World Rowing

Transcription

World Rowing
summer/été 2005
in this issue
dans ce numéro
News bits
Dernières nouvelles
4
Karppinen, the rowers’ hero
Karppinen, le héros des rameurs
6
Rowing photographers
Photographes d’aviron
8
Asian crews: who are they?
Equipes asiatiques: qui sont-elles?
12
Gifu, the regatta venue
Gifu, le site de compétition
14
Japan’s «Boat Race»
La «Boat Race» du Japon
15
Tokyo Olympics
Les Jeux de Tokyo
16
New Rowing Technology
Nouvelles Technologies de l’aviron
17
The blue water rowing boom
Traverser l’océan à la rame
18
Is the answer at altitude?
Peut-on trouver la réponse en altitude?
22
Asian rowing
L’aviron asiatique
24
Rowing turns to Asia
At the Start...
Au départ...
26
The next generation to the front...
La nouvelle génération au premier rang
28
Rowing World Cup photos
Photos de la Coupe du monde d’aviron
32
rubrique
introduction
introduction
L’Asie accueille
l’aviron
international
by Mike Tanner
par Mike Tanner
Asia was the focus of attention
for world sport in early July with
Singapore playing host to the
International Olympic Committee
and staging the IOC session
which determined London as the
host city for the 2012 Olympic
Games. For FISA member fedeMike Tanner
rations, this Asian focus was a
taste of things to come, with the 2005 World Rowing
Championships in Japan and the 2007 World Rowing
Junior Champion­ships in Beijing leading up to the
Beijing Olympic Games in 2008.
L’Asie a fait l’objet de toutes les attentions du monde
sportif au début juillet avec l’accueil à Singapour de
la Session du Comité International Olympique qui a
choisi Londres comme ville hôte des Jeux Olympiques
de 2012. Pour les fédérations membres de la FISA, cet
intérêt asiatique était un avant-goût de ce qui ne va
pas manquer de se produire avec les Championnats du
monde d’aviron 2005 au Japon et les Championnats du
monde d’aviron junior en 2007 à Pékin, en attendant les
Jeux Olympiques qui se dérouleront dans la capitale
chinoise en 2008.
© Peter Spurrier
Asia welcomes
international
rowing
On 28 August 2005, when the first heat of the World Rowing
Championships is raced at the Nagaragawa International Regatta
Course in Gifu, Japan, it will mark the first time in international
rowing history that the Championships are held on Asian soil.
Japan, with its longstanding rowing traditions, strongly deserves
the honour of hosting the first
World Rowing Championships
in Asia. The Japan Rowing
Association (JARA) has drawn
on the great depth of experience of its many members and
supporters for the planning and
organisation of this event.
Le 28 août 2005, la première course des Championnats du monde
d’aviron sur le bassin de course international de Nagaragawa
à Gifu, Japon, aura marqué l’histoire de l’aviron international
comme étant la première épreuve des premiers Championnats
tenus sur le sol asiatique. Le Japon, avec sa longue et ancienne
tradition d’aviron, méritait assurément l’honneur d’accueillir les
premiers Championnats du monde d’aviron en Asie. L’Association japonaise d’aviron (JARA) a
tiré partie de l’expérience de ses
nombreux membres et supporters
pour préparer et organiser cette
manifestation.
Le programme de développement de la FISA joue un rôle actif
en Asie, mais le sport d’aviron, grâce au travail considérable des
fédérations nationales, va continuer à s’épanouir dans un nombre
toujours plus grand de pays du continent. Les deux championnats
du monde d’aviron qui s’annoncent viendront sans nul doute
décupler cet intérêt, en attendant la régate olympique de 2008!
Asia welcomes the rowing world!
L’Asie accueille le monde de l’aviron!
Mike Tanner, Chair of FISA’s Events Commission, is based in Hong Kong China
Mike Tanner, basé à Hong-Kong Chine, est le responsable de la Commission des
compétitions de la FISA
© Niksa Skelin
© Detlev Seyb
The FISA development programme is playing an ongoing role
in Asia, but with the considerable work put in by National Fede­
ra­tions the sport of rowing will continue to make its presence
felt in a growing number of countries around the continent.
Two World Rowing Championships between now and the
Olympic Regatta in 2008 will certainly boost this development!
© Niksa Skelin
Rowing as a sport has been
practised in many parts of Asia
for many years. But it was not
until the Rowing Federation of
India succeeded in having rowing
included at the 1982 Asian
Games in New Delhi that the
Asian Rowing Federation (ARF)
was formed and international
competition developed across the continent. From a founding membership of less than 10 nations, the ARF today has 27 members and
rowing is a sport widely and enthusiastically promoted. It is also
now included in regional multi-sport Games such as the East Asian
Games, South East Asian Games and South Asian Games.
L’aviron est un sport pratiqué
dans un grand nombre de régions
de l’Asie depuis de nombreuses
années. Mais ce n’est que depuis
que la Fédération indienne
d’aviron est parvenue à l’inclure
au programme des Jeux asia­
tiques de 1982 à New Delhi qu’a
été créée la Fédération asiatique d’aviron (ARF) et que des
compé­titions internationales se
sont développées sur tout le continent. Fondée par dix pays membres, l’ARF en compte désormais
27 et l’aviron est désormais assuré d’une promotion aussi vaste
qu’enthousiaste. Il est au rendez-vous des manifestations multisportives comme les Jeux d’Asie de l’Est, des Jeux du Sud-Est
Asiatique et des Jeux d’Asie du Sud.
3
news bits
Bidding news: 2008 and 2009 candidate cities narrowed down
2012 Olympic Games
The FISA Council selected Poznan (POL) for the 2009 World Rowing
Championships, Gainesville (USA) for the 2009 World Rowing Junior
Championships and Brandenburg (GER) for the 2008 World Rowing
Under 23 Championships. These proposals will be confirmed through
a ratification vote by the FISA Congress during its annual meeting on
5 September in Gifu, Japan.
Jeux Olympiques 2012
La ville de Londres, Grande-Bretagne, a
remporté la course à l’organisation des Jeux
Olympiques et Paralym­piques de 2012. Le
site de l’aviron olympique sera le lac Dorney à Eton. C’est là aussi
qu’a eu lieu la première étape de la Coupe du monde BearingPoint
2005, qui a servi d’épreuve test pour les Championnats du monde
d’aviron qui s’y dérouleront en 2006.
2005
World
Rowing
Forum
The 2005
World
Rowing
Forum will be taking place from 3
to 5 November in Istanbul, Turkey.
A unique gathering of the main
players in the sport of rowing,
the forum takes place only once
every two years. This year’s theme
is: “Competing for the Future –
Attracting New Generations to
Rowing”.
Among the featured guest speakers, we are proud to announce
two of the keynote speakers will
be Mrs. Gianna AngelopoulosDaslakalaki, President of the
Athens 2004 Olympic Games
Organising Committee, and
Sir Philip Craven, President of
the International Paralympic
Committee.
Register online at
until
Friday 23 September. Different
accommodation packages are
available at different prices.
Spouses who accompany forum
participants are given the opportunity to go on excursions in
Istanbul during the day.
Discover the provisional forum
and entertainment programmes on
.
© Peter Spurrier
London, Great Britain, has won the race
to host the 2012 Olympic Games and
Paralympic Games. Eton’s Dorney Lake will
be the Olympic Rowing Regatta venue. It also
staged the first stage of the 2005 BearingPoint
Rowing World Cup as a test event for the
World Rowing Championships in 2006.
Forum
mondial
d’aviron
2005
Le Forum
mondial
d’aviron
2005 aura lieu du 3 au 5 novembre
à Istanbul, Turquie. Rassemblement
unique des principaux acteurs du
sport, le forum n’a lieu qu’une fois
tous les deux ans. Cette année le
thème choisi est: «Concourir pour
l’avenir – Amener de nouvelles
générations à l’aviron».
Parmi les intervenants, nous avons
le plaisir d’annoncer deux des
principaux conférenciers: Mme
Gianna Angelopoulos-Daslakalaki,
présidente du Comité d’organisation des Jeux Olympiques de 2004
à Athènes et Sir Philip Craven,
président du Comité International
Paralympique.
On peut s’inscrire en ligne
sur
jusqu’au vendredi 23 septembre.
Diverses offres d’hébergement
sont proposées à des prix différents.
Les accompagnants des participants
au forum auront la possibilité
de se rendre en excursion dans
Istanbul durant la journée.
Découvrez le programme
provisoire du forum et celui
des divertissements sur
.
Other candidates for these events were:
2009 World Rowing Championships: Amsterdam (NED)
2009 World Rowing Junior Championships: Brive-la-Gaillarde (FRA)
2008 World Rowing Under 23 Championships: Poznan (POL)
Sélection des villes
­candidates pour 2008
et 2009
Le Conseil de la FISA a
retenu Poznan (POL) pour les Championnats du monde d’aviron 2009,
Gainesville (USA) pour les Championnats du monde d’aviron junior 2009
et Brandebourg (GER) pour les Championnats du monde d’aviron 2008
des moins de 23 ans. Ces propositions doivent encore être confirmées par
un vote de ratification du Congrès de la FISA, lors de sa réunion annuelle, le
5 septembre à Gifu, Japon.
Les autres villes candidates pour ces compétitions étaient:
Amsterdam (NED): Championnats du monde d’aviron 2009
Brive-la-Gaillarde (FRA): Championnats du monde d’aviron junior 2009
Poznan (POL): Championnats du monde d’aviron 2008 des moins de 23 ans
Souhaitez-vous accueillir une régate de
la Coupe du monde
d’aviron ?
Interested in hosting a
Rowing World Cup?
FISA has re-opened bidding
for one Rowing World Cup
regatta in 2007 and one in 2008.
National Federations and/or
Organising Committees interes­
ted in bidding for these events
should contact FISA to receive
the bidding documents. Bids are
due in by 15 December 2005
and decisions will be made in
late January 2006.
The 2006 Rowing World Cup
has been assigned to Munich,
Germany (26-28 May), Poznan,
Poland (16-18 June) and Lucerne,
Switzerland (7-9 July).
For more information on the
BearingPoint Rowing World
Cup visit the Events section of
.
La FISA a rouvert la procédure
de candidature pour une régate
de la Coupe du monde en
2007 et une autre en 2008.
Les Fédérations nationales et/
ou les comités d’organisation
qui souhaiteraient faire acte de
candidature pour l’organisation
de ces épreuves doivent prendre contact avec la FISA pour
recevoir les dossiers de candidature à remplir. Ils devront être
rendus le 15 décembre 2005 au
plus tard. Les décisions interviendront à la fin janvier 2006.
La Coupe du monde d’aviron
2006 a été attribuée à Munich,
Allemagne (26-28 mai), Poznan,
Pologne (16-18 juin) et Lucerne,
Suisse (7-9 juillet).
Pour plus d’informations sur la
Coupe du monde BearingPoint,
consultez la section compétition de la Coupe du monde:
.
dernières nouvelles
Helmut Griep, President of the German
Rowing Federation. / Helmut Griep,
Président de la Fédération allemande
d’aviron.
Germany Retains the
World Cup
Germany held on to the overall
BearingPoint Rowing World Cup
winners’ cup again for 2005. But
their consecutive eighth-year grip
temporarily loosened when Great
Britain captured the points table
lead following the first Rowing
World Cup in Eton.
Then Munich brought the lead
back into German hands with
Lucerne capping it off. Germany
was not in their usual domina­ting
style with only one gold medal at
Lucerne. Great Britain, in se­cond
position, appear to be clo­sing the
gap. Italy finished third.
L’Allemagne s’est une nouvelle
fois maintenue en tête du classement général des vainqueurs de
la Coupe du monde d’aviron
BearingPoint en 2005. Mais cette
main mise depuis huit ans sur le
titre s’est temporairement détendue quand la Grande-Bretagne
est parvenue en tête du classement
par point, à l’issue de la première
étape de la Coupe à Eton.
Ensuite, Munich a remis les
Allemands en selle et Lucerne
leur a permis de reprendre la
tête. L’Allemagne n’était toutefois pas dans son état habituel
de domination, ne remportant
qu’une seule médaille d’or à
Lucerne. La Grande-Bretagne a
bien réduit l’écart en deuxième
position, et l’Italie a terminé
troisième.
Pinsent wins FISA’s
Highest Honour
Bienfaisance à la Coupe
du monde d’aviron
The three Rowing World Cups
benefited three different charities
opening with the Legends Sprint
at Eton. Featuring a rematch of the
Sydney Olympic final men’s four
race, Slovenia finished first in the
500 metre sprint which raised funds
for the World Food Programme.
Les trois étapes de la Coupe du
monde d’aviron ont apporté leur
soutien à trois associations de
bien­faisance. La première Legends
Sprint (Les célébrités courent) à
Eton, avec une réédition de la finale olympique du quatre de pointe
messieurs de Sydney, dans laquelle
la Slovénie a fini première au 500
m, a permis de lever des fonds
pour le Programme mondial de
nourriture.
À Munich, le Sprint for the Cure
(Course au traitement) a vu l’Alle­
magne dépasser les Etats-Unis
dans le huit dames, ce qui est venu
sou­te­nir en Allemagne la Fondation
Susan G. Komen contre le cancer
du sein, grâce à la vente de billets
de loterie.
Lucerne, dernier site de la Coupe
du monde d’aviron BearingPoint,
a accueilli Right To Play Legends
Race, (Droit de jouer, Les célébrités
courent). Des rameurs comme
Silken Laumann et Nico Rienks
ont couru dans deux bateaux spécialement conçus pour recevoir 12
rameurs – un de pointe et un de
couple – pour aider à faire connaître Right To Play, une organisation humanitaire qui lance des projets à l’intention des jeunes dans les
pays en développement pour leur
donner une chance de prendre part
à des jeux et de faire du sport.
Legends Sprint, Eton
In Munich the Sprint for the Cure
saw Germany take on the United
States in the women’s eights and in
the process help support the Susan
G. Komen Breast Cancer Founda­
tion in Germany through the sale
of lottery tickets.
Last Rowing World Cup stop,
Lucerne, hosted the Right To Play
Legends Race. The likes of Silken
Laumann and Nico Rienks raced in
two specially designed 12-­person
boats – one sweep, one sculling
– to raise awareness of Right To
Play, a humanitarian organisation
running projects for kids in the
developing world to give them a
chance to play games and sport.
