Télécharger

Transcription

Télécharger
Etablissements Hospitaliers
du Nord Vaudois
Rapport
annuel 2015
2015
CHIFFRES
CLÉS
113
communes
67’530
patients traités
165’265
journées d’hospitalisation
(hors semi-hosp.)
52
nationalités
1857
collaborateurs
(pour 1 373 emplois à plein temps)
27’704
urgences traitées
194
budget (mio CHF)
Sommaire
| 3 | MOT DU PRÉSIDENT
Réorganiser pour répondre aux nouveaux besoins
de santé de la population
| 5 | ORGANES
Au 31 mars 2016
| 6-7 | MÉDECINS-CHEFS, MÉDECINS ASSOCIÉS
ET MÉDECINS AGRÉÉS
| 8 | MOT DE LA DIRECTION
Prémices d’évolutions majeures
| 9 | UNE VISION POUR LE FUTUR
Préparer l’avenir
| 10-11 | DIRECTION MÉDICALE
S’adapter pour répondre aux exigences d’une
médecine de pointe
| 12-13 | DIRECTION DES SOINS
Les premiers effets bénéfiques de la nouvelle organisation
| 14-15 | QUALITÉ ET TRANSPARENCE
La mesure de la qualité clinique s’invite au cœur
de la gestion hospitalière
| 16 | CAPITAL HUMAIN
S’adapter en permanence
| 17 | LOGISTIQUE HOSPITALIÈRE
Trois faits marquants
| 18 | STATISTIQUES D’ACTIVITÉ
| 19 | COMPTES
Bilan et compte de résultat au 31 décembre 2015
| 20 | ORGANE DE RÉVISION
C E N T T R E I Z E C O M M U N E S S O N T M E M B R E S D E S E H N V | AG I E Z | A R N E X-S U R - O R B E | B A L L A I G U ES | B AU L M ES
|1|
|2|
MOT DU PRÉSIDENT
Réorganiser pour répondre aux
nouveaux besoins de
santé de la population
En 2015, les eHnv ont poursuivi leur réflexion sur la nouvelle
organisation hospitalière à mettre en place pour assurer, dans
le futur, la meilleure réponse possible aux besoins de santé de
la population du Nord vaudois.
La publication du Plan stratégique 2015-2020,
accueilli favorablement par le Chef du Département de la santé et des affaires sociales, constitue le fait marquant de l’année écoulée. Issu
d’un large processus de concertation, ce projet
fédérateur prévoit notamment la concentration
des soins aigus stationnaires sur le site d’Yverdon, la construction d’un Centre de traitement et de réadaptation (CTR) unique à Orbe,
la création d’un réseau de soins intégrés à La
Vallée, et des prestations ambulatoires sur les
autres sites.
Ces évolutions majeures doivent également permettre d’assurer l’équilibre financier des eHnv
à l’avenir.
La nécessité d’agir
La très forte augmentation des personnes âgées
risque de mettre à mal notre système de santé
si celui-ci ne s’adapte pas, dans la prochaine
décennie, aux besoins latents que nous pouvons
déjà percevoir, liés à une véritable explosion des
plus de 75 ans. Comme les coûts, si nous restons passifs.
La réponse passe par une collaboration renforcée entre tous les acteurs de la santé et par une
coordination des soins axée prioritairement sur
la trajectoire du patient. Les eHnv sont le maillon d’une chaîne de soins, avec des missions
spécifiques, fixées d’entente avec tous les prestataires de soins.
Développer une offre de soins de
proximité
Les eHnv ne sont pas qu’un fournisseur de soins
aigus mais ont une mission plus large à assumer.
Ils doivent développer une offre de soins de proximité de base afin d’éviter un recours systématique
et exagéré à des infrastructures hospitalières de
soins aigus, de par nature très coûteuses. Cette
volonté ressort clairement du Plan stratégique.
Nouvelle gouvernance
Dans ce contexte, une nouvelle gouvernance et
des outils de pilotage plus performants étaient
devenus nécessaire pour accompagner le déploiement de la nouvelle organisation sur le terrain.
C’est aujourd’hui chose faite avec une nouvelle
organisation par filière – et non plus par site –
permettant un meilleur pilotage de l’ensemble
de l’organisation, des prises de décisions plus
rapides et une harmonisation des processus de
prise en charge des patients. Les collaborateurs
sont désormais directement rattachés aux chefs
de département, sous la direction de Monsieur
Jean-François Cardis, confirmé dans sa fonction de directeur général en mai 2015, après
avoir assuré le poste ad interim pendant un peu
plus d’une année.
Le comité directeur tient à exprimer sa plus
profonde gratitude aux membres de la direction
et aux collaborateurs/trices qui offrent un accès
aux soins sûr et de qualité à la population de
l’ensemble du Nord vaudois.
