Le sapeur-pompier
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Le sapeur-pompier
La lettre d’information du SDIS du Puy-de-Dôme Janvier 2004 n°9 Le sapeur-pompier du Puy-de-Dôme zt e v u en o m r é l t p ur le p e u s Rotre able s e yd e x n o rbon o m ca de n ach dét SOMMAIRE Le mot du Président : ...........................................................................................3 Dossier : un budget à l’image de nos ambitions ..............................................4/5 Actualités : Remise officielle de véhicules ..........................................................6 Actualité opérationnelles :.....................................................................................7 Une remorque d’acide se décroche Manœuvre réussie à la maison de retraite Un vol mouvementé Directeur de la publication : M. Roland Blanchet Rédaction : Service communication SDIS 63 Comité de rédaction © Photo : SDIS 63 Conception maquette impression : IMC 04 73 90 29 17 Tirage : 6000 exemplaires – ISNN 1271-5239 Actualité technique : .........................................................................................8/9 Mise en place de lots d’interventions diverses et aménagement de CID Formation : 14 lieutenants en formation…...................................................10/11 Stage chef de groupe...........................................................................................11 SSSM : La Pharmacie à Usage Intérieur fait son entrée au SDIS 63.................12 La vie des Centres : Le Centre de Secours Principal d’AMBERT .......................13 Contacts : Service communication 04 73 98 15 32 [email protected] Service Départemental d’Incendie et de Secours du Puy-de-Dôme BP 280 63008 CLERMONT-FERRAND cedex 1 Volontariat : Bilan positif pour la campagne du volontariat .............................14 Six commissions à l’UDSP 63..............................................................................15 Le Personnel : ......................................................................................................16 Lexique des véhicules Camion Citerne Feux de Forêt lourd Camion Citerne Feux de Forêt Léger Camion Citerne Forestier Moyen Camionnette d’Interventions Diverses Camionnette d’Interventions Diverses et Transport Camionnette d’Interventions Diverses et Transport Hors Route Camion Citerne Grande Capacité Camion Citerne Rural Cellule Mobile d’Intervention Chimique Echelle Pivotante Automatique Séquentielle Echelle Pivotante Semi Automatique Fourgon Pompe Tonne Fourgon Pompe Tonne Grande Puissance Fourgon Pompe Tonne Léger Hors Route Fourgon Secours Routier Matelas Immobilisateur à Dépression Moto Pompe Remorquable Poste de Commandement Poste Médical Avancé Remorque Compresseur Air Mobile Remorque Canot de Sauvetage Léger Remorque Eclairage ou Remorque Groupe Electrogène Remorque Extincteur Poudre Remorque Mousse Remorque de Secours Routier Véhicule de Liaison Hors Route Voiture de Liaison Radio Véhicule de Liaison Utilitaire Véhicule de Liaison Utilitaire Hors Route Véhicule Porteur de Cellule Véhicule de Première Intervention Véhicule de Secours aux Asphyxiés et aux Blessés Véhicule de Secours et d’Assistance aux Victimes Véhicule de Secours Routier Véhicule Transport de Personnel 2 Le SP 63 N° 9 janvier 2004 C'est grâce à vous tous, CCF CCFL CCFM CID CIDT CIDT HR CCGC CCR CMIC EPAS EPSA FPT FPTGP FPTL HR FSR MID MPR PC PMA RCAM RCSL RECLE ou RGE REPO RM RSR VLHR VLR VLU VLU HR VPCE VPI VSAB VSAV VSR VTP sapeurs-pompiers professionnels, sapeurs-pompiers volontaires, personnels de la Direction et personnels administratifs et techniques, qu'en relation constante avec les maires, les conseillers généraux et l'ensemble des élus nous améliorons sans cesse ce grand service public de proximité qu'est le SDIS. Merci à tous et bonne année. Le mot du président Concertation et transparence ’est en établissant son budget qu'une collectivité ou un établissement public affirme les grandes orientations de sa politique et de ses choix stratégiques. Sa construction nécessite bien entendu un long travail de préparation qui voit son aboutissement par une décision du Conseil d'Administration qui a, le 11 décembre dernier, approuvé son budget. S'il fallait le qualifier et en présenter les grandes lignes, je dirais qu'il s'agit d'un budget clairement orienté vers la modernisation de notre service départemental d'incendie et de secours. Etabli dans la transparence et la concertation, il a obtenu le soutien de notre principal financeur, le Conseil Général du Puy-de-Dôme et de son Président. Il faut rappeler que, dans notre département, le Conseil Général s'est toujours montré attentif à nos demandes et cela en dépit des charges qui ne cessent de lui être transférées et des projets d'appui financier de l'Etat qui ne sont encore, à l'heure actuelle, que des promesses. Notre budget bénéficie également du soutien des établissements publics de coopération intercommunale et des communes avec lesquels nous souhaitons conserver un lien fort. Nous tenons à maintenir un lien fort entre les sapeurs-pompiers et les maires qui doivent conserver leur rôle au sein des instances décisionnelles des SDIS. C A vos marques, roulez ! Le dimanche 9 novembre 2003 le C'est un budget de continuité dans la mesure où les investissements que nous réalisons, où les progrès que nous avons fait accomplir au service, ont été inscrits dans des plans pluriannuels. La montée en puissance de notre politique d'équipement a, dans un premier temps, consisté en une mise à niveau. Elle est tournée aujourd'hui vers la modernisation, la sécurité de nos sapeurs-pompiers et la standardisation. De même, les efforts significatifs que nous avons réalisés en matière d'habillement sont poursuivis et amplifiés. En parallèle, depuis la définition des règles qui encadrent notre politique bâtimentaire, nous avons fait franchir un pas important au patrimoine immobilier du SDIS : des casernes ont été ou vont être inaugurées, des "premières pierres" ont été ou vont être posées pour la construction ou l'extension de centres importants, tels que le Centre de Secours Principal de Riom, les Centres de Secours de Bourg-Lastic et La Bourboule, les Centres d’Intervention d’Orcines et de Cébazat, tandis que d'autres projets importants de construction, de rénovation ou de grands travaux sont en cours d'étude. Il en va de même pour nos perspectives en matière d'organisation territoriale : la politique que nous avons mise en place depuis peu est réalisée à un rythme soutenu, que nous avons nous même défini, et qui devra rester compatible avec nos circuit Sarron sera strictement réservé aux sapeurs-pompiers pour une endurance inter-casernes. En effet, dès 14 h possibilités budgétaires. Ce budget donne aux femmes et aux hommes qui concourent au fonctionnement du SDIS la place qu'ils méritent. Nous avons ainsi choisi une politique de promotion et de développement du volontariat. Celle-ci s'est traduite non seulement par une nette amélioration du système d'indemnisation mais aussi par une politique de formation ambitieuse et encore dans le souci constant de privilégier, notamment lorsqu'il