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Institut
Canadien des
Actuaires
BULLETIN
Le mot du président ž Comptabilisation d’entreprises ž Message du président ž Pacific Rim Actuaries Club ž Annonces classées ž
Vol. 12, no7
DSM – Bilan printanier
Mars 2002
par Michael D. Mills
P
www.actuaires.ca
our ceux d’entre vous qui vivez dans des
régions canadiennes aux conditions climatiques
moins clémentes, le printemps est sans doute
un rêve encore lointain. Mais pour nous de la
côte Ouest, le printemps est une réalité depuis
quelques semaines déjà. Cette saison étant
associée à tout ce qui bourgeonne et émerge, cela
m’amène à réfléchir aux plus récents développements
au sein de l’ICA.
Quand j’y pense, il me revient toujours à l’esprit le
thème de la communication, un concept que les actuaires ont souvent de la difficulté à saisir tant ils
concentrent leur attention sur les moindres détails
afférents à des problèmes techniques et mathématiques complexes. Or, plus que jamais, il est impératif
que nous communiquions ensemble et que nous établissions un dialogue avec d’autres corps
professionnels. Pour empirer la situation – ou l’améliorer, selon le point de vue – les progrès technologiques
permettent désormais une communication instantanée. Or souvent on s’en remet trop facilement au
courrier électronique et à l’Internet pour communiquer avec un auditoire à la fois vaste et anonyme et
nous sommes parfois si pressés que nous n’avons même
pas le temps de structurer le contenu du message que
nous cherchons à transmettre.
Au cours des derniers mois, les discussions de la
Direction des services aux membres (DSM) ont surtout porté sur les différents aspects des
communications. Certaines des préoccupations soulevées reflétaient bien l’esprit des débats ayant eu cours
sur la liste générale du site web. Tant les actuaires que
les non-actuaires ont accès à cette liste, que tout abonné
peut utiliser comme tribune. Par exemple, rien n’empêche quelqu’un d’utiliser cette liste pour faire de la
publicité. On pourrait toujours, après coup, en interdire l’accès à cette personne, mais cela ne réglerait pas
le problème puisque le message serait déjà passé. Pour
éviter ce genre de situations, il suffirait de faire en sorte
que la liste en question se trouve dans la section du site
web de l’ICA réservée aux membres.
La DSM croit ardemment qu’il faille donner aux
actuaires la chance de discuter et de faire connaître
leurs points de vue. Loin de nous l’idée d’étouffer ou
de restreindre le débat; nous nous demandons simplement s’il ne serait pas préférable de remplacer l’actuelle
liste générale par une liste réservée aux membres. Nous
étudions actuellement la possibilité de déplacer la liste
pour la mettre dans la section du site de l’ICA réservée aux membres ainsi que d’autres moyens permettant
aux non-actuaires d’entrer en contact avec nous.
Un autre aspect très particulier des communications concerne nos rapports avec les médias. Compte
tenu de tout ce qui se passe actuellement, les actuaires ont toutes sortes d’occasions de se prononcer et
de prendre part au débat. Les soins de santé, la quantification du risque, la décontamination de sites et les
problèmes reliés aux espèces en voie d’extinction
comme le saumon du Pacifique, par exemple, sont
tous des sujets brûlants d’actualité. Dans tous ces cas,
l’actuaire, grâce à sa formation et à son expérience,
devrait avoir les connaissances requises et une vision
d’ensemble suffisamment bonne pour pouvoir aider à
cerner et à évaluer l’importance des enjeux, de même
que pour aider à trouver des solutions.
Par l’entremise de la Commission des relations
publiques, nous faisons affaire avec la firme de relations publiques Media Profile, qui a un double mandat :
1. rechercher les possibilités d’entrevues avec la presse
écrite, ainsi qu’à la radio et à la télévision;
2. fournir aux actuaires des cours de formation dans ce
domaine.
Durant ses 30 premières années d’existence, l’ICA
n’a pas fait beaucoup d’efforts dans le domaine des
relations publiques et se satisfaisait de jouer un rôle
relativement effacé. Toute mention d’actuaires dans
les médias était considérée un événement rare mais
apprécié. Au milieu des années 90, un certain nombre
de membres ont réalisé que l’ICA se devait de jouer
un rôle plus actif dans ce domaine afin de faire connaître la profession, d’où la nécessité de faire appel à
des professionnels. Après d’intensives recherches pour
recruter la meilleure firme qui soit, la Commission
des relations publiques (CRP) a recommandé que È
Institut Canadien des
Actuaires
Énoncé de vision
Que les actuaires soient reconnus
comme chefs de file en ce qui concerne
l’établissement de modèles financiers
et la gestion de risques et d’éventualités.
Président
Jean-Louis Massé
Président désigné
A. David Pelletier
Président sortant
David J. Oakden
Secrétaire-trésorière
Josephine E. Marks
Directrice de la rédaction
Josephine A. Robinson
Réviseur technique, version
française
Bernard Dussault
Directeur général
Rick Neugebauer
Collaborateurs spéciaux
Paul Chow
Simon R. Curtis
Michael D. Mills
Mark Walsh
Rédactrice
Brenda Warnes
Adjointe
Martine Joly
Montage
Jean Levasseur
Secrétariat
820-360, rue Albert
Ottawa, ON K1R 7X7
Tél. : (613) 236-8196
Télec. : (613) 233-4552
Courriel : <[email protected]>
Site web : <www.actuaires.ca>
Le Bulletin est une publication officielle de
l’Institut Canadien des Actuaires, et est
publié mensuellement sauf en juillet et août.
L’abonnement est inclus dans la cotisation
annuelle de l’ICA. Vos commentaires et
lettres sont les bienvenus. Les opinions
exprimées sont celles de l’auteur et ne sont
pas nécessairement celles de l’Institut. Toute
collaboration est sujette aux critères de la
rédaction. Le générique masculin est utilisé
sans aucune discrimination de sexe.
© Tous droits réservés 2002
ISSN 1180-3681
Document 202016
2 BULLETIN Mars 2002
Æ l’on retienne les services de la firme Media
Profile, principalement en raison de l’enthousiasme avec lequel elle entendait
promouvoir les actuaires et la profession
actuarielle.
La firme Media Profile a réussi à mettre
notre profession sur la carte. Pour y parvenir, il fallait sensibiliser les journalistes
quant à l’importance du point de vue actuariel sur différentes questions; adopter une
attitude proactive pour ce qui est de recenser les sujets « brûlants » d’actualité et offrir
aux actuaires le plus d’occasions possible
de se prononcer; et enfin, diffuser des communiqués de presse à chaque fois que nous
faisons des déclarations publiques. À ce
chapitre, nous sommes chanceux que les
précédents Conseils d’administration aient
reconnu la nécessité de trouver des façons
d’accélérer le processus de formulation des
déclarations de l’Institut, ainsi que l’importance de les diffuser en temps opportun.
