Kingfisher en pourparlers pour la reprise de Mr. Bricolage Kingfisher
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Kingfisher en pourparlers pour la reprise de Mr. Bricolage Kingfisher
Herby_ad_Publimat_FR_83bx84h.pdf 1 3/03/14 14:33 2 22 / 09 / 2015 205 KORTRIJK XPO KO PO www.diy-homing.be C M Y NR. N° 80 80 AVRIL APRIL- -MAI MEI 2014 2014 6€ 6€ CM MY Y15 AD BLOKJE publimat tweetalig.indd 18/12/13 09:47 1 CY Vakbeurs voor de groenprofessional CMY 21 I 22 I 23 september 2014 Flanders Expo Gent K Faites pousser vos propres herbes fraîches avec la table potagère mobile! Plus d’infos: www.herby.be www.green-expo.be Mr. Bricolage: 15 ans sur le marché belge Voyagez vers l’Espagne avec le CEO de Brico 10 MADE IN BELGIUM BY Un riche programme pour ‘la journée31/01/14 du Retail’ banners.indd 2 16:16 3 DE PYPERE JOURNAL BIMESTRIEL DU BRICOLAGE, DE LA QUINCAILLERIE, DU BOIS, DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION & JARDINIERIES 16 PARAIT 6X PAR AN: FEV. - AVRIL - JUIN - SEPT. - OCT. - DEC. REDESSINERA-T-IL LE PAYSAGE DIY EUROPEEN (ET BELGE)? Coup décisif ? Kingfisher en pourparlers pour la reprise de Mr. Bricolage Kingfisher est actuellement en pourparlers avec les deux principaux actionnaires du groupe français Mr. Bricolage (enseignes Mr. Bricolage et Les Briconautes). Les Britanniques lorgnent déjà sur les 41,9% d’actions d’ANPF (Action Nationale des Promoteurs du Faites-le vous-même) ainsi que les 26,2% de la famille Tabur. Une addition rapide permet de constater qu’avec 68,1%, Kingfisher deviendrait immédiatement l’actionnaire principal de Mr. Bricolage. Dans un stade ultérieur, les Britanniques voudraient s’approprier toutes les autres actions. La valeur de la transaction est estimée à 275 millions d’euros. Celle-ci doit encore être entérinée par les autorités européennes compétentes. Kingfisher se retire de Hornbach Afgiftekantoor Gent X - P2A9155 Kingfisher se retire entièrement de la holding allemande Hornbach. Le groupe britannique vend sa participation de 21,2% pour 195 millions de livres sterling (soit près de 233 millions d’euros) à la famille Hornbach. Une part qu’il avait achetée, notez bien, pour 90 millions de GBP. Nouveaux marchés Kingfisher prévoit pour l’année comptable 2014-2015 de faire son entrée sur deux nouveaux marchés: le Portugal (avec deux établissements Brico Dépôt) et l’Allemagne (avec quatre Screwfix d’ici l’été de 2015). Un investissement total évalué à environ 13 millions d’euros. À l’exemple du partenariat réussi en Turquie (avec la création d’une joint venture sous le nom de Koçtaş), les Britanniques sont aussi désormais à la recherche d’un partenaire stratégique en Chine pour les activités déficitaires de B&Q. Kingfisher teste un modèle de franchise pour Brico Dépôt Pour accélérer le développement de l’enseigne ‘Brico Dépôt’, Kingfisher développera un modèle de franchise pour la toute première fois de son existence. Brico Dépôt, un format de magasins low cost avec 109 établissements en France, est considéré comme la poule aux œufs d’or du groupe retail britannique, même si l’an dernier ses résultats étaient un peu décevants. Mais Brico Dépôt peut s’ancrer encore plus solidement, en particulier dans les villes de moyenne importance. L’ambition du Britannique est donc d’ouvrir 50 nouveaux établissements dans les années à venir. “Pour les 18 prochains mois, nous allons annoncer des projets-pilotes, à commencer par la France, mais pourquoi ceci ne seraitil pas possible à l’étranger dans une prochaine phase?”, a déclaré Ian Cheshire, big boss de Kingfisher. Plus tôt dans le mois, Brico Dépôt avait ouvert ses deux premiers points de vente en Roumanie, après que Kingfisher y a repris 15 Bricostore en avril de l’an dernier. Et l’entrée sur le marché portugais approche elle aussi pour Brico Dépôt. Kingfisher se retire de Hornbach, Kingfisher va pénétrer sur deux nouveaux marchés, Kingfisher teste un premier modèle de franchise pour Brico Dépôt, Kingfisher est en pourparlers autour de la reprise de Mr. Bricolage,… Difficile d’ignorer la retail holding britannique (B&Q, Castorama, Brico Dépôt, Screwfix et Koçtaş) alors qu’elle figure en permanence au cœur de l’actualité depuis des semaines et des mois! N’en doutez pas, il y a beaucoup plus là-dessous qu’un énième concours de muscles, une épreuve de force entre rivaux de la première heure. Non, ce tsunami de nouvelles doit avant tout être vu dans le cadre des préparatifs stratégiques entrepris par le très ambitieux Kingfisher pour tenter une dernière fois sa chance afin d’obtenir le leadership du marché européen, sur lequel il semble disposer d’une concession perpétuelle. Jusqu’à ce que le Français Groupe Adeo, cette autre grande puissance du DIY, prétende en 2012 avoir détrôné Kingfisher en termes de chiffre d’affaires. Même si ce dernier a toujours revendiqué haut et fort la position très enviée de n°1 européen. Il semble que plus rien ne doive désormais retenir le Britannique et sa furieuse ambition de porter le coup décisif à son rival français après des années d’épreuve de force. Les projets ambitieux et les nouveaux rapports de force qui en découleront pourraient bien aboutir à un nouveau découpage du paysage DIY européen. Surtout lorsque Mr. Bricolage devient le dernier jouet de Kingfisher. Le fait que le groupe retail britannique développe, pour la toute première fois de son existence, un modèle de franchise pour une de ses enseignes les plus prospères, Brico Dépôt, devrait faciliter et donc accélérer sa pénétration sur de nouveaux marchés (peut-être bientôt aussi en Belgique?). Ajoutez à cela l’approche multichannel de Screwfix (qui pourra être vu l’an prochain en Allemagne, ce qui explique d’ailleurs pourquoi Kingfisher a vendu ses intérêts dans Hornbach), et vous avez tous les ingrédients d’un cocktail réussi. Un cocktail qui pourrait bien plaire dans de nombreux pays européens... Alexander Bouckaert Rédacteur en chef EVERY BIN LOVES A PERFECT BAG. ux: e g a t n a v a s lu p t n a n e Maint sacs p oubelles, x de A l’achat de 3 rouleau rat uit. g s e ll e b ou p s c a s e d 1 rouleaux Gagnez en plus 1 ou 10 années de sacs poubelles gratuits, à l’achat d’une poubelle Brabantia. Il y aura un gagnant national qui gagne 10 années de sacs poubelles gratuits, par revendeur participant il y aura un gagnant qui gagne une année de sacs poubelles gratuits. Action valable du 6 juin au 21 juin 2014 et uniquement chez le revendeur participant. 2 3 Jardinage thérapeutique ‘Il faut cultiver son jardin’, déclara un jour un certain Voltaire, et les Belges adoptent aujourd’hui cette vision en masse. Le sujet est devenu incontournable pour les médias, et même les jardineries occupent l’actualité. Elles colorent votre vie, prennent soin de votre jardin, de vos animaux, vous initient aux plaisirs de la pâtisserie et mettent de l’éclat dans votre décor: les promesses des chaînes de jardineries semblent réellement fonctionner. À l’ère du stress numérique, chacun veut débrayer un moment et rêve de retour aux fondamentaux: ‘back to basics’. Sans oublier de remercier les dieux de la météo (que Thierry Coeman peut bien adjurer) pour ce beau printemps ensoleillé. perbe décor colorent le prospectus, les sachets de graines prédisent des récoltes opulentes de haricots et le terreau gratuit devient luimême, incroyable mais vrai, un ‘sujet chaud’ (à moins que ce ne soient plutôt ses acheteurs…). Même Zeeman saute sur l’occasion pour picorer lui aussi sa petite part de la potager-mania: avec des graines de toutes les couleurs et toutes les formes agréablement complétées par des livres pour enfants sur le potager. Même Voltaire n’avait pas imaginé cela! ambiance ‘fami’ me semble-t-il! Jardiland doit lui aussi se ressourcer après sa reprise par L-GAM, et vite de préférence, avant qu’un ambitieux pirate ne vienne piquer ses trois filiales belges. Ils étaient pourtant très enthousiastes aux Salons de Romrée avec leur ambition de conquérir le marché belge. Les Français auraient dû le savoir: les courageux Belges ne se laissent pas facilement couper l’herbe sous le pied! n’encourageait pas littéralement ses lecteurs à aller travailler au jardin, il avait aussi un message philosophique à délivrer, toujours actuel pour l’humanité: travaillez à votre monde, faites-en quelque chose. La communauté DIY se sent-elle interpellée? J’espère en tout cas que oui, cela ne peut plus être une question de météo. Travaillez à un millésime 2014 créatif et positif dirais-je. COLUMN Il est vrai que la créativité ne manque pas aux acteurs du marché jardinage: des clients en bikini ou slip de bain dans un su- Hélas tout n’est pas d’un calme paisible dans le secteur du jardinage. Ne serait-ce qu’au journal télévisé, où nous avons vu longuement disserter sur la guerre que se livrent les établissements proches de la frontière pour faire venir à eux les consommateurs. Famiflora écrase le reste de la famille, en l’occurrence Floralux: on est bien loin d’une Green Expo surfe lui aussi avec reconnaissance sur les vagues favorables de la folie du jardinage. Et nous prédit une édition record, avec un nombre maximum d’exposants. Même l’orange GfK tend à tourner au vert, un baromètre qui montre que le secteur mérite d’être pris au sérieux. Vous aurez bien entendu compris que Voltaire Pendant ce temps, les jardineries continuent à croître et embellir et leurs résultats sont dans le vert, qu’auriez-vous donc attendu d’autre... Et si en outre, la verte pelouse brésilienne était bientôt dominée par les Diables Rouges, alors nous aurons tout réussi! …Et Voltaire verra que c’était bon! R.d. Verum ([email protected]) Accompagnez le CEO de Brico à EuroBrico Viva España! All Fields et Publimat News organisent un voyage d’études de trois jours (du 1er au 3 septembre 2014) à Valence, Espagne. Avec notamment au programme une visite au salon DIY international EuroBrico, et au moins une visite de magasin. De plus, un workshop ‘Benchmark in DIY: España vs Belgica’ sera organisé au salon spécialement pour la délégation belge, qui se composera exclusivement de professionnels des secteurs DIY, Jardinage et Construction. Et ce n’est pas tout: Erik Haegeman en personne, CEO de Brico Belgium, s’est engagé à conduire notre délégation! Ne manquez pas cette chance unique d’apprendre à mieux connaître vos collègues du secteur, car au sein d’une compagnie ‘select’ de retailers (du commerce organisé et des indépendants) et de fournisseurs (y compris les prestataires de services ) belges, vous aurez tout loisir de peaufiner votre réseau dans une atmosphère conviviale. Prenez d’ores et déjà (et sans engagement) une option sur votre billet d’avion (en envoyant un e-mail à [email protected]), car le nombre de places est limité! Leroy Merlin investit 370 millions en Espagne Leroy Merlin, qui fait partie du groupe français Adeo, compte ouvrir 22 nouveaux établissements en Espagne au cours des cinq ans à venir. Un investissement de quelque 370 millions d’euros, et qui devrait générer au total 3.500 nouveau jobs (dont 2.500 emplois directs). L’enseigne française compte pour le moment 56 grandes surfaces de bricolage et 2 magasins de proximité dans 15 communautés autonomes. Il y a précisément 25 ans que Leroy Merlin faisait son entrée sur le marché espagnol. Ignacio Sánchez Villares, directeurgénéral de Leroy Merlin Espagne, estime que - malgré une baisse des ventes résultant de la crise - le marché DIY espagnol possède un très large potentiel. Leroy Merlin espère y obtenir à terme une couverture de 100%, afin que tout Espagnol puisse se rendre au point de vente le plus proche en une heure maximum. La chaîne française étudie également la possibilité d’ouvrir en ville de petits magasins de proximité, mais étant donné les loyers extrêmement élevés des locaux commerciaux situés dans les grands centres, la question est avant tout de savoir si ce type de points de vente pourrait être rentable. Elargissement de l’offre en ligne Les consommateurs espagnols peuvent d’ores et déjà commander quelque 35.000 articles via la boutique en ligne de Leroy Merlin. D’ici 2018, cette offre devrait se monter à quelque 200.000 références. Un budget de 54 millions d’euros a été prévu pour cet investissement dans les nouvelles technologies. La part de marché de Leroy Merlin en Espagne est de 12%. Le retailer a décidé en 2013 d’appliquer une baisse de prix sur quelque 18.000 de ces produits (ce qui équivaut à 22 millions d’euros). Cette même année, Leroy Merlin a obtenu un résultat de vente de 1.506 millions d’euros, soit une hausse de 3,5% par rapport à 2012. La chaîne se retrouvait ainsi au niveau de 2007, ce qui, selon son patron Ignacio Sanchez Villares, prouve que Leroy Merlin a su bien faire face à la crise. 4 NO INDEPENDENTS, NO GLORY Une femme à la barre d’un commerce de matériaux de construction En route vers Sleidinge (près de Gand), trois questions me reviennent sans arrêt en tête: - qu’est-ce qui peut motiver une jeune femme à diriger un commerce de détail dans les matériaux de construction ? - quel positionnement est réservé à l’avenir pour le commerce 100% matériaux de construction? - quelle est la force de frappe intrinsèque d’un groupement d’achat ‘pur sang’? Un support plein de défis pour une interview, avec sans aucun doute des questions cruciales pour les lecteurs de Publimat News, me semble-t-il. Et c’est Barbara Leus, chef d’entreprise de 29 ans qui dirige le magasin Gedimat Leus de Sleidinge, qui nous donnera les réponses. Quatrième génération Vous ressentez une bonne impression dès que vous entrez sur le parking. Le lien avec l’enseigne Gedimat s’affiche en bonne place sur la façade extérieure. Et il devient rapidement évident que le cœur qui bat ici est celui d’une entreprise familiale. Depuis quatre générations en effet, me confirme-t-on peu après. L’accueil donne tout de suite le ton pour la suite de cet entretien. Mon interlocutrice est cordiale et s’affirme de manière catégorique. Tente-t-elle ainsi de compenser sa jeunesse ou bien est-ce le style entrepreneurial de la nouvelle génération? C’est armée d’une formation en Business Management à l’Artevelde Hogeschool de Gand que Barbara Leus (29 ans) a repris le flambeau des mains de son père Joseph, il y a un an et demi. Elle a effectué son stage au siège de Gedimat à Paris, comme par hasard… Joseph Leus, ainsi que quelques collègues de la région de Gand, ont signé un accord de collaboration avec le groupement d’achats français Gedimat dès le commencement du troisième millénaire. En tant que première entité flamande. Le groupement compte au total 521 points de vente en France et en Belgique, dont 21 en Flandre. Etre entrepreneur indépendant et travailler dur, ce sont des caractéristiques bien flamandes que Barbara a reçues au cours de son éducation. Durant son enfance, le terrain d’entreprise de quelque 10.000 m² à Sleidinge-Dorp s’est transformé plus d’une fois en aire de jeux idéale. Les jeunes de la Fema Mais le sang d’entrepreneure de Barbara Barbara Leus est particulièrement ardent, elle est un exemple de leadership féminin. Lorsque Marnix Van Hoe, qui dirige la Fema (le groupement belge des commerçants professionnels en matériaux de construction), lui a proposé de créer un département ‘jeunes’ au sein de la fédération, elle a tout de suite été enthousiaste. Elle a donc tenu son discours inaugural lors du congrès Ufemat de Bruxelles: un appel à la mobilisation des jeunes de moins de 40 ans. Aujourd’hui, Barbara Leus se rend encore utile en tant que présidente de Fema-Jeugd. Ce petit club de 25 jeunes loups est constitué de chefs d’entreprise, de futurs dirigeants ainsi que de la génération qui est encore en train de faire ses études. Leurs activités consistent principalement à visiter des entreprises, puis en des échanges internes entre adhérents ainsi que des formations spécifiques en concertation avec les fournisseurs. Le principal acquis de Fema-Jeugd: cette initiative a mis en branle un processus de prise de conscience pour la stratégie du suivi auprès d’un pourcentage non négligeable de commerçants en matériaux de construction de la génération baby-boom. Nouvelle tendance Barbara Leus est extrêmement reconnaissante à son père des chances qui lui ont été offertes de pouvoir s’épanouir pour devenir la personne qu’elle est aujourd’hui. En fonction de son suivi au sein de l’entreprise familiale, Joseph Leus a toujours fait des choix très réfléchis et été pour sa fille un mentor parfait, qui considérait la logique, la sagesse et l’expérience comme les points essentiels de son enseignement. Et ses efforts ont rapidement été payants: tous les processus administratifs ont été automatisés dans un but d’économie des coûts, d’amélioration de la rentabilité et d’efficacité opérationnelle. Avec, cerise sur le gâteau lors de l’opération de rajeunissement, l’embellissement de la salle d’exposition. Gedimat Leus est un petit bijou. L’entreprise réalise un chiffre d’affaires annuel de plus de 5 millions d’euros, avec une proportion idéale entre les marchés professionnel (60%) et particulier (40%). Ajoutez à cela le service et la ponctualité que l’équipe de 12 personnes veut avant tout offrir aux clients. La crise qui nous tient maintenant depuis quelques années a permis à Barbara Leus de découvrir un certain nombre de nouveaux phénomènes: des marchés capricieux, sans constantes dans les comportements d’achat. Ou encore la tendance ‘Do-It-Together’, qui ouvre de nouvelles perspectives, et certainement pour un commerce de matériaux de construction. “Construire soi-même, en concertation étroite avec l’entrepreneur, est une tendance qui crée une nouvelle chimie entre les segments particulier et professionnel”, remarque avec justesse notre jeune chef d’entreprise. “Une législation toujours plus stricte a aussi pour résultat le fait que les clients sont de plus en plus conscients de leurs achats. Et, en partie grâce à l’internet, le client qui sait exactement quelles possibilités et quels produits existent sur le marché n’a plus rien d’une exception. Nous voyons donc aussi ce temps de crise comme une incitation à nous spécialiser davantage, dans le but de pouvoir jouer encore mieux sur les besoins nouveaux du client. Car ce sont toujours ceux qui s’adapteront le mieux à cet environnement fluctuant qui s’en sortiront le mieux.” Univers machiste Il est remarquable de voir à quel point mon interlocutrice respire la confiance en elle: Barbara Leus ne se laisse certainement pas marcher sur les pieds dans cet univers machiste. Et la patronne de Gedimat Leus Sleidinge est remplie d’ambition. Elle sait très bien ce qu’elle veut et dans quelle direction l’entreprise doit se diriger. Avec, bientôt, le lancement de sa propre boutique en ligne pour