Des Systèmes de Transport Intelligents
Transcription
Des Systèmes de Transport Intelligents
Japan Automobile Manufacturers Association, Inc. Newsfrom Edition Européenne VOLUME 13 N° 3 MAI - JUIN 2003 Dernière Minute S P E C I A L Des Systèmes de Transport Intelligents Dernière Minute Des Systèmes de Transport Intelligents. Profil News from Jama s’entretient avec Günther Hanreich, Directeur, DG Energie et Transport. A vec l’augmentation des embouteillages, de la pollution environnementale et des accidents de la route, les parties concernées se sont associées pour créer “Intelligent Transport Systems (ITS) Japan”. Le but que cette organisation s’est fixé est de fournir des solutions adaptées à ces problèmes croissants. ITS Japan se compose de représentants des organismes d’ITS, de l’industrie, d’entreprises privées et du milieu académique. Ensemble, ils travaillent en collaboration avec quatre organismes gouvernementaux japonais: l’Agence Nationale de Police, le Ministère de la Gestion Publique, des Affaires Intérieures et de la Télécommunication, le Ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie et le Ministère de l’Agriculture, de l’Infrastructure et du Transport. L’ITS aborde les problèmes susmentionnés grâce à des communications et des technologies de contrôle les plus avancées, recevant et transmettant des informations cruciales aux conducteurs, routes et automobiles. La création de conditions de circulation idéales permet à l’ITS de réduire les accidents et les embouteillages, tout en réalisant des économies d’énergie et en protégeant l’environnement. Les systèmes ITS ont pour objectif de réduire les accidents de la route et les embouteillages, tout en réalisant des économies d'énergie et en protegeant l’environnement. L’ITS exige non seulement des routes intelligentes, mais également qu’une variété de modes de transport, tels que le rail, le transport aérien et marin, coopère afin d’arriver à une solution commune. Au Japon, l’ITS est devenu un projet d’envergure nationale ayant pour ambition de créer de nouveaux débouchés durant les décennies à venir. Et ce, par l’engagement dans la recherche et le développement requis pour construire de nouveaux systèmes de transports routiers. Mais le travail ne s’arrête pas aux frontières japonaises. ITS Japan s’est fermement engagé à encourager la coopération internationale. ITS Japan représente le point de contact régional Asie-Pacifique au sein du Congrès Mondial de l’ITS ainsi que la contrepartie de ITS America pour le continent américain et de l’Association de l’ITS européenne (ERTICO asbl). ITS Japan attend avec impatience de pouvoir participer activement à la prochaine Conférence Technique Internationale sur la Sécurité Accrue des véhicules se tenant à Nagoya en mai 2003 et au prochain Congrès Mondial de En Bref • Le bureau européen de JAMA. • JAMA présente sa brochure de contribution 2003 Essai Made in Japan... NEWS FROM JAMA PAR E-MAIL Pour de plus amples informations: [email protected] Des statistiques sur la construction et le marché automobiles japonais sont disponibles sur: www.jama.or.jp/e_press/index.html Édité par l’industrie des constructeurs automobiles japonais Imprimé sur papier 50% recyclé - 50% sans chlore l’ITS qui se tiendra à Madrid en novembre 2003. En 1995, ITS Japan a publié ses objectifs pour les trente années à venir: • Réduire le nombre d’accidents de la route mortels de 50%. • Eliminer la congestion routière. • Réduire la consommation de carburant des véhicules et l’émission de CO2 de 15% chacun. • Réduire la quantité de NOx dans des secteurs urbains de 30%. ITS est particulièrement dévoué à la réalisation de progrès au sein des neuf secteurs de systèmes de transport intelligents repris cidessous: 3. Une aide à la conduite sûre. Pour empêcher les accidents de la route, divers types de sondes sont utilisés sur les routes japonaises et dans les véhicules afin de rassembler des données sur les conditions de conduite, y compris l’état de la route et du véhicule. 