CWT 15 Summer 2005 Issue.qxd
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Voyageur Traveller CANADIEN DU MONDE CANADIAN WORLD Été / Summer 2005 Vol 3 / No 4 Dans ce numéro / In This Issue Amérique du Nord / North America Charleston, SC Jasper, Alberta Les Antilles / The Caribbean Republica Dominicana Europe Porto, Portugal Asie / Asia Malaisie / Malaysia Départs du 2 septembre au 24 octobre En exclusivité chez Caribe Sol Holguin Excursions Dauphins ou Jungle Tour: Paradisus Varadero 1729$ Sol Luna Mares 1309$ Jungle Tour: Playa Pesquero 1419$ Club Amigo 1059$ Playa Turquesa 1249$ Varadero Excursions Dauphins ou Jungle Tour: Sandals Princessa del Mar 1999$ Paradisus Varadero 1999$ · Sol Palmeras 1429$ Melia Varadero 1559$ Excursions Varasub: Sol Sirenas Coral 1349$ · Barlovento 1229$ Villa Cuba 1239$ · Barcelo Marina Palace 1359$ Cienfuegos Baie de Cienfuegos en bateau ou 50% de réduction excursion Dauphins: Club Rancho Luna 999$ Cayo Cayo Excursions ville de Moron: Melia Cayo Coco 1569$ · El Senador 1279$ Villa Cojimar 1159$ · Tryp Cayo Coco 1269$ Sol Cayo Guillermo 1269$ · Iberostar Daiquiri 1309$ *Les sélections des sièges sont offertes sur les vols de Cubana seulement. **Lorsque l'excursion aux dauphins n'est pas inclus Caribe Sol vous offre 50 % de réducton sur celle-ci. À Cayo Coco 50% sur l'excursion à Playa Pilar également disponible. 3 Nouvelles de Voyages Voyageur Canadien du Monde Un mot des rédacteurs A près le succès des numéros du printemps 2005 de notre magazine Voyageur Canadien du monde et sa publication jumelle Nouvelles de voyages, nous sommes fiers de présenter à nos lecteurs les nouvelles éditions augmentées pour l'été 2005. De nouveau, nous faisons bon accueil aux agences de voyage participant au magazine Nouvelles de Voyages. Comme la plupart des voyageurs expérimentés l'affirmeront, faire ses réservations en passant par un agent de voyage local fiable est la meilleure manière de s'assurer des vacances agréables et sans souci. Nous espérons que vous apprécierez cette publication et vous invitons à visiter notre nouveau site Web: www.canadiantraveller.ca, où vous trouverez nombre d'articles et de l'information sur l'art de voyager. Publié par / Published by Voyageur Canadien du Monde Canadian World Traveller 4055, rue Ste-Catherine O, Suite 158 Westmount, Qc Canada H3Z 3J8 Tél.: (514) 667-2293 Web: www.canadiantraveller.ca Couriel / Email: [email protected] Photo et Copie Bureau du tourisme de la Caroline du Sud; Bureau du tourisme de la République dominicaine, Bureau du tourisme d’Alberta, Bureau du tourisme du Portugal, Bureau du tourisme de la Malaisie et nos écrivains collaborateurs Photo and Copy Credits Tourism Offices of South Carolina, Dominican Republic, Alberta, Portugal, Malaysia and our contributing writers. Imprimé au Canada / Printed in Canada Le refus: Voyageur canadien du monde a mis tous les efforts possibles afin de vérifier que l'ensemble de renseignement publié dans cette revue soit le plus véridique possible. Toutefois, nous n'acceptons aucune responsabilité pour pertes, blessures, ou inconvénients résultants de l'ensemble de renseignement décrit ou pour toute information donné par nos annonceurs. Long Séjour 22 jours/20 nuits, 40 repas inclus À partir de: 1699 $ Travel Times Canadian World Traveller F ollowing the success of the Spring 2005 issues of our travel and leisure magazine Canadian World Traveller and its sister publication Travel Times, we are proud to present our readers with expanded Summer 2005 issues. Once again, we welcome the travel agencies participating in the Travel Times Magazine. As most experienced travellers will attest, making your reservations through a trusted and reliable local travel agent is the best way to ensure an enjoyable and carefree vacation. We hope you enjoy this issue and invite you to visit our new website at www.canadiantraveller.ca, where you will find a wealth of travel articles and information. Disclaimer: Canadian World Traveller has made every effort to verify that the information provided in this publication is as accurate as possible. However, we accept no responsibility for any loss, injury, or inconvenience sustained by anyone resulting from the information contained herein nor for any information provided by our advertisers. Tunisie/Tunisia Extended Stay 22 days/20 nights, includes 40 meals Starting from: $1699 Sahara Package Saharienne & Séjour 22 days/20 nights, includes 43 meals Starting from: $1899 22 jours/20 nuits, 43 repas inclus À partir de: 1899 $ Golf Package Golf & Séjour 22 jours/20 nuits, 6 rondes, navette, 40 repas inclus À partir de: 2699 $ SPA Thalasso & Séjour 22 jours/20 nuits, 4 soins/4 jours et 40 repas inclus À partir de: 2559 $ INFORMATIONS ET RÉSERVATIONS: SVP Contactez votre agent de voyages pour plus de détails INFORMATION ET RESERVATIONS: Contact Your Local Travel Agent for More Details 22 days/20 nights, 6 rounds, cart, 40 meals included Starting from: $2699 Health/Thalassotherapy Package 22 days/20 nights, 4 treatments/4 days, 40 meals included Starting from: $2559 Tunisia On Your Own Tunisie En Liberté Vols, voiture et hébergement 9 jours et plus. A word from the editors Flights, car and lodging 9 days and more. Place limitée. Taxes incluses de 190 $. Prix par personne basé en occupation double. Limited availibilty. Taxes of $190 included. Prices based on double occupancy. Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Été 2005 Travel Times / Canadian World Traveller Summer 2005 4 Caroline du Sud L’histoire fascinante de Charleston South Carolina Charleston’s Fascinating History Q T uand vous pensez à la côte de la Caroline du Sud, des palmiers nains, des arbres recouvertes de mousses, des longues plages de sables fins et la belle ville de Charleston, le berceau de la région, vous viennent immanquablement à l'esprit. Charleston s'élève au fond d'une baie sur l'étroite langue de terre comprise entre les embouchures des fleuves Ashley et Cooper. Son histoire, son architecture élégante et ses manières distinguées sont celles d'une grande dame du Sud. Le visiteur y découvrira quelques lieux légendaires et de merveilleux édifices, sans compter la multitude de boutiques, antiquaires et restaurants, accessibles à tous les goûts et à toutes les bourses. Un groupe de colons anglais débarqua en 1670 sur la rive droite de l'Ashley, au Sud du village indien Kiawah. Les ruines du campement, que les colons baptisèrent Charles Towne en hommage au roi Charles II, sont visibles à Charles Towne Landing (au nord-ouest de Charleston sur la route 117). En 1680, décimés par les épidémies et les moustiques des marais, les colons traversèrent le fleuve et s'établirent sur la langue de terre comprise entre les deux embouchures. Une dizaine d'années plus tard, Charles Towne était la cinquième plus grande ville de l'Amérique coloniale et ses commerçants prospères contribuaient à l'expansion de son port. Riz, indigo, et coton poussaient à profusion dans le Lowcountry, humide et tempéré, et des centaines de plantations ne tardèrent pas à surgir des marécages, grâce au labeur des esclaves. Le début du 19e siècle fut l'âge d'or de la ville. La première grande victoire de la guerre d'indépendance eut lieu à Charles Towne en 1776, les colons écrasant les Britanniques à la bataille de Fort Moultrie. Après la guerre, Charleston fut la première ville de Caroline du Sud à recevoir sa charte (1783). La guerre de Sécession, déclenchée à l'aube du 12 avril 1861 dans le port de Charleston, transforma la ville en cité fantôme. Le port autrefois grouillant d'activité fut bombardé et houghts of the South Carolina Coast inevitably bring to mind palmetto trees and moss-draped live oaks, broad stretches of pale sand, and the handsome city of Charleston, where the area's history began. Anchoring the coast on a narrow peninsula of land where the Ashley and Cooper rivers converge, Charleston was born in 1570 when a group of English colonists landed on the western bank of the Ashley River. The swampy settlement they named Charles Towne (after King Charles II) was so plagued by disease and hunger during its first decade that the colonists moved the town in 1680 to a better location on the peninsula across the river. This new location, surrounded, on three sides by water, was a natural site for trade. The town grew to be the fifth-largest city in colonial America by 1690, supported by a wealthy merchant class. Rice, indigo and cotton thrived along the coast in the low country's temperate, humid climate, and soon hundred of plantations-largely dependent on slave laborers for their prosperity- dotted the land. The Civil War, which heard its first shots in Charleston Harbor on April 12, 1861, changed the city forever. By war's end, the thriving part had been shelled into a virtual ghost town. As a result of the abolition of slavery and the poverty that besieged the South after the war, the region's plantation economy gradually disintegrated. Like any gracious Southern lady, Charleston always welcomes visitors. Any season is a good one to bask in the area's wide sandy beaches, revel in its history architecture, and breathe its magnolia-scented air. One of the Carolina's top tourist destinations, Charleston boasts the fourth largest container port in the U.S. The City also claims tow venerable academic institutions: the College of Charleston was founded in 1770; and The Citadel Military College of South Carolina enrolled its first cadets in 1842. Voir Caroline du Sud en page 6 See South Carolina on page 6 Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Été 2005 Travel Times / Canadian World Traveller Summer 2005 5 6 Caroline du Sud suite de la page 4 incendié. Plus tard, l'abolition de l'esclavage provoqua le déclin des plantations. Charleston la courageuse a toujours surmonté incendies, ouragans et tremblements de terre. Située sur la deuxième faille sismique des États Unies, elle subit le 31 août 1886 le plus important tremblement de terre de son histoire, qui ravagea la région jusqu'à plus de 40 km de la ville. Néanmoins, de nombreux exemples de l'extraordinaire architecture, trois étoiles dans le Guide Michelin, des 18e et 19e siècles de Charleston subsistent, qui méritent à eux seuls une visite. Charleston, une des premières destinations touristiques de Caroline du Sud, est tournée vers le futur tout en cultivant son passé, riche en personnalités et événements : elle prit en effet une part active à la création de la nouvelle nation. Son port de commerce est le quatrième du pays pour le trafic de conteneurs et la ville s'enorgueillit de ses deux anciens établissements d'enseignement supérieur : le collège de Charleston, fondé en 1770, et la Citadelle, l'académie militaire de Caroline du Sud, que les premiers cadets intégrèrent en 1842. Le centre-ville a été réhabilité depuis quelques années grâce au festival de spectacles Spoleto (fin mai), créé en 1977 par Gian Carlo Menotti en référence à son festival des Deux Mondes de Spoleto, en Italie, puis, à la fin des années 1980, avec l'ouverture d'un complexe hôtelier de luxe, Charleston Place. Enfin, l'inauguration au printemps 2000 d'un nouvel aquarium sur le front de mer marqua la dernière étape. Toutes visites de Charleston se doit de commencer par la partie basse de cette péninsule de 5.2 mile carré formé par les fleuves Ashley et Cooper. Ceux-ci doivent leur nom à Anthony Ashley Cooper, l'un des propriétaires ayant reçu la première colonie de Caroline en partage. Les limites de ce quartier historique sont définies par le plan de la cité du 17e siècle, appelé le Grand Modèle. Une promenade le long des rues en brique bordées de palmiers nains renvoie le visiteur à l'époque pendant laquelle, Charleston, ville aristocratique et opulente, évoquait Londres en miniature. L'architecture singulière de Charleston s'inspire des Antilles (de nombreux colons furent d'anciens planteurs de la Barbade). Des brochures proposant différents itinéraires pédestres sont disponibles auprès du bureau d'accueil (375 Meeting St.) et de la boutique du musée de la fondation historique de Charleston (108 Meeting St.) Restaurants raffinés et galeries d'art bordent East Bay Street, qui mène à la Batterie. En chemin, Rainbow Row (79-107 E. Bay St.), toujours intact et coloré, est l'ensemble de maisons géorgiennes Voir Caroline du Sud en page 7 South Carolina Continued from page 4 In recent decades, the city has again revived its downtown, first with the annual Spoletto performing-arts festival (late May), started in 1977 by Maestro Gian Carlo Menotti as the counterpart to his Festival of Two Worlds in Spoletto, Italy; then in the late 1980's with the opening