Attaquer l`hiver du bon pied Attaquer l`hiver du bon pied

Transcription

Attaquer l`hiver du bon pied Attaquer l`hiver du bon pied
MAGAZINE
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De-I;FJ;C8H;(&&/
Tendances, bien-être,
santé, les petites astuces
pour garder la forme
Attaquer l’hiver
du bon pied
Art de vivre
Made in Jura
Jamais sans
mon Parcours Vita
pages 6-7
Châtillon - Quand le travail
du verre devient un art
pages 18-19
Balade
Sur les traces de la tribu
des va-nu-pieds
pages 4-5
DELÉMONT
DEVELOPPEMENT
PERSONNEL
Estime de soi,
confiance en soi
Gestion des émotions
Centration intérieure
Ancrage corporel
RELATION D'AIDE
Gestion de crises
Stress, burn-out
Deuil, ruptures
Difficultés relationnelles
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existentielles
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prise de décisions
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Sommaire
Ed]WhZ[bW\ehc[
F
inies les douces journées d’été, les
après-midi de farniente sur une chaise
longue. Les journées se raccourcissent,
les nuits se rafraîchissent. Déjà, l’automne est
sur le pas de la porte avec, dans son sillage, les
premiers frimas. Les feuilles des arbres roussissent avant de se précipiter dans une chute
lente, portées au gré du vent.
B[j[cfiZ[fh[dZh[ie_dZ[ie_
Un peu le blues au réveil, du mal à se sortir
de son lit quand arrivent les premières nappes
de brouillard? Que nenni. On garde le moral
et on reste positif. L’automne est une saison
magnifique. Celle d’une nature aux couleurs
chatoyantes, celle où il fait bon se réchauffer
au coin de l’âtre délaissé depuis des mois…
Celle aussi où l’on retrouve le temps de prendre soin de soi, de se chouchouter.
Dans ce magazine, des conseils, des astuces
et des petits trucs pour garder la forme et attaquer l’hiver du bon pied. Entre les cures vitaminées, les traitements naturels dégottés chez
un herboriste ou les conseils prodigués par un
médecin, chacun trouve un remède pour se
protéger des affres de la mauvaise saison.
Changement de saison, changement de style,
l’automne est aussi l’occasion de parler de
mode et de présenter les dernières tendances
vestimentaires. Retour des années 80, look
garçon manqué, accessoires délirants mais
fonctionnels, la mode hivernale se veut pragmatique, voire raisonnable. Un peu comme
l’époque…
Belle lecture.
8WbWZ[
pages 4-5
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4
pages 6-7
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pages 9-17
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12-13
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B kjj[hYedjh[b[iXeXei
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Z[bÁ^_l[h
16
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pages 18-19
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page 21
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page 22
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Impressum
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10-11
Editeur: Michel Voisard, Editions D+P SA.
Coordination: Peggy Frey.
Ont collaboré à ce numéro:
Rédaction: Peggy Frey, Randy Gigon, Annick Monnod,
Julie Seuret, Pascale Stocker.
Photos: Danièle Ludwig, Darrin Vanselow, Agence Bist
Mise en page: Josiane Grangier.
Correction et relecture: Catherine Santschi.
Publicité: Publicitas SA, Delémont; MEM SA, Moutier.
Impression: Pressor SA, Delémont
Tirage: 24 000 exemplaires.
Le Quotidien Magazine: ISSN 1662-3193
*
8WbWZ[
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Un pas sur un chemin, quelques franches enjambées dans
une grasse prairie, randonner sans chaussures ouvre à de nouvelles
sensations. Quand le plaisir passe par les orteils
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TEXTES: PEGGY FREY
PHOTOS: DANIÈLE LUDWIG
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Agréable la douceur de
l’herbe humide d’une prairie
broutée par les vaches. Plus
déplaisant le piquant de celle
fauchée par une machine.
Pas trop vite sur les cailloux
agressifs d’un chemin de
terre. Petits pas précautionneux sur le tapis d’aiguilles
qui couvre le sol d’une forêt
de sapins.
En balade sur les hauteurs
des Franches-Montagnes,
une étrange tribu, guidée
par Corine Estoppey, se promène sans chaussures près
des bois. Accompagnatrice
en moyennes montagnes,
la Chaux-de-Fonière guide
des groupes qui randonnent
pieds nus à la petite journée.
«L’idée m’est venue parce
que je déteste marcher avec
de grosses chaussures quand
il fait chaud. Je ne pensais
pas que le concept plairait
autant.»
Iebb_Y_j[hjekib[ii[di
Si les premiers pas sont un
peu épiques, bien vite la plante
des pieds s’habitue aux nouvelles sensations. «Les gens
ont un peu d’appréhension
à se déchausser en extérieur.
Ils craignent de se faire mal,
redoutent les tiques.» Pour
les rassurer, Corine Estoppey
commence sa balade par un
jeu. «Je propose une course
poursuite dans une prairie:
très vite, tout le monde oublie
l’absence de chaussures.»
Entre chemins de terre,
zones herbeuse ou forestière,
endroits secs ou humides, les
randonneurs découvrent différentes surfaces de sol par
leurs pieds. «Je cherche à faire
travailler tous les sens.»
Pour écouter plutôt que
regarder, une partie de la
balade se fait les yeux fermés,
guidé par une autre personne.
Dans la forêt, les promeneurs
s’exercent aussi à marcher en
faisant le moins de bruit possible. «En se faisant discrets,
ils ont plus de chance de voir
des animaux.»