s'agit de faire des choix pour l'organisation territoriale, le maintien de tous les effectifs. L'expérience vécue récemment par d'autres départements qui n'ont pas retenu cette option démontre la justesse de notre politique, ce dont nous pouvons être légitimement fiers. Enfin, tous ces efforts de nos collectivités n'auraient de sens sans l'activité, le dévouement et la présence constante et quotidienne de nos sapeurs-pompiers professionnels et volontaires. C'est grâce à eux que continue d'exister, en s'améliorant chaque jour, ce grand service public de proximité proche de nos concitoyens. Je tiens à les en remercier. Bonne année à tous. Roland BLANCHET, Président du Conseil d’Administration Conseiller Général se succèderont 40 mn d’essais et 2 h de courses. Bonne chance à tous nos sapeurs-pompiers qui se reconnaîtront 3 Le SP 63 N° 9 janvier 2004 DOSSIER Un budget à l’image de nos ambitions Le vote du budget primitif pour l’exercice 2004 est l’occasion de rappeler les données essentielles, les éléments marquants de la mise en œuvre de notre politique dans le département du Puy-de-Dôme mais surtout de tracer les grandes lignes de l’action que nous avons l’ambition de mener. Il convient de noter que nous avons pris la mesure du chantier de la départementalisation pour notre territoire et ce, dans l’ensemble des domaines concernés par l’organisation des secours. La politique d'équipement Pour notre politique d’équipement, les inscriptions budgétaires votées dans nos budgets successifs traduisent la volonté du Conseil d'Administration du SDIS de poursuivre la mise à niveau du parc de véhicules et engins divers ainsi que de le moderniser et de le standardiser. Nous avons également mené une politique volontariste pour l'habillement et la sécurité des sapeurs-pompiers. Sans aller jusqu'à affirmer que tous les problèmes sont aujourd'hui réglés, il faut reconnaître que l'effort financier consenti porte désormais ses fruits. Des progrès similaires ont été réalisés pour les transmissions et l'informatisation des services. Cette dernière a, dans un premier Assemblée générale des Jeunes Sapeurs-Pompiers Le samedi 11 octobre 2003 à 16h15 s’est déroulée l’assemblée générale de l’Association Départementale des Jeunes Sapeurs-Pompiers (ADJSP) à Vertolaye. Le président, le lieutenant Michel Viallefont, a ainsi pu faire le point sur la situation des 350 Jeunes Sapeurs- 4 Le SP 63 N° 9 janvier 2004 pour la création d'une école départementale qui marque notre volonté de réaliser un effort sans précédent pour la formation de nos sapeurs-pompiers. temps, concerné essentiellement les groupements de services mais elle est actuellement étendue aux centres de secours. La politique bâtimentaire L’organisation territoriale Nous avons également affirmé notre volonté que soit repensée l'organisation territoriale des services d'incendie et de secours, autour d'un objectif d'efficacité, de rationalisation et d'aménagement du territoire. Après avoir défini les modalités pratiques de sa mise en œuvre, la commission et son président ont multiplié les rencontres avec les élus locaux et les sapeurs-pompiers : le premier bilan concret de nos réalisations dans ce domaine est très positif tout comme la démarche de concertation qui l’a précédé. Nous avons voté un programme pluriannuel de constructions, rénovations, extensions et gros travaux dans les casernements. Ce programme ambitieux connaît ses premières réalisations. Par ailleurs, nombre de projets, et non des moindres en terme d'enveloppe financière, en sont au stade de la pose de la "première pierre" ou de la passation des marchés. Au titre de nos projets immédiats, je tiens à souligner l'inscription dans le budget primitif pour l'exercice 2004 de crédits consacrés aux études Pompiers (JSP) du département et des 17 sections existantes. Il a également évoqué l’importance du volontariat et la volonté de créer d’autres sections, encouragée par le SDIS qui octroie une importante subvention et met à disposition divers moyens humains et matériels. Les 250 JSP présents ont défilé dans les rues puis effectué une halte aux monuments aux morts. A la fin de la cérémonie, les diplômes du brevet ont été remis à près de 50 jeunes qui ont satisfait aux épreuves écrites et pratiques d’un niveau élevé. Le Président Roland Blanchet et le colonel Stéphane Sadak ont vivement remercié tous ceux qui oeuvraient pour ces jeunes sapeurs-pompiers et assuré l’association départementale du soutien du SDIS pour que de nouvelles sections voient le jour. DOSSIER Le volontariat Il n'est pas soutenu simplement par des promesses ; des mesures concrètes ont été prises qui visent à améliorer l'indemnisation des sapeurs-pompiers volontaires et à promouvoir la formation initiale et permanente pour tous. Les hommes et les femmes qui ont choisi de s'engager pour la sécurité des populations constituent une grande richesse et nous mettrons tout en œuvre pour la conserver. Budget primitif 2004 Les recettes de fonctionnement Contribution des communes 15 132 652 € Les recettes globales Total : 34 985 252 € Prestations de services 1 852 600 € Sur 100 € de recettes : - 51,45 € proviennent du Département - 43,25 € proviennent des Communes - 5,30 € proviennent des services conventionnés et autres recettes Contribution du Département 18 000 000 € Les dépenses d’investissement Etat Major et Codis 1 232 527 € Annuité d'emprunt 331 700 € Prestations de services 22 120 € C.I.S. 5 292 880 € Sur 100 € de dépenses d’investissement : - 60,20 € sont consacrés à la politique bâtimentaire - 30,63 € sont consacrés à l’investissement des C.I.S. en véhicules et matériels - 7,13 € sont consacrés à l’investissement de l’Etat Major et du CODIS - 1,92 € sont consacrés au remboursement de l’emprunt - 0,12 € sont consacrés aux prestations de services Politique bâtimentaire 10 403 183 € Les dépenses de fonctionnement Dotations aux amortissements et excédent affecté à l'équipement Fonctionnement de l'Etat Major et du CODIS 7 053 135 € 3 242 070 € Prestations de services 1 691 203 € Frais financiers 318 258 € Fonctionnement des C.I.S. 22 680 586 € Sur 100 € de dépenses de fonctionnement : - 64,83 € sont consacrés au fonctionnement des C.I.S. - 20,16 € sont consacrés à l’investissement de l’Etat Major et du CODIS - 4,83 € sont consacrés aux prestations de services - 9,27 € sont consacrés aux dotations, aux amortissements et à l’excédent affecté à l’équipement - 0,91 € sont consacrés aux frais financiers 5 Le SP 63 N° 9 janvier 2004 ACTUALITÉS Remise officielle de véhicules Le 7 juin 2003, le SDIS 63 présentait les véhicules et matériels acquis au titre des plans d’équipements 2001/2002. C’est en cette fin d’année 2003, au cours de manifestations organisées par chaque Groupement Territorial, que furent remis officiellement les véhicules du plan d’équipement 2003. Ces cérémonies ont permis à Roland Blanchet, Président du Conseil d’Administration du SDIS, Jean-Paul Bacquet, Président de la Commission des Equipements du SDIS, aux vice-présidents et membres du bureau, ainsi qu’aux administrateurs et au colonel Stéphane Sadak, Directeur Départemental du SDIS, d’évoquer l’important effort de renouvellement et de modernisation engagé depuis la départementalisation. Parfaitement organisées par les Groupements Territoriaux, ces manifestions ont connu un vif succès auprès des élus et des sapeurs-pompiers concernés. Groupement Territorial Est Le 4 octobre 2003 à Celles-sur-Durolle, treize nouveaux véhicules ont été remis. 