Titre du mémoire Étude des dépenses consacrées par
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Titre du mémoire Étude des dépenses consacrées par
République de Côte d’Ivoire République Française Union – Discipline - Travail Liberté - Égalité - Fraternité DEDICACES Nous dédions ce travail à : - feu notre cher père, pour toute l’éducation qu’il a su nous prodiguer; - notre chère mère, pour toutes ses bénédictions et sacrifices qui nous ont toujours accompagné. Puisses t’elle bénéficier des fruits de ce travail; MEMOIRE - Pour l’obtention du notre chère et adorable épouse, pour tout le soutien moral et l’amour que tu as su nous offrir; DIPLOME INTERUNIVERSITAIRE «Organisation et Management des Systèmes Publics de prévention - toute notre famille pour son assistance morale; - nos parents et amis. vaccinale dans les Pays en Développement» Titre du mémoire Étude des dépenses consacrées par les ménages à la vaccination de leurs enfants dans le district sanitaire de Ségou au Mali en 2006. Présenté et soutenu le 03 décembre 2007 à Ouidah. Par Docteur TOURE Amadou Youssouf Composition du jury : Président : Thérèse N’ DRI YOMAN Directeur de mémoire : Marc RAFFINOT Juge : Anaïs COLOMBINI 1 2 LISTE DES ABBREVIATIONS REMERCIEMENTS AFEM: Association des Femmes Éducatrices au Mali Au Tout Puissant pour nous avoir donné la force nécessaire, le courage et la santé de AIFD : Association pour le Développement des Initiatives des Femmes pouvoir mener à terme ce travail. A mon Directeur Professeur Marc Raffinot pour avoir accepté de nous encadrer malgré AMPPF: Association Malienne pour la Promotion et la Protection de la Femme ses multiples occupations. Trouvez ici nos sincères remerciements et notre profonde ARIVAS: Appui au Renforcement de l´Initiative de l´Indépendance Vaccinale en gratitude. Vous avez été entièrement disponible. Afrique du Sahel APROFEM: Association pour la Promotion de la Femme et de l‘Enfant au Mali Aux membres du jury, pour l’intérêt que vous avez accordé à ce travail en acceptant de le juger malgré votre emploi de temps chargé. ASACO: Association de Santé Communautaire Au corps professoral et encadreurs du cours EPIVAC 2006- 2007, pour tout l’effort ASDAP: Association de Soutien au Développement des Activités de Population déployé, la clarté et la qualité de l’enseignement que vous nous avez transmis. BCG: Bacille de Calmette et de Guérin Aux superviseurs nationaux : - CAPS: Centre Agro Pastoral de Ségou Dr Ibrahima COULIBALY, pharmacien biologiste au CNAM superviseur CED: Centre d´Éducation pour le Développement composante Vaccinologie pratique; - Dr Mady KAMISSOKO, section immunisation à la Direction Nationale de la CETI: Centre d´Étude Technique et Industriel Santé composante management, pour votre indulgence, votre entière disponibilité, CFA: Communauté Financière d´Afrique votre franche collaboration et vos contributions de taille et de qualité qui nous ont accompagné tout le long de la formation .Que le Tout Puissant vous accorde CMDT: Compagnie Malienne de Développement Textile CNAM : Centre National d’Appui à la lutte contre la Maladie longue vie et vous en récompense. COMATEX: Compagnie Malienne de Textile A tout le personnel de la Direction Régionale de la Santé de Ségou. CPM : Chef de Poste Médical A tout le personnel du Centre de Santé Famory Doumbia de Ségou pour leur soutien CRAS: Coordination Régionale des Artisans de Ségou moral et leur apport technique. CSCom: Centre de Santé Communautaire A tous les Chefs de Poste Médicaux (CPM) et les vaccinateurs des formations sanitaires CSE: Centre de Surveillance öpidémiologique du district sanitaire de Ségou. CSRéf: Centre de Santé de Référence A tous ceux ou celles qui de loin ou de près nous ont soutenu à la réalisation de ce travail. CSLP: Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté CTM: Collège Technique Moderne 3 4 DTCP: Diphtérie Tétanos Coqueluche Poliomyélite SOLTHIS: Solidarité Thérapeutique et Initiative contre le Sida DNSI: Direction Nationale de la Statistique et de l‘Informatique UNICEF: Fonds des Nations Unies pour l‘Enfance ESP: École Secondaire Polytechnique EPIVAC: Programme Formation Action pour l´Organisation et le Management des VAA: Vaccin Anti Amaril Systèmes publics de Prévention Vaccinale dans les Pays en voie de Développement VAR: Vaccin Anti Rougeoleux FAP: Femmes en Age de Procréer VIH: Virus de l´Immuno déficience Humaine FODESA: Fonds pour le Développement des zones du Sahel GAVI: Global Alliance for Vaccines and Immunization Hep B: Hépatite B Hib: Haemophilus Influenzae type b IB: Initiative de Bamako MRO: Mémoire de Recherche Opérationnelle OMS: Organisation Mondiale de la Santé OMAES: Oeuvre Malienne d‘Aide à l´Enfance au Sahel ONG: Organisation Non Gouvernementale ORS: Office Riz Ségou PASEI: Projet d´Appui pour la Surveillance öpidémiologique Intégrée PEV: Programme Élargi de Vaccination PFA: Paralysie Flasque Aigue PMA: Paquet Minimum d´Activités PKC: Projet Keneya Ciwara PVF: Plan de Viabilité Financière RAC: Réseau Aérien de Communication RGP: Recensement Général de la Population SDI: Stratégie de Développement Intégré 5 6 LISTE DES TABLEAUX Tableau XIV : Comparaison entres le statut vaccinal et la profession des parents dans le TABLEAUX PAGES district sanitaire de Ségou en 2006……………………………………………………51 Tableau I: Répartition de la population du district sanitaire de Ségou par tranche d‘age Tableau XV: Comparaison entre le statut vaccinal de l’enfant et l’ethnie de la personne du PEV en 2006…………………………………………………………………….23 qui assure les dépenses de santé dans le district sanitaire de Ségou en 2006…………52 Tableau II : Évolution de l’encours de crédit au niveau des caisses Niéssiguisso de 20052006…………………………………………………………………………………27 Tableau XVI: Comparaison entre le statut vaccinal de l’enfant et le niveau d’instruction de la personne qui assure les dépenses de santé dans le district sanitaire de Ségou en Tableau III: Liste des partenaires intervenant dans le domaine de la santé dans le 2006……………………………………………………………………………………52 district de Ségou en 2007……………………………… …………………………..29 Tableau XVII: Répartition des enquêtés selon les raisons de la nécessité d’une caisse de santé dans le district sanitaire de Ségou en 2006……………………………………...54 Tableau IV: Répartition du personnel du CSRéf de Ségou en 2006…….. ……….31 Tableau V: Couverture vaccinale par antigène dans le district sanitaire de Ségou en 2006……………………………………………………………….........32 Tableau VI : Répartition des ménages selon le montant alloué à l’achat de la carte de vaccination des enfants dans le district sanitaire de Ségou en 2006………………….42 Tableau VII : Répartition des ménages selon le montant alloué au moyen de déplacement de la maison au centre de santé dans le district sanitaire de Ségou en 2006……………………………………………………………………………………43 Tableau VIII : Répartition des ménages selon les autres montants liés à la vaccination dans le district sanitaire de Ségou en 2006……………………………………………44 Tableau IX : Répartition des enfants selon leur état vaccinal dans le district sanitaire de Ségou en 2006…………………………………………………………………………45 Tableau X: Répartition des ménages selon les raisons de vaccination inachevée ou de non vaccination des enfants dans le district sanitaire de Ségou en 2006……………..45 Tableau XI : Répartition des formations sanitaires selon la réalisation de la stratégie avancée et la source de financement dans le district sanitaire de Ségou en 2006…….49 Tableau XII: Répartition de la couverture vaccinale par antigène dans le district sanitaire de Ségou en 2006……………………………………………………………………..50 Tableau XIII: Comparaison entre le statut dépenses de santé dans le vaccinal et la personne qui assure les district sanitaire de Ségou en 2006……………………………………………………………………………………50 7 8 LISTE DES FIGURES FIGURES LISTE DES ANNEXES PAGES Fig. 1 : Répartition des ménages selon la profession du père de famille……………37 ANNEXES 1 : Questionnaire aux mères d’enfants, grille d’observation, questionnaire aux chefs de poste médicaux ou vaccinateurs…………………………………..62 - 68 Fig. 2: Répartition des ménages selon la profession de la mère de famille………….38 Fig. 3: Répartition des ménages selon la part des différents membres dans les dépenses ANNEXES 2 : Carte sanitaire du district sanitaire de Ségou………………………69 de santé……………………………………………………………………………….38 ANNEXES 3 : Liste des grappes par village……………………………………….70 Fig. 4: Répartition des ménages selon l’ethnie……………………………………....39 Fig. 5 : Répartition des parents selon leur niveau d’instruction……………………...40 Fig. 6 : Répartition des parents selon le type de moyens de déplacement pour aller vacciner les enfants……………………………………………………………………40 Fig. 7 : Répartition des ménages selon la stratégie de vaccination utilisée………….41 Fig. 8: Répartition des ménages selon la possession des cartes de vaccination pour leurs enfants………………………………………………………………………………..41 Fig. 9: Répartition des ménages selon le montant alloué à l’achat de la carte……….42 Fig. 10: Répartition des ménages selon le montant alloué au déplacement………….43 Fig. 11: Répartition des ménages selon les autres montants liés à la vaccination……44 Fig. 12: Répartition des ménages selon les raisons de vaccination inachevée ou de non vaccination des enfants……………………………………………………………….46 Fig. 1 3: Répartition des ménages selon leur appréciation de l`accueil réservé par le personnel de santé…………………………………………………………………….46 Fig. 14 : Répartition des vaccins selon leur disponibilité……………………………..47 Fig. 15 : Répartition des formations sanitaires selon les causes de non disponibilité de la chaîne de froid……...………………………………………………………………....48 Fig. 16 : Répartition des populations selon leur avis de création d`une caisse de santé. 