Pinsent remporte la plus haute récompense de la FISA
Le Britannique Sir Matthew Pinsent a couronné une saison de récompenses
et de médailles en se voyant décerner la médaille Thomas Keller, la plus
haute récompense de l’aviron.
Après sa quatrième médaille d’or olympique aux Jeux à Athènes, Pinsent
a annoncé qu’il se retirait de la compétition. Il est néanmoins demeuré
sous les feux de la rampe en étant consacré chevalier, en publiant son
autobiographie et en prenant une part active à la candidature de Londres à
l’organisation des Jeux de 2012.
Les dix-sept ans de carrière d’aviron international de Pinsent lui ont valu
dix titres exceptionnels de champion du monde et une série inouïe de
médailles d’or durant onze ans.
© Detlev Seyb
© FISA
Great Britain’s Sir Matthew
Pinsent capped off a season of awards and medals
by collecting the highest
­honour in rowing, the
Thomas Keller medal.
Following Pinsent’s fourth
Olympic gold medal at the
From left�to right: Dominik Keller, Sir Matthew
Pinsent, FISA President Denis Oswald / De
Athens Olympics, Pinsent
gauche à droite: Dominik Keller, Sir Matthew
announced his retirePinsent et Denis Oswald, Président de la FISA
ment but remained in the
limelight by releasing his
autobiography and receiving a knighthood as well as being involved in
London’s bid for the 2012 Olympics.
Pinsent’s 17-year international rowing career earned him an exceptional
10 World Championship titles and featured a gold medal winning spree
that lasted 11 years.
Charities featured at the
Rowing World Cups
© Getty Images / Jamie McDonald
© Detlev Seyb
L’Allemagne conserve
la Coupe du monde
Right To Play Legends Race, Lucerne
2005 World Rowing Championships DVD
The 2005 World Rowing Championships DVD featuring footage of
all the Finals, including adaptive events from the Gifu, Japan Worlds
can be ordered on-line at
in the merchandise section. The DVD costs e 45 / US$ 55.
DVD des Championnats du monde d’aviron 2005
Le DVD des Championnats du monde d’aviron 2005 avec des
extraits de toutes les finales des Mondiaux japonais de Gifu, y compris les épreuves d’aviron pour les handicapés, peut être commandé
en ligne sur
dans la section Merchandise.
Prix du DVD e 45 / US$ 55.
5
profile
profil
Karppinen, the rowers’ hero
by Melissa Bray
Secured away in a safety deposit
box in a Finnish bank are three
Olympic gold medals. They belong
to the two metre tall «quiet giant»
Pertti Karppinen, one of the best
single scullers ever. Only one other
rower, Vyacheslav Ivanov of the
former Soviet Union, has accom­
plished this three medal feat. Yet
Karppinen remains low-key about
his success. In his office a lone
poster of Lake Banyoles, the rowing
venue of the 1992 Olympic Regatta,
hangs to celebrate his last Games.
Karppinen competed at five Olympics,
retiring after the 1992 Games at the age
of 39. «I had arrhythmia problems in the
heart in 1988. In Barcelona, I had symptoms in every race. I decided to finish
racing at the international level.»
After not stepping inside a boat for four
years, Karppinen came back to the sport
when he got interested in church boat
rowing, a uniquely Finnish invention with
14 rowers to a boat. Then last year, in
2004, the Karppinen magic reappeared at
Finland’s national championships when he
won the quad. That same year Karppinen
set the record for his age group
at the Finnish indoor rowing
championships. As a 51-yearold his time of 5.52 is something even current elite rowers
strive to reach.
The next generation of Karppinens, son Juho and daughter
Eeva, are both active rowers
and this has kept their father
involved at the club level. He now coaches
and rows strictly as a hobby. Karppinen
admits his job as a massage therapist takes
up much of his time but he still manages
to fit in 3 to 5 training sessions per week.
«Rowing is still a big part of my life. I
train with the erg and row in different boat
classes to keep fit.»
Matthew Pinsent talks about his heroes
and on his website says both he and Steve
Redgrave looked up to Karppinen, «The
ability to win only the one race in four
years that matters is staggering, added to
which his inability to speak English made
him a silent god as far as I was concerned.»
Karppinen can also be found on the list of
top 100 athletes of the 20th Century and
can be credited for forcing Steve Redgrave
to give up the single and try another event.
OLYMPIC RESULTS
1976 Montréal - M1x - Pertti Karppinen - FIN 7.29 - Gold
1980 Moscow - M1x - Pertti Karppinen - FIN 7.09 - Gold
1984 Los Angeles - M1x - Pertti Karppinen - FIN 7.00 - Gold
© Jean-Claude Delmas/AFP/Getty Images
Karppinen,
le héros des rameurs
par Melissa Bray
Karppinen a pris part à cinq
Jeux Olym­piques et s’est retiré
après ceux de 1992, à 39 ans. «En 1988, j’ai
commencé à avoir des problèmes d’arythmie cardiaque. A Barcelone, j’en ai ressenti
les symptômes à chaque course, c’est ce
qui m’a décidé à arrêter la compétition au
niveau international.»
Finnish rower Pertti Karppinen in action to win gold at the 1980 Moscow Olympics. / Le rameur finlandais Pertti Karppinen en route pour l’or
aux Jeux Olympiques de Moscou en 1980.
A l’abri dans le coffre d’une banque
finlandaise, reposent trois médailles
d’or olympiques. Elles appartiennent
au «géant tranquille», le Finlandais
de deux mètres de haut, Pertti Karppinen, l’un des meilleurs skiffeurs de
tous les temps. Vyacheslav Ivanov
de l’ex-Union soviétique est le seul
autre rameur a avoir obtenu le
même résultat. Pourtant, on ne peut
pas dire que Karppinen se vante de
ses exploits. Dans son bureau, il n’y
a qu’une affiche. Elle représente le
lac de Banoyles, le site d’aviron de la
régate olympique de 1992 et elle est
là pour célébrer ses derniers Jeux.
Palmarès olympique
1976 Montréal - M1x - Pertti Karppinen - FIN 7.29 – or
1980 Moscou - M1x - Pertti Karppinen - FIN 7.09 – or
1984 Los Angeles - M1x - Pertti Karppinen - FIN 7.00 – or
Après n’avoir pas mis les pieds sur un
bateau pendant quatre ans, Karppinen est
revenu au sport en se prenant d’intérêt pour
l’aviron sur «bateau-église», invention
purement finlandaise avec 14 rameurs par
bateau. Puis l’an dernier, en 2004, la magie
Karppinen a fait sa réapparition au cham­
pion­nat national de Finlande où il a remporté
le quatre de couple et la même année il a
établi un record pour sa classe d’âge au
championnat d’aviron en salle finlandais.
A 51 ans, son temps de 5.52 représente une
performance que même les rameurs de haut
niveau actuels ont du mal à réaliser.
Son fils Juho et sa fille Eeva, la nouvelle
génération des Karppinen, sont des rameurs
actifs et c’est ce qui a incité leur père à
continuer à participer au niveau de club. A
présent, il entraîne et ne rame plus que pour
son plaisir. Karppinen reconnaît que son
travail de kinésithérapeute lui prend presque
tout son temps, même s’il parvient tout de
même à glisser 3 à 5 séances d’entraînement
par semaine. «L’aviron occupe toujours
une grande partie de ma vie. Je m’entraîne
à l’ergomètre et je rame dans différentes
classes de bateau pour rester en forme.»
Matthew Pinsent, qui parle de ses héros sur
son site web, déclare que lui-même et Steve
Redgrave ont de l’admiration pour Karppinen. «Sa capacité proprement stupéfiante
à remporter la seule course qui compte en
quatre ans et le fait qu’il ne parle pas un
mot d’anglais font de lui un dieu muet pour
ce qui me concerne.»
Karppinen figure également sur la liste des
100 meilleurs athlètes du 20e siècle et on
peut également porter à son crédit d’avoir
incité Steve Redgrave à abandonner le skiff
pour passer à d’autres épreuves.
rubrique
7
Rowing photographers
Photographes d’aviron
Perpétuer la tradition de l’aviron
by Débora Feutren
par Débora Feutren
Dominik Keller, son of late FISA President
Thomas Keller, began to cover international rowing events at FISA’s 1970 World
Champion­ships in St. Catherines, Canada, when
he was still an active oarsman. «At the time I
thought most rowing photos did little justice to
the dynamics of rowing,» explains Dominik.
Dominik Keller, le fils du regretté Thomas Keller,
ancien président de la FISA, a commencé à
couvrir les compétitions internationales d’aviron
lors des Championnats du monde FISA de 1970
à Sainte-Catherine, Canada, alors même qu’il
était encore un rameur actif. « À l’époque, je
trouvais que les photos d’aviron, pour la plupart,
ne mettaient pas beaucoup en valeur la dynamique
de l’aviron » explique-t-il.
Although Dominik has been actively engaged in
rowing and travel photography for many years,
he has never been a full-time photographer. In
fact he claims that he has never had a single
full-time occupation: «I’ve worked in many
fields, all to do with the arts in some respect.»
Being the president of a foundation specialised
in the art of textiles now keeps him actively
researching, collecting and conserving ancient
textiles when he does not attend World Rowing
events.
© Dominik Keller
Perpetuating the rowing tradition
Dominik’s favourite photo / La photo préférée de
Dominik
«This photo shows the moment when the Finn Karppinnen
passed�the German�Kolbe in the singles final at the Olympic Games in Los Angeles. In the look they exchanged, I
believe we can see that Kolbe cracked. One needs luck,
patience and a bit of anticipation to get such
a shot - I never got another one like it.» / « Cette photo
montre le moment où le Finlandais Karppinnen a dépassé
l’Allemand Kolbe lors de la finale skiff messieurs des Jeux
Olympiques de Los Angeles. Dans le regard qu’ils ont
échangé, je crois que l’on peut apercevoir que Kolbe a
craqué. Il faut de la chance, de la patience et un peu d’anticipation pour réussir une telle photo. Je n’en ai aucune
autre qui lui ressemble. »
If you ask Dominik what challenges he faces in rowing photography, he
will seriously reply: «Not getting too annoyed with rowers wearing caps
and sunglasses.» And on another note: «Capturing a moment where all
the elements work in your favour: the facial expression, the atmosphere,
the colours, the light…»
Rowing photographers mention unique photo elements that they can find
in rowing and cannot in another photo subject. For Dominik, it is muscle
movement: «When the athlete drives the oar, you can see all of the muscles moving, perhaps more than in other sports.» Does that explain why
he is «addicted» to close-ups?
Bien qu’il pratique activement la photo d’aviron et de voyage depuis de nombreuses années,
Dominik n’a jamais été photographe à plein
temps. « En fait, il prétend qu’il n’a jamais
été occupé par un seul emploi à plein temps:
« J’ai travaillé dans de nombreux domaines,
qui avaient tous un rapport avec l’art d’une
façon ou d’une autre ». À présent, à la tête
d’une ­fondation spécialisée dans les arts du textile, il demeure actif dans
la recherche, la collecte et la conservation de tissus anciens, lorsqu’il
­n’assiste pas aux compétitions mondiales d’aviron.
Si vous lui demandez quelles sont les difficultés de la photographie
­d’aviron, il vous répond sérieusement: « Éviter d’être trop contrarié par
les rameurs qui portent une casquette et des lunettes de soleil » ou encore:
« Parvenir à capturer le moment où tout joue en votre faveur: l’expression
faciale, l’ambiance, les couleurs et la lumière … »
Les photographes d’aviron insistent sur les éléments photographiques
qu’ils trouvent dans l’aviron et dans aucun autre sujet. Pour Dominik,
c’est le mouvement des muscles: « lorsque l’athlète dirige sa rame, vous
pouvez percevoir tous les muscles en déplacement, peut-être plus que
dans aucun autre sport ». Cela explique-t-il pourquoi il fait une fixation
sur les gros plans?
Un promoteur de l’aviron
by Débora Feutren
par Débora Feutren
Detlev Seyb, from Germany, decided that it was
time to get into action. «In the mid-80s, I thought
that the fascinating sport of rowing wasn’t
receiving enough coverage in my region,» he
explains. And as he began to cover rowing, he
found his way into journalism.
L’Allemand Detlev Seyb a décidé un jour qu’il
était temps de passer à l’action. « Au milieu des
années quatre-vingt, il m’a semblé que ce sport
fascinant qu’est l’aviron n’était pas suffisamment
couvert dans ma région », dit-il. Et c’est en
commençant à couvrir l’aviron qu’il a trouvé sa
voie dans le photo-journalisme.
Now an editor and writer at the West-German
daily Westdeutschen Allgemeinen Zeitung,
Detlev also works for the German rowing
­magazine Rudersport in his spare time.
© Detlev Seyb
A rowing promoter
Detlev’s favourite photo / La photo préférée de Detlev
«When you have taken so many snapshots the many
years, it is hard to decide on a favourite. This Canadian
lightweight coxless four had problems at the start of their
heat and nearly capsized.» / « Après avoir pris autant de
clichés au fil des années, il est difficile de décider quelle
photo je préfère. Ce quatre de pointe canadien a eu
quelques problèmes au début d’une épreuve éliminatoire
et a failli chavirer. »
Other sports such as bobsleigh, cycling, soccer and basketball also grab
Detlev’s attention: «I actually like all sports, but as a rower who doesn’t
sit in a boat often enough, I particularly like rowing photography because
it is such a natural sport.»
Capturing an athlete’s emotion is what Detlev finds the most challenging.
Not necessarily the emotion itself, but «the particular motive behind the
emotion, reflecting the personality of each individual.»
Detlev, qui travaille à présent pour le quotidien d’Allemagne occidentale Westdeutschen
Allgemeinen Zeitung, pige également pour le
magazine allemand d’aviron Rudersport dans
ses moments de loisirs.
D’autres sports comme le bobsleigh, le cyclisme, le football ou le basket-ball
l’intéressent: « En fait j’aime tous les sports, mais en tant que rameur qui
ne prend pas place dans un bateau assez souvent, j’aime tout particulièrement photographier l’aviron car c’est un sport tellement naturel. »
Capter l’émotion d’un athlète, c’est ce que Detlev trouve le plus difficile.
Pas nécessairement l’émotion en soi, mais « le motif particulier qui soutient
cette émotion et réfléchit la personnalité de chaque individu. »
Rowing photographers
Photographes d’aviron
Photographe britannique d’aviron
by Débora Feutren
par Débora Feutren
Peter Spurrier, from Great Britain, started
taking rowing photographs in the early 1980s.
