N° 753 - L`Affranchi

Transcription

1,30 € - Numéro 753
l’affranchi
de Chaumont
Hebdomadaire d’informations locales.
15 e année .
Vendredi 10 octobre 2008 - 25, rue Croix-Percée - tél : 03 25 01 59 35 - fax : 03 25 01 59 36
Chaumont décroche
5 millions de fonds européens
Le dossier déposé par la ville de
Chaumont fait partie des 5 qui viennent d’être retenus (sur 9) en
Champagne-Ardenne. 5 millions
d’euros du FEDER seront donc disponibles pour monter un projet urbain de 20 millions d’euros.
Page 5.
Conseil général : Animal
Explora coûte que coûte
C’est à une quasi-unanimité que les
conseillers généraux ont voté en faveur du nouveau projet Animal
Explora, à Châteauvillain. L’attrait de
ce projet l’a emporté sur les risques
de déficit de fonctionnement et
quelques handicaps majeurs.
Pages 8 et 9.
Colombey, une dernière
fois...
Arre
̂té Préfectoral n°2008/903 du 05/09/2008
Quelque 5000 personnes sont attendues ce samedi 11 octobre pour
l’inauguration du Mémorial par
Nicolas Sarkozy et Angela Merkel,
suivie d’un bain de foule devant le cimetière et d’un mini-sommet
franco-allemand au restaurant «La
Montagne». Mais c’est sans doute la
dernière fois, même si la fréquentation repart à la hausse grâce au
Mémorial, que Colombey vivra de
tels instants. Page 7.
Sylvie CLERE
52200 SAINTS GEOSMES
52400 BOURBONNE LES BAINS
Travail
décent
Mention
spéciale pour
Didier Cognon
Déclinant au niveau départemental la journée mondiale pour le travail décent,
les principaux syndicats locaux (FO excepté) ont
voulu dénoncer les récents
problèmes locaux (CFA,
FJT, MJC, BSMAT...).
Ils ont donné une mention
spéciale à Didier Cognon...
Page 6.
HLM
La mauvaise
image gagne
du terrain
Les bâtiments HLM de la
rue Saint-Exupéry, entre le
lycée du Haut-du-Val et le
magasin Lidl, ne sont vraiment pas «jojo». Page 5.
Faits divers
Des voitures
brûlées
A Chaumont aussi, il arrive
que des voitures brûlent...
Page 3.
Nouvelle
rubrique
Du bridge
Avec le concours du club
de Chaumont, L’affranchi
crée à partir de cette
semaine une nouvelle
rubrique consacrée au
bridge.
Page 12.
2 TRIBUNE
L’affranchi de Chaumont - 10 octobre 2008
LIBRE EXPRESSION
Retour de voyage d’une région où la
pesée embarquée n’est pas une utopie
L
e 19 septembre dernier, trois militants
de
l’Association
«T.O.U.R.N.E.SOLS»
se
sont rendus à un colloque
sur le thème de la pesée
embarquée organisé par la
communauté de communes du pays d’Alésia et
de la Seine (C.O.P.A.S).
Grande fut notre surprise
de nous retrouver parmi
250 personnes venues de
Côte d’Or et de toute la
France (Bretagne, Alsace…) dans la salle des
fêtes
de
Vénarey-lesLaumes.
Cette communauté de communes fait partie des 18
collectivités de France qui
pratiquent ce concept basé
sur la redevance incitative
(les ordures sont payées en
fonction du poids produit
par chaque foyer). Cette
communauté est caractéri-
sée par un tissu essentiellement rural : 8072 habitants
sur 25 communes (24 habitants/Km2), 5% d'habitat
vertical, 2 décheteries et 55
points de collecte du verre.
La situation de départ avant
ce nouveau concept, initié
par la C.O.P.AS, grâce à la
volonté politique de M. Molinoz et de ses associés,
était la suivante (concernant le poids moyen/habitant et par an ) : 271 kg (en
France nous sommes à 360
Kg ! et de même en HauteMarne).
En 2006, la C.O.P.AS se
lance dans cette idée, en allant rencontrer l’initiateur
de ce concept, à savoir M.
Dany Dietmann qui gère la
communauté de communes de la Porte d’Alsace
(la référence nationale en la
matière) ! En avril 2006 , un
chargé de mission est em-
bauché. En mars 2007, une
lettre d’information est envoyée à tous les habitants
de la communauté de communes. En avril-mai, des
réunions publiques sont
réalisées sur les 25 communes ! 1200 composteurs
individuels sont distribués
gracieusement aux 4000
foyers !
La phase test démarre le 2
juillet 2007 pour se terminer le 3 décembre. En janvier 2008, la phase devient
opérationnelle. Le double
objectif de ce projet audacieux : faire prendre
conscience, pour chaque
individu, de son impact environnemental ; maîtriser
et diminuer les coûts pour
les individus participant à
cette action.
Grâce à ce concept réalisable en tous lieux, on tend
vers : la responsabilité des
Les retraités manifestent
pour leur pouvoir d’achat
L
es unions syndicales
de retraités CGT,
CFDT, UNSA, FGR-FP,
auxquelles se sont joints la
FSU et Sud Solidaire, appellent l’ensemble des retraités, des salariés et la
population haut-marnaise à
participer à la manifestation
organisée le jeudi 16 octobre à 16 h 30 à Chaumont,
place de la mairie.
«Les retraités subissent de
plein fouet les augmentations des denrées alimentaires, de l’énergie, des
carburants, du chauffage,
des transports et des dépenses de santé», rappellent
les syndicats dans un com-
muniqué. «A cela s’ajoutent
les conséquences de la désertification du département avec la casse des
services publics de proximité, la fermeture des commerces, le manque de
structures sociales».
En 2008, les retraites ont
augmenté de 1,1% au 1er
janvier et de 0,8% au 1er
septembre (suite à l’action
d’une précédente manifestation en date du 6 mars, affirment les syndicats). Soit
une moyenne annuelle nettement inférieure à l’inflation estimée à 3,6%.
Les syndicats rappellent que
de nombreux retraités vi-
vent en dessous du seuil de
pauvreté, en particulier en
Haute-Marne. Et qu’on en
voit de plus en plus fréquenter les Restos du Cœur.
Les revendications portent
sur «une augmentation immédiate et significative des
pensions, le minimum de
pension au niveau du SMIC,
le relèvement de la pension
de reversion à 75% de la retraite initiale, l’indexation
des pensions sur les salaires
et non sur les prix, le maintien et le développement
des services publics de
proximité (poste, transports, santé, maisons de retraite, etc.).»
EN BREF
Récré dimanche avec Dulcimer
C
’est Dulcimer qui animera le prochain
«Récré dimanche»
organisé par la ville de
Chaumont et le club Edelweiss le 12 octobre, à 14 h
30, aux Résidences JacquesWeill.
Dulcimer est une association langroise, trentenaire
dynamique, qui s’est donné
pour mission de promouvoir les musiques et danses
traditionnelles.
A ce titre, elle anime des
ateliers, des après-midi ré-
créatifs et des bals.
Au programme du 12 octobre : violon, accordéon, guitare,
cornemuse
et
danseurs.
Participation : 1 euro.
Ouvert à tous. Possibilité de
covoiturage.
usagers ; la récompense des
efforts de tri ; la limitation
de l’enfouissement ou de
l’incinération des ordures
résiduelles ; la maîtrise et
diminution des coûts pour
les habitants.
Ce projet audacieux va dans
le sens des idées de notre
association ; ce vendredi 19
septembre nous ne rêvions
pas, nous étions dans une
réunion avec des élus politiques (qui y croient); mettent en pratique cette idée
de la redevance incitative à
laquelle nous adhérons,
même si tous les problèmes
ne sont pas complètement
résolus en particulier dans
l’habitat vertical… (en voie
de l’être) et... avec quelques
citoyens peu scrupuleux !
Les résultats sont édifiants
: en 2006, 271 kgs /habitant
/an dont 142 kgs d’ordures
résiduelles ; en 2007 : 264
kgs / habitant / an dont 120
kgs d’ordures résiduelles ;
en 2008 : 255 kgs / habitant
/ an dont 95 kgs d’ordures résiduelles (les ordures résiduelles sont
enfouies dans un centre
d’enfouissement technique
distant de 25 km).
Au bout de huit mois, les
ordures résiduelles sont inférieures à 100 kg / habitant, certaines familles qui
compostent ne sortent plus
les poubelles une fois / semaine mais toutes les deux
semaines !
Sur quelle base est calculée
la redevance ? Un tarif fixe
de 88 euros par foyer ; un
tarif proportionnelle à la
levée de la poubelle (0,96
euros /levée ; un tarif proportionnel au kg d'ordures
résiduelles (0,30 euro).
Nous sommes en présence
d’un système qui favorise
ceux qui trient, grâce à une
petite puce reliée à chaque
poubelle qui transmet en
direct les éléments pour la
comptabilité.
Pour gérer cette action,
huit personnes sont en
C.D.I, chauffeurs et agents
de collecte compris (la collecte étant gérée en régie
interne).
L’ A s s o c i a t i o n
T.O.U.R.N.E.SOLS proposera une réunion publique
animée par M. MOLINOZ
prochainement.
Jacques Ecosse
«L'ANPE et l'Etat
se moquent des
demandeurs d'emplois»
E
n juin dernier, dans un article intitulé «Victimes d’un
Etat mauvais patron», nous avons raconté comment
des Employés de vie scolaire et Auxiliaires de vie scolaire dans les collèges avaient appris, presque par hasard
que leurs contrats, pourtant renouvelables, se termineraient quelques semaines plus tard.
Voilà une pratique qu’aucun patron privé ne pourrait se
permettre.
Sylvie Doré nous apprend aujourd’hui que des postes ont
été rouverts en catimini. Voici ce qu’elle écrit :
«Le 5 juin 2008, les personnes qui travaillaient en tant que
EVS ou AVS dans l'éducation nationale ont appris par l'anpe
que les contrats ne seraient pas renouvelés faute de budget. Nos collèges employeurs (pour moi le Collège des Franchises à Langres) ne l'ont appris que le 27 juin 2008.
«Depuis le 20 septembre, l'anpe affiche des offres d'emplois
en CAE, pour les postes d'assistants administratifs ou
d'auxiliaires de vie dans l'éducation nationale.
«Nous ne sommes vraiment que des pions. Pourquoi la
conseillère nous a juré que ces contrats ne seraient pas renouvelés ? Pourquoi nous prendre pour des idiots ? Comme
si nous allions pas lire ces offres d'emplois plus tard.
«Que l'anpe ne m'oblige pas à faire quoique ce soit !!»
ACTUALITE 3
Le petit journal de la semaine
JEUDI. Inauguration
des locaux rénovés du
CFAID, sous l’autorité
du représentant du
principal financeur :
Jean-Paul Bachy, le
président du Conseil
régional. Mais Bruno
Sido, le président du
Conseil général, est
également invité à parler. Il faut dire que le
département a participé à hauteur de 14 %,
soit 196 000 euros,
alors que les Centres
de formation des apprentis n’entrent pas
dans sa compétence.