Tandis que Media Profile travaillait à
rehausser notre réputation, ses représentants nous ont signifié qu’il nous fallait
former un groupe d’actuaires disposés à se
prononcer sur divers sujets et capables d’agir
comme porte-parole. Comme très peu d’entre nous ont de l’expérience dans ce
domaine, la firme Media Profile a lancé à
l’intention de nos membres un programme
de formation médiatique. À partir de ce
noyau croissant d’actuaires initiés à la façon de procéder des médias et ayant eu
l’occasion de se pratiquer devant une caméra,
nous sommes à mettre sur pied un noyau de
membres de l’ICA capables de donner des opinions éclairées sur une variété de sujets.
Les efforts de Media Profile à ce jour
sont impressionnants. Il arrive de plus en
plus souvent que des actuaires soient mentionnés, interviewés ou cités par les médias.
Néanmoins, nous sommes toujours à la recherche d’actuaires intéressés à suivre des
ateliers de formation médiatique. De tels
ateliers sont offerts lors de chaque assemblée de l’ICA et nous prévoyons même offrir
des séances spéciales en un lieu désigné si
la demande le justifie. Les séances ne sont
pas seulement instructives mais amusantes.
Toute personne intéressée doit communiquer avec le président de la Commission des
relations publiques. Et comme vous n’avez rien
à perdre sinon votre anonymat, nous vous encourageons à vous inscrire dès aujourd’hui!
Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, je dois aller tailler mes rosiers. Après
tout, c’est le printemps!
Michael D. Mills, FICA, en plus d’être le président
de la Direction des services aux membres, est un
administrateur au sein du Conseil d’administration
de l’ICA.
Avis important au sujet du volet Assurances
IARD du Cours orienté vers la pratique
L
e 31 janvier 2002, Robert H. Stapleford,
président de la Direction de l’admissibilité et de la formation, publiait une note de
service annonçant l’élimination, à compter
du 1er février 2002, du volet « Assurances
IARD » du Cours orienté vers la pratique
(COP).
Comme disposition transitoire unique, on
offrira aux candidats ayant obtenu les crédits
rattachés à l’examen 7U de la Casualty Actuarial
Society et comptant faire une demande d’admission à titre de FICA la possibilité d’écrire
l’examen en question le 12 juin 2002. Comme
par le passé, cet examen transitoire sans documentation sera d’une durée de deux heures et
demie. Toutefois, pour accommoder les candidats directement concernés, l’examen ne se
tiendra pas comme à l’habitude à Ottawa, mais
bien à Montréal et Toronto, simultanément
(les personnes inscrites seront avisées des lieux
exacts à une date ultérieure).
Les détails concernant l’inscription ainsi
que la liste mise à jour des documents à lire
au préalable (qui sera semblable à la liste
affichée en juin 2001 sur le site web de
l’ICA – voir l’hyperlien ci-dessous – concernant le volet « Assurances IARD ») sera affichée
sur le site web de l’ICA au plus tard le
20 mars 2002. Pour plus de détails, veuillez
communiquer avec Michael N. Smith, président de la Commission des programmes d’étude
et d’examens, à l’adresse <michael_
[email protected]>, ou par téléphone au
(441) 295-8907 (Bermudes).
Le mot du président
Perspectives internationales
par Jean-Louis Massé
C
omme le temps
passe vite! Vous
n’avez pas idée à
quel point le
temps passe vite
quand il faut
écrire un article par
mois pour le Bulletin.
Le mois de février,
qui prenait fin au moment d’écrire ces lignes,
est arrivé à point. C’était la deuxième fois seulement depuis le mois de septembre que j’avais
la possibilité de passer deux fins de semaine de
suite à la maison, car quand ce n’était pas des
voyages au nom de l’Institut, il fallait que je me
rattrape dans mon travail. Ce fut agréable de
pouvoir passer du temps auprès des miens, de
suivre les Jeux olympiques et d’applaudir les
prouesses de nos médaillés d’or.
En janvier, j’ai eu la chance de me rendre à Édinbourg et d’assister à un colloque
sur le vieillissement de la population organisé par la Faculty of Actuaries. Bien que le
profil démographique des populations de
plusieurs pays européens soit comparable,
celui de populations de certains pays comme
l’Irlande est plus favorable. En revanche,
l’avenir des Italiens n’est pas rose. L’effet
combiné du nombre croissant de retraités,
de la diminution de la main d’œuvre due à
un faible taux de fertilité et d’un système
national de retraite particulièrement généreux permettant aux Italiens de prendre leur
retraite vers 55 ans soulève de sérieuses
préoccupations en matière de croissance
économique et de productivité. Les perspectives en matière de rendement des
marchés boursiers, de même qu’en ce qui
concerne d’éventuelles augmentations d’impôt dont l’Italie aurait sans doute besoin
pour couvrir les dépenses en matière de
retraite et de santé, ne sont pas plus encourageantes. En établissant un lien entre les
coûts futurs en matière de retraite et de
santé et la hausse de la productivité, Rob
Brown a su redonner un peu d’espoir, du moins
pour le Canada, et son allocution a constitué,
selon moi, un fait saillant de ce colloque.
Parlant de parti pris, on peut désormais
ajouter le « haggis » à ma liste d’expériences
gastronomiques à ne pas répéter, au même
titre que la poutine et le « seal flipper pie ».
La période de mars à juin s’annonce
particulièrement chargée. J’avais particulièrement hâte à la réunion du Conseil
d’administration du mois de mars. Vous vous
souviendrez que nous avions décidé de tenir la réunion du Conseil en même temps
que le Congrès de Cancún. Nous en avons
profité pour y inviter les présidents de cinq
organismes actuariels à parler de diverses
questions d’intérêt général, dont certaines
nous touchent particulièrement, comme l’offre et la demande en actuariat. Il s’agit de :
w Mario Beltran – Asociación Méxicana de
Actuarios : les percées réalisées par des
actuaires mexicains dans des domaines de
pratique non traditionnels;
w Kinchung Chan – Actuarial Society of Hong
Kong : le rôle des actuaires en Asie de l’Est;
w Joubert Ferreira – Actuarial Society of
South Africa : a) la formation continue en
Afrique du Sud et b) l’instauration d’un
processus disciplinaire dans un pays où
les membres d’associations sont dispersés;
w Alf Guldberg – Groupe Consultatif : a)
tour d’horizon du Groupe Consultatif et
b) points communs entre les normes
actuarielles, les programmes d’étude, les
programmes de formation continue et les
codes déontologiques en vigueur dans
divers pays européens multilingues; et
w Helen Martin – Institute of Actuaries of
Australia : collaborations fructueuses avec
les universités au chapitre de l’agrément
des programmes qui y sont offerts.