Plus d’une heure de marche… mais, c’est qu’on aurait
presque un petit creux! Pas de
panique, Corine pense aussi
aux amuse-bouches locaux.
«Confitures, sirops, gâteaux,
8WbWZ[
Entre chemins de terre, zones herbeuse
ou forestière, endroits secs ou humides,
les randonneurs découvrent
différentes surfaces de sol par leurs pieds.
avec les plantes d’ici, on peut
faire quantité de bonnes
choses.»
LWh_[hb[iikh\WY[i
Dans les FranchesMontagnes, vers le Creux-duVent ou le Mont-Sujet, bientôt en Valais, Corine Estoppey
varie les terrains propices aux
balades pieds nus. «Pour
l’instant, les itinéraires sont
assez courts. Mon objectif est
de proposer une randonnée
plus longue, d’une journée
complète.»
Arrivée sur le bitume,
la tribu des va-nu-pieds
se rechausse avec regret.
«L’expérience est agréable,
souligne Marie, une randonneuse venue de Saignelégier.
J’oserais me promener pieds
nus plus souvent.»
Une remarque que Corine
apprécie. Le sourire aux
lèvres, la jeune guide est
contente: personne n’a remis
ses chaussures pendant la
balade. Les plus téméraires
ont même osé un bref pasN
sage dans la boue.
Contact
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Si le temps est propice, les prochaines balades pieds nus
se dérouleront le 13 septembre au Creux-du-Vent (balade
pieds nus et réflexologie) et le 19 septembre aux Bois
(balade pieds nus). Réservation obligatoire.
Balade et réflexologie
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Pour que ce soit le pied
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Depuis 1998, plus de 500 Parcours Vita
ont fait peau neuve offrant à leurs
amateurs le plus grand centre
de sport helvétique. Gros plan
sur les caractéristiques et avantages
de ces «chemins de la culture physique»
dans le Jura
TEXTES: RANDY GIGON
M
is bout à bout, les
Parcours Vita suisses couvrent la
distance impressionnante de
1153,3 km. Locarno, Einsideln
ou Château-d’Œx, les sportifs
de tout le pays n’hésitent pas à
enfiler la maglietta, das Trikot
ou le maillot pour affronter
un des 504 tracés.
Dans le Jura, onze communes accueillent un
7hjZ[l_lh[
-
On croise «Gullit» sur le Vita
:[i\eh†ji
e“Xh”b[djb[iWXZei
Dans la région, les Parcours
Vita sont tous établis en plein
air. A l’orée d’une forêt, dans
un pâturage boisé ou dans un
champ, les sportifs se dépensent sans compter dans un
environnement naturel.
Un Parcours Vita propose
une quinzaine d’exercices
sportifs sur un tracé de quelque deux kilomètres. Selon
leur fonction, ces exercices se
divisent en trois couleurs: le
rouge pour la force, le jaune
pour la mobilité et l’agilité et
le bleu pour l’endurance. Au
poste numéro six par exemple, les exercices aux anneaux
brûlent les abdominaux et
entraînent la mobilité tandis
qu’au dix, les sauts à pieds
Dans la région, les Parcours Vita
sont tous établis en plein air.
Tous proposent une quinzaine
d’exercices sportifs sur un tracé
de quelque deux kilomètres.
joints par-dessus des billes de
bois travaillent l’endurance.
La diversité des exercices du
Parcours Vita permet à tout
un chacun de concocter son
entraînement en fonction de
ses capacités, de sa discipline de prédilection ou
des domaines qu’il veut
améliorer. Le parcours
se singularise aussi par
la liberté qu’il offre à
ses utilisateurs. Aux
oubliettes horaires, cotisations ou
autres réservations
de salle: les circuits
sont accessibles 24 heures sur 24, par tous les
temps et les utiliser ne
coûte pas un kopeck.
Kd7fekh
8Wii[Yekhj
Si la Zurich Assurances
a financé la construction
de tous les Parcours Vita
jurassiens, l’entretien des
tracés est du ressort des
communes. A l’exception
de celles de Montfaucon,
de Rossemaison et de
Bassecourt.
Montfaucon, par exemple, a
signé une convention en 1986
avec le village de vacances Reka qui s’occupe
des aménagements. A
Rossemaison, c’est la
Société culturelle et
sportive qui prend en
charge l’exploitation.
Enfin, à Bassecourt,
la Société de développement et d’embellissement est responsable de l’entretien.
Cet été, les membres
de l’association ont
d’ailleurs donné un
coup de neuf à leur
parcours. De qualité,
le travail effectué a
permis au parcours
d’obtenir la note A
dans le classement
des Vita. Une raison
supplémentaire de
tester ce sympathique
tracé. N
HWf^W‡b:kXW_b$
:H
FK8B?9?Jy
"###% ##$##&!#$#&####
Parcours Vita: Bassecourt,
Boncourt, Chevenez, Cornol,
Courtedoux, Delémont, Les
Breuleux, Montfaucon,
Porrentruy, Rossemaison et
Saignelégier.
y va entre dix et quinze fois.
C’est l’endroit idéal pour mes
circuits training», constate
Raphaël. L’athlète taignon axe
ses séances sur des exercices
de force comme les tractions
du corps, les anneaux ou les
barres parallèles.
Avec ses camarades, «Gullit»
parcourt les 2,8 km du
tracé trois fois et apprécie
sa dénivellation. «Il y a plusieurs reliefs sur le chemin.
C’est l’occasion d’entraîner
les sprints», conclut-il. Le
Parcours Vita, un des secrets
de l’excellence des fondeurs
taignons?