of the luxury complex now known as Charleston Place (130 Market St.). In spring 2000 a new aquarium opened along the waterfront. Any visit to the city should begin on the lower tip of the 5.2 square-mile peninsula formed by the Ashley and Cooper rivers. Named after Anthony Ashley Cooper, one of the first eight owners that were awarded Carolina's land to be divided. This is the Historic District, a 3* site in the Michelin Green Guide, heart of Charleston since 1680, which encompasses the area specified in the original 17c Grand Modell, of city plan. As you stroll the palmetto-studded streets lined with gas lanterns, it's easy to imagine the colonial days when Charleston was London in miniature- a prosperous aristocratic city whose gentry built many of the home you see today. The city's distinctive contribution to American architecture is based on a typical West Indian design (many of Charleston's early settlers were planters from Barbados). Walking-tour booklets are available at the Visitor Center (375 Meeting St.) and at the Historic Charleston Foundation Museum Shop (108 Meeting St.). Along the way, colorful Rainbow Row (79-107 E. Bay St.) showcases the largest intact cluster of Georgian row houses in the U.S.; the earliest dwellings here date to 1680. A few blocks away, King Street, Charleston's major commercial thoroughfare since colonial days still brims with shops, inns, restaurants and pricey antique shops. Next stop on your journey is The Battery. If you've seen any photographs of Charleston, chances are you've seen the Battery. Indeed, this historic district landmark defines the tip of Charleston's peninsula. Long considered a strategic point from which to defend the city, the Battery takes its nickname from its military service. The site is protected by a high seawall that lines the Cooper River side of Charleston harbor; this wall replaced the masonry structured built in 1700 to fortify the city. Strengthened over the years to ward off hurricanes the wall became known as the High Battery for the gun emplacement stationed here during the War of 1812. After the war ended in 1865, the Battery reverted to more peaceful uses as a park. If you see one historic house in Charleston, make it Nathaniel Russel House. Sister property to the Aiden-Rhett House, the Nathaniel Russel House has been restored to its 19c glory after hurricane Hugo blew through town in 1989. The difference between the two houses is what separates conservation from restoration. The latter, unlike other homes that have been restored See South Carolina on page 7 Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Été 2005 Travel Times / Canadian World Traveller Summer 2005 Caroline du Sud South Carolina suite de la page 6 Continued from page 6 attenantes le plus étendu des États-Unis. Les demeures les plus anciennes remontent à 1680. Un peu plus loin, King Street est la principale artère commerçante de Charleston depuis l'époque coloniale. Elle fourmille de boutiques, d'auberges, de restaurants et de magasins d'antiquités (entre Market St. et Broad St.). The Battery est délimitée par East Battery et South Battery à la pointe de la langue de terre. La haute digue qui longe le port de Charleston côté Cooper remplace la fortification de 1700. Renforcée au fil du temps afin de faire face aux tempêtes. la muraille prit le nom de Batterie Haute lorsqu'un canon y fut placé en 1812. De nos jours, cette promenade populaire attire marcheurs, coureurs et cyclistes qui apprécient les point de vue sur le fleuve et les gracieuses maisons qui bordent East et South Battery. Ces demeures élégantes aux couleurs pastel sont disposées de telle sorte que leur véranda est exposée aux brises dominantes ; elles constituent un superbe exemple de l'architecture résidentielle d'avant la guerre de Sécession. EdmonsdstonAlston House, 21 East Battery, édifiée au 19e siècle par Charles Edmonsdston en est un parfait exemple. Mais si vous deviez ne visiter qu'une demeure, faites en sorte que ce soit la Nathaniel Russel House. Propriété sœur de la Aiden-Rhett House, la première a été restauré après le passage de l'ouragan Hugo. Ce qui sépare les deux et la différence entre conservation et restoration. La Aiden-Rhett House a été préservée comme elle était en 1860. Une visite de Charleston n'est pas vraiment une visite sans une petite ballade à travers le Old City Market. De Meeting St. jusqu'au port, le long de Market St., vous trouverez un alignement d'étals sur trois pâtés de maisons. Le marché aux puces d'aujour- to their former elegance, the Aiken-Rhett House has been preserved as it appeared in 1860. Other houses that will satisfy your architectural needs are: The Edmondston-Alston House and the Heyward-Washington House A trip to Charleston just isn't complete without a stroll through the Old City Market. Stretching from Meeting Street to the river along Market Street, the three block long row of open-air sheds with arched openings fills daily with vendors selling everything from grass baskets to T-shirts. Despite what you might have heard, the Old City Market was not the site of slave auctions. That dubious distinctions goes to the Old Slave Mart, located on cobblestone Chalmers Street. In the Old Market and along the streets in Charleston, you will see black women making and selling a wide variety of coiled grass baskets. This craft came to South Carolina with slaves from West Africa 300 years ago. During the pre-civil War plantation era, slaves stored foodstuffs and winnowed rice in baskets made by coiling marsh grass with strips of palmetto leaves. This art from, passed down from generation to generation, is now prized as a dying folk art. Labor-intensive sweet grass baskets take anywhere from 12 hours to 3 months to make, a fact that adds to their value as well as to their price. In colonial times, the river served as the main route to the stately plantations that faced the Ashley River. By land, an arduous back road followed part of an ancient Cherokee Indian Trail. Today, tree-lined Highway 61 (Ashley River Road) provides easy access to the plantations, a 20 mn drive southwest of Charleston. Here you will find some of the most beautiful plantation like Drayton Hall (www.draytonhall.org), Magnolia Plantation and Voir Caroline du Sud en page 8 See South Carolina on page 8 Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Été 2005 Travel Times / Canadian World Traveller Summer 2005 7 8 Caroline du Sud suite de la page 7 d'hui propose souvenirs, denrées alimentaires, t-shirts, bijoux et paniers d'herbes tressée. Le visiteurs rencontrera couramment, sur Old Market et le long des rues de Charleston, des femmes Noires confectionnant et vendant toute sorte de paniers tressée. Cet artisanat fut introduit en Caroline du Sud, il y a 300 ans, par les esclaves d'Afrique de l'ouest. Avant la guerre de Sécession, ces derniers emmagasinait leur nourriture dans des paniers qu'ils tressaient avec une herbe des marais de des fibres de palmiers nains. Cet art populaire, transmis de génération en génération, disparaît peu à peu. Il faut entre 12 heures et trois mois de travail intensif pour fabriquer un panier, ce qui explique le prix assez élevé de ces objets. À l'époque coloniale, il fallait emprunter le fleuve Ashley pour se rendre dans les imposantes plantations qui le bordent. Une ancienne piste Cherokee longeait néanmoins l'arrière de ces domaines. Aujourd'hui, la Highway 6 permet d'accéder facilement aux propriétés, à 20 mn au Nord-Ouest de Charleston. Ici vous trouverez les plus belles plantation des Etats-Unis, comme Drayton Hall (www.draytonhall.org), Magnolia Plantation and Gardens ( voir photo, www.magnoliaplantation.com) et Middleton Place (www.middletonplace.org). Depuis sa conception en 1670, Charleston a connu des moments très mouvementés. La première victoire de la Révolution était a Fort Moultrie en 1776 (www.nps.gov/fomo) et les premiers coups de feu furent tirés à Fort Sumter en 1861 (www.nps.gov/fosu). Plus récemment, en 2000, le sous-marin de la guerre de Sécession H.L Hunley (www.hunley.org) a été " ressuscité " des fonds de la baie par l'aventurier/écrivain Clive Cussler. Mais au lieu de le lire dans les Guides Vert Michelin USA Est et Michelin Must Sees The Carolina Coast, utilisez les sur place pour découvrir l'histoire fascinante de Charleston. South Carolina Continued from page 7 Gardens and Middleton Place (www.middletonplace.org). Since its founding in 1670, Charleston has known some pretty momentous events. The first great victory of the Revolution was won here at Fort Moultrie in 1776 (www.nps.gov/fomo), and the first shots of the civil war fired at Fort Sumter in 1861 (www.nps.gov/fosu). More recently, in 2000, the Civil War-era submarine H.L Hunley (www.hunley.org) was raised from the depths of the harbor. Read more about the city in the Michelin Green Guide USA East or Michelin Must Sees The Carolina Coast. Come and use the guides to discover Charleston's fascinating history for yourself. Avez-vous vu notre nouveau site Web ? Have You Seen Our New Website? Venez avec nous et visitez le monde ! Come with us and see the world! Soumettez-nous vos récits de voyage. Submit your travel stories! Souscrivez à notre bulletin électronique libre Subscribe to our free electronic newsletter! www.canadiantraveller.ca Nous vous apportons le monde / We bring the world to you Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Été 2005 Travel Times / Canadian World Traveller Summer 2005 9 Sept jours et sept nuits en République dominicaine Par Ron Paquet [email protected] By Ron Paquet [email protected] Seven Days and Seven Nights in the J Dominican Republic I ’avançais laborieusement à bord de mon véhicule tout terrain de 250cc dans le village endormi de Jarabacoa, en République dominicaine. Je contemplais les champs de canne à sucre verdoyants dominés par la chaîne de montagnes Cordillera Centrale, haute de 3000 mètres quand, tout à coup, je manque un virage prononcé et suis projeté dans une chute à en couper le souffle par-dessus un talus abrupt. La République dominicaine (RD) représente la deuxième plus grande île des Caraïbes, qu'elle partage avec Haïti. Habitée par plus de huit millions de résidents de langue espagnole,elle constitue un paradis tropical de 48 484 km2 ceinturé d'environ 1600 km de plages de doux sable blanc, tant sur le littoral de la paisible mer des Caraïbes que sur celui de l'impétueux océan Atlantique. Notre groupe, constitué de membres d'organismes de la presse touristique canadienne, est descendu au Breezes, un centre de villégiature de classe mondiale qui orne la côte de Sosua,-sur l'Atlantique. En un rien de temps, nous nous délections des embruns de mer des soirées chaudes aspergeant nos visages, tout en regardant, émerveillés, les vagues déferlantes aux crêtes blanches d'écume atterrir sur la plage. Avec nos hôtes hispanophones, nous avons dansé la salsa et le merengue jusqu'aux petites heures du matin, ce qui ne fut probablement pas une si brillante idée, puisque nous nous sommes fait réveiller pour le petit déjeuner-buffet de 7h, avant de quitter l'hôtel pour une première journée d'excursion. Voir République dominicaine en page 10 ploughed through the sleepy central Dominican Republic village of Jarabacoa on my four-wheel-drive, 250cc, off-road vehicle. I was admiring the verdant sugarcane fields, which were dwarfed by the 3,000-metre Cordillera Centrale mountain range, when, within seconds, I missed a sharp curve and was tossed in a heart-stopping dive over a steep embankment. The Dominican Republic (DR) is half of the second largest Caribbean island, which it shares with Haiti. Populated by over eight million Spanish-speaking residents, it is a 48,484-sq. km tropical paradise rimmed by some 1,600 km of soft, white, sandy beaches on both the tranquil Caribbean Sea and the roaring Atlantic Ocean. Our group, comprising of members of Canada's traveling press corps, arrived at Breezes, a world-class resort located on the Atlantic Sosua shoreline. In no time, we were enjoying the warm evening sea mists spraying our faces, as we watched in awe the white-tipped breakers crashing on the beach. We danced salsa and meringue with our Spanish-speaking hosts until the wee hours of the morning. This was probably not such a good idea, as we were roused for a 7:00 am buffet breakfast before leaving the hotel for our first day of touring. Puerto Plata Carlos Batista and Gabriela Espinal, our ever knowledgeable and effusive DR reps, led our bedraggled bodies to our waiting air-conditioned minibus. Our first stop was Puerto Plata's Ocean See Dominican Republic on page 10 www.canadiantraveller.ca Nous