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Pleins feux Automne 2010 sur l’information nutritionnelle Le pouvoir des protéines : Contenu Le saviez-vous? p. 3, 8 La contribution des protéines à la réduction du risque de maladies chroniques Sommaire p. 5 Quoi de neuf? p. 7 Questions et réponses Sommaire p. 10 Des modifications de l’alimentation et des habitudes de vie demeurent la pierre angulaire de la prévention et de la gestion des maladies chroniques. Un nombre croissant de données scientifiques suggèrent qu’une alimentation équilibrée comprenant un apport adéquat en protéines – c’est-àdire un apport en protéines supérieur aux Apports nutritionnels recommandés de 0,8 gramme de protéines par kilogramme de masse corporelle par jour, mais se situant bien à l’intérieur de l’étendue des valeurs acceptables pour les macronutriments pour les protéines, à savoir 10 à 35 % de l’énergie alimentaire totale – contribue à l’état de santé global et réduit le risque de développer certaines maladies chroniques. La recherche semble aussi indiquer que les produits laitiers pourraient jouer un rôle dans la réduction du risque de certaines maladies chroniques communes, probablement en raison des multiples nutriments présents dans le lait, dont des protéines de haute qualité. Plus précisément, une consommation modérée de protéines laitières pourrait réduire les facteurs de risque de maladies cardiaques en améliorant le profil lipidique sanguin et en réduisant la tension artérielle. Les personnes ayant reçu un diagnostic de diabète de type 2 ou à risque de développer cette maladie pourraient également bénéficier de ce macronutriment par le biais d’une régularisation de la glycémie améliorée. Enfin, la consommation de protéines laitières offre des avantages favorables sur le plan de la composition corporelle, ce qui est bénéfique pour les gens qui tentent de maintenir un poids santé ou pour les aînés qui essaient de prévenir la perte de masse musculaire liée au vieillissement. Ces conclusions soutiennent la promotion d’un apport en protéines alimentaires se situant dans l’intervalle des apports nutritionnels de référence et sont conformes aux recommandations du Guide alimentaire canadien, à savoir la consommation quotidienne d’au moins deux, et de jusqu’à quatre, portions d’aliments du groupe Lait et substituts. Compte tenu du vieillissement de la population canadienne, de l’augmentation de la prévalence d’obésité, et du fait que les maladies cardiaques et le diabète de type 2 sont deux des plus importantes causes de morbidité et de mortalité au Canada, l’optimisation de l’apport en protéines, comprenant une consommation adéquate de produits laitiers, est non seulement pertinente, mais également opportune pour l’amélioration de la santé de la population canadienne. Auteures Veronica Streeter, MAN, Dt.P., est une nouvelle diplômée du programme de maîtrise en nutrition appliquée de l’University of Guelph. Mme Streeter détient également un baccalauréat ès arts en kinésiologie de l’University of Western Ontario et un baccalauréat ès sciences avec une spécialisation en alimentation et nutrition du Brescia University College. Elle s’intéresse particulièrement à l’enseignement de la nutrition et la promotion de la santé, et a l’intention de travailler comme diététiste en milieu communautaire. Vanessa Nagy complète actuellement sa maîtrise en santé publique en nutrition communautaire à l’University of Toronto et effectue présentement un stage au service de nutrition des Producteurs laitiers du Canada. Elle est particulièrement intéressée par la nutrition chez les enfants et par le milieu scolaire. Elle souhaite travailler comme diététiste en santé publique ou en milieu communautaire. Remerciements Nous désirons remercier le D r Stuart Phillips, qui a fourni son expertise pour la révision de ce numéro de Pleins feux. Le Dr Phillips est professeur et professeurchercheur agrégé aux cycles supérieurs du département de kinésiologie à McMaster University. Il est de plus membre de l’American College of Sports Medicine et de l’American College of Nutrition. Ses recherches portent principalement sur les facteurs de maintien, d’augmentation ou de diminution de la masse musculaire squelettique. Le D r Phillips a publié plus de 140 manuscrits de recherche dans le domaine de la nutrition, de l’exercice et de la composition corporelle. Nous le remercions d’avoir partagé ses connaissances et son expertise. Introduction Les maladies chroniques sont la principale cause de décès et d’invalidité partout dans le monde1. Au Canada, on estime qu’environ 89 % de tous les décès sont attribuables aux maladies chroniques1. L’impact économique des décès prématurés imputables aux maladies cardiaques, aux accidents vasculaires cérébraux et au diabète est considérable : on estime qu’en 2005, le Canada a perdu environ 500 millions de dollars en revenu national en raison de décès prématurés dus à des maladies chroniques2. Or, il serait possible de prévenir au moins 80 % de ces décès prématurés en modifiant les comportements individuels relatifs au style de vie pour y inclure une alimentation saine et équilibrée, et la pratique régulière d’activité physique1. Pleins feux Pleins feux l’information nutritionnelle l’information nutritionnelle sur La promotion des comportements bénéfiques pour la santé, tels qu’une meilleure alimentation et une pratique d’activité physique plus fréquente, constitue une intervention rentable qui