Échos et Coëvre - Avril 2014 - La Communauté de Communes du
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Échos et Coëvre - Avril 2014 - La Communauté de Communes du
Le journal écrit par les habitants du canton de Fresnes Echos & n°78 Printemps 2014 Coevre Déposez vos articles jusqu’au mercredi 23 avril 2014 sur [email protected] Echos environnement En route vers 25 ans de protection du busard cendré { Un rendez vous à noter } L’équipe d’Echos et Coëvre vous invite à son assemblée générale qui se tiendra le mercredi 16 avril 2014 à 20h30 à la mairie de Combre-sous-les-Côtes Voici une belle occasion de découvrir notre travail, de nous faire part de vos attentes et, pourquoi pas, de nous rejoindre… Busard © CPIE de Meuse Le comité de rédaction Echos Codecom • 3 Sommaire é d i t or i a l échos Codecom 3 • Office Pour nombre de responsables associatifs ou territoriaux, répondre aux attentes de leurs mandants n’est pas toujours un exercice commode. C’est pourquoi vous avez été, vous êtes, vous serez sollicités – la prochaine fois à l’initiative du CPIE, de la Codecom et relativement au développement durable - pour participer à des réunions-débats autour d’un thème proposé. L’objectif est de recueillir les propositions du plus grand nombre avant la prise de décision. Et les critiques de fuser : «Encore une réunion qui ne débouchera sur rien, la montagne va une nouvelle fois accoucher d’une souris ! Que d’énergie dépensée pour rien ! Simulacre de démocratie participative ! Bonjour les brasseurs de vent ! Au diable les manipulateurs de concepts !...» Ces remarques négatives, on pourrait les multiplier à l’envi. Mais dépassons ce moment d’agacement, de désappointement. Positivons ! Chacun, à son niveau d’expertise, peut exprimer ses priorités, signaler des particularités qui mériteraient d’être considérées. Ces interventions sont riches d’enseignement et alimentent la réflexion. Elles permettent de faire la part entre désirs et besoins, de définir les projets à conduire pour la satisfaction du plus grand nombre. Ainsi, au milieu des années 90, dans le cadre du développement local, les consultations initiées à la demande du Conseil Général et de la Codecom ont abouti, entre autres, à la création de la halte- garderie, du «Petit Train», du journal cantonal, de la zone artisanale, d’une Maison Carrefour (actuelle Codecom), à l’embauche d’un employé intercommunal (les tâches sont aujourd’hui réalisées par les Chantiers d’Insertion), à la mise en place d’aides pour la rénovation de l’habitat,... Les exemples ne manquent pas. de tourisme Cœur de Lorraine 3 • Quel est le rôle d’un Conseil Architecture Urbanisme et Environnement ? 4 • Succès pour la 2ème édition de sensibilisation des agriculteurs et des élus à la gestion des cours d’eau 4 • 4 nouveaux agents à la Codecom 4 • Organigramme des services de la Codecom 5 • La maison des services ouvre ses portes 6 • Changement : jours de collecte des Ordures Ménagères 6 • DEEE : Une filière de recyclage à double objectif échos Développement 7•6 stères de bois pour chauffer sa maison de 190 m2 c’est possible ! échos Solidarité 8 • Les Chantiers des Côtes et de la Woëvre échos Environnement 9 • En route vers 25 ans de protection du busard cendré en région Lorraine échos Portrait 10-11 • Itinéraire Certes, entre le constat du besoin et la réalisation du projet, les délais sont parfois longs et l’on s’impatiente ! Mais les procédures administratives sont souvent complexes, la recherche de financements délicate... Il faut faire preuve de persévérance et « ne pas lâcher le morceau » ! d’un curé gâté… belles découvertes …les broderies de Jacqueline 12-13 • Deux échos Histoire 14-15 • Saulx Donc, si l’occasion vous est offerte, n’hésitez pas à vous exprimer. Agir n’est-il pas préférable à subir ? A chacun de décider… Martine Galtié d’hier et d’aujourd’hui Grande Guerre des gendarmes 15 • Le village d’Herbeuville dans la tourmente 15 • La échos Jeunesse 16 • Une maman nous raconte le Petit Train échos Activité 17 • L’Ecomusée en 2014 Sports Loisirs Fresnois recrute 18-19 • Calendrier des manifestations 2014 19 • Le CPIE de Meuse organise des accueils de loisirs collectifs 17 • L’association Nous vous donnons rendez-vous le mercredi 23 avril à 17h dans la salle de réunion de la Codecom de Fresnes-en-Woëvre pour la préparation du prochain journal Échos & Coëvre. Vous pouvez également nous transmettre vos articles à l’adresse mail suivante : [email protected] (Date limite de dépôt des articles 23/04). Le journal sera dans les boîtes à lettres la semaine du 23 au 27 juin. Édité à 2500 exemplaires par l’Association pour le Développement Local du Canton de Fresnes-en-Woëvre : la Coëvre N°ISSN 1262-0904. Directeur de publication : Michel DELAHAYE - 03 29 87 35 22. Conception : Stéphanie GEORGES • Impression : Proflyer. échos Culture 20 • Festival littéraire 4ème édition du Printemps du Grand Meaulnes échos Détente 20 • A vos méninges ! Office de tourisme Cœur de Lorraine Le nouvel Office de Tourisme Intercommunautaire et interdépartemental a été créé officiellement en mai 2013. Il regroupe 4 communautés de communes meusiennes (les Codecoms du canton de Fresnes-en-Woëvre, des Côtes de Meuse-Woëvre, d’Entre Aire et Meuse et du Samiellois) et une communauté de communes meurthe-et-mosellane (Codecom du Chardon Lorrain). Le périmètre couvert par l’Office comprend 137 communes. L es missions de l’Office sont l’information et la communication dédiées aux loisirs, aux animations et à la vie locale en général. Une nouvelle entité visuelle (voir logo) ainsi que la déclinaison d’une charte graphique ont été créées. Le site internet entièrement remanié sera visible au printemps 2014 sur : http://www.coeurdelorraine-tourisme.fr/. L’Office poursuit actuellement son travail de valorisation du territoire puisque prochainement paraîtra la carte touristique Cœur de Lorraine. De plus, il souhaite réaffirmer auprès des prestataires touristiques et des acteurs locaux son rôle de partenaire privilégié dans le cadre de la valorisation de leurs actions et prestations. Par ailleurs, l’équipe de l’Office de tourisme se fait le relais de l’action associative auprès des *supports de promotions locaux et régionaux (*internet et supports papier) et prend en charge certaines billetteries. Enfin, l’Office travaille actuellement, en partenariat avec les 5 Codecoms sur la mise en œuvre des célébrations de commémorations du Centenaire de la grande guerre 14-18. Anne-Lise Gruzelle Office de tourisme Coeur de Lorraine rue du palais de justice 55300 SAINT-MIHIEL Tel : 03 29 89 06 47 [email protected] ouverture à partir du 28 avril 2014 au 28 septembre 2014 du lundi au dimanche de 10h à 18h. Quel est le rôle du Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement (CAUE) ? Office de tourisme Cœur de Lorraine basé à St-Mihiel Les architectes du CAUE interviennent sur demande le plus tôt possible, avant toute démarche. Ils vous conseillent sur votre projet sans faire la maîtrise d’œuvre. Un architecte conseiller viendra sur place pour vous informer et vous orienter vers la ou les solutions les plus satisfaisantes. Ses propositions intègrent les préoccupations environnementales, sociales et économiques en conciliant votre intérêt et l’intérêt général. En consultant un des architectes du CAUE, vous vous donnez les moyens de réussir votre projet. Pour aller plus loin et préparer votre projet, suivre le lien ci-dessous : http://www.meuse.fr/page. php?url=cadre-de-vie/habitatet-amenagement-du-territoire/ conseil-architecture-urbanismeenvironnement Vincent Calmes 4 • Echos Codecom Echos Codecom • 5 4 nouveaux agents à la Codecom U Pauline Theis de gauche à droite : Anne-Lise Gruzelle, Pauline Theis, Fanny Faivre-Picon et Jessica Fedil Codecom • Eau : Pauline Theis, technicienne « rivière », est la remplaçante de Nicolas Castel depuis le mois d’octobre. Originaire de Thionville, elle a obtenu son premier poste de technicienne rivière en Bourgogne après une licence professionnelle «animateur technique de bassin versant». • Développement : Anne-Lise Gruzelle, venant de Metz et originaire de Vitryle-François, est le nouvel agent de développement local. Elle succède à Lise Rinckert. Titulaire d’un master «Aménagement - Environnement», elle a d’abord travaillé 2 ans au Comité Régional de Tourisme Equestre de Lorraine. • Coordinatrice Jeunesse : Jessica Fedil-Sanzey, arrivée en janvier 2014, est