53 Fig. 17 : Répartition de la population selon les raisons de création d`une caisse de santé…………………………………………………………………………………..54 9 10 - RESUME la raison principale évoquée pour la non vaccination des enfants était la croyance religieuse de parents et celle de l’inachèvement de la vaccination, le voyage des Notre étude s’est déroulée dans le district sanitaire de Ségou, chef lieu de la 4 ème région mamans, administrative et économique du Mali. Il couvre une superficie de 7 925 Km² pour une - 65% des mamans ont été bien accueillies au niveau des formations sanitaires, population de 423 829 habitants en 2006. - les formations sanitaires ont connu des ruptures au niveau de tous les antigènes et Notre étude a porté principalement sur les dépenses consacrées par les ménages à la dans 30% de ces formations des pannes de la chaîne de froid liées soit au brûleur, vaccination de leurs enfants dans le district sanitaire de Ségou au Mali de janvier à soit à la mèche, soit au verre et soit au pétrole se sont produites, - décembre 2006. Spécifiquement, il s’agissait de décrire la nature des dépenses; déterminer le niveau des dépenses allouées par les ménages pour la vaccination de leurs enfants; analyser dans quelle mesure les dépenses des ménages constituent un frein à la vaccination des enfants; déterminer la couverture vaccinale des enfants; identifier les raisons de non vaccination ou de vaccination non complétée des enfants. les couvertures vaccinales ont été de 97% pour le BCG, 69% pour la polio 0, 89% pour le DTCP1, 85% pour le DTCP3, 70% pour le VAR et le VAA, - quelque soit l’ethnie, la profession et le niveau d’instruction de la personne qui assure les dépenses de santé il existe toujours des enfants incomplètement vaccinés. En conclusion nous relevons que les parents consacrent de grands efforts pour pouvoir La méthodologie utilisée a été descriptive et transversale. vacciner leurs enfants. Les résultats auxquels nous sommes parvenus ont été : Mots clés : dépenses, ménages, vaccination des enfants, district sanitaire de Ségou. - les dépenses de santé supportées par les ménages ont été assurées à 89% par les chefs de ménages, - les alphabétisés représentaient 69% des enquêtés liés à la proportion élevée du niveau coranique (37%) et les non alphabétisés (31%), - la stratégie fixe avec 83% a été la plus utilisée par les parents pour vacciner leurs enfants, - les cartes de vaccination ont été retrouvées chez 93% des mamans, - le prix de la carte de vaccination variait d’un centre à l’autre et le prix moyen était de 340 FCFA par carte, - 27% des mamans ont payé pour le déplacement de la maison au centre de santé et la somme moyenne était de 2670 FCFA pour les 5 contacts, - 14% des mamans ont dépensé pour la restauration, l’achat systématique d’antalgique et de seringue pendant la vaccination de leurs enfants pour un montant qui varie entre 200 FCFA et 3500 FCFA, - 1% des enfants n’ont pas été vaccinés et 27% n’ont pas achevé leur vaccination, 11 12 SOMMAIRE INTRODUCTION………………………………………………………14 I- öNONCö DU PROBLĔME………………………………..15 - 16 II- OBJECTIFS…………………………………………………..17 2-1. Objectif Général…………………………………………17 2-2. Objectifs Spécifiques……………………………………..17 III- REVUE DOCUMENTAIRE…………………………………18- 21 IV- MATERIELS ET METHODE……………………………….22 - 36 INTRODUCTION L´Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a préconisé la mise en place d´un Programme Élargi de Vaccination (PEV) dans tous les pays membres du système des nations unies lors de sa 27ème assemblée mondiale de la santé en 1974 pour lutter efficacement contre les maladies évitables par la vaccination. C’est ainsi que le Mali a lancé son PEV en 1986 entièrement financé au tout début développement. 4-1 Cadre de l’étude 4.1.1 Carte du cercle…………………………………………22 La communauté internationale quand à elle a inscrit la réduction de la mortalité infantile 4.1.2 Traits physiques………………………………………22 - 23 parmi « les objectifs du développement du millénaire » notamment par la promotion des 4.1.3 Moyens de communication……………………………23 vaccinations. Depuis 1996, dans le cadre du projet d’appui au Renforcement de 4.1.4 Religions et coutumes…………………………………24 l’Initiative de l’Indépendance Vaccinale en Afrique du Sahel (ARIVAS), l’État malien a 4.1.5 Éducation……………………………………………...24 - 25 pris une part active dans l’achat des vaccins et consommables. 4.1.6 Données économiques…………………………………25 - 28 La question du financement de la vaccination est projetée au devant de la scène 4.1.7 Partenaires au développement…………………………29 internationale depuis l´avènement de l´Alliance Mondiale pour les Vaccins et la 4.1.8 Situation Sanitaire…………………………………….30 - 33 Vaccination (en anglais GAVI) en 2000 [12]. Les contrats GAVI ont été signés en 2001 4-2. Définition des termes………………………………………33 dans le district sanitaire de Ségou entre les représentants de l´État, les communautés et les 4-3. Type et Période d’étude……………………………………34 partenaires au développement en vue de sa mise en œuvre dans le district. 4-4. Population étudiée………………………………………….34 4-5. Echantillonnage…………………………………………….34 4-6. Collecte des données……………………………………...34 - 35 4-7. Traitement et analyse des données………………………...35 4-8. Diffusion des résultats……………………………………...36 4-9. Test………………………………………………………….36 Cette question est désormais posée non seulement en termes de mobilisation à l´échelle mondiale des ressources additionnelles mais aussi et surtout en termes de pérennité d’où l’élaboration par le Mali d’un Plan de Viabilité Financière (PVF) en 2000 dont la mise en œuvre nécessite l’implication des communautés et des ménages. Les dépenses de santé faites par les ménages varient non seulement d´un milieu à l´autre (rural ou urbain), d´une région à l´autre mais aussi selon le pouvoir d´achat et le sexe du 4-10. Considérations éthiques……………………………………..36 V- par les partenaires au chef de ménage. RESULTATS …………………………………………………..37 - 54 VI- COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS……………………...55 - 57 La présente étude a pour objet de contribuer à l’amélioration la participation VII- CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS……………….58 - 59 ménages dans le financement des activités de vaccination dans le district sanitaire de des REFERENCES…………………………………………………60 - 61 Ségou. ANNEXES………………………………………………………62- 70 13 14 I- ÉNONCE DU PROBLĔME La santé des populations est tributaire de leur niveau socio économique. Afin d’améliorer En économie le ménage est considéré comme un ensemble d´individus qui vivent sous le même toit, partagent l´essentiel de leurs repas ensemble, reconnaissent l´autorité d´une personne (chef de ménage) et mettent en commun une partie du la situation, les efforts fournis par l´État, les communautés et les partenaires sont considérables. fruit de leurs productions. [9] La pauvreté, en raison de son caractère multidimensionnel et de son lien avec l´exclusion sociale, renferme une dimension socioculturelle considérable, qui parfois peut dominer l’aspect économique. La pauvreté, liée à l’insuffisance ou à l´absence des conditions de Avec la création des Centres de Santé Communautaires (CSCom), les populations participent elles mêmes à la prise en charge de leur propre santé dans le cadre de l´Initiative de Bamako (IB). Il faut noter cependant que dans le cadre du financement de la vaccination, l´État met à la vie décente est due à la non satisfaction des besoins fondamentaux. La pauvreté monétaire traduit une insuffisance de revenu nécessaire pour procurer à une disposition des formations les vaccins et les équipements. Le fonctionnement (stratégie avancée, maintenance de la moto et de la chaîne de froid) est financé par la communauté personne le minimum de produit indispensable pour vivre. dans le cadre du recouvrement des coûts. La pauvreté humaine exprime les privations dont souffre une personne en termes d´utilisation des services sociaux de base tels que l´accès à la santé, à l’éducation, à Malgré tout les ménages effectuent des dépenses pour faire la vaccination de leurs enfants. Quels sont les freins à cette vaccination, est- ce que les dépenses sont un des l’habitat, à l’alimentation. freins importants? L’élément indicateur ici est le seuil de pauvreté dans le cas du Mali. L’étude des dépenses des ménages en matière de vaccination a pour but d’étudier tout ce Les résultats de <<l’Enquête malienne d’évaluation de la pauvreté >> de janvier 2001 à qui freine l’extension de la couverture vaccinale. janvier 2002 réalisée par la Direction Nationale de la Statistique et de l’Informatique dans les huit régions et le district de Bamako ont montré que 64% des maliens vivent encore en dessous du seuil de pauvreté et près de 22% dans l’extrême pauvreté. La profondeur de la pauvreté monétaire est estimée à 42%. C´est pour cerner tous ces obstacles que nous avons trouvé opportun de mener cette étude qui a pour but d’apprécier la nature et le niveau des dépenses des ménages pour la vaccination de leurs enfants dans le district sanitaire de Ségou en 2006. (Source http://www.sgg.gov.ml/Ccm/ccm21juil04.pdf) Les causes de la précarité sanitaire dépendent des conditions suivantes : 1. l´insécurité alimentaire, 2. la faiblesse des services de santé, 3. l´absence de soins et d‘attention aux populations vulnérables comme les femmes et les enfants. Au Mali, il n´existe pas de véritable régime d’assurance en dehors des régimes mutualistes naissants pour la couverture sociale de la maladie (WBI-IMA-RAPPORTMALI. pdf). 