2016 Chorégraphie pour 5 danseurs Durée

Transcription

2016 Chorégraphie pour 5 danseurs Durée
2016
Chorégraphie pour 5 danseurs
Durée : environ 90 min.
DISPOSITIF3
version : CieSaire_CUT_F_161018_01
BIOGRAPHIES6
NOTE D’INTENTION
4
VERTU DE L’INCERTITUDE
4
PROCESSUS5
CUT
CRÉATION
Novembre 2016
DURÉE
90 min. environ
DISTRIBUTION
Concept et chorégraphie
Philippe Saire
Chorégraphie en collaboration avec les
danseurs
Victor Dumont, Lazare Huet, Maïté Jeannolin, Claire
Lavernhe, Antonio Montanile
Assistant à la création
Philippe Chosson
Création lumières
Éric Soyer
Création sonore
Stéphane Vecchione
Costumes
Isa Boucharlat
Maquillage
Nathalie Monod
Conseils dramaturgiques
Antoine Jaccoud, Roberto Fratini Serafide
Direction technique
Vincent Scalbert
Réalisation décor
Léo Piccirelli
COPRODUCTION
Hessisches Staatsballett dans le cadre de
Tanzplattform Rhein-Main, un projet collaboratif
de Hessisches Staatsballett au Staatstheater
Darmstadt et au Hessisches Staatstheater
Wiesbaden, et Künstlerhaus Mousonturm, Frankfurt ;
Theater Chur ; Fonds des programmateurs RESO
REPRÉSENTATIONS
Première : Théâtre Sévelin 36,
Lausanne (CH)
18.11.16
Théâtre du Passage, Neuchâtel (CH)
10-11.02.17 Staatstheater Darmstadt,
Darmstadt (DE)
23.02.17
Dampfzentrale, Berne (CH)
16.03.17
Spectacles français/Palace,
Bienne (CH)
3.05.17
Théâtre Benno Besson, Yverdon-lesBains (CH)
31.05-1.06.17 Theater Chur, Coire (CH)
3-4.06.17
Théâtre Les Halles, Sierre (CH)
sept.oct. 17 LAC, Lugano (CH)
2-13.11.16
(autres en discussion)
SOUTIENS ET PARTENAIRES
Ville de Lausanne, Canton de Vaud, Pro Helvetia –
Fondation suisse pour la culture, Loterie Romande,
Fondation de Famille Sandoz, SSA Société Suisse
des Auteurs, Migros Pour-cent culturel. (autres
recherches en cours)
La Cie Philippe Saire est résidente permanente au
Théâtre Sévelin 36.
CONTACT
Communication/presse & production
Martin Genton
[email protected]
Diffusion & tour management
Gábor Varga
[email protected]
Cie Philippe Saire
Av. de Sévelin 36
CP 110
CH – 1000 Lausanne 20
+41 21 620 00 12
[email protected]
www.philippesaire.ch
Design graphique & photographies
matière grise / Philippe Weissbrodt
2
P
hilippe Saire, figure majeure de la
danse contemporaine en Suisse, a créé
une trentaine de spectacles à ce jour, sans
compter les performances in situ, court-métrages et ateliers.
Ses intérêts, divers, portent vers les arts
visuels, le théâtre, le cinéma. Ces disciplines
parsèment ses pièces chorégraphiques, des
travaux souvent intenses, et à la réalisation
ciselée.
Vacarme, Étude sur la Légèreté, Vie et Mœurs
du Caméléon Nocturne, La Haine de la Musique,
Les Affluents, [ob]seen, Est-ce que je peux me
permettre d’attirer votre attention sur la brièveté de la vie?, les Cartographies, Black Out,
comptent parmi les travaux qui ont permis à
la Compagnie Philippe Saire d’acquérir une
notoriété au-delà des frontières suisses.
Depuis sa fondation en 1986, la compagnie a donné plus de 1’000 représentations
dans plus de 200 villes à travers le monde.
En 1995, Philippe Saire inaugure son lieu de
Cie Philippe Saire | CUT
Philippe Saire
travail et de création, le Théâtre Sévelin 36.
Situé à Lausanne, ce lieu est entièrement
consacré à la danse contemporaine. Il contribue à la circulation d’œuvres de dimension
internationale, tout en programmant des
compagnies locales dont il favorise l’émergence. Le Théâtre Sévelin 36 est le lauréat du
« Prix spécial de danse 2013 » de l’Office fédéral de la culture.