les matériaux de construction. “Il n’y a aucun but inaccessible, si vous éprouvez du plaisir à faire ce que vous faites”: c’est ainsi qu’elle résume sa philosophie. “Travailler dur chaque jour, faire sortir un projet de terre et poser les fondations d’un résultat durable: pour moi, c’est déjà un succès en soi!” 5 Eisenwarenmesse 2014: satisfaction sur toute la ligne Avec tout le respect possible pour l’organisation de DIY&Homing et autres événements sectoriels de premier plan, si un salon mérite en fait d’être qualifié de ‘grand-messe’ biennale du DIY, et c’est l’Eisenwarenmesse de Cologne. Après quelques éditions un peu moins réussies, cette référence du calendrier international des salons avait perdu quelques plumes dernièrement, mais ce que nous avons pu voir et entendre à la KölnMesse du 9 au 12 mars dernier fait à nouveau espérer le meilleur pour l’avenir! Davantage d’exposants Il y avait beaucoup de réactions positives et de visages réjouis à l’issue de cette 39ème édition. Et pas seulement du côté de l’organisation qui, après une série d’années moins réussies, a pu constater lors de cette 39ème édition que le mouvement retrouvait une pente ascendante. Avec quelque 2.783 entreprises venues de 53 pays (soit +4,5% d’exposants de plus qu’en 2012), du point de vue de l’offre tout s’annonçait déjà bien. La croissance du nombre des exposants est la plus forte dans les domaines de l’outillage et du matériel industriel. Si l’information du communiqué de presse officielle est exacte, la plupart des participants sont retournés chez eux sur une impression positive. Tout comme les visiteurs d’ailleurs, car, selon une enquête, 78% d’entre eux se disaient ‘satisfaits’ à ‘très satisfaits’. L’unanimité quant à la qualité de ces visiteurs était remarquable, peut-on lire dans le même communiqué de presse. Quoi qu’il en soit, l’optimisme et la croissance dans les allées du salon étaient nettement plus importants que lors des années précédentes et ont visiblement boosté beaucoup de participants. Ou bien était-ce pour certains l’effet des canettes de Red Bull ingurgitées après une soirée de sortie avec leurs collègues? Moins de visiteurs Il n’y a pas eu en revanche de véritable croissance du nombre des visiteurs (avec en- viron 50.000 professionnels venus de 36 pays). Si l’organisation parle de statu quo, il s’agit en réalité d’un recul, car en 2012 le salon a enregistré 53.000 visiteurs. En revanche, l’information du communiqué de presse selon laquelle le caractère international du salon s’affirme encore plus après cette édition réussie est exacte. Chiffres à l’appui. Conclusion: satisfaction sur toute la ligne! Avec un ‘upgrade’ en quantité et (partiellement) en qualité, qu’est-ce qu’un organisateur de salon pourrait souhaiter de plus?! La prochaine édition de l’Eisenwarenmesse aura lieu en 2016, plus exactement du 6 au 9 mars. Un départ prometteur le marché DIY belge Nous vous annoncions déjà dans le numéro précédent de Publimat News que le secteur DIY belge n’avait certainement pas lieu d’être recalé pour 2013, ayant réussi à réaliser une légère croissance. Profitons de cette époque de l’année où tout le monde est sur le pont chez les retailers et fabricants de produits de jardinage pour examiner à la loupe les chiffres des mois écoulés. Nous constatons que 2014 a d’ores et déjà connu un bon début, avec une croissance de chiffre d’affaires de 4,9% et 3,1% pour les GSB (grandes surfaces de bricolage) respectivement pour janvier et février. Personne ne s’étonnera sans doute de voir que la catégorie ‘jardinage’ a été le moteur de cette croissance, tandis que la catégorie ‘chauffage’ a connu un début d’année nettement moins florissant, et pour cause avec un hiver sans frimas! Il n’y a pour le moment pas d’évolution expressément négative, et il semble fortement que cet élan positif se poursuivra au cours des mois à venir. (Avec nos remerciements à Kristof Scheys, Business Analyst GfK Belgium) BRICO PLUS (BRAKEL) HandyHome depuis 2014 Wouter Ottoy lâche un profond soupir lorsque nous entrons dans son bureau en ce début avril. Un soupir de soulagement semble-t-il. Ce chef d’entreprise de 31 ans, qui dirige Brico Plus à Brakel, a derrière lui une semaine chaotique. “Nous travaillons de toute notre énergie à notre nouveau meuble de caisse”, nous raconte-t-il. “Dans le même temps, nous avons optimisé notre réseau informatique et équipé le magasin de portes coulissantes automatiques.” Il y a aussi eu des changements à l’extérieur. Avec par exemple, sur le parking, une toiture pour les chariots du magasin , ainsi qu’un nouvel éclairage et un auvent pour la façade avant.” En arrivant sur le parking, on est tout de suite frappé par les nouveaux panneaux sur la façade, le totem, les bannières, ainsi que la camionnette d’un jaune bien visible. Et qui arbore le nom et le logo de HandyHome, la nouvelle enseigne DIY du Meno Group, dont cet ancien adhérent Selfiks est membre depuis 2007. “Toute cette signalétique est en place depuis le 13 février. Je pense que nous étions un des premiers magasins pris en main par Meno.” Une fois le nom de HandyHome lâché, Wouter Ottoy ne peut plus cacher son enthousiasme. “C’est un excellent choix”, déclare-t-il. “J’étais un des adhérents qui estimaient qu’il fallait absolument que quelque chose change. Trois enseignes DIY au sein du même groupement, c’était loin d’être idéal! Ne serait-ce que parce que le contenu des prospectus est en grande partie redondant. Maintenant que nous avons fait le choix d’une seule enseigne forte, nous pouvons cibler nos efforts de marketing pour arriver rapidement à une meilleure notoriété. Je ne dis pas que ceci aurait été possible il y a cinq ans, mais le moment est maintenant venu de prendre le taureau par les cornes. En continuant notre route sous un seul nom, nous pouvons mettre davantage de poids dans la balance. Grâce à cette alliance, nous sommes encore mieux armés sur un marché en perpétuel changement. La concurrence ne diminue pas non plus, même si je suis absolument convaincu que nous pouvons très facilement nous distinguer de chaî- nes telles que Brico, Hubo et Gamma. En nous impliquant encore plus dans le service et l’assortiment de produits, deux points sur lesquels Meno obtient les meilleurs résultats, selon une enquête effectuée en 2012 auprès des consommateurs. À cela près que Meno jouissait d’une notoriété trop faible sur le marché des particuliers. En choisissant unanimement l’enseigne HandyHome pour tous les magasins DIY, nous franchissons à nouveau une étape importante. Même s’il faudra encore quelque temps avant que ce nouveau nom soit bien intégré partout.” Meno travaille entre-temps à l’élaboration d’une carte-client commune pour tous les adhérents HandyHome. “Chez Brico Plus, nous avions déjà une carte de fidélité, qui est en train d’être adaptée à ce nouveau système. Par un courrier direct, nous enverrons une nouvelle carte à tous les clients de notre fichier d’adresses. Je profiterai de l’occasion pour donner aux clients un dernier mot d’explication sur le pourquoi et le comment de notre changement de nom.” S.C. Menouquin C.V. Vieux Chemin de Thines 14 B-1400 Nijvel/Nivelles T: 067/21 15 21 F: 067/21 15 52 www.meno.be 6 Le trendwatcher Herman Konings voit des opportunités pour le retail ‘La table de sept’. L’observateur de tendances Herman Konings vient de publier un nouvel ouvrage, dont la Sales Management Association (SMA) a eu la primeur. Le message qu’il veut transmettre est le suivant: face à la menace représentée par l’e-commerce, il faut faire gagner du temps au consommateur, et rendre attrayante la visite des magasins physiques. Ce qui semble simple, mais la technologie employée l’est moins... Prévoir l’avenir, une question de démographie Commençons par un avertissement: le métier de détecter ou de prédire les tendances est de plus en plus difficile, car la vitesse du changement est elle-même en train de changer. Il a fallu neuf ans pour que 50% des Belges possèdent un téléphone mobile, alors que la tablette (introduite en 2010) a déjà dépassé cette limite depuis un an. Ce qui ne signifie pas pour autant que l’observation des tendances relève des arts divinatoires. “Ma boule de cristal, c’est la démographie”, déclare Herman Konings. Et celle-ci est justement dominée par le vieillissement de la population, une donnée qu’il importe de bien interpréter pour le retail. Ceux qui partent de l’idée que le nombre relativement faible des naissances mettrait en danger le secteur du jouet n’ont qu’à regarder autour d’eux! “Les couples à deux salaires sont deux plus en plus nombreux: ces gens ont donc peu de temps pour leurs enfants et éprouvent un sentiment de culpabilité qu’ils achètent avec des jouets et ce que l’argent peut offrir.” Un sentiment de culpabilité favorisé en outre par les nombreux divorces. Et puis il y a aussi le nouvel ami de maman (qui doit ‘acheter sa place’), et les grands-parents (qui doivent compenser un lien souvent plus distant). Un premier conseil de Konings: miser sur le jouet! Gagner du temps Même si l’e-commerce connaît un vrai boom, les gens ont encore besoin de ‘shopping analogique’. Mais ils manquent tout simplement de temps pour cela. On cherche donc des solutions partout. En Corée du Sud, Tesco propose aux navetteurs qui attendent le tramway la possibilité de commander avec leur smartphone des produits dont le QR-code figure sur de grandes affiches. A leur descente, quelqu’un les attend pour leur remettre leurs achats. Autre solution pratique, le Nymi, un bracelet qui enregistre les codes et se charge des commandes et des paiements sans qu’il soit nécessaire de passer aux caisses. Ce bracelet fonctionne pour un utilisateur unique, à partir de son rythme cardiaque. “Ceci permet de gagner du temps et laisse un sentiment de tranquillité.” Puis il y a aussi le ‘self-driving car’, en phase de test mais qui est d’ores et déjà une réalité. (“Une des personnes qui testent ce véhicule à Los Angeles depuis quelque temps déjà se déplace à 80 ou 90 km/h, et il s’agit d’un aveugle(!)” À côté des problèmes de temps (vous pourrez tout simplement répondre à vos mails dans la voiture), le selfdriving car pourra également résoudre les problèmes de parking: “Vous descendez et vous lui dites d’aller chercher un endroit plus tranquille pour se garer.” Un œil sur les voisins: hospitology Utilisez les biocides et les produits phytopharmaceutiques avec précautions. Avant utilisation, lisez l’étiquette et les informations concernant le produit. Home • Pet • Plant Protection Pure splendeur des rosiers et des buis Rosanil RTU et Eminent® Garden soin le plus complet pour vos rosiers et vos buis www.edialux.com Lorsqu’il y a beaucoup de temps libre, comment s’assurer que celui-ci soit consacré au shopping? Il y a beaucoup à apprendre des autres secteurs, indique Konings, en l’occurrence de l’horeca (of hospitality). Ainsi les banques, pour tenter de faire oublier l’atmosphère de scandale, appliquentelles désormais des concepts qui viennent de l’horeca. Comme par exemple le KBC et son ‘Bamboo-project’, avec des agences dont l’atmosphère évoque une cuisine. À Sydney, il y a le ShirtBar: la corvée fastidieuse d’essayer des chemises est adoucie pour ces messieurs par des cocktails. “Et voyez Levi’s: lorsque les Levi’s Stores ont eu des difficultés dans les années 90, ils ont commencé à organiser des ateliers in-store: photo, calligraphie,... Ce qui attirait naturellement du monde, et lorsque les gens étaient venus dix fois, ils finissaient quand même par acheter une paire de jeans.” Levi’s a continué sur ce schéma. L’an dernier, la marque a traversé les États-Unis en train, pour un périple baptisé ‘Station to Station. Le train se composait en partie d’une boutique et de cabines d’essayage, l’autre partie étant consacrée à la fête, avec de la musique et des DJ. Konings: “Partycipation est la tendance du moment. On voit également l’accent mis sur la convivialité plutôt que sur la compétitivité. Les gens ont envie d’avoir un hobby. Les machines à coudre Singer connaissent un âge d’or, et elles se vendent à des personnes de 20 ou 30 ans”. Ainsi les magasins deviennent-ils, selon Konings, un endroit où échapper à la dureté de l’existence. Crowd-sourced delivery Enfin, le retail peut aussi s’aventurer dans le domaine de l’e-commerce à travers le crowdsourced delivery. “On demande aux gens qui se déplacent à vélo s’ils acceptent d’être ‘tracés’. Ils peuvent ainsi être contactés sur leur smartphone pour aller chercher un paquet dans un magasin lorsqu’ils sont par hasard à proximité, et puis le déposer près de chez eux, moyennant une petite rémunération.” En Allemagne, 10.000 ‘courriers’ potentiels se sont proposés pour un projet soutenu par la Deutsche Post. Ce système existe également pour les taxis (Uber) ou pour se loger la nuit (Air B&B). Ce qui entraîne naturellement des conflits avec les prestataires de services professionnels. Mais il ne faut surtout pas s’en soucier, insiste Herman Konings: “A Paris, il y a 200 ans, les porteurs d’eau se sont mis en grève pour protester contre la pose de canalisations, et puis il y a 100 ans, cela a été le tour des allumeurs de réverbères, contre l’arrivée du gaz de ville...” Conclusion: l’observateur de tendances Herman Konings voit sans aucun doute encore suffisamment d’opportunités pour le retail. Il ne reste plus qu’à les saisir à deux mains... 7 Vente d’art spectaculaire pour sauver Baumax? Karlheinz Essl, fondateur de Baumax, envisagerait de vendre à l’Etat autrichien son impressionnante collection d’art moderne, riche de quelque 7.000 œuvres. La somme que rapporterait cette vente devrait permettre de sauver du déclin la chaîne de GSB en difficulté. Certaines sources évoquent un prix de 86 millions d’euros! Selon le porteparole de l’entreprise, il n’est pas question que Baumax se retrouve en situation de faillite. Quoi qu’il en soit, la vente de cette collection d’art personnelle devrait notablement simplifier le plan de sauvetage. Il n’y a actuellement pas de pourparlers en cours avec de possibles investisseurs. Baumax, leader du marché en Autriche, étudie très sérieusement à l’heure actuelle la possibilité de fermer ses magasins situés en Turquie, en Bulgarie et en Roumanie. La chaîne envisage de se retirer éventuellement aussi de Croatie. SCELLEMENT CHIMIQUE S-IRV European Technical Approval ETAG 001 Part 5 Option 7 ETA-13/0749 1020-CPD-090-029822 Galvanized and stainless steel anchors Agrément Technique ATE Agrément Technique Européenne Option 7 pour du béton non-fissuré, pour utilisation avec tige filletée ou bar de renforcement. Applications Résine hautes performances pour charges élevées dans du béton, en combinaison avec des tiges filletées ou bars de renforcement. Disponible dans 300ml et 410ml Quitter la Turquie S GRIJ high loads Baumax décide de se retirer du marché turc. Ses 16 points de vente devraient fermer leurs portes d’ici le milieu de l’année. Et d’ici mai au plus tard, la chaîne aura pris la décision de poursuivre ou non ses activités dans les autres pays de l’Est de l’Europe. La direction souligne qu’elle ne fermera pas de magasins en Autriche, mais ne peut pour autant garantir d’y conserver tous les emplois actuels. Baumax totalise environ 1 milliard d’euros de dettes auprès des banques, des organismes de crédit et de ses fournisseurs. Les banques lui ont accordé un report de paiement jusqu’au 30 septembre 2016. La chaîne autrichienne a récemment laissé entendre que des chiffres de vente en hausse pour le premier trimestre, en Autriche ainsi que dans les pays voisins de République tchèque et de Slovaquie, laissent espérer le meilleur pour l’avenir. En mars, il était même question d’une croissance à deux chiffres. Ancrage chimique vinylester S-IRV ml. pgb code EAN13 300 SMCH13300 VE+ 5902134718941 12 410 SMCH13410 VE+ 5902134718965 12 L’enseigne française Bricostore disparaît du marché DIY Maintenant que Bricostore ferme également ses trois derniers magasins en Croatie, l’enseigne DIY du retailer français Groupe Bresson disparaît définitivement du marché. Le groupe avait déjà fermé ses points de vente en Hongrie à la fin 2012 et vendu 15 magasins situés en Roumanie à Kingfisher, en avril 2014. Ce dernier fait ainsi ses premiers pas sur le marché roumain. Le numéro 2 européen (après le Groupe Adeo) a de sérieuses ambitions car il entend disposer à long terme de 50 points de vente répartis sur tout le pays. À commencer donc par les grandes surfaces à l’enseigne Bricostore, récemment acquises, et que Kingfisher transformera toutes sur le modèle du concept Brico Dépôt, dont on connaît la réussite. DISPLAY ANCRAGES CHIMIQUES ET ACCESSOIRES 8 Forever Products Mr. Bricolage: déception en 2013, optimisme pour 2014 Le groupe français Mr. Bricolage a publié ses résultats annuels pour 2013: le bénéfice net a reculé de quelque 39,8% (pour atteindre 6,8 millions d’euros). La marge nette est ainsi passée de 2% à 1,2%. L’EBITDA (bénéfices avant impôts, intérêts et amortissements) a également marqué un net recul (28,7%) pour atteindre 22,1 millions d’euros. La direction attribue ces mauvais chiffres à de lourds coûts de restructuration (5,4 millions d’euros) et de faibles ventes durant le premier semestre de l’an dernier (-3,8%, en raison du mauvais temps et de la santé chancelante du marché DIY), mais nous fait également savoir qu’un été exceptionnel a permis de réaliser 4% de chiffre d’affaires en plus au second semestre. En outre, Mr. Bricolage s’attend à connaître un rétablissement significatif en 2014. Les magasins intégrés ont dû faire face en 2013 à une perte opérationnelle de 14,8 millions d’euros (contre un manque à gagner de 7,3 millions en 2012). Cette année, cinq nouveaux magasins à l’enseigne Mr. Bricolage devraient ouvrir leurs portes en France, ainsi que trois points de vente Briconaute. Deux nouveaux établissements devraient également arriver sur les marchés étrangers, en Belgique et à Chypre. A la fin de l’an dernier, le compteur 809 établissements en France Pagina SCALA 2014:Layout 1 affichait 18-04-2014 11:23 Pagina 1 et 69 à l’étranger, répartis dans 10 pays. Couleurs belges et parfum brésilien pour le lave-glace Forever Products propose, spécialement à l’occasion du Championnat du Monde de Football au Brésil, un lave-glace été ‘Limited Edition’ dans un emballage rougejaune-noir, livrable en display spécial pour 108 pièces. Le parfum exotique (mangue et fruits de la passion) de ce lave-glace unique (seulement disponible en bidon de 5 l) fait rêver au Brésil. Naturellement, la qualité n’a pas été oubliée: le lave-glace est à base d’eau déminéralisée, donc pas d’eau de source, de sorte qu’il nettoie mieux et ne laisse pas de taches blanches. Forever