le dossier du mois : emploi, ce que devra faire la gauche
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le dossier du mois : emploi, ce que devra faire la gauche
“Ils sont une poignée mais ils ont des millions, tous les prétextes sont bons pour qu’ils s’enrichissent sur notre dos”. la dépêche LeïLa Chaïbi - porte-paroLe d’un CoLLeCtif de préCaires ROMILLY : « LES ASSOCIÉS », UN MAUVAIS FILM POUR LE CINÉMA EDEN www.ladepechedelaube.org de l’Aube Page 3 hebdomadaire de la fédération de l’aube du parti Communiste français n° 1156 du 18 novembre 2011 - prix : 0,58 € Aggravation de la récession, envolée de la spéculation boursière... L’austérité n’est pas la solution, c’est le problème « Les pauvres seront encore plus pauvres », déclare l’association caritative Emmaüs. « Le gouvernement utilise la dette pour sacrifier les droits sociaux », pointe Bernard Thibault. Les associés SORODI- Reverchon ont déjà réalisé leur film près de Montereau. Ils entendent bisser à Romilly. Leur petite entreprise connaît pas la crise... TROYES : FERMETURE DE L’ACCUEIL D’URGENCE C. BALTET Page 3 Le ministre des finances, François Baroin, par ailleurs un peu maire de Troyes, participe activement aux coupes sombres dans le domaine du champ sanitaire et social. TRANSPORTS : LA RÉGION N’ENTEND PAS RESTER SUR LE QUAI PAR LDA Page 3 Hausse de la TVA, blocage des prestations sociales, âge du départ à la retraite retardé… le nouveau plan Fillon provoque une colère générale et fait le bonheur du MEDEF. «Les réformes se feront dans la douleur», se félicite-t-on dans ses rangs. Douleur pour les autres, car, du côté des grosses fortunes, on continuera à fréquenter les meilleurs restos et passer ses vacances dans les meilleurs hôtels, leurs descendance poursuivront leurs études dans les meilleures écoles, assurés qu’ils occuperont les meilleurs jobs même si la récession s’installe. Les Français laisseront-ils faire ? 23 MM DE VIDE SIDÉRAL L’interview croisée de Obama et Sarkozy, diffusée le 4 novembre au 20 heures, était à l’image du G20 qu’ils clôturaient. Pas une décision pour « réguler la finance», comme nous le promet- tent depuis trois ans les dirigeants des vingt pays les plus riches de la planète. Quant à l’apport financier des pays émergents au fonds européen de stabilité financière (FESF), il attendra. Pourtant, Sarkozy a vu dans le G20 la preuve que «les gouvernements ne sont pas condamnés à subir». Trois jours plus tard, c’est pourtant pour «rassurer» les marchés que le premier ministre égrène de nouvelles mesures d’austérité : 17,4 milliards d’«efforts» sur la période 2012-2016, dont 7 milliards dès 2012. Le précédent plan datait du 24 août ! Entretemps, la crise économique s’est approfondie, nourrie par l’austérité au nom de l’équilibre des comptes publics et du remboursement des dettes des états. Le ralentissement de la croissance creuse à son tour déficits et dettes. Alors, on sabre encore dans les dépenses publiques, les Derrière la surenchère par la droite se cache la volonté de casser ce qui reste encore des acquis de notre modèle social. budgets sociaux… Sans même «rassurer» les fameux marchés qui n’apprécient pas les risques de récession qui menacent de faire baisser les profits et de rendre insolvables ceux qui leur doivent de l’argent : états, entreprises ou ménages. OÙ CELA NOUS MÈNERA-T-IL ? La Grèce est en déroute. Le Portugal s’enfonce dans la récession. La troïka (Commission européenne, BCE et FMI) contrôle que le pays met en place les « ajustements» imposés, en échange du plan d’aide accordé en mai dernier. Exsangue, le Portugal cherche à obtenir des aménagements. L’Espagne, engluée dans le chômage (21,5%, près de 5 millions de chômeurs), attend les élections anticipées du 20 novembre, qui devraient consacrer la victoire de la droite. Quant à l’Italie, troisième puissances économique européenne et septième mondiale, elle est repartie du G20 de Cannes sous tutelle du FMI et de la Commission européenne. La pression des marchés aura eu raison de Berlusconi parti sous les huées de la foule venue en masse fêter son départ. Mais les temps risquent d’être rudes. Pour le remplacer, la troïka a choisi l’ex-commissaire européen Mario Monti. Il va avoir pour mission de saigner un peu plus le peuple Italien, sous le contrôle bien sûr des inspecteurs de la Commission européenne. Faute d’avoir la volonté politique de sortir des griffes des marchés, les dirigeants européens préfèrent la fuite en avant en niant l’aspiration des peuples. Jusqu’où tout cela nous mènera-t-il ? La Région Champagne-Ardenne a adopté un voeu en faveur de la création d’un versement transport régional proposé par les parlementaires communistes. Le D E S S I N DE Gérard Le Berre L’HUMEUR DE LE DOSSIER DU MOIS... en