15 16 III- REVUE DOCUMENTAIRE II- OBJECTIFS Dans le cadre de notre étude, la revue documentaire a porté sur: 2-1. Objectif général: 1- Coulon Anne: « Enquête sur les budgets familiaux dans 3 villages Serer de la zone de Niakhar- une approche particulière les dépenses de santé« ORSTOM Étudier les dépenses consacrées par les ménages à la vaccination de leurs Dakar 1985. enfants dans le district sanitaire de Ségou au Mali de janvier à décembre 2006. Cette étude a concerné 53 concessions, le revenu moyen par concession s´élevait à 50.565 F CFA et les dépenses de santé à 1.368 F CFA soit 9,8% des dépenses courantes. 2-2. Objectifs spécifiques: décrire la nature des dépenses effectuées par les ménages pour la vaccination de leurs enfants; 2- Diallo Issakha: “Special study Senegalese health care financing an alternative Approach “, Senegal 1987. Le mécanisme de financement social de la santé est proposé comme alternative aux déterminer le niveau des dépenses allouées par les ménages pour la vaccination mécanismes d‘assurance maladie actuels. de leurs enfants; analyser dans quelle mesure les dépenses des ménages constituent un frein à la vaccination des enfants; 3- Mitchell, Marc D, ET John Rogosh: “Child survival strategies for Senegal déterminer la couverture vaccinale des enfants enquêtés; “Nutrition and population, USAID Dakar 1987. identifier les raisons de non vaccination ou de vaccination non complétée des Les conclusions enfants enquêtés. faites par ces auteurs sont entre autres, une participation à l’élaboration d´un modèle de tarification de tous les soins, qu´ils soient curatifs ou préventifs, externes ou internes. 4- Barlow, Robin, Logan Brenzel et Geneviève Kenney: « Proposition d‘étude sur le financement des soins de santé au Sénégal », Projet REACH, AID, Washington DC 1988. Les problèmes soulevés par ces auteurs sont entre autres : - l´existence des lois et règlements imposant l´interdiction sans raison du développement des nouvelles formes de financement; • l´existence d‘un cercle vicieux liant la pauvre qualité des services publics avec la réticence des clients et des communautés locales à apporter une importante contribution financière. 17 18 5- Medicus Mundi, Belgique: « Aspects économiques et financiers de la 10- Mahamadou Coulibaly : « Analyse des coûts du Programme Élargi de participation des populations au développement des services de santé de base à Vaccination dans le district sanitaire de Sikasso au Mali en 2003» EPIVAC Pikine». MRO 2004. D´après cette étude, les achats des médicaments financés par la population sont 12 fois Le coût d´un enfant complètement vacciné toute stratégie confondue est de 6.601 supérieurs au budget médicament alloué par l´état. FCFA. 6- Ministère de la santé du Mali: Symposium International Santé et Développement« Accès aux services de santé de base au Mali, enjeux et objectifs, 11- Medicus Mundi Suisse Réseau Santé pour tous : « Financement communautaire défis et perspectives«, 2002 – page 5. des services de santé la situation au Mali en décembre 2003». Cet article souligne que la couverture vaccinale est 2 fois plus élevée (selon l´enquête D´après ce bulletin, les dépenses de santé au Mali se chiffraient à 71.3 milliards de nationale de couverture menée en 1998) dans les centres à gestion communautaire que FCFA, soit 7.170 FCFA par personne et par an, dont 4.700 FCFA à la charge des dans les autres centres. ménages. Il en conclut que les difficultés à surmonter pour assurer la performance du Il est aussi important de noter que 75% des dépenses courantes de santé proviennent système de soins ne sont pas liées au manque de ressources, mais à la maîtrise de la des revenus des ménages. gestion et de la qualité des soins. 7- B.Meessen (IMT), J.M.Thome (AEDES), W.Van Damme (IMT) :« Approche contractuelle et primes à la performance, OMS 2000». 12- Ces auteurs soulignent que 90,6% des dépenses de santé viennent directement des ménages à Selingué au Mali. Miloud Kaddar et Patrick Lydon: « Financement des vaccins et des vaccinations en Afrique, quelle pérennité ?novembre 2004». D´après ces auteurs, le financement des vaccins et des vaccinations ne devrait pas 8- ZEF, 2000:« Stratégies et techniques contre l‘exclusion sociale et la pauvreté, rencontrer d´obstacles majeurs car le coût d´un enfant complètement vacciné tourne guide d‘introduction aux mutuelles de santé en Afrique». autour de 15 à 20 dollars US. Rapporté aux dépenses publiques de santé, le coût total Une étude réalisée au Sénégal a examine la répartition des dépenses moyennes par du PEV gravite autour de 5% à 10%. ménage. Les enquêtes menées auprès de 346 ménages dans quatre villages de la région de Thiès ont relevé que la famille ne dépense en moyenne que 4% pour la santé. 13- Koly Sissoko : « Étude du financement communautaire – expérience du district 9- Michka Seroussi et all : « Analyse de la vulnérabilité et des systèmes de vie des ménages en milieu rural de la région de Ségou en 2003». Dans cette étude les ménages peu vulnérables fréquentent mieux les centres de santé que les autres, cependant ils sont ceux dont les enfants sont les moins vaccinés. En de Kangaba au Mali en 2004» EPIVAC MRO 2005. D´après cette étude le coût moyen d’un enfant vacciné au DTCP3 est de 9.685 F CFA et que la couverture vaccinale au DTCP3 est liée au niveau du financement communautaire et de la mise en œuvre de la stratégie avancée. effet, 60 % des enfants de 12- 23 mois des ménages très vulnérables et 55 % des enfants moyennement vulnérables ont reçu toutes les vaccinations contre seulement 25% pour les ménages peu vulnérables. 19 20 14 - Joachim Nyemeck Binam, Robert Nkendah et Valère Nkelzok : « Préfinancement communautaire et accessibilité aux soins de santé de base une évaluation du consentement payer de ménages ruraux au Cameroun», IV- MATERIELS ET METHODES 4-1 Cadre de l’étude 4.1.1 Carte du Mali avec localisation du district de Ségou www.idrc.ca/en/ev-92977-201-1-DO TOPIC.html. Cet article a été primé en obtenant la deuxième place lors de la sixième conférence annuelle du Global Development Network (GDN), tenue du 24 au 26 janvier 2005 à District sanitaire de Ségou Dakar, Sénégal. L´objectif de cette étude était d‘apprécier la disposition à pré financer les soins de santé des ménages en milieu rural camerounais. Elle a porté sur 471 ménages ruraux. Au terme de l´analyse, il est apparu que 21% des répondants étaient disposés à payer 4.800 FCFA par individu et par an avec une moyenne annuelle de 5.995 FCFA. Par ailleurs 31% consentiraient à payer 6.000 FCFA avec une moyenne de 6.025 FCFA, 39 % consentiraient à financer les soins à hauteur de 8.400 FCFA. 15- Nassar Boussiratou Maiga: « Étude du financement communautaire du PEV de routine de 2003 à 2005 dans le District Sanitaire de Mopti au Mali » EPIVAC MRO 2006. D´après cette étude, la contribution communautaire dans le coût d‘un enfant complètement vacciné en DTC3 a varié de 658 FCFA en 2003 à 739 FCFA en 2005; ce qui correspondait à 13 % du coût moyen d´un enfant complètement vacciné dans le district. 4.1.2 Traits Physiques : 16- OMS Niger : « Atelier des comptes nationaux de la santé en Janvier 2007». Dans ce bulletin, les ménages contribuent à hauteur de 44,85% aux dépenses nationales de la santé. Superficie : 7 925 km2 Limites: Le district sanitaire de Ségou est limité: Toutes ces études analysent le financement de la prise en charge des problèmes de santé par les communautés. L’originalité de notre étude est due au fait qu’elle se réalise dans le district sanitaire de Ségou et surtout elle met un accent particulier sur le financement de la Au nord par les communes de Bellen, N’ Koumandougou, Baguindadougou, Markala, Togou et Dioro; Au sud par les cercles de Barouéli et Bla; vaccination par les ménages. A l’ouest par le cercle de Banamba; A l’est par les cercles de Macina et de San. 21 22 Climat : 4.1.4 Données socioculturelles: Le climat est de type soudanien. Les hauteurs de pluie varient entre 200 et 900 mm. Le Religions et coutumes: relief est peu accidenté. La notion de stratification sociale est présente dans toutes les manifestations. La culture Hydrographie: est très variée, ceci se manifeste lors des cérémonies rituelles comme les mariages, les Le cercle de Ségou est arrosé par le fleuve Niger et son affluent le Bani. Les 2 fleuves baptêmes, les cérémonies funéraires, les circoncisions et excisions d’une part, et d’autre sont exploités par la population pour la pêche et le maraîchage, le Niger en large partie part à travers les instruments de travail, les façons de se vêtir et la littérature orale par les par l’Office du Niger et l’opération Riz Ségou pour les aménagements de riziculture. Le griots. cercle est relativement bien arrosé. Les communes traversées par le Niger sont: Ségou, Farako, Konodimini, Sama Foulala, Souba, Sébougou, Gara, Pelengana. Les communes Les 2 grandes religions pratiquées sont : l’Islam traversées par le Bani sont: Katièna, Cinzana et Saminé. le Christianisme Données Démographiques : L’animisme est pratiqué dans une faible proportion. La population totale des aires de santé du district sanitaire de Ségou est estimée à 423.829 hts (DNSI RGP 1999) représentant 399 villages et quartiers. Le taux de 4.1.5 Éducation: croissance du cercle est de 1,14. Scolarisation: Tableau I : Répartition de la Population du district sanitaire de Ségou par tranche d‘âge du PEV en 2006. Le district totalise 118 écoles dont 57 écoles primaires, 27 écoles communautaires, 8 écoles préscolaires et 26 medersas pour un effectif de: 38.326 élèves dont 15.427 filles Populations cibles Femmes enceintes FAP Enfants 0 – 11 mois Enfants 6 – 11 mois Enfants 12- 59 mois Enfants 0 – 59 mois Enfants 6 – 59 mois Enfants 0 – 4 ans pourcentage Chiffres bruts 5 22 4 2 14 20 18 17 21.191 93.242 16.953 8.477 59.336 84.765 76.289 72.050 et 22.899 garçons. Le taux de scolarisation est de 60,45%. Au niveau du secondaire il existe trois lycées: le Lycée Abdoul Karim Camara dit Cabral à Ségou, le Lycée Michel Allaire à Ségou, le Lycée Danki Maiga à Ségou. Six écoles professionnelles reconnues par l’autorité scolaire existent également dans la Commune de Ségou. Il s’agit de: 4.1.3 Moyens de communication: Le réseau téléphonique couvre le chef-lieu de cercle ainsi que les localités de Cinzana, le Collège Technique Moderne (CTM) Massala, Konodimini, N’Gara et Dioro. Quant au Réseau Aérien de Communication le Centre d’Étude Technique et Industriel (CETI) (RAC), il relie le cercle à toutes les aires fonctionnelles. Les réseaux de téléphonie l’École Secondaire Polytechnique (ESP) mobile Ikatel et Malitel sont accessibles dans les aires de Farako, Samafoulala, Souba, le Centre Agro-pastoral de Ségou (CAPS) l’école de formation des techniciens socio sanitaires Konodimini et Cinzana. et une école confessionnelle de formation des infirmières (Vicenta Maria). 