At the time several British crews trained quite
close to where he was living. Since then he has
covered many international and national regattas including four Olympic Games and countless local Thames-side events.
Le britannique Peter Spurrier, a commencé
à prendre des photos d’aviron au début des
années quatre-vingt. À l’époque, plusieurs
équipes de rameurs britanniques s’entraînaient
à côté de là où il habite. Depuis, il a couvert
nombre de régates nationales et internationales, s’est rendu à quatre reprises aux Jeux
Olympiques et ne compte plus les compétitions
locales sur la Tamise.
© Peter Spurrier
Britain’s rowing photographer
Peter’s favourite photo / La photo préférée de Peter
«This image was taken in Tampere, Finland at the 1995
World Rowing Championships. I like this picture because
of the technical difficulty in capturing it (manual focus). It
shows that sport and politics are never that far apart.» /
«Cette photo a été prise aux Championnats du monde
d’aviron 1995 à Tampere, en Finlande. J’aime cette
photo parce qu’elle était techniquement difficile à prendre
(mise au point manuelle). Elle nous montre que le sport et
la politique ne sont jamais très éloignés l’un de l’autre.»
Peter is a full-time freelance photographer
and his images are being used by magazines,
books and corporations. He covers any sport
that he thinks will make interesting and commercial images. «All sports have their unique
elements,» says Peter. «Rowing is good for
showing strength, team work, and anything else
between brutal and tranquil.»
Photographe indépendant à plein temps, Peter
vend ses images à des magazines, à des maisons d’édition et aux entreprises. Il couvre tous
les sports dont il pense pouvoir tirer des images
intéressantes et commerciales. « Les sports ont
tous leurs côtés uniques » dit-il, « l’aviron peut illustrer puissance, esprit
d’équipe et toute la gamme entre brutalité et tranquillité. »
Peter discreetly moves about regatta courses triggering large quantities of
photos. You can view his photos and those of other photographers in the
World Rowing Photo Gallery on
.
Peter Spurrier se déplace discrètement autour des bassins de régates et
prend une très grande quantité de photos. Vous pouvez les découvrir à
côté de celles d’autres photographes dans la Galerie photo de l’aviron
mondial sur
.
Un Français passionné
by Débora Feutren
par Débora Feutren
Rowing photographers often have a special
bond with rowing. Igor Meijer, from France, is
no exception. At 11, he learned how to row and
later on competed at national and international
level in the men’s eight. «Rowing is my second
family,» admits the multi-national champion.
Les photographes d’aviron ont souvent un lien
spécial avec ce sport. Le Français Igor Meijer
ne fait pas exception. À onze ans il a appris à
ramer, avant de se lancer dans la compétition
en huit messieurs. « L’aviron, c’est ma seconde
famille » reconnaît ce photographe plusieurs
fois champion de France.
© Igor Meijer
A passionate Frenchman
Igor’s favourite photo / La photo préférée d’Igor
Not long after entering the rowing family, Igor
«It is a symbolic photo: the�Olympic Games. The
accomplishment of an athlete’s supreme goal.» / « C’est
discovered another passion: photography. His
Peu de temps après être entré dans la famille de
une photo symbolique: les JO. La réalisation de l’objectif
first job as a 16-year-old photographer apprenl’aviron, Igor s’est découvert une autre passion:
suprême d’un athlète. »
tice happened to be at a rowing regatta. Since
la photographie. Et, alors qu’il n’était encore
then, nothing has stopped him. Now a full-time freelance photographer,
qu’un jeune photographe de16 ans, il s’est trouvé que sa première mission
Igor captures all major national and international flat-water rowing events
fut une régate d’aviron. Depuis rien ne l’a arrêté. À présent, photographe
as well as events portraying different types of rowing: coastal, river,
indépendant à plein temps, Igor couvre les principales manifestations
­touring… Most photos in the French rowing monthly, L’Aviron Magazine
nationales et internationales d’aviron en eaux plates ainsi que les comare Igor’s, as are those illustrating the French Rowing Federation’s yearpétitions de divers types d’aviron: côtier, de rivière et de tourisme… la
book.
plupart des photos de L’Aviron Magazine, le mensuel français, sont d’Igor
de même que celles qui illustrent le livre annuel de la Fédération française
A rowing specialist? Definitely, but not exclusively. Igor is drawn to
d’aviron.
nature in general and water in particular and consequently covers a variety of outdoor sports. Through his connection with the French CanoeSpécialiste d’aviron? Sans aucun doute, mais pas exclusivement. Igor est
Kayak Federation, all disciplines of the flat-water and slalom sport get
attiré par la nature en général et l’eau en particulier. C’est probablement
Igor’s attention. Other water sports include world-class surfing and
pourquoi il couvre un grand nombre de sports de plein air. Grâce à ses
sailing, and in the winter Igor braves the cold to follow long-distance
liens avec la Fédération française de canoë-kayak, toutes les disciplines
ice-skating races in Nordic countries. «My camera goes after the sports
en eaux plates et en slalom l’intéressent. Parmi les autres sports aquathat I love,» explains the Frenchman.
tiques, il cite le surf et la voile de classe mondiale, et en hiver Igor brave
le froid pour suivre les courses de ski de fond dans les pays scandinaves.
For Igor, a typical day at a regatta will require a 6 o’clock wake-up call
« Mon appareil photo me mène aux sports que j’aime » dit-il.
in time to get to the rowing course before the athletes. «Depending on the
light, I determine the correct angles and imagine all of the photos that I’ll
Pour Igor, un jour de régate typique le voit se lever à 6 heures pour être
be taking during the day.»
sur le bassin d’aviron avant l’arrivée des sportifs. « En fonction de la
lumière, je détermine les angles corrects et j’imagine toutes les photos
que je vais pouvoir prendre durant la journée. »
9
Rowing photographers
Photographes d’aviron
Un œil neuf sur l’aviron
by Débora Feutren
par Débora Feutren
Birke Ulrich, from Germany, went to the 2003
Rowing World Cup in Munich with new eyes.
Until then she had accompanied her brother to
international competitions and seen the event
from an athlete’s point of view. But two years
ago she came back as a rowing photographer.
«I grew up with this sport and have always
enjoyed the atmosphere at rowing events,» she
explains.
© Birke Ulrich / www.alakarte.de
A new look on rowing
Birke’s favourite photo / La photo préférée de Birke
“It shows the dynamic and power of rowing.” / « Elle
illustre la dynamique et la force du sport d’aviron »
As a freelance photo designer, Birke covers a variety of international
sports events, from beach volleyball to speed skating. She also enjoys
abstract photography and travel documentaries. Just have a look at her
web gallery www.alakarte.de.
«I am fascinated by the variety of motifs that you can find in rowing,»
she says. «The challenge at rowing events is to find the right spots to
get a good perspective and take exciting pictures.»
Early in the morning, when the light is smooth, Birke captures athletes
preparing their boats. At the start, she focuses on the concentrated faces.
And she loves to experiment with details like oars, boats, signs and
buoys. Story-telling photos are what she’s after.
En 2003, l’Allemande Birke Ulrich s’est rendue
à Munich à la Coupe du monde d’aviron avec
un œil neuf. Jusqu’alors, elle avait accompagné
son frère à des compétitions internationales et
regardé les épreuves du point de vue de l’athlète.
Mais elle est revenue il y a deux ans en tant
que photographe d’aviron. « J’ai grandi avec ce
sport et j’ai toujours apprécié l’ambiance des
compétitions ». Explique-t-elle.
En tant que conceptrice photo indépendante, Birke couvre un grand nombre
de manifestations sportives internationales diverses, qui vont du volley-ball
de plage au patinage de vitesse. Elle aime aussi la photo abstraite et les
documentaires de voyage. Jetez donc un coup d’œil à sa galerie sur le web
www.alakarte.de.
« Je suis fascinée par la variété des sujets que l’on trouve avec l’aviron »,
dit-elle. «La difficulté à ces compétitions c’est de se placer aux bons endroits
pour obtenir la perspective qui permettra de faire des photos excitantes. »
Tôt le matin dans la lumière encore douce, Birke saisit les rameurs en train
de préparer leurs bateaux. Au départ, elle s’arrête sur leurs visages concentrés.
Et elle aime faire des expériences avec les détails comme les rames, les
bateaux, la signalétique, les bouées. Ce qu’elle recherche c’est des photos
qui racontent des histoires.
An atypical Dutch photographer
Un photographe néerlandais atypique
by Débora Feutren
par Débora Feutren
What he thinks is exciting is going up into cranes
in a German harbour or chasing a 220 km race
that goes on non-stop around-the-clock (the
Eleven City Race in northern Holland).
Pour Sybrand Treffers, une compétition d’aviron peut tout générer, du plus grand plaisir à
l’ennui léger. Tout dépend s’il s’agit d’épreuves
conven­tionnelles ou hors de l’ordinaire.
© Sybrand Treffers
For Sybrand Treffers, a rowing event can be
anything from a lot of fun to slightly boring.
That depends on whether he’s at a conventional
or out-of-the-ordinary event.
Sybrand’s favourite photo / La photo préférée de
Sybrand
“It’s a hard choice. I invited the French photographer
Igor Meijer for a row. We rowed through the canals of
Amsterdam. The Magere Brug is in the background.” /
«C’est un choix difficile. J’ai invité le photographe Français
Igor Meijer à faire une randonnée d’aviron. On a ramé
dans les canaux d’Amsterdam. Le Magere Brug est à
l’arrière-plan. »
At world-class rowing events, Sybrand usually
brings along newspapers and magazines in his
photo bag, especially if he works at the start
all day. Or he competes against fellow photographers to try and see who can make the coolest photo at slow shutter
speeds. By the way, he also thinks silver medallists make «a much more
interesting photo».
The rowing community has mostly come to know Sybrand Treffers
through the web site www.nlroei.nl and the monthly Rowing News.
Rowing photography started for him in 1999, at the World Rowing
Championships in Canada. A writer at the time, he replaced a Dutch
­rowing magazine photographer who «failed to receive his girlfriend’s
authorization to go to Canada». He hasn’t put his camera down since.
What he says makes rowing photography unique: «The rare combination of power, elegance and beautiful rhythm.» What he cannot stand:
«Somehow, all rowing lakes seem to be oriented in such a way that the
sun always stands in the wrong place.»
Ce qui est excitant, de son point de vue, c’est
de monter dans les grues d’un port allemand ou
de courser une épreuve de 200 Km, 24h sur 24
sans interruption (la Course des onze villes dans
le nord de la Hollande).
À une compétition d’aviron de classe mondiale,
Sybrand emporte généralement avec lui des
journaux et des magazines dans son sac photo, surtout s’il travaille au
départ toute la journée. Sinon, il affronte ses concurrents photographes
et c’est à celui qui fera la photo la plus cool avec la plus faible vitesse
­d’obturation. Et à propos, il est convaincu également que les médaillés
d’argent font « un sujet de photo bien plus intéressant. »
La communauté d’aviron a découvert Sybrand Treffers surtout grâce
à son site Internet www.nlroei.nl et par le mensuel Rowing News. Il a
débuté dans la photographie d’aviron en 1999 aux Championnats du
monde d­ ’aviron au Canada. Venu de la presse écrite à l’origine, il remplaçait le photographe d’un magazine d’aviron néerlandais qui « n’avait
pu recevoir l’autorisation de sa petite amie de se rendre au Canada ».
Depuis, son appareil ne l’a pas quitté.
Pour lui, ce qui rend unique une photographie d’aviron, c’est « la rare com­
binaison de force, d’élégance et de rythme superbe ». Ce qu’il ne supporte
pas: « Pour une raison quelconque tous les bassins d’aviron semblent orientés de telle façon que le soleil paraît toujours situé au mauvais endroit. »
11
profile
Asian crews: who are they?
Equipes asiatiques: qui sont-elles?
by / par Débora Feutren
Five Asian nations were represented at the 2005 BearingPoint Rowing World Cup this season: China, Japan, Hong Kong China, Singapore and the Republic of Korea. Did they do well? What are their strengths and
weaknesses? What is to be expected at the 2005 World Rowing Championships in Gifu, Japan?
CHINE
Présente à Eton et Lucerne, la
Chine a remporté six médailles
au cours de la saison de la
Coupe du monde d’aviron
BearingPoint. Quatre d’or,
une d’argent et une de bronze
pour ses seuls équipages
féminins. Les épreuves poids
léger dames font la force de
la Chine, et un huit dames
intimidant est en préparation.
Les rameurs chinois parvien­
dront-ils à égaler le niveau
des rameuses à temps pour
les Jeux Olympiques de 2008
à Beijing?
© Getty Images / Christopher Lee
© Detlev Seyb
Present at both
Eton and Lucerne, China won a total of
six medals during the BearingPoint Rowing World
Cup season. Four golds,
one silver and one bronze
solely claimed by its female
athletes. Lightweight female
events are China’s forte, but an
intimidating women’s eight is
in the making. Will China’s
male rowers equal their female counterparts in time for
the Beijing Olympic Games
in 2008?
© Getty Images / Jamie McDonald
CHINA
Lightweight double scullers
Ayako Horibata and Misaki
Kumakura from Japan / Les
Japonaises Ayako Horibata et
Misaki Kumakura en deux de
couple poids léger
© Detlev Seyb
Daisaku Takeda
Lightweight double scullers Aina
Chen and Dongxiang Xu from
China / Les Chinoises Aina Chen et
Dongxiang Xu en deux de couple
poids léger
© Getty Images / Jamie McDonald
© Niksa Skelin
Cinq pays d’Asie étaient présents à la Coupe du monde d’aviron BearingPoint 2005 cette saison: la Chine, le
Japon, Hong-Kong Chine, Singapour et la République de Corée. Ont-ils bien couru? Quelles sont leurs forces
et leurs faiblesses? Que peut-on en attendre aux Championnats du monde d’aviron 2005 à Gifu, Japon?
Chinese double scullers Yi He
and Zhenbo Wang / Les Chinois
Yi He et Zhenbo Wang en deux de
couple
JAPAN
JAPON
Daisaku Takeda
is Japan’s most
successful rower.
At the Olympic Games in
Sydney he became the first
Japanese to make it to the
final of an Olympic Regatta.
Takeda won two medals at
the Rowing World Cup this
season: gold in the lightweight single at Lucerne
and silver in the lightweight
double at Eton with partner
Takahiro Suda.