#
#
:H
Raphaël Dubail de
Saignelégier est une figure
incontournable du sport
franc-montagnard. Course à
pied, roller et ski de fond, le
jeune homme de 33 ans pratique tous ces sports avec une
égale motivation. Celui que
l’on surnomme «Gullit» – en
référence au joueur de football
hollandais – est aussi responsable des entraînements pour
le Ski-Club de Saignelégier.
Dans ce cadre, il fréquente
souvent le Parcours Vita de
la capitale des FranchesMontagnes dès l’automne. «A
partir du mois d’octobre, on
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A chaque nouvelle saison
ses petits changements.
Quelques pages de lecture pour préparer l’hiver,
des conseils pour être en
bonne santé, des petits
trucs pour garder la forme.
Côté tendances, on décortique la mode des mois
à venir pour être la plus
belle sous les premiers
flocons.
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Du bouleau au radis noir
pour affronter l’hiver
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L
es beaux jours commencent à se
faire rares. La lumière change;
le soleil disparaît plus tôt. La saison froide reprend peu à peu
ses droits et parfois le corps ou l’esprit le
ressentent. Pour affronter les froidures
de l’hiver, des compléments alimentaires
se bousculent dans les commerces.
7Y^Wgk[iW_iediWYkh[
«C’est une tradition: au printemps et
en automne, on cherche à supprimer les
surcharges et les toxines de notre organisme.» Partisan des cures dépuratives,
Pierre Willemin, droguiste à Delémont,
conseille volontiers ses clients – clientes
plutôt, 60% des personnes adeptes des
cures saisonnières étant des femmes –
pour se préparer à l’hiver dès le mois
d’octobre.
Jus de bouleau ou gélules au radis noir
pour éliminer les toxines, compléments
vitaminés, les cures proposées sont
multiples. Attention toutefois aux effets
secondaires: François Héritier, médecin
généraliste à Courfaivre, conseille forte-
:H
:H
ment de bien se renseigner sur les produits et leurs éventuels effets allergisants
avant de se lancer dans une cure.
Enfin, pour être efficace, une cure
dépurative s’échelonne au minimum
sur trois semaines. Le temps d’activer les
émonctoires, des organes comme le foie
ou les reins qui filtrent l’organisme.
Kd[Ykh['&&`khWii_[dd[
Dent-de-lion, bourdaine et gentiane
composent la cure dépurative appelée
7Y^Wgk[`ekhiedWb_c[dj
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IWdj„#X_[d#†jh[
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Vous reprendrez
bien un peu
de raisin?
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:H
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Missionnaire. Une préparation qui fait
partie du patrimoine jurassien: sa formule, vieille de plus de 100 ans, a été
mise au point par l’herboriste Charles
Gisiger, de Soyhière. Ancien, cet élixir a
encore beaucoup de succès de nos jours,
surtout auprès des anciens.
Autre rituel séculaire, l’atroce l’huile
de foie de morue est aussi un bon fortifiant. Heureusement, à la formule
liquide infâme se substituent des capsules inodores. Pour Pierre Willemin, ce
traitement indétrônable reste le numéro
un des traitements préventifs des maladies de l’hiver.
:[il„]„jWknµ
[jZ[ic_d„hWkn
A l’approche de la mauvaise saison, notre système immunitaire doit
se protéger de virus parfois agressifs.
Les oligo-éléments – en particulier
le cuivre, l’or et l’argent – jouent un
rôle important dans le maintien d’une
bonne immunité. Les oligo-éléments
se trouvent naturellement dans les
produits alimentaires. Ce n’est qu’en
cas de carence, de fatigue accrue ou de
maladie, qu’un complément minéral
peut être conseillé.
› Jus de bouleau ou gélules au
radis noir pour éliminer les toxines.
~;{WdX[TSTU^XTST\^adTb^db
U^a\TSTRP_bd[TbTbcd]Q^]
U^acX
P]c~D]TP[X\T]cPcX^]bPX]T
TcePaXÐTR^]caXQdTÇd]TQ^]]T
santé.
Minérale ou végétale, fortifiante ou
nettoyante, comme beaucoup de traitements naturels, la cure préhivernale a des
détracteurs. Pierre Willemin les ignore.
«Ce qui est certain, c’est que bien souvent
l’efficacité de telle ou telle cure n’est pas
prouvée», commente le docteur Héritier.
Le généraliste rappelle aussi qu’il «ne
faut pas négliger l’effet placebo, qui, dans
certains cas, avoisine les 50%».
Entre élixirs, potions, jus, ampoules,
gélules ou remèdes locaux, s’offrir une
cure automnale coûte entre trente et cent
francs. Quelle que soit la dépense, elle ne
vous évitera pas obligatoirement d’être
victime d’un petit rhume.
@kb_[I[kh[j
es vendanges sont
souvent l’occasion
de joyeuses libations
en l’honneur du dieu
Bacchus. Pour Marc
Freléchoux, de Boncourt,
cette époque annonce un
rituel: l’annuelle cure de
raisin. Depuis six ans, le
jeune horloger en complication se plie à une
diète. Pendant cinq à sept
jours, il ne consomme
que le fruit de la vigne et de l’eau.
«Mon père faisait une cure chaque année. C’est comme ça que
j’ai connu cette pratique», raconte
Marc, 26 ans. Concernant les raisons qui l’ont poussé à imiter son
paternel, l’Ajoulot mentionne la
purification du sang, l’assainissement de l’organisme et… le désir
de perdre un peu de poids!
