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La SAFER Société d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rural Le fonctionnement de la Safer - 2015 Les SAFER Les SAFER sur le territoire national Lois d’orientation agricole de 1960 Opérateur foncier au service des politiques publiques 26 SAFER (dont 3 outre-mer), FNSAFER, SCAFR Sociétés Anonymes à but non lucratif Un contrôle tutélaire de l’Etat : DRAAF et Finances Publiques Missions : L’observation du marché rural et la connaissance des territoires – l’agriculture et la forêt – le développement durable des territoires ruraux – l’environnement Le fonctionnement de la Safer - 2015 Les SAFER La SAFER Provence Alpes Côte d’Azur 35 actionnaires (chambres d’agriculture, syndicats agricoles, collectivités locales, CEN PACA…) Conseil d’Administration (21 administrateurs dont 1/3 représentent les collectivités locales, 11 censeurs, tutelle des commissaires du gouvernement) 78 collaborateurs services départementaux et siège social La SAFER PACA couvre les 6 départements de la région 6 comités techniques départementaux arbitrent les rétrocessions foncières Le fonctionnement de la Safer - 2015 Les instances Le fonctionnement des instances décisionnelles Conseil d’administration Commissaires du Gouvernement (stratégie d’entreprise, validation des avis CTD) Agriculture et Finances Publiques (contrôle de toutes les opérations et conventions) Comités techniques départementaux Equipe opérationnelle (lieu de débat et d’arbitrage) Le fonctionnement de la Safer - 2015 (présence sur le terrain, instruction et présentation des candidatures, « porteparole » des décisions) Les instances Le Comité Technique Départemental Fonctionnement et devoirs Que dit l’Article R 142-1 Les biens sont attribués aux candidats capables d’en assurer L’état d’esprit Le projet Au centre des débats Discussion sur qualité des La gestion La mise en valeur et préservation Situation familiale Eléments pouvant intervenir dans l’arbitrage entre porteurs de projets Capacité financière Existence de revenus non agricoles projets et non des personnes Compétence professionnelle et qualité personnelle Respect des personnes Economique Porteurs de projets Membres du CTD Salariés de la SAFER Le fonctionnement de la Safer - 2015 Prise en compte de l’intérêt de l’opération Social Environnemental Les instances Le Comité Technique Départemental Composition et rôle concertation/arbitrage/proximité Profession Agricole – Elus - Etat Président du CTD Environnement Etat CEN PACA Finances Publiques DDTM Collectivités Région Département Union des Maires Organismes Agricoles Syndicats représentatifs (JA, FDSEA, CP, CR) Chambre d’Agriculture Crédit Agricole Groupama MSA Le fonctionnement de la Safer - 2015 SAFER PACA PDG DG Invités Salariés : Chambre d’Agriculture, Conseil Général, Crédit Agricole… Présentation des dossiers : directeur départemental, conseillers fonciers et assistantes opérationnelles de la DDS Arbitrage 8 à 9 réunions par an Est consulté sur les rétrocessions Est informé sur les acquisitions, conventions, autorisations de revente, CMD… Responsabilité lourde Mise en œuvre conflictuelle Choix du meilleur projet en s’appuyant sur Schéma Directeur Ral des Structures article R 142-1 du Code Rural et de la Pêche Maritime Les instances Le Comité Technique Départemantal Fonctionnement et devoirs Le président du CTD Délégation confiée par le Président de la Safer à un membre du Conseil d’Administration Assure le respect des orientations du Conseil d’Administration Veille à la régularité et à la confidentialité des avis rendus * Participe à la réunion de préparation avec l’équipe technique Les membres Sont tenus au respect des principes de confidentialité et de solidarité (R 141-5) Le PV fait état des résultats des délibérations, en s’interdisant toute personnalisation * Le président du CTD est habilité à demander le remplacement d’un membre pour manquement à cette règle Le fonctionnement de la Safer - 2015 Les procédures Les modes d’intervention Comment la SAFER peut intervenir ? Etapes 1. Acquisition amiable Information Prise de contact Négociation Tout type de bien en milieu rural Dans les faits Par sa connaissance du Territoire, le Conseiller connait les projets de mise en vente et le marché notifié Il recherche et formalise un accord avec les vendeurs Consultation des CDG (montant > 75K€) Les vendeurs confient le bien à la SAFER 80 % des acquisitions Le fonctionnement de la Safer - 2015 Les procédures Les modes d’intervention Comment la SAFER peut intervenir ? Etapes 2. Préemption simple Dans les faits Notification Enquête Instruction Biens agricoles uniquement Le notaire informe la SAFER de tous les projets de vente en secteur agricole et naturel La préemption doit être envisagée pour un motif agricole ou environnemental prévu par la loi. Avis CDG obligatoire Préemption Exercice du droit de préemption dans les délais (LAR au notaire et à l’acquéreur) = transfert de propriété à la SAFER (pas de retrait de vente possible) 15 % des acquisitions Le fonctionnement de la Safer - 2015 Les procédures Les modes d’intervention Comment la SAFER peut intervenir ? 