Les nanotubes de carbone : 1. Structure et croissance
Transcription
Les nanotubes de carbone : 1. Structure et croissance
Les nanotubes de carbone : 1. Structure et croissance • Les différentes formes de carbone sp2 • Structure des nanotubes mono-feuillets • Structure électronique des nanotubes mono-feuillets • Modèles de croissance des nanotubes • Procédés d’élaboration à hautes températures • Remplissage, jonctions • Les procédés CVD Les nanotubes de carbone : 2. Caractérisations structurales • Les techniques de microscopie électronique à base de balayage de pointes : STM et AFM • Caractérisation optique : spectroscopie Raman • Les principales spectroscopies électroniques Les nanotubes de carbone : 3. Applications électroniques • Les propriétés de transport électronique des MWNTs • L’électronique moléculaire : les limites des technologies silicium • Les composants électroniques à base de SWNTs • Les procédés à base de SWNTs semiconducteurs • L’émission de champ Les diverses formes du carbone : historique 1892 : Filament pour ampoule incandescente (T. A. Edison ) 1950 : Apparition des fibres de carbone (aéronautique…) 1962 : Graphite pyrolitique orienté (HOPG) 1985 : Fullerènes (Kroto et Smalley) 1991 : Nanotubes multi-feuillets (MWNTs) 1993 : Nanotubes mono-feuillets (SWNTs) Nanotubes multi-feuillets (Ijima 1991) Orbitales atomiques Orbitales atomiques : hybridation Graphite : Structure électronique Carbone sp2 sp3 Diagramme de phase du carbone • carbone : plus haute température de liquéfaction connue • HIJ : transformations réversibles Carbone graphite (a) structure cristalline (b) image STM du Highly Oriented Pyrolytic Graphite (HOPG) Fibres de carbone a) croissance (1100° C) b) recuit (300° C) Orientation préférentielle des plans de graphène parallèle à l’axe de la fibre Fibres de carbone : Transition continue fibre / nanotube a) croissance (1100 °C) b) après recuit (3000 °C) Graphite : insertion d’atomes étrangers • Plans de graphène liés par des forces de Van der Walls (possibilité de multi-feuillets, fagots…) • Possibilité d’insertion de plans d’atomes étranger (alcalins…) • Mécanisme possible de dopage Les nanotubes de carbone : 1. Structure et croissance • Les différentes formes de carbone sp2 • Structure des nanotubes mono-feuillets • Structure électronique des nanotubes mono-feuillets • Modèles de croissance des nanotubes • Procédés d’élaboration à hautes températures • Remplissage, jonctions • Les procédés CVD Des plans de graphène aux nanotubes Deux entiers naturels n et m suffisent pour définir un nanotube de façon univoque Vecteur chiral: Ch=na1+ma2 , avec a1 et a2 le vecteurs de base du réseau hexagonal (cellule de base 2 at) vecteur chiral coordonnées cartésiennes (x, y) Å 4 4 1. a1 2.49Å C h = na1 + ma 2 y a1 = a 2 = 3acc ≡ a = 2.49 Α a2 (4,-5) 3 3 a1 = ( acc , acc ) 2 2 3 3 a 2 = ( acc ,− acc ) 2 2 x T ac-c la longueur de la liaison C-C (1.421 Å en graphite, nanotubes 1.44 Å –courbure) La longueur du vecteur chiral Ch est la longueur de la circonférence du nanotube : O Ch C h = 3aC − C n 2 + nm + m 2 θ donc le diamètre du nanotube est : (6,3) dt = Ch π = 3aC − C π n 2 + nm + m 2 Vecteur translationnel: (perpendiculaire au vecteur chiral) T=t1a1+t2a2 , où t1 et t2 sont fonction de n et m Ch=na1+ma2 Ch .T =0 Æ t1(2n+m)+t2(2m+n) =0 Å 4 4 1. a1 2.49Å y a (4,-5) B x 2 T=OB B= 1er point du réseau graphène par lequel passe la droite ⊥ Ch Æ t1 et t2 n’ont pas d’autre diviseur commun que 1 Æ t1= -(2m+n)/dR t2=(2n+m)dR dR=PGCD(2m+n,2n+m) N nombre d’hexagones par maille Nat nombre d’atomes par maille = 2xN N = 2(n2+nm+m2)/dR T O Ch Angle chiral θ : l’angle entre le