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M E N S U E L D U S E R V I C E E T D E L A D I S T R I B U T I O N D U M A C H I N I S M E A G R I C O L E Février 2012 - n° 230 Philippe LERAT Membre du Bureau Exécutif du SEDIMA édito Savoir raison garder ! Pour la deuxième année consécutive, le marché a l’air présent : la grande culture se porte bien, le lait va mieux, le vin aussi, seul quelques points d’ombre demeurent tels que la viande, l’arboriculture,… Malgré cela, je pense que nous pouvons dire que notre agriculture est un des secteurs qui aujourd’hui ne connait ni la crise, ni la morosité économique ambiante. Cependant je m’interroge sur une constante : quand nos marchés sont hauts, pourquoi l’accroissement des ventes implique quasiment systématiquement un effondrement de la qualité de nos affaires, pourquoi sommes-nous incapables de défendre nos marges dans l’euphorie du business ? Ce ne sont que des réflexions dont je suis le premier destinataire. Par quel phénomène nous laissons-nous aspirer par le tourbillon du commerce sans toujours savoir raison garder ? Nos entreprises ont besoin de marges pour fonctionner de manière pérenne. De plus en plus la réglementation nous impose de nouvelles règles (permis PL pour les mécaniciens et vendeurs, Caces, Fimo, Fco,…). De plus en plus la technicité des matériels que nous vendons nous impose la formation de notre personnel et de l’outillage de pointe, plus-values difficilement valorisables lors de la facturation. De plus en plus nos constructeurs exigent de nous des process et des organisations. Il est temps aujourd’hui pour notre profession d’atteindre un niveau de maturité supérieur et d’être capable de mesurer les potentiels dommages collatéraux de l’embellie : sur le besoin d’anticipation des stocks neufs, sur le poids en terme de trésorerie, et sur le risque d’un stock occasion difficile à appréhender, le tout générant un accroissement des créances… Le marché est là, ne boudons pas notre plaisir : mais profitons de cette conjoncture pour assainir et structurer nos entreprises pour l’avenir. Industriels, Distributeurs, Partenaires de la Filière Agroéquipements, Ne manquez pas cet événement ! 5 bonnes raisons pour y participer : ✔ un programme pertinent dédié à la PAC 2013, ✔ une destination de choix : la cité européenne Bruxelles, ✔ des experts de renom (économistes, prospectivistes, députés européens,...), ✔ des ateliers et des moments forts en prise avec l’actualité de la profession, ✔ du temps pour échanger en toute convivialité. infos sur www.conventiondesagroequipements2012.fr congrés annuel en Pologne P6 I n f o r m a t i o n s ACTUALITÉS en bref on parle d’eux... Alliance : bilan 2011 Philippe BIDET Alliance Tire Group annonce un CA 2011 de 371 M d’€ soit une croissance de 39 % (250 M d’€ en 2010). Avec une capacité de production annuelle d’1 million de pneus sur 2 sites (l’un en Israël, le second en Inde nouvellement construit), le manufacturier dispose pour ses 3 marques (Alliance, Galaxy et Primex) d’une gamme de 260 profils et 2600 références. Il ambitionne à l’horizon 2016 de faire partie du top 3 des leaders sur le marché agricole et forestier. En France, ses ventes ont atteint 29 M d’€, en hausse de 30 %. Claas : chiffres records Le groupe Claas a enregistré en 2011 le CA le plus élevé de son histoire à 3,304 M d’€ en augmentation de 33,5 % par rapport à 2010 (2,475 M d’€). Les moissonneuses-batteuses sont la 1ère source de son CA, viennent ensuite les tracteurs, les ensileuses et les presses. Ses ventes ont progressé nettement en Europe de l’Ouest après 2 ans de repli, en Asie notamment en Inde, et se sont améliorées en Europe Centrale, de l’Est, en Amérique du Nord et du Sud. Kubota s’offre Kverneland Le premier round a démarré le 16 décembre lorsque Kubota a fait une offre d’achat du groupe Kverneland à 8,50 couronnes norvégiennes (nok) l’action. Les surenchères ont immédiatement suivi. Le 19 décembre, c’était au tour du groupe CNH et de l’industriel chinois Cherry de proposer 9,50 nok. Le 21 décembre, 3ème round, l’actionnaire majoritaire de Kverneland (Umoe) signait un accord avec Kubota lui cédant 31,8 % de ses parts, provoquant le retrait des offres concurrentes. Dernier round, le 6 janvier Kubota lançait une offre directe à 10,50 nok visant à récupérer au moins 66,7 % de parts avant le 20 janvier 17 h 30. A la date de clôture, Kubota avait acquis 78,75 % des parts de Kverneland. Ne manque plus que l’accord de l’Union Européenne pour que l’affaire soit bouclée... Kubota, qui a réalisé en 2010 un CA de 9,3 milliards d’€, confirme par ce rachat sa stratégie de full liner. Il accède non seulement à une gamme complète de matériels agricoles, mais aussi à des sites de production modernes en Europe et en Chine, mais encore à de nouveaux marchés dans toute l’Europe avec des débouchés en Asie (Chine) et aux USA. Kubota a confirmé par ailleurs son intention de préserver l’autonomie des marques Kverneland et Vicon et de leurs réseaux de distribution. Depuis le 1er décembre, il est Responsable Publicité et Promotion des ventes Massey Ferguson. Il remplace Xavier ARRUEGO nommé au Marketing Central de la marque. Depuis 11 ans chez Massey Ferguson, il a occupé différentes fonctions en tant que Responsable Produits et Service espaces verts, Responsable Grands Comptes et Responsable de l’activité Location. Pierre CORDEL SDF : résultats et stratégie Le groupe SDF affiche pour 2011 un CA de 1,070 milliard d’€ (contre 855 M en 2010). La firme a engagé entre 2006 et 2010 un programme d’investissement de 104 M d’€ pour le développement de produits et l’accompagnement du réseau, elle poursuit sa démarche et engage 204 M d’€ pour la période 2011-2015. Elle ambitionne à l’horizon 2015 de porter son CA à 1,589 milliard d’€ visant 25 % de parts de marché hors Europe et 15 % en Europe. Le groupe possède 8 sites de fabrication : 2 en Italie (tracteurs spécialisés et compacts), 1 en Allemagne (tracteurs de forte puissance), 1 en France (avec le rachat de Grégoire), 1 en Croatie (moissonneuses-batteuses), et 3 autres respectivement en Turquie, Inde et Chine. SDF mène depuis plusieurs mois une politique de réidentification de ses 3 marques : Deutz-Fahr pour les gammes prémium, Same pour les tracteurs spécialisés et de moyenne puissance, Lamborghini pour la motoculture de plaisance. 