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La réussite de l’exercice nécessite
du caractère. «Le plus dur, c’est
pas physiquement mais psychologiquement», admet Marc. L’envie
de sel, l’absence de goûts variés et
la monotonie des repas mettent
les nerfs à rude épreuve. Pour
résister, le jeune homme diversifie
les cépages, tout en privilégiant le
chasselas riche en sucre. Son raisin, entre 500 g et un kilo par jour,
il l’achète dans des magasins bio
«histoire de ne pas faire une cure
de pesticides».
Et après la cure? «Je ne me sens
pas forcément différent, juste
diminué», constate-t-il. Cette
année, Marc espère ne pas craquer
et continuer à supporter la cure
sans effets secondaires comme de
fortes migraines ou une assiduité
aux toilettes.
Avant de se lancer dans la semaine
raisin, il est recommandé de
demander conseil à son médecin.
Pour certaines personnes, cette
monodiète peut représenter un
certain danger.
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Plus simplement appelés
phages, les bactériophages
ont été découverts en 1917
par le Franco-Canadien Félix
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oches
et
affreux, les
virus? A voir.
N’en déplaise
à la grippe A, certains virus
peuvent s’avérer de précieux
auxiliaires de la médecine.
C’est le cas des bactériophages, des «mangeurs de
bactéries» utilisés autrefois
pour soigner des infections.
Ancien responsable du laboratoire de microbiologie et
hygiène au Centre hospitalier
de Villeneuve-Saint-Georges
près de Paris, le D r Alain
Dublanchet milite pour réhabiliter cette méthode mise
au point il y aura bientôt
un siècle, puis oubliée. Elle
permet d’éliminer des bactéries devenues résistantes
aux antibiotiques – comme
le redoutable staphylocoque
doré.
d’Hérelle. Deux ans plus
tard, il tente les premiers
traitements avec des phages.
L’engouement est rapide:
études et essais se multiplient dans plusieurs pays.
Mais tout change avec la
découverte de la pénicilline,
en 1941. Les antibiotiques
connaissent un essor phénoménal, éclipsant peu à peu la
phagothérapie. Faute d’utilisation, la France finit par
détruire ses derniers stocks
de phages il y a une vingtaine
d’années. Il faut attendre la
diffusion des bactéries multirésistantes pour que l’on
s’intéresse à nouveau à la
thérapie phagique.
Prescrits à tire-larigot,
durant plusieurs décennies,
les antibiotiques ont fini
par perdre de leur efficacité.
Avec des conséquences tragiques. «Rien qu’aux EtatsUnis, le staphylocoque doré
résistant a causé 19 000
décès en 2005. C’est plus
que le virus du sida», illustre
Alain Dublanchet. L’un des
Le bactériophage est loin
d’être une denrée rare: avec
une population totale estimée à 10 puissance 32, ce
virus est carrément la forme
biologique la plus répandue
sur Terre. Partout où il y a des
bactéries, il y a des phages:
dans l’air, l’eau, le sol, sur et
dans les êtres vivants... Pour
la phagothérapie, on peut
prélever des phages dans la
nature (les égouts sont de
vraies mines). Reste à isoler
celui qui convient, le purifier,
le cultiver, puis à en tirer une
solution liquide bourrée de
virus que l’on appliquera sur
la zone à traiter.
Et là, c’est la guerre. Une
fois repérée sa bactérie cible,
le phage s’y arrime et perce
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derniers médecins français
à avoir utilisé des phages
autrefois, il s’est repenché
sur cette technique au début
des années 2000, et vient de
lui consacrer un livre.
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Ce virus qui nous
veut du bien
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un trou pour s’y introduire.
Il s’y reproduit, puis il la fait
éclater, libérant des dizaines
de nouveaux virus. L’effet est
fulgurant: destruction complète de millions de bactéries en quelques heures. Et
lorsqu’il ne trouve plus de
bactéries à attaquer, le virus
disparaît: il est éliminé du
corps.
Mais si les phages sont si
efficaces, pourquoi ne sont-ils
pas plus largement utilisés?
«Il y a une méconnaissance
du monde médical autour de
ce traitement», constate le
Dr Dublanchet. C’est qu’après
la Deuxième Guerre mondiale, quand l’Europe de
l’Ouest et les Etats-Unis bazardent la phagothérapie au profit des antibiotiques, le bloc de
l’Est, lui, poursuit dans cette
voie. Si bien qu’aujourd’hui,
les seuls labos encore actifs
dans ce domaine se situent
en Géorgie, en Pologne et en
Russie. Corollaire: un déficit
d’études aux standards scientifiques actuels qui valident
l’efficacité de la phagothérapie, admet le Dr Dublanchet.
«Mais, depuis sa découverte
et au fil des ans en Europe de
l’Est, des milliers de patients
ont été traités avec succès
grâce aux phages.»
Evidemment, les phages
ont aussi leurs inconvénients.
D’abord, ils ont le palais sensible. Contrairement aux
antibiotiques à large spectre,
qui ratiboisent tout sur leur
passage, les bactériophages
ont une action spécifique:
chacun ne s’attaque qu’à une
seule espèce de bactérie. Pour
que la thérapie soit efficace, il
faut donc savoir exactement
quelle bactérie l’on combat –
et recommencer les tests si
cette bactérie vient à muter.
De plus, les phages sont des
entités vivantes, et non des
molécules inertes comme les
antibiotiques. Un obstacle à
la fabrication industrielle.
«On a un mal fou à obtenir
une production standardisée, qui ne varie pas d’un lot
à l’autre.»