La Cie Philippe Saire fête ses 30 ans
en 2016 !
octobre 2016
C
UT est une pièce chorégraphique dont
le dispositif spatial et la situation du
spectateur sont les décisions premières.
Philippe Saire coupe le public et la scène en
deux, littéralement, et installe un rapport
scène-salle inhabituel.
Le public reçoit successivement les deux
facettes d’une même histoire. Il voit d’abord la
pièce depuis un côté du gradin, puis change
de côté à l’entracte et les danseurs rejouent
la même partition. Un nouveau point de vue
est alors offert au spectateur, et il lui incombe
d’assembler les deux aspects de la même
pièce, tel un puzzle.
Le récit prend appui sur la fuite de la famille Saire lors de la libération de l’Algérie,
alors que Philippe n’a que 5 ans. Après une
période instable et un départ précipité, ses
parents gardèrent et lui transmirent le souvenir idéalisé d’un paradis où la vie est douce
et les liens sociaux forts ; un éden duquel ils
auraient été chassés.
Le chorégraphe s’appuie sur ses souvenirs
et sensations de l’époque pour en tirer une
fiction qui s’éloigne clairement de toute retranscription factuelle. Les notions de déracinement, de départ, d’eldorado et de paradis
perdu sont néanmoins au cœur du spectacle.
Ainsi, un côté du plateau est caractérisé
par une tentative de maintien du collectif et
du lien, alors que l’instabilité, la latence, et
l’imminence d’un départ marquent l’autre
partie de la scène. Les deux zones délimitées sont les terrains d’une narration « à suspense », jouant avec des informations tronquées et contradictoires.
Le chorégraphe se plaît à jouer avec les
cadres, il le fait régulièrement dans sa série
Dispositifs (Black Out, NEONS, Vacuum), pièces
courtes proches des arts visuels.
Avec CUT, il crée une chorégraphie où la
proposition spatiale prend toute son ampleur
et englobe le plateau et le public.
Davantage qu’une chorégraphie à regarder, CUT invite à un jeu sur la perception et
l’imaginaire, à une expérience de construction de la pensée.
Le dispositif scénique imaginé par Philippe Saire. Dessin : Philippe Weissbrodt
DISPOSITIF
U
ne seule histoire, deux espaces et climats bien distincts. La scène et le public
sont coupés en deux par une séparation :
• opaque et infranchissable pour le public ;
• opaque mais perméable pour les danseurs, par un système de lamelles.
La chorégraphie se déroule sur toute la
scène et traverse la séparation du plateau.
Le public n’en voit que la moitié.
octobre 2016
Après 40-45 minutes, le public sort, change
de côté, et la pièce se rejoue à l’identique.
Le spectateur, dans un premier temps,
tisse une histoire avec ce qu’il perçoit et, par
des informations partielles, entre autres sonores, sollicite son imaginaire sur ce qui se
passe de l’autre coté. Dans un second temps,
de nouvelles informations viennent compléter, contredire, voire retourner l’histoire qu’il
s’était construite.
Cie Philippe Saire | CUT
Nous construisons tous nos convictions,
nos impressions par le biais d’informations éparses… dans le relationnel, le
professionnel, le politique… Nous élaborons sur de l’incertitude.
Le dispositif de CUT place le spectateur dans l’expérience concrète de cette
fragilité et de nos facultés d’adaptation.
3
NOTE D’INTENTION
C
UT regroupe de manière très concentrée plusieurs axes de travail et de
recherche que j’ai développés au fil des ans
en chorégraphie, en exploration de l’espace
urbain, en travail vidéo et en enseignement
aux étudiants comédiens :
• Un concept spatial radical au départ du
projet, qui génère des règles d’utilisation
et des climats qui lui sont propres. C’est
un atout fort pour la chorégraphie de
bénéficier d’un espace si particulier.
• L’expérience active du spectateur, amené
à se déplacer, à construire et déconstruire
sa propre narration, à échanger sur
l’expérience. Je porte depuis toujours une
attention importante au public et à ce qui
lui est donné dans la lecture des pièces, à
ce mélange de réflexion et de lâcher-prise
que j’ai toujours cherché à juxtaposer. Ici, le
contexte devient quasiment un cas d’école :
le choix ne lui est pas laissé, le spectateur
doit s’impliquer et entrer dans la pièce
comme dans un jeu de construction.