4 VLU : CSP Ambert, CS Lezoux, CI Saint-Amand-Roche-Savine, CSP Thiers 5 CID : CPI Le Brugeron, CS Courpière, CS Lezoux, CPI Limons, CI Palladuc 2 RSR : CS Olliergues, CI Saint-Germain-l’Herm 1 VLHR : CS Puy-Guillaume 1 CCFL : CPI Ris Groupement Territorial Sud Le 18 octobre 2003, dix sept véhicules ont été officiellement remis à Chidrac dont une EPAS de 30 m d’une valeur de 400 000 € affectée au centre d’Issoire. 6 VLU : CSP Issoire, Cie Saint-Germain-Lembron, Cie de La Bourboule, Groupement Territorial Sud, Chidrac 1 CID : CS Coudes 1 VLU HR : CS La Tour d’Auvergne 2 VLHR : Groupement Territorial Sud 1 CCFM : CS Saint Nectaire 6 Le SP 63 N° 9 janvier 2004 1 EPAS 30 : CSP Issoire 4 VLR : CS Billom, CS Champeix, CS Vic-le-Comte, Cie de La Bourboule 1 VSR : CS Billom Groupement Territorial Centre Le 22 novembre 2003, vingt cinq véhicules ont été remis officiellement à Pont-du-Château dont une EPAS affectée au CSP de Clermont-Ferrand. 7 VLU : CS Beaumont, CI Aubière, CS Cournon (2), CSP Clermont-Ferrand (2) 7 CID : CSP Clermont-Ferrand, CI Blanzat, CI Cébazat, CS Chamalières, CI Romagnat, CI Orcines, CI Le Cendre 2 VLR : CS Pont-du-Château, CS Lempdes 2 VLHR : CSP Clermont-Ferrand, CI Blanzat 2 CCFM : CS Pont-du-Château, CS Cournon 1 VSAB : CS Gerzat 2 VPI : CPI Mezel, CPI Dallet 1 VPI 400 : CI Pérignat-les-Sarliève 1 EPAS 30 : CSP Clermont-Ferrand Groupement Territorial Nord Le 29 novembre 2003, quatorze véhicules ont été officiellement remis à Saint-Georges-de-Mons. 4 VLU : CS Les Ancizes, CS Pontaumur, CSP Riom, Groupement Nord 2 CID : CSP Riom, CPI Bromont-Lamothe 2 RCSL : CSP Riom, CI Châteaugay 1 VTP : CS Saint-Eloy-les-Mines 1 VLU HR : Groupement Nord 1 VSR : CS Aigueperse 1 RSR : CS Pionsat 1 VLR : CS Saint-Eloy-les-Mines 1 CCFM : CI de Gelles ACTUALITÉ opérationnelle Une remorque d’acide se décroche Le vendredi 26 septembre 2003, l’alerte est donnée au CTA. Une remorque contenant 15 tonnes d’acide iso butylique (code danger 80-2820) vient de se décrocher d’un véhicule tracteur. L’hypothèse d’une fuite de cet acide est réelle. Les risques seraient d’autant plus importants que l’accident s’est produit sur un axe très fréquenté (commune de St-Genès-Champanelle près du lieu-dit Varennes sur la RN 89). Il s’avère qu’une légère fissure accompagnée d’une fuite est apparue lors du décrochement. D’importants moyens sont engagés. Le transfert de l’acide doit s’effectuer rapidement. Pour réaliser cette opération délicate et assurer la sécurité des lieux et des intervenants, le lieutenant-colonel Cellier gère les opérations ainsi que les véhicules présents soit le FPTL de St-Genès-Champanelle, le VSAV et le VSR d’Aydat et la CMIC de Riom. Le lendemain matin, le transvasement a eu lieu dans une citerne venue spécialement de Barcelone. Dès que les lieux ont été déblayés, l’unité Risques chimiques a procédé à la décontamination du site afin de ne laisser aucune trace d’acide dans l’environnement. Manœuvre réussie à la maison de retraite Le 16 novembre 2003 s’est déroulée une manœuvre grandeur nature à la maison de retraite «La miséricorde bon accueil» à Cébazat. Dès 8h00, le directeur Benoît Vaz donne l’alerte en appe- lant le 18. Les sapeurs-pompiers ont simulé un incendie en enfumant le bâtiment. Dès l’appel, les sapeurs-pompiers, au nombre de soixante-cinq, déclenchent les moyens nécessaires, soit la mise en place d’un PMA et le PC de Cournon. Pour combattre le feu fictif, deux FPTGP, un VPI et une EPAS de Clermont-Ferrand ont été engagés. Pour venir en aide aux victimes, six VSAB étaient également sur les lieux. Cette simulation de sauvetage des résidents a mobilisé les centres de Gerzat, Cébazat, Blanzat, Sayat, Chamalières, Orcines, Clermont-Ferrand et Cournon. Les sapeurs-pompiers ont bénéficié de l’aide extérieure d’une dizaine d’employés de l’établissement qui s’étaient portés volontaires. Mais l’aide la plus inattendue reste celle de dix personnes âgées qui ont joué le jeu jusqu’au bout en étant évacuées vers un hôpital fictif. Voilà un sinistre virtuel qui finit bien ! Les sapeurs-pompiers tenaient à remercier plus particulièrement le directeur de l’établissement d’avoir autorisé cette manœuvre qui restera une expérience particulière pour les résidents de la maison de retraite. Un vol mouvementé Au départ d’Orly, le 18 octobre 2003 l’avion de la compagnie Air France s’apprête à effectuer son vol habituel à destination de Perpignan, mais ce jour-là un incident va quelque peu modifier son trajet. En effet, vers 17h53, le CTA reçoit une demande de secours pour un avion en difficulté : le pare-brise de l’avion s’est brisé. Le Folker 100 qui transportait à son bord soixante-seize passagers dont un bébé doit atterrir d’urgence à l’aéroport de ClermontFerrand/Auvergne. Notons parmi les passagers la présence de Monsieur Henri Plagnol, Secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat. Immédiatement le CTA déclenche d’importants moyens dans les centres de Clermont-Ferrand, Gerzat, Pontdu-Château, Cournon, Riom, Issoire, Thiers, Ambert, Chamalières soit soixante sapeurs-pompiers et vingtcinq véhicules. Finalement, l’intervention nécessitera sur place un FPT, un CCR, un CCGC et un VPCE. Aucune victime n’est à déplorer. Cet incident aura permis de mettre en avant la rapidité d’organisation des secours lors d’un accident concernant le domaine aéroportuaire. 7 Le SP 63 N° 9 janvier 2004 ACTUALITÉ technique Mise en place de lots d’interventions diverses et aménagement de CID L’armement en matériels des Camionnettes d’Interventions Diverses ou des Véhicules de Première Intervention, ainsi que leur aménagement intérieur, diffèrent selon l’affectation opérationnelle. Ces véhicules sont surchargés par la présence de tout le matériel laissé à demeure. Dès lors que l’engin est engagé sur opération, ce matériel ne peut donc être utilisé par une autre équipe avec un autre engin pour une nouvelle mission. Partant de ce constat, le Groupement de Services Logistiques et Techniques a imaginé la mise en place de lots d’interventions diverses et l’aménagement des CID. Les missions effectuées avec un CID ont été répertoriées de la manière suivante : > des missions généralistes, réalisées par tout CID : reconnaissance, balisage, protection individuelle ou collective et cheminement > des missions de secours à personne au moyen de lots de secours > des missions spécifiques qui permettent de définir des lots et leur répartition L’aménagement du CID est donc élaboré en fonction de ces missions. On y retrouve tout le matériel nécessaire 8 Le SP 63 N° 9 janvier 2004 Cônes de Lubeck Extincteur aux missions généralistes, stocké à demeure dans le véhicule. Le matériel nécessaire aux missions spécifiques est quant à lui remisé dans des caisses plastiques dans les centres de secours, facilement maniables et installées sur des étagères à