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Depuis une dizaine d’années, des chercheurs recommencent à s’intéresser aux
bactériophages. A Paris,
l’Institut Pasteur teste les
phages sur des souris atteintes d’infections pulmonaires
résistantes. Ailleurs, on les
étudie pour neutraliser la
listeria dans l’alimentation,
soigner des grands brûlés
ou désinfecter des surfaces.
Seules ces études, menées
selon les critères actuels,
permettront de valider et
développer la méthode. De
là à imaginer que les phages supplantent un jour les
antibiotiques? Pas question,
répond le Dr Dublanchet.
«Pour la meilleure efficacité,
je reste persuadé qu’il faut les
utiliser conjointement.»
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«J’ai traité trois patients
atteints d’infections
ostéo-articulaires résistantes, qui sortaient
de grands services
spécialisés sans autre
perspective que l’amputation. Les résultats ont
été spectaculaires. J’ai
moi-même été surpris.»
Et de citer le cas d’une
otite externe très douloureuse, qui résistait aux
antibiotiques depuis six
mois: les symptômes
ont disparu en 72 heures grâce aux phages.
Le médecin ne crie pas
au miracle pour autant.
«Un de mes patients qui
devait être amputé du
pied s’est assez remis
pour faire du ski: je
m’en réjouis. Mais il faut
un recul de plusieurs
années avant de parler
de guérison définitive.
Et si je n’ai pas connu
d’échecs, c’est aussi
parce que j’ai sélectionné
des cas dont j’étais persuadé des chances de
réussite.» Au sein de
e n’est pas à
proprement
parler illégal, mais ce
n’est pas autorisé pour
autant.» Convaincu que
la phagothérapie est le
seul espoir pour certains
patients dans l’impasse,
Alain Dublanchet n’a
pas hésité à l’utiliser
pour des traitements
dits «compassionnels». Il serait le seul
Français à le faire. «Je
m’y suis aventuré avec
une extrême prudence,
puisqu’il s’agit d’une
thérapie qui n’a plus
d’existence officielle en
France, et de produits
non homologués.»
«C
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La phagothérapie est
une piste passionnante,
estime le professeur
lausannois. En partenariat avec l’Université
de Rockfeller aux EtatsUnis, son laboratoire
planche d’ailleurs sur
un médicament inspiré
des phages, contre le
pneumocoque. «Et, l’an
prochain, j’espère mener
des essais de phagothérapie sur des vaches.»
Restent un gros bémol,
outre le manque de
littérature scientifique:
la relative lenteur du
procédé. «Les phages
ne sont d’aucun secours
pour les interventions
d’urgence: face à des
affections qui tuent en
deux jours, comme la
méningite bactérienne,
on n’a pas le temps de
préparer une solution
phagique.» 7CE
l’association GEEPhage,
il milite pour la renaissance de la phagothérapie. Et espère obtenir un
feu vert d’ici 5 à 10 ans.
En Suisse aussi, la
phagothérapie a été
abandonnée – elle y
avait été introduite
dans les années 60.
«A ma connaissance,
personne ne la pratique
aujourd’hui», constate
Philippe Moreillon,
directeur du département de microbiologie
fondamentale de l’Université de Lausanne.
«Mais ce serait tout à fait
possible: il suffit de trouver un médecin qui soit
d’accord, et d’en aviser
l’autorité de contrôle
Swissmedic.»
Sauver de l’amputation,
aux limites de la loi
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Des herbes
pas si mauvaises
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L
a nature a élu domicile derrière la vitrine
d’ u n e é c h o p p e
bruntrutaine de la
Grand-Rue. Plantes en infusion, savons naturels, baumes pour les lèvres et pour
le visage, mélanges d’huiles
essentielles, la boutique de
l’herboriste Magalie Wicht est
un havre d’odeurs enivrantes
et de curiosités.
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La dame aime se définir
comme une «Laura Ingalls»
en version ajoulote. «Depuis
toute petite, je suis bercée par
les plantes.» Héritage d’une
grand-mère valaisanne qui
l’emmenait à la cueillette et
lui faisait avaler des tisanes.
Pour garnir ses étals,
Magalie Wicht arpente les
champs à la recherche de
plantes et de fleurs. «En Ajoie,
la cueillette devient difficile: il
y a de moins en moins d’endroits sauvages.»
L’herboriste reste convaincue que toutes les plantes
dont on a besoin se trouvent
à portée de main. Comme ce
plantain, souvent qualifié de
mauvaise herbe. «Il pousse là,
entre les pavés de la ville. On
l’arrache et pourtant il apaise
les piqûres ou les brûlures.
On peut même le manger
comme des épinards.»
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dÁ[ijfWiYebbWXehWj_ed
Le traditionnel métier
d’herboriste, aujourd’hui
appelé «technicien en herboristerie», a pratiquement
disparu dans les années
quarante avec l’avènement
des grandes industries
pharmaceutiques.
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Depuis quelques années,
des passionnés réapprennent
le métier dans une école spécialisée d’Evolène (VS). Les
professeurs, médecins pour
la plupart, utilisent les plantes dans leurs consultations
et leurs prescriptions.
«Dans le Jura, les médecins
recommandent rarement des
traitements naturels, estime
Magalie Wicht. Pourtant,
nous pourrions nous entraider.» Evidemment, la dame
garde les pieds sur terre: «Je
ne prétends pas guérir les
maladies graves; j’apporte
juste des conseils pour les
bobos du quotidien.»
