Compagnie Philippe Saire

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Compagnie Philippe Saire
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Compagnie Philippe Saire
Sang d’Encre
vendredi 20 janvier : Lausanne
Théâtre Sévelin 36 à 17h30
samedi 21 janvier : Lausanne
Théâtre Sévelin 36 à 21h
durée 1h10
Osez-vous oser? Cette question, Philippe Saire la pose tout au long de «Sang d’encre», une création qui, partie pour explorer
la peur, finit par explorer la peur de la peur. Conçue en collaboration avec les six interprètes, cette pièce propose une danse
alerte, axée autour des notions d’élans et de chutes, mais aussi des bulles théâtrales pleines de doigté où les interprètes se
demandent si, dans la gamme des possibles, ils ont bien tout essayé ou si, conditionnés par la psychose ambiante, ils ne se
sont pas censurés. On rit souvent face à cette parodie du délire sécuritaire et on se souvient avec Philippe Saire que pour
arriver à voler, il faut déjà vouloir décoller.
Philippe Saire fonde sa compagnie à Lausanne en 1986 et inaugure en 1995 son propre lieu de résidence, le Théâtre Sévelin
36 à Lausanne. Il est lauréat des Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis en 1998 avec « Études
sur la légèreté », et reçoit en 2004 le Prix suisse de danse et de chorégraphie.
Do you dare to dare ? Philippe Saire raises this question throughout “Sang d’encre”, a creation that sets out to explore
fear and finishes by exploring the fear of fear. Created in collaboration with “ les six interprètes ”, the production offers
an agile dance centred around the concept of rush and tumble, but also of theatrical bubbles full of adroitness in which
performers ask themselves whether, within the range of possibles, they have really tried everything, or, whether,
conditioned by the ambient psychosis, they have merely censured themselves. This parody of security frenzy generates
frequent laughter, and one recalls with Phillippe Saire that in order to fly, there must first be the desire to take off.
Philippe Saire started his company in Lausanne in 1986 and inaugurated his own place of residence, the Théâtre
Sévelin 36, in Lausanne in 1995. He received an award at the Rencontres chorégraphiques internationales de SeineSaint-Denis in 1998 with “ Etudes sur la légèreté ”, and the Swiss Prize for Dance and
Choreography in 2004.
Die sechs Tänzer der Compagnie Philippe Saire geben sich absurden Kämpfen und wilden Spielen hin, um die
Ängste, die Gefahren und die Unsicherheit zu übersetzen. «Sang d’Encre» reisst die Körper in ein explosives
Tempo mit hinein, in dem sich Fleisch und Worte vermengen und laut um Hilfe schreien.
Contacts:
Claude Freymond, diffusion / [email protected]
Claudine Geneletti, administratrice / [email protected]
www.philippesaire.ch
Tél. +41 21 626 38 12
Chorégraphie: Philippe Saire en collaboration avec les danseurs
Interprètes: Philippe Chosson, Karine Grasset, Mickaël Henrotay Delaunay, Mariusz Jedrzejewski, Sun-Hye Hur, Mike Winter
Lumières: Laurent Junod
Son: Christophe Bollondi
Scénographie: erias
Costumes: Isa Boucharlat
Conseil artistique : Isabelle Flükiger et Philippe Weissbrodt
Assistante de production: Frédérique Leresche
Régie générale: Yann Serez
Communication: Sonia Meyer
Production: Cie Philippe Saire / Coproduction: basel tanzt 05, Journées de danse contemporaine suisse 2006, avec le soutien du Centre
Chorégraphique National d’Aix-en-Provence / Ballet Preljocaj (F) / Soutiens: Ville de Lausanne, État de Vaud, Pro Helvetia – Fondation suisse
pour la culture, la Loterie Romande et la Banque Cantonale Vaudoise. Avec la contribution de la Fondation Leenaards, Sophie und Karl
Binding Stiftung, Ernst Göhner Stiftung (Zug), Stiftung der Schweizerischen Landesausstellung 1939, Migros Pour-cent culturel, Mobilière
Assurances & Prévoyance et Ballettanz International. En partenariat avec Swiss International Air Lines, l’Hôtel Alpha Palmiers Lausanne, 24
Heures, la Fonderie de Moudon Gisling SA, les Transports publics de la région lausannoise et Cybériade // Création : septembre 2005, basel
tanzt 05, Kaserne Basel, Bâle (Suisse)
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«Tant que persistent les figures représentatives de la frayeur, cette dernière participe encore à de multiples mouvements
d’attraction et de fascination. Une semblable terreur garde un aspect ludique, l’objet de la frayeur demeure si séduisant qu’il
fait bien souvent oublier la peur qu’il a préalablement suscitée.»