proximité des engins. En fonction de la mission spécifique à effectuer, les sapeurs-pompiers chargeront le lot correspondant à la mission. Ainsi, la mise en place de lots d’interventions diverses peut permettre la simultanéité d’interventions différentes. Voici les lots tels qu’ils sont composés : > Le lot de destruction d’hyménoptères (LINS) : Contenu : deux tenues “guêpes”, 1 pulvérisateur 5 litres, des paires de lunettes de protection, des masques et un bidon d’hyménocide Conditionnement : caisse de 60x40x40 > Le lot de protection des biens (LPROT) : Contenu : deux bâches de 15 et 20 m2, 1 rouleau de ficelle nylon, 1 marteau coffreur, des pointes et des clous Conditionnement : caisse de 80x60x40 > Le lot d’assèchement (LINON ASS) : Contenu : deux raclettes, 1 aspirateur à eau, 1 rallonge 25 mètres, 1 seau et une serpillère Conditionnement : caisse de 60x40x40 Balai de cantonnier, pioche, pelle > Le lot d’épuisement électrique (LINON ELECT) : Contenu : deux raclettes, 1 moto pompe serpillère, 2 paires de cuissardes, 1 coude de 40, 2 tuyaux de 45/20, 1 rallonge 25 mètres, 1 seau et une serpillère Conditionnement : caisse de 60x40x40 > Le lot d’épuisement thermique (LINON THERM) : Contenu : 1 moto pompe 30 m3, 2 paires de cuissardes, 1 crépine à clapet, 2 tuyaux de 45/20, 1 jerricane 20 litres, 1 seau et une serpillère Conditionnement : caisse de 60x40x40 > Le lot de tronçonnage petit modèle (LTRONC PM) : Contenu : une tronçonneuse petit modèle (50 cm), 2 bouchons anti-bruit, 1 pantalon tronçonneuse, 1 jerricane double, des chiffons, 1 brosse métallique, 1 clé à bougie, 1 clé de démontage chaîne, 1 chaîne de rechange, 1 bougie Conditionnement : caisse de 60x40x40 > Le lot de tronçonnage grand modèle (LTRONC GM) : Contenu : une tronçonneuse grand modèle (70 cm) en lieu et place du petit modèle, le reste étant identique Conditionnement : caisse de 60x40x40 à modifier ACTUALITÉ technique > Le lot animal (LANIMAL) : Contenu : 1 caisse de récupération, 1 lasso, 1 pince à chat, 1 paire de gants de sécurité Conditionnement : caisse de récupération > Le lot énergie - éclairage (LENERJ) : Contenu : un groupe électrogène de 2,5 KVA, 2 projecteurs 500 W, 2 trépieds, 2 câbles 25 m, 1 jerricane 5 litres Conditionnement : caisse de 80x60x40 > Le lot Commando Feux de Forêts (LCFF) : Contenu : 3 claies de portage avec motopompe et nourrice, 4 claies équipées de tuyaux 45 et division FF, 4 claies de tuyaux 23 et division, 8 lances 20/7, 2 lances 250, 3 bâches 500 litres, 3 filets Conditionnement : plusieurs caisses de 80x60X40 > Le lot 1er Secours (LTSEC) : Contenu : 1 MID adulte, 1 pompe à dépression, 1 pompe mucosité, 1 bouteille oxygène 5 litres, 2 attelles à dépression, 2 colliers cervicaux, 1 couverture thermique, 1 ambu adulte, 1 tuyau 02, 1 réservoir et 3 masques 02, 1 jeu de canule, 1 CHUT, 1 boîte de gants jetables Conditionnement : sac de transport Commande, cordage, fils, ficelle, couverture Polyçoise + scie égoïne + ruban de rubalise + sacs poubelle + scotch Lot de sauvetage Caisse à outils, hache ou hachette Seau + 30 l absorbant L’assurance des véhicules personnels des Sapeurs-Pompiers Volontaires Les véhicules utilisés par les SapeursPompiers Volontaires (SPV) pour se rendre à la caserne sont assurés par la garantie “agents en mission” du SDIS 63. Cette assurance se substitue à celle contractée à titre privé par le SPV. Le remorquage et les réparations ou dédommagements en cas de véhicule endommagé ou définitivement hors service seront pris en charge par l’assureur du Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS). Conditions à respecter : > Le véhicule doit être conduit conformément au code de la route > Le sinistre doit avoir eu lieu en service commandé Pour le prouver, deux pièces seront nécessaires : > un rapport circonstancié, établi par le SPV sous couvert de son chef de centre, relatant les faits et attestant que le sinistre a eu lieu sur son véhicule alors qu’il était en service commandé > une attestation du CODIS corroborant le contenu du rapport, précisant la date, le lieu de l’intervention et attestant que le SPV a été sollicité sur cette intervention. Tube pour piquet métallique, masse Procédure à suivre par le sapeurpompier en cas de sinistre : > Remplir le constat amiable d’accident automobile habituel > Contacter le service assistance des MMA au 01.40.25.59.95 qui fonctionne 24H/24H, 7j/7j, en rappelant le N° de contrat : 112 566 967 si le véhicule est immobilisé > N’entreprendre aucune opération de réparation sans avoir contacté le Groupement de Services Ressources Humaines, et plus spécifiquement Mme Michèle Bouty, service du volontariat, au 04.73.98.15.37 pour connaître la marche à suivre. 9 Le SP 63 N° 9 janvier 2004 FORMATION 14 lieutenants en formation… régional. Nous avons donc répondu positivement avec un projet régional, ce qui nous permettait en outre d’expérimenter la mutualisation de la formation au niveau des SDIS d’Auvergne. Le Puyde-Dôme a donc été l’initiateur et le pilote de ce stage. Les quatre SDIS de la région Auvergne ont uni leurs efforts pour organiser, sur trois semaines, du 8 au 26 septembre, un stage de formation d’élèves officiers de l’Ecole Nationale Supérieure des Officiers de SapeursPompiers (ENSOSP). Ainsi 14 lieutenants ont pu suivre le dernier stage entrant dans leur cursus de formation. L’originalité de cette session résidait dans son organisation, assurée par les quatre départements, le Puy-de-Dôme en étant le pilote. Entretien avec le commandant JESER, chef du Groupement de Services Ressources Humaines - Formation et responsable de cette formation. Il nous parle de cette expérience, une “première” pour le SDIS 63. Le SP 63 : Dans quel cadre un SDIS peut-il accueillir une formation d’élèves officiers de l’ENSOSP ? Commandant JESER : L’ENSOSP déconcentre une partie de ses missions. Toute ou partie d’une formation peut donc être délocalisée vers des écoles chargées de mission et habilitées pour cela. Dans ce cadre-là, l’ENSOSP a formulé une demande au SDIS 63 d’accueillir une promotion d’officiers. Après réflexion, nous avons conclu qu’une telle formation, vu son ampleur, devait être assurée au niveau 10 Le SP 63 N° 9 janvier 2004 Le SP 63 : Pouvez-vous nous décrire la formation initiale d’application des lieutenants ? Cdt JESER : La formation des lieutenants dure actuellement neuf mois. Elle est constituée de quatre modules différents : - un module de compréhension des emplois, qui permet aux stagiaires d’acquérir par équivalence les unités de valeurs (UV) de formations nécessaires pour tenir les emplois d’équipier, de chef d’équipe et de chef d’agrès - un module opérationnel, qui constitue un module majeur puisqu’il concerne le cœur du métier - un module fonctionnel, portant notamment sur la culture et la gestion administrative - un module d’entraînement physique. Les élèves reçoivent également des enseignements destinés à acquérir la maîtrise des connaissances nécessaires à la gestion des risques, notamment pour ce qui concerne la prévision et la prévention des risques bâtimentaires, technologiques et naturels. Le SP 63 : La formation suivie par les 14 lieutenants au cours de