Hélicoptère électrique Beam E4 d`IRIS
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Hélicoptère électrique Beam E4 d`IRIS
ESSAI Hélicoptère électrique Beam E4 d’IRIS Un «450» haut de Après un montage sans problème, la machine est prête à voler. Sous tous les angles, l’esthétique de la bulle se montre à la fois moderne et racée. La jeune société française IRIS (International Remote-control-model Importation Services) diffuse un produit de haute qualité «made in Korea» qui vient compléter le choix déjà très fourni dans la classe 450 des hélicos électriques : le Beam E4. A découvrir très vite… Texte & photos Denis LEBOULLENGER E voluant depuis plus de dix ans avec des hélicoptères thermiques, je voulais me lancer dans la voilure tournante électrique qui me paraissait, il n’y a encore pas si longtemps, une technologie à l’avenir incertain. Désormais, il est clair qu’elle s’impose aussi bien pour des petits que pour des grands modèles. Une pléiade de 82 constructeurs proposent donc des hélicos électriques de toutes tailles, depuis le minuscule Picoo Z (est-ce vraiment un hélico RC ?) jusqu’à la classe 600 puissamment motorisée. Contrairement aux jeunes pilotes actuels, qui découvrent l’hélico avec des petits modèles électriques, j’ai pour ma part commencé avec un 60 thermique. Je fais donc aujourd’hui le chemin inverse en découvrant des machines de plus en plus petites, mais qui n’ont plus l’inconvénient que j’avais ressenti avec les premiers hélicos électrique essayés, à savoir une imprécision et une instabilité qui me perturbaient considérablement. Des progrès énormes ont indubitablement été faits, et la construction mécanique des petits n’a plus rien à envier à celle des grands : même tête de rotor tout métal montée sur roulements, donnant la même précision aux commandes, et même fiabilité malgré la miniaturisation des rotors. La récente concurrence est telle dans la classe 450 que le choix d’une machine est aussi difficile pour le débutant que pour le pilote expérimenté. Toutefois, il est un critère incontournable : le prix ! Il est vrai que beaucoup de clients sont très «volatiles», mais pas au sens qu’on espère : c’est-à-dire qu’ils craquent pour acheter un jouet qu’ils considèrent si peu que dès le premier incident l’ensemble est définitivement dirigé vers la poubelle… Pour ceux-là, les modèles «économiques» conviennent très bien. Pour les autres, les passionnés, ceux qui volent tous les week-ends ou presque, il faut choisir des modèles plus sérieux, dont le prix certes supérieur est justifié par la qualité, la fiabilité et la sécurité. Parallèlement, on gardera en tête que, dans un hélico, l’investissement à ne pas négliger est celui des équipements électroniques : la plus belle des mécaniques ne donnera rien sans les bons servos et le bon gyroscope. Pour cet essai, j’ai été très bien servi par Azur Modélisme (détaillant spécialisé dans l’hélicoptère RC à Paris), qui m’a confié le kit du Beam E4 avec la propulsion et l’électronique les mieux adaptées. MODELE MAGAZINE - Avril 2009 MM691_P82 82 11/03/09 15:46:17 gamme En translation, le Beam E4 file à grande allure, et l’approche finale pour atterrir est un plaisir : comme avec les grands ! de montage, très complet (pour l’heure en anglais, mais bientôt fourni en français). Un huitième sachet renferme une paire de pales en fibre renforcées de carbone. Le support de pales en mousse marqué du logo est même fourni. Dans les sachets se trouvent des éléments à monter, et des éléments déjà montés. Ainsi, on apprécie la tête de rotor quasiment prête à installer, les éléments du châssis tout en carbone, les superbes pièces en alu usinées CNC… La bulle en plastique thermoformé est quant à elle décorée en noir et rouge fluo du plus bel effet. Ne sont