André Perret
Président
du Comité directeur
B AVO I S | B E L M O N T-S U R -Y V E R D O N | B E R C H E R | B E T T E N S | B I O L E Y- M AG N O U X | B O F F L E N S | B O N V I L L A R S
|3|
113 COMMUNES SONT MEMBRES DES EHNV
AGIEZ | ARNEX-SUR-ORBE | BALLAIGUES | BAULMES | BAVOIS
BELMONT-SUR-YVERDON | BERCHER | BETTENS | BIOLEY-MAGNOUX
BOFFLENS | BONVILLARS | BOURNENS | BOUSSENS
BRETONNIÈRES | BULLET | CHAMBLON | CHAMPAGNE | CHAMPVENT
CHAVANNES-LE-CHÊNE | CHAVANNES-LE-VEYRON | CHAVORNAY
CHÊNE-PÂQUIER | CHESEAUX-NORÉAZ | CHEVILLY | CONCISE
CORCELLES-PRÈS-CONCISE | CORCELLES-SUR-CHAVORNAY
COSSONAY | COTTENS | CRONAY | CROY | CUARNENS | CUARNY
DAILLENS | DÉMORET | DIZY | DONNELOYE | ÉCLÉPENS | ÉPENDES
ESSERTINES-SUR-YVERDON | ESSERT-PITTET | FERREYRES
FEY | FIEZ | FONTAINES-SUR-GRANDSON | GIEZ | GOLLION | GRANCY
GRANDEVENT | GRANDSON | JURIENS | LA CHAUX-SUR-COSSONAY
LA PRAZ | LA SARRAZ | L’ABBAYE | L’ABERGEMENT | LE CHENIT
LE LIEU | LES CLÉES | LIGNEROLLE | L’ISLE | LUSSERY-VILLARS
MATHOD | MAUBORGET | MEX | MOIRY | MOLONDIN
MONTAGNY-PRÈS-YVERDON | MONTANAIRE | MONTCHERAND
MONT-LA-VILLE | MUTRUX | NOVALLES | ONNENS | OPPENS | ORBE
ORGES | ORNY | ORZENS | PAILLY | PAMPIGNY | PENTHALAZ
PENTHAZ | POMPAPLES | POMY | PREMIER | PROVENCE | RANCES
ROMAINMÔTIER-ENV Y | ROVRAY | RUEYRES | SAINTE-CROIX
SENARCLENS | SERGEY | SÉVERY | SUCHY | SULLENS | SUSCÉVAZ
TÉVENON | TREYCOVAGNES | URSINS | VALEYRES-SOUS-MONTAGNY
VALEYRES-SOUS-RANCES | VALEYRES-SOUS-URSINS | VALLORBE
VAULION | VILLARS-ÉPENEY | VUARRENS | VUFFLENS-LA-VILLE
VUGELLES-LA MOTHE | VUITEBOEUF | YVERDON-LES-BAINS | YVONAND
|4|
B O U R N E N S | B O U S S E N S | B R E TO N N I È R ES | B U L L E T | C H A M B LO N | C H A M PAG N E | C H A M P V E N T | C H AVA N N ES - L E- C H Ê N E
Comité directeur
au 31.03.2016
Dr Bertrand Vuilleumier, Jacques Levaillant, Christian Kramer, Catherine Zeiter, Dr Philippe Hungerbuehler, Jean-Claude Nicod,
Jean-Daniel Carrard, André Perret
Jeannine Rainaud-Meylan, Pascal Cotter, Philippe Depraz, Vassilis Venizelos, Isabelle Gay-Crosier, Dresse Isaline Felberbaum,
Jean-François Cardis, Christiane Kordo
Conseil de direction
au 31.03.2016
Jean-François Cardis (Directeur général), Pascal Cotter (Directeur général adjoint), Christophe Habisreutinger (Directeur logistique), Pierre-François
Gerin (Responsable qualité, sécurité et risques), Véronique Devenoge (Responsable planification et financement), Luis Villa (Directeur administratif
et financier, et responsable de la coordination des projets et du système d’information)
Catherine Branche (Coordinatrice du programme eHnv du futur), Laure Jagiello (Directrice des soins adjointe), Christiane Kordo (Directrice des soins),
Dr Bertrand Vuilleumier (Directeur médical), Véronique Gendre (Responsable des ressources humaines), Loïc Favre (Responsable communication)
Direction médicale
au 31.03.2016
Dresse Nadine Crivelli, Dresse Lila Saïah, Dr Bertrand Vuilleumier (Directeur médical), Dr Alexandre Paroz
C H AVA N N ES - L E-V E Y R O N | C H AVO R N AY | C H Ê N E- PÂQ U I E R | C H ES E AU X- N O R É A Z | C H E V I L LY | C O N C I S E
|5|
Médecinschefs
au 31.03.2016
Anesthésiologie
Jean-Pierre Bosshard
Nicole Cheseaux
Catherine Chevalley
Michel Dottrens
Sylvain Gander
Elizabeth Imhof-Thomann
Pascaline Jolivet
Laurence Perrin Barelli
Maria Trinidad Ross
Julien Rossat
Chirurgie
Nadine Crivelli
Michel Erne
François Irmay
Alexandre Paroz
Philippe Saillen
Denise Vettorel
Gynécologie - obstétrique
Fernando Blanco
Philippe Brossard
Clarisse de Courten
Anne-Lise Paroz-Benoit
Roger Rytz
Alexandre Sidorenko
Médecine interne
Stéphanie Badi Dubois
Alain Cometta
Jean-Christophe Laurent
Andreas Groscurth
Seyed Madani
Pierre Meylan
Carole Monney Chaubert
Lucia Quadri
Denis Randin
Philippe Rieder
Konstantinos Sapounakis
Jean-Philippe Zuber
|6|
Orthopédie - traumatologie
Christian Berberat
Jean-François Fischer
Olivier Husmann
Richard Jany
Alexandre Lunebourg
Felix Neumayer
Bertrand Vuilleumier
Pédiatrie
Rafik Bourayou
Isaline Felberbaum
Silke Grupe
Valérie Maghraoui-Slim
Radiologie
Isabelle Essinger
Julien Gaude
Sonja Mazzariol
Pierre-Yves Meconi
Réadaptation
Lila Saïah
Yves Vaucher
Urgences
Julien Ombelli
Médecins
associés
au 31.03.2016
Réadaptation
Marc Delgrange
Psychiatrie de liaison
Daniele Stagno
Médecins
agréés
au 31.03.2016
Angiologie
Christophe Bernard
Cardiologie
Andrei Forclaz
Vincent Ganiere
Michel Grobety
Régis Menetrey
Chirurgie
Adrien Tempia
John Wellinger
Chirurgie maxillo-faciale
Ivan Dojcinovic
Rita Gregori
Louis Henri Oeggerli
Chirurgie de la main
Pierre Heierli
Chirurgie plastique
et reconstructive
Marisa Broder
Nicolas Chami
Patricia Roggero
Gastroentérologie
Sophie Buyse
Christopher Doerig