page 4 Emploi : ce que devra faire la gauche En 2012... si on délocalisait la droite ? Chômage au dessus de la moyenne nationale, bas salaires, délocalisations... Qu’attendent d’un gouvernement de gauche les Aubois, pour qui l’emploi est la première priorité ? Les friches industrielles qui parsèment notre département sont les verrues malignes provoquées par la rentabilité du capital. Emploi, lutte contre le chômage, la précarité au travail... autant de mots qui ne figuraient pas la semaine dernière dans le discours de F. Fillon. Et pour cause. Alors qu’on s’attend à une nouvelle hausse du chômage, dans l’Aube comme en France, la situation catastrophique actuelle est le résultat des politiques de droite au service des financiers. Mais pour relancer une vraie politique industrielle avec l’emploi comme moteur, la richesse créée par le travail doit servir à autre chose qu’à payer les dividendes des actionnaires et les intérêts des banques. GUY CURE L’effraction permanente françois baroin vient de déclarer que la gauche était arrivée au pouvoir «par effraction» en 1997. au jeu du pompier pyromane notre ministre-maire-président du grand troyesetc. vient de remporter une belle médaille. Qui a contourné les référendums français et irlandais pour contraindre les peuples à subir le traité de Lisbonne dont ils ne voulaient pas ? Qui a dicté à papandréou le texte d’un référendum, qui n’a finalement pas été organisé ? Les interventions militaires en afghanistan et en Libye : aucune parcelle d’effraction ? L’exécution de Kadhafi : un modèle de justice ? Le remplacement de berlusconi par un «technicien» chargé de mieux appliquer les exigences des agences de notation : un modèle de démocratie ? Qui d’autre que le ministre du budget opère une effraction quotidienne dans le porte-monnaie des petits pour engraisser le portefeuille d’actions des gros ? Qui s’agenouille devant les agences de notation ? Qui nous les présente comme de nouveaux dieux, aussi invisibles qu’omnipotents, réclamant leur tribut et des sacrifices ? Ces gens-là répandent le malheur. pourquoi se croient-ils obligés d’y ajouter l’arrogance ? INtermarché eN guerre coNtre la vIe chère 23, boulevard de Dijon - SAINT-JULIEN-LES-VILLAS 70, rue des Marots - TROYES - Les Rives de Seine (anc. FENWICK) - SAINT-JULIEN-LES-VILLAS - 64, mail des Charmilles - TROYES LE FRONT DE GAUCHE EN CAMPAGNE Baroin accuse la gauche d’avoir “pris le pouvoir en 1997 par effraction” Réaction de Mireille Brouillet, secrétaire du PG de l’Aube et candidate aux élections législatives dans la 1ère circonscription. «J’ai d’abord été choquée par la violence du mot ; une effraction, c’est une double violence : violence de l’acte dans un premier temps puisqu’on détruit ce qui a été mis en place pour se protéger, une clôture, une porte... ; violence ensuite dans l’intention, l’effraction étant commise pour se livrer à un délit, voire à un crime. Concernant l’arrivée de la gauche au pouvoir, il y aurait eu effraction si elle y était parvenue par un coup d’état, comme Pinochet au Chili ; mais en 1997, c’est Chirac qui a dissous l’Assemblée Nationale, ouvrant ainsi les portes du pouvoir à celui qui remporterait des élections tout à fait légales. Ce ne sont donc pas les élections que F. Baroin condamne mais leur résultat et, ce faisant, il révèle deux éléments essentiels de sa pensée : le premier, c’est que si la gauche a le droit d’exister et de s’exprimer, elle n’a pas le droit de prendre le pouvoir qui, à ses yeux, appartient par essence à la droite ; ce mot d’effraction est une des manifestations de l’arrogance traditionnelle que la gauche dénonce très souvent ; le second, c’est que la gauche porte la parole du peuple, un peuple ignorant et inculte, incapable de faire des choix politiques sérieux. Pour F. Baroin et pour toute cette droite qui nous gouverne, le peuple c’est la Gueuse républicaine, qu’ils méprisent et dont ils ont peur». assemblée citoyenne... assemblée citoyenne à bar-sur-seine vendredi 9 décembre à 18 h 30 salle de la Mairie n action E outre la présence régulière sur les lieux publics afin de diffuser les propositions du front de Gauche, l’organisation de réunions de voisinage, l’assemblée citoyenne de troyes a décidé d’être présente chaque vendredi d’ici à la fin de l’année, de 16 h à 18 h dans les quartiers de troyes et son agglomération afin de sensibiliser la population à l’inscription sur les listes électorales. contact 03 25 73 43 40. ANNONCES LÉGALES Aux termes d'un acte ssp en date à VULAINES du 08/11/11, il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes : Forme sociale : Société civile immobilière Dénomination sociale : BC ASSOCIES Siège social : 3 rue du Montier, 10160 VULAINES Objet social : L'acquisition, la propriété, la