pourrait freiner la hausse vertigineuse des coûts liés aux maladies chroniques au Canada. La recherche scientifique suggère qu’une consommation modérée de protéines, se situant à l’intérieur de l’étendue des valeurs acceptables pour les macronutriments (ÉVAM), peut offrir des bienfaits métaboliques et nutritionnels qui pourraient prévenir et gérer les maladies chroniques. Les troubles et les maladies chroniques abordés dans ce numéro de Pleins feux sont les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, la sarcopénie et l’obésité. Des données scientifiques en émergence suggèrent qu’un apport adéquat de protéines laitières de haute qualité, réduit le risque de développer ces maladies chroniques courantes. De plus, les produits laitiers contribuent de façon importante à une alimentation riche en protéines, qui prévient et gère davantage le risque de maladies chroniques. Maladies cardiovasculaires Le terme « maladies cardiovasculaires » décrit un ensemble de maladies de l’appareil circulatoire; et ces maladies sont présentement la principale cause de décès chez les adultes canadiens14. La cardiopathie ischémique, ou crise cardiaque, est le type de maladies cardiovasculaires le plus courant et touche tant les hommes que les femmes15. La majorité des cas de maladies cardiovasculaires sont imputables à des facteurs de risque modifiables, y compris un manque d’activité physique, une mauvaise alimentation, l’usage du tabac, un taux élevé de cholestérol sanguin, l’hypertension, et potentiellement, le stress15. Une saine alimentation, qui comprend un apport suffisant de protéines alimentaires, contribue à la réduction du risque de maladies cardiovasculaires. Plus particulièrement, on a démontré que quelques composantes des protéines laitières réduisent la tension artérielle, ce qui peut contribuer à abaisser le risque total estimé de maladies cardiovasculaires16. 2 Pleins feux Automne 2010 sur Les données scientifiques : les protéines alimentaires et les maladies cardiovasculaires Un profil anormal des lipides sanguins est caractérisé par un niveau élevé de cholestérol LDL, un faible niveau de cholestérol HDL et un niveau élevé de triglycérides, un type de matières grasses contenu dans le sang14. La Société canadienne de cardiologie recommande une alimentation réduite en sucres simples et en glucides raffinés pour la prévention des maladies cardiovasculaires chez les adultes17. Par ailleurs, des données subséquentes suggèrent que remplacer les glucides simples par d’autres macronutriments, tels que les protéines provenant de viandes maigres, de la volaille et des produits laitiers, produit des effets positifs sur le métabolisme. De plus, une augmentation de l’apport en protéines peut réduire la consommation de glucides simples et contribuer à une perte de poids. Dans une étude, la comparaison de trois types de diètes – riche en glucides, riche en gras insaturés et riche en protéines – a révélé des changements favorables sur le plan des lipoprotéines par rapport au début de l’étude pour tous les types de diètes, sauf celle riche en glucides18. En plus de l’aspect plus favorable des lipoprotéines, la diète riche en protéines réduisait également de manière significative la concentration de triglycérides comparativement aux deux autres types de diètes18. Les auteurs ont émis l’hypothèse selon laquelle cette réduction plus importante des triglycérides provoquée par la diète riche en protéines, indique que les protéines possèdent un effet réducteur sur les triglycérides, et cet effet va au-delà d’une simple substitution des glucides par les protéines dans l’alimentation18. Des recherches additionnelles soutiennent qu’une augmentation modérée de l’apport en protéines, à l’intérieur de l’ÉVAM recommandée, améliore le profil de lipides sanguins en diminuant la concentration de triglycérides19–22, en augmentant le cholestérol HDL 22 et en réduisant le cholestérol LDL19,22. Enfin, d’autres données scientifiques suggèrent qu’une augmentation modérée de la consommation de protéines, à l’intérieur de l’ÉVAM, entraîne une diminution du risque de maladies coronariennes18 et une réduction du risque estimé sur 10 ans de maladies coronariennes. L’hypertension, un autre facteur de risque modifiable, joue un rôle dans la prévention et la gestion des maladies cardiovasculaires. L’étude longitudinale CARDIA a conclu, à la suite d’une période de suivi de sept ans, que l’apport en protéines était inversement associé à la tension artérielle moyenne dans les groupes multiethniques23. Une méta-analyse confirme cette association24. Des données scientifiques en émergence suggèrent par ailleurs que les protéines laitières ont des effets hypotenseurs16. En particulier, les peptides dérivés des protéines laitières peuvent inhiber l’activité de l’enzyme de conversion de l’angiotensine-I (ACE), un mécanisme similaire à l’action de plusieurs médicaments antihypertenseurs16. Il a été démontré que l’ajout du lactosérum, une protéine que l’on retrouve dans les produits laitiers, avait des effets réducteurs significatifs sur la tension artérielle comparativement aux méthodes de régularisation de la glycémie25,26. De plus, le lactosérum produirait des améliorations significatives des marqueurs d’inflammation et de la fonction vasculaire individuelle26. Ainsi, le lait, à titre d’aliment entier, a le potentiel d’abaisser la tension artérielle et devrait être considéré comme une composante essentielle du traitement de