LE JOURNAL L`éditorial
Transcription
LE JOURNAL L`éditorial
N°13 - novembre 2014 LE JOURNAL Sommaire n BOVINS Les éleveurs de Bovidoc sur tous les fronts ! Vie Coopérative pages 2 à 4 n Infos par métiers VITICULTURE pages 5 à 27 bovins ovins porcins viticulture distribution page 19 Services et technicité avec OENO 46 p. 5 à 11 p. 12 à 15 p. 16 à 18 p. 19 et p. 20 p. 21 à p. 27 DISTRIBUTION n page 5 page 21 Révolution silencieuse en Corrèze Le fil de l’info page 28 L’éditorial Gérer le changement, c’est savoir et admettre que demain sera différent… et s’y préparer avec détermination, ouverture d’esprit, la force de l’expérience… et une dose d’optimisme ! CHRISTIAN DELRIEU 2014 se termine dans un contexte économique difficile. Le Groupe CAPEL poursuit sa route avec ses bons et mauvais jours, c’est aussi la vie au quotidien de beaucoup d’entre nous et de toute entreprise. 2015, l’année du changement à la tête de notre entreprise coopérative… Denis MARRE, notre directeur général, depuis 41 ans dans la "maison", prend sa retraite. Denis a commencé à travailler pour CAPEL en 1973 à travers le CGER du Lot (Centre de Gestion et d’Economie Rurale). En 1976, il devient responsable administratif et financier, acceptant la direction financière deux ans plus tard, puis prend ensuite, en 1988, la direction de la distribution et des céréales, tout en conservant les finances. En 1995, il est nommé directeur général du Groupe CAPEL. Il a, avec l’évolution de ses fonctions, contribué à la forte progression de notre coopérative Travailleur infatigable, accueillant, serviable, respectueux de tous, salariés comme agriculteurs, il est aux yeux de chacun, un homme simple, qui a mis toute son énergie, son intelligence, au service du monde agricole et de ses salariés. Sa prise de retraite courant février 2015 nous conduira à lui dire merci au nom de toutes celles et tous ceux qui l’ont côtoyé et apprécié. Nous organiserons une rencontre courant janvier 2015 avec l’ensemble du personnel du groupe, le conseil d’administration ainsi que les administrateurs des différentes filières. En juin 2015, au cours de l’assemblée générale, l’occasion nous sera donnée, entouré des organisations professionnelles agricoles, de ses collègues directeurs de coopératives, des représentants des pouvoirs public, des élus,… de le remercier pour les services rendus. J’ai, comme membre fondateur de CAPEL, suivi tout son parcours et depuis près de 20 ans comme président, travaillé "en tandem" à ses côtés en parfaite harmonie. Le développement du Groupe CAPEL nous a, l’un et l’autre, passionnés et évité, à l’un et l’autre, de nous ennuyer... L’étroite collaboration avec le bureau, le comité de direction, et la confiance du conseil d’administration furent les facteurs essentiels de notre développement. le recrutement du directeur général, faire intervenir un cabinet conseil, recruteur expérimenté que beaucoup de groupes coopératifs agroalimentaires sollicitent. Un appel à candidature a été ouvert par ses soins et, suite à plusieurs entretiens avec de potentiels candidats, ce cabinet nous a proposé les candidatures qu’il avait sélectionnées et qui correspondaient au profil recherché. A l’examen des candidatures, le bureau et le conseil d’administration du Groupe CAPEL, avec les avis et les conseils de Denis MARRE, ont fait le choix de Michel PELISSIER. Une page se tourne... J’ai décidé en accord avec le bureau et le conseil d’administration d’assurer la présidence du groupe jusqu’à l’assemblée générale 2017. Aider le nouveau directeur général en apportant une bonne connaissance du monde agricole, des organisations politiques et économiques des 3 départements - Lot, Corrèze, Tarn et Garonne – nous a paru, avec mes vice-présidents et les membres du bureau une étape utile et nécessaire. L’appui et la bonne cohésion des directeurs d’activité et du directeur financier seront un atout précieux au successeur de Denis MARRE. Le conseil d’administration a souhaité, pour Michel PELISSIER Les "raisons"… d’un choix "raisonné"! Agé de 54 ans, Michel PELISSIER, originaire de Haute-Loire, est fils d’agriculteur avec comme formation, une maîtrise des sciences et techniques de l’alimentation (ISTAB). Egalement diplômé de l’Institut du lait, des viandes et de la nutrition (ILVENUC) et de l’Institut de l’Administration des Entreprises (IAE de Caen). Il a connu très tôt des responsabilités au poste de responsable développement et qualité dans le secteur de la viande, charcuterie, plats cuisinés. Puis directeur d’un site d’abattage découpe - directeur d’abattoir (bovins, porcs, avec découpe et charcuterie) - directeur d’un site d’abattage pour une filiale d’un groupe coopératif volailles avec la commercialisation de produits élaborés. Et, depuis 10 ans, il est le président opérationnel de filiales et membre du comité de direction pour le Groupe SARIA, spécialisé en agroalimentaire, bio énergie et traitement des déchets. Oui, le souhait du conseil d’administration était de rechercher un directeur expérimenté, avec de fortes compétences agroalimentaires, un savoirfaire industriel avec des qualités de meneur d’hommes, capable en équipe de fixer des objectifs, et de manager, avec le comité de direction, une entreprise de plus de 750 salariés et ses filiales. Voilà les points essentiels qui ont conduit au choix de Michel PELISSIER qui prendra ses fonctions début janvier 2015 comme directeur général du Groupe CAPEL. Nous lui souhaitons bonne chance dans le nouveau challenge qui l’a conduit à choisir notre coopérative. Ce beau département du Lot l’accueillera, avec son épouse, d’ici quelques semaines. Ensemble, nous voulons pouvoir poursuivre, maintenir et développer le rayonnement de notre groupe coopératif au service des agriculteurs, de ses salariés et comme acteur économique incontournable de notre agriculture régionale. Christian DELRIEU Président du Groupe CAPEL LE JOURNAL N°13 – Novembre 2014 n Responsables de la publication : Christian Delrieu - Denis Marre - Francis Teillard n Rédaction - Coordination : Jean-Pierre Faucher - Francis Teillard n Ont contribué à la réalisation de ce Numéro : Eric Baynat - Vincent Bomparet - Philippe Bressac - Emilie Castagné - Christian Condamine Guillaume Dabertrand - Jean-Marie Falguières – Sébastien Gardes - François Gasiorek - Florent Lacroix - Philippe Landes - Christophe Lompech - Benoît Pers - Clément Tourille - Alain Trayssac n Conception : © Comevents Brive n Imprimerie : RotoGaronne / 6 600 exemplaires N° ISSN : 2114-2688 n Crédits photos : Groupe Capel -------------------------------------------------------------------------------------CAPEL - Coopérative Agricole des Productions et Elevages "La Quercynoise” - 267, av. Pierre Sémard - B.P. 119 - 46002 Cahors Cedex - Tél. 05 65 20 55 00 - Fax : 05 65 20 55 19 - Contact : [email protected] - www.capel.fr 2 LE JOURNAL - N°13 - NOVEMBRE 2014 Groupe "Il faut que chaque territoire vive et respire à son propre rythme…" Paroles de pro ALAIN SINGLANDE PrEsident "Territoire CausseBouriane" Nous devons “ etre les porteurs des messages du Groupe CAPEL auprès de nos adhérents… Des portes ouvertes ont eu lieu dans tous les magasins de Corrèze et du Lot tout au long du mois d’octobre. L’occasion d’échanger avec les adhérents et clients venus ce jour-là autour d’un buffet convivial. Le moment aussi pour rencontrer les partenaires de la coopérative et profiter des promotions du moment (semences, film, ficelles, filets plastiques, seaux à lécher et autre poudre de lait,...). Certains territoires programment alors une réunion de travail, lors de laquelle les responsables administratifs présentent aux membres du comité les performances des différents magasins, l’activité et les projets de la coopérative sur le secteur concerné. C’est là aussi l’occasion d’échanger avec les adhérents et clients sur le fonctionnement de la coopérative. Ce fut le cas cette année à Limogne, où Alain SINGLANDE avait mis à profit la porte ouverte du magasin pour réunir les membres du comité. En 2008, notre coopérative a mis en place une organisation en territoires et, suite à la fusion courant 2010 avec la coopérative BEVICOR, nous avons dû redessiner le périmètre. Sous l’impulsion de Gérard LAVINAL, vice-président du Groupe CAPEL, une nouvelle organisation est proposée. La coopérative est aujourd’hui organisée en 6 territoires : Quercy Blanc – Vallée du Lot – Causse/Bouriane – Vallée de la Dordogne/Basse Corrèze – Pays de la Vézère – Mille Sources. Il en précisait quels étaient les objectifs : "… la présentation de la coopérative, de son organisation et de ses orientations, en était et reste plus que jamais le premier objectif afin de conforter une relation de proximité avec les adhérents. Ensuite, écouter leurs interrogations, comprendre et répondre au mieux à leurs attentes… il faut que chaque territoire vive et respire à son propre rythme… " ” Parlez-nous de votre terriroire… "Je préside un