Henry-Pierre Jeudy
Notre désir d’une sécurité fantasmée dicte beaucoup plus de choses que nous ne le réalisons. Si l’on considère la peur
comme l’un des fondements du lien social et un moteur majeur de nos actes, tout semble construit sur une absurdité. C’est
cette absurdité que “Sang d’encre”, de manière ludique, va tenter d’interroger.
A toi qui danses
Tu es danseuse ou danseur, mais tu pourrais être moi qui te regarde. Ta naissance s’est produite comme la mienne au-delà
des rideaux bordant la scène, dans les tiédeurs de l’obscurité maternelle, et tu me ressembles. C’est là-bas, dans ce pays
reculé de ta propre histoire, que tu t’es mis à grandir. C’est là-bas que tu t’es mis à marcher, puis à parler, puis à penser.
Or tes progrès sont restés vains, comme les miens. Tu n’as rien élucidé de toi ni du monde. Le mystère de ta présence au
monde a fini par t’enserrer comme sa proie, et la fatalité de ta mort t’a terrifié. Voilà pourquoi tu t’es enfui – pour laisser ton
désarroi derrière toi. Quelques gestes t’ont suffi, à toi qui danses: écarter de la main les rideaux bordant la scène, t’avancer
sur celle-ci, apercevoir les spectateurs et commencer ton spectacle.
Tu m’y rejoins, sais-tu? Nous sommes réfugiés l’un et l’autre dans la pure apparence de notre personne, et tes gestes sont les
miens. Tenir vaille que vaille sur le tapis de danse ou dans la ville. Comprendre pourquoi nous y sommes des hommes ou des
femmes. Travailler. Entendre craquer nos épaules et nos genoux, écouter crisser nos pieds nus sur le caoutchouc ou nos
chaussures sur l’asphalte du trottoir, être traversés par le souffle essoufflé de l’âge venant.
Et toutes ces choses autour de nous, les messages publicitaires au cœur de la nuit, ton nom qu’on prononce ou le mien, le jeu
des syllabes qui résonnent alentour. Et notre énergie: courir, nous interrompre, sauter, tourner, toucher, tomber, nous relever,
recommencer. N'importe quoi plutôt que rien, n’est-ce pas? Tu le penses autant que moi, danseuse ou danseur. Et tu
multiplies les essais. Faire jaillir de notre bouche un flot de paroles n’énonçant que leur inutilité. Ou nous appeler les uns et les
autres au secours, comme des machines.
Enfin la chute des rideaux bordant la scène. Révélant quoi? Rien, bien sûr, danseuse ou danseur. Ni ton enfance ni la mienne,
ni tes peurs ni les miennes, ni les dieux que nous nous sommes imaginés. Ainsi va la vie: quelques gesticulations procédant
du vide et de l’absence. Nous aurons rêvé. Sortir de la salle, toi d’un côté, moi d’un autre. Eteindre.
Christophe Gallaz, chroniqueur et écrivain
Note d’intention
Ecrire un texte de présentation 2 mois avant une 1ère tient pour moi de la gageure. Parce que je ne sais pas encore où la pièce
va atterrir, comment elle va se colorer, ce qui va prendre le dessus parmi toutes les pistes que nous explorons.