M. Sido rappelle que,
sans le département, il
aurait été très compliqué de boucler le budget. Et il en profite
pour vanter les mérites
des structures de
proximité qui savent
intervenir sur des dossiers locaux importants, même quand
elles n’y sont pas obligées.
S’il en parle, c’est
parce que, à la demande de Nicolas Sarkozy, un travail est
actuellement mené sur
la clarification des
compétences. Il devrait
aboutir en 2009.
L’idée serait de limiter
les financements croisés sur un même dossier. Et il n’est pas
exclu que la réflexion
aille jusqu’à la suppression des départements.
Mine de rien, le président du Conseil général, qui est aussi
sénateur, est déjà en
train d’affûter ses arguments sur le terrain.
SAMEDI. Après avoir
passé 11 années à
l’ANPAA 52, Dominique Bellamy part en
retraite. Il a terminé sa
carrière en ayant la
charge de mettre en
place le CSAPA52
(Centre de Soins d’Accompagnement et de
Prévention en Addictologie), un des tous premiers en France et le
premier CSAPA en
France «toutes addictions».
«C’est en quelque
sorte un dispositif ambulatoire unique pour
la Haute-Marne qui va
être appelé à regrouper
sur l’ensemble du département tous les acteurs du champ
sanitaire et social intervenant dans le
champ des addic-
tions», explique-t-il.
«J’ai eu à cœur de
réussir cette gageure
avant mon départ.
Etant de souche hautmarnaise et donc
connaissant bien les
clans et chefs de
clans, j’ai pensé que
j’étais assez bien préparé à cette expérience. Les coups
n’ont pas manqué de
pleuvoir, y compris au
sein même de l’association, et les administrateurs locaux
eux-mêmes ont été
«abordés». Ceci étant ,
c’est fait, et je pense
que ce dispositif sera
un grand progrès au
service de celles et
ceux qui souffrent de
ces terribles maladies
que sont l’alcoolisme
et la toxicomanie.»
Voilà donc une retraite
qui est amplement méritée.
LUNDI. Rencontre fortuite avec Michel Prost.
Le directeur de la MJC
se plaint des attaques
incessantes dont il fait
l’objet de la part de la
ville et du Journal de la
Haute-Marne.
Dernièrement, c’est en
tant que président de
Voitures brûlées : un acte isolé
D
urant la semaine,
L’affranchi a reçu
plusieurs
témoignages de personnes ayant
vu des véhicules brûler.
Celles-ci se sont émues du
silence qui a vite enveloppé
les événements.
Les citoyens n’aiment pas, à
juste titre, qu’on leur cache
les affaires désagréables.
Mais on peut comprendre
aussi parfois les autorités
qui craignent les effets
d’une trop belle médiatisation (valorisation de ceux
qui ont commis les méfaits
et compétition entre pyromanes). Ce qui peut entraîner
des
séries
impressionnantes de dégradations et incendies.
On n’en est cependant pas
là à Chaumont.
Une première voiture a
brûlé la semaine dernière,
rue Robespierre, devant la
crèche du Cavalier. Mais,
constatations faites, les en-
quêteurs privilégient aujourd’hui la thèse de l’incendie accidentel.
Et puis deux voitures ont
été détruites par un incendie, samedi 4 octobre, rue
du Dr Schweitzer. Cette
fois-ci en revanche il s’agit
bien d’un acte criminel.
Après une enquête minu-
tieuse, la police a interpellé
un suspect. Celui-ci a été
placé en garde à vue, puis
remis en liberté.
On ignore les suites que
prendra ce dossier. Mais
tout laisse à penser actuellement qu’on a affaire à un
cas isolé.
l’Atelier d’Images que
l’adjoint à la culture
Vincent Galantier a mis
son action en cause
par JHM interposé. Ce
qui est un peu surprenant parce que les
subventions de la télé
locale ne viennent pas
de la culture, mais du
lien social. Un domaine
qui entre normalement
dans les compétences
d’un autre adjoint : Didier Cognon.
Michel Prost se souvient être devenu président en catastrophe
au début de l’année
2007 lorsque l’ancien
président (un ami de
Vincent Galantier) est
parti brutalement au
bout de 7 mois de
mandat. Il affirme avoir
quelques mises au
point à faire, mais
aussi quelques vérités
à dire dans le domaine
de l’audiovisuel sur
Vincent Galantier. Il
évoque une possible
conférence de presse.
Nous n’avons aucun
conseil à donner à Luc
Chatel. Mais s’il voulait
éviter de se retrouver à
la tête d’une pétaudière, il ferait bien de
demander à Vincent
Galantier de se contenter du dossier MJC et
de laisser à Didier Cognon le soin de régler
celui de la télé locale.
MARDI. Conférence de
presse des syndicats
dans le cadre de la
journée internationale
du travail décent. En
marge de la dénonciation des problèmes
constatés au sein des
entreprises publiques
et privées, ils font état
d’inquiétudes pour
l’emploi en HauteMarne.
Le secteur automobile
se portant mal en ces
temps de crise, plusieurs entreprises
haut-marnaises soustraitantes commencent
à être menacées. Et
puis il y a l’aéronautique aussi pour laquelle on a vu déjà les
forges de Bologne se
séparer d’une centaine
d’intérimaires.
Enfin on s’aperçoit que
les carnets de commandes dans le bâtiment se sont
effondrés. Dans un
mois, si rien ne
change, des entreprises de 10 à 40 employés vont
commencer à licencier.
JEUDI. Après avoir
déjà reçu des représentants de Télérama,
France Culture, RFI, le
Journal du Dimanche,
Paris-Match, L’Express, les Echos, etc.,
le Conseil général reçoit à Colombey des
journalistes de TF1,
France Inter, Canal
Plus / ITV, Die Welt,
Berliner Zeitung,
Deutsche Radio... ainsi
que le Journal de la
Haute-Marne, la CroixHebdo et L’affranchi
(photo ci-dessus).
Au programme : déjeuner à «La Montagne» et
visite guidée du Mémorial. Lequel, en attendant celui du public,
suscite donc déjà l’intérêt des journalistes.
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ACTUALITE 5
Fonds européens : Chaumont
décroche les 5 millions
Le dossier déposé par la ville de Chaumont fait partie des 5 retenus (sur
9) en Champagne-Ardenne. 5 millions d’euros du FEDER seront donc
disponibles pour monter un projet urbain de 20 millions d’euros.
O
n se souvient qu’en
juin dernier (L’affranchi N° 738), le
Conseil municipal de Chaumont avait voté en toute
hâte un grand projet urbain
pour répondre à un appel
de l’Europe. Celle-ci souhaitait, par le biais du
FEDER (Fonds européen de
développement régional),
mener un programme de
«compétitivité régionale».
L’idée était de subventionner, pour chaque région,
quelques gros projets de 40
millions d’euros chacun.
Elle se proposait de donner
10 millions pour chaque
dossier porté par une
grosse agglomération.
Mais, en Champagne-Ardenne, le Conseil régional a
fait valoir le fait que très
peu de villes avaient la taille
nécessaire pour monter de
tels projets. Finalement, il
a été décidé de descendre à
20 millions d’euros.
C’est ce qui a permis à la
Champagne-Ardenne de
présenter neuf candidatures. Toutefois, après
étude des dossiers par l’Etat
et la Région, cinq projets
ont finalement été retenus.
Ce sont ceux de quatre agglomérations (CharlevilleMézières, Reims, Châlons
en Champagne et Troyes) et
celui d’une ville (Chaumont).
Un projet qui
reviendra à 4,2
millions d’euros
La ville de Chaumont va
donc pouvoir recevoir 5
millions d’euros, si elle réalise son grand projet de
près de 20 millions d’euros.
L’essentiel du projet local
porte sur l’aménagement
du secteur de la gare avec
les cinémas (mais pas le
centre international du graphisme, pour lequel d’autres financements seront
sollicités) et une plateforme multimodale (trains,
bus, vélos...). Mais il y aura
aussi la réalisation de la
zone commerciale de La
Vendue, une aide au développement économique,
des investissements dans le
Quartier Foch, la création
d’espaces verts, le développement d’un espace culturel et associatif au Cavalier,
etc.
Partant de ces 5 millions, la
ville ira chercher d’autres
subventions pour chaque
dossier. Sans oublier toutefois qu’il n’est pas possible
de se faire financer à plus de
80 %. Le maire, Luc Chatel,
a déjà annoncé en fait qu’il
estimait à 4,2 millions d’eu-
ros la part du grand projet
qui restera à la charge de la
commune (sur 6 ans).
Saint-Dizier retoqué,
mais...
Si Chaumont a été retenue,
c’est probablement parce
que son projet répondait à
tous les critères établis par
l’Europe. A savoir : «renforcer la valorisation économique des territoires pour
une meilleure compétitivité ; développer et renforcer
les
démarches
d’entreprenariat ; renforcer
et diversifier le réseau des
services pour une meilleure
attractivité des territoires ;
encourager les modes de
déplacement respectueux
de l’environnement ; lutter
contre le réchauffement climatique et contribuer à un
développement urbain du-
rable ; développer une ingénierie de gouvernance urbaine».
D’autres villes comme
Saint-Dizier et Vitry-leFrançois ont vu leurs dossiers refusés. Néanmoins, la
Région a fait savoir qu’elle
disposait d’un volant
d’aides européennes qu’elle
se proposait d’octroyer au
coup par coup sur certains
points intéressants de leurs
grands projets.
C’est un fonds qui intéresse
aussi Luc Chatel, en tant
que président de la Communauté de communes du
Pays Chaumontais. Il
cherche en effet des financements pour la pépinière
d’entreprises de «Plein
Est», à la Croix Coquillon.
Mais ça ne sera pas simple...
L.T.
HLM : la mauvaise image gagne du terrain
D
ans ces colonnes, il
nous est arrivé souvent de montrer à
quel point la parc HLM de
La Rochotte et du Cavalier
était dégradé. Beaucoup de
Chaumontais vivent dans
des bâtiments qui ont tout
pour leur miner le moral.
Et dernièrement nous
avons eu la surprise de
trouver une situation semblable dans des immeubles
que nous croyions plus accueillants et mieux entretenus. Ce sont ceux de la rue
Saint-Exupéry, entre le
lycée du Haut-du-Val et le
magasin Lidl.
Il y a quatre bâtiments dont
les portes sont théorique-
ment fermées électriquement. En fait elles ont
toutes été sabotées. Aucune
ne ferme vraiment. Et ça
dure depuis deux ans ! On
remarque aussi qu’elles ont
toutes au moins une vitre
cassée.
A l’intérieur, on trouve des
graffitis et des dégradations
très diverses. Mais le plus
surprenant, c’est que les
portes des placards techniques sont toutes fracturées. Tout le monde a ainsi
accès à tous les compteurs
d’eau, d’électricité... et de
gaz. Du point de vue de la
sécurité, c’est tout de même
très inquiétant...
Nous publions ici quelques
photos qui donneront une
image bien incomplète de la
situation.