Christian Felley
Jürg Hess
Philippe Maerten
Joël Thorens
Paul Wiesel
Gynécologie-obstétrique
Rima Bazarbachi De Pury
Alexandra Fischer Stoca
Karine Dubrit
Cornelia Garnier
Jean-Luc Frobert
Médecine - SP Obésité
Carmen Muheim Cassard
Médecine dentaire
Lone Neveu
Vanni Pisa
Médecine physique
et réadaptation
Marc Genty
Catherine Leromain Gaillard
Néphrologie
Georges Halabi
Neurochirurgie
Ali Sajadi
Benoît Jenny
Ophtalmologie
Guy Chevalley
Johannes Fleischhauer
Federico Mossa
Yves Wimmersberger
Doris Zuercher
ORL
Arido Agrifoglio
Florian Barras
Pierre Grosjean
Hansjörg Lang
Marie-Laure Monod
Orthopédie
Fritz Minger
Pneumologie
Laurent Vollenweider
Neurologie
Gabrielle Di Virgilio
Urologie
Laurence Bastien Pournaras
Urs Fritschi
Karim Kellou
Alain Mottaz
Oncologie
Pierre Hoesli
Anne Rosselet
Emmanuelle Tullen
Permanence médicale
Hanga Monigel
Laure Sewer Burdet
Fabien Saillen
|7|
MOT DE LA DIRECTION
Prémices d’évolutions majeures
L’abaissement continuel des tarifs voulu par le politique
fait que, malgré une augmentation constante de l’activité,
les revenus diminuent d’année en année.
Les économies mises en œuvre depuis plus de
25 ans sont arrivées à un tel point, qu’il
devient guère possible de faire mieux en l’état
actuel de notre organisation, pénalisée par sa
spécificité d’infrastructure multisite. Si l’on ne
veut pas toucher à la qualité des soins aigus
stationnaires, leur rapide concentration en un
seul lieu est nécessaire.
s’est intensifiée (+5% de cas) et une augmentation du nombre de patients du service abC
– Centre vaudois d’anorexie boulimie – est à
relever (+ 84%). Enfin, les activités de DaisY
– Département ambulatoire intégré au site
d’Yverdon-les-Bains – ont augmenté (+5%
du nombre patients opérés), en lien avec la
construction d’une troisième salle d’opération.
Prémices aux grandes évolutions attendues à
l’horizon 2020-2025, l’année 2015 a notamment vu :
- la mise sur pied de la permanence d’Orbe,
- l’achat de la ferme Rod à Cossonay pour
y installer à court terme une permanence
médicale,
- les premières actions menées à la Vallée
pour faire évoluer l’hôpital en un centre de
soins regroupant médecins généralistes et
consultations spécialisées,
- l’agrandissement du Centre de chirurgie
ambulatoire DaisY, avec la création d’une
troisième salle d’opération.
… mais des recettes en baisse
Au plan comptable, et malgré une hausse de
l’activité, l’exercice se solde par un déficit de
près de 2 millions francs, pris en charge par
l’hôpital. Le résultat direct de la réforme de
la LAMal qui accroît la pression budgétaire
et handicape les eHnv dont l’organisation
actuelle multisite engendre un surcoût (différence entre les tarifs et les coûts) d’environ
5 millions de francs. Une situation qui devrait
malheureusement perdurer jusqu’à la concentration des soins aigus stationnaires à Yverdon,
probablement pas avant 2021.
Rapprochement avec les politiques
et les partenaires du réseau
Les eHnv ont également intensifié leurs relations avec les communes, les députés et les
partenaires du Réseau Santé Nord Broye. Un
travail d’information indispensable afin que
chacun prenne la mesure de la complexité
des défis qui nous attendent, en particulier la
formidable augmentation de la population de
plus de 75 ans, qui seront 118’000 en 2040,
contre 58’000 aujourd’hui.
Pour remédier à cette situation, une solution
possible serait que l’Etat de Vaud reconnaisse
l’activité des soins aigus et les urgences sur le
site de Saint-Loup, à titre de prestations d’intérêt général (PIG) et en assure une partie du
financement, comme c’est désormais le cas à la
Vallée de Joux, où l’hôpital s’est vu confirmer
le maintien d’une activité opératoire et d’un
service d’urgence. Affaire à suivre…
Jean-François Cardis
Directeur général
Une activité en hausse….
En 2015, 67’530 patients ont été traités aux
eHnv, soit 970 de plus que l’année précédente.
L’activité en médecine et chirurgie générale
|8|
C O R C E L L ES - P R ÈS - C O N C I S E | C O R C E L L ES -S U R - C H AVO R N AY | C O S S O N AY | C OT T E N S | C R O N AY | C R OY
UNE VISION POUR LE FUTUR
Préparer l’avenir
La mutualisation des ressources est en plein essor. La
création d’un service unique d’anesthésie regroupant les
sites de Saint-Loup et d’Yverdon en est la preuve. Les
décisions prises l’an passé relatives à l’organisation
interne portent déjà leurs fruits.
Cap sur l’avenir. Il s’agit maintenant de se
concentrer sur l’avenir des eHnv. Dans ce
cadre, la direction générale a finalisé son
Plan stratégique 2015-2020. Fruit d’une large
consultation menée auprès des collaborateurs
et avec nos partenaires, il constitue le fil rouge
du développement de l’organisation pour ces
cinq prochaines années.