originaire de Jarny. Après un master «administration de l’économie sociale» puis deux postes successifs à la ligue de l’enseignement - FOL 57, comme chargée de mission diagnostic éducatif puis coordinatrice politique éducative territoriale, elle succède à Antoine Parmentier dans les fonctions de coordinateur jeunesse. Pays Fanny Faivre-Picon est la nouvelle chargée de mission du Pays Cœur de Lorraine. Originaire de Dole, dans le Jura, elle a beaucoup voyagé durant ses études et a obtenu un master «Aménagement, urbanisme et développement des territoires». Sa principale mission est la coordination des projets des 4 communautés de communes de son territoire. Elle travaille actuellement sur un Contrat Local de Santé avec l’Agence Régionale de Santé de Lorraine dans le but de renforcer la qualité du partenariat autour des politiques de santé mises en œuvre à l’échelle du Pays. Anne-Lise Gruzelle } Services administratifs de la Codecom Responsable des services : Delphine Brisemur } ne quarantaine de personnes, élus et agriculteurs, a répondu à l’invitation de la Codecom et a participé à une journée de sensibilisation. Cette 2ème édition organisée le jeudi 23 janvier 2014 a traité différents thèmes : des problématiques générales de la gestion des cours d’eau aux sujets faisant l’identité de la plaine de la Woëvre tels que la gestion des sorties de drains. Les partenaires techniques et financiers de la Codecom ont pu réaliser différentes présentations. Dans un premier temps, le Parc naturel Régional de Lorraine et l’Agence de l’Eau Rhin Meuse ont fait un point sur le fonctionnement général des cours d’eau et du bassin versant dans son ensemble. Ce point a permis de rappeler les rôles de la ripisylve et les aspects de la biodiversité. Le Conseil Général et la technicienne de la Codecom ont pris ensuite la parole pour présenter les bonnes pratiques de gestion des cours d’eau, notamment sur l’entretien, les pratiques à éviter ainsi que les actions mises en place par la Codecom. La Direction Départementale des Territoires et l’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques ont présenté la réglementation en vigueur, les sanctions encourues et les démarches administratives. Le CPIE a poursuivi en apportant un point de vue technique sur la réalisation des plantations sur les berges des cours d’eau. Pour finir, la Chambre d’agriculture a présenté la gestion des systèmes de drainage, l’existant, la création, et les démarches administratives relatives à ces projets. L’après-midi, une visite a été organisée sur le site de la ferme expérimentale d’Arvalis où les participants ont pu découvrir les aménagements réalisés dans les années 2000 par le CPIE. La journée s’est terminée par la visite des bâtiments d’élevage de la ferme. La maison des services ouvre ses portes Pays Cœur de Lorraine : F. Faivre-Picon CODECOM Jeunesse, animations, sports et loisirs, scolarité : D. Jamin et J. Fedil. Techniques : J. Léoni, S. Battistel, F. Verdun, G. Arrouge. Comptabilité : R. Auradé, S. Toussaint. Secrétariat : S. Lemoine. Développement local : A-L. Gruzelle. Ordures ménagères, voirie, assainissement : M. Sanga. Hydraulique : P. Theis Maison des services de Fresnes Depuis le 1er février 2014, la maison des services, bâtiment de l’ancienne DDE – dite aussi «l’ancienne Gare», réhabilitée par la Codecom, située 16 rue des Eparges à Fresnes-en-Woëvre, accueille différents services publics et associations à caractère social. Les permanences suivantes y sont assurées : • Service de l’Unité Territoriale de l’Action Sociale : - Assistante sociale : le mardi de 14h à 16h - Conseillère en économie sociale et familiale : le vendredi de 9h à 12h sur rendez-vous • Mission Locale : les 1er et 3ème vendredis du mois de 9h à 12h / 13h à 16h • Secours Catholique : le mardi de 14h30 à 16h30 • I L C G : le jeudi de 14h à 17h • Centre d’Information sur le Droit des Femmes et des Familles : le 1er lundi du mois de 13h30 à 16h30 Dans l’avenir, d’autres permanences de services à caractère social pourront être développées, selon les demandes d’associations et de services publics qui se présenteront et, bien entendu, selon les besoins des habitants du canton. Deux associations d’aide à la personne y siègent également de manière permanente : • L’A D M R : accueil le mardi et jeudi de 9h30 à 16h30 sans interruption • Les Colombes : accueil du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 14h à 17h. Une salle de réunion pouvant accueillir 15 à 20 personnes y est également disponible sur réservation auprès des services administratifs de la Codecom. Delphine Brisemur } Succès pour la 2ème édition de sensibilisation des agriculteurs et des élus à la gestion des cours d’eau } Le Président de la Codecom ne s’exprimera pas dans ce numéro en raison de l’obligation de réserve imposée aux élus : 6 mois avant la date des élections. 6 • Echos Codecom Echos Développement • 7 DEEE : Une filière de recyclage à double objectif 6 stères de bois pour chauffer sa maison de 190 m2 c’est possible ! Les Déchets d’Equipements Électriques et Electroniques (DEEE) sont des appareils électriques, électroniques et de petits électroménagers que l’on utilise au quotidien : réfrigérateurs, congélateurs, climatiseurs, appareils de cuisson, de chauffage, téléviseurs, ordinateurs portables, périphériques informatiques, les équipements audio et vidéo, la téléphonie, le petit électroménager, l’outillage, les jouets… changement : Jours de collecte des Ordures Ménagères Le MERCREDI : Avillers Ste Croix • Butgneville Combres • Doncourt aux Templiers • Etang du Longeau 26/4 semaine impaire et tous les 15 jours jusque fin juin • Ferme de Bertaucourt, route de Jonville • Hannonville • Harville • Herbeuville • Labeuville • Latour • Maizerais • Marcheville • Moulotte • Pareid • Pintheville • Riaville • Saint Hilaire • Thillot • Villers-sous-Pareid • Wadonville • Woël Le VENDREDI : Bonzée • Champlon • Dommartin-laMontagne • Ferme de Murauvaux Bonzée • Fresnes • Haudiomont • Hennemont • Les Eparges • Manheulles • Mesnils • Mont-Villers • Mouilly • Ronvaux • Saulxles-Champlon • St Remy La Calonne • Trésauvaux • Ville • Watronville. Par ailleurs, nous rappelons aux administrés du Canton que le bac est à placer la veille du passage, devant leur habitation. Service Ordures Ménagères de la Codecom I ls contiennent des matériaux pouvant être dangereux pour l’environnement ou la santé. C’est la raison pour laquelle ils doivent être collectés séparément. Leur recyclage permet une valorisation à près de 80% de leurs constituants. La gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques a un double objectif : donner une deuxième vie à vos déchets mais aussi de permettre la création d’emplois par le biais de la réinsertion. Comment reconnaitre un DEEE ? Si mon appareil a une prise, une pile ou un accumulateur, alors c’est un DEEE. Que faire avec un DEEE ? Si votre appareil fonctionne encore, pourquoi ne pas l’offrir à un voisin ou à un ami ? Vous pouvez aussi en faire don à des œuvres caritatives comme la fondation Emmaüs (www.emmausfrance.org) par exemple. Si votre appareil est endommagé, obsolète ou plus fonctionnel, vous pouvez l’amener à la déchèterie de la Communauté de Communes du Canton de Fresnesen-Woëvre afin qu’il soit recyclé et valorisé. Le gardien vous indiquera les bons gestes à adopter pour le dépôt des DEEE. Qui soutient les actions de collecte et de valorisation des DEEE ? Ecosystèmes (www.eco-systèmes.fr) est un organisme à but non lucratif pour la collecte et le recyclage des DEEE. Il verse des bonifications financières auprès des collectivités en fonction de leurs performances de valorisation des DEEE. Pour tous renseignements, questions ou remarques n’hésitez pas à contacter le service ordures ménagères de la Codecom à environnement@codecomfresnes. com. Service Ordures Ménagères de la Codecom La preuve : nous sommes allés rencontrer Cyril Hipolite et sa femme chez eux à Harville. Ils habitent une maison neuve tout en bois sur la route de Moulotte. Après sa formation de compagnon, Cyril est venu en août 2006 réintégrer l’entreprise de ses parents à Labeuville. Après réflexion, il décide de construire une maison tout en bois dont les éléments seront préparés dans leurs ateliers. Les travaux démarrent en 2008 par les soubassements : fondations, vide sanitaire, dalle béton préfabriquée, isolation en stérodur et finition de la dalle avec du