Daisaku Takeda est le rameur
japonais qui compte le plus
grand nombre de victoires. Aux
Jeux Olympiques à Sydney, il
est devenu le pre­mier Japonais
à parvenir en finale d’une
régate olympique. Takeda a
remporté deux médailles en
Coupe du monde d’aviron
BearingPoint cette saison: l’or
en skiff poids léger à Lucerne
et l’argent en deux de couple
poids léger à Eton avec son
partenaire Suda Takahiro.
Out of the 25 Japanese
athletes entered at Eton and
Lucerne, two were women:
Misaki Kumakura and Ayako
Horibata finished second in
Final C in the lightweight
double.
Sur les 25 rameurs inscrits à
Eton et Lucerne, on comptait
deux femmes Misaki Kumakura et Ayako Horibata. Elles
ont terminé deuxième dans
la finale C du deux de couple
poids léger.
Fifty Japanese rowers have
been selected to compete
at the 2005 World Rowing
Championships in Gifu,
Japan.
Cinquante rameurs ont été
sélectionnés pour participer
aux Championnats du monde
d’aviron 2005 à Gifu, Japon.
Hong Kong rowers Kwan Yau Yip
and Siu Man Ton in the lightweight
double / Les Hongkongaises Kwan Yau
Yip et Siu Man Tong en deux de couple
poids léger
Vingt-trois rameurs ont pris
part, cette année, aux séries
de la Coupe du monde d’aviron BearingPoint.
Lightweight men’s double scullers
Chun Shek Leung and Ming Cheung Ho
from Hong Kong / Les Hongkongais
Chun Shek Leung et Ming Cheung Ho en
deux de couple poids léger
© Getty Images / Jamie McDonald
Twenty-three athletes took
part in this year’s BearingPoint Rowing World Cup
series.
Hong-Kong Chine est l’un
des lieux d’Asie où l’aviron
se développe le plus rapidement. Les rameurs de haut
niveau s’y entraînent au
Centre d’aviron de Shatin
ouvert en 1985. Il fait partie
du complexe multisports de
l’Institut des sports de HongKong dont le programme
d’aviron a été créé par l’entraî­
neur national Chris Perry.
© Getty Images / Jamie McDonald
Hong Kong China
is one of the Asian countries
where rowing is developing
the fastest. Its elite rowers
train at the Shatin Rowing
Centre, first opened in 1985.
It is part of a multi-sport
complex which includes the
Hong Kong Sports Institute
whose rowing programme
has been developed by national coach Chris Perry.
HONG-KONG CHINE
Singapore’s only
competing athlete
during the Rowing
World Cup season was women’s single sculler Elsie Lim
Kim Hiok, 29, who has been
competing at World Rowing
events since 2002. Elsie raced
at Eton and Munich and has
made it to Final C. We wish
her good luck for upcoming
events!
© Detlev Seyb
Elsie Lim Kim Hiok from Singapore
REPUBLIC
OF KOREA
Korean rowers
turned up at
Lucerne for the final BearingPoint Rowing World Cup
of 2005. Korea entered three
crews in open class events
(W1x, M2x, M4-) and one in
a lightweight event (LW2x).
Nearly all of these rowers
have just recently appeared
on the international scene
and for a number of them the
2005 BearingPoint Rowing
World Cup was their first
World Rowing experience.
We have yet to see what they
are capable of in the race to
Beijing!
RÉPUBLIQUE DE CORÉE
Les rameurs coréens étaient
à Lucerne pour la finale de
la Coupe du monde d’aviron BearingPoint de 2005.
La Corée avait inscrit trois
équipes dans les épreuves de
catégorie open (W1x, M2x,
M4-) et une dans une épreuve
poids léger (LW2x). Presque
tous les rameurs viennent tout
juste de faire leur appari­tion
sur la scène internationale et,
pour certains d’entre eux, la
Coupe du monde d’aviron
BearingPoint était la première
expérience au niveau mondial. Ils doivent encore montrer
ce dont ils sont capables dans
la course vers Beijing!
© Getty Images / Christopher Lee
© Dominik Keller
SINGAPORE
© Detlev Seyb
HONG KONG
CHINA
SINGAPOUR
Le seul concurrent de Singapour à la Coupe du monde
d’aviron, cette saison, était
une rameuse, Elsie Lim Kim
Hiok, 29 ans, qui participait
en skiff. Elle participe à des
épreuves de la Coupe du
monde d’aviron depuis 2002.
Elsie était à Eton et Munich
et s’est retrouvée en finale C.
Nous lui souhaitons bonne
chance pour les compétitions
à venir!
Dal Ho Ki and Jung Wook Ham from
Korea in the men’s double / Les Coréens
Dal Ho Ki et Jung Wook Ham en deux de
couple
Lightweight double scullers Ah-Young
Kim and Jung Hee Kim from Korea. / Les
Coréennes Ah-Young Kim et Jung Hee Kim
en deux de couple poids léger.
© Detlev Seyb
© Niksa Skelin
profil
13
features
à la une
Gifu, the regatta venue
by Melissa Bray
Go to Japan’s main island of
Honshu, then head literally into
the “heart” of the island to find the
2005 World Rowing Champion­
ships in Gifu prefecture.
Situated in Kisosansen National Government Park is the Nagaragawa International Regatta Course. The ten-laned
course is on the dammed Nagara River
and was first opened in 1998.
Tokyo and many of the rowing teams
will be staying in Nagoya, the nearest big city, one hour from the rowing
venue.
Temperatures at this time of year are
generally in the high 20 degrees Celsius.
Occasionally typhoons strike. FISA and
the local organising committee have
contingency plans in place for any major
changes in the weather.
Gifu prefecture is a two-hour drive from
©
Normally Japan sends a handful of
rowers to the World Rowing Championships, but in Gifu they will boast a
hefty contingent of 50. This group was
selected through an open invitation to all
Japanese rowers and then whittled down
from the 81 who applied. Nearly half of
the athletes selected come from business
affiliated crews where they row for company rowing clubs.
Gifu’s Nagaragawa International Regatta Course / Le
Champ de course international Nagaragawa à Gifu
Gifu, le site de compétition
par Melissa Bray
Le bassin de régates internationales
de Nagaragawa est situé dans le parc
national Kisosansen. Ouvert en 1998, ce
bassin compte dix couloirs installés sur
la rivière Nagara canalisée.
La préfecture de Gifu est à deux heures
de voiture de Tokyo et nombre d’équipes
d’aviron séjourneront à Nagoya, la ville
importante la plus proche, à une heure
du site d’aviron.
À cette époque de l’année, la température est généralement de 20 degrés et
le passage occasionnel de typhons est
prévisible. La FISA et le comité d’organisation local disposent de plans d’urgence en cas de changements importants
des conditions météorologiques.
Normalement le Japon envoie une
poignée de rameurs aux Championnats
du monde d’aviron mais à Gifu il se
présentera avec un groupe conséquent
de cinquante athlètes. Cette délégation a
été sélectionnée à partir d’une invitation
ouverte à tous les rameurs japonais et
81 se sont inscrits. Près de la moitié de
la sélection fait partie d’équipes d’entreprises et rame sous les couleurs d’un
club d’aviron soutenu par leur entreprise.
© Gifu City
Une fois arrivé à Honshu, plongez
littéralement au cœur de cette
île, la plus grande du Japon, pour
vous retrouver à la préfecture
de Gifu où vont se dérouler les
Championnats du monde d’aviron
2005.
Gujo Hachiman Castle / Le château Gujo Hachiman
features
à la une
Japan’s «Boat Race»
The famous Oxford vs Cambridge
Boat Race has its Japanese equi­
valent. In Great Britain, the Boat
Race is a challenge between the
two most famous British univer­
sities; in Japan it is a competition
between the country’s top two
private universities, Waseda and
Keio. In London it is rowed on the
Thames and in Tokyo on the Sumida River.
The Japanese call their boat race the So-Kei
Regatta. Why «So-Kei»? For those of you
who are wondering whether it is a direct
translation of «Boat Race», So-Kei is
actually a diminutive of Waseda (So) and
Keio (Kei).
So-Kei has been raced on the Sumida River,
in the heart of downtown Tokyo (Shitamachi), since 1905. Although there have
been a number of interruptions, the regatta
celebrated its 74th edition in 2005. In early
days crews raced each other over 1,250
metres and later on over distances varying
between 2,000 and 6,000 metres. For the
past two years the race has been held over
3,000 metres.
Tidal variations determine the date of this
regatta, which is usually organised in April.
Races between the university men’s eights
are spaced at about 30 minute intervals,
and the main race is timed to coincide with
a turning tide, meaning that earlier races
contend with relatively fast-moving tidal
waters.
The So-Kei Regatta is a televised event and
attracts up to 20’000 spectators each year.
This annual event has drawn the attention
of Western rowing with Waseda-Keio
and Cambridge-Oxford coming together
in 1981 to celebrate the So-Kei’s 50th
Anniversary. Japan’s university rowing has
also woven a decade-long tie with Austra-
© Gifu City
by Débora Feutren
lia through a university rowing exchange
programme initiated in 1983. The oldest
Australian universities with the strongest
rowing traditions (Sydney and Melbourne)
joined the programme. Japan first invited
two Australian men’s eights to compete at
the So-Kei Regatta and in 1984 Japan went
over to compete at the Australian University
Rowing Championships. Visits have alternated every year since.
Australian Martyn Selman took part in the
exchange and even ended up studying and
coaching at Waseda. His view is that «The
exchange had a positive effect on recruit­
ment, on training, and on enjoyment for the
oarsmen. All universities involved in the
exchange grew into much stronger clubs.
Although not directly attributable to the
exchange, I feel the same skills that made
the exchanges successful made the clubs
stronger.»
La « Boat Race » du Japon
par Débora Feutren
Les Japonais appellent leur course de
bateaux la régate So-Kei. Pourquoi « SoKei »? Pour ceux d’entre vous qui se
demanderaient s’il s’agit de la traduction
exacte de « Boat Race », So-Kei est en fait
l’abréviation de Waseda (So) et de Keio
(Kei).
La So-Kei se court depuis 1905 sur la
rivière Sumida, dans le centre de Tokyo
(Shitamachi). Du fait d’un certain nombre
d’interruptions, la régate célèbre sa 74e
édition en 2005. À l’origine, les équi­pages
s’affrontaient sur 1’250 mètres. Ensuite les
distances ont varié de 2’000 à 6’000 mètres.
Ces deux dernières années, la course s’est
déroulée sur 3’000 mètres.
Les variations de la marée déterminent
la date de la régate qui est généralement
organisée en avril. Les courses entre les huit
messieurs des deux universités se succèdent
à environ trente minutes d’inter­valle et la
course principale est programmée pour
coïncider avec le moment où la marée est
étale, ce qui signifie que
les courses précédentes ont
lieu sur des eaux montantes
plutôt rapides.
La régate So-Kei est une
manifestation sportive
retransmise à la télévision et
elle attire tous les ans jusqu’à
20’000 spectateurs.
Cette épreuve annuelle a
aussi attiré l’attention de l’aviron occidental avec une rencontre Waseda-Keio et
Cambridge-Oxford en 1981 pour célébrer
le 50e anniversaire de la So-Kei. L’aviron
universitaire japonais a également noué
des liens avec l’Australie: un programme
d’échanges d’une dizaine d’années a été
lancé en 1983. Les universités australiennes
les plus anciennes (Sydney et Melbourne)
aux traditions d’aviron les plus établies se
sont jointes au programme. Le Japon a tout
d’abord invité deux huit messieurs austra­
liens à participer à la régate So-Kei et en
1984 les équipages japonais se sont rendus
aux Championnats d’aviron universitaires
australiens. Depuis, les visites ont eu lieu
tous les ans en alternance.
L’Australien Martyn Selman a pris part à un échange
et a même fini par étudier
à Waseda et y prendre un
poste d’entraîneur. À son
avis: « l’échange a eu un
effet positif sur le recrute­
ment, l’entraînement et le
plaisir des rameurs. Tous les
clubs des universités participant à cet échange se sont
développés et sont devenus bien meilleurs.
Et, bien qu’on ne puisse attribuer cela à
l’échange lui-même, il me semble que ce
sont les mêmes qualités qui ont fait la force
de l’échange qui ont rendu les clubs encore
plus compétents. »
© Gifu Convention and Visitors Bureau
La célèbre « Boat Race » qui tradi­
tion­nellement oppose Oxford à
Cambridge trouve son équivalent
au Japon. En Grande-Bretagne, il
s’agit d’une compétition entre les
deux universités anglaises les plus
réputées, au Japon l’épreuve voit
s’affronter les deux plus impor­
tantes universités privées: Waseda
et Keio. À Londres elle est courue
sur la Tamise et à Tokyo sur la
rivière Sumida.
15
features
à la une
Tokyo Olympics
by Melissa Bray
© IOC
Toda Rowing Course / Le site d’aviron à Toda
“Japan had been an orphan in the world.
We then became a country that could host
the Olympic Games. The Tokyo Olympics meant more than a sports event; it
was a symbol for a bright future.”
Stand out memories from the Toda
Olympic Rowing Course include the
United States men’s eight winning gold
against German favourites, the «Ratzeburg» powerhouse. But more interestingly the race took place in the dark
after racing was postponed
due to bad weather. Spectators
were treated to a racing course
bathed in the headlights from
cars while the army sent off
flares for added light.
This began an ongoing contro­
versy over the fairness of the
final. Stroke of the US eight,
Bill Stowe, has recounted the
story so many times that he
recently wrote a book about the
event. Stowe saw the USSR as
well as Germany as being a major threat. “But they were both
over-trained. They were stale.”
© IOC
In 1964 the Olympics came to Asia
for the first time. Japan saw it as
an opportunity to show that they
had successfully reconstructed
following the Second World War.
Coxswain of the Japanese coxed
four, Noriichi Yoshino describes
the Games as being very important for Japan’s position in the
world.
“There was a river right next to the rowing course [the Arakawa River]. We’d
take long rows at a low cadence. No one
else was doing that. The European crews
were doing short sprints,” says Stowe,
who believes the head wind during the
final helped his crew who were used to
lower stroke rates.
Also remembered is USSR’s Vyacheslav
Ivanov winning his third Olympic gold
in the single. Ivanov was known for his
finishing bursts and at Tokyo he did
exactly that, coming from behind to beat
Germany’s Achim Hill. Ivanov’s effort
was so great that later he revealed that he
had blacked out before the finish line.
Les Jeux de Tokyo
par Melissa Bray
« Le Japon qui était une sorte d’orphelin
du monde est soudain devenu un pays
capable d’accueillir les Jeux Olympiques.