2 La gamme des tracteurs spécialisés Quantum V (vignes étroites), N (vignes larges) et F (vignes larges et vergers) intègre un nouveau modèle délivrant une puissance nominale de 106 ch. On le trouve dans les 3 versions en 4 roues motrices avec cabine et en V puis N en variante arceau. Les V comptent donc 5 modèles de 65 à 106 ch, les N et F : 4 modèles de 78 à 106 ch. Il prend le poste de Formateur Chef Produit tracteurs Fendt et succède à Olivier LEROY. Issu du milieu bancaire, il est ingénieur en agriculture (diplômé de l’Esipta de Rouen). Ses compétences en anglais, allemand et luxembourgeois seront un plus pour communiquer avec le service Marketing produit Fendt basé à Marktoberdorf. Claas : la série Axion 900 disponible Pierre GUYOT Au 1er janvier il a succédé à Phil PARISIEN, ayant fait valoir ses droits à la retraite, au poste de Président de John Deere France. Diplômé de l’Ecole Centrale de Lille, il a débuté sa carrière dans les services Achats et Fabrication de Peugeot PSA en Grande-Bretagne puis en France. Il intègre John Deere en 1998 comme Directeur de l’unité d’Assemblage. En 2002, il devient Directeur des Opérations à l’usine d’Arc les Gray, puis prend la Direction des Achats pour l’Europe et l’Amérique du Sud à Mannheim en 2004. Depuis 2007, il était Directeur Général de l’unité Moteurs de Saran. Michel MOREL Manitou ne distribue plus Toyota Toyota Material Handling Europe (TMHE) et Manitou ont indiqué le 19 janvier dernier qu’ils mettaient fin à leur accord de distribution en France. Manitou ne distribuera plus les chariots Toyota à compter du 1er janvier 2013. Dans ce segment, Manitou souhaite commercialiser une ligne de produits sous sa propre marque. Ligne qui sera dévoilée en France en 2013. Case IH : arrivée du Quantum 105 Il a été élu Président de l’Aprodema (Association de développement de l’enseignement du machinisme agricole). Il succède à Jean-Pierre BERNHEIM qui n’a pas souhaité renouveler son mandat. Il sera accompagné au sein de son Bureau par 2 Vice-Présidents : Jean-Marie MARTEL - Ets Martel (51) et Philippe LAGACHE, et par 1 Trésorier : Adrien RAIMOND. Christophe PARENT Il succède à Vincent DELILLE à la Direction Générale de Hardi-Evrard. Ingénieur de formation, il a effectué son début de carrière dans les secteurs automobile et ferroviaire au sein de direction d’entreprises industrielles. Sa nomination marque un nouvel élan pour la société avec pour objectif d’augmenter de 30 % la production de l’usine de Beaurainville et d’optimiser les délais de fabrication et de livraison, tant en France qu’à l’export. Testés depuis 2009 les Axion 900, qui complètent les tracteurs de forte puissance Claas (Axion 800 et Xerion 3800 à 5000), arrivent sur le marché. Les 4 modèles d’une puissance nominale de 320 ch (Axion 920), 350 ch (Axion 930), 380 ch (Axion 940) et 410 ch (Axion 950) accueillent un moteur 6 cylindres FPT (Cursor 9) common rail de 8,7 l de cylindrée à technologie SCR. Ils reçoivent la variation continue CMatic, une cabine 4 montants, le levier multi fonctions CMotion et le terminal Cebis. Deutz-Fahr : 2 nouveaux TTV La série TTV à variation continue s’agrandit avec 2 modèles haut de gamme de 240 ch (7230 Agrotron TTV) et 263 ch (7250 Agrotron TTV) (photo ci-contre). Ces tracteurs sont propulsés par un moteur 6 cylindres Deutz TCD de 6,1 l de cylindrée à technologie SCR. Ils disposent de la cabine Classe S2 avec un nouvel accoudoir multifonctions et du terminal iMonitor. Dans le segment des compacts, l’Agrotron 6190 fait son entrée et complète la gamme. Equipé du même moteur que les TTV, il développe une puissance de 193 ch. Il est disponible en transmission à 4 rapports sous charge et 6 gammes ou en variation continue. Il a été conçu pour recevoir des pneumatiques de 30 pouces à l’avant et de 42 pouces à l’arrière. NH : les T4000 s’étoffent Les tracteurs spécialisés New Holland T4000 adoptent un modèle haut de gamme : le T4060. Doté d’un moteur Nef turbo intercooler de 4,5 l de cylindrée, il dispose d’une puissance de 106 ch. La gamme se décline à présent en 5 modèles de 65 à 106 ch, le T4020 existe seulement en version V (vignoble), les T4030, 4040, 4050, 4060 en version V, N (étroit) et F (verger). Le T4060 possède une réserve de couple de 31 %, 4 distributeurs auxiliaires, un frein de parc mécanique qui se combine à la transmission Dual Command. Il est conçu pour travailler dans des pentes jusqu’à 45 %. Sedimag’ • n° 230 • Février 2012 I n f o r m a t i o n s AACC TT U UAALLIITTÉÉSS SDF : à propos de Lamborghini A destination des collectivités et paysagistes, SDF lance la gamme Lamborghini Green Pro, 6 modèles de 23 à 50 ch disponibles en version cabine et arceau. Equipés d’une transmission hydrostatique, ils reçoivent différents outils tels que chargeur frontal, mini-pelle ou tondeuse ventrale. Tecnoma : l’isobus pour les STP Lancés il y a 1 an, les tracteurs enjambeurs Tecnoma 3 rangs STP (pour vignes étroites) comptent 5 modèles de 123 à 175 ch. Ils intègrent un équipement isobus se composant d’une interface en cabine et d’un boîtier VitiTop. Le premier contrôle, via un calculateur, l’état de fonctionnement du moteur, de la transmission, des niveaux de la machine,… Le second, sans équipement supplémentaire, permet la réception et l’exploitation d’un signal GPS pour la cartographie de parcelles, la gestion automatique de coupure des tronçons et la documentation au travail. Valtra : un 4 cylindres à 163 ch La 3ème génération des 4 cylindres Valtra N sera disponible au 2nd semestre 2012. La gamme se constitue de 4 modèles N113, N123, N143 et N163 d’une puissance de 124, 135, 152 et 163 ch. Ces tracteurs sont équipés du moteur Agco e3 à technologie SCR de 4,4 l et 4,9 l de cylindrée qui développe une surpuissance de 6 à 8 ch. Les N113, N123 et N143 sont proposés en transmission HiTech (3 rapports sous charge), le N143 tout comme le N163 en transmission Versu (5 rapports sous charge) ou Direct (à variation continue). A noter : un nouveau capot profilé, un châssis redessiné permettant un rayon de braquage de 4,50 m, une cabine 5 montants, de série un pré-équipement de guidage. Kverneland : semoir haute capacité Créé pour les exploitations à gros débit de chantier, le semoir grande largeur Flex Cart de KV possède une trémie de 4300 l avec un chariot de transport équipé de pneumatiques 56-60 x 22.5, une voie de 2,85 m et une tête pivotante à 180°. A l’arrière de la trémie porteuse, on peut fixer une barre de semis de 6 à 8 m ou un semoir de précision Optima. Kuhn : charrue semi-portée extensible La charrue mono roue Multi Leader élargit la gamme des semi-portées Kuhn. Ce modèle qui convient aux tracteurs de 135 à 300 ch est extensible de 6 en 7 ou 8 corps pour des largeurs de travail de 35, 40, 45 ou 50 cm par corps. Le réglage s’effectue grâce à un système de broches multiples sur le bâti. MX : la BMS relookée Berthoud : nouveaux modules de pulvérisation Disponible depuis janvier, la dernière génération de Bennes Multi-Services MX se décline en 6 largeurs : 1,40 m 1,60 m / 1,80 m 2 m / 2,25 m et 2,45 m. Sa capacité augmente de 20 % par rapport aux modèles précédents passant de 800 à 1450 l. La nouvelle cinématique de la griffe lui confère une grande ouverture permettant de manier tous types de matériaux, y compris les balles rondes. Nicolas Thomas : le TTA Le nouveau pulvérisateur traîné arboricole TTA de chez Nicolas affiche une capacité de 1500 l et utilise un système de ventilation par aspiration inversée. Avec une hauteur de cuve de 1,40 m et un empattement de 2,90 m il pénètre dans tout type de végétation sans l’abîmer grâce à son carénage intégral. 