6 ACTUALITE
Travail : les syndicats dénoncent
les «indécences» locales
Déclinant au niveau départemental la journée mondiale pour le travail décent, les principaux syndicats locaux (FO excepté) ont voulu
dénoncer les récents problèmes locaux (CFA, FJT, MJC, BSMAT...).
L
a CSI (Confédération
internationale
des
syndicats) a organisé
mardi dernier une journée
mondiale pour le travail décent. Cet événement, qui
concernait 311 organisations syndicales de plus de
100 pays, s’est traduit en
France par un défilé parisien et un rassemblementconcert au Trocadéro. Il
s’agissait, face aux dérives
de la mondialisation, de
rappeler les droits fondamentaux de l’homme au
travail. L’idée étant de montrer les effets de la déréglementation qui sévit depuis
des décennies et de proposer des règles de décence vis
à vis de celles et ceux qui
travaillent dans le monde.
Le sujet est vaste. Aussi la
plupart des syndicats organisateurs ont-ils voulu décliner
dans
les
départements les différents
thèmes de la journée. Seule
FO en fait n’a pas souhaité
aller au delà de la manifestation parisienne (1).
Mardi, un petit mouvement
de grève a été lancé (sans
grand succès) dans les administrations. De même,
quelques entreprises hautmarnaises ont connu des
débrayages d’une heure ou
deux. Puis une conférence
de presse a été organisée à
Chaumont par les syndicats
CGT, CFDT, CFE-CGC,
UNSA, FSU et Solidaires.
Travailleurs pauvres et
inégalités
Même si la France n’est pas
le pays au monde le plus
mal loti, les syndicats considèrent que la situation des
Français par rapport au travail ne va pas en s’améliorant. Ils rappellent que 7
millions de personnes vi-
vent avec moins de 813
euros par mois et ils précisent qu’en beaucoup d’endroits il est impossible de se
loger quand on ne gagne
que le SMIC. La question
des travailleurs pauvres, la
dégradation des conditions
de travail, la précarité grandissante, les inégalités
hommes/femmes... sont autant de sujets qui s’éloignent de ce qu’on peut
considérer comme décent
dans une société comme la
nôtre.
Et, pour un département
comme la Haute-Marne, les
syndicats ajoutent le recul
des services publics. Ce qui
rend la vie et l’accès au travail de plus en plus difficiles.
Pénibilité, précarité...
En Haute-Marne, ils constatent comme ailleurs des
Une mention «spéciale»
à Didier Cognon
D
idier Cognon, l’adjoint chaumontais
aux affaires sociales,
est l’élu que les syndicats
haut-marnais, dans leur
DVO
Véhicules
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Nouvelle
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FOULAIN -
03 25 31 86 60
06 80 62 54 26
chasse à l’indécence, tiennent le plus dans leur collimateur. Ils lui reprochent la
fermeture du Foyer des
jeunes travailleurs de Chaumont. Ils l’accusent d’ailleurs d’être récidiviste,
considérant qu’à titre privé,
il a liquidé le FJT de SaintDizier dont il était le responsable. Ils estiment donc
qu’il était le plus mal placé
pour s’occuper de ce dossier
à Chaumont.
Résultat, selon les syndicats
: des jeunes travailleurs aujourd’hui ghettoïsés dans
des immeubles HLM ; un
accueil, un encadrement et
des formations retirés à des
jeunes qui en ont vraiment
besoin ; un service de restauration supprimé alors
qu’il s’adressait à ceux qui
ont peu de moyens ; et des
agents mutés au petit bon-
heur la chance (2).
Ils ajoutent que l’argument
de la vétusté des locaux ne
tient pas, puisque ceux-ci
vont être réutilisés. Ils ne
retiennent pas plus celui de
l’économie étant donné que
la formule FJT fonctionne
toujours parfaitement à
Langres.
Conclusion des syndicats :
«Didier Cognon a œuvré à
l’encontre de l’insertion
(c’est pourtant son métier)
et a complètement occulté
le volet social (ce qui ressort
pourtant de sa fonction
d’élu)».
(2) Ils affirment qu’un des
employés ayant 35 années
d’ancienneté a été convoqué
le jour de la fermeture du
FJT (le 30 septembre) pour
envisager son reclassement.
problèmes de pénibilité au
travail. Avec cette nuance
qu’en France les difficultés
sont plus souvent d’ordre
psychologique (rentabilité,
pressions, horaires décalés...) que physiques. Ils
n’oublient pas néanmoins
que, dans le nord du département notamment, certaines usines fonctionnent
avec du matériel et des méthodes d’un autre âge.
Au passage, ils s’attardent
sur le secteur public qui est
aujourd’hui celui qui a le
plus recours aux contrats
précaires. Il existe des situations parfaitement indécentes à La Poste, mais
aussi à l’éducation nationale. La FSU dénonce ainsi
des embauches de 200
heures qui, à leur terme, ne
donnent lieu ni à indemnités, ni à chômage.
MJC, CFA et BSMAT
Donnant des exemples locaux de ce qu’ils considèrent comme de l’indécence,
les syndicats se sont attardés sur les situations qui
font peser une lourde incertitude sur les salariés. Ainsi
ils ont parlé de la M.J.C. et
de la remise en cause par la
ville de Chaumont de la première association chaumontaise. A tel point que
les employés se demandent
tous les jours à quelle sauce
ils vont être mangés.
Et puis les syndicats n’ont
pas digéré le chantage qui a
été exercé dernièrement sur
les employés du CFA du Bâtiment. Un financeur a carrément annoncé qu’il ne
verserait pas les sommes
promises s’ils ne retiraient
pas une action intentée auprès des prud’hommes et
s’ils ne renonçaient pas à
certains avantages. Ils ont
été obligés d’accepter, sinon
l’établissement était obligé
de fermer ses portes.
Les syndicats n’apprécient
pas non plus les faux espoirs
laissés par le maire-ministre de Chaumont, Luc Chatel, lorsqu’il a été question
du départ de la BSMAT. Il
avait annoncé la reprise de
l’activité par un privé. Or
aujourd’hui rien de concret
n’est réalisé. Et les employés, qui croyaient à cette
solution de rechange, se
voient proposer simplement un déplacement en
Touraine. Quelle douche
froide !... Il aurait mieux
valu ne rien promettre...
L.T.
(1) FO a fait savoir qu’elle
ne voulait pas mélanger des
revendications nationales à
un mouvement international.
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ACTUALITE 7
Colombey, une dernière fois...
P
our
Colombey-lesDeux-Eglises et la
Haute-Marne, ce samedi 11 octobre va être historique à plus d’un titre. Le
nouveau
Mémorial
construit par le Conseil général et la Fondation
Charles-de-Gaulle va être
inauguré par le président de
la République française Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela
Merkel, mais aussi l’ancien
président Jacques Chirac, le
Premier ministre François
Fillon, quelques ministres
(Hervé Morin, Luc Chatel et
peut-être
Jean-Marie
Bockel), ainsi que les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, l’amiral
Philippe de Gaulle, le petitfils de Konrad Adenauer
(qui porte le même prénom
que son grand-père), plusieurs ambassadeurs dont
celui des Etats-Unis, et bon
nombre de personnalités.
Pour la première fois à Colombey, les honneurs mili-
taires vont être rendus à un
chef d’Etat. La cérémonie
avec tapis rouge et garde républicaine se déroulera au
pied de la Croix de Lorraine,
dès l’arrivée de la chancelière annoncée à 11 h 15.
5000 personnes
attendues
La visite du Mémorial doit
débuter à 11 h 30. Et elle va
se dérouler au pas de
charge puisque les discours
sont prévus vingt minutes
plus tard, à 11 h 50. Autant
dire que les deux chefs
d’Etat ne verront pas grand
chose des 1800 mètres carrés d’expositions permanente et temporaire !
Les discours vont aussi aller
très vite : seulement deux
minutes ont été accordées
au président du Conseil général Bruno Sido et au président de la Fondation
Pierre Mazaud, tandis que
Nicolas Sarkozy et Angela
Merkel ont prévu de parler
chacun pendant une dizaine de minutes.
A 12 h 30, ils descendront
au cimetière pour déposer
ensemble une gerbe sur la
tombe du Général. Et ce
sera l’occasion de prendre
un gros bain de foule. Car,
entre les curieux et les militants de l’UMP rameutés
par Patrick Devedjian, ce
sont environ 5000 personnes qui sont attendues
ce samedi à Colombey.
Un écran géant sera d’ailleurs installé sur la place de
l’église pour que tous ces
gens puissent patienter et
suivre en direct l’inauguration du Mémorial.
Un mini-sommet
à La Montagne
Le maire de Colombey Pascal Babouot s’est également
arrangé pour que les habitants du village puissent
suivre eux aussi la cérémonie depuis la salle des fêtes,
où ils pourront se restaurer.
A 13 heures, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel arriveront au restaurant «La
Montagne» pour y déjeuner
et y tenir une réunion de
travail.
Après un premier passage
en avril 2007, pendant la
campagne présidentielle, et
un deuxième lorsqu’il est
venu pour le 9 novembre,
Nicolas Sarkozy fréquentera donc pour la troisième
fois en l’espace de 18 mois
l’unique restaurant hautmarnais étoilé au Guide Michelin. Faut croire qu’il s’y
plait bien...
La visite à Colombey des
deux chefs d’Etat s’achèvera
par une conférence de
presse conjointe au Mémorial, prévue à 15 heures.
A nouveau
dans l’histoire
Il n’y aura donc de passage
ni à la Boisserie, ni à la mairie, malgré les travaux -bien
subventionnés- qui y ont
été réalisés.
Après être entré dans l’histoire en 1958, lors du retour au pouvoir du Général
de Gaulle, puis avoir accueilli chaque année des
centaines de milliers de pèlerins au début des années
1970, le village de Colombey avait fini par s’endormir. Au point de se faire un
peu oublier, malgré la
venue régulière de Jacques
Chirac.
Avec cette journée du 11
octobre, Colombey va donc
rentrer à nouveau dans
l’histoire. Une dernière fois.
Car après, même si le chef
de l’Etat revient chaque
année pour fleurir la tombe
du Général, ce sera évidemment différent.
Mais ce qu’il faut espérer,
c’est que la fréquentation
du village soit durablement
relancée grâce à ce Mémorial et cette inauguration
qui s’annonce fortement
médiatisée.
C.P.
Le Relax célèbre à sa manière l’amitié
franco-allemande
Quelques jours après l’inauguration du Mémorial, le Théâtre de
Chaumont propose un spectacle original : «France-Allemagne».
Q
uelques jours après
l’inauguration
du
Mémorial de Colombey et la célébration du 50e
anniversaire de la fameuse
rencontre entre De Gaulle
et Adenauer, le Nouveau
Relax participe à sa manière
à l’événement en programmant le mardi 14 octobre, à
20 h 30 «France – Allemagne». Une création, qui
sera donc jouée pour la première fois à Chaumont par
un Français et un Allemand : Jocelyn Lagarrigue
et Rainer Sievert.
