Échos et Coëvre - Avril 2014 - La Communauté de Communes du

Transcription

Échos et Coëvre - Avril 2014 - La Communauté de Communes du
Le journal écrit
par les habitants
du canton
de Fresnes
Echos
&
n°78
Printemps
2014
Coevre
Déposez vos articles jusqu’au mercredi 23 avril 2014 sur [email protected]
Echos environnement
En route vers 25 ans de protection
du busard cendré
{
Un rendez vous à noter
}
L’équipe d’Echos et Coëvre vous invite à son assemblée générale qui se tiendra
le mercredi 16 avril 2014 à 20h30 à la mairie de Combre-sous-les-Côtes
Voici une belle occasion de découvrir notre travail, de nous faire part de
vos attentes et, pourquoi pas, de nous rejoindre…
Busard © CPIE de Meuse
Le comité de rédaction
Echos Codecom • 3
Sommaire
é d i t or i a l
échos Codecom
3 • Office
Pour nombre de responsables associatifs ou territoriaux, répondre aux attentes de leurs mandants n’est pas toujours un exercice commode. C’est
pourquoi vous avez été, vous êtes, vous serez sollicités – la prochaine fois
à l’initiative du CPIE, de la Codecom et relativement au développement
durable - pour participer à des réunions-débats autour d’un thème proposé.
L’objectif est de recueillir les propositions du plus grand nombre avant la
prise de décision. Et les critiques de fuser : «Encore une réunion qui ne
débouchera sur rien, la montagne va une nouvelle fois accoucher d’une
souris ! Que d’énergie dépensée pour rien ! Simulacre de démocratie participative ! Bonjour les brasseurs de vent ! Au diable les manipulateurs de
concepts !...» Ces remarques négatives, on pourrait les multiplier à l’envi.
Mais dépassons ce moment d’agacement, de désappointement. Positivons !
Chacun, à son niveau d’expertise, peut exprimer ses priorités, signaler des
particularités qui mériteraient d’être considérées. Ces interventions sont
riches d’enseignement et alimentent la réflexion. Elles permettent de faire
la part entre désirs et besoins, de définir les projets à conduire pour la
satisfaction du plus grand nombre. Ainsi, au milieu des années 90, dans le
cadre du développement local, les consultations initiées à la demande du
Conseil Général et de la Codecom ont abouti, entre autres, à la création de
la halte- garderie, du «Petit Train», du journal cantonal, de la zone artisanale,
d’une Maison Carrefour (actuelle Codecom), à l’embauche d’un employé
intercommunal (les tâches sont aujourd’hui réalisées par les Chantiers d’Insertion), à la mise en place d’aides pour la rénovation de l’habitat,... Les
exemples ne manquent pas.
de tourisme Cœur de Lorraine
3 • Quel est le rôle d’un Conseil Architecture
Urbanisme et Environnement ?
4 • Succès pour la 2ème édition de sensibilisation
des agriculteurs et des élus à la gestion des
cours d’eau
4 • 4 nouveaux agents à la Codecom
4 • Organigramme des services de la Codecom
5 • La maison des services ouvre ses portes
6 • Changement : jours de collecte des Ordures
Ménagères
6 • DEEE : Une filière de recyclage à double
objectif
échos Développement
7•6
stères de bois pour chauffer sa maison de
190 m2 c’est possible !
échos Solidarité
8 • Les
Chantiers des Côtes et de la Woëvre
échos Environnement
9 • En
route vers 25 ans de protection
du busard cendré en région Lorraine
échos Portrait
10-11 • Itinéraire
Certes, entre le constat du besoin et la réalisation du projet, les délais sont
parfois longs et l’on s’impatiente ! Mais les procédures administratives sont
souvent complexes, la recherche de financements délicate... Il faut faire
preuve de persévérance et « ne pas lâcher le morceau » !
d’un curé gâté…
belles découvertes …les broderies
de Jacqueline
12-13 • Deux
échos Histoire
14-15 • Saulx
Donc, si l’occasion vous est offerte, n’hésitez pas à vous exprimer. Agir
n’est-il pas préférable à subir ? A chacun de décider…
Martine Galtié
d’hier et d’aujourd’hui
Grande Guerre des gendarmes
15 • Le village d’Herbeuville dans la tourmente
15 • La
échos Jeunesse
16 • Une
maman nous raconte le Petit Train
échos Activité
17 • L’Ecomusée
en 2014
Sports Loisirs Fresnois recrute
18-19 • Calendrier des manifestations 2014
19 • Le CPIE de Meuse organise des accueils de
loisirs collectifs
17 • L’association
Nous vous donnons rendez-vous le mercredi 23 avril à 17h
dans la salle de réunion de la Codecom de Fresnes-en-Woëvre pour
la préparation du prochain journal Échos & Coëvre. Vous pouvez
également nous transmettre vos articles à l’adresse mail suivante :
[email protected] (Date limite de dépôt des articles 23/04).
Le journal sera dans les boîtes à lettres la semaine du 23 au 27 juin.
Édité à 2500 exemplaires par l’Association pour le Développement Local du Canton
de Fresnes-en-Woëvre : la Coëvre N°ISSN 1262-0904. Directeur de publication : Michel
DELAHAYE - 03 29 87 35 22. Conception : Stéphanie GEORGES • Impression : Proflyer.
échos Culture
20 • Festival
littéraire 4ème édition du Printemps
du Grand Meaulnes
échos Détente
20 • A
vos méninges !
Office de tourisme
Cœur de Lorraine
Le nouvel Office de Tourisme
Intercommunautaire et interdépartemental
a été créé officiellement en mai 2013. Il
regroupe 4 communautés de communes
meusiennes (les Codecoms du canton
de Fresnes-en-Woëvre, des Côtes de
Meuse-Woëvre, d’Entre Aire et Meuse
et du Samiellois) et une communauté
de communes meurthe-et-mosellane
(Codecom du Chardon Lorrain).
Le périmètre couvert par l’Office comprend
137 communes.
L
es missions de l’Office sont l’information et la communication dédiées
aux loisirs, aux animations et à la vie
locale en général.
Une nouvelle entité visuelle (voir logo) ainsi
que la déclinaison d’une charte graphique
ont été créées. Le site internet entièrement
remanié sera visible au printemps 2014
sur :
http://www.coeurdelorraine-tourisme.fr/.
L’Office poursuit actuellement son travail de
valorisation du territoire puisque prochainement paraîtra la carte touristique Cœur
de Lorraine. De plus, il souhaite réaffirmer
auprès des prestataires touristiques et des
acteurs locaux son rôle de partenaire privilégié dans le cadre de la valorisation de
leurs actions et prestations.
Par ailleurs, l’équipe de l’Office de tourisme
se fait le relais de l’action associative auprès
des *supports de promotions locaux et
régionaux (*internet et supports papier) et
prend en charge certaines billetteries. Enfin,
l’Office travaille actuellement, en partenariat
avec les 5 Codecoms sur la mise en œuvre
des célébrations de commémorations du
Centenaire de la grande guerre 14-18.
Anne-Lise Gruzelle
Office de tourisme Coeur de Lorraine
rue du palais de justice 55300 SAINT-MIHIEL
Tel : 03 29 89 06 47
[email protected]
ouverture
à partir du 28 avril 2014 au 28 septembre
2014 du lundi au dimanche de 10h à 18h.
Quel est le
rôle du Conseil
d’Architecture
d’Urbanisme et de
l’Environnement
(CAUE) ?
Office de tourisme
Cœur de Lorraine basé à St-Mihiel
Les architectes du CAUE interviennent sur
demande le plus tôt possible, avant toute
démarche. Ils vous conseillent sur votre
projet sans faire la maîtrise d’œuvre. Un
architecte conseiller viendra sur place
pour vous informer et vous orienter vers
la ou les solutions les plus satisfaisantes.
Ses propositions intègrent les préoccupations environnementales, sociales et
économiques en conciliant votre intérêt
et l’intérêt général. En consultant un des
architectes du CAUE, vous vous donnez
les moyens de réussir votre projet. Pour
aller plus loin et préparer votre projet,
suivre le lien ci-dessous :
http://www.meuse.fr/page.
php?url=cadre-de-vie/habitatet-amenagement-du-territoire/
conseil-architecture-urbanismeenvironnement
Vincent Calmes
4 • Echos Codecom
Echos Codecom • 5
4 nouveaux agents à la
Codecom
U
Pauline Theis
de gauche à droite :
Anne-Lise Gruzelle, Pauline Theis,
Fanny Faivre-Picon et Jessica Fedil
Codecom
• Eau : Pauline Theis, technicienne « rivière », est la remplaçante de Nicolas Castel
depuis le mois d’octobre. Originaire de
Thionville, elle a obtenu son premier poste
de technicienne rivière en Bourgogne
après une licence professionnelle «animateur technique de bassin versant».
• Développement : Anne-Lise Gruzelle,
venant de Metz et originaire de Vitryle-François, est le nouvel agent de développement local. Elle succède à Lise
Rinckert. Titulaire d’un master «Aménagement - Environnement», elle a d’abord
travaillé 2 ans au Comité Régional de Tourisme Equestre de Lorraine.