l’hypertension16. Le numéro du printemps 2010 de Pleins feux intitulé Prévenir et gérer l’hypertension par l’alimentation : une approche de choix pour une population canadienne en santé décrivait le rôle des produits laitiers dans la diète DASH (Dietary Approaches to Stop Hypertension), une stratégie très recommandée pour la prévention et la gestion de l’hypertension. En un mot : Une quantité substantielle de données soutiennent la théorie selon laquelle remplacer les glucides alimentaires par des protéines, à l’intérieur de l’ÉVAM, abaisse le cholestérol LDL et les triglycérides, améliore le cholestérol HDL et réduit la tension artérielle. En particulier, les peptides bioactifs contenus dans les protéines laitières ont le potentiel de réduire de manière significative la tension artérielle; la consommation de produits laitiers devrait donc être fortement recommandée dans le cadre d’une saine alimentation équilibrée afin de contribuer à la réduction du risque de maladies cardiovasculaires. Le saviez-vous? Les protéines laitières Le lait de vache constitue une source unique de nutriments qui peuvent agir de manière indépendante et en synergie les uns avec les autres. Le lait contient deux types de protéines : le lactosérum (20 %) et la caséine (80 %). Il s’agit de deux protéines de haute qualité, selon des échelles d’évaluation fondées sur des données scientifiques, et toutes deux contiennent tous les acides aminés essentiels en quantité suffisante pour soutenir les multiples rôles des protéines dans l’organisme3,4. Selon l’indice chimique corrigé de la digestibilité (PDCAAS), une méthode de mesure de la qualité des protéines fondée sur la disponibilité des acides aminés essentiels ainsi que sur la digestibilité, le lait fournit des protéines de plus haute qualité que le bœuf, le soya ou le blé5. Puisqu’elles sont d’excellente qualité, les protéines du lait de vache sont utilisées comme protéines de référence standard dans l’évaluation de la valeur nutritive des protéines alimentaires6. Il a été démontré que les protéines du lait, prisent isolément, offrent une vaste gamme de fonctions bénéfiques qui pourraient jouer un rôle dans la prévention et la gestion des maladies chroniques. Diabète de type 2 Le diabète de type 2 est une maladie chronique qui se développe en stades. Cette maladie se traduit par une insulinorésistance, c’est-à-dire une capacité réduite de l’insuline à stimuler les muscles à évacuer le glucose du sang27. Dans les stades plus avancés du diabète, le pancréas perd sa capacité à sécréter de l’insuline supplémentaire en réponse à une glycémie élevée27. Actuellement, au Canada, plus de 3 millions de personnes vivent avec le diabète, et on s’attend à ce que ce nombre augmente à 3,7 millions d’ici 202028. Le nombre de personnes recevant un diagnostic de diabète de type 2 augmente en raison du vieillissement de la population, de l’accroissement des taux d’obésité et de la diminution du niveau d’activité physique28. On estime que d’ici 2020, le coût annuel du diabète pour le système de soins de santé canadien sera d’environ 16,9 milliards de dollars28. Automne 2010 Pleins feux 3 Pleins feux Pleins feux l’information nutritionnelle l’information nutritionnelle sur Des modifications au mode de vie, y compris la pratique d’activité physique régulière, une alimentation équilibrée et l’atteinte ou le maintien d’un poids santé, peuvent prévenir ou retarder l’apparition du diabète de type 2 et aider les personnes déjà diagnostiquées à gérer la maladie. Par exemple, une alimentation riche en protéines peut réduire l’hyperglycémie après les repas, améliorer la régularisation globale de la glycémie et réduire l’hémoglobine glyquée (un marqueur sanguin utilisé pour identifier le glucose plasmatique moyen pendant les trois mois précédant l’analyse). En outre, il existe un important nombre de données selon lesquelles une consommation adéquate de produits laitiers est associée à un risque réduit de développer le diabète de type 229,30. Or, plusieurs composantes des produits laitiers pourraient être responsables de cette réduction du risque. Des données récentes soutiennent que les protéines laitières jouent un rôle en matière d’amélioration de la régularisation de la glycémie et d’aide à la gestion du poids. Les données scientifiques : les protéines alimentaires et le diabète de type 2 Une régularisation optimale de la glycémie est fondamentale pour la gestion du diabète. En effet, la glycémie plasmatique postprandiale, de même que la glycémie plasmatique à jeun sont directement associées avec le risque de complications. De plus, ces glycémies contribuent à la valeur mesurée de l’hémoglobine glyquée31. Des données scientifiques en émergence indiquent qu’une augmentation à court terme de l’apport en protéines d’origine alimentaire abaisse de façon marquée la concentration d’hémoglobine glyquée, ce qui indique une amélioration de la régularisation de la glycémie32,33. Cependant, des études à plus long terme sont requises afin de comprendre si une augmentation de l’apport en protéines d’origine alimentaire produit aussi une amélioration de la régularisation de la glycémie à long terme et une diminution de la valeur de l’hémoglobine glyquée. Les lignes directrices pour la pratique clinique 2008 de l’Association canadienne du diabète recommandent une alimentation réduite en sucres simples et en glucides raffinés, tout comme les lignes directrices de la Société canadienne de cardiologie17,34. Ces