pas compris dans le kit les servos, le gyro, et la propulsion au complet. Le plus gros morceau à assembler est le châssis, dont la conception simplissime permet d’envisager un montage très rapide. Pour ce faire, il faut être armé d’un tournevis hexagonal 1,5 mm ainsi que d’un petit cruciforme de bonne qualité. Il faudra aussi un peu de frein-filet genre Loctite «bleu et rouge». Montage très facile Le kit du Beam E4 au sortir de sa boîte : que du métal ou du carbone, et «no upgrading required» (pas besoin d’options supplémentaires) comme c’est écrit sur le couvercle. Les prix sont les suivants : - mécanique seule : 298 euros. - mécanique + propulsion Scorpion : 398 euros. - propulsion Scorpion seule : 128 euros. Tout métal et carbone La petite boîte du Beam E4 attire immédiatement le regard dans la vitrine car elle présente, avec une décoration moderne, les atouts esthétiques de la mécanique. Egalement indiqué dessus : «no upgrading required», c’est-à-dire pas besoin d’options supplémentaires ! En effet, ce kit ne contient que du métal ou du carbone. Par ailleurs, pas moins de 33 roulements à billes équipent la machine. A l’ouverture, on peut vérifier que la publicité n’est pas mensongère : on découvre sept sachets contenant les pièces correspondant aux phases du manuel En suivant les étapes de la notice, l’assemblage du châssis se fait en un tournemain. Les deux flasques principaux, en carbone, sont reliés en parallèle par des entretoises cylindriques plus d’admirables platines en alu usinées CNC. Attention : les platines dont les trous de fixation ne débouchent pas ne permettent pas de viser les BTR à fond. Il ne faut donc pas forcer sous peine de casser la tête de vis, et toute la galère qui va avec… Il faut de ce fait raccourcir les vis concernées d’environ 1,5 mm : à faire avec une mini-fraiseuse type Dremel. L’importateur a cependant déjà noté ce petit défaut qui sera corrigé sur les séries à venir. Deux pignons de transmission primaire sont fournis (14 et 16 dents). Un tableau dans la notice permet de choisir le bon rapport en fonction de la motorisation choisie (kV moteur et nombre d’éléments LiPo). Avec le 16-dents, le moteur utilisé pour l’essai rentre tout juste : il reste 1 mm entre le rotor et l’arceau du train d’atterrissage. La tête de rotor est entièrement montée. Il reste à l’équiper des boules, pour les chapes à rotule, à l’aide des petites vis à tête cruciforme. L’utilisation d’un tournevis fin de bonne qualité est indispensable. C’est de l’horlogerie, et il vaut mieux ne pas avoir des mains de bûcheron. Mais le résultat est là : très joli ! Avant de mettre en place le tube de queue, ne pas oublier d’enfiler les deux brides de fixation du servo d’anticouple. Ensuite, ce n’est plus BRiEFiNG Beam E4 PRiX TTC iNDiCATiF / voir texte MARQUE IRIS CARACTÉRiSTiQUES 723 mm LONGUEUR 660 mm HAUTEUR 218 mm ROTOR AC diamètre 150 mm MASSE 880 g en ordre de vol DIAMETRE EQUiPEMENTS 3 HGD-202HB GYRO GY401 Futaba + HGD-261HB CONTROLEUR Scorpion Commander Series L-BEC 55 A MOTEUR Scorpion HK2221-8 V2 PALES fibre, 325 mm de long PACK PROP. Evo25-3S de 2170 mA.h SERVOS REGLAGES PAS MAXI PAS MINI REGIME STATIONNAIRE REGIME VOLTIGE + 11° - 11° 2.500 t/mn 3.000 t/mn DEBRiEFiNG • Mécanique complète avec pales, sans options • Pré-montage des éléments tournants • Performance au top avec motorisation adaptée • Prix des pièces de rechange très bas en regard de la qualité • Chapes du cyclique à roder • Quelques vis trop longues à raccourcir Avril 2009 - MODELE MAGAZINE MM691_P83A85 83 83 11/03/09 15:46:48 ESSAI Hélicoptère électrique Beam E4 d’IRIS 1 Le châssis assemblé avant de recevoir ses équipements : le top de la légèreté et de la résistance. Seuls les arceaux du train d’atterrissage sont en plastique pour donner un peu de souplesse. 