territoire qui est un peu vaste, c’est pourquoi j’ai mis en place des relais professionnels autour de chaque magasin. Il s’agit de Bertrand GOUREAUD pour le secteur de Limogne - Lalbenque, de Denis DAYNAC sur Livernon, de Frédéric BERGOUGNOUX à Labastide-Murat, Thierry BOY à Gramat et Patrick BALDY autour du magasin de Gourdon. Un président d’un territoire doit avoir des relais locaux". Comment ça marche ? "On se retrouve tous les trimestres en comité de pilotage avec les deux animateurs que sont Vincent BOMPARET et Guillaume DABERTRAND, son adjoint. Cela permet de faire le point sur la politique des sites, des magasins, la dynamique de développement, également le lien avec les salariés de chaque site. C’est important pour moi de bien intégrer les différents sites dans notre politique de territoire. Cela m’importe de trouver un lien horizontal avec toutes les forces vives du groupe, ce qui est assez réussi dans le secteur Causse/Bouriane. A chaque réunion, nous faisons le point avec les différentes filières présentes sur le secteur. C’est principalement la Si on allait voir ce qui se fait ailleurs !... Le jeudi 23 octobre, le territoire Causse/Bouriane organisait pour les éleveurs du territoire un déplacement dans le Massif central, à la rencontre des producteurs et organisations de producteurs ovins. Une vingtaine d’éleveurs adhérents de la coopérative ont répondu présent à cette invitation et se sont retrouvés dès 6 h 30 sur le site de Gramat, point de départ de la journée. L’objectif de cette visite était de nous rendre compte de la dynamique mise en place dans cette région en visitant le groupement COPAGNO ainsi qu’un de leurs adhérents, sélectionneur en race Blanche du Massif central (troupeau de 750 brebis) Henry TAMAIN, directeur de COPAGNO, et son équipe nous ont chaleureusement accueillis dans leurs locaux de SaintBeauzire (43). Il nous a présenté la structure aujourd’hui intégrée dans le pôle ovin de l’Union de coopératives FEDER qui possède également un pôle bovin et un pôle céréales. Aujourd’hui, le centre de SaintBeauzire rassemble et allote 85 000 ovins, collectés essentiellement sur les départements 43, 63, 15 et 42. Un tunnel d’engraissement permet la finition des agneaux maigres. Le magasin principal de l’approvisionnement de COPAGNO est aussi situé sur ce site, avec deux sites secondaires sur les autres centres de Gerzat et Villefranche d’Allier. 328 éleveurs adhèrent au groupement, ce qui représente 94 000 brebis et 107 000 animaux commercialisés. A noter que 31 % de ces animaux sont abattus à Gramat. Afin de pallier la baisse du cheptel ovin sur le territoire et permettre au groupement de continuer à fonctionner, COPAGNO investit sur deux plans : filière ovine mais il y a aussi les palmipèdes ou encore les bovins". Il y a aussi des animations ? "Oui, nous avons mis en place plusieurs animations par an. Les portes ouvertes en font partie, mais également des vitrines fourragères ou autres, ainsi que des visites extérieures. Un séjour en Auvergne est prévu cette année sans thème précis, mais dans un souci d’ouverture et de découverte de ce qui peut se faire ailleurs". Pour conclure ? "Je crois en cette organisation car c’est une manière de rester proche de nos adhérents et clients. Concernant mon territoire, ça fonctionne bien, les membres participent et on décentralise les réunions sur chaque site. Cela nous permet d’avoir les remontées du terrain, à partir de là on essaie d’influencer la politique globale. Le territoire Causse a proposé de mettre en place la prime de fidélité et la charte Jeunes. Pour moi, le territoire est un relais des filières, l’administrateur doit être également un relais indispensable entre le conseil d’administration, les filières et le personnel. Nous devrons demain réfléchir à développer les services en élevage, notamment par rapport au manque de main-d’œuvre, en prenant exemple sur ce qui a été fait dans le secteur viticole. Nous devons être impérativement les porteurs des messages du Groupe CAPEL auprès de nos adhérents et expliquer les orientations prises. Notre coopérative est une chaîne solide, aucun maillon ne doit être défaillant si l’on veut exister et grandir encore demain". 3 LE JOURNAL - N°13 - NOVEMBRE 2014 La mise en place d’un plan de développement de la filière avec les partenaires (abattoirs, fabricants d’aliment et organisation génétique) pour permettre l’augmentation des cheptels ou l’installation de nouveaux éleveurs. Le recrutement d’un technicien pour dynamiser et développer le service "approvisionnement" déjà existant. Après un repas bien mérité (!) pris en commun, nous avons repris le chemin du retour en faisant une petite halte ludique dans une ferme laitière à Albepierre (15) où chacun a pu déguster les spécialités fromagères régionales. Nous tenons à remercier toutes les personnes ayant participé à la réalisation de cette journée ainsi que l’équipe COPAGNO pour son accueil et sa gentillesse. C’est avec plaisir que nous les accueillerons chez nous à notre tour ! Mi-septembre 2014, le territoire Vallée de la Dordogne/Basse Corrèze organisait sur deux de ces magasins lotois - Saint-Céré et Bétaille - une journée d’animation autour du thème de la date optimale de récolte d’un maïs ensilage. Action pleinement réussie pour cette première démonstration sur ce thème ! En effet, près de 80 analyses ont été effectuées durant cette journée et cela grâce à la cinquantaine d’éleveurs qui se sont déplacés en amenant un ou plusieurs échantillons de maïs prélevés sur différentes parcelles. Ça bouge aussi en vallée de la Dordogne ! Le principe était le suivant : 1 L’éleveur apporte 3 pieds de maïs prélevés au champ (éviter les bords de champ), 2 Le maïs est broyé, mélangé dans un seau et prélevé par petites poignées pour l’analyse à l’infra-analyseur, 3 Après analyse, une fiche précisant le taux de MS du maïs à l’instant "t", avec une idée de la date de récolte optimale, est remise à l’intéressé Ce travail est réalisé en partenariat avec LG-Semences, qui grâce à son laboratoire d’analyse itinérant nous permet de bénéficier d’une technologie de pointe. Forts de cette expérience, quelques innovations seront proposées pour la prochaine campagne afin de compléter cette journée par une démarche nutrition : analyse silo, diagnostic, proposition et solution nutritionnelle,… Nouveau ! Un outil d’aide à la décision pour la récolte du maïs ensilage… Groupe Le Groupe Capel toujours fidèle aux manifestations de l’été ja 19 a fait la "fEte" a meyrignac l’Eglise ! Le palmarès complet du concours de labour 19 (canton) 1er Thierry VERGNE (Mercœur) 2ème Rémy VAL (Corrèze) C haque été, les Jeunes Agriculteurs (JA) mettent en avant leur métier, le métier d’agriculteur, mais également leur territoire. Les JA corréziens l’ont encore montré le 16 août dernier dans la petite commune de Meyrignac l’Eglise dans le canton de Corrèze. Beaucoup d’animations étaient prévues, dont pour la première fois un concours intervillages qui a connu un franc succès, puis la traditionnelle course de tracteurs tondeuses, une démonstration de chien de troupeau, et bien d’autres qui ont attiré la curiosité des visiteurs présents, comme l’atelier des sacs de Beynat. Cette Fête de l’Agriculture est l’occasion de communiquer avec le grand public venu nombreux cette année, il faut dire que les conditions météorologiques étaient superbes ! Le concours départemental de labour se déroulait également ce jour-là. 6 jeunes agriculteurs corréziens ont participé à cette finale. Félicitations à tous les candidats pour la qualité du travail accompli car il faut être précis, technique, régulier pour retourner la terre en respectant le cahier des charges imposé… Les deux premiers, Thierry VERGNE et Rémy VAL, ont été sélectionnés pour porter les couleurs de leur département lors de la finale régionale. Concernant le challenge des tracteurs tondeuses, le vainqueur est Vincent BOURG (Seilhac). 3ème Paul EYMAT (Meyssac) 4ème Romain QUEILLE (Mercœur) 5ème Jérémy CHEZE (Corrèze) 6ème Pierre Jimenez (Corrèze) 4 LE JOURNAL LE JOURNAL - N°13 - N°5 - NOVEMBRE - AVRIL 2012 2014 Le Groupe Capel toujours fidèle aux manifestations de l’été (SUITE) texte Le palmarès du concours de labour 46 (canton) 1er Simon CASSAN (Labastide-Murat) 2ème Romain DELPY (Baladou) 3ème Pascal VITRAC (Pinsac) 4ème Anthony ROUMIEUX (Carlucet) 5ème Clément RIEUX (Carennac) Grand succès pour Terre en fête à Mayrac (46) Cette 19ème édition de Terre en Fête a été un véritable succès, plus de 7 000 visiteurs se sont déplacés sur le site du "Pigeon" (entre Souillac et Martel) le week-end des 30 et 31 août pour assister et participer à cette manifestation organisée par les Jeunes Agriculteurs du Lot, du jamais vu ! 