Soutien à la médecine
de premier recours
Dans ce contexte, les eHnv se sont investis dans le soutien à la médecine de premier
recours en maintenant une permanence médicale sur le site d’Orbe et soutenant la création
d’un cabinet de groupe de médecins généralistes sur ce même site. L’engagement de deux
médecins généralistes sur le site de La Vallée
de Joux contribue au maintien de l’offre à la
population combière.
Notre volonté de développer une chaîne de
prestations cohérentes dans notre région nous
encourage à ouvrir une permanence médicale à Cossonay. Dans cette perspective, nous
avons acquis un bâtiment situé au cœur du
bourg et la réalisation des travaux est en cours.
Nouvelle organisation des
blocs opératoires
Enfin la nomination d’une responsable des
blocs opératoires des sites de Saint-Loup et
d’Yverdon a permis d’initier une nouvelle
organisation, à savoir le regroupement des plateaux techniques pour une meilleure planification de l’activité opératoire en adéquation avec
les ressources à disposition. La stabilisation de
la nouvelle organisation et l’accompagnement
des équipes soignantes, afin de relever les défis
de demain, constituent nos priorités.
Une partie de l’administration
à Y-Parc
Finalement, après d’âpres négociations, et
grâce au soutien de la municipalité d’Yverdon-les-Bains, une partie de l’administration
(environ 70 collaborateurs et collaboratrices) a
pris ses quartiers sur le site d’Y-Parc.
Un grand merci à l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs de leur engagement au
service des eHnv, de leur confiance, parfois
mise à rude épreuve, en souhaitant que l’année en cours soit aussi passionnante mais plus
sereine que 2015.
Pascal Cotter
Directeur général adjoint
Agrandissement de DaisY
Le Centre de chirurgie ambulatoire des eHnv
(DaisY) a inauguré, au mois d’octobre, son
troisième bloc opératoire démontrant que le
virage ambulatoire continue sa progression
et maintient son statut de pionnier dans le
domaine de la prise en charge de courte durée.
C UA R N E N S | C UA R N Y | DA I L L E N S | D É M O R E T
|9|
DIRECTION MÉDICALE
S’adapter pour répondre aux
exigences d’une médecine
de pointe
En 2015, l’organisation des eHnv a connu un profond
bouleversement. Alors que chaque site, avec ses personnalités
charismatiques, ses procédures particulières, ses exceptions,
avait l’habitude de fonctionner en toute indépendance,
le conseil de direction s’est lancé dans l’harmonisation
des activités en privilégiant le travail en filière, par métier.
Ce changement radical a avant tout été dicté
par la volonté d’harmoniser les statuts des collaborateurs et les procédures métiers, avec pour
objectif de permettre, d’une part, le déplacement d’un site à l’autre des compétences sans
difficulté d’intégration et, d’autre part, d’augmenter l’employabilité des collaborateurs en les
obligeant à sortir des routines historiques.
Des résistances face au changement
Les réactions ont été vives : c’est du délire ! Une
véritable perte de notre identité plurielle ! Le
début d’une crise migratoire ! L’expression d’une
| 10 |
crainte légitime face au changement débouchant sur une question fondamentale : est-ce
que ce sera mieux après ? Est-ce que le changement doit nécessairement entraîner une amélioration ou éviter une dégradation des conditions
de travail ?
« Une forme de réponse a été trouvée dans
mes diverses expériences en informatique.
Dans mes activités de loisir, je pilote volontiers des appareils par ordinateur. Ainsi j’ai le
plaisir de faire fonctionner une brodeuse, une
découpeuse d’autocollants, une imprimante
D I Z Y | D O N N E LOY E | E C L É P E N S | E P E N D ES | ES S E R T I N ES -S U R -Y V E R D O N | ES S E R T- P I T T E T | F E R R E Y R ES | F E Y
3D, des servomoteurs de modèles réduits. Il y
a quelques années, lorsque j’ai voulu actualiser
mon système d’exploitation, les pilotes de mes
périphériques ont commencé à « bugger » car ils
n’étaient plus compatibles avec la nouvelle version.
J’ai alors décidé de revenir en arrière et pendant
près de six ans, j’ai gardé la même configuration, avec succès dois-je reconnaître. Mais de
nouvelles fonctionnalités sont apparues, simplifiant la gestion de la machine, accélérant
la productivité, stabilisant les résultats. Pour
bénéficier de ces nouveaux développements,
il m’a donc fallu prendre le risque de changer
mon ordinateur, de revoir tous mes pilotes en
espérant que mes périphériques acceptent de
continuer de fonctionner. Aujourd’hui, mon
parc informatique est actualisé, il fonctionne à
nouveau à merveille. Je n’ai donc pas choisi de
changer, j’ai dû changer. »
Répondre aux attentes des
nouveaux collaborateurs
En théorie, l’on pourrait continuer la gestion
des eHnv par site en ne gardant que les anciens
collaborateurs ancrés dans l’histoire de leur lieu
de travail. Mais la nature est ainsi faite que de
nouveaux collaborateurs arrivent, remplacent
les plus âgés et demandent à la direction une
gestion dynamique de leur service, tourné vers
l’avenir et favorisant le développement des
connaissances tout en maintenant leur poste
attractif.
Ne pas oublier la dimension humaine
Après le rapatriement sur Yverdon du service
mère-enfant de Saint-Loup, toutes les spécialités se doivent de collaborer entre les sites. A
commencer par la radiologie, premier service
médical 100% transverse, suivi aujourd’hui
par l’anesthésie. Les échanges se multiplient, les
médecins se déplacent d’un site à l’autre, pour
une garde, un conseil ou un acte chirurgical.
