Vacances, priorité à la détente

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Vacances, priorité à la détente
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LES VACANCES
Au sommaire de ce numéro 2 ...
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Vacances, priorité à la détente
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En vacances, faut-il les laisser s’ennuyer ?
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Il part en vacances avec ses copains
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Nos ados et leurs amours de vacances
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Randonner en famille de bonne humeur
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Vacances : bien vivre les séparations
Zoom sur… numéro 2 – Juillet 2007 – MAJ Avril 2015
Une publication du REAAP des Côtes d’Armor – www.parents-cotesdarmor.org
VACANCES, priorité à la détente
Les vacances, période que l’on veut dédier aux loisirs et libre de toute contrainte
imposée, en rupture avec le quotidien et le travail, est un temps de retrouvailles
entre parents et enfants, entre conjoints et aussi avec soi-même.
Comment concilier des attentes fortes et par instants
incompatibles : le farniente et l’activité, le repos et les
distractions, la convivialité en famille et l’intimité
personnelle ?
L’essentiel est d’aborder cette période avec souplesse et
être prêt aux solutions de compromis.
Établir quelques règles de vie commune
Première règle à respecter : bâtir les projets en tenant
compte des goûts et des aspirations de chacun. S’il est
hors de question de passer son temps dans les musées,
comme le déclare Marion qui veut garder du temps pour la
plage, le ton est donné et la discussion doit commencer.
Sans chercher à tout faire ensemble, on pourra malgré tout
partager une soirée crêpes, une randonnée ou une visite en
commun.
Lorsqu’il s’agit de familles recomposées, il vaut mieux
laisser les désirs des enfants s’exprimer auparavant,
surtout lorsqu’ils ne viennent qu’épisodiquement. Les
enfants de première union ont souvent besoin de passer du
temps seuls avec leur père ou leur mère. Ce temps peut se
vivre par séquences : une soirée, une journée, une
semaine sera consacrée à cette relation privilégiée.
Les vacances sont aussi un temps d’incertitude pour se
retrouver après une année trépidante «enfin on va
communiquer» dit l’une «enfin je vais lire mon journal
tranquillement au soleil» dit l’autre. Les échanges se feront
souvent dans le partage des activités.
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VACANCES, priorité à la détente (suite)
Mais il est sage de penser aussi à se laisser des temps de respiration personnelle.
Cette liberté à laquelle aspire chacun va permettre de passer du temps à réfléchir
sur soi-même, de faire le point. Les activités professionnelles ne font plus écran, le
stress s’évanouit et on peut consacrer des heures à la lecture, à la rêverie, à la
création ou aux conversations avec ses proches.
Un temps pour soi
Ce moment de repos est parfois gâché
pour celles qui accueillent la famille et
les amis, et s’épuisent dans les tâches
ménagères. Il ne faut pas hésiter à se
faire aider, même si l’on a des invités :
les vacances doivent être pour tout le
monde. Il faut également éviter de
tomber dans la manie organisationnelle
en régentant les activités de chacun.
Les rythmes et les envies de tous sont
respectables à condition que nul n’empoisonne les autres par ses caprices.
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En vacances faut-il les laisser s’ennuyer ?
Certains enfants connaissent peu de répit au quotidien. Dès la maternelle, ils
remplissent des cahiers éducatifs et pratiquent des activités sportives et artistiques
le soir après la classe, le mercredi et le week-end.
Oui, il est bon de s’ennuyer
Pour certains parents, il faut utiliser son temps
efficacement même en été. Enfin disponibles, ils
cherchent à profiter au maximum des quelques
semaines et imposent à toute leur famille un
rythme de vie soutenu, analogue à celui qui
préside au reste de l’année. Les enfants doivent
se précipiter pour arriver à l’heure aux multiples
activités programmées, entre deux devoirs de
vacances. Au final, pas ou peu de place est
laissée aux moments pour ne «rien faire». Or,
lorsqu’ils sont interrogés sur leur journée idéale,
les enfants mettent en avant leur désir de flâner.
S’ennuyer est une expérience nécessaire dans la vie des enfants
Selon Etty BUZYN, les enfants qui cessent d’agir pour se confronter à la solitude
vont pouvoir «laisser leurs émotions se déployer dans leur espace intérieur» et
découvrir leur capacité à «puiser en eux les
ressources pour s’inventer des histoires qu’ils
mettront en scène plus tard dans leurs jeux».