vous apportons le monde / We bring the world to you Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Été 2005 Travel Times / Canadian World Traveller Summer 2005 10 République dominicaine suite de la page 9 Puerto Plata C'est encore tout endormis que nous avons suivi Carlos Batista et Gabriela Espinal, nos représentants pour la République dominicaine, guides des plus dynamiques et informés, jusqu'au minibus climatisé qui nous attendait. Notre première escale : le parc d'attraction à thème aquatique de Puerto Plata, l'Ocean World, où des dauphins exécutent danses et cabrioles au ravissement des spectateurs. Ville côtière de la région nord de la RD, Puerto Plata est fière de son quartier de style colonial espagnol, jadis protégé contre les marins maraudeurs arrivant de l'Atlantique par le Fort San Felipe. Cette ville de 150 000 habitants est dotée d'hébergements de première classe, à formule tout compris, capables de combler même le visiteur à petit budget. Playa Cabarete Dominican Republic Continued from page 9 Après avoir roulé vingt minutes sur la route C5 à double piste, nous parvenons à Playa Cabarete, sur la Calle Principale. Cette voie importante de circulation (de 300-kilomètres) est bordée de petites boutiques exclusives, de boîtes de location d'équipement et d'articles de sport et de mercados (marchés) de Cabarete. D'un côté se trouve la chaîne de montagnes Cordillera Septentrional, haute de 3000 mètres, et de l'autre, le littoral rugissant de la barrière de corail au sable couleur ambre, côté Atlantique. C'est en 1984 que le véliplanchiste canadien Jean Laporte a découvert Cabarete et ses conditions quasi-parfaites. Depuis, l'endroit est devenu la destination de choix de classe internationale pour la planche à voile et le vol à ski nautique. La ville est géniale pour faire la fête, surtout quand on y tient la compétition mondiale de windsurf. Tout s'anime en après-midi car la majorité des jeunes ont fini de récupérer de leur vie nocturne : tournée des grands ducs et repas exquis dans les nombreux restaurants, cafés et bars qui s'alignent le long des allées menant à la plage. Excursion d'aventure Le lendemain, nous avons de nouveau passé par Cabarete, pour une randonnée à vélo dans les montagnes la Cordillera Septentrionale accompagnés de guides de Iguana Mama - une Voir République dominicaine en page 11 World Theme Park, where dog-like seals danced and pranced for appreciative spectators. A coastal town located in Northern DR, Puerto Plata boasts a Spanish colonial quarter, which was protected by Fort San Felipe in historic times from seafaring marauders approaching from the Atlantic. This city of 150,000 features first-class all-inclusive accommodations even for the most budget-conscious visitor. Playa Cabarete After a twenty-minute drive down the two-lane C5 highway, we reach Playa Cabarete's main drag, Calle Principale. This 300-kilometre thoroughfare cuts through Cabarete's exclusive boutiques, sports equipment rental outfits and mercados (markets). On one side is the 3,000-metre mountain range of Cordillera Septemtrional and on the other the roaring Atlantic Amber Coast. In 1984, Canadian windsurfer Jean Laporte discovered Cabarete's near-perfect surfing conditions. Since that time, the beach has become a world-class windsurfing and kite-boarding destination. It is also the DR's coolest party town, particularly when the town hosts the Cabarete Kite-boarding World Cup and the Red Bull Masters of the Ocean. Everything comes alive in the afternoon, as the majority of young hipsters finally recuperate from nightly bar-hopping and See Dominican Republic on page 11 République dominicaine Dominican Republic suite de la page 10 Continued from page 10 entreprise de circuits d'aventure créée par un américain établi ici avec une insulaire. Bien que certains journalistes et rédacteurs aient opté pour le confort du minibus, la majorité d'entre nous avons préféré attaquer en vélo les pentes raides et sinueuses, passant devant de toutes petites colonies de peuplement où des groupes d'hommes vieillis par le climat se sont assis sous des bohios à toiture de chaume pour vendre de l'essence dans des bouteilles de boissons gazeuses vu la rareté de stations de distribution. Vers la fin d'un après-midi grisâtre, nous sommes rentrés à l'hôtel, épuisés, après avoir essuyé une averse tropicale. exquisite dining in the many restaurants, cafes and bars that line the laneways running down to the beach. Rancho Baiguate Le jour suivant, nous quittions Puerto Plata pour nous rendre au centre de l'île visiter Santiago, notre première grande ville. C'est sous une averse incessante que nous avons roulé à travers la chaîne de montagnes Cordillera Centrale, gravissant les longues routes dérapantes vers Jarabacoa pour nous divertir à Rancho Baiguate. Rancho Baiguate est un éco-centre de villégiature où vous pouvez vous amuser à faire de la descente en rappel, de la descente de rivière en radeau pneumatique, de l'escalade de pentes raides. Il est aussi possible de traverser des rivières à cheval et de conduire un véhicule tout terrain. Un matin humide de rosée, notre petit convoi de véhicules tout terrain avançait sur l'unique chemin de terre parsemé de nids de poule, passant par un petit village, de vastes plantations de café et la chaîne de montagnes de 3000-mètres la Cordillera Centrale pour faire une descente en rappel à partir d'une falaise abrupte dominant la rivière Jimenoa. L'excursion prit cependant une tournure bien singulière, quand, dans une courbe boueuse, j'ai soudainement perdu la maîtrise de l'engin. Projeté sur une berge escarpée, j'ai piqué à travers de petits arbres feuillus tropicaux. J'ai cessé de rouler et ai été projeté au sol pendant que mon tout-terrain est tombé sur ma jambe. En état de choc et éprouvant une vive douleur, j'ai rassemblé toute mon énergie pour hisser le véhicule. Puis, je me suis effondré avant de sortir le véhicule endommagé de la broussaille et continuer l'excursion. Nous sommes finalement arrivés à la chute de la rivière Jimenoa, une descente verticale de 45 mètres sur une piste pierreuse. Des images des Forces spéciales effectuant de rapides descentes en rappel de falaises de 500-mètres surgissaient dans mon esprit au moment même où je faisais ma toute première descente d'un escarpement rocheux. Tout est par conséquent devenu plus angoissant quand j'ai lentement placé mes pieds dans les crevasses. Avec deux radeaux pneumatiques en remorque, c'est en camion que nous nous sommes rendus faire de la descente sur la plus longue rivière de la RD, la Rio Yaque Del Norte. Le courant nous a poussés vers des maisons privées construites sur les falaises dominantes et vers un restaurant solitaire bizarrement situé avec une discothèque en construction sur les collines plus loin en aval. Santo Domingo Comme le temps filait, nous nous hâtions vers la capitale, Santo Domingo, la plus ancienne ville du Nouveau Monde. C'est une cité tentaculaire et trépidante située sur le littoral de la mer des Caraïbes, enlacée de routes multivoies. Trois millions d'habitants y ont élu domicile. 