Les Jeux à Tokyo signifièrent plus
qu’une manifestation sportive, ils furent
le symbole d’un avenir brillant. »
Dans les souvenirs qui émergent du
bassin d’aviron olympique de Toda, on
compte ceux du huit de pointe homme
des Etats-Unis qui remporta l’or contre les Allemands favoris, surnommés
alors « la locomotive de
Ratzeburg ». Mais plus
palpitant encore, la course,
après avoir été reportée pour
cause de mauvais temps, se
déroula à la nuit tombée.
Les spectateurs eurent droit
à une compétition à la lumière des phares de voitures
et des projecteurs prêtés par
l’armée.
cadence plus faible.
Personne d’autre
ne faisait cela. Les
équipages européens
piquaient des sprints
courts, » rappelle
Stowe qui estime
également que le
vent de face lors de
la finale est venu en
Vyacheslav Ivanov
aide à son équipe
habituée à donner des coups de rames
Cela ne manqua pas de provoquer une
plus lents.
controverse quant à l’équité de la finale.
Le capitaine du huit américain, Bill
On se souvient également du Soviétique
Stowe, a raconté l’histoire déjà tant de
Vyacheslav Ivanov qui remporta sa
fois qu’il en a récemment fait l’objet
troisième médaille d’or olympique en
d’un livre. Stowe considérait l’URSS et
skiff. Ivanov était connu pour ses finales
l’Allemagne comme les principales men- surprises et c’est exactement ce qui s’est
aces. « En fait les deux équipes étaient
produit à Tokyo. Revenant de l’arrière
surentraînées et elles étaient éreintées. »
du peloton pour battre l’Allemand
Achim Hill, son effort fut si intense
« Il y avait une rivière à proximité du
qu’Ivanov, comme il le révéla plus tard,
bassin d’aviron [la rivière Arakawa].
en perdit connaissance avant la ligne
Nous avons fait des longueurs à une
d’arrivée.
© IOC
En 1964, les Jeux Olympiques se
déroulèrent en Asie pour la première fois. Ce fut pour le Japon
une occasion de montrer qu’il
avait réussi sa reconstruction
après la Seconde Guerre mondiale.
Le barreur du quatre de pointe,
Noriichi Yoshino rappelle combien
les Jeux furent importants pour la
position du Japon dans le monde.
features
à la une
Nouvelles Techno­
logies de l’aviron
by Melissa Bray
par Melissa Bray
The Rover
Also surfacing from Australia, the Rover is a small
box, just 280 grams, that uses GPS technology to
measure all sorts of important things like boat velocity, distance, position, acceleration, deceleration,
roll, pitch, yaw, the works. A computer software
then logs the data creating nifty graphs, tables and
profiles so the coach can analyse each rower individually.
Australia’s lightweight men’s four used it leading
up to Athens and they now have an Olympic silver
medal. Designer Dr. Tony Rice at the Australian
Institute of Sport in Canberra is the man behind the
method. He’s been looking at marketing the Rover
and expects the price to be about 600 USD.
Goggles / Vidéolunettes
© Australian Sports Commission
Goggles
Feel like it’s too late for video feedback once you’re
off the water and back in the boathouse? Rower and
rowing innovator Dr. Andrew Short of Melbourne,
Australia realised the benefit of instant feedback
and did something about it - video goggles. With
the goggles strapped onto your head and power
pack around your waist you can see yourself as you
row.
A small camera is mounted on the stern of the boat
taking the video footage that is then relayed to the
goggles. The camera can also be set up on the rigger
to get side-on video footage.
Chris O’Brien, Australia’s coach of the Ginn and
Tomkins pair, has already expressed his interest.
So, any problems? «Some find it a bit spooky,»
say’s Short. «It’s like an out-of-body experience
because you see yourself.»
And the price? Maybe about 1,500 AUD a pair.
© Greg Ford, Monash University
New Rowing
Technology
Le Rover
Egalement venu d’Australie, le Rover est un petit
boîtier de 280 grammes seulement, qui fait appel
à la technologie du GPS pour mesurer toutes sortes
de choses cruciales comme la vélocité du bateau,
la distance parcourue, la position, l’accélération,
la décélération, le roulis, l’angle d’attaque, le déport,
la totale. A partir de toutes les données obtenues,
un logiciel crée des graphiques, des tableaux et
des profils judicieux qui permettront à l’entraîneur
d’analyser chaque rameur individuellement.
Le quatre masculin poids léger australien a utilisé
cette technique en se préparant pour Athènes où
il a remporté la médaille olympique d’argent.
L’homme à l’origine de la méthode est le Dr
Tony Rice de l’Institut australien du sport de
Canberra. Il prévoit de diffuser son Rover estime
son prix à environ USD 600.
Rover TS
© Nielson Kellerman
© Australian Sports Commission
Cadence Watch
Suitably established in the world of rowing technology, Nielson Kellerman in the United States is
about to release a cadence watch that straps onto the
oar handle and then goes about measuring the stroke
rate based on the rowers’ motion when they feather
and square the oar.
To add to the appeal,
Rover TS
there are no wires involved so moving from
boat to boat is not a problem. Just
unstrap the watch and take it
with you. You also get all the
features of a normal sports
watch including a chronograph
that stores splits and laps. Oh,
and for really early morning
rowers, NK have added not just
one, but two alarms. NK plans
to have the watch ready for you by
September, 2005.
www.nkhome.com
Cadence watch / Chrono de cadence
Vidéolunettes
Une fois sorti de l’eau et de retour dans le hangar
à bateau, est-il déjà trop tard pour une séance
de contrôle de l’entraînement par vidéo? Le Dr
Andrew Short de Melbourne, Australie, rameur et
innovateur dans le domaine de l’aviron s’est rendu
compte des avantages du contrôle instantané de
l’entraînement par vidéo et avec les vidéolunettes
il a créé un instrument qui applique le concept.
Fixées sur la tête, et une batterie autour de la
taille, les vidéo­lunettes vous permettent de vous
regarder en train de ramer.
Montée à l’avant du bateau, une caméra miniature
saisit les images qui sont diffusées sur les vidéo­
lunettes. La caméra peut également être fixée sur
les portants pour obtenir des prises de côtés.
Chris O’Brien, l’entraîneur australien de Ginn et
Tomkins, a déjà fait savoir qu’il était intéressé.
Ces vidéolunettes posent-elles un inconvénient?
« Il y en a qui trouvent que cela fait un peu bizarre, »
dit Short. « C’est comme une expérience hors du
corps, parce que vous vous voyez vous-même. »
Quant au prix, il faudra peut-être compter environ
AUD 1 500.
Chrono de cadence
Connu dans le milieu de la technologie de
l’aviron aux USA, Nielson Kellerman est sur le point de sortir
un chronomètre de cadence qui se fixe sur la poignée d’aviron
et permet de calculer la cadence des coups d’aviron à partir du
mouvement des rameurs lorsqu’ils tournent les rames ou les mettent au carré.
Et pour rendre la chose encore plus désirable, ce chrono n’a besoin d’aucun câble et donc passer d’un bateau à un autre ne pose
pas de problème. On détache le chrono et on l’emporte avec soi.
C’est un chrono qui présente toutes les fonctions habituelles
d’un chronomètre sportif, il conserve les temps de passage et les
longueurs parcourues. Et puis pour les rameurs vraiment lèvetôt, NK a ajouté non pas une mais deux alarmes. NK prévoit de
lancer son chrono de cadence en septembre 2005.
www.nkhome.com
17
features
The blue water
rowing boom
by Melissa Bray
Winner of the 1997 Atlantic Rowing
Race, New Zealander Rob Hamill is an
exception. Hamill competed at the Atlan­
ta Olympics in rowing in 1996.
© Rob Hamill
«It appealed to me because it was a
race,» says Hamill, «and I wanted to see
how I would react under extreme circum­
stances. Nothing extreme happened, but
I’m now less of a mystery to myself.»
Winners of the 2003 Transatlantic Rowing Race, Kevin Biggar and Jamie Fitzgerald on board Holiday Shoppe. /
Les vainqueurs de la Course transatlantique à la rame 2003 Kevin Biggar et Jamie Fitzgerald à bord de leur bateau,
le Holiday Shoppe.
Ocean rowing has become the
new Everest for those wishing to
push the limits of extreme adventure. But interestingly for the main
part it is not done by rowers.
Great Britain’s Peter Bird is perhaps the
most famous ocean rower having crossed
both the Pacific and Atlantic Oceans,
accumulating 938 days at sea in a row­
boat. Bird died at sea in 1996 during his
attempt to cross the Pacific from Russia,
but he became the inspiration to many,
including the father of the Ocean Row­
ing Society, Kenneth Crutchlow.
Crutchlow established the Ocean Rowing
Society to give ocean rowers an informa­
tion source and safety guidelines to
increase their chances for success.
Crutchlow is a living encyclopedia of
ocean rowing. He notes the huge increase
in interest over the last four years and
understands the appeal to the average
budding extreme adventurer: it is cheap­
er than climbing Mount Everest. Less
people have done it. It is still considered
a new challenge.
Competing to win in the next Atlantic
Rowing Race (November 2005) is threetime Olympic rower Gearoid Towey
of Ireland. Deep in preparation Towey
chose fellow rower Ciaran Lewis in his
quest to leave nothing to chance. «The
minor details are all important,» says
Towey who is thinking right down to the
impact of an infected blister.
Towey describes ocean rowing like doing
endless power strokes. «The boat is heavy,»
he says, adding up all of the necessary
equipment. Towey describes the commit­
ment as being the same as preparing for
the Olympic Games, «It will take the same
dedication to get across (the ocean).» >>
«More than 2,000 people have successfully
climbed Mount Everest but only 135
have successfully completed an ocean
row,» cites Crutchlow. «These are people
who would do some kind of adventure.
Eighty percent have never been to sea
and very few are (flat-water) rowers.»
Affiliated with the Ocean Rowing Society,
race organisers Woodvale Events use the
catch phrase «giving ordinary people a
chance to do something extraordinary»
to promote their races. Since the first
Transatlantic Rowing Race in 1997
Woodvale Events has grown to three
different ocean races. General Manager
Teresa Page says there’s an even split
between those who go into the event for
the challenge and those who want to win.
«We get people who’ve never been on
the water in a rowing boat before,» says
Page. «Rowing is just one part of it.»
Ciaran Lewis and Gearoid Towey training on Dublin Bay
à la une
Traverser l’océan à la rame:
un exploit qui fait de plus en plus d’émules
par Melissa Bray
Traverser un océan à la rame est
devenu le nouvel Everest pour ceux
qui souhaitent pousser les limites
de l’extrême (aventure) et, dans
l’ensemble, il n’est pas pratiqué
par des spécialistes de la rame.
de cette activité dans les quatre dernières
années et il comprend ce qui séduit l’aven­
turier de l’extrême en herbe : c’est moins
cher que l’ascension du Mont Everest et
moins de personnes ont réussi l’exploit.
C’est encore considéré comme un défi
nouveau.
Le Britannique Peter Bird est peut-être le
plus célèbre des rameurs d’océan après
avoir traversé le Pacifique et l’Atlantique
et accumulé 938 jours dans un bateau à
rame en mer. Bird est mort en 1996 lors
de sa tentative de traversée du Pacifique
au départ de la Russie, mais il est devenu
l’inspiration de nombreux suiveurs parmi
lesquels Kenneth Crutchlow, le père de la
Ocean Rowing Society (Société d’aviron
d’océan).
«Plus de 2’000 personnes ont réussi l’ascen­­
sion de l’Everest alors que seulement
135 ont traversé un océan à la rame»
précise Crutchlow. «Ce sont des gens à la
recherche d’une certaine forme d’aven­
ture. Quatre-vingts pour cent d’entre
eux n’ont jamais été en mer et ce sont
rarement des rameurs habitués aux plans
d’eau calme.»
Affiliés à la Société, les organisateurs de
courses de Woodvale Events ont recours
au slogan : «Donner aux gens ordinaires
quelque chose d’extraordinaire à accom­
plir», pour promouvoir leurs courses.
Depuis la première course d’aviron trans­
atlantique en 1997, Woodvale Events
s’est organisée autour de trois courses
océaniques. Teresa Page qui en est la
directrice générale estime que les partici­
pants se partagent, en quantité à peu près
égale, entre ceux qui tiennent à relever le
défi et ceux qui veulent gagner.
Crutchlow a créé la Société afin d’offrir
aux rameurs d’océan une source d’infor­
ma­tions et des consignes de sécurité pour
accroître leurs chances de succès.
Crutchlow est une encyclopédie vivante
de l’aviron d’océan. Il souligne l’intérêt
considérable qui s’est développé autour
«Nous nous retrouvons avec des gens qui
n’ont jamais été sur l’eau dans un bateau
à rame», explique Page. «L’aviron fait
partie d’un ensemble.»
Le Néo-zélandais Rob Hamill, vainqueur
de la course d’aviron atlantique de 1997,
est l’exception puisqu’il participa à la
régate d’aviron olympique à Atlanta.
© Markham Nolan, Afloat Ireland
«Cela m’a séduit parce que c’était une
course,» explique-t-il, «et je voulais voir
comment je réagirais dans des condi­
tions extrêmes. Il ne s’est rien passé
d’extrême, mais j’ai réussi à élucider
certaines facettes de ma personnalité.»
Participant à la prochaine course d’avi­
ron sur l’Atlantique (novembre 2005)
dans le but de gagner, le rameur irlandais
Gearoid Towey s’est rendu aux Jeux
Olympiques à trois reprises. En pleins
préparatifs, sans rien laisser au hasard, il
a choisi le rameur Ciaran Lewis comme
coéquipier. «Les moindres détails sont
importants,» déclare Towey qui pense
à tout jusqu’aux conséquences d’une
ampoule infectée.
Pour Towey, l’aviron d’océan consiste
à donner sans fin de puissants coups
d’aviron. « Le bateau est lourd » dit-il,
débitant la liste de tout l’équipement
indispensable. Quant à l’engagement,
il équivaut aux préparatifs pour les Jeux
Olympiques. «Il faut la même détermi­
nation pour réaliser une traversée.»
«Plus de 2’000 personnes
ont réussi l’ascen­­sion
de l’Everest alors
que seulement 135
ont traversé un océan
à la rame»
Et une fois l’aventure terminée ? «La
plupart des gens retournent à leur traintrain quotidien» dit-il. «Peut-être deux
d’entre eux tenteront de traverser un
autre océan.»