fermacell. Le 11 avril 2008 tous les murs en panneaux de bois sont assemblés sur la fondation. Le lendemain 12 avril l’étage est assemblé et le 13 avril à 15h des bâches sont déroulées sur les chevrons pour mettre la maison hors d’eau. Mais comment est réalisée l’isolation qui va permettre une telle économie d’énergie ? Les murs sont des panneaux ayant pour ossature des chevrons espacés de 60 cm. En allant de l’intérieur de la maison vers l’extérieur on trouve un panneau de bois, puis entre les montants 140mm de fibre de bois, puis un autre panneau de fibre de bois de 50mm, une lame d’air de 30mm et enfin le bardage bois extérieur, protégé à l’ouest par de la fibre de verre imitation pierre. Voilà pour les murs. Sous les tuiles en terre cuite, on trouve 260mm de fibre de bois et des plaques de fermacell pour la finition intérieure. L’ensemble des isolants représente un investissement en matières premières de 14 000 euros. Cette maison terminée en août 2009 est chauffée par un poêle à bois de masse allumé quelques heures par jour. La consommation moyenne pour les hivers 2010, 2011, 2012 a été de 5 à 6 stères de bois. Les pièces à vivre sont en bas et les chambres en haut. L’eau chaude est fournie par 4m2 de panneaux solaires. La ventilation est assurée par une VMC double flux couplée à un puits canadien. Une maison de même type est en construction à Hannonville. Propos recueillis par Michel Delahaye et Jacques Bonhert 8 • Echos Solidarité Echos Environnement • 9 Les Chantiers des Côtes et de la Woëvre Vous avez sans doute remarqué leur camion jaune orangé ou vous les avez croisés dans votre commune, occupés à des travaux d’entretien extérieur ou de réfection de bâtiments communaux. Mais qui sont-ils ? Pour répondre à la question, nous sommes allées à leur rencontre alors qu’ils étaient employés à des travaux d’affouage dans les bois de Ville-en-Woëvre. Salariés des Chantiers des Côtes et de la Woëvre F rédéric Chaudelet, encadrant technique, rappelle les travaux réalisés par les Chantiers : tonte, élagage et entretien des espaces verts dans 19 communes, travaux de voirie, de rénovation et d’entretien dans les bâtiments et logements communaux. Les affouages au profit des personnes âgées sont réalisés à la demande des communes. Il est plus particulièrement fier des chantiers aboutis pour la satisfaction de tous avec, entre autres, le réaménagement du cimetière de Mouilly, les travaux de réfection à l’EHPAD et au Foyer résidence d’Hannonville ainsi que dans l’église d’Harville. Les ouvriers sont répartis en 2 équipes dirigées par les 2 encadrants techniques. Lorsqu’un nouvel ouvrier est embauché, dans un premier temps, il travaille en binôme avec un plus ancien. L’ambiance au travail est excellente, le travail bien exécuté. Si, dans les années écoulées, elle a parfois posé problème, aujourd’hui l’intégration au groupe s’effectue sans la moindre difficulté. Grégory nous confie qu’il est détenteur d’un CAP maçonnerie. Face à la difficulté de trouver un emploi stable dans ce domaine fortement touché par la conjoncture économique, lassé d’enchaîner les missions d’intérim, il est heureux d’avoir intégré les Chantiers où il apprécie la diversité des tâches confiées. Son objectif est de retrouver au plus vite un emploi stable dans le BTP ou, pourquoi pas, d’envisager une formation de gestion des espaces verts. Bon courage, Grégory ! Pour le volet administratif, Jeannine Preud’homme, vice-présidente de l’association nous a apporté de nombreuses informations. L’association, créée en 1989 par Michel Preud’homme et quelques volontaires, est aujourd’hui gérée par un bureau de 4 bénévoles : René Levigneront, président, Jeannine Preud’homme, vice-présidente, Françoise Lieffring, trésorière, et Henri Graf, secrétaire. Elle est représentée à la Codecom dans le cadre du Comité Intercommunal d’Actions Sociales (CIAS) où siège le président ou son représentant. Sa vocation est de favoriser le retour à l’emploi d’un public fragilisé par les accidents de la vie. Dans cette perspective, les objectifs poursuivis sont multiples : faire émerger des compétences professionnelles détectées lors des travaux diversifiés, inciter à suivre une formation qualifiante proposée par l’AFPA ou proposer des stages en immersion d’un mois dans une entreprise en lien avec le projet du salarié mais surtout, redonner confiance. Aujourd’hui, 25 personnes âgées de 24 à 56 ans sont employées aux Chantiers et managées par les 2 encadrants techniques, Frédéric Chaudelet et Florian Delaine. Originaires des secteurs de Fresnes, Verdun ou Etain, les candidats proposés par Pôle Emploi participent à un entretien préalable à l’embauche. Les conditions de travail sont précisées, une première évaluation des compétences réalisée et les attentes recensées. Suit une période d’essai d’un mois avant la signature du contrat d’embauche en CUI (Contrat Unique d’Insertion) pour une période de 8 à 12 mois renouvelable pour une durée maximale de 24 mois. La rémunération se fait sur la base du SMIC. La durée hebdomadaire de travail est de 26 heures, périodes de stage ou d’immersion incluses. Un comité de pilotage associant de multiples partenaires (Mission locale, Unité territoriale 55, assistante sociale, conseiller Pôle Emploi, chargée de mission au Conseil Général, Direction départementale du travail) se réunit 4 fois dans l’année et assure le suivi de chaque ouvrier. Le Président de l’association René Levigneront mesure le chemin parcouru au cours de ces 25 années. Le nombre de personnes embauchées a doublé. Petit à petit, les travaux d’abord uniquement paysagers (tonte, taille) se sont diversifiés, évoluant vers des tâches d’entretien et de réaménagement de bâtiments communaux (maçonnerie, peinture, …). Les équipements (4 véhicules, débroussailleuses, échafaudages, matériels divers) sont conséquents. Aujourd’hui, son souhait est de pérenniser la structure et 3 emplois en Contrat à durée Indéterminée «CDI» (2 encadrants techniques dont 1 est déjà en CDI + 1 secrétaire administrative) et la perspective prochaine est d’intégrer des locaux et ateliers adaptés à leur activité , près de la Maison des services à Fresnes (ex DDE). Le taux de réinsertion est conforme aux objectifs fixés par la Direction du Travail (embauche en CDI après leur contrat aux Chantiers, ou acceptation pour une formation qualifiante). Par leur contribution à des projets utiles à la collectivité, ces personnes trouvent un tremplin pour le futur tant sur le plan personnel que professionnel. Nous leur souhaitons bonne chance. Colette Champagne et Martine Galtié En route vers 25 ans de protection du busard cendré en région Lorraine Dans le cadre de la mise en place de l’Observatoire Local de la Biodiversité, le CPIE de Meuse porte à la connaissance des habitants du territoire les actions associatives en faveur de la biodiversité. Zoom aujourd’hui sur une action phare du canton de Fresnes : la protection du Busard cendré. N ’avez vous jamais observé un rapace planant le long de la route vous ramenant chez vous, et dont la couleur grise vous a interpellé ? Si oui, il y a fort à parier que vous ayez croisé la route d’un Busard cendré. Si la femelle, colorée de brun, de beige et de couleur chamois, n’attire pas spécialement l’attention, si ce n’est par la présence d’un croissant blanc à la base de la queue, le mâle, lui, ne peut passer inaperçu. En effet, sa couleur, gris cendré sur le dessus, contrastant avec les tons clair du dessous et le bout noir de ses ailes permettent de le reconnaitre quasi immédiatement. C’est à partir du mois d’avril, généralement aux alentours du 20, et après avoir passé l’automne et l’hiver en Afrique subsaharienne, que les Busards cendrés réapparaissent dans notre région. Suite à des parades très démonstratives, les couples se forment et cherchent un emplacement pour leur futur nid. Ce nid sera installé à même le sol, ce qui constitue une particularité des Busards par rapport aux autres rapaces diurnes, comme la Buse et l’Epervier qui nichent à l’abri dans un arbre. Cette position, pour le moins «à risque», conduit les Busards à s’installer dans des endroits où la végétation «piquante» constitue un rempart contre d’éventuels prédateurs. Initialement, le Busard cendré se rencontrait donc dans les vastes zones incultes recouvertes de ronces, d’orties, de chardons ou encore de reines-des-prés. Malheureusement, la raréfaction de ces différents milieux et