Peut-être que le passage en filière
n’est pas ressenti aujourd’hui comme
une amélioration du système mais elle
est nécessaire parce que l’environnement
change.
Une des forces des eHnv demeure la diversité de
ses spécialistes médicaux et leur haut niveau d’efficience. Face à la volonté de l’Etat de concentrer
certaines activités très, voire hautement spécialisées dans les institutions les plus compétentes,
les eHnv sont aujourd’hui déjà bien armés. Oui
les eHnv ont décidé de changer le management
pour répondre au défi d’une médecine moderne
qui exige des compétences pointues et un haut
niveau technologique. Sans oublier, et cela doit
rester une vraie préoccupation, de garder ce côté
humain dans toute relation entre collaborateurs
comme avec les patients, ce côté humain qui est
la carte de visite des petites institutions.
D r Bertrand Vuilleumier
Directeur médical
Peut-être que le passage en filière n’est pas ressenti aujourd’hui comme une amélioration du
système mais elle est nécessaire parce que l’environnement change. Les nouvelles générations
ne fonctionnent plus comme avant. Changer est
d’abord une nécessité avant d’être une volonté.
Et le corps médical n’est pas en reste.
F I E Z | F O N TA I N ES -S U R - G R A N D S O N | G I E Z | G O L L I O N | G R A N CY | G R A N D E V E N T | G R A N D S O N | J U R I E N S
| 11 |
DIRECTION DES SOINS
Les premiers effets
bénéfiques de la
nouvelle organisation
En janvier 2015, le département des soins se lançait un nouveau défi
en s’organisant en filières de soins, avec intégration des services
médicotechniques et thérapeutiques (physiothérapie, ergothérapie,
diététique, radiologie, laboratoire et neuropsychologie). A fin mai, la
nouvelle organisation était déjà en place, suite à l’engagement de
4 responsables de pôles. Retour en forme de bilan sur les 3 axes
prioritaires travaillés au cours de l’année écoulée.
Développement de nouvelles
prestations
Les eHnv offrent de nouvelles prestations à la
population visant à réduire le stress lié à un
séjour à l’hôpital. La consultation infirmière,
qui a lieu lors de la visite préanesthésique,
permet de répondre aux questions des patients,
d’organiser le séjour et d’anticiper les besoins à
la sortie de l’hôpital. Directement en lien avec
cette consultation, une prestation d’hypnose est
dorénavant proposée aux enfants, assurée par
une infirmière, qui vise à mieux appréhender le
séjour ou l’intervention chirurgicale, avec des
effets également bénéfiques pour les parents,
qui se trouvent ainsi rassurés.
Pour répondre à l’augmentation du nombre
d’habitants, et surtout au vieillissement de
la population dans le Nord vaudois, les eHnv
cherchent à améliorer la prise en charge de cette
catégorie de patients, qui débouche sur une
approche « populationnelle » des soins hospitaliers plutôt que sur une approche systémique,
liée à une discipline médicale. Le dépistage de la
fragilité des personnes âgées ainsi que l’évaluation de leurs capacités fonctionnelles et cognitives sont désormais réalisés dès leur arrivée
aux urgences.
| 12 |
Soutien aux équipes
Le soutien aux équipes au travers de nouvelles
prestations est l’une des premiers effets bénéfiques de la nouvelle organisation. La mise en
place du service HelpTeam en est un exemple
qui contribue à l’amélioration de la qualité des
remplacements dans les unités en cas d’absence.
Ce concept de gestion des ressources internes
s’appuie sur une équipe de plus de 140 soignants
qui souhaitent ne travailler que ponctuellement
et viennent renforcer les équipes à la demande.
Ce système offre de la flexibilité aux collaborateurs et permet à l’hôpital de compter sur du
personnel qualifié qui connaît bien le fonctionnement des services, contrairement au recours à
des intérimaires.
L’intervention d’une infirmière spécialisée en
psychiatrie de l’âge avancé dans les services de
soins aigus, ou le tri des personnes âgées aux
urgences par un infirmier spécialisé en gérontologie, apportent un soutien bienvenu grâce
à l’apport de compétences spécifiques qui
s’ajoutent aux prestations délivrées.
Le pôle clinique, composé d’experts cliniques
mettant leurs compétences à disposition des
unités de soins, permet d’harmoniser les
pratiques, de développer et soutenir la recherche
L A C H AU X-S U R - C O S S O N AY | L A P R A Z | L A S A R R A Z | L’A B B AY E | L’A B E R G E M E N T | L E C H E N I T | L E L I E U
Le soutien aux équipes au travers
de nouvelles prestations est l’un
des premiers effets bénéfiques
de la nouvelle organisation.
clinique et de participer à l’amélioration de la
qualité des soins.
Management des cadres
La direction des soins est particulièrement
attentive aux besoins des cadres qui doivent
relever de nouveaux défis dans un environnement professionnel qui évolue vite : modification du contexte sociosanitaire, diminution
des ressources, prises en soins de plus en plus
complexes, des patients âgés polymorbides.
Ils doivent également pouvoir répondre aux
nouvelles aspirations de la jeune génération
de professionnels, notamment en termes de
conditions de travail. Dans cette perspective,
des ateliers, conférences et formations ont été
dispensés au cours de l’année 2015 portant en
particulier sur l’autonomie et le positionnement
du cadre, les relations intergénérationnelles ou
encore sur l’apport d’outils de gestion tels que
le pilotage financier ou l’aide au recrutement.