Le rameur d’océan Mick Dawson est l’un
de ceux qui a voulu répéter l’expérience.
Dawson, qui à présent collabore avec
Woodvale, n’en a jamais assez. Il est en
train de planifier une nouvelle tentative
de la traversée de l’Océan Pacifique à la
rame en solitaire à partir du Japon vers les
Etats-Unis. Son frère Steve, tout aussi pas­
sionné que lui, vient tout juste de réaliser
la traversée de l’Atlantique en un temps
record avec trois autres rameurs en prove­
nance des Etats-Unis et des Pays-Bas.
Dawson passe d’une histoire fascinante à
une autre. Sa description de son chavire­
ment après 109 jours en mer lors de sa
traversée entre le Japon et les Etats-Unis
ferait un bon scénario hollywoodien qui
s’achève par un sauvetage dramatique. >>
Ciaran Lewis and Gearoid Towey s’entraînant dans la
Baie de Dublin
19
à la une
© Markham Nolan, Afloat Ireland
features
“Nothing extreme happened,
but I’m now less
of a mystery to myself”
Ciaran Lewis and Gearoid Towey training on Dublin Bay / Ciaran Lewis and Gearoid Towey
s’entraînant dans la Baie de Dublin
And after the adventure is over? «Most
people go back to their regular lives,»
says Crutchlow. «Maybe a couple (of
people) do another ocean.»
Ocean rower Mick Dawson is one that
has come back for more. Dawson, who
now works for Woodvale, can’t get enough.
He is currently planning to redo a failed
attempt to row across the Pacific Ocean
from Japan to the United States solo and
Dawson’s brother, Steve, is just as keen.
Steve just completed an Atlantic crossing
with three others, form the United States
to the Netherlands, in record breaking time.
This hasn’t deterred Dawson. «I didn’t
find it frightening because I was so busy,
but there was one moment when I was in
the life raft something went underneath
me.» Dawson describes the fear of think­
ing a shark had discovered him. «Just for
a moment I got a bit of panic.»
But Dawson can’t say enough positive
things about ocean rowing. «You get so
in tune with what you are doing. I could
predict the weather. I’d be so sensitive
on so many levels.» Dawson also speaks
enthusiastically about the closeness of
nature and distance from life’s clutter.
«I’ve got a better perspective on life.»
Cela n’a pas dissuadé Dawson. «Je n’ai
pas trouvé cela effrayant parce que j’étais
tellement occupé. Mais j’ai quand même
paniqué un peu lorsque j’ai senti quelque
chose passer sous le radeau de sauvetage.»
Dawson décrit alors la peur d’avoir été
repéré par un requin.
Mais Dawson ne cesse de trouver des
choses positives à dire à propos de
l’aviron d’océan. «On est tellement en
symbiose avec ce que l’on fait. Je pouvais
prévoir la météo. J’étais tellement sensible
à plein de niveaux.» Il explique égale­
ment avec enthousiasme sa proximité
avec la nature et combien cela le tient
éloigné d’une vie à ornières. «Ma per­
spective de la vie est bien meilleure.»
© Mick Dawson
Dawson has more than his share of
fascinating stories. His description of
capsizing 109 days into his Japan to US
trip is the stuff of a Hollywood script
complete with a dramatic rescue.
Mick Dawson and his ocean rowing boat. / Mick Dawson et son bateau à rame
rubrique
21
features
Is the answer at altitude?
by Melissa Bray
Rowing Championships.
© Rowing-Pics.com
However, Donaldson says the option of
altitude training is still very much alive.
«We have reviewed altitude training with
our physiologists and have an open mind
as to when and how we may use altitude
training as part of our preparation.»
German single sculler Marcel Hacker training at altitude at St. Moritz, Switzerland. / Le skiffeur allemand Marcel Hacker
s’entraîne en altitude à St. Moritz, en Suisse.
Altitude training has been around
ever since the Mexico City Olympics of 1968 pushed it into the limelight. However, due to a remarkable
array of research results and the
secrecy that sometimes surrounds
improve­ment levels, there is very
little consensus on its use.
Altitude training follows the principle
that the thinner air density at higher al­
titudes causes the body to develop more
haemoglobin - the red protein that trans­
ports oxygen to the muscles through the
blood - and consequently increases the
athlete’s ability to carry oxygen around
the body. Oxygen is vital for the muscles
to do aerobic work thus altitude training
is used predominantly by endurance
sports like rowing, cycling and middle to
long distance running.
To receive the benefit of altitude training
it is believed that athletes must train at
a minimum of 1,800 metres above sea
level and throughout the world training
centres have been established at these
elevations.
For some coaches altitude training is an
integral part of their training programme.
For others it is never used.
Huge differences in how individual
athletes react to altitude training add to
the range of views. Some win medals
when they come back to race at sea
level, while others end up fatigued or ill.
Also the ‘intensity-dampening effect of
altitude’ means that less available oxygen
makes intense training more difficult and
some studies show that athletes come
back with reduced fitness.
Greece’s head coach Gianni Postiglione
knows from experience that to work
effectively as a coach you have to fit in
with what suits locally. Although Posti­
glione has used altitude training when
coaching in other countries, at present in
Greece he says «no.»
«I think the altitude training can have a
positive effect on the performance of the
rowers if they have a good basic prepara­
tion.» But Postiglione says he has not
been with the Greek programme long
enough and the athletes he coaches are
relatively new to training. «I have done
a control test with them and for this year
they are not in condition to perform in
the altitude environment.»
Australia’s High Performance Director
Noel Donaldson has set aside altitude
training for this year simply for logistical
reasons. Donaldson cites the expense
of going to altitude camps and this year
Australia is also experimenting with
early season European racing, competing
at the first rather than the third Rowing
World Cup. This makes an altitude train­
ing camp impractical before the World
The Olympic Training Centre at Zakopane,
Poland, has been used by the Polish team
for a number of years now. Although the
rowing is only at 600 metres above sea
level, the surrounding mountains climb
up to 2,000 metres. The Polish team
selected for the World Rowing Champion­
ships will spend two weeks in July at
Zakopane. Every day the team will go
into the mountains to do some type of
training but the coaches are careful to
guard details about the type of workout.
Head coach for Finland Veikko Sinisalo
says altitude training is not worth their
time or limited resources: «We feel that
we do not have enough information or
experience on high altitude training.»
Meanwhile, the small South African
team under the guidance of German
coach Christian Felkel go to altitude
twice a year at their country’s facilities
in Belfast, South Africa.
In the United States altitude training has
been used sporadically depending on the
planning of individual coaches. Former
national team sculling coach Igor Grinko
came out of the Soviet system of training
and believes that altitude training is
effective. Now coaching in China, Grinko
says the national team has not used alti­
tude training in the past but he will try
and use it in the future once he is more
established.
The large and established German
rowing system looks at altitude training
as part of the four-year Olympic cycle.
«I see it as a four-year process with
camps twice a year and going to three
a year just before Beijing,» says Sport
Director Michael Mueller. The level
of monitoring is very high and as new
rowers are brought into the team Mueller
is aware that the reaction to altitude may
vary. «We have a lot of new people. They
need to get used to it,» says Mueller.
To train at altitude or not, that is the
question.
à la une
Peut-on trouver la réponse en altitude?
par Melissa Bray
L’entraînement en altitude suit le principe
selon lequel l’air en moins grande densité
à des altitudes élevées pousse le corps à
produire davantage d’hémoglobine - les
protéines rouges qui apportent l’oxygène
aux muscles par le sang - et donc augmente
la capacité des athlètes à faire circuler
l’oxygène dans leur corps. L’oxygène est
vital pour le travail des muscles en aérobie,
c’est pourquoi l’entraînement en altitude
est utilisé en majorité par les sports d’en­
durance comme l’aviron, le cyclisme et
les courses de fond et de demi-fond.
Pour avoir le bénéfice de l’altitude, on
estime que les athlètes doivent s’entraîner
au minimum à 1’800 mètres au-des­
sus du niveau de la mer et des centres
d’entraîne­ment ont été créés dans le
monde entier à ces hauteurs.
Pour certains entraîneurs, l’entraînement
en altitude fait partie intégrante du pro­
gramme de formation. D’autres ne s’en
servent jamais.
Il existe des différences considérables
sur la manière dont les athlètes réagissent
individuellement à l’entraînement en
altitude. Certains remportent des médailles
lorsqu’ils retournent concourir au niveau
de la mer, alors que d’autres en reviennent
fatigués ou malades. L’entraînement
en altitude peut également avoir pour
effet de réduire l’intensité possible de
l’effort physique. En effet, la raréfaction
d’oxygène disponible rend l’entraînement
plus pénible et certaines études montrent
que les athlètes reviennent en moins
bonne forme physique.
Gianni Postiglione, chef entraîneur de la
Grèce sait par expérience que pour agir
avec efficacité en tant qu’entraîneur il
faut respecter ce qui se fait localement.
Et, bien qu’il ait fait appel à l’entraînement
en altitude lorsqu’il entraînait dans d’autres
pays, à présent en Grèce il dit «non».
«Je crois que la formation en altitude a
un effet positif sur la performance des
rameurs s’ils ont une bonne préparation
de base». Mais Postiglione explique
qu’il ne fait pas partie du programme
grec depuis suffisamment de temps et
les athlètes qu’il entraîne sont relative­
ment nouveaux à l’entraînement. «J’ai
fait un test de contrôle avec eux et pour
cette année ils ne sont pas en condition
de s’entraîner en altitude.»
Noel Donaldson, directeur du haut
niveau australien a écarté l’entraînement
en altitude pour cette année simplement
pour raisons logistiques. Donaldson
cite la dépense qu’entraînent les camps
d’altitude et cette année l’Australie fait
l’expérience également d’une saison de
courses européennes précoce, puisqu’elle
participe à la première Coupe du monde
d’aviron plutôt qu’à la troisième. Ceci
rend le camp d’entraînement en altitude
impossible avant les Championnats du
monde d’aviron.
Mais Donaldson explique qu’on reste
toujours très favorable à l’option de
l’entraî­nement en altitude. «Nous avons
examiné l’entraînement en altitude avec
nos physiologistes et gardons l’esprit
ouvert pour ce qui est de savoir quand
et comment nous pourrions faire appel
à l’entraîne­ment en altitude dans notre
préparation.»
: «nous pensons que nous ne disposons
pas de suffisamment d’informations
ou d’expérience sur l’entraînement en
altitude.»
Entre-temps, la petite équipe sud-africaine
sous la direction de l’Allemand Chris­
tian Felkel se rend en altitude deux fois
par an sur les installations de son pays à
Belfast, en Afrique du Sud.
Aux Etats-Unis, l’entraînement en altitude
a été sporadiquement utilisé en fonction
de la planification des entraîneurs indi­
viduels. L’ancien entraîneur de l’équipe
nationale d’aviron de couple, Igor Grinko,
vient du système soviétique d’entraînement
et estime que l’entraîne­ment en altitude
est efficace. A présent entraîneur en Chine,
Grinko déclare que l’équipe nationale
n’a pas utilisé l’entraî­nement en altitude
par le passé mais qu’elle le fera à l’ave­
nir une fois qu’il sera mieux établi.
Le système de l’aviron allemand, vaste
et établi, considère l’entraînement en alti­
tude comme une partie des quatre ans du
cycle olympique. «Je le vois comme un
processus sur quatre ans avec des camps
deux fois par an et jusqu’à trois avant Bei­
jing» explique le directeur sportif Michael
Mueller. Le niveau de surveillance est
Le Centre d’entraîne­
ment olympique de
Zakopane, Pologne,
est utilisé par l’équi­
pe polonaise depuis
maintenant un
certain nombre d’an­
nées. Bien que l’avi­
ron soit à seule­ment
600 mètres au-des­
sus du niveau de la
mer, les montagnes
alentours s’élèvent
à 2’000 mètres.
L’équipe polonaise
sélectionnée pour
les Cham­pionnats
German men’s eight training at Maltatal, Austria. / Le huit de pointe allemand
du monde d’aviron pas­ The
s’entraînant à Maltatal, en Autriche.
sera deux semaines en
juillet à Zakopane. Chaque jour l’équipe
très élevé et comme de nouveaux rameurs
se rendra dans la montagne pour faire un
sont introduits dans l’équipe, Mueller
certain type d’entraînement mais les en­
est conscient que la réaction à l’altitude
traîneurs font attention de ne pas dévoiler
peut varier. «Nous avons énormément de
les détails de ce type d’entraînement.
personnes nouvelles. Elles ont besoin de
s’y habituer,» dit-il.
Veikko Sinisalo, chef entraîneur de
Finlande déclare qu’il n’a ni le temps ni
S’entraîner en altitude ou pas, voilà la
l’argent pour l’entraînement en altitude
question.
© Carsten Oberhagemann
On parle d’entraînement en altitude
depuis que les Jeux Olympiques
à Mexico en 1968 l’ont mis sur le
devant de la scène, pourtant du
fait d’une remarquable série de
résultats de recherche et du secret
qui parfois entourent les niveaux
d’amélioration, son usage ne fait
pas l’unanimité.
23
development
Asian rowing
by Melissa Bray
If you look at the development of rowing throughout the world, usually somewhere in the midst of the beginnings is an element of British influence. In Asia this was definitely the case. As British trade routes expanded
into the Asian region in the 1800s, the merchants and entrepreneurs brought rowing with them - examples
being Canton Rowing Club (1837) and Calcutta Rowing Club (1858).
Predominantly, however, rowing
was reserved exclusively for foreign
residents until after World War II,
but this was not always the case.
In Japan, Great Britain introduced
rowing for the Japanese people at
the end of the nineteenth century.
© Image courtesy of the River & Rowing Museum
More recently rowing has been
steadily growing in Asia, assisted
by Tokyo hosting the 1964 Olympic
Games with rowing featuring promi­
nently. Today Asian rowing federa­
tions include 27 of the possible 44
National Olympic Committees in
the region and at last year’s Olympic
qualifi­cation regatta an all-time high
of 17 Asian nations participated.
Heading into the 21st century Asia
will again see the Olympic Games
as Beijing becomes the 2008 host.
This year, for the first time, the World
Rowing Championships will be hosted
by an Asian country, Japan, in the city
of Gifu, at the end of August 2005.
Japanese rowing
by Melissa Bray
In 1866 when the Yokohama Barge
Club added rowing, the sport began its
Japanese journey. This was markedly
different from the rest of Asia as rowing
was developed for Japanese, not British
residents, right from the beginning. In
comparison rowing did not become a
sport for the Chinese until after 1949.
