Vin - Millésime Bio
Transcription
Vin - Millésime Bio
UBIFRANCE AGROTECH AMÉRIQUE DU NORD Millésime Bio – 29 janvier 2013 Magdalena Rahn, Chef de pôle VSB Amérique du Nord Les États-Unis et le Canada ? L’Amérique du Nord ? Les États-Unis et le Canada, c’est quoi ? Traduction dans les affaires • Attitude business • Pas d’affect • Droit au but • Pragmatisme • Vouloir gagner de l’argent et surtout en faire gagner ! Le Canada et les États-Unis : C’est quoi ? Deux pays immenses Le Canada le 2e pays du monde en surface 18 fois plus grand que la France Les USA le 3e pays du monde en surface 15 fois plus grand que la France Source : International Monetary Fund USA, France; US Census Bureau, INSEE, CIA La recherche de bonnes affaires Buy local Les marchés en bref Critère de choix des consommateurs Par ordre d’importance: 1-Prix 2-Couleur / Type (Rouge / Blanc) 3-Variété / Cépage 4-Etiquettes (Face) 5-Pays d’origine 6-Région d’origine 7-Marque 8-Description 9-Année Source: Stonebridge / Franceagrimer 2008 Les types de vins recherchés • Rouges : début de tendance pour des vins plus légers et moins alcoolisés : le pinot noir, malbec, le cabernet sauvignon, et pour les vins rouges sucrés • Blancs : frais, secs, riesling, chardonnay, pinot gris, moscato, sauvignon, « unoaked », • Rosés : baisse de la demande en « white zinfandel », recherche de rosés « type provence » • Tendance croissante du marketing destiné aux femmes Le cépage et pas l’AOP Part en volume de chaque variété dans la consommation de vins de table : … en 2000 Zinfandel 2% Pinot Grigio/Gris 3% Fume/Sauvignon Blanc 4% … en 2011 Shiraz/syrah 2% Pinot Noir Riesling 1% 2% Autres 10% Red Zinfandel; 1% Others; 19% Moscato; 1% Chardonnay; 27% Cabernet Sauvignon 13% White Zinfandel; 5% Chardonnay 32% Sauvignon Blanc; 6% Cabernet; 18% Pinot Noir; 7% Merlot 14% White Zinfandel 17% Merlot; 9% Pinot Grigio/Gris; 7% Source: Impact Databank et Wine Handbook 2012 Dernières tendances dans les CHR Restauration : en hausse - Retour progressif des consommateurs dans les établissements - Consolidation - Menu prix fixe - Vin au verre - Soirées à thèmes / concepts - Optimisation du budget Hotels (traiteurs/colloques) : Retour progressif après des - Baisses des fréquentations - Baisses des prix des locations de salle/chambres - Baisses de la demande en buffets Croisières : discount des prix des croisières Ventes au détail : bon maintien • • Hausse de ventes en valeur et en volume Les GMS aux USA profitent du report de la consommation du CHR Canaux de distribution : le web Directement au Consommateur Volume : +9.3% Dollars : +12.5% Prix moyen par bouteille : $37.63 Distribution de vin en ligne Volume : +23% Dollars : +26.8% Prix moyen par bouteille : $28.11 Sept 2012 : Amazon annonce vouloir se lancer dans la vente de vin Source : Beverage Information Group for Total Industry Size; Nielsen ; Wines & Vines ; ShipCompliant for Dtc Estimates (through 12/2010) ; Wine.com ; Annual 2011 vs. 2010 consumer self-selection segment Le web influence de plus en plus le choix et l’achat • 64% des consommateurs réguliers font des recherches sur Internet avant d’acheter • 46% des consommateurs réguliers tweet • 38% des consommateurs réguliers parlent de vin sur Facebook • Les ventes de vin en ligne connaissent des évolutions considérables (Ex. Sherry Lehmann réalise 70% de ses ventes online!) Source : Wine Market Council, Nielsen, Full market analysis on page 95 Diagnostic 1er et 2e tiers et les Monopoles canadiens CONCENTRATION DES OPERATEURS Des portefeuilles de produit Visibilité restreinte Intérêt pour les marques / produits qui se vendent facilement et permettent d’importantes marges Efforts et investissements importants requis de la part des fournisseurs pour soutenir leur marque sur le marché Les producteurs de petite taille doivent aborder le marché par étape (et donc par état) en travaillant avec de petits importateurs Le marché des vins au Canada Le Canada en bref : chiffres clés 34,5 millions d’habitants 5ème importateur mondial de vin en volume (348 millions de litres importés) et 4ème en terme de valeur (quasiment 1,3 milliards d’euros) CA de plus de 20 Mds $CAD / an en 2011 480 millions de bouteilles (vins et spiritueux) débouchées en 2009 (600 millions en 2012) Prévisions de croissance