• Coordinatrice Jeunesse : Jessica
Fedil-Sanzey, arrivée en janvier 2014,
est originaire de Jarny. Après un master
«administration de l’économie sociale»
puis deux postes successifs à la ligue de
l’enseignement - FOL 57, comme chargée
de mission diagnostic éducatif puis coordinatrice politique éducative territoriale,
elle succède à Antoine Parmentier dans
les fonctions de coordinateur jeunesse.
Pays
Fanny Faivre-Picon est la nouvelle chargée de mission du Pays Cœur de Lorraine.
Originaire de Dole, dans le Jura, elle a
beaucoup voyagé durant ses études et a
obtenu un master «Aménagement, urbanisme et développement des territoires».
Sa principale mission est la coordination
des projets des 4 communautés de communes de son territoire. Elle travaille actuellement sur un Contrat Local de Santé avec l’Agence Régionale de Santé de
Lorraine dans le but de renforcer la qualité du partenariat autour des politiques de
santé mises en œuvre à l’échelle du Pays.
Anne-Lise Gruzelle
}
Services administratifs de la Codecom
Responsable des services : Delphine Brisemur
}
ne quarantaine de personnes,
élus et agriculteurs, a répondu
à l’invitation de la Codecom et a
participé à une journée de sensibilisation. Cette 2ème édition organisée le
jeudi 23 janvier 2014 a traité différents
thèmes : des problématiques générales
de la gestion des cours d’eau aux sujets
faisant l’identité de la plaine de la Woëvre
tels que la gestion des sorties de drains.
Les partenaires techniques et financiers
de la Codecom ont pu réaliser différentes
présentations. Dans un premier temps,
le Parc naturel Régional de Lorraine et
l’Agence de l’Eau Rhin Meuse ont fait un
point sur le fonctionnement général des
cours d’eau et du bassin versant dans son
ensemble. Ce point a permis de rappeler
les rôles de la ripisylve et les aspects de la
biodiversité. Le Conseil Général et la technicienne de la Codecom ont pris ensuite
la parole pour présenter les bonnes pratiques de gestion des cours d’eau, notamment sur l’entretien, les pratiques à éviter
ainsi que les actions mises en place par la
Codecom. La Direction Départementale
des Territoires et l’Office National de l’Eau
et des Milieux Aquatiques ont présenté la
réglementation en vigueur, les sanctions
encourues et les démarches administratives. Le CPIE a poursuivi en apportant un
point de vue technique sur la réalisation
des plantations sur les berges des cours
d’eau. Pour finir, la Chambre d’agriculture
a présenté la gestion des systèmes de
drainage, l’existant, la création, et les démarches administratives relatives à ces
projets.
L’après-midi, une visite a été organisée
sur le site de la ferme expérimentale
d’Arvalis où les participants ont pu découvrir les aménagements réalisés dans
les années 2000 par le CPIE. La journée
s’est terminée par la visite des bâtiments
d’élevage de la ferme.
La maison des services ouvre
ses portes
Pays Cœur
de Lorraine :
F. Faivre-Picon
CODECOM
Jeunesse, animations, sports et loisirs,
scolarité : D. Jamin et J. Fedil. Techniques :
J. Léoni, S. Battistel, F. Verdun, G. Arrouge.
Comptabilité : R. Auradé, S. Toussaint.
Secrétariat : S. Lemoine. Développement local :
A-L. Gruzelle. Ordures ménagères, voirie, assainissement :
M. Sanga. Hydraulique : P. Theis
Maison des services de Fresnes
Depuis le 1er février 2014, la maison des services, bâtiment de l’ancienne DDE – dite aussi
«l’ancienne Gare», réhabilitée par la Codecom, située 16 rue des Eparges à Fresnes-en-Woëvre,
accueille différents services publics et associations à caractère social.
Les permanences suivantes y sont assurées :
• Service de l’Unité Territoriale de l’Action Sociale :
- Assistante sociale : le mardi de 14h à 16h
- Conseillère en économie sociale et familiale :
le vendredi de 9h à 12h sur rendez-vous
• Mission Locale : les 1er et 3ème vendredis du mois de 9h à
12h / 13h à 16h
• Secours Catholique : le mardi de 14h30 à 16h30
• I L C G : le jeudi de 14h à 17h
• Centre d’Information sur le Droit des Femmes et des
Familles : le 1er lundi du mois de 13h30 à 16h30
Dans l’avenir, d’autres permanences de services à caractère social pourront être développées, selon les demandes d’associations et de services publics qui se présenteront et, bien entendu,
selon les besoins des habitants du canton.
Deux associations d’aide à la personne y siègent également de manière permanente :
• L’A D M R : accueil le mardi et jeudi de 9h30 à 16h30 sans
interruption
• Les Colombes : accueil du lundi au vendredi de 8h à 12h et
de 14h à 17h.
Une salle de réunion pouvant accueillir 15 à 20 personnes y est
également disponible sur réservation auprès des services administratifs de la Codecom.
Delphine Brisemur
}
Succès pour
la 2ème édition de
sensibilisation des
agriculteurs et des
élus à la gestion
des cours d’eau
}
Le Président de la Codecom ne s’exprimera
pas dans ce numéro en raison de l’obligation
de réserve imposée aux élus : 6 mois avant
la date des élections.
6 • Echos Codecom
Echos Développement • 7
DEEE : Une filière de
recyclage à double objectif
6 stères de bois pour chauffer sa maison de
190 m2 c’est possible !
Les Déchets d’Equipements Électriques et Electroniques (DEEE) sont des appareils électriques,
électroniques et de petits électroménagers que l’on utilise au quotidien : réfrigérateurs,
congélateurs, climatiseurs, appareils de cuisson, de chauffage, téléviseurs, ordinateurs
portables, périphériques informatiques, les équipements audio et vidéo, la téléphonie, le petit
électroménager, l’outillage, les jouets…
changement
:
Jours de
collecte
des Ordures
Ménagères
Le MERCREDI :
Avillers Ste Croix • Butgneville
Combres • Doncourt aux Templiers •
Etang du Longeau 26/4 semaine impaire
et tous les 15 jours jusque fin juin •
Ferme de Bertaucourt, route de Jonville
• Hannonville • Harville • Herbeuville
• Labeuville • Latour • Maizerais •
Marcheville • Moulotte • Pareid •
Pintheville • Riaville • Saint Hilaire •
Thillot • Villers-sous-Pareid • Wadonville
• Woël
Le VENDREDI :
Bonzée • Champlon • Dommartin-laMontagne • Ferme de Murauvaux Bonzée
• Fresnes • Haudiomont • Hennemont
• Les Eparges • Manheulles • Mesnils •
Mont-Villers • Mouilly • Ronvaux • Saulxles-Champlon • St Remy La Calonne •
Trésauvaux • Ville • Watronville.
Par ailleurs, nous rappelons aux administrés
du Canton que le bac est à placer la veille
du passage, devant leur habitation.
Service Ordures Ménagères de la Codecom
I
ls contiennent des matériaux pouvant
être dangereux pour l’environnement
ou la santé. C’est la raison pour laquelle
ils doivent être collectés séparément.
Leur recyclage permet une valorisation à
près de 80% de leurs constituants.
La gestion des déchets d’équipements
électriques et électroniques a un double
objectif : donner une deuxième vie à vos
déchets mais aussi de permettre la création d’emplois par le biais de la réinsertion.
Comment reconnaitre un DEEE ?
Si mon appareil a une prise, une pile ou un
accumulateur, alors c’est un DEEE.
Que faire avec un DEEE ?
Si votre appareil fonctionne encore,
pourquoi ne pas l’offrir à un voisin ou à
un ami ? Vous pouvez aussi en faire don
à des œuvres caritatives comme la fondation Emmaüs (www.emmausfrance.org)
par exemple.
Si votre appareil est endommagé, obsolète ou plus fonctionnel, vous pouvez
l’amener à la déchèterie de la Communauté de Communes du Canton de Fresnesen-Woëvre afin qu’il soit recyclé et valorisé. Le gardien vous indiquera les bons
gestes à adopter pour le dépôt des DEEE.
Qui soutient les actions de collecte et
de valorisation des DEEE ?
Ecosystèmes (www.eco-systèmes.fr) est
un organisme à but non lucratif pour la
collecte et le recyclage des DEEE. Il verse
des bonifications financières auprès des
collectivités en fonction de leurs performances de valorisation des DEEE.
Pour tous renseignements, questions ou
remarques n’hésitez pas à contacter le
service ordures ménagères de la Codecom à environnement@codecomfresnes.
com.
Service Ordures Ménagères de la Codecom
La preuve : nous sommes
allés rencontrer Cyril Hipolite et sa
femme chez eux à Harville. Ils habitent
une maison neuve tout en bois sur la
route de Moulotte. Après sa formation
de compagnon, Cyril est venu en août
2006 réintégrer l’entreprise de ses parents à Labeuville. Après réflexion, il
décide de construire une maison tout
en bois dont les éléments seront préparés dans leurs ateliers. Les travaux
démarrent en 2008 par les soubassements : fondations, vide sanitaire, dalle
béton préfabriquée, isolation en stérodur et finition de la dalle avec du fermacell. Le 11 avril 2008 tous les murs en
panneaux de bois sont assemblés sur la
fondation. Le lendemain 12 avril l’étage
est assemblé et le 13 avril à 15h des
bâches sont déroulées sur les chevrons
pour mettre la maison hors d’eau.