Rowing continued to grow with the base
developing primarily inside the university
sporting world. The oldest intercollegiate
rivalry, Waseda University vs. Keio Uni­
versity, began their annual match race in
1905. Then in 1928 Japanese boats made
their first appearance at the Olympic Games.
University domination of rowing used
to be obvious at Japan’s National
Rowing Championship where college
crews traditionally won many of the
events. But that changed in the 1970s.
Company-supported club teams began
to arise, encouraging employees who
were ex-college or high school rowers
to continue rowing. These clubs are for
company employees only with training
taking place after work or during the
holidays.
In the past two decades company-found­
ed clubs have become dominant at the
national level, defeating competitive
college programmes.
The most popular training place in Japan
is the Toda Olympic Rowing Course
near Tokyo. The 2,000 metre man-made
course was built for the cancelled 1940
Olympic Games, but then renovated for
the 1964 Tokyo Olympics.
About 30 university, company and pub­
lic boat houses currently use the facility
which also has the Arakawa River run­
ning alongside for longer rows.
Upcoming Asian Events
2005 World Rowing Championships - Gifu, Japan
2005 SEA Games - Phillippines
2006 Asian Games - Qatar
2008 Olympic Games - Beijing, China
2009 East Asian Games - Hong Kong, China
2010 Asian Games - China
L’aviron asiatique
développement
par Melissa Bray
En jetant un coup d’oeil au développement de l’aviron dans le monde, on trouve généralement un élément
d’influence britannique dans les premiers pas et en Asie, c’est indéniable. Quand au 19e siècle les marchands
et entrepreneurs du Royaume-Uni étendirent leurs routes commerciales à l’Asie, ils apportèrent l’aviron avec
eux. Le Club d’aviron de Canton (1837) et celui de Calcutta (1858) en sont de parfaits exemples.
L’aviron se développa progressivement
dans cette région du monde grâce aux
Jeux Olympiques qui se déroulèrent à
Tokyo en 1964, et où ce sport eut une
place proéminente. Aujourd’hui on compte
27 fédérations asiatiques d’aviron sur les
44 Comités Nationaux Olympiques de la
région et, l’an dernier, dix-sept pays d’Asie
étaient représentés à la régate de qualifica­
tion olympique.
En ce début de 21e siècle, l’Asie va de
nouveau recevoir les Jeux Olympiques.
Beijing est en train de les préparer pour 2008.
Et pour la première fois cette année, les
Championnats du monde d’aviron vont s’y
dérouler, à Gifu au Japon, à la fin août.
© Image courtesy of the River & Rowing Museum
La pratique de l’aviron en Asie resta toute­
fois, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale,
le plus souvent réservée aux résidents
étrangers, même si cela ne fut pas toujours
le cas, puisqu’au Japon à la fin du dix-neu­
vième siècle, les Anglais introduisirent
l’aviron pour les Japonais.
The Shanghai Rowing Club in the early 20th century / Le Club d’aviron de Shanghai, au début du 20e siècle.
L’aviron japonais
par Melissa Bray
C’est en 1866, alors que le Club de
barques de Yokohama s’ouvrait à
l’aviron, que ce sport commença son
aventure japonaise. Ce qui est en tout
point remarquable et différent du reste
de l’Asie fut que dès le départ l’aviron se
développa avec des Japonais et non pas
pour les résidents britanniques, alors que
par comparaison, l’aviron ne devint un
sport pour les Chinois qu’après 1949.
L’aviron a continué sa croissance en
prenant ses marques dans le monde
sportif universitaire. Le premier match
inter-collégial des plus anciennes rivales,
l’Université de Waseda et celle de Keio,
eut lieu en 1905. Et c’est aux Jeux
Olympiques de 1928 qu’on vit apparaître
les premiers équipages japonais.
Prochaines compétitions en Asie
La domination universitaire de l’aviron
devint une habitude aux Championnats
nationaux d’aviron où les équipages des
collèges remportaient traditionnellement
nombre des épreuves. Mais cela changea
avec l’arrivée de clubs créés par des
entreprises dans les années soixante-dix.
Ces clubs sont réservés aux seuls
employés de l’entreprise et l’entraîne­
ment a lieu après le travail et durant les
vacances.
Au cours des vingt dernières années, les
clubs d’entreprises ont pris la tête au
niveau national, battant les programmes
de compétition des collèges.
Le bassin d’aviron olympique de Toda
près de Tokyo est le site d’entraînement
le plus populaire du Japon. Cette étendue
Championnats du monde d’aviron 2005 - Gifu, Japon
Jeux du Sud-est asiatique 2005 - Philippines
Jeux Asiatiques 2006 - Qatar
Jeux Olympiques 2008 - Beijing, Chine
Jeux de l’Est asiatique 2009 - Hong-Kong, Chine
Jeux Asiatiques 2010 - Chine
d’eau artificielle de 2’000 mètres de long
fut construite pour les Jeux Olympiques
annulés de 1940 et rénovée pour les Jeux
de 1964.
Le site abrite les hangars à bateaux d’une
trentaine de clubs publics, d’universités
et d’entreprises qui utilisent les instal­
lations à proximité desquelles coule la
rivière Arakawa où ils peuvent avoir de
plus longues séances d’entraînement.
25
competition
At the Start...
Au départ...
by / par Débora Feutren
01 Starting a race is an organised and regulated procedure involving a number of
officials and volunteers. / Le départ d’une course est une procédure organisée et
réglementée qui implique un certain nombre d’officiels et de volontaires.
© Igor Meijer
02 A place of utter silence, the start zone is the quietest place you can find along
the over 2 kilometre long regatta course. It is also an area where accredited rowing
photographers go to make some of their best photos. What actually takes place
at the start before the start signal beeps and the lights switch from red to green?
Crews must be at the start zone five minutes before the race begins. This gives them
time to get into their lane and ensure they are aligned before the start of the race.
/ Lieu de silence total, la zone de départ est l’aire la plus silencieuse qu’on peut
trouver le long des deux kilomètres du bassin de régate. C’est également un espace
où les photographes d’aviron accrédités se rendent pour prendre certains de leurs
meilleurs clichés. Que se passe-t-il en fait au départ, avant que le signal de départ
soit déclanché et que le feu passe du rouge au vert? Les équipes doivent se trouver
dans la zone de départ cinq minutes avant le début de la course. Ceci leur donne
le temps de se rendre dans leur couloir et de s’assurer qu’elles sont alignées avant
que le départ de la course soit donné.
© Detlev Seyb
03 But how are boats perfectly aligned to ensure fairness? Boat alignment is the
aligner’s responsibility. Watching the monitor, he/she gives volunteers precise
instructions by walkie talkie. / Mais comment les bateaux sont-ils parfaitement
alignés pour garantir l’équité? L’alignement des bateaux relève de la responsabilité
de l’aligneur. Les yeux rivés sur l’écran de surveillance, il donne des instructions
précises aux volontaires par talkie-walkie.
© Detlev Seyb
04 Volunteers can hear the aligner’s instructions through the earphones linked to
their walkie talkie. / Les volontaires reçoivent les instructions grâce aux écouteurs
reliés à leur talkie-walkie.
© Detlev Seyb
05 Following the aligner’s instructions, volunteers move the pontoon «fingers»
to ensure that all boats, whatever their length, are perfectly aligned. (Here at the
Rotsee, in Lucerne, Switzerland.) Suivant les instructions de l’aligneur, les volontaires
déplacent les curseurs des pontons pour assurer que tous les bateaux, quelle que
soit leur longueur, sont parfaitement alignés. (Ici sur le Rotsee, à Lucerne, Suisse.)
© Igor Meijer
06 If a boat is shorter than the standard length, a boat extension called a «handle»
is added to the stern of the boat. / Si un bateau est plus court que la longueur standard, une extension appelée « manche » est fixée à l’arrière du bateau.
© Detlev Seyb
07+08 Volunteers lie down on their stomach and hold either the handle or the boat
itself. / Les volontaires se mettent à plat ventre et tiennent soit le manche soit le
bateau lui-même.
© Detlev Seyb
09 At some regatta courses, such as Munich, an additional Alignment Control Mechanism holds the bow of the boat in a fixed position. This mechanism is obligatory
at the Olympic Games. / À certaines régates, comme ici à Munich, un mécanisme
supplémentaire de contrôle d’alignement tient l’étrave du bateau dans une position
fixe. Ce mécanisme est obligatoire aux Jeux Olympiques.
© Detlev Seyb
10+11 Once the boats are aligned, crews are given two minutes to ensure that their
boat is straight, get ready for the race and wish their crewmates good luck. / Une
fois que les bateaux sont alignés, les équipes ont deux minutes pour s’assurer que
leur bateau est droit, se souhaiter bonne chance entre coéquipiers et se tenir prêtes.
Photo 10: © Getty Images / Friedemann Vogel – Photo 11: © Detlev Seyb
12 When the starter has finished roll-call, he checks that the judge at the start is
indicating that the crews are correctly aligned before saying: «Attention». He then
presses a button which changes the red lights to green, makes an audible start
signal and starts the timing system for the race. / Lorsque le Starter a terminé l’appel, il vérifie que le juge au départ indique bien que les équipes sont correctement
alignées avant de dire: « Attention ». Ensuite, il presse le bouton qui fait passer le
feu du rouge au vert, actionne un signal sonore de départ et lance le système de
chronométrage pour la course.
© Detlev Seyb
01
compétition
05
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27
competition
The next generation to the front 2005 BearingPoint Rowing World Cup
summary
The new British men’s four with (l to r) Peter Reed, Alex Partridge, Steve Williams
and Andy Twiggs-Hodge / Le nouveau quatre de pointe britannique, avec de
gauche à droite: Peter Reed, Alex Partridge, Steve Williams et Andy TwiggsHodge
© Detlev Seyb
© Peter Spurrier
by Melissa Bray
The Bulgarian double Rumyana Neykova (l) and Miglena Markova / Le deux
de couple bulgare composé de Rumyana Neykova (g) et de Miglena Markova
Athens Olympic stars were either
hiding, far away from the rowing
season, or concealing themselves
inside all varieties of boats.
Trying a new tactic the Evers-Swindell
twins had raced at Munich in singles
with Georgina winning bronze just ahead
of her sister.
Not being satisfied with this, Boron
left the racing scene to focus on getting
faster, only to return and finish outside
of the medals at Lucerne.
The first of three in the Rowing World
Cup series began at the site of the 2012
Olympic Games at Dorney Lake in Eton,
Great Britain. The brand new facility, which
will also host the 2006 World Rowing
Championships, exuded an atmosphere
that reflected the long history and tradi­
tion that is entrenched in British rowing.
Completing the season undefeated was
Great Britain’s men’s four. They felt the
love at Eton in front of their home crowd
when they romped to the finish with a
clear water margin at the line. They did
the same at the second Rowing World
Cup in Munich, but toned it down at
Lucerne choosing instead, under the
instruction of coach Jürgen Grobler, to
work on «technique and harmony.»
Shaking up the men’s single was 22-yearold Czech Ondrej Synek who left his
Olympic doubles partner to go solo
this season. Winning at Eton and then
again at Lucerne not only gave Synek
two World Cup gold medals but also
dethroned fellow countryman Vaclav Ch­
alupa from his country’s top spot - a spot
Chalupa has held for over a decade.
Athletes had to face challenging crosswind conditions on finals day which saw
lightweight single sculler Daniela Na­
chazelova of the Czech Republic continue
racing despite getting blown into the
adjacent lane.
Leaving her single back in Bulgaria,
Rumyana Neykova teamed up with
Miglena Markova in the women’s double
and won convincingly at Eton. After a
repeat performance at Munich the double
concluded dramatically at the third Bear­
ingPoint Rowing World Cup. In the last
stroke of the Lucerne race the Bulgari­
ans broke the three-year winning streak
of New Zealand Olympic Champions,
Georgina and Caroline Evers-Swindell.
Ekaterina Karsten of Belarus finished
three for three and barely broke a sweat
in the women’s single as the field was
whittled away in the absence of semi-retired
Katrin Rutschow-Stomporowski of Germany
and Neykova getting busy in the double.
Mirka Knapkova of the Czech Republic
tried to fill the singles gap and in the
process took away silver at Eton and Mu­
nich. She also caught the eye of Karsten
who commented on her improving boat
speed.
Four-time Olympic Champion Kathrin
Boron stepped out of the quad and back
in the single, winning bronze at Eton.
This pushed Chalupa out of the single
and into the quad. At Lucerne Chalupa’s
quad raced Estonia to a very tight finish.
Although the Czechs had led for most
of the race, Estonia took the gold in the
closing metres. Tucked into the bow of
Estonia’s boat was Olympic silver medal­
list from the single Jueri Jaanson, who
has been racing Chalupa in the single
internationally for 16 years.
Spicing up the men’s quad competition at
Munich, Slovenia’s multiple Olympians
Iztok Cop and Luka Spik led their crew
to a win before returning to the double at
Lucerne in one of the biggest events of
26 boats. Their superior boat speed was
crystal clear when they led from the start >>
compétition
La nouvelle génération au premier rang –
Le point sur la Coupe du monde d’aviron
BearingPoint 2005
par Melissa Bray
Soit les vedettes olympiques
d’Athènes se cachaient soit elles
étaient bien loin de la saison d’aviron ou alors elles s’étaient éparpillées dans une grande variété de
bateaux.
Le quatre de pointe messieurs britannique
a lui aussi terminé la saison invaincu.
Les rameurs ont pu sentir la passion
d’un public qui leur était tout acquis à
Eton, au moment des derniers coups
d’accélé­ration pour finir avec une large
marge d’eau sur la ligne d’arrivée. Ils
ont fait de même à la deuxième étape
de la Coupe du monde à Munich mais
ont modéré leur ardeur à Lucerne sur
instruction de leur entraî­neur Jürgen
Grobler, pour travailler «la technique et
l’harmonie.»
La première des trois séries de la Coupe
du monde d’aviron a débuté sur le site
des Jeux Olympiques de 2012 à Eton,
sur le lac Dorney, Grande-Bretagne. Les
installations toutes neuves qui accueilleront
également les Championnats du monde
d’aviron de 2006, baignaient dans une
atmosphère reflétant la longue histoire
et les traditions qui sont l’apanage de
l’aviron britannique.