De plus en plus, je considère la création d’une chorégraphie comme une aventure commune, qui va évoluer au gré des
répétitions, des personnes, et de ce qu’elle va toucher de sensible en moi, en nous. Nous sommes donc loin d’un scénario
pré-établi dont il s’agirait de remplir les cases. Je revendique ce mot de Duras qui dit «Si je savais d’avance où j’allais,
pourquoi y aller?».Ceci étant, pour partir en voyage, il faut bien un moyen pour être transporté.
La danse est une opportunité immense de s’interroger sur notre condition, de le faire de manière sensible, physique, humaine.
Et de transmettre cela de la même manière, sensible, physique et humaine, comme une résistance à notre ère de
communication à outrance et à distance. Et je veux saisir à chaque fois cette chance.
En l’occurrence, nous avons commencé par explorer un thème, celui de la peur. Parce que, de plus en plus, la peur m’apparaît
comme un des moteurs majeurs, mais caché, de nos actes. Voire d’un fonctionnement plus large.
Notre désir d’une sécurité fantasmée dicte beaucoup plus de choses que nous ne le réalisons. Si l’on considère la peur
comme un fondement du lien social, tout semble construit sur une absurdité. C’est cette absurdité de base que la pièce va
tenter d’interroger.Au fil des répétitions, nous nous éloignons de cet axe de travail sur la peur, qui subsiste maintenant comme
un fleuve souterrain. Apparaissent alors des résurgences, la notion de l’aide, celle du chaos aussi…, et d’autres qui vont
encore survenir. Subsiste le côté absurde et la légèreté qui va avec.
En parallèle, nous travaillons sur l’écriture et la présence des mots sur la scène.
Il me semblait que la peur et le besoin de nommer avaient à voir ensemble, et nous explorons ce lien improbable.
L’emploi des mots pose aussi la question de la danse et de l’interprétation individuelle qu’on en fait. De notre crainte de ne
pas comprendre et de devoir nous laisser aller à ressentir. Quand je disais que la danse est une résistance…
Philippe Saire. Juillet 2005
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Processus de création
De plus en plus, je considère que chaque nouveau spectacle s’inscrit dans un parcours. Et j’ai le sentiment que ce parcours
est dans une phase de profondes transformations. Ce projet tient donc compte de cette évolution.
Un bref regard en arrière sur mes dernières pièces me met en face de ces mutations, et me permet de déceler les points forts
que j’ai envie de continuer à développer et radicaliser:
La matière de la danse, le mouvement. Une évolution vers une sorte de «fonctionnalité» du mouvement, qui se définit
davantage comme une série d’actions à réaliser. La danse émergeant grâce aux qualités, aux rythmiques, aux distorsions
mises en place. Une fuite du mouvementdécoratif. Un appui sur un long travail d’écriture.
La question du sens. Plutôt que de parler de moments théâtralisés, parlons plutôt de la présence de moments explicites, où
le sens ne peut être édulcoré. Il s’agit en l’occurrence moins de travailler à une narration que de provoquer des juxtapositions
éclairantes entre la danse (qu’on pourrait qualifier, sur le plan du sens, d’impressionniste) et des moments très explicites (plus
proches de la photo-reportage). Paradoxalement, on peut presque considérer cette juxtaposition comme un détachement. Une
sorte de scission entre la lecture directe et commune à tous, et une perception plus sensible et intime.
La collaboration avec les danseurs. Depuis 2-3 ans, j’ai élaboré un système de travail avec les danseurs qui permet de tirer
parti au maximum de leur potentiel créatif, et qui les amène à une plus grande implication. Ce système mêle improvisations et
compositions, et passe par une organisation du temps de répétition qui permet un travail individuel.
L’équipe artistique. Une nouvelle équipe artistique s’est mise en place. La collaboration avec Laurent Junod, concepteur
lumière, et Christophe Bollondi, créateur de l’environnement sonore, déjà présents pour (ob)seen, a été stimulante et
fructueuse. Elle sera poursuivie et développée. Les danseurs restent bien sûr l’élément central, mais l’optique est - de plus en
plus - de penser le spectacle comme la rencontre des différents univers, visuels et musical, quasi autonomes.