vecteur chiral et la direction zigzag θ (6,3) cos(θ ) = 2n + m 2 n 2 + nm + m 2 Paramètres structuraux des nanotubes de carbone Nanotubes mono-feuilles (SWNTs) a) « armchair » θ = 30° b) « zigzag » θ = 0° c) « chiral » 0 < θ < 30° Dimensions typiques : diamètres (1-5 nm), longueur (1-5 µm) Très forte anisotropie Enroulement SWNT (10,0) (zigzag) (0,0) a1 a2 Ch = (10,0) y x Enroulement SWNT (10,0) (zigzag) (0,0) a1 a2 Ch = (10,0) y x Enroulement SWNT (10,10) (armchair) (0,0) a1 a2 y x Ch = (10,10) Enroulement SWNT (10,10) (armchair) (0,0) a1 a2 y x Ch = (10,10) Enroulement SWNT (10,5) (chiral) (0,0) Ch = (10,5) a1 a2 y x Enroulement SWNT (10,5) (chiral) (0,0) Ch = (10,5) a1 a2 y x Propriétés des nanotubes mono-feuillets Fullerènes : structure de la molécule C60 • Structure composée d’héxagones et de pentagones. Diamètre : 0.7 nm • Autres formes stables : C70, C84... Fullerène C60 : 12 pentagones, 20 hexagones Stabilité des SWNTs : diamètre minimum Compétition entre deux mécanismes : diamètre minimum (~ 0.4 nm) Exemples de SWNTs de diamètre minimum a) d = 0.7 nm; b) d = 0.47 nm; c) d = 0. 39 nm Structures des nanotubes ce carbone Nanotubes multi-feuillets • Nombre de feuillets : de deux à plusieurs dizaines de feuillets distants de 0.34 nm • Diamètre : de quelques nm à quelques dizaines de nm • Longueur : de 0.5 µm à plusieurs dizaines de µm • Hélicité et courbure : une grande diversité de configurations possibles (comme les mono-feuillets) Isomères du carbone : carbone amorphe : mélange sp2 sp3, et hydrogène (a-C:H) Nanotubes inorganiques BN : grande similitude avec le carbone (structure massive hexagonale) toujours semiconducteur (grande bande interdite) Autres nanotubes inorganiques : Les nanotubes de carbone : 1. Structure et croissance • Les différentes formes de carbone sp2 • Structure des nanotubes mono-feuillets • Structure électronique des nanotubes mono-feuillets • Modèles de croissance des nanotubes • Procédés d’élaboration à hautes températures • Remplissage, jonctions • Les procédés CVD Structure électronique graphite 2D : électrons π Faible interaction entre les plans de graphène : structure électronique 2D, bonne approximation de la structure 3D Structures de bande (électrons π : orbitale 2pz) : résolution de l’équation de Schrödinger « liaisons fortes » Fonctions de Bloch correspondant aux sous réseaux des atomes 1 et 2 : N est le nombre arbitrairement grand de mailles considérées. La maille n est déduite de la maille élémentaire par translation. φ1 et φ2 représentent les orbitales 2pz des atomes 1 et 2, resp. (2 atomes par maille élémentaire). On recherche des solutions sous la forme de combinaisons linéaires : χ = aχ1 + bχ2 a0 = 0.136 nm Structure électronique graphite : électrons π (suite) Calcul des valeurs propres : H l’Hamiltonien de l’électron. Calcul des termes : Formalisme des liaisons fortes, seuls les termes suivants sont considérés : h : hamiltonien de champ moyen φa : orbitale atomique de l’atome a Seuls les plus proches voisins sont considérés Sans perdre en généralité, on peut poser : Pour un atome « 1 », les voisins sont de type « 2 » de coordonnées : (1/3,1/3), (1/3,-2/3) et (-2/3, 1/3). D’où : Structure électronique graphite : électrons π (suite) Graphite 2D : structure de bande (π) relations de dispersion pour le graphite 2D et le long du triangle de haute symétrie (ΓMK) Semi-métal (dégénération des bandes au point K) Graphite 2D : structure de bande (π et σ) Relation de dispersion Structure électroniques des nanotubes mono-feuillets Structure de bande du graphène et réseau réciproque (gris : prem. zone de Brillouin) Quantification du vecteur