11 Adventure Tour We returned through Cabarete the following day on our way to bike through the Cordillera Septemtrional Mountains with representatives from Iguana Mama, an adventure tour operation founded by an American who settled here with a native Dominican. While some of the writers preferred the comfort of the minibus, the majority of us took to the steep hilly curves by bike, passing a few tiny settlements where groups of weather-torn men sat under thatched bohios selling petrol in soft drink bottles. Not too many gas stations en route. Towards the end of a grey afternoon, we dragged our feet into the hotel after being drenched by a tropical downpour. Rancho Baiguate The next day we were en route from Puerto Plata to the centre of the island to visit our first large city, Santiago. Under a steady downpour we drove through the Cordillera Centrale mountain range climbing the long, slippery roads towards Jarabacoa for some fun and games at Rancho Baiguate. Rancho Baiguate is an eco-resort where you can loosen it up and participate in rappelling, rafting, climbing steep hills and crossing rivers on horseback riding four-wheel all-terrain-vehicles. On a dewy morning our small convoy of ATVs headed along a single pot-holed dirt road through a small village past vast coffee plantations and the 3,000-metre Cordillera Centrale mountain range to rappel down a steep cliff above the Jimenoa river. However, the trip took a surprising twist as I suddenly lost control of the ATV on a muddy curve and flew over a steep embankment. I ploughed through small, leafy tropical trees. I stopped rolling and was then tossed onto the ground as the ATV fell on my leg. In a state of severe shock and pain, I mustered my energy and pushed away the vehicle above me and collapsed before finally driving my disabled vehicle out of the small thicket to resume my trip. We finally reach the Jimenoa river waterfall, a 45-meter vertical rock descent. Images of trained Special Forces rapidly rappelling down 500-metre cliffs crossed my mind as I made my first descent ever off the side of the rocks, which became all the more daunting as I carefully placed my feet in the mountain crevices. Voir République dominicaine en page 12 See Dominican Republic on page 12 Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Été 2005 Travel Times / Canadian World Traveller Summer 2005 12 République dominicaine Dominican Republic suite de la page 11 Continued from page 11 Cette ville pittoresque est renommée pour son quartier espagnol, vieux de 600 ans, remontant au temps où Christophe Colomb a accosté pour la première fois sur l'île, en 1492. J'étais ébahi de l'état de préservation de ses bâtiments coloniaux du seizième siècle : le fort Saint-Dominique aux garnisons et aux prisons de pierre, l'impressionnante cathédrale de l'Incarnation de Santa Maria et la maison en pierre à deux étages de Christophe Colomb ayant vue sur la rivière Ozama. Ce soir là, Carlos nous a invités à ce qui est probablement l'unique discothèque souterraine au monde, la Guacara Taina. Blottie dans une caverne de coraux creusée naturellement, la piste de danse de 5000 mètres carrés combine gradins, sièges et tables sur tout son pourtour, assurant une vue en surplomb de la troupe de danse de Merengue s'exécutant sur la scène située plus bas. La région de Bayahibe et l'île Saona Désirant voir les plages vierges illustrées dans les brochures, nous sommes partis pour Bayahibe le lendemain matin. Le Cora Canoa compte parmi les nombreux centres de villégiature à formule tout compris ornant les longues plages de sable blanc et fin caressé par les calmes eaux émeraude de la mer des Caraïbes. Les pluies et orages maintenant derrière nous, nous avons fendu les flots cristallins à bord d'une embarcation rapide de 20 passagers propulsée par un moteur de 200 HP, visitant en rafale une île vierge à l'autre. Les plages d'illustration de carte postale du parc national de la Eastern National Park, sur la partie sud-est de cette grande île, se distinguent par ses palmiers luxuriants, son sable blanc vierge et l'absence de tout habitant. Voir République dominicaine en page 12 With two rafts in tow we later headed by truck for Level 2 rafting on the DR's longest river, Rio Yaque Del Norte. The current pushed us past sparsely built private dwellings on the bluffs above and past a lone, oddly located restaurant and disco under construction on the hills further downstream. Santo Domingo As the time flew by, we hurried on to the Dominican capital of Santo Domingo, the New World's oldest city. It is a sprawling, bustling Caribbean Sea Coast city, laced with multi-lane roads and home to three million inhabitants. The quaint city is well known for its 600-year-old Spanish quarter, dating back to when Christopher Columbus first set foot on the Island in 1492. I was amazed by the preservation of its 16th century buildings: Fort Saint Dominique, replete with stone garrisons and prisons; the impressive Santa Mario Cathedral de la Incarnacion; and Columbus' two-story, grey stone mansion overlooking the Ozama River. That evening Carlos invited us to what is perhaps the world's only underground cave discothèque, La Guacara Taina. Nestled in a naturally formed coral cave, the 5,000-square metre dance floor combines a mix of theatre bench seats and tables on all sides, providing a commanding view of the Meringue dance troop performing on the stage below. Bayahibe & Saona Island Dying to experience the virgin beaches depicted in brochures, we left for Bayahibe the next morning. The Cora Canoa is one of many all-inclusive resorts lining the long, white sandy beaches, which are caressed by a tranquil, aquamarine Caribbean sea. See Dominican Republic on page 12 Stay 2 nights and get 50% off third night! V enez ressentir la joie de vivre de Montréal à l'intérieur des murs historiques du Fort Ste-Hélène! Célébrez avec nous nos 30 années dans l'industrie québecoise du divertissement en assistant à une toute nouvelle production. Redécouvrez la fierté du patrimoine montréalais et savourez un bon repas en bonne compagnie. C ome and experience Montréal's joie de vivre within the historic walls of Fort Ste-Hélène! Celebrate with us our 30 years on the Québec entertainment scene with an all new production. Rediscover Montréal's proud heritage, and enjoy good food in fine company. 