mise en valeur, la transformation, la construction, l'aménagement, l'administration, la gestion et l'exploitation par bail, location ou autrement de tous biens et droits immobiliers, de tous droits et biens pouvant constituer l'accessoire, l'annexe ou le complément des biens et droits immobiliers en question Durée : 99 ans à compter de la date de l'immatriculation de la Société au R.C.S. de TROYES Capital social : 200 euros, constitué uniquement d'apports en numéraire Gérance : M. Alexandre CARTIGNY, demeurant 3 rue du Montier 10160 VULAINES M. Jérôme BIGOT, demeurant 19 rue des Fontaines 10160 VULAINES Clauses relatives aux cessions de parts : agrément requis dans tous les cas - agré- ment des associés représentant au moins les trois quarts des parts sociales AVIS DE CONSTITUTION Par acte ssp à SAVIERES du 08/11/2011, a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes : Forme: SARL Dénomination: ISEKO INVESTISSEMENT Siège: 154 route de Maizières, 10600 SAVIERES Objet social : Marchand de biens L'achat, la vente de terrains à bâtir, bâtiments et la coordination des travaux de construction et rénovation desdits biens en vue de leur revente Location de biens immobiliers La promotion immobilière Durée: 99 ans à compter de l'immatriculation au RCS Capital: 1 500 euros Gérance : Alain BILLON, demeurant 154 Route de Maizieres 10600 SAVIERES, assure la gérance. Immatriculation RCS TROYES. Pour avis, La Gérance Aux termes d'un acte ssp en date à PAYNS P u b l i - i n f o r m a t i o n L du 02/11/2011, il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes : Forme sociale : Société civile immobilière. Dénomination sociale : TEMPLIERS VETO. Siège social : 6 Impasse Marguerite Roger Charié, 10150 PONT STE MARIE. Objet social : L'acquisition, la propriété, la mise en valeur, la transformation, la construction, l'aménagement, l'administration, la gestion et l'exploitation par bail, location ou autrement de tous biens et droits immobiliers, de tous droits et biens pouvant constituer l'accessoire, l'annexe ou le complément des biens et droits immobiliers en question. Durée : 99 ans à compter de la date de l'immatriculation de la Société au R.C.S. de TROYES Capital social : 2.000 euros, constitué uniquement d'apports en numéraire. Gérance : Mlle Aude BAUMGARTE, demeurant 3 Impasse Saint Georges 10150 CRENEY PRES TROYES M. Vincent GEVERS, demeurant 7 rue de la Pavée 10350 LE PAVILLON STE JULIE Mme Françoise LEDOT, demeurant 6 rue Georges Bizet 10600 LA CHAPELLE ST LUC M. Jean-François RUBIN, demeurant 6 Impasse Marguerite Roger Charié 10150 PONT STE MARIE Clauses relatives aux cessions de parts : agrément requis dans tous les cas agrément des associés représentant au moins les deux tiers du capital social SYMBIOZ DECORATION Société à responsabilité limitée au capital de 7 650 Euros Siège social : 12 rue du Général de Gaulle 10390 VERRIERES AVIS DE CONSTITUTION Aux termes d’un acte sous seing privé en date du 20 septembre 2011 à VERRIERES (Aube), il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes : Dénomination sociale : SYMBIOZ DECORATION Forme sociale : Société à responsabilité limitée Siège social : 12 rue du Général de Gaulle à 10390 VERRIERES Objet social : Négoce de matériaux de dé- coration et conception, réalisation de travaux de décoration intérieurs et extérieurs en tous genres pour entreprises et particuliers Durée de la Société : 50 ans à compter de la date de l’immatriculation de la Société au Registre du commerce et des sociétés Capital social : 7650 Euros Gérance : Madame Murielle DUFOUR- 12 avenue du Général de Gaulle 10390 VERRIERES Immatriculation de la Société au Registre du commerce et des sociétés de TROYES. La Gérance Répondre aux urgences solidaires Propositions de la Fédération des Mutuelles de France (FMF) a So M UCo ( ad h ér en te d e l a FM F) partage ces propositions et vous les communique pour appropriation. Dans une société ou grandissent les injustices, les inégalités sociales, la solidarité est une urgence. Voilà pourquoi les Mutuelles de France font des propositions pour aujourd’hui et pour demain. Nous les mettons au cœur du débat public ouvert dans la société à l'aube d'échéances démocratiques importantes pour le devenir d’une société plus solidaire. La Fédération des Mutuelles de France a clos son congrès par l'adoption d'une contribution au débat public dans laquelle la FMF réaffirme ses priorités pour répondre dans un cadre solidaire aux grandes questions de protection sociale : dépendance, dépassements d'honoraires, accès aux soins et financement de la sécurité sociale. CoNTRIBUTIoN AU DéBAT pUBLIC La solidarité est au cœur du projet des Mutuelles de France, elle est notre réponse aux défis sanitaires et sociaux que notre société