de la consommation de vin de 14,27 % entre 2012 et 2016. Caractéristiques du marché Accès au marché Un marché segmenté par provinces : un représentant par province est nécessaire en règle générale Existence de monopoles provinciaux (SAQ : 1er acheteur mondial de vins français ; LCBO, 1er acheteur de vins au monde) 2 marchés parallèles : les monopoles, et un canal « privé » (la province d’Alberta) Le rôle des agents : information sur les appels d’offres, promotion, représentation auprès du monopole. Taxes à l’importation Droits de douane (3,74 centimes $CAD / L pour les vins) Droits d’accises (0,62 $CAD / L pour les vins) Taxe de vente (environ 15%) Auxquelles s’ajoute la marge (ou mark-up) du monopole provincial La place de la France (vins) Le Canada est le 7ème marché international pour la France La France reste le 1er fournisseur étranger de vins du Canada en valeur avec des importations se chiffrant à plus de €270 Millions, soit presque 22% des importations totales (2012), devant l’Italie, les États-Unis et l’Australie, mais en baisse. Forte concurrence des vins du Nouveau Monde. Les grands marchés : Le Québec, l’Ontario, l’Alberta et la Colombie Britannique Quebec Monopole local : Société des Alcools du Québec (SAQ) Chiffre d’affaire annuel : 2,84 Mds CAD en 2012 Les Québecois boivent environ 22,6 litres de vin par personne par an, ce qui fait des Québécois les plus importants consommateurs de vin au Canada. SAQ : 1er acheteur mondial de vins français Ventes de vin en volume : France (30%), Italie, Argentine, Espagne, États-Unis Marché de vins bio en augmentation de 17% depuis 2006 Ontario Monopole local : Liquor Control Board of Ontario (LCBO) LCBO : 1er acheteur de vins au monde Chiffre d’affaires annuel : 4,54 Mds CAD en 2011 Part des vins : 37% soit 1,7 Md Place de la France: 5ème fournisseur (en volume et en CA) derrière le Canada, l’Italie, l’Australie et les USA Augmentation d’11% par an depuis 2006 pour les vins bio Alberta Originalité : Marché libéralisé en 1993. Système de référencement des produits et de quotas supprimés Chiffre d’affaires annuel : 2,15 Mds CAD en 2012 (+5,4% sur 2011, pour une consommation de 3,5 M d’hectolitres) France : 3ème exportateur de vins derrière l’Australie et les États-Unis en 2007 Colombie-Britannique Monopole local : British Columbia Liquor Distribution Branch (BCLDB) Chiffre d’affaires annuel: 2,89 Mds CAD (+3% par rapport à 2011) France : 4ème fournisseur étranger en valeur (derrière Australie, USA, Italie) Marché de vins bio en augmentation de 20% depuis 2006 (plus forte tendance du Canada) Importations de vins tranquilles français par AOP 23 Le marché des vins aux États-Unis Les États-Unis en bref : chiffres clés 314 millions d’habitants 1er marché de consommation de vin au monde (environ 366 millions de caisses attendues 2013) 3ième pays consommateur de vin importé en volume (102,97 millions de caisses), 2ième en valeur (2 848 millions €) 5ème client de la France en volume (9,89 millions de caisses), 2ième en valeur (641 millions €) pour les vins Premier marché export des vins et spiritueux français Prévisions de croissance de la consommation de vin de 12,16 % entre 2012 et 2016. Réglementation : vous avez dit libéral? Une réglementation fédérale (TTB) renforcée par une règlementation étatique stricte (ABC BOARD – Alcohol Beverages Control Boards) « Following national Prohibition, the 21st Amendment to the Constitution provides states with broad powers and authority to regulate the sale and distribution of alcohol within their borders. (This is in addition to Federal requirements.) Each state created its own unique system of alcohol beverage control. » Les 3 grandes catégories d’états Les Licence / Open States, dans lesquels la vente de boissons alcoolisées est libre Les Control States, dans lesquels la vente est soumise à un monopole étatique Les Franchised States, dans lesquels la vente d’un fournisseur donné est exclusive à un grossiste Une autre contrainte : le système des 3 tiers 5$ Producteur étranger 1 Marges : de 25% à 30% $7 Importateur Marges : de 25% à 30% Producteur local 2 $9 Grossiste / « Distributor » Marges : de 35% à 50% $13.99 3 Détaillant : Grande distribution, magasins spécialisés, restaurants. Des intermédiaires et une cascade de marge très