600 puis 1 700 repas ont été servis respectivement le samedi soir et le dimanche midi… Le matin, dès 9 h 30, le chapiteau était déjà bien rempli pour la messe célébrée par Mgr Norbert TURINI, évêque de Cahors – Rocamadour, le ton était déjà donné. Le plein d’animations - tournoi de rugby flag, course de voitures coupées, course de cochons, des promenades en calèche,… - pour un public ravi de cette journée. Sans compter les différents stands des partenaires de cette manifestation, coopération, banque, assurance,… L’ensemble du monde agricole était présent ce jour-là après des JA lotois. Sans oublier bien entendu le concours départemental de labour, le concours de tonte et l’épreuve toujours aussi spectaculaire du "moiss batt cross"! Les Jeunes Agriculteurs des cantons de Souillac-Martel-Vayrac ont su, d’une part se retrouver et s’organiser pour réussir cette fête, et d’autre part fédérer et faire jouer les synergies possibles entre les différentes structures et organisations professionnelles lotoises. Lionel FOUCHE, le tout nouveau et jeune président des JA du Lot, peut être fier de cette réussite et satisfait de ces deux belles journées. Bon courage à l’équipe du Sud pour la 20ème édition de Terre en Fête… le challenge à relever est de taille ! Mais rassurez-vous : "Cela semble toujours impossible, jusqu’à ce qu’on le fasse" (Nelson MANDELA). Cette 5ème édition de "Bienvenue à la campagne" a mis à l’honneur la gastronomie locale, les producteurs du terroir, les animaux de la ferme et le métier d’agriculteur. Les activités et animations étaient nombreuses, et il y en avait pour tous les goûts, petits et grands. Bien entendu, les animaux étaient présents avec les concours régionaux Lors de son dernier comité de gestion, le 16 octobre à Livernon (46), l’Organisation de Producteurs (O.P.) bovins du Groupe CAPEL a vu l’accession à sa présidence de Stéphane BOURDARIAS, élu à l’unanimité, qui succède donc à ce poste à Annie SOULARUE. Agé de 42 ans, Stéphane BOURDARIAS s’est installé avec ses parents sur l’exploitation familiale, son père Daniel a lui-même été administrateur de la coopérative (2010 à 2013). Aujourd’hui, il exploite en société (EARL) 190 ha de SAU sur la commune d’Eyburie dans le canton d’Uzerche en moyenne Corrèze, réputé pour la qualité de ses herbages et de ses cheptels limousins. L’herbe couvre d’ailleurs ici pratiquement 90 % de la surface, le maïs (ensilage et grain) et les céréales à paille (orge) se partageant près d’une vingtaine d’hectares. et départementaux de la race Blonde d’Aquitaine, des génisses prim’Holstein, des chevaux lourds, et la vente de vaches grasses (voir article dans ce Journal page 27). Il y conduit un troupeau limousin reconnu (1), en totalité inscrit au herdbook de la race, de 140 mères et la suite en système naisseur avec vente de reproducteurs - toutes les génisses non conservées pour le renouvellement et une vingtaine de mâles par an - et finition des femelles de réforme. Il a débuté cette année, en contrat avec BOVIDOC, l’engraissement d’une partie des mâles en très jeunes bovins ("moins d’un an"). Le Groupe CAPEL et sa filière bovine BOVIDOC étaient présents, aux côtés des éleveurs, durant toute la durée de la manifestation. (1) Rappelons que l’élevage BOURDARIAS est champion en titre du dernier Concours Général Agricole de Paris avec sa vache "AFFICHE" (voir Journal CAPEL N° 11 page 4). "Bienvenue à la campagne" à Montbeton (82) ! Le grand Montauban, la chambre d’agriculture du Tarn-et-Garonne, JA 82 et la FDSEA à l’origine de cette manifestation grand public peuvent être satisfaits. Ce fut une réussite, beaucoup de visiteurs et curieux ont arpenté ce site, à proximité de Montauban, qui leur était entièrement dédié durant tout le week-end, les 23 et 24 août, particulièrement le dimanche. Un nouveau président à LE JOURNAL LE JOURNAL - N°13 - N°5 - NOVEMBRE - AVRIL 2012 2014 Bovins La vente Prestige xvi à Brive... 5 ET SI LA GENETIQUE LIMOUSINE DU FUTUR ETAIT "SANS CORNES"? "prestige xvi"... une cloture en beaute d'un festival d'elevage "grand cru"! La Vente Prestige s’installe toujours un peu plus dans la cité "gaillarde", la Place de la Guierle et ses alentours constituant un "écrin" à la mesure de cet événement de portée internationale dans le domaine de la génétique limousine. C’est en effet la 9ème fois en 15 éditions (1) qu’elle se déroule à Brive, mais la première fois qu’elle y est maintenue alors que le Concours National de la race débute seulement quelques jours plus tard… à une centaine de kilomètres à peine, à Limoges ! En "vedette américaine" du CNL en quelque sorte… (1) On évoque ici les éditions qui ont eu lieu dans l’environnement du "National" limousin, sachant que des ventes "Prestige" sont organisées dans d’autres cadres (comme à Augerville dans le Loiret en octobre 2013 ou à Limoges centre-ville il y a peu). lE "top price" pour un veau "polled"... qui l'eut imagine il y a seulement quelques annEes ? Positionnée cette année en clôture du Festival de l’Elevage le dimanche 31 août en fin d’après-midi, une première, cette véritable attraction, très attendue et toujours aussi spectaculaire, a été l’objet d’un énorme succès populaire… impossible d’approcher le lieu des opérations à peine les premières enchères lancées ! Au cœur d’une foule compacte où les éleveurs, venus d’horizons divers voire lointains, côtoyaient comme d’habitude beaucoup de curieux, on reconnaissait de nombreux "fidèles", aux accents parfois insolites car d’ailleurs… Menée "tambour battant" (sur le rythme de 20 animaux à l’heure !) par Jean-Luc KRESS, de la société KBS Genetic, notre partenaire organisateur dudit événement, le millésime "Prestige XVI" a connu aussi une grande réussite professionnelle, dans le prolongement des 14 précédents, s’appuyant sur un lot impressionnant, sur le double plan de la quantité et de la qualité, de 52 animaux limousins sévèrement triés depuis des mois sur l’ensemble du territoire national. Issus de lignées réputées et confirmées, avec des ascendants distingués lors des grands concours de la race ou vendus lors d’éditions antérieures de "Prestige", ils provenaient des meilleurs élevages de plusieurs départements (jusque de Bretagne…) et même du Luxembourg (comme à chaque fois depuis 2010). 19 venaient de la Corrèze et du Lot, sortis En savoir plus L’orientation "viande" du profil des jeunes mâles mis en vente est affirmée, dont 5 porteurs du gène MH ("culard"), partis à 8 160 € de moyenne (dont 3 à l’export)… Plus du tiers des animaux (19) étaient "polled" (naturellement sans cornes)… un record ! Tous se sont vendus, au prix moyen de 5 689 €, soit nettement au-dessus de la moyenne générale, dont 10 produiront hors de nos frontières… et avec pour la première fois le "top price"! Parmi eux, 3 fils de "TIGRIS", 4 de "CLOVIS" de "HINZ", le tout nouveau et prometteur taureau homozygote en service… belle et concrète reconnaissance du travail conduit depuis une douzaine d’années par le GIE Polled Excellence, au sein duquel se sont regroupés une cinquantaine d’éleveurs pour investir ensemble dans la génétique limousine "sans corne". majoritairement des élevages de la Section Reproducteurs Limousins de CAPEL BOVIDOC. Les acheteurs ont reconnu la qualité évoquée ci-dessus des lots proposés, puisque tous ont trouvé preneur en à peine 2 heures et demie. Cela à un prix moyen tout juste supérieur à 5 200 € (5 204), certes en sensible retrait par rapport à un passé récent, mais à regarder à l’aune du nombre d’animaux commercialisés, de leur jeune âge (un seul mâle adulte…)… et bien sûr de la conjoncture ! Le "top price", à 16 400 €, reste lui aussi mesuré et strictement du même ordre que celui observé un et deux ans auparavant. L’ensemble de la vente a généré un chiffre d’affaires dépassant les 270 000 €, caractérisé par le maintien d’une bonne dynamique à l’export, qui a concerné plus d’un animal sur deux, notamment vers l’Italie et avec la confirmation du retour sur le marché depuis quelques années de la clientèle irlandaise et britannique. > Repères 15 Ventes Prestige prises en compte (2000-2014) 695 animaux vendus (soit 97 % des animaux proposés) Près des deux-tiers exportés (437 têtes) Pour plus de 5.4 Millions d’€ de chiffre d’affaires Producteurs de viande L’ABL SE MET DE NOUVEAU "EN TROIS" POUR VOUS AIDER A TROUVER LE TAUREAU DONT VOUS AVEZ BESOIN ! Comme annoncé dans le précédent numéro du Journal, la 34ème campagne de Coop ABL renouvelle le nouveau fonctionnement mis en place l’an dernier, avec l’évaluation d’une 3ème série, afin de mieux coller aux périodes de vêlage, et l’instauration de la vente aux enchères à main levée comme mode de vente. C’est donc une "promotion" élargie (séries 53, 54 et 55) qui est entrée au centre en 3 fois (en juillet puis en septembre et enfin en décembre) sur le site des Bois Cousins à Saint-Jal (Corrèze). Aussi, il n’est pas trop tôt pour réserver d’ores et déjà les dates des ventes correspondantes : Série 2014-1 : Samedi 29 novembre 2014 Série 2014-2 : Samedi 7 février 2015 Série 2014-3 : Samedi 18 avril 2015 Parmi les quelques 150 jeunes taureaux limousins mis en contrôle, aux aptitudes bouchères prometteuses, critère prioritaire dans leur recrutement, une soixantaine proviennent des élevages de la Section Reproducteurs Limousins de CAPEL BOVIDOC, premier fournisseur de la station. Et, comme d’habitude, ils ont fait l’objet auparavant d’un choix rigoureux en ferme avec le souci affirmé de la coopérative pour retenir des veaux "viande" ou "mixte viande". Contactez dès maintenant votre coopérative pour de plus amples renseignements : Alain CRUMEYROLLES 06 08 65 19 37 Jean-Marc DUCROS 06 29 94 87 99 Michaël SARCOU 06 42 97 53 12 INFO + Par ailleurs, nous vous donnons d’ores et déjà rendez-vous le vendredi 13 février 2015 au centre d’allotement du Périé à Gramat (Lot) pour la 7ème édition de la vente de reproducteurs limousins organisée par CAPEL BOVIDOC ! 