Products propose un second produit ‘Go to Brazil’: il s’agit d’un produit de nettoyage pour écrans (ordinateur et TV), présenté lui aussi dans un beau display aux couleurs belges. Le lave-glace sera proposé une seule fois sur le marché, à l’occasion du Championnat du Monde au Brésil mais, si le nettoyeur pour écran se vend bien, il sera repris dans la gamme courante. ® De Pypere Jardinière mobile Herby Le fabricant belge De Pypere a trouvé la solution idéale pour les consommateurs qui n’ont pas de jardin, mais qui ont la main verte. Ce printemps, vous pourrez découvrir Herby, la jardinière sur roulettes. Herby se présente sous la forme d’un kit compact à montage simple et rapide. Grâce à cette jardinière mobile, le consommateur sans jardin pourra récolter tous les jours ses herbes fraîches. Pour plus d’info: www.depypere.be Store Concept 2m 9 PUBLI Brabantia: des solutions esthétiques pour le traitement du linge ‘Designed for Living’ est le nouveau slogan de Brabantia. Ce qui signifie concrètement que les nouveaux articles jouent avec la couleur et offrent un design novateur et astucieux qui rend la vie plus joyeuse. Et même pour la lessive, le séchage et le repassage du linge! Séchoirs à linge: un summum d’ergonomie Brabantia a lancé une campagne spéciale pour ce printemps: ‘Love the Season’, afin de soutenir les ventes de séchoirs à linge. Avec en l’occurrence le séchoir rotatif SmartLift, extrêmement facile à utiliser. Il suffit de le faire coulisser vers le haut, le déployer et le verrouiller. Plus besoin de vous pencher et de vous battre avec les fils d’étendage: une fois le linge mis en place, le SmartLift peut être positionné à une hauteur de 95 à 205 cm, et, même s’il est entièrement garni de linge mouillé, il est aussi facile à manœuvrer que lorsqu’il est vide. Avec ses 60 mètres d’étendage sur une surface de 4,5 m², le SmartLift est en outre très compact. Il existe pourtant un modèle encore moins encombrant, pour ceux qui disposent de peu d’espace, le WallFix, un séchoir mural innovateur: rien à trimbaler et manipuler, il est toujours prêt à l’emploi. Très compact une fois replié, en position d’utilisation le WallFix offre 24 mètres d’étendage. Housse PerfectFlow pour table de repassage C’est en collaboration avec Philips, leader mondial du matériel de repassage, que Brabantia lançait également un nouveau type de housse pour table à repasser: PerfectFlow. Cette housse a été spécialement mise au point pour l’utilisation de générateurs de vapeur. Ceux-ci repassent plus rapidement mais, avec une housse à repasser traditionnelle, ils provoquent une formation de condensation lorsque l’eau refroidit, ce qui, à terme, peut arriver à l’apparition de moisissures. PerfectFlow résout ce problème grâce à une technologie recourant à trois couches: une première couche poreuse faite d’un textile spécial 3D conçu pour mieux favoriser la glisse et diffuser la vapeur. Celle-ci s’étend sur une surface plus importante, de sorte que le repassage devient plus rapide et plus facile et que l’eau ne s’accumule pas. La deuxième couche, faite d’un matériau absorbant, récupère une éventuelle con- Reprise en vue pour le leader français des jardineries Gamm Vert, qui appartient à la coopérative française InVivo et occupe la position de leader du marché des jardineries chez nos voisins, est en pourparlers avec le groupe Nalod’s quant à la reprise des enseignes Delbard et Jardineries du Terroir. Une reprise concernerait au total quelque 161 jardineries et un chiffre d’affaires commun de 250 millions d’euros. Gamm Vert élargirait ainsi son parc de 15%. Avec 1.020 points de vente répartis dans toute la France et un chiffre d’affaires de plus de 1,1 milliard d’euros, Gamm Vert détient actuellement une part de marché de 8%. L’automne dernier, le n°1 français s’est renforcé avec Plantes-et-jardins.com, l’autre leader du marché, cette fois dans la vente en ligne de végétaux vivants. En cas de nouvelles acquisitions, Gamm Vert sera en mesure de diversifier encore plus sa gamme: Delbard apporterait par exemple une touche un peu plus urbaine, avec une gamme située dans le segment supérieur. Le groupe coopératif InVivo, dont fait également partie Gamm Vert, a exprimé son ambition de doubler son chiffre d’affaires d’ici 2025. Concrètement, en 2013, son chiffre d’affaires annuel se montait à 1,16 milliards d’euros. Grâce notamment à une météo favorable, les ventes ont augmenté de 50% durant le premier trimestre 2014, ce qui a permis à InVivo de retrouver son niveau de 2011. densation. La dernière couche, étanche, protège la table. Plus de flaques d’eau par terre et de plus, l’ensemble est respirant, de sorte que l’eau recueillie par la housse pourra ensuite s’évaporer naturellement. Sacs et bacs à linge Brabantia a élargi son assortiment très populaire de sacs à linge avec l’arrivée d’un tout nouveau modèle rectangulaire dans des couleurs vives. Grâce à sa forme ‘gain de place’, ce sac convient très bien dans l’angle d’une pièce ou contre un mur. Comme tous les sacs à linge originaux Brabantia, ces nouveaux modèles sont équipés d’anses magnétiques qui s’ouvrent et se referment facilement. Ces anses peuvent se porter sur l’épaule, ce qui facilite le transport du linge jusqu’au lave-linge ou à la laverie automatique. Pour remplir sa machine, l’utilisateur doit juste ouvrir le dessus d’un geste pour récupérer sans difficulté le linge à laver. Une fois le sac vidé, il suffit de le replier et il ne prend plus de place. Enfin, Brabantia propose également de nouveaux bacs à linge au design stylé, en blanc et Matt Steel. Ils ont été pensés pour la facilité: l’utilisateur ne doit par exemple pas retirer le couvercle pour y glisser son linge, il lui suffit d’utiliser le système d’ouverture astucieux et rapide QuickDrop. Pour récupérer le linge, c’est tout aussi facile grâce à un couvercle pratique qui peut se poser droit sur le bord du bac. Avec toute cette série d’articles astucieux Brabantia, en serions-nous arrivés au point où laver, sécher et repasser le linge devient amusant? …Peut-être pas tout à fait, mais nous nous en approchons… Panneaux Napoli Également livré à domicile du consommateur à partir de € 750,- TVA inclus. Testez notre calculatrice sur notre site web Intéressé ? Contactez-nous pour fixer un rendez-vous. Garden Trade International bvba Deense Wijersstraat 6 • B-3740 Munsterbilzen tél. +32-(0)89-510 360 • fax +32-(0)89-510 365 [email protected] • www.giardino-online.com Adv.Publimat-107mmBx 152mmH.indd 2 10-04-14 10:44 10 INTERVIEW Reginald de Woot (Prova) évoque les 15 ans de Mr. Bricolage en Belgique Admettons-le, 15 ans de présence sur le marché belge sont un anniversaire que Prova (la centrale qui gère dans notre pays les magasins Mr. Bricolage) ne pouvait laisser passer. C’est visiblement une idée partagée par le siège de Naninne, à en voir les nombreuses actions proposées aux consommateurs tout au long de l’année. Quant aux collaborateurs belges, ils ont été conviés le 23 mars avec leur famille à une fête plus que réussie dans les grottes de Han et autour. Plus de 1.000 personnes étaient au rendez-vous, et Jean-François Boucher, grand patron du groupe français Mr. Bricolage, a pris part lui aussi à cette journée festive. Des franchisés dynamiques “Monsieur Boucher tenait à nous remercier personnellement pour le beau parcours effectué durant ces 15 ans sur le marché DIY belge (lire: wallon). Il apprécie notamment notre manière simple mais efficace de travailler, ainsi que l’enthousiasme des équipes ” Reginald de Woot, qui est depuis des années, en tant qu’administrateur délégué de Prova, le visage de Mr. Bricolage, s’exprime avec une fierté justifiée. “Nous devons en grande partie la croissance de ces dernières années au dynamisme de nos entrepreneurs indépendants, ce qui nous permet d’agir sur plusieurs fronts en même temps. Chaque année, nos franchisés investissent des millions d’euros dans l’amélioration de leurs magasins, et l’ouverture de nouveaux points de vente .Il y a également la stratégie de proximité grâce à laquelle Mr. Bricolage est toujours plus ancré dans le marché wallon. Et ce en s’appuyant sur des équipes de plus en plus compétentes et des partenaires à l’écoute de nos attentes.” Le parc de Prova compte actuellement 40 points de vente (dont 8 intégrés et 32 magasins franchisés) opérant sous la bannière de Mr. Bricolage. La centrale gère également une deuxième enseigne depuis l’an dernier: trois magasins (intégrés) à l’enseigne d’Alexandre, l’entreprise familiale wallonne reprise l’an dernier par Prova. Quelles sont selon Reginald de Woot les chances que ces points de vente arborent eux aussi un jour l’enseigne Mr. Bricolage? “Alexandre est une enseigne forte, avec sa propre histoire, ses compétences spécifiques, que nous n’avons pas l’intention de jeter aux orties sans réfléchir ni sans tenir compte des clients.” Un partenaire flamand? Selon Reginald de Woot, il ne faut pas chercher loin la raison pour laquelle Mr. Bricolage n’a toujours pas de magasins au nord de la frontière linguistique. “Parce que nous voulons d’abord conserver nos positions dans les régions dans lesquelles nous sommes déjà actifs, et les renforcer si nécessaire. En revanche, on ne peut pas dire que j’exclue à l’avance l’hypothèse d’ouvrir des magasins en Flandre. Seulement, il existe de telles différences entre ces deux marchés qu’il faudra énormément d’énergie et d’investissement pour pouvoir démarrer à partir d’une certaine échelle. A moins peutêtre que nous ne trouvions un partenaire fort en Flandre. Il pourrait par exemple s’agir d’un groupe de commerçants DIY indépendants faisant preuve du même état d’esprit pragmatique que le nôtre. Je sais qu’Erwin Van Osta, CEO de Hubo, a déclaré un jour lors d’une interview avec votre revue qu’il voyait en Mr. Bricolage un partenaire idéal. Mais pour être honnête, il n’y a jamais rien eu de plus qu’un peu d’appel du pied de son côté. L’appréciation est réciproque, mais je pense que Mr. Bricolage et Hubo pêchent trop dans les mêmes eaux aujourd’hui pour qu’il soit encore possible de parler d’une éventuelle collaboration. Il est évident qu’Hubo opte pour une occupation du terrain par une rapide expansion de son parc de magasins, tandis que Mr. Bricolage se consacre à poursuivre en parallèle: l’expansion territoriale, le développement de son concept et l’amélioration des magasins existants. Ceci n’est absolument pas un jugement de ma part, chacun a son style et sa stratégie et ne doit surtout pas s’en éloigner. Par ailleurs, il est certain que la rapidité d’expansion de Jean-François Boucher (à droite sur la photo), le grand patron du Groupe Mr. Bricolage Hubo ralentira à un moment donné. Si par la suite Erwin Van Osta veut continuer à élargir son empire, je suppose qu’il faudra qu’il se tourne vers l’étranger ou qu’il reprenne davantage de jardineries.” Numéro 3 en Wallonie Reginald de Woot n’a à ce jour jamais lâché un mot quant à un possible objectif chiffré du nombre de magasins en Belgique. Tentons donc cette question: quand l’enseigne Mr. Bricolage aura-t-elle atteint son plafond dans notre pays? Il est bien possible que la centrale Prova de Naninne se la pose elle aussi... “Nous ouvrirons deux nouveaux magasin d’ici début 2015, d’autres opportunités sont à l’étude et des contacts positifs sont en cours avec plusieurs indépendants.” Reginald De Woot n’a pas voulu nous en plus. “Imaginez que nous devions choisir entre l’ouverture d’un nouveau point de vente ou l’amélioration d’un magasin existant, c’est sans aucun doute dans la deuxième solution que nous investirions. Si en revanche nous pouvions ouvrir demain un nouveau magasin sur un emplacement intéressant, il ne fait aucun doute que nous saisirions cette opportunité. Mais en tout cas, nous ne voulons nous imposer aucune pression supplémentaire dans ce domaine.” Reginald de Woot n’a-t-il jamais eu l’ambition de s’approprier la troisième place de Gamma avec Mr. Bricolage Belgique? “Pas vraiment, car il nous faudrait alors être actifs sur le plan national. Par ailleurs, nous sommes clairement dans le trio de tête en Wallonie, avec une large avance sur Gamma.” En fort contraste avec les résultats de vente défavorables du Groupe Mr. Bricolage en 2013 (un bénéfice net en chute de près de 40%), Prova a clôturé l’année de manière positive en Belgique. “Là non plus je ne vous donnerai pas de chiffres exacts, mais disons que nous avons enregistré l’an dernier une croissance à deux chiffres.” 11 INTERVIEW Les magasins physiques Reginald de Woot croit très fortement à une approche cross-channel du client. Plus encore, il voit celle-ci comme une opportunité supplémentaire de développer encore la stratégie de la proximité. “Contrairement aux points de vente physiques, un magasin en ligne peut rester ouvert 24/7. L’ecommerce nous offre donc la possibilité d’élargir le nombre de contacts, de toucher un plus large public. Par exemple des gens qui recherchent des informations techniques sur internet, mais qui ne visitent que très rarement - ou même jamais - une grande surface de bricolage. Notre boutique en ligne nous permet d’être présents d’une certaine manière dans des zones géographiques dans lesquelles nous n’avons que peu ou pas de magasins, et d’y développer la notoriété de notre nom. D’autre part, les magasins physiques conservent leur droit à l’existence: parce que nous sommes dans une branche qui vend beaucoup de produits techniques nécessitant un conseil professionnel ou un service après-vente, une installation à domicile, etc.” “Notre e-shop se limite actuellement à la livraison à domicile des articles volumineux, mais à terme notre intention est de maxi- restera comme avant. Chez nos franchisés belges, cette opération ne suscite quoi qu’il en soit aucune nervosité ni inquiétude.” “La possibilité d’avoir un nouveau partenaire «Pour être honnête, j’ai toujours préféré avoir un géant tel que Kingfisher pour ami que pour ennemi» Reginald de Woot, l’administrateur délégué de Prova miser l’interactivité entre ‘bricks’ et ‘clicks’, entre le physique et le virtuel. En France, Mr. Bricolage propose d’ores et déjà au consommateur en ligne le choix entre la livraison à domicile et la mise à disposition de son article dans un magasin de son choix. Et que constate-t-on? Que trois quarts d’entre eux choisissent cette seconde option.” Reprise par Kingfisher A supposer que la reprise de Mr. Bricolage par Kingfisher soit approuvée par les autorités européennes compétentes -ce qui ne sera pas pour cette année semble-t-il– quelles en seront les conséquences pour les activités belges de Mr. Bricolage? Reginald de Woot: “Le Groupe Mr. Bricolage possède 35% des actions de Prova et la relation avec notre partenaire français a toujours été excellente. Ce qui n’empêche pas les décisions commerciales et stratégiques pour les activités belges d’être prises ici, à la centrale de Naninne. Pour vous donner une idée, notre conseil d’administration se compose de cinq Belges et un Français. Lorsque le Groupe Mr. Bricolage arrivera aux mains de Kingfisher, cela n’aura pas d’impact sur notre stratégie. J’ai en outre entendu dire du côté français que l’enseigne Mr. Bricolage ne disparaîtra pas, sur ce plan aussi tout tel que Kingfisher est pour moi une idée très enthousiasmante. En ce qui me concerne, pouvoir collaborer avec le plus grand retailer DIY d’Europe serait même un honneur personnel. Cela ne peut qu’être enrichissant et apporter une valeur ajoutée! Sans aucun doute, Kingfisher nous ouvrira de nouvelles portes et l’opération génèrera de nouveaux atouts dus à la synergie. Cela sera certainement un atout supplémentaire, à la fois vis-à-vis de nos concurrents que de nos fournisseurs. Le partenariat entre Mr. Bricolage et Prova leur donnera un sauf-conduit pour le marché DIY belge, par l’intermédiaire du siège principal en France. Et, pour être honnête, j’ai toujours préféré avoir un géant tel que Kingfisher pour ami que pour ennemi.“ Concept ‘shop-in-the-shop’ L’Animalerie est le nouveau concept ‘shopin-the-shop’ récemment mis en place par Prova dans quatre magasins franchisés. “Tout ce qui se rapporte au ‘pet care’, à l’exception des animaux vivants. Un assortiment beaucoup plus large et plus profond que le classique rayon ‘pet food’ que vous trouvez déjà dans pratiquement tous les magasins de bricolage.” Nous demandons pour finir à Reginald de Woot quel rôle la marque-maison devra jouer dans les plans stratégiques de Mr. Bricolage. “Il est clair que notre offre de marques distributeur continuera à être élargie, mais pas au détriment de tout le reste. Pas question par exemple de sortir de nos rayons une marque de fabricant qui offre au moins autant de garanties dans le but de nous lier les clients et de créer davantage de place pour notre propre marque. D’autre part, les marques distributeur sont une arme idéale pour maintenir alertes tous les fabricants de grandes marques, et à tous les niveaux. En cas de conflit, nous avons toujours un ‘plan B’ sous la main. Quant à nous, nous ne serons pas prompts à déclencher une guerre avec nos fournisseurs, mais d’autre part nous ne nous laissons pas marcher sur les pieds.” 