d’onde associée au vecteur chiral E(k) des SWNTs : Coupe (1D) de la structure 2D Quantification conséquence à la périodicité : Structure électroniques des nanotubes mono-feuillets Condition de périodicité équivalente à couper la zone de Brillouin du graphène par des droites perpendiculaires à espacées de : Le nanotube sera métallique ou semi-conducteur, selon que sa structure électronique contient ou non le point K. On peut montrer que ceci se produit si n et m vérifient la condition : n - m = 3q Structure de bande d’un nanotubes métalliques « armchair » (gauche, E0=βπ/n) et d’un nanotube semi-conducteur typique (droite). Les singularités de Van Hove apparaissent clairement. Structure électroniques des nanotubes mono-feuillets Nanotubes multi-feuillets (MWNTs) : comportement métallique Nanotubes semiconducteurs (SWNTs) : Influence du diamètre sur la bande interdite Bande interdite dans le proche IR Courbe : ajustement théorique (calcul de liaisons fortes) Les nanotubes de carbone : 1. Structure et croissance • Les différentes formes de carbone sp2 • Structure des nanotubes mono-feuillets • Structure électronique des nanotubes mono-feuillets • Modèles de croissance des nanotubes • Procédés d’élaboration à hautes températures • Remplissage, jonctions • Les procédés CVD Nanotubes de carbone : Principales techniques d’élaboration a) et b) procédés haute températures (> 1000 °C) Nécessité de la présence d’un catalyseur métallique (Ni,Fe,Co…) : Indispensable pour les SWNTs Synthèse de Nanotubes de carbone : décharge arc Vaporisation du carbone (3000 °C) Flux d’hélium Nanotubes sur la cathode Décharge DC (∆V = 20-25 V; I = 50-120 A) Possibilité d’introduction de catalyseurs métalliques dans les électrodes Alignement (partiel) des nanotubes induit par le champ électrique Synthèse de Nanotubes de carbone : décharge arc Obtention de tubes de petits diamètres (ex. avec catalyseur Fe) Temps de croissance typique des NTC (0.1-0.2 s) Purification nécéssaire (particules de carbures, graphéne et métal mélangés…) Synthèse de Nanotubes de carbone : ablation laser Laser pulsé : création d ’un plasma de carbone (« plume ») Flux d’argon (gradient de température) Possibilité d’introduction de catalyseurs métalliques dans les électrodes Synthèse de SWNTs par ablation laser La plupart des SWNTs apparaissent sous forme de longs fagots (a) L ~100 µm) liés par des forces de Van der Waals (b) : d ~ 1.4 nm). Faible dispersion des diamètres à l’intérieur de chaque fagot. Mécanismes de croissance des nanotubes à hautes températures : Thermodynamique des systèmes Ni (Co, Pd, Pt) - C Forte décroissance de la température de solidification du C (solubilité du C dans le liquide Ni à 1400°C) Ségrégation du C induite par la différence de solubilité (liquide,solide) Mécanisme de croissance des SWNTs Step 1 : Saturation par le C du catalyseur liquide (1-20 nm) Step 2 : Nucléation des nanotubes à partir de la ségrégation du C de surface Step 3 : Croissance des nanotubes Mécanismes de croissance des nanotubes à hautes températures : mise en évidence expérimentale Synthèse par ablation laser (ONERA) Mécanisme de croissance des nanotubes de carbone « Stabilité » de la croissance : adsorption de dimers C2 ou trimers C3 à l’extrémité ouverte favorisée thermodynamiquement par rapport à la formation de liaisons pendantes (forte anisotropie : structure 1D) Morphologie des nanotubes de carbone Les nanotubes (multi-parois) sont « fermés » à leur extrémité (gauche) Présence du catalyseur métallique à l’extrémité du nanotube (droite) Défauts dans la structure hexagonale L’introduction de pentagones (resp. heptagones) induit une