Les laboratoires. Entre mai et décembre 2004, quatre laboratoires, d’une semaine chacun, ont eu lieu. Les participants ont
été les danseurs de la Compagnie, mais aussi d’autres danseurs invités. Axés chacun sur un thème différent (écriture du
mouvement, lumière, thématique, traitement,…), ces laboratoires ont pour objectifs d’offrir un espace de recherche, mais aussi
de cerner les axes de la prochaine création, et de rencontrer des danseurs dans un contexte plus créatif que celui d’une
audition.
Dates Sang d’encre
Première 23-24 septembre 2005 / basel tanzt 05, Bâle (Suisse)
Tournée 28-29 octobre 2005 /Dampfzentrale, Berne (Suisse)
2-19 novembre 2005 / Théâtre Sévelin 36, Lausanne (Suisse)
1-3 décembre 2005 / Theater La Fourmi, Lucerne (Suisse)
11 décembre 2005 / Cinema Teatro, Chiasso (Suisse)
20-21 janvier 2006 / Journées de danse contemporaine suisse, Lausanne (Suisse)
Printemps 2006 (tbc)/ Centre Chorégraphique National,Aix-en-Provence (France)
Equipe artistique : éléments biographiques
Philippe Saire_ chorégraphe
Né en Algérie, Philippe Saire y passe les cinq premières années de sa vie. Etabli à Lausanne, Philippe Saire se forme en
danse classique et moderne. Il suit également de nombreux stages à l’étranger et à Paris. En 1986, il crée sa propre
compagnie installée à Morges. A partir de 1990, Philippe Saire développe son travail de création et participe à l'essor de la
danse contemporaine dans la région lausannoise, présentant en moyenne une production par an, et tourne ses spectacles
dans le monde entier. En 1998, Philippe Saire obtient le Grand Prix de la Fondation vaudoise pour la promotion et la création
artistique. Cette même année, il est également lauréat du Prix d'auteur du Conseil général de Seine-Saint-Denis (France), aux
VIe Rencontres Chorégraphiques Internationales pour Etude sur la Légèreté. En 2004, Philippe Saire reçoit le Prix suisse de
danse et de chorégraphie, décerné par ProTanz, Zurich. La Compagnie Philippe Saire compte à ce jour, quelque 850
représentations dans plus de 140 villes d'Europe, d'Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient et des Amériques. Elle se produit
régulièrement dans des expositions, des galeries d'art, des jardins et espaces urbains, autres lieux extérieurs à la scène. En
1995, la Compagnie Philippe Saire inaugure son nouveau lieu de résidence, le Théâtre Sévelin 36. Situé à Lausanne, ce lieu
est entièrement consacré à la danse contemporaine. Il constitue non seulement un espace de programmation pour des
compagnies suisses et étrangères, mais aussi une plate-forme pour le Festival international de danse de Lausanne et Les
Printemps de Sévelin. Le Théâtre Sévelin 36 est aussi un lieu d'accueil pour des compagnies ou chorégraphes en résidence
de création, ainsi que pour de multiples actions pédagogiques (cours, stages, workshops).
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Philippe Chosson_ danseur
Après des études de Mime avec Marcel Marceau, puis Corinne Soum & Steven Wasson (assistants d'Etienne Decroux),
Philippe Chosson s'oriente vers le Théâtre gestuel à partir de 1993 en compagnie de Laura Scozzi (Cie Opinioni in
movimento). Sa rencontre décisive avec Bernard Glandier l'amène à la danse en 1997. Parallèlement, suivent d'autres projets
chorégraphiques avec Bruno Dizien - Laura de Nercy (Cie Roc in lichen), Laure Bonicel (Cie Moleskine), Pascal Montrouge
(Cie Zacavouelles), Michèle Rust (Cie Milonga) et Jean-Marc Heim (Lausanne). Philippe Chosson a assisté Rachel Benitah
pour la création du solo "Proposition 2", ainsi qu'Hélène Mathon pour la pièce de théâtre "les jours ordinaires". Depuis 2002,
Philippe Chosson travaille avec Héla Fattoumi et Eric Lamoureux. Dès 2004, il participe au "chantier FIAT LUX", lieu
d'expérimentation axé sur la mise en jeu du processus d'écriture chorégraphique en relation avec la projection vidéo de films
de lumière. En 2005, il intègre la Compagnie Philippe Saire (Lausanne) avec la création "Sang d'encre".