ces trois semaines entre donc dans le module opérationnel. Comment ce module se décompose-t-il ? Cdt JESER : Ce module est composé de trois unités de valeur : - le GOC 3, concerne la gestion opérationnelle de commandement de niveau 3, - le REP 2, ou Relations Publiques de niveau 2 - et le TOP 4, qui signifie techniques opérationnelles de niveau 4. L’UV GOC 3 se décompose en un cycle théorique d’une semaine à l’ENSOSP, et un cycle pratique de trois semaines sur le terrain. Cette UV permet l’acquisition des connaissances indispensables pour exercer le commandement d’un groupe en intervention. Au-delà de ses aspects purement techniques, son but est également de faire adopter au stagiaire un schéma structurel mental dans le cadre de la gestion de ce groupe. Pour chaque mission du chef de groupe, que ce soit le commandement d’un groupe isolé en qualité de Commandant des Opérations de Secours, d’un groupe de renfort ou d’un groupe intégré à une colonne, il est nécessaire de maîtriser la construction d’un raisonnement tactique, complété et nourri par les connaissances spécifiques liées aux techniques opérationnelles et de commandement. Le SP 63 : Quels étaient les objectifs majeurs de cette formation ? Cdt Jeser : Avant tout, former le lieutenant au cœur de son métier, c’est-à-dire aux missions opérationnelles de terrain qu’il sera réellement amené à remplir. Il faut donc le placer en permanence en conditions réelles de commandement. Pour cela, les quatre départements se sont unis pour fournir massivement le matériel, des hommes en quantité et développer des scénarios les plus réalistes possibles, indispensables au bon déroulement de cette formation. Le bilan est très positif, nous avons manœuvré régulièrement avec 50 hommes et plus de 10 engins ! Les objectifs ont donc été largement remplis. Le SP 63 : Quels scénarios ont donc été mis en scène pendant la formation ? Cdt JESER : Nous avons abordé tous les jours un thème différent, du secours routier classique aux accidents de la route engageant des véhicules de transports de matières dangereuses, des feux d’hydrocarbures aux accidents technologiques dans des établissements répertoriés de type SEVESO, du secours à nombreuses victimes aux feux dans des établissements recevant du public… Quelques exercices ont été FORMATION très spectaculaires comme les feux de ferme ou la manœuvre au tunnel du Lioran. Pour chaque thème abordé un formateur spécialisé en la matière intervenait. Au total, pas moins de treize thèmes ont été traités, mettant tous les stagiaires dans un contexte opérationnel réel. LE SP 63 : Comment l’évaluation s’est-elle déroulée ? Cdt JESER : L’évaluation a eu lieu au terme de chaque exercice. Outre le directeur de stage, c’est-à-dire moi-même, intervenaient dans l’évaluation un directeur d’exercice, en charge de l’évaluation et de la réalisation des manœuvres, et un référent GOC certifié par l’ENSOSP, à savoir le Cne POTIER, en charge de la validation des scénarios et de l’évaluation des stagiaires. Le directeur d’exercice évaluait le fond, le référent GOC, la forme. Le SP 63 : Fort de cette expérience, le SDIS 63 est-il prêt à accueillir d’autres formations de ce type ? Cdt JESER : Cette expérience me conforte dans la conviction qu’il faut, non seulement absolument reconduire ce type d’action, mais les développer massivement, et ceci pour deux raisons essentielles : - une partie importante de la formation des sapeurs-pompiers ne peut trouver son niveau d’optimisation qu’à l’échelle interdépartementale. Il est donc indispensable de nous inscrire dans une stratégie globale de développement et de mutualisation de projets de formation régionaux. - prendre en charge des actions de formation d’ampleur nationale est source d’enrichissement et de plus-values pour le SDIS du Puy-de-Dôme. Ce type de démarche nous positionne comme un SDIS moteur aux qualités techniques et au savoir-faire reconnus, renforce notre réseau relationnel ainsi que notre image, nous ouvre de nouvelles portes, et fait partie des éléments qui stimulent notre dynamisme et nous permettent de rester constamment en phase avec l’évolution incessante que connaît la formation des sapeurs-pompiers. Stage chef de groupe Une formation “chef de groupe” sapeurs-pompiers professionnels s’est déroulée du 12 au 28 novembre 2003. Cette formation nouvelle formule, parfaitement préparée par les services formation et opérations, a permis une très bonne représentativité de la réalité de terrain. Plusieurs modules composent cette formation : - le GOC 3 (gestion opérationnelle et commandement de niveau 3), qui vise l’acquisition de connaissances concernant la conduite d’un groupe en opération, l’exécution soit d’une mission avec un groupe isolé, soit d’un ordre reçu dans le cadre d’une colonne, et l’activation des cellules renseignements et moyens d’un PC (poste de commandement) de colonne ou de la salle opérationnelle du CODIS. - le REP 2 (relations publiques niveau 2), dont les objectifs sont de connaître les critères de sélection d’une information, de différencier les attentes des journalistes sur une intervention et anticiper leurs besoins d’information selon la diversité des supports. A l’issue de ce module, le chef de groupe doit savoir rédiger un communiqué de presse, concevoir d’autres supports de relations publiques, et maîtriser la pratique de l’interview téléphonique, radiophonique et télévisée. - le TOP 4 (techniques opérationnelles de niveau 4), qui permettra au chef de groupe de se situer géographiquement sur le terrain, de connaître toutes les possibilités d’établissements, de gérer ses personnels lors d’une intervention, et ce quelque soit le type, la nature et l’importance de l’intervention. Il a notamment été abordé des séquences liés aux nouveaux dangers de la profession ainsi qu’aux matériels et méthodes pour y faire face. Les stagiaires ont donc suivi les cours théoriques représentant un volume horaire de 50 heures au centre de secours de Cournon et ont pu s’exercer pendant plus de 40 heures sur le terrain, au PC ou au CODIS. Les enseignements théoriques ont porté entre autre sur des aspects traditionnels du domaine d’intervention sapeur-pompier, notamment sur les risques technologiques et naturels (interventions CO, caméra thermique), le secours routier et ses nouvelles technologies, les feux d’hydrocarbures, la topographie, les transmissions, l’hydraulique, l’explosimétrie… mais aussi sur des aspects liés à leur activité comme les moyens aériens, la presse sur intervention, les forces de l’ordre et les violences urbaines… Les mises en situation ont été effectuées au cours de différents exercices PC et CODIS, mais aussi sur le terrain sur les compagnies de RochefortMontagne et de Cournon. Différents thèmes de manœuvre ont été retenus allant du feu de cuisine à l’accident de circulation en présence de matières dangereuses, en passant par un feu de station service. L’évaluation formative a eu lieu au cours de l’exercice “secours à nombreuses victimes” le jeudi 27 novembre au péage du sommet du Puy-de-Dôme. Une réussite pour cette “première”, tant du point de vue de l’organisation et la mise en œuvre de la formation, que des exercices de terrain, effectués avec la plus grande exactitude. Cette formation qui a été suivie par quinze stagiaires sera reconduite en février 2004, enrichie par les remarques constructives des stagiaires émises lors du bilan de fin de stage. 