L’avis du médecin généraliste Nicolas Bezençon est
moins tranché: «La cohabitation entre herboristes et
médecins ne pose pas de
problème, tant qu’il n’y a
pas de pratique illégale de la
médecine.»
Le diplôme de Magalie n’est
pas reconnu dans le canton.
Mais elle a le droit d’y exercer
pour autant qu’elle n’utilise
pas de termes homéopathi-
ques comme, par exemple,
«acné» ou «mycose». Une
restriction qui pousse à être
inventive quand on baptise
les remèdes. «Guerre des
boutons», ou «Champignons
indésirables», de l’herboristerie à la poésie, il n’y a qu’un
pas.
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Contact
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Goutte au nez, doigts gelés
et autres bobos saisonniers
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L
e nez qui coule,
la gorge qui brûle
ou les extrémités
gelées, tout le monde
connaît les désagréables sensations qui débarquent dès les
premiers frimas. Ce sont les
symptômes les plus courants
des refroidissements, les
common cold en anglais, ou
bobos communs à l’hiver.
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Les virus occasionnant
ces maux se propagent
grâce au froid. Médecin
pneumologue à Porrentruy,
Bernard Thiévent souligne
que d’autres facteurs favorisent une infection des
voies aériennes supérieures
comme le nez ou la bouche.
«Quand l’hiver est non seulement froid mais aussi sec,
les virus, en particulier celui
de la grippe, deviennent plus
résistants et se propagent
plus facilement.»
Pour se protéger de ces
minuscules assaillants, certains carburent à la vitamine
C. Un traitement «probablement pas très utile», estime
le docteur.
La recette pour ne pas
tomber malade «c’est d’être
en bonne santé», ironise
Bernard Thiévent. Manger
de façon équilibrée, gérer
son stress et bouger – c’està-dire brûler environ 1500
calories par semaine en faisant une activité physique
– favorisent le bon fonctionnement du système immunitaire. S’il est important
d’avoir un mode de vie sain,
une bonne hygiène du lieu
dans lequel on vit est aussi
primordiale. «De manière
générale, il faut cependant
rappeler que n’importe qui
peut tomber malade», estime
le pneumologue.
La grippe ordinaire, de type
influenza, est présente toute
l’année. Mais, elle arrive plus
particulièrement à partir des
fêtes de fin d’année et massivement en janvier et février.
Le terme de «grippe» est
souvent utilisé à tort par
les victimes d’un refroidissement, comme le précise
le docteur Thiévent. En cas
de vraie grippe, «la fièvre
monte jusqu’à 40°C et s’accompagne de courbatures.
Fatigué, le malade est volontiers alité pendant trois ou
quatre jours, parfois jusqu’à
une semaine.»
La grippe affaiblit l’organisme et chez certaines personnes (petits enfants, personnes âgées ou souffrant
de maladie chronique), elle
peut causer sinusite, otite ou
pneumonie, cette dernière
affection engendrant parfois
le décès. @kb_[I[kh[j
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De tout pour faire une mode
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fekhiÁ[diehj_hZWdiiedi^eff_d][jd[fWii[fbWdj[hZWdii[iY^e_n$
›B[ij[dZWdY[i
Pour faire revivre les années 80, les
fashionatas ont le choix entre le style
épaules carrées, décolletés asymétriques et mini-robes. Pour le bas, on opte
pour un pantalon taille haute, une jupe
en cuir, des collants ultradécorés. Les
paillettes, les étoffes clinquantes s’incorporent volontiers. Indispensables, du
sac à main aux bijoux en plastique, en
passant par les chaussures colorées, on
ne se refuse aucun accessoire flashy.
Que celles qui trouvent leur bonheur
dans la garde-robe des garçons se réjouissent. Le look garçon manqué est aussi
supertendance. Jeans boyfriend, pantalons droits, redingotes, vestes et manteaux d’uniforme qui collent à un style
presque militaire, on ne se refuse rien
pour ressembler à Monsieur. Le must,
la veste de blazer beaucoup trop grande
que l’on porte comme une robe.
Les plus classiques préfèrent le style
première dame. Petites vestes en
tweed, jupes tulipes, tailleur ceinturé
et coupe affutée mettent en valeur les
formes.
et aux chevilles, le jean
boyfriend.
›B[i_dZ_if[diWXb[i
›B[icWj_…h[i
Le maxipull en laine, la robe noire revue
et corrigée, le top, la veste aux épaulettes
démesurées, la mini-jupe, le chemisier
bûcheron à carreaux, le long manteau
couleur camel.
Du côté des accessoires, ont adopte les
cuissardes, les manchons délirants, les
chapeaux en feutre, les colliers multirangs, les collants et leggings colorés
ou en dentelles, les bottines colorées et
plates.
Le velours et le cuir
signent leur retour. La
soie associée à d’autres matières, le tweed, la laine, le jean,
les tissus damassés et autres
dentelles ou mailles laquées sont
aussi très tendance.
›B[iYekb[khi
Epaules ultralarge, taille étranglée, jambes allongées, manches expérimentales,
les carrures sont en totale mutation.
Beaucoup de noir, du gris, du
marron, du bleu marine, les
couleurs sombres ont la cote cet hiver.
On les associe volontiers à des touches
flashy de rose, de violet ou de rouge.
Certains créateurs osent aussi les tons
pastel, les beiges rosés.
›Ed]WhZ[
›Edc[jZ[Yj„
Les chemises à carreaux ou blanches,
les chaussures derbys, les pantalons larges aux hanches et resserrés à la taille
Les vêtements à poils ou à franges.
