Les ECHOS de L`AMICALE - Amicale des Retraités KSB
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Les ECHOS de L`AMICALE - Amicale des Retraités KSB
Les ECHOS de L’AMICALE Journal de l’Amicale des Retraités KSB/Pompes GUINARD - N° 20 - avril 2011 EDITO Anniversaire des 30 ans de notre Association, 1981 - 2011 A événement exceptionnel, cadre exceptionnel, Rappelez-vous pour certains, nos 20 ans, dans le cadre des très beaux salons velours et lambris dorés du Cercle Militaire des Armées, place Saint Augustin à Paris. Ce 24 mars 2011, nous avons été heureux d’accueillir, par une journée magnifique de printemps et pour une croisière-déjeuner sur la Seine, quatre vingt dix de nos anciens collègues Membres Adhérents dont de nombreux provinciaux, sur le majestueux et insolite bateau à roue qu’est le «Louisiane Belle». Nous pouvions également saluer la présence des anciens Présidents de Pompes Guinard et de KSB, MM. Paul GUINARD, Xavier MALLET, et le Président actuel René SCHILD. Saluons également Bernard AUCHERE Directeur Commercial France de KSB SAS et Membre du Comité de Direction, Patricia GABRIEL, Directrice des Ressources Humaines et du Site de Gennevilliers, ainsi que les représentants de nos collègues Actifs de Gennevilliers, membres du Comité d’Entreprise, Salvatore VISCI et Dominique RIAT, respectivement Secrétaire et Trésorier de ce Comité. Sommaire 1 Edito Mais ceci n’a été possible qu’en mélangeant plusieurs ingrédients : A commencer par la certitude d’une participation effective de nombreux Sociétaires, Ensuite, une équipe d’organisateurs impliqués comme le sont les Membres du Bureau, Mais à tout cela manque un élément très important, le nerf de la guerre comme on dit, l’élément financier. Nous avons sollicité une subvention exceptionnelle, qui nous a été accordée par le Comité de Direction de KSB SAS, en la personne de son Président René SCHILD. Qu’il en soit ici vivement remercié. 2 Histoire d'Amitié - C’était Hier – Aujourd’hui - Et Demain 3 Trentenaire de l'Association 4 Voyages - Séjour en Bretagne en Pays Bigouden 6 Dîner-spectacle parisien - Notre soirée théâtrale 7 Le saviez-vous ? - Le Bon marché - Bazar de l'Hôtel de ville - Le Pintemps - La Samaritaine - Les Galeries Lafayette - Belle Jardinière 9 Comprendre -Le nucléaire de futur 11 Histoires d'en rire 12 Nos meilleures recettes 13 Enigmes 13 Trucs et astuces 14 Nouvelles adhésions Nos peines Les ECHOS de L’AMICALE N° 20 -1- Histoire d'Amitié C'était hier - Aujourd'hui - Et demain C’était Hier, A l’aube des années quatre-vingts naît à Courbevoie à l’initiative de trois jeunes retraités : Paul COTTARD, Abel GUILLODO, Etienne LORRAIN, une Amicale, sans statut, «l’Amicale des Retraités des Pompes GUINARD». A cette époque Pompes GUINARD dont le siège est basé 179, Bld. Saint-Denis à COURBEVOIE 92400, est la filiale, depuis presque une décennie, du Groupe des Moteurs LEROY-SOMER à Angoulême ; le PDG en est M. Xavier MALLET, le Viceprésident Jean DELEMAZURE. D’emblée cette Amicale recueille un franc succès, 97 Membres Adhérents, retraités et pré-retraités de l’ensemble des unités : Saint-Cloud, Courbevoie, Châteauroux, Sequedin, Annecy et autres. Devant cette approbation fort sympathique, Jean DELEMAZURE suggère aux initiateurs de transformer cette Amicale en Association ; ceux-ci déposent, en décembre 1981, auprès de la Préfecture des Hauts de Seine, les statuts d’une Association sous l’appellation officielle d’«Amicale des Retraités des Ets. Pompes GUINARD». de Courbevoie à Gennevilliers, et change d’appellation pour devenir «Amicale des Retraités KSB-Pompes GUINARD». Les principaux fondateurs de celle-ci, par leurs actions, leur dynamisme sans faille, nous ont convaincus, nous les Membres du Bureau, de reprendre le témoin, de ne pas trahir l’esprit de la démarche qui était la leur à l’origine : «Réunir tous les retraités issus des Sociétés KSB-Pompes GUINARD-AMRI et leurs filiales ; d’entretenir et de renforcer les liens d’amitié, nés au cours de la vie professionnelle, à l’occasion de réunions, sorties, et voyages». Aujourd’hui, Au cours de ces trente ans, l’Amicale a évolué dans de nombreux domaines, comme la parution bi-annuelle de notre journal en couleur «Les Echos de l’Amicale», la création d’un site informatique propre à notre Amicale, accessible à tous sur l’Internet, avec ses nombreux albums photos sur chacun de nos voyages ou manifestations remémorant les agréables moments passés entre nous. Un bureau directeur provisoire est constitué avec : Paul COTTARD, Abel GUILLODO, Etienne LORRAIN et Denise GRASSER. La première Assemblée Générale constitutive se tient le 18 mars 1982. Dès la première année, la direction de Pompes GUINARD et son Comité d’Entreprise y apportent leur contribution financière. Mais avant tout, la bonne santé d’une Association se juge au nombre de ses cotisants. Nous pouvons nous considérer comme bien portants puisque, en effet, nous sommes aujourd’hui 181 Membres Adhérents, en dépit du fait qu’au cours de ces dix dernières années nous avons enregistré quelques démissions, mais surtout, hélas, de nombreux décès. 1986 : Pompes Guinard devient filiale du Groupe KSB AG. Le 23 mai 1995, une Assemblée Générale extraordinaire modifie les statuts de l’Association en raison du transfert du siège social Nous devons également noter que durant ces trente ans, la reconnaissance de notre Amicale n’a jamais été remise en cause par les différents Présidents qui se sont succédé à la tête de notre Entreprise : de Xavier MALLET à Francis LESAGE-CATEL, Michel de RIVIERE, Richard LEDERER, Jacques BOUVET, Antoine MAZE, et aujourd’hui René SCHILD, mais aussi de la part de nos collègues Actifs du Comité d’Entreprise, chacun avec une participation financière substantielle; signalons également leur compréhension réelle pour faciliter notre gestion administrative (Utilisation des salles de réunions, des photocopieuses, etc..) qui ne s’est jamais démentie. Nous leur en sommes reconnaissants, et nous les en remercions bien vivement. Et Demain, Demain sera certes un autre jour, nos successeurs poursuivront, nous en sommes convaincus, l’œuvre de Convivialité et d’Amitié entreprise il y a trente ans. Et puis, et puis, comme les bonnes choses n’ont pas forcément toujours une fin, nous vous donnons RDV le Jeudi 09 Juin, à Gennevilliers, pour notre Assemblée Générale 2011 suivie de notre Buffetcampagnard d’Eté. A bientôt donc, et d’ici là prenez soin de vous. Pierre FRITIERE Reportage photographique : Lucien Pinault Les ECHOS de L’AMICALE N° 20 -2- Trentenaire de l'Association Jeudi 24 Mars 2011 A ujourd’hui, pour nos noces de perles, nous sommes sur le même bateau et nous ramons tous dans le même sens. Il est des anniversaires que l’on ne peut laisser passer sans les célébrer d’une façon particulière. Il convenait donc d’avoir une pensée pour une certaine Amicale créée il y a trente ans par de jeunes retraités qui avaient la volonté de continuer leurs relations professionnelles par des liens d’amitié. Nous