23 24 Alphabétisation: Elle est surtout organisée par les ONG (AFEM, APROFEM, CRAS CARE Mali) et la rizerie de Sébougou: 26 permanents et 57 saisonniers d‘autres structures de l´état (Académie d´Enseignement, Office Riz) ou privées L’usine d’égrenage de la CMDT à Ségou: 118 saisonniers, 23 permanents (FODESA). L’unité de transformation du manioc à Dougoukouna (8 agents) Il existe 16 Centres d´Éducation pour le Développement (CED) dans 12 communes (Souba, Diganidougou, Pelengana, Sébougou N’gara, Massala, Konodimini, Farako, L’unité de fabrication d’aliment pour le bétail et la volaille dans la Commune de Ségou. Sama foulala, Sakoiba, Soignébougou, Fatiné) du district avec un effectif de 426 auditeurs dont 258 hommes et 168 femmes. 4.1.6 Commerce: Le district de Ségou abrite de grands centres commerciaux, notamment pour le bétail à Données économiques: Yollo et Boussin. Les produits agricoles (riz, mil, maïs, sorgho, fonio et niébé) occupent Agriculture: aussi une place importante. L’agriculture représente le secteur le plus important dans l’économie du cercle. Elle Les produits de cueillette procurent un revenu substantiel aux femmes (karité, néré, concerne essentiellement: zaban, jumjumbre etc.…). les cultures vivrières: mil, riz, sorgho, fonio Certaines foires hebdomadaires (Ségou, Konodimini, Boussin) ont une renommée les cultures de rente: arachide, niébé, nationale, voir sous-régionale. nous pouvons aussi noter: l’existence d’une station de recherche agronomique à Cinzana qui s’occupe de: Réseau des caisses d´épargne et de crédit: - la recherche et la vulgarisation des semences améliorées, - la recherche et l’amélioration des cultures du mil, du maϊs, du riz et du niébé, Le système de la micro finance est en plein essor. Le réseau Niéssiguisso compte 13 - l’animation des femmes. caisses d’épargne et de crédit; en plus il existe des caisses de Kondo Jigima dans certaines communes rurales. Les bénéficiaires d’une manière générale sont les femmes et les artisans qui évoluent dans le secteur informel. Les prêts varient de 325.000 FCFA à Industrie: 5.000.000 FCFA. Elle joue un grand rôle dans l’économie du cercle de Ségou. Les principales industries Le comité de crédit de l´union a traité l´évolution de l´encours de crédit et la qualité du sont: portefeuille du réseau. C´est ainsi qu´il apparaît ce qui suit: la Compagnie Malienne de Textile (COMATEX SA à Ségou): 1287 permanents, 19 experts, 20 contractuels. la laiterie Ségou lait à Ségou: 9 agents la tapisserie Nyéléni à Ségou: 82 agents 25 26 Tableau II : Évolution de l’encours de crédit au niveau des caisses Niéssiguisso de 2005 à 2006. L’étendue de la pauvreté varie selon le milieu de résidence, le secteur d’activité, l’âge et Libellés 2006 2005 Croissance en % le sexe. Le profil de pauvreté de masse se présente aussi de façon différente selon les régions. Pour la région de Ségou, les résultats nous donnent: Crédits sains 6 158 549 198 5 097 084 563 20,82 433 263 007 407 498 454 6,32 6 591 812 205 5 504 583 017 19,75 l’indice de pauvreté ou taux de pauvreté : cet indice est de 68,2% de la Crédit en souffrance Encours total Taux de délinquance 6,57% 7,40% population¹. l’indice de pauvreté humaine : au niveau national cet indice est de 56.3% alors qu’à Ségou il est de 60% ². - 0,83 l’indice de développement humain: au Mali il est de 0.333 tandis qu’à Ségou il est de 0.289 ³. L´encours total de crédit a passé de 5 504 583 017 en 2005 à 6 591 812 205 soit une augmentation de 19,75% et celui du crédit sain a passé de 5 097 084 563 en 2005 à 6 158 549 198 soit une augmentation de 20,82%. Source: \Documents and Settings\asissoko\ASSEMBLEE GENERALE 2007\RAPPORT ANNUEL 2006 DU COMITE DE CREDIT DE L´UNION.doc État de pauvreté dans le http://www.sgg.gov.ml/Ccm/ccm21juil04.pdf) cercle: (Source Les résultats de l´enquête dénommée « Enquête malienne d’évaluation de la pauvreté » réalisée par la Direction Nationale de la Statistique et de l’Informatique (DNSI) de janvier 2001 à janvier 2002 dans les huit régions et le district de Bamako nous donnent un aperçu de l´état de la pauvreté au Mali en général et singulièrement dans la région de Ségou. Les principaux résultats font apparaître que la pauvreté au Mali a reculé de quatre points entre 1989 et 2001. Mais en dépit de cette baisse, les indicateurs montrent que 64 % des Maliens vivent encore en dessous du seuil de pauvreté et près de 22 % vivent dans l’extrême pauvreté. La profondeur de la pauvreté monétaire est estimée à 42 %. ¹ ² ³ 27 : pourcentage de la population qui vivent en dessous du seuil de pauvreté fixé à 144.022 FCFA en 2001 et est de 63,8% pour le pays. : indicateur composite qui regroupe les facteurs liés aux risques de décès précoce (à moins de 40 ans), au taux d’analphabétisme des adultes et les difficultés d’accès à l’eau potable, à la santé et à l’alimentation : niveau de potentialité humaine élémentaire. Il tient compte de l’espérance de vie, du taux de scolarisation (1er et 2ème cycle) et du niveau de vie. 28 4.1.8 Situation Sanitaire : 4.1.7 Partenaires au développement: Le district sanitaire de Ségou compte 20 communes dont 19 rurales et 1 urbaine. Tableau III: Liste des partenaires intervenant dans le domaine de la santé dans le district de Ségou en 2006. Ces communes sont reparties en 33 aires de santé dont 18 offrent le paquet Partenaires Localités minimum d’activités au complet et disposent d’une Association de Santé Communautaire en 2006. Domaines d’intervention En plus de ces aires, il existe le centre de santé de Référence et l’Hôpital Régional. AIFD alpha log Commune de Ségou Commune de Ségou AMPPF APROFEM Commune de Ségou Commune de Ségou ASDAP Commune de Ségou Croix-Rouge Malienne Commune de Ségou FONDATION POUR L‘ENFANCE MALI - ENJEU FODESA Commune de Ségou OMAES SDI Centre l’Éveil Unicef Commune de Ségou Communes Konodimini, Farako Commune de Ségou Commune de Katiéna Commune de Ségou Cercle de Ségou WALE Commune de Ségou Projet Santé USAID/KC Commune de Ségou SOLTHIS Inter vida SUISSE Contact (Novartis) Commune de Ségou Commune de Ségou Commune de Cinzana Appui Financier (Santé, AGR) Appui Financier (Hygiène Assainissement, AGR, Santé) Appui Technique et Financier Appui Technique (IST/VIH/SIDA) Appui Technique (SR/ Adolescents) Appui financier, technique et logistique Appui Financier et technique Appui Financier Appui Financier Appui à l’éducation Appui technique et financier Appui technique Appui Technique et Financier (PEV) Appui Technique (IST/VIH/SIDA) Appui technique et financier (PEV) Appui technique (VIH/SIDA) Appui technique Appui technique Ressources humaines : Ressources humaines des CSCom: L´effectif au niveau des Centres de Santé Communautaires (CSCom) en 2006 était composé de: - médecin = 5 - technicien supérieur de santé = 10 - technicien de santé = 38 - matrone = 28 - gérant = 17 - aides soignants = 30. Parmi les médecins, 4 sont au niveau urbain, 1 au niveau rural. Pour les techniciens supérieurs, on peut noter l´existence de 3 sages femmes qui sont aussi urbaines. L’essentiel des vaccinateurs est composé d’aides soignants. Tous les centres disposent d´au moins un technicien de santé comme chef de poste. Parmi tous ces partenaires, deux seulement (UNICEF et PKC) interviennent dans le financement du PEV. Source: Plan de Développement Sanitaire du Cercle 2005- 2009 29 30 La chaîne de froid est disponible au niveau de tous les postes de vaccination ainsi que les Ressources humaines du CSRéf: motos pour mener les activités de stratégie avancée. Tableau IV: Répartition du personnel du CSRéf de Ségou en 2006. Qualification Nombre Observations Il existe une Toyota Hillux et une moto Yamaha DT 125 pour la supervision des activités PEV au niveau du CSRéf. Médecin 5 Sage femme 7 l´Haemophilus influenzae de type b (Hib) dans les structures de la commune urbaine de Infirmière obstétricienne 7 Ségou en 2006. Assistant médical en santé publique 2 TSS 6 Technicien de Santé 5 Gestionnaire Comptable 1 Chauffeur 3 Manœuvre 4 Adjoint Administratif 1 Technicien supérieur d’hygiène/ assainissement 2 Source: Rapport annuel (données administratives) des aires de santé et du CSRéf en 2006. Gérants 2 La baisse de la couverture vaccinale en fin d’année s’explique par le fait qu’elle coïncide Autres (matrones, Aides soignants, Gardiens, Dépisteurs) 1 santé publique En plus des 8 maladies cibles, on peut noter l’introduction du vaccin contre Couverture vaccinale en 2006: Tableau V: Couverture vaccinale par antigène dans le district sanitaire de Ségou en 2006. Période Antigènes