d’autres phénomènes encore obscurs ont conduit, au cours du 20ème siècle, les Busards cendrés à s’installer dans les grandes cultures céréalières dont les surfaces se sont accrues durant la même période. Si, au sein des champs de céréales, la protection contre les prédateurs reste tout aussi efficace qu’auparavant, une menace plus grande pèse désormais sur ces superbes rapaces et leur progéniture. En effet, bien que leur croissance soit rapide (à peine plus de 30 jours) les poussins sont généralement incapables de voler lors des moissons. Le sort de ces jeunes oiseaux serait ainsi scellé sans l’intervention de milliers de bénévoles à travers la France, en partenariat avec les exploitants agricoles. Sur l’ensemble de la région, 100 à 120 couples de Busards cendrés s’installent chaque année et font l’objet d’une surveillance et d’une protection accrue de la part de bénévoles de différentes associations, notamment la Ligue de Protection des Oiseaux. Ce suivi, qui dure depuis près de 24 ans, vise à repérer les nids, prendre contact avec le propriétaire de la parcelle concernée, et mettre en place une protection efficace pour les jeunes. Celle-ci peut passer par la mise en place d’un grillage, la négociation d’un carré non moissonné ou bien le déplacement du nid vers une culture plus tardive. Extrêmement chronophage, la protection du Busard cendré passe par la mobilisation d’équipes de bénévoles. Si l’envie vous prend de soutenir cette action en participant activement à la sauvegarde d’un rapace en danger ou simplement de venir découvrir ces superbes oiseaux que sont les Busards, vous serez alors mis en relation avec les équipes de bénévoles qui agissent au plus près de chez vous. Contact CPIE de Meuse 03 29 87 36 65 Pierrick Moreau, CPIE de Meuse 10 • Echos Portrait Echos Portrait • 11 Parce que j’aime à lire dans le journal paroissial les faits de vie et la réflexion qu’en tire Daniel Bertèche, le curé de notre canton, j’ai eu la curiosité de l’interroger sur son parcours personnel. Oui, d’où vient-il pour être la personne qu’il est ? Il a bien voulu accepter une rencontre. Merci. Itinéraire d’un curé gâté… D aniel naît en 1944 dans le nord meusien dans une famille de paysans marquée par l’action catholique. Il a trois sœurs aînées. Sa mère s’est occupée de la ferme pendant la guerre. Aussi, au retour de prisonnier, son père est-il largement épaulé dans les tâches agricoles, ce qui lui permet de s’engager dans un projet qui lui tient à cœur: la création des Maisons Familiales et Rurales (MFR) du Grand-Est. La première ouvrira en 1947 à Vilosnes. Cet engagement dans la création de MFR, où alternent travail et éducation, marque l’enfance de Daniel et l’amène à côtoyer nombre de curés puisque chaque MFR a son aumônier et que les projets sont longuement discutés. L’un des curés a une moto et c’est vrai que l’engin fait rêver le petit Daniel ! Pourtant, plus sérieusement, c’est pour faire plaisir à ses parents qu’il entre au petit séminaire (actuellement le Collège St Jean). Daniel y fait sa scolarité de la 6ème à la 1ère. L’ambiance n’est pas bonne, les retours en famille sont trimestriels et même la pratique du football n’adoucit pas le souvenir de cette période. Son bac L en poche, il arrive au temps des questions. Le jeune n’a guère envie de continuer ; pourtant «...pour ne pas faire de peine à mes parents, par mollesse, faiblesse...» dit-il, il subira son orientation et c’est, «sans foi» qu’il effectuera les 4 années de grand séminaire à Verdun. En 1966, il a maintenant 22 ans et, sursitaire*, il doit effectuer son service militaire dans les parachutistes**. Il obtient le statut d’objecteur de conscience*** et effectue pendant 24 mois son service national au titre de la coopération en Algérie. Loin de tous, la «vraie vie» peut commencer! Il enseigne en primaire et collège, s’entraîne tous les jours avec l’équipe B de foot d’Oran, fait des rencontres, va dans les «boums» du samedi soir, fréquente une jeune fille... Il ne se considère plus comme séminariste. Pourtant, c’est là que vont commencer à germer les graines de la foi. Daniel découvre l’Église d’Algérie. Une église qui sait bien que dans ce pays musulman elle ne convertira personne ; une église qui s’exprime dans le don, la pauvreté, la tolérance, le partage du quotidien des habitants (un peu comme dans le film «Des Hommes et des Dieux»). La figure de Jésus-Christ transmise par ces prêtres-là, eh bien, elle «parle» à Daniel, (...peut-être parce qu’elle lui parle aussi de son enfance?..). Soudain, cela prend sens, cela «valait le coup» ! Ah ! qu’elles ont été belles ces années ! Le retour au grand séminaire n’en est que plus difficile, il se donne trois mois de réflexion. Entraînement de football des moins de 7 ans Daniel Bertèche «Qui a 2 femmes perd son âme, qui a 2 maisons perd sa raison» dit un proverbe... Oui, pour Daniel, il faut maintenant «choisir sa vie». Vivre dans la maison et l’amour de Dieu ou vivre la vie d’un homme lambda. Le doute entraîne le jeune homme dans une grosse dépression. A ses côtés, l’Église se montre patiente. Il chemine douloureusement vers sa décision avec un jeune meusien qui revient du Sénégal et se trouve dans le même état d’esprit. Pendant 9 mois, ils vivent en marge du quotidien des prêtres, ils évitent soigneusement la chapelle ! le nourrissent. Il s’engage au PSU (Parti Socialiste Unifié), «...ça cartonnait fort au niveau des sermons!...» Il remonte doucement la pente. Il rompt définitivement avec son amie «...je ne devais pas être vraiment amoureux sinon Dieu n’aurait pas fait le poids!... ». Il est ordonné prêtre en 1970 et nommé à Stenay comme aumônier de jeunes. Soucieux de rester en contact avec les gens, il se met à la disposition de chacun et aide à droite, à gauche, dans les travaux agricoles ou ceux du bâtiment. Après son ordination, il a arrêté le football ; il le reprend en 1975 en jouant dans l’équipe de Brandeville. Ce sport «populaire» dans tous les sens du terme lui permet d’être au cœur du «vivre avec», c’est ce qui le remplit, c’est ce qui le construit. Il reste joueur à Brandeville puis à Stenay jusqu’en 1988. La communauté religieuse est touchée avec un an de décalage par les profondes remises en questions de la société posées par les événements de mai 1968 ; nombre de séminaristes quittent la structure, le doute l’emportant sur la foi. Daniel se lie avec des jeunes des MRJC (Mouvement Rural de Jeunesse Chrétienne) ainsi qu’avec des militants ouvriers. Là encore, comme en Algérie, il est au plus près de ce que signifie «aider les autres». Les échanges, les débats Une rencontre avec un prêtre plus âgé du Pays-Haut lui permet d’intégrer un groupe engagé dans une réflexion de fond sur la façon d’être croyant, de vivre dans l’Église... Daniel y trouve la matière pour avancer dans sa foi. Il y puise d’ailleurs quelque chose de fondamental pour sa pratique religieuse : la certitude que rien n’est jamais figé, que chacun peut prendre sa place dans la vie… Il croit en l’Homme puisque lui-même (presque à son étonnement !) a su se «bouger» «prendre sa place» dans cette Église où il a d’abord marché dans le sentier tout tracé. Non, il ne fut pas toujours simple de s’éloigner des pratiques traditionnelles. Se faire traiter de «c..» par un supérieur devant 1100 personnes à une réunion du MRJC … Ah, il s’en souvient encore ! Mais cette pratique religieuse marginale lui permet (l’oblige ! ) à d’autres horizons. Robert Hesse, curé à la paroisse de St-Maurice est appelé à d’autres fonctions ; il est satisfait que ce soit Daniel, proposé par l’évêque, qui assure son remplacement car il trouve chez ce dernier une sensibilité proche de la sienne dans sa façon de vivre la foi. L’affaire est entendue et Daniel s’installe avec le prêtre Luc Rousseau pour, à ce jour, 25 ans de vie commune au presbytère de Saint-Maurice-sous-les-Côtes ! Suite aux décès des prêtres de Fresnes, Vigneulles, Harville et Heudicourt, la charge paroissiale passe de 27 à 62 villages pour les 2 hommes. Luc œuvre sur le canton de Vigneulles, Daniel sur celui de Fresnes. Si «l’habit ne fait pas le moine», avoir une belle collection de «casquettes» fait sans aucun doute «le curé»! On retrouve Daniel entraîneur auprès des jeunes footballeurs de moins de 7 ans, chanteur à la chorale de Bonzée (depuis sa création), au Conseil d’administration d’ALFA, aumônier du secours catholique, formateur auprès de laïcs et bien sûr