• La narration en danse, qui se positionne
à des degrés très variables. Ma danse
n’est pas abstraite, et dans mes spectacles, la place de cette narration est
chaque fois questionnée. J’estime que la
danse a des corrélations très fortes avec
le cinéma. J’ai suivi plusieurs séminaires
sur le scénario pour en comprendre les
mécanismes. Ici, la narration devient un
travail minutieux, le dispositif en impose
une maîtrise encore plus grande, et il est
nécessaire d’élaborer des scénarios précis.
VERTU DE L’INCERTITUDE
L
e dispositif mis en place ici renvoie à celui
de la construction de la pensée : notre cerveau analyse les informations qu’il reçoit, les
ajuste, les réajuste, élabore du sens (impossible de ne pas en produire, disait Deleuze),
dans une activité à ce point constante que
l’on aimerait parfois pouvoir le débrancher.
Les certitudes m’effraient, je l’ai réalisé
il y a longtemps. Je n’y crois pas, et n’arrive
pas à croire les gens qui en sont pétris. Ils
4
m’inquiètent toujours un peu. J’y vois comme
une négation de notre condition humaine et
de notre fonctionnement mental, une sorte
de sclérose de la pensée pour en fuir l’inconfortable et magnifique instabilité. Pour moi,
j’apprécie l’incertitude, elle ne me paralyse
pas et ne m’empêche pas de construire, bien
au contraire.
J’ai l’ambition que CUT se joue de ces mécanismes de construction de la pensée, de
Cie Philippe Saire | CUT
ces certitudes qu’on est contraints de démonter pour s’en forger d’autres. La pièce nous
oblige, malgré nous, à recomposer un puzzle
dont on avait projeté l’image finale, et qui se
révèle erronée. Elle fait de l’incertitude une
vertu, et de l’exercice de la pensée un jeu.
CUT : le paradoxe d’un titre qui tranche,
avec la démonstration que rien n’est arrêté,
que rien n’a la netteté d’une coupure.
octobre 2016
PROCESSUS
J
’ai repris ici dans un premier temps le
processus créatif inhérent aux Dispositifs :
la scénographie comme point de départ de
la pièce.
Lors d’un premier atelier en mai 2015,
nous avons exploré physiquement avec des
danseurs cet a priori de la fragmentation
des espaces. Que cela puisse confirmer tout
d’abord l’intérêt réel du dispositif, puis en
déterminer ses potentiels et particularités, ses
richesses et limites.
Cette phase de détermination (de l’ordre
de celle du botaniste qui essaie de trouver
quelle plante il a exactement sous les yeux)
m’a permis de tirer quelques règles ou impératifs d’utilisation pratique de l’espace, de
préciser la relation au public, de faire également émerger le traitement ou le genre de la
pièce, et en a finalement dicté le propos.
RÉPÉTITIONS FRAGMENTÉES ET
SCÉNARIOS
Le premier constat porte sur la complexité de mener une narration qui occupe
tout le plateau tout en en présentant deux
fragments, qui puissent exister de façon
autonome. Cette construction ne pouvant
se faire en direct avec les danseurs, il fallait
donc inventer un processus créatif adapté au
contexte et mettre en place un travail scénaristique préalable aux sessions de répétitions.
Les répétitions ont ainsi été morcelées de
manière à chaque fois pouvoir tester concrètement une proposition de scénario, et à garder des périodes qui me permettaient d’élaborer la version suivante à tester.
D’un côté, un univers encombré d’un bricà-brac d’objets et de traces de relations de
longue date. Le lieu d’attente d’un départ qui
ne se précise pas, de temps délité et inconfortable. Un personnage, figure de l’instabilité latente, en a fait son univers, un monde
précaire qui va se reconfigurer à plusieurs
reprises.
De l’autre, en contraste entièrement vide
et dépouillé, seuls les corps. Un espace où les
personnages tentent de préserver le collectif
et le lien social par la danse, grâce à ce qu’elle
peut générer d’interdépendances, de soutiens, de structures, d’unissons… On fait appel
à un folklore réinventé, sorte de condensé de
plusieurs traditions et qui évoque une fête
permanente. Presque l’essai d’un retour, sous
une forme actuelle, aux origines communautaires de la danse, à l’immersion des corps qui
peuvent s’y oublier.
Une fiction se tisse de chaque coté. Elle
est perturbée par les indices de l’activité de
la zone qui nous est cachée. Que ce soit par
des sons ou par les passages des danseurs,
une tension se met en place entre les deux
espaces, et fait exister une fiction autre, qui
survole l’ensemble du spectacle.