lignes directrices ne fournissent pas de suggestions quant aux macronutriments qui devraient remplacer les glucides raffinés, mais il n’existe que deux options : les 4 Pleins feux Automne 2010 sur protéines et les matières grasses. Des études récentes ont comparé les effets du remplacement des glucides simples par des aliments riches en protéines dans l’alimentation de gens souffrant de diabète de type 2 et ont constaté moins de variations sur le plan du glucose plasmatique et de l’insuline plasmatique avec cet apport en macronutriments modifié32–34. De plus, des données fiables ont établi qu’un apport en protéines alimentaires améliore la régularisation de la glycémie postprandiale chez les gens en santé35–38 et chez les personnes présentant une insulinorésistance20, de même que chez ceux atteints du diabète de type 233,39. Les protéines laitières sont associées à une glycémie postprandiale réduite38. Par la recherche, on tente encore de faire la lumière sur les mécanismes précis de ces résultats métaboliques, mais des données suggèrent que l’apport en protéines d’origine alimentaire produit une augmentation significative de l’insuline plasmatique40. Ainsi, le remplacement des glucides raffinés par des aliments riches en protéines produira une réponse glucidique plus faible, non seulement en raison de la réponse insulinique accrue due à la source de protéines, mais aussi en raison de la diminution de la consommation de glucides simples. Les protéines alimentaires diffèrent quant à leur capacité à stimuler la libération de l’insuline41. Dans une étude, le lactosérum, une fraction de la protéine laitière, a démontré des propriétés insulinotropiques supérieures à celles démontrées par d’autres sources alimentaires telles que la morue et le gluten du blé41. Ces résultats indiquent que la consommation de protéines laitières pourrait stimuler l’activité de l’insuline, et donc, que la consommation régulière de lait aux repas pourrait réduire la glycémie postprandiale. Une revue complète du rôle des produits laitiers dans la prévention et la gestion du diabète de type 2 se trouve dans le numéro du printemps 2009 de Pleins feux intitulé La prévention et la gestion du diabète de type 2: le rôle des produits laitiers. En un mot : Il a été démontré que l’apport en protéines, à l’intérieur de l’ÉVAM, accroît la régularisation de la glycémie et la sensibilité à l’insuline chez les gens en santé comme chez ceux présentant une insulinorésistance ou souffrant de diabète de type 2. De plus, il semble que les protéines laitières aient le potentiel de réduire la glycémie postprandiale, et que pour cette raison, une consommation adéquate de produits laitiers devrait être encouragée. Sommaire Apports nutritionnels de référence Les Apports nutritionnels de référence sont des lignes directrices relatives aux nutriments ayant pour objectif de veiller à ce que la population du Canada et des ÉtatsUnis adopte une alimentation saine et équilibrée7. Ces lignes directrices représentent des recommandations standards qui incluent l’Apport nutritionnel recommandé (ANR) et l’étendue des valeurs acceptables pour les macronutriments (ÉVAM)7. L’ANR est une estimation de la quantité minimum d’un nutriment requise pour prévenir une carence chez la plupart des gens en santé à une étape précise du cycle de vie et selon le sexe7. L’ANR pour les protéines chez les adultes est de 0,8 gramme de protéines par kilogramme de masse corporelle par jour8. Certains chercheurs suggèrent que l’ANR, bien qu’utile pour les micronutriments, ne convient pas au macronutriments 9,10. Des données scientifiques en émergence suggèrent par ailleurs que l’apport optimal en protéines alimentaires est supérieur à l’ANR, particulièrement pour ce qui est de la prévention des maladies chroniques. Ces données indiquent également que cette norme pourrait être inappropriée pour la population canadienne11,12. En revanche, l’ÉVAM, exprimée en pourcentage de l’apport total en énergie, représente un intervalle d’apports déterminé dans le but de satisfaire les besoins nutritifs; elle est de plus associée à un risque réduit de maladies chroniques 8. Les adeptes de l’ÉVAM encouragent les cliniciens à abandonner l’ANR – l’apport quotidien minimum – et à adopter l’ÉVAM comme norme pour la consommation de macronutriments9,10. L’ÉVAM pour les protéines est de 10 à 35 % de l’apport total quotidien en énergie8. Actuellement, 17 % des calories consommées quotidiennement par les Canadiens proviennent des protéines, soit environ 85 grammes de protéines par jour13. Selon l’ÉVAM, les Canadiens peuvent augmenter sans danger leur apport en protéines à 35 % de l’apport calorique quotidien, soit à environ 175 grammes de protéines par jour pour un homme moyen et à 130 grammes par jour pour une femme moyenne. Sarcopénie La sarcopénie est le processus par lequel la masse musculaire du corps diminue avec l’âge42. La sarcopénie touche plus d’hommes que de femmes42,43. Sa prévalence varie entre 20 et 30 % chez les gens de plus de 60 ans et atteint 50 % chez les gens de plus de 80 ans 42. La prévalence de la sarcopénie continuera d’augmenter avec le vieillissement de la population. Au fur et à mesure que la sarcopénie augmente, et que la force musculaire décroît, il est raisonnable de soupçonner que l’incidence de chutes augmentera, concordant avec une diminution de la qualité de vie et une autonomie fonctionnelle réduite, qui peut finalement se solder par un