2 1 0 2 s n o l sa ✔Congrès des EDT Sedimag’ • n° 230 • Février 2012 Destinés au traitement face par face pour les vignes étroites de 0,90 m à 1,60 m les diffuseurs Airmist, version duo ou trio, équipent les voutes CDS, CGST et les rampes CGL. Ils accroissent la hauteur de couverture sans augmenter la consommation d’air et la puissance. Betterave : saison d’exception La campagne betteravière 2011 a battu tous les records avec une production de 37 M de tonnes et un rendement moyen de 96 T/ha. Pourtant la surface d’exploitation a diminué de 30 % en 20 ans : elle était en 2011 de 389.000 contre 644.000 en 1981 ! La production est attribuée pour 55 % au sucre alimentaire, 12 % à l’éthanol, 11 % pour l’alcool, 5 % pour l’industrie chimique et 17 % à l’exportation. Irium lance l’i80TM L’i80TM est le nouveau logiciel de gestion d’entreprise (ERP) qu’Irium, le spécialiste informatique, propose aux distributeurs de matériels agricoles. Il se déploie à partir de Linux et Windows. Son architecture modulaire et ergonomique permet l’enchaînement de tâches fluides, rapides, ainsi que le partage de données. Il intègre une gamme d’interfaces en lien avec les systèmes d’informations des principaux constructeurs et avec les logiciels Irium de gestion de relations clients et de gestion documentaire. Tous les terminaux fixes et mobiles (tablettes, Smartphones) se connectent à l’i80TM. JCB : Livelink de série Le système de protection antivol JCB Livelink, qui permet le suivi et la localisation des machines par satellite, est monté de série depuis le 1 er janvier sur la gamme agricole des chargeuses JCB (modèles TM180 à 436 Agri), des Fastrac (modèles 2155 à 8310) et des Télescopiques Agri (modèles 526-56 au 550-80). Samson : tonne new génération Le fabricant danois d’épandeurs et de tonnes à lisier lance la tonne PGV. Conçue avec une pompe à vide à anneau liquide et non avec une pompe à lamelles, elle fonctionne à l’eau avec un rotor antirouille. D’une capacité de 21.000 l, elle existe en 3 options de pompage : à vide seul, centrifuge seul ou combinaison des deux. Sulky : RS pour les hivers rigoureux Sulky commercialise “RS” une gamme de distributeurs selsable qui comporte 2 modèles de 350 l (RS 350) et 1000 l (RS 1000). Le 1er est destiné aux microtracteurs et usages hivernaux occasionnels, le 2nd aux tracteurs agricoles à usage intensif. Tous deux disposent de série d’une commande hydraulique, d’un agitateur et d’un tamis sel-sable. 29 février au 1er mars Clermont-Ferrand (63) ✔Salon de l’Agriculture 25 février au 4 mars Paris (75) ✔Convention Filière 12 et 13 avril Bruxelles (Belgique) Lemken : Diamant 11 et 12 La gamme de charrues semi-portées Diamant de Lemken s’étend avec les modèles Diamant 11 et 12, respectivement de 9 et 10 socs. Livrables à l’été 2012, ils sont équipés d’un châssis de 160 mm et de corps de charrue DuraMaxx. La Diamant 12 reçoit de série le report de charge, avec la gestion de la fourrière et le réglage électro-hydraulique de l’inclinaison. Le report de charge est en option sur la Diamant 11. Echos… erratum Une erreur s’est glissée dans le Sedimag’ 229 de décembre/janvier en page 6 dossier “Fédérations 2011”. Sylvain MANSARD a succédé à Philippe HANOCQ au poste de Président de la Fédération Nord-Picardie. L’Agroéquipement fait son show ! C’est dans le cadre du SIA (salon international de l’Agriculture), du 25 février au 4 mars, que des équipes d’étudiants effectueront de nombreuses démonstrations sur des matériels high tech (tracteurs, robot de traite, presse à balle ronde, télescopique,…). Cette opération a pour but de valoriser l’image et les métiers de l’Agroéquipement pour y attirer des jeunes. On estime en effet à 5000 le nombre de postes à pourvoir dans le secteur d’ici 3 ans ! Elle est à l’initiative du Pôle Agroéquipement qui regroupe l’APRODEMA (Association de développement de l’enseignement du MA), l’AXEMA (Union des industriels) et le SEDIMA, en partenariat avec les constructeurs suivants : Husqvarna, Kuhn, Kverneland, Lely, Merlo, New Holland, Same Deutz-Fahr, Stihl, Würth. SIA - Hall 3 E 92 3 R e p o r t a g e PROFESSION Lemken Stoll Séminaire CJMA : “la poursuite de la croissance” une expérience unique !!! Fin septembre 2011 le constructeur danois Kongskilde annonçait l’acquisition de JF Fabriken. La nouvelle entité Lemken Stoll France, qui indique pour 2011 un chiffre d’affaires record à 58,5 millions d’€, confirme sa stratégie. Elle ne propose plus de gamme de fenaison et se recentre sur ses produits leaders : les outils de travail du sol, de semis et pulvérisateurs Lemken, les distributeurs d’engrais Bogballe, les chargeurs Stoll et les presses Feraboli. Entretien avec Joël FOUCHER, Directeur de Lemken Stoll France… Comment se passe l’après JF ? J.F. : “Le transfert de compétences techniques, administratives et humaines vers Kongskilde suit son cours. Edouard ROUTIER et Jean-Luc LEDUC, spécialistes des mélangeuses distributrices, ainsi que Ludovic SIMONNEAU dédié à la gamme JF dans notre ancienne structuration, ont rejoint Kongskilde pour s’occuper spécifiquement des produits JF. Comme le prévoyait l’accord, nous avons enregistré des commandes machines jusqu’au 31 décembre et notre planning de livraison nous engage jusqu’à fin mars. Nous conservons jusqu’à fin juin la commercialisation des pièces. Le suivi technique et des garanties est assuré quant à lui depuis le 1er janvier par Kongskilde. Tout a été prévu pour un passage en douceur afin que l’ensemble des acteurs (industriels, concessionnaires et agriculteurs) s’y retrouve. A noter que la morte saison pour les machines de fenaison a été la meilleure depuis 3 ans ! Même si le contexte porteur est général, j’y vois un signe de reconnaissance de la part des distributeurs et des clients finaux, pour la marque JF et l’organisation que nous avions mise en place depuis 1990. ” Est-ce que le départ de JF va pénaliser votre chiffre d’affaires ? J.F. : “La situation est presque paradoxale : alors que l’économie mondiale est incertaine, les rendements et les prix agricoles sont bons permettant une activité soutenue. Les professionnels de la filière annonce pour 2011 des progressions de 30, 40 voire 50 %. Lemken (usine) annonce un chiffre d’affaires 2011 de 266 millions d’€ (battant son record établi en 2008 à 257 millions d’€). Les hausses sont significatives tant sur le marché intérieur (+ 17 %) qu’à l’export (+ 69 %). Stoll (usine) table sur un CA d’environ 75 millions d’€ avec près de 11.000 chargeurs produits. Quant à la filiale France, elle affiche une belle croissance avec