3. Préemption avec contre proposition de prix Etapes Dans les faits Notification Enquête Instruction Le fonctionnement de la Safer - 2015 Si la SAFER juge le prix excessif après étude des ventes réalisées sur des biens similaires. Avis CDG obligatoire Préemption Biens agricoles uniquement Le notaire informe la SAFER de tous les projets de vente en secteur agricole et naturel Exercice du droit de préemption dans les délais (LAR au notaire et à l’acquéreur) Le vendeur peut accepter l’offre , transfert de propriété à la SAFER 5 % des acquisitions Le vendeur peut refuser l’offre et retirer le bien de la vente Le vendeur peut demander la fixation judiciaire du prix Les procédures Les modes d’intervention Comment la SAFER peut intervenir ? Etapes La rétrocession Dans les faits Publicité légale Publicité légale Information des correspondants locaux Instruction Consultation locale au cas par cas Arbitrage Validation Comité Technique Départemental Information des candidats non retenus Consultation des CDG obligatoire Tout type d’acquisition Mise en œuvre des avis du CTD Signature Acte Le fonctionnement de la Safer - 2015 Les procédures Les modes d’intervention Comment la SAFER peut intervenir ? Le Cahier des charges Engagement : maintien de la vocation agricole Suivant le type d’acquisition 10 ans, 15 si préemption Conserver une destination conforme aux missions SAFER Ne pas morceler Ne pas revendre Ne pas échanger Ne pas changer d’exploitant Sans autorisation préalable Le fonctionnement de la Safer - 2015 Engagement spécifique Installation Agrandissement Mise à bail Développement local Environnement Les procédures Les modes d’intervention Acquérir un bien foncier auprès de la SAFER Etre informé des ventes Par la publicité légale : - mairie - journal d’annonces légales - journal agricole - site internet de la SAFER Auprès du conseiller foncier de la PACA SAFER, en charge du secteur ou du correspondant local Faire acte de candidature auprès du conseiller foncier, dans le délai légal de publicité définition du projet et établissement d’une fiche de candidature instruction en CTD pour la définition d’un schéma de rétrocession (avis motivé) validation par le CA de la SAFER et CDG mise en œuvre des documents contractuels Le fonctionnement de la Safer - 2015 Les correspondants locaux Rôle et place dans le fonctionnement de la SAFER Relais d’information entre les agriculteurs et les services de la SAFER La SAFER informe le correspondant local Transmission des DIA adressées par les notaires Envoi des publicités légales d’appel à candidatures Organise et anime si nécessaire des commissions locales Envoi des avis de rétrocession Le fonctionnement de la Safer - 2015 Le correspondant local informe les agriculteurs et la SAFER Assure la transmission des informations reçues et un retour d’analyse auprès du CF Participe aux commissions locales en s’obligeant à l’objectivité et à la confidentialité Oriente vers le CF les projets d’acquisition ou de vente dont il a connaissance Les correspondants locaux Rôle et place dans le fonctionnement de la SAFER Par sa connaissance du Territoire, le Conseiller connait les projets de mise en vente et le marché notifié Il recherche et formalise un accord avec les vendeurs Enquête locale, Information correspondant local La SAFER décide de préempter Consultation des CDG La SAFER maîtrise le bien Publicité légale Information correspondant local Consultation locale Comité Technique Départemental Mise en œuvre avis du CTD Le fonctionnement de la Safer - 2015 Signature Acte Information correspondant local Le fonctionnement de la Safer - 2015 Le fonctionnement de la Safer - 2015 Les correspondants locaux Rôle et place dans le fonctionnement de la SAFER Les motifs de préemption (art. L 143-2 du CRPM) L’exercice du droit de préemption par la SAFER doit être motivé par un des objectifs suivants : 1° L'installation, la réinstallation ou le maintien des agriculteurs ; 2° La consolidation d’exploitations afin de permettre à celles-ci d’atteindre une dimension économique viable au regard des critères du schéma directeur régional des exploitations agricoles et l’amélioration de la répartition parcellaire des exploitations existantes conformément à l'article L. 331-2 ; 3° La préservation de l'équilibre des exploitations lorsqu'il est compromis par l'emprise de travaux d'intérêt public ; 4° La sauvegarde du caractère familial de l'exploitation ; 5° La lutte contre la spéculation foncière ; 6° La conservation d'exploitations viables existantes lorsqu'elle est compromise par la cession séparée des terres et de bâtiments d'habitation ou d'exploitation ; Le fonctionnement de la Safer - 2015 Les correspondants locaux Rôle et place dans le fonctionnement de la SAFER Les motifs de préemption (art. L 143-2 du CRPM) L’exercice du droit de préemption par la SAFER doit être motivé par un des objectifs suivants : 7° La mise en valeur et la protection de la forêt ainsi que l'amélioration des structures sylvicoles dans le cadre des conventions passées avec l'Etat ; 8° La protection de l’environnement, principalement par la mise en œuvre de pratiques