Mais comment est réalisée
l’isolation qui va permettre une
telle économie d’énergie ?
Les murs sont des panneaux ayant
pour ossature des chevrons espacés
de 60 cm. En allant de l’intérieur de la
maison vers l’extérieur on trouve un panneau de bois, puis entre les montants
140mm de fibre de bois, puis un autre
panneau de fibre de bois de 50mm, une
lame d’air de 30mm et enfin le bardage
bois extérieur, protégé à l’ouest par
de la fibre de verre imitation pierre.
Voilà pour les murs.
Sous les tuiles en terre cuite, on trouve
260mm de fibre de bois et des plaques de
fermacell pour la finition intérieure.
L’ensemble des isolants représente un investissement en matières premières de
14 000 euros.
Cette maison terminée en août 2009 est
chauffée par un poêle à bois de masse
allumé quelques heures par jour. La
consommation moyenne pour les hivers
2010, 2011, 2012 a été de 5 à 6 stères
de bois. Les pièces à vivre sont en bas et
les chambres en haut. L’eau chaude est
fournie par 4m2 de panneaux solaires.
La ventilation est assurée par une VMC
double flux couplée à un puits canadien.
Une maison de même type est en
construction à Hannonville.
Propos recueillis par Michel Delahaye et
Jacques Bonhert
8 • Echos Solidarité
Echos Environnement • 9
Les Chantiers des Côtes et
de la Woëvre
Vous avez sans doute remarqué leur camion jaune orangé ou
vous les avez croisés dans votre commune, occupés à des travaux
d’entretien extérieur ou de réfection de bâtiments communaux.
Mais qui sont-ils ? Pour répondre à la question, nous sommes
allées à leur rencontre alors qu’ils étaient employés à des
travaux d’affouage dans les bois de Ville-en-Woëvre.
Salariés des Chantiers
des Côtes et de la Woëvre
F
rédéric Chaudelet, encadrant technique, rappelle les travaux réalisés
par les Chantiers : tonte, élagage et
entretien des espaces verts dans
19 communes, travaux de voirie, de rénovation et d’entretien dans les bâtiments et
logements communaux. Les affouages au
profit des personnes âgées sont réalisés
à la demande des communes. Il est plus
particulièrement fier des chantiers aboutis
pour la satisfaction de tous avec, entre
autres, le réaménagement du cimetière de
Mouilly, les travaux de réfection à l’EHPAD
et au Foyer résidence d’Hannonville ainsi
que dans l’église d’Harville.
Les ouvriers sont répartis en 2 équipes
dirigées par les 2 encadrants techniques.
Lorsqu’un nouvel ouvrier est embauché,
dans un premier temps, il travaille en binôme avec un plus ancien. L’ambiance
au travail est excellente, le travail bien
exécuté. Si, dans les années écoulées,
elle a parfois posé problème, aujourd’hui
l’intégration au groupe s’effectue sans la
moindre difficulté. Grégory nous confie qu’il
est détenteur d’un CAP maçonnerie. Face
à la difficulté de trouver un emploi stable
dans ce domaine fortement touché par la
conjoncture économique, lassé d’enchaîner
les missions d’intérim, il est heureux d’avoir
intégré les Chantiers où il apprécie la diversité des tâches confiées. Son objectif est
de retrouver au plus vite un emploi stable
dans le BTP ou, pourquoi pas, d’envisager
une formation de gestion des espaces
verts. Bon courage, Grégory !
Pour le volet administratif, Jeannine
Preud’homme, vice-présidente de l’association nous a apporté de nombreuses
informations. L’association, créée en 1989
par Michel Preud’homme et quelques volontaires, est aujourd’hui gérée par un bureau
de 4 bénévoles : René Levigneront, président, Jeannine Preud’homme, vice-présidente, Françoise Lieffring, trésorière, et
Henri Graf, secrétaire. Elle est représentée
à la Codecom dans le cadre du Comité Intercommunal d’Actions Sociales (CIAS) où
siège le président ou son représentant. Sa
vocation est de favoriser le retour à l’emploi d’un public fragilisé par les accidents
de la vie. Dans cette perspective, les objectifs poursuivis sont multiples : faire émerger des compétences professionnelles détectées lors des travaux diversifiés, inciter
à suivre une formation qualifiante proposée
par l’AFPA ou proposer des stages en immersion d’un mois dans une entreprise en
lien avec le projet du salarié mais surtout,
redonner confiance.
Aujourd’hui, 25 personnes âgées de 24
à 56 ans sont employées aux Chantiers
et managées par les 2 encadrants techniques, Frédéric Chaudelet et Florian Delaine. Originaires des secteurs de Fresnes,
Verdun ou Etain, les candidats proposés
par Pôle Emploi participent à un entretien
préalable à l’embauche. Les conditions de
travail sont précisées, une première évaluation des compétences réalisée et les
attentes recensées. Suit une période d’essai d’un mois avant la signature du contrat
d’embauche en CUI (Contrat Unique d’Insertion) pour une période de 8 à 12 mois
renouvelable pour une durée maximale
de 24 mois. La rémunération se fait sur
la base du SMIC. La durée hebdomadaire
de travail est de 26 heures, périodes de
stage ou d’immersion incluses.
Un comité de pilotage associant de multiples partenaires (Mission locale, Unité
territoriale 55, assistante sociale, conseiller Pôle Emploi, chargée de mission au
Conseil Général, Direction départementale du travail) se réunit 4 fois dans l’année
et assure le suivi de chaque ouvrier.
Le Président de l’association René Levigneront mesure le chemin parcouru au cours
de ces 25 années. Le nombre de personnes embauchées a doublé. Petit à petit,
les travaux d’abord uniquement paysagers
(tonte, taille) se sont diversifiés, évoluant
vers des tâches d’entretien et de réaménagement de bâtiments communaux (maçonnerie, peinture, …). Les équipements
(4 véhicules, débroussailleuses, échafaudages, matériels divers) sont conséquents.
Aujourd’hui, son souhait est de pérenniser
la structure et 3 emplois en Contrat à durée Indéterminée «CDI» (2 encadrants techniques dont 1 est déjà en CDI + 1 secrétaire administrative) et la perspective prochaine est d’intégrer des locaux et ateliers
adaptés à leur activité , près de la Maison
des services à Fresnes (ex DDE).
Le taux de réinsertion est conforme aux
objectifs fixés par la Direction du Travail
(embauche en CDI après leur contrat aux
Chantiers, ou acceptation pour une formation qualifiante). Par leur contribution à
des projets utiles à la collectivité, ces personnes trouvent un tremplin pour le futur
tant sur le plan personnel que professionnel. Nous leur souhaitons bonne chance.
Colette Champagne et Martine Galtié
En route vers 25 ans de protection
du busard cendré en région Lorraine
Dans le cadre de la mise en
place de l’Observatoire Local
de la Biodiversité, le CPIE de
Meuse porte à la connaissance
des habitants du territoire
les actions associatives en
faveur de la biodiversité. Zoom
aujourd’hui sur une action
phare du canton de Fresnes :
la protection du Busard
cendré.
N
’avez vous jamais observé un rapace planant le long de la route
vous ramenant chez vous, et
dont la couleur grise vous a interpellé ? Si oui, il y a fort à parier que vous
ayez croisé la route d’un Busard cendré.
Si la femelle, colorée de brun, de beige
et de couleur chamois, n’attire pas spécialement l’attention, si ce n’est par la
présence d’un croissant blanc à la base
de la queue, le mâle, lui, ne peut passer
inaperçu. En effet, sa couleur, gris cendré
sur le dessus, contrastant avec les tons
clair du dessous et le bout noir de ses
ailes permettent de le reconnaitre quasi
immédiatement.
C’est à partir du mois d’avril, généralement aux alentours du 20, et après avoir
passé l’automne et l’hiver en Afrique
subsaharienne, que les Busards cendrés
réapparaissent dans notre région. Suite
à des parades très démonstratives, les
couples se forment et cherchent un emplacement pour leur futur nid. Ce nid sera
installé à même le sol, ce qui constitue
une particularité des Busards par rapport
aux autres rapaces diurnes, comme la
Buse et l’Epervier qui nichent à l’abri dans
un arbre. Cette position, pour le moins
«à risque», conduit les Busards à s’installer dans des endroits où la végétation
«piquante» constitue un rempart contre
d’éventuels prédateurs. Initialement, le
Busard cendré se rencontrait donc dans
les vastes zones incultes recouvertes de
ronces, d’orties, de chardons ou encore
de reines-des-prés. Malheureusement,
la raréfaction de ces différents milieux
et d’autres phénomènes encore obscurs
ont conduit, au cours du 20ème siècle,
les Busards cendrés à s’installer dans
les grandes cultures céréalières dont les
surfaces se sont accrues durant la même
période.
Si, au sein des champs de céréales, la
protection contre les prédateurs reste
tout aussi efficace qu’auparavant, une menace plus grande pèse désormais sur ces
superbes rapaces et leur progéniture. En
effet, bien que leur croissance soit rapide
(à peine plus de 30 jours) les poussins
sont généralement incapables de voler
lors des moissons. Le sort de ces jeunes
oiseaux serait ainsi scellé sans l’intervention de milliers de bénévoles à travers la
France, en partenariat avec les exploitants agricoles.