12 JARDINEWS Une nouvelle politique pour les implantations commerciales A partir du 1er juillet prochain, l’actuelle autorisation socio-économique sera reprise par les Régions, en conséquence de la sixième réforme d’État. Bien que tous les détails des nouvelles mesures ne soient pas encore connus, la BTV a d’ores et déjà fait un état des lieux. Métaux nobles à Florall Plusieurs variétés et concepts nouveaux ont été présentés aux visiteurs lors de l’édition traditionnelle de printemps du salon Florall à Gand. Un jury a également évalué ces nouveautés et attribué dans la catégorie ‘nouveautés et concepts’ l’or, l’argent et le bronze respectivement à Boweco, Het Wilgenbroek et Plantcare. Renforcer les centres-villes Le gouvernement flamand a donné le 14 février dernier son accord de principe pour une politique intégrale de l’implantation commerciale. “Il opte pour le maintien du mandat d’autorisation de l’implantation commerciale et l’introduction de règlements municipaux sur le petit commerce et les accords d’implantation commerciale. Le gouvernement veut s’engager sur le renforcement des centres-villes, conjointement à une gestion de l’offre.” Du fait de la régionalisation prévue de la loi sur les implantations commerciales, il devient impossible d’appliquer désormais une politique intégrée du commerce de détail. “Il y a aujourd’hui trois systèmes d’autorisation: l’autorisation d’urbanisme, l’autorisation environnementale et l’autorisation socio-économique. La gestion du commerce de détail est de ce fait morcelée entre l’aspect spatial et des visions du commerce de détail qui ne sont pas toujours en adéquation. Voici maintenant une solution, avec le décret intégral de gestion de l’implantation du commerce.” Qu’est-ce qui change ? L’autorisation d’implantation de commerces sera intégrée au permis d’urbanisme. “Les communes peuvent délimiter dans un plan d’exécution spatiale ou une ordonnance d’urbanisme des zones de commerces de centre-ville, des zones commerçantes et des zones de petits commerces. Elles pourront également poser des conditions supplémentaires, par le biais de règlements sur le petit commerce, même au niveau de l’assortiment. Les communes peuvent plus facilement refuser des autorisations pour des magasins en bordure de route en modifiant les quatre critères d’attribution pour l’autorisation de commerce ou tout simplement en leur donnant un autre contenu.” La BTV conseille à ceux qui n’ont pas encore d’autorisation socio-économique de la demander de toute urgence. “Il est évident que l’obtention d’une autorisation d’implantation de commerce deviendra plus complexe et plus difficile à obtenir à l’avenir et que les chances de réussite ne cesseront de diminuer. “ (Source: BTV) L’or a récompensé cette fois le Prunus Crimson Pointe de Smidts Nursery Oregon USA, commercialisé chez nous par Boweco. Le Prunus ceracifera, cultivar Crimson Pointe, s’est fait connaître par sa couleur rouge pourpre exceptionnelle pour un prunus à port colonnaire. L’argent a été attribué à l’Helleborus Magic Picotee produit par Het Wilgenbroek. L’Helleborus orientalis x hybridus, cultivar Magic Picotee, présente une feuille d’un vert très frais et des fleurs blanches doubles avec des lignes et des taches rose-rouge. La plante a une longue période de floraison, de décembre à mars, et se caractérise par des fleurs de 5 à 7 cm sur des tiges de 30 à 40 cm. Sa floraison dès la première année, avec une très belle uniformité, en fait une plante exceptionnelle dans son genre. Le concept ‘Mix of Passion’ de Plantcare a reçu la médaille de bronze. Mix of Passion s’adresse aux jardineries et commerces de gros et c’est une collection de plantes grimpantes pour l’intérieur comme pour l’extérieur, avec différents types de Passiflora, Clematis, Lonicera, Dipladenia et Jasminum. Ces plantes sont présentées dans un nouveau pot mauve avec une étiquette adaptée. Le jury a estimé qu’il s’agissait d’un ‘passionnant assortiment de plantes grimpantes offrant un propos et une présentation uniformes’. Outre l’emballage et l’information reconnaissable, les consommateurs pourront également se renseigner sur le site internet avec (www.mixofpassion.be). 21 I 22 I 23 septembre 2014 Flanders Expo Gand • 250 exposants • 11.000 visiteurs professionnels • séminaires qualitative • innovations et démonstrations • The Retail Experience www.green-expo.be Green-Expo @GreenExpo2014 Concours pour matériaux de revêtement et d’empierrement 13 JARDINEWS COMPO Rasen AZ_107 x 308_BE_FR.pdf 1 24.10.13 07:34 Des actions réussies qui séduisent peu de jardineries Le printemps de 2013 a été l’un des plus mauvais qu’aient jamais connus les jardineries. En revanche, 2014 semble battre des records positifs. Et cela a beaucoup, sinon tout, à voir avec le superbe temps printanier qui a, pendant des semaines, stimulé sans discontinuer la passion des jardiniers. Il est évident qu’avec le printemps dans l’air, la nouvelle saison du jardinage a bénéficié d’un beau coup d’accélérateur, ainsi qu’on a pu le voir lors du Week-end de Printemps de Radio 2, du 21 au 24 mars dernier. Quelque 90 jardineries flamandes ont pris part à l’action, ainsi qu’une trentaine de collègues wallons, pour lesquels l’initiative se nomme Le Printemps au Jardin. Pour encourager et renforcer la tendance actuelle à cultiver soi-même des légumes et des fruits sur son balcon, sa terrasse ou dans son jardin, la Semaine du Potager était organisée plus tard dans le cadre de la campagne ‘Les Délices du Potager’ (du 12 au 21 avril). Pour en faire la promotion, une grande action a été organisée sur Facebook, en collaboration avec l’agence Brandsenses. Durant cette semaine promotionnelle, les ‘likers’ pouvaient gagner de très nombreux prix. Fait remarquable, si le public a beaucoup apprécié cette action, les jardineries flamandes brillaient par leur absence. Alors que le week-end de printemps avait réussi à rassembler quelque 90 participants (parmi lesquels plus de 30 établissements Horta), ce qui en soi n’est pas vraiment beaucoup, la Semaine du Potager a connu de piètres résultats. Seuls 30 magasins à peine se sont donné la peine de participer à ce bel événement, apprécié du public et qui, notez-le bien, a été créé pour donner un coup de pouce aux jardineries! Soutenu par divers fournisseurs et autres partenaires, la BTV et son pendant wallon l’ABJ se sont donné du mal pour faire la promotion du secteur, mais visiblement les dirigeants de jardineries n’ont guère été nombreux à se sentir concernés et à soutenir eux aussi ces efforts. Drôles de chefs d’entreprise... EN RÉPARATION GAZON RÉSULTATS GARANTIS 41 in en Floréac exclusivement pour les jardineries Afin de pouvoir mieux faire face à ces temps difficiles pour le secteur du végétal d’ornement, le groupe Floré a opté pour une forte orientation sur le client avec une prestation de service de grande qualité. C’est pourquoi ce groupe de Lochristi poursuivra la segmentation de ses clients. La société commerciale Floréac fournira désormais exclusivement les jardineries (les chaînes) et les grandes surfaces de bricolage, et les grossistes seront servis par Coverde, la nouvelle société-sœur créée en début d’année. Coverde est active dans l’achat et la vente de plantes en pot et compte notamment des clients en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne et en Suisse. Floréac Belgique se concentre désormais exclusivement sur la fourniture aux jardineries et chaînes de grandes surfaces de bricolage en France, GrandeBretagne et Belgique. Les jardineries et magasins apparentés d’Allemagne, de Suisse, d’Autriche et d’Europe de l’Est seront livrés à partir des Pays-Bas par HortiCept. L’opération doit être vue comme un mouvement stratégique dans une segmentation des clients qui sera plus poussée, au sein d’un marché qui ne connaît plus de croissance. Légumes du futur Dans son nouveau livre ‘Groenten in de Hoofdrol’ (les légumes dans le rôle principal), Peter Bauwens se tourne vers l’avenir, loin du retour aux légumes anciens oubliés. L’auteur parle de ces nouveaux légumes qui poussent vite et facilement, ont une saveur spéciale et relevée, et qui sont faciles et rapides à cuisiner pour la table. “Des légumes qui sont dans les rayons des magasins ou qui y figureront bientôt, et qui seront également cultivés au potager”, déclare-t-il avec conviction. Après une courte partie théorique sur l’alimentation, il aborde cette nouvelle culture à travers dix interviews de personnes qui s’adonnent chacune à la culture des légumes d’une manière très particulière. La ‘nouvelle nourriture’ constitue ensuite la partie la plus étendue du livre avec 14 groupes de légumes qui deviendront importants à l’avenir: le soja edamame, la feuille de moutarde, les fèves, les pois sugarsnaps, les germes de légumes, le quinoa, les choux exceptionnels, toute une diversité de radis, les mini-légumes, les fleurs comestibles, les légumes sauvages, le mesclun, les frivoles oignons jeunes et le potager de la Mer du Nord. Selon Bauwens, une évolution se produira, à court et surtout à long terme. “Une croissance rapide et facile, la saveur et l’intérêt nutritionnel sont les points essentiels. Le soja frais est par exemple plus nourrissant que le soja séché ou fermenté, et il est plus facile à cultiver. C’est également le cas d’autres légumes à fort potentiel, comme la feuille de moutarde.” COMPO Easy Mix : pour les gazons clairsemés COMPO Easy Pad : pour les endroits dénudés dans le gazon COMPO Complete Mix : pour les gazons très abîmés COMPO. De belles plantes, tout simplement. 14 OpiniON Pourquoi les tenants de l’e-commerce se trompent fondamentalement consommateur. J’ai eu le privilège, il y a exactement deux ans, d’endosser le rôle de modérateur du Retail Symposium lors de l’intronisation du professeur Rodney Fitch a la Faculté de Delft. Un événement - je pense au message intrinsèque qui allait de pair avec cette session académique – dont le souvenir ne m’a jamais quitté depuis. Non que le costume traditionnel qui accompagne une session de ce type m’ait impressionné à ce point! Non, je pense à l’intervention du Pr Fitch à cette occasion, exigeant une sorte de période d’incubation, de sorte que je ne suis que maintenant en mesure d’en faire la traduction pour la branche DIY et Jardinage. Espérons que les paragraphes qui suivent exauceront mon vœu secret en incitant les lecteurs de Publimat News à se mettre à s’interroger. Ou mieux encore, qu’ils y trouvent une inspiration naturelle afin de recharger entièrement leurs batteries pour la saison qui approche. Dans la dernière partie de son intervention, Rodney Fitch analysait la nécessité d’évaluer correctement le défi que pose le décalage entre shopping en ligne et magasin physique. Bien entendu, le professeur reconnaît l’impact et les conséquences des processus de changement: “The natural state of retailing is change, driven by innovation and consumer expectations.” Mais, arrivé précisément à la toute dernière diapo de son passionnant exposé, qui a duré plus de deux heures, il a su toucher les 800 participants - parmi lesquels plusieurs ‘captains of retail’ belges - jusqu’au fond de l’âme. Et ce avec des propos purement rationnels (“What online shopping does best is compete on price, but that does not create value. It’s a race to the bottom!”) et une seule note émotionnelle (“Over 50% of all goods purchased at point of sale were for loved ones: mother, children, husband, friends,… Consumption is driven by love.“). Pour une partie non négligeable des visiteurs, faire leurs achats dans les magasins DIY et les jardineries est un plaisir et une joie. Le shopping est un liant social et les retailers, fournisseurs, commerçants et prestataires de services en constituent les ingrédients. Ou, pour le dire avec les mots du Pr Fitch: “Shopping is the purpose of life”. Dans l’hypothèse où notre ami britannique ait vu juste avec ce leitmotiv, nous devons plus que jamais être convaincus de l’importance du magasin physique en tant que tel dans le processus de décision du C’est ainsi que mon voisin a récemment acheté le barbecue Brahma Barbecook chez un des ‘Big Four’, après s’être au préalable informé en détail sur internet. Coolblue en particulier semble avoir été son conseiller le plus efficace face à son hésitation à passer du charbon de bois au gaz. Armé de son savoir, fort des conseils reçus et au fait des prix, il voulait finalement prendre connaissance de l’appareil à travers ses sens. Et ce dernier effort fut une visite de magasin chargée d’émotion. Son attention s’est immédiatement concentrée sur la construction du barbecue, le volume précis que celui-ci occuperait sur la terrasse, sur le choix du premier menu pour le prochain festin et bien sûr, le rapport qualité-prix unique du 100% Viognier de Wellington (Afrique du Sud) que je lui avais entre-temps conseillé. Il semble que le Brahma était alors présenté dans un shop-in-the shop à l’ambiance estivale, aménagé de manière créative. Brahma, le Créateur, a immédiatement insufflé à mon voisin la confiance, la conviction puis la détermination. Le ‘shopper’ informé et résolu est donc passé à la caisse et devenu client. Aujourd’hui, la date du grand barbecue est déjà fixée depuis longtemps. Que nous enseigne cette histoire? Que l’ecommerce et le DIY peuvent effectivement être des alliés pour lesquels le mode ‘online’ n’est qu’un processus et pas un but en soi… 1) les cinq sens jouent un rôle décisif dans le processus de décision du consommateur 2) les messages bien connus sur la théâtralisation, le ressenti, la mise en avant et ainsi de suite sont pleins de sens à condition qu’on ne s’en tienne pas aux mots… Le point de vente physique demeure le cœur de l’affaire. Mais trop de nos magasins DIY et jardineries sont encore des ‘copié-collé’ ou le roll-out de ce qui fut un jour un bon concept. Le ‘concepting’ est avant tout un verbe, qui nous invite à travailler sans cesse pour générer chez les visiteurs un ressenti, lié à la saison, et ce même à petite échelle... Et sachant qu’il y a moins de moyens pour mettre en place du personnel, le magasin doit être capable de se gérer luimême dans le processus de séduction grâce à la créativité appropriée. Indeed, Professor Fitch, your message applies also for DIY & Garden: “Shopping is the purpose of life”. Avez-vous envie de vous promener bientôt dans votre magasin, mais avec un regard que vous n’avez jamais eu auparavant? Parions que vous et moi pourrons conclure que le magasin physique est et demeure le cœur de l’affaire? “The main thing is to keep the main thing the main thing”. Thierry Coeman 15 People Moving Dimitri Vits (32 ans) occupe depuis mars 2014 chez GfK les fonctions de Consultant DIY & Garden . Tout au long de ses études, il a travaillé le weekend dans un comDgàd: Filip Van Dyck, Dimitri Vits et Kristof Scheys merce DIY. Son Master en Sciences Economiques Appliquées obtenu à la KUL, le jeune homme, après quelques pérégrinations professionnelles, est vite retourné dans le monde du DIY. Cette fois en tant que responsable de secteur chez Plan-It, principalement dans le magasin d’Anvers. Dimitri Vits a également fait partie pour une brève période de l’équipe qui a accompagné le démarrage du nouveau magasin de Ternat. Jusqu’à ce que Brico lui offre de devenir gérant d’un magasin franchisé à deux pas de chez lui. Ce qu’il a fait ces quatre dernières années avec un grand amour du métier. Son magasin figurait systématiquement dans le ‘top 3’ des meilleures franchises. Toute l’expérience et la connaissance du secteur qu’il a ainsi pu acquérir, Dimitri Vits les mettra désormais au service de son nouvel employeur GfK et de ses clients. Vous pouvez le joindre au 0471/21 03 18 ou par courriel: [email protected] Après 17 ans de bons et loyaux services chez Wolfcraft, Jean-Paul Mattern (photo), directeur des ventes, relève un nouveau défi professionnel. À travers ces lignes, il souhaite remercier tous ses clients pour ces années d’agréable collaboration et leur confiance dans l’entreprise. L’organisation de franchise Intergamma a nommé Leon van den Boom (61 ans) président de son Conseil de Surveillance le 1er avril 2014. Il succède à Antony Burgmans, qui remplissait ces fonctions depuis 2010. Son départ est directement lié à la limitation légale du nombre de mandats. Antony Burgmans déplore d’ailleurs d’avoir dû se retirer pour cette raison. Leon van den Boom, nouveau président du Conseil de Surveillance, a rempli différentes fonctions dans le monde financier depuis 1979. Il a fondé en 1989 le Van den Boom Groep, au sein duquel il est resté actif jusqu’en 2000. Après une période en tant que Member Executive Board à la NIBC Bank, il est à présent lié à Park Corporate Finance. Van den Boom, qui continue à siéger dans les Conseils de Surveillance de Jumbo Groep Holding et FD Mediagroep (en tant que président) a été, entre autres, membre des Conseils de Surveillance de C1000 et Wehkamp. Le distributeur Galico bénéficiera d’une belle expérience avec Hugo Cambier (photo), qui a rejoint l’entreprise le 21 mars dernier. En tant que Key Account Manager, celui-ci représentera les marques Escalo, Practo et Casibel auprès des clients actuels et futurs, et continuera à développer ces marques pour les rendre encore plus fortes et suivies. Vous pouvez le joindre au 0477/33.28.84 ou par courriel à l’adresse [email protected] Le premier avril 2014, Alex Declerck (46) a été nommé le nouveau Directeur Général chez Wanzl Belux. Hans van derWagen (64), qui a conduit l’entreprise les deux dernières décennies, prend sa retraite dès l’été. Les mois suivants il guidera et soutiendra le nouveau management. La tâche d’Alex Declerck comme Business Unit Manager pour la division Agencement sera reprise par Marjolein den Boer (30). BETAFENCE LA QUALITÉ POUR LA VIE PROTECTION OPTIMALE JUSQU’À 20 ANS DE GARANTIE FABRIQUÉ EN EUROPE 130 ANNÉES D’EXPÉRIENCE Clôtures durables www.betafence.be Choisir un produit Betafence, c’est choisir la qualité et la sécurité … pour la vie. Le leader mondial des systèmes de clôtures vous aide à protéger ce qui vous tient le plus à coeur. Betafence allie expérience et savoir-faire dans un assortiment varié de clôtures de jardin, de portillons et de concepts sur mesure. Ainsi, vous profiterez de votre jardin en toute sécurité en ayant l’assurance d’avoir choisi la meilleure qualité, à la fois durable et fiable. Source d’inspiration Découvrez l’assortiment complet de Betafence dans notre brochure GRATUITE “Source d’inspiration”. Savourez votre liberté en toute sécurité. Demandez votre exemplaire en envoyant un e-mail à [email protected]. Betafence NV / Zwevegem / T 056 73 46 46 / [email protected] 16 Thalia: la force de la connaissance du consommateur Depuis sa création, il y a plus de six ans, Thalia s’est bâti une belle réputation dans le paysage du retail avec son approche ‘no nonsense’ basée sur la connaissance des attentes du consommateur et la réalisation d’enquêtes-clients. Un nouveau positionnement, un nouveau concept communication ou retail, trouver le juste contenu pour le point de vente, lancer un nouveau produit ou définir l’approche d’un nouveau canal de vente, tout ceci commence systématiquement chez Thalia par une recommandation basée sur une enquête-clients visant l’aspect pratique, et réalisée entièrement sur mesures. À partir des résultats suivra une recommandation objective et sans langue de bois, avec les réflexions et visions pratique nécessaires de la part des professionnels du retail actifs chez Thalia. Thalia se charge aussi de la réalisation ultérieure, au niveau créatif, conceptuel ou multimédia. HandyHome, une nouvelle enseigne DIY Handy Home est une des toutes dernières réalisations de Thalia sur le marché retail DIY. Il y a deux ans environ, la direction de Meno nous a chargés de mieux positionner, pour une plus grande efficacité, leurs enseignesconsommateurs sur le marché (Meno rouge, Orga et Selfiks). Nous avons effectué une enquête détaillée sur le modèle de Crawford en tant que base quantitative. Des tableaux de bord ont permis d’obtenir un score approfondi des souhaits de la direction sur les principaux aspects d’un magasin de DIY. Nous avons ensuite demandé à une trentaine de chefs d’entreprise, par le biais d’un e-survey, de juger