Fort de l’impulsion donnée en 2015, et afin
de demeurer un partenaire fiable et reconnu,
le département des soins souhaite maintenir
ce haut niveau d’exigences et de qualité au
service de la population du Nord vaudois afin
de construire ensemble l’hôpital du futur.
Christiane Kordo
Directrice des soins
Laure Jagiello
Directrice des soins adjointe
L ES C L É ES | L I G N E R O L L E | L’ I S L E | LU S S E R Y-V I L L A R S | M AT H O D | M AU B O R G E T | M E X | M O I R Y | M O LO N D I N
| 13 |
QUALITÉ ET TRANSPARENCE
La mesure de la qualité
clinique s’invite au cœur
de la gestion hospitalière
Se référer uniquement à des indicateurs financiers ne suffit plus. Il appartient à l’hôpital de documenter la qualité des prestations, notamment pour
éviter des dérives dues aux nouvelles contraintes budgétaires et légales qui
pèsent sur sa gestion. Des indicateurs permettent aujourd’hui de mesurer
la qualité de la prise en charge des patients et d’orienter les organes
dirigeants sur les mesures d’amélioration à prendre.
La loi fédérale sur l’assurance maladie (LAMal)
impose aux fournisseurs de prestations de communiquer à la Confédération les données nécessaires pour garantir le caractère économique des
prestations et leur qualité. Les indicateurs de
qualité font expressément partie de la démarche
qui se veut évolutive et transparente, ce qui est
souhaitable à plus d’un titre. Cela permet de
documenter les améliorations ou les éventuelles
lacunes de soins et répond à la demande d’information croissante du public.
Habitués à prendre en compte principalement
des indicateurs financiers et quantitatifs, les
hôpitaux doivent élargir leur champ de pilotage
et l’étendre à des instruments de mesure de la
qualité clinique de la prestation. Favoriser
la
transmission
des
indicateurs qualité à la gouvernance
de l’institution
L’objectif est de promouvoir un système qui
s’appuie sur des critères transparents. Les
indicateurs de qualité et de sécurité des soins
sont destinés à améliorer les pratiques, avec
pour principal objectif, d’optimiser la prise en
charge des patients et résidents. Les résultats des
mesures doivent donc être mis à disposition des
instances dirigeantes pour que celles-ci puissent
vérifier l’adéquation des prestations ou détecter
des situations à risque. La publication transpa-
| 14 |
rente des indicateurs au niveau Suisse permet
à chaque institution de mieux interpréter ses
propres résultats.
Exemples d’indicateurs: taux de satisfaction
des patients - taux de satisfaction des parents
avec la prise en charge de leurs enfants - infections postopératoires Swissnoso - taux de
réopération potentiellement évitables - taux
de réhospitalisation - mesure de la prévalence
chutes et escarres - taux d’observance à l’hygiène des mains - taux de mortalité.
Ces indicateurs sont définis et gérés par l’Association nationale pour le développement
de la qualité dans les hôpitaux et les cliniques
(ANQ). Cet organisme coordonne des mesures
de qualité dans différents domaines (médecine
somatique aiguë, psychiatrie, réadaptation). Les
résultats, publiés régulièrement, permettent
de faire des comparaisons au niveau national
(benchmark) à partir desquelles les hôpitaux
et les cliniques peuvent développer des mesures
ciblées pour améliorer la qualité et la sécurité de
leurs prestations.
Effort de transparence
Les eHnv soutiennent cet effort de transparence
en publiant pour la première fois dans leur rapport annuel des indicateurs de qualité. En 2016,
plusieurs membres du comité directeur ont par-
M O N TAG N Y- P R ÈS -Y V E R D O N | M O N TA N A I R E | M O N TC H E R A N D | M O N T- L A-V I L L E | M U T R U X | N OVA L L ES | O N N E N S
ticipé à une formation sur le rôle de la gouvernance d’une institution et sur l’intégration de
la qualité et la sécurité des soins aux outils de
pilotage.
Références de sites
Pour conclure, quelques adresse de sites d’informations sur la qualité des soins et la satisfaction
des patients des hôpitaux en Suisse :
www.hostofinder.ch
www.comparis.ch
www.anq.ch
www.hplus.ch
| OPPENS | ORBE
Choisiriez-vous de revenir dans
notre établissement pour une prise
en charge similaire ?
2013
2014
2015
Moyenne
suisse
9.18
9.17
9.21
eHnv
9.14
9.16
9.35
Que pensez-vous de la qualité
de nos soins ?
2013
2014
2015
Moyenne
suisse
9.04
9.04
9.07
eHnv
9.1
8.97
9.23
Pierre-François Gerin
Responsable qualité,
sécurité et risques
| 15 |
CAPITAL HUMAIN
S’adapter en permanence
Les eHnv sont appelés à s’adapter en permanence aux évolutions du
domaine de la santé et à l’émergence de nouveaux types de prise
en charge des patients, impliquant de nouvelles exigences de formation
pour les collaborateurs. Il s’agit de mettre l’accent sur des compétences
nécessaires aujourd’hui dans certaines spécialisations tout en tenant
compte des projections futures.
Les eHnv offrent de nombreux débouchés à
des jeunes qui souhaitent décrocher un premier
diplôme (formation initiale) pour accéder au
monde du travail, avec un éventail très diversifié
de possibilités de CFC (soins, administration,
hôtellerie, technique, etc.). Près d’une cinquantaine d’apprentis suivent une formation initiale
aux eHnv.
En 2015, ces formations initiales ont été valorisées auprès des collaborateurs internes aux
eHnv leur offrant ainsi la possibilité d’obtenir
un titre reconnu.