4. L’optimisation de la gestion du trafic. Pour améliorer la sécurité routière, le confort de conduite et l’environnement, des contrôles optimaux des signaux routiers ont été mis en application pour l’ensemble du réseau routier ainsi que pour les zones souffrant d’un trafic exceptionnel et pour les environnements de bord de la route endommagés. La navigation mobile est destinée aux conducteurs utilisant l’équipement interne des véhicules et les unités d’information afin de contrôler le trafic. 1. Une avancée dans les systèmes de navigation. Pour améliorer le confort du conducteur, l’information routière est transmise au conduc- 5. L’efficacité croissante dans la gestion teur par l’intermédiaire du système de navide la route. gation. Le système est compatible avec le La détermination de la période optimale de système sur demande et les unités d’approvi- travail, la planification du travail et l’accès aux sionnement d’information assurant aux différents itinéraires sont fournis grâce à l’idenconducteurs un choix optimum au niveau de tification exacte de l’état de la surface routière l’itinéraire et du temps de voyage. L’infor- et des positions du véhicule pour maintenir un mation routière inclut les environnement de conduite conditions de circulations “L’ITS contribue à la sûr et souple. concernant les itinéraires conservation de alternatifs, le temps néces6. Le soutien des transports l’environnement en saire pour arriver à destien commun. nation, les travaux rou- réduisant la congestion Un soutien important est tiers et la disponibilité de accordé au choix de mesures routière et la places de parking. de transports souples, de pollution” transferts flexibles et d’ho2. Le péage électronique. raires de départ adaptés aux besoins des Le péage électronique rend possible le pas- utilisateurs de transport en commun afin sage de la station de péage sans impliquer d’améliorer leur bien-être. L’information l’arrêt de la voiture aidant de ce fait à l’éli- fournie inclut l’état de fonctionnement, mination de files, améliorant le confort du les places disponibles, le prix des trajets conducteur en supprimant les paiements en et la disponibilité de places de stationneespèces tout en réduisant les coûts adminis- ment proches des transports en commun. tratifs. Nouvelles EN BREF Le bureau européen de JAMA. Cet été, les bureaux de JAMA Europe, vont déménager vers de nouveaux locaux situés au 287 avenue Louise à 1050 Bruxelles. Ce bureau est dirigé par Shinji Kanno, le représentant de JAMA à Bruxelles, présent dans la capitale depuis 1997. Il est actuellement aidé par trois collègues japonais et trois collègues européens. 7. L’efficacité croissante des véhicules utilitaires. Pour améliorer l’efficacité des transports, réduire le trafic professionnel et améliorer la sécurité, l’administration en charge est soutenue par la collecte de données, en temps réel, concernant le statut des camions et des autobus de touristes, qui est redistribuée sous forme des données de base aux opérateurs de transport. 8. Le soutien aux piétons. Pour assurer un environnement sécurisé et plaisant pour les piétons et autres usagers vulnérables (comme les personnes âgées et les personnes handicapées), l’assistance routière, les médias magnétiques et la voix sont utilisés. La synchronisation des signaux de croisement pour piétons est prolongée par des unités terminales portatives de sorte que les piétons puissent traverser la route sans risque. Pour empêcher les accidents impliquant des piétons, un système d’avertissement se met en marche et/ou un système de freinage automatique est appliqué. 