11 Le SP 63 N° 9 janvier 2004 SSSM La Pharmacie à Usage Intérieur fait son entrée au SDIS 63 Un décret du 26 décembre 2000 prévoit l'implantation de pharmacies, dites Pharmacies à Usage Intérieur (PUI), dans les SDIS. Celles-ci sont chargées d'approvisionner les Centres d'Incendie et de Secours en médicaments (dont l’oxygène), objets ou produits nécessaires aux malades ou blessés auxquels ils donnent des secours et d’assurer la surveillance de ces dotations. Elles comprennent notamment les médicaments destinés aux médecins du SSSM qui interviennent en situation d'urgence. La vocation de ce décret est de centraliser la gestion des médicaments et du matériel stérile qui relèvent du monopole pharmaceutique et imposent l’intervention d’un pharmacien. La création de stocks tampons délocalisés dans des CS devra donc être fortement proscrite. En revanche, la PUI n’a pas vocation à fournir de produits pharmaceutiques en dehors du secours à personnes ou du soutien sanitaire conformément à l’article 24 du décret du 26 décembre 1997 relatif à l’organisation des services d’incendie et de secours. La gérance de la PUI est assurée par un pharmacien de sapeurs-pompiers professionnel, le capitaine Nathalie Aupic. La pharmacie est située au SDIS 63 dans le bâtiment dédié au Service de Santé et Secours Médical. Elle se compose d’une pièce principale de 60 m2 et d’un bureau. Les missions de la PUI La PUI a pour objectif principal l’approvisionnement des sapeurs-pompiers du Puy-de-Dôme en médicaments, dispositifs médicaux stériles, matériels médicosecouristes et matériel biomédical. Ces fournitures doivent présenter toutes les garanties de sécurité et être livrées dans les meilleurs délais auprès des utilisateurs. La PUI a ainsi pour missions : - Les négociations auprès des fournisseurs 12 Le SP 63 N° 9 janvier 2004 - Les émissions de bons de commande - La vérification des produits livrés - Le suivi des factures - La dispensation des médicaments (dont l’oxygène médical) et des dispositifs médicaux stériles - La gestion de la traçabilité des médicaments et dispositifs médicaux stériles, en vue de rappels de lots éventuels - La délivrance des matériels médicosecouristes non stériles - La gestion des stocks - La gestion du parc biomédical (ECG, DSA, appareils d’analyses biologiques, aspirateurs de mucosité, insufflateurs…) - La pharmacovigilance (spécialité médicale dont le but est la surveillance des effets indésirables des médicaments. La pharmacovigilance a également trait aux méthodes et aux moyens nécessaires qui sont mis en œuvre dans la surveillance de ces médicaments.) - La matériovigilance (la matériovigilance a pour objet la surveillance des incidents ou des risques d'incidents pouvant résulter de l'utilisation des dispositifs médicaux après leur mise sur le marché). Il s’agit particulièrement pour la PUI du suivi des pannes et accidents que peuvent subir les matériels VSAB - Le respect des règles d’hygiène (salles des soins, VSAB, personnels…) - La décontamination de dispositifs médicaux - La mise en place d’un circuit d’élimination des déchets d’activités de soins (DASRI) - La vérification des conditions de stockage dans les centres de secours - La formation des personnels Bon de commande VSAB/VSAV Sac médecin Sac infirmier Sac plongeurs Malles feux de forêts Lots premiers secours Cabinet médical d’aptitude Projet de fonctionnement Un schéma de fonctionnement est en cours de validation. Il devrait être le suivant : les commandes se feront directement à la PUI par l’envoi d’une télécopie. Il n’y aura donc plus d’intermédiaires, ni de centres de stockage. Chaque utilisateur aura à sa disposition un bon de commande spécifique, correspondant à un armement type. Le bon de commande devra être daté et signé par chaque utilisateur, puis transmis par fax à la PUI. Les fournitures seront acheminées selon 2 circuits : - Groupement Territorial Centre : déplacement à la PUI ou utilisation du véhicule du vaguemestre - les autres Groupements Territoriaux : utilisation du circuit de la navette (2 passages hebdomadaires pour chacun des centres destinataires). Le circuit des médicaments devant être totalement sécurisé, les médicaments seront obligatoirement placés dans des caisses sécurisées, qui seront directement livrées à leur destinataire ou bien stockées dans les centres, dans une armoire fermant à clé, en attendant d’être récupérées par leur destinataire, seule personne avec le livreur à détenir la clé. Quant à l’oxygène médical, il est actuellement livré en 8 points du département. Cette organisation pourrait à terme être modifiée afin de centraliser les livraisons de bouteilles d’oxygène à la PUI. Ceci permettrait d’être en accord avec les textes qui stipulent que chaque stock de médicaments doit être géré par un pharmacien de sapeurs-pompiers. Une réflexion dans ce sens a été engagée. Signataire autorisé Chef de centre Médecin Infirmier Médecin Médecin Chef de centre Médecin LA VIE des centres Le Centre de Secours Principal d’AMBERT Ambert, sous-préfecture, chef-lieu d’arrondissement de 56 communes est situé au Sud Est du département du Puy-de-Dôme. Implanté à 545 mètres d’altitude entre les monts du Forez et du Livradois au cœur de la vallée de la Dore, Ambert occupe 6052 hectares. A égale distance (75 km) de Clermont-Ferrand, du Puy-enVelay et de Saint Etienne, la cité d’Ambert est entourée de montagnes de plus de 1000 mètres d’altitude. Le Pays d’Ambert, au travers de sa communauté de commune, compte près de 10 000 habitants dont 7500 Ambertois. Outre l’agriculture, l’activité principale d’Ambert est l’industrie, notamment celle de la tresse, des matériaux composites et des matériaux réfractaires. Le tourisme attire bon nombre de visiteurs grâce au moulin à papier “Richard de Bas”, au musée de la Fourme et au musée “AGRIVAP” (exposition de machines à vapeur, machines agricoles…). Le train touristique panoramique ou le train à vapeur ainsi que le plan d’eau participent à l’essor de cette activité de tourisme, tout comme le dynamisme de la centaine d’associations organisant de nombreuses manifestations. Scénario catastrophe au péage du sommet du Puy de Dôme Le 27 novembre 2003 dans l’aprèsmidi, les sapeurs-pompiers du Corps Départemental ont effectué un de leurs exercices annuels de niveau départemental. L’évènement : un accident d’autocar transportant 17 personnes entre en collision avec une voiture, comportant trois personnes à son bord. Un bilan lourd va nécessiter l’intervention de 60 sapeurs-pompiers. 