placement en établissement44. La sarcopénie n’est pas une maladie chronique en soi; cependant, elle peut être un catalyseur du développement de troubles et de maladies chroniques, y compris les maladies cardiovasculaires, le diabète et l’obésité, en raison de la capacité des muscles à oxyder des lipides, à capter du glucose et à entreposer du glucose45. Les comportements associés au développement de la sarcopénie comprennent un apport inadéquat en protéines alimentaires et un mode de vie sédentaire46. Puisque la masse musculaire est plus difficile à construire chez les aînés en raison d’une réponse cellulaire limitée à l’entraînement musculaire et aux protéines alimentaires, les sources de protéines alimentaires de haute qualité et riches en nutriments jouent un rôle de premier plan47. Les données scientifiques : le rôle des protéines alimentaires dans la prévention de la sarcopénie L’importance d’un apport adéquat en protéines dans la prévention de la sarcopénie est illustrée dans une étude longitudinale qui a examiné cette association chez les hommes et les femmes plus âgés habitant dans la communauté. Les auteurs de cette étude ont observé que les gens faisant partie du quintile d’apport en protéines le plus élevé (1,2 gramme par kilogramme de masse corporelle par jour, 50 % de plus que l’ANR) ont perdu 40 % moins de masse maigre que les gens faisant partie du quintile d’apport en protéines le moins élevé (0,8 g/ kg/j, l’ANR pour les protéines) 48. Ces résultats suggèrent qu’un faible apport en protéines pourrait représenter un facteur de risque modifiable de sarcopénie chez les personnes plus âgées48. Automne 2010 Pleins feux 5 Pleins feux Pleins feux l’information nutritionnelle l’information nutritionnelle sur Actuellement, beaucoup de personnes âgées de 71 ans et plus ont un apport inadéquat en protéines alimentaires49. Aucune différence n’a été observée relativement à la digestion et l’absorption des protéines entre les gens plus jeunes et plus âgés, mais il existe des divergences d’opinion quant à la capacité des gens plus âgés à synthétiser une importante quantité de protéines musculaires en réponse à un repas50–52. Cette conclusion indique que, outre leur réponse cellulaire limitée à l’hypertrophie musculaire et l’alimentation, les aînés pourraient ne pas consommer suffisamment de protéines alimentaires ou, plus particulièrement, suffisamment de protéines de haute qualité, telles que les protéines laitières, qui contiennent de la leucine. On a montré que la leucine, un acide aminé à chaîne ramifiée, est d’importance cruciale dans la stimulation de la synthèse des protéines musculaires53 et qu’elle est requise en plus grande quantité chez les gens plus âgés54,55. Avec l’âge, l’apport énergétique des gens diminue. De plus, des recherches récentes rapportent que les besoins en protéines alimentaires sont inversement proportionnels à l’apport énergétique56, indiquant que les aînés ont probablement besoin de consommer de plus grandes quantités de protéines alimentaires afin de compenser la diminution de leur apport énergétique. De plus, des données scientifiques récentes suggèrent que les aînés pourraient en fait avoir des besoins en protéines supérieurs à l’ANR actuel11,12,43,46, ce qui soutient encore plus la théorie selon laquelle beaucoup d’aînés consomment une quantité inadéquate de protéines et présentent un risque plus élevé de devenir sarcopéniques. La recherche a permis d’établir que la quantité optimale de protéines alimentaires par repas est de 25 à 30 grammes, quantité dite être suffisante pour optimiser la synthèse protéique57,58. Dans une étude, la consommation de plus de 30 grammes de protéines par repas n’a pas produit une augmentation de la synthèse protéique au-delà de ce qui a été observé avec une consommation de 30 grammes57. Ces résultats ont été confirmés par une autre étude comparant des participants plus jeunes et plus vieux, ce qui indique que cette recommandation est non seulement utile pour les aînés, mais également pour la population plus jeune57. La qualité des protéines consommées devrait également être considérée dans les recommandations relatives à l’alimentation59. Il a été suggéré qu’en raison d’un apport inadéquat en protéines alimentaires, les aînés devraient obtenir leur apport à partir de sources de protéines de haute qualité, telles que les protéines laitières. Comme mentionné précédemment, l’indice chimique 6 Pleins feux Automne 2010 sur corrigé de la digestibilité (PDCAAS) est utilisé pour déterminer la qualité des protéines5. Les produits à base de lait sont des sources de protéines de haute qualité et possèdent un PDCAAS de 121 % (les valeurs supérieures à 100 % sont tronquées à 100 %)5. De façon encore plus importante, les protéines laitières ont une teneur élevée en leucine, un acide aminé qui joue un rôle important dans la stimulation de la synthèse des protéines musculaires des muscles vieillisants53–55. Le Guide alimentaire canadien recommande que les adultes de plus de 50 ans consomment trois portions de Lait et substituts par jour. Cependant, moins de 30 % des hommes et des femmes de ce groupe d’âge consomment actuellement le nombre recommandé 13,60. Une consommation de produits laitiers adéquate est recommandée chez les aînés non seulement en raison des protéines de haute qualité contenues dans ces aliments, mais également pour leur teneur élevée en lactosérum46,59. Cette composante laitière est digérée et absorbée plus