BCG DTCP1 DTCP3 PENTA 1 PENTA 3 VAR VAA Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4 Année 119% 102% 93% 0% 0% 90% 90% 122% 69% 82% 97% 16% 80% 73% 112% 55% 63% 117% 100% 74% 75% 124% 72% 54% 134% 92% 73% 73% 119% 75% 73% 29% 17% 79% 78% avec les cultures et les populations n’ayant pas d’autres sources de revenus seront 14 obligées d’attendre les récoltes pour se faire un peu d’argent. Ici nous avons les taux administratifs rapportés par les formations sanitaires. Ces taux sont calculés en fonction du nombre d’enfants vaccinés par antigène divisé par la Situation du PEV : population cible. Les stratégies utilisées pour la vaccination des enfants et des femmes sont les suivantes: le centre fixe dont le rayon est limité à 5 km du centre de santé, la stratégie avancée le Surveillance Épidémiologique: rayon d´action se situe entre 5 et 15 Km du centre de santé et la stratégie mobile qui Le district sanitaire de Ségou en 2006 dispose d’un RAC au niveau des 18 aires permet d´atteindre les populations résidant à plus de 15 Km du centre de santé. fonctionnelles et de deux autres aires menant les activités du Paquet Minimum Les deux premières sont menées par les agents des CSCom et la dernière est assurée par d´Activités (PMA). le CSRéf. Toutes les aires, fonctionnelles ou non disposent d’un vaccinateur payé soit La chargée de la surveillance épidémiologique formée par le Projet d‘Appui à la par l’ASACO, soit par la mairie. Surveillance Epidémiologique Intégrée (PASEI), recueille les données journalièrement et fait l’analyse au niveau du Centre de Surveillance Epidémiologique (CSE). 31 32 La situation épidémiologique a été relativement calme en 2006 dans le district avec seulement 2 cas de Paralysie Flasque Aigue (PFA) et 2 cas de méningite. 4-3. Type et période d’étude: Nous avons mené une étude rétrospective de type transversal sur la période allant du 4-2. • 1er janvier au 31 décembre 2006. Définition des termes: la vulnérabilité, liée aux moyens dont disposent les ménages, plus ils ont les moyens, moins ils sont vulnérables [9]. • La population d´étude était constituée par : un ménage est considéré comme un ensemble d’individus qui vivent sous le même toit, partagent l’essentiel de leurs repas ensemble, reconnaissent l’autorité d’une personne (chef de ménage) et mettent en commun une partie du fruit de leurs productions. [9] • 4-4. Population étudiée: les ménages très vulnérables, ces ménages ont perdu leurs biens productifs et les les mères ou les chefs de ménages d´enfants de 12 à 23 mois, les chefs de poste médicaux ou les agents vaccinateurs, les supports de vaccination. 4-5. stratégies de substitution n´offrent qu´une réversibilité partielle ou faible, leur système de vie est basé sur la précarité et la survie dans tous les domaines. • de vie sans trop de difficultés. De façon générale, ils ont pu préserver leurs biens productifs. • Critères d´inclusion Étaient inclus dans cette étude les ménages dans lesquels se trouvaient des enfants âgés les ménages moyennement vulnérables, ces ménages sont affectés par les crises mais ils recouvrent leur niveau précèdent de sécurité de 12 – 23 mois. Il s’agissait précisément des enfants nés entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2005 quelque soit leur statut vaccinal, ayant séjourné dans le district durant cette période. les ménages peu vulnérables, ces ménages font face aux crises sans conséquence Méthode et technique réelle sur leur sécurité alimentaire. • les dépenses de santé, elles mesurent l’effort consacré par l’ensemble des financeurs du système au titre de la santé selon l’Institut de Recherche et de Nous avons procédé à un sondage en grappe à deux degrés de type OMS. L´étude a concerné aussi bien le milieu urbain que le milieu rural. Taille Documentation en Économie de la Santé (IRDES). Elles regroupent l’ensemble • • des paiements intervenus au cours d’une année au titre de la santé. Les 399 villages du district sanitaire de Ségou ont servi de base de sondage. Ainsi par vaccination complète, sondage aléatoire, 30 grappes de 7 enfants âgés de 12 – 23 mois ont été tirées au sort un enfant est dit complètement vacciné de façon conventionnelle lorsqu’il aurait reçu tous les antigènes jusqu’au vaccin anti- dans l´ensemble des villages du district de Ségou soit un total de 210 ménages. rougeoleux c’est à dire (BCG, VPO, DTC, Hep B, VAR, VAA). 4-6. Techniques: tous les antigènes reçus, le calendrier vaccinal est respecté c´est à dire les Nous avons procédé à : • nombre de contacts, nombre de fois que la maman a amené son enfant au centre pour qu´il soit vacciné. • Collecte des données: vaccination correcte, on dit qu´un enfant est correctement vacciné si en plus de intervalles entre les différents antigènes. • Echantillonnage: parents d´enfants; • vaccin, c´est une substance fabriquée à partir d´organismes vivants ou atténués et l´administration de questionnaire aux chefs de poste, aux vaccinateurs, aux l´exploitation de la carte de vaccination, des fiches de mouvement des vaccins et des fiches de température. qui une fois introduite chez un individu lui confère une immunité. 33 34 Outils utilisés 4-8. Nous avons utilisé comme outils: • Diffusion des résultats: Les résultats de l´étude ont été restitués à l´équipe socio sanitaire du centre de santé, aux le questionnaire adressé aux parents, Associations de Santé Communautaire (ASACO), au personnel des CSCom, • le questionnaire adressé aux chefs de poste et les vaccinateurs, Direction Régionale de la santé de Ségou, aux partenaires intervenant dans le PEV et à à la • la grille d´observation. tous les leaders d´opinion du district de Ségou lors du monitorage semestriel, la supervision, les réunions trimestrielles et les réunions mensuelles. Déroulement: La collecte des données a été faite grâce à un questionnaire dont le remplissage a nécessité 8 équipes de deux personnes soit au total 16 enquêteurs. Chaque équipe a travaillé durant une semaine par aire de santé. Les équipes avaient bénéficié de 2 heures de formation avec des indications écrites sur le support et la façon de collecter les données dans un souci de standardiser les informations. 4-9. Test : Nous avons testé les questionnaires dans un quartier non concerné par l’enquête afin d’améliorer le questionnaire, sa compréhension par les enquêteurs (guide de remplissage). Ce test nous a permis de corriger les erreurs et de détecter les insuffisances. Pour le tirage des foyers et des enfants un point central a été choisi dans le village ou dans la ville à enquêter. Pour le choix du 1er ménage dans le village, nous avons fait tourner soit une bouteille, soit un stylo sur une surface plane. La direction du premier foyer visité a été celle 4-10. Considérations éthiques: Nous avons demandé le consentement verbal des personnes enquêtées tout en leur garantissant l´anonymat de l’enquête. indiquée par la bouteille ou le stylo en s´arrêtant. A partir de cet instant, les maisons situées le long de l´axe indiqué par l´objet en question ont été comptées depuis le point central jusqu´à la périphérie du village ou de la rue. Ensuite nous avons tiré au hasard un nombre pour choisir le 1er ménage à visiter. Ce qui nous avons permis de vérifier dans le ménage la présence ou non d´un enfant. Le deuxième foyer visité a été celui situé le plus près du premier. Le foyer suivant celui dont la porte d´entrée se trouve le plus près de la porte d´entrée de la maison que nous venions de visiter et ainsi de suite. 4-7. Traitement et analyse des données: Le dépouillement a été d´abord manuel. Les données collectées ont été saisies et analysées sur EPI Info. Pour les différentes variables, nous nous sommes intéressés aux fréquences relatives et à la moyenne. 35 36 V- RESULTATS : Répartition des parents selon la profession de la mère dans le district sanitaire de Ségou en 2006. L’analyse des différentes données obtenues nous a permis d’aboutir aux résultats ciaprès : Répartition des parents selon la profession du père dans le district sanitaire de Ségou en 2006. Commerçantes 6% Fonctionnaires 1% Commerçants 9% Autres 20% Ménagères 93% Fonction naires 9% CommerçantesFonctionnairs Ménagères Figure 2 : Répartition des ménages enquêtés selon la profession de la mère de famille Nous constatons que 93% des mères de famille restent à la maison et s’occupent des travaux du ménage. Cultiva teurs 62% Commerçts Cultivat Fonctionnaires Autres Répartition de la part des différents membres de la famille dans la prise en charge des dépenses de santé dans le district sanitaire de Ségou en 2006. Figure 1 : Répartition des ménages enquêtés selon la profession du père de famille Les cultivateurs représentent la profession la plus élevée chez les chefs de ménage avec 62% des enquêtés. Mère 10% Autres 1% Père 89% Père Mère Autres 37 38 Figure 3 : Répartition des ménages enquêtés selon la part des différents membres dans les dépenses de santé Seulement dans 11% des cas les dépenses liées à la santé des enfants n’étaient pas à la charge des chefs de ménage. Dans tous ces ménages, le père était considéré comme le chef de ménage. Autodidacte 8% Autre 23% Répartition des parents selon l’ethnie dans le district sanitaire de Ségou en 2006. Sonrhai 3% Peulh 11% Sarakolé 6% Supérieur 4% Autres 3% Sécondaire 11% Primaire 17% Autodidacte Coraniq Mianka 4% Dogon 1% Cora nique 37% Primaire SecondaireSupérieur Autre Figure 5 : Répartition des parents qui assurent les dépenses de santé selon leur niveau d’instruction Bozo 5% Il ressort de cette figure que 69% des enquêtés sont alphabétisés et 31% non alphabétisés. Bam bara 67% Parmi les alphabétisés le niveau coranique est celui le plus élevé (37%). Bambara Bozo Dogon Mianka Peulh Sarakolé Sonrhaï Autres Répartition des parents selon le type de moyens de déplacement utilisés pour aller vacciner les enfants dans le district sanitaire de Ségou en 2006. Figure 4 : Répartition des ménages enquêtés selon l’ethnie de la personne qui assure les dépenses de santé Les bambaras avec 67% représentent l’ethnie la plus fréquente. Autres 1% Voiture 16% Répartition des parents selon le niveau d‘instruction de la personne qui assure les dépenses de santé dans le district sanitaire de Ségou en 2006. Moto 17% Pied 58% Charrette 8% Pied Charrette Moto Voiture Autres Figure 6 : Répartition des parents selon le type de moyens de déplacement utilisé pour aller vacciner les enfants La plupart des parents quelque soit la distance ont marché pour aller vacciner les enfants. Ceci peut s’expliquer par la faiblesse de leurs revenus. 