6 LE JOURNAL - N°13 - NOVEMBRE 2014 Bovins Concours bovins limousins La "team" capel bovidoc sur tous les fronts ! "ESCORTE", EN DIGNE FILLE... DE SON PERE ! Avec "ESCORTE" au GAEC BESSE Christian et Vincent en Femelle Adulte, superbe vache de 8 ans, fine et élégante, restant dans un bon format "limousin" (autour de 970 kg au moment du concours) et par ailleurs très bien suitée d’un petit et prometteur "JUMBO". C’est une fille du fameux taureau "BONUX", lui-même sacré "champion" à Brive il y a 3 ans… LA NOTORIETE DU FESTIVAL DE L'ELEVAGE DE BRIVE N'EN FINIT PAS DE GRANDIR Sans expéditions organisées loin de leurs bases cette année, nos éleveurs sélectionneurs Limousins n’en auront pas moins "livré bataille" dans de nombreux rings, des sympathiques comices locaux sans pression jusqu’au "clap de fin" à Cournon en passant par les grandes et intenses joutes départementales et nationales. A Brive, un peu de renouvellement dans le "casting"… Les équipes municipales changent, démocratie oblige, mais la ferveur et la motivation restent ! D’autant que l’on ne change pas pour le "plaisir"… ce qui a fait ses preuves et qui fonctionne avec l’assentiment de tous ! Cela dit, les "retouches", nouveautés et petites améliorations apportées chaque année ne font que conforter la place du "Festival de l’Elevage et de la Table Gourmande" de Brive dans le paysage des grandes manifestations agricoles organisées à l’échelon régional. A cet égard, l’instauration d’un point d’accueil, le partenariat noué avec quelques grands chefs brivistes qui ont opéré dans le pavillon dédié au veau sous la mère, et surtout la récupération de la Halle Brassens (en travaux l’an passé) pour y installer les partenaires ainsi que les exposants des "Saveurs Gourmandes", ont encore haussé d’un cran le niveau professionnel du "salon de l’agriculture corrézien"… Et le public ne s’y est pas trompé, s’étant déplacé en grand nombre, en ce dernier week-end d’août (les 30 et 31), dans ce site à nul autre pareil. Par un temps doux et agréable, quelques 45 000 citadins, ruraux, derniers vacanciers et paysans mêlés ont ainsi déambulé pendant deux jours au sein de la "ferme Corrèze", qui se prépare de longue date pour se présenter sous son meilleur jour lors de sa rencontre annuelle et désormais très attendue, car basée sur la convivialité, entre citadins, ruraux et paysans. Sans parler des visiteurs remarquables à leur accent car venus de bien plus loin… d’outre-Manche, d’Italie, d’Allemagne, d’Espagne, pour la vente internationale aux enchères de reproducteurs (voir article dans ce Journal page précédente). Le Groupe CAPEL - la coopérative avec son O.P. bovins BOVIDOC, sa filiale Viandes de Corrèze et son associé KBS Genetic a renouvelé son étroit partenariat avec le Festival : sur un emplacement choisi à proximité des animaux, techniciens, responsables et dirigeants ont accueilli, sur le grand stand du Groupe, éleveurs, adhérents, prescripteurs et clients durant toute la manifestation. Pour sa 40ème édition, le concours départemental Limousin n’a pas failli à sa réputation d’un des plus grands concours organisés au sein de la race, ce qu’ont une nouvelle fois souligné les deux juges uniques, eux-mêmes éleveurs Limousins réputés en Charente (Christian LALOI) et en Haute-Vienne (Olivier ROBERT). Il faut dire que le nombre limité de places disponibles, "plafonné" à quelques 220 animaux en compétition… pour 55 éleveurs exposants en 2014 (!), impose dès lors à chacun d’eux le tri le plus rigoureux, et a notamment pour conséquence de "tirer vers le haut" la qualité et l’homogénéité générales de la présentation. Ce plateau relevé souligne d’autant plus la valeur des nombreuses récompenses encore une fois remportées par les 24 éleveurs de la Section Reproducteurs Limousins de BOVIDOC, 8 d’entre eux s’étant plus particulièrement distingués. 13 premiers Prix de Section soit plus de la moitié des prix attribués (22) - 1 pour les élevages de BOURNAZEL Richard (Orliac de Bar), de l’EARL BOURDARIAS (Eyburie), du GAEC BESSE Père et Fils (Saint-Pardoux Corbier) et de JAUGEAS Philippe (Saint-Bonnet l’Enfantier). - 2 pour les élevages du GAEC BESSE Christian et Vincent (Saint-Martin Sepert), du GAEC BOSSOUTROT Père et Fils (Lagraulière) et du GAEC HILAIRE (Masseret). - 3 pour l’élevage du GAEC BOURBOULOUX (Saint-Ybard). 3 Prix de Championnat (sur 4) "HAITIEN", JUSQU'OU S'ARRETERA-T-IL ?… COMME AURAIT DIT COLUCHE ! Avec "HAÏTIEN" en Mâle Adulte à un autre GAEC BESSE… mais le GAEC BESSE Père et Fils en l’occurrence… là aussi une grande première à ce niveau pour JeanMarie et Sébastien ! "HAÏTIEN", jeune taureau de moins de 30 mois, s’est imposé sans discussion à ses congénères plus âgés par sa prestance et son respect des fondamentaux de la race, déplaçant avec beaucoup d’aisance ses 1 220 kg. Les juges lui ont même décerné le titre suprême, le Prix de Meilleur Animal du concours, une brillante confirmation de la seconde place chargée de promesses, obtenue lors du dernier Concours général agricole à Paris au printemps dernier. Et les 2 premiers Prix d’Ensemble jugés désormais selon une bonne habitude, surtout quand le temps est de la partie, dans le superbe cadre des jardins de La Guierle. "HAUTAINE", UN NOM PREDESTINE POUR MONTER SUR LA PLUS HAUTE MARCHE DU PODIUM Avec "HAUTAINE" à Richard BOURNAZEL en Jeune Femelle, une magnifique génisse d’à peine 2 ans, pesant près de 800 kg, un vrai "coup de cœur" selon le juge… qui permet à son propriétaire d’accéder à une toute nouvelle et bien agréable notoriété. Et de "20" pour le GAEC BOURBOULOUX ! Ce qui n’est pas une note, excellente au demeurant, mais le nombre de fois (sur 22 participations !) que l’élevage considéré a remporté le premier Prix d’Ensemble lors du concours départemental… Avec 3 Prix de Section dans son lot, le résultat était attendu… et pourtant, les deux juges ont longtemps hésité avec le lot d’un autre administrateur du Groupe CAPEL, celui de l’EARL BOURDARIAS. Disons qu’ils ont préféré cette fois la finesse à la puissance… un autre jury aurait pu faire un autre choix… LE JOURNAL - N°13 - NOVEMBRE 2014 7 Concours bovins limousins (suite) régulièrement à Brive, cela malgré les efforts louables de l’organisation pour créer lors de cette manifestation un événement grand public (2), en revanche la compétition en elle-même, organisée dans le berceau de la race, fait toujours le plein de concurrents ! (2) A cet égard, une nouveauté en 2014 a connu une belle réussite pour une première : le "Limousine Grill Tour" a investi le centre commerçant traditionnel de la cité le vendredi soir. Après la vente aux enchères de 6 vaches de boucherie labellisables, plus de 800 personnes, dont de nombreux limougeauds, sont venus déguster de la viande limousine servie lors d’un grand repas festif concocté par 4 chefs. LE PRIX D'ENSEMBLE… ET DE LA FAMILLE !... POUR LE GAEC BOURBOULOUX … sans concurrence à Baladou LE GAEC DES ILES… UNE SORTE DE "BOURBOULOUX" LOTOIS ?... Le meilleur de l’élevage bovin du Lot avait donné rendez-vous cette année à Baladou (canton de Martel), dans le cadre de la 19ème édition de "Terre en Fête" organisée par JA 46, les samedi 30 et dimanche 31 août. "Il n’y avait peut-être pas la quantité, mais il y avait la qualité", on connaît cette formule qui trouve ici une nouvelle application. Ce sont toutefois quand même 180 prim’Holstein, salers, montbéliardes, blondes d’Aquitaine et autres limousines, qui se sont présentées dans leurs plus belles "robes" aux yeux d’un public toujours admiratif et bon enfant. Lors du traditionnel concours départemental bovin itinérant, CAPEL BOVIDOC était représentée par de nombreux éleveurs adhérents qui exposaient la "fine fleur" de leur cheptel. C’est particulièrement le cas en race Limousine où, faute d’une véritable concurrence, ils ont fait le plein de récompenses, raflant tous les premiers Prix, et naturellement tous les Prix d’Honneur ! Dommage pour les spécialistes que se déroulait le même week-end et à quelques dizaines de kilomètres de là le Festival de l’Elevage de Brive… Autre formule appropriée : "On prend les mêmes et on recommence !" En effet, la "vedette" locale, "DEMOISELLE", très jolie