rapidement que les protéines de soya. De plus, elle stimule mieux la synthèse des protéines musculaires que les protéines de soya3. Les protéines contenues dans le lait, comprenant à la fois la caséine et le lactosérum, favorisent aussi le maintien de la masse musculaire, un autre important facteur de prévention de la sarcopénie qui peut atténuer le risque de développer d’autres maladies chroniques3,61. Une consommation adéquate d’aliments du groupe Lait et substituts par les adultes de plus de 50 ans s’avère donc importante puisque ces aliments pourraient jouer un rôle dans la diminution du risque de sarcopénie chez cette population62. En un mot : Actuellement, beaucoup de gens plus âgés ne consomment pas suffisamment de protéines alimentaires ou de produits laitiers. Un apport inadéquat en protéines pourrait contribuer à la réduction de la masse musculaire et à l’augmentation du risque de maladies chroniques touchant les adultes plus âgés. Il est particulièrement important d’avoir un apport adéquat en protéines laitières en raison de leur teneur élevée en leucine et en lactosérum, deux composantes qui jouent un rôle important dans la synthèse des protéines musculaires chez les aînés. Les professionnels de la santé peuvent encourager la consommation de protéines en quantité suffisante chez cette population en mettant l’accent sur l’importance de consommer environ 25 à 30 grammes de protéines de haute qualité à chaque repas et trois portions de Lait et substituts par jour. Questions et réponses Q: E st-ce qu’un apport élevé en protéines alimentaires a un effet négatif sur la santé osseuse? R: M algré cette croyance largement répandue, la recherche suggère fortement que les gens ayant un apport élevé en protéines – jusqu’à environ 2 grammes par kilogramme de poids corporel par jour – ont en fait une meilleure qualité osseuse lorsque l’apport en calcium est adéquat (c.-à-d. de 1000 à 1200 milligrammes par jour) 63. Cela s’avère pendant tout le cycle de la vie : un apport en protéines adéquat est associé à une densité minérale osseuse élevée chez les adolescentes et chez les femmes préménopausées64, et une corrélation a été établie entre un apport élevé de protéines alimentaires et un risque réduit de fracture de la hanche chez les hommes et femmes plus âgés65. La fausse idée selon laquelle un apport élevé en protéines alimentaires contribue à une pauvre santé osseuse provient d’études antérieures ayant établi une corrélation entre une augmentation de l’apport en protéines et une excrétion accrue en calcium urinaire66,67. Par exemple, la théorie de « neutralisation des acides » suggère que la consommation de protéines augmente la charge acide de l’alimentation et stimule une libération du calcium par les os, menant à une augmentation de l’excrétion urinaire du calcium, et finalement, à l’ostéoporose68. Cependant, les recherches actuelles n’appuient pas les principes de la théorie de « neutralisation des acides » et suggère en fait que les protéines alimentaires augmentent l’absorption intestinale du calcium. Donc, l’excrétion du calcium par l’urine pourrait être le résultat de l’augmentation de l’absorption gastrointestinale du calcium produite par un équilibre calcique adéquat66–68. Les recherches complétées à ce jour montrent qu’un équilibre calcique négatif dépend de l’apport en calcium alimentaire, et non de l’apport en protéines69. De plus, Heaney et Layman suggèrent que les apports en protéines optimaux pour la santé osseuse sont probablement plus élevés que les apports présentement recommandés, particulièrement pour les aînés63. Les recherches appuient de façon marquée un apport suffisant en protéines et en calcium, deux composantes clés du lait, pour des os en santé. Q: E st-ce qu’une alimentation plus riche en protéines est considérée sans danger? es Apports nutritionnels de référence n’indiquent aucun R: L risque pour la santé identifiable associé à un apport en protéines représentant jusqu’à 35 % de l’apport total en énergie chez les gens en santé8,70. Cependant, la prudence est conseillée pour les gens souffrant d’une néphropathie puisqu’un apport en protéines situé dans l’intervalle supérieur de l’ÉVAM est contre-indiqué dans de tels cas71. La fonction rénale diminue avec l’âge. Il est ainsi recommandé de procéder à l’évaluation de la fonction rénale des gens plus âgés avant qu’ils n’adoptent une alimentation plus riche en protéines72. Q: E st-ce que je devrais recommander des suppléments de protéines à mes clients afin d’augmenter leur apport en protéines? R: L es gens peuvent facilement combler leurs besoins en protéines en consommant des aliments tels que les produits laitiers, les œufs, les noix, les légumineuses, les viandes maigres, le poisson et la volaille. La prise de suppléments de protéines pourrait causer des effets néfastes tels que la diarrhée et des ballonnements73. Une alimentation équilibrée, comprenant des aliments riches en protéines, constitue un moyen sain, économique et adéquat de combler les besoins individuels en protéines74. itive Valeur nutr Automne 2010 Pleins feux 7 Pleins feux Pleins feux l’information nutritionnelle l’information nutritionnelle sur Le saviez-vous? Beaucoup de personnes croient que les sportifs amateurs ont des besoins plus élevés en protéines que le Canadien moyen. Cependant, selon des études, des apports en protéines alimentaires supérieurs à ceux de l’étendue des valeurs acceptables pour les macronutriments ne présentent