Réflexions sur le reflux gastro-œsophagien du prématuré
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Réflexions sur le reflux gastro-œsophagien du prématuré
Médecine & enfance Réflexions sur le reflux gastro-œsophagien du prématuré O. Mouterde, département de pédiatrie, CHU de Rouen, France, Y. Vandenplas, Vrije Universiteit, Brussel, Belgique, E. Ferretti, service de néonatologie, CHU d’Ottawa, Canada, C. Babakissa, gastroentérologie pédiatrique, CHU de Sherbrooke, Québec Le reflux gastro-œsophagien est souvent suspecté comme cause de diverses manifestations cliniques chez le prématuré. La revue de la littérature montre que, sur ce sujet, peu de choses sont connues et que les critères cliniques et paracliniques de diagnostic, les explorations et le traitement proposés chez le prématuré suspect de reflux ne reposent pas sur des bases établies [1]. Ce texte se propose de mettre en lumière les différents aspects du problème et suggère un arbre décisionnel à partir du peu de données disponibles dans la littérature. l est nécessaire tout d’abord de rappeler quelques définitions : le reflux gastro-œsophagien (RGO ou GER des Américains) est le passage de liquide de l’estomac vers l’œsophage, ce liquide pouvant être acide, alcalin ou neutre. La régurgitation est un reflux gastro-œsophagien extériorisé. Le reflux pathologique (« GER disease » des Américains) est un reflux, extériorisé ou non, responsable de complications par sa simple présence, son volume, son pH ou la réactivité de l’enfant. I LE REFLUX DU PRÉMATURÉ Le reflux gastro-œsophagien est fréquent chez le prématuré de par : l’immaturité, encore discutée, du système antireflux [2-4] ; la longueur de l’œsophage ; la sonde gastrique [5] ; les éventuels problèmes respiratoires (maladie des membranes hyalines, bronchodysplasie) ; les xanthines [3] ; les stimulations (mouvements, efforts de poussée) [3, 5] . Les quantités de lait (150 à 200 ml/kg, soit l’équivalent de 10 à 15 l pour un adulte ou de 2 à 3 l par repas de boisson gazeuse, car l’enfant avale de l’air !) sont pour beaucoup dans le reflux et les régurgitations du prématuré. Le mécanisme principal de ces reflux est la relaxation transitoire du sphincter inférieur de l’œsophage [6], favorisée par la réplétion gastrique et les efforts de poussée. Chez le prématuré, le reflux acide est minimisé et tamponné par la nutrition à débit continu sur des périodes prolongées. Par ailleurs, la production d’acide peut être initialement moindre que chez l’enfant à terme (cela est mal connu). La responsabilité du reflux dans les événements pathologiques comme les apnées, les désaturations, les bradycardies est loin d’être démontrée [7-10] , mais elle est probable au moins pour une petite proportion de ces événements, quelle que soit l’importance du reflux. LE DIAGNOSTIC DU REFLUX EST DIFFICILE CHEZ LE PRÉMATURÉ Les signes cliniques ne sont pas spécifiques [10, 11]. L’endoscopie ne pourrait visualiser que l’œsophagite. La miniaturisation des endoscopes devrait cependant permettre d’explorer plus fréquemment les suspicions d’œsophagite. Le TOGD est un mauvais examen pour le diagnostic de reflux. Sa réalisation est difficile chez le prématuré et il ne pourrait visualiser que l’anatomie. La pHmétrie pose des problèmes de méthodologie [12]. Examen du reflux acide, elle est mise en défaut par le caractère souvent lacté et donc neutre du liquide qui reflue (seuls 11 % des reflux sont mai 2008 page 187 acides). Certains prématurés ont un pH gastrique supérieur à 4 plus de 90 % du temps [10]. Les normes sont mal connues chez le prématuré (3 à 12 % de pH < 4) [12, 13]. Enfin, la concordance entre reflux acides et apnées n’a pas été démontrée [9]. De nouvelles sondes d’impédancemétrie pourraient dans l’avenir permettre des recherches sur le reflux quel que soit son pH [5, 14], mais l’intérêt de cette technique reste à démontrer. L’importance clinique des reflux non acides est encore moins bien connue que celle des reflux acides ; il est possible que chacun ait un rôle dans des complications