voilà, en ce jeudi 24 mars 2011, réunis sur le « Louisiane Belle », pour concélébrer ce Trentenaire. Quatre-vingt-dix personnes ont répondu à l’invitation des membres du Bureau directeur, qui ont même poussé la précaution de convier un invité surprise : Monsieur le Soleil, lui « sans qui les choses ne seraient que ce qu’elles sont », selon le Chanteclerc d’Edmond Rostand. Joyeux brouhaha au moment de l’apéritif pour des retrouvailles sur le Pont supérieur de ce bateau à roues à l’ambiance Nouvelle Orléans, tandis qu’à l’étage inférieur, sur le Pont Principal, on s’affaire aux derniers préparatifs. C’est là que le déjeuner sera servi, pendant que le « Louisiane Belle » voguera sur la Seine. Dans la salle de restaurant, le coup d’œil est superbe : neuf tables de dix couverts (deux tables jaunes, deux vertes, deux fuschia, deux mauves et une table centrale bleue), ornées de fleurs fraîches, et pour chacun des convives le menu et une petite pochette de cailloux-bonbons à emporter en souvenir. Les invités s’installent au gré de leurs convenances. C’est alors que Pierre Fritière, notre Président, s’empare du micro pour saluer l’assistance, et évoquer la naissance et l’évolution de notre Association tout au long de ses trente ans, saluant au passage les différents Dirigeants de notre Entreprise, notamment ceux présents: Paul Guinard, Xavier Mallet, René Schild. Nous démarrons fort le principal de la journée : le déjeuner. Les hors d’œuvres arrivent ; la présentation est aussi alléchante que réussie, et il nous faut une demi-seconde avant de décider d’attaquer ce magnifique échafaudage. C’est un millefeuille de foie gras et de betterave rouge. Nous ne nous sommes pas aperçus que le bateau avait entamé sa croisière tant son départ s’est fait en douceur. Un coup d’œil à son assiette, un sourire ou un commentaire à son voisin, et un regard sur la Seine et ses rives vont nous occuper d’une très agréable façon pendant plus de deux heures. Reportage photographique : Lucien Pinault Intermède avec le Trou normand : sorbet et calvados font un excellent mélange. Les ECHOS de L’AMICALE N° 20 Voici le plat dit de résistance : Duo de Bar et Dorade, entouré de petits légumes goûteux et d’un risotto aux parfums des bois. Les appareils photos sont de sortie, à la fois pour prendre des vues de l’assistance et pour mitrailler les sites et monuments qui surgissent soudain de part et d’autre du parcours. Après un long périple sur la Seine allant du Quai de la Râpée au Pont de Grenelle, notre bateau contourne la (petite) Statue de la Liberté et revient à son point de départ, toujours aussi discrètement. Le plateau de fromages et de salades mêlées sera suivi d’un excellent dessert : un café gourmand, entouré de délicieuses friandises. Et le champagne clôturera le repas ; le tout avec un service digne des grands restaurants, maîtrisé et attentif. En même temps, notre animateur invite déjà les danseurs ; petite hésitation, enfin nombreux sont les couples qui s’élancent sur la piste, dans une chaude atmosphère. Certaines rengaines sont reprises en chœur, mais beaucoup de nos collègues en profitent pour aller bavarder avec des amis à des tables voisines. C’est l’échange des souvenirs, des nouvelles des uns et des autres, bref des apartés charmants. Dans ces moments de convivialité, le temps passe très vite. L’animateur annonce en guise de fin de journée une joyeuse farandole qui déborde de la piste et oscille entre les tables. Mais nombre d’entre nous continuent à papoter, déjà tristes de se quitter après une si belle et agréable journée. Que de souvenirs, et de belles images que nous pourrons retrouver sur le site Internet de notre Association, rappelez-vous (www.amicaleksbguinard.fr) Nous avons cependant un nouveau rendez-vous le 9 juin prochain, pour l’Assemblée Générale et le classique repas campagnard. Alors, à bientôt, n’est-ce-pas ? Rosette -3- Voyages, Voyages... Découvrez les voyages tout compris Sans surprise, et en toute tranquillité, La Cordée offre aux voyageurs d’Ile de France la possibilité de s’inscrire seul(e) ou à deux, trois, quatre … sur un voyage accompagné pour individuels. Votre voyage commencera au pas de votre porte avec le nouveau service de navette à domicile, mis à votre disposition par La Cordée et compris dans les prix. Demandez le catalogue gratuit à Madame RACINE « LA CORDÉE VOYAGES » Par téléphone : 01 30 61 65 65 Par mail : [email protected] pour un début d’Octobre. Le diaporama photos de notre ami Lucien, sur notre site internet, en est la meilleure preuve. Séjour en Bretagne en Pays Bigouden du 4 au 10 Octobre 2010 Mardi 5 octobre 2010 Lundi 4 octobre 2010 plaisir de nous rejoindre pour partager une journée, une soirée en notre compagnie. Ce fut pour tous un vrai bonheur de se retrouver à Penhors-Plage à l’hôtel «BreizArmor», un 3 étoiles, un cadre maritime, de très belles chambres face à l’océan, une bonne table, enfin une joyeuse ambiance, une adresse à recommander, «Quelle est belle ma Bretagne» : que ne l’avons-nous entendue cette petite phrase au cours de notre séjour par «Guy Ségalen», notre guide tout au long de la semaine, mais aussi notre hôte, propriétaire et chef du «Breiz-Armor», également créateur d’un musée du monde marin, un personnage, une figure régionale reconnue, un entrepreneur digne de ce nom. Qui a dit qu’il pleuvait souvent en Bretagne ? Nuageux sans doute, venteux certes, mais pluvieux non, seulement en soirée ou la nuit. En résumé nous avons bénéficié d’un temps que l’on dit variable Départ de bon matin, pour une semaine de découverte ou redécouverte pour certains du Pays Bigouden, par d’agréables routes départementales, sous la conduite expérimentée de notre chauffeur Philippe et de notre guide passionné Guy. Nous vous épargnerons le détail de chacune de nos visites de cette région si accueillante, pleine de charme, et de côtes admirables. Sachez que nous l’avons sillonnée la Presqu’île de Crozon avec le Cap de la Chèvre, la Pointe de Penhir, la Pointe des Espagnols avec une vue magnifique et grandiose sur la rade de Brest, et la ville de Camaret, non pas pour ses filles mais pour une bataille navale en juin 1694, rappel historique par un conférencier local et qualifié, notre ami Henri-Paul Despréaux. N’oublions pas la visite fort intéressante et divertissante du musée «des Vieux métiers bretons d’autrefois», sans oublier le traditionnel mais agréable repas de crêpes et ses bolées de cidre. Reportage photographique : Lucien Pinault Cap à l’Ouest pour une cinquantaine d’entre nous, direction vers Pouldreuzic à Penhors Plage dans le Finistère Sud en plein Pays Bigouden ; là où la terre finit, le cœur commence. Ils sont venus de tous les coins de France, voire d’Allemagne, et plus précisément de Nuremberg (Gisela et Peter Raab), en voiture, en TGV, en avion. La souplesse du programme le permettait et elle rencontra un vif succès. Certains des participants ne s’étaient pas revus depuis plus de trente ans. Imaginez les retrouvailles, les