Karine Grasset_ danseuse
Formée aux "métiers de la danse" au CREPS, puis au Conservatoire de Montpellier, Karine Grasset Melgar poursuit sa
formation au CNDC L'Esquisse d'Angers dans la première session dirigée par Joëlle Bouvier et Régis Obadia. Elle entre dans
le monde professionnel grâce à la Cie Marie Lenfant en 1994, puis intègre la Cie Philippe Saire en 1996. Elle la quitte en
2000 pour reprendre place au sein de la Cie Marie Lenfant. Elle fait par ailleurs une reprise de rôle pour Fabienne
Abramovitch. En 2002, elle rejoint la Cie Scalène de Youtci Erdos et Manuel Chabanis ainsi que la Cie Extra M de MarieLouise Nespolo. Parallèlement, elle chorégraphie deux solos Cru en 2000 et Météo marine en 2001. Elle enseigne au Centre
lausannois de danse contemporaine depuis 1997 et donne également des cours professionnels aux danseurs de la Cie
Philippe Saire, Alias Compagnie et Linga ainsi que du Collectif du Marchepied. En 2003, elle fonde, avec Nicholas Pettit et
Corinne Rochet, le Collectif Utilité Publique. En 2004, Karine Grasset crée étrange(r), une pièce de Community Dance, avec
11 adolescents.
Mickaël Henrotay Delaunay_ danseur
D'une première formation à l'Ecole des Arts Appliqués d'Amiens et d'une expérience théâtrale avec la Cie Nathalie Barrabé,
Mickaël Henrotay Delaunay a ensuite suivi les cours du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.
De 1998 à 1999, il collabore également avec le Ballet Théâtre d’Amiens et le Circanime d’Amiens. En 1999, il participe au
rendez-vous de la danse du Val de Marne (F). En 2002, il rejoint le Junior Ballet Contemporain où il est interprète pour
différents chorégraphes notamment Alwin Nikolaïs, David Lerat, Hervé Robe et la Cie Castafiore. En septembre 2002, il rejoint
la Cie Philippe Saire pour Cartographies, Les Affluents et (ob)seen. En 2004, il crée L’eau close, solo présenté dans le cadre
du festival Les Printemps de Sévelin. A fin 2004, il collabore, avec Karine Grasset, à la réalisation d’un projet de Community
Dance avec 11 adolescents étrangers. Ce projet de sensibilisation à la danse s’est terminé avec la création d’un spectacle:
étrange(r), présenté au Théâtre Sévelin 36, Lausanne.
Sun-Hye Hur_ danseuse
Née en Corée, Sun-Hye Hur commence la danse en 1986. Elle suit une formation de danse classique, contemporaine et
traditionnelle coréenne. En 1991, elle entre dans la Cie Jéong-Ho Nam et pendant cinq années participe aux créations et aux
tournées de la compagnie en Asie et aux Etats-Unis. En 1994, elle obtient le 1er Prix au Concours national de danse
contemporaine de Pusan, pour un solo qu'elle a elle-même chorégraphié : Secret. En 1996, elle arrive en France et entre dans
la compagnie de Jackie Taffanel à Montpellier. Pendant trois ans, elle participe aux créations et aux tournées de la Cie
Taffanel. En 1999, elle rencontre Philippe Jarnet pour la création du projet Portraits dansés à Paris, puis Luc Petton pour la
création de Sans abord réel. Fin 1999, elle rejoint la Cie Philippe Saire pour la création de La Haine de la Musique (2000),
Impostures (2001), Les Affluents (2001), Cartographie 3 (2002), (ob)seen (2003), Cartographie 4 et 5 (2004). Depuis
2003, Sun-Hye Hur participe aux projets de performances du plasticien Massimo Furlan: Grand Canyon Solitude, Girls
change places et Love Story Superman.