leur propre affaire et de donner leur propre évaluation au niveau de la satisfaction du client, des assortiments, des attentes autour de la formation d’une chaîne, de la concurrence, des limitations,... Puis nous avons réalisé une des plus larges enquêtes-clients jamais effectuées au sein du secteur DIY, en offrant à tous les clients de 30 magasins répartis sur toute la Belgique la possibilité de donner leur opinion en ligne après leur visite. Le tout complété par des enquêtes effectuées à la sortie des points de vente. La même technique a ensuite été appliquée à grande échelle chez des non-clients, par le biais de clusters, dans l’environnement des magasins concernés, ainsi que des e-surveys ciblés. Enfin, des collaborateurs de Thalia sont intervenus en tant que visiteurs-mystère auprès des 30 points de vente afin de tester l’ensemble dans la réalité. La conclusion de cette large étude est que la force du groupe réside dans l’assortiment des produits et le niveau exceptionnel de services et de connaissances du personnel. Autre fait remarquable, une insatisfaction relative des clients des chaînes DIY actuelles, qui se mettent à la recherche d’une alternative. Kick-off meeting Après diverses réunions stratégiques avec la direction et le conseil d’administration, suivies de réunions régionales avec les adhérents, un consensus a été trouvé autour de notre recommandation d’arriver sur le marché avec un nom unique et fort. La fameuse branding agency Remarkable a été désignée pour définir un nouveau nom et un nouveau logo à partir d’un briefing avec Thalia. Plusieurs noms et logos conçus par Remarkable ont été proposés aux consommateurs par Thalia, de sorte que le choix final sera reconnu aussi par le public. Enfin, l’instore designer de Thalia a également conçu un nombre de communications et d’outils POS. L’ensemble a été présenté lors d’un grand kick-off meeting auquel participaient tous les adhérents Meno ainsi que les fournisseurs importants du groupement. La naissance de HandyHome était un fait. Depuis le 1er avril, on voit apparaître dans la rue ce nouveau concept et cette nouvelle marque retail DIY, chez une soixantaine d’adhérents, et avec le soutien de diverses campagnes de communication. A côté de réalisations plus importantes (notamment HandyHome, Bel&Bo, Connections, Delitraiteur,…), les sept membres de l’équipe de Thalia traitent également de plus petits projets, toujours avec le même engagement, la même vision et la même approche. Ceci a pour résultat des adaptations, des améliorations, des nouveautés visant à permettre à une marque de réaliser des performances plus fortes et plus justes sur son marché. Thalia est rémunérée par un forfait défini à l’avance, et dont on ne s’éloignera pas durant l’ensemble du trajet, en toute transparence, et moyennant un budget tout à fait abordable pour les entreprises, quelle que soit leur taille. Vous pourrez découvrir les divers services offerts par Thalia ainsi que toutes informations complémentaires sur le site www.thaliaretail.eu. Un riche programme pour la journée du Retail à Green Expo 2014 Nul doute que vous aviez déjà noté que la prochaine édition de Green Expo aura lieu du dimanche 21 au mardi 23 septembre 2014! Mais ce que vous ne saviez pas encore, c’est le programme passionnant qui vous attend pour la Journée du Retail. L’organisation du salon prévoit pour le mardi 22 septembre toute une série de conférences (en néerlandais, NdlT) particulièrement intéressantes pour les dirigeants et les responsables de rayon des jardineries, ainsi que les commerces de bricolage et de matériaux de construction. CONFERENCE DE GINO VAN OSSEL Omnichannel in Retail: la réponse à l’e-commerce L’e-commerce dans la branche du jardinage En tant que détaillant, l’ère du numérique vous oblige à des changements, vous ne le savez que trop bien. Mais dans quelle direction? Le professeur Gino Van Ossel, de la Vlerick Business School, plaide pour la solution ‘omnichannel’, avec le client comme élément central et non plus le point de vente. Il vous guidera dans votre recherche d’une réponse juste, à la mesure de votre entreprise et de votre secteur. En 2014, les consommateurs font de plus en plus d’achats en ligne: mais vous qui dirigez une jardinerie, comment pouvez-vous bénéficier de cette évolution? Quelles opportunités l’internet offre-t-il à la branche du jardinage? De quelle manière pouvez-vous faire venir davantage de consommateurs sur votre point de vente? Garden Connect se cherge des websites et eshops de plus de 150 jardineries. Et c’est Edwin Meijer qui vous expliquera, au nom ce fournisseur de services marketing en ligne, comment exploiter les chances que vous offre l’internet. CONFERENCE D’EDWIN MEIJER Les opportunités et les défis des produits PHYTOFAR phytosanitaires pour la protection des végétaux destinés à l’utilisateur amateur. Les intervenants seront S. Vergucht et P. Jaeken. Garden Centre Awards A l’occasion de la nocturne de Green Expo le lundi 22 septembre, la BTV (pendant flamand de l’ABJ) organise un événement de réseautage avec la remise des troisièmes Garden Centre Awards. Pas moins de 27 jardineries ont participé dans l’espoir de remporter le titre de ‘Meilleure Jardinerie de l’Année’ ou ‘Meilleur Commerce de Plantes de l’Année’. Cette année, un grand nombre de jardineries francophones, membres de l’Association Belge des Jardineries (ABJ), ont participé à ce prestigieux concours. Experience Shop Une nouvelle attraction sera présente au salon, l’Experience Shop, mis sur pied en collaboration avec la revue professionnelle Tuinzaken. L’environnement commercial idéal sera créé sur un stand de quelques 500m2 bourré d’inspiration, d’idées, de concepts, de plans de rayons et de présentations. Les retai- lers pourront y découvrir la meilleure façon de présenter des articles de jardin et de les vendre d’après les visions les plus récentes, comment gagner plus avec le cross-selling, de quelle manière créer la bonne atmosphère et mettre en place un routing pour des ventes plus efficaces. L’Experience Shop ne concerne donc pas l’achat, mais la vente. Avec les fournisseurs participants, Tuinzaken vous fera voir comment mettre leurs produits en valeur de manière optimale sur le point de vente. Durant le salon, des visites guidées seront proposées sous la conduite d’un expert qui donnera aux participants les explications et les informations nécessaires autour des présentations. Le développement et la conception de l’Experience Shop seront réalisés en collaboration avec l’expert du Retail Vinnce Ponet, de Viretail. Infos pratiques GreenExpo 2014 Les 21, 22 & 23 septembre 2014 Flanders Expo, Gand Pour en savoir plus: www.green-expo.be 17 PUBLI WoodLOver innove: des produits ‘multitâches’ et trendy La marque Sadolin a disparu du marché belge le 30 septembre dernier pour évoluer vers ‘WoodLover’. Cette nouvelle marque, qui concentre ses efforts sur la facilité d’emploi et une gamme de teintes très tendance, ne cache pas son intérêt pour les marchés étrangers. La transition de Sadolin à WoodLover avait été préparée dans les moindres détails par Wood Oil 3 in 1 Encore un produit très polyvalent: le Wood Oil 3 in 1. Laurent Schmidt: “Les gens qui veulent traiter à l’huile leur terrasse, leur façade en bois ou leur abri de jardin doivent acheter trois produits différents pour trois applications différentes. C’est pourquoi nous avons maintenant une huile qui convient sur n’importe quel fond: des bois durs, tendres,..., et ceci aussi bien verticalement qu’à l’horizontale. Ce produit a également une durée d’action beaucoup plus longue, vous n’aurez pas à y revenir trop souvent! Il ne s’écaille pas et ne pèle pas. C’est un produit qui apporte vraiment quelque chose en plus, et qui offre aux gens une grande facilité d’utilisation.” la société-mère Durieu Coatings, qui possède désormais également dans son portefeuille les produits de traitement du bois Owatrol et Linitop, ainsi que les peintures murales De Keyn. Les étapes suivantes ont été soigneusement planifiées, et finalement la transformation a été encore plus rapide que prévu, ainsi que nous l’a raconté le chef d’entreprise Laurent Schmidt: “Chacun pensait que ceci entraînerait des difficultés, mais il n’en a rien été. Si je peux risquer une comparaison avec le secteur food, il suffit de penser à Raider devenu Twix, ou aux chips Smiths qui ont pris le nom de Lay’s. Vous avez toujours les mêmes variétés, nature, paprika, pickles et tout le reste, et le nouveau nom sur l’emballage est la seule différence. Eh bien chez nous c’est exactement la même chose! Tous les avons travaillé très dur sur le contenu de notre offre de produits. C’est pourquoi nous avons lancé 11 nouvelles gammes, 38 nouvelles couleurs et 78 nouveaux produits.” Un renouvellement des produits également rendu possible par le fort développement de Durieu Coatings dans le secteur professionnel. “Nous voulons maintenant partager avec le grand public l’expertise acquise auprès des professionnels”, poursuit Laurent Schmidt. La caractéristique commune à ces nouveaux produits est d’être ‘multitâches’. Un atout pour simplifier la vie des consommateurs. Laurent Schmidt: “Nous proposons ainsi par exemple le Color Garden 2 in 1. Ce ‘2 en 1’ signifie que le produit est à la fois WoodLover a également mis au point un produit ‘à tout faire’ pour l’utilisation à l’intérieur. “Parket Oil 2 in 1 est une huile, mais ses avantages sont aussi ceux du vernis. Histoire d’en finir avec cet éternel débat entre les deux! Nous associons tout simplement les meilleures caractéristiques des deux produits, produits que le consommateur était habitué à trouver sous la marque Sadolin sont désormais à sa disposition sous la marque WoodLover, avec en outre nos produits ‘top’ comme Garden, Impregnant ou Color Tuinhuis/Chalet. C’est le même produit, avec le même ADN pour le client et le retailer, mais sous un nom différent et dans un emballage plus moderne.” un primaire et une lasure de finition, complètement opaque. Autrement dit, le client a besoin d’un seul traitement pour obtenir à la fois une protection et une coloration optimales, car une dizaine de couleurs sont disponibles. Autre point pratique, le produit peut être utilisé pour diverses applications: les abris de jardin, bancs, volets, palissades, terrasses,... Avec son adhérence exceptionnelle, ce produit convient partout. Le Color Garden 2 in 1 est ultra-résistant et ne s’écaille pas (cette qualité est garantie 15 ans pour une utilisation verticale et cinq ans pour une utilisation horizontale). Avec un seul produit, les gens seront donc en mesure de résoudre une grande diversité de problèmes au jardin et d’appliquer la même couleur sur des supports différents.” le meilleur des deux mondes... L’huile vous permet de traiter localement en cas de dégâts ou d’usure. Avec le vernis, vous êtes tranquille pour longtemps, mais vous devez tout remplacer en cas de dégâts ou d’usure. Nous avons ici l’avantage de l’huile, qui vous permet de traiter localement les problèmes, et la solidité ‘longue durée’ d’un vernis. Et ce produit peut être utilisé pour le parquet, les escaliers, les tables, et même sur le plan de travail d’une cuisine. Avec une résistance très élevée.” Que ceci soit clair: WoodLover n’innove pas juste pour innover! “Nous ne lançons de nouveautés que lorsqu’elles apportent une réelle valeur ajoutée sur le marché et qu’elles résolvent les problèmes spécifiques du bois de manière à la fois simple, efficace et complète”, déclare Laurent Schmidt. Onze nouvelles gammes Tout ceci commence très bien, mais les changements ne s’arrêtent pas là. “Nous ferons encore évoluer WoodLover, sous de nombreux aspects”, déclare M. Schmidt. “Pour cela, nous lançons un certain nombre de nouveautés, adaptées à des besoins du marché qui ont changé. Nous Parket Oil 2 in 1 Color Garden 2 in 1 Couleurs trendy La facilité d’utilisation est naturellement un facteur très important, mais ce n’est pas tout. L’esthétique joue aussi un rôle essentiel. “La plupart des producteurs proposent un certain nombre de teintes ‘bois’ et c’est tout. Nous avons en revanche réellement recherché une variété dans les couleurs, et ce pour toutes les applications. De sorte que nous pouvons dire que nous sommes aujourd’hui une marque moderne, avec des couleurs très actuelles. Dans notre catalogue, nous proposons par exemple un produit pour l’extérieur, le Color Wood & Metal, utilisable, vous l’aurez deviné, sur le bois comme sur le métal. Et ce produit est disponible dans une gamme de couleurs fraîches très actuelles: magenta, citron, taupe, gris, beige,... Des couleurs qu’il n’est pas si évident de trouver sur du bois de jardin. Nous sommes aussi particulièrement forts dans les teintes grisées. Que vous trouverez rarement ailleurs. Nous sommes par exemple les seuls à offrir des nuances modernes de gris, et pas seulement ce gris terne qu’on voit parfois. En bref, nous voulons nous profiler fortement, et comme une marque décorative forte.” International La licence Sadolin se restreignait à la Belgique, mais WoodLover ne connaît aucune limite en ce domaine. “Nous avons délibérément choisi un nom international, et nous pourrons donc travailler désormais à un développement international”, précise Laurent Schmidt. Et WoodLover possède déjà les atouts nécessaires: une innovation à base de produits testés sur le marché professionnel, des produits ‘multitâches’ pour le confort d’utilisation, et des couleurs trendy très actuelles! 18 LES TRESORS CACHES DES ACHATS Wim Lauwerys, acheteur bois et matériaux de construction chez Hubo Belgique Jouer un match à domicile a toujours quelque chose de très particulier: il y a d’une part cette fraternité typique entre personnes d’une même région, alors que d’autre part, c’est la diversité qui rend précisément les choses si passionnantes. Les deux ingrédients génèrent quoi qu’il en soit une chimie pure. Tout vous fait sentir que la rencontre avec Wim Lauwerys, acheteur chez Hubo Belgique, ne tournera pas à l’interview de routine, mais que ce sera une agréable promenade à travers le passé, le présent et l’avenir. En compagnie d’un homme qui s’exprime avec sincérité et enthousiasme. Le genre d’entretien dont vous espérez qu’il ne s’achève jamais... Un acheteur très décontracté Malgré l’heure matinale, la porte coulissante est déjà entrouverte, la brise de printemps remplit le séjour d’énergie et de pollen. La passion et l’enthousiasme de Wim Lauwerys sont contagieux. Étant donné qu’il vit à quelques pas de chez moi, il aurait tout aussi bien pu venir à pied ou sur son deux-roues. Mais Wim réserve le cyclisme aux week-ends, pour faire avec ses amis des randonnées pittoresques et surtout énergiques le long de la Nèthe et de la Dyle. Des parcours qui peuvent aller jusqu’à 120 km, à une moyenne de plus de 25 km/heure! Peut-être ceci explique-t-il en grande partie pourquoi cet homme semble se sentir si bien dans sa peau. J’ai rarement rencontré un acheteur aussi décontracté! Il me confie que sa femme joue un rôle crucial dans la réalisation de ce juste équilibre entre la paternité d’une famille nombreuse et un job passionnant auprès du retailer qui connaît la croissance la plus rapide du marché DIY belge. “En plus de son travail de jour dans un hôpital d’Anvers, ma femme se profile de manière inégalable comme un véritable chef d’entreprise dans l’organisation de la maison. La façon dont elle parvient à tout régler reste pour moi un grand mystère. Elle est beaucoup plus que mon soutien et mon refuge.” Comment tout a commencé… Elevé dans un nid chaleureux à Vosberg (hameau mondialement connu qui se niche autour de son église Heilige Familie, entre Malines et Anvers), Wim Lauwerys s’engage pendant des années dans le mouvement de la jeunesse et le club de foot local. Cet engagement à un jeune âge explique pourquoi il réussit toujours aussi bien aujourd’hui dans les domaines social et familial. Motivé par une passion à laquelle il ne peut résister, il choisit résolument l’école professionnelle et fait ses études au TSM de Malines pour devenir menuisier-ébéniste. Depuis l’enfance, Wim est un ambitieux modeste: il poursuit et complète ses humanités et sa formation professionnelle avec un graduat Bois à Gand (aujourd’hui Artevelde Hogeschool). Comme chaque année, l’été de 1994 commence pour lui avec le ‘camp de la KLJ’. Fatigué, pour ne pas dire épuisé, il est de retour le 11 juillet pour commencer le jour même à travailler chez Lapeyre Belgium. La ‘première impression’ ne donne pas les résultats escomptés, car notre leader du mouvement des jeunes n’a pas encore récupéré... Il peut heureusement compter sur la sympa- thie d’un certain Paul Louis, travaillant lui aussi au siège de Hal. De là naîtra une amitié à vie. Trois ans plus tard, Wim se débat avec diverses missions administratives ou relatives aux TIC (gestion des données) lorsqu’il trouve enfin ‘sa tasse de thé’ dans le product management, où il fait également la connaissance d’un certain Benito Fuso. Wim devient responsable de la menuiserie intérieure et intérieure, une large catégorie qui représente près de 75% du chiffre d’affaires total de cet acteur de niche français. Il s’épanouit complètement et fait la connaissance d’Erik Franckaert, qui allait devenir plus tard chef des ventes chez Hubo Belgique. Au bout de presque 10 ans, Wim Lauwerys quitte donc la société et son départ est marqué par une fête exceptionnelle. Une fête qui témoigne d’un immense respect de la part du management français, et en particulier de Jacques Boivin, l’ancien CEO et autrefois marketing manager respecté du leader du marché Brico. Entre-temps, le timide chef de camp est devenu un acheteur chevronné et trilingue. Prêt pour la grande percée! Les débuts chez Hubo En novembre 2003, Wim rejoint la chaîne Hubo. Lors de son tout premier entretien avec Dirk Van Acker, le nouveau venu se fait immédiatement taper sur les doigts. Parce qu’il n’utilise pas la bonne formulation pour le terme ‘assortiment’. Mais tous les fournisseurs de la chaîne Hubo savent déjà à quel point cette question est encore sensible… La période des débuts n’a pas été évidente, se rappelle Wim Lauwerys. “C’était comme choisir un nouveau fauteuil de salon. Le précédent était quand même un peu mieux... À moins que cela ne soit juste le contraire?” Devenu son mentor, Michel Van Passel l’accompagne du statut de product manager vers celui d’acheteur professionnel. Mais c’est surtout au vu des réunions du lundi avec l’équipe commerciale (CT) que Wim a rapidement été convaincu d’avoir fait le bon choix avec Hubo. “Les CT sont éclatantes de simplicité”, déclare-t-il avec un enthousiasme sincère. Les trois figures de proue (Erwin Van Osta, Erik Franckaert et Dirk Van Acker) personnifient selon lui l’essence même du positionnement et de l’identité de Hubo: être attentif aux magasins, à l’assortiment et à la stratégie.