embrassades, les souvenirs, les photos ; chacun y allait de son histoire, déclenchant les rires et de joyeux commentaires. Pendant la semaine, nos collègues Alain Buquen, Henri-Paul Despréaux, André Schaal, Klaus Pettera, Gérard Queffelec avec leurs épouses, résidant ou ayant un pied à terre en Bretagne, nous firent le Notre hôtel « Breiz-Armor » à Penhors-Plage Les ECHOS de L’AMICALE N° 20 La chapelle Notre-Dame de Rocamadour à Camaret -4- Voyages, Voyages... Retour de pêche à Guilvinec Mercredi 6 octobre Ce fut la visite de Douarnenez et son port, le village médiéval de Locronan avec ses maisons en granit, un des plus beaux villages de France, puis le port de Saint Guénolé avec la Pointe de Penmarch et le phare d’Eckmühl haut de 65 m, enfin le port du Guilvinec avec l’arrivée des bateaux de pêche et la visite très instructive de la Criée et du Musée de la pêche. Jeudi 7 octobre Balade dans Pont l’Abbé avec son marché et ses forains ; empruntons la route côtière par Bénodet, Fouesnant, La Forêt Fouesnant, pour la visite de la ville close de Concarneau, ses remparts du XIVème, ses ruelles étroites, ses boutiques à touristes. Arrêt et balade à travers les rues de PontAven, la cité des peintres. Ce soir dîner de gala, repas de fruits de mer copieux et savoureux avec en apogée de succulentes omelettes norvégiennes. Vendredi 8 Octobre Visite guidée en petit train de la vieille ville de Quimper, et de la dernière faïencerie Le port de Douarnenez à marée basse de Quimper, l’entreprise HB-Henriot créée en 1690, de très belles pièces réalisées à la main par des ouvrières hautement qualifiées, malheureusement entreprise fortement concurrencée depuis plusieurs années par les productions asiatiques. Son activité semble menacée à court terme. Quartier libre pour notre après-midi pour la découverte de Penhors, de sa chapelle du XIIème siècle, de l’environnement de notre hôtel, de sa côte sauvage, et du fameux musée de l’Amiral, conception et réalisation de notre hôte-hôtelier. Samedi 9 octobre Balade bucolique lors d’une très agréable croisière sur l’Odet, qui décrit des méandres entre ses hautes falaises boisées de Bénodet à Quimper, ses manoirs, ses châteaux, ses légendes. Au final la visite des visites, la Pointe du Raz, Pointe de la Cornouaille, dans de fortes rafales de vent et un horizon légèrement brumeux ; on aperçoit l’île de Sein avec son niveau du sol à 1,50 mètre au-dessus de la mer, un îlot plus loin le phare de Trévennec et ses légendes. Au bord de la falaise s’étend le fameux et terrible «Raz de Sein» que, d’après le dicton, «nul n’a passé sans peur ou douleur». Un panorama magnifique certes, mais qui nous transporte aussi vers des jours, des nuits de tempête, où périrent tant de valeureux marins. Passage obligé par la baie des Trépassés et la Pointe du Van. Dimanche 10 octobre Comme nous partagions depuis plusieurs jours les mêmes plaisirs, les mêmes émotions, nous pensions que d’autres jours s’ajouteraient à d’autres jours, ne pas nous séparer. Mais le quotidien nous rattrape, nous devons reprendre chacun la route du retour, nous promettant alors de nous revoir en 2011. Eh bien ! Aujourd’hui nous y sommes……… Denise et Pierre Reportage photographique : Lucien Pinault La ville close de Concarneau Le groupe à Pont-Aven Les ECHOS de L’AMICALE N° 20 Splendide manoir sur les rives de l’Odet -5- Dîner-spectacle parisien Notre soirée théâtrale du 17 février 2011 Nous étions 22 membres de l’Amicale, ou amis, à nous être fixé rendez vous à 19 h dans l’élégante entrée du théâtre Edouard VII pour ensuite dîner au Café Guitry, le très chic restaurant situé au rez-de-chaussée de l’édifice. Un quart d’heure plus tard, nous nous attablions, heureux de nous retrouver dans une ambiance chaleureuse tout en dégustant le kir qui nous fut servi aussitôt. Au menu, une entrée de tartare aux deux saumons servie sur un lit de roquette avec deux toasts délicieusement grillés, puis un dos de cabillaud accompagné d’endives braisées, arrosé d’un vin gouleyant à souhait et pour terminer, un dessert composé d’un fromage de ricotta nappé d’une onctueuse sauce au caramel beurre salé servie tiède. Le service fut rapide et efficace afin de nous permettre de ne pas être en retard pour le spectacle à 21h. Les ECHOS de L’AMICALE N° 20 Au moment du café, nous eûmes l’agréable surprise de voir l’acteur principal de la pièce, Patrick Bruel, entrer dans le restaurant pour saluer quelques amis, accompagné du metteur en scène Bernard Murat, qui dirige également le théâtre. L’acteur en passant près de nos tables nous adressa un bonjour amical pour le plus grand plaisir des dames. Nous nous dirigeâmes ensuite vers la salle de spectacle où nous occupions, avec nos autres amis ayant choisi de ne pas dîner avec nous, la totalité d’un rang et une partie d’un autre. La salle du théâtre Edouard VII est un petit bijou, dans le style classique des salles parisiennes construites au début du XXème siècle. Le square, ouvert en 1911 sur l’emplacement des remises et des écuries d’une compagnie de fiacres, -6- ne pouvait trouver meilleur parrainage que celui du souverain Édouard VII d’Angleterre, dit « le plus parisien des rois anglais » , le plus boulevardier de tous, à l’époque où le Boulevard se terminait chez Maxim’s. En bonne logique, c’est un architecte anglais, M. Sprague, qui construisit une salle de spectacle au centre de la place en 1913. Il est tout d’abord un cinéma, exploité par un pionnier de l’industrie cinématographique qui y présente le Kinémacolor. Puis il cède la place aux représentations théâtrales en 1916 avec pour premier directeur Alphonse Franck. Parlons un peu de la pièce : « Le Prénom ». Mise en scène par Bernard Murat, elle a été écrite par Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte. Elle est jouée par Patrick Bruel, entouré de Valérie Benguigui, Jean-Michel Dupuis, Guillaume de Tonquedec et de Judith El Zein. L’histoire est la suivante. Vincent (Patrick Bruel), la quarantaine triomphante, va être père pour la première fois. Invité à dîner chez Elizabeth (Valérie Benguigui), sa sœur, et Pierre, (Jean-Michel Dupuis), son beau-frère, il y retrouve Claude (Guillaume de Tonquedec), un ami d’enfance. En attendant l’arrivée d’Anna ( Judith El Zein), sa jeune épouse éternellement en retard, on le presse de questions sur sa future paternité dans la bonne humeur générale… Mais quand on demande à Vincent s’il a déjà choisi un prénom pour l’enfant à naître, sa réponse plonge la famille dans le chaos. Vincent, par jeu, invente un prénom dont il sait que le seul fait de l’énoncer aura pour effet de faire sortir Pierre, son-beau frère, de ses gonds. Claude, l’ami d’enfance, proteste mollement. Il n’a jamais vraiment d’avis sur rien. Elizabeth, informée à son tour en revenant de la cuisine, est effondrée par cette nouvelle quand arrive enfin Anna, la mère de l’enfant à naître, sans que Vincent ait eu le temps d’avouer à ses proches que ce n’était qu’une blague et qu’en fait il avait tout prosaïquement choisi