différentes (apnées, œsophagite). La scintigraphie est utilisée par certains [15] ainsi que l’échographie [16-18]. Ces deux derniers examens ont le désavantage d’explorer des périodes de courte durée (maximum une heure) et en période postprandiale. LE TRAITEMENT DU REFLUX DU PRÉMATURÉ ET DE SES COMPLICATIONS SUPPOSÉES EST MAL CODIFIÉ Les apnées réagissent souvent aux xanthines, mais peu aux prokinétiques ou aux antiacides [19], alors que les xanthines peuvent induire des reflux. Les indications usuelles des traitements antireflux sont discutées [19] : Médecine & enfance selon quelques études, le cisapride a une certaine efficacité ; son utilisation est maintenant restreinte et réglementée selon les pays. En résumé, les études avec le cisapride suggèrent une diminution du temps d’acidification œsophagienne (avec un temps passé à pH < 4 significativement réduit) mais sans effet sur les symptômes ; dompéridone et métoclopramide n’ont pas prouvé leur efficacité chez le prématuré et font courir le risque d’effets secondaires [20] ; l’érythromycine n’a pas d’efficacité démontrée [10]. des effets toxiques sur le rythme cardiaque ont été démontrés pour tous les prokinétiques (cisapride, dompéridone, métoclopramide, érythromycine) ; un seul travail [21] a étudié la pharmacocinétique, la tolérance à court terme et l’efficacité de l’oméprazole chez l’enfant nouveau-né et préterme. Cette étude conclut à l’amélioration des paramètres pHmétriques sans aucun effet sur les symptômes cliniques (apnées…) qui avaient motivé la recherche du reflux ! L’administration d’oméprazole en solution dans du bicarbonate n’est pas une pratique validée ; sous forme de granules, elle est inadaptée au prématuré. Les effets secondaires paraissent rares, mais ont été encore peu étudiés chez le prématuré ; la ranitidine a été plus étudiée [22]. Selon une étude, elle aggraverait les lésions neuronales ischémiques chez l’animal [23] ; selon une autre, elle lutterait contre certains stress oxydatifs [24]. Cette molécule est moins utilisée depuis l’avènement des inhibiteurs de la pompe à protons ; si les laits épaissis (« AR ») ont montré chez le nourrisson un certain effet sur le reflux et les régurgitations [25], ils n’ont pas été étudiés chez le prématuré et ne sont pas adaptés à ses besoins nutritionnels. l’orthostatisme n’a pas prouvé son efficacité dans la prévention du reflux chez le nourrisson [20, 25], et à plus forte raison chez le prématuré. Chez celui-ci, la position dorsale semble associée à un index de reflux supérieur [26], mais sans Proposition d’arbre décisionnel dans la suspicion de reflux du prématuré Suspicion de RGO Non compliqué (extériorisé ou non) : respecter ou traitement non médicamenteux (voir ci-dessous) Compliqué Régurgitations massives Fausses routes Signes d’œsophagite Apnées Bradycardies Changements de teint Discuter la pertinence des signes d’appel Arguments en faveur : – chronologie clinique – pH des régurgitations – pHmétrie – endoscopie ? Responsabilité du reflux ? Traitement non médicamenteux : – ralentir le débit de nutrition – éviter les produits hyperosmolaires – réduire les stimulations – dicuter l’arrêt des xanthines – remonter la sonde gastrique entre les gavages – position proclive ventrale ou latérale gauche Succès corrélation avec les apnées [27]. Certains auteurs plaident pour la position latérale gauche, voire droite la première heure postprandiale, puis gauche… [28] ; les alginates n’ont pas de formulation adaptée au prématuré ; ils sont associés à de l’aluminium dans certains pays, avec un risque d’intoxication. En prenant en compte cet ensemble de données, surprenantes dans ce qu’elles soulignent de nos ignorances, l’attitude proposée ne peut être qu’éminemment discutable [6]. DIAGNOSTIC DU REFLUX PATHOLOGIQUE Les régurgitations, ravalements, rots, tortillements, inconfort, hoquets, bâillements, mâchonnement, extension de la tête, blocage respiratoire ne sont pas des mai 2008 page 188 Autre cause (neurologique, anémie, infection, troubles de déglutition, fistule) Echec