›BWi_b^ek[jj[
› Pour faire revivre
les années 80, les
fashionatas ont le
choix entre le style
épaules carrées,
décolletés asymétriques et mini-robes.
› Hypertendance cet
hiver, les cuissardes.
BG@
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CWZ[_d@khW
Derrière son attitude sereine et franche, Sarah Stékoffer,
verrière d’art, est une véritable aventurière de la matière
7jceiÁl[hh["
WjceiÁl[hh[
TEXTES: JULIE SEURET
«J
e ne peux pas
faire deux fois
la même chose,
sinon je m’ennuie.» Le ton
est donné. Etablie depuis
quelques semaines dans une
ancienne ferme de Châtillon,
Sarah Stékoffer, fille du
peintre du même nom, est
une artiste en perpétuelle
expérimentation.
:[bÁWkjh[Yj„
Zkc_he_h
Originaire de Boécourt,
cette historienne de l’art a
été conservatrice du Musée
jurassien de 1996 à 2001. Un
beau jour, Sarah Stékoffer
décide de passer de l’autre
côté du miroir et de travailler
la matière. «J’ai fait une sorte
de burn-out et pendant un
déménagement, j’ai réalisé
que j’avais laissé ma vie dans
des cartons.»
Attirée depuis l’enfance par
l’artisanat, elle abandonne
son poste et touche un peu
à la céramique et à la bijouterie. Un stage en Bretagne
la dirige vers la verrerie
d’art. Après une expérience
à Sainte-Croix, elle effectue
un apprentissage de deux
ans dans la Broye fribourgeoise et décroche son CFC.
«Grâce à mon parcours et
avec le soutien du centre du
vitrail à Romont, j’ai fait mon
diplôme en deux ans au lieu
des quatre requis.»
Déjà « vagabonde » dans ce
milieu depuis 2002, elle est
officiellement peintre verrier,
option verrerie d’art depuis
2006, date à laquelle elle
revient s’établir dans le Jura.
Depuis, elle crée. Peu d’objets, mais plutôt des œuvres
en deux dimensions, des
tableaux en verre. «Ce matériau me touche plus que la
peinture. Il est en perpétuel
changement, selon l’heure, la
lumière, les saisons.»
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Passionnée, Sarah Stékoffer
aime l’adrénaline que lui
procure la transformation
de la matière. «Le verre peut
être travaillé pendant des
mois sans que l’on soit sûr
du résultat. La tension qui
naît de cette incertitude est
incroyable.»
Maîtrisant déjà plusieurs
techniques, la verrière d’art
navigue tout le temps vers de
nouveaux horizons. «Quand
j’ai compris quelque chose,
j’aime chercher plus loin.
En ce moment, je projette
des images numériques sur
le verre, avec un aérographe. Ça donne un effet flou
intéressant.»
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Epanouie dans la création,
le métier de Sarah touche
Technique traditionnelle pour œuvre contemporaine
En se servant de techniques
séculaires comme l’assemblage
au plomb ou la gravure, Sarah
Stékoffer met en scène une
marionnette, «un triste pantin».
Se déroulant sur quatre tableaux,
cette saynète pour le moins
minimaliste entraîne le spectateur par sa lisibilité et sa liberté
d’interprétation. Pour l’artiste, le
pantin réduit à un pictogramme
peut ressembler «à un singe, un
chien ou une fourmi». Les couleurs ne prennent pas leurs quartiers au hasard. La verrière d’art
utilise le blanc, le noir et le rouge,
teintes expressives par excellence
dans un but précis. «Ce procédé
et ces couleurs m’aident à raconter l’anéantissement progressif
de l’être jusqu’à la perte totale de
substance, de force de vie.»
Sur ce vitrail, le plomb et le verre,
ensemble et en opposition, participent à la sensation de légèreté
et de lourdeur.
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aussi à la restauration «Je me
suis dit que vu le nombre de
vitraux qui se trouvent dans le
Jura, il y avait un créneau.»
Le métier de verrier existe
depuis le Moyen Age. A travers les siècles, les matériaux
et les techniques ont peu évolués. Si la verrerie d’art est
étroitement liée à l’architecture, aujourd’hui elle cherche
à s’émanciper doucement.
«Pendant le Baroque, l’accent
était mis sur l’architecture. Le
vitrail était rejeté pour ne pas
voler la vedette aux constructeurs. A l’exemple de l’église
Saint-Marcel à Delémont, à
cette époque, le verre se faisait discret. Et aujourd’hui
encore, les architectes ont
du mal à travailler avec le
verre.»
Une scission que Sarah
Stékoffer regrette. «Je pense
qu’il y a beaucoup de possibilités à exploiter le verre
au sein même de l’architecture.» D’ailleurs, ce qui l’intéresse vraiment c’est l’«atmos’verre», l’atmosphère
que l’on peut créer dans un
espace architecturé, grâce au
N
verre.
Sarah Stékoffer:
«Le verre peut être travaillé pendant des mois
sans que l’on soit sûr
du résultat.»
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L’Oréade
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Sarah Stékoffer
La Vie-aux-Chars 1
2843 Châtillon
Tél. 032 422 17 56
Entre nature et chimie, le verre
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Candice Chaignat a grandi à l’ombre des sapins verts de Saignelégier.
Il y a trois ans, la jeune femme, accompagnée de son ami Jean-Luc,
abandonne son Jura natal pour l’Amérique.