9. Le soutien des opérations de véhicules de secours. Pour mettre en application un prompt rétablissement et sauvetage suite à un désastre naturel ou un accident, le véhicule impliqué informe automatiquement les organismes concernés par le biais d’un message de secours. Des informations sur les conditions du trafic et l’état des routes sont collectées en temps réel et transférées aux organismes responsables du trajet des véhicules de secours jusqu’au site en question. • Ryuji Osuga, Directeur adjoint, responsable des questions environnementales. • M. Tadashi Toya, Directeur adjoint, responsable des questions de sécurité. • Dr. Sabine Spell, Directrice des communications, responsable des affaires publiques et des relations publiques. • M. Serge Verdee, responsable des affaires techniques. Profil A la conquête de l’hydrogène en Europe News from Jama s’entretient avec Günther Hanreich, Directeur, Direction D: Gestion de la Demande d’Energie et d’Energies Renouvelables, DG Energie et Transport. G ünther Hanreich dirige la Direction Gestion de la Demande d’Energie et d’Energies Renouvelables de la Commission au sein de la DG Energie et Transport. Sa Direction joue un rôle visionnaire dans la planification à long terme et la future législation européenne. Une matière résume parfaitement la vision de cette Direction: les piles à combustible. logue nécessaire à l’aboutissement de ces projets. La Commission décidera par après des prochaines étapes, bien qu’il n’y ait pas encore de date pour le suivi de ces politiques. M. Hanreich voit le rôle de la Commission comme facilitateur. Ses actions devraient compléter les initiatives existantes de l’industrie car elles ont un but différent de celles-ci. Par exemple, la Commission se doit d’analyser l’infrastructure de l’hydrogène et l’information au public tandis que les questions de recherche et développement ainsi que les opérations techniques seront laissées à l’industrie. Les piles à combustible et le développement de l’économie de l’hydrogène sont des questions adressées mondialement. Ces piles produisent de l’électricité en combinant l’hydrogène et l’oxygène. Les seuls sous-produits de ce processus sont l’eau et la chaleur. De plus, le stockage, le transport et l’utilisation finale ne produisent absolument aucune pollution. La technologie des piles à combustible est l’alchimie du 21ème siècle. Ces dernières semaines, le European Voice, basé à Bruxelles, affirme que la technologie des piles à combustible est l’alchimie du 21ème siècle. Cependant, bien que les piles à combustible soient promises à un grand avenir, il reste beaucoup de défis à surmonter avant que cet avenir puisse devenir réalité. Le développement d’une stratégie et d’une politique au niveau de l’Union européenne demeure toujours à un stade fort précoce. En octobre 2002, la Commission européenne a créé un groupe d’experts technologiques de haut niveau pour mettre sur pied une straté- • Le secrétariat est assuré par Mme Manami Nakatani, Secrétaire de direction et Mme Anna Kozlowska, Assistante secrétariat/projet. La mission de JAMA Europe est de soutenir la contribution à l’Europe de ses membres, les constructeurs automobiles japonais. Aujourd’hui, l’industrie automobile japonaise est fermement établie à travers toute l’Europe. La contribution européenne de JAMA est définie dans une nouvelle brochure intitulée “les constructeurs automobiles japonais en Europe – un investissement dans un futur commun 2003”. gie pour le prédéploiement du secteur de l’hydrogène. Dans le mouvement global vers une économie de l’hydrogène, ce groupe représente une première étape pour l’Europe. Le rapport de ce groupe sera publié dans les mois à venir et sera selon M. Hanreich “déterminant pour les perspectives et les coûts économiques afin de se diriger vers une économie basée sur l’énergie renouvelable”. Ce rapport analysera l’introduction à court terme de l’hydrogène sur le marché énergétique et, à plus long terme, visera à l’établissement d’une stratégie pour les piles à combustible. La publication de ce rapport sera suivie d’une conférence à haut niveau au mois de juin. M. Hanreich est persuadé que ceci lancera le dia- La Commission prend, de ce