en crise se doit de relever maintenant et pour les générations qui viennent. La solidarité est une valeur qui doit se traduire par des propositions concrètes pour rétablir l’accès de tous à la prévention et à des soins de qualité, pour restaurer la confiance dans notre politique sanitaire, pour accorder aux hôpitaux, au service public de santé, les moyens qui lui manquent cruellement, pour garantir à chacun le droit et les moyens de vivre dignement tout au long de sa vie. La solidarité est un choix de politique économique orientée vers la satisfaction des besoins humains. UN FINANCEMENT ASSIS SUR L'ENSEMBLE DE LA RICHESSE « Retrouvez les Mutuelles de France sur le lien : www.mutuelles-de-france.fr La solidarité est un choix de politique économique orientée vers la satisfaction des besoins humains. Les Mutuelles de France proposent de moderniser le financement de la Sécurité sociale, socle de notre protection sociale solidaire et universelle. Les cotisations des employeurs ne doivent plus reposer exclusivement sur les salaires. Les cotisations doivent être calculées sur l’ensemble de la richesse produite par les entreprises. C’est le moyen de faire contribuer équitablement les entreprises les plus profitables. Les Mutuelles de France proposent de supprimer les niches sociales, les taxes sur la santé et de réformer, au contraire, la fiscalité des patrimoines. La solidarité c’est la reconnaissance de droits fondamentaux. Le droit d’accéder à des soins de qualité en est un. Il est aujourd’hui remis en cause de façon insupportable et inadmissible. à suivre.... UN OEIL... sur notre département Fermeture de l’accueil d’urgence Baltet Romilly - Cinéma multiplexe de la Belle-Idée des promoteurs prêts à tout pour le pognon Une véritable tromperie a été organisée pour permettre à des promoteurs privés de s’en mettre plein les poches avec la complicité des élus de la droite locale. La ville de Troyes se désengage du dispositif d’hébergement d’urgence P A Z AR NNA AJAC PAR JOË TRICHÉ, CONSEILLER GÉNÉRAL Le 3 novembre, dans le cadre d’une réunion sur invitation, à l’initiative de G. Allart, président de la Communauté de communes, Thierry Reverchon est venu vendre son projet de pôle ludique sur lequel il envisage de réaliser un multiplexe qui entraînera inéluctablement la mort du cinéma Eden. Mais quelle ne fut pas leur surprise d’être obligé de franchir un comité d’accueil de plus de 120 personnes, porteur de 3 000 signatures recueillies sur la pétition du du comité de défense de l’Eden. à cette grandmesse, on a noté l’absence remarquée des représentants de SORODI et du maire Eric Vuillemin qui, devant la tournure prise par les évènements, s’est éclipsé par une porte dérobée. En fait, pour M. Reverchon, business-man dans une quarantaine de sociétés, futur patron du bowling et actionnaire des trois restaurants devant s’installer sur le pôle ludique, une seule chose compte, c’est le pognon. Et pour défendre ses intérêts personnels, il est très directement intéressé par la clientèle cinématographique. Peu lui importe si le cinéma public Eden, idéalement situé près du centre-ville, des principaux établissements scolaires et des maisons de retraite, ferme ses portes. UN PROJET OBTENU DANS DES CONDITIONS TRÈS PARTICULIÈRES Une véritable tromperie a été, en effet, organisée qui pourrait d’ailleurs s’apparenter à un «dol» en droit commercial. Le comité de défense de l’Eden en apporte la preuve à partir de faits incontestables. 1°) La période de négociations et d’échanges avec les candidats à ce projet d’aménagement commercial s’est achevée le 30-11-2007. Après cette date les promoteurs ne pouvaient plus apporter de modifications et de propositions nouvelles à leur projet déposé avant la date limite. 2°) le document d’analyse effectuée par le cabinet Sorepa/Implantation’Action, missionné par la Communauté de communes, démontre que dans le projet déposé avant le 30-11-2007 par SORODI figurait bien un projet de cinéma. 3°) Avant la réunion du Conseil communautaire du 21 décembre 2007, où devait être choisi le promoteur pour la réalisation de la 2ème tranche d’aménagement commercial, s’est tenue une réunion privée où les quatre candidats étaient invités à présenter aux élus leur projet respectif. Le couple SORODI-Reverchon veut imposer un multiplexe à Romilly comme il l’a fait à Varennes près de Montereau (notre photo). 4°) à cette occasion, contrairement au règlement de consultation, de nouvelles propositions ont été présentées par SORODI, et principalement le retrait du cinéma du pôle ludique ; 5°) Ces propositions nouvelles ont fait basculer la balance en faveur de ce projet, alors qu’un autre projet avait été retenu à l’unanimité par les membres du bureau de la Communauté de communes siégeant à l’époque. 