“ Je suis encore fasciné de voir que, durant ces réunions de CT, c’est ‘l’Intérêt du Commerce’ qui occupe toujours la place centrale dans toute la stratégie. En ce sens, je n’ai pas été vraiment surpris de ce que voir cette méthode d’achat, associée à une approche humaine des fournisseurs, aboutir à une pluie de prix pour Hubo lors de la remise des DIY Procurement Awards en 2013.” Un cadeau du ciel “Bien évidemment, le domaine des achats a évolué de manière drastique chez Hubo au fil des ans”, poursuit Wim Lauwerys. “Ceci étant dit, l’essence n’en a pas changé: l’accent reste mis sur l’inégalable philosophie de Hubo, mue par la capacité de réagir de manière rapide et flexible. Et en partant toujours de trois schémas de valeur: la qualité, le prix et la logistique. Il y a certes deux styles d’achat, en fonction de deux situations spécifiques. Ou bien vous êtes toujours la partie demandeuse, ou bien vous êtes peu à peu à la recherche d’’une capacité à vous démarquer. Disons qu’il s’agit de l’opposition entre l’achat ‘réceptif’ et l’achat ‘projectif’. Avec les matériaux de construction, je me situe principalement dans cette seconde catégorie. Le bois et la construction nécessitent beaucoup de créativité, de sorte qu’en tant qu’acheteur, vous pouvez apporter votre propre structure dans l’approche, même au-delà des frontières. En cela, Plafomat a été pour Hubo, et plus précisément pour moi, un cadeau du ciel. Un excellent benchmark, un projet exceptionnellement chargé de défi, avec une interaction fructueuse et qui, d’ailleurs, se poursuit aujourd’hui encore.” Approche professionnelle Le déroulement fluide de notre conversation commence à connaître quelques ratés lorsque nous abordons le sujet de la relation avec les fournisseurs. Non que tout aille si mal, certainement pas, mais Wim Lauwerys tient à déclarer que l’approche professionnelle du fournisseur moyen est insuffisamment étayée par une analyse utilisable, et surtout chiffrée, de la catégorie. Disons une gestion approfondie à partir du point de vue du consommateur. Mais comme toujours, il y a des exceptions. Et ce n’est pas la première fois que tombe le nom de Ludo Coeck. Que notre interlocuteur qualifie de “manager en avance sur son temps, avec une vision de 19 LES TRESORS CACHES DES ACHATS Bricostock (Geetbets) Fondé en 1987, Bricostock Geetbets a vu le jour sous la forme d’un petit rayon quincaillerie au sein de l’Unic. On pourrait à divers titres le qualifier de commerce de DIY atypique, et pas seulement en raison de son emplacement hors normes. Le magasin se dissimule en effet au fond du parking qu’il partage avec le Delhaize AD local, de ce fait il n’est pas visible à la nécessité et des circonstances du service, et surtout de l’innovation”. Distrihout est également cité comme un partenaire respectable. “Analyser les tendances et anticiper sur des attentes latentes, comme par exemple les applications qui évoluent rapidement en termes d’isolation, d’étanchéité à l’air, de performance énergétique des bâtiments,... C’est un art qui ne semble réservé qu’aux happy few. Et on peut déplorer le fait que les acteurs, grands ou petits, ne voient pas tous cette situation. C’est pourquoi je plaide une fois de plus pour davantage d’ouverture et de connaissance du marché. Des magasins de grande superficie comme ceux de Schilde, Herent ou Comines nous permettent de nous livrer à énormément de nouvelles expériences, à une échelle beaucoup plus large!” Nous abordons encore un thème sensible: le tsunami de réductions de prix qui sévit en permanence dans le paysage DIY belge. Et, selon Wim Lauwerys, y faire face chaque jour est un énorme défi. “Mais les fournisseurs nous soutiennent dans l’approche qui consiste à savoir surprendre, avec des prospectus qui proposent un produit donné à un prix absolument imbattable. Avec cette approche tactique, nous arrivons, grâce à des actions sur les volumes, à sécuriser le résultat final”, annonce-t-il d’une voix assurée. La base du DIY A la question finale de savoir comment il voit l’avenir, notre interlocuteur répond qu’un certain nombre de ressorts lui inspirent toute confiance: l’appréciation de ses compagnons d’équipe, l’immense respect qu’il montre pour le travail et le grand enthousiasme de Erwin Van Osta ainsi que l’inspiration qu’il trouve auprès des créatifs en interne et des entrepreneurs à l’extérieur. Sa philosophie personnelle est la suivante: “Lorsque le cœur vous dit oui et la raison vous dit le contraire, alors à chaque fois, foncez! Et dans ce cas les obstacles éventuels s’effacent tout seuls.” Enfin, j’aimerais savoir si, au bout de dix ans, les matériaux de construction sont encore pour lui une catégorie de produits ‘sexy’. Il me répond le visage fendu d’un large sourire: “Vous savez, la base de la base de la base du DIY est et demeure la Construction. Et quelle que soit la ficelle sur laquelle vous tirez, c’est toujours dans ma catégorie que vous arriverez.” Yes, Wim can! Thierry Coeman partir de la route. En revanche la commune de Geetbets, dans le Brabant flamand, est tout sauf urbaine: étant donné qu’il s’agit plutôt d’une zone agricole, il faut signaler l’absence de tout Brico, Gamma ou Hubo dans un large rayon. Ce qui est très inhabituel pour un pays comme la Belgique, avec son réseau commercial dense. “Nous comptons tout d’abord sur notre clientèle habituelle, qui nous est très fidèle. Nous appelons chacun par son prénom, les clients ne sont pas des numéros chez nous! De plus, Bricostock ouvre ses portes le dimanche matin, et toujours avec beaucoup de succès. Il est très rare qu’un visiteur entre chez nous par hasard. En revanche, beaucoup de gens font d’abord leurs courses chez Delhaize puis viennent chercher quelques articles chez nous. Les deux commerces se renforcent mutuellement.” Benny Van Goethem (40 ans), qui dirige l’affaire, combine ses activités DIY et un job à temps plein dans une entreprise d’ascenseurs. En octobre 2012, il a racheté ce magasin des mains de Milo Vanhove, lui-même encore propriétaire du supermarché attenant dont nous venons de parler. Signalons qu’au moment de la reprise, si Van Goethem n’avait pas la moindre expérience du DIY, il était passionné par ce domaine. “Mes grandsparents possédaient autrefois un commerce de matériaux de construction. Mais c’est surtout le bricolage qui m’attirait énormément. Manifestement, l’idée est toujours restée en sommeil au fond de moi! Lorsque j’ai eu l’opportunité de reprendre ce magasin, je savais que c’était maintenant ou jamais.” Bricostock dispose d’une surface commerciale couverte de 600 m² avec à l’extérieur 600 m² de plus pour les matériaux de construction. “Notre chiffre d’affaires au mètre carré est très élevé, et le peu d’espace dont nous disposons est utilisé à 100%. Nous surfons surtout sur les saisons, avec les combustibles pendant l’hiver, puis au printemps nous devenons une petite jardinerie et, durant les congés de la construction, les matériaux occupent la place d’honneur. En bref, nous devons nous montrer créatifs avec la superficie limitée dont nous disposons.” Une éventuelle extension du magasin n’a jamais été une option envisagée. “Bricostock emprunte désormais une voie plus professionnelle, en ce sens que nous reprenons davantage de marques fortes dans notre assortiment. Pour notre département peinture - avec lequel nous réalisons une part importante de notre chiffre d’affaires - nous avons par exemple choisi Ralston, un ‘premium brand’ néerlandais que nous distribuons depuis peu en exclusivité dans notre région. Pour les autres familles de produits, comme l’outillage électrique, nous voulons renforcer l’offre DIY existante avec des marques du segment professionnel. Je pense surtout à des produits qui nécessitent un conseil expert. De cette manière, nous espérons notamment offrir une réponse aux ventes en ligne, qui prennent de plus en plus d’importance. Dans le domaine de l’e-commerce, la Belgique a encore beaucoup de chemin à faire, mais aux Pays-Bas, vous voyez d’ores et déjà que celui-ci a un sérieux impact sur les canaux de vente traditionnels du DIY. Pourquoi les gens viennent-ils encore dans un commerce physique? Pour des produits qui nécessitent quelques explications ou auxquels est liée une forme de service. Et c’est précisément dans cette direction que nous devons spécialiser notre petite affaire! Les articles DIY traditionnels doivent demeurer une constante. Parallèlement nous essayons de proposer une offre plus large, ce qui nous permet d’attirer également des professionnels. À côté des combustibles (charbon, bois et granulés, NdlR), Bricostock s’est également tourné vers la vente de poêles à granulés. Parce qu’il n’y a pas toujours de possibilité, en zone rurale, de chauffer les maisons au gaz, ces articles se vendent très bien. C’est ainsi que nous sommes parvenus, durant les mois plus calmes de l’hiver, à maintenir pourtant à niveau notre chiffre d’affaires. J’ai vraisemblablement été un des seuls à me trouver moins heureux du fait que nous n’ayons pas eu d’hiver cette année (rire).”Avec son caractère atypique, Bricostock se sent pourtant comme un poisson dans l’eau chez Crea home. “Parce que c’est un groupement qui laisse suffisamment de liberté à ses adhérents. Nous ne sommes pas le type de commerce à rentrer facilement dans le rang, cela ne fonctionnerait jamais. Nous pouvons maintenant combiner les avantages d’un groupement, notamment les conditions d’achat intéressantes, avec la liberté de l’entrepreneur indépendant.” Pour en savoir plus: www.crea-home.be 20 Jonathan Reynolds: (plus) d’innovation dans le retail Le professeur Jonathan Reynolds (Oxford University), spécialiste du retail, présidait il y a quelque temps, à la demande de la Commission Européenne, un groupe d’experts chargé d’établir un plan d’action pour favoriser l’innovation et l’esprit d’entreprise dans le retail. La SMA, Sales Management Association, a invité cette ‘éminence grise’ britannique pour une session académique. Le retail au radar Le groupe d’experts se composait d’une douzaine de grands retailers (Metro, Tesco, Carrefour, Ahold...), d’universitaires et d’entreprises de consulting. Il est grand temps que l’Union Européenne accorde davantage d’attention au retail, a lancé le président Jonathan Reynolds. Car en Europe, ce secteur boxe au-dessus de sa catégorie en termes de valeur ajoutée, avec 4 millions d’entreprises, 18 millions de salariés et presque un demi-billion d’euros en valeur ajoutée. Mais il joue sous sa classe de poids lorsqu’il s’agit d’obtenir l’attention des décideurs de l’Union Européenne. “Le secteur est moins lourdement imposé que l’industrie pharmaceutique et chimique, ou encore le secteur automobile. Pourquoi? Parce que les décideurs ne comprennent pas l’essence du retail. L’UE et les gouvernements mesurent l’innovation sur la base des schémas classiques, dont le R&D et les brevets. Appelons cela innovation technologique. Si tels sont les critères choisis, alors naturellement le retail ne se porte pas si bien!” Innovation ouverte? Le retail innove différemment, estime le Pr Reynolds, et plus précisément à travers ses fournisseurs. “L’innovation réside certes aussi dans les produits et les processus, mais sur une autre échelle de temps que les grands projets d’autres secteurs.” Et une grande part de cette innovation n’est d’ailleurs pas de nature technologique. “Les gens, le marketing, l’organisation, la ‘store experience’, le degré de service, etc. Il s’agit généralement d’une innovation qui se situe au niveau de l’organisation: résoudre la problématique des files d’attente, utiliser des palettes mobiles,... En fait, ces formes d’innovation ne sont pas considérées comme telles par le monde extérieur. L’innovation n’est souvent pas radicale, mais incrémentale, par petites étapes. Ce qui la rend beaucoup plus difficile à mesurer.” D’autant plus que le secteur se compose à 90% de petites et micro-entreprises. Dans le retail, l’innovation se concentre davantage sur les clients que sur la technolo- gie, et peut donc tout à fait être optimisée par une plus étroite collaboration avec les fournisseurs. Ce modèle d’innovation ouverte marque un tournant dans la spirale négative des prix.” La force du consommateur Le rapport du groupe d’experts est prêt et il est désormais en ligne (http://ec.europa. eu/research/innovation-union/pdf/Report_ from_EG_on_Retail_Sector_Innovation_A4_ FINAL_2.pdf). Il comprend de nombreuses observations et recommandations. Mais pour Reynolds, un grand défi en particulier est crucial: la mise à plat de la relation retailer-supplier. Tout d’abord, les fabricants étaient les maîtres du secteur, puis le pouvoir est passé aux mains des grands retailers. Aujourd’hui, c’est le consommateur qui fait la pluie et le beau temps. “Mais ce consommateur est à la fois fantasque et exigeant. Il veut tout: des prix bas, un large choix et la qualité.” La conséquence est que les contacts avec les fournisseurs sont devenus purement ‘transactionnels’: un bras de fer sur les prix. Il n’y a pas de partenariat à long terme, ce qui empêche d’établir un dialogue et de laisser exploser la créativité. Mais c’est possible autrement, ainsi que le prouve le fournisseur belge d’épices et d’herbes aromatiques ISFI, qui s’est lancé dans un projet ouvert d’innovation en étroite collaboration avec un certain nombre de retailers (Metro, Cash & Carry, Carrefour). Tesco a récemment pris une nouvelle initiative établissant la base d’une innovation en commun. Le leader anglais du marché invite les fournisseurs à parler ouvertement lors de réunions baptisées ‘Tesco Jams’. Vers un meilleur alignement Les coûts d’une guerre des prix sans répit telle que nous la connaissons en Belgique, notamment en conséquence de la croissance exponentielle de Albert Heijn, sont généralement répercutés sur les fabricants, qui de ce fait peuvent dégager moins de moyens pour investir dans l’innovation. Un manque d’oxygène dans la gestion des marges freine donc leurs perspectives dans ce domaine. À long terme, le consommateur final en sera à nouveau la dupe, car moins d’innovation conduit à un appauvrissement de l’offre. Tandis qu’une plus faible rentabilité pour les retailers a souvent pour conséquence une réduction systématique des coûts (personnel et infrastructures), disons un manque d’innovation. Au lieu de se concurrencer jusqu’à la destruction, ils doivent changer d’état d’esprit et prendre ensemble leurs responsabilités. En outre, le consommateur doit être sensibilisé aux ‘values’, les valeurs fondamentales que les retailers ont à leur offrir, et non pas s’intéresser uniquement à la ‘value’, autrement dit au plus bas prix. Un modèle de prix susceptible d’offrir au consommateur ce type de valeurs nécessite des moyens, des investissements et, par définition, une gestion de l’innovation. Les moyens sont disponibles Il est possible de mettre sur pied de tels projets d’innovation avec le soutien de l’Europe. Seul, qui trouve son chemin à travers l’écheveau bruxellois? Qui connaît l’existence de l’ERAP, European Retail Action Plan, dans le cadre duquel s’inscrivait la commission d’experts. “C’est précisément le problème”, observe le professeur Reynolds. “Il y a divers projets soutenus par des mesures de plusieurs milliards auxquelles le retail peut aussi faire appel. Mais qui les connaît? Qui connaît Horizon 2020? Qui connaît Cosme, spécialement dédié aux PME? L’industrie pharmaceutique et les constructeurs auto- mobiles recourent quant à eux à toutes ces possibilités, pas le retail. Notre conseil à la Commission Européenne est donc de prendre la route, de devenir plus visible. Et que ses programmes deviennent aussi plus simples, moins bureaucratiques.” Example of Good (en Bad) Practice Celui qui mérite encore des bons points, c’est encore Tesco. Non seulement comme pionnier online, mais aussi en tant que retailer qui a sérieusement pris en main ses hypermarchés ‘brick & mortar’: beaucoup plus de services, notamment dans le domaine de la santé, du pain artisanal (ce qui n’est pas évident au Royaume-Uni). Et une culture d’entreprise orientée sur l’innovation. “Il y a même un director of innovation”, déclare le professeur. “Et le Chief Executive fait du ‘reverse mentoring’: il passe une journée entière avec un jeune collaborateur - généralement d’une vingtaine d’années - pour savoir ce qui se passe dans la jeune génération.” En bref, l’avenir est à la collaboration et au dialogue, au sein du retail et avec les fournisseurs: “A new mindset is needed. (Un nouvel état d’esprit est nécessaire)”. Et Reynolds de conclure sur une citation de Benjamin Franklin: “We must all hang together, or surely we will hang separately.” 