Le marché français de la chocolaterie : chiffres clés et
Transcription
Le marché français de la chocolaterie : chiffres clés et
LE CHOCOLAT : TENDANCES DU MARCHÉ ET ACTUALITÉS SCIENTIFIQUES Le marché français de la chocolaterie : chiffres clés et tendances Maurice DELAPORTE, Directeur des Affaires Économiques de L’Alliance 7 Les informations qui suivent viennent pour l’essentiel de L’Alliance 7, qui les a collectées ou mises en forme pour le compte de la Chambre Syndicale Nationale des Chocolatiers. • Cacao en poudre sucré • Pâte à tartiner 4. LES QUANTITÉS 4 le marché français des produits finis de En 2003, chocolaterie était évalué à 408 000 tonnes : 332 000 tonnes fournies par des industriels fabriquant ou commercialisant directement sur le territoire français, le reste étant importé directement par des grossistes ou des distributeurs. Le marché français des produits finis de chocolaterie représentait 2,2 milliards d’euros (chiffre d’affaires hors taxes). En tonnage, il se décomposait ainsi : • confiseries de chocolat : 137 800 tonnes • tablettes : 106 800 tonnes • pâte à tartiner : 51 500 tonnes • cacao en poudre sucré : 36 200 tonnes Les confiseries de chocolat quant à elles sont d’abord des bonbons de chocolat (50 300 tonnes) ou des barres (48 000 tonnes), mais aussi des turbinés (15 900 tonnes) ou des moulages (14 900 tonnes), sans compter bouchées, rochers, pavés (6 500 tonnes) et autres confiseries de chocolat n’appartenant à aucun segment clairement défini (2 400 tonnes). Quant aux tablettes, elles sont de chocolat noir (44 500 tonnes), ou au lait (43 100 tonnes), sous forme de petits tablettages (9 700 tonnes), fourrées (5 900 tonnes), ou encore de chocolat blanc (3 600 tonnes). Traduit en valeur (source : panels distributeurs 2003 et estimations), le marché des tablettes représentent un chiffre d’affaires de 780 millions d’euros, la confiserie de chocolat (hors saisonnier) 560 millions d’euros, le chocolat de Noël 460 millions d’euros, le chocolat de Pâques 200 millions d’euros, la pâte à tartiner 180 millions d’euros. 1. LES OPERATEURS Le marché français de la chocolaterie compte des opérateurs de toutes tailles, de la PME régionale au groupe de taille internationale. Rentrent dans cette dernière catégorie 7 « majors » : Cadbury France, Cémoi, Ferrero, Kraft Foods France, Lindt, Masterfoods, Nestlé France. Suivent quelques entreprises de taille moyenne mais encore conséquente : Excella, Jacquot, Révillon, Valrhona… Après lesquelles on dénombre une cinquantaine de PME. Il s’agit dans ce cas cependant toujours d’entreprises industrielles : les artisans ne font pas partie de ce décompte. 2. LES MARQUES Elles sont nombreuses et de forte notoriété : Bounty, Côte d’Or, Cémoi, Cluizel, Ferrero Rocher, Kinder, Kit Kat, Lion, M&M’s, Nestlé, Poulain, Révillon, Smarties, Snickers, Suchard, Twix, Valrhona… pour n’en citer que quelquesunes. 3. LES PRODUITS L’univers des produits finis de chocolaterie se découpe habituellement de la façon suivante : • Tablettes : noir, lait, blanc, fourrées, petits tablettages • Confiseries de chocolat : barres, bonbons de chocolat, bouchées, rochers, pavés, turbinés, moulages… 1 LE CHOCOLAT : TENDANCES DU MARCHÉ ET ACTUALITÉS SCIENTIFIQUES cacao en poudre sucré (+ 0,5 %), les pâtes à tartiner (– 0,2 %). En valeur, la baisse enregistrée est de – 2,5% toutes catégories confondues. 5. LA DISTRIBUTION Les produits finis de chocolaterie sont essentiellement vendus en grande distribution (à hauteur de 85 % environ). Détaillants spécialisés, boulangeries, kiosques, stations-service, etc. et points de restauration hors foyer assurent la commercialisation des 15 % restants. 8. LE CONTEXTE INTERNATIONAL Avec 6,8 kg par habitant en 2003, la France affiche une consommation par habitant qui reflète la moyenne de l’Union européenne (7,0 kg). 6. LES TENDANCES DES 10 DERNIÈRES ANNÉES Il s’agit d’un marché en progression dans son ensemble, mais avec des évolutions contrastées ces 10 dernières années selon les catégories : tandis que la pâte à tartiner ou la confiserie de chocolat affichent plutôt une évolution en hausse, le cacao en poudre sucré ou les tablettes déclinent. Plusieurs pays affichent des consommations bien plus élevées, supérieures à 10 kg par habitant (Belgique, Allemagne et Suisse). Mais les Pays-Bas, l’Italie ou l’Espagne sont en deçà de la moyenne européenne. À titre indicatif, les États-Unis enregistrent une consommation de 5,4 kg par habitant. Les différences sont encore plus nettes quand on rentre dans le détail des catégories. Ainsi observe-t-on un développement des ventes de tablettes de chocolat noir, de turbinés, de moulages, ou des confiseries de chocolat n’appartenant à aucun segment clairement défini. Le marché est stable du côté des petits tablettages, des tablettes fourrées, des barres, des bonbons de chocolat, des bouchées, rochers, pavés. Les tablettes de chocolat au lait et de chocolat blanc sont en retrait quant à elles. 7. LES TENDANCES RÉCENTES Au cours des 4 premiers mois de l’année 2005, mis en regard des 4 premiers mois de l’année 2004, le marché des produits finis s’est réduit en tonnage de – 2,6 % pris dans sa globalité. Toutes les catégories sont touchées : les tablettes (– 2,2 %), les confiseries de chocolat (– 5,3 %), le 2 Colloque Cedus L'Alliance 7, 23 juin 2005
Documents pareils
Chiffres-clés 2014 - Syndicat du Chocolat
4. Consommation en France et dans l’Union Européenne (*)
Selon les enquêtes CCAF 2008 puis 2013 (traitement CREDOC), la consommation moyenne en France est très stable.
Elle est de ²4g par jour par ...