De plus, les eHnv offrent un bon nombre de
place de stage destiné aux étudiants qui suivent
une filière HES (soins infirmiers, médicotechniques, médicothérapeutiques, etc.) ainsi que
pour des stages de réinsertion professionnelle,
d’observation…
Concernant la filière postgrade, 38 collaborateurs ont débuté une formation en 2015, un
chiffre stable par rapport aux années passées.
Formation interne
Les collaborateurs des eHnv sont incités à se
former par le biais d’un catalogue de formations
internes conçu spécifiquement pour répondre
aux besoins des différents départements. La
mission du centre de formation des eHnv
(UNIF) est de faire le lien entre les objectifs
| 16 |
Près d’une cinquantaine
d’apprentis suivent une
formation initiale aux eHnv.
de services, de filières et de départements et les
compétences nécessaires à leur réalisation. L’an
dernier, ce ne sont pas moins de 66 cours qui
ont été dispensés. Ceux-ci se sont répartis en
136 sessions. Si le catalogue de formation s’est
enrichi par rapport à 2014 (+ 2 formations), le
nombre de sessions a quant à lui baisser (- 33)
suite à un effort de rationalisation.
Journées de stages en forte hausse
Autre fait marquant, la forte augmentation du
nombre de jours de stages (+15%) à 18’882,
même si le nombre de stagiaires accueillis est lui
en recul (469 au lieu de 507). Ceci est notamment dû à l’augmentation des stages de réinsertion qui durent en moyenne plus longtemps.
Véronique Gendre
Responsable des ressources
humaines
O R G ES | O R N Y | O R Z E N S | PA I L LY | PA M P I G N Y | P E N T H A L A Z | P E N T H A Z | P O M PA P L ES | P O M Y | P R E M I E R
LOGISTIQUE HOSPITALIÈRE
Trois faits marquants
Nouvelle cuisine pour le site de
Saint-Loup
A Saint-Loup, plus de 20 professionnels s’affairent quotidiennement à préparer environ
700 repas, tant pour les patients et les résidents
que pour les collaborateurs et quelques partenaires externes (CMS, garderie, Communauté
des diaconesses). Afin de maintenir les standards de qualité élevés que nous offrons à nos
clients, d’assurer une hygiène irréprochable et
la sécurité de nos collaborateurs, la rénovation
complète des cuisines actuelles était devenue
indispensable. Grâce à la Fondation de soutien
Orbe-St-Loup qui finance les travaux, nous
pouvons espérer l’inauguration des nouvelles
cuisines durant le premier semestre 2018.
en conformité avec les standards actuels en
matière d’énergie, de technique, de confort,
mais aussi de désamiantage. Avec plus de
5 millions de francs d’investissement, la remise
à neuf a été quasi totale, comprenant notamment l’isolation des façades, la pose de nouvelles
fenêtres, l’installation d’une nouvelle chaudière
à gaz ou encore le remplacement du système de
ventilation.
Avec ces mesures, le bâtiment du personnel,
qui répond à la politique cantonale d’assainissement des anciens bâtiments, est devenu un
exemple sur le plan énergétique.
Le projet « Cuisine St-Loup » est un bel exemple
d’intégration locale et régionale. En effet,
plusieurs partenariats pour les années à venir
sont actuellement en discussion avec des organisations telles que l’Ecole de Soins et Santé
Communautaire (ESSC) ou le regroupement
des écoles de La Sarraz (Association ASI7). Par
ailleurs, le site de Saint-Loup est le fournisseur
unique depuis le 1er janvier 2016 du CMS de
Cossonay, à côté de celui d’Orbe, fidèle client
depuis plusieurs années. Au final, la nouvelle
cuisine pourrait servir, avant que les soins aigus
ne soient rapatriés sur le site d’Yverdon-lesBains, plus de 1’400 repas par jour.
Création d’un îlot de chauffage à
distance à Yverdon-les-Bains
Dans le cadre de la modernisation de la chaufferie de l’hôpital, les eHnv sont en collaboration
avec le Service des Energies de la Ville d’Yverdon-les-Bains pour le développement d’un îlot
de chauffage (CAD Lotus) à distance pour l’hôpital, le Centre thermal et le Grand Hôtel des
Bains. En regroupant la production dans une
seule et unique chaufferie centrale située dans
l’hôpital, cela permettra non seulement d’optimiser la production de chaleur, mais également
d’envisager la pose d’un couplage chaleur-force
alimenté au gaz, qui produira une importante
partie de l’électricité de l’hôpital d’Yverdon.
Rénovation du bâtiment du personnel
à Yverdon-les-Bains
Situé sur le site d’Yverdon-les-Bains, le bâtiment du personnel, qui abrite 10 appartements
et 40 studios, permet aux nouveaux collaborateurs et aux nombreux stagiaires de bénéficier
d’un hébergement facilité, proche de l’hôpital
et à des prix raisonnables.
Ce projet s’inscrit dans une approche plus
globale de chauffage à distance communal à
long terme dont le CAD Lotus est le premier
îlot. Il permet aux eHnv de s’intégrer dans la
politique énergétique du quartier en étant raccordé au réseau de chauffage à distance. Grâce
à ce système, les eHnv s’assurent pour les vingt
prochaines années un important volume de
production de chaleur et d’électricité.
Christophe Habisreutinger
Directeur logistique
hospitalière
Ce bâtiment d’une cinquantaine d’années
nécessitait une réfection lourde pour se mettre
P R OV E N C E | R A N C ES | R O M A I N M ÔT I E R - E N V Y | R OV R AY | R U E Y R ES | S A I N T E- C R O I X | S E N A R C L E N S | S E R G E Y
| 17 |
Evolution du nombre
de naissances
Evolution du nombre de cas
par site et filière (hors semi-hosp.)