6°) Le 29-9-2008 a été présenté au Conseil communautaire le contenu détaillé du futur pôle ludique dans lequel ne figurait toujours pas de cinéma multiplexe. 7°) Ce n’est que le 18 octobre 2010 qu’il réapparaît dans un compromis de vente des terrains annexé à un rapport. Après avoir obtenu le marché sans cinéma, deux après, profitant d’une nouvelle majorité au conseil municipal de Romilly et à la communauté de communes, le promoteur ressort son projet de multiplexe. Ainsi, s’il est bien l’initiateur de cette tromperie, les élus qui n’ont pas fait respecter les engagements pris en 2007 et confirmés en 2008 en sont devenus les complices dans le but évident de favoriser un projet privé au détriment d’un équipement cinématographique public. Dette, Déficits publics : comment s’en sortir sans imposer l’austérité aux peuples ? réunion publique Lundi 5 décembre à 18 h 00 Espace Gaston-Monmousseau à Romilly S/Seine avec pierre matHieu, vice-président du Conseil régional et Joë tricHé, Conseiller général Recevez la Dépêche tous les samedis dans votre boîte à lettres - 30 euros La Dépêche de l’Aube 22ter, avenue Anatole-France 10000 - TROYES 03 25 73 32 82 Les SDF sont priés d’aller dormir ailleurs. Les réductions budgétaires touchent même ceux qui n’ont déjà plus rien. Après la fermeture de l’école Charles-Baltet, les locaux ont été occupés par différentes associations avant d’être transformés en lieu d’hébergement d’urgence, restaurant social et vestiaire social sous la responsabilité du CMAS (centre municipal de Troyes). Des investissements importants ont été réalisés par le CMAS pour offrir des conditions d’accueil dignes aux les personnes victimes de grandes difficultés, privées de logement. à partir de l’année 1996, le CMAS a assumé dans le cadre du dispositif SAO (service d’accueil et d’orientation) la gestion, avec des dotations de l’état, des places d’hébergement d’urgence (numéro d’appel 115) dans le département. Une compétence reconnue localement mais également au niveau national. Mais le gouvernement, sans avoir effectué d’évaluation, décide une «refondation» de ce dispositif dans le cadre d’un nouveau programme «le logement d’abord». Dans l'Aube, cette refondation a débuté en janvier 2010 par un appel à projets lancé par le Préfet. Ce dernier a retenu le projet d’une association d’associations (ASAGE, Foyer Aubois, Clair Logis, PACT, CMAS Troyes et CCAS de Romilly). Le SIAO, «service intégré d'accueil et d'orientation», des personnes sans abri et mal logées, un «super 115», a ainsi été créé mais avec réduction de moyens. C’est l’accueil Baltet qui a fait les frais de cette réorganisation. Les 19 places d’hébergement d’urgence sont redistribuées sur le Foyer Aubois et les Cytises mais sans les effectifs (dix salariés) et au détriment de places de CHRS (centre d’hébergement et de réinsertion sociale). On déshabille l’un sans rhabiller l’autre. Les réductions budgétaires sont inquiétantes pour tous les acteurs qui oeuvrent dans le champ de l’hébergement et de la réinsertion sociale. Depuis, le CMAS a décidé de démissionner du SIAO, la commune de Troyes se désengage financièrement et ne participe donc plus du tout à l’accueil d’urgence. Le ministre des finances, François Baroin, par ailleurs un peu maire de Troyes, participe activement aux coupes sombres dans ce domaine du champ sanitaire et social. SAMEDI 26 NOVEMBRE journée de formation La fédération organise, en partenariat avec le Comité national du pCf, un stage de formation de 8 h 30 à 18 h 45. UN CLIC, UNE CLAQUE ! L’EXTRÊME DROITE PLUTÔT QU’UN RÉFÉRENDUM Honte aux dirigeants européens et à tous ceux en Europe qui avaient jeté l'opprobre sur la Grèce à l'annonce du referendum ! Lorsque l’idée même de vouloir donner la parole au peuple devient un problème, c’est la démocratie qui est en danger ! L'idée horrifiante du référendum abandonnée, les Grecs étant redevenus «raisonnables» (d’après l'expression de Sarkozy et Merkel), leurs deux principaux partis actuels, le Pasok (Parti socialiste) et la Nouvelle Démocratie (la droite), ont accepté de former un gouvernement «d'union nationale»... avec les représentants de l’extrême droite. Honte à ces deux partis qui acceptent de constituer un gouvernement dirigé par un homme qui, non seulement ne porte pas de mandat électif, se présente comme «apolitique», mais ne semble avoir aucun état d'âme à inclure dans son équipe trois ministres d’extrême droite ! Et ce, à quelques jours du 17 novembre, jour de la commémoration de la révolte estudiantine de 1973 contre la junte des colonels... Les financiers savent qu'ils pourront toujours s'arranger avec les fascistes, l'histoire l'a déjà montré. LE COMPOSITEUR MIKIS THEODORAKIS EN APPELLE AU PEUPLE Résistant de la première