Ces deux comédiens se sont
connus
chez
Ariane
Mnouchkine, au Théâtre du
Soleil. Avec l’aide de Marc
Wels, né d’un père allemand
et d’une mère française, ils
ont imaginé un spectacle
original portant sur les relations assez singulières qui
existent entre la France et
l’Allemagne, entre les Français et les Allemands.
Le point de départ, c’est la
fameuse demi-finale de la
coupe du monde de football
entre la France et l’Allemagne, à Séville, en 1982.
Tous les Français s’en souviennent. L’équipe de Platini qui menait 3-1 au début
des prolongations et qui est
rattrapée, puis vaincue aux
tirs au but. La France entière sanglote et se révolte
contre la violence du gardien Harald Schumacher
qui a massacré un peu plus
tôt le défenseur Patrick Battiston au point qu’on le
croit mort.
Ce match fait remonter
chez beaucoup de Français
un sentiment anti-allemand. Dans Paris-Match,
l’écrivain Jean Cau compare
même cette confrontation
footballistique aux guerres
de 14 et de 40…
En Allemagne, en revanche,
ce match est vite oublié. Et
on se souvient davantage de
la défaite en finale, survenue quelques jours plus
tard.
Les auteurs de la pièce utilisent ce match pour raconter l’histoire de leurs
peuples, de leurs familles et
de leur amitié. En tenant
compte de la culture et du
vécu de leur génération,
celle de ceux qui sont nés à
la fin des années 60 et au
début des années 70. Ils en
profitent pour dénoncer
une série de clichés. Le registre est celui de l’humour,
même si les morts ne sont
pas oubliés. Bien au
contraire.
«Cela a vraiment du sens de
créer ce spectacle dans cette
région», confient les auteurs. «Je tenais à ce que ce
projet se fasse ici», insiste le
directeur du Nouveau Relax
Pierre Kechkéguian, qui a
proposé –sans succès- au
Mémorial de Colombey
d’accueillir ce spectacle.
Cela aurait pourtant été une
belle illustration de la réconciliation franco-allemande.
C.P.
Tarifs : de 5 à 17 euros.
Renseignements et réservations au 03 25 01 68 80.
8 ACTUALITE
Animal Explora co
COUDÉES FRANCHES
Deguis se moque-t-on ?
Fraîchement élu conseiller général dans le canton de Val-de-Meuse et tout nouveau président
départemental du Modem, Jean Lipp s’est fendu
d’une déclaration préalable lors de la dernière
session du Conseil général. Le benjamin de l’assemblée a réussi à agacer le président Bruno
Sido qui lui a envoyé : «Ce n’est pas parce qu’on
est élu qu’on a le droit de prendre le micro pour
dire n’importe quoi».
Une phrase que le socialiste André Deguis a reprise à son compte en fin de journée, après avoir
subi les interventions parfois répétitives de certains élus de la majorité, en y ajoutant ce commentaire amusé : «ça permettrait de raccourcir
les débats !»
«L’heure est aux économies»
Dans son intervention, Jean Lipp avait entre autres suggéré que le Conseil général recrute du
personnel pour gérer le parc informatique dans
les collèges et assurer la maintenance des espaces numériques de travail (ENT). Mais Bruno
Sido lui a répondu en établissant cette drôle de
comparaison : «Si nous installons des tableaux
dans les classes, ce n’est pas à nous de les effacer…» Sous-entendu : l’éducation nationale n’a
qu’à se débrouiller.
En tout cas, selon le président du Département,
«la solution ne passe certainement pas par l’embauche de personnel». Et d’expliquer : «L’heure
est aux économies, même dans l’Education nationale. Le fait que nos jeunes soient mieux formés ne passe pas forcément par des moyens,
mais par une volonté des personnels… »
Pigé, les personnels de l’Education nationale ?
Changement d’avis
En début de séance, Jean Lipp s’inquiétait de la
cohabitation prévue entre les activités cynégétiques et le projet Animal Explora. Il se demandait
également si le Conseil général avait les moyens
de «se lancer dans un projet aussi risqué» que
celui-ci.
Il semble que le jeune conseiller général ait été
rassuré puisqu’en fin de séance il a voté pour le
projet. Sans donner d’explication.
Geoffroy amuse la galerie
Jean-Philippe Geoffroy (Andelot) a encore réussi
à faire rire ses collègues lors de la dernière réunion du Conseil général. A propos du Mémorial
de Colombey, il a lancé ce commentaire (pertinent) à Bruno Sido : «C’est un outil de belle facture… avec une facture qui est belle».
Bredouillant un peu plus tard au sujet d’Animal
Explora, Jean-Philippe Geoffroy s’est excusé, en
regardant d’un œil amusé le président : «Je n’ai
pas la qualité d’un orateur…» Réplique de Bruno
Sido, bon prince : «Vous n’avez pas l’habitude,
mais vous avez la qualité». Et Geoffroy : «Non,
non ! Je suis un gravier par rapport à vous qui
êtes une montagne».
Encore un peu plus tard, l’élu d’Andelot a lâché
au président, qui semblait le regarder de son piédestal : «Je ne vais pas vous appeler mon
Père…»
Jean-Philippe Geoffroy ne se paierait-il pas ouvertement la tête de Bruno Sido ?
C.P.
Q
uasi-unanimité. Sur
le dossier Animal
Explora, le président
du Conseil général Bruno
Sido fait preuve d’une ténacité et d’une force de persuasion étonnantes. C’est à
une quasi-unanimité que
les conseillers généraux ont
voté le 3 octobre pour le
nouveau projet qui leur a
été présenté. Seuls 3 élus
sur 32 se sont distingués en
préférant s’abstenir : il
s’agit de Bertrand Ollivier
(Joinville), qui a exprimé un
«doute sur le concept», de
Marcelle Fontaine (SaintDizier Sud-Est) qui s’inquiète de ce que va coûter
ce projet «super-ambitieux
et trop important», tant en
investissement qu’en fonctionnement, alors que
«pendant ce temps-là on
court derrière les RMIstes
pour les contrôler», et de
Jean-Luc Bouzon (Saint-Dizier Nord-Est), absent, qui
avait donné son pouvoir à
Marcelle Fontaine.
Intervenant au nom du
groupe socialiste, Denis
Maillot (Vignory) a fait très
court : «Nous sommes favorables à ce projet, nous voterons pour. Le tourisme, ça
me convient. C’est une
source de développement
économique».
Reformatage. Moins cher
que le précédent, le nouveau projet Animal Explora
est censé être mieux adapté
aux attentes du public. Il
s’agit de créer dans le parc
aux daims de Châteauvillain
une «station touristique forestière pour la famille»
avec des équipements qui
différencient Animal Explora des autres parcs de vacances : la présence
animalière s’ouvre à «l’ensemble de la faune légitime,
cohérente avec la latitude
de Châteauvillain et non
plus limitée à la faune des
forêts européennes». L’objectif est de «privilégier le
contact en harmonie avec
les animaux et de vivre la
relation homme-nature».
Le projet repose aussi sur
deux résidences de 600 lits
et un camping, un restaurant, un centre aqualudique
et un centre d’affaires.
Animal Explora doit par ailleurs être «une station où
l’accent est mis sur la possibilité de pratiquer le vélo
sous toutes ses formes». Les
modes de déplacement se-
ront «doux et cohérents
avec le site (calèches, tracteurs) et les chevaux de trait
seront utilisés pour les
tâches d’entretien».
Assez bizarrement, le projet
prévoit que l’activité cynégétique (pratique de la
chasse en forêt au fusil ou à
l’arc, photos, formation à la
chasse et aux tirs…) puisse
être développée en demisaison autour de la Porte du
Pavillon.
Rien à voir avec Amnéville.
A Jean-Philippe Geoffroy
(Andelot) qui n’arrêtait pas
de parler du zoo et autres
équipements de loisirs
d’Amnéville (pour dire,
entre autres, qu’il fallait
prévoir un énorme budget
de communication), Bruno
Sido a répondu brutalement : «On ne peut pas
comparer le concept d’Animal Explora avec le parc
d’Amnéville. On n’est pas
sur un projet de masse,
mais un projet qualitatif. Il
ne s’agit pas de faire un
gouffre à pognon. Amnéville, c’est tout et n’importe
quoi. Il y a même des
congrès politiques… Nous,
on est dans le droit fil du
Grenelle de l’environne-
«Et Animal explora, et Animal
exhuma, à quand Animal exploita...»
M
aire-déléguée de
Marmesse, commune associée de
Châteauvillain, Marie-Rose
Patelli nous a envoyé cette
réaction :
«Qui pourrait ne pas souhaiter voir châteauvillain se
doter d'un camping, d'un
caravaning et de chambres
d'hôtel ? C'est une demande
formulée depuis l'achat du
parc de 272 hectares par la
commune en octobre1988
(cf. «La Haute-Marne Libérée» du 12/11/1988). Vingt
ans plus tard et après plus
d'1,8 million d'euros engloutis, le constat est sans
appel : un nouveau projet...
et toujours aucun investisseur à l'horizon.
De 1600 lits, le projet est
revu à la baisse à 600 lits et
les sublimes 400 emplois
promis lors d'une réunion
publique à Châteauvillain
en octobre 2003 devraient
maintenant se cantonner a
une cinquantaine.
Bien dommage que personne n'ait voulu entendre,
dès le départ, la population
locale qui dénonçait le gigantisme de ce projet et son
inadéquation à la région.
Mais c'est bien connu, seuls
les cabinets d'études détiennent la vérité et le bon
sens, mais à quel prix !
En attendant, les 50 hectares achetés par le Conseil
Général et les 222 ha mis
gracieusement à sa disposition par la commune souffrent d'un manque d'intérêt
certain : les murs d'enceinte du parc continuent à
s'écrouler, les daims quittent les lieux pour la forêt
voisine et l'imposant et
merveilleux couvent des
Récollets, situé à l'entrée
du parc, grand oublié de ce
projet, tombe peu à peu en
décrépitude (notre photo).
Peut on encore espérer que
ce magnifique endroit verra
un jour se concrétiser un
projet adapté à son environnement, sa population
et son histoire... un projet
de tourisme vert, incompatible avec l'enfouissement
de déchets nucléaire, c'est
évident !»
ACTUALITE 9
oûte que coûte
ment. On veut faire du développement durable».
Trouver 30 millions d’euros, ce n’est pas un problème. Le nouveau projet
Animal Explora nécessite
un investissement public de
l’ordre de 30 millions d’euros (hors taxes) et un investissement privé évoluant
entre 11 et 25 millions
d’euros (selon la capacité
d’hébergement retenue).
Bruno Sido l’a dit été répété
lors de la réunion du 3 octobre : il n’est «pas question
que le Conseil général y
aille si le privé n’y va pas».
Mais selon lui, il y aurait
déjà un et même plusieurs
investisseurs intéressés.
Quant au fait de trouver les
30 millions d’euros, ce n’est
apparemment pas un problème. «Le Conseil général
n’est quasiment pas endetté», rappelle Bruno Sido.
«On a toutes les marges de
manœuvre possibles. Et
puis, on a la dotation du
GIP qui représente environ
10% de notre budget global, lequel s’élève désormais
à 209 millions d’euros. C’est
énorme.»