À l’automne 2000, le Conseil d’administration de l’ICA avait eu le privilège, à la
réunion bi-annuelle de l’Association Actuarielle Internationale à Ottawa, d’échanger
avec les présidents du British Institute of
Actuaries, de la Faculty of Actuaries of Scotland
et de l’Institute of Actuaries of Australia.
Ces échanges ont pour nous tous une
grande valeur éducative. Il est surprenant
de constater à quel point nous faisons face
aux mêmes dilemmes et ce, malgré la distance qui nous sépare. La communauté
actuarielle mondiale est trop petite pour ne
pas chercher à en apprendre davantage au
contact de l’autre et ainsi maximiser nos
ressources restreintes de façon à éviter,
autant que possible, de réinventer la roue.
Souhaitons que nous aurons à l’avenir
d’autres occasions de coopération comme
celle-là.
Le lancement d’un nouveau cycle de
planification stratégique face aux nouveaux
enjeux a constitué un autre fait saillant de
la réunion du Conseil d’administration du
mois de mars. On se souviendra que dans la
foulée de la restructuration de l’Institut en
juin 2000, les trois Directions s’étaient vues
confier des responsabilités spécifiques relativement à la gestion des affaires de l’Institut,
permettant ainsi au Conseil d’administration de se concentrer davantage sur les
questions d’ordre stratégique. Puisque la
première année suivant la restructuration a
été consacrée à la mise en place d’un nouveau cadre de travail, ce n’est que depuis
l’automne dernier que le Conseil d’administration a pu établir les modalités
afférentes au nouveau cycle de planification annuelle. Les détails de ce nouveau
processus sont traités dans le dernier Bulletin.
Nous cherchons à regrouper en un tout
cohérent les commentaires émis par le président désigné, le Conseil d’administration,
des Directions et surtout, par les membres.
Je vous encourage à suivre l’évolution de ce
dossier et à prendre part au débat.
Mars 2002 BULLETIN 3
Comptabilisation des regroupements d’entreprises et
des actifs incorporels (incluant les écarts d’acquisition)
par Simon R. Curtis et Mark Walsh
L
’an dernier, l’Institut Canadien des
Comptables Agréés (ICCA) annonçait de nouvelles règles concernant la
comptabilisation des regroupements
d’entreprises (chapitre 1581 du Manuel de l’ICCA), des actifs incorporels et des écarts d’acquisition (chapitre 3062 du Manuel de l’ICCA). L’ICCA
entend assurer l’harmonisation avec les
PCGR américains; par ailleurs, les nouvelles normes canadiennes respectent les normes américaines également diffusées en
2001. De nombreuses sociétés constateront
d’importantes répercussions sur leurs rapports financiers. Le présent article donne
un bref aperçu des nouvelles règles et de leurs
répercussions sur les sociétés d’assurances.
Par le passé, bon nombre de regroupements d’entreprises étaient comptabilisés
comme des « mises en commun », la valeur
de l’actif et du passif au bilan des deux
entreprises étant reportée sans que le bilan
de l’entreprise issue du regroupement ne
soit modifié. Tous les regroupements d’entreprises effectués après le 1er juillet 2001
doivent être comptabilisés selon la « méthode de l’acquisition ». En vertu de cette
méthode, l’entreprise ainsi acquise est évaluée au bilan de l’entreprise issue du
regroupement au montant de l’acquisition,
qui dépasse souvent largement la valeur
comptable actuelle. Les actifs et passifs de
l’entreprise acquise sont comptabilisés à leur
juste valeur (valeur marchande courante).
L’écart d’acquisition représente la différence
entre le prix d’achat total et la juste valeur des
actifs et des passifs. La juste valeur des actifs
englobe les actifs corporels et incorporels.
On a longuement débattu de la question à savoir si les écarts d’acquisition
perdent de la valeur avec le temps, à l’instar
de la plupart des autres actifs. Selon les
nouvelles règles comptables, il n’en est rien.
Par conséquent, les écarts d’acquisition,
qu’ils découlent d’un regroupement d’en-
4 BULLETIN Mars 2002
treprises antérieur ou d’un nouveau regroupement, ne sont pas amortis au cours des
exercices ayant débuté le 1er janvier 2002
ou après (l’écart d’acquisition découlant d’un
regroupement d’entreprises effectué après
le 30 juin 2001 n’est pas du tout amorti). Il
convient plutôt de vérifier la dépréciation
de l’écart d’acquisition une fois l’an, ou plus
fréquemment, si un élément porte à croire
à une dépréciation. Le test de dépréciation
est effectué séparément pour l’écart d’acquisition de chaque « unité d’exploitation »,
et non pour l’entreprise dans son ensemble.
Ce test de dépréciation annuel comporte
deux étapes : la juste valeur de l’unité
d’exploitation est comparée à sa valeur comptable afin de détecter une dépréciation possible.
En cas de dépréciation, la juste valeur de tous
les actifs et passifs de cette unité d’exploitation
doit être déterminée et comparée à la juste
valeur de l’unité d’exploitation pour établir la
juste valeur de l’écart d’acquisition. Puisque
l’unité d’exploitation peut grouper plusieurs
unités de l’acquéreur et de l’acquis, cette
deuxième étape, le cas échéant, peut nécessiter beaucoup de travail.
Il peut être plus difficile de déterminer
et de préciser la valeur des actifs incorporels que des actifs corporels. Puisqu’ils ont
souvent été perçus comme ayant une durée
semblable à celle de l’écart d’acquisition,
les actifs incorporels sont fréquemment déclarés de concert avec l’écart d’acquisition
plutôt que de façon distincte. Comme l’écart
d’acquisition n’est pas amorti, la détermination distincte des actifs incorporels gagne
en importance. Un actif incorporel doit être
déclaré séparément de l’écart d’acquisition
s’il découle de droits contractuels ou juridiques ou s’il peut être dissocié de l’entreprise
acquise, et vendu ou par ailleurs cédé. Les
actifs incorporels sont amortis selon leur
durée de vie utile. Cependant, si aucun facteur
juridique, réglementaire, contractuel, économique ou autre ne limite la vie utile de l’actif
incorporel, ce dernier n’est pas amorti, mais
est assujetti à un test de dépréciation annuel.