agricoles adaptées, dans le cadre de stratégies définies par l’Etat, les collectivités territoriales ou leurs établissements publics ou approuvés par ces personnes publiques en application du présent code ou du code de l’environnement ; 9. Dans les conditions prévues par le chapitre III du titre IV du livre Ier du code de l’urbanisme, la protection et la mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains. Le fonctionnement de la Safer - 2015 Les correspondants locaux Rôle et place dans le fonctionnement de la SAFER Les exemptions au droit de préemption (art. L 143-4 du CRPM) Ne peuvent faire l’objet d’un droit de préemption : 1° Les échanges réalisés en application de l’article L 124-1 ; 2° Les aliénations moyennant rente viagère servie pour totalité ou pour l’essentiel sous forme de prestations de services personnels ; 3° Les acquisitions effectuées par des cohéritiers sur licitation amiable ou judiciare et les cessions consenties à des parents ou alliés jusqu’au 4ème dgré inclus, ou à des cohéritiers ou à leur conjoint survivant ainsi que les actes conclus entre indivisaires en application des articles 815-14, 815-15 et 883 du code civil ; 4° Sous réserve de surface, les acquisitions par les salariés agricoles, aides familiaux, fermiers ou métayers évincés ; Le fonctionnement de la Safer - 2015 Les correspondants locaux Rôle et place dans le fonctionnement de la SAFER Les exemptions au droit de préemption (art. L 143-4 du CRPM) Ne peuvent faire l’objet d’un droit de préemption : 5° Les acquisitions destinées à la construction, aux aménagements industriels ou à l’extraction de substances minérales, à la constitution ou à la préservation de jardins familiaux (sous conditions) ; 6° Les acquisitions de parcelles classées en nature de bois et forêts au cadastre (sous conditions) 7° Les biens compris dans un plan de cession totale ou partielle d’une entreprise arrêté conformément aux articles 81 et suivants de la loi n°85-98 du 25 janvier 1985 relative au redressement et à la liquidation judiciaires des entreprises ; 8° Les acquisitions de la nue-propriété d’un bien par ses usufruitiers et celles de l’usufruit d’un bien par ses nu-propriétaires. Le fonctionnement de la Safer - 2015 Thème 2. Comment préserver, valoriser le patrimoine bâti des espaces agricoles L’INTÉGRATION ARCHITECTURALE & PAYSAGÈRE DU BÂTI AGRICOLE 70 FORMATION ATD/CAUE. 13 OCTOBRE 2015 La plaine agricole En identifiant les éléments et ensembles bâtis et paysagers remarquables dans le PLU de Venelles, le règlement permet d’assurer leur préservation et d’encadrer la constructibilité. Mais qu’en est-il de toutes les autres constructions et installations autorisées en zone agricole? Comment les intégrer au paysage? les m uret s le long de la rout e le socle agricole la bastide et son jardin les bois Les modes d’occupation et d’implantation du bâti ancien sur le territoire agricole de notre Département peuvent nous servir d’exemple. Observons la façon dont le bâti s’implante: Il est toujours associé au végétal pour en limiter l’impact et l’inscrire dans son paysage. Il peut être camouflé dans une masse végétale Il peut être camouflé derrière la plantation de bosquets ou d’arbres d’alignement Il peut s’adosser à un bosquet et se développer linéairement par extensions successives les extensions agricoles habitat ordinaire la bastide des Michelons la seconde maison abri ou se développer de façon plus compacte, agglomérée, l’allée d’abres les extensions agricoles en L la bastide le puits les grands arbres (cèdres) l’allée d’abres Il peut se développer en U autour d’une cour, mais toujours avec des motifs paysagers. COMMENT LIMITER L’IMPACT DU BÂTI? A partir de cet héritage, on veillera à la qualité d’intégration architecturale et paysagère du bâti pour en minimiser l’impact. Quelques règles simples peuvent être proposées: • limiter les terrassements • inscrire les constructions dans les lignes de force du paysage, les adosser si possible à un talus ou une masse végétale • fractionner le bâtiment agricole en plusieurs volumes simples lorsque l’usage le permet • associer le bâti neuf au bâtiment existant dans une composition d’ensemble • privilégier des teintes sombres • Planter des arbres, des bosquets, à proximité du bâti et en accompagnement des chemins d’accès. QUALITÉ ARCHITECTURALE DU BÂTI AGRICOLE Dans notre territoire qui associe souvent agriculture et tourisme, le soin apporté à la qualité architecturale des bâtiments agricoles constitue un enjeu pour la préservation et de valorisation des territoires. Rappelons que le recours à l’architecte est obligatoire si la surface concernée par le projet est supérieure à 800m2 pour les bâtiments agricoles et à 150m2 pour un logement. On préfèrera des volumes simples, en soignant la qualité des matériaux et la compositions des ouvertures. Eviter également les matières brillantes, privilégier les nuances sombres et les teintes neutres qui s’intègrent mieux dans le paysage. Peyrolles, Meyrargues Ici, un exemple de silo dont l’impact aurait pu être minimisé en utilisant une teint plus sombre.
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