21 BENCHMARKS IN EUROPEAN DIY RETAIL The Revival of the Most Adaptable: casestudy Homebase Pour cette nouvelle rubrique, Publimat News se rendra deux fois par an en reconnaissance à l’étranger dans le but d’inspirer ses lecteurs belges en leur proposant un certain nombre de processus d’apprentissage. Pour cette première étude de cas, nous avons traversé le Channel afin de découvrir Homebase, ancien n° 2 au Royaume-Uni, et qui travaille dur actuellement pour retrouver le chemin du sommet… L’univers britannique du DIY & Home Improvement (‘Gardening’ compris) donne toujours le ton en matière de développement de concepts, d’offre de produits, de communication-clients, d’e-commerce (pensez par exemple à Screwfix), etc... La décennie écoulée était plutôt monotone: il n’y en avait que pour B&Q, à ce point même que l’usure commençait à toucher la position du leader du marché. Et la concurrence? Elle s’accrochait en queue de peloton. Lorsqu’il se passa enfin quelque chose sur le marché DIY britannique, la nouvelle venait de Suède avec l’atypique Clas Ohlsen (14 magasins à ce jour). Mais tout à coup, pratiquement surgi du néant, voici que ressuscite le grand challenger d’autrefois. Comme s’il n’avait jamais été effacé de la carte DIY… Juste après le changement de siècle, Homebase était un n°2 respectable qui offrait une belle résistance au quasi-monopole de Kingfisher, sous les ailes de Sainsbury’s (la chaîne de supermarchés qui a conclu en 1979 une joint venture avec le leader du marché belge de la distribution GB-Inno-BM – qui deviendrait plus tard GIB - donnant ainsi naissance à la nouvelle enseigne ‘Homebase‘). En 2006, le Home Retail Group (HRG) reprend le contrôle sur Beddington house (les anciens headquarters de Wallington, Surrey). Paul Loft est nommé Managing Director et travaille immédiatement à un véritable revival. Libéré de la pression de son partenaire Private Equity, Homebase se lance dans un repositionnement impressionnant. Et les chiffres en disent long aujourd’hui: un chiffre d’affaire total de 1.489 millions de livres Sterling (réalisé avec 323 points de vente) et une croissance annuelle proche des 4%, voire même 6% en comparaison like-for-like avec le premier trimestre 2012. pour la stratégie de ‘revamping’ (de remise en beauté) sous l’impulsion de Jo Kenrick, directeur du marketing. La renaissance de Homebase souligne une fois de plus à quel point la catégorie ‘décoration’ peut jouer un rôle de locomotive. La collaboration avec Habitat, sous la forme du principe d’un ‘shopin-the-shop’ - pour lequel est prévu beaucoup plus d’espace ici - ainsi que l’implémentation de la marque ‘maison’ Laura Ashley (tissus d’ameublement) dans le concept du magasin, complètent et renforcent parfaitement l’ensemble Home Improvement. La partie purement DIY a été réduite de 30% SKU en faveur de la décoration au sens large. Un exercice équivalent a été réalisé au niveau du jardinage. Ensuite, on a fortement investi dans la technologie numérique (tous les magasins disposent de la wifi, des applis permettent de faire le bon choix pour l’achat de plantes, le personnel utilise des iPads, un logiciel permet de conseiller les clients sur grand écran en fonction de leur projet lorsque celui-ci a une certaine importance). Last but not least, Homebase est aussi un pionnier en matière d’harmonisation entre online et offline (cf. Paul Loft: ‘the interaction between digital and physical diy shopping’) grâce à la collaboration avec l’entreprise-sœur multichannel Argos. Dans le cadre du service ‘City & Guilds’, un personnel qualifié se rend chez les clients pour les accompagner, à l’aide de logiciels adaptés, dans une approche totale et l’exécution de leurs travaux de décoration et de rénovation. En outre, un projet est actuellement au stade expérimental: ‘Buyapowa’, qui permet aux consommateurs d’acheter un produit à plusieurs par le biais d’internet (co-buying). La stratégie marketing est entièrement étayée par un style de merchandising remis au goût du jour, et qui consiste à utiliser les rayons du magasin de manière flexible (variabilité avec des rayonnages hauts et bas, des présentoirs plus bas, ancrage du category management,…). Une nouvelle campagne Pour ceux qui en douteraient encore, Homebase fait son retour et se positionne encore plus fort que jamais: du ‘home improvement’ au ‘home enhancement’. Entre-temps, le challenger britannique a su conquérir le cœur des téléspectateurs bricoleurs avec une toute nouvelle campagne qui a pour ligne directrice ‘Make your House a Home’. En résumé, rien n’est encore perdu lorsque vous pensez être arrivé dans une position désespérée. Mieux encore, réinventer l’avenir en faisant souffler un vent nouveau, avec un nouveau management, libéré de l’obligation de devoir presque exclusivement se concentrer sur des résultats à très court terme, mais devant consacrer ses efforts sur ce que souhaite réellement l’utilisateur final en apprenant à le connaître toujours mieux… Tout autant de choses dont beaucoup de retailers DIY peuvent tirer un enseignement sur le continent... Thierry Coeman Le bâtisac, le partenaire maniable de tous vos projets de construction et rénovation Fourniture, enlèvement et traitement au niveau national de bâtisacs d’1 m3, destinés aux débris et déchets mélangés Nouvelle stratégie marketing Une première série de magasins ont été remodelés sur le terrain (notamment ceux de Battersea et Orpington). Le point de vente de Battersea, au sud-ouest de Londres, est aujourd’hui considéré comme un modèle BRN s.p.r.l. Tél 053/81 04 00 • Fax 053/80 00 04 http://www.batisac.be BRN ROB.indd 2 19/12/13 16:46 22 Le calme avant la tempête? Le premier trimestre de 2014 a été extrêmement calme. Ne croyez surtout pas que je n’ai rien à faire, bien au contraire! Les journées sont trop courtes, même si elles rallongent doucement, surtout maintenant que nous sommes à l’heure d’été. Je veux en fait dire que tout est calme du côté du ‘mur des lamentations’ du DIY & Garden. C’est une impression étrange de ne plus avoir au téléphone chaque semaine, ou même chaque jour, des collègues de notre branche qui cherchent à vous sonder sur ‘la situation’ dans l’espoir de s’entendre confirmer que les ventes n’ont pas ralenti uniquement chez eux. Il est bien humain de chercher une confirmation, même s’il s’agit de mauvaises nouvelles. Est-ce parce qu’en fait 2013 ne s’était pas si mal passé pour eux et qu’ils ont honte de se plaindre encore? Est-ce parce que l’un de nos timoniers du DIY se trouve - bien malheureusement - hors de combat depuis un certain temps? Je profite d’ailleurs de ces lignes pour lui souhaiter un très prompt rétablissement. Un certain nombre d’entre nous sont-ils trop occupés à préparer leurs campagnes électorales? Ou bien est-ce parce que nous n’avons pas eu d’hiver et qu’après quelques années, la saison de jardinage a enfin commencé très tôt et qu’elle est partie pour durer? Peut-être m’a-t-on finalement écouté (voyez mon message de Nouvel An dans un précédent numéro) pour se mettre à croire de toutes ses forces dans ses propres capacités. Comme souvent, la vérité se situera quelque part entre ces propositions. En outre, les gens qui sont très occupés n’ont généralement pas de temps pour les jérémiades. Malheureusement, ils semblent ne plus avoir non plus le temps de visiter la ‘grand-messe’ la plus importante pour notre branche, je veux parler du salon biennal Eisenwarenmesse de Cologne. Je n’y ai vu que peu de nos compatriotes, et ceux qui s’y trouvaient avaient souvent manqué le coche, c’est ce que j’ai appris par la suite. Il y avait un nombre remarquable de nouveautés intéressantes à découvrir, mais pour cela ce n’est pas auprès des grandes marques qu’il fallait aller! Celles-ci préfèrent encore consacrer de gros budgets à la conception de beaux stands et au branding qu’à une véritable innovation en termes de produits. Et on continue à prétendre que les Chinois ne sont bons qu’à copier! N’ai-je pas lu quelque part récemment que la Chine est en train de se transformer en économie du savoir? Et nous savons à quelle vitesse le marché évolue en Chine. Ainsi que dans les autres pays d’Asie d’ailleurs! Les nouveautés, il fallait donc les trouver dans les petits coins, chez les petits. Rien d’étonnant à ce que l’Espagne aussi ait obtenu, quelque part dans un recoin perdu d’un hall d’expo, un endroit où des concepteurs enthousiastes présentaient des produits vraiment attrayants et innovateurs. Des concepteurs, pas des boys malingres du marketing! En 2014, le monde du DIY appartient aux petits. Et j’en connais quelques-uns qui regretteront bien d’avoir quitté la branche! R. FERRO Anido: +9% de visiteurs en 2014 ANIDO 2014 a clôturé sa 18ème édition, à Kortrijk Xpo, avec plus de 5.000 visiteurs, soit une augmentation de 9% par rapport à 2012. À l’issue du salon, les exposants comme les visiteurs se montraient satisfaits. La belle affluence, une atmosphère agréable, le niveau professionnel des stands et les nouveaux événements proposés en marge de l’exposition n’ont donné lieu qu’à des évaluations positives. ANIDO confirme ainsi sa position forte au Benelux et en France en tant que salon professionnel pour tout ce qui se rapporte au ‘pet care’, autrement dit l’alimentation et les soins pour les animaux de compagnie. Après un nombre de visiteurs un peu décevant en 2012 (en partie en raison du mauvais temps), ANIDO a renoué cette année avec la croissance. L’organisation a enregistré pour l’édition 2014 un total de 5.006 visiteurs: 2.957 sont venus le dimanche (soit +3,5% par rapport à l’édition précédente) et 2.049 le lundi (+17%). Sur l’ensemble du week-end, ceci représente une croissance de 8,6%. Les visiteurs provenaient de 17 pays. ANIDO 2014 offrait une image représentative de tout ce qui se passe sur le marché du pet care. Sur les 114 participants, venus de neuf pays et présents avec plus de 500 marques dans les trois halls de Kortrijk Xpo, 42% étaient soit de nouveaux exposants, soit de retour après une absence. L’offre était ainsi particulièrement complète, ce qui permettait de constater une tendance nette: la poursuite de ‘l’humanisation’ des animaux de compagnie. Vainqueurs des NEW@ANIDO awards Sur le stand NEW avec plus de 800 suffrages exprimés, les vainqueurs suivants ont été désignés. Dans la catégorie ‘alimentation’, la première place est allée à Hupple Pep up de Good!D. Ces ‘moulins à poivre’ originaux donnent une saveur supplémentaire à la nourriture de nos amis à quatre pattes et offrent en outre une solution pour les animaux qui ne se mettent pas facilement à manger. La deuxième place récompensait Opti life de Versele Laga, un aliment complet, équilibré, pour une santé optimale du chien. On trouve à la troisième place les Heartbreakers de Vitakraft, un aliment tendre réunissant les avantages des aliments humides et secs. Dans la catégorie ‘soins et accessoires ‘, la première place a été attribuée au 3 Sixty fun de Van der Basch Trading, une laisse à enrouleur qui ne fait pas de nœuds et laisse une liberté de mouvement optimale à l’animal. La médaille d’argent est allée au ‘g-paws live track+data recorder’ de G paws. Ce petit GPS enregistreur de données retient les déplacements de l’animal. Avec ses 11 grammes, c’est le plus petit et le plus léger du marché! À la troisième place, le Flexi Vario System de Flexi Bogdahn. Cette nouvelle laisse high tech à enrouleur offre à celui qui la tient davantage de flexibilité, de sécurité et de confort au moment de lâcher le chien. Cette année pour la première fois, une action ‘tombola’ était associée au concours New@Anido. Chaque heure, un visiteur gagnait un ensemble de nouveautés sélectionnées qu’il pouvait immédiatement rapporter chez lui. Une nouvelle action particulièrement appréciée des visiteurs! En marge de l’exposition Cette édition était agrémentée d’un programme annexe qui contribuait à créer un supplément d’âme et d’atmosphère tout en jouant un rôle informatif. On a ainsi pu voir pour la première fois un pavillon réservé aux commerçants spécialisés dans les perroquets, reptiles, poissons tropicaux, oiseaux, etc. Le vivant constitue la base de la branche ‘pet care’. Le fait de proposer des animaux en offrant la bonne information et le juste conseil sur place aide les spécialistes des animaleries à se démarquer. L’organisation s’était par ailleurs rendue avec un cameraman dans six commerces spécialisés connus pour leur succès. Pouvoir découvrir ce qui se passe en coulisse chez les collègues est très riche d’inspiration! Les messages délivrés par ces interviews filmées étaient très clairs: seuls ceux qui se comportent de manière parfaitement professionnelle survivront. La spécialisation, le conseil, le ressenti dans le magasin, l’implication du personnel sont des sujets récurrents dans les divers entretiens. Enfin, les démonstrations de toilettage ont été très appréciées par un public nombreux. Anido referme donc les portes de cette troisième édition sur un succès. Les boissons et collations offertes gratuitement dans les allées, les innovations présentées plus haut et la fameuse ‘ambiance Anido’, si typique et conviviale, constituent à l’évidence une valeur ajoutée pour ce salon. La prochaine édition aura lieu les 21 et 22 février 2016 à Kortrijk Xpo. 23 Pour un meilleur alignement dans le DIY (2ème partie) A l’automne 2013, lors de la remise des tous premiers DIY Procurement Awards, Marc Logman, professeur en Stratégie Marketing à la KULeuven, a lancé au secteur un appel dont il ne faudrait pas négliger l’importance. Il a conseillé à chacun de rechercher de meilleurs outils d’alignement avec pour objectif de créer une situation ‘gagnant ‘ encore plus favorable pour les retailers, les fabricants et les consommateurs. L’intervenant prend aujourd’hui le taureau par les cornes et offre en exclusivité à Publimat News l’amorce d’une nouvelle approche (à partir d’une plus large perspective) de la relation achat-vente. Comment mettre en adéquation les business models de chacun en 7 étapes? Étape 1: considérant chacun des facteurs au sein des quatre perspectives proposées (voir schéma), le fournisseur et le retailer tentent d’expliciter ce que ceux-ci signifient précisément pour eux. De manière aussi concrète que possible et traduite sous forme de KPI (des indicateurs que vous pouvez mesurer de différentes manières)! Un exemple: pour l’une des deux parties, des contacts réguliers peuvent indiquer un engagement, alors que pour l’autre cela ne le sera absolument pas, étant donné que pour elle il s’agira plutôt de la profondeur d’un contact. Par exemple: un contact a-t-il apporté quelque chose, la solution d’un problème, le lancement d’un nouveau projet,…? Étape 2: dans cette étape (après l’inventaire de tous les facteurs importants), chaque partie peut attribuer un ‘poids’ aux facteurs préétablis, à partir de son propre point de vue (par exemple de 1 à 5). Étape 3: dans cette étape, chaque partie attribue des scores à l’autre sur les facteurs préétablis (toujours de 1 à 5). Afin de mieux visualiser certains points, on peut éventuellement décider de réunir les scores et les poids de chaque partie et pour chaque facteur dans une figure globale (un diagramme). Étape 4: lors de cette étape, on cherche les grandes disparités entre: - les scores respectifs du retailer et du fournisseur sur chacun des facteurs; - les poids respectifs du retailer et du fournisseur sur chacun des facteurs; - les poids et les scores pour chacun des facteurs. Étape 5: dans cette étape, on voit quels sont les facteurs prioritaires pour améliorer la relation. En particuliers des facteurs représentant un poids élevé pour l’une des parties, et sur lesquels l’autre partie affiche un faible score, car ce sont les points sur lesquels agir en priorité! Étape 6: à cette étape, on regarde s’il est possible d’améliorer quelque chose sur un de ces facteurs prioritaires et, le cas échéant, on cherche à savoir seront les répercussions sur les autres facteurs pris en compte (au sein de la même perspective ou entre différentes perspectives, voir schéma). Par exemple, au sein d’une même perspective (facteurs relationnels): davantage d’échanges d’informations (collaboration) influencent la relation de pouvoir et nécessitent avant tout davantage de confiance. Un exemple entre différentes perspectives: une attention accrue pour les nouveaux produits doit être en adéquation avec un category management optimal. Étape 7: à partir des visions de l’étape 6, on réalise un plan d’implémentation au sein de la relation individuelle, en indiquant étape par étape ce qui sera par exemple traité en premier lieu durant une certaine période. Il est important de concevoir que pour chaque relation individuelle il puisse exister des points d’attention différents et que tous les desiderata puissent ne pas être compatibles (voir étape 6)! L’objectif principal est de détecter les objectifs profitables aux business models des deux acteurs. A l’inverse, les fournisseurs vont souvent taxer les retailers (les segmenter) à partir de critères similaires. Ici aussi par exemple, la valeur est centrale (combien le retailer apporte-t-il financièrement à notre affaire, comment ceci s’inscrit-il dans notre positionnement vis-à-vis des clients, etc.). Marc Logman Segmenter autrement Dans une première contribution (voir le précédent numéro de Publimat News), Marc Logman a tenu un plaidoyer pour un meilleur alignement des business models des retailers et des fournisseurs. Il en ressort que la manière actuelle de segmenter retailers et fournisseurs doit être remise en question. Une manière populaire de segmenter les fournisseurs (du point de vue du retailer) se base sur la valeur qu’offre le fournisseur et sur le risque qu’il implique (selon le fondateur Kraljic/ McKinsey, au milieu des années 80). On arrive ainsi à quatre catégories: les produits de routine (valeur basse, risque faible), les produits-leviers (valeur élevée, risque faible), les produits bottle-neck (valeur faible, risque élevé) et les produits stratégiques (valeur élevée, risque élevé). La valeur d’un fournisseur est souvent fonction de la part qu’il détient dans une catégorie de produits et de la fidélité du consommateur par rapport à lui (à la marque). n’est pas nécessairement le cas! Il se peut par exemple que vous définissiez un segment de fournisseurs plus tournés vers l’innovation, dans lequel on trouve des marques qui offrent beaucoup ou au contraire peu de valeur aujourd’hui. De cette manière, vous pouvez encore prendre des initiatives autour de l’innovation sur certaines catégories de produits. Il est également important de savoir quelles initiatives prennent les retailers et les fournisseurs pour améliorer les notions de ‘shopper experience’ (importante pour le retailer) en de ‘brand experience’ (importante pour le fournisseur). Ceci va au-delà du product category management. Nous reviendrons sur ce sujet dans un troisième et dernier volet. Shopper & brand experience Autrement dit, aujourd’hui la segmentation des partenaires est souvent portée uniquement par les deux premières perspectives du modèle Logman (valeur financière et valeur-client, voir première partie). Si nous tendons de manière plus étroite vers un meilleur alignement dans le secteur DIY, il faut que les processus de collaboration et la relation sous-jacente entre le fournisseur et le retailer (voyez les deux dernières perspectives dans le modèle Logman) étayent elles aussi la segmentation. À partir de l’exercice (matching business models) du premier volet, un retailer peut notamment regarder chez quel fournisseur on retrouve des points d’attention et des points susceptibles d’amélioration similaires (voir étape 6). Ce qui permet à ces fournisseurs de se regrouper eux aussi dans des segments distincts dans lesquels les points d’amélioration concernent des processus ou des aspects similaires de la relation, avec l’avantage qu’il sera possible de développer des synergies. Ces segments peuvent se dérouler en parallèle avec la segmentation actuelle, mais ce Une nouvelle dynamique dans votre magasin LA GAMME D’OUTILS LA PLUS COMPLÈTE SUR 6M QU’EST-CE QUE CELA SIGNIFIE POUR VOUS? QUALITé IDéALE POUR TOUS BRICOLAGES JOURNALIERS UN PRIX DE MARCHé CONCURRENTIEL UN MARGE SANS PRéCéDENT INSTALLATION ET HABILLAGE DANS VOTRE MAGASIN PAR NOS SOINS PGZ Retail Concept Koralenhoeve 25 2160 Wommelgem T F E W +32 (0)3 355 38 80 +32 (0)3 326 06 60 [email protected] www.pgz.eu CONTACTEZ-NOUS Steve Beun +32 (0)475 440 667 [email protected] 24 Optimisme prudent chez Lecot IJzerwaren Lors de la