coûteuse Les vins bio Le marché des vins biologiques au Canada • Les vins biologiques d’importation gagnent en importance sur le marché canadien. • Les vignobles canadiens certifiés biologiques sont peu nombreux : une dizaine de vignobles sur plus de 450 vignobles d’est en ouest. • Leur surface et leur production sont limitées et leurs ventes annuelles ne suffisent pas généralement à attirer l’attention des grands acheteurs. Le marché des vins biologiques au Canada QUÉBEC • Chiffres de ventes des vins agrobiologiques au Québec: 165 produits répertoriés en mai 2012 Ventes : 2004 = 3,9 millions CAD –> 2009 = 14,1 millions CAD croissance de 262% en 5 ans (70 419 caisses de 9L) • 81 produits sont d’origine française (environ 50% du marché) • Marché en augmentation de 17% depuis 2006. Le marché des vins biologiques au Canada ONTARIO • Le LCBO dispose de 100 références en vins biologiques avec un stock de 10 000 caisses. • Parmi les 100 vins disponibles, 6 vins se situent dans la tranche de prix de 13 CAD ou moins. Aucun vin canadien dans cette tranche de prix. • Marché en augmentation de 11% par an depuis 2006. Le marché des vins biologiques au Canada COLOMBIE-BRITANNIQUE • Le BCLDB possède 111 références issues de 12 pays viticoles vendues dans les BC liquor stores (17 produits de la France) • Chiffre d’affaires annuel : 12 500 000 CAD. • Marché en augmentation de 20% depuis 2006 (plus forte tendance du Canada) • Depuis 2007, nombre croissant de producteurs locaux en conversion biologique (Deep Creek Winery, Rollingdale Winery, Forbidden Fruit Winery, Working Horse Winery). • Bien qu’en croissance constante, le marché des vins biologiques de Colombie-Britannique demeure limité mais très prometteur pour les années à venir. Réglementation sur les produits biologiques au Canada Étiquetage et publicité • Seuls les produits ayant un contenu biologique supérieur ou égal à 95% peuvent être étiquetés comme « biologique » ou porter le logo « biologique ». Ces produits doivent être certifiés et le nom de l'organisme de certification doit apparaître sur l'étiquette • Les produits multi-ingrédients ayant un contenu biologique de 70 à 95% peuvent porter la mention « contient XX% d'ingrédients biologiques ». Ces produits ne doivent porter ni le logo, ni la mention « biologique ». Ils doivent être certifiés et le nom de l'organisme de certification doit apparaître sur l'étiquette. • Les produits multi-ingrédients ayant un contenu biologique inférieur à 70% ne peuvent porter la mention « biologique » que dans la liste des ingrédients du produit. Ces produits ne nécessitent pas la certification et ne peuvent pas porter le logo « biologique » Réglementation sur les produits biologiques au Canada VERIFICATION DE LA CONFORMITE • Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) • Organismes de la vérification de la conformité (OVC) : COABC, CAEQ, CCN, IOAS • Organismes de certification (OC) Réglementation sur les produits biologiques au Canada Cas des produits importés Des produits biologiques peuvent être importés si… • Certifiés conformes à la norme canadienne en matière de produits biologiques • Certifiés biologiques conformément à une entente conclue avec un autre pays concernant l'importation et l'exportation de produits biologiques • Certifiés biologiques conformément à une entente, tel qu'il est indiqué ci dessus, par un organisme de certification reconnu par le pays concerné Réglementation sur les vins issus de l’agriculture biologique aux Etats-Unis • Tout comme pour les autres produits biologiques approuvés par l’USDA (United States Department of Agriculture), le vin « bio » est « elaboré sans utiliser de substances illicites ou génétiquement modifiées ». • Conditions rigoureuses de la certification USDA contrôlées par son « National Organic Program ». • Respecter les conditions du TTB (Alcohol and Tobacco Tax and Trade Bureau), tout particulièrement pour les conditions d’étiquetage en matière de sulfites. • Interdiction d’ajouter de sulfites dans un vin « bio ». • Pour être vendu comme « biologique », la production des raisins et leur trantransformation en vin doivent être certifiés. • Le TTB met à dispos ition une FAQ très complète relative à la règlementation des vins « bio » : http://www.ttb.gov/faqs/alforganic.shtml