Sur l’ensemble de la région, 100 à 120
couples de Busards cendrés s’installent
chaque année et font l’objet d’une surveillance et d’une protection accrue de la part
de bénévoles de différentes associations,
notamment la Ligue de Protection des Oiseaux. Ce suivi, qui dure depuis près de
24 ans, vise à repérer les nids, prendre
contact avec le propriétaire de la parcelle
concernée, et mettre en place une protection efficace pour les jeunes. Celle-ci peut
passer par la mise en place d’un grillage,
la négociation d’un carré non moissonné
ou bien le déplacement du nid vers une
culture plus tardive.
Extrêmement chronophage, la protection
du Busard cendré passe par la mobilisation d’équipes de bénévoles. Si l’envie
vous prend de soutenir cette action en
participant activement à la sauvegarde
d’un rapace en danger ou simplement de
venir découvrir ces superbes oiseaux que
sont les Busards, vous serez alors mis en
relation avec les équipes de bénévoles qui
agissent au plus près de chez vous.
Contact CPIE de Meuse
03 29 87 36 65
Pierrick Moreau, CPIE de Meuse
10 • Echos Portrait
Echos Portrait • 11
Parce que j’aime à lire dans le journal paroissial les faits de
vie et la réflexion qu’en tire Daniel Bertèche, le curé de notre
canton, j’ai eu la curiosité de l’interroger sur son parcours
personnel. Oui, d’où vient-il pour être la personne qu’il est ? Il
a bien voulu accepter une rencontre. Merci.
Itinéraire d’un curé gâté…
D
aniel naît en 1944 dans le nord
meusien dans une famille de paysans marquée par l’action catholique. Il a trois sœurs aînées. Sa
mère s’est occupée de la ferme pendant
la guerre. Aussi, au retour de prisonnier,
son père est-il largement épaulé dans les
tâches agricoles, ce qui lui permet de s’engager dans un projet qui lui tient à cœur: la
création des Maisons Familiales et Rurales
(MFR) du Grand-Est. La première ouvrira
en 1947 à Vilosnes. Cet engagement dans
la création de MFR, où alternent travail
et éducation, marque l’enfance de Daniel
et l’amène à côtoyer nombre de curés
puisque chaque MFR a son aumônier et
que les projets sont longuement discutés.
L’un des curés a une moto et c’est vrai que
l’engin fait rêver le petit Daniel ! Pourtant,
plus sérieusement, c’est pour faire plaisir
à ses parents qu’il entre au petit séminaire
(actuellement le Collège St Jean). Daniel y
fait sa scolarité de la 6ème à la 1ère. L’ambiance n’est pas bonne, les retours en famille sont trimestriels et même la pratique
du football n’adoucit pas le souvenir de
cette période.
Son bac L en poche, il arrive au temps
des questions. Le jeune n’a guère envie de
continuer ; pourtant «...pour ne pas faire
de peine à mes parents, par mollesse,
faiblesse...» dit-il, il subira son orientation
et c’est, «sans foi» qu’il effectuera les 4
années de grand séminaire à Verdun.
En 1966, il a maintenant 22 ans et, sursitaire*, il doit effectuer son service militaire dans les parachutistes**. Il obtient
le statut d’objecteur de conscience*** et
effectue pendant 24 mois son service national au titre de la coopération en Algérie.
Loin de tous, la «vraie vie»
peut commencer! Il enseigne en
primaire et collège, s’entraîne tous les
jours avec l’équipe B de foot d’Oran, fait
des rencontres, va dans les «boums» du
samedi soir, fréquente une jeune fille...
Il ne se considère plus comme séminariste.
Pourtant, c’est là que vont commencer à
germer les graines de la foi.
Daniel découvre l’Église d’Algérie. Une
église qui sait bien que dans ce pays
musulman elle ne convertira personne ;
une église qui s’exprime dans le don, la
pauvreté, la tolérance, le partage du quotidien des habitants (un peu comme dans
le film «Des Hommes et des Dieux»).
La figure de Jésus-Christ transmise par
ces prêtres-là, eh bien, elle «parle» à Daniel, (...peut-être parce qu’elle lui parle
aussi de son enfance?..). Soudain, cela
prend sens, cela «valait le coup» !
Ah ! qu’elles ont été belles ces années !
Le retour au grand séminaire n’en est que
plus difficile, il se donne trois mois de réflexion.
Entraînement de football des moins de 7 ans
Daniel Bertèche
«Qui a 2 femmes perd son âme, qui a 2
maisons perd sa raison» dit un proverbe...
Oui, pour Daniel, il faut maintenant «choisir
sa vie». Vivre dans la maison et l’amour de
Dieu ou vivre la vie d’un homme lambda.
Le doute entraîne le jeune homme dans
une grosse dépression.
A ses côtés, l’Église se montre patiente.
Il chemine douloureusement vers sa décision avec un jeune meusien qui revient
du Sénégal et se trouve dans le même
état d’esprit. Pendant 9 mois, ils vivent en
marge du quotidien des prêtres, ils évitent
soigneusement la chapelle !
le nourrissent. Il s’engage au PSU (Parti
Socialiste Unifié), «...ça cartonnait fort au
niveau des sermons!...»
Il remonte doucement la pente. Il rompt
définitivement avec son amie «...je ne devais pas être vraiment amoureux sinon
Dieu n’aurait pas fait le poids!... ».
Il est ordonné prêtre en 1970 et nommé à
Stenay comme aumônier de jeunes. Soucieux de rester en contact avec les gens,
il se met à la disposition de chacun et aide
à droite, à gauche, dans les travaux agricoles ou ceux du bâtiment.
Après son ordination, il a arrêté le football ; il le reprend en 1975 en jouant dans
l’équipe de Brandeville. Ce sport «populaire» dans tous les sens du terme lui permet d’être au cœur du «vivre avec», c’est
ce qui le remplit, c’est ce qui le construit.
Il reste joueur à Brandeville puis à Stenay
jusqu’en 1988.
La communauté religieuse est touchée
avec un an de décalage par les profondes
remises en questions de la société posées par les événements de mai 1968 ;
nombre de séminaristes quittent la structure, le doute l’emportant sur la foi.
Daniel se lie avec des jeunes des MRJC
(Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne) ainsi qu’avec des militants ouvriers. Là encore, comme en Algérie, il
est au plus près de ce que signifie «aider
les autres». Les échanges, les débats
Une rencontre avec un prêtre plus âgé
du Pays-Haut lui permet d’intégrer un
groupe engagé dans une réflexion de fond
sur la façon d’être croyant, de vivre dans
l’Église... Daniel y trouve la matière pour
avancer dans sa foi. Il y puise d’ailleurs
quelque chose de fondamental pour sa
pratique religieuse : la certitude que rien
n’est jamais figé, que chacun peut prendre
sa place dans la vie… Il croit en l’Homme
puisque lui-même (presque à son étonnement !) a su se «bouger» «prendre sa
place» dans cette Église où il a d’abord
marché dans le sentier tout tracé.
Non, il ne fut pas toujours simple de
s’éloigner des pratiques traditionnelles.
Se faire traiter de «c..» par un supérieur
devant 1100 personnes à une réunion du
MRJC … Ah, il s’en souvient encore !
Mais cette pratique religieuse marginale
lui permet (l’oblige ! ) à d’autres horizons.
Robert Hesse, curé à la paroisse de
St-Maurice est appelé à d’autres fonctions ;
il est satisfait que ce soit Daniel, proposé
par l’évêque, qui assure son remplacement car il trouve chez ce dernier une sensibilité proche de la sienne dans sa façon
de vivre la foi.
L’affaire est entendue et Daniel s’installe
avec le prêtre Luc Rousseau pour, à ce
jour, 25 ans de vie commune au presbytère de Saint-Maurice-sous-les-Côtes !
Suite aux décès des prêtres de Fresnes,
Vigneulles, Harville et Heudicourt, la
charge paroissiale passe de 27 à 62 villages pour les 2 hommes. Luc œuvre sur
le canton de Vigneulles, Daniel sur celui de
Fresnes. Si «l’habit ne fait pas le moine»,
avoir une belle collection de «casquettes»
fait sans aucun doute «le curé»! On retrouve Daniel entraîneur auprès des jeunes
footballeurs de moins de 7 ans, chanteur à
la chorale de Bonzée (depuis sa création),
au Conseil d’administration d’ALFA, aumônier du secours catholique, formateur
auprès de laïcs et bien sûr dans les multiples activités liées à sa fonction. Grand
lecteur, il est aussi un écrivain qui «s’exporte» puisque répondant à la demande, il
envoie ses homélies hebdomadaires à 46
personnes dont certaines vivent hors de
nos frontières ! Ces sermons interpellent
les écritures de l’évangile par le biais de
petits faits tirés du quotidien. Cette mise
en lumière de la vie ordinaire est le fruit
d’échanges avec un groupe de réflexion
qui se réunit chaque semaine.
Si son credo, c’est de vivre le partage, ses
difficultés se trouvent là également : «qui
trop embrasse mal étreint» ; oublier, laisser tomber des gens sans le vouloir, ce
sont aussi ses souffrances.
A 70 ans, depuis déjà 5 ans en retraite****
(bien qu’il n’ait pas modifié son activité),
Daniel se dit très «gâté» par ces «belles
figures» rencontrées sous les Côtes. Les
moments de bonheur sont nombreux mais
il a aussi conscience de décevoir certains
car l’idée qu’il a de la religion ne répond
pas aux attentes de tous. «...il ne faut pas
rêver la vie, il ne faut pas rêver les gens,
tel qu’on est Dieu nous aime...» leur répond-t-il !