7 VSAB, 2 FSR, 1 PMA, 1 FPT, 1 VTP et 1 PC sont ainsi engagés. Les secours sont organisés en secteurs : secours à personnes, Toutes ces activités participent au développement d’Ambert mais peuvent également être l’objet de diverses interventions pour les sapeurs-pompiers. Afin de les gérer au quotidien, Ambert possède un Centre de Secours Principal. En 2002, ce dernier a ainsi effectué 507 interventions réparties de la manière suivante : 344 missions liées aux secours à personnes, 85 liées aux incendies et 78 missions diverses. C’est en 1959 que la caserne est construite au côté d’une remise qui abritait le matériel incendie. Un agrandissement des garages est réalisé en 1987. Depuis, la caserne a poursuivi son évolution. Aujourd’hui, le CSP est placé sous les ordres du lieutenant Thierry Moilier qui a succédé au mois d’avril 2003 au capitaine Paul Moilier. Le volontariat développé dans ce CSP occupe une place non négligeable dans la vie quotidienne de la cité. La moyenne d’âge des sapeurs-pompiers est de 38 ans, la moyenne d’ancienneté de carrière de 12 ans. Quatre équipes de garde ont assuré les 650 interventions de l’année 2003. Dans l’effectif de la garde du CSP, dix-huit employés communaux interviennent notamment les jours ouvrables. ramassage et évacuation des victimes. Les 20 blessés fictifs ont reçu les soins de première nécessité dans le PMA en collaboration avec les moyens hospitaliers et le SSSM. L’objectif de cette simulation est d’améliorer la coordination des équipes de secours et de juger l’efficacité de la structure des opérations. La météo peu favorable (pluie, brume, neige) n’a pas empêché le bon déroulement de cet exercice. Une telle manœuvre s’avère très utile et formatrice, dans la préparation notamment à l’intervention de nos sapeurs-pompiers lors de déclenche- Le CSP d’Ambert est également le siège de la Compagnie d’Ambert, regroupant 61 communes, dont 6 Centres de Secours, 8 Centres d’Intervention et 15 Centres de Première Intervention. Les CPI de Job et Saint-Amand-RocheSavine ont récemment été intégrés au Corps Départemental sous forme de CI. Ils viennent ainsi renforcer les effectifs de la compagnie de trente cinq hommes et femmes. Le CSP d’Ambert, c’est : 50 sapeurs-pompiers volontaires dont 2 médecins capitaines, 1 infirmier 1 chef de Centre 2 lieutenants 2 adjudants 3 sergents-chef 5 sergents 8 caporaux 23 vingt-trois sapeurs. Parmi eux, on note la présente de six femmes. Les moyens matériels dont disposent le CSP 2 VSAB, 1 VSR, 1 FPTGP, 1 FPTL-HR, 1 EPSA, 1 CCGC, 1CCF, 1 CIDT, 1 CIDTHR, 1 VLR, 1 VLHR, 1 VLU, 1 MPR 2000/15, 1 RM de 400 litres, 1 Canon à mousse, 1 REPO de 250 Kg, 1 RECLE, 1 RCAM ment de plan rouge. Elle a également permis de tester 12 stagiaires sousofficiers sapeurs-pompiers professionnels à la suite d’une formation “chef de groupe”. 13 Le SP 63 N° 9 janvier 2004 VOLONTARIAT Bilan positif pour la campagne du volontariat Cette année vous avez pu suivre l’évolution des projets lancés par le Conseil Départemental du Volontariat (CDV), notamment l’action du groupe communication. L’heure est au bilan… La campagne lancée en faveur du volontariat s’est ainsi déclinée : > 0 800 19 18 17, un numéro de téléphone mis en place au mois de juin pour permettre à chacun d’obtenir des renseignements sur les démarches à suivre pour devenir sapeur-pompier volontaire > Une large diffusion de ce numéro dans tout le département via des affiches, des cartes postales > Un visuel original afin de capter l’attention > Des phrases d’accroche : Vous aimez agir ! Vous aimez l’imprévu… Vous aimez bouger ! Vous avez l’esprit d’équipe > Une collaboration avec les radios (Radio France Bleu Pays d’Auvergne, Radio Scoop) afin de faire connaître le numéro vert Dès ses débuts au mois de juin, cette campagne est un franc succès principalement dans les abri-bus, les commerces et les casernes. Ainsi, pas moins de 200 engagements ont été recensés depuis la mise en place du numéro vert. Le SDIS du Puyde-Dôme a touché un large public de 12 à 40 ans. La tranche d’âge des 2040 ans est principalement représentée. Par conséquent, les demandes correspondent aux critères recherchés soit la stabilité familiale et professionnelle, synonyme de sérieux et d’une pérennité de l’engagement. Ces actions de communication ont parallèlement été complétées par les démarches entreprises par les Chambres de Commerce et d’Industrie de Thiers, Riom et Clermont-Ferrand. Ces dernières ont fait la promotion du volontariat par le biais de leur revue professionnelle, en insérant un article consacré aux sapeurs-pompiers volontaires dans l’entreprise. Présenter, dialoguer, informer, tels ont été les objectifs menés par les sapeurs- 14 Le SP 63 N° 9 janvier 2004 Le bureau réuni pour le lancement de la campagne pompiers du 6 au 15 septembre 2003 à la foire de Clermont/Cournon. Au quotidien 50 personnes en moyenne se sont renseignées au stand situé dans le hall de prestige. Un espace consacré aux infirmiers du Service Santé et Secours Médical (SSSM) a également permis de présenter leurs missions, ce qui a fait naître chez certains une volonté réelle d’être recrutés. On pouvait également assister à une simulation de prise d’un appel 18 sur une console d’alerte permettant de résoudre l’énigme du “Que se passe t-il lorsque je compose un numéro d’urgence ?” Les diverses manœuvres proposées chaque jour ont elles aussi retenu l’attention du public venu en nombre. Ces démonstrations ont été possibles grâce à la participation des groupements territoriaux, des Jeunes Sapeurs-Pompiers, des équipes spécialisées, des moniteurs de secourisme et la présence de l’hélicoptère de la sécu- rité civile (Dragon63). © C. Sagne Au total, 230 sapeurs-pompiers ont participé à l’animation du stand du SDIS et aux présentations ou exercices à l’occasion de la Foire. Nous tenons particulièrement à remercier… - les sapeurs-pompiers - les chefs de Groupements Territoriaux et de Services - les équipes spécialisées - le Service Santé et Secours Médical (SSSM) - le personnel de la base hélicoptère de la sécurité civile - l’Association Départementale des Jeunes Sapeurs-Pompiers (ADJSP) - l’Association Départementale des Moniteurs de Secourisme SapeursPompiers (ADMSSP) - le Conseil Général du Puy-de-Dôme - Les journaux La Montagne et Info magazine - Radio France Bleu Pays d’Auvergne - les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) - le Commissariat Général de la Foire - la société Systel - la société des Eaux de Volvic … pour leur collaboration. UNION départementale Six commissions à l’UDSP 63 Le 21 septembre 2003, en présence de M. Pierre Joël Bonté, président du Conseil Général, et de M. Roland Blanchet, président du Conseil d’Administration du SDIS, s’est déroulé le congrès de l’Union Départementale des SapeursPompiers à Orcines. A cette occasion, les représentants de chaque centre d’incendie et de secours du département ont élu le Conseil d’Administration de l’UDSP 63, soit six représentants par Groupement Territorial. La commission du secourisme “grand public”, coanimée par le commandant Frédéric Bernard et le lieutenant Marc Cucchieri, a pour but d'organiser et gérer l'enseignement du secourisme au sein de l'Union Départementale des Sapeurs-Pompiers du Puy-de-Dôme et de répondre à la demande de formation secourisme du grand public en fonction des disponibilités des formateurs. Le vendredi 10 octobre 2003, le Conseil d’Administration de l’UDSP 63 a défini ses objectifs et mis en place différentes commissions. Le lieutenant Jouanade, chef de centre de Lezoux a été élu Président