traditionnelle réception des fournisseurs de Lecot, le general manager Rik Lecot a dressé le bilan de l’année écoulée et a présenté ses prévisions en matière de quincaillerie, d’outillage et de serrurerie de bâtiment pour 2014. Eddy Evens a quant à lui abordé les aspects ICT et logistique. Et, à l’instar des années précédentes, les trophées LLL étaient de nouveau très attendus… Des résultats très différents “2013 a été une année morose à bien des égards, avec des résultats très différents”, a lancé Rik Lecot pour directement entrer dans le vif du sujet. “Le département serrurerie de bâtiment est désormais scindé en ‘serrurerie générale de bâtiment’ et ‘techniques de portes et châssis’. Ce dernier pôle concerne les produits qui sont surtout livrés aux fabricants de portes et châssis, tels que quincailleries pour châssis et aérateurs. Pour ce qui concerne la serrurerie générale de bâtiment, nous nous sommes très bien comportés avec une augmentation de pratiquement 6%. Malheureusement, cette augmentation a été presque totalement annihilée par une forte baisse au niveau de la serrurerie électronique de bâtiment (-20%). Dans ce département, nous n’avons pas perdu de clients, mais nos plus gros clients ont freiné leurs investissements. Les techniques de portes et châssis ont connu une mauvaise année, notamment en raison du mauvais temps des trois premiers mois. Un autre phénomène fait aussi de plus en plus son apparition: l’importation de fenêtres en provenance des pays de l’Est, équipées de toutes les quincailleries. Ce qui signifie pour nous une baisse de ventes. Nous avons tout de même réussi à limiter cette baisse à 2% grâce au fait que nous avons tenu bon aux Pays-Bas et surtout grâce à la forte croissance que nous avons enregistrée avec la société Renson. Le marché des screens constitue clairement un marché de croissance pour nous.” Légère augmentation L’outillage et les fixations ont continué de progresser chez Lecot malgré un marché en baisse. “Nous avons enregistré ici une progression de plus de 3% malgré le fait que le marché dans son ensemble a baissé d’environ 3%. Il est clair que notre politique d’implantation continue de porter ses fruits. Ce ne fut également pas la meilleure des années pour nos deux plus petits départements, à savoir l’électroménager et les vêtements de sécurité, avec une baisse de respectivement 1 et 5%. Ces départements ont clairement suivi la tendance sur le marché. Le résultat de ces ‘plus’ et ‘moins’ n’est autre qu’une augmentation globale de 0,6%. Nous avions tablé sur 3%, mais nous avions sous-estimé la baisse importante dans la serrurerie électronique et la complexité du marché en province de Limbourg. On note aussi de grandes différences au niveau géographique. Prenons les deux extrêmes: notre chiffre d’affaires en Limbourg a baissé de 9% en 2013, alors qu’il a augmenté de 9% en Wallonie.” Prévisions pour 2014 Pour 2014, Lecot mise sur un chiffre d’affaires consolidé d’environ 145 millions d’euros, soit une (légère) augmentation de 2,8%. “Nous pensons que le pire de la crise est passé, mais nous n’osons pour l’instant pas penser autrement que de façon légèrement positive. Malgré tout cela, notre politique d’implantation se poursuit. Quatre établissements ont ouvert leurs portes en 2013, à savoir Alost, Marche-en-Famenne et Nivelle, tandis que nous avons repris Grivegnée et l’avons transformé en un établissement LecotRaedschelders à part entière. Nous procèderons exactement de la même manière en 2014, avec trois établissements en Wallonie, à savoir Verviers, La Louvière et Huy, ainsi qu’un nouveau venu en Flandre. Suite à la reprise de l’implantation de Melsele qui appartenait à la société Van Hoeyland, nous Rik Lecot, le general manager y disposons aussi depuis peu d’un établissement Lecot-Raedschelders. La Wallonie restera donc notre marché de croissance. Nous voulons absolument y devenir leader du marché et nous sommes proches d’y atteindre cet objectif.” drera le lancement de l’e-business chez Raedschelders. Il développera aussi un nouveau portail qui ne sera plus fermé, mais bien ouvert à tous avec paiements en ligne. L’activation des réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter figure également au programme.” E-business Eddy Evens, directeur ICT & Logistique, a expliqué la plate-forme IT que partagent désormais Lecot & Raedschelders. “Ma principale suggestion pour 2014 se situe au niveau de l’IT, et plus précisément dans un domaine très important: l’e-business. Il est évident qu’Internet va conditionner de plus en plus notre vie. Pour ce qui nous concerne, nous sommes déjà présents sur Internet, certes avec un système fermé. L’an dernier, nous avons enregistré pour 4,4 millions d’euros de commandes via Internet, soit une augmentation de 33%. Nous restons fidèles à notre logique des prix, ce qui signifie que les prix sur Internet sont identiques aux prix en magasin avec seulement un incentive de 0,5% pour convaincre les gens d’acheter via Internet. 2014 sera une année encore plus importante. Nous avons en effet décidé d’investir dans un responsable e-business (Brecht Evens) qui doit encore faire progresser notre e-business existant auprès des clients et qui enca- Attention aux pure players Pour les fournisseurs, les défis sont encore plus importants, affirme Eddy Evens. “Il est clair qu’Internet supprime toutes les frontières. Plus que jamais, il importe que les fournisseurs pratiquent une politique de prix européenne. On ne pourra plus se cacher derrière des alibis tels que la pratique d’une politique de prix différente. De tels procédés perturbent le marché et doivent disparaître. Autre phénomène nouveau sur Internet: les ‘pure players’. Il s’agit généralement de très petites sociétés, sans magasin, sans product manager, sans beaucoup de stock, sans service après-vente, etc. La seule chose qu’elles sachent faire, c’est développer de beaux sites Internet et casser les prix du marché. Ce à quoi il faut ajouter qu’elles n’ont pratiquement pas de stock et travaillent dès lors uniquement avec des marques garantissant des livraisons rapides. Notre choix est clair: nous optons pour des fournisseurs qui font une différence claire entre ces gens et nous. Une distinction est extrêmement nécessaire, surtout pour limiter le phénomène du ‘showrooming’. Les clients viennent chez nous pour obtenir des explications professionnelles puis achètent sur Internet parce que c’est bien meilleur marché. Ce n’est pas possible. Tant nous-mêmes que les fournisseurs allons au-devant de gros défis en matière d’e-business.” Les trophées LLL Rik Lecot (troisième depuis la gauche), entouré par les lauréats des trophées LLL (doc. Lecot) - Quincailleries de portes et châssis: Belga Plastics - Serrurerie générale de bâtiment: Louage & Wisselinck - Outillage: Makita - Fixations, électroménager et EPI: Soudal - Soutien en Wallonie: Geze 25 PUBLI Bison Poly Max Crystal Express: adhère jusqu’à 12 fois plus rapidement Le marché belge a découvert en 2011 Bison Poly Max® Crystal, basé sur la technologie innovatrice SMP. Le succès n’a pas tardé et Bison continue donc sur sa lancée. L’entreprise introduit aujourd’hui la colle super-rapide Bison Poly Max® Crystal Express et Crystal Express Tube, le premier tube sans aluminium du marché. Souvent copié, jamais égalé Les avantages offerts par l’assortiment Poly Max (que le client reconnaît aisément à sa couleur rouge) sont bien connus. Ces colles associent les qualités d’un mastic aux silicones de grande qualité, d’une colle de montage et d’une colle à base de polyuréthane, tout en évitant les inconvénients spécifiques à ces produits. Leur excellente adhérence (à l’intérieur comme à l’extérieur) et leur élasticité permanente en font des produits parfaits pour coller, monter et rendre étanches pratiquement tous les matériaux (lisses, poreux ou non-poreux). La concurrence copie donc à qui mieux-mieux, ce qui, pour Bison, est une motivation supplémentaire à poursui- vre sur la voie de l’innovation. “Be First & Stay First”, telle est la devise que l’on peut entendre à Goes, Pays-Bas. Poly Max® Crystal Express C’est pourquoi la version Poly Max® Crystal, qui ajoute la transparence du cristal à toutes les autres qualités de l’assortiment, a fait son apparition en 2011. Ce mastic transparent fourni dans une cartouche transparente a été élu Produit de l’Année 2012 en Belgique, par un panel de 6.000 consommateurs. Aujourd’hui, Poly Max® Crystal ajoute encore à ses qualités uniques une obtention extrêmement rapide de son adhérence finale. Les graphiques montrent clairement l’énorme accélération de la colle Crystal Express vers son degré d’adhérence final. Un produit SMP courant a besoin de plus de 10 heures pour dépasser la résistance au cisaillement de 1.0; Poly Max Crystal Express y parvient en une heure! Autre caractéristique notable, le produit conserve la même apparence, la même unité de commande EAN, la même référence-consommateur EAN, le même emballage,..., et surtout le même prix! Poly Max® Crystal Express conquiert le marché depuis janvier 2014. Poly Max® Crystal Express Tube Bison ne s’est pas reposé sur ses lauriers pour autant, car une nouveauté est encore venue rejoindre la gamme le 1er avril: il s’agit de Poly Max® Crystal Tube, le premier tube entièrement transparent du marché: ce qui signifie qu’il ne contient pas d’aluminium à l’intérieur non plus! Son lancement a été soutenu par le développement d’un display spécial, avec une consigne de 1,50 euros. Actions promotionnelles Mais pas question pour Bison de s’en tenir à cette seule action promotionnelle cette année! L’assortiment Poly Max bénéficiera du soutien d’une campagne à 360° avec site internet, prospectus, matériel POS et une campagne PR. Mais aussi une présentation Poly Max parfaitement étudiée pour renforcer la position du produit dans la catégorie en croissance. Betafence La clôture adéquate pour chaque consommateur Betafence lance le simulateur, une application pour tablettes et PC permettant de visualiser les produits Betafence d a n s l’environnement de l’utilisateur. Grâce à cette application, vous savez en un rien de temps quelle clôture convient le mieux aux besoins de vos clients. Prenez une photo avec votre smartphone, ajoutez un type de clôture et déterminez à partir de deux points où celle-ci doit être placée. L’application dessine la clôture, calcule la hauteur et le nombre de panneaux. Vous avez aussi plusieurs options: couleur, dimensions, alignée à gauche ou à droite, avec ou sans lisse tubulaire en partie haute... C’est prêt? Dans ce cas, vous clôturez le projet ou vous choisissez de tester une deuxième clôture. Vous n’êtes pas certain de votre choix? Pas de problème, les projets peuvent encore être modifiés par la suite. Et pour ceux qui sont plus à l’aise sur le papier, Betafence propose une brochure pratique. Ce nouveau catalogue complet et pratique des produits est conçu pour faciliter le choix d’une clôture résidentielle. Soudal Jürgen Roelandts rénove Le cycliste professionnel Jürgen Roelandts ne se montre pas seulement adroit en selle mais semble être également un excellent bricoleur. Ce coureur de l’équipe Lotto-Belisol a récemment acheté une maison à Diegem. Celle-ci est déjà largement rénovée, mais Jürgen entend se retrousser les manches pour s’occuper lui-même du reste des finitions. Luc Thys (directeur Marketing Soudal) lui a donc remis un lot de produits appropriés. Pour apporter la touche finale à la salle de bain, le coureur Lotto-Belisol a en effet choisi d’utiliser les silicones de Soudal, résistants aux moisissures. Il a également été convaincu par le côté pratique du Genius Gun, une primeur mondiale sur le marché des mousses PU. 26 Une journée avec… John van Vugt, directeur des ventes pour Eglo Belgique et Pays-Bas et directeur logistique Eglo pour le Nord-Ouest de l’Europe JEUDI 10 AVRIL 2014 7h30. Le réveil sonne. Je m’extirpe du lit à contrecœur. Je dois l’avouer, me lever n’est pas mon point fort. Après une douche rapide, je me rends au travail pour une bonne dose de café. Je suis surtout surpris de l’abondance répétée des courriels. Je constate en effet avec surprise que ma boîte mail renferme une fois de plus une masse d’invitations et de publicités non souhaitées, alors que je pensais avoir tout bloqué. Peutêtre ai-je commis une erreur quelque part car il faut être honnête, ce que mes yeux voient sur l’ordinateur, mes mains le défont! 9 heures. Je parcours rapidement le courrier et les affaires courantes, avec mes mains gauche et droite... Puis je me penche avec notre département marketing sur la question du show-room, en vue de le transformer pour accueillir l’assortiment Harald Glööckler puis les préparatifs de notre salon-maison en mai. 11 heures. Une réunion avec notre service technique, autour de l’entretien annuel et du fonctionnement courant de l’entrepôt robotisé. Il semble que nous devions remplacer une partie des rails de guidage à une hauteur de 23 mètres. Il s’agit d’un sacré travail qui demande beaucoup de préparation. 12 heures. Rendez-vous avec des acheteurs. 12h30. Déjeuner. C’est le moment d’apprécier un savoureux repas avec les collègues à la cantine. 13 heures. Rendez-vous au show-room Eglosphere avec un ancien camarade de classe. Il a une boulangerie et s’apprête à construire un nouvel établissement à Raamsdonksveer. Il ne leur reste qu’à installer le bon CARTOON DU MOIS éclairage et ses produits se vendront comme des petits pains! 14h30. Café avec le patron. Tous les 15 jours, un membre du personnel vient avec moi prendre le café. Il ou elle passe lui-même le mug à un collègue. C’est donc toujours une surprise de savoir qui entrera à ce moment. Ce petit quart d’heure passé à boire le café me permet surtout de me tenir au courant de ce qui se passe entre les personnes, et n’est donc pas concentré sur les fonctions ou le travail de chacun. Parce que les gens sont mon capital principal. 15 heures. C’est l’heure de passer quelques chiffres en revue. Avec les comptables de Belgique et des Pays-Bas, nous discutons les rapports mensuels. 16h30. Bref entretien avec l’office manager quant à l’organisation des stocks. 17 heures. Je dois filer au BCA meeting (Business Club Amerstreek) pour une visite à Wava/Go à Oosterhout. Une entreprise qui réintègre des personnes en difficulté dans le monde de l’entreprise. Autrefois, on gardait les gens en interne et on fabriquait entre autres des sièges de plage, des panneaux d’affichage et des pièces en plastique. Aujourd’hui, l’activité est détachée à 80% auprès des communes et d’autres entreprises. C’est un plaisir de voir que ces gens peuvent ainsi avoir un endroit à eux. 20h30. C’est la fin de la réunion et le moment de siroter une bonne ‘Juupke’. Eh oui, Jupiler a conquis notre région et c’est la bière la plus servie dans notre commune! 23h30. L’heure est venue de la dernière ronde avec mon Border Collie Puk. Elle le mérite biçen, car il n’y en a qu’une qui soit toujours contente lorsque je rentre à la maison. Quelle que soit l’heure… 00h30. Il est temps de fermer les volets. Demain sera une nouvelle journée, avec de nouvelles chances! COLOFON DIRECTION EN REDACTION OMICRON sprl Hoornstraat 16b • 8730 Beernem Tél.: 050/250 170 • Fax: 050/250 171 [email protected] www.omicron-media.be EDITEUR RESPONSABLE Erwin Ooghe Hoornstraat 16b • 8730 Beernem PERIODICITE Parait 6x par ans: fev. - avril - juin - sept. - oct. - dec. ABONNEMENTS Hoornstraat 16b • 8730 Beernem Tél.: 050/250 170 6 édition: 40 euro REDACTEUR EN CHEF Alexander Bouckaert REDACTION Kristof Dams Wim Vander Haegen Thierry Coeman PRODUCT MANAGER Christophe De Clercq TRADUCTION Catherine Csontos PRODUCTION & LAY-OUT Robbie Vosté IMPRIMERIE PERKA Industrielaan 12 9990 Maldegem Tél.: 050/716 071 Fax: 050/716 830 REGIE PUBLICITAIRE OMICRON sprl Tél.: 050/250 170 Fax: 050/250 171 Nederlandse versie op aanvraag COPYRIGHT PUBLIMAT NEWS © 2014 Ce périodique est protégé par le droit d’auteur : aucune reproduction, diffusion ou communication analogue ou digitale de cette parution ne peut être effectuée sans autorisation écrite de Omicron sa (tél.: 050/250 170) www.presscopyrights.be Lid van de Unie van de Uitgevers van de Periodieke Pers 27 Quand le silence s’installe … Les systèmes SoundBlock créent une isolation acoustique optimale De nos jours, le silence absolu est rare. Le problème de nuisance sonore se présente également dans nos maisons. Il provient aussi bien des autres membres de la famille que de l’extérieur. Grâce aux systèmes SoundBlock vous avez une solution efficace aux problèmes sonores. Tant en rénovation qu’en construction neuve, les cloisons et doublages SoundBlock compacts et faciles à poser améliorent considérablement l’isolation acoustique entre et à l’intérieur des habitations. Ils réduisent les décibels et augmentent le confort de l’habitat. Faites le test sur www.SoundBlock.be et découvrezle silence à l’intérieur de votre habitat. Scannez le QR code ou surfez sur www.SoundBlock.be É ÉL AT ÀL VU 100% limpide Super rapide : prise en 2 heures Tous matériaux, tous supports EXPRESSÉMENT PLUS CLAIR! COLLER • ASSEMBLER • ÉTANCHER Depuis des années, Bison Poly Max® dans la cartouche rouge est Et ce n’est pas tout : maintenant Bison Poly Max® Crystal est aussi le LA référence pour coller, assembler, étancher presque tous les numéro 1 de la vitesse. Bison a réussi à améliorer son Poly Max® matériaux sur presque tous les supports. Avec le lancement de Crystal grâce à sa célèbre formule Express. Ce qui signifie que la colle Poly Max® Crystal en 2011 (+122%, 2010-2013) Bison a été le arrive à sa résistance finale après 4 h seulement, au lieu des premier à introduire une cartouche transparente dans le segment 48 h des produits standard. La cartouche comme le tube sont de la construction. Mais pour Bison, l’innovation est une seconde d’une limpidité cristalline et super rapides : Bison Poly Max® Crystal nature ! Aujourd’hui, Bison est le tout premier du marché des colles Express. L’assortiment complet Bison Poly Max® se compose des et mastics à proposer son produit vedette Poly Max® Crystal variantes Original, Express, High Tack Express et le tout nouveau en tube transparent. Un tube unique qui montre clairement Crystal Express: le meilleur, le n°1 de la vitesse et invisible en prime ! l’aspect cristallin du produit. Combiné à son design rouge frappant, Voulez-vous savoir plus de cette innovation unique de Bison ? Veuillez le nouveau tube attire tous les regards dans le rayon bricolage. prendre contact avec votre responsable de rayon par 03 710 92 92 ou [email protected] Bison est une marque de Bison International Bison et moi, ça colle! www.bison.be
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