Catherine Moussa *Jusqu’en 1889, les séminaristes, les
enseignants et les élèves des grandes écoles
étaient dispensés de service national.. Créé
en 1905, le sursis permettait, sous réserve
de motif valable, de «négocier» sa date
d’incorporation.
** à cette période, le Général de Gaulle
souhaitait provoquer une hétérogénéisation
du corps des parachutistes (qui par son
histoire avait de fortes accointances avec
l’OAS combattue par de Gaulle -voir sur
internet «putsch des générau x en 1961» et plus
généralement «guerre d’Algérie» si cela vous
intéresse). Aussi, n’était-ce plus par choi x
personnel qu’on intégrait les «paras» mais
par obligation, sur recrutement de l’armée
au vu des qualités physiques et psychiques
des incorporables.
*** L’objection de conscience est un acte
personnel de refus d’accomplir certains
actes allant à l’encontre d’impératifs
religieu x, morau x ou éthiques dictés par sa
conscience; ce statut a été créé à l’armée en
1963, le service civique (coopération,...) d’une
durée 2 fois supérieure au service national
permettait d’éviter la prison, la clandestinité
ou l’e xpatriation.
**** En retraite comme en e xercice, un prêtre
ou un évêque touche une indemnité de 770
euros. Chaque messe rapporte 16 euros.
Les quêtes des messes d’enterrement ou de
mariage sont reversées à l’évêché. Quant
au x quêtes du dimanche, elles sont pour la
paroisse, elles servent à régler les loyers,
les factures de chauffage (quand il y en a)
ainsi que les déplacements. 12 • Echos Portrait
Echos Portrait • 13
Deux belles découvertes
…les broderies de Jacqueline
Avec Marie Bonhert, nous avions découvert un dimanche de
novembre la mosaïque qui venait d’être installée au-dessus de la
porte de l’église de Ville-en-Woëvre. L’artiste était présent pour
l’inauguration de son œuvre. Nous avons voulu en savoir plus
et, quelques jours plus tard avons été reçus par ce passionné
et sa femme non moins passionnée, mais dans un tout autre
domaine, et nous avons envie de vous faire partager ces beaux
témoignages.
Quand nous sommes allés rencontrer Monsieur Giannetti qui
a réalisé la mosaïque de Ville-en-Woëvre, nous n’avons pas
tardé à comprendre que sa compagne Jacqueline FrançoisMansuy était, elle aussi, une artiste, mais dans un tout autre
domaine : elle est brodeuse !
Broderie Hardanger
Eglise de Ville-en-Woëvre
A
vant de parler de l’œuvre en mosaïque proprement dite, il nous
paraît intéressant de revenir sur
la vie de Joseph Giannetti. Né en
1937, il a passé son enfance en Italie près
de Spilimbergo (entre Venise et Trieste),
il apprend entre autres le français et le
dessin à l’école. à 16 ans, en 1953, il décide de retrouver son père, parti travailler en France au lendemain de la guerre.
Il apprend le métier de carreleur à Metz.
Pendant ses temps libres, Il pratique aussi
la musique au conservatoire de Metz et
il monte avec des amis un orchestre (Jo
Freddy). En 1968, il découvre et achète le
moulin en ruine entre Seuzey et Lacroix.
Avec l’argent économisé sur son travail
de carreleur, il restaure le bâtiment pour
y habiter en 1971 et se lance dans la pisciculture. En 1973, il ouvre «la Pêche à
la truite» où les gens vont pêcher euxmêmes. En 1997, il vend la pisciculture
et prend sa retraite. Il va alors consacrer
son temps libre à l’art qui l’a toujours passionné : la mosaïque. Il rachète le magasin
d’exposition de Monsieur Hanot à Ville-enWoëvre, qu’il transforme en maison d’habitation.
Son village natal de Spilimbergo abrite encore une des plus prestigieuses écoles de
mosaïque. Enfant, il avait toujours rêvé de
l’intégrer, mais la guerre et la priorité de
la famille en avaient décidé autrement. Il a
donc décidé de se former seul, en accord
avec un proverbe italien «chi sbaglia impara» (celui qui se trompe apprend !).
Joseph Giannetti a débuté en réalisant
des mosaïques sur table, des cadres, des
motifs sur sa maison, avant de se lancer
dans la réalisation beaucoup plus délicate
de portraits. La matière première utilisée
est du verre teinté dans la masse, qu’il va
encore chercher en Italie. Pour réaliser
une œuvre, il utilise des petits morceaux
taillés avec un diamant et affinés avec
une tenaille. Les nuances du dessin proviennent de l’assemblage de petits bouts
de verre, dont les teintes sont proches
les unes des autres. Pour un visage, il utilise 5 à 6 nuances différentes, alors qu’à
l’école de Spilimbergo, 30 ou 40 nuances
se côtoient dans un portrait. Le plus dur,
ce sont les yeux, les mains, car il faut
pouvoir leur donner une expression. Pour
les cheveux, la barbe, il travaille avec une
pincette, une loupe, chaque trait étant un
morceau de verre différent.
Joseph observe beaucoup les différentes
nuances du paysage afin de les reproduire.
Tout au long de son travail, il demande
souvent l’avis de sa compagne Jacqueline
François-Mansuy, également artiste, mais
dans un tout autre domaine : la broderie.
Dans notre article, nous ne pouvons pas
détailler toutes les techniques de travail
du mosaïste ou de la brodeuse, mais, si
vous êtes intéressés, prenez rendez-vous
avec eux et ils se feront un plaisir de vous
donner quelques conseils !
…
Broderie Anglaise
M
ais pas une brodeuse qui ne
travaille que du point de croix
ou du point compté. Elle a réalisé des broderies de toutes
sortes, allant se former à Luxeuil pour
en apprendre le point, ou dans d’autres
stages prestigieux, comme dans l’Orne,
où elle a appris la broderie au filet. Elle a
concouru parmi les meilleures brodeuses
de France, animé des formations. Dans la
Gazette Lorraine, elle tenait la rubrique
«Le Jardin de fils de Jacqueline». Elle nous
a ouvert la porte de sa chambre pour nous
faire découvrir un monde de merveilles :
la peinture à l’aiguille par exemple. (la
photo jointe sera malheureusement loin
de la réalité). Nous avons pu admirer des
tableaux de broderies au ruban, un papillon en broderie (3D !) plus vrai que nature,
des petits cœurs avec des initiales, des
doubles-rideaux faits dans des draps brodés à l’ancienne, des broderies à l’or….
Puis elle a sorti d’une valise beaucoup
de napperons plus fins les uns que les
autres : «Alors, ça, c’est du «Richelieu»
ça, du «Luxeuil», celui-là, de l’«Hardanger»
(une technique de Norvège), là, de la bro-
derie anglaise… Et lorsque l’on regarde
sur l’envers, il n’y a pas l’ombre d’un nœud
ou un fil qui dépasse.
Nous l’avons un peu questionnée sur son
parcours. Née dans les Vosges elle se
souvient, enfant, de surfiler les vêtements
des clientes de sa cousine couturière,
puis elle a habité à Nancy où elle a été à
l’école ménagère «chez les Moulinettes»
(des religieuses d’un ordre de Moulins).
Elle n’a pas pu terminer sa scolarité à
cause d’un grave accident de vélo qui l’a
immobilisée plusieurs mois. Ensuite elle
s’est inscrite à l’académie de coupe où
elle a appris la couture. Cela lui a permis
de faire tous ses vêtements ainsi qu’énormément de costumes ! Et parallèlement
elle brodait dans des clubs et faisait des
expositions.
Maintenant, elle est donc à Ville et aimerait partager ses connaissances et aussi
son matériel. Il n’est pas toujours facile de
rencontrer des gens intéressés. Il est vrai
qu’il faut déjà avoir une toute petite expérience pour apprécier ce travail minutieux
et vouloir l’entreprendre.
Peinture à l’aiguille
En tout cas, notre visite à Ville nous aura
profondément marqués. Rencontrer des
gens passionnés, c’est toujours passionnant. De plus, ce sont des gens charmants ! Et nous aimerions que leur travail,
à l’un comme à l’autre, soit plus mis en
valeur, lors d’expositions, peut-être ….
Propos recueillis par
Michel Delahaye et Marie Bonhert
14 • Echos Histoire
Echos Histoire • 15
Saulx d’hier et d’aujourd’hui
La population passe de 120 habitants en 1982 à 133 en 2010.
En 1972, Champlon est rattaché à Saulx en Woëvre qui devient
Saulx-lès-Champlon.
Actuellement, une entreprise de chauffage, plomberie continue
à fonctionner et un jeune maraîcher, Benoît Marchand, vient de
s’installer. Il cultive des légumes en reconversion bio.
A Saulx, on dénombre six exploitations agricoles.