le prénom de son père. Bref, la soirée, qui aurait pu être un bon dîner entre amis dans une ambiance détendue, tourne au règlement de comptes. Le jeu des acteurs est précis. Le scénario, virevoltant, ne laisse aux spectateurs aucun répit et quand le rideau tombe, l’enthousiasme de la salle fait plaisir à voir. Après la séance, nous remercions tous Denise pour l’organisation de cette soirée parisienne fort bien réussie et nous nous éloignons pour regagner nos pénates avec le sentiment d’avoir passé un très agréable moment en bonne compagnie. A refaire… Henri-Paul Le saviez-vous? LE BON MARCHÉ - BAZAR DE L’HÔTEL DE VILLE PRINTEMPS - LA SAMARITAINE LES GALERIES LAFAYETTE - BELLE JARDINIÈRE Voulez-vous connaître les origines des Grands Magasins de Paris, qui marquèrent un changement radical dans la notion du négoce au détail ? Pour les historiens du commerce, LE BON MARCHÉ est le premier grand magasin au monde et la manifestation d’une révolution commerciale. Il ouvre ses portes en 1852. En 1856, c’est l’ouverture du BAZAR DE L’HÖTEL DE VILLE, autrement dit le BHV. En 1865, on fête l’inauguration du PRINTEMPS. LA SAMARITAINE voit le jour en 1869, mais elle a été fermée en 2005 pour remise en conformité. Ce n’est qu’en 1893 que sont créées LES GALERIES LAFAYETTE. LE LOUVRE ouvre en 1855 et le magasin de la BELLE JARDINIÈRE en 1866 mais ils ferment leurs portes en 1974. Le Bon Marché Le Bazar de l’Hôtel de Ville En 1852, « Le Bon Marché » ouvre ses portes grâce à Aristide Boucicaut, qui vendait des casquettes sur les marchés normands. Il achète un magasin de nouveautés de 100 m² et le transforme en un grand magasin. C’est cet Aristide Boucicaut qui a appliqué des idées entièrement nouvelles dans le Commerce, à une époque où : • on ne pouvait pas entrer librement dans un magasin, • les prix étaient fixés à la tête du client, • il n’y avait pas de recours si la marchandise était défectueuse, • le principe était de vendre à forte marge. Le « Bazar de l’Hôtel de Ville » est créé en 1856 par Xavier Ruel, un ancien colporteur comme Aristide Boucicaut. Il est situé à quelques pas de l’Hôtel de Ville, d’où son nom. Le Printemps On doit la création du « Printemps », en 1865, à Jules Jaluzot, un ancien vendeur du Bon Marché. C’est le début d’une grande aventure qui est à l’origine de l’actuel groupe PPR : Pinault Printemps Redoute. Le grand magasin du « Printemps Haussmann », le vaisseau amiral, comme on l’appelle familièrement, est composé de deux bâtiments reliés par une passerelle. Sa surface de vente est de 47 459 m². Les autres magasins à l’enseigne du Printemps, construits ensuite dans Paris intra-muros, en petite et grande banlieue ou en province, ont une superficie bien plus réduite : de 1 100 m² à Deauville, à 10 500 m² à Lille. Le Bazar de l’Hôtel de Ville, plus connu sous le sigle BHV, est un peu plus vaste que le Bon Marché (34 000 m²). Il existe d’autres magasins de la même enseigne dans Paris et la banlieue, mais de taille plus restreinte, 12 000 m² maximum. Cet homme avisé instaure : • l’entrée libre dans le magasin, • l’affichage à des prix fixés à l’avance, • l’exposition des marchandises, • le satisfait ou remboursé, • l’attraction de la clientèle par une politique de faibles marges ou de prix bas, • l’organisation du magasin en rayons spécialisés, • un assortiment large de produits, • l’intéressement des vendeurs au chiffre d’affaires. Le Printemps Le « Bon Marché » se distingue des autres grands magasins parisiens car il consacre une très grande surface à la vente de produits alimentaires et il est le seul grand magasin (31 000 m²) à être implanté sur la rive gauche. Le Bon Marché Les ECHOS de L’AMICALE N° 20 Le Bazar de l'Hôtel de Ville -7- Le saviez-vous? La Samaritaine Les Galeries Lafayette « La Samaritaine » est fondée en 1869 par Eugène Cognacq et Marie-Louise Jay, son épouse, une ancienne première vendeuse du Bon Marché. Ce magasin est fermé depuis 2005 pour la rénovation de tous les bâtiments. Eugène Cognacq s’est beaucoup inspiré des méthodes d’Aristide Boucicaut mais il est allé plus loin dans l’organisation de la Samaritaine en rayons gérés par de véritables « petits patrons » responsables et autonomes. Il contribua également à l’essor de la logique du besoin et de la demande, de l’esprit « marketing », dit-on aujourd’hui. La Samaritaine a été le grand magasin le plus important en termes de surface de vente (48 000 m²) et son ancien slogan publicitaire est resté dans la mémoire collective des parisiens : On trouve tout à la Samaritaine. Les « Galeries Lafayette » ouvrent en 1893, créées par deux cousins, Théophile Bader et Alphonse Kahn, qui misent tout sur la « jeunesse » du magasin pour attirer les parisiennes à la recherche des dernières nouveautés. Les « Galeries Lafayette » sont le plus récent des grands magasins. En 1910, elles ne faisaient pas partie du peloton de tête des grands magasins parisiens composés du Bon Marché, largement devant en termes de chiffre d’affaires, suivi du Louvre, de la Samaritaine et du Printemps. En 1975, les Galeries Le Louvre La Belle Jardinière A quelques centaines de mètres de l’Opéra, des quatre magnifiques bâtiments des Galeries Lafayette et du Printemps Haussmann, près de l’Eglise de la Madeleine, une galerie commerciale porte le nom des « Trois Quartiers », celui d’un grand magasin créé par Gallois-Gignoux. Seule la transformation en une galerie commerciale de 9 500 m², avec 75 boutiques, à la fin des années 80, évita aux Trois Quartiers-Madelios la disparition que connurent des grandes enseignes historiques telles que Le Louvre et La Belle Jardinière. Les ECHOS de L’AMICALE N° 20 Lafayette Haussmann, avec ses 47 800 m² de surface de vente, occupaient la première place en réalisant un chiffre d’affaires supérieur à celui de toutes les autres enseignes. Comme le Printemps, les Galeries Lafayette ont développé rapidement une stratégie de groupe, créant en 1932 l’enseigne de magasins populaires Monoprix. Egalement en implantant des grands magasins en province, et une stratégie multi-formats, qui a développé notamment un réseau d’hypermarchés à l’enseigne Super M dans les années 70, puis en se lançant dans le « télémarket ». En 1992, le groupe a repris le BHV et les Nouvelles Galeries, un réseau de grands magasins de province. -8- « Le Louvre » est créé en 1855 mais fermé en 1974. Seul subsiste le Louvre des Antiquaires. Comprendre Quand j’écris ces quelques lignes pour vous proposer de lire cet article rédigé par notre ami Jean-Claude Amand-Jules en mai 2010 au sujet du nucléaire futur, nous sommes le dimanche 27 mars 2011. Ce matin, les équipes héroïques qui tentaient d’enrayer le désastre de la centrale de Fukushima au Japon ont dû être éloignées du site parce qu’une très forte radioactivité venait d’être mesurée dans une nappe d’eau échappée du réacteur 2. Personne ne peut plus dire quand et à quel prix cette catastrophe pourra être maitrisée et quelles en seront les conséquences de toutes sortes. L’équipe de