Pour les assureurs et les actuaires, il est
essentiel de préciser la façon de calculer la
juste valeur des actifs et des passifs dans le
cadre d’opérations d’acquisition comportant
un passif d’assurance. Les opérations d’acquisition au sein de l’industrie des
assurances prennent habituellement deux
formes : l’achat d’actifs (p. ex. la réassurance
de blocs de polices en vigueur) ou l’achat
d’actions de sociétés.
La pratique actuarielle reconnue à
l’heure actuelle à l’égard de la
comptabilisation des achats consiste à reconnaître que la provision actuarielle
calculée selon les PCGR canadiens correspond à la juste valeur du passif des polices
dont ils établissent la valeur. En conséquence, contrairement aux PCGR
américains, en vertu des PCGR du Canada,
un actif incorporel ne peut être créé en
raison d’un écart entre la valeur établie selon les PCGR et la juste valeur de la
provision actuarielle (c’est-à-dire que les
opérations d’acquisition aux États-Unis entraînent habituellement un écart entre la
juste valeur des actifs et la valeur du passif
calculée selon les PCGR et déclarée à titre
de combinaison d’actifs incorporels et
d’écarts d’acquisition, alors qu’en vertu des
PCGR canadiens, cette différence représente
la totalité de l’écart d’acquisition).
Bon nombre d’actuaires ont des opinions
divergentes sur la « juste valeur » véritable
de la provision actuarielle. En effet, cette
question a longuement été débattue dans le
cadre de l’élaboration de normes comptables internationales à l’intention des
assureurs, et elle constituerait un sujet de
débat intéressant pour une assemblée générale de l’ICA. Il s’agit assurément d’une
question trop importante pour qu’elle soit
discutée dans le présent article.
Le calcul de la juste valeur des actifs È
dans le cadre d’une acquisition nécessite la
réinscription des actifs à la valeur marchande à partir de la valeur comptable
inscrite. En vertu des PCGR canadiens appliqués aux assureurs-vie, cela signifie le
passage de la valeur comptable rajustée à la
valeur marchande, la valeur comptable rajustée représentant la somme de la valeur
comptable des éléments d’actif, majorée de
la valeur des gains amortis non réalisés,
moins la valeur des gains réalisés non amortis. Dans le cas d’actifs appuyant des
éléments de passifs, en vertu de la MCAB,
toute variation de la valeur déclarée des
actifs devrait correspondre à une variation
équivalente de la valeur de la provision actuarielle. Par conséquent, la réinscription
selon la juste valeur (c’est-à-dire la valeur
marchande) des actifs appuyant des provisions actuarielles ne doit pas influer sur le
montant de l’écart d’acquisition, car la différence entre la juste valeur des actifs et la
juste valeur des passifs ne doit pas varier.
Cependant, dans la mesure où des actifs qui
n’appuient pas la provision actuarielle sont
transférés, toute réinscription de leur valeur influera probablement directement sur
l’écart d’acquisition (p. ex. les actifs excédentaires).
Un deuxième point important pour les
assureurs a trait au test de dépréciation de
l’écart d’acquisition. Il importe de noter que
ce test doit être effectué au niveau de l’unité
d’exploitation et non pour l’ensemble de
l’entreprise. Par conséquent, dans le cadre
d’une opération d’acquisition d’actifs, notamment une opération de réassurance de
dédommagement, si un bloc de polices est
acquis et attribué à une unité d’exploitation
existante, l’écart d’acquisition rattaché à
cette acquisition ne serait pas amorti ou
réduit à moins que la valeur globale de
l’écart d’acquisition de l’unité d’exploitation
dont il fait maintenant partie n’ait baissé.
Un troisième point important pour les
assureurs en général réside dans le fait que
les types de droits ou d’actifs habituellement acquis engendrent des actifs
incorporels qui doivent être constatés au
bilan dans le cadre d’une opération. Les
banques ont toujours constaté davantage
d’actifs incorporels dans leur bilan que les
assureurs à l’égard d’éléments tels les noms
commerciaux, les rapports avec la clientèle
et les réseaux de distribution. Les nouvelles
règles comptables sont plus précises et peuvent faire en sorte que les sociétés
d’assurance constatent davantage d’actifs
incorporels à la suite d’un regroupement
d’entreprises. Une note de service du BSIF
diffusée en décembre 2001 après l’entrée en
vigueur des chapitres 1581 et 3062 prévoyait l’uniformisation au chapitre de la
constatation des actifs incorporels entre les
deux secteurs. Les assureurs doivent maintenant déduire de leurs fonds propres de
catégorie 1 l’excédent des actifs incorporels,
moins l’amortissement, sur 5 % des fonds
propres bruts de catégorie 1. Un facteur d’insuffisance de l’actif de niveau de C-1 de 8 %
s’applique aux actifs incorporels non déduits des fonds propres. Selon le mode de
constatation des écarts d’acquisition, ces
derniers doivent être entièrement déduits
des fonds propres de catégorie 1.
Simon R. Curtis, FICA, est le président de la Commission
de l’ICA sur les rapports financiers des compagnies
d’assurance-vie en plus d’être un administrateur au sein
du Conseil d’administration de l’ICA.
Mark Walsh est un administrateur délégué chargé
des Normes comptables à l’ICCA.
Calendrier des rencontres
Évènement
Date
Lieu
Site
Contact
Info-e
Colloque sur les
régimes de retraite
* Conférence biennale
de l’AIAC
Atelier sur le
professionnalisme
Assemblée annuelle
19 avril 2002
Montréal
Wyndham Hotel
23-26 juin 2002
Amsterdam
Hotel Krasnapolsky
www.actuaries.ca/meetings/
pension_f.html
www.iacactuaries.org
26 juin 2002
Halifax
Sheraton
27-28 juin 2002
Halifax
World Trade and
Convention Centre
Nancy Jenkinson
(613) 236-8196 poste 129
Mike Mills
(604) 609-3119
Sheila Richard
(613) 236-8196 poste 104
Joanne St-Pierre
(613) 236-8196 poste 106
* 37th Actuarial Research
Conference
Colloque pour l’actuaire
désigné
Atelier sur le
professionnalisme
7-10 août 2002
Waterloo
University of Waterloo
19-20 septembre 2002
Toronto
Westin Harbour Castle
27 novembre 2002
Toronto
Westin Harbour Castle
Nancy Jenkinson
(613) 236-8196 poste 129
Sheila Richard
(613) 236-8196 poste 104
www.actuaries.ca/meetings/
professionalism_f.html
www.actuaries.ca/meetings/
annual_f.html
www.stats.uwaterloo.ca/
Stats_Dept/arc2002.html
www.actuaries.ca/meetings/
aa_f.html
www.actuaries.ca/meetings/
professionalism_f.html
Westin Harbour Castle
www.actuaries.ca/meetings/
Toronto
Sheila Richard
27 novembre 2002
Colloque sur les
investment_f.html
(613) 236-8196 poste 104
investissements
Notez : Des renseignements supplémentaires sur tous les évènements de l’ICA sont disponibles à <www.actuaries.ca/meetings/calendar_f.html>.