De 1988 à 2006, Saulx-lès-Champlon a connu de grandes manifestations conçues par les membres très actifs d’un comité
des fêtes présidé par Jean-Luc Marchand. Dans les deux villages
étaient présentés fêtes de montgolfières, illuminations féériques,
rassemblement de vieux tracteurs, marchés de Noël, festivals
P
our la première fois, la localité est mentionnée en 1196
sous le nom de Saltun. L’origine du nom serait tirée du
latin Saltus (zone) ou Salix (saule) et de Campus (champ)
et longus (allongé). Cependant ce nom pourrait correspondre à Saldei, cité au XIème siècle dans la charte des limites du
comté de Verdun. En septembre 1389, les habitants se mettent
sous la sauvegarde du seigneur Robert, duc de Bar. En 1440,
on évoque un seigneur de Saulx qui, pour chasser un corps de
cavalerie allemande dans les environs de Pareid, apporte son
aide à Louis de Haraucourt, gouverneur de l’évêché de Verdun.
Le 18 juin 1460, Saulx est affranchi par Guillaume de Haraucourt, évêque de Verdun, puis, en 1546 cédé à Charles, duc de
Lorraine. En 1712, Léopold, duc de Lorraine, érige un fief en
faveur de Louis de Thévenin, descendant de la famille Haizelin,
originaire de la Woëvre.
Saul x hier et aujourd’hui
En 1750, le roi est le seul seigneur.
Les écarts de Saulx
A trois cents mètres du village, au Rattentout, on trouve une
auberge et à quatre cents mètres, le «Moulin de Saulx». Il est
habité par la meunière Marie Pierson, veuve de Louis Marchand.
A près de deux kilomètres s’élève le village de Bussy. Il aurait été
ruiné vers 1380 et détruit vers 1440.
Champlon faisait partie du «ban des Parges» (ou des Eparges)
qui comprenait également Les Eparges, Trésauvaux et Combres.
Ce ban est cédé en 1358 par l’évêque de Verdun à Thierry de
Lenoncourt, puis rendu au milieu du XVème siècle aux «comtes
prélats». A Champlon, l’écuyer Nicolas de Perelle reçoit une maison
fief. En 1680, d’autres seigneurs, Paul de Grèche et François de
Manheulle et, en 1743, Henri de Bouteiller y possèdent des terres.
Avant la révolution, l’Abbesse de Saint Maur, de Verdun, perçoit
une partie des dîmes de Champlon.
Les guerres
En 1914, les habitants de Saulx ont été rassemblés à l’église puis
envoyés en Allemagne.
Après quelques mois de détention, ils sont rapatriés en France.
Plusieurs se réfugient dans l’Isère, d’autres en Saône-et-Loire.
A leur retour, ils trouvent les deux villages détruits. A Champlon
ne seraient restés que la croix, une margelle de puits et le pont.
Actuellement, à Saulx, on peut voir au cimetière l’impact d’une
balle sur le Christ du monument. On trouve encore 3 blockhaus
allemands.
En 1921, les deux villages sont cités à l’ordre de l’armée.
En 1864, pour la mise en valeur des terres incultes, la commune
de Saulx a reçu une médaille d’honneur en or, à l’effigie de
Napoléon III.
A la seconde guerre mondiale, le 14 juin 1940, les habitants
fuient à Toul. Leur absence sera de courte durée.
Durant l’occupation, une antenne de l’entreprise «Micheville» de Villerupt s’installe à Champlon. Des jeunes filles de Villerupt récoltent
les légumes des terrains loués aux agriculteurs. Elles sont logées
chez Monsieur Laroche et leur présence met de l’animation.
Le 1er septembre 1944, les blindés allemands qui, à Fresnes,
viennent de tuer deux enfants et de blesser six personnes, se
dirigent vers Hannonville, tirent sur des habitants de Champlon et
blessent Madame Noël.
L’église de l’Assomption
Détruite en 1636, reconstruite en 1660, remaniée aux XVIII et
XIXème siècles, elle est à nouveau démolie lors de la première
guerre mondiale puis, de 1927 à 1929, rebâtie au milieu du village. Le portail a été sculpté par Duilio Donzelli et les trois cloches fondues à Robécourt ont été bénites le 20 mai 1929.
Les croix
On en trouve trois : l’une à Champlon et les deux autres à Saulx :
croix d’Assomption et croix Sauvegeon. Autrefois, lors des processions, des fleurs y étaient déposées.
La démographie
Dans les années 1920, Champlon compte une trentaine d’habitants dont six agriculteurs et un cafetier. A Saulx, on dénombre
120 habitants, dont une vingtaine d’agriculteurs, un buraliste, un
charron, un maçon, un menuisier, un marchand de petits cochons,
deux cafetiers dont l’un est aussi épicier et cordonnier-bottier.
de musique. Les visiteurs, très nombreux, venaient de départements limitrophes.
En quarante ans se sont succédé au poste de maire, Michel
Marchand de 1974 à 2001, puis Dominik Lambert, François Marchand, et, depuis 2008, Marie-France Paquin et Nadine Lacaille,
maire déléguée de Champlon.
En 1994, en véritable précurseur, l’équipe municipale a mis en
place une station d’épuration naturelle par les roseaux.
Avec leurs maisons rénovées, leurs constructions récentes, leurs
espaces verts bien aménagés, Champlon et Saulx sont des villages
agréables. L’arrivée de nouvelles familles et la détermination des
habitants peuvent permettre d’envisager la poursuite de l’essor.
Jeannine Preud’homme
La Grande Guerre
des gendarmes
Le 9ème prix du livre d’histoire de Verdun
a été décerné le 9 novembre dernier, au
Centre Mondial de la Paix, à Louis N. Panel
pour son ouvrage «La Grande Guerre des
gendarmes.» Dans son livre, l’auteur cite
l’action de la brigade de gendarmerie de
Fresnes et de celle d’Herbeuville qui ont
résisté à l’avancée allemande.
«Pendant plus de quinze jours, un brigadier
et trois gendarmes, ont défendu leurs résidences contre des patrouilles ennemies
souvent plus fortes et ont nécessité, pour
être délogées, l’intervention de détachements relativement importants. La brigade
d’Herbeuville a même eu l’honneur d’obliger
l’ennemi à la canonner.
Le 9 septembre, la brigade de Fresnes-enWoëvre s’est emparée d’une automobile
contenant un officier et un soldat allemand
qu’elle a mis hors de combat. Poursuivie
par un peloton de cavalerie, elle a pu
s’échapper en ramenant l’automobile qui
contenait des correspondances, d’où on a
pu extraire des renseignements de haute
importance sur la répartition des forces de
l’ennemi et ses intentions.
Le brigadier Faucheu, commandant la brigade de Fresnes est décoré, à la date de
ce jour, de la médaille militaire. Le Brigadier Schimberg, commandant la brigade
d’Herbeuville, est proposé pour la même
distinction.
Le gouverneur tient à porter à la connaissance générale les noms des gendarmes
Salomon, Lenoir, Metens, de la brigade de
Le village
d’Herbeuville
dans la
tourmente
Fresnes, Royer, Champtiaux, et Brunet, de
la brigade d’Herbeuville, qui, tous, sous la
conduite des brigadiers cités plus haut,
ont fait preuve de courage, de sang-froid
et de résolution. (Croix de guerre avec
étoile de vermeil)».
(Extraits des citations obtenues au cours
de la guerre 1914/1918 par les militaires
de la 6ème Légion de gendarmerie. Ordre
général n°33, gouverneur de Verdun du 15
septembre.
Les brigades de gendarmerie de Fresnes
et d’Herbeuville sont les seules, en
France, à avoir reçu la Croix de guerre
avec étoile de vermeil.
Le général de Corps d’Armée, commandant la gendarmerie de la Région Est, profitera de l’année prochaine, qui marquera
le début du centenaire, pour commémorer
l’action des deux brigades.
Le 21 septembre 1914, les Allemands
envahissent le village. Le lendemain, ils
emmènent tous les hommes, puis, le 19
octobre, les femmes et les enfants, dans
le camp d’Amberg. en Allemagne.
En 1915, un nouveau convoi d’hommes
est acheminé au camp de Rastatt. Le
village est entièrement détruit. Les Herbeuvillois traversent la Suisse et sont rapatriés grâce à la Croix rouge.
Accueillis à Annemasse, les familles sont
réparties dans le Sud de la France.
La reconstruction du village a lieu en 1922
et 1923. En attendant, les quelque 90 habitants de retour sont logés dans des baraquements provisoires du type Adrian .
La Croix de guerre avec étoile de vermeil
a été décernée à la commune d’Herbeuville le 18 mars 1921.
Jean-Claude Faou
Jean-Claude Faou
16 • Echos Jeunesse
Echos Activité • 17
Une maman nous raconte
le Petit Train
L’Ecomusée en 2014
(lieu d’accueil parents-enfants LAPE)
L’Ecomusée d’Hannonville est très heureux de vous présenter,
ci-dessous, son agenda 2014 ! (voir calendrier des activités 2014 du canton pages 18-19)
Léna Semin, maman de 4 enfants, une fidèle du Petit Train,
me confiait que les parents qui arrivent de l’extérieur
du canton, et dont la famille n’est pas sur place, se retrouvent
très isolés.