S’ils apprennent à faire silence et à entendre la part
secrète de leur personne, les enfants se livreront
également à l’introspection, exercice indispensable
pour s’interroger à certains moments de sa vie et se
projeter dans l’avenir. L’oisiveté leur permet alors de
se remplir d’autre chose.
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En vacances faut-il les laisser s’ennuyer ? (suite)
Avant trois ans, un enfant ne s’ennuie pas
Difficile de regarder et d’écouter la vie faite de sensations subtiles en agissant en
permanence ! C’est dans l’inactivité que les choses se décantent, les idées
originales surviennent, que la réflexion s’élabore. C’est en s’ennuyant que les
enfants peuvent trouver par eux-mêmes leur prochaine occupation et opérer leurs
choix librement pour leur plaisir.
Les enfants oisifs ne perdent pas leur temps, au contraire. Ils développent leur
imaginaire et leur sens
créatif.
«Avant leurs 3 ans, les
enfants ne connaissent pas
la lassitude parce qu’ils
sont toujours en activité».
Si l’ennui est un signe de
bonne santé, il est un
symptôme lorsque l’enfant
s’installe dans une situation
où il n’a plus goût à rien. Ce
comportement-là
doit
requérir l’attention de son
entourage.
Toujours est-il que si votre enfant vient vers vous en disant «je ne sais pas quoi
faire», ne répondez pas trop vite à sa plainte. Tempérez son besoin, encouragez-le à
trouver par lui-même une idée, questionnez-le sur son ennui et sur son désir,
possible ou impossible, n’hésitez pas à poursuivre le dialogue.
En introduisant un temps de latence et une part de frustration face à sa demande,
vous stimulerez le développement de son imaginaire, son initiative et son
indépendance de pensée.
Biblio «papa, maman, laissez-moi le temps de rêver» Etty BUZYN, psychanalyste.
Editions Albin Michel
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Il part en vacances avec ses copains
Les vacances entre copains, c’est une grande aventure qui se prépare à l’avance.
Mais à partir de quand les laisser seuls ?
Ludovic prépare son sac avec fébrilité : vêtements, chaussures, cd, lampe de
poche… C’est la première fois qu’il part en vacances avec des copains. Ils seront six
garçons et filles, dans un chalet de montagne prêté pour une semaine par les
parents de l’un d’eux.
Dans la petite bande, lui et deux autres ont été éclaireurs pendant plusieurs années,
leur expérience de la vie de groupe et de la prise de responsabilité a contribué à
rassurer les parents inquiets.
Par contre, Martine voulait partir avec
ses copines et être accompagnée en
voiture par sa mère. Mais celle-ci la
sentait trop peureuse, prenant peu
d’initiatives et ayant besoin d’être
protégée. Alors elle a refusé. Martine
a semblé soulagée par cette décision
et n’a d’ailleurs pas protesté.
En fait, les premières vacances entre
copains peuvent réactiver d’autres
séparations antérieures : l’entrée à la
crèche, l’entrée à l’école. Il n’est pas
rare
que
des
adolescents
revendiquent des libertés pour
lesquelles ils ne sont pas mûrs.
Pour savoir s’ils sont aptes à
assumer leur liberté, il convient de
faire la différence entre ce qu’ils
demandent et la façon dont ils se
comportent au quotidien : s’ils se déplacent seuls, s’ils ont déjà organisé un weekend entre copains, s’ils rentrent à minuit comme convenu. Les craintes d’accident, de
vol ou d’agressions sont aussi des craintes réelles dont il faut parler mais ce n’est
pas à la veille des vacances que tout cela se met en place.
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Il part en vacances avec ses copains (suite)
Ludovic et ses copains ont préparé leur voyage, présenté un programme bien ficelé
et réaliste.
S’il ne revient pas aux parents de tout organiser, ils
ont le droit d’émettre des réserves si certains jeunes
sont enclins à boire ou à se droguer. Quand les
parents expriment un refus, il est important qu’ils
donnent des raisons objectives.
Une fois partis, les parents doivent se débrouiller
avec leur inquiétude. Bien sûr, il est possible d’être
appelé mais la prise de liberté des adolescents ne
prendra tout son sens que s’ils sentent qu’on leur
fait confiance.
Les vacances entre copains sont souvent les plus beaux souvenirs des adolescents
et un premier pas vers une réelle autonomie.
Une étape aura été franchie d’un côté comme de l’autre.
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Nos ados et leurs amours de vacances
Pour les adolescents, le temps des vacances est propice aux amours enflammés qui ne
résistent pas toujours à la rentrée. Les parents ont là aussi un rôle à jouer.