* Pas un évènement de l’ICA.
Mars 2002 BULLETIN 5
Message du président
J
uste un mot de Jean-Louis Massé pour
donner les faits entourant les récentes
discussions électroniques concernant
l’envoi de documents aux membres
n’ayant pas choisi l’option « électronique ».
Compte tenu des nombreux avantages
rapportés par les actuaires « branchés » au
terme d’un projet pilote, nous avions offert
à tous les membres l’option de recevoir la
majorité des publications de l’ICA sous
forme électronique plutôt que sur support
papier. En raison des économies réalisées
de cette façon au chapitre des frais d’impression et des frais d’envoi, l’ancien Conseil
de l’ICA (maintenant désigné sous le nom
de Conseil d’administration) avait approuvé
en janvier 1998 l’idée d’accorder aux actuaires « branchés » un rabais de 100 $ sur
les frais de cotisation. Depuis son instauration, ce rabais a été reconduit par le Conseil
d’administration à chaque année. À l’heure
actuelle, plus de 3 100 Fellows, associés et
correspondants ont une adresse de courrier
électronique et environ 2 200 d’entre eux
(ou 65 % ) se sont prévalus de l’option électronique. Il est important de noter que les
documents sur support papier demeure l’option de choix pour un nombre important de
membres.
En 2001, le Conseil d’administration a
confié à un groupe de travail dirigé par
Josephine Marks, secrétaire-trésorière, le
mandat de revoir les dépenses de l’Institut.
Le groupe de travail s’est notamment penché sur la question du rabais de 100 $ et a
recommandé de le maintenir à ce niveau. Il
a également recommandé que l’Annuaire et
les Délibérations soient à l’avenir uniquement disponibles sous forme électronique.
Ces recommandations furent approuvées par
le Conseil d’administration en novembre.
Pour sa part, la Direction des normes de
pratique a envisagé en décembre la possibilité de faire parvenir à tous les Fellows et
associés de l’Institut un exemplaire sur support papier des Normes de pratique
consolidées (NPC) pour marquer le lancement de cet important ouvrage. L’idée fut
toutefois rejetée, tel qu’indiqué dans un article de Mike Lombardi paru dans l’édition
6 BULLETIN Mars 2002
de janvier 2002 du Bulletin. Il serait utile à
ce stade-ci de préciser que les actuaires
n’ayant pas choisi l’option électronique
recevront automatiquement une version sur
support papier des NPC. Les actuaires
« branchés » auront seulement droit à la
version électronique des NPC, mais ils
pourront toutefois s’en procurer un exemplaire sur support papier moyennant
certains frais.
Je crois qu’il importe de se rappeler que :
a. le Conseil d’administration offre les deux
options (électronique et papier) et que les
membres sont libres de choisir celle qui
leur convient le mieux;
b. le rabais de 100 $ est certes un chiffre rond
et bien qu’il ait été établi de façon
approximative, certaines Directions, ainsi
que le Conseil d’administration, ont
déterminé qu’il était approprié;
c. sauf pour ce qui est de l’Annuaire et des
Délibérations, les actuaires « non branchés »
recevront la plupart des documents, y
compris les normes, sur support papier;
d. les actuaires « branchés » pourront se
procurer des exemplaires sur support
papier de certains documents (comme les
NPC) moyennant certains frais.
Documents distribués
V
oici la liste des publications de l’ICA distribuées en février 2002. Si votre nom
n’était pas inscrit sur la liste pour un article donné et que vous désirez le recevoir,
ou s’il vous manque quelque chose, veuillez communiquer avec le Service des
publications du Secrétariat : (613) 236-8196, poste 115, par télécopieur : (613) 2334552 ou par courrier électronique : <[email protected]>. Si le titre est suivi d’un numéro
d’identification, veuillez donner ce numéro car il nous aide à trouver plus rapidement le document dans les
archives. On trouvera ces documents à l’adresse : <www.actuaries.ca/publications/index_f.html>.
No d’identification Destinataire
Titre du document
Premier scrutin pour les élections – 2002
202006
: +
Mémoire de l’ICA à la Commission sur l’avenir des soins
de santé au Canada
202004
:
3
12
1 = Tous; 2 = Tous, y compris les personnes exonérées de la cotisation; 3 = Fellows; 4 = Associés; 5 = Actuaires
désignés; 6 = Expertise devant les tribunaux; 7 = Assurance-vie; 8 = Régimes de retraite; 9 = IARD; 10 =
Responsables de l’évaluation; 11 = Spécifique; 12 = Afficher sur l’Internet seulement.
Taux d’intérêt des valeurs de transfert et de prestations de retraite en
cas de rupture du mariage
Composé à long terme
Obligations à rendement réel
Rendements de fin de mois des obligations d’épargne*
Décembre 2001
Janvier 2002
Février 2002
5,75 %
5,72 %
5,68 %
3,76 %
3,73 %
3,73 %
Ces rendements de fin de mois des obligations d’épargne du Canada servent à calculer les valeurs de
transfert et les valeurs des prestations de retraite en cas de rupture du mariage pour le deuxième mois
suivant. Par exemple, les rendements du mois de février influencent les dates des calculs en avril 2002. Les
membres doivent ajouter le facteur d’équivalence applicable (0,5 % ou 0,25 %) et convertir en taux
annuel effectif, conformément aux normes de pratique. Ces données sont aussi disponibles sur notre
site web à <www.actuaires.ca/news_events/transfervalues_f.html>.
* Source : Bulletin hebdomadaire de statistiques financières, Banque du Canada, p. 8.
Le Pacific Rim Actuaries’ Club of Toronto célèbre le
nouvel an chinois
par Paul Chow
L
e 7 février dernier, plus de 120 memd’assurance-vie locales détenant des actifs
bres du Pacific Rim Actuaries’ Club
de plus de 100 milliards de ¥. Toutefois, à
of Toronto se sont rassemblés au
la fin de 2001, sept d’entre elles étaient
Colony Hotel pour célébrer le nouvel
devenues insolvables. La chute du marché
an chinois (en l’occurrence l’année
boursier et les faibles taux d’intérêt furent
du Cheval).
notamment évoqués pour expliquer la déFondé en 1993, ce Club se compose
bandade de ces compagnies. L’indice Nikkei
d’actuaires de la grande région de
225 est tombé de 40 000 en 1989 à moins
Toronto qui s’intéressent aux enjeux
de 10 000 aujourd’hui et les taux d’intérêt à
particuliers de la région Asie-Pacifique au
long terme s’élèvent actuellement à près de
plan des affaires et des finances. Un certain nombre de
professionnels du domaine de
l’assurance, de même que des
invités de marque du Hong Kong
Economic and Development Office et du Taipei Economic and
Cultural Office, y ont assisté.