39 40 Répartition des ménages selon la stratégie de vaccination utilisée dans le district sanitaire de Ségou en 2006. Il ressort de cette figure que 93% des parents ont su bien conserver les cartes; cela montre tout le poids de la communication dans l’importance de la conservation de la carte de vaccination par le personnel de santé. Stratégie Mobile 1% SA 15% Pas Vacciné 1% Centre fixe Stratégie avancée Stratégie mobile Pas vacciné Centre fixe 83% Figure 7 : Répartition des ménages enquêtés selon la stratégie de vaccination utilisée Tableau VI:Répartition des ménages selon les montants alloués à l’achat de la carte de vaccination des enfants dans le district sanitaire de Ségou en 2006. Montant en FCFA Nombre Pourcentage 0 100 200 250 300 350 400 500 600 700 Total 2 62 52 8 58 2 1 7 9 9 210 1 30 25 4 28 1 0 3 4 4 100 Cette figure nous montre que 83% des enfants ont été vaccinés au centre de santé. Nous constatons aussi que 1% des enfants n’ont jamais été vaccinés et 1% vaccinés par la stratégie mobile dans l’aire de Zambougou central. Répartition des ménages selon la possession de cartes de vaccination pour leurs dans le district sanitaire de Ségou en 2006. 1% 0% 3% 4% 4% 1% 30% 28% 4% 0 Fcfa 100 Fcfa 200 Fcfa 250 Fcfa 300 Fcfa 350 Fcfa 400 Fcfa 500 Fcfa 600 Fcfa 700 Fcfa Non disponible 7% 25% Figure 9 : Répartition des ménages enquêtés selon le montant alloué à l’achat de la carte de vaccination Disponible 93% Seul 1% des enquêtés n’ont pas payé pour recevoir leur carte de vaccination. Disponible Non disponible Aussi nous pouvons noter que le prix des cartes de vaccination varie d’un centre à l’autre et que le prix moyen par carte est de 340 FCFA tandisque le prix unique fixé par le niveau national est de 100 FCFA. Figure 8 : Répartition des ménages enquêtés selon la possession des cartes de vaccination de l’enfant 41 42 Tableau VII : Répartition des ménages selon les montants alloués au moyen de déplacement de la maison au centre de santé dans le district sanitaire de Ségou en 2006. Tableau VIII : Répartition des ménages selon les autres montants liés à la vaccination des enfants dans le district sanitaire de Ségou en 2006. Montant en FCFA Montant en FCFA Nombre Pourcentage 0 500 1000 1500 2500 3500 4000 5000 6000 Total 151 11 5 10 12 8 1 9 3 210 73 5 2 5 6 4 0 4 1 100 Nombre Pourcentage 179 6 9 3 6 2 4 1 210 86 3 4 1 3 1 2 0 100 0 200 500 1000 1500 2000 2500 3500 Total 1% 2% 4% 4% 6% 5% 4% 0% 1% 1% 2% 5% 3% 0% 3% 86% 73% 0Fcfa 200Fcfa 500Fcfa 1000Fcfa 1500Fcfa 2000Fcfa 2500Fcfa 3500Fcfa 0Fcfa 500 Fcfa 1000 Fcfa 1500 Fcfa 2500 Fcfa 3500 Fcfa 4000 Fcfa 5000 Fcfa 6000 Fcfa Figure 11 : Répartition des ménages enquêtés selon les autres montants liés à la vaccination de l’enfant Figure 10 : Répartition des ménages enquêtés selon le montant alloué au déplacement pour la vaccination de l’enfant La somme moyenne allouée au déplacement est de 2670 FCFA. Cela concerne les 5 Les autres dépenses sont liées essentiellement à la restauration, l’achat systématique passages. Ce chiffre s’explique par le fait que les mamans qui ont payé quittent d’un d’antalgique prescrit au centre et seringue. A cause du retard accusé avant la vaccination village à un autre et sont obligées de s’y rendre en transport en commun. de leurs enfants, les mamans payent la nourriture sur place. Il faut aussi noter que pour celles résidant en milieu urbain, certaines ont payé pour la consommation en carburant de la moto et d’autres ont emprunté un taxi. 43 44 Tableau IX : Répartition des enfants selon leur état vaccinal dans le district sanitaire de Ségou en 2006. État vaccinal Nombre Pourcentage Complète et correcte 52 25 Complète 98 47 Incomplète 58 27 Non Vacciné 2 1 Total 210 100 Croyances réligieuses 3% Rupture de Vaccin 10% La mère ne sortir avant la quarantaine 3% vaccinés et 1% n’ont jamais été vaccinés. Carte égarée Non information des parents sur le reste du calendrier Distance éloignée Négligence de la mère La mère ne doit pas sortir avant la quarantaine Rupture de vaccins Voyage de la maman Croyance religieuse Fièvre de l’enfant après sa vaccination Nombre 3 14 11 6 2 6 15 2 1 Non information des parents sur le calendrier 24% Distance éloignée 18% Négligence de la mère 10% Figure 12 : Répartition des ménages enquêtés selon les raisons de vaccination inachevée ou de non vaccination des enfants Tableau X: Répartition des ménages selon les raisons de vaccination inachevée ou de non vaccination des enfants dans le district sanitaire de Ségou en 2006. Raisons Carte égarée 5% Voyage de la maman 25% Nous constatons que seulement 25% des enfants ont été complètement et correctement Fièvre de l'enfant après sa Vaccination 2% La raison la plus évoquée ici est le voyage de la maman avec 25%. Pendant ce voyage, les mamans oublient d’apporter les cartes de vaccination avec elles. Pourcentage 5 24 18 10 3 10 25 3 2 Répartition des mamans selon leur appréciation de l’accueil réservé par le personnel de santé dans le district sanitaire de Ségou en 2006. Mauvais 6% Très bon 22% Assez bon 29% Bon 43% Très bon Bon Assez bon Mauvais 45 46 Figure 13 : Répartition des ménages enquêtés selon leur appréciation de l`accueil réservé par le personnel de santé Les mères d’enfants ont été mal accueillies dans 6% des cas; ce taux n’est pas du tout Répartition selon les causes de non disponibilité de la chaîne de froid par formation sanitaire dans le district sanitaire de Ségou en 2006. négligeable pour la continuité de cette activité par les parents. Répartition des vaccins selon leur disponibilité dans le district sanitaire de Ségou en 2006. Brûleur 11% Mèche 4% pétrole4% Autres 11% BCG 85% VAR 83% Pas de panne 70% VPO 80% VAA 83% Brûleur Mèche Pétrole Autres Pas de panne DTC 84% HB 85% BCG VPO DTC HB Figure 15 : Répartition des formations sanitaires selon les causes de non disponibilité de la chaîne de froid durant la période concernée VAA VAR Figure 14 : Répartition des vaccins selon leur disponibilité durant la période concernée Les autres pannes sont essentiellement liées à bougie. Les formations sanitaires ont connu de rupture au niveau de tous les antigènes. Le vaccin Sur les 27 formations sanitaires, les 70% n’ont pas connu de panne suite à la chaîne de froid. Les pannes dans les autres formations sanitaires peuvent être considérés comme le moins disponible a été le VPO avec 80% et les plus disponibles ont été BCG et HB avec 85%. Ces ruptures, la plupart du temps sont liées à une mauvaise estimation des une faiblesse du système sanitaire conduisant aussi souvent à une absence de besoins et une insuffisance dans la gestion des vaccins. vaccination des enfants. Ces ruptures peuvent conduire les mamans à ne pas achever les vaccinations des enfants aboutissant à une faible fréquentation de la formation sanitaire. 47 48 Tableau XI : Répartition des formations sanitaires selon la réalisation de la stratégie avancée et la source de financement dans le district sanitaire de Ségou en 2006. Aires % de sorties réalisé Médine Darsalam Banankoro Katièna Samené Bougoufié Fatiné Pelengana nord Ségou coura Souba Diouna N’Gara Zambougou Cinzana Farako Cinzana Digani Zambougou central Hamdallaye Boussin Bananissabakoro Nonongo Konodimini Sébougou Sakoiba Yollo Faléma Pelengana sud Nombre de sorties prévu 48 12 12 96 72 0 152 12 18 48 60 50 12 68 72 12 12 0 12 0 96 12 49 144 140 12 96 Total 1317 51 52 100 17 88 26 0 32 25 44 92 55 86 83 76 83 92 33 0 42 0 22 50 39 42 23 33 63 Source de financement ASACO ASACO Mairie ASACO ASACO ----ASACO Mairie ASACO ASACO ASACO ASACO Mairie ASACO ASACO ASACO Communautés ----Mairie ----ASACO ASACO ASACO Mairie ASACO Mairie ASACO Tableau XII: Répartition de la couverture vaccinale par antigène dans le district sanitaire de Ségou en 2006. Antigènes Fiche d’enquête dépouillée 210 210 210 210 210 210 BCG POLIO 0 DTCP1 HB1 DTCP3 HB3 VAA VAR Résultat obtenu Couverture (%) 203 144 186 178 148 147 97 69 89 85 70 70 L’objectif du district par antigène est de 90% et nous constatons que cet objectif n’est atteint seulement qu’en BCG (97%), très proche pour le DTC1 (89%). La couverture faible en polio 0 est due aux accouchements à domicile et le fait que certaines femmes ne sortent pas de la maison avant la quarantaine. Tableau XIII: Comparaison entre le statut vaccinal et la personne qui assure les dépenses de santé dans le district sanitaire de Ségou en 2006. Personne qui Assure les dépenses Père Ce tableau nous montre que quelque soit la source de financement, la stratégie avancée Avait toujours un problème de financement. Les formations sanitaires où il y a un chiffre Complète et Complète correcte Incomplète Pas vacciné Total 47 84 54 1 186 Mère 4 13 4 1 22 Autres 1 1 0 0 2 Total 52 98 58 2 210 0 sont des formations urbaines ou la stratégie n’est pas menée. Le taux de réalisation Nous constatons que les 2 seuls cas pris en charge par les autres parents ont achevé leur était de 51%. vaccination. Cela peut être dû à leur petit nombre. 