un CA de 58,5 millions d’€ (contre 41,77 en 2010 et 52,63 en 2009). En 2012, le niveau de Lemken Stoll France devrait se stabiliser à 55 millions d’€. Nous devrons en effet compenser la perte du chiffre d’affaires de JF (soit 8 % de nos ventes) par la pro- Le dernier séminaire CJMA (Club des Jeunes du Machinisme Agricole) qui s’est tenu à Tignes du 8 au 11 décembre a été une nouvelle fois une très grande réussite. Le sondage réalisé auprès des 39 participants (soit 25 entreprises), nouveau record de participation, illustre parfaitement ce plébiscite. gression des marques Lemken et Stoll. Nous sommes confiants en notre stratégie réseau qui a toujours été la même : ne pas faire de la distribution globale de marques, mais se faire reconnaître en tant que spécialiste de certaines marques.” Quels sont les clés de ce succès ? Comment allez-vous procéder sur le terrain ? le lieu J.F. : “Nos équipes de terrain ne changent pas, elles sont rodées et totalement opérationnelles. La gamme Lemken (déchaumeurs à dents et disques, herses rotatives, semoirs, charrues) qui s’est vue décernée 4 médailles d’argent au dernier Agritechnica est connue et largement diffusée sur une moitié de la France ; notre présence est plus récente sur l’autre moitié et nous avons là une marge de progression non négligeable. En ce qui concerne les chargeurs Stoll, nous avons des accords de distribution en particulier avec les réseaux CNH et SDF qui constituent notre creuset de développement sur le territoire français.” Le cadre est exceptionnel : hôtel tout confort avec piscine extérieure donnant sur les montagnes enneigées, spa, personnel aux petits soins, ambiance conviviale et chaleureuse… L’équipe de France de 1998 y avait même fait sa préparation et cela lui avait plutôt réussi. A l’instar de Kubota qui rachète KV, Lemken peut-il intéresser un tractoriste ? J.F. : “Les tractoristes semblent poursuivre une stratégie de full-liners et ils ne s’en cachent pas. On peut donc penser que certains schémas industriels et de commercialisation puissent évoluer dans le futur. Un grand nombre des entreprises spécialistes du travail du sol (comme par exemple Amazone, Gregoire Besson, Horsch, Kröne, Lemken, ou encore Sulky, Vaderstäd,…) sont familiales et je crois qu’elles souhaitent préserver ce caractère leur assurant une indépendance stratégique. A mon sens, les entreprises cotées en bourse seront les premières cibles de ces full-liners. Ce qui est certain c’est que le phénomène de concentration de marques est en route et qu’il s’applique non seulement aux industriels, mais aussi aujourd’hui aux réseaux. Ceci pourrait fausser les cartes, avec des concessions focalisées sur la vente des gros matériels (tracteurs, moissonneuses-batteuses, ensileuses) compliquant de fait le développement des fournisseurs spécialisés dont nous faisons partie.” Interview Laurence ROUAN le côté festif Le vol panoramique en hélicoptère au dessus de Tignes et de son barrage était un moment inoubliable. Le challenge survie avec escalade, descente en rappel, recherche d’objets de survie avec ARVA et construction d’igloo, était aussi fort en émotion. Et enfin le dîner dans une yourte traditionnelle à 2400 m d’altitude, sous les étoiles qui se reflètent sur le lac du Chevril, un moment rare ! le côté professionnel Il est vrai que nous avons eu droit à une intervention de haute qualité sur le recrutement par Gwénaëlle MORIO, DRH aux établissements OUVRARD. La filière du machinisme agricole a du mal à recruter. Le marché du travail est tendu et les offres d’emploi sont supérieures à la demande. Face à ce constat, il est impératif de professionnaliser les pratiques de recrutement et de management, d’être plus créatif et d’être toujours soucieux d’apporter de la reconnaissance à ses collaborateurs. Le processus du recrutement nous a ainsi été détaillé en 4 étapes : ✔ la préparation du recrutement, ✔ la recherche de candidatures, ✔ la sélection de candidats, ✔ l’accueil et intégration. En résumé, un lieu remarquable, une alternance entre un professionnel de qualité et un festif riche en sen- sation sont-ils les facteurs clés d’un séminaire réussi ? Non ! Ce ne sont que les préalables. La réussite, le succès de ces séminaires CJMA, tient tout simplement dans un point : Le groupe. Les participants, qui n’ont jamais été aussi nombreux, sont la vraie force du CJMA. En conclusion, je leur laisse la parole à travers quelques extraits du sondage réalisé traduisant bien l’ambiance des séminaires CJMA. “Pouvoir rencontrer des personnes qui travaillent dans toute la France avec des marques différentes (ou identiques) et échanger avec eux m'a beaucoup apporté. Je suis rentré de ce séminaire très enthousiaste.” “Encore un séminaire très riche en échanges et discutions et qui renforcent les relations.” “Toujours cette convivialité entre les participants, cette impression que l'on s'est toujours connu. On se rassure lors des échanges. Nous avons souvent les mêmes problèmes que nous soyons petites ou grosses sociétés. Tous ces moments passés entre nous ne sont que bénéfiques.” “Chaque année j’attends avec impatience le séminaire CJMA. C’est ma bouffée d’oxygène !” Pascal CAMBRESY JPH. CONSULTING & PARTNERS RECRUTE POUR L’AGRICOLE ET LES ESPACES VERTS Directeur de concession France Sud-Est Marques tracteurs à forte notoriété ● Le candidat justifie d’une exp. réussie de gestion et animation d’une ent. au CA de 6 à 7 M € ● Sous l’autorité du Pdt, il encadre et motive l’équipe commerciale et SAV (15 personnes sur 2 bases) ● Il est responsable du budget avec une large autonomie de fonctionnement ● Rémunération motivante : fixe et variable selon exp. et comp. ● Ouverture au capital. Directeur de concession France Centre Spécialiste du vini-viticole et connaisseur de la mentalité région Centre ● Exp. réussie de gestion et animation d’une ent. au CA 6 M € ● Encadre et motive une équipe de 15 pers. ● S’occupe de la gestion et de l’ens. des services ● Rémunération motivante : fixe et variable selon exp. et comp. Chef Atelier concession marque leader Normandie Atelier géré comme centre de profit avec 12 techniciens ● Accueil clients ● Rédaction ordres de service ● Organisation du travail ● Contrôle facturation ● Interlocuteur responsables SAV fournisseurs ● Gestion garanties ● Planning de formation ● Coordination avec direction ● Profil : capacité management et écoute, gestionnaire, bon relationnel client, disponible périodes de pointe (récoltes), dynamique, ouvert, rigoureux, envie de s'investir dans sté en développement ● Connaissance monde agricole est un plus ● Rémunération selon exp. et comp. Responsable Magasin concession Bretagne (1) et Technicien SAV (2) Marque leader ● Homme d'exp. ayant occupé poste similaire ou bon second souhaitant prendre resp. ● Qualités requises : caractère de meneur, force de