Dix-sept entreprises, dont
des sociétés d’assurance-vie,
des sociétés de réassurance et
des cabinets d’actuaires-conseils, ont appuyé les efforts
du Club par des dons d’entreMercy Yan, président du Pacific Rim Actuaries Club et
prise et des prix de présence.
Paul Chow, rédacteur en chef du bulletin du même club,
Plus de 60 prix furent décercélèbrent le Nouvel An chinois en compagnie de Stuart
nés au cours de la soirée, où
Wason et de Dave Pelletier, respectivement président
un magnifique buffet chinois
sortant et président désigné de l’ICA.
à dix services fut servi.
L’allocution du conférencier invité Da1,5 % par année. Avec des taux de rendevid Pelletier, vice-président exécutif à la
ment moyen d’environ 2 % par année sur
RGA Life Reinsurance Company of Canada,
les actifs courants et des hypothèses d’évaa sans contredit été le fait saillant de la
luation du passif des polices d’assurance
soirée. Son allocution portait sur les enjeux
oscillant entre 3 et 6 %, il n’est pas étonde l’industrie de l’assurance-vie au Japon et
nant que l’industrie japonaise de
les leçons à en tirer. M. Pelletier, en sa
l’assurance-vie soit en difficulté.
qualité d’actuaire spécialisé en matière de
Selon M. Pelletier, bien que les condiréassurance chez RGA, a pris part à de nomtions externes en matière d’investissement
breuses initiatives internationales et est
aient contribué à aggraver la situation, leur
l’actuel président désigné de l’Institut Caimpact aurait pu être atténué si les sociétés
nadien des Actuaires.
en question avaient réagi plus rapidement
Dans son discours, M. Pelletier a signalé
et si elles s’étaient dotées d’un meilleur sysqu’en 1998, le Japon comptait 24 sociétés
tème de communication de l’information
financière (à l’instar du système canadien
en usage dans le secteur de l’assurance) qui
serait axé sur le signalement rapide de problèmes émergents et qui aurait permis de
prendre des mesures immédiates. La modernisation des programmes d’étude en
actuariat, particulièrement dans le domaine
de la gestion de l’actif et du passif, y est
également considérée comme une priorité.
Parmi les solutions à court terme envisagées, mentionnons la démutualisation, la
réassurance, les fusions et la création de
réseaux de distribution, ainsi que l’idée
d’autoriser les sociétés à déclarer faillite (ce
qui impliquerait la négociation des meilleurs
tarifs possibles pour les titulaires de polices
auprès des sociétés locales ou étrangères
qui feraient une offre d’achat des actifs des
sociétés en faillite). Parmi les solutions controversées envisagées, celle qui consistait à
permettre la réduction des taux d’intérêt
garantis appliqués aux produits visés a été
rejetée.
Parmi les solutions à long terme, mentionnons une plus grande latitude en matière
de tarification et de conception de produits,
une plus grande attention portée à la gestion de l’actif et du passif, l’instauration
d’un meilleur système de communication
de l’information financière (à l’instar des
propositions actuellement envisagées par le
Conseil international de normalisation
comptable) et d’une réglementation rigoureuse de l’industrie (qui bénéficierait
également d’un système amélioré de communication de l’information financière).
La réunion s’est terminée par le tirage du
premier prix, soit un appareil photo numérique de grande qualité. Le Club tient à remercier
tous ses commanditaires pour avoir contribué
à la réussite de cette soirée.
Paul Chow, FICA, est le rédacteur-en-chef du bulletin du Pacific Rim Actuaries Club.
Mars 2002 BULLETIN 7
Annonces
Les avis suivants ont été envoyés en février dernier par l’entremise du
serveur de listes d’annonces de l’ICA. Nous les republions dans le Bulletin à l’intention des membres qui ne sont pas abonnés au serveur de
listes.
Colloque sur les régimes de retraite
Le Colloque sur les régimes de retraite de l’ICA aura lieu le 19 avril 2002
à l’hôtel Wyndham Montréal. Le programme de ce colloque sur les
régimes de retraite est disponible sur le site Internet de l’ICA. Vous
pouvez vous inscrire par télécopieur, par la poste ou en ligne à l’aide de
la fiche d’inscription sécuritaire qui se trouve dans la section « RÉSERVÉ
AUX MEMBRES ». Pour vous assurer d’une chambre à l’hôtel Wyndham
Montréal, réservez directement auprès de l’hôtel en composant le (514)
285-1450. N’oubliez pas de mentionner que vous prenez part au colloque organisé par l’Institut Canadien des Actuaires.
Inscription et programme : <http://www.actuaries.ca/meetings/
pension_f.html>. Information sur l’hôtel : <http://www.actuaries.ca/meetings/pension_accommodation_f.html>.
Contact : Joanne St-Pierre à <[email protected]> ou Nancy
Jenkinson à <[email protected]>. Vous pouvez aussi contacter Joanne ou Nancy au Secrétariat.
Bulletin de février 2002
En vedette ce mois-ci dans le Bulletin, « Rendez-vous à Halifax les 27 et
28 juin 2002 » par Leonard M. Pressey.
Format PDF : <http://www.actuaries.ca/publications/2002/202007f.pdf>.
Format HTML : <http://www.actuaries.ca/publications/2002/
202007f.html>.
Contact : Brenda Warnes, rédactrice, à <[email protected]>.
Calendrier
des
rencontres
Rôle de l’actuaire indépendant – Ligne directrice - E-14
Le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) diffuse à
l’industrie sa ligne directrice sur le rôle de l’actuaire indépendant à
l’intention des sociétés d’assurance-vie et des sociétés de secours mutuels. À la suite de récentes consultations, cette ligne directrice modifie
et clarifie la position du BSIF indiquée auparavant en avril 1993 relativement à la nomination et au rôle de l’actuaire indépendant.
Lettre de Michael Hafeman : <http://www.osfi-bsif.gc.ca/fra/publication/
lignes/index.asp?id=02-02-19> Ligne directrice : <http://www.osfibsif.gc.ca/fra/publication/lignes/pdf/e14f.pdf>.