L
éna travaillait et sa fille allait chez
une nourrice, qui lui a fait découvrir
le Petit Train. A l’arrivée de son 2ème
enfant, elle a arrêté de travailler,
mais il était important pour elle et ses enfants de garder une vie sociale, et donc
d’aller à la rencontre d’autres enfants et
mamans, d’échanger sur ce «métier de
parents». Elle a alors fait la démarche
vers le LAPE pour que sa fille aînée rencontre d’autres enfants de son âge avant
sa scolarisation, car il y a peu ou pas d’occasions dans certains villages. Cela lui a
permis de sortir de la maison, discuter,
découvrir d’autres villages et un nouveau
réseau d’amis. Elle apprécie beaucoup le
rôle des accueillantes qui sont à l’écoute,
en toute discrétion et selon les attentes
de chacun. Elles ont une vision extérieure
qui aide beaucoup, sont attentives aux petits et aux grands.
A ces rencontres, en plus d’échanger sur
les soucis des enfants (sommeil, propreté, santé…) il est intéressant quand
on ne connaît pas le canton, d’avoir des
renseignements sur l’école, les moyens
de garde d’enfants, les médecins, les dentistes… d’avoir d’autres points de vue de
nourrices, grands-parents, papas…
Le Petit Train à Fresnes
Pour Léna, il est important que ce soit un
lieu sans contraintes. L’enfant peut quitter les genoux de son papa, sa maman,
sa nounou, sa mamie quand il se sent
prêt. Dans ce lieu, parents et enfants apprennent la différence et découvrent que
la cohabitation n’est pas si difficile. On
vient quand on veut, où on veut et on reste
le temps que l’on veut. Léna a apprécié d’y
venir dès la naissance de chaque enfant,
un petit coin leur étant réservé avec parc,
transat, tapis de change….
Pour Léna, la rentrée des 3 premiers à
l’école s’est bien passée parce qu’ils y ont
retrouvé des enfants rencontrés au Petit
Train ; et connaissaient déjà les lieux grâce
aux «actions Passerelle». Celles-ci sont des
rencontres en juin entre le Petit Train et
la Maternelle. Le Lape ce jour là s’installe
dans les locaux de l’école (à Fresnes, Thillot
et Eix) afin de permettre aux futurs écoliers
et à leurs parents une découverte de l’école
en activité avec élèves et enseignants.
Mai
Juin
Avril
Propos recueillis par Michel Delahaye.
M
1
Fresnes
M
13
Fresnes
M
3
Pintheville
J
3
Watronville
J
15
Watronville
J
5
Labeuville
M
8
Pintheville
V
16
Woël
M
10
Fresnes
20
Pintheville
J
12
Watronville
J
10
Hannonville
M
V
11
Woël
J
22
Hannonville
M
17
Pintheville
M
15
Fresnes
V
23
Herbeuville
J
19
Watronville
J
17
Labeuville
M
27
Fresnes
M
24
Fresnes
M
22
Pintheville
J
26
Hannonville
J
24
Hannonville
V
27
Herbeuville
V
25
Herbeuville
Côté jardin, l’association vous proposera différentes rencontres (ateliers
techniques, balade-découverte, causeries…) qui porteront, bien entendu, sur
les bonnes pratiques de jardinage, les
plantes, mais aussi les aménagements
naturels et durables que l’on peut réaliser
dans nos jardins.
Côté santé, deux stages autour de l’usage
familial de l’homéopathie (niveau I et II), ainsi qu’un cycle de trois séances consacré
aux plantes médicinales seront proposés,
en partenariat avec le Dr. Marquis.
Nouveauté 2014 : la programmation de
deux stages d’apprentissage des gestes
de 1ers secours animés par Alain Martin,
formateur agréé, dont un pour les enfants
(mercredi 30 avril), pour que nos chers
bambins aient aussi les bons réflexes en
cas d’accident.
Côté maison, vous apprendrez, entre
autres, à valoriser vos boiseries avec des
matières naturelles, ou à créer des aménagements avec des éléments naturels ou
de récupération.
Côté nature, le 16ème Marché d’Automne ouvrira ses portes à la forêt : le
programme de la journée est en cours de
réflexion et se révèle être verdoyant, tout
comme notre belle forêt !
Les 3 sections (rucher-école, jardin
et théâtre NA !) de l’Ecomusée s’activent et proposent maintes animations. Quant à L’APIPOLE, il ouvre ses
portes…
Sans oublier les dimanches animés, les
sorties en familles, ou encore le lancement du concours « l’arbre au jardin… ».
Comme vous pouvez le constater, nous
aurons encore de nombreuses occasions
de nous rencontrer, d’échanger et de nous
informer.
Côté pratique : pour le bon déroulement
des animations, telles que les ateliers
techniques, stages, causeries… : pensez
à bien vous inscrire au préalable.
Plaquette disponible
dans les centres d’informations
Une question ?
Contactez-nous au 03 29 87 32 94 ou
venez nous rendre une petite visite !
Blandine Leprince
L’association Sports Loisirs Fresnois recrute
Affiliée à l’UFOLEP qui permet la
pratique de plusieurs disciplines
sportives avec la même licence,
l’association SLF compte
actuellement cinq sections.
Le Cyclotourisme : Sorties sur routes
sans compétition , le dimanche matin à
9h . Pour étoffer le groupe, la section
pourrait s’ouvrir au VTT, si un volontaire
veut en prendre la responsabilité.
Contact :
François Battistel 03 29 87 33 40
• La Pétanque : Le lundi, mercredi et
vendredi à 20h sur le terrain du petit
gymnase. Un autre créneau est à l’étude
à partir de 17h (jour à définir selon le
vœu des adhérents) pour permettre
l’accès aux plus jeunes. La section
participe à quelques tournois amicaux
du canton.
Contact :
Robert Hedin 03 29 83 65 95
• Le Volley-ball : Le jeudi à 20h30 au
Grand Gymnase, essentiellement en
loisir. Contact :
Anthony Maillot 03 29 80 77 98
• Le Tennis de Table : le mardi de 19 à
21h, jeudi de 19h30 à 21h30 et vendredi
de 18h30 à 20h. C’est la seule section
inscrite en compétition (championnat et
coupe UFOLEP).
Contact :
François Jacque 03 29 87 37 64.
• Le Badminton : le mardi de 17 à 18h
pour les jeunes et de 18 à 20h pour les
adultes. La section recherche un adulte
pouvant encadrer les jeunes. Pas de
compétition.
Contact :
Annette Smith 03 29 88 80 07
Autres disciplines pratiquées au sein
de l’association : le jogging et la randonnée pédestre, qui pourraient faire
l’objet de nouvelles sections si des
adhérents le souhaitent.
18 • Echos Activité
Echos Activité • 19
Calendrier des manifestations 2014
L’Atelier 639 de Jacques
Droux (photographe d’art,
plasticien) sera ouvert le 1er
week-end du mois :
5 et 6 avril, 8-9-10 et 11
mai, 31 mai et 1 juin
2 chemin de la ligne 55210
Herbeuville. Renseignements auprès
Randonnée santé
23 avril à 13h45
RDV à la gare de
Saint-Maurice.
Renseignements auprès de Christiane
Renseignements auprès de Geneviève
au 03.29.89.33.14
au 03.29.89.30.65
Avril
[email protected]
19 mars à 13h45
Randonnées santé du Club
des Côtes de Vigneulles :
Ces randonnées sont destinées aux personnes qui ont
quelques difficultés pour
marcher.
Mai
Randonnée santé
mercredi 26 mars à 13h45
RDV à la gare de Saint-Maurice.
Courant avril, spectacle
«G. Brassens» organisé par
ALPHA 06.82.73.84.95
6 avril : Brocante de Saint
Remy
Renseignements auprès d’Emile au
Renseignements et réservations
11 mai Sortie famille de l’association L’Esparge en partenariat
avec le CPIE «Les Eparges :
site de mémoire, réserve de
biodiversité» 03.29.87.32.94
27 avril à 14h30 Conférences Nicolas
Czubak : La bataille
d’Etain-Buzy (24-25 août
1914) une victoire oubliée
dans la Woëvre) – RDV à la
salle des fêtes des Eparges
03.29.87.36.55
Randonnée santé
9 avril à 13h45
RDV au parking du Col Vert à
Bonzée.
www.clubdescotesvigneulles.jimdo.com
Renseignements auprès d’Emile au
l’association L’Esparge : lesparge@
03.29.87.36.55
orange.fr ou 09 63 67 14 92
9 avril de 9h30 à 17h
Atelier «Aménager et fleurir sa façade», par les animateurs de l’Ecomusée
27 avril de 14h à 16h Einstein et le secret de
Stradivari
Théâtre et musique classique
Renseignements et réservations auprès de la Grange
Théâtre de Lachaussée
RDV à la salle des fêtes d’Hannonville.
Renseignements auprès d’Emile au
19 mars de 13h à 17h30 Atelier pour valoriser ses
boiseries de façades avec
l’ocre, par les animateurs de
l’Ecomusée
De 18h à 19h30 : Causerie
«L’habitat sain» par Arnaud
Noël de «Matériaux naturels
de Lorraine»
Renseignements et réservations
à l’Ecomusée d’Hannonville au
03.29.87.32.94
22 mars à 20h30 Spectacle Afrika mon pays
arc en ciel
Renseignements et réservations
à l’Ecomusée d’Hannonville au
03.29.87.32.94
Inscriptions obligatoires auprès de
03.29.89.30.23 ou
13 avril 20ème édition de la Ronde
des Vergers
Parcours de VTT, marche et
cheval
Renseignements auprès de l’Association de loisirs de Watronville sur www.