courbure positive (resp. négative) dans un réseau héxagonal. Pentagones contribuent à la fin de la croissance (fermeture des tubes) Croissance : compétition entre la formation hexagone/pentagone (influence de la température) Croissance des nanotubes de carbone : modèle phénoménologique • Fermeture du tube : inclusion de pentagones • Croissance des MWNTs initiée par la fermeture du tube central • Croissance anisotrope conséquence de l’instabilité des liaisons pendantes • couplage pentagones (cercle ouverts) heptagones (cercles fermés) : élargissement du tube Stabilité des structures de SWNTs Les nanotubes de carbone : 1. Structure et croissance • Les différentes formes de carbone sp2 • Structure des nanotubes mono-feuillets • Structure électronique des nanotubes mono-feuillets • Modèles de croissance des nanotubes • Procédés d’élaboration à hautes températures • Remplissage, jonctions • Les procédés CVD Jonctions entre SWNTs Principe : la présence d’une circonférence de pentagones réduit le diamètre du SWNT, l’insertion d’une circonférence d’heptagones stabilise le diamètre. Exemples de jonctions a) (12,0) - (9,0) b) (12,0) - (8,0) Jonctions entre SWNTs : exemples de structures possibles métal-semiconducteurs Jonctions entre SWNTs : point quantique « 5/7 - 7/5 » Paire pentagone-heptagone : plus petit désordre topologique en terme énergétique (courbure locale minimale) Remplissage des nanotubes Pourquoi remplir les nanotubes ? • Formation de nouvelles strucures 1D (nanofils quantiques, conducteurs balistiques…) • Superconducteurs (effet observé pour les fullerenes avec K, Rb, Cs…) • Dopage (électronique moléculaire) • Effets catalytiques nouveaux • Biocapteurs • Vectorisation des médicaments Remplissage des nanotubes Remplissage en cours de synthèse (haute température) Remplissage des nanotubes (après synthèse) Remplissage des nanotubes (après synthèse) Remplissage par sublimation Microscopie à « force chimique » Fonctionnalisation chimique d’une pointe de nanotube : a) Schéma de la configuration chimique (fonctionnalisations -COOH et amine); b) dépendance de l’adhésion en fonction du pH pour une fonctionnalisation basique (triangles), acide (cercles) ou neutre (carrés) de la pointe Les nanotubes de carbone : 1. Structure et croissance • Les différentes formes de carbone sp2 • Structure des nanotubes mono-feuillets • Structure électronique des nanotubes mono-feuillets • Modèles de croissance des nanotubes • Procédés d’élaboration à hautes températures • Remplissage, jonctions • Les procédés CVD Limitations des méthodes à hautes températures : (arc plasma, ablation laser) • Températures très élevées (> 1000 °C) : interactions catalyseurs - substrats, incompatibilité avec les techniques semiconducteurs... • Extrapolation en grandes surfaces difficile • Nécessité d’une étape de purification (oxydation) • Nanotubes hétérogènes (NWNTs, SWNTs…) et désordonnés • Difficulté d’obtention de nanotubes alignés (émission de champ) • Avantage des méthodes CVD (Chemical Vapor Deposition) et PECVD (Plasma Enhanced Chemical Vapor Deposition) Croissance de nanotubes par CVD • • • • • Simplicité conceptuelle Technique utilisée dans les technologies silicium (oxydation…) Croissance des nanotubes à T< 1000°C • Inconvénients : Dissociation des espèces et mobilité de surface contrôlées par la température Absence de champ électrique • Avantage de la PECVD Principe de la méthode de synthèse CVD ¾ Procédé à basse température (500 ÷ 1000 °C) croissance contrôlée et localisée par catalyseur procédé catalytique adsorption dissociative et compétitive des espèces carbonées actives (CxHy) → diffusion du carbone