de l’UDSP 63. La commission des œuvres sociales, animée par le major Bernard Garceau, est présente dans les moments importants, voire les moments difficiles. Les six commissions créées au sein de l’UDSP 63 : La commission des sports, animée par le commandant Daniel Mire, est chargée de tout ce qui touche à l'organisation des différentes manifestations sportives départementales et nationales. Le sport en 2004 Avec la nouvelle année, une saison sportive commence. A retenir : - le 07 février 2004 : cross Départemental à Blot-l’Eglise (organisé par le SDIS 63 et le Groupement Territorial Nord) - le 16 mai 2004 : finale Départementale des épreuves athlétiques et du Parcours Sportif des Sapeurs-Pompiers à Puy-Guillaume (organisé par le SDIS 63 et le Groupement Territorial Est) Venez nombreux et …sportivement ! La commission des anciens sapeurspompiers, animée par le commandant Pierre Debiton, fait en sorte de regrouper les anciens sapeurs-pompiers de notre département. (www.udsp63.org), et récolter toutes informations utiles afin de vous les transmettre. Le lieutenant Pascal Thomas a été nommé responsable des cérémonies. Pour toutes informations complémentaires, contacter : Mlle Delphine Rouveyrolles, les mardis et vendredis de 8H30 à 17H30 UDSP 63 143, avenue du Brézet 63033 CLERMONT-FERRAND Téléphone : 04.73.90.05.10 Télécopie : 04.73.90.90.08 E-mail : [email protected] La commission des médailles, animée par le lieutenant Daniel Jouanade, a pour but de souligner le dévouement, la disponibilité des sapeurs-pompiers dans nos différentes activités. La commission communication, animée par le capitaine Christophe Cescut a pour objectif de pérenniser le travail effectué par l’équipe précédente, comme le site Internet La journée Nationale de la Sécurité Civile Le samedi 11 octobre 2003 s’est déroulée la Journée Nationale de la Sécurité Civile au Centre Commercial Cora à Lempdes. Cette journée a été l’occasion d’informer la population sur les différentes missions et services qui composent la sécurité civile. Cette année les thèmes s’orientaient vers la protection des enfants et les accidents domestiques. Principaux acteurs de la sécurité civile, les sapeurs-pompiers du Corps Départemental étaient naturellement présents, notamment ceux du CS de Lempdes, aux côtés des autres acteurs tels que la Croix Rouge Française, l’association départementale de la Protection Civile, la gendarmerie, les secouristes français Croix Blanche… Au sein du magasin, divers stands présentaient les différentes professions et les possibilités de carrière. Sur le parking, les sapeurs-pompiers ont présenté une exposition de véhicules. Ils ont su attirer un large public avec des simulations d’interventions, notamment une évacuation de victime à l’aide d’une tyrolienne, un exercice de désincarcération. Une simulation d’accident domestique a également été réalisée, permettant ainsi aux spectateurs d’apprendre l’utilisation d’un extincteur et de se sensibiliser aux dangers du monoxyde de carbone. A l’issue de ces démonstrations, le comportement à adopter en cas d’accident a été explicité aux spectateurs, dans le but d’aider au mieux les victimes et faciliter le travail des professionnels. 15 Le SP 63 N° 9 janvier 2004 PERSONNEL Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail : où en sommes-nous ? Dans le Sapeur-Pompier du Puy-de-Dôme n°7, nous avions évoqué la création de groupes de travail et les objectifs pour les deux ou trois années à venir. Où en est le Comité d’Hygiène Sécurité et Conditions de Travail (CHSCT) depuis sa mise en place en juillet 2002 ? Les objectifs du CHSCT en matière d’hygiène et de sécurité ont précisément été définis. Il s’agit de réduire le nombre d’accidents du travail. Pour cela, il recense et analyse les accidents survenus pendant les trois années précédentes, il informe et sensibilise les agents aux réflexes d’hygiène et de sécurité, et leur permet de s’exprimer et de faire remonter les problèmes. Lors de la réunion du 28 mars 2003, ces éléments ont été étudiés afin de mettre en place des groupes de travail et recenser les accidents de l’année 2003. Le but est de pouvoir effectuer une meilleure comparaison avec les résultats des années précédentes. Ainsi, les groupes de travail effectueront un état des lieux plus précis, recenseront les problèmes, proposeront des solutions et établiront un document de travail. - Le premier groupe est en charge de l’ergonomie des postes de travail, des conditions d’hygiène de vie et de travail, ainsi que de l’évaluation des risques dans chaque centre et service du SDIS. - Le deuxième groupe travaille sur l’activité sportive et ses conséquences sur les accidents du travail. - Le troisième groupe étudie les problèmes liés à la consommation d’alcool, de tabac, de cannabis, de médicaments et leur incidence sur le comportement des agents. Un tableau récapitulatif accompagné de statistiques en matière d’accidents du travail pour l’année 2003 a permis d’analyser le nombre d’accidents, leur répartition, les causes, et d’effectuer une comparaison avec les autres années. Quant à la mise en place de la structure Hygiène et Sécurité, elle repose sur la formation des personnels, ainsi que sur la désignation et la formation d’Agent Chargé de la Mise en Œuvre (ACMO). Au cours de l’année 2003, un programme de formation de cinq jours basé sur l’hygiène, la sécurité et les conditions de travail a été proposé aux représentants des personnels membres des CHS. Ainsi, treize d’entre eux ont pu en bénéficier. Enfin, une note de service a été adressée aux quatre Chefs de Groupements Territoriaux le 11 juin 2003, leur demandant de désigner un ACMO par compagnie, afin de mettre en place une structure hygiène et sécurité sur l’ensemble du CDSP. Suite à cette demande, une liste d’ACMO a été dressée. Chaque agent désigné pour assurer la fonction d’ACMO sera contacté pour suivre la formation hygiène, sécurité et conditions de travail au cours de l’année 2004, afin de pouvoir exercer son nouveau rôle. Nouveau venu Le lieutenant Jacky DENIAU a rejoint le SDIS 63 qu’il avait quitté depuis le 1er juillet 1995, après s’être impliqué dans la formation des sapeurs-pompiers volontaires. Après avoir exercé au SDIS 19 et au SDIS 23, il a pris ses fonctions au 1er octobre 2003 au SDIS 63 en tant que commandant de la compagnie de Stand à disposition Un nouvel hélicoptère pour la sécurité civile Les centres souhaitant emprunter le stand du SDIS (deux panneaux d’environ 3m de large, une banque) pour des journées portes ouvertes, démonstrations… peuvent contacter le service communication au 04.73.98.15.32. Ce dernier vous renseignera sur les modalités de prêt. La cérémonie organisée à l’occasion de l’arrivée de l’hélicoptère EC 145 s’est déroulée le 5 décembre 2003 à la base hélicoptère de Clermont-Ferrand. Il a été procédé à son “baptême”. Ce nouvel appareil succède dignement à son aîné en reprenant le code opérationnel de “Dragon 63”. 16 Le SP 63 N° 9 janvier 2004 Beaumont, chef du service formation du Groupement Territorial Centre et responsable de la cellule volontariat du même groupement.
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