dans les multiples activités liées à sa fonction. Grand lecteur, il est aussi un écrivain qui «s’exporte» puisque répondant à la demande, il envoie ses homélies hebdomadaires à 46 personnes dont certaines vivent hors de nos frontières ! Ces sermons interpellent les écritures de l’évangile par le biais de petits faits tirés du quotidien. Cette mise en lumière de la vie ordinaire est le fruit d’échanges avec un groupe de réflexion qui se réunit chaque semaine. Si son credo, c’est de vivre le partage, ses difficultés se trouvent là également : «qui trop embrasse mal étreint» ; oublier, laisser tomber des gens sans le vouloir, ce sont aussi ses souffrances. A 70 ans, depuis déjà 5 ans en retraite**** (bien qu’il n’ait pas modifié son activité), Daniel se dit très «gâté» par ces «belles figures» rencontrées sous les Côtes. Les moments de bonheur sont nombreux mais il a aussi conscience de décevoir certains car l’idée qu’il a de la religion ne répond pas aux attentes de tous. «...il ne faut pas rêver la vie, il ne faut pas rêver les gens, tel qu’on est Dieu nous aime...» leur répond-t-il ! Catherine Moussa *Jusqu’en 1889, les séminaristes, les enseignants et les élèves des grandes écoles étaient dispensés de service national.. Créé en 1905, le sursis permettait, sous réserve de motif valable, de «négocier» sa date d’incorporation. ** à cette période, le Général de Gaulle souhaitait provoquer une hétérogénéisation du corps des parachutistes (qui par son histoire avait de fortes accointances avec l’OAS combattue par de Gaulle -voir sur internet «putsch des générau x en 1961» et plus généralement «guerre d’Algérie» si cela vous intéresse). Aussi, n’était-ce plus par choi x personnel qu’on intégrait les «paras» mais par obligation, sur recrutement de l’armée au vu des qualités physiques et psychiques des incorporables. *** L’objection de conscience est un acte personnel de refus d’accomplir certains actes allant à l’encontre d’impératifs religieu x, morau x ou éthiques dictés par sa conscience; ce statut a été créé à l’armée en 1963, le service civique (coopération,...) d’une durée 2 fois supérieure au service national permettait d’éviter la prison, la clandestinité ou l’e xpatriation. **** En retraite comme en e xercice, un prêtre ou un évêque touche une indemnité de 770 euros. Chaque messe rapporte 16 euros. Les quêtes des messes d’enterrement ou de mariage sont reversées à l’évêché. Quant au x quêtes du dimanche, elles sont pour la paroisse, elles servent à régler les loyers, les factures de chauffage (quand il y en a) ainsi que les déplacements. 12 • Echos Portrait Echos Portrait • 13 Deux belles découvertes …les broderies de Jacqueline Avec Marie Bonhert, nous avions découvert un dimanche de novembre la mosaïque qui venait d’être installée au-dessus de la porte de l’église de Ville-en-Woëvre. L’artiste était présent pour l’inauguration de son œuvre. Nous avons voulu en savoir plus et, quelques jours plus tard avons été reçus par ce passionné et sa femme non moins passionnée, mais dans un tout autre domaine, et nous avons envie de vous faire partager ces beaux témoignages. Quand nous sommes allés rencontrer Monsieur Giannetti qui a réalisé la mosaïque de Ville-en-Woëvre, nous n’avons pas tardé à comprendre que sa compagne Jacqueline FrançoisMansuy était, elle aussi, une artiste, mais dans un tout autre domaine : elle est brodeuse ! Broderie Hardanger Eglise de Ville-en-Woëvre A vant de parler de l’œuvre en mosaïque proprement dite, il nous paraît intéressant de revenir sur la vie de Joseph Giannetti. Né en 1937, il a passé son enfance en Italie près de Spilimbergo (entre Venise et Trieste), il apprend entre autres le français et le dessin à l’école. à 16 ans, en 1953, il décide de retrouver son père, parti travailler en France au lendemain de la guerre. Il apprend le métier de carreleur à Metz. Pendant ses temps libres, Il pratique aussi la musique au conservatoire de Metz et il monte avec des amis un orchestre (Jo Freddy). En 1968, il découvre et achète le moulin en ruine entre Seuzey et Lacroix. Avec l’argent économisé sur son travail de carreleur, il restaure le bâtiment pour y habiter en 1971 et se lance dans la pisciculture. En 1973, il ouvre «la Pêche à la truite» où les gens vont pêcher euxmêmes. En 1997, il vend la pisciculture et prend sa retraite. Il va alors consacrer son temps libre à l’art qui l’a toujours passionné : la mosaïque. Il rachète le magasin d’exposition de Monsieur Hanot à Ville-enWoëvre, qu’il transforme en maison d’habitation. Son village natal de Spilimbergo abrite encore une des plus prestigieuses écoles de mosaïque. Enfant, il avait toujours rêvé de l’intégrer, mais la guerre et la priorité de la famille en avaient décidé autrement. Il a donc décidé de se former seul, en accord avec un proverbe italien «chi sbaglia impara» (celui qui se trompe apprend !). Joseph Giannetti a débuté en réalisant des mosaïques sur table, des cadres, des motifs sur sa maison, avant de se lancer dans la réalisation beaucoup plus délicate de portraits. La matière première utilisée est du verre teinté dans la masse, qu’il va encore chercher en Italie. Pour réaliser une œuvre, il utilise des petits morceaux taillés avec un diamant et affinés avec une tenaille. Les nuances du dessin proviennent de l’assemblage de petits bouts de verre, dont les teintes sont proches les unes des autres. Pour un visage, il utilise 5 à 6 nuances différentes, alors qu’à l’école de Spilimbergo, 30 ou 40 nuances se côtoient dans un portrait. Le plus dur, ce sont les yeux, les mains, car il faut pouvoir leur donner une expression. Pour les cheveux, la barbe, il travaille avec une pincette, une loupe, chaque trait étant un morceau de verre différent. Joseph observe beaucoup les différentes nuances du paysage afin de les reproduire. Tout au long de son travail, il demande souvent l’avis de sa compagne Jacqueline François-Mansuy, également artiste, mais dans un tout autre domaine : la broderie. Dans notre article, nous ne pouvons pas détailler toutes les techniques de travail du mosaïste ou de la brodeuse, mais, si vous êtes intéressés, prenez rendez-vous avec eux et ils se feront un plaisir de vous donner quelques conseils ! … Broderie Anglaise M ais pas une brodeuse qui ne travaille que du point de croix ou du point compté. Elle a réalisé des broderies de toutes sortes, allant se former à Luxeuil pour en apprendre le point, ou dans d’autres stages prestigieux, comme dans l’Orne, où elle a appris la broderie au filet. Elle a concouru parmi les meilleures brodeuses de France, animé des formations. Dans la Gazette Lorraine, elle tenait la rubrique «Le Jardin de fils de Jacqueline». Elle nous a ouvert la porte de sa chambre pour nous faire découvrir un monde de merveilles : la peinture à l’aiguille par exemple. (la photo jointe sera malheureusement loin de la réalité). Nous avons pu admirer des tableaux de broderies au ruban, un papillon en broderie (3D !) plus vrai que nature, des petits cœurs avec des initiales, des doubles-rideaux faits dans des draps brodés à l’ancienne, des broderies à l’or…. Puis elle a sorti d’une valise beaucoup de napperons plus fins les uns que les autres : «Alors, ça, c’est du «Richelieu» ça, du «Luxeuil», celui-là, de l’«Hardanger» (une technique de Norvège), là, de la bro- derie anglaise… Et lorsque l’on regarde sur l’envers, il n’y a pas l’ombre d’un nœud ou un fil qui dépasse. Nous l’avons un peu questionnée sur son parcours. Née dans les Vosges elle se souvient, enfant, de surfiler les vêtements des clientes de sa cousine couturière, puis elle a habité à Nancy où elle a été à l’école ménagère «chez les Moulinettes» (des religieuses d’un ordre de Moulins). Elle n’a pas pu terminer sa scolarité à cause d’un grave accident de vélo qui l’a immobilisée plusieurs mois. Ensuite elle s’est inscrite à l’académie de coupe où elle a appris la couture. Cela lui a permis de faire tous ses vêtements ainsi qu’énormément de costumes ! Et parallèlement elle brodait dans des clubs et faisait des expositions. Maintenant, elle est donc à Ville et aimerait partager ses connaissances et aussi son matériel. Il n’est pas toujours facile de rencontrer des gens intéressés. Il est vrai qu’il faut déjà avoir une toute petite expérience pour apprécier ce travail minutieux et vouloir l’entreprendre. Peinture à l’aiguille En tout cas, notre visite à Ville nous aura profondément marqués. Rencontrer