A ceux qui jugeraient malgré tout cet investissement
trop élevé, Bruno Sido rappelle que, mine de rien, le
Conseil général a déjà dépensés des sommes très importantes dans le domaine
touristique : 18,4 millions
d’euros pour le lac du Der
entre 1986 et 2008 et 10,7
millions d’euros pour les
quatre lacs de Langres de
1990 à 2008. Et il promet
que ce nouvel investissement n’obérera pas les capacités du Département de
soutenir d’autres projets
touristiques en HauteMarne.
Déficit
annoncé.
Les
concepteurs du projet Animal Explora ne cachent pas
que les premières années de
fonctionnement pourraient
se traduire par un déficit de
l’ordre de 500 000 euros par
an. Question de Jacques Labarre (Wassy) : «Si ce projet
aboutit, pendant combien
d’années le Conseil général
s’engage-t-il à combler ce
déficit ?»
Réponse de Bruno Sido : «Il
n’y a pas de fatalité au déficit. Personnellement, je déteste les déficits structurels.
Et comme pour Colombey,
je mouillerai la liquette
pour que ça marche. Mais si
on s’aperçoit que nos projets sont structurellement
déficitaires, il faut qu’on arrête. Qu’on arrête et qu’on
démissionne».
«Il ne faut plus s’auto-flageller». A en croire Michel
Saulet (Arc-en-Barrois),
«aujourd’hui on n’entend
pratiquement plus d’opposition véritable au projet
Animal Explora. On a un
consensus général sur
notre territoire». Et, faisant
allusion à une réunion houleuse qui s’était tenue il y a
quelques années à Châteauvillain, l’élu local s’adresse
ainsi à Bruno Sido : «Je
vous remercie d’avoir tenu
autant la barre».
Voilà qui donne l’occasion
au président du Conseil général de souligner : «Il y a
un syndrome bien hautmarnais qui est de dire : ce
n’est pas possible, ça ne se
fera jamais. C’est bien d’être
modeste. Mais il faut avoir
des projets ambitieux. Et il
ne faut plus s’auto-flageller.»
Des handicaps majeurs. Au
cours de son intervention,
le représentant d’ODIT
France, qui a aidé le Conseil
général à reformater son
projet, a bien sûr souligné
les qualités de ce «projet attractif en terme de marketing». Mais il n’a pas pour
autant caché quelques
«handicaps
majeurs».
Primo, la Haute-Marne
n’est «pas une destination
touristique de 1er choix».
Et d’insister : «Vous êtes un
peu les derniers de la classe
en matière de tourisme».
Deuzio : «Vous n’avez pas
une forte densité de population ». Tertio : «Le contexte
économique et financier
n’est pas génial, à la fois
chez les opérateurs touristiques et les opérateurs immobiliers. On n’a pas fait
pire…»
Mais comme, dans le meilleur des cas, la mise sur le
marché d’Animal Explora
interviendra en 2012, la
crise ne sera sans doute
qu’un lointain souvenir…
Christophe Poirson
COUDÉES FRANCHES
Suivez son regard…
Selon Bruno Sido, «les projets subventionnés à 80%, c’est fini». «D’ailleurs, on peut se demander si on est
encore maître d’ouvrage quand on a
besoin de 80% de subventions».
Cela dit, le président du Conseil général compte bien se faire aider pour
financer le projet Animal Explora.
«Je ne doute pas que l’ancien secrétaire d’Etat au tourisme, qui a ses
petites entrées, saura trouver
quelque chose», a-t-il confié à ses
collègues avec le sourire.
Luc Chatel sait ce qu’il lui reste à
faire.
En attendant, Denis Maillot joue les
faux étonnés : «Je croyais qu’il n’y
avait plus de sous dans les caisses
de l’Etat…»
Réponse du sénateur : «Il y en a
pour ce qu’on veut !»
On l’a en effet constaté depuis le
début de la crise financière.
Nucléaire de rien
Question posée par un conseiller général, en aparté : est-ce que les déchets nucléaires de Bricon (si jamais
cette commune était retenue pour le
centre de stockage des déchets
FAVL) vont gêner le projet Animal
Explora ? Sans avoir entendu cette
remarque, Bruno Sido y a répondu
au cours du débat : «Je ne vois pas
de dichotomie entre les déchets nucléaires et les projets touristiques».
C’est même un peu grâce à ces déchets -et aux fonds d’accompagnement du laboratoire de Bure- que le
Conseil général imagine pouvoir financer sans difficulté un projet
comme Animal Explora....
C.P.
COUDÉES FRANCHES
Et pan sur la Région !
Pour justifier les dépenses importantes du
Conseil général en matière de haut débit, Bruno
Sido souligne : «Avec l’accès à l’ADSL, on est à
100% dans l’aménagement du territoire. Et c’est à
100% de la compétence du Conseil régional. Or,
qu’a-t-il fait ? Rien ! Alors, nous intervenons…»
Et de prévenir, après avoir mis en avant la proximité du Département : «Que la Région ne
s’étonne pas si demain elle connaît quelques avatars». Manifestement, la réforme des collectivités
locales promise par Nicolas Sarkozy n’inquiète
pas trop Bruno Sido.
Un deuxième pompier pyromane ?
Pour desservir en haut débit les 99 communes
haut-marnaises (représentant 2% de la population) non éligibles à l’ADSL, le Conseil général a
attribué à une société spécialisée une délégation
de service public pour créer un réseau Wimax. Un
an plus tard, le résultat n’est pas au rendez-vous.
Et le Département va devoir mettre un terme à
cette DSP et recourir à une autre technologie
(type parabole). Ce qui risque de lui coûter très
cher.
«Avec France Télécom, on n’aurait pas eu de
souci», se désole Denis Maillot. «Car, comme par
hasard, ça marche là où c’est rentable et ça ne
marche pas là où ce n’est pas rentable… » Et l’élu
socialiste de s’en prendre une nouvelle fois à
Bruno Sido davantage en tant que sénateur UMP
(censé avoir approuvé la privatisation de certains
services publics) qu’en sa qualité de président du
Conseil général.
Réponse de l’intéressé, faisant ouvertement allusion à une série d’articles parus récemment dans
L’affranchi : «Vous nous refaites le coup du pompier pyromane». Et de préciser : «Le haut débit,
comme d’ailleurs la téléphonie mobile, ce n’est
pas un service public». Et c’est bien regrettable.
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10SPORTS
Volley : c’est pas trop tôt !
Cinq mois après sa dernière prestation à domicile, l’équipe de Pro
B du CVB 52 HM retrouve enfin la salle Jean-Masson. Elle reçoit
Nice pour un match déjà très attendu.
L
e CVB 52 HM, qui
compte dans ces rangs
plus d’anciens Chaumontais et plus de joueurs
ayant connu la Pro A que jamais, a pour ambition de
terminer dans les 3 premiers du championnat de
Pro B. Or, il se trouve qu’exceptionnellement, à la fin
de la saison, les trois meilleures équipes accéderont
directement à la Pro A.
Le message est clair... Mais
la tâche sera rude, car beaucoup de clubs se sont donné
le même objectif. Et ils ont
recruté en conséquence.
Nice, qui vient samedi soir
salle Jean-Masson, est de
ceux-là. Il possède un effectif assez impressionnant. or
il a subi la semaine dernière
un revers assez étonnant. Il
a été battu à domicile par
Dunkerque ; une équipe qui
avait eu beaucoup de mal
l’an dernier, mais qui a bien
recruté à l’intersaison.
Toujours est-il que les Niçois sont déjà animés par
un esprit de revanche. Ils
vont chercher à se racheter
face aux Chaumontais. Il
faut s’attendre à un match
très animé dès le départ.
Celui qui gagnera aura déjà
pris un avantage psychologique certain.
Les enjeux du 1er
match à domicile
Le CVB est, pour sa part,
entré dans la compétition
samedi dernier par une victoire en cinq sets à Cambrai. C’est moins bien que
la semaine précédente qui a
vu, en match amical, les
Chaumontais l’emporter
par 3 à 0 face aux Cambrésiens. Mais, retrouvant la
compétition, les joueurs de
Cambrai se sont montrés
beaucoup plus performants.
Ils ont sérieusement inquiété les Haut-Marnais qui
ont toutefois trouvé les ressources nécessaires pour
inverser la tendance. Ce qui
est nouveau et intéressant...
Quoi qu’il en soit, les spectateurs locaux attendent
avec impatience cette rencontre face à Nice, ce 11 octobre. Ils n’avaient pas vu le
CVB en match officiel salle
De gauche à droite, en haut : Christian Marcenac (président), Thomas Royer (entraîneur-adjoint), Maxime Leseur (réceptionneur-attaquant), Ghazi Guidara (passeur),
Zakaria Bairi (pointu), David Ogungbémi (central), Sébastien Dunant (passeur),
Pelletier (préparateur physique) ; en bas : Vadim Evtoukhovitch (central), Davy
Chedemail (réceptionneur-attaquant), Sébastien Pellissier (central), François Mérel
(libéro), Romain Fernandez (libéro), Constant Tchouassi (réceptionneur-attaquant et
Capitaine), Igor Jérome (réceptionneur-attaquant), Pompiliu Dascalu (entraîneur).
Jean-Masson depuis le 11
avril. Et ils ont envie de vérifier si le passeur qu’ils ont
connu en 2001 est toujours
aussi exceptionnel, si le
pointu est bien celui qu’ils
espèrent depuis des années
(il est prometteur en tout
cas), ou encore ce que le
passage en Pro A a apporté à
Vadim Evtoukhovitch, etc.
Et on les entendra peut-être
un peu plus que d’habitude.
On sait que malheureusement le club des supporters
(Les Fanatics) a décidé, à la
suite d’une fâcherie avec les
dirigeants du CVB, de ne
plus animer la salle. S’il
maintient cette décision, il
faudra bien, pour conserver
à Jean-Masson sa réputation, que chaque spectateur
y mette du sien...
Si le CFC pense à jouer au football...
Battus en Coupe de France par Eclaron, au cours d’une rencontre
qui n’avait de foot que le nom, les Chaumontais doivent vite retrouver
leur jeu de CFA2 pour recevoir correctement Jarville ce week-end.
L
a jeune équipe du
Chaumont-FootballClub n’a pas fait le
poids, dimanche dernier,
face à la «section commando» d’Eclaron. «Attention
match-piège
!»
avions-nous titré la semaine dernière. Et, reprenant les propos de
l’entraîneur Chaumontais
Stéphane Mazzolini, nous
écrivions que, pour battre
cette solide équipe de DH, il
faudrait jouer à un niveau
de CFA2.
Eh bien, les joueurs locaux
sont tombés dans le piège
des Eclaronnais. Ils ont été
battus (1 à 2) à l’issue d’un
match qui n’était même pas
du niveau de district. On
hésite même à appeler ça
du foot.
Eclaron a joué la provocation physique d’entrée de
jeu. Les chevilles chaumontaises ont saigné. Et les
joueurs locaux n’ont pas eu
l’intelligence de répondre
par la technique. Il faut dire
aussi que l’arbitre a mis
beaucoup de temps pour
prendre la dimension du
problème.