Yverdon-les-Bains
1074
1066
2015
8 480
1060
2014
8 524
1040
2013
8 528
1020 1014
2012
8 568
1000
2011
8 547
980
8 124
2010
2 000
4 000
6 000
8 000
10 000
960
920
2013
2012
2011
2010
500
1 000
1 500
2 000
2 500
172
915
172
769
147
776
161
809
156
783
125
746
2014
2013
2012
2011
2010
200
400
600
2015
Réadaptation
77
696
74
742
77
752
73
830
75
860
64
808
2015
2014
2013
2012
2011
2010
200
400
600
• Chamblon 57 %
• Orbe 43 %
800
Hébergement
La Vallée
88
496
75
455
103
533
108
495
76
503
82
503
2015
2014
2013
2012
2011
2010
0
2014
• Yverdon 71 %
• Saint-Loup 25 %
• La Vallée 4 %
800
Orbe
0
2013
Répartition du nombre de cas
par site et filière
Soins aigus (hors psychiatrie)
Chamblon
2015
2012
900
2011
2014
2010
224
2 995
155
2 798
202
2 645
264
2 621
245
2 669
130
2 653
2015
0
1002
1002
940
Saint-Loup
0
1036
2009
0
1062
100
200
300
400
• Saint-Loup 40 %
• Chamblon 30 %
• Orbe 14 %
• La Vallée 16 %
500
• Soins aigus • Réadaptation • Hébergement
| 18 |
S E V E R Y | S U C H Y | S U L L E N S | S U S C E VA Z | T É V E N O N | T R E YC OVAG N ES | U R S I N S | VA L E Y R ES -S O U S - M O N TAG N Y
COMPTES
Bilan au 31 décembre 2015
Montants
Actifs
en CHF
Circulants
Montants
Passif
en CHF
Capitaux étrangers à court terme
2 448 624.01
Trésorerie
35 789 671.04
Créances livraisons prestations de services»
Dettes résultant de livraisons et de prestations
13 038 977.65
Dettes à court terme portant intérets
4 205 629.39
1 885 388.96
Autres dettes à court terme
6 873 198.45
Stocks et prestations de services non facturés
2 654 561.43
Comptes de régularisation
5 468 197.11
Comptes de régularisation
1 348 243.50
Provisions à court terme
4 071 472.40
Immobilisés
Immobilisations financières
367 030.20
Autres créances à court terme
25 000.00
Participations
Dettes à long terme portant intérêts
81 878 607.85
Fonds affectés
24 342 737.81
19 551 218.35
Immob. corporelles Financées par l'Etat
Immob. corporelles Financées par des tiers
4 361 632.11
Immob. corporelles Financées par fonds divisions C
1 043 547.91
93 996 079.51
Immob. corporelles Autofinancées
3 598 302.72
Immobilisations corporelles Hors exploitation
Total de l’actif
Capitaux étrangers à court terme
167 069 299.74
Capitaux propres
Réserves réglementaires affectées
15 458 744.01
Réserves réglementaires libres
9 750 290.56
Réserves facultatives provenant
de bénéfices cumulés
1 981 444.51
Total du passif
167 069 299.74
Compte de résultat au 31 décembre 2015
Montants en CHF
Produits d’exploitation avant investissements
198 175 070.44
Charges de personnel
-143 182 313.32
Charges de matières premières et consommables
-39 858 813.08
Autres charges d'exploitation
-17 777 923.85
Total des charges d'exploitation
Produits d'exploitation avant investissements
-200 819 050.25
-2 643 979.81
Produits d'investissements
13 942 866.87
Charges d'investissements
-12 877 880.97
Résultat d’investissement
1 064 985.90
Résultat d’exploitation
-1 578 993.91
Produits financiers
661 980.69
Charges financières
-203 447.72
Résultat financier
458 532.97
Variations du fonds d'entretien et de rénovation
-908 250.60
Variations du fonds de réserves spécifiques
-232 952.76
Variations des fonds affectés
Résultat des fonds affectés
Résultat ordinaire
Résultat hors exploitation
Résultat exceptionnels
Résultat avant variation des réserves réglementaires libres
Attribution aux réserves réglementaires libres
Résultat de l’exercice
76 217.46
-1 064 985.90
-2 185 446.84
33 273.13
4 715 801.20
2 563 627.49
-3 700 000.00
-1 136 372.51
VA L E Y R ES-SOUS-R A NCES | VA L E Y R ES-SOUS-URSINS | VA L LOR B E | VAUL ION | V IL L A RS-EPEN E Y | V UA R R E N S
| 19 |
ORGANE DE RÉVISION
| 20 |
V U F F L E N S - L A-V I L L E | V U G E L L ES - L A M OT H E | V U I T E B Œ U F | Y V E R D O N - L ES - B A I N S | Y VO N A N D
Impressum
Edition
Etablissements Hospitaliers du Nord Vaudois (eHnv)
Conception
Loïc Favre, Responsable communication
Pierre-Alain Rattaz, ftc Communication SA, Lausanne
Photographies
Nadine Jaquet, Michel Duperrex, Journal La Région Nord vaudois
Impression
Imprimerie Cornaz, Yverdon-les-Bains
Etablissements Hospitaliers
du Nord Vaudois
Rue de Plaisance 2
Case postale 554
1401 Yverdon-les-Bains
T +41 (0)24 424 53 18
F +41 (0)24 424 43 67
www.ehnv.ch
Centre de Chirurg
Yverdon-les-Bain
Formation
des Médecins
Omnipraticiens
La
Chamblon
c
de
Ne
u
â
ch
te
l
Yverdon-les-Bains
Orbe
Saint-Loup
La Vallée
Chamblon | La Vallée | Orbe | Saint-Loup | Yverdon-les-Bains