Un son perméable
« Les oreilles n’ont pas de paupières »,
dit Pascal Quignard
Une des pistes consiste à jouer sur
l’ambiguïté des informations sonores,
elles vont générer une dramaturgie de
l’imaginaire, sujette à contradiction.
Il y a dans le déplacement du public
et dans tout le dispositif une notion de
jeu. Cette notion se retrouve dans le traitement de la pièce, et le spectateur fait
partie du jeu.
octobre 2016
Cie Philippe Saire | CUT
5
BIOGRAPHIES
PHILIPPE SAIRE
Chorégraphe
– 170e représentation en 2016 –, une
Il travaille ensuite en tant que
vidéo danse. Leur premier travail a
chorégraphie qui se déroule dans un
freelance pour Carolyn Carlson
été primé par IDILL en 2014 (Paysage,
carré, avec une audience en nombre
et Yuval Pick, qu’il rejoint comme
tableau premier).
où il passe les cinq premières années
limité, placée en surplomb ; NEONS
danseur permanent de 2011 à 2015.
de sa vie. Établi à Lausanne, il se
Never Ever, Oh ! Noisy Shadows, un duo
Lazare obtient son Diplôme d’État de
forme en danse contemporaine
à la lumière de journaux lumineux
professeur de danse contemporaine
et suit des stages à l’étranger et
rouges et de néons manipulés ;
cette même année.
notamment à Paris. En 1986, il crée sa
Vacuum, une illusion d’optique créée
propre compagnie. Implantée dans
par deux néons.
Philippe Saire est né en Algérie,
son travail de création et participe à
l’essor de la danse contemporaine à
travers toute la Suisse.
VICTOR DUMONT
Danseur
Maïté Jeannolin est une danseuse/
Jeune chorégraphe et danseur
Sa première expérience de danse
se fait jeune au sein d’une compagnie
MAÏTÉ JEANNOLIN
Danseuse
la région lausannoise, elle développe
CLAIRE LAVERNHE
Danseuse
amateure à Poitiers. Parallèlement à
des études de langues à l’Université
de Poitiers, elle sort diplômée du
performeuse française basée à
Junior Ballet d’Aquitaine/Bordeaux,
Bruxelles.
puis de la London Contemporary
En 1995, la Compagnie Philippe
belge, Victor Dumont a étudié 4 ans
Après avoir étudié à P.A.R.T.S, elle
Saire inaugure son lieu de travail et de
à l’Académie Royale des Beaux-Arts
travaille avec différents chorégraphes
degree). Sa participation au
création, le Théâtre Sévelin 36.
de Bruxelles, puis a été diplômé du
tels que Benjamin Vandewalle
festival d’ImpulseTanz à Vienne, au
Conservatoire Royal d’Anvers.
(Birdwatching 4x4), Philippe Saire
PARTS Intensive à Bruxelles et au
(Utopia Mia, Chants XII : Les Sirènes,
Gaga Training de Tel Aviv, contribue
CUT) et Radouan Mriziga (3600).
vivement à sa formation. Elle a
En 1998, Philippe Saire obtient le
Grand Prix de la Fondation vaudoise
Il travaille aujourd’hui avec le
Dance School (BA Hons, first class
pour la promotion et la création
chorégraphe flamand Jan Martens,
artistiques. Cette même année, il est
la Cie Mossoux-Bonte (Belgique),
également lauréat du Prix d’auteur
et collabore avec des artistes de
pour la création collective dans un
In Urban Spaces de Willi Dorner à
du Conseil général de Seine-Saint-
disciplines diverses.
rapport pluridisciplinaire. En résultent
la Villette, Paris, et collabore avec
différentes pièces collaboratives
Nicolas Maurel & Mélanie Marie à
Denis (France), aux VIe Rencontres
Son travail est orienté vers
Elle cultive un intérêt particulier
récemment été interprète dans Bodies
chorégraphiques internationales pour
une expression très personnelle et
(Ville Tentaculaire, Under the Molten
l’Abbaye de Royaumont. En 2015, elle
Etude sur la légèreté. En 2004, Philippe
intime, notamment par le texte et
Lava Moon..), l’organisation de par-
contribue à la création de Third Song
Saire reçoit le Prix suisse de danse et
le mouvement.
tage de pratiques avec 4x4 Collective
d’Emanuel Gat lors de la Biennale
et la plateforme de programmation
de Venise et elle est interprète dans
mêlant le cinéma et la danse
Job de la Compagnie Adequate. Elle
coupé décalé, organisée à Bruxelles
rejoint la Compagnie Philippe Saire
depuis le printemps 2015.
en 2016 pour la création de CUT.
de chorégraphie décerné par ProTanz,
Zürich.