des gens passionnés, c’est toujours passionnant. De plus, ce sont des gens charmants ! Et nous aimerions que leur travail, à l’un comme à l’autre, soit plus mis en valeur, lors d’expositions, peut-être …. Propos recueillis par Michel Delahaye et Marie Bonhert 14 • Echos Histoire Echos Histoire • 15 Saulx d’hier et d’aujourd’hui La population passe de 120 habitants en 1982 à 133 en 2010. En 1972, Champlon est rattaché à Saulx en Woëvre qui devient Saulx-lès-Champlon. Actuellement, une entreprise de chauffage, plomberie continue à fonctionner et un jeune maraîcher, Benoît Marchand, vient de s’installer. Il cultive des légumes en reconversion bio. A Saulx, on dénombre six exploitations agricoles. De 1988 à 2006, Saulx-lès-Champlon a connu de grandes manifestations conçues par les membres très actifs d’un comité des fêtes présidé par Jean-Luc Marchand. Dans les deux villages étaient présentés fêtes de montgolfières, illuminations féériques, rassemblement de vieux tracteurs, marchés de Noël, festivals P our la première fois, la localité est mentionnée en 1196 sous le nom de Saltun. L’origine du nom serait tirée du latin Saltus (zone) ou Salix (saule) et de Campus (champ) et longus (allongé). Cependant ce nom pourrait correspondre à Saldei, cité au XIème siècle dans la charte des limites du comté de Verdun. En septembre 1389, les habitants se mettent sous la sauvegarde du seigneur Robert, duc de Bar. En 1440, on évoque un seigneur de Saulx qui, pour chasser un corps de cavalerie allemande dans les environs de Pareid, apporte son aide à Louis de Haraucourt, gouverneur de l’évêché de Verdun. Le 18 juin 1460, Saulx est affranchi par Guillaume de Haraucourt, évêque de Verdun, puis, en 1546 cédé à Charles, duc de Lorraine. En 1712, Léopold, duc de Lorraine, érige un fief en faveur de Louis de Thévenin, descendant de la famille Haizelin, originaire de la Woëvre. Saul x hier et aujourd’hui En 1750, le roi est le seul seigneur. Les écarts de Saulx A trois cents mètres du village, au Rattentout, on trouve une auberge et à quatre cents mètres, le «Moulin de Saulx». Il est habité par la meunière Marie Pierson, veuve de Louis Marchand. A près de deux kilomètres s’élève le village de Bussy. Il aurait été ruiné vers 1380 et détruit vers 1440. Champlon faisait partie du «ban des Parges» (ou des Eparges) qui comprenait également Les Eparges, Trésauvaux et Combres. Ce ban est cédé en 1358 par l’évêque de Verdun à Thierry de Lenoncourt, puis rendu au milieu du XVème siècle aux «comtes prélats». A Champlon, l’écuyer Nicolas de Perelle reçoit une maison fief. En 1680, d’autres seigneurs, Paul de Grèche et François de Manheulle et, en 1743, Henri de Bouteiller y possèdent des terres. Avant la révolution, l’Abbesse de Saint Maur, de Verdun, perçoit une partie des dîmes de Champlon. Les guerres En 1914, les habitants de Saulx ont été rassemblés à l’église puis envoyés en Allemagne. Après quelques mois de détention, ils sont rapatriés en France. Plusieurs se réfugient dans l’Isère, d’autres en Saône-et-Loire. A leur retour, ils trouvent les deux villages détruits. A Champlon ne seraient restés que la croix, une margelle de puits et le pont. Actuellement, à Saulx, on peut voir au cimetière l’impact d’une balle sur le Christ du monument. On trouve encore 3 blockhaus allemands. En 1921, les deux villages sont cités à l’ordre de l’armée. En 1864, pour la mise en valeur des terres incultes, la commune de Saulx a reçu une médaille d’honneur en or, à l’effigie de Napoléon III. A la seconde guerre mondiale, le 14 juin 1940, les habitants fuient à Toul. Leur absence sera de courte durée. Durant l’occupation, une antenne de l’entreprise «Micheville» de Villerupt s’installe à Champlon. Des jeunes filles de Villerupt récoltent les légumes des terrains loués aux agriculteurs. Elles sont logées chez Monsieur Laroche et leur présence met de l’animation. Le 1er septembre 1944, les blindés allemands qui, à Fresnes, viennent de tuer deux enfants et de blesser six personnes, se dirigent vers Hannonville, tirent sur des habitants de Champlon et blessent Madame Noël. L’église de l’Assomption Détruite en 1636, reconstruite en 1660, remaniée aux XVIII et XIXème siècles, elle est à nouveau démolie lors de la première guerre mondiale puis, de 1927 à 1929, rebâtie au milieu du village. Le portail a été sculpté par Duilio Donzelli et les trois cloches fondues à Robécourt ont été bénites le 20 mai 1929. Les croix On en trouve trois : l’une à Champlon et les deux autres à Saulx : croix d’Assomption et croix Sauvegeon. Autrefois, lors des processions, des fleurs y étaient déposées. La démographie Dans les années 1920, Champlon compte une trentaine d’habitants dont six agriculteurs et un cafetier. A Saulx, on dénombre 120 habitants, dont une vingtaine d’agriculteurs, un buraliste, un charron, un maçon, un menuisier, un marchand de petits cochons, deux cafetiers dont l’un est aussi épicier et cordonnier-bottier. de musique. Les visiteurs, très nombreux, venaient de départements limitrophes. En quarante ans se sont succédé au poste de maire, Michel Marchand de 1974 à 2001, puis Dominik Lambert, François Marchand, et, depuis 2008, Marie-France Paquin et Nadine Lacaille, maire déléguée de Champlon. En 1994, en véritable précurseur, l’équipe municipale a mis en place une station d’épuration naturelle par les roseaux. Avec leurs maisons rénovées, leurs constructions récentes, leurs espaces verts bien aménagés, Champlon et Saulx sont des villages agréables. L’arrivée de nouvelles familles et la détermination des habitants peuvent permettre d’envisager la poursuite de l’essor. Jeannine Preud’homme La Grande Guerre des gendarmes Le 9ème prix du livre d’histoire de Verdun a été décerné le 9 novembre dernier, au Centre Mondial de la Paix, à Louis N. Panel pour son ouvrage «La Grande Guerre des gendarmes.» Dans son livre, l’auteur cite l’action de la brigade de gendarmerie de Fresnes et de celle d’Herbeuville qui ont résisté à l’avancée allemande. «Pendant plus de quinze jours, un brigadier et trois gendarmes, ont défendu leurs résidences contre des patrouilles ennemies souvent plus fortes et ont nécessité, pour être délogées, l’intervention de détachements relativement importants. La brigade d’Herbeuville a même eu l’honneur d’obliger l’ennemi à la canonner. Le 9 septembre, la brigade de Fresnes-enWoëvre s’est emparée d’une automobile contenant un officier et un soldat allemand qu’elle a mis hors de combat. Poursuivie par un peloton de cavalerie, elle a pu s’échapper en ramenant l’automobile qui contenait des correspondances, d’où on a pu extraire des renseignements de haute importance sur la répartition des forces de l’ennemi et ses intentions. Le brigadier Faucheu, commandant la brigade de Fresnes est décoré, à la date de ce jour, de la médaille militaire. Le Brigadier Schimberg, commandant la brigade d’Herbeuville, est proposé pour la même distinction. Le gouverneur tient à porter à la connaissance générale les noms des gendarmes Salomon, Lenoir, Metens, de la brigade de Le village d’Herbeuville dans la tourmente Fresnes, Royer, Champtiaux, et Brunet, de la brigade d’Herbeuville, qui, tous, sous la conduite des brigadiers cités plus haut, ont fait preuve de courage, de sang-froid et de résolution. (Croix de guerre avec étoile de vermeil)». (Extraits des citations obtenues au cours de la guerre 1914/1918 par les militaires de la 6ème Légion de gendarmerie. Ordre général n°33, gouverneur de Verdun du 15 septembre. Les brigades de gendarmerie de Fresnes et d’Herbeuville sont les seules, en France, à avoir reçu la Croix de guerre avec étoile de vermeil. Le général de Corps d’Armée, commandant la gendarmerie de la Région Est, profitera de l’année prochaine, qui marquera le début du centenaire, pour commémorer l’action des deux brigades. Le 21 septembre 1914, les Allemands envahissent le village. Le lendemain, ils emmènent tous les hommes, puis, le 19 octobre, les femmes et les enfants, dans le camp d’Amberg. en Allemagne. En 1915, un nouveau convoi d’hommes est acheminé au camp de Rastatt. Le village est entièrement détruit. Les Herbeuvillois traversent la Suisse et sont rapatriés grâce à la Croix rouge. Accueillis à Annemasse, les familles sont réparties dans le Sud de la France. La reconstruction du village a lieu en 1922 et 1923. En attendant, les quelque 90 habitants de retour sont logés dans des baraquements provisoires du type Adrian . La Croix de guerre avec étoile de vermeil a été décernée à la commune d’Herbeuville le 18 mars 1921. Jean-Claude Faou Jean-Claude Faou 16 • Echos Jeunesse Echos Activité • 17 Une maman nous raconte le Petit Train L’Ecomusée en 2014 (lieu d’accueil parents-enfants LAPE) L’Ecomusée d’Hannonville est très heureux de vous présenter, ci-dessous, son agenda 2014 ! (voir calendrier des activités 2014 du canton pages 18-19) Léna Semin, maman de 4 enfants, une fidèle du Petit Train, me confiait que les parents qui arrivent de l’extérieur du canton, et dont la famille n’est pas sur place, se retrouvent très isolés. L éna travaillait et sa fille allait chez une nourrice, qui lui a fait découvrir le Petit Train. A l’arrivée de son 2ème enfant, elle a arrêté de travailler, mais il était important pour elle et ses enfants de garder une vie sociale, et donc d’aller à la rencontre d’autres enfants et mamans, d’échanger sur ce «métier de parents». Elle a alors fait la démarche vers le LAPE pour que sa fille aînée rencontre d’autres enfants de son âge avant sa scolarisation, car il y a peu ou pas d’occasions dans certains villages. Cela lui a permis de sortir de la maison, discuter, découvrir d’autres villages et un nouveau réseau d’amis. Elle apprécie beaucoup le rôle des accueillantes qui sont à l’écoute, en toute discrétion et selon les attentes de chacun. Elles ont une vision extérieure qui aide beaucoup, sont attentives aux petits et aux grands. A ces rencontres, en plus d’échanger sur les soucis des enfants (sommeil, propreté, santé…) il est intéressant quand on ne connaît pas le canton, d’avoir des renseignements sur l’école, les moyens de garde d’enfants, les médecins, les dentistes… d’avoir d’autres points de vue de nourrices, grands-parents, papas… Le Petit Train à Fresnes Pour Léna, il est important que ce soit un lieu sans contraintes. L’enfant peut quitter les genoux de son papa, sa maman, sa nounou, sa mamie quand il se sent prêt. Dans ce lieu, parents et enfants apprennent la différence et découvrent que la cohabitation n’est pas si difficile. On vient quand on veut, où on veut et on reste le temps que l’on veut. Léna a apprécié d’y venir dès la naissance de chaque enfant, un petit coin leur étant réservé avec parc, transat, tapis de change…. Pour Léna, la rentrée des 3 premiers à l’école s’est bien passée parce qu’ils y ont retrouvé des enfants rencontrés au Petit Train ; et connaissaient déjà les lieux grâce aux «actions Passerelle». Celles-ci sont des rencontres en juin entre le Petit Train et la Maternelle. Le Lape ce jour là s’installe dans les locaux de l’école (à Fresnes, Thillot et Eix) afin de permettre aux futurs écoliers et à leurs parents une découverte de l’école en activité avec élèves et enseignants. Mai Juin Avril Propos recueillis par Michel Delahaye. M 1 Fresnes M 13 Fresnes M 3 Pintheville J 3 Watronville J 15 Watronville J 5 Labeuville M 8 Pintheville V 16 Woël M 10 Fresnes 20 Pintheville J 12 Watronville J 10 Hannonville M V 11 Woël J 22 Hannonville M 17 Pintheville M 15 Fresnes V 23 Herbeuville J 19 Watronville J 17 Labeuville M 27 Fresnes M 24 Fresnes M 22 Pintheville J 26 Hannonville J 24 Hannonville V 27 Herbeuville V 25 Herbeuville Côté jardin, l’association vous proposera différentes rencontres (ateliers techniques, balade-découverte, causeries…) qui porteront, bien entendu, sur les bonnes pratiques de jardinage, les plantes, mais aussi les aménagements naturels et durables que l’on peut réaliser dans nos jardins. Côté santé, deux stages autour de l’usage familial de l’homéopathie (niveau I et II), ainsi qu’un cycle de trois séances consacré aux plantes médicinales seront proposés, en partenariat avec le Dr. Marquis. Nouveauté 2014 : la programmation de deux stages d’apprentissage des gestes de 1ers secours animés par Alain Martin, formateur agréé, dont un pour les enfants (mercredi 30 avril), pour que nos chers bambins aient aussi les bons réflexes en cas d’accident. Côté maison, vous apprendrez, entre autres, à valoriser vos boiseries avec des matières naturelles, ou à créer des aménagements avec des éléments naturels ou de récupération. Côté nature, le 16ème Marché d’Automne ouvrira ses portes à la forêt : le programme de la journée est en cours de réflexion et se révèle être verdoyant, tout comme notre belle forêt ! Les 3 sections (rucher-école, jardin et théâtre NA !) de l’Ecomusée s’activent et proposent maintes animations. Quant à L’APIPOLE, il ouvre ses portes… Sans oublier les dimanches animés, les sorties en familles, ou encore le lancement du concours « l’arbre au jardin… ». Comme vous pouvez le constater, nous aurons encore de nombreuses occasions de nous rencontrer, d’échanger et de nous informer. Côté pratique : pour le bon déroulement des animations, telles que les ateliers techniques, stages, causeries… : pensez à bien vous inscrire au préalable. Plaquette disponible dans les centres d’informations Une question ? Contactez-nous au 03 29 87 32 94 ou venez nous rendre une petite visite ! Blandine Leprince L’association Sports Loisirs Fresnois recrute Affiliée à l’UFOLEP qui permet la pratique de plusieurs disciplines sportives avec la même licence, l’association SLF compte actuellement cinq sections. Le Cyclotourisme : Sorties sur routes sans compétition , le dimanche matin à 9h . Pour étoffer le groupe, la section pourrait s’ouvrir au VTT, si un volontaire veut en prendre la responsabilité. Contact : François Battistel 03 29 87 33 40 • La Pétanque : Le lundi, mercredi et vendredi à 20h sur le terrain du petit gymnase. Un autre créneau est à l’étude à partir de 17h (jour à définir selon le vœu des adhérents) pour permettre l’accès aux plus jeunes. La section participe à quelques tournois amicaux du canton. Contact : Robert Hedin 03 29 83 65 95 • Le Volley-ball : Le jeudi à 20h30 au Grand Gymnase, essentiellement en loisir. Contact : Anthony Maillot 03 29 80 77 98 • Le Tennis de Table : le mardi de 19 à 21h, jeudi de 19h30 à 21h30 et vendredi de 18h30 à 20h. C’est la seule section inscrite en compétition (championnat et coupe UFOLEP). Contact : François Jacque 03 29 87 37 64. • Le Badminton : le mardi de 17 à 18h pour les jeunes et de 18 à 20h pour les adultes. La section recherche un adulte pouvant encadrer les jeunes. Pas de compétition. Contact : Annette Smith 03 29 88 80 07 Autres disciplines pratiquées au sein de l’association : le jogging et la randonnée pédestre, qui pourraient faire l’objet de nouvelles sections si des adhérents le souhaitent. 18 • Echos Activité Echos Activité • 19 Calendrier des manifestations 2014 L’Atelier 639 de Jacques Droux (photographe d’art, plasticien) sera ouvert le 1er week-end du mois : 5 et 6 avril, 8-9-10 et 11 mai, 31 mai et 1 juin 2 chemin de la ligne 55210 Herbeuville. Renseignements auprès Randonnée santé 23 avril à 13h45 RDV à la gare de Saint-Maurice. Renseignements auprès de Christiane Renseignements auprès de Geneviève au 03.29.89.33.14 au 03.29.89.30.65 Avril [email protected] 19 mars à 13h45 Randonnées santé du Club des Côtes de Vigneulles : Ces randonnées sont destinées aux personnes qui ont quelques difficultés pour marcher. Mai Randonnée santé mercredi 26 mars à 13h45 RDV à la gare de Saint-Maurice. Courant avril, spectacle «G. Brassens» organisé par ALPHA 06.82.73.84.95 6 avril : Brocante de Saint Remy Renseignements auprès d’Emile au Renseignements et réservations 11 mai Sortie famille de l’association L’Esparge en partenariat avec le CPIE «Les Eparges : site de mémoire, réserve de biodiversité» 03.29.87.32.94 27 avril à 14h30 Conférences Nicolas Czubak : La bataille d’Etain-Buzy (24-25 août 1914) une victoire oubliée dans la Woëvre) – RDV à la salle des fêtes des Eparges 03.29.87.36.55 Randonnée santé 9 avril à 13h45 RDV au parking du Col Vert à Bonzée. www.clubdescotesvigneulles.jimdo.com Renseignements auprès d’Emile au l’association L’Esparge : lesparge@ 03.29.87.36.55 orange.fr ou 09 63 67 14 92 9 avril de 9h30 à 17h Atelier «Aménager et fleurir sa façade», par les animateurs de l’Ecomusée 27 avril de 14h à 16h Einstein et le secret de Stradivari Théâtre et musique classique Renseignements et réservations auprès de la Grange Théâtre de Lachaussée RDV à la salle des fêtes d’Hannonville. Renseignements auprès d’Emile au 19 mars de 13h à 17h30 Atelier pour valoriser ses boiseries de façades avec l’ocre, par les animateurs de l’Ecomusée De 18h à 19h30 : Causerie «L’habitat sain» par Arnaud Noël de «Matériaux naturels de Lorraine» Renseignements et réservations à l’Ecomusée d’Hannonville au 03.29.87.32.94 22 mars à 20h30 Spectacle Afrika mon pays arc en ciel Renseignements et réservations à l’Ecomusée d’Hannonville au 03.29.87.32.94 Inscriptions obligatoires auprès de 03.29.89.30.23 ou 13 avril 20ème édition de la Ronde des Vergers Parcours de VTT, marche et cheval Renseignements auprès de l’Association de loisirs de Watronville sur www. Renseignements et réservation auprès larondedesvergers.fr ou à contacts@ de la Grange Théâtre de Lachaussée larondedesvergers.fr Randonnée santé 6 mai à 13h45 RDV au parking du Col Vert à Bonzée. 