13 Réservations: 1-800-713-0111, (514) 879-1141, [email protected] www.festin.com Notre destination, l'île Saona, constitue la seule île habitée où résident quelques trente personnes, à l'instar de leurs ancêtres. Il n'y a pas d'électricité, si ce n'est pour l'unique génératrice à essence du restaurant local. On n'y trouve qu'un seul téléphone et un seul télécopieur. Les habitants vivent dans des minuscules maisons colorées. Ils vont toujours pieds nus dans cette île d'herbe et de sable. Au niveau secondaire, c'est par bateau que les enfants se rendent chaque jour à La Romana pour assister à leurs classes. Les hommes pêchent le homard (le meilleur de la RD, à ce qu'on dit), tandis que les femmes bavardent entres elles tout en s'occupant de leurs comptoirs d'art et d'artisanat sur le rivage de Saona. Saona est la halte repas pour les touristes, le midi. Ces derniers arrivent par centaines depuis Bayhaybe dans quelques 40 traversiers rapides munis d'un moteur hors-bord à haute puissance. Ils viennent se régaler d'un buffet de pâtes fraîches, de homard du jour et de vin. Plus tard, la mer se remplit d'une multitude de bons vivants qui se rafraîchissent avant d'entreprendre le long retour en haute mer à Bayhaybe. Amhsa Marina, Sosua Le lendemain, jour ensoleillé, nous avons enduré un trajet éreintant de six heures en voiture sur des routes brûlées par le soleil pour atteindre notre dernière destination. Plus nous nous approchions de la tropicale Amhsa Marina dans Sosua, plus l'émerveillement nous gagnait. Impossible d'être mélancolique quand nous sommes au paradis ! Impatient de m'amuser dans les hautes vagues de trois mètres, je me suis jeté à la merci du tumultueux océan Atlantique. Une immense masse d'eau après l'autre s'écrasait sur moi en projetant mon corps dans le sable, quand aussitôt, une vague de ressac me délogeait de la sécurité du rivage pour un autre essai de surf sans planche. Après un souper tardif au restaurant (sélectionné parmi six endroits différents proposant entre autres de la cuisine mexicaine, américaine, chinoise et italienne), nous avons dansé au rythme des airs de salsa et de merengue. Envoûté par l'Atlantique miroitant au clair de lune, j'ai approché une chaise pliante du rivage et tout en sirotant mon dernier cocktail, j'ai senti le théâtre d'énergie pulser doucement dans le calme de la soirée Sousa. J'ai visité de nombreux paradis et j'ai toujours succombé à leurs pouvoirs de séduction. À 2 heures du matin, je suis sorti d'un bond de mon état hypnotique pour me rendre à l'aéroport Gregorio Luperon International. J'y ai pris un vol de retour sur Air Transat pour Montréal et faire face à un autre de ses impitoyables froids. Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Été 2005 The rainstorms now behind us, we rapidly slice through the fine Caribbean waters in a 20-passenger, 200 horse-powered speedboat, hopping from one deserted island to the next. The postcard perfect beaches of the Dominican's Eastern National Park on the South Eastern part of this grande island features lush palm trees and virgin white sand with no inhabitants. Our destination, Saona Island, is the only populated island. It is home to some 30 residents, whose ancestors have been there for generations. Apart from one gas-operated generator owned by the local restaurant, there is no electricity, and only one phone and fax. The inhabitants live in small colourful homes, and never wear shoes when they walk about this island of grass and sand. The children travel each day by boat to La Romana for their secondary schooling. The men fish for what is considered the DR's best lobster, and the woman chat with each other while they tend to their arts and crafts kiosks on the Saona shoreline. Saona is the lunch stop for tourists from Bayhaybe who come in the hundreds in some 40 high-powered ferry speedboats to feast on a buffet of fresh pasta, lobster and wine. Later, the sea fills with throngs of partyers cooling off before the long seaward-bound return to Bayhaybe. Amhsa Marina, Sosua The following sunny day we endured a gruelling six hours of driving over sun-baked highways to our final destination. Ecstasy bestowed her love on to us as we approached the tropical Amhsa Marina in Sosua. It is impossible to be melancholy while still afoot in paradise. Anxious to play in the three-metre waves, I threw myself at the mercy of the vicious Atlantic, one immense body of water after another crashing down on me and tossing my body into the sand while an undertow would tear me out from the safety of the shore for another attempt for the perfect body surf. Following a late dinner at a choice of six different restaurants (Mexican, American, Chinese, Italian among others), we danced to salsa and meringue. Mesmerized by the moonlit Atlantic, I pulled up a deck chair to her shoreline and felt the theatre of energy pound away in the stillness of the Sousa evening while sipping my final rum and coke. I have been to many paradises and have always fallen prey to their seductive powers. At 2:00 am, I leapt out of my trance and headed for the Gregorio Luperon International airport to catch an Air Transat flight back to face another unforgiving Montreal chill. Travel Times / Canadian World Traveller Summer 2005 14 Le Parc National de Jasper Un univers de splendeurs panoramiques Par Habeeb Salloum [email protected] Jasper National Park A World of Scenic Splendour By Habeeb Salloum [email protected] N ous avons, pendant deux jours, savouré l'environnement spectaculaire du parc national