pas d’avantages sur le plan de la performance sportive ou de la pratique d’un exercice75. De plus, il est possible d’obtenir un apport adéquat en protéines alimentaires en adoptant une alimentation équilibrée, sans avoir recours aux suppléments de protéines74–76. La gestion du poids : un élément clé dans la prévention des maladies chroniques L’excès de poids est un important facteur de risque de maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et le syndrome métabolique15,17,77,78. Le maintien d’un équilibre énergétique optimal, qui comprend la pratique d’activité physique et une saine alimentation, constitue une stratégie de prévention clé15,17,41,77,78. Par ailleurs, une consommation adéquate de protéines pourrait accroître les bienfaits des exercices de résistance, tels que les exercices de poids et haltères, en favorisant l’accrétion de la masse musculaire maigre47,79–81; elle joue également un rôle important sur le plan de la saine alimentation en raison de ses effets sur l’appétit. L’activité physique Il est important pour les professionnels de la santé de motiver leurs clients à pratiquer régulièrement de l’activité physique. Idéalement, les adultes devraient tenter de faire 30 à 60 minutes d’activité physique modérée la plupart des jours de la semaine, en incorporant une combinaison d’exercices d’endurance, de flexibilité et d’activités de mise en charge82. La pratique régulière d’activité physique est bénéfique non seulement pour la perte de poids, mais aussi pour contribuer à des changements positifs de la composition corporelle, y compris le développement et le maintien de la masse musculaire47. De plus, la consommation de protéines, y compris de protéines laitières, immédiatement après un exercice de résistance, pourrait contribuer à la synthèse protéique et à l’accrétion de la masse musculaire47,79–81. Le lait à teneur réduite en matières grasses s’est révélé une boisson 8 Pleins feux Automne 2010 sur efficace pour soutenir des résultats favorables sur le plan de la composition corporelle pendant l’entraînement de résistance en stimulant la synthèse des protéines musculaires chez les hommes83,84 et en promouvant le gain de masse maigre et la perte d’adiposité chez les femmes85. La perte de poids est également souvent associée à la perte osseuse. Dans une étude, l’adoption d’une alimentation riche en protéines de pair avec la consommation de trois portions quotidiennes de Lait et substituts pendant une période de perte de poids a atténué la perte de densité minérale osseuse chez les participants86. Encourager la consommation de produits laitiers après une période d’activité physique et pendant un projet de perte de poids favorise le maintien de la masse musculaire maigre et de la masse osseuse, promouvant ainsi principalement la perte de poids au niveau des tissus adipeux61,86. Une saine alimentation Les Lignes directrices canadiennes de 2006 sur la prise en charge et la prévention de l’obésité chez les adultes et les enfants concluent qu’une augmentation modérée de la consommation de protéines, à l’intérieur de l’ÉVAM, pourrait être bénéfique pour la perte de poids87. Les protéines alimentaires jouent un rôle dans la régularisation du poids, partiellement en raison de leurs effets rassasiant. Les protéines, en tant que macronutriments, se sont révélées significativement supérieures aux matières grasses et aux glucides en ce qui a trait à leur capacité de produire une sensation de satiété88. De plus, il a été démontré que les protéines laitières sont plus efficaces que les protéines de soya pour diminuer la faim71,89. Par ailleurs, le moment où les protéines sont consommées est également important. Des études suggèrent en effet que la consommation de protéines au petit-déjeuner diminue la faim et l’appétit tout au long de la journée90,91. Selon une autre étude, la consommation de collations riches en protéines, telles que le fromage, ne devrait pas favoriser le gain de poids puisque l’apport énergétique semble être régulé pendant les repas subséquents92. En somme, la capacité des protéines laitières à réduire la faim93,94 et à augmenter la satiété71,89 peut produire une diminution substantielle de l’apport calorique, permettant ainsi aux gens de réussir à gérer leur poids61. En un mot : Consommer du lait après un exercice de résistance peut stimuler la synthèse des protéines musculaires et favoriser la perte de gras. De plus, incorporer une quantité adéquate de protéines dans l’alimentation peut contribuer à la régularisation du poids en aidant à contrôler l’appétit. Dans votre pratique La thérapie nutritionnelle, y compris l’optimisation de l’apport en protéines de haute qualité, peut jouer un rôle important dans la réduction du risque de maladies chroniques. Les aliments riches en protéines se trouvent typiquement dans les groupes alimentaires Viandes et substituts et Lait et substituts du Guide alimentaire canadien et comprennent les viandes maigres, le poisson, la volaille, les œufs, le fromage, le yogourt, les légumineuses et les noix (voir Tableau 1) 62,95. Le lait en particulier est une excellente source de protéines complètes de haute qualité en plus d’être riche en nutriments5. En fait, compte tenu de la densité nutritionnelle du lait, qui contient des protéines, du calcium et de la vitamine D, B12 et A, il est étonnant que la consommation moyenne de produits laitiers des Canadiens se retrouve en deçà des recommandations13,60 ; cette source