Réglementation sur les vins issus de l’agriculture biologique aux Etats-Unis Vin « bio » vs vin issu de raisins « bio » Vin « bio » Tous les raisins et autres ingrédients agricoles (y compris les levures, si disponibles à la vente) doivent être certifiés biologiques, hormis ceux de la « National List »*. Les ingrédients non-agricoles doivent être spécifiquement autorisés sur la « National List » et ne peuvent dépasser 5% du produit total (hormis le sel et l’eau). Le dioxyde de soufre (sulfites) ne peuvent être ajoutés. Les étiquettes doivent mentionner le nom de l’organisme certificateur (« certifié biologique par xxx » ou équivalent). Vin issu de raisins « bio » 100% des raisins (de tous cépages) doivent être certifiés biologiques. Tout ingrédient agricole restant (levures…) ne doit pas obligatoirement être biologique, mais doit être produit hors des méthodes exclues. Tout ingrédient non-agricole doit être spécifiquement autorisé sur la « National List ». Le dioxyde de soufre peut être ajouté dans la limite de 100 ppm dans du vin de raisin fini, mais ne peut être ajouté dans du vin « issu » d’autres produits biologiques (ex : pommes). Les étiquettes doivent mentionner le nom de l’organisme certificateur (« certifié biologique par xxx » ou équivalent). Les étiquettes de vin peuvent inclure le sceau biologique de l’USDA et être vendus, étiquetés ou représentés comme biologiques. Les étiquettes ne peuvent inclure le sceau biologique de l’USDA. L’étiquette peut mentionner : « made with organic grapes » (« produit avec de raisins biologiques »). Réglementation sur les vins issus de l’agriculture biologique aux Etats-Unis IMPORTATIONS AUX ETATS-UNIS En général, les produits biologiques certifiés dans les marchés suivants peuvent être exportés aux Etats-Unis : - Canada - Union Européenne* Importation de vin “bio” en provenance de l’UE* Du vin “bio” produit dans l’Union Européenne peut être importé aux Etats-Unis si le vin respecte le cahier des charges en matière d’étiquetage : - Vin “bio”. Le vin doit respecter les conditions de la section “vin bio”. Exemples de substances prohibées : dioxyde de soufre (sulfites) et potassium metabisulfite. - Vin “issu de” raisins biologiques. Le vin doit respecter les conditions de la section “vin issu de raisins biologiques”. Les substances non spécifiquement autorisées (exemple : potassium metabisulfite) ne peuvent être utilisées. *Les produits commercialisés sous l’autorité du partenariat commercial Etats-Unis/Union Européenne doivent être accompagnés d’un certificat d’importation signé par un organisme certificateur agréé. Tendances Bio Augmentation des ventes, mais confusion de la part du consommateur “C’est un marché avec des clients accro” – un consultant en Colombie-Britannique Fourchette prix recherché: $10-20, surtout $12-15 Une question de marketing (si Oprah le conseille…) “Organic, or not, any wine MUST BE GOOD!!! and drinkable” – une journaliste de PalatePresse –Vins trop chers –Problème de stabilité / constance en goût : viticulture bio vs vinification bio –Manque de connaissance de la part du consommateur, avec les traces du mauvais souvenir de mauvais vins bio. –Le consommateur pense que tous les vins sont fondamentalement “bio”. +Bon pour la santé +“Légende” de sulfites – beaucoup de personnes pensent être allergiques +Plus important pour les restaurants haut de gamme et détaillants spécialisés +La qualité reste primordiale Prescripteurs Personalités : Jamie Oliver, Rick Bayless, Alice Waters (chefs de cuisine) Michelle Obama Michael Pollan (écrivain alimentaire) Mark Bittman (écrivain alimentaire et de recettes) Anna Lappé (fille de Frances Moore Lappé, Diet For A Small Planet, 1971 ; activiste) Joe Salatin (fermier bovin en VA, écrivain) Raj Patel (écrivain et activiste) Dr Mehmet Oz, MD et Dr Alan Greene, MD Marques (alimentaire) : Amy’s Kitchen, Applegate Farms, Eden Brands, Organic Valley, Stonyfield… Marques (vin) : Badger Mountain, Benziger, Bonterra , CalNaturale, Frey, Frog’s Leap… Détaillants : Whole Foods (bien que seuls 25% des vins soient bio), Central Market (Texas), PCC Natural Market (Oregon et Washington state) Associations et presse : SlowFood USA, Fair Trade USA Food MythBusters / Real Food Media Project Civil Eats : “Promouvoir la pensée critique sur