vache de moins de 6 ans, s’est vu désigner Meilleur Animal du concours comme l’an passé (1), et son propriétaire, le GAEC des ÎLES (Joël et Philippe PARROU à Tauriac), a remporté dans la foulée le premier Prix d’Ensemble… comme lors des 3 éditions précédentes ! Une mention spéciale aussi pour "FERY", au GAEC la FONT CLARE (MM. BARDET à Labathude), auquel est revenu le Prix d’Honneur Mâle Adulte. (3) IVMAT = Index de synthèse de Valeur MATernelle – ISU (qui associe au précédent une note morphologique) = Index Synthétique Ultime. Le GAEC BOSSOUTROT Père et Fils (précité)… pour son brillant retour sur le devant de la scène Cela grâce à "HALIANCE", une génisse absolument exceptionnelle et complète, dotée d’un excellent bassin, qui a commencé par empocher le 1er Prix dans sa section d’âge (Génisses de 21 à 23 mois), avant de triompher des autres jeunes championnes pour remporter le titre porteur de promesses de Challenge de l’Espérance Femelle (autrement dit "Prix d’Honneur Génisse"). Ce "Prix d’Honneur" marque le beau retour de l’élevage considéré sur un podium national, le dernier grand titre remporté dans ce cadre remontant à 2003… avec l’inévitable et désormais mythique "NIÇOISE"! Pour rappeler que lesdits grands titres doivent être appréciés à leur juste valeur quand ils arrivent… (1) "DEMOISELLE" a ensuite de nouveau et avec brio assumé son statut de porte-drapeau de l’élevage limousin lotois dans les confrontations nationales, accédant au podium à Limoges comme à Cournon. Une belle "Haliance" pour le retour du National à la maison… A peine éteints les "lampions" brivistes, nos éleveurs corréziens (et lotois) ont repris leurs camions et bétaillères pour rallier le Parc des Expositions de Limoges, après avoir parcouru quelques dizaines de kilomètres seulement pour la plupart d’entre eux. Désormais tous les 4 ans, comme les Jeux Olympiques… le Concours National Limousin (CNL) fait son retour dans la capitale limousine ! Ils étaient 200 éleveurs (201 précisément !), venus de 31 départements, à présenter près de 500 animaux qu’ils avaient préparés avec le plus grand soin dans tout l’hexagone, dont pratiquement le quart d’haut-viennois (48), la plus forte délégation… logique ! Parmi eux, les 19 éleveurs de CAPEL BOVIDOC (16 corréziens et 3 lotois) qui ont fait ce (court) déplacement, accompagnés de leur bonne soixantaine de taureaux, vaches, génisses et veaux, soigneusement triés. Mais la lutte est toujours particulièrement sévère lorsque le CNL a lieu au cœur du bassin de production, chaque place sur le podium se "mérite"! C’est à l’aune de ce contexte que les performances de nos représentants doivent être appréciées. Et si tous méritent d’être ici salués comme il se doit, quelques-uns se sont particulièrement illustrés : Le GAEC BOURBOULOUX (précité)… qui "squatte" le podium depuis 25 ans ! En effet, celui-ci a décroché la "médaille de bronze" dans les Prix d’Ensemble : il concourait pour la 19ème fois (depuis 1989) dans cette catégorie prestigieuse, la plus représentative de la valeur d’un élevage, terminant… 19 fois sur le podium ! Par ailleurs, "CELESTE", jolie vache de type mixte et remarquable productrice de bientôt 7 ans, a été désignée Meilleure Reproductrice Recommandée (RRE), affichant pour les spécialistes un IVMAT de 116… et un ISU de 129 (3) ! Entre-temps, il s’était "payé" une traversée en diagonale du pays, de Saint-Gaudens (2012) à Nancy (2013), après un passage par le centre (Cournon 2011)… où il est d’ailleurs annoncé l’an prochain. Là, durant 3 jours, du 5 au 7 septembre, ils ont retrouvé tous leurs collègues de la France "limousine": car, s’il est difficile d’attirer les foules au bout de la ville, comme à Nancy l’an passé ou comme A LAGRAULIERE, ON PREPARE LA RELEVE, TOUTE LA RELEVE, AVEC "HALIANCE"… ET LILIAN ! Sans oublier : Le Prix de Meilleur Mâle Qualifié à Lanaud pour "HANDY", jeune taureau de 2 ans, provenant de l’élevage de Jacky CHATEIL (Meilhards 19)… qui revient rarement bredouille d’une compétition, quels que soient le lieu et le niveau ! Et bien sûr "HAÏTIEN" au GAEC BESSE Père et Fils (précité) qui a bouclé triomphalement à Limoges une saison "ébouriffante" en remportant le 1er Prix de sa section (Mâles de 26 à 33 mois). Notons en outre que, comme à Brive puis à Cournon, mais pour la première fois dans le cadre du CNL, CAPEL BOVIDOC a animé un stand en collaboration avec KBS Genetic sur lequel éleveurs, partenaires et visiteurs ont pu partager un moment d’échange et de convivialité. 8 LE JOURNAL - N°13 - NOVEMBRE 2014 Concours bovins limousins (suite) L'AUBRAC … "CETTE VACHE AUX SI BEAUX YEUX NOIRS DE FEMME DE MAUVAISE VIE …" (selon le poète !) "HANDY" ET "CELESTE"… "BEAUX" ET "BONS" A LA FOIS ! La Limousine en répétition générale à Cournon Le Sommet de l’Elevage à Cournon, débuté il y a un peu plus de 20 ans (1992) dans une relative indifférence voire un certain scepticisme… et sous le déluge (!), est devenu en l’espace de deux décennies un des plus importants salons européens : il se situerait désormais au 3ème rang mondial des expositions consacrées à l’élevage ! Avec 1 270 exposants (3 % de plus qu’en 2013), 2 000 animaux, et la barre des 84 000 visiteurs dépassée (nouveau record de fréquentation !), dont 4 000 en provenance de 80 pays, c’est devenu une fenêtre incontournable sur l’élevage du Massif central et notamment ses races à viande à la renommée internationale. A tel point, qu’à l’étroit depuis plusieurs années déjà, son extension est à l’étude, toujours sur le site de la Grande Halle d’Auvergne (dès 2015 ?), de même qu’est parfois posée la question de son passage Tous nos adhérents présents, limousins, blonds, salers,… participants ou visiteurs, ont pu être accueillis et faire une halte bienvenue sur le stand du Groupe CAPEL, partagé avec notre partenaire KBS Genetic, très bien placé cette fois et à proximité du grand ring dans le Hall 3 réservé aux bovins viande. Tous ont pu aussi y découvrir deux produits issus directement de la génétique KBS Genetic : à 4 jours, mais là c’est une autre histoire… Cette incomparable caisse de résonance pour faire passer les messages de la Profession ne peut laisser indifférent les responsables politiques nationaux… Pas de visite présidentielle cette année, mais le ministre de l’Agriculture, Stéphane LE FOLL, s’y est déplacé pour la 3ème fois consécutive depuis sa nomination. Après l’ambiance plutôt consensuelle d’octobre 2013, le climat était assez tendu, dans une ambiance restée toutefois respectueuse, 12 mois plus tard, les sujets d’inquiétude ne manquant pas : avec entre autres, la nouvelle cartographie des zones vulnérables, la conjoncture morose de la filière bovine (la viande comme le maigre à l’export), les conséquences de l’embargo russe sur les produits agricoles… C’est dans ce contexte, où le sérieux n’occulte pas le festif, que s’est déroulée "IFI", jeune mâle limousin de 13 mois, naturellement sans cornes ("polled") homozygote. Ce fils du taureau "HINZ", nouvelle origine promise à un bel avenir, a obtenu le "top price" dans la vente Prestige XVI… une première qui en appelle sans doute bien d’autres ! "ISORA", génisse limousine d’un an, porteuse homozygote du gène MH, dotée de masses musculaires impressionnantes, d’une largeur exceptionnelle et d’une finesse remarquable. la 23ème édition du Sommet de l’Elevage (01 au 03 octobre), avec l’Aubrac, cette magnifique race allaitante française, emblématique du Massif central, qui a succédé à la race Salers dans le rôle principal à "Cournon 2014", avec l’organisation de son Concours National et cela pour la seconde fois. entretenir sa bonne dynamique actuelle qu’elle reviendra l’an prochain en "tête d’affiche" pour son "National"…(3) rendezvous les 7, 8 et 9 octobre 2015 ! (3) Et ce sera déjà pour la 3ème fois… Rappelons à ce propos que c’est la vache rousse qui a inauguré le nouveau site de la Grande Halle d’Auvergne en 2004, puis y est revenue en 2011, il y a seulement 3 ans. La race Limousine, quant à elle, a parfaitement tenu son rôle de "vedette américaine" comme toujours. Constituée d’une cinquantaine de bêtes adultes, triées sur le volet à Limoges (plus une dizaine au titre des descendances IA), la présentation proposée par une quarantaine d’éleveurs n’est pas passée inaperçue, en particulier lors de son grand concours interrégional, dans un "ballet" bien huilé de près de 2 heures, comme temps fort. Il faut dire que la Limousine souhaitait d’autant plus Cette année, 5 éleveurs limousins seulement de CAPEL BOVIDOC (4 corréziens et 1 lotois), principalement des fidèles de la manifestation auvergnate (dont le seul désormais à n’avoir manqué aucune "séance"…), ont fait cet ultime déplacement de la saison avec 9 animaux, sans réel enjeu pour eux, si ce n’est celui de contribuer à la promotion des races à viande françaises au cœur de leur grand bassin de production. "IFI" ET "ISADORA", DEUX "ECHANTILLONS" EN GRANDEUR REELLE DE LA GENETIQUE LIMOUSINE… DU FUTUR ? Ça y est, la fête est finie, les "flonflons" sont mis en sourdine, la panoplie de compétition est remisée… les prolongations jouées en Auvergne ont clôturé dans la bonne humeur, malgré un environnement économique incertain, une saison encore une fois chargée d’émotion, empreinte parfois d’amère déception mais souvent d’inoubliable satisfaction, pour nos éleveurs limousins. Et il ne faudra pas attendre longtemps avant que, dans l’intimité des étables limousines, tout ne recommence… avec en ligne de mire le double rendez-vous parisien de février prochain, à Porte de Versailles… et à Villepinte ! Nutridoc se fait aussi remarquer à Cournon… avec une belle gasconne ! Cela, grâce à la famille BARDOU (GAEC de BONNANZA), élevage de reproducteurs en races Blonde d’Aquitaine et Gasconne à Rayssac (canton de Montredon- Labessonnié) dans le Tarn, et client de Nutridoc en aliment. Disons… surtout grâce à "DREAM", jolie vache de 6 ans, suitée d’un petit "JURASSIC", qui a remporté le 1er Prix dans sa section lors du dernier Sommet de l’Elevage à Cournon ! LE JOURNAL - N°13 - NOVEMBRE 2014 Bovins Les "Victoires" de la production... 