Ekaterina Karsten du Belarus a pris sans
bavure les trois du skiff dames sur des
bassins dégagés en l’absence de l’Alle­
mande Katrin Rutschow-Stomporowski
en semi-retraite et de Neykova occupée
dans le deux de couple.
Les athlètes ont dû affronter des vents
de travers le jour des finales qui vit la
Tchèque Daniela Nachazelova du skiff
poids léger féminin poursuivre sa course
bien que soufflée sur le couloir voisin.
Dans la même épreuve, la Tchèque Mir­
ka Knapkova a tenté d’occuper l’espace
et est parvenue à s’emparer de l’argent à
Eton et à Munich. Tout en se faisant re­
marquer de Karsten qui a trouvé qu’elle
avait amélioré sa vitesse.
Georgina Evers-Swindell in the single at Munich. / Georgina Evers-Swindell en catégorie skiff à Munich
Kathrin Boron, championne olympique à
quatre reprises, a laissé tomber le quatre
Bousculant le skiff messieurs, le Tchèque
de 22 ans, Ondrej Synek, avait quitté
le deux de couple olympique pour une
saison en solo. Après l’avoir emporté à
Eton, il a de nouveau gagné à Lucerne
ce qui lui a valu deux médailles d’or
dans cette Coupe du monde, tout en lui
permettant de détrôner son compatriote
Vaclav Chalupa de la première place
nationale que celui-ci occupait depuis
plus de dix ans.
C’est ce qui a incité Chalupa à passer du
skiff au quatre de couple. À Lucerne, son
équipe a affronté les Estoniens dans une
arrivée très serrée. Bien que les Tchèques
aient mené la plupart de la course, c’est
l’Estonie qui a pris l’or dans les derniers
mètres. Replié à l’avant du bateau estonien,
se trouvait le médaillé d’argent olympique
du skiff Jueri Jaanson qui affronta Chalupa
en skiff au niveau international durant
seize ans. >>
© Getty Images / Christopher Lee
© Dominik Keller
Ayant laissé son skiff en Bulgarie,
Rumyana Neykova a fait équipe avec
Miglena Markova dans le deux de couple
dames qu’elles ont remporté haut la
main à Eton. Après avoir renouvelé la
performance à Munich, les deux Bulgares
ont conclu avec panache la troisième
série de la Coupe. Dans le dernier
effort de la course de Lucerne, elles ont
donné un coup d’arrêt à trois années de
victoires successives des championnes
olympiques néo-zélandaises, Georgina et
Caroline Evers-Swindell. Les jumelles
Evers-Swindell, à Munich, ont tenté une
nouvelle tactique en skiff et Georgina a
remporté le bronze juste devant sa sœur.
de pointe pour le skiff elle aussi et a
remporté le bronze à Eton. Restée sur sa
faim, elle a quitté les bassins de courses
pour tacher d’améliorer sa vitesse et est
revenue à Lucerne mais sans parvenir à
retrouver le chemin du podium.
Former single sculler Vaclav Chalupa joined the men’s quad, helping them win the overall BP Rowing World Cup
yellow jersey. / Vaclav Chalupa quitte le skiff pour rejoindre le quatre de couple, l’aidant à remporter le maillot jaune de
leader de la Coupe du monde dans cette catégorie.
29
competition
Dorney Lake (Eton, Great Britain) will be the venue for the 2006 World Rowing Championships and the 2012 Olympic Games. / Le lac Dorney (Eton, Grande Bretagne) va accueillir
les Championnats du monde 2006 et les Jeux Olympiques de 2012.
and left the rest of the field in their wake,
relegating Munich winners Christian
Schreiber and Rene Burmeister to second.
An intense German - Italian rivalry grew
throughout the season in the men’s eight.
Germany started with the edge by win­
ning at Eton. But Italy came to Munich
with renewed vigour, finishing first over
Germany. Tied at one-all, the two crews
raced their closest race in the Lucerne
final. The Germans took the title with
Italy crossing the line just half a second
behind.
The season also saw countries using
the Rowing World Cup races to help
select national team boats. Italy lined up
their two top lightweight men’s doubles
at Munich with former World Cham­
pion and Olympic partners, Leonardo
Pettinari and Elia Luini racing against
each other. Pettinari with new partner,
2003 single Champion Stefano Basalini,
came out ahead by winning gold, earning
them Italian selection. But the duo then
floundered on the edge of the medals at
Lucerne, 10 seconds off the pace.
“The season
saw countries
using the
Rowing World
Cup races to
help select
national
teams”
© Getty Images / Christopher Lee
Leading the overall World Cup points
after Eton, Great Britain then surrendered
their lead to Germany following Munich.
Germany has won the overall World Cup
standing every year but this year their
usual large winning margin was signifi­
cantly reduced as Great Britain and Italy
closed the gap.
Kathrin Boron of Germany did not obtain the results she expected in the single. / L’Allemande Kathrin Boron n’a pas
atteint les résultats escomptés en skiff.
© Peter Spurrier
© Sybrand Treffers
compétition
Mirka Knapkova, single sculler from the Czech Republic. / La skiffeuse tchèque Mirka Knapkova.
La saison a également vu des pays utiliser
les courses de la Coupe du monde pour
sélectionner les bateaux des équipes
nationales. L’Italie a aligné ses deux
équipages de tête du deux de couple
poids léger messieurs à Munich avec les
anciens champions du monde et parte­
naires olympiques, Leonardo Pettinari et
Elia Luini, courant l’un contre l’autre.
Pettinari et son nouveau partenaire le
champion de skiff 2003 Stefano Basali­
ni ont pris la tête et ont remporté l’or à
Munich ce qui leur a valu leur sélection
italienne. Mais le duo a ensuite pataugé
derrière les rangs de médailles à Lucerne,
avec 10 secondes de retard.
The Italian men’s eight win gold in Munich. / Le huit de pointe italien remporte l’or à Munich.
« Le huit masculin a vu
grandir une intense riva­
lité germano-italienne »
En tête de la Coupe du monde au classe­
ment général par point après Eton, les
Britanniques ont rendu les armes devant
les Allemands après Munich. L’Allemagne
a remporté le classement général de la
Coupe du monde tous les ans, mais cette
année sa marge de victoire s’est trouvée
réduite de manière significative avec la
Grande-Bretagne et l’Italie qui ont réduit
l’écart.
© Dominik Keller
Le huit masculin a vu grandir une intense
rivalité germano-italienne, tout au long
de la saison. L’Allemagne a commencé
par l’emporter à Eton. Mais l’Italie
est arrivée à Munich avec une vigueur
renouvelée, terminant première devant
l’Allemagne. Côte à côte, les deux
équipes ont ensuite couru la finale de
Lucerne dans une course bord à bord.
L’Allemagne a pris le titre avec l’Italie
juste une demi seconde derrière.
© Sybrand Treffers
Pour ajouter du piment à la compétition
du quatre de couple messieurs à Munich,
les multiples olympiens slovènes Iztok
Cop et Luka Spik ont mené leur équipe
à la victoire dans l’une des plus grandes
épreuves avec 26 bateaux. C’est la vitesse
supérieure de leur bateau qui a fait la
différence et leur a permis de prendre
la tête dès le départ, laissant le reste des
concurrents dans leur sillage et reléguant
les vainqueurs de Munich Christian Sch­
reiber et Rene Burmeister à la seconde
place.
The new star in the men’s single: Ondrej Synek / La nouvelle star en skiff homme: Ondrej Synek
31
01
German lightweight double scullers (l to r) / Les rameuses
allemandes en deux de couple poids léger (g à d): Daniela
Reimer, Marie-Louise Draeger, Berit Carow et Laura Tasch.
Photo: © Sybrand Treffers
02
Felipe Leal Atero (left) and Miguel Cerda Silva from Chile
won gold at Lucerne and silver at Munich in the lightweight men’s pair. / Felipe Leal Atero (gauche) et Miguel
Cerda Silva du Chili ont remporté l’or à Lucerne et l’argent
à Munich en deux de pointe poids léger.
Photo: © Peter Spurrier
03 German double scullers Christian Schreiber (left) and René Burmeister won gold in Munich
and silver in Lucerne. / Les Allemands Christian Schreiber (gauche) et René Burmeister
ont remporté l’or à Munich et l’argent à Lucerne.
Photo: © Detlev Seyb
01
04 New to the single this year, New Zealander Mahe Drysdale won two silvers: one at
Lucerne in front of Olaf Tufte and the other at Munich in front of Ondrej Synek. / Le
Néo-Zélandais Mahe Drysdale, nouvellement arrivé dans la catégorie skiff cette année,
a remporté deux médailles d’argent: une à Lucerne devant Olaf Tufte et l’autre à
Munich devant Ondrej Synek.
Photo: © Peter Spurrier
05 Frida Svensson of Sweden improved from Final B at Eton and Munich to bronze at Lucerne
in the single, ahead of Kathrin Boron. / La Suédoise Frida Svensson est passée de la Finale B à Eton et à Munich à la médaille de bronze à Lucerne, juste devant Kathrin Boron.
Photo: © Dominik Keller
06 Romania won silver at Eton and gold at Lucerne in the women’s eight. Cox Rodica
Anghel looks up at her crewmates on the podium. / La Roumanie a remporté l’argent
à Eton et l’or à Lucerne en huite de pointe femme. La barreuse Rodica Anghel regarde
joyeusement ses coéquipières sur le podium.
Photo: © Peter Spurrier
07 French rower Sophie Balmary overjoyed to win silver in the single at Lucerne. She had
won her last medal in the same category at the 2001 Rowing World Cup in Munich. /
La Française Sophie Balmary exprime sa joie lorsqu’elle remporte l’argent en skiff à
Lucerne. La dernière médaille qu’elle a remporté dans la même catégorie date de la
Coupe du monde d’aviron 2001 à Munich.
05
Photo: © Peter Spurrier
08 Croatian brothers Sinisa and Niksa Skelin face new competition: after winning gold in the
pair in Eton, they finished with silver behind New Zealanders Nathan Twaddle and George
Bridgewater in Munich and Lucerne. / Les frères croates Sinisa et Niksa Skelin doivent
faire face à de nouveaux concurrents: après avoir remporté l’or à Eton, ils ont fini avec l’argent
derrière les Néo-Zélandais Nathan Twaddle et George Bridgewater à Munich et à Lucerne.
Photo: © Dominik Keller
09 Mads Rasmussen and Rasmus Quist (stroke) both competed in the lightweight single at
Eton, winning gold and silver respectively. They went on to win silver in the lightweight
double at Lucerne. / Après avoir respectivement remporté l’or et l’argent à Eton en skiff
poids léger, Mads Rasmussen et Rasmus Quist (chef de nage) ont remporté l’argent à
Lucerne en deux de couple poids léger.
Photo: © Getty Images / Christopher Lee
10 The new look of Swiss lightweight single sculler Lea Fluri. / Le nouveau look de la skiffeuse
poids léger Lea Fluri de Suisse.
08
Photo: © Dominik Keller
11 Nathan Twaddle and George Bridgewater of New Zealand won gold in the double at
Munich and Lucerne. / Les Néo-Zélandais Nathan Twaddle et George Bridgewater ont
remporté l’or en deux de couple à Munich et à Lucerne.
Photo: © Birke Ulrich / www.alakarte.de
12 The French lightweight men’s four entered the Eton and Munich Rowing World Cups and
won gold at both. Three members of the crew (Pouge, Solforosi and Tilliet) are 2004 World
Champions in the lightweight eight. / Le quatre de pointe poids léger français a concouru à
Eton et à Munich et a remporté l’or à chaque reprise. Trois membres de l’équipage (Pouge,
Solforosi et Tilliet) sont Champions du monde 2004 en huite de pointe poids léger.
Photo: © Getty Images / Friedemann Vogel
13 Polish lightweight double scullers Magdalena Kemnitz and Ilona Mokronowska (stroke) won
two bronze medals during the Rowing World Cup season at Munich and Lucerne. / Les
Polonaises Magdalena Kemnitz et Ilona Mokronowska (chef de nage) ont remporté deux
médailles de bronze lors de la saison de Coupe du monde d’aviron à Munich et à Lucerne.
Photo: © Detlev Seyb
12
14 The British women’s quad, composed of three Olympic medallists, won gold at Eton and
Munich and silver at Lucerne. / Le quatre de couple femme de Grande-Bretagne, constitué
de trois médaillées olympiques, a remporté l’or à Eton et à Munich et l’argent à Lucerne.
Photo: © Peter Spurrier
15 Start of the men’s eight race at Lucerne. / Départ de la course du huite de pointe homme
à Lucerne.
Photo: © Igor Meijer
16 At the start in Munich, Matthias Flack in the men’s four (GER2) checks for damage under the boat after an incident. / Au départ à Munich, Matthias Flack du quatre de pointe
GER2 essaie de localiser d’éventuels dégâts sous son embarcation suite à un incident.
Photo: © Peter Spurrier
17 The Italian men’s four: Mauro Mulazzani, Valerio Massimo, Aldo Tramonte, Guiseppe
De Vita (stroke). / Le quatre de pointe italien: Mauro Mulazzani, Valerio Massimo, Aldo
Tramonte, Guiseppe De Vita (chef de nage).
Photo: © Peter Spurrier
15
02
03
04
06
07
11
10
09
13
14
17
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Official world rowing sponsor
Official world rowing partners
President Président
Denis Oswald
Vice-president Vice présidente
Anita DeFrantz
Treasurer Trésorier
Mike Williams
Executive Director Directeur Exécutif
Matt Smith
FISA is the governing body of the sport of rowing and
the oldest international sports federation in the Olympic
movement. Based in Lausanne, the Olympic capital, FISA
has 118 member federations worldwide, organises World
and Olympic Championships and World Cups and pro­
motes all forms of rowing. The opinions expressed in this
publication are not necessarily the opinions of the FISA
Council. Reprints permitted with acknowledgement of
source.
FISA est la plus ancienne fédération sportive interna­
tionale du Mouvement Olympique. La FISA, établie à
Lausanne, capitale Olympique, compte 118 fédérations
membres. Elle organise les Championnats du monde, les
compétitions Olympiques et la Coupe du Monde et assure
la promotion de toutes les formes d’aviron. Les avis
exprimés dans cette publication ne reflètent pas néces­
sairement l’opinion du Conseil de la FISA. Reproduction
des textes permise avec citation des sources.
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Publisher / Editeur
FISA
Marketing and Communications Manager
Marion Gallimore
Editor / Rédactrice en chef
Débora Feutren
Tel: +41 21 617 8373
Fax: +41 21 617 8375
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