et saturation du catalyseur→ précipitation du carbone sous forme de graphite Croissance de nanotubes orientés Conditions expérimentales pour la croissance orientée : • Capacité de structuration du substrat - Structure des nanotubes (SWNT ou MWNT, gap) contrôlée par les dimensions du catalyseur - Elaboration de composants par techniques de microélectronique (lithographie…) • Orientation verticale favorisée par un champ électrique (PECVD) • Gravure du carbone amorphe éventuellement déposé entre les catalyseurs amenée des gaz H2, NH3, CH4, C2H2 N2, O2, SiH4 Plasma Enhanced CVD (PE CVD) reactor tube quartz éléments chauffants chambre transfert transfer chamber heater RF Plasma 500-1200° CH4, C2H2 + NH3, H2 vacuum thermocouple substrate quartz tube • dissociative and competitive adsorption of the active carbonaceous species • carbon incorporation and saturation of the catalyst nanoparticle • carbon diffusion (surface and/or bulk diffusion under the concentration gradient and the small temperature gradient ) • formation of a "nest " of graphene sheets at the particle - substrate interface Growth of graphitic plans growth by carbon precipitation along the particle plane (basal graphitic plane) particle deformation and faceting (decrease of the melting temperature by alloying with carbon) etching probability by activated or atomic H five times higher for a carbon in prismatic position compared to the carbon in a basal position; enhancement of the atomic H reactivity in the presence of ions Exemple de méthode PECVD (LPICM-X) Dissociation gazeuse : • Haute température (>1200 °C) par filament chaud. • Plasma DC • Gravure par H Fe, Co, Ni SiO2 Si (100) Dépôt SiO2 ECR plasma Synthèse des nanotubes orienté (700°C) DC HF CVD Flux H2, C2H2 et NH3 activés Réduction du catalyseur (700°C) DC HF CVD Formation des Champ particules électrique CNT Fe, Ni, Co Reduction thermique (30°-700°C, atmosphère H2) CVD (sans activation plasma) Début de la formation des particules Flux H2 Flux H2, NH3 activés Fe, Co, Ni Fe, Co, Ni Si (100) Si (100) SiO2 SiO2 Si (100) Dépôt catalyseur Magnetron Sputtering + + - Si (100) Si (100) Substrat Si Champ électrique SiO2 SiO2 MWCNT’s growth on patterned substrates (HF PE CVD) Ni (7nm) / TiN (10nm) / Si(100), Ni dots initial diameter: 1µm C2H2 (7.5%) : NH3 (2.5%) : H2 (90%) 3 mbar; Tf : 1800°C, V: 400V J: 3.5mA/cm2 , 650°C, 15 min C2H2 (10%) : NH3 (2%) : H2 (88%) 1.5 mbar; Tf : 1800°C, V: 450V J: 4 mA/cm2 , 650°C, 15 min MWCNT’s growth on patterned substrates (HF PE CVD) Ni (7nm) / TiN (10nm) / Si(100), Ni dots initial diameter: 100 nm C2H2 (10%) : NH3 (2%) : H2 (88%) 2 mbar; Tf : 1800°C, V: 450 V J: 4.5 mA/cm2 , 660°C, 20 min C2H2 (15%) : NH3 (5%) : H2 (80%) 2.5 mbar; Tf : 1800°C, V: 410 V J: 4.5 mA/cm2 , 660°C, 30 min Field emission measurements (screening effect) 10 -2 Emitted current 1 10 10 0.2 A/cm² -3 -4 10 10 β ~ 450 -5 -4 10 Emitted current (A) Emitted current (A) I = 2,1 mA 2 J=0,85 A/cm -3 10 -2 -5 10 -6 10 -7 10 -8 10 -9 10 -6 10 -7 10 -8 10 -9 10 -10 10 10 -10 -11 10 10 -11 -12 10 10 0 5 10 Applied field (V/µm) 15 20 0 5 10 15 Applied field (V/µm) 20 croissance CNT’s sur plots de Ni 100 nm Lithographie colloïdale C2H2 (7.5%) : NH3 (2.5%) : H2 (90%) 3 mbar; Tf : 1800°C, V: 360 V J: 3.5 mA/cm2 , 700°C, 15 min Avantage lithographie colloïdale: peut s’appliquer sur des grandes surfaces Lithographie colloïdale combinée avec la lithographie UV pour contrôler la distance inter-tubes sur des grandes surfaces
Documents pareils
Les Nanotubes de Carbone
Procédés haute température (T>3000°C)
Arc électrique: passage d’un
fort courant entre deux
électrodes en graphite