rédaction de notre journal s’est demandé si nous pouvions légitimement publier cet article sans risquer de vous choquer. Nous avons finalement décidé de le faire parce qu’il est toujours mieux d’informer que de taire et de se donner les moyens de comprendre. Nous ne prenons pas position pour un arrêt de notre programme de nucléaire civil ou pour sa poursuite en renforçant les normes de sécurité. Nous laissons cela à chacun d’entre vous et nous respectons vos opinions quelles qu’elles soient. Ce qui est certain c’est que, dans ce domaine, plus rien ne sera jamais comme avant le 11 mars 2011 à 14h46 quand la terre a tremblé au large du nord est de Honshu. Henri-Paul Despréaux Le Nucléaire du futur Les futurs Réacteurs A u cours des décennies écoulées, plusieurs technologies ont été explorées dans le but d’améliorer les performances. Le nouveau réacteur EPR est l’aboutissement de recherches exploitables industriellement et fait figure d’intermédiaire avec les générations futures. Son objectif principal est d’augmenter la sûreté des installations tout en améliorant le rendement thermique, et d’abaisser son coût d’exploitation. A cette fin le réacteur et les installations connexes sont nettement séparées, son socle de capacité plus grande est en mesure d’absorber la totalité de la fonte du cœur du réacteur et de le refroidir tout en répondant aux normes anti-séisme. C’est cette dernière particularité qui vaut aux premières réalisations quelques déboires : en quelque sorte il s’agit de construire une belle assiette creuse qui ne se fendille ni ne se casse si elle devait tomber de table lors d’un séisme. A l’heure où j’écris ces lignes, son informatique est remise en cause par les autorités de sûreté qui font leur boulot. La possibilité d’utiliser des neutrons non ralentis, dits rapides au lieu de thermiques, offre la perspective de produire plus de matière fissible que consommée tout en utilisant du plutonium qu’il faudra bien éliminer un jour. C’était l’objectif du prototype industriel Superphénix construit en France à Creys-Malville. Fruit de la collaboration de plusieurs pays, l’expérience à tourné court pour des raisons d’abord d’accord politique avec les Verts et ensuite techniques. Un barillet prévu pour alimenter le cœur sans arrêter la centrale a causé bien des soucis d’étanchéité aux concepteurs. Il est heureux que cela n’ait pas coûté aux contribuables mais seulement à la société privée constituée par les industriels de l’électricité. Depuis, un accord intergouvernemental a regroupé 13 pays intéressés sous le sigle Forum International Génération IV, appelé également GIF ou GEN-IV. Il faut noter Les ECHOS de L’AMICALE N° 20 que l’Angleterre n’a toujours pas signé cet accord, tout comme le Brésil et l’Argentine qui bénéficient du statut de membre non actif. Ce forum a pour chartre le développement des systèmes des futurs réacteurs tout en préservant l’environnement et de se prémunir contre les risques de proliférations. Il s’impose trois défis majeurs en développant à la fois un processus de recyclage des déchets radioactifs, des réacteurs à neutrons rapides et la production d’hydrogène d’origine nucléaire. Cette génération IV est prévue au plus tôt pour les années 2040/2050. Les six concepts sélectionnés sont : Voir tableau en fin d’article (page 10). Une autre solution serait d’obtenir à partir de certains fluides caloporteurs des températures bien plus élevées en alimentant directement des turbines du type aviation en cycle combiné avec des rendements de plus de 55%. Chaque pays demeure libre de poursuivre ses propres recherches. En Europe existe le projet d’un réacteur dirigé directement par un accélérateur de particules qui permet beaucoup plus de souplesse dans la conduite de la réaction en chaîne qui peut, si nécessaire, s’arrêter instantanément et où l’uranium serait remplacé par du thorium, plus abondant sur terre. Le concepteur de ce réacteur est l’Italien Carlo Rubbia, prix Nobel de physique en 1984 et ancien directeur du CERN à Genève. Pour l’avenir, il existe une autre possibilité de bénéficier du nucléaire avec la fusion d’atomes légers à la place de la fission d’atomes lourds. ITER, la machine expérimentale en construction en France à Cadarache offre des promesses pour le long terme, mais pas avant 30 à 40 ans, à moins d’un miracle. Ces prédécesseurs n’ont jamais donné plus d’énergie que celle fournie et ceci depuis plus de cinquante ans. Le premier objectif à atteindre est d’obtenir un plasma d’une durée de vie de plus de 100 secondes tout en produi- -9- sant plus d’énergie que consommée. Il est heureux que ce soit plusieurs nations réunies qui tentent l’expérience, ô combien difficile, de réaliser ce qu’accomplit notre étoile, le Soleil, mais cette fois sur terre. Les déchets nucléaires A près usage, le combustible nucléaire doit être traité pour séparer la matière fissile utilisée, environ 1,5% en poids, de celle restante. La charge moyenne par réacteur peut être estimée à 30 tonnes par an, dont une seule tonne contient des produits dangereux, le reste étant recyclé pour produire de nouveau du combustible. En France deux usines s’en chargent, celle de la Hague dans la Manche avec une production de 1800 tonnes par an, et sur le site de Marcoule dans le Gard. Ces produits sont les actinides que l’on regroupe en plusieurs catégories suivant leur dangerosité, leur radioactivité et leur durée de vie. La plus grosse partie de ces déchets concerne des produits de fission qui ont des périodes de durée de vie au maximum de 30 ans ; ceux-ci sont stockés en surface et surveillés. Au bout de trois siècles, leur radioactivité est quasi éteinte. Les autres déchets, environ 200 kg par réacteur et par an, contiennent essentiellement des noyaux lourds comme le neptunium, l’américium, le curium, l’uranium et le plutonium qui sont des produits à durées de vie longues jusqu’à des millions d’années. Ce sont ces produits, légués à nos lointains descendants, qui posent un problème éthique même s’ils représentent peu en quantité. Actuellement, plusieurs procédés permettent de diminuer leur nocivité par divers traitements physico-chimiques après immersion dans des piscines afin d’en diminuer la chaleur et une part de la radioactivité avant stockage. Les produits sont ensuite confinés pour être stockés définitivement dans des emballages à base de verres composites sûrs et résistants, avant d’être enfouis en profon- Comprendre deur dans des couches d’argiles stables. C’est la méthode qui a été retenue par le gouvernement français en fonction du résultat d’études et après un long débat public. Rappelons qu’un camion transportant de tels déchets est moins radioactif qu’un camion d’engrais et que ces emballages résistent au déraillement d’un train. Des essais grandeur nature ont été faits et renouvelés maintes fois. Faut-il rappeler que les déchets nucléaires ont une durée de vie délimitée, contrairement aux énormes quantités de déchets chimiques tout aussi dangereux et trop souvent