Dès 2003, Philippe Saire enseigne
le mouvement à la Manufacture
LAZARE HUET
Danseur
Lazare se forme successivement
– Haute école de théâtre de Suisse
au conservatoire supérieur de Lyon
romande.
et au sein du programme Dance
collaboration avec Charlotte Marchal,
Apprentice network à Dresde.
avec qui elle explore le médium de la
La Compagnie Philippe Saire
Elle a également entamé une
compte à ce jour 31 spectacles,
plus de 1200 représentations dans
200 villes du monde.
Elle se produit régulièrement dans
des expositions, galeries d’art, jardins,
espaces urbains et autres lieux
extérieurs à la scène.
Conduit de 2002 à 2012, le projet
Cartographies, mêlant performances
en ville de Lausanne et création
vidéo, témoigne de cette envie de
sortir la danse des murs du théâtre.
Les 11 chorégraphies in situ, filmées
par 9 réalisateurs romands dont
Lionel Baier, Fernand Melgar,
Bruno Deville, Pierre-Yves Borgeaud et
Philippe Saire lui-même, sont sorties
en 2013 sous la forme d’un livre-DVD et
souvent programmées en festivals.
Pareil goût pour l’expérimentation
a aussi conduit à la création de la
série en cours Dispositifs : Black Out
6
Cie Philippe Saire | CUT
octobre 2016
ANTONIO MONTANILE
Danseur
Danseur, chorégraphe et
Emmanuelle Laborit, Denis Marleau,
Philippe Saire : Je veux bien vous croire,
Sulayman Al Bassam…).
Black Out, La Dérive des continents
de 1996 à 2005 le dramaturge de la
– pièce dans laquelle il est aussi
compagnie lausannoise Théâtre en
Flammes de Denis Maillefer.
Il entame une collaboration avec
pédagogue (diplôme d’État français
l’écrivain et metteur en scène Joël
interprète –, NEONS Never Ever, Oh !
de professeur de danse contempo-
Pommerat en 1997, et qui se poursuit
Noisy Shadows et Vacuum.
raine), il commence dès 18 ans à être
aujourd’hui autour de la création d’un
interprète pour des compagnies de
répertoire de vingt spectacles de la
danse et á écrire ses propres travaux.
compagnie Louis Brouillard plusieurs
Il sera interprète pour Carolyn Carlson
fois récompensés.
ISA BOUCHARLAT
Créatrice costumes
Après une formation de
Au théâtre, Antoine Jaccoud a été
ROBERTO FRATINI SERAFIDE
Conseils dramaturgiques
Roberto Fratini Serafide étudie la
théorie théâtrale à Pise, puis travaille
costumière à Paris dans le cadre de
avec Micha Van Hoecke de 1995 à
solo Quduó est présenté à la Biennale
depuis 2006 avec la société Hermès
diverses productions, Isa Boucharlat
1998. Il crée ses propres pièces en
de Venise en co-production avec le
pour qui il crée les espaces lumineux
s’installe à Genève en 1991 où elle
1997-1998 et œuvre comme auteur
Teatro Massimo de Palermo et a été
du Salon de Musique, pièces musicales
commence une collaboration avec
et dramaturge depuis 2001 avec
sélectionné aux Aerowaves 2001 à
et chorégraphiques uniques jouées
Bernard Meister au Théâtre du Grütli
Caterina Sagna. Il est professeur
Londres avant d'entamer une tournée
dans les capitales internationales
qui durera jusqu’en 1998. Pendant
de théorie de la danse à l’Univer-
internationale (Canada, Estonie,
avec différents chorégraphes invités
cette période, elle dirige l’atelier
sité de Pise depuis 2002, ainsi qu’au
Tunisie, Italie et France).