Mike Winter_ danseur
Après avoir travaillé dans le monde de la finance internationale et la programmation de logiciels comptables, Mike Winter a
suivi les cours du Laban Centre London où il a obtenu le BA Dance Theatre ainsi que l’Advanced Performance Diploma avec
Transitions Dance Company. En 1991, il se forme à l’école du cirque auprès de Frenchwoods Festival for Performing Arts
(New York) et participe à la tournée aux USA de Arturo’s Wheel of Death. Il travaille ensuite avec de nombreuses compagnies
telles que Gisela Rocha Company (Zurich), Alias Compagnie (Genève), En-Knap (Ljubljana), Provisional Danza (Madrid),
Kings Theatre (Glasgow), Dance Umbrella (Londres), Edwards & Watton Dance Company (Londres), UPE Danca (Lisbonne
et Macau), réalise également des performances pour la BBC et Chanel 4 Television. Il rejoint la Cie Philippe Saire en 2003
pour la création de (ob)seen, Jardins, Jour J, Cartographie 5 et 6. En 2003 également, il crée John Thomas, une performance
présentée dans le cadre du Festival Les Urbaines (Lausanne). En 2004, il collabore à la création de Lonesome Cowboy,
chorégraphie de Philippe Saire pour le Dance Theatre of Ireland (Dublin). Il travaille également avec Helena Jonsdottir (Galway
Arts Festival / My Pocket Productions / Reykjavik, Iceland) et Nicole Seiler (Cie Nicole Seiler, Lausanne, Suisse). Il crée
Winter Home, performance présentée en février 2005, à Catania (Italie), dans le cadre de Scenario Pub.bli.co /
Monoarchitetti.
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Mariusz Jedrzejewski_ danseur
Né en Pologne en 1979, Mariusz Jedrzejewski pratique le windsurfing dès l’âge de 9 ans. Il rejoint l’équipe olympique de
Pologne et participe - jusqu’en 1997 - aux compétitions internationales de windsurfing. Il étudie ensuite la chimie à l’Université
de Gdansk. Mariusz Jedrzejewski se forme à la danse contemporaine auprès de nombreux chorégraphes et institutions:
Leszek Bzdyl, Da Da Von Bzdulov, Ani Haracz, Drama Theater – teatr miejski w Gdyni, Avi Kaiser, Marija Scekic, la Cia Novas,
Tanzhotel, Elio Gervasi Company, Compagnie Charleroi Danse. Il rejoint la Cie Philippe Saire en 2005.
Laurent Junod_ concepteur lumière
Laurent Junod s’est formé à la création lumière notamment lors de stages à New York avec divers éclairagistes: Ken
Billington, Chenault Spence et James Ingalls. Il a travaillé pour diverses compagnies dans le domaine des arts de la scène. Il a
notamment collaboré avec la Cie Angledange, la Cie Fabienne Berger, le Théâtre Adélie, Pascal Auberson et Stéphane Blok.
Laurent Junod a aussi réalisé la mise en lumière de divers projets tels que: Signé 2000 au Parc des Bastions (Genève),
l’illumination du Palace de Caux et le Musée cannibale au Musée d’Ethnographie de Neuchâtel. En 2003, il signe la création
lumière de Jour de fuite et d’(ob)seen.
Christophe Bollondi_ créateur sonore
Après une formation en administration économique et sociale d’entreprise à Lyon, Christophe Bollondi se forme aux métiers
techniques du spectacle. Il a travaillé dix ans comme régisseur son et plateau au Théâtre Pierre Fresnay et a réalisé plusieurs
créations sonores entre autres pour la danse contemporaine. Il collabore régulièrement à des événements, comme le festival
de musique contemporaine Archipel et le festival de la Bâtie à Genève. Il travaille également pour l’ADC dans le cadre des
accueils danse. Christophe Bollondi a rejoint la Cie Philippe Saire depuis novembre 2002 comme régisseur son de la tournée
Les Affluents. Il a participé à la création de Jour de fuite et d’(ob)seen en 2003.