2 La commande d’anticouple, en carbone, ne passe par aucun guide inutile vu la longueur de la tige. Notez la qualité du boîtier anticouple en alu fraisé d’une seule pièce. 3 Gros plan sur la tête rotor livrée pré-montée : une superbe mécanique qui mériterait presque de rester en vitrine. Les commandes du plateau cyclique CCPM, directes et rectilignes, réclament trois servos de qualité. possible (ne pas tenter de passer les brides en écartant la fente, elles se briseraient). Le superbe support anticouple usiné monobloc est d’origine équipé de l’axe et de la poulie qui va entraîner le rotor de queue. Il n’y a plus qu’à enfiler la courroie, et l’on peut placer l’ensemble sur le châssis, en prenant soin de positionner la courroie avec un quart de tour dans le bon sens. La commande d’anticouple est à finir, tout comme les tirants de rigidification du tube de queue : les tubes en carbone étant fournis à bonne longueur, il suffit d’y coller à la cyano les extrémités en alu. Suprême raffinement, un raccord usiné en alu permet de relier les deux tirants au tiers de leur longueur : le but de ce petit accessoire est de supprimer les vibrations potentielles qui sont fréquentes avec les tubes en carbone. Choisir une électronique de qualité Les trois servos de cyclique se fixent sur les entretoises du châssis. Aucune retouche n’est à faire, les palonniers tombent «pile poil» dans 3 1 2 l’axe des commandes du cyclique avec un angle de 120°. Y’a pas plus simple comme système : direct et sans jeu, il évite toutes sortes d’encombrants renvois ou autres mécanique push-pull. Toutefois, cette disposition peut créer un risque dans les contraintes soumises aux servos en cas d’utilisation type 3D musclé. En effet, sans renvoi de commande, ce sont les roulements des servos qui vont supporter toutes les vibrations. Le choix de la qualité des servos devra donc être en rapport avec vos prétentions de vol. Les flancs en carbone sont non seulement ajourés là où il faut, mais également percés de trous permettant le passage de colliers type Rilsan pour fixer les cordons des éléments électriques. C’est bien vu, car il est désagréable d’avoir à percer les flancs une fois la mécanique montée, au risque de répandre de la poudre de carbone dans les éléments moteurs et l’électronique qui ont une certaine allergie à ce matériau conducteur. En fonction de la longueur disponible, le choix du chemin des fils est à inventer. Pour ma part, j’ai préféré faire passer les câbles dans des gaines tressées, afin d’éviter leur détérioration sur les arêtes du châssis en carbone qui sont des redoutables outils de coupe. Ça fait certes moins «léger» à l’œil, mais le but est d’améliorer la longévité et de diminuer les risques de panne dûs à l’érosion des isolants des fils (d’où mise à la masse, ou court-circuit… et possible perte de contrôle du modèle, donc crash). Les pièces du châssis offrent une configuration peu courante pour la disposition du gyro : ce sera «tête en bas» sous les brides du tube de queue. SERVOS INO-LAB La mécanique est terminée, avec le pack 3S LiPo fixé à sa place à l’aide du velcro fourni (centrage parfait). Notez le passage de l’antenne du récepteur faisant un astucieux aller-retour dans des tubes de protection. 