Toujours est-il que le CFC
s’est engagé dans un combat qu’il ne pouvait pas ga-
gner. D’autant que, quand
on n’a pas l’habitude de pratiquer un jeu violent, on ne
sait pas masquer ses fautes.
Et on finit par prendre des
cartons rouges.
S’appuyer
sur ses points forts
Eliminés bêtement de la
Coupe de France, les Chaumontais n’ont plus qu’à se
tourner vers le championnat. Il reste à espérer qu’ils
auront bien digéré la déconvenue. Parce qu’ils reçoivent
dimanche
après-midi ce que leur en-
traîneur appelle : «une
équipe référence de CFA2».
Jarville évolue en effet dans
ce championnat depuis 15
ans. Et il y a plus de 5 ans
qu’on ne l’a pas vue flirter
avec le bas du tableau. Elle
dispose par ailleurs de
joueurs issus de Nancy qui
ont connu des niveaux supérieurs.
Si elle a perdu 3 matchs en
début de saison, c’est justement parce qu’il lui manquait
des
éléments
importants. Mais depuis elle
a engrangé trois victoires,
dont deux à l’extérieur et
une face au leader.
Les Chaumontais, pour leur
part, doivent faire face, en
plus des blessés de la semaine précédente, à la suspension des joueurs qui ont
reçu des cartons rouges.
Mais le groupe est ainsi fait
qu’il doit être capable de
pallier toutes sortes d’absences. Pour s’en sortir dimanche, le CFC devra
retrouver le jeu qui lui a
réussi jusqu’à présent. Il lui
faudra s’appuyer sur une
base arrière solide et
construire patiemment les
actions qui l’amèneront devant les buts adverses.
AGENDA 11
Colloque : «Chaumont à l’heure
américaine»
Les Cahiers haut-marnais organisent leur colloque annuel sur la base
aérienne de Chaumont-Semoutiers les samedi 11 et dimanche 12
octobre à l’Espace Bouchardon.
L
es Cahiers Haut-Marnais, revue d’histoire
de la Haute-Marne
fondée en 1946 qui poursuit
une mission de vulgarisation et de découverte du patrimoine, organisent leur
colloque annuel les samedi
11 et dimanche 12 octobre
à l’Espace Bouchardon (ancienne bibliothèque), rue
Victoire-de-la-Marne.
Thème retenu cette année,
en collaboration avec les
Associations Chaumont Air
Base, US Tank Corps et Militaria : la base aérienne de
Chaumont-Semoutiers au
temps des Américains
(1951-1966).
La base OTAN de Chaumont, fondée dans le
contexte de la guerre froide,
a abrité un effectif variable
d’aviateurs, techniciens,
personnels de maintenance,
chargés d’intervenir en cas
d’attaque du Pacte de Varsovie, en liaison avec toutes
les autres bases OTAN d’Europe.
Pour les familles américaines expatriées, ce fut
l’aventure et la découverte
d’un pays à peine sorti des
privations de la guerre.
Pour les Haut-Marnais, ce
fut la révolution de l’American Way of life qui frappa à
leur porte : nouveaux produits alimentaires, nouvelle
musique, nouvelles technologies, nouveau rapport à la
consommation.
Certains, en travaillant
pour les Américains, furent
aux premières loges du
spectacle du luxe et de la
modernité. Pour Chaumont, qui devait loger,
maintenir et divertir ces familles, ce fut le signe d’un
grand bond en avant.
Le programme
Le programme de ce weekend laissera la part belle aux
échanges avec le public.
Le samedi : à 16 h, inauguration de l’exposition ; à 17
h : assemblée générale des
Amis des Cahiers HautMarnais ; à 18 h, conférence
inaugurale d’Olivier Pottier
sur «Semoutiers et les
bases américaines en
France».
- Le dimanche : à 9 h 30,
«Aviation militaire, armes
et armées de la Guerre
froide» par Jérôme Wilhelem ; à 10 h 15, «Chaumont
à l’heure américaine : le
vécu» par Catherine Boussard ; à 11 h, «Economie et
urbanisme : les Américains
à Chaumont» par Francis
Michelot ; à 14 h, table
ronde avec des intervenants
et des témoins pour répondre aux questions du public
; à 17 h, vin d’honneur à la
brasserie Saint-Jean ; à 18
h, concert de musique américaine à la brasserie SaintJean avec «Jazz only».
Entrée gratuite.
Opéra comique : «Don Quichotte»
L
’association Fugue à
l’opéra propose de découvrir « Don Quichotte », opéra comique de
Jules Massenet, le vendredi
17 octobre à 20 h 30 au
Nouveau Relax.
Ceux qui ont eu la chance
d'écouter en septembre
2007
au
Nouveau
Relax l'Élixir d'amour de
Gaetano Donizetti ont déjà
pu apprécier le talent et la
fraîcheur de la compagnie
L' Étoile du Jour composée
de jeunes chanteurs et pianistes, tous récemment
issus du Conservatoire National de Paris.
De cette rencontre est né
un beau projet imaginé et
mené en partenariat par
Fugue à l'Opéra et le Grand
Jardin : donner à cette
jeune compagnie la possibilité de créer en HauteMarne un nouvel opéra.
C'est ainsi que cet été la
compagnie a été accueillie
en résidence au Château de
Joinville du 28 juillet au 8
août pour monter cet
opéra. Don Quichotte de
Jules Massenet est une
œuvre injustement méconnue. Cinq chanteurs lyriques et deux pianistes
jouant à quatre mains invitent à suivre les aventures
du chevalier légendaire et à
embarquer pour un périple
musical haut en couleurs
La Compagnie Étoile du
Jour et Fugue à l’Opéra ont
la volonté commune de
faire connaître l’opéra à un
public éloigné des grandes
scènes d’opéra et à ceux qui
pensent le genre lyrique
destiné à un public réservé,
sorte d’élite intellectuelle et
sociale. C’est ainsi que sont
proposées des petites
formes d’opéra, des opéras
de chambre où l’émotion et
la beauté artistiques sont
maintenues dans une
grande proximité des artistes et des personnages de
l’œuvre.
Cette nouvelle approche
doit permettre à ceux qui
pensent ne pas aimer
l’opéra et la musique classique de changer d’avis et
aux mélomanes d’aborder
les œuvres autrement.
Conférence du mardi sur les Gobelins
L
a prochaine conférence du mardi aura
lieu le 14 octobre à 20
h 30 au musée d’art et
d’histoire, place du Palais.
Thème retenu : «Les Gobelins, hier et aujourd'hui»
par Arnauld Brejon de Lavergnée, conservateur général
du
patrimoine,
directeur des collections de
la Galerie des Gobelins et
directeur des collections du
Mobilier national.
Pour la première fois, les
conférences du mardi abordent le domaine de la tapisserie française grâce à ce
conférencier qui retracera
l'histoire de l'illustre manufacture des Gobelins, fondée
par Louis XIV et présente à
Paris depuis quatre siècles.
Tous les grands artistes ont
été "tissés" en tapisseries, de
Rubens et Vouet jusqu'à
Alechinsky ou Raymond
Hains aujourd'hui. Sera
également évoqué le Mobilier national, qui fait partie
de la même administration.
Mobilier national et manufacture des Gobelins ont
conservé à travers les siècles et les régimes leur mission principale : fournir
ameublement et ornements, hier aux demeures
royales, aujourd'hui aux palais nationaux et aux hauts
lieux de la République.
Entrée libre
Un F 105 à la base aérienne de Chaumont.
EN BREF
Rencontre d’écrivain
avec Michel Lambert
Maïté et James Hugueny, libraires, et l’équipe des silos
organisent le jeudi 16 octobre à partir de 18h30 à la librairie Apostrophe une rencontre d’écrivain avec Michel
Lambert.Né à Aïcha en 1947, Michel Lambert est journaliste, romancier, nouvelliste. Il est également rédacteur en chef de la revue littéraire Le Carnet et les
Instants et conseiller littéraire aux éditions du Grand Miroir, à Bruxelles.
A ce jour, Michel Lambert a publié une dizaine de livres
qui ont obtenu plusieurs prix. Dans «Le jour où le ciel a
disparu» (Éditions du Rocher, 2008), son dernier recueil
de nouvelles, les personnages ont tous vécu la disparition du ciel puis sa renaissance. Dans un mélange de
gravité, d'espoir et de renoncement, de dignité et d'humanité, le tragique, l'incongru, le cocasse se taisent
pour laisser la parole aux âmes qui, enfin, se comprennent.
Cette rencontre sera animée, comme d’habitude, par
Georges-Olivier Châteaureynaud et suivie d’une «dédicace dégustative». Entrée libre.
12AGENDA
BRIDGE
EN BREF
Braderie de vêtements à
l’Association des Paralysés de France
L’Association des Paralysés de France (APF) organise
une braderie de vêtements le samedi 11 octobre, à partir de 9 heures, dans ses locaux situés au n°69 rue
Lévy-Alphandéry à Chaumont. Cette vente de vêtements permet de financer des activités dédiées aux
personnes handicapées motrices du département et de
favoriser la communication entre des publics qui ne se
rencontrent que très rarement.
«L’Art et Création» expose à Bologne
L’association «L’Art et Création» organise sa 14e exposition d’arts plastiqus du samedi 11 au dimanche 19
octobre, tous les jours de 15 h à 18 h 30, à la salle des
fêtes de Bologne. Avec deux invitées d’honneur originaires de la Côte d’Or : Aleth Pagand, peintre de Longecourt-en-Plaine, et Arlette Renaudin, sculpteur de
Talant.
Une quarantaine de peintres et sculpteurs de HauteMarne et des départements limitrophes vont présenter
dans le cadre de cette exposition quelque 300 œuvres
de styles différents. Quatre prix (thème, peinture, aquarelle et sculpture) seront décernés par l’association
suite au vote du public. Deux autres prix (peinture et
sculpture) seront attribués par le jury de la municipalité
de Bologne. Entrée libre.
Soirée cabaret à Semoutiers
L’association de Montsaôn «Le Renouveau des Canquelles» organise une soirée spectacle façon cabaret le
samedi 25 octobre, à partir de 20 h 30, à la salle des
fêtes de Semoutiers.
Au programme : de la magie, des chants, de la danse,
du jonglage, du théâtre et des claquettes. Tarifs : 10
euros pour les adultes et 5 euros pour les enfants. Buvette et collation sur place. Réservations conseillées
avant le 18 octobre auprès de Brigitte Racollier,
tél. 03 25 31 02 48.
ETAT CIVIL
NAISSANCES
30.09. Lucas Nicolas Frédéric, de Sylvain Lo Russo, artisan, et de Carole Boyer,
aide-soignante.
01.10. Elouann Daniel Bernard, de Cédric Derepas, sapeur-pompier, et de Sonia
Marchand, agent territorial.
01.10. Manon Jade Léa, de
Stéphane Pêcheur, chauffeur routier, et de Jessica
Blanc, sans profession.
02.10. Shannon Christelle,
de Bernard Renou, apprenti-peintre, et de Nathalie Boffy, sans profession.