fait, la tête afin de faire sortir les piles à combustible des laboratoires d’Europe et d’en faire une réalité dans la vie quotidienne de ses citoyens. L’une des actions concrètes de la Commission est le projet CUTE (Clean Urban Transport for Europe), lancé en mars 2002. vingt-sept autobus fonctionnant à l’hydrogène (conçus par Daimler Chrysler) ont été déployés dans neuf villes de sept pays différents - Amsterdam, Barcelone, Hambourg, Londres, Madrid, Porto, Stockholm et Stuttgart. Ceci permettra une étude complète des diverses manières pratiques d’approvisionnement en hydrogène. M. Hanreich décrit le défi principal des piles à combustible comme l’histoire de l’origine de la poule ou de l’oeuf. La technologie et l’infrastructure nécessaires aux piles à combustible JAMA présente sa brochure 2003 Cette cinquième édition de la brochure de Jama contient les dernières informations et données concernant le rôle de l’industrie automobile japonaise en Europe. La brochure aborde les investissements réalisés par les constructeurs automobiles japonais et les liens de collaboration entre les constructeurs automobiles européens et japonais, soulignant la contribution significative apportée par les membres de JAMA à la vigueur économique et industrielle de l’Europe. Pour recevoir une copie gratuite de cette brochure, veuillez contacter JAMA Europe. doivent être développées en parallèle, étant donné que l’on ne peut progresser sans l’une ni l’autre. Cette énigme a mené la Commission à se concentrer d’abord sur les technologies qui peuvent être développées plus rapidement. L’objectif politique est de remplacer 20% des carburants automobiles avec des fluides alternatifs d’ici 2020 Pour ce qui est de la technologie des piles à combustible pour les véhicules à moteur, la Commission part du principe qu’il est nécessaire d’élargir le mélange actuel de carburant et de répondre à l’objectif politique de remplacer 20% des carburants automobiles avec des fluides alternatifs d’ici 2020. Il y a trois voies principales pour atteindre ce but : les bio-carburants, le gaz et l’hydrogène. Le rythme de développement de chacune de ces options demeure très différent. Les bio-carburants sont envisageables à court terme, le gaz quant à lui ne pourrait devenir une option Essai viable qu’entre 2010 et 2015 et l’hydrogène qu’entre 2015 et 2020. L’Europe est plus prudente en terme de pronostiques et d’entrée sur le marché que beaucoup d’autres pays pour cette question (un marché de masse n’est envisagé qu’à partir de 2015 et voudrait assurer le choix du consommateur). Les aides publiques européennes sont largement inférieures à celles pratiquées aux Etats-Unis et au Japon (la Commission a récemment rapporté que ces aides représentaient 1/3 de celles des USA et 1/4 de celles du Japon). Et ce en dépit du fait que la recherche et le développement de cette question soient dans la ligne de mire du programme de Recherche et de Développement récemment adopté par l’Union. Les piles à combustible sont l’une des nombreuses questions pour lesquelles M. Heinrich et sa Direction sont en contact fréquent avec le Japon. Il a suivi lui-même la conférence à haut niveau au Japon en 2002 pour discuter de cette question et échanger des expériences. Le Japon marque un vif intérêt pour le projet CUTE. Ainsi, quel type de législation européenne pourrait pousser la technologie des piles à combustible? M. Heinrich prédit que la Commission européenne commencera par régler les questions de standardisation et d’interopérabilité. Une législation encourageant le marché M. Hanreich conclut notre interview en affirmant que le contrôle de la transition n’est en rien synonyme d’un travail à l’encontre des forces du marché mais, au contraire, une accélération de ce développement vers un environnement plus propre et une dépendance moins forte vis-à-vis du pétrole. Ainsi, le futur semble donc prometteur et le soutien de l’UE pour le développement accru