négligés. Si une bouteille de plastique est jetée dans ma poubelle, c’est un déchet. Si elle est déposée dans un conteneur de recyclage, c’est une matière première, qui servira à fabriquer une autre bouteille ou une veste en polaire ; il en est de même pour les déchets nucléaires. L’Andra (l’Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs) évaluait le volume des matières radioactives valorisables à près de 19.585 tonnes, soit en volume environ 1 million de m3 en 2004, et prévoit 25.185 tonnes pour 2010 ; mais elle ne comptabilisait pas celui des armes, couvert par le secret-défense. Un certain flou existe dans cette comptabilité puisque on ne sait jamais s’il s’agit du déchet lui-même, conditionné ou pas, avec ou sans son emballage et si le sur-conteneur qui le contient est compris dedans. Si bien que chaque acteur comptabilise la définition qu’il estime la plus pertinente, sans la préciser bien sûr. La méthode de l’enfouissement sous terre est bien meilleure que celle en mer dans des abysses, parce qu’elle offre l’avantage de pouvoir les surveiller et de les récupérer lorsqu’il sera possible de les traiter industriellement, ce n’est qu’un palliatif dont la responsabilité appartient aux politiques ; d’autres méthodes peuvent être envisagées. Le CEA a développé des procédures qui permettent de confiner et de traiter ces produits pour les rendre beaucoup moins nocifs, elles demandent à être industrialisées mais occasionnent un surcoût non négligeable. Ensuite il existe la possibilité de la transmutation, c’est à dire la progression successive d’un atome lourd vers un autre plus léger par la désintégration des particules de son noyau. C’est un processus naturel qui est à l’origine de la radioactivité constatée sur terre. L’objectif recherché est d’accélérer ce processus naturel qui peut se faire soit par la voie dite chaude, soit celle dite froide. A Tchernobyl la présence d’aluminium après l’accident, alors qu’il n’y figure pas à l’origine, témoigne de son existence. Les futurs réacteurs à neutrons rapides auront cette possibilité, désignée sous le vocable de spallation, consistant en l’éclatement du noyau sous l’effet d’un bombardement de particules. La radioactivité témoigne de l’instabilité des noyaux qui l’émettent. Le noyau radioactif se trouve dans un tel état d’instabilité qu’il cherche à se débarrasser de ses particules excédentaires pour atteindre un nouvel équilibre plus stable. Cette stabilité est atteinte le plus souvent par des noyaux composés autour d’un multiple de vingt particules qui ne sont pas ou très peu radioactives. Il s’agit en quelque sorte d’une incinération déguisée. La deuxième voie, dite froide, a été expérimentée en laboratoire où un champ de particules élémentaires va perturber les noyaux radioactifs pour qu’ils perdent leur nocivité par transmutation mais AJJC Mai/2010 Equivalence française Refroidi GFR Gas Fast Reactor RNR-G Gaz Hélium 48% Concept très performant en termes d’utilisation des ressources naturelles de minimisation des déchets à vie longue. Température du combustible jusqu’à 1600°C les produits de fission seraient retenus en cas de situation accidentelle. Le CEA possède une expérience de ce type de réacteur. SFR Sodium Fast Reactor RNR-Na Sodium liquide ou CO2 supercritique + 33% Type à neutrons rapides associé à un cycle fermé permettant le recyclage des produits radioactifs. Peut fonctionner très longtemps sans intervention sur le cœur. Plusieurs prototypes de ce type fonctionnent à travers le monde, Phénix en France, Joyo et Monju au Japon, BN600 en Russie. LFR Lead Fast Reactor RNR-Pb Plomb liquide 48% Réacteur à cycle fermé du combustible permettant une utilisation optimale de l’uranium. Le refroidissement au plomb liquide permet une gestion du combustible jusqu’à trente ans. VHTR Very higt Temperature Reactor RTHT Gaz Hélium ou autres + 33% avec cogénération Ses points forts sont l’économie et surtout la sûreté. Le cœur est constitué de boulets. Un prototype similaire est actuellement en construction en Afrique du Sud. Il fonctionne à plus de 1000°C. Il est plus spécialement dédié à la production d’hydrogène et au dessalement d’eau de mer (1) SCWR Supercritical Water Reactor RTHT Eau supercritique + 44% Se distingue par un refroidissement à l’eau supercritique qui offrirait un rendement de 44% et donc un potentiel élevé de compétitivité économique. MSR Molten Salt Reactor RSF Sels: fluorure de sodium, de zirconium et d’actinides + 33% plus si cogénération incluse Offre la particularité d’utiliser des sels fondus servant à la fois de combustible et de caloporteur et offre l’opportunité de regrouper sur le même site un réacteur producteur d’électricité et son usine de retraitement incorporée. La régénération de la matière fissile est possible avec un cycle uranium-thorium optionnel. Nom par Rendement escompté sans effet thermique, en passant de l’état instable à celui de stable. Les recherches actuelles vont bon train et l’industrialisation à déjà commencé. Ainsi la radioactivité du minerai de rhénium, qui possède une forte radioactivité βeta, est ramenée de 3 milliards d’années à seulement 30 ans lors de son élaboration. Le rhénium est un métal rare et dur qui supporte les très hautes températures, utilisé surtout par les motoristes de l’aviation ; ce qui lui vaut une forte spéculation financière. En déduire que les réacteurs d’avion sont radioactifs c’est pousser la charrette un peu loin ; perdue dans le concert de la radioactivité naturelle, il y a peu d’espoir de ressentir celle-ci. Il est difficile de faire le point sur la quantité de déchets à travers le monde, les données éparses sont peu fiables, souvent pour des questions de secret-défense. L’Agence Internationale chargée du nucléaire s’en préoccupe pour éviter toute prolifération, sujet bien ambigu ; espérons que nos responsables politiques traitent ce sujet avec discernement. Le risque de prolifération de déchets radioactifs est le vrai point faible de cette technologie qui ne concerne pas seulement la production d’électricité mais aussi de multiples emplois dans diverses branches de l’industrie comme de la médecine. Est-ce qu’une réglementation sévère suffira à dissuader tout vandalisme dans le grand concert des nations ? Peu probable. Néanmoins il nous faut bien constater que malgré la grande quantité d’armes de guerre, notre monde subsiste tel qu’il est, pas parfait certes, mais perfectible. Observations (1) Si on additionne l’eau contenue dans les océans, les nuages, les plantes et autres, chaque humain sur terre dispose de plusieurs milliards de mètres cubes d’eau. Malheureusement très peu en est potable, il faudra bien de l’énergie pour la rendre potable. Les ECHOS de L’AMICALE N° 20 - 10 - Comprendre P.S. – Au moment où nous mettions en page le N° 20 des Echos, à paraître fin Avril, nous parvenait la triste nouvelle de notre ami Jean-Claude Amand-Jules, qui était correspondant de notre rubrique « Comprendre » depuis le N° 2 de notre journal. Il