C’est bien connu, l’été, les hormones dansent la sarabande et nos ados découvrent la
panoplie des parades amoureuses.
«Pendant ses vacances, ma fille Cloé s’éprend souvent d’un camarade et c’est toujours
pour la vie et à la rentrée elle se désintéresse de ses conquêtes. Certains garçons ne
comprennent pas».
Ne pas aller trop loin
Nous qui assistons, mi-attendris mi-inquiets, à leurs
aventures sentimentales, jusqu’où pouvons-nous
intervenir ? Écouter, conseiller et parfois interdire font
partie de nos devoirs. Mais il faut aussi savoir être
discret quand on s’aperçoit que leur maturité
naissante appelle le silence. On a l’impression que les
jeunes sont au courant de tout mais ceux qui sont
d’emblée à l’aise avec leurs sentiments sont peu
nombreux.
Aider à guérir les blessures
Si la nostalgie d’une idylle a quelque chose de
romantique, il y a parfois de vraies blessures qui font mal et peuvent mener à la déprime.
Ce sont celles qui touchent à l’image de soi et à la valeur personnelle. Romain, qui se dit
timide, a eu l’impression d’être utilisé par des filles : «les soirées en boîte, c’est du «je te
prends, je te jette comme une vieille chaussette et ça m’a fait mal».
Il faudra être à l’écoute pour qu’il reprenne progressivement confiance en lui.
Au retour des vacances, il y a aussi ceux qui planent sur un petit nuage. On a beau les
comprendre, un dialogue plus terre à terre sera nécessaire. Toutefois, inutile d’afficher une
inquiétude excessive ou d’asséner un refus qui bloquerait la situation. Là encore, il faut
écouter, mais examiner des solutions intermédiaires.
Accompagner sans peser, donner son expérience mais pas trop, se rapprocher
affectivement.
Nous ne pouvons pas leur éviter les turbulences de la vie mais nous pouvons leur assurer
que nous serons toujours à leurs côtés.
N’ayons pas peur de leur distiller quelques conseils clairs sur la santé sexuelle et la
prévention en tenant compte que les ados sont plus sentimentaux qu’il n’y paraît. Ils se
sentent uniques et les premières caresses sont très bouleversantes.
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Randonner en famille de bonne humeur
Parvenir à marcher en famille et dans une bonne ambiance n’est pas si difficile
«Maman, c’est encore loin ?»
La phrase revient comme un
leitmotiv quand on randonne avec
des enfants. Car le choix de
l’itinéraire dépend évidemment de
l’âge des bambins.
Avant 3 ans, l’enfant ne
marche pas. Juché sur
votre dos, il appréciera
l’ambiance et le paysage. Il
suffit de faire des pauses
régulières pour souffler et
laisser l’enfant se dégourdir.
Entre 4 et 7 ans, l’enfant ne marche pas longtemps et pas très vite ; il faut donc
adopter son rythme et prévoir un objectif à la mesure de ses moyens. «Lors de
notre première randonnée en montagne, nous avions mal évalué le temps de
marche. Notre fille de 5 ans est rentrée très fatiguée. Le lendemain, elle ne voulait
plus aller marcher !» se souvient Véronique, mère de deux enfants âgés de 13 et 16
ans.
Enfin, à partir de 13 ans, le choix de l’itinéraire dépend plutôt des dispositions
psychologiques des adolescents, rarement motivés pour marcher. L’astuce consiste
à leur proposer une randonnée qui sorte de l’ordinaire : bivouaquer à un sommet,
faire de la randonnée aquatique…
Si vous randonnez avec des enfants d’âges différents, dans la mesure du possible,
partez avec des amis et leurs enfants. Cela permet de former des petits groupes de
niveaux différents et chacun peut marcher à son allure.
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Randonner en famille de bonne humeur (suite)
Fixer un but et animer la marche
Si les adultes sont capables de marcher pour le plaisir de la marche, les enfants, eux, ont
besoin d’un but. Il est donc bon de prévoir un point d’arrivée un peu spécial : un lac, une
grotte, un plateau de montagne, un château, une ferme…
Aux yeux des enfants, la marche peut apparaître comme une activité monotone si l’on ne
fait pas ressortir les côtés ludiques (papillons, fleurs,
champignons, oiseaux, marmottes).
Une astuce supplémentaire : l’appareil photo «ça leur a beaucoup
plu de jouer les reporters et une fois rentrés à la maison, de
conserver des souvenirs de leur randonnée» témoigne Véronique.