Contact : M. Jean-Guy Lapointe, Division de l’actuariat, au (613) 9939328, par télécopieur au (613) 990-6901 ou par courriel, à <[email protected]>.
Élections 2002 de l’ICA
L’ICA innove cette année en offrant à ses membres la possibilité de voter
par voie électronique dès le premier tour de scrutin. Les Fellows qui
n’ont pas de compte de membre doivent d’abord en créer un en accédant
à la section du site web de l’ICA réservée aux membres <http://
www.actuaires.ca/membres/index.html>. Une fois entré en session, le
lien permettant d’accéder au bulletin apparaîtra à l’écran. La date limite
8 BULLETIN Mars 2002
pour soumettre votre bulletin de vote a été fixée au 20 mars 2002 à 15 h
(heure normale de l’Est). Le bulletin de vote traditionnel sera envoyé à
tous les Fellows n’ayant pas choisi l’option électronique. Veuillez noter
que les Fellows ayant choisi l’option électronique (les « actuaires branchés ») ne recevront PAS automatiquement un bulletin de vote traditionnel. Conséquemment, nous demandons aux « actuaires branchés » qui
préféreraient remplir un bulletin de vote traditionnel, de communiquer
avec Judy Findlay, adjointe aux publications, à l’adresse
<[email protected]>, qui se fera un plaisir de vous en faire parvenir un. Les bulletins de vote traditionnels doivent parvenir au Secrétariat
au plus tard le 20 mars 2002. Veuillez noter que des mécanismes ont été
instaurés pour assurer la confidentialité du vote et pour s’assurer que pas
plus d’un vote par membre soit compté. Dans l’éventualité où vous
voteriez deux fois, c’est-à-dire électroniquement et en remplissant le
bulletin de vote traditionnel, seul le premier bulletin reçu sera compté.
<http://www.actuaires.ca/membres/index.html>.
Contact : Stuart F. Wason, président, Commission des élections à
<[email protected]> ou par téléphone au (416) 868-2859.
Executive Compensation Plans: United States and Canadian Perspectives
Les 7 et 8 mars 2002 au Fairmont Royal York Hotel, à Toronto
Le recrutement de chefs de file de renom – un indicateur toujours fiable
de la réussite d’une compagnie – est devenu encore plus essentiel dans le
contexte d’un ralentissement économique. La rémunération des cadres
supérieurs constitue un exercice complexe en vertu duquel il faut concilier les intérêts des cadres supérieurs, qui cherchent à minimiser les
risques professionnels, et ceux de l’employeur, qui tient à ce que la
rémunération des cadres soit fondée sur le rendement et à satisfaire ses
actionnaires. La concurrence à l’échelle mondiale pour des candidats
exceptionnels demeure vive. Néanmoins, en cette période économique
difficile, les conséquences financières reliées à une mauvaise planification à cet égard sont de plus en plus graves et compromettent davantage
la santé financière des compagnies. <http://www.soa.org/conted/
bro141.html>.
Contact : Sandy Neuenkirchen, Directrice de la formation continue,
Society of Actuaries, à l’adresse <[email protected]> (847) 706-3536.
Mémoire destiné à la Commission sur l’avenir des soins de santé au Canada
(Commission Romanow)
Le présent mémoire a pour but d’énoncer le lien entre la position de
l’ICA au sujet des soins de santé au Canada (présenté dans notre mémoire au Sénat) et les quatre grands thèmes faisant l’objet des travaux de
la Commission. Nous croyons à la base que l’assurance-maladie est un
régime d’assurance et que les principes d’assurance doivent être pris en
compte pour diagnostiquer les problèmes du système actuel et pour
prescrire le traitement qui convient. <http://www.actuaries.ca/publications/2002/202004f.pdf>.
Contact : Darryl Leach, président de la Commission de pratique sur
les soins de santé à <[email protected]> ou à son adresse dans
l’Annuaire.
È
Æ Communiqué de presse concernant le mémoire de l’ICA destiné à la
Commission Romanow
Un communiqué de presse concernant le mémoire de l’ICA destiné à la
Commission Romanow est disponible sur le site web.
<http://www.actuaries.ca/about_institute/pressreleases_f.html>.
Contact : Darryl Leach, président de la Commission de pratique sur les
soins de santé à <[email protected]> ou à son adresse dans l’Annuaire.
L’inscription est ouverte pour le Cours orienté vers la pratique en juin 2002
La Commission des programmes d’étude et d’examens est heureuse
d’annoncer que les candidats peuvent désormais s’inscrire au Cours
orienté vers la pratique qui se tiendra du dimanche 9 juin au mercredi 12
juin 2002 à Ottawa (ON). On peut se procurer les formulaires d’inscription et les autres documents d’information à l’adresse ci-dessous.
<http://www.actuaries.ca/education_careers/pec_f.html>.
Contact : Lynn Blackburn, directrice, services aux membres et systèmes
informatiques à <[email protected]> ou par téléphone au
(613) 236-8196, poste 117.
Le saviez-vous?
A
vez-vous déjà été mis en attente par le système de messagerie
vocale de l’ICA? Eh bien, sachez qu’il vous suffit d’appuyer sur
le « 1 » pour sauter le message d’accueil. Cela permet de sauver
de précieuses minutes lorsque votre horaire est particulièrement
chargé.
Voici la liste du personel au Secrétariat. Composez le (613)
236-8196 suivi du poste respectif :
w Directeur général : Rick Neugebauer – 108; Emily Gault –
113; Anik Goudie – 101.
w Comptabilité : Rosemary Leu – 103; Monika Hurschler – 110;
Anne Lamarche – 102.
w Service des réunions : Joanne St-Pierre – 106; Sheila Richard –
104; Nancy Jenkinson – 129; Sylvie Gravel – 124.
w Services aux membres / Systèmes informatiques : Lynn
Blackburn – 117; Natalie Roy – 119; Christian Levac – 118.
w Publications : Brenda Warnes – 112; Martine Joly – 107;
Jean Levasseur – 115; Judy Findlay – 114.
Annonces classées
La Division des régimes de retraite privés du Secteur de la
surveillance du Bureau du surintendant des institutions financières
(BSIF) cherche à pourvoir le poste d’expert-conseil principal,
Régimes de retraite.
Le titulaire de ce poste doit veiller à la protection des bénéficiaires
contre les pertes indues en s’assurant que les régimes de retraite
sont bien capitalisés et administrés en conformité des normes
législatives et professionnelles.