9 LES TROPHeES "QUALITe" 2014 La traditionnelle remise des fameux Blasons d’Or, en Veau Fermier du Limousin - Bœuf Limousin - Limousin Junior, récompensant les éleveurs les plus méritants dans leur engagement au sein des filières "Qualité" sous Label Rouge développées par la coopérative, est depuis quelques années organisée dans le cadre du Festival de l’Elevage de Brive. S’y est ajouté depuis deux ans, un nouveau trophée, appelé "Espoir", qui distingue un producteur de veaux sous la mère pour l’amélioration de ses performances techniques. Dans une atmosphère, on l’imagine aisément, plus proche du bistrot que du café littéraire… la 24ème édition de cette sympathique cérémonie a eu lieu dans une "chaude" ambiance le samedi 30 août sur le stand du Groupe CAPEL sous la Halle Georges Brassens. LE TROPHEE "ESPOIR" 2014 a été attribué à Patrick PAGNON à La Faucherie de Chabrignac (canton de Juillac 19). MARIE-JOSEE ET PATRICK PAGNON (avec à droite François GASIOREK, technicien BOVIDOC) LE BLASON D’OR "VEAU FERMIER DU LIMOUSIN" 2014 a été attribué au GAEC des CHARRAUX à Chameyrat (canton de Tulle Nord 19). JEAN-LUC ET COLETTE LACROIX (avec à droite, Jean-François GUILLOU de Viandes de Corrèze) LE BLASON D’OR "BOEUF LIMOUSIN" ZONE NORD 2014 a été attribué au GAEC MANUBY Eric et Delphine à La Pouge de Soudaine Lavinadière (canton de Treignac 19). DELPHINE ET ERIC MANUBY (avec à gauche Stéphane BOURDARIAS) PRODUCTEURS DE VEAUX SOUS LA MERE… ATTENTION AU RESPECT DES NORMES "BIEN-ETRE"! LE BLASON D’OR "LIMOUSIN JUNIOR" 2014 a été attribué au GAEC CHOULY à Vergnas d’Angoisse (canton de Lanouaille 24). LAETITIA ET VINCENT CHOULY (avec à gauche Stéphane BOURDARIAS, nouveau président de BOVIDOC) A peine plus d’une soixantaine de "Blasons d’Or" attribués depuis le lancement de cette initiative appréciée au sein de la coopérative, il y aura bientôt 25 ans, pour plus d’un millier de destinataires potentiels, engagés dans les différentes démarches concernées par ces distinctions… cela explique aussi la légitime fierté des lauréats, dont le talent et le savoir-faire sont ainsi reconnus par et devant leurs pairs. Rappelons que le non-respect des directives européennes sur le bien-être des veaux de boucherie peut faire l’objet de contrôles par les DDCSPP (ex-DSV) départementales et les instances de contrôle européennes, susceptibles d’entraîner des pénalités sur les aides reçues (pouvant aller jusqu’à leur suppression totale…), assorties d’amendes. Nous vous rappelons donc ici les deux principales mesures "bien-être": Interdiction d’attacher les veaux dès la naissance et obligation de les loger en cases collectives à partir de 8 semaines d’âge, avec des surfaces minimales de 1.50 m2/veau jusqu’à 150 kg de poids vif - 1.70 m2/veau de 170 à 220 kg - 1.80 m2/ veau audelà de 220 kg, Interdiction de museler les veaux, quel que soit leur âge. Et aussi… Contrairement à ce que certains éleveurs croient, l’application de ces mesures relève exclusivement de la règlementation européenne - et en aucune manière du Label Rouge - et les contrôles relatifs au cahier des charges du Veau Sous La Mère Label Rouge ne concernent pas le respect de ces mesures… 10 LE JOURNAL - N°13 - NOVEMBRE 2014 BOVINS La Blonde d’Aquitaine... Une histoire rEcente mais un long passE ! Après la saga de la belle "rousse" (voir Journal CAPEL N° 12 pages 6 et 7), c’est au tour de la non moins jolie "blonde" de se raconter… PLUS DE 50 ANS DEJA QUE PYRENEENNE ET GARONNAISE SE SONT RETROUVEES DANS LA GRANDE FAMILLE"BLONDE"… Un peu d’histoire… Depuis les temps immémoriaux, on rencontre dans le sud-ouest une mosaïque de bovins blonds, à muqueuses claires, héritiers de Bos Aquitanus. Cette population d’origine commune revêtait de multiples appellations, différentes par petites régions : Marmandaise, Agenaise, Montalbanaise, race de Créon, race d’Urt… Des citations du XVIIIème siècle attestent déjà de sa taille, de sa force et de son élégance. Autre particularité, la Blonde est originaire d’une région de polyculture, non spécialisée dans l’élevage et cette spécificité explique sûrement certains traits de son évolution et de ses modes classiques de sélection. Longtemps elle a été conduite dans des petits troupeaux, en apportant le plus grand soin aux animaux. Quelques dates cles 1898 :Création du Herd-Book Garonnais par M. GIRESSE, sénateur-conseiller général de Meilhan-sur-Garonne. 1920 : Création du Herd-Book Quercy et Blonde des Pyrénées. 1962 : Fusion des 3 rameaux et création du Herd-Book de la race Blonde d’Aquitaine sous l’impulsion du docteur Raphaël TREMOUILLE, vétérinaire, député de Lot-etGaronne. 1972 :Transformation du Herd-Book en UPRA. 2008 :Transformation de l’UPRA en O.S. (Organisme de sélection). UN VEAU COMME ON N'EN VOIT PAS BEAUCOUP DANS NOTRE REGION… (croisé zébu) … Mais aussi des blondes très loin de "chez elles" ! En 40 ans, la Blonde d’Aquitaine est devenue une grande race bouchère spécialisée, qui depuis son berceau, le sud-ouest, a su conquérir non seulement toutes les grandes régions françaises Des qualités bouchères reconnues par toute la filière UN COUPLE BLOND GARDIEN DU CHATEAU DE BRETENOUX (46) Une vache sur quatre en midi-pyrénées… Ce cheptel, après avoir été longtemps utilisé pour la traction, a été réorienté vers la production de viande. Il est passé de 250 000 vaches mères en 1975 à 600 000 vaches mères aujourd’hui, dont 160 000 en contrôle de performances et 36 000 inscrites au Livre Généalogique. La région Midi-Pyrénées représente 25 % de ces effectifs. La Blonde d’Aquitaine est une race de grand format, elle présente de réelles aptitudes pour la production de viande jeune ou plus âgée… Veaux sous la mère 5 mois d’âge 150 kg de carcasse Broutards 6-7 mois - 250 à 300 kg vif Jeunes bovins 15-18 mois - 420 kg carcasse (cotation nationale septembre 2014 : 4.20 € / kg carcasse…) Génisses de boucherie 30 mois 420 kg carcasse d’élevage mais aussi de nombreux pays dans le monde, sous divers climats. On lui reconnaît, tant en race pure qu’en croisement, des qualités spécifiques pour l’élevage et la production de viande. "TOMI", CHAMPION A PARIS EN 1986… ET POIDS CARCASSE RECORD UN AN PLUS TARD (1 043 kg…) ! Vaches de réforme âge variable 500 à 550 kg carcasse (cotation nationale septembre 2014 : 5.36 € / kg carcasse) … cela avec des performances hors normes au vrai sens du terme ! Rendement carcasse exceptionnel plus de 65 % de moyenne sur toutes les séries de testage Jeunes Bovins Rendement de viande nette supérieur à 80 % 11 LE JOURNAL - N°13 - NOVEMBRE 2014 La Blonde d'Aquitaine... une histoire récente mais un long passé ! (suite) Un esprit fédérateur... Une initiative collective regroupant les éleveurs de la race Blonde d’Aquitaine des départements de l’Ariège, de l’Aveyron, du Gers, des HautesPyrénées, de la Haute Garonne, du Lot, du Tarn-et-Garonne et du Tarn pour mettre en œuvre de nouveaux services au sein de l’association Blonde Pays d’Oc, avec la participation du conseil régional de Midi-Pyrénées et des conseils généraux du Tarn et du Tarn-et-Garonne. communication et la convivialité, au cœur d’une passion partagée pour une race Blonde d’Aquitaine belle et performante. Une dynamique… L’association favorise une dynamique, valorise le travail de sélection et propose un vivier accessible à tous, cela à travers la poursuite de quelques grands objectifs : Assurer le fonctionnement d’un centre d’élevage. Organiser des ventes de reproducteurs. Mener toute action destinée à valoriser la génétique de la race. "Blonde Pays d’Oc"… L’objectif a été atteint : rassembler des professionnels passionnés autour de la race au sein de démarches collectives où chacun trouve sa place. Le conseil d’administration est composé de deux représentants par département, le bureau lui de chaque président de