apportait, en particulier, toute sa connaissance et toute sa fougue à l’explication de l’utilisation du nucléaire et ce, dans toutes ses applications. Le Comité de Rédaction Histoires d'en rire Pensées amusantes mais aussi profondes •Je n'attendais rien d'elle. J'ai été comblé. Yvan Audouard •Le mariage est comme le restaurant. A peine est-on servi qu’on regarde ce qu’il y a dans l’assiette du voisin. Sacha Guitry •A force d'être déçu par les autres, je finirai bien par croire en moi Frédéric Dard •Au pays des muets, les aveugles sont sourds. Louis Scutenaire •Il ne faut pas prendre les gens pour des cons ; il y a déjà assez de cons qu'on prend pour des gens. Guy Bedos •Un intellectuel est un type qui est rassuré quand il n'est pas compris. Pierre Perret •Sur vingt personnes qui parlent de moi, dix-neuf en disent du mal et la vingtième, qui en dit du bien, le dit mal. Rivarol •Les vieux cons ne sont jamais que de jeunes imbéciles qui ne se sont pas améliorés avec le temps. Jean Amadou •Si votre femme est jolie, ne lui dites pas qu'elle est jolie, parce qu'elle le sait. Dites-lui qu'elle est intelligente parce qu'elle l'espère. Francis de Croisset •Si vous voulez plaire à une femme, dites-lui des choses que vous n'aimeriez pas qu'un homme dise à votre épouse.. Jules Bernard Les ECHOS de L’AMICALE N° 20 •Il ne faut pas juger un homme sur ses fréquentations. Ne perdons pas de vue que Judas avait des amis irréprochables. Ernest Hemingway •Si ceux qui disent du mal de moi savaient exactement ce que je pense d’eux, ils en diraient bien davantage. Sacha Guitry •La France va mieux, oui, non pas mieux que l'an dernier, mais mieux que l'année prochaine. Coluche (Note de la Rédaction : qu'est-ce que ça va être !!) •A quoi prendre la vie au sérieux puisque de toute façon nous n'en sortirons pas vivants. Alphonse Allais •La mort n'est en définitive que le résultat d'un manque d'éducation puisqu'elle est la conséquence d'un manque de savoirvivre. Pierre Dac •Au Paradis, tu seras assis à la droite du Seigneur. C'est normal, c'est la place du mort. Pierre Desproges •Vouloir paraître plus jeune que des gens qui sont nés la même année que soi constitue le début de la vieillesse. Philippe Bouvard •La bêtise est infiniment plus fascinante que l'intelligence. L'intelligence, elle, a des limites, tandis que la bêtise n'en a pas. Claude Chabrol A méditer « Les finances publiques doivent être saines, Le budget doit être équilibré, La dette publique doit être réduite, L’arrogance de l’administration doit être combattue et contrôlée, L’aide aux pays étrangers doit être diminuée de peur que Rome ne tombe en faillite, La population doit apprendre à travailler au lieu de vivre de l’aide publique. » CICERON – 55 ans avant Jésus Christ Moralité : la crise dure depuis 2066 ans - 11 - Nos meilleures recettes « Le Poivrier » Pour un délicieux apéritif d’été épicé, Claude Godécaux nous propose de découvrir cette spécialité franc-comtoise. Liste des ingrédients : 1 litre de vin blanc sec / 1 zeste de citron / 1 zeste d’orange / 3 clous de girofle / 1 bâton de cannelle / 1 grosse pincée de poivre en grains / 1 gousse de vanille/ 80g de sucre en poudre. Recette : Laisser macérer pendant 8 jours et mettre au frais. Bonne dégustation. Camembert au calva et figues fraîches Préparation : 5 minutes + 24 h. de marinade – Pas de cuisson - - - - - 1 camembert au lait cru 15 cl. de calvados Chapelure (facultatif) Quelques grains de raisin Figues fraîches • Verser le calvados dans une assiette creuse, y faire mariner le camembert 12 h. Le retourner et laisser mariner encore 12 h. • L’éponger au moment de servir, puis le présenter tel quel ou roulé dans la chapelure. • Accompagner de pain de campagne grillé, de quartiers de figues et de grains de raisin. Denise Trifle au pamplemousse Ce dessert peut être fait la veille Les courses à faire : - 2 pamplemousses roses - 8 biscuits à la cuiller - 250 gr. de mascarpone - 3 œufs extra-frais - 110 gr. de sucre en poudre - 1 gousse de vanille - 1 pincée de sel • Portez 10 cl. d’eau à ébullition avec 50 gr. de sucre et la gousse de vanille fendue en deux. Faites bouillir le sirop obtenu 2 min, puis laisser refroidir. • Pelez les pamplemousses à vif, en éliminant toutes les petites peaux blanches. Séparez les quartiers, en procédant au-dessus de la casserole de sirop pour recueillir le jus. Les ECHOS de L’AMICALE N° 20 - 12 - Réservez les quartiers des pamplemousses dans un bol. • Séparez les jaunes des blancs d’œufs. Fouettez les jaunes avec 60 gr. de sucre, jusqu’à ce que le mélange soit mousseux. Ajoutez le mascarpone, toujours en fouettant. • Montez les blancs d’œufs en neige avec 1 pincée de sel. Incorporez-les délicatement à la préparation au mascarpone. • Déposez 2 cuil. à soupe de cette crème dans quatre verrines. Ajoutez les biscuits imbibés du sirop vanillé. Recouvrez d’une couche de crème puis des quartiers de pamplemousse. Terminez par une couche de crème. Réservez au réfrigérateur 2 heures au moins. Servez très frais, décoré de la gousse de vanille coupée en tronçons. Denise Enigmes 1ère énigme : Pilules L'apothicaire de dame Frédégonde lui a prescrit huit pilules à prendre, à raison d'une pilule tous les quarts d'heure. Combien de temps se sera écoulé lorsqu'elle aura terminé de prendre ses pilules ? 2ème énigme : Salle des gardes Dans la salle des gardes, six cents hommes attendent le départ pour la guerre. Parmi eux, 5% portent une arme. Parmi les 95% restants, la moitié porte deux armes et les autres n'en portent aucune. A combien le nombre d'armes dans la salle des gardes s'élève-t-il ? Trucs et astuces Le secret d’une mayonnaise réussie • Pour donner plus de volume à une mayonnaise et la rendre plus légère, incorporer au dernier moment le blanc d’œuf monté en neige ferme et quelques gouttes de citron. Pour colorer une mayonnaise : • En vert Faire cuire pendant quelques minutes, de préférence à la vapeur, une poignée de persil plat équeuté ; la réduire en purée et incorporer à la mayonnaise par petites cuillerées jusqu’à l’obtention de la couleur désirée. • En jaune vif Incorporer avant de servir une cuillerée à café de Curcuma. • En rose Ajouter tout simplement un peu de Ketchup bien épais. Vinaigre • Pour adoucir un vinaigre trop fort, il suffit de mettre une branche d’estragon, une gousse d’ail et un morceau de sucre. Au bout de quelques jours, il sera ainsi adouci et parfumé. Asperges • Pour conserver les asperges deux à trois jours, les envelopper dans un linge légèrement humide et les mettre dans le bac à légumes du réfrigérateur. Salle des gardes Dans la salle des gardes, il y a autant d’armes que d’hommes, soit 600. En effet, 5% (soit 30 de ces hommes) en portent une. Parmi les 570 qui restent, représentant 95%, la moitié en porte deux et l'autre moitié aucune : cela revient au même que s'ils en portaient tous une. Ce qui donne 570 + 30= 600 armes. Réponse à la 2ème énigme Pilules Il se sera écoulé 1h45. Réponse à la 1ère énigme Les ECHOS de L’AMICALE N° 