Lieu de travail : Ottawa
Compétences recherchées : Diplôme universitaire, désignation FICA
et plusieurs années d’expérience dans le domaine des régimes de
retraite, ainsi qu’une expérience de la direction et de la gestion
d’une équipe de spécialistes, de l’art oratoire, de l’animation de
présentations et de la conduite d’analyses fondées sur les risques,
la connaissance des normes actuarielles propres aux régimes de
retraite et la capacité de mettre en doute la pertinence et
l’exactitude des hypothèses et des méthodes actuarielles, de même
que des données sous-jacentes.
Pour postuler : Les candidats doivent soumettre leur curriculum
vitæ à la Division de la gestion des ressources humaines du BSIF,
255, rue Albert, Ottawa (Ontario) K2P 0H2, par courriel, à l’adresse
<[email protected]>, ou par télécopieur, au (613) 990-9017,
en indiquant en quoi leur expérience et leur formation répondent aux
exigences qui précèdent. Pour en savoir davantage sur ce poste,
consultez le site web du BSIF, à l’adresse <www.osfi-bsif.gc.ca>.
La date limite pour postuler est le 12 avril 2002.
Colina Insurance Company has an opening for an ASA with
at least five years of experience to locate full-time to Nassau,
Bahamas. Colina and its affiliated companies is the largest
insurance group in The Bahamas. The Colina Financial Group
provides insurance, investment management, brokerage and
offshore private banking service to local and international clients.
The successful candidate should have a strong individual life
background, with some annuity and group life and health exposure. The candidate will play a key role in all actuarial
aspects of the company, including financial reporting, product
development, DCAT, ALM, valuation and reinsurance. The candidate should be a self-starter with strong technical and communication skills. Familiarity with APL is a definite asset.
We offer a competitive remuneration and benefits package,
including housing and relocation allowances. Depending on
the circumstances, personal taxation for a Canadian can be
very attractive. The contract will be for an initial period of
three years subject to satisfactory performance, with potential
extension if mutually agreed.
If you are interested in learning more about this unique and
exciting opportunity, and one which would provide you with
many career challenges, please contact Stéphane Lévesque,
Colina Insurance Company: tel: (242) 394-4758; fax: (242)
393-1710; e-mail: <[email protected]>, or our Appointed
Actuary, Sylvain Goulet, Eckler Partner Ltd.; tel: (416) 6963033; fax: (416) 992-7329; e-mail: <[email protected]>.
Mars 2002 BULLETIN 9
È
Annonces classées
Æ
What leading national life insurance company has more than
tripled its profits in the last three years?
The Maritime Life Assurance Company.
Last year was a record year for Maritime Life. Net
income exceeded $100 million for the first time and it
was another year of successful expansion. Our purchase
of Royal & Sun Alliance Life Insurance Company of Canada
(Royal & SunAlliance Financial) in October 2001 was our
third in six years. We’ve more than doubled in size since
1998 through strategic acquisitions, partnerships and strong
organic growth. This steady growth benefits customers
and employees because we’re larger and stronger than
ever before.
Named one of the “50 Best Companies to Work for in Canada”
by the Globe and Mail’s Report on Business magazine, Maritime
Life is headquartered in Halifax, Nova Scotia. The company
operates nationally from offices in Montréal, Toronto, Kitchener,
Oakville, Calgary and Vancouver. With approximately 2,200
employees and $14.1 billion in assets, Maritime Life provides
individual life insurance and living benefits, investment products, pensions, and group life and health products and services
to over two million Canadians.
As a leading player in the Canadian industry, we’re committed
to having a strong actuarial presence in Halifax and Toronto.
Continuous, successful growth means Maritime Life is always
looking for qualified actuarial professionals for a variety of
current and future opportunities. We’re currently searching for
qualified actuaries to fill positions in our Retail and Group
Divisions.
In the Retail Product Development area, employment opportunities exist at the strategic and operational management levels.
Protection products (life and living benefits) are managed from
the Toronto office and investment products are managed in
Halifax. If you’re interested in learning more about these
opportunities, please contact Brian Taylor, Vice President of
Retail Product Development, in Halifax at <brian_taylor@
maritimelife.ca>.
We’re also searching for a qualified actuary to lead the actuarial
practice in our Group Finance and Actuarial area. If you’re
interested in this position or in learning more about other
opportunities in this area, please contact Bruce Langstroth,
Vice President of Group Finance and Actuarial, in Halifax at
<[email protected]>.
To learn more about Maritime Life, visit our website
at <www.maritimelife.ca>. You can also submit résumés to
Amanda Mackenzie, Senior Human Resource Consultant, by confidential fax: (416) 864-8549 or e-mail: <amanda_mackenzie@
maritimelife.ca>.
10 BULLETIN Mars 2002
Transamerica Life Canada is the market leader in the sale of
individual life insurance and segregated funds. Through a national network of 18,000 Independent Advisors, Transamerica
helps Canadians meet their financial goals and preserve their
wealth through innovative financial products and services.
Transamerica Life Canada is a member of the AEGON Group,
one of the world’s largest insurers. AEGON N.V. and
Transamerica Life Canada have consistently received strong
financial ratings from Standard and Poor’s, Fitch and A.M. Best
Company. As of December 31, 2000, Transamerica Life Canada
earned more than $570 million in life insurance premium income
and recorded over $8 billion in total assets under management.
Join a dynamic and entrepreneurial workforce comprised of
over 900 employees across Canada. Transamerica offers a competitive compensation package and benefits. Become part of our
growing financial services organization, where you can contribute to building a premiere wealth management company.
Transamerica is looking for an individual to take on the role of
Manager, Corporate Actuarial.
Reporting to the AVP, Corporate Actuarial, the manager will
assist in all actuarial aspects and functions of the Life Products
division, including supervising supporting staff, statutory reporting and filing, product valuations and result analyses. Other
responsibilities will include company business planning and
financial projections, risk management and experience analyses.
The ideal candidate is a FSA/FCIA or near-FSA/FCIA with
corporate actuarial experience. Proficiency in the APL computing language, AXIS and experience with U.S. GAAP valuation
are assets.
Transamerica is also looking for an Actuarial Assistant who
will assist in various actuarial aspects and functions within the
department. Included among the responsibilities would be assistance with month end valuations, experience studies, reporting, and analyses of results.
The ideal candidate will have completed the first two or three
SOA actuarial exams. Other requirements include two or more
years of experience in an actuarial environment, along with an
undergraduate degree majoring in a related field. Experience
with AXIS and/or the APL computing language would be considered as asset.
Please forward résumés to Julia Garreffa, Sr. Human Resources
Consultant, via fax: (416) 290-2911 or e-mail: <julia.garreffa@
transamerica.com>. Only those selected for an interview will
be contacted.