84 Les servos numériques essayés avec la machine sont tout à fait adaptés au Beam E4 ou tout autre hélico de classe 450. La marque Ino-Lab (made in Korea) recommande les HGD-202HB pour les commandes du plateau cyclique. Pour un montage en commande directe comme sur le Beam E4, il faut utiliser le palonnier le plus rigide. Avec leurs pignons renforcés carbone et leur guidage sur roulement, ces servos de 9,1 g donnent sous 4,8 V un couple (1,5 kg.cm) et une vitesse (0,11 s/60°) excellents, répondant ainsi aux exigences des pilotes les plus agiles. Pour commander l’anticouple à travers un bon gyroscope tel le GY401, le HGD-261HB offre toutes les caractéristiques d’un bon servo de 20,6 g : rapidité (0,07 s/60° sous 4,8 V) et absence totale de jeu. Prix indicatifs respectifs : 68 et 35 euros. MODELE MAGAZINE - Avril 2009 MM691_P83A85 84 11/03/09 15:46:48 PROPULSION SCORPION Pourquoi pas ? Ca marche pareil, et ça évite une protubérance inesthétique visible à l’arrière de la bulle. Le choix du GY401 Futaba permet de ne prendre aucun risque : c’est la valeur sûre pour toute la gamme 450 jusqu’à 700. Il lui est associé ici un servo numérique Ino-Lab HGD-261HB dont les caractéristiques sont très alléchantes «sur le papier». On verra en vol… La notice propose de mettre le contrôleur à l’avant du châssis, et le récepteur à l’arrière. Avec le matériel essayé, le contrôleur étant de grande longueur, il ne rentre pas dans le logement prévu. Je l’ai donc disposé sur le côté, où son superbe radiateur alu anodisé or a l’avantage d’être mieux ventilé. Ayant à disposition l’option carte de programmation à infrarouge, j’ai installé le capteur IR sur le châssis. Les pilotes à la recherche du gain de poids ultime se contenteront de le brancher le temps des réglages préliminaires, et voleront ensuite sans emporter cet élément devenu inutile. Pour ma part, voulant explorer toutes les possibilités de ce matériel, j’ai préféré le monter de façon fixe, n’étant pas à 15 g près. Le récepteur est quant à lui à l’aise dans son logement qui permet normalement de brancher toutes les prises des servos ou du gyro sans rallonge. A noter l’astuce proposée pour le fil d’antenne, souvent trop long pour ce genre de machine : un deuxième tube permet de faire faire un aller-retour à ce fil pour ne pas qu’il s’emmêle dans le rotor anticouple. C’est bien vu ! L’hélico monté pèse 690 g tout équipé. Le pack de propulsion Evo25-3S de 2170 mA.h pèse pour sa part 176 g, soit un poids total en ordre de vol de 866 g. Il ne reste donc qu’à brancher l’accu et faire les réglages radio de base et les vérifications de rigueur (sens des débattements du cyclique, de l’anticouple, du moteur, car comme avec la plupart des contrôleurs la voie gaz sera inversée), le tout dans la tranquillité de l’atelier, avant d’aller déguster le premier vol. Pour pilotes exigeants Le Beam E4 se place assurément dans la catégorie «haut de gamme» de la classe 450 des hélicos électriques. Aucun reproche ne peut être formulé quant à la qualité du produit qui satisfera les pilotes les plus exigeants, notamment ceux évoluant en 3D. Les pilotes plus modestes apprécieront pour leur part la beauté de la mécanique, superbement réalisée, et donnant bien sûr une précision de vol hors du commun. ■ Pour plus de détails, voir aussi le site Internet suivant : www.beamheli.fr La propulsion recommandée pour ce Beam E4 est de marque Scorpion : moteur HK2221-8 V2 plus contrôleur Commander Series L-BEC 55 A (la marque offrant une garantie de deux ans). Ce moteur fait 22 mm de diamètre et il peut développer 475 W sous 45 A maxi. La couleur dorée de l’anodisation est superbement réalisée. La turbine de refroidissement intégrée est bienvenue si l’on tire le maximum de cet étonnant rapport poids/puissance (79 g). Associé au contrôleur 55 A de la même marque, il peut délivrer toute sa puissance sans broncher pendant toute la capacité de l’accu. Il faut dire qu’avec le radiateur surdimensionné, ça ne risque pas de chauffer. Avec les réglages «usine» de ce contrôleur, le modèle marche déjà très bien. Pourtant, il offre une possibilité unique : paramétrage par carte de programmation à infrarouge. Il suffit pour cela de brancher le récepteur IR en série avec la connexion de la voie des gaz