heure contre l’occupation nazie et fasciste, combattant Républicain lors de la guerre civile et torturé sous le régime des colonels, il a adressé une lettre ouverte où il appelle les grecs à combattre et met en garde les peuples d’Europe qu’au rythme où vont les choses «les banques ramèneront le fascisme sur le continent. Notre combat n’est pas seulement celui de la Grèce, il aspire à une Europe libre, indépendante et démocratique. Ne croyez pas vos gouvernements lorsqu’ils prétendent que votre argent sert à aider la Grèce. [...] Leurs programmes de “sauvetage de la Grèce” aident seulement les banques étrangères, celles précisément qui, par l’intermédiaire des politiciens et des gouvernements à leur solde, ont imposé le modèle politique qui a mené à la crise actuelle». Élus du PCF ... AU SERVICE DE LA POPULATION La région en pointe sur le financement des transports Début novembre, les parlementaires communistes ont rendu publiques trois propositions concrètes qui permettent d’assurer des financements durables des transports collectifs (Cf. notre édition du 4 novembre 2011). Elles seront déposées sous forme d’amendements à l’Assemblée Nationale et au Sénat lors du vote du budget. L’une d’elles concerne la création du versement transport régional. Il s’agit d’un prélèvement sur les entreprises hors périmètre de transport urbain (PTU) plafonné à 0,3%, et d’un taux additionnel aux versements transport existant dans les PTU plafonné à 0,2%. L’objectif est de doter les régions de ressources propres et durables pour financer les transports dont elles ont la charge. depuis 1997. En votant la semaine dernière un vœu préconisant sa mise en place, la région Champagne-Ardenne est devenue la première région française à en adopter le principe. Une telle mesure pourrait contribuer jusqu'à hauteur de 20 millions d’euros au developpement des transport collectif dans notre régions. Le programme est visible sur internet : http://formation.pcf.fr/14371 Renseignements et inscriptions au 03 25 73 43 40 LE DOSSIER DU MOIS : EMPLOI, CE QUE DEVRA FAIRE LA GAUCHE Reprendre le pouvoir sur la finance : une urgence sociale Garder nos emplois, en créer, c’est possible pour la seule année 2009, la production de l’industrie manufacturière en france a chuté de 12%. C’est le résultat d’une politique économique imposée par les financiers consistant à «externaliser» à outrance les productions. Ce sont les délocalisations. un exemple parmi tant d’autres : aujourd’hui, les 9/10è de la fabrication de l’usine devanlay sont délocalisés. u rétablir les proDuctions Délocalisées PAR RÉMI AGENTS DU PATRONAT à en croire la droite et ses têtes de gondoles départementales, Baroin, Adnot, Menuel, on n’y pourrait rien. «C’est la mondialisation» disent-ils, se PARLONS CLAIR... RELOCALISER L’économie Le chômage de masse dans l’Aube est le résultat de dizaines d’années de casse des emplois au nom du profit, avec la bénédiction de tous les élus de la droite départementale. L’euphémisme est savoureux, «zone en réelle mutation économique» : ainsi qualifie-t-on, dans une encyclopédie sur internet, la situation de notre département au niveau de l’emploi. Réelle «catastrophe» économique serait plus juste. Dans les années 1970, le secteur phare du textile employait 25 000 salariés dans 300 entreprises ; aujourd’hui, on n’en compte plus qu’environ 3 500 dans une trentaine d’entreprises. Les délocalisations sont passées par là et ce qui est vrai pour le textile l’est aussi pour d’autres industries du département. re p è r e s gardant bien par ailleurs d’y ajouter le mot qui qualifie cette mondialisation : capitaliste. La mondialisation pour faire du profit en cassant l’emploi, les industries et en dé- De tous temps, les élus de la droite ont été les courroies de transmission du patronat. sertifiant des territoires à l’image de l’Aube. Ne rien faire pour défendre les salariés, mais tout faire pour accompagner les délocalisations : voilà la politique de la droite. Chacun a encore en mémoire, les pressions exercées sur les salariés de Sodimédical par cette droite départementale pour qu’ils acceptent la ferme- La politique industrielle et sociale d’un pays comme la France ne doit plus être décidée par les actionnaires des banques. ture de leur entreprise. Et que dire de M. Menuel qui raccroche son téléphone au nez du délégué du Joint Français. De tous temps, les élus de la droite ont été les courroies de transmission du patronat et des financiers. PARTAGE ET COOPÉRATION Non, les délocalisations ne sont pas une fatalité. Oui, on peut briser la plaque d’airain où sont gravées les lois de la rentabilité. Une autre mondialisation est possible. Pas celle de l’accaparement égoïste par quelquesuns de la richesse produite par les travailleurs, mais