02.10. Emeline Brigitte Monique, de Angélique Jomas,
serveuse.
03.10. Axel, de Laurent
Colin, militaire, et de Cécile
Lombard, sans profession.
03.10. Romane, de Grégoire
Venturi, conducteur de
ligne, et de Estelle Golmard, régleuse.
03.10. Noah Simon, de
Simon de Sousa, sans pro-
fession, et de Magalie
Mouillat, sans profession.
05.10. Rose Catherine Henriette, de Romain Thomas,
gardien, et de Elodie Barboutie, sans profession..
06.10. Lucie Béatrice Claudette Véronique, de Olivier
Godtler, bûcheron, et de
Christelle Galizzi, agent
d’entretien.
06.10. Nicolas
Patrick
Jacques, de Isabelle Buré,
vendeuse en boulangerie..
07.10. Louna, de Teddy
Guerreiro, solier moquettiste, et de Barbara Jolibois,
secrétaire médicale.
PUBLICATION
DE MARIAGE
Mohamed Kahoul, demandeur d’emploi, et Kelly Bassett, conseillère clientèle.
MARIAGE
04.10. Jean-Marie Puchly,
sans profession, et Madeleine Fourneau, sans profession.
Double exploit chaumontais !
Victoire vendredi à Dôle de la quadrette
chaumontaise François – Lahierre – Meyre
– Subissi qui est allée battre, en Coupe de
France, une équipe, pourtant mieux classée, sur le score de 57 à 42, se qualifiant
pour la demi-finale du Comité Bourgogne
Franche-Comté.
La même équipe a récidivé le week-end dernier en remportant avec dix points d’avance
l’Excellence par quatre devant dix-sept autres équipes de premières séries et devenant
ainsi Championne de Bourgogne FrancheComté. Elle défendra les couleurs chaumontaises en finale de ligue du Grand Est à
Strasbourg.
La donne ci-contre illustre la réussite de
l’équipe.
Les Chaumontais sont en N-S et Sud décide
d’ouvrir d’1 P. Ouest intervient à 2 C, N
contre et S qui a fait l’effort d’ouvrir donne
un coup de frein à 2P, ce qui n’empêche pas
N qui contrôle toutes les couleurs d’essayer
le petit chelem en posant la question à
l’atout. N déclare 5P et S obéit et déclare
6P !
L’entame en O est le Valet de T, pris de l’As.
Après deux tours d’atouts, S se sent mieux
puisqu’il n’a plus de perdante à l’atout. Il
reste à ne pas perdre les deux Rois rouges,
ce qui semble difficile car l’intervention les
situe en O. S joue le R de T et O défausse le
2 de C, ce qui enlève tout espoir d’affranchir le dernier T.
La suite du coup vient alors toute seule :
Sur la D de T Sud jette un petit C puis joue
A de C et C pour sa D capturée par le R d’O
qui est maintenant sans défense !
S’il joue V de C, le mort défausse sont petit
carreau et ne perd plus de carreau et s’il
renvoie carreau, S fait sa dame et là aussi
ne perd plus de carreau, 6 P faits!
Résultats du tournoi de mercredi 8 octobre:
1-NS Mme PERRIN - M. SCHNEIDER
2-NS M. CHATELAIN - G. VIGNERON
1-EO P. MONNIER - D. MULLER
2-EO J. GOYARD - M. MANDON
L’assemblée générale du club aura lieu mercredi 15 octobre à 14 h. Tous les membres
sont invités.
ECHECS
Jouez comme le vainqueur du 19ème
tournoi de Chaumont, Bérenger Camus
L’open rapide de Chaumont est remporté
cette année par un étudiant rémois de 21
ans, habitué de notre tournoi, Bérenger
Camus. J’ai eu l’occasion cet été de le côtoyer car nous étions logés au même étage
lors des championnats de France à Pau, et
j’ai vu un jeune homme sympathique,
conscient de sa valeur, ambitieux et plein
d’esprit. Sa partie contre le redoutable
joueur allemand Gramlich, qu’il a dominé
de bout en bout sans aucun complexe,
confirme cette image. Trouverez vous,
comme Bérenger, le coup spirituel qui lui a
permis de contraindre son adversaire à reconnaître sa défaite ?
Amis de Chess 2000, les championnats de
ligue jeunes auront lieu cette année du 2 au
5 novembre, du 4 au 5 pour les catégories
Poussins et Petits Poussins, pendant les vacances de Toussaint, à Châlons en Champagne. Renseignements et inscription au
club, auprès de votre chroniqueur.
Diagramme 353 : les blancs jouent et
trouvent le coup qui tue. Camus,Berenger
(2157) - Gramlich,Sebastian (2312)
France, interclubs, 21.10.2007
Solution du diagramme 352
Kramnik,Vladimir (2770) - Karjakin,Sergey
(2591)
Dortmund , 27.07.2004
54.Rc4 exploite l’isolement du roi noir en
créant un réseau de mat ; 54…Tc1+ (si
54...Ra2, alors 55.Ta6+ suivi de 56.Ta1+
gagne la tour noire en gardant l’attaque)
55.Fc3 Ra2 56.Ta6+ Rb1 57.Rb3 les noirs
doivent donner la qualité
pour échapper au mat ;
57…Txc3+ 58.Rxc3 c’est
plié. Je donne la fin car la
technique de Kramnik est
très propre et convaincante : 58…e5 59.Tf6 f4
60.Rd3 fxe3 61.Rxe3 Rc2
62.Tg6 Fe1 63.Tg4 abandon1–0
Olivier ADDA
CHAUMONT FC
JARVILLE
Championnat de CFA 2 - 7ème journée
Dimanche 12 Octobre 15 h 00 - stade Georges Dodin
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14AGENDA
Les mots fléchés locaux
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Chaumont. Vous représentez la société en valorisant ses produits de
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Mot de la fin
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Le «Sidoscope»
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modules professionnels liés à l’hygiène, à la propreté.
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l’affranchi
de Chaumont
“Notre métier n’est ni de faire plaisir, ni de faire du tort. Il
est de porter la plume dans la plaie.” Albert Londres
SARL l’Affranchi au capital de 7622,45 €
RC B 395 047 848
25, rue Croix-Percée - 52 000 Chaumont
tél : 03 25 01 59 35 - fax : 03 25 01 59 36
Principaux associés : Lionel Thomassin,
Christophe Poirson et Bertrand Puysségur.
Directeur de publication : Lionel Thomassin
Publicité : Valérie Baira tél. 03 25 01 59 35.
Commission paritaire : 0910 C 87102
Dépôt légal : 255
Imprimerie : Imprimerie du Petit-Cloître
Z.A. de Sabinus 52200 LANGRES
40 bis, rue Faraday 52000 CHAUMONT
Pharmacies de garde
- samedi 11 et dimanche 12 octobre :
pharmacie GOUBET
place de l’hôtel de ville.................tél. 03 25 32 19 90
- lundi 13 octobre : pharmacie LAROCHE
avenue de la République ..............tél. 03 25 03 02 90
- mardi 14 octobre : pharmacie SCHNEIDER
Géant Casino ................................tél. 03 25 03 88 91
- mercredi 15 octobre : pharmacie STAHLI
rue Lévy-Alphandéry ....................tél. 03 25 35 07 35
- jeudi 16 octobre : pharmacie BOURGUIGNON
rue Laloy.......................................tél. 03 25 03 00 37
- vendredi 17 octobre : pharmacie BOUXIROT
place Aristide-Briand....................tél. 03 25 03 54 86
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Mme TRUONG...............................tél. 03 25 01 36 86
SIDA - DROGUE
24 heures sur 24
L’Escale 34, rue Félix-Bablon.........tél. 03 25 02 82 82
AGENDA 15
divers
spectacles.
expos
cinéma
Salon du mariage
Théâtre (1)
«Ce que j’ai fait quand j’ai
compris que j’étais un morceau de machine ne sauvera pas le monde» par la
Compagnie C’est la Nuit le
vendredi 10 octobre à
20 h 30, au Nouveau Relax.
Tarifs : de 5 à 17 €. Réservations au 03 25 01 68 80.
A la Chapelle
des Jésuites
La loi et l’ordre (sortie nationale)
L’UCIA organise un salon du
mariage le samedi 11 octobre de 14 h à 19 h et le dimanche 12 octobre de 11 h
à 18 h à la salle des fêtes de
Chaumont. Entrée libre.
Colloque sur la
présence américaine
Les Cahiers Haut-Marnais
organisent leur colloque annuel sur la base aérienne de
Chaumont-Semoutiers les
samedi 11 et dimanche 12
octobre à l’Espace Bouchardon. Entrée libre.
Fête foraine
au Cavalier
La traditionnelle fête foraine du Cavalier organisée
par le Comité de quartier se
tiendra du samedi 11 au dimanche 19 octobre.
Une journée demi tarif le
mercredi 15 octobre.
Chanson française
au Saint-Jean
Chants de Gouttière propose deux soirées chanson
française les vendredi 10 et
samedi 11 octobre au
Saint-Jean. Au menu :
Bolino et François Gaillard.
Dîner + spectacle à 20 h :
25 €. Spectacle seul à 21 h
30 : 12 €. Réservations au
03 25 01 11 34 ou au
03 25 31 07 35.
Concert d’orgue
à Poissons
Pour célébrer la restauration de l’orgue muet depuis
une vingtaine d’années, un
Le CFC (CFA 2) reçoit Jarville le dimanche 12 octobre concert exceptionnel sera
donné le dimanche 12 ocà 15 h au stade Georgestobre à 16 h en l’église de
Dodin.
Poissons avec Vincent
Freppel (orgue), Thérèse
Rugby
L’ECAC rencontre Genlis le Gérard (flûte) et Thomas
dimanche 12 octobre à 15 h Bugnot (trompette).
Entrée libre.
au stade Daniel-Louis.
Football
Visite du Mémorial
de Colombey
Le Mémorial Charles-deGaulle à Colombey-lesDeux-Eglises sera ouvert
gratuitement au public le
dimanche 12 octobre, à partir de 10 heures.
Théâtre (2)
«France-Allemagne», récit
historico-footballistique
par Théodoros Group le
mardi 14 octobre à 20 h 30
au Nouveau Relax.
Tarifs : entre 5 et 17 euros.
«Entrez ! La porte est ouverte», exposition consacrée à Jean Langlois, à la
Chapelle des Jésuites,
jusqu’au 19 octobre, tous
les jours sauf le mardi de
15 h 30 à 19 heures.
Durée : 1 h 50. Un film de Jon Avnet avec Robert De Niro,
Al Pacino.
Deux policiers expérimentés de New York se lancent à la
poursuite d'un tueur en série qui pourrait être l'un des
leurs.
VOX Vendredi : 20 h 30 ; samedi : 14 h 45, 17 h, 20 h et
22 h ; dimanche : 14 h 45, 17 h et 20 h 30 ; lundi : 20 h 30
; mardi : 20 h 30.