syndicat départemental ou son représentant. L’animateur est un éleveur, il a été choisi pour ses compétences de jugement des animaux, sa capacité d’analyse et sa connaissance du milieu. Une "philosophie"… UN "KAKEMONO" A FORTE SYMBOLIQUE… "Blonde Pays d’Oc"… un pour tous… tous pour un ! La Blonde d’Aquitaine a su s’imposer dans notre région de MidiPyrénées, anciennement peuplée du rameau "Quercy". Sur ces terroirs de Midi-Pyrénées est née l’association Blonde Pays d’Oc. Cette initiative s’est concrétisée dans l’esprit de la "Blonde Attitude", une philosophie, une façon de progresser ensemble sur le futur "blond" en cultivant les spécificités de ce patrimoine génétique d’exception, en fédérant les énergies, les compétences, en favorisant les échanges, la "GUEULES DE REVE"… UNE BELLE PROMOTION POUR "BLONDE PAYS D'OC" ! Le centre d’élevage de génisses et de mâles à Aussac (81) Une vente aux enchères est organisée à Aussac chaque année le 4ème jeudi du mois de mars. La station a fEtE ses 10 ans en 2013 Une pépinière de 90 génisses et de 20 mâles reproducteurs de haut niveau génétique, irréprochable du point de vue sanitaire, conduits sur un même site pendant 4 mois dans des conditions identiques de milieu et d’alimentation. Une production d’embryons d’élite (embryons disponibles - ventes sur papier avec pedigree). Des porteuses gestantes d’embryons sélectionnés. Des donneuses d’embryons d’exception présentes sur la vente. Voilà en effet déjà une décennie que le syndicat blond du Tarn, sous la présidence de Renée GARRIGUES, réfléchissait à créer une dynamique commerciale collective. Un an plus tard, en 2004, ce sont 12 génisses qui seront allotées chez Benoît TRAGNE. L’hétérogénéité des pensionnaires nous a contraints à détailler la vente non sans mal ! Assez réfléchi ! Pour l’année 2005, il fallait passer la vitesse supérieure… C’est ainsi que démarrera la première vente annuelle avec la région Midi-Pyrénées Nord regroupant le Tarn, le Tarn-et-Garonne, l’Aveyron et le Lot. Cette vente se déroulera sous pli cacheté avec un dépouillement "a capella", génisse après génisse. Après avoir organisé deux ventes en 2006, nous avons décidé de mobiliser les énergies sur une seule journée, celle connue aujourd’hui comme "Le forum génétique du 4ème jeudi du mois de mars". L’année 2007, un tournant important avec la 1ère vente à main levée orchestrée par le tout jeune retraité, Jean BLANC, qui se verra sollicité par la suite pour prendre la présidence en 2008 de la nouvelle association nommée "Blonde Pays d’Oc". Une autre impulsion sera donnée en 2009 avec l’apport de génétique exceptionnelle pour accompagner la vente de génisses : lots d’embryons et doses, femelles porteuses et donneuses, sans oublier quelques taureaux adultes complèteront désormais la gamme pour que cette journée devienne un véritable événement pour notre région et notre race. Après de concluantes exportations vers la Hongrie, l’Espagne, la Belgique, la Grèce ou encore l’Allemagne, ce sont maintenant des régions françaises qui semblent de plus en plus s’intéresser à cette offre génétique. Pour continuer son expansion, en 2014, le centre d’élevage d’Aussac s’est doté d’un tout nouveau bâtiment, une stabulation de 84 places. AGENDA Le prochain forum génétique aura lieu le 26 mars 2015 dans une ambiance conviviale autour du repas servi sur place. Retenez bien cette date ! 12 LE JOURNAL - N°13 - NOVEMBRE 2014 Ovins Faut-il engraisser les brebis de réforme ? OUI, MAIS PAS TOUTES... Entretien avec... Christophe LOMPECH Technicien à l’O.P. Ovins La valorisation de la brebis de “ réforme n’est plus problématique aujourd’hui… ” Engraisser les brebis de réforme afin de mieux les valoriser… bonne ou mauvaise idée ? "Oui c’est une bonne idée pour les brebis "bonnes" ou "grasses". On ne peut pas engraisser toutes les brebis, il va de soi que l’objectif de finition est peine perdue pour certaines brebis, en particulier les plus âgées et celles qui présentent quelques pathologies. Elles doivent être commercialisées en l’état. A ce jour seulement 20 % des brebis, qui sont commercialisées par Sud Ovins, ont un état d’engraissement correct et sont bien valorisées, les autres sont classées dans les catégories inférieures. C’est dans ce potentiel des 80 % qu’il faut travailler. Une brebis "maigre" n’a aucun intérêt économique à être engraissée, par contre pour une "moyenne" et a fortiori une "bonne" la finition a un réel intérêt économique. Au niveau de Sud Ovins, cela représente 35 % des brebis que nous achetons." Quelques consignes engraisser les brebis ? pour "Tout d’abord, il faut bien trier les brebis et mettre de côté celles qui ont un potentiel d’engraissement. Leur apporter ensuite une ration adaptée à l’objectif, à savoir 800 grammes d’aliment complet à base de maïs (60 %) pendant 35 - 40 jours, du foin de qualité (luzerne) à volonté ou de l’ ensilage, des pierres de sel et de l’eau. Afin de valoriser au maximum la ration distribuée, les brebis doivent de plus être déparasitées et tondues normalement. Il est conseillé de tondre les brebis de réforme en même temps que le reste du troupeau." Quelle plus-value pour l’éleveur ? "Tout d’abord, le prix moyen de la brebis de réforme est un bon révélateur de l’état du troupeau. Un éleveur qui valorise bien ses brebis de réforme a d’une manière générale un troupeau en bon état et de bons résultats techniques. Chaque éleveur peut espérer une plusvalue de 12 à 15 € par brebis en les engraissant, ce qui n’est pas rien…" La valorisation de la brebis de réforme, qui était problématique il y a quelques années, ne l’est pas aujourd’hui, et son prix de vente n’est plus négligeable. Sud Ovins, bien positionné sur ce marché, est en demande de bonnes brebis pour satisfaire la demande. L'ELECTRONIQUE ET L'ELEVAGE OVIN… L'HISTOIRE N'EN EST QU'A SON DEBUT… A Sud Ovins au centre d'allotement du Périé… On va lire les boucles électroniques ! Jusqu’à aujourd’hui, peu de systèmes de lecture de boucles donnaient satisfaction au niveau des centres d’allotement ovins. Les systèmes existants nécessitaient de gros investissements ou beaucoup d’énergie… De nouvelles antennes avec un fonctionnement simple sont mises actuellement sur le marché et SUD OVINS a souhaité s’équiper. L’obligation d’avoir toutes les brebis identifiées avec une boucle électronique au 31 décembre 2014 a pour conséquence Rappel une gestion plus fine des centres d’allotement en s’appuyant sur leur lecture. Le principe : les animaux passent à travers une antenne positionnée dans un couloir, les numéros individuels sont relevés et vont compléter le document de circulation. Quand l’opérateur doit lire un petit lot, un bâton de lecture lui suffit. Ainsi la destination des animaux abattus sera mieux connue, et il sera plus facile de récupérer les informations sanitaires. > Rappel Au 1erjanvier 2015, tous les reproducteurs ovins devront avoir deux boucles dont une boucle Electronique… 13 LE JOURNAL - N°13 - NOVEMBRE 2014 Faut-il engraisser les brebis de réforme ? Oui, mais pas toutes... (suite) Les points de collecte dans le Lot Fedatonic Reproduction et prolificité des brebis ! CUZANCE - Lundi 14 h GRAMAT - Mardi de 7 h 30 à 11 h Centre allotement GOURDON - Vendredi 10 h Magasin Gamm vert - CAPEL LABASTIDE-MURAT - Jeudi 14 h Magasin Gamm vert - CAPEL LIVERNON - Mardi 14 h 30 Coopérative CAUDEVAL LIMOGNE - Mercredi 10 h Seau de 10 kg Des agneaux toniques et robustes. La correction en vitamines et oligo-éléments des fourrages. Extraits végétaux à activité antioxydante Axion®. Enrichi en levures et sélénium organique. Appétence parfaite. Pour plus de renseignements, contactez votre technicien CAPEL ! Rappel > Rappel Surtout bien rédiger les documents d’accompagnement, ces éléments sont obligatoires et indispensables pour demander les certificats d’export ! LALBENQUE - Mardi 10 h 30 Dépôt AGRIPRO LAUZERTE - Mardi 9 h Station fruitière - CAPEL Questions à... Eric BAYNAT Responsable commercial Sud Ovins avons “les Nous moyens et la volonté de développer le marché de la brebis ! ” Pour tout complément d’informations, contactez-nous au 05 65 38 73 76 Comment se passent les achats des brebis de réforme ? "Toutes les brebis sont achetées en vif, à la pièce par les commerciaux de Sud Ovins. Ce mode d’achat est apprécié de nos adhérents comme de nos clients et fournisseurs. Elles sont ensuite toutes classées dans notre centre d’allotement du Périé à Gramat en 4 catégories : les "maigres", les "demies", les "bonnes" et les "grasses". La majorité des éleveurs nous livrent les brebis en l’état…" Quels sont les débouchés, où sont commercialisées les brebis et avec quelles perspectives ? "Un peu plus de la moitié des animaux, les "demies" et " bonnes", sont orientées vers l’abattoir de Gramat et commercialisées par Arcadie Destrel, soit désossées, soit en carcasses entières ou découpées pour les GMS. La catégorie des "maigres" est abattue dans un abattoir spécialisé au centre de la France. Enfin, La catégorie des "grasses " est valorisée auprès d’une clientèle musulmane sur la région parisienne ou à l’export vers l’Italie ou le Liban." Nous avons à Gramat le seul centre d’allotement ovin agréé export dans le Lot, ceci nous permet d’accéder directement à ces marchés et nous avons un abattoir spécialisé. Dès lors, notre volonté est de développer le marché des brebis au travers de ces différents débouchés. 