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RENCONTRE: RANDY GIGON
L
e soleil américain qui
pique une tête dans
l’océan Pacifique,
Candice Chaignat l’admire
tous les jours. En 2006, la
native de Saignelégier quitte
son travail et vends ses affaires pour changer de vie avec
son compagnon Jean-Luc
Fringeli. «Ne plus rien avoir
me procurait un énorme sentiment de liberté. Tout était à
refaire», se rappelle la presque trentenaire.
Dans un premier temps,
le couple se décide pour
Vancouver au Canada. Dans
la ville olympique, ils suivent
des cours dans deux écoles
de langue différentes afin
de rafraîchir leurs connaissances. Ensuite, les bourlingueurs amoureux longent la
côte ouest jusqu’à San Diego
afin d’y parachever leur
apprentissage. C’est le coup
de foudre immédiat. «Notre
première idée était de faire
quelques mois d’école en
Californie. Par la suite, nous
n’avons plus voulu partir»,
sourit Candice.
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A San Diego, par le bouche
à oreille, Jean-Luc trouve un
travail dans une entreprise
dirigée par un Jurassien
expatrié. Candice, en attendant de trouver un job qui
lui plaise, garde les enfants
d’une famille. Polygraphe de
formation, elle ne souhaite
pas continuer dans cette
voie.
Pour changer d’orientation,
la Californienne d’adoption
effectue différents stages
dans une agence de voyages,
une école d’anglais et un
bureau d’architecte d’intérieur. La dernière expérience
est la plus concluante. C’est
décidé: elle étudiera le design.
Mais avant de s’inscrire dans
une université se pose le problème du titre de séjour.
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De rendez-vous en coups
de téléphone, Candice peine
à obtenir le précieux sésame.
Par ses relations, elle apprend
que le Gouvernement américain délivre 55 000 Green
Cards (cartes vertes) aux
étrangers chaque année.
Les Green Cards sont tirées
au sort et permettent à leur
titulaire de travailler et résider dans la patrie d’Obama.
Sans trop de convictions, la
Franc-Montagnarde s’inscrit.
En avril 2007, coup de bol,
elle est retenue. «Je crois
que j’avais une chance sur
7000 d’être sélectionnée»,
se souvient la jeune femme.
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L’obtention de la carte de
séjour permet à la jeune
femme de faire un Bachelor
en design à San Diego. Le
rêve prend forme.
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En fait, qu’est-ce que la
Californie a de plus que les
Franches-Montagnes? «Déjà,
le climat: on peut aller à la
plage de juin à fin novembre.
Aussi, le nombre impressionnant d’activités à faire sur
place et à proximité», s’enthousiasme Candice.
Elle apprécie aussi ces deux
cercles d’amis: l’un rassemble des Américains, l’autre est
formé de francophones. «Et
quand une personne revient
de Suisse, elle ramène du fromage et nous nous retrouvons
devant une fondue», poursuit
l’Américaine d’adoption.
La nostalgie de son Jura?
«J’ai parfois l’ennui, plus de
ma famille et de mes amis
que de la région.» Au moment
d’évoquer son identité,
Candice avoue ne plus être
tout à fait Suisse, ni vraiment
Américaine. Une situation
entre deux qu’elle et son compagnon vivent très bien sous
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le soleil de San Diego.
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Le cœur des cinéastes suisses battra dans
la capitale jurassienne du 15 au 19 septembre, pour un festival totalement inédit.
L’oscar du meilleur film
étranger décerné tous les
ans par l’Academy of Motion
Picture Arts and Sciences,
est une des récompenses
majeures de l’industrie cinématographique. Chaque
année, une centaine de pays
sont invités par l’Académie
des oscars à soumettre leur
meilleur film en vue d’une
éventuelle nomination dans
la catégorie du meilleur film
étranger. En Suisse comme
partout, le choix de ce film
est important mais il n’est
pas du tout médiatisé et totalement inconnu du grand
public. Grâce au dynamisme
et au soutien des autorités
jurassiennes (le canton du
Jura et la ville de Delémont),
l’idée est née de promouvoir
le cinéma suisse à travers cet
événement, et de regrouper
sur une semaine diverses activités culturelles et professionnelles autour du choix du film
qui représentera notre pays.
Pour la première fois cette
année, le choix du film envoyé
aux oscars pour représenter
la Suisse sera effectuée au
cours d’une semaine durant
laquelle le public pourra
voir ou revoir les films en
lice. Tout se passera du 15 au
19 septembre, dans les cinémas de Delémont. Les films
seront soumis au vote d’un
jury d’experts indépendants
de l’Office fédéral de la
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culture et le public aura lui
aussi une voix consultative.
Le film choisi pour représenter notre pays en Californie
en 2010 quittera directement
Delémont pour Hollywood.
C’est le film Pepperminta,
de Pipilotti Rist, qui ouvrira
l’événement le mardi 15 septembre; projeté au Festival
de Venise, il sera présenté à
Delémont en avant-première
romande. Les autres films en
lice (au total il y a 7 fictions
et 2 documentaires) sont:
Di Frau mit den 5 Elefanten,
de Vadim Jendreyko,
Dirty Money, L’infiltré, de
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Dominique Othenin-Girard,
Nomad’s land, de Gaël Métroz,
Die Standesbeamtin, de Micha
Lewinsky, Luftbusiness, de
Dominique de Rivaz, Marcello
Marcello, de Denis Rabaglia,
Home, d’Ursula Meier, Happy
New Year, de Christoph
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Schaub.
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Infos pratiques et
renseignements
De Delémont à Hollywood,
du 15 au 19 septembre 2009
www.delemont-hollywood.
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