49 50 Ici nous pouvons dire que les mamans ont des problèmes à assurer les dépenses de vaccination de leurs enfants parce qu’en dehors de celles qui sont fonctionnaires les autres sont totalement dépendantes de leur mari et n’ont pas d’autres sources de revenus. Tableau XIV : Comparaison entre le statut vaccinal de l’enfant et la profession des parents dans le district sanitaire de Ségou en 2006. Profession Complète et Complète Incomplète Pas Total Fonctionnaires 13 6 0 0 19 Commerçants 4 11 3 0 18 Cultivateurs 24 66 44 2 136 Autres 11 15 11 0 37 Total 52 98 58 2 210 Ethnie Bambara Bozo Dogon Mianka Peulh Sarakolé Sonrhaï Autres Total vacciné correcte Tableau XV: Comparaison entre le statut vaccinal de l’enfant et l’ethnie de la personne qui assure les dépenses de santé dans le district sanitaire de Ségou en 2006. Complète et Complète correcte 32 67 3 3 1 1 0 7 8 11 4 7 2 2 2 0 52 98 Incomplète Pas vacciné 39 3 1 1 5 2 2 5 58 1 1 0 0 0 0 0 0 2 Total 139 10 3 8 24 13 6 7 210 Les 40% des bozo ainsi que les 33% des dogons et des sonrhaï, 28% des bambaras enquêtés n’ont pas bien suivi la vaccination de leurs enfants tan disque 87% des mianka et 85% des Sarakolés ont complété la vaccination de leurs enfants. Les bambaras représentent 67% du total de vaccination inachevée et 68% de vaccination achevée due surtout à leur forte représentativité dans l’échantillonnage. Nous constatons qu’au niveau des fonctionnaires tous les enfants ont achevé leur Les 2 enfants qui n’ont pas été vaccinés, 1 est bambara et l’autre est bozo. vaccination alors que les 76% des enfants qui n’ont pas achevé leur vaccination sont des enfants des cultivateurs. Cela peut s’expliquer par le fait que les deux saisons hivernales passées n’ont pas été à hauteur de souhait, ceci fait qu’à un moment donné de l’année, les besoins prioritaires des ménages se résumaient à leur repas quotidien Tableau XVI: Comparaison entre le statut vaccinal de l’enfant et le niveau d’instruction de la personne qui assure les dépenses de santé dans le district sanitaire de Ségou en 2006. qu’à la santé de leurs enfants. Les 2 enfants qui n’ont pas été vaccinés sont aussi des enfants de cultivateurs. Niveau Complète et Complète d’instruction correcte Supérieur 4 2 Secondaire 4 15 Primaire 8 12 Coranique 16 42 Autodidacte 4 8 Analphabète 16 19 Total 52 98 51 Incomplète Pas vacciné 3 4 15 19 4 13 58 0 0 0 1 1 0 2 Total 9 23 35 78 17 48 210 52 Les 43% des enquêtés ayant un niveau primaire, les 33% un niveau supérieur et les 17% un niveau secondaire qui n’ont pas achevé la vaccination de leurs enfants peuvent être Tableau XVII : Répartition des enquêtés selon les raisons de la nécessité d’une caisse de santé dans le district sanitaire de Ségou en 2006. liés à un manque de suivi autrement dit à une négligence de leur part; pour les Raisons 29% ayant un niveau autodidacte, nous pouvons l’expliquer d’une part par la méconnaissance des avantages de la vaccination et d’autre part la pauvreté. Nombre Pourcentage Aide à surmonter les dépenses de santé 35 17 Parmi les parents dont les enfants n’ont pas été vaccinés, 1 a un niveau coranique et C’est une aide de proximité 15 7 l’autre autodidacte. Facilite les dépenses de santé 120 57 La caisse nous sécurise en cas de besoin 33 16 Développe la solidarité entre les gens 7 3 Total 210 100 Répartition des enquêtés selon leur avis sur la nécessité de création d’une caisse de santé dans le district sanitaire de Ségou en 2006. Pas nécessaire 6% Sécurisation de la caisse en cas de besoin 16% Nécessaire 94% Développement de la solidarité entre les gens 3% Aide à surmonter les dépenses santé 17% Aide proche de nous 7% Nécessaire Pas nécessaire Figure 16 : Répartition des enquêtés selon leur avis de création d`une caisse de santé Facilité de dépenses de Santé 57% Pendant notre enquête, nous avons largement expliqué les conditions d’adhésion à une caisse de santé, son fonctionnement c'est-à-dire les cotisations des membres et ses avantages aux parents. Figure 17 : Répartition des enquêtés selon les raisons de création d`une caisse de santé C’est ainsi que 94% des parents enquêtés ont adhéré à l’idée de création d’une caisse de santé au niveau de leurs villages ou quartiers. La raison principale retenue dans notre étude se rapportait à une facilitation des dépenses de santé au niveau des différentes localités. 53 54 6.4 Par rapport à la couverture vaccinale, nous avons trouvé 97% pour le BCG, 65% pour VI- COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS : le Polio0, 89% pour le DTCP1, 85% pour le DTCP3 et 70% pour le VAR; la même étude de Sacko à Gao [13] avait noté 52% pour le BCG, 54% pour le DTCP1, 29% Notre objectif par rapport à cette étude a été atteint car nous avons pu interroger 210 pour le DTCP3 et 39% pour le VAR. parents d’enfants, 27 chefs de poste ou vaccinateurs et exploiter tous les supports de vaccination pour la détermination de la couverture vaccinale et les différents obstacles à la vaccination des enfants. 6.5 Dans notre étude, la raison de vaccination inachevée ou de non vaccination la plus Le district sanitaire de Ségou a connu des ruptures et des taux de pertes élevés durant les évoquée a été le voyage des mamans avec oubli de la carte de vaccination différente années précédentes. Cette formation EPIVAC nous a permis d’agir très favorablement sur de celle de Sacko à Gao [13] qui a été surtout l’ignorance des mamans sur les avantages de la vaccination avec 53%. ces deux paramètres. Il faudrait cependant noter que la réduction des dépenses de vaccination passe obligatoirement par l’élaboration d’un plan d’action bien ciblé au niveau des formations 6.6 Les deux enfants non vaccinés dont les parents n’ont qu’un niveau d’instruction sanitaires et l’exécution correcte de ce dit plan; cependant l’amélioration de la couverture coranique et autodidacte s’explique aisément par leur croyance religieuse, ils pensent nécessite la conjugaison des efforts des communautés, des agents de santé et des que seul Dieu peut protéger quelqu’un et non un vaccin. partenaires. Notre étude nous a permis de clarifier certains paramètres et de faire des comparaisons 6.7 La Profession, l’ethnie et le niveau d’instruction de la personne qui assure les avec d’autres études déjà menées dans ce domaine. dépenses de santé liées à la vaccination n’ont pas influencé sur la qualité car quelque 6.1 La prédominance des cultivateurs au niveau des chefs de ménages peut être due au soit le paramètre les enfants restent incomplètement ou non vaccinés. faite qu’en plus de l’importance accordée par notre pays au secteur agricole, la région de Ségou représente la 1ère région agricole du Mali par excellence. Ceci se manifeste par l’existence de l’Office du Niger et de l’Office Riz Ségou (ORS). Ici, nos résultats rejoignent ceux de Michka S et all [9] qui dans une étude réalisée en 2003 à Ségou, D’après notre étude, pour la profession 76% des enquêtés cultivateurs et 5% des commerçants n’ont pas bien suivi la vaccination alors que tous les enfants des fonctionnaires ont achevé leur vaccination. Cela peut être dû à la pauvreté pour les cultivateurs et à la négligence des parents pour les commerçants. ont démontré que ce sont les ménages très vulnérables qui fréquentent plus les centres de santé. Pour l’ethnie 67% des bambaras, 9% des peulhs, 5% des bozo et 3% des Sarakolés et 6.2 La faible réalisation de la stratégie mobile peut être expliquée par le fait qu’elle devait être menée dans une seule aire de santé au niveau du district. sonrhaïs n’ont pas achevé leur vaccination. Les bambaras représentent plus de la moitié des enquêtés. 6.3 Notre étude a révélé que 1% des enfants enquêtés n’ont jamais été vaccinés alors que Pour le niveau d’instruction, 5% de niveau supérieur, 7% de niveau secondaire, 26% Sacko à Gao [13] en 2004 a trouvé 14,75% d’enfants non vaccinés et 14,4% selon de niveau primaire et 33% de niveau coranique n’ont pas achevé leur vaccination. EDSM II [5]. Cela peut s’expliquer par leur croyance religieuse aboutissant à une mauvaise interprétation de la vaccination des enfants c'est-à-dire les rumeurs. 