14 LE JOURNAL - N°13 - NPVEMBRE 2014 Ovins Une journée "Made in Viande" avec les filiEres C’était une première du genre : une manifestation fédérant dans toute la France les opérateurs de l’élevage et de la viande. Les rencontres MADE in VIANDE : ce sont plus de 2 000 hommes et femmes qui se sont mobilisés pour ouvrir leurs portes du 25 au 31 octobre 2014, partout en France. Une occasion unique pour le public de rencontrer les professionnels de la filière élevage et viande sur leurs lieux de travail et de découvrir leurs métiers, leur quotidien, leurs valeurs et leur expérience. Ces rencontres ont été initiées par INTERBEV Bétail et Viande, et relayées par les interprofessions régionales de Midi -Pyrénées et Limousin. 4 principaux objectifs Etaient visEs lors de ces rencontres MADE in VIANDE : 1 . Rencontrer et échanger avec les hommes et les femmes de la filière élevage et viande, une filière contemporaine, citoyenne et soucieuse d’améliorer les conditions de travail de ses salariés. 2 . Partager avec le public la passion des professionnels pour leur métier, des hommes et des femmes qui travaillent chaque jour pour offrir des viandes de qualité. Etaient présents à cette occasion : Jean-Claude GOUDOUBERT, président de l’Agneau Fermier du Quercy, Joël LAVERDET, président du groupement et du comité porcin du Lot, Philippe et Hervé DESTREL de la SAS DestrelArcadie, Pierre AMARE du Lycée Hôtelier de Souillac, ainsi que les différents responsables des organisations de producteurs (O.P.) de CAPEL 4. Valoriser les perspectives d’emplois qu’offrent ces métiers souvent méconnus. La bonne odeur des viandes grillées (bœuf, agneau et porc) proposées dans une assiette casse-croûte avec du vin de Rocamadour achevait de convaincre les passants de prendre place à table pour une pause gourmande. Ceux qui désiraient acheter ces viandes sous signes officiel de qualité ont pu les retrouver dans les boucheries agrées ("Boucherie LAVERGNE" et "Centre Leclerc"). A midi, 6 restaurants partenaires proposaient un menu spécial comportant l’Agneau Fermier du Quercy et le Porc au Grain du Sud-Ouest : "le Lion d’Or", "les Cœurs Gourmands", "la Cuisine d’Alain", "le Relais des Gourmands", "l’Europe" et "le Centre". "MADE IN VIANDE", UN NOM "A L'ANGLAISE"... C’est sur le foirail de Gramat, proche de l’office de tourisme que les trois labels lotois - l’Agneau Fermier du Quercy (Label Rouge et IGP), le Porc au Grain du Sud-Ouest (Label Rouge) et le Bœuf Limousin Blason Prestige (Label Rouge) ont choisi, le jour de la foire de Toussaint, de communiquer sur leur filière Qualité. Un clin d’œil au passé puisque cette foire était à son origine une grande foire agricole, incontournable dans la région. 3. Montrer aux consommateurs chaque étape de la production et les moyens mis en œuvre pour sa sécurité. C’est dans ce cadre que l’ensemble des filières lotoises (bovins – ovins – porcs) se sont ouvertes au public, à l’occasion de la foire d’automne de Gramat, vendredi 31 octobre 2014. L’après-midi, le Groupe CAPEL a ouvert ses centres d’allotement bovins et ovins au public sur le site du Périé à Gramat, où Christian CONDAMINE et Philippe BRESSAC, respectivement responsables des O.P. Bovins et Ovins du Groupe CAPEL, les ont accueillis. Enfin, un groupe de consommateurs s’est rendu sur l’exploitation ovins viande de Christophe LASVAUX à Lavergne où il a présenté, en compagnie de Nathalie VIGUIE, exploitante à Albiac, son métier d’éleveur et expliqué le mode d’élevage de l’Agneau Fermier du Quercy. Des animaux issus de nos élevages lotois avaient investi le foirail, faisant le bonheur des enfants et des touristes présents en ces vacances de Toussaint. Nous remercions chaleureusement les éleveurs qui ont amené leurs animaux pour assurer l’animation et servir de support de communication. : Ainsi Michel BENNET (GAEC du Rocher) à Sousceyrac avait fait le déplacement sur le marché de Gramat avec une vache "BELLEDEJOUR" (un nom prédestiné…) et son joli petit veau. Rémy LAMOTHE (EARL du Pech) à Thégra était lui présent avec des porcs et porcelets. Et il revenait à Jean-Claude GOUDOUBERT de participer à cette manifestation avec brebis et agneaux Causses du Lot. ... POUR DES RENCONTRES "A LA MODE DE CHEZ NOUS" ! 15 LE JOURNAL - N°13 - NOVEMBRE 2014 Ovins Ovitest chez Ovilot ! QUAND DEUX ORGANISMES DE SELECTION SE RENCONTRENT... > Repères L'exploitation de Eliane, Jean-Luc et Julien ROUMIEUX GAEC des Sols Fontanes du Causse (canton de Labastide-Murat 46) Surfaces 207 Ha Prairies permanentes et parcours 66 Ha Prairies temporaires 20 Ha Céréales (dont 19 d'hiver) L'Organisme de Sélection OVITEST en visite dans le Lot Chaque année, l’Organisme de Sélection de la race Lacaune, OVITEST, dont le siège est basé à Rodez (12) organise une réunion décentralisée du conseil d’administration. C’était aussi l’occasion pour eux de se faire expliquer le fonctionnement de l’O.E.S. (Organisation et Entreprise de Sélection) OVILOT. C’est dans ce cadre que Pierre FOUCHE et Elodie GALAN, respectivement président et responsable de cette structure, ont accueilli leurs homologues de l’Aveyron. L’occasion également pour Philippe BRESSAC, responsable de l’O.P. Ovins du Groupe CAPEL de présenter la filière ovine lotoise et son organisation. Le séjour lotois a commencé par la visite du centre d’insémination de la race Causse du Lot situé à Lunegarde (46). C’est ensuite vers l’exploitation du GAEC des Sols (voir Repères), sélectionneur Causse du Lot basé à Fontanes du Causse, que s’est dirigé le groupe. Après avoir échangé avec l’éleveur, une pause déjeuner s’imposait à l’auberge d’Espédaillac… avant de rejoindre la salle de réunion de la coopérative CAUDEVAL à Livernon pour une partie plus studieuse. Atelier Ovin 630 Nombre de brebis causses du Lot en sélection 120 Nombre d'agnelles en renouvellement * Création depuis juillet 2014 d'un atelier de gavage canard de 1 080 places avec La Quercynoise. Main-d'œuvre 2 UTH destinés à l'atelier ovin Nous remercions nos amis aveyronnais d’avoir choisi le Lot cette année, ces rencontres, ces échanges sont toujours enrichissants. Et pourquoi pas, d’ici quelques temps, une visite de la génétique ovine lotoise dans l’Aveyron ! Commercialisation des agneaux Adhérent à l'Organisation de Producteurs CAPEL Ovins Adhérent au cahier des charges Label Rouge Agneau Fermier du Quercy Adhérent à l'OES OVILOT les régions Midi-Pyrénées et LanguedocRoussillon et met à leur disposition une génétique de qualité. éponges ou implants de Mélovine. Mieux connaître OVITEST Créée en 1972 par 64 éleveurs ovins laitiers issus des CETA (Centre d’Etudes Techniques Agricoles), la coopérative OVITEST répondait à un besoin de gestion collective de la génétique ovine. La démarche fut appuyée par les groupements de producteurs présents sur l’ensemble de sa zone d’action, les structures génétiques bovines MIDATEST et COPELSO ainsi que les chambres d’agriculture locales. Le début de l’activité est difficile, les premiers béliers sont hébergés dans des locaux de fortune à La Glène (commune de Saint-Léons 12), les premières inséminations sont réalisées avec l’appui technique de MIDATEST. Le développement de l’activité a permis à la coopérative de se doter d’outils performants et de gagner son autonomie dès 1986. Avec un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros, la coopérative offre ses services à plus de 2 000 adhérents répartis sur Son activite est articulee autour de trois poles : L’insémination artificielle La coopérative réalise 330 000 inséminations animales ovines dans plus de 1 000 élevages. S’y rajoutent 60 000 synchronisations des chaleurs par L’échographie ou constatde gestation 370 000 constats de gestation, pratiqués par 6 opérateurs spécialisés, permettent de détecter les brebis vides, le stade gestation ou le comptage des embryons. Les reproducteurs Les ventes de reproducteurs mâles et femelles représentent plus de 15 000 agnelles et 900 jeunes béliers. INFO + OVITEST Les Balquières 12850 RODEZ Président Jean-Jacques FABREGUES Directrice Béatrice GIRAL VIALA LA VASTE ZONE DE RECONNAISSANCE D'OVITEST 100 collaborateurs spécialisés pour répondre aux demandes des adhérents Zone de reconnaissance multirégionale centrée sur Midi-Pyrénées et LanguedocRoussillon.
Documents pareils
LE JOURNAL L`éditorial
LE JOURNAL N°14 – Avril 2015
n Responsables de la publication : Christian Delrieu - Michel Pelissier - Francis Teillard n Rédaction - Coordination : Jean-Pierre Faucher - Francis Teillard
n Ont con...