3° séance

Atelier Flight Simulator
Vols IFR
3° séance :
Vol de Toulouse Francazal à Toulouse Blagnac avec atterrissage assisté par ILS
On se propose d’effectuer ce vol en suivant la trajectoire
représentée par la carte ci-contre :
Il peut se décomposer en 3 parties
1. On décolle de la piste 12 de Francazal et en conservant ce cap, on rejoint le
NDB de Toulouse TS
2. On dépasse le NDB en gardant le même cap et après une minute environ, on
effectue une boucle à droite afin de rejoindre à nouveau le NDB
3. On se dirige alors vers le VOR d’Aussonne et quand la trajectoire est bien
stabilisée, on effectue l’approche de la piste 33L de Blagnac où on atterrit en
utilisant l’ILS.
Pour cela on utilise 3 récepteurs de navigation :
•
L’ADF capte le NDB de Toulouse TS sur la fréquence 423 kHz. On l’utilise
pour les parties 1 et 2 du vol
• Le NAV2 capte le VOR de Toulouse AUSSONNE sur la fréquence 117,70
MHz. Il sert pour le début de la partie 3 du vol. Le cadran correspondant
devra être réglé sur la radiale 150 qui passe par Blagnac et par le NDB de TS.
• Le NAV1 capte l’ILS de la piste 33L de Blagnac sur la fréquence 109,30
MHz. On le réserve pour la fin de la partie 3
c’est-à-dire l’atterrissage. (Le cadran gradué n’a pas besoin d’être réglé
contrairement au VOR)
Peu après le décollage les 3 cadrans se présentent ainsi, mais pour le moment
seul l’ADF (a droite) est à considérer :
Celui du bas correspond au NAV2, réglé sur le VOR d’Aussonne
Celui du haut, à gauche, au NAV1 réglé sur l’ILS de la piste 33L
Ce qu’ils indiquent est actuellement sans intérêt.
Déroulement du vol :
• Apres le décollage il suffit de garder le cap ou de conserver l’aiguille de l’ADF verticale puisque le NDB est dans le
prolongement de la piste. Quand cette balise est atteinte puis dépassée l’aiguille de l’ADF tourne de 180° puisque le NDB
est alors derrière l’avion. On effectue le virage et on l’interrompt quand l’aiguille a tourné d’un demi tour de cadran. Il
suffit de continuer en ligne droite, quel que soit le cap, pour atteindre le NDB.
• Ensuite, on rejoint la radiale 150 du VOR de Toulouse Aussonne sur laquelle le récepteur NAV2 est calé. On rappelle
que l’aiguille de ce récepteur doit rester verticale lorsqu’on prend le cap 150 + 180 = 330. Si ce n’est pas le cas il faut
orienter l’avion du côté où l’aiguille est déviée pour rejoindre cette radiale.
• Quand on approche de Blagnac, on doit se servir de l’ILS de la piste 33L (celle de gauche) où on doit atterrir. L’ILS
est un émetteur situé au niveau de la piste. Le cadran du récepteur NAV1 comporte 2 aiguilles pendulaires. La première,
celle qui peut tourner autour du point du haut est semblable à celle d’un VOR mais beaucoup plus sensible. Elle indique
donc le décalage par rapport au plan d’alignement. La deuxième qui peut tourner autour d’un point situé à gauche indique
le décalage par rapport au plan de
descente parfait. L’idéal consiste
donc à amener les 2 aiguilles à se
couper au centre pour former une
croix.
Si ce n’est pas le cas on aperçoit en
plus une croix fixe, en pointillé,
parfaitement centrée. Elle indique
la position de l’avion. On sait alors
dans quel sens il faut déplacer
l’avion car il faut toujours « suivre
les aiguilles ».
Pour rendre l’atterrissage encore plus facile, les avions modernes utilisent l’EFIS qui consiste à projeter une image de la
route à suivre sur la verrière. Ce dispositif existe dans FS et peut même être utilisé avec le Cessna, ce qui semble peu
réaliste…
Pour l’activer cliquer sur Appareil/Navigation/EFIS. Dans la fenêtre choisir type :cerceaux et verrouillage ILS (Le logiciel
est un peu buggé, mais reste utilisable). Plutôt qu’un long discours, quelques copies d’écrans. Comparer avec le cadran du
NAV1.
A noter que l’EFIS ne sert pas que pour les atterrissages, mais aussi pour suivre une radiale VOR.