55 56 6.8 Les prix des cartes de vaccination, les montants alloués au déplacement pour aller VII - CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS : vacciner les enfants ainsi que les autres dépenses de santé variaient nettement d’un centre à l’autre. Considérant le coût du transport et aussi que les mamans souvent avant d’être vaccinées perdent énormément de temps et sont obligées de dépenser pour la restauration; nous disons que ces des facteurs qui pourraient être des Notre étude nous a permis de conclure que les ménages pour vacciner leurs enfants effectuent des dépenses liées à l’achat de la carte de vaccination, au déplacement pour aller au centre de santé, à la restauration et aux médicaments. obstacles à la vaccination; d’ou l’inachèvement de la série de vaccination des enfants Au cours de cette étude nous n’avons rencontré aucun cas de Manifestations Adverses par les parents conduisant à l’augmentation des perdus de vue. Post Vaccinales qui pourraient aussi engendrer des dépenses pour les parents. Le coût de la carte de vaccination a varié de 100 FCFA à 700 FCFA. Le coût du déplacement a varié entre 500 FCFA et 6000 FCFA. Les mamans ont payé pour la restauration entre 200 FCFA et 3500 FCFA La stratégie avancée n’était pas correctement menée dans toutes les formations sanitaires quelque soit la source de financement (ASACO, mairie, communauté). Par rapport à la couverture vaccinale, l’objectif du district étant de 90% par antigène, il n’est atteint que pour le BCG avec 97%. Notre étude a abouti à des propositions de solutions pour que tous les enfants cibles du PEV soient complètement et correctement vaccinés. A cet effet, les recommandations suivantes ont été formulées : Aux personnels des CSCom : - uniformiser les prix des cartes de vaccination au niveau de toutes les formations sanitaires au prix habituel de 100 FCFA et l’afficher; - renforcer la communication pour le changement de comportement en matière de vaccination en mettant un accent particulier sur la carte de vaccination en cas de déplacement des mamans; - profiter des moyens de communication disponibles (RAC, Téléphone, Internet) entre les formations sanitaires d’un même district ou entre les districts sanitaires pour échanger en cas d’oubli de la carte lors des voyages des mamans; 57 58 - mettre en place un système cohérent de recherche active des perdus de vue en collaboration avec les relais communautaires et les accoucheuses REFERENCES traditionnelles; - organiser un plaidoyer auprès des ASACO, des collectivités et des partenaires pour la prise en charge financière de la stratégie avancée. 1- Coulon A. - Enquête sur les budgets familiaux dans 3 villages Serer de la zone de Niakhar- une approche particulière les dépenses de santé; ORSTOM Dakar 1985. 2- Diallo I. - Special study Senegalese health care financing an alternative Approach, au Aux ASACO : Sénégal à Dakar 1987. - renforcer la collaboration avec les relais communautaires par la tenue 3- Mitchell, Marc D, John R. - Child survival strategies for Senegal, Nutrition and correcte des réunions mensuelles; - mobiliser les partenaires locaux autour de la stratégie avancée en matière population, USAID Dakar 1987. de vaccination; - réfléchir sur la mise en place des caisses de santé au niveau des villages et Projet REACH, AID, Washington DC 1988. quartiers. 4- Barlow et all. -Proposition d‘étude sur le financement des soins de santé au Sénégal, 5 – Ministère de la santé du Mali : Enquête démographique et de santé (EDSM II) A l’équipe cadre du district sanitaire de Ségou : 1995- décembre 1996; Pages 129 - 131 - organiser des supervisons spécifiques mensuelles par rapport aux activités 6- Ministère de la santé du Mali: Symposium International Santé et Développement du PEV, - tenir régulièrement les monitorages en vue de déceler à temps toutes les difficultés liées aux ruptures, aux pertes de vaccins et la non atteinte des « Accès aux services de santé de base au Mali, enjeux et objectifs, défis et perspectives», 2002 : 5. objectifs pour les différents antigènes, - créer un comité technique par rapport à la vaccination au niveau du 7- B.Meessen (IMT), J.M.Thome (AEDES), W.V. Damme (IMT). - Approche contractuelle et primes à la performance, OMS 2000. district. Nous osons espérer que ces recommandations seront mises en œuvre pour garantir une protection de nos enfants contre les différentes maladies cibles du 8- ZEF. - Stratégies et techniques contre l‘exclusion sociale et la pauvreté, guide d‘introduction aux mutuelles de santé en Afrique, 2000. PEV. 9- Michka S et all. - Analyse de la vulnérabilité et des systèmes de vie des ménages en milieu rural de la région de Ségou en 2003. 59 60 10- Coulibaly M. - Analyse des coûts du Programme Élargi de Vaccination dans le ANNEXES ANNEXE 1: district sanitaire de Sikasso au Mali en 2003 EPIVAC.MRO 2004. Questionnaire Mères d‘enfants 11- Laporte J.D. - Financement communautaire des services de santé : la situation au Mali. Bulletin de Medicus Mundi Suisse Nº 91, décembre 2003 Numéro :……………… 12- Miloud K et Patrick L. - Financement des vaccins et des vaccinations en Afrique, quelle pérennité; Nº29 novembre 2004, [email protected]. 13- Sacko R. - Évaluation de la couverture vaccinale et des raisons de non vaccination dans le district de Gao au Mali en 2003 EPIVAC. MRO 2004. 14- Dembélé O. - Analyse des coûts du Programme Élargi de Vaccination dans le district sanitaire de Nioro Mali de Janvier à Juin 2004 EPIVAC.MRO 2005. 15- Sissoko K. - Étude du financement communautaire – expérience du district de Kangaba au Mali en 2004 EPIVAC.MRO 2005. 16- Joachim N. B, Robert N et Valère N. - « Préfinancement communautaire et accessibilité aux soins de santé de base une évaluation du consentement payer de ménages ruraux au Cameroun»,www.idrc.ca/en/ev-92977-201-1-DO TOPIC.html. Cet article a été primé en obtenant la deuxième place lors de la sixième conférence annuelle du Global Development Network (GDN), tenue du 24 au 26 janvier 2005 à Dakar, Sénégal. 17 - Nassar B .M. - Étude du financement communautaire du PEV de routine de 2003 à 1- Date de l´enquête : 2- Nom du village ou quartier : 3- Aire de santé de: • • x x 4- Distance entre la famille et le poste ou l´enfant a été vacciné : 5- Quelle est la taille du ménage (personne à charge): 6- Identité du ménage : o Nom du Père de l’enfant : • Profession : • Fonctionnaire x • Commerçant x • Cultivateur x • Autres Prénom : o Nom de la mère de l’enfant : • Profession : • Fonctionnaire x • Commerçante x • Ménagère x • Autres Prénom : Qui assure les dépenses de santé au sein de la famille: Père 2005 dans le District Sanitaire de Mopti au Mali EPIVAC.MRO 2006. rurale urbaine x Mère x o Montant alloué à la vaccination l‘année dernière: • Carte x • Autres à préciser x 18- OMS Niger Nº 51 - Atelier des comptes nationaux de la santé en Janvier 2007. Montant = Montant = 7- Ethnie de la personne qui assure les dépenses de santé : o Bamanan o Peulh o Sonrhaï 61 x x x Sarakolé Bozo Autres x x x 62 12 - 8- Religion pratiquée par les parents : musulmane chrétienne animiste autres o o o o o en centre fixe o en stratégie avancée o en équipe mobile x x x x x x x Secondaire Coranique Autre x x x 13Quelle appréciation faites vous de l´accueil réservé par le personnel de santé: 9- Niveau d‘instruction de la personne qui assure les dépenses de santé: o Supérieur o Primaire o Autodidacte Où est ce que votre enfant a été vacciné: o o o o x x x mauvais……………….. assez bon…………….. bon…………………… très bon……………… 14 -Disponibilité de la carte de vaccination avec les parents: 10- Statut vaccinal complète incomplète o Oui o Non Non vacciné Enfants de 12- 23 mois 15 - Votre enfant a t- il consulté pour un incident suite à sa vaccination: o oui o non Si l‘ enfant est non vacciné, quelles sont les raisons: x x si oui y a t- il eu une prescription o oui o non montant = 16- Existe-t-il dans votre village ou quartier une caisse de santé: Si l‘enfant n’a pas achevé sa vaccination, quelles sont les raisons: o oui o non 11o o o o o Moyen de déplacement employé par les parents : pied charrette moto voiture autres, à préciser x x x x x 17- Avez-vous adhéré à cette caisse: Temps = montant = montant = montant = montant = o oui o si non pourquoi 63 Montant= 64 18- Une telle caisse représente t-elle une nécessité pour vous: Grille d’observation 1- Type de vaccins reçus par l’enfant, date de naissance et date de la vaccination : o si oui pourquoi o o o o o o BCG POLIO O DTCP1 et HB1 DTCP3 et HB3 VAR VAA x .............................................. x ............................................. x ............................................. x …………………………… x ……………………………. x ……………………………. 2- État vaccinal de l’enfant: o si non pourquoi o vaccination incomplète o vaccination complète o vaccination correcte oui oui oui non non non 3- Disponibilité des vaccins du 1er janvier au 31 décembre 2006: Types de vaccins et solvants Date de péremption Nombre de jours de rupture observations BCG VPO DTC HB VAA VAR Hib 65 66 4- Disponibilité de la chaîne de froid du 1er janvier au 31 décembre 2006: MOIS Nombre de jours de température adéquate (entre +2 et +8º) pourcentage (%) Questionnaire au chef de poste ou vaccinateur 1234- Janvier Février Mars Numéro………… Nom de l´enquêté: Aire de: Si rupture de vaccins de janvier à décembre 2006, situer la responsabilité: o o o o Avril aire de santé district régional national x x x x Mai Juin Raisons: Juillet 5- La non disponibilité de la chaîne de froid en 2006 était- elle liée: Août o Mèche o Brûleur o Verre Septembre x x x pétrole électricité autres x x x Octobre 6- Le centre disposait t-il d´une micro planification pour les activités de vaccination: Novembre Oui x non x o si non pourquoi Décembre o si oui : Le micro plan était – il financé: o oui, par qui o non Quel était le nombre de séances prévues en 2006 en centre fixe………… Quel était le nombre réalisé………… Quel était le nombre de sorties prévu en 2006 en stratégie avancée……… Quel était le nombre réalisé……… 67 68 ANNEXE 3: LISTE DES GRAPPES PAR VILLAGE ANNEXE 2: Nº d’ordre Carte Sanitaire du district de Ségou Aires 1. Saminé 2. Konodimini 3. Boussin 4. Fatiné 5. Nonongo 6. Digani 7. Yollo 8. Katiéna 9. Zambougou central 10. Sébougou 11. Farako 12. Souba 13. N‘Gara 14. Diouna 15. Cinzana 16. Faléma 17. Zambougou cinzana 18. Sakoiba 19. Pelengana sud 20. Pelengana nord 21. Banankoro 22. Darsalam 23. Médine 24. Ségou coura 25. Bougoufié alamissani 26. Bananissabakoro 27. Hamdallaye sido Total des grappes 69 Nombre de grappes 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 1 1 1 1 2 1 2 1 1 30 Villages ou quartiers Farabougou Sidabougou Sagabougou Fatiné Sirakoumou Digani Yollo Marka Goualabougou Zambougou central Dougoukouna Kalabougou Dongoni N ‘Gama Kounoukoun Gara Tiguini Zambougou Sakoiba, Douga Pelengana sud Pelengana nord Banankoro Darsalam Missira, Médine Bagadadji Bougoufié, Somonosso Sokalakono Hamdallaye 70