(Shantala Shivalingappa, Raphaëlle
costumes monté à l’occasion d’un
Conservatoire supérieur de danse de
Delaunay, Ofesh Shechter, David
workshop avec Manfred Karge et ses
Barcelone depuis 2003. Conférencier
Sagna, avec laquelle il collabore
Drouard, Rachid Ouramdan et
élèves.
et auteur d’articles sur la théorie de
durant 7 ans (2002-2009), et participe
Andrea Sitter).
durant 4 ans (1999-2002). Son premier
Il rejoint ensuite la Cie Caterina
à Sorelline, Relazione Pubblica,
Il signe une dizaine de projets
Elle rencontre en 1997 le metteur
Il collabore aussi avec les
en scène Denis Maillefer et devient la
HeilTanz, Basso Ostinato, P.O.M.P.E.I
chorégraphes Nacera Belaza,
costumière du Théâtre en Flammes
primo scavo, P.O.M.P.E.I. deuxième
Thierry Thieu Niang, Maud le Pladec,
jusqu’à ce jour.
fouilles. Il travaille en parallèle sur
Philippe Saire et Angelin Preljocaj.
plusieurs projet : Niedich, Un fascio di
Son activité s’élargit aussi aux
Depuis 2005, elle travaille de
arts de la rue avec le collectif Bonheur
Mata et la Cie L’Alakran ainsi qu’avec
choix – pièces issues de résidences
Intérieur Brut, à la musique avec la
Antoine Jaccoud et la Cie Selma 95,
(CCN Roubaix, CND Paris, Workspace
chanteuse française Jeanne Added
et Muriel Imbach et la Cie La Bocca
Brussels, Summer studios de PARTS) et
et à l’opéra contemporain avec diffé-
della Luna.
jouées en Italie, à Chypre, à Tel-Aviv et
rents compositeurs (Oscar Strasnoy,
en Allemagne.
Oscar Bianchi, Daan Jansen, Philippes
et sa compagnie dure depuis 1997.
Boesmans et Ondrej Adamek).
Dans ce cadre, Isa Boucharlat a
Il collabore pour la Cie Déjà
Il reçoit le Prix de la Critique
Le partenariat avec Philippe Saire
notamment signé les costumes des
Flory en tant qu’interprète, et rejoint
journalistique française pour son
Cartographies – films & chorégraphies
la Compagnie XL de Maria Clara
travail en 2008 et en 2012.
– de différents réalisateurs romands.
Elle a aussi créé ceux de courts-mé-
Villa-Lobos pour le spectacle jeune
public Tête à Tête.
Depuis 2011, il travaille pour la Cie
Philippe Saire et figure dans plusieurs
STÉPHANE VECCHIONE
Créateur sonore
Stéphane Vecchione s’est formé
trages de Bruno Deville.
ANTOINE JACCOUD
Conseils dramaturgiques
spectacles : Cartographie 11, Je veux
au Conservatoire de Lausanne,
bien vous croire, La Nuit transfigurée,
à la Section Professionnelle d’Art
Utopia mia, CUT ou encore dans la
Dramatique (SPAD), de 1995 à 1999.
Lausanne en 1957. Licencié en sciences
performance Learning Dahu au Rolex
Il travaille ensuite – en qualité de
politiques, il fait quelques années
Learning Centre de Lausanne
performer ou musicien – pour de nom-
de journalisme (au magazine suisse
breux artistes et compagnies, notam-
L’Hebdo) avant de se former à l’écri-
ment Stefan Kaegi, Denis Maillefer,
ture dramatique auprès du cinéaste
Massimo Furlan, Nicole Seiler, Corinne
polonais Krzysztof Kieslowski d’abord,
ERIC SOYER
Créateur lumières
Après des études autour des
Antoine Jaccoud est né à
Rochet et Nicholas Pettit. Il est par
puis du fameux pédagogue tchèque,
architectures éphémères à l’Ecole
ailleurs membre du groupe Velma,
émigré aux USA, Frank Daniel. En
Boulle, il conçoit des scénographies
avec lequel il a reçu le prix Jeunes
tant que scénariste, il a été associé
et des éclairages pour de nombreux
Créateurs Musique de la Fondation
ces dernières années à l’écriture de
metteurs en scène et chorégraphes
vaudoise pour la promotion et les
nombreux films suisses ou franco-
sur les scènes d’Europe (Pierre-Yves
créations artistiques.
phones de fiction ou documentaires :
Chapalain, Amir Reza Koohestani,
Oriza Hirata, Sylvain Maurice,
octobre 2016
recueil de poèmes édité chez Crocetti.
façon régulière avec Oskar Gomez
nervi et Dismisura, ovvero j’ai pas d’autre
Donné de Simone Sandroni et Lenka
la danse, il a aussi écrit Nodo Parlato,
Stéphane Vecchione a créé les
musiques des plusieurs pièces de
Denis Rabaglia, Jean-Stéphane Bron,
Dominique de Rivaz, Ursula Meier…
Cie Philippe Saire | CUT
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