proposition, gestionnaire, maîtrisant outil informatique (logiciel Irium) ● En charge gestion développement act. pièces (CA annuel HT 1,7 M €) inclus LS ● Equipe de 4 pers. sur 2 sites ● Rémunération en fonction des apports réels et prouvés du candidat. Techniciens atelier et clientèle (3 postes) concession leader Sud France Techniciens SAV en atelier et en clientèle avec ou sans exp. avec ou sans formation au machinisme ● Candidats aimant technologie et ayant envie d’apprendre de nvlles techn. ● Poste : diagnostic au travers d'outils élaborés tels que connexions sur matériels à distance ● Formation assurée ● Salaire motivant selon comp. pr 39 h/sem. Autres postes de commerciaux ou techniciens MA, EV et TP Nous consulter mail ou tél. ● CV et références par mail : [email protected] - Tél. 06 63 97 36 66 4 Sedimag’ • n° 230 • Février 2012 P r o x i m i t é PROFESSION BERNARD : une nouvelle base en Isère Concessionnaire Massey Ferguson depuis 1995 à Dagneux dans l’Ain (01), Bernard Matériels Agricoles a récemment inauguré sa première succursale à Saint Maurice l’Exil en Isère (38). A cette occasion, près de 300 visiteurs ont découvert la nouvelle structure : d’une superficie de 500 m2 elle se compose d’un atelier, de bureaux et d’un libre-service labellisé Horizon Vert. Ils ont pu aussi parcourir le parc fermé de 3000 m2 où un large panel de produits était exposé et assister aux démonstrations du tracteur MF 8690. Créée par Robert BERNARD en 1950, l’entreprise est aujourd’hui dirigée par la seconde génération : JeanMichel et Daniel BERNARD. Elle totalise 26 salariés et sa couverture géographique s’étend sur une partie de l’Ain, du Rhône, de l’Isère, de l’Ardèche et de la Loire. Les Ets BERNARD distribuent depuis 1983 la marque Irrifrance. Ainsi à la vente de matériels agricoles et d’espaces verts, s’ajoute une activité dédiée au commerce et à la maintenance de produits d’irrigation qui représente 1/3 du chiffre d’affaires de l’entreprise. BLANCHARD : opération “Village EcoBlue” Le groupe Leroy choisit McCormick Depuis le 1er décembre, le groupe Leroy (en remplacement de la carte Massey Ferguson) distribue sur l’ensemble de son secteur la marque McCormick. Ce partenariat a été officialisé lors d’un événement le 18 novembre dernier au Stade Rennais. Créé en 1919 et administré aujourd’hui par la 4ème génération, le groupe possède 8 bases, 105 salariés, et développe ses activités matériel agricole, location et motoculture de plaisance sur les départements de l’Ille-et-Vilaine (35), de la Manche (50), de l’Orne (61) et du Calvados (14). Le groupe Leroy dans un communiqué du 16/12/11 indiquait qu’il entend par sa nouvelle stratégie rester “une entreprise familiale indépendante avec des valeurs authentiques et fortes” et poursuivre avec Argo Tractors “2 ambitions : l’engagement et le développement”. Faire connaître la profession : le SEDIMA 21 bouge ! Pour la 3ème année consécutive, dans le cadre de la Foire de Dijon (21), Alexandre MORTIER (Sarl Mortier et Président Côte d’Or SEDIMA) a animé, avec ses collègues des Ets Bouilloux-Petit, Gauvain et Manière, un pôle machinisme sur l’espace “ferme Côte d’Or”. Financé par le Conseil Général 21 en partenariat avec la Chambre régionale d’Agriculture, cet espace, où l’on trouvait une maquette de tracteur grandeur nature, des animations, films et jeux vidéos didactiques, a pour mission de promouvoir les métiers de la profession. Un intérêt grandissant d’année en année, puisque le pôle 2011 a reçu près de 700 collégiens ! Les sociétés Blanchard Bretagne et Blanchard Normandie se sont associées au programme “Village EcoBlue” initié par leur partenaire tractoriste New Holland. Fin novembre, au château de la Motte Beaumanoir à Pleugueneuc (35), 450 agriculteurs ont participé à des tests sur banc de puissance et aux champs entre un tracteur NH T7040 équipé d’un moteur Tier III et un T7.235 doté d’un moteur Tier IV. Ces journées professionnelles avaient pour objectif de présenter les nouvelles technologies moteur Tier IV et notamment le choix de New Holland pour le traitement des gaz d’échappement via l’additif AdBlue permettant plus de couple et une économie de carburant de 20 %. La société Blanchard Bretagne, présidée par René HALOPEAU, couvre avec 6 bases l’est des Côtes d’Armor, le nord-est du Morbihan et l’Ille-et-Vilaine ; quant à Blanchard Normandie, dirigée par Marc SIMON, elle s’étend avec 5 bases sur la Manche, l’ouest du Calvados, et le nord-ouest de l’Orne. Toutes deux comptent 192 salariés et appartiennent au Groupe Blanchard, également composé des sociétés Vivagri et Blanchard TP (355 salariés, 22 implantations et 116 millions d’€ de CA). Le CRA de Bordeaux s’agrandit Rencontre avec le ministre de la Fonction publique… Le SEDIMA 21 fait encore parler de lui !... Le 20 janvier, une délégation emmenée par Alexandre MORTIER (Sarl Mortier), Président départemental du SEDIMA, accompagné de Serge MANIERE (Sarl Manière) et Philippe CHAPUIS (Sas Gauvain) a été reçue par François SAUVADET, Président du Conseil Général de Côte-d’Or et Ministre de la Fonction publique. Cette rencontre a permis d’aborder les questions spécifiques au département, mais également le projet de révision de la loi en matière de délais de paiement. François SAUVADET s’est engagé à relayer les demandes de la profession auprès du Gouvernement. Rubrique réalisée par Laurence ROUAN Faute de successeur, Jean-Claude VERGNE a vendu à Claas Réseau Agricole Sas la concession qu’il dirigeait à Cancon dans le Lot-et-Garonne (47) depuis 1978. Elle est à présent rattachée au CRA de Bordeaux en Gironde (33) et devient son 4ème site après Cadaujac (33), Vignonet (33) et Gardonne en Dordogne (24). Le CRA de Bordeaux, administré par Yves BORRELLY, intègre les 10 salariés de Cancon ce qui porte son effectif à 55 personnes. Gicquel-Féat : inauguration à Trélivan Située en bordure de la N12 sur l’axe Dinan - Lamballe, les Ets Gicquel-Féat ont inauguré en décembre dernier leur nouvelle base de Trélivan. Le bâtiment à l’architecture moderne se compose d’un libre-service de 700 m2 et d’un atelier de 830 m2. La surface totale couverte de 2154 m2 se déploie sur un terrain de 15.500 m2. Fondée à Lamballe en 1968, l’entreprise distribue la marque John Deere depuis 1985. Elle réalise avec 43 salariés un chiffre d’affaires de 20 millions d’€ sur le secteur est des Côtes d’Armor. Pour le dirigeant, JeanMarc GICQUEL, cette inauguration qui “marque une évolution majeure dans la vie de l’entreprise” est le moyen “d’une meilleure réactivité face aux nouveaux standards d’image, d’environnement, de produits et de services.” Sedimag’ • n° 230 • Février 2012 vous donne la parole Distributeurs, faites nous part de vos événements ! Vous ouvrez une nouvelle base • Vous représentez une nouvelle marque • Vous engagez une action promotionnelle • Vous développez de nouvelles