23 avril de 13h30 à 17h30 Atelier «Bordures en saule», par Orane Dieudonné à l’Ecomusée d’Hannonville au [email protected] 30 avril de 17h à 17h30 Stage «Apprendre les gestes de premiers secours pour les enfants» par Alain Martin (formateur) Renseignements et réservations à l’Ecomusée 03.29.87.36.55 Inscriptions et renseignements auprès Inscriptions et renseignements 09 63 67 14 92 14 mai de 14h à 17h30 Balade-découverte des plantes sauvages et comestibles, avec Marie-Christine Privat (phytologue-herboriste) Renseignements et réservations à l’Ecomusée au 03.29.87.32.94 17 au dimanche 18 mai Visites guidées du site des Eparges lors du Printemps du Grand Meaulnes : un circuit historique et un circuit-découverte patrimoine auprès de l’association L’Esparge : [email protected] ou 09 63 67 14 92 22 mars Circuit historique «le face à face des combattants français et allemands sur les Hauts de Meuse 19141918» avec Nicolas Czubak RDV à la salle des fêtes d’Hannonville. Renseignements auprès de Christiane Renseignements auprès de Christiane au 03.29.89.33.14 Randonnée santé 11 juin à 13h45 RDV au parking du Col Vert à Bonzée. Renseignements auprès d’Emile au Macel (jardinier de l’Ecomusée). Sur réservation. Tarifs : 15€ ou 10€ pour les adhérents. Juin Renseignements et réservations à 1er juin de 14h à 18h Sortie en famille «Jardin pour tous» l’Ecomusée au 03.29.87.32.94 Renseignements auprès de l’Ecomusée au 03.29.87.32.94 8 mai de 13h30 à 17h30 Atelier «Recettes inattendues de plantes», par Georges Macel (jardinier de l’Ecomusée). Sur réservation. Tarif : 20€ ou 15€ pour les adhérents. Du 2 juin au 6 juin : XIIIème Festival «Sur la Route des Oiseaux» Spectacles tout public... et programme spécial scolaires Renseignements et réservations tion auprès de la Grange Théâtre de à l’Ecomusée d’Hannonville au Lachaussée au 03.29.89.30.23 ou 03.29.87.32.94 [email protected] 31 mai de 14h à 20h30 « On court !» Théâtre et chant Renseignements et réservations au- Randonnée santé 4 juin à 13h45 RDV à la gare de Saint-Maurice. près de la Grange Théâtre de Lachaus- Renseignements auprès de Geneviève sée au 03.29.89.30.23 ou contact@ au 03.29.89.30.65 Renseignements, tarifs et réserva- 03.29.87.36.55 15 juin Chorale Mosaïque à St-Hilaire 15 juin à partir de 14h Atelier «Pailler son potager à bon escient», par Georges Macel (jardinier) « En ‘ quête de nature » du 28 avril au 30 avril 2014 et de 05 au 07 mai 2014 L’équipe d’animateurs du CPIE donne rendez vous, pendant 3 jours, aux enfants (de 6 à 12 ans) au CPIE. Chaque jour, ils participeront à des animations en lien avec la nature et le jardin : jeux, rallye, rencontres et observations de la nature « ordinaire » qui les entoure. Par le biais de balades, les petits scientifiques chercheront, fouilleront, observeront pour ensuite « inventorier » tout simplement la faune (oiseaux, insectes, escargots, …) de tous les milieux naturels qu’ils traverseront. Pour tout renseignement supplémentaire, n’hésitez pas à nous contacter : Renseignements et réservations à l’Ecomusée d’Hannonville au 03.29.87.32.94 Randonnée santé 18 juin à 13h45 RDV à la salle des fêtes d’Hannonville. Renseignements auprès de Christiane theatre-tangente-vardar.com (centre de loisirs) CPIE Meuse Equipe éducation environnement et développement durable 14 rue chaude 55160 Bonzée Tel : 03 29 87 36 65 Mail : [email protected] au 03.29.89.33.14 28 & 29 Juin Concours de quilles et feu de la Saint Jean PS : Le CPIE se réserve le droit d’annuler si le nombre d’inscrits est insuffisant 29 juin : Exposition des ateliers Alpha à Pintheville au 03.29.89.33.14 21 mai de 14h à 17h30 Atelier «Réussir son compost», par Georges Inscriptions et renseignements auprès [email protected] ou 09 63 67 14 92 Plaquette disponible dans les centres d’informations Inscriptions et renseignements Randonnée santé 16 avril à 13h45 de l’association L’Esparge : [email protected] ou 09.63.67.14.92 [email protected] ou [email protected] 03.29.87.32.94 de l’association L’Esparge : auprès de l’association L’Esparge : Randonnée santé 21 mai à 13h45 RDV à la salle des fêtes d’Hannonville. au 03.29.89.30.23 ou 9 juin Circuit historique «le face à face des combattants français et allemands sur les Hauts de Meuse 19141918» avec Nicolas Czubak, après la cérémonie du lundi de Pentecôte au Monument du Point X aux Éparges Légende des couleurs : manifestations culturelles. manifestations sportives. activités diverses. manifestations environnementales. manifestations historiques. REPONSES des Mots croisés page 20/ Horizontalement : 1) tarabiscot • 2) aliboron • 3) régal • Apo • 4) isolât • 5) NB • DV • NT • 6) témoignage • 7) es • méat • 8) Loti • œils • 9) liant • vie • 10) engouement Verticalement : A) tarentelle • B) ale • besoin • C) Riga • tag • D) Aba • domino • E) Bolivie • tu • F) IR • Gao • G) SO • ointe • H) CNAL • ive • I) pangolin • J) trotte • set. Mars Le CPIE de Meuse organise des accueils de loisirs collectifs 20 • Echos Culture Festival littéraire 4ème édition du Printemps du Grand Meaulnes Cette année a lieu la 4ème édition du Printemps du Grand Meaulnes organisée par la Communauté de Communes du canton de Fresnes-en-Woëvre (55) en collaboration avec la Librairie Ducher de Verdun et en partenariat avec la Mission Histoire du Conseil Général de la Meuse et le programme LEADER. Pour cette 4ème édition, le Printemps du Grand Meaulnes débutera le vendredi 16 mai par le colloque intitulé «Lignes de front : les visages de la Grande Guerre.» ouvert à tous sur inscription. La visite, le samedi matin, d’un fort réhabilité par des bénévoles finalisera ledit colloque. Le samedi, le salon littéraire ouvrira ses portes à partir de 14h. Les établissements scolaires des alentours seront mis à l’honneur. Le festival aura le plaisir d’accueillir une classe du lycée Margueritte de Verdun qui nous proposera de la danse contemporaine autour du ressenti de la guerre. Les élèves du Lycée Alain-Fournier assureront le cocktail de bienvenue. En fin de journée, deux projections de films sur la guerre 14-18 seront diffusées. Ouvert à partir de 10h le dimanche, le salon présentera un troisième film ainsi que deux conférences présentant l’œuvre et la vie de Charles Peguy. Tout au long du week-end, des ateliers pédagogiques dédiés aux enfants seront disposés par l’Ecomusée et de nombreuses animations familiales auront lieu : expositions de peinture, participants costumés et visites guidées organisées par l’Esparge. En avant-première, Jean-Marie Lignot présentera la bande-annonce de son dernier film, qui sortira pour le centenaire de la mort d’Alain-Fournier, le 22 septembre 2014. Programme du week end : COLLOQUE Vendredi 16 mai à partir de 9h SALON LITTERAIRE Samedi 17 mai à partir de 14h Dimanche 18 mai à partir de 10h A Saint-Remy-la-Calonne (Meuse) Entrée libre 20 • Echos Détente A B C D E F G H I J A vos méninges ! 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Horizontalement : 1) Petite rainure dans une moulure 2) Nom d’un âne • 3) Délice • Point culminant des Philippines 4) Mît à l’écart • 5) Note • Cinq cent cinq • Nouvelle lecture biblique • 6) Rapport parfois faux • 7) Avant les lettres • Orifice • 8) Auteur de “Pêcheur d’Islande” • De bœuf ou de perdrix • 9) Attachant • Bio • 10) Vive admiration ou obstruction intestinale Verticalement : A) Danse • B) Se vide dans les pubs • Nécessité • C) Capitale européenne • Expression contemporaine • D) Ville du sud-est du Nigéria • Pièce de jeu • E) Pays d’amérique du sud • Celé • F) Fin d’infinitif • Ville sur le Niger au Mali • G) Sur la rose des vents • Sacrément huilée • H) Comité National d’Action Laïque • Plante à fleurs jaunes • I) Mammifère couvert d’écailles • J) Ne marche ni ne galope • Petite nappe Jean-Jacques Assa