Aux Silos
Entre les murs (Eden Duo)
- au rez-de-chaussée :
«Specimen, graphisme et
édition» jusqu’au 8 novembre ;
- au 2e étage : «Les énergies renouvelables», exposition prêtée par la Maison
de l’eau et de l’environnement d’Auxerre.
Durée : 2 h 15. Un film de Laurent Cantet avec François
Bégaudeau, Nassim Amrabt.
Une année de la vie d'une classe de 4ème dans un collège
dit difficile vue à travers les yeux de François, un jeune
professeur de français qui aime aller chercher ses élèves
là où ça fait mal pour les stimuler.
EDEN 1 Vendredi : 20 h 20 ; samedi : 14 h 20, 16 h 50,
19 h 45 et 22 h 05 ; dimanche : 14 h 20, 16 h 50 et 20 h
20 ; lundi : 18 h et 20 h 20 ; mardi : 20 h 20.
Au Conseil général
Go fast
«Rives blanches», exposition de photographies (portraits d’anciens du canton
d’Auberive) d’Eric Girardot
et Sandrine Mulas du 7 au
27 octobre au Conseil général, salle Niederberger,
du lundi au vendredi de 9 h
à 12 h et de 14 h à 17 h.
Durée : 1 h 40. Un film de Olivier Van Hoofstadt avec Roschdy Zem, Olivier Gourmet.
L'histoire d'un policier infiltré dans un réseau de trafiquants de drogue.
EDEN 2 Vendredi : 20 h 15 ; samedi : 14 h 30 et 22 h 10 ;
dimanche : 14 h 30 ; lundi : 20 h 15 ; mardi : 20 h 15.
A Bologne
L’association L’Art et Création organise sa 14e exposition d’arts plastique
(peintures, sculptures) du
samedi 11 au dimanche 19
octobre, tous les jours de
15 h à 18 h 30 à la salle des
fêtes de Bologne.
A Nogent
Faubourg 36
Un film de Christophe Barratier avec Gérard Jugnot, Clovis Cornillac.
En 1935, quatre chômeurs, qui veulent devenir artistes,
reprennent un music-hall à la dérive. Leur rêve : que
leurs enfants, à l'approche des congés payés, puissent eux
aussi voir la mer.
EDEN 2 Samedi : 16 h 40 et 19 h 50 ; dimanche : 16 h 40
et 20 h 15 ; lundi : 17 h 50.
RDV du cinéma français
Au musée de la coutellerie
: «La coutellerie : les artisans nogentais», pièces et
ensembles du XIXe au
XXIe siècles au musée.
Du mercredi 15 au mardi 21 octobre
«Les Gobelins, hier et aujourd’hui», conférence du
mardi le 14 octobre à 20 h
30 au musée d’art et d’histoire, place du Palais.
Entrée libre.
A Joinville
Mercredi 15
«Chroniques de voyage, cabinets de curiosités»,
jusqu’au 21 décembre au
Grand Jardin, à Joinville.
EDEN 2 La belle personne, un film Christophe Honoré avec
Louis Garrel à 16 h 40 ; Le silence de Lorna, un film des
frères Dardenne, à 20 h 45.
Heure du conte
aux Silos
A Bure
Exposition sur les
«Séismes et volcans» au laboratoire souterrain de
l’Andra à Bure jusqu’au 11
novembre, tous les jours
de 14 h à 18 h.
EDEN 2 Le silence de Lorna, un film des frères Darndenne
à 18 h 30 ; Les bureaux de Dieu, un film de Claire Simon
avec Anne Alvaro, Nathalie Baye, Michel Boujenah, Isabelle
Carré, Nicole Garcia, à 20 h 45.
Conférence du mardi
Art lyrique
«Don Quichotte», opéra comique de Jules Massenet
par la compagnie L’Etoile
Les Silos organisent une
du Jour, un spectacle pro«heure du conte» le merposé par Fugue à l’Opéra le
credi 15 octobre à 15 h à
vendredi 17 octobre à 20 h
l’espace-jeunesse. Au programme : «Chaud chocolat» 30 au Nouveau Relax.
avec Patrick Berger.
Entrée libre.
«Les Français libres»
Rencontre d’écrivain
au Mémorial
«Les Français libres», spectacle interprété par la ComLes Silos proposent une
pagnie les 3 Jumeaux au
rencontre d’écrivain avec
Michel Lambert le jeudi 16 Mémorial Charles-de-Gaulle
octobre à 18 h 30 à la librai- les samedi 18 octobre à 20 h
30 et dimanche 19 octobre à
rie Apostrophe, rue Laloy.
16 h. Entrée gratuite.
Entrée libre.
A Dommartin-leFranc
Dans le cadre du 90e anniversaire de l’armistice de
1918, expo de sculptures et
installation de Patrice
Alexandre dans l’ancienne
fonderie de Dommartin-leFranc, les samedis et dimanches de 14 h 30 à 18 h.
Coluche, un film de Antoine de Caunes avec François-Xavier Demaison, Léa Drucker et Olivier Gourmet, au Vox.
Le crime est notre affaire, un film de Pascal Thomas avec
Catherine Frot, André Dussolier et Claude Rich à Eden 1.
Jeudi 16
Vendredi 17 octobre
EDEN 2 Le silence de Lorna, un film des frères Dardenne
à 18 h 30 ; Mesrine, un film de Jean-François Richet avec
Vincent Cassel, Gérard Depardieu à 20 h 30.
Portes ouvertes à l’atelier de céramique
de Luzy
Dans le cadre des Journées nationales des métiers d’art,
l’atelier de céramique «L’Emaux pour le dire», installé dans
le village de Luzy-sur-Marne, organise une opération portes
ouvertes les jeudi 16, vendredi 17, samedi 18 et dimanche
19 octobre.
16AGENDA
La MJC refait son cinéma
La 26e édition des Rendez-vous du cinéma français se déroulera
du 15 au 28 octobre. Avec pas mal de films belges.
C
ela s’appelle les Rendez-vous du cinéma
français. Mais c’est
avant tout un festival de cinéma francophone. C’est
pourquoi, compte tenu du
dynamisme du cinéma
belge, la MJC de Chaumont
n’a pas hésité cette année à
sélectionner pas mal de
films venus de nos voisins
qui ont la frite.
Le coup d’envoi de cette 26e
édition des Rendez-vous
sera donné le mercredi 15
octobre (voir le programme
en page 15). Mais l’inauguration officielle n’est prévue
que le samedi 18 octobre : il
y aura d’abord à 18 h 15 une
réception en mairie de l’ensemble des partenaires, sui-
vie d’une «Nuit du court»
au Vox dès 19 h 30. Au programme : trois heures de
projections et de rencontres
avec des réalisateurs, agrémentées de pauses conviviales (les moules et les
frites ne seront pas au
menu, mais il y aura des
sandwichs et de la bière).
En partenariat avec la Pellicule Ensorcelée de Charleville, 14 courts-métrages
belges et franco-belges seront diffusés au cours de
cette soirée, dont plusieurs
du collectif Pic-Pic André
Show.
«Il s’agit pour l’essentiel de
films drôles», tient à préciser William Jouan, animateur de la MJC. «Le Belge
- Cette année, dans la plaquette des Rendez-vous
du cinéma français, l’exploitant des salles chaumontaises Jean-Claude Tupin promet une nouvelle fois de créer un multiplexe. Mais sans
donner de date. Il devient prudent !
n’est pas triste. Ça ne sera
pas une soirée prise de
têtes».
Six films
en avant-première
Quatre films belges seront
projetés tout au long de la
quinzaine, dont «Le silence
de Lorna» des frères Dardenne et «Séraphine». Il y
aura aussi des films français
avec des comédiens belges.
Et bien sûr, l’actualité du
cinéma français avec, par
exemple, «Coluche» ou encore «C’est dur d’être aimé
par des cons», un film de
Daniel Leconte sur le fameux procès des caricatures publiées par Charlie
Hebdo.
A noter que ce festival de la
MJC sera l’occasion de découvrir six films en avantpremière, dont «Mesrine».
Au total, ce sont 31 films
Prix du scénario au dernier festival de Cannes, «Le silence de Lorna» des frères Dardenne donnera le coup
d’envoi de la 26e édition du festival de la MJC.
qui seront projetés.
Une soirée consacrée aux
avant-premières de deux
cours métrages soutenus
par la Région ChampagneArdenne aura lieu le vendredi 24 octobre.
Dans le cadre de cette quinzaine franco-belge, le Nou-
veau Relax a décidé de programmer les 21 et 22 octobre du théâtre belge : «Les
Sunshine Boys».
Présidé cette année par Ermeline Le Mezo, le jury des
lycéens se réunira les 18 et
19 octobre.
Faites une pause à l’Entracte...
L’Entracte vous propose pour le
retour de l’automne une somptueuse palette de cafés, thés, tisanes et chocolats aromatisés.
En effet les amateurs de boissons d’exceptions trouveront ici
plus de Quarante thés différents
(thés figue-châtaigne, pomme
cuite, thé de bambou sans
théine...). Mais aussi une dizaine de cafés artisanaux (mélanges maison: “figue cannelle”,
pomme châtaigne”, “menthe
anis ananas”...) ainsi que des
chocolats, aromatisés à la vanille, à l’orange ou encore à la
noisette et bien d’autres goûts
surprenants. Vous pouvez aussi
La machine à torréfier le café
emporter tous ces produits et
préparer vos boissons préférées à la maison pour une dégustation en famille.
Un café pour chacun
Le café est torréfié sur place par
Emmanuel et la mouture adaptée à votre machine à café, qu’il
s’agisse d’une cafetière électrique ou d’une expresso.... chacun peut trouver son café. Pour
accompagner votre boisson,
Sophie vous propose ses gateaux et biscuits faits maison.
A l’Entracte, chaque jour vous
apporte de nouvelles saveurs
(biscuits fruits rouges, ou cannelle, sablés au thé, roulés à la
confiture maison ou au nutella,
Crumble aux pommes ou fruits
rouges, tartes maisons...).
Une salle peut vous être réservée pour un petit déjeuner de
travail ou un moment de détente
entre amis.
A l’entracte vous trouverez
aussi pleins d’idées cadeaux
originales, du thé de la tisane
Emmanuel torréfie votre café.
ou du café à emporter, mais glaces. Vous trouverez aussi
aussi des fleurs de thé pour une chaque jour une formule “plat
dégustation surprise, tout ceci du jour” à partir de 7,50 €, toupeut vous être préparé en pa- jours à toute heure. Vous pourniers garnis.
rez vous restaurer sur place
dans une salle climatisée ou
Un restaurant, également...
encore emporter vos plats. EmL’entracte vous sert à toute manuel et Sophie vous accueilheure de la journée sa carte lent chaleureusement du lundi
avec plusieurs formules.
au vendredi de
Vous pourrez y déguster des 8 h 00 à 19 h 00. communiqué
plats chauds, des sandwiches
froids ou chauds (pains bagnats, paninis...), des crêpes
2 bis rue du Docteur Michel
salées à partir de 3,80 € ou su03 25 02 42 70
crées à partir de 1,70 € et des
L’ENTRACTE

N° 753 - L`Affranchi

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