20 - 13 - Groseilles • Pour égrapper des groseilles, les laver, les étaler sur un linge pour les sécher, puis passer les grappes à travers une fourchette au-dessus d’un récipient creux Pêches • Pour peler facilement des pêches, les mettre dans une passoire et les plonger 30 secondes dans une casserole d’eau bouillante. Tomates • Pour conserver les tomates sans qu’elles moisissent, même au réfrigérateur, il faut les ranger la queue en l’air. La vinaigrette allégée idéale 3 cuillerées à café de yaourt biologique + 1 cuillerée à café de moutarde + 1 cuillerée à café de vinaigre de cidre + 1 cuillerée à café d’huile d’olive + 1 cuillerée à café d’eau + sel, poivre, aromates Deux idées pour éloigner les guêpes • Pour déjeuner en paix sur l’herbe ou sur la terrasse, disposez des clous de girofle sur la nappe ou sur la table. • L’argent n’a pas d’odeur, c’est bien connu. Pourtant, les petites pièces en cuivre de 1, 2 ou 5 centimes en dégagent assez pour éloigner les guêpes. Un truc venu de Suisse… Nouvelles adhésions Nous sommes très heureux d’accueillir comme nouveaux « Membres Actifs» nos collègues : Nicole ALBRAND a fait toute sa carrière chez Pompes Guinard et KSB SAS, dans l’Indre au sein de nos unités de Neuvy-St. Sépulcre et de Châteauroux, comme cadre administratif en tant que Contrôleur de gestion et Responsable financier. Albert ALIMI dans un premier temps, Responsable commercial des ventes Export pour le Maghreb des vannes AMRI, puis Responsable France du Département distribution robinetterie, puis Directeur des ventes France tous Marchés pour les produits AMRI. Son épouse Jacqueline l’accompagne comme «Membre Conjoint» Jean-Marie CONSALVI a débuté sa carrière comme technico-commercial itinérant des Pompes KSB France à l’agence d’Aix en Provence, monte à Lyon comme Directeur de l’Agence pour la région Rhône-Alpes, muté à Genneviliers prend en charge le département Marketing pour le Marché Industrie en Pompes et Robinetterie, enfin Directeur stratégie France pour tous les Marchés, Jean-Marie est accompagné de son épouse Danielle comme «Membre Conjoint» Jean-Paul DUBOIS jeune Ingénieur chimiste diplômé de l’Institut Français du Caoutchouc spécialiste des polymères débute sa carrière professionnelle au sein de la Sté. AMRI Robinetterie en tant que Responsable du département techniques et production des vannes. Quelques années plus tard on lui confie la direction des services technico-commerciaux d’AMRI, lors de la filiation par KSB AG revient à ses fonctions d’origine en assurant comme Responsable le développement et process de nouveaux produits tant en pompes qu’en robinetterie pour des applications très spécifiques dans le domaine de la chimie, il finalisera sa carrière en reprenant la Direction de l’activité technico-commerciale du réseau France et Europe d’AMRI. Son épouse Josette l’accompagne comme «Membre Conjoint» Jean-Claude EMLINGER a fait toute sa carrière chez Pompes Guinard-KSB, a parcouru le monde entier, de l’Agence du Sud-Ouest à Toulouse comme cadre technico-commercial itinérant en Pompes pour tous Marchés, il rejoint l’unité d’Annecy comme spécialiste Pétrole, puis ce fut Houston, Mexico, Tokyo, Hong Kong, Taiwan, la Corée du Sud, revient en France pour prendre la direction de l’Agence de Les ECHOS de L’AMICALE N° 20 Nantes pour la Région Ouest en Pompes et Robinetterie, plus tard, il rejoint l’unité AMRI à la Roche-Chalais pour créer et gérer le service commercial Compétence center Eau enfin termine sa carrière à Alger par la création et la direction de la filiale algérienne KSB Pompes et Service. Son épouse Pierrette l’accompagne comme «Membre Conjoint» Paul GARDONNE a accompli une grande partie de sa vie professionnelle chez KSB, d’abord comme cadre technico-commercial itinérant pour les Marchés du Bâtiment, de l’Eau, et de l’Industrie pour la région PACA pour KSB France, puis quelques années plus tard au sein de l’Agence KSB d’Aix en Provence pour la région RhôneMéditerranée en tant que Responsable des Marchés Pompes et Vannes AMRI de l’équipe des technico-commerciaux itinérants et sédentaires pour la clientèle Eau. Françoise GROSJEAN épouse de notre Collègue Gilles, ancien Responsable des Ressources Humaines de Pompes Guinard et KSB dans nos unités de Neuvy St. Sépulcre, Châteauroux , Lille, et Gennevilliers. Christiane PAUL engagée à l’Agence de Lyon comme Assistante principale, technico-commercial et administrative chez pompes Guinard Service puis KSB SF, au sein des ateliers de maintenance de Décines puis de Génas, Christiane PAUL y a fait la majorité de sa carrière. Christiane est accompagnée de son époux Gabriel comme «Membre Conjoint» Pierre RIBAUDEAU : c’est au sein d’AMRI Robinetterie qu’évoluera toute sa carrière, engagé à Bagnolet comme technicocommercial pour suivre les entreprises d’Ingénierie, fonction qu’il poursuit à l’Agence Ile de France, on lui confie le marché Export pour les pays du Maghreb, l’Italie, la Belgique, la Suède et la Norvège. Transféré à Gennevilliers comme analyste des Marchés et Grands Comptes, participe dans le même temps au changement des systèmes informatiques chez KSB SA, enfin rejoint en tant que technico-commercial l’Agence Ile de France-Normandie pour le Marché Industrie en Robinetterie. Roland RUFFIER-LANCHE a fait toute sa carrière chez KSB, de la rue des Nanettes à l’Agence régionale Rhône-Méditerranée. Débutant comme Technico-commercial au service devis PDR, puis rapidement en charge du suivi des dossiers techniques - 14 - Industrie et Pétrole, devient cadre technico-commercial en tant que chef de groupe du service suivi d’exécution des commandes pompes, enfin rejoint l’agence d’Aix en Provence pour la région RhôneMéditerranée comme chef de groupe des technico-commerciaux sédentaires pour les Marchés Industrie et Energie en pompes. Son épouse Monique a adhéré comme « Membre Conjoint » En nouvelles adhérentes au titre de « Membre conjoint » les épouses : Brigitte BRILLANT, Françoise DELCHAMBRE Et les compagnes : d'Henri CHAIX, Frédérique GUITTET, et de Gabriel PERROTIN, Yvette FERET Nos peines C’est avec beaucoup de tristesse que nous déplorons la disparition de nos collègues «Membres Actifs» et amis: Jean-Claude AMAND-JULES, ancien cadre Technico-commercial aux Pompes KSB France, ancien Membre du Bureau directeur de notre Amicale, est l’auteur de nombreux articles scientifiques, en particulier sur le nucléaire, parus dans différentes revues, notamment dans notre journal «Les Echos de l’Amicale». Jean-Claude est décédé prématurément à 71 ans le 30 mars 2011 Jean CHOCHOY, ancien directeur commercial, puis directeur de la Division Bâtiment chez Pompes Guinard, nous a quittés le 30 Novembre 2010. Guy MARIE, Ami fidèle de nos voyages, mari d’Eliane, est décédé le 23 Novembre 2010 Le comité de rédaction • • • • • • Rosette Beaupré, Denise Lagay-Dupont, Maryse Samoyault. Pierre Fritière, Henri-Paul Despréaux, Francis Kim Contact : Henri-Paul Despréaux 5, rue de Naples 78150 ROCQUENCOURT Tél. : 01 39 55 62 25