C’est aussi l’occasion de sensibiliser les enfants à l’orientation, de
trouver des indices, de repérer des balises, ou pour les plus
grands, de s’initier à la lecture de la carte ou de la boussole.
Attention toutefois à ne pas transformer la balade en leçon !
A prévoir également des jeux, des ballons et une prévision de
chansons, de devinettes, d’histoires, de chasse aux trésors.
Ménager des pauses
En chemin, il est essentiel de faire boire les enfants et d’effectuer des pauses fréquentes,
avec une petite collation.
En effet, s’ils deviennent grognons, c’est souvent parce qu’ils ont faim et soif, mais ils ne
savent pas toujours le dire. Il faudra donc anticiper ces coups de fatigue. Quant à l’heure du
déjeuner, un arrêt avec un long pique-nique sera apprécié à tout âge ainsi qu’un temps de
repos et de jeu.
Enfin, sur le retour, si le moral des troupes faiblit, on peut encore les motiver avec une
perspective agréable une fois à la maison : faire un feu de cheminée, préparer des crêpes,
réaliser un herbier...
Et surtout, n’oubliez pas de prendre la météo, de choisir avec soin les chaussures de
randonnée, de prévoir une bonne réserve d’eau, des barres de céréales pour les petits
creux et un pique-nique énergétique et équilibré.
Emporter chapeau de soleil, crème solaire, coupe vent et pull pour parer à toute éventualité
de changement de temps.
Et enfin une petite trousse de secours (pansements, pommade pour piqûre d’insectes),
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Vacances : bien vivre les séparations
Quel que soit son âge, l’enfant doit être préparé et associé à tout projet de départ en
vacances en solo. Il ne faut rien faire par surprise. Par exemple, lui montrer sur une
carte où il va aller, et pour compter le temps de séparation, lui indiquer combien de
dodos il va passer.
Avant 3 ans : un passage délicat
Il est délicat de se séparer d’un tout petit mais quand il n’est pas possible de faire
autrement, l’idéal est de le confier à des membres de la famille qui lui sont déjà
familiers.
Un premier et court séjour sert de test. Cette épreuve va le valoriser.
Dès que les enfants sont scolarisés, ils peuvent progressivement partir en dehors du
milieu familial en colonie de vacances ou en centre de loisirs. La courte durée lui
prouve qu’il survit à la séparation.
C’est la relation de confiance qui
construit la séparation. On voit
fréquemment que les enfants qui
vivent des situations conflictuelles
ont du mal à partir car ils se vivent
comme le ciment du couple.
Débordement d’affection
Au moment du départ, il est normal
que l’enfant soit très souvent
perturbé et fasse preuve d’un
débordement
d’affection.
Ces
crises existent pour montrer à quel point il tient à vous. Les parents doivent se
montrer rassurés : à partir de là, l’enfant peut partir apaisé.
Certains animateurs suggèrent pour les plus petits qu’une carte des parents
accueille l’enfant à son arrivée en colonie de vacances.
A partir de 7 ou 8 ans, on peut lui proposer de partir avec son copain ou son cousin
et de lui préparer des enveloppes pré-adressées et timbrées.
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Vacances : bien vivre les séparations (suite)
Je veux rentrer
Parfois il arrive que les enfants se trouvent en difficulté ou s’ennuient pendant leur
séjour même à l’adolescence. Grâce au portable, il leur est plus facile d’alerter les
parents qui ont la possibilité de questionner l’équipe d’encadrement afin de vérifier
la réalité de la plainte ; car le comportement des enfants démontre parfois le
contraire. A l’inverse, si les responsables confirment que l’adolescent est replié sur
lui-même et ne participe pas à la vie collective, les parents doivent prévoir son
rapatriement.
Partir en vacances, c’est partir ailleurs. Il est difficile de vivre pleinement ses
aventures si on reste accroché par le biais du téléphone à sa famille ou à ses
copains.
Les conduites à adopter
Les temps d’absence et d’éloignement seront d’autant mieux vécus par l’enfant que
vous aurez pris quelques précautions :
- préparer ensemble la valise en prenant soin d’y mettre un bout de maison
s’il le demande : doudou, peluche, photo…
- négocier la carte de téléphone ou le portable pour un rendez-vous du soir
- passer un coup de fil à heure convenue, de préférence le matin car la
journée est pleine de promesses (spots, jeux) alors que le soir est
propice aux émotions
- éviter de passer le voir durant le séjour.
Biblio «j’aime pas me séparer » Nicole FABRE Editions Albin Michel
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