une mondialisation de partage et de coopération, une mondialisation où la richesse créée par le travail est juste- ment répartie et utilisée pour répondre aux besoins des hommes et des femmes. «Ce n’est pas l’immigré qui mange votre pain, c’est le financier» a dit Jean-Luc Mélenchon à la dernière fête de l’Huma. C’est le financier qui décide de mettre sur le pavé des dizaines, des centaines ou des milliers de travailleurs pour gagner encore plus d’argent. Au Front de Gauche, nous pensons que cette logique peut être stoppée. Nous avançons des propositions qui peuvent s’enrichir dans le cadre du débat citoyen que nous initions. Il n’y a pas d’autre alternative, pour défendre nos emplois, que de reprendre le pouvoir sur la finance. Ce sera un enjeu majeur des élections de 2012. Il est absurde que tout le paracétamol utilisé dans le monde soit produit en Chine, que des constituants essentiels de l’industrie agro-alimentaire ne soient plus fabriqués en Europe, etc. • il faut lancer des plans industriels pour rétablir les productions délocalisées. C’est un enjeu à la fois social, pour le maintien des emplois en france, la conservation des savoir-faire humains..., un enjeu de planification écologique (choix économes des matières et sources d’énergie) et un enjeu européen, évitant des guerres commerciales ravageuses. v Des outils contre le saccage Des emplois L’argent, le crédit, les aides publiques peuvent devenir des outils pour lutter contre la casse de l’emploi. • d’abord, il faut mettre un terme aux exonérations de cotisations patronales, ruineuses pour l’état et les organismes sociaux. Les entreprises qui délocalisent et licencient doivent rembourser toutes les aides publiques qu’elles auront perçues. • Des règles strictes doivent présider à l’attribution des aides publiques aux entreprises qui pourront être modulées en fonction du niveau des exigences sociales et environnementales qu’elles respecteront (réduction des temps partiels imposés, des écarts de salaires, etc.). • dans le cadre d’un pôle public financier, une politique de crédit à taux bonifiés servirait à soutenir la relocalisation des activités et, plus généralement l’emploi, la formation, la recherche et le développement, avec des critères d’utilité sociale, des investissements et de la production. SODIMÉDICAL TÉMOIGNAGE SUR LE VIF et si les salariés faisaient la loi ? CLAUDINE BOUTILLIER, 54 ans, célibataire, salariée à partir de l’âge de 16 ans chez Jacquemard-Olympia, aujourd’hui sans emploi. priorité à l’emploi et à la qualification PAR PIERRE MATHIEU, VICE-PRÉSIDENT DU CONSEIL RÉGIONAL nous interdirons les licenciements boursiers ainsi que la distribution de dividendes pour les entreprises qui délocalisent. en cas de délocalisations ou de dépôt de bilan, nous instaurerons un droit des salariés à la reprise de leur entreprise sous forme de coopérative. début 2008, nous avons déposé une proposition de loi dans ce sens. n Le Cdi à plein temps sera réaffirmé comme norme du contrat de travail, le recours aux intérimaires et contrats à durée déterminée strictement encadré. un quota maximal d’intérimaires et de contrats à durée déterminée égal à 5% des effectifs dans les grandes entreprises et 10% dans les pMe sera instauré sauf dérogation justifiée. n nous abrogerons toutes les lois antisociales qui ont cassé le Code du travail et engagerons sa refonte pour introduire de nouveaux droits et des garanties élevées pour les salariés, ainsi qu’une nouvelle convention de l’unedic (visant la fin des radiations, l’arrêt des dispositifs de contrôle social des chômeurs mis en place à pôle emploi, l’ouverture des droits à la protection chômage dès le premier mois de travail. aucun accord d’entreprise ne pourra être moins favorable aux travailleurs qu’un accord de branche ou de droit commun. n nous lutterons en priorité contre le gâchis social et économique que représente le chômage. Loin de toute «flexisécurité», nous sécuriserons les parcours de chacune et de chacun dans l’emploi avec une continuité de revenu tout au long de la vie. n une sécurité sociale professionnelle sera instituée, prenant en charge les périodes de non-emploi, de formation et de retrait d’activité, notamment pour les femmes ou les hommes élevant leurs enfants. ainsi, nous empêcherons que la force de travail du pays soit détruite par le chômage de masse. n pour produire autrement, nous développerons et reconnaîtrons la qualification du travail. La formation professionnelle continue doit relever du service public. Ce service public engagera des plans de formation en appui aux politiques de développement économique que nous mènerons dans les secteurs qui répondent aux besoins sociaux du pays : énergies nouvelles, ferroutage, secteurs industriels