activités • Le ou les dirigeant(s) de l’entreprise change(nt) • Vous fusionnez ou vous rachetez... Le Sedimag’ se fait GRATUITEMENT l’écho de votre actualité ! Sedimag’ est diffusé à l’ensemble de la Filière Agroéquipements (distributeurs, constructeurs, institutionnels, administrations, groupements d’agriculteurs, établissements scolaires). Transmettez vos informations à Laurence ROUAN [email protected] 0 5 5 3 6 1 6 5 8 8 5 D o s s i e r PROFESSION Distribution : quelle structure demain ? Michel BOMBON Secrétaire Général du SEDIMA Lors des dernières réunions de Fédérations, un dossier a été consacré à la volonté affichée de certains full-liners de voir diminuer le nombre de leurs concessionnaires au profit d’un réseau constitué d’entreprises de plus grandes tailles. C’est ainsi notamment que JOHN DEERE a rendu publique sa stratégie de voir son réseau passer de 60 à 40 investisseurs dont le groupe de distribution cible passerait de 16 à 25 millions d’€ de chiffre d’affaires. Ce niveau correspond à un groupe moyen de distribution employant environ 75 salariés. Ce type de structure est-il appelé à devenir le standard pour toutes les concessions quelles que soient leurs marques ? C’est l’interrogation à laquelle ce dossier a tenté d’apporter, sinon des réponses, au moins des éléments de réflexion. 6 1ère étape : la photographie de la réalité d’aujourd’hui naires et qui est également 6 ème en taux de pénétration tracteurs (graphe 3). En se référant aux seuls adhérents du SEDIMA dont la représentativité est plutôt tirée par les plus grandes concessions, 54 % des distributeurs emploient moins de 20 salariés et seuls 18 % ont plus de 50 salariés. Le groupe moyen de distribution se situe à 36 salariés, soit à la moitié du niveau ciblé par JOHN DEERE, dont il faut souligner que la structure moyenne de distribution se situe actuellement bien audelà de la moyenne avec 59 salariés. Les tailles sont d’ailleurs très différentes selon les réseaux (graphe 1) où JOHN DEERE et NEW HOLLAND, mais aussi CLAAS et CASE IH, sont supérieurs à la moyenne. Même constat de ces différences significatives de structures au niveau des régions où les Pays de Loire se distinguent avec des distributeurs employant en moyenne 72 salariés (graphe 2). S’il s’agit de performance de résultat, la nuance s’impose. Une étude a été réalisée à partir des ratios du SEDIMA auxquels participent 250 adhérents. Elle a consisté à comparer les résultats des concessions réalisant moins de 5 millions € de CA à celles déployant plus de 12 millions € qualifiés respectivement de “petites” et de “grandes”. D’où proviennent ces diversités régionales ? Est-ce lié à la structure des exploitations agricoles, à leur niveau de revenu, à la valeur ajoutée dégagée ? Les grandes concessions seraient là où les exploitations agricoles sont les plus grandes ou les plus riches ? Il n’y a vraiment aucune évidence et aucun lien ne peut être démontré. Un concessionnaire n’est pas gros parce que son environnement le lui a imposé mais simplement parce qu’il a choisi ou accepté de l’être. Grossir est-il gage de performance ? S’il s’agit de performance commerciale, la réponse est clairement oui. Plus le distributeur est important, plus sa performance commerciale est élevée. C’est du moins ce qui ressort étonnement du rapprochement entre structure des entreprises de distribution d’un réseau et la pénétration de la marque qu’il représente. Le réseau JOHN DEERE est classé premier en terme du nombre de salariés employés par distributeur et cette marque est également première en taux de pénétration de ses ventes de tracteurs. NEW HOLLAND classé second pour ses structures de distribution est aussi second en pénétration tracteurs. Idem pour CLAAS 3ème, CASE IH 4ème, MASSEY 5ème et FENDT 6ème au classement du nombre d’employés de ses concession- Il est des domaines où les grandes concessions sont manifestement plus performantes que les petites : c’est notamment le cas pour la productivité par salarié, la maîtrise des comptes clients et la gestion rigoureuse des stocks. Ça l’est également pour le volume d’excédent brut d’exploitation dégagé par salarié tout au moins tant que le marché est en croissance, mais dès qu’il se resserre les grandes ne font pas mieux que les petites. Même remarque pour la rentabilité des capitaux qui est en temps de crise plus faible dans les grandes structures. Par contre les grandes concessions sont nettement moins performantes que les petites dans des domaines tels que le taux d’excédent brut d’exploitation qui mesure la vraie performance économique de l’entreprise. Et sur des postes sensibles comme l’indépendance financière, le niveau de capitaux propres ou encore la solvabilité à court terme, les petites sont très nettement les meilleures ! Il résulte de ce constat que plus l’entreprise est grande, plus elle est vulnérable, en raison de sa plus grande sensibilité aux variations du marché. Elle paie ainsi sa capacité à surperformer dans des périodes de croissance et a contrario à devoir assumer sa lourdeur structurelle dès que les ventes régressent. La question est donc : les entreprises les plus grosses sont-elles les mieux armées dans un marché volatil où l’agilité et la capacité à s’adapter va constituer un atout essentiel ? S’il est des seuils au-dessous desquels un distributeur sera dans l’incapacité de faire face aux contraintes technologiques et de service, il n’en reste pas moins que, quelle que soit sa taille, il ne dépend que de lui de mettre en œuvre la rigueur à tous les niveaux. Les délais de paiement client, l’expertise 1 1 Structures par marques 2 Structures par régions 3 Pénétration des structures des occasions, l’optimisation des stocks, l’amélioration de la productivité doivent être des préoccupations constantes. Pour réussir, il n’est pas démontré que les solutions formatées soient synonymes de bonnes solutions pour tous surtout quand elles ont pour objet de répondre en premier lieu aux intérêts de celui qui les propose. D’autant que face à la diversité des situations, tant au niveau des industriels que des attentes clients, la distribution répond par la diversité de ses structures. L’avenir ne se prévoit pas, il se prépare, mieux vaut donc laisser à chaque chef d’entreprise le soin de décider de son propre avenir. Sedimag’ • n° 230 • Février 2012 V i e i n t e r n e PROFESSION AGENDA janvier 2012 SEDIMA ...au jour le jour Interne 1 - Réunion avec AXEMA : finalisation de la Convention de Bruxelles ■ Réunion des 4 organisations patronales de la branche. Les 12 et 13 avril prochains se tiendra la 8ème Convention des Agroéquipements à Bruxelles sous une thématique très orientée vers la réforme de la PAC. La plaquette d’invitation a été adressée fin janvier. Toutes les informations sur le programme et des bulletins d’inscription sont disponibles sur un site dédié : www.conventiondesagroequipements2012.fr ■ Commission Sociale. ■ Commission Gestion. ■ Animation de 5 sessions de formation dédiées à la classification. ■ Réunion avec AXEMA : finalisation de la Convention de Bruxelles. (1) ■ Commission Sociale inter patronale. ■ Clôture des comptes et préparation du budget. ■ Rencontre avec l’auditeur des comptes de l’AG2R. ■ Formation sur la collecte de la taxe d’apprentissage. (2) ■ Rencontre avec AG2R. ■ Rencontre avec le nouveau Responsable AGILOR. ■ Commission paritaire. ■ Bureau Exécutif. (3) ■ Rencontre avec TECOMAH. Externe ■ Réunion ASDM : préparation des Olympiades des Métiers. ■ Assistance juridique du Cercle de l’Irrigation. ■ Plusieurs réunions APRODEMA : préparation du 2 -Taxe d’apprentissage L’appel de taxe a été envoyé début janvier. Depuis l’an dernier les entreprises peuvent déclarer leurs informations en ligne sur www.asdm.fr. Le règlement de la taxe doit être adressé avant le 1er mars à l’ASDM, seul collecteur dédié au financement de la formation technologique en Agroéquipements. Près de 9000 jeunes ont profité de formations spécifiquement adaptées à nos entreprises, et de nombreuses actions de communication sur la promotion des métiers de la maintenance des matériels (films, présence sur salons, site internet, affiches, plaquettes…) ont été rendues possibles par ces fonds. 3 - Bureau Exécutif Parmi les sujets à l’ordre du jour : la définition du futur poste de responsable des études économiques et les conditions de mise en œuvre du secrétariat de la convention collective et des institutions qui viennent s’y greffer (Observatoire des Métiers, Association de gestion des fonds du paritarisme, etc…). rubrique du mois Délais de paiement : vers une réforme de la LME ? Depuis le 4 août 2008, les délais de paiements entre entreprises ont été réglementés par la loi de modernisation de l’économie (LME). Désormais l’article L 441-6 du Code de Commerce prévoit que les délais de paiement entre entreprises ne peuvent être supérieurs à 45 jours fin de mois ou 60 jours date de facturation. La loi a permis, afin que les acteurs économiques s’adaptent, de déroger à ces délais obligatoires, par la signature d’accords dérogatoires valables jusqu’au 31/12/2011. La filière des Agroéquipements a conclu un tel accord. La diminution drastique du crédit fournisseur a contraint les acteurs économiques à trouver des solutions de substitution. Lesquelles ? L’analyse réalisée par CODINF (cf. tableau présenté ci-après) présente les principales solutions mises en œuvre depuis la LME. L’accord sur les délais de paiement des matériels d’Agroéquipement, comme tous les accords dérogatoires (au nombre de 39), a pris fin le 31 décembre dernier ! Donc depuis le 1er janvier, les délais légaux s’appliquent entre distributeurs de matériels agricoles et leurs fournisseurs. Mais le glas a-t-il vraiment sonné pour les accords dérogatoires en matière de délais de paiement ? La question se pose car l'Assemblée Nationale a adopté, fin 2011, un texte permettant la prolongation desdits accords dérogatoires au-delà du 1er janvier 2012 (cf. projet de loi de simplification du droit). Mais le parcours parlementaire n’est pas un long fleuve tranquille ! Pour preuve, le texte adopté par l’Assemblée Nationale a été rejeté en bloc par le Sénat, et la Commission mixte paritaire (7 sénateurs et 7 députés) qui s’est réunie n’est pas parvenue à mettre au point un texte définitif. Show des Métiers au SIA 2012. (4) ■ Intervention à la licence professionnelle à Rennes. 4 - Show des Métiers SIA 2012 ■ Commission sociale CGPME. APRODEMA, AXEMA et SEDIMA réalisent cette année une opération de communication de grande ampleur orientée vers le grand public afin de faire connaître nos professions et nos métiers à travers le Show des Métiers pendant toute la durée du prochain salon de l’agriculture. Dans ce cadre sera renouvelée l’opération Carrefour de l’Emploi des métiers des Agroéquipements qui consiste à collecter et afficher le maximum d’offres d’emplois disponibles dans toutes les entreprises de la filière. Elles seront visibles sur l’espace situé dans le hall 3 à la Porte de Versailles. ■ Intervention au CQP “Vendeurs de matériels agroéquipement” à Bergerac. ■ Réunion au Comité des Olympiades des Métiers. ■ Commission hygiène sécurité de la CGPME. ■ Réunion du Jury du SEDIMASTER. ■ Rencontre avec EXPOSIMA. ■ Réunion Education Nationale sur la révision du BTS Agroéquipement. Le gouvernement ayant choisi d’engager la procédure d’urgence sur ce texte (une lecture dans chaque chambre au lieu de 2), l’Assemblée Nationale l’examinera de nouveau fin janvier avec la disposition prolongeant les accords relatifs aux délais de paiement. L’accord dérogatoire du secteur des matériels d’Agroéquipement sera-t-il prorogé ? Difficile à affirmer à ce jour, mais une chose est juridiquement simple : depuis le 1er janvier 2012, les délais de paiement légaux (45 ou 60 jours) s’appliquent ! Le SEDIMA tiendra bien entendu informé ses adhérents de l’évolution du débat parlementaire, lequel pourra réserver encore de nouveaux rebondissements… Service Juridique et Fiscal du SEDIMA MENSUEL DU SERVICE ET DE LA DISTRIBUTION DU MACHINISME AGRICOLE DIRECTEUR DE LA PUBLICATION REDACTRICE EN CHEF Jacques GARNIER Laurence ROUAN REDACTION / PUBLICITÉ : Place Maurice Loupias - BP 508 - 24105 Bergerac cedex Tél : 05 53 61 65 88 - Télécopie : 05 53 61 65 90 ADMINISTRATION / FACTURATION : 6 bd Jourdan - 75014 Paris Tél : 01 53 62 87 10 - Fax : 01 45 88 42 18 Imprimerie GDS - 87 LIMOGES - DEPOT LEGAL FEVRIER 2012 - ISSN 1259-069 X Sedimag’ • n° 230 • Février 2012 7 E c o n o m i e PROFESSION Tracteurs : Immatriculations 2011 Le marché français des Agroéquipements est revenu en 2011 à un niveau haut proche de celui de 2009. De janvier à décembre 38.137 tracteurs ont été immatriculés (toutes catégories hors quads) soit une croissance de 21,8 % par rapport à 2010 (31.313). Les tracteurs standards s’élèvent à 27.751 unités (+ 25,4 %), les spécialisés (vignes et vergers) à 2.129 (+ 22,9 %). La reprise s’est annoncée dès le 1er trimestre 2011, les conditions climatiques difficiles du printemps et l’été pluvieux ont fait craindre le pire. Mais les récoltes ont été bonnes, le cours des céréales ainsi que l’économie laitière sont redevenus favorables. Malgré une ambiance incertaine liée à la crise économique, à la PAC 2013, à un marché fluctuant (hausse du prix des matières premières et allongement des délais de livraison) l’optimisme était de retour chez les professionnels de la Filière au cours du dernier trimestre. La situation restait toutefois fragile dans certaines zones d’élevage, d’arboriculture et de maraîchage. Ainsi toutes les régions ont imma- L.R. (Source : Axema) 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 11/10 Meurthe-et-Moselle 329 336 347 386 370 249 324 