Discuter : – Gaviscon® (sans aluminium) – régime sans PLV ? – prokinétique ? (pathologie liée au reflux ou vidange) – antisécrétoires (pathologie liée à l’acide) signes spécifiques et sensibles de reflux pathologique, et ne sont pas systématiquement corrélés aux reflux acides [11]. Les événements cardiorespiratoires ne sont en règle générale pas liés au reflux (sauf reflux acides parvenant jusqu’au pharynx ? [9]). Il est important d’observer la chronologie des événements et les signes de reflux précédant le problème (des reflux non spécifiques peuvent être provoqués par la réaction de l’enfant à un problème cardiorespiratoire ou à la stimulation qu’il suscite). Devant des problèmes cardiorespiratoires répétés et inexpliqués ou semblant précédés par des reflux, une pHmétrie, idéalement couplée à une impédancemétrie et à une polygraphie, est utile pour chercher un reflux acide et déterminer ses conséquences. Si elle est impossible, ou en préalable, l’étude du pH des régurgitations peut aider Médecine & enfance (bandelette pH) ou à défaut un traitement d’épreuve. La scintigraphie avec recherche d’inhalation semble rarement positive, y compris en cas de reflux pathologique [15]. L’endoscopie peut être utile pour démontrer l’existence d’œsophagite peptique ou allergique. TRAITEMENT DU REFLUX AYANT DES CONSÉQUENCES PATHOLOGIQUES Respecter le reflux physiologique, sauf en cas d’accidents cardiorespiratoires associés prouvés. Un reflux physiologique peut être responsable de tels événements ; ceux-ci nécessitent parfois d’autres investigations (trouble de déglutition, recherche de fistule). Mesures hygiénodiététiques : ralentir le débit de la nutrition par sonde ou fractionner ; mettre l’enfant en position proclive ventrale (sous moniteur) ou latérale gauche [29] ; monter la sonde vers Références [1] DHILLON A.S., EWER A.K. : « Diagnosis and management of gastroesophageal reflux in preterm infants in neonatal intensive care units », Acta Pediatr., 2004 ; 93 : 88-93. [2] JADCHERLA S.R. : « Gastroesophageal reflux in the neonate », Rec. Adv. Neonat. 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Ce médicament n’est cependant efficace que dans la phase postprandiale et n’a pas été évalué dans cette indication. Le mécanisme d’action de ces produits, qui floculent en milieu acide, doit faire préférer une administration à jeun. Devant un reflux sévère, ne pas oublier les reflux secondaires : sténose du pylore (échographie, à répéter après une semaine si les signes persistent) ; allergie au lait de vache [31]. L’essai d’un hydrolysat poussé ou d’un mélange d’acides aminés peut se justifier. Un effet favorable ne prouve pas une allergie alimentaire, dans la mesure où plu- sieurs paramètres sont modifiés simultanément : lactose, triglycérides à chaîne moyenne, osmolarité, vidange gastrique, transit intestinal… La nutrition par sonde transpylorique expose aux risques liés à l’hyperosmolarité et à la contamination bactérienne des laits (diarrhée, entérocolite). Le temps va améliorer les choses… Eviter l’intervention de Nissen. Devant un tableau sévère, menaçant la vie de l’enfant, les médecins sont parfois conduits à discuter malgré tout la prescription d’un prokinétique, si le reflux pose problème, puis d’un antisécrétoire, si l’acide pose problème [32]. En conclusion, pour reprendre une phrase de Kimball, « There is an epidemic treatment of preterm infants with untested, probably ineffective and potentially toxic agents » [19], et on pourrait ajouter qu’il est un besoin urgent d’études collaboratives entre néonatologistes et gastropédiatres pour évaluer les problèmes liés au reflux chez le prématuré. J. Pediatr. Gastroenterol. Nutr., 1998 ; 27 : 411-4. [13] GRANT L., COCHRAN D. : « Can pH monitoring reliably detect gastroesophageal reflux in preterm infants ? », Arch. Dis. Child. Fetal Neonatal ed., 2001 ; 85 : F155-7. [14] SONDHEIMER J. : « Expanding the definition of GER », J. Pediatr. Gastroenterol. Nutr., 2002 ; 34 : 511-2. 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