de cette technologie futuriste semble assuré. par Peter Nunn Made in Japan… I l y a quelques temps, le monde était un endroit simple où toutes les voitures japonaises étaient construites autour de la légende “Made in Japan”. Aujourd’hui, nous vivons dans un monde où les frontières disparaissent de plus en plus. Et même si la majeure partie des voitures japonaises sont encore produites dans leur pays d’origine, plusieurs centaines de milliers ne le sont plus. La Corolla de Toyota, par exemple, est maintenant construite dans 15 endroits différents. La Honda Civic n’est pas loin derrière avec 11 lieux internationaux de production. Empruntant les routes inverses, des voitures construites par les constructeurs automobiles japonais d’outre-mer débarquent au Japon pour infiltrer son marché. Par exemple, des voitures comme la MDX de Honda introduite en février 2003. Ce SUV de sept sièges, autrefois en vente uniquement aux EtatsUnis, est produit dans l’usine canadienne de Honda à Alliston, Ontario. En août 2002, Toyota a lancé la Voltz, une petite voiture sportive développée avec General Motors. La Voltz est produite à NUMMI, l’usine commune de Toyota-GM à Fremont, Californie et vendue ici au Japon. La nouvelle Toyota Avensis construite au Royaume-Uni arrivera quant à elle au Japon cet automne. Mais il y a bien plus que cela. Soulevez le capot de la Subaru Traviq, un petit MPV sur le marché japonais depuis des années et vous ne trouverez pas l’insigne habituel de l’usine de Subaru mais une plaque indiquant “Made in Thaïland”. Cousine de la Zafira de GM en Europe, la Traviq est produite dans l’usine de GM à Rayong, près de Bangkok. Le lien thaïlandais survient encore avec l’Aria Fit de Honda, une sedan quatre-portes inspirée du multi-wagon Fit (Jazz), un grand succès de Honda, lancée en 2002. Honda fournit l’Aria Fit au Japon exclusivement à partir de ses usines de production thaïlandaises en forte croissance. orthodoxe. Les retros, comme elles sont appelées, sont aujourd’hui pratique commune dans le commerce international. Quand on y pense, le monde est vraiment devenu un endroit bien petit. Pour tout renseignement complémentaire à propos des activités de JAMA, veuillez contacter Dr. Sabine Spell, JAMA Europe au +32 (0) 2 639 14 30 ou lui adresser un message électronique: [email protected] Japan Automobile Manufacturers Association, Inc JAMA Europe European Office Avenue Louise 287, 1050 Brussels, Belgium Téléphone: +32 (0) 2 639-14-30 Facsimile: +32 (0) 2 647-57-54 JAMA Tokyo (Head Office) Dans le passé, Nissan et Mitsubishi ont également importé des voitures de l’étranger. L’usine britannique de Nissan à Sunderland a produit des Primera pour le marché japonais dans les années quatre-vingt-dix. Tandis que l’usine australienne de Mitsubishi a construit les Galant et les Diamante pour les consommateurs japonais. La Mitsubishi Carisma Saloon est également arrivée par l’intermédiaire des usines NedCar de Mitsubishi, situé en Hollande. Otemachi Bldg, 6-1, Otemachi 1-chome Chiyoda-ku, Tokyo, 100-0004, Japan Téléphone: + 81 3 5219-6660 - Facsimile: + 81 3 3287-2073 JAMA Washington 1050 17 th Street N.W. Suite 410 Washington, D.C. 20036 - U.S.A. Téléphone: +202 296-8537 - Facsimile: +202 872-1212 JAMA Singapore GB Building, 9 th Floor, #09-03/04 143 Cecil Street Singapore 069542 Téléphone: +65 6221-5057 - Facsimile: +65 6221-5072 Bureaux associés de JAMA Japan Automobile Manufacturers Association of Canada, C’était Honda, cependant, qui proposa pour la première fois l’idée de “reverse-exporting” de ses modèles vers le Japon, commençant par l’Accord Coupé en 1988. Cette décision fut alors considérée comme hardie et très peu Suite 460, 151 Bloor Street West, Toronto, Canada M5S11S4, Téléphone: +416 968 0150 - Facsimile: +416 968 7095 E-mail: jamacan@interlog-com JAMA-Informationsbüro Deutschland, Am Weckhasen 11, 53175 Bonn, Germany Téléphone: +49 228 766 82-74 - Facsimile: +49 228 766 82-75