alimentaire de protéines devrait être particulièrement encouragée. L’ÉVAM fondée sur des données scientifiques recommande que 10 à 35 % de l’apport calorique provienne de protéines8. Actuellement, environ 17 % de l’énergie quotidienne consommée par les Canadiens provient de sources de protéines13,60. Ainsi, nous pourrions augmenter sans danger notre apport quotidien en protéines alimentaires. En fait, la plupart des Canadiens pourraient doubler leur apport en protéines et tout de même avoir un apport sans danger correspondant aux lignes directrices. Une alimentation réduite en glucides raffinés est recommandée aux gens ayant reçu un diagnostic de diabète de type 2, d’obésité ou de maladie cardiovasculaire17,34,87. Une abondance de recherches a démontré que remplacer les glucides dans l’alimentation par des protéines pourrait produire de nombreux effets avantageux sur la santé. De plus, la consommation d’environ 25 à 30 grammes de protéines alimentaires aux repas stimule de façon maximale la synthèse protéique48. Encourager vos clients à consommer une portion de Lait et substituts à chaque repas les aidera à atteindre le nombre de portions quotidiennes recommandées dans le Guide alimentaire canadien pour ce groupe alimentaire et leur assurera une consommation adéquate de protéines à chaque repas. Tableau 1. Teneur en protéines de quelques aliments et boissons96 Groupe alimentaire Viandes et substituts Lait et substituts Produits céréaliers Légumes et fruits Aliment Teneur en protéines, grammes Bifteck de surlonge, 75 g 26 Tofu, ferme, cru, 75 g 21 Filet de porc, 75 g 21 Poulet, poitrine sans peau, 75 g 20 Thon, pâle en conserve, 75 g 19 Oeufs, entiers cuits, 2, calibre gros 13 Haricots rouges, bouillis, 175 ml (¾ tasse) 12 Lentilles, bouillies, 175 ml (¾ tasse) 13 Amandes, 60 ml (¼ tasse) 8 Fromage Cottage, 125 ml (½ tasse) 15 Fromage Cheddar, 50 g (1 ¾ once) 12 Lait, 250 ml (1 tasse) 8 Yogourt, 175 ml (¾ tasse) 8 Pâtes alimentaires de blé entier, 125 ml (½ tasse) 4 Pain de blé entier, 1 tranche 3 Riz brun, cuit ,125 ml (½ tasse) 3 Gruau, préparé, 175 ml (¾ tasse) 3 Pommes de terre, avec pelure, cuites 125 ml (½ tasse) 5 Brocoli, cuit, 125 ml (½ tasse) 2 Courge musquée, cuite, 125 ml (½ tasse) 1 Banane, crue, 1 moyenne 1 Jus de pomme, embouteillé, 125 ml (½ tasse) — Les aliments en caractères gras représentent des sources de protéines complètes de haute qualité. Automne 2010 Pleins feux 9 Pleins feux Pleins feux l’information nutritionnelle l’information nutritionnelle sur sur Références Quoi de neuf? Des protéines pour des Canadiens actifs Soyez à l’affût de deux ressources qui sont présentement en développement par la Société canadienne de physiologie de l’exercice et l’équipe des diététistes des Producteurs laitiers du Canada : Des protéines pour des Canadiens actifs et Les protéines – un outil de référence actuel pour les professionnels de ion l’entraînement physique. ormat nutrition inf Ces ressources conviviales mettent les professionnels de la condition physique au courant des plus récentes données scientifiques et des consensus relatifs aux protéines pour les Canadiens actifs. Elles offrent de plus des conseils et des outils pratiques axés sur le client, par exemple des idées de collations à déguster après une séance d’exercices, et des suggestions de repas contenant de bonnes sources de protéines qui permettent un apport adéquat pour une bonne santé et la pratique d’activité physique. Conclusion Les données ont démontré qu’en plus de réduire le risque d’obésité, un apport adéquat en protéines, dans le cadre d’une alimentation équilibrée, pourrait également aider à prévenir et à gérer d’autres troubles et maladies chroniques tels que les maladies cardiovasculaires, le diabète et la sarcopénie. En particulier, les produits laitiers sont des aliments riches en protéines qui pourraient favoriser une composition corporelle optimale et contribuer à la prévention et à la gestion des maladies chroniques. Des modèles alimentaires sains peuvent inclure une grande variété d’apports en protéines – de 10 % à 35 % de l’énergie totale pour les adultes8. Les professionnels de la santé devraient encourager la 10 Pleins feux Automne 2010 consommation quotidienne de deux à quatre portions d’aliments provenant du groupe alimentaire Lait et substituts, en fonction de l’âge du client, en plus de promouvoir la consommation d’autres aliments riches en protéines, tels que les viandes maigres, les haricots, le poisson, les œufs et la volaille, en remplacement des sucres simples et des glucides raffinés, conformément aux Lignes directrices 2009 de la Société canadienne de cardiologie, aux Lignes directrices de pratique clinique 2008 de l’Association canadienne du diabète et au Guide alimentaire canadien 17,33,62. Ces recommandations pertinentes et opportunes pourraient contribuer à réduire le risque de maladies chroniques courantes au sein de la population canadienne. 1.Organisation mondiale de la Santé. Facts related to chronic disease, [En ligne]. 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Pleins feux traite de la recherche actuelle portant sur des questions se rattachant aux produits laitiers et est offert en français et en anglais. Un feuillet d’information pour les consommateurs accompagne ce bulletin d’information. Pour les personnes abonnées à la copie papier, veuillez téléphoner : au 1-866-392-9929 en Ontario et au 1-800-465-2697 dans les Maritimes. 12 Pleins feux Automne 2010