l'agriculture durable et les systèmes alimentaires” Organic Trade Association, Organic Consumers Association Yes On 37 : “right to know” à propos de la présence des OGM(California) Organic Wine Journal Mother Jones Perspectives pour l’offre française Les « Millennials » • 20% des Millennials sont membres d’au moins un « wine club » Contre 11% pour les Gen X, 4% pour les Baby Boomers, 6% pour les seniors • 36% des Millennials considèrent Internet comme jouant un rôle majeur sur la prise d’informations précédant l’acte d’achat de vin Contre 29% pour les Gen X, 22% pour les Baby Boomers, 12% pour les seniors • 41% des vins achetés par les Millennials sont des vins importés Contre 31% pour les Gen X, 24% pour les Baby Boomers, 22% pour les seniors Source : Wine Market Council 2009 Les Tendances pour les vins et spiritueux : États-Unis + Canada Une consommation en hausse avec une demande accrue pour des vins de qualité et bon marché Intérêt pour les vins uniques : Cépages et appellations Le consommateur urbain au pouvoir d’achat important de la côte ouest est cosmopolite et a un palais ouvert aux nouveaux vins Une demande croissante pour des vins de terroir et de petite production Les importateurs ont pour préoccupation prioritaire l’écoulement des stocks existants « Les Millennials » est un marché prenant, étant une génération très consommatrice de vin avec un intérêt élevé aux vins importés L’utilisation des medias sociaux par les Français ? 95% des vignobles français exportent leurs vins MAIS: • 75% ne publient pas d’informations sur les réseaux sociaux • 59% n’ont pas de page Facebook • 44% ont pour projet d’intégrer les réseaux sociaux à leur stratégie marketing Image plus ludique et accessible de l’offre française auprès des consommateurs et professionnels ? Les Millennials ? Source : My Social Winery Quelques clés de succès pour les sociétés françaises • Besoin de soutien commercial (formation commerciaux, incentives, accompagnement terrain, VIE ? agents ?) • Miser sur les rapports qualité/prix (prix départ <4 euros) • Approche régionale (pensez province ou état) • Décomplexification de l’offre : mettre le cépage plus en évidence (sur la contre-étiquette ?) • L’art de raconter des histoires pour faire vendre… Analyse de l’offre francaise secteur vins FORCES MENACES - Diversité de produits, surtout en bio - La parité euro / dollar - Image forte (sophistication, qualité, raffinement) - Concurrence italienne, espagnole, chilienne et argentine - Notoriété assise - Puissance commerciale de la production américaine pour pousser ses marques - Crise : les professionnels privilégient leurs références plutôt que d’acquérir de nouveaux produits FAIBLESSES OPPORTUNITES - Image considerée trop haut de gamme, produits sophistiqués (produits chers ?) - La concentration de la distribution et de l’import limite l’accessibilité à l’offre française : développement de petites structures et utilisation du clearing par les détaillants - Intimidants (AOP et pas cépage) - Manque de pragmatisme dans l’approche commerciale (attitude arrogante) - La génération des millenials en quête de découverte (veulent s’informer) et fermés aux marques - Une multitude d’états / provinces donc de possibilités - Approche trop concentrée : NYC n’est pas les USA, Montréal n’est pas le Canada Conclusion générale • Un marché d’envergure en pleine mutation depuis la crise de 2008 • Le consommateur nord-américain : en recherche de sophistication gastronomique (vins et alimentaire) pour ses plaisirs et sa santé • Sensibilisation à la fragilité de l’environnement, la planète ; tendances “living green”… • Des opportunités immédiates en alimentaire pour des produits différenciés et très authentiques • Pour les vins, des opportunités à moyen terme grâce aux jeunes Millennials • Une approche régionalisée avec suivi est essentielle • Pensez aux réseaux sociaux • Pour les sociétés francaises : mieux vaut être expérimenté à l’export, patient et pragmatique, investir sur le moyen terme avec un soutien aux ventes 48
Documents pareils
LE MARCHÉ DU VIN AUX ÉTATS-UNIS par Marie
333 millions de caisses de 9 litres consommées en 2012, les États-Unis
conservent leur titre de premier pays consommateur de vin devant la
France et l’Italie.1 Numéro un, tant en volume qu’en valeu...