Renseignements et réservation auprès
larondedesvergers.fr ou à contacts@
de la Grange Théâtre de Lachaussée
larondedesvergers.fr
Randonnée santé
6 mai à 13h45
RDV au parking du Col Vert à
Bonzée.
23 avril de 13h30 à 17h30
Atelier «Bordures en saule»,
par Orane Dieudonné
à l’Ecomusée d’Hannonville au
[email protected]
30 avril de 17h à 17h30
Stage «Apprendre les
gestes de premiers secours pour les enfants» par
Alain Martin (formateur)
Renseignements et réservations à l’Ecomusée
03.29.87.36.55
Inscriptions et renseignements auprès
Inscriptions et renseignements
09 63 67 14 92
14 mai de 14h à 17h30 Balade-découverte
des plantes sauvages et
comestibles, avec
Marie-Christine Privat (phytologue-herboriste)
Renseignements et réservations à
l’Ecomusée au 03.29.87.32.94
17 au dimanche 18 mai Visites guidées du site des
Eparges lors du Printemps
du Grand Meaulnes :
un circuit historique et un
circuit-découverte patrimoine
auprès de l’association L’Esparge :
[email protected] ou
09 63 67 14 92
22 mars Circuit historique «le face
à face des combattants
français et allemands sur
les Hauts de Meuse 19141918» avec Nicolas Czubak
RDV à la salle des fêtes d’Hannonville.
Renseignements auprès de Christiane
Renseignements auprès de Christiane
au 03.29.89.33.14
Randonnée santé
11 juin à 13h45
RDV au parking du Col Vert à
Bonzée.
Renseignements auprès d’Emile au
Macel (jardinier de
l’Ecomusée).
Sur réservation. Tarifs : 15€
ou 10€ pour les adhérents.
Juin
Renseignements et réservations à
1er juin de 14h à 18h Sortie en famille «Jardin
pour tous»
l’Ecomusée au 03.29.87.32.94
Renseignements auprès de
l’Ecomusée au 03.29.87.32.94
8 mai de 13h30 à 17h30
Atelier «Recettes
inattendues de plantes»,
par Georges Macel (jardinier
de l’Ecomusée).
Sur réservation. Tarif : 20€ ou
15€ pour les adhérents.
Du 2 juin au 6 juin :
XIIIème Festival «Sur la
Route des Oiseaux»
Spectacles tout public... et
programme spécial scolaires
Renseignements et réservations
tion auprès de la Grange Théâtre de
à l’Ecomusée d’Hannonville au
Lachaussée au 03.29.89.30.23 ou
03.29.87.32.94
[email protected]
31 mai de 14h à 20h30
« On court !»
Théâtre et chant
Renseignements et réservations au-
Randonnée santé
4 juin à 13h45
RDV à la gare
de Saint-Maurice.
près de la Grange Théâtre de Lachaus-
Renseignements auprès de Geneviève
sée au 03.29.89.30.23 ou contact@
au 03.29.89.30.65
Renseignements, tarifs et réserva-
03.29.87.36.55
15 juin
Chorale Mosaïque
à St-Hilaire
15 juin à partir de 14h Atelier «Pailler son potager
à bon escient», par Georges
Macel (jardinier)
« En ‘ quête de nature » du 28
avril au 30 avril 2014 et de 05
au 07 mai 2014
L’équipe d’animateurs du CPIE
donne rendez vous, pendant 3
jours, aux enfants (de 6 à 12 ans)
au CPIE. Chaque jour, ils participeront à des animations en lien
avec la nature et le jardin : jeux,
rallye, rencontres et observations
de la nature « ordinaire » qui les
entoure. Par le biais de balades,
les petits scientifiques chercheront, fouilleront, observeront pour
ensuite « inventorier » tout simplement la faune (oiseaux, insectes,
escargots, …) de tous les milieux
naturels qu’ils traverseront.
Pour tout renseignement supplémentaire, n’hésitez pas à nous
contacter :
Renseignements et réservations
à l’Ecomusée d’Hannonville au
03.29.87.32.94
Randonnée santé
18 juin à 13h45
RDV à la salle des fêtes
d’Hannonville.
Renseignements auprès de Christiane
theatre-tangente-vardar.com
(centre de loisirs)
CPIE Meuse
Equipe éducation environnement et développement
durable
14 rue chaude
55160 Bonzée
Tel : 03 29 87 36 65 Mail :
[email protected]
au 03.29.89.33.14
28 & 29 Juin Concours de quilles et feu
de la Saint Jean
PS : Le CPIE se réserve le droit
d’annuler si le nombre d’inscrits
est insuffisant
29 juin : Exposition des
ateliers Alpha à Pintheville
au 03.29.89.33.14
21 mai de 14h à 17h30
Atelier «Réussir son
compost», par Georges
Inscriptions et renseignements auprès
[email protected] ou 09 63 67 14 92
Plaquette disponible dans les centres d’informations
Inscriptions et renseignements
Randonnée santé
16 avril à 13h45
de l’association L’Esparge :
[email protected] ou 09.63.67.14.92
[email protected] ou
[email protected]
03.29.87.32.94
de l’association L’Esparge :
auprès de l’association L’Esparge :
Randonnée santé
21 mai à 13h45
RDV à la salle des fêtes
d’Hannonville.
au 03.29.89.30.23 ou
9 juin Circuit historique «le face
à face des combattants
français et allemands sur
les Hauts de Meuse 19141918» avec Nicolas Czubak,
après la cérémonie du lundi
de Pentecôte au Monument du
Point X aux Éparges
Légende des couleurs :
manifestations culturelles.
manifestations sportives.
activités diverses.
manifestations environnementales.
manifestations historiques.
REPONSES des Mots croisés page 20/ Horizontalement : 1) tarabiscot • 2) aliboron • 3) régal • Apo • 4) isolât • 5)
NB • DV • NT • 6) témoignage • 7) es • méat • 8) Loti • œils • 9) liant • vie • 10) engouement
Verticalement : A) tarentelle • B) ale • besoin • C) Riga • tag • D) Aba • domino • E) Bolivie • tu • F) IR • Gao • G) SO •
ointe • H) CNAL • ive • I) pangolin • J) trotte • set.
Mars
Le CPIE de
Meuse organise
des accueils de
loisirs collectifs
20 • Echos Culture
Festival littéraire
4ème édition du Printemps
du Grand Meaulnes
Cette année a lieu la 4ème édition du Printemps du Grand
Meaulnes organisée par la Communauté de Communes du
canton de Fresnes-en-Woëvre (55) en collaboration avec la
Librairie Ducher de Verdun et en partenariat avec la Mission
Histoire du Conseil Général de la Meuse et le programme
LEADER.
Pour cette 4ème édition, le Printemps du
Grand Meaulnes débutera le vendredi 16
mai par le colloque intitulé «Lignes de
front : les visages de la Grande Guerre.»
ouvert à tous sur inscription. La visite, le
samedi matin, d’un fort réhabilité par des
bénévoles finalisera ledit colloque.
Le samedi, le salon littéraire ouvrira ses
portes à partir de 14h. Les établissements
scolaires des alentours seront mis à l’honneur. Le festival aura le plaisir d’accueillir
une classe du lycée Margueritte de Verdun
qui nous proposera de la danse contemporaine autour du ressenti de la guerre.
Les élèves du Lycée Alain-Fournier assureront le cocktail de bienvenue. En fin de
journée, deux projections de films sur la
guerre 14-18 seront diffusées.
Ouvert à partir de 10h le dimanche, le salon présentera un troisième film ainsi que
deux conférences présentant l’œuvre et la
vie de Charles Peguy.
Tout au long du week-end, des ateliers
pédagogiques dédiés aux enfants seront
disposés par l’Ecomusée et de nombreuses animations familiales auront lieu :
expositions de peinture, participants costumés et visites guidées organisées par
l’Esparge.
En avant-première, Jean-Marie Lignot présentera la bande-annonce de son dernier
film, qui sortira pour le centenaire de la
mort d’Alain-Fournier, le 22 septembre
2014.
Programme du week end :
COLLOQUE
Vendredi 16 mai à partir de 9h
SALON LITTERAIRE
Samedi 17 mai à partir de 14h
Dimanche 18 mai à partir de 10h
A Saint-Remy-la-Calonne (Meuse)
Entrée libre
20 • Echos Détente
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
A vos méninges !
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Horizontalement : 1) Petite rainure dans une moulure
2) Nom d’un âne • 3) Délice • Point culminant des Philippines
4) Mît à l’écart • 5) Note • Cinq cent cinq • Nouvelle lecture
biblique • 6) Rapport parfois faux • 7) Avant les lettres • Orifice
• 8) Auteur de “Pêcheur d’Islande” • De bœuf ou de perdrix • 9)
Attachant • Bio • 10) Vive admiration ou obstruction intestinale
Verticalement : A) Danse • B) Se vide dans les pubs • Nécessité
• C) Capitale européenne • Expression contemporaine • D) Ville du
sud-est du Nigéria • Pièce de jeu • E) Pays d’amérique du sud • Celé
• F) Fin d’infinitif • Ville sur le Niger au Mali • G) Sur la rose des vents
• Sacrément huilée • H) Comité National d’Action Laïque • Plante à
fleurs jaunes • I) Mammifère couvert d’écailles • J) Ne marche ni ne
galope • Petite nappe
Jean-Jacques Assa