vers le récepteur. Toutes les fonctions sont disposées sur la carte IR (qui fait office de télécommande). On manœuvre un interrupteur sur le récepteur IR, on sélectionne les fonctions souhaitées, suivies de la valeur à paramétrer, et on valide, comme sur un PC. Pendant cette phase, aucun risque de démarrage intempestif du moteur (sécurité). Les principales fonctions sont : calibrage voie gaz de l’émetteur, coupure basse tension de l’accu, frein moteur, type de coupure, délai d’accélération, protection surcharge, démarrage doux, sens de rotation du moteur, timing moteur (auto/manuel), «gouverneur» (régulation vitesse), booster de démarrage, temporisation du démarrage. Avec ce système, et contrairement aux contrôleurs à programmer depuis le manche des gaz, il est très facile d’essayer les multiples combinaisons possibles sur le terrain. Pas de risque d’erreur et sécurité maximale ! Il faut en outre noter l’énorme intérêt de la fonction «gouverneur» pour l’hélico : sans ajouter aucun accessoire, on dispose d’un système intégré qui régule parfaitement le régime moteur en toutes circonstances. Les courbes de gaz de l’émetteur pourront être aussi plates que celles des dessins proposés dans la notice (au début, j’ai pas osé…) ! C’est très appréciable pour les pilotes 3D qui pourront ainsi exploiter la mécanique du début à la fin de décharge du pack de propulsion. La propulsion «Scorpion» conseillée assure un excellent rapport puissance/poids. En gros plan, la carte infrarouge permettant de paramétrer le contrôleur à distance. PRÉCISION EXCEPTIONNELLE L e premier essai s’est déroulé en utilisant la programmation standard de base du contrôleur, puis un vol stationnaire servira à ajuster les sub-trims. La première impression, pressentie, est là : les chapes de la tête de rotor sont neuves, et la barre de Bell n’est pas libre de ses mouvements. Résultat, en régime moteur doux, l’hélico est légèrement en retard sur les ordres au cyclique. Rien de grave toutefois, car un petit rodage des chapes résoudra le problème. A un régime moteur plus élevé, l’inconvénient est minimisé. Si vous ne possédez pas l’outil adéquat (accessoire pour roder les chapes), volez sans retenue et le rodage se fera d’autant plus vite que vous solliciterez fortement le cyclique. A u deuxième essai, j’ai programmé un idle-up avec courbe de gaz en «U» pour la voltige. C’est alors un régal : le Beam E4 accepte sans broncher toutes les figures. Le moteur ne faiblit jamais. Le servo d’anticouple s’avère excellent, bien servi par le GY401 : pas de pompage à haute vitesse, et des arrêts nets après 540°. La mesure de régime du rotor principal donne : en stationnaire 2.400 t/mn avec 50% des gaz, et en voltige 2.950 t/mn avec 80% des gaz. Même aux régimes élevés, aucune En stationnaire, l’hélico est très agréable par sa précision. Avant de passer à la voltige… vibration n’apparaît, et la mécanique ne semble pas du tout souffrir. On croirait même que c’est son régime de croisière. N’étant pas un spécialiste du vol 3D, j’ai confié la machine au pilote d’essais de mon club, Bruno, qui s’est alors lancé dans son programme habituel : flips en tous genres, tonneaux en marche arrière, tic-tacs… B ref, avec cet hélico, il est possible aussi bien de s’entraîner sur un petit terrain au stationnaire précis, type F3C, qu’à la volige 3D dans un mouchoir de poche. Les limites du Beam E4 sont en fait celles du pilote. Et pour visualiser les performances que peut «sortir» cet hélico électrique lorsqu’il est confié à un pilote expérimenté, je vous invite à aller regarder des vidéos fantastiques à l’adresse Internet suivante : www. beamheliusa.com Avril 2009 - MODELE MAGAZINE MM691_P83A85 85 85 11/03/09 15:46:49
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