à relocaliser. n de nouveaux droits pour les salariés dans l’entreprise seront inscrits dans la Constitution d’une Viè république. Ce qui se passe chez Sodimédical est révélateur de la collusion du gouvernement et du patronat et du désintérêt total du sort des salariés et de la production dans notre pays. Il y a bien deux poids et deux mesures dans la manière d’aborder les dossiers. Lorsqu’il s’agit de sauver les banques et le système financier, à la source de toutes les difficultés que rencontrent les peuples, la réactivité du pouvoir est maximale. Des milliards d’euros sont immédiatement mobilisés, sans contrepartie. Mais, lorsqu’il s’agit de faire respecter des décisions de justice en faveur des salariés et de leur emploi, le gouvernement et ses représentants locaux sont aux abonnés absents ! Ils se targuent de sauver le monde mais ne bougent pas le petit doigt pour aider concrètement ceux que des actionnaires avides de rentabilité veulent jeter à la rue. C’est révoltant et pour tout dire écœurant. Que l’on en vienne à demander à des salariés de payer pour se faire payer en dit long sur les changements qu’il convient d’opérer dans le fonctionnement du système et dans les lois. Chez Sodimédical, il est anormal, alors que les responsabilités du groupe Lohman et Raucher sont clairement identifiées, que l’état laisse les salariés totalement démunis et ne se donne pas les moyens de les aider ni de faire en sorte que l’activité de production reste sur le territoire national alors que tout le justifie. Il faut donc faire évoluer la législation sur bien des points ; droits et pouvoir des salariés, code des marchés publics, relations entre les donneurs d’ordre et les sous-traitants… La combativité remarquable des salariés, les victoires judiciaires qu’ils ont imposées exigent de trouver des prolongements pour que de telles situations ne se reproduisent plus. C’est l’objectif d’un des ateliers législatifs que je propose de mettre en place dans le département en associant les experts de terrain que sont les salariés qui en luttant pour leurs intérêts luttent pour ceux de notre pays. Le meilleur moyen que les lois répondent mieux à l’intérêt général n’est-ce pas que les citoyens contribuent à les élaborer eux-mêmes ? n «Je suis entrée en septembre 1973 chez Jacquemard à romilly comme remmailleuse, puis distributrice de travail, détacheuse, etc. en 2000, au moment d’un précédent plan social, pour ne pas être licenciée j’ai dû accepter un poste de femme de ménage. La direction du personnel m’a dit à l’époque : “madame Boutillier, c’est ça ou dehors”. après 36 ans de travail dans cette entreprise textile, j’ai été licenciée en décembre 2009 au moment du dépôt de bilan. J’ai vécu tous les précédents plans sociaux et, contrairement à ce qu’on nous avait à chaque fois promis, les licenciements n’ont pas permis de sauver cette usine. en réalité, on nous licenciait parce que la direction délocalisait la production et les machines, en turquie, en roumanie, etc. pendant un an, j’ai été suivie par une cellule de reclassement. Je suis allée au Greta faire une remise à niveau d’un mois, j’ai travaillé une quinzaine de jours dans une maison de retraite à romilly et la cellule m’a fait faire une formation de quatre mois à nogent. Mais, de stage en stage, j’en suis aujourd’hui au point mort et ne touche plus actuellement que 860 euros de chômage par mois. J’envoie des CV, je fais des démarche, mais je n’ai pas retrouvé d’emploi. avec l’augmentation importante des prix, j’ai de plus en plus de mal à terminer le mois. Mon avis est qu’il faut arrêter d’envoyer le travail à l’étranger surtout lorsque l’on dispose de la main d’oeuvre qualifiée et du savoir-faire sur place. C’est d’ailleurs pour cela qu’à chaque fois que l’emploi est en cause je vais manifester. Je suis tout à fait d’accord avec la proposition du front de Gauche selon laquelle il faut arrêter les délocalisations. d’un gouvernement de gauche, j’attends surtout qu’il s’occupe de redonner un vrai emploi aux chômeurs, que les formations débouchent réellement sur un travail qualifié, et que la précarité disparaîsse dans notre pays.» Société nouvelle La Dépêche de l’Aube 22ter, av. Anatole-France 10000 - TROYES Tél.: 03 25 73 32 82 - Fax: 03 25 73 84 13 - SARL au capital de 300 €. Durée : 99 ans Gérantdirecteur : Jean LEFEVRE - Associés à parts égales : Jean Lefèvre, Anna Zajac, Hugues Petitjean, Françoise Cuisin, Geneviève Delabruyère - Inscription Commission Paritaire : n° 0211 C 87550 - Abonnements : 1 an = 30 € - Régie, publicité, petites annonces : La Dépêche de l’Aube - Imprimerie JMI, parc du Grand Troyes, quartier Savipol Fondateur, 8, rue Robert-Schuman 10300 - SAINTE-SAVINE.
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