30,1 % Meuse 329 309 331 428 373 248 321 29,4 % Moselle 420 419 399 505 479 391 464 18,7 % Bas-Rhin 446 383 482 566 498 394 452 14,7 % Haut-Rhin 364 344 404 438 451 396 472 19,2 % Vosges 340 357 344 376 337 305 316 3,6 % LORRAINE-ALSACE 2228 2148 2307 2699 2508 1983 2349 18,5 % 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 11/10 Alpes-de-Hte-Provence 131 122 131 180 171 134 139 Hautes-Alpes 106 99 117 125 136 115 120 4,3 % 28 35 33 33 40 35 30 - 14,3 % 10,9 % 3,7 % 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 11/10 Alpes-Maritimes Dordogne 511 477 505 520 502 473 457 - 3,4 % Aude 361 314 235 295 279 229 254 Gironde 552 467 600 703 705 580 628 8,3 % Bouches-du-Rhône 310 289 287 313 306 239 283 18,4 % 67 107 72 63 57 95 74 - 22,1 % Landes 432 362 451 565 428 329 420 27,7 % Corse Lot-et-Garonne 383 337 424 463 423 366 399 9,0 % Gard 254 202 201 254 300 249 279 12,0 % 370 243 249 279 320 246 330 34,1 % Pyrénées-Atlantiques 708 675 692 759 667 565 678 20,0 % Hérault AQUITAINE 2586 2318 2672 3010 2725 2313 2582 11,6 % Pyrénées-Orientales 187 134 140 122 149 89 116 30,3 % Var 256 230 162 169 227 202 188 - 6,9 % 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 11/10 Côte-d'Or 543 412 490 605 551 422 470 11,4 % Doubs 355 322 355 319 345 335 424 26,6 % Jura 232 207 226 237 236 241 290 20,3 % Nièvre 341 317 309 320 339 300 331 10,3 % Haute-Saône 252 225 254 316 224 217 268 23,5 % Saône-et-Loire 614 522 498 527 524 438 473 8,0 % Yonne 484 386 446 541 589 343 440 28,3 % Territoire de Belfort 31 36 29 41 27 43 31 - 27,9 % BOURGOGNE - F.COMTE 2852 2427 2607 2906 2835 2339 2727 16,6 % 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 11/10 Côtes d'Armor 777 897 879 978 899 676 857 26,8 % Finistère 859 794 946 1011 857 697 881 26,4 % Ille-et-Vilaine 885 771 911 1036 903 653 879 34,6 % Morbihan 578 563 681 736 615 528 569 7,8 % BRETAGNE 3099 3025 3417 3761 3274 2554 3186 24,7% Vaucluse 261 208 205 280 293 236 284 20,3 % MEDITERRANEE 2331 1983 1832 2113 2278 1869 2097 12,2 % 11/10 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Ariège 141 158 127 161 168 113 115 Aveyron 651 622 669 652 604 513 537 4,7 % Haute-Garonne 362 351 381 455 454 285 420 47,4 % Gers 379 403 462 595 534 339 495 46,0 % Lot 243 206 257 270 194 220 263 19,5 % Hautes-Pyrénées 150 150 163 204 173 147 183 24,5 % Tarn 343 384 352 418 412 293 349 19,1 % 1,8 % Tarn-et-Garonne 221 220 213 292 333 220 292 32,7 % MIDI-PYRENEES 2490 2494 2624 3047 2872 2130 2654 24,6 % 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 11/10 Aisne 567 477 593 735 632 445 586 31,7 % Nord 611 581 700 782 695 636 878 38,1 % Oise 405 390 505 614 511 346 452 30,6 % Pas-de-Calais 768 736 773 912 840 684 973 42,3 % 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 11/10 Somme 601 526 582 640 588 480 591 23,1 % Cher 408 334 373 450 327 320 378 18,1 % NORD-PICARDIE 2952 2710 3153 3683 3266 2591 3480 34,3 % Eure-et-Loir 337 371 404 611 463 337 503 49,3 % Indre 377 389 385 424 345 343 377 9,9 % Indre-et-Loire 326 297 342 453 368 256 383 49,6 % 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 11/10 Loir-et-Cher 256 250 276 414 387 227 290 27,8 % Calvados 524 527 547 597 628 403 549 36,2 % Loiret 453 415 428 629 529 339 487 43,7 % Eure 411 434 448 546 529 380 561 47,6 % 32,7 % Manche 858 980 973 1009 880 643 892 38,7 % Orne 545 533 496 622 593 383 575 50,1 % CENTRE 8 triculé à la hausse à l’exception des départements tels que le Territoire de Belfort (- 27,9 %), l’Essonne (- 25 %), les Yvelines (- 10,6 %), les Hauts de Seine (- 13,3 %), la Dordogne (- 3,4 %), la Haute-Vienne (- 3,7 %), la Corrèze (- 10 % ), la Creuse (- 12,5 %), la Drôme (-1,6 %), le Var (- 6,9 %), les Alpes Maritimes (- 14,3 %), la Corse (- 22,1 %) ou encore la Loire-Atlantique (- 1 %). Ces disparités régionales donnent la radioscopie suivante : ✔ + 30 à + 40 % d’immats pour le Centre (32,7), le Nord-Picardie (34,3), la Champagne-Ardennes (38,1), le Poitou-Charentes (35,1) et la Normandie (40,2) ; ✔ + 20 à + 30 % pour Midi Pyrénées (24,6) et la Bretagne (24,7) ; ✔ + 10 à + 20 % pour l’Aquitaine (11,6), le Rhône-alpes (11,6), la Méditerranée (12,2), l’Ile de France (13,7), les Pays de Loire (15,9), la Bourgogne Franche-Comté (16,6) et la Lorraine-Alsace (18,5) ; ✔ + 0 à + 10 % pour le Limousin-Auvergne (4,7). 2157 2056 2208 2981 2419 1822 2418 Seine-maritime 773 672 684 753 697 585 780 33,3 % NORMANDIE 3111 3146 3148 3527 3327 2394 3357 40,2% 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 11/10 735 682 712 786 768 694 687 - 1,0 % Maine-et-Loire 839 798 839 908 920 686 793 15,6 % Mayenne 576 625 605 791 644 474 617 30,2 % Sarthe 391 380 384 521 477 337 432 28,2 % Vendée 774 747 785 943 790 640 753 17,7 % PAYS DE LOIRE 3315 3232 3325 3949 3599 2831 3282 15,9 % 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 11/10 Ardennes 348 258 348 414 378 260 358 37,7 % Aube 409 345 496 555 537 346 481 39,0 % Marne 700 724 848 1125 886 555 757 36,4 % Haute-Marne 303 308 352 388 342 216 305 41,2 % Loire-Atlantique CHAMPAGNE-ARDENNES 1760 1635 2044 2482 2143 1377 1901 38,1 % 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 11/10 Paris 25 31 29 24 17 32 41 28,1 % Seine-et-Marne 363 385 406 497 448 336 446 32,7 % Yvelines 138 159 153 153 223 160 143 - 10,6 % Essonne 124 89 117 153 96 136 102 - 25,0 % 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 11/10 Hauts-de-Seine 12 28 27 19 14 30 26 - 13,3 % Charente 487 458 535 635 504 336 458 36,3 % Seine-Saint-Denis 10 28 11 16 10 9 22 144,4 % Charente-maritime 523 438 483 741 568 358 467 30,4 % Val-de-Marne 34 20 15 30 38 20 24 20,0 % Deux-Sèvres 472 493 518 689 546 364 505 38,7 % Val-d'Oise 61 104 69 82 69 71 99 39,4 % Vienne 417 349 412 597 428 325 438 34,8 % ILE DE FRANCE 767 844 827 974 915 794 903 13,7 % POITOU-CHARENTES 1899 1738 1948 2662 2046 1383 1868 35,1 % 11/10 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Allier 532 451 439 495 435 406 434 6,9 % 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 11/10 Ain 402 365 396 495 395 324 418 29,0 % Cantal 484 349 376 309 305 295 328 11,2 % Ardèche 231 215 184 215 223 225 227 0,9 % Corrèze 371 348 353 326 334 310 279 - 10,0 % Drôme 315 314 361 484 439 380 374 - 1,6 % Creuse 374 396 353 314 328 311 272 - 12,5 % Isère 497 448 457 550 449 423 451 6,6 % Haute-Loire 344 308 325 349 315 268 325 21,3 % Loire 412 370 374 350 352 339 361 6,5 % Lozère 213 195 157 134 147 133 152 14,3 % Rhône 343 285 344 359 333 286 342 19,6 % 39,6% Puy-de-Dôme 507 535 504 575 572 456 518 13,6 % Savoie 204 189 175 231 208 154 215 Haute-Vienne 421 431 394 378 367 321 309 - 3,7 % Haute-Savoie 308 354 306 313 324 301 327 8,6 % LIMOUSIN-AUVERGNE 3246 3013 2901 2880 2803 2500 2617 4,7 % RHONE-ALPES 2712 2540 2597 2997 2723 2432 2715 11,6 % Sedimag’ • n° 230 • Février 2012
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