Isa Boucharlat_ costumière
Née en France, Isa Boucharlat se forme tout d'abord en suivant des stages à Paris, où elle exerce son métier de costumière
de 1987 à 1991. Elle part ensuite pour Genève, où elle collabore notamment avec D. Bauhofer au Théâtre du Grütli et à la
Comédie dès 1992, avec A. Bisang et B. Meister. Elle travaille régulièrement avec le metteur en scène Denis Maillefer ainsi
qu'avec le scénographe Massimo Furlan. Elle collabore pour la première fois avec la Cie Philippe Saire en 1996 avec Petites
Catastrophes Naturelles, puis en 2001 avec Impostures et Les Affluents, en 2002 avec Cartographies, en 2003 avec Jour de
fuite et (ob)seen et en 2004 avec Cartographies et Jardins, Jour J.
Isabelle Flükiger_ conseil artistique
Agée de 25 ans, Isabelle Flükiger suit sa scolarité à Fribourg. Après avoir obtenu son baccalauréat section latin et langues au
Collège de St-Croix (Fribourg), elle poursuit sa formation à l’Université de Fribourg en Sciences politiques. En 1999, elle
reçoit le prix littéraire «jeunes auteurs» des Editions de l’Hèbe et, en 2001, le prix littéraire «jeunes auteurs francophones»
des Editions Mercure de France. Après Du ciel au ventre, en 2003 aux Editions L’Age d’Homme, Isabelle Flükiger vient de
publier Se débattre encore aux mêmes éditions.
Philippe Weissbrodt_ conseil artistique
Philippe Weissbrodt suit ses études à l’Université de Lausanne en Lettres, en Géographie et en Anthropologie. Photographe
indépendant, il travaille en free-lance pour divers groupes de musique et des compagnies de danse contemporaine à
Lausanne. Dès juin 2002, il collabore avec Krassen Krastev, dans le cadre du Festival de la Cité et du Festival international
de danse de Lausanne. Il réalise également divers travaux de graphisme pour la Cie Krassen Krastev.
Frédérique Leresche_ assistante de production
Née en 1976 à Berne, Frédérique Leresche obtient son baccalauréat artistique en section « arts visuels ». Tout au long de sa
scolarité, elle suit des cours de théâtre : Ecole de théâtre pour enfant de Lausanne, Ecole Gérard Diggelmann, Improvisation
théâtrale. En 1997, elle entre au Conservatoire d’art dramatique (Lausanne). Elle s’intéresse également à d’autres champs
artistiques, tels que la musique (piano, solfège, chant), la danse (tango, danse contact, danse contemporaine), le cirque et la
performance. En 2003, elle suit les cours du Brevet fédéral de Technicien du Spectacle. Frédérique Leresche a notamment
travaillé pour de nombreuses compagnies de théâtres (Denis Maillefer, Hervé Loichemol, Philippe Sireuil, Cie Vitriol, etc.), des
vidéastes (Marc Décosterd, D. Deppierraz et S. Pinnelli, Amina Djahnine, etc.) et des chorégraphes (Séverine Zufferey, Tania
De Paola). Elle a également réalisé plusieurs lectures de textes (avec François Marin, Les passeurs de mots).
Yann Serez_ régie générale
Après une première formation en mécanique auto, Yann Serez se forme aux techniques du spectacle et reçoit son brevet
fédéral en 2002. En qualité d’indépendant, il assure la direction technique, la régie générale et la création lumière de
nombreux artistes, compagnies de danse, productions théâtrales et événementielles. Yann Serez a notamment travaillé pour:
la Cie Nomade, la Grange de Dorigny, la Fête des Vignerons 99, la Cie Fabienne Berger, l’Expo.02, la Bourse Suisse aux
Spectacles, le Festival de la Cité, etc.