Banff, appréciant ses innombrables attributs naturels et artificiels. Nous avons exploré un certain nombre de ses denses forêts, de ses pics montagneux à aspect crénelé, de ses étendues de prés verts, de ses lacs couleur turquoise, de ses rivières scintillantes, de ses chutes rugissantes, ainsi que de ses grandes étendues de neige éblouissante. Nous quittons maintenant ce paysage aux qualités pittoresques pour entrer aussitôt dans le parc adjacent, le Parc national de Jasper - un autre univers majestueux de la nature qui a très peu d'équivalents à la grandeur de la planète. Peu de temps après avoir franchi cette merveille de la nature, nous avons atteint les champs de glace de Columbia. Composés de six glaciers, ces champs représentent la plus grande accumulation de glace au sud du Cercle arctique. Longés par 11 des 22 pics montagneux les plus élevés des Rocheuses, s'étalant sur une superficie de 325 km2 (126 mi2) et faisant en moyenne 3000 m (9840 pieds) de hauteur, les six glaciers forment une véritable “ligne de partage des eaux” - leurs eaux s'écoulent par la rivière Athabasca et le bras sud de la rivière Saskatchewan, dans trois océans distincts: vers le nord dans l'Arctique, vers l'est dans l'Atlantique et vers l'ouest dans le Pacifique. F or two days we gloried in the fantastic world of Banff National Park, enjoying its many natural and man made attributes. We explored some of its castellated mountain peaks, dense forests, sweeping green meadows, turquoise lakes, sparkling rivers, roaring waterfalls as well as its dazzling white snowfields. Now, we were leaving this scenic panorama for the adjoining Jasper National Park - another majestic world of nature with very few equals in the world. A short time after crossing into this wonder of nature, we reached the Columbia Icefields, formed by six glaciers - the largest accumulation of ice south of the Arctic Circle. Edged by 11 of the 22 highest mountain peaks in the Rockies and covering an area of 325 sq km (126 sq mi) and averaging 3,000 m (9,840 ft) in height, the six glaciers form a true 'Continental Divide' - their waters pouring, via the Athabasca and South Saskatchewan Rivers, into three different oceans: north to the Arctic; east to the Atlantic; and west to Pacific. The Icefields Nous avons fait une halte au Icefields Centre - un énorme édifice de pierres dont l'aspect fait penser à un chalet - construit en vue d'accueillir annuellement un demi-million de visiteurs. Inauguré en 1996, le Icefields Centre renferme des éléments exceptionnels d'exposition didactique. Son emplacement permet d'apercevoir clairement l'un des six glaciers, l'Athabasca. Depuis le We stopped by the Icefields Centre - a huge chalet-like stone building built to serve annually a half a million visitors. Opened in 1996, the Centre houses exceptional interpretive exhibits and is located on a spot where one of the six glaciers, the Athabasca, is clearly visible. From its gigantic parking lot visitors can walk to the glacier's edge and gaze at the enormous expanse of crevassed ice. Like hundreds of thousands of other tourists, we took the Snocoach Tour onto the icy slopes of the huge glacier. After a short bus ride, we transferred to a 56 passenger Snocoach - a vehicle not found any place else on earth. Especially designed and Voir Parc national de Jasper en page 15 See Jasper National Park on page 15 Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Été 2005 Travel Times / Canadian World Traveller Summer 2005 Les champs de glace Parc national de Jasper 15 suite de la page 16 gigantesque terrain de stationnement, les visiteurs peuvent marcher jusqu'en bordure du glacier pour y contempler la vaste étendue de glace crevassée. À l'instar de centaines de milliers de touristes, nous avons fait le circuit en autocar des neiges sur les pentes du prodigieux glacier. Après un court trajet en navette, nous sommes montés à bord d'un autocar des neiges de 56 passagers - un véhicule qui ne se trouve nul part ailleurs sur la planète, conçu et construit par une entreprise de Calgary (Canadian Foremost) spécialement pour les champs de glace Columbia. L'autocar nous a amenés jusqu'au milieu du glacier Athabasca. En chemin, notre jeune guide-conducteur nous a expliqué les complexités des stupéfiants glaciers. C'était un vrai comique au discours truffé de plaisanteries. “Posez-moi n'importe quelle question et je vais vous donner une réponse” affirma-t-il en faisant le clown. Personne ne posant de questions, il poursuivit: “Remarquez, je ne vous donnerais probablement pas une bonne réponse.” La plupart des passagers riaient encore à gorge déployée quand, au point de départ du trajet de retour, en dessous du mur du glacier, notre autocar des neiges s'immobilisa pour nous donner le temps de marcher sur des siècles de neige accumulée, sommet parsemé de crevasses glacées et de ruisselets alimentés par la glace. Tout en marchant, notre guide nous montrait du doigt les glaciers. “Comme ils sont imposants ! Vous ne trouvez pas ?” “Mais s'ils continuent de reculer au rythme actuel, ils auront disparu d'ici quelques 650 ans” poursuivit-il. Jasper National Park Continued from page 17 built by a Calgary-based company for the Columbia Icefields, it took us to the middle of the Athabasca Glacier. As we moved along, our young driver and guide explained the intricacies of the awe-inspiring glaciers. He was a real comedian peppering his talk with jokes. "Give me any question and I will give you an answer", he clowned. When no one raised a question, he continued, "Mind you, I will likely not give the true answer." Most of the passengers were still snickering, at the turn-around, below the glacier's head wall, when our Snocoach stopped to give us a chance to walk atop centuries of accumulated snow, dotted Voir Parc national de Jasper en page 15 See Jasper National Park on page 15 Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Été 2005 Travel Times / Canadian World Traveller Summer 2005 16 Le Parc National de Jaspe Parc national de Jasper suite de la page 15 Parc national de Jasper Au terme de notre visite de 90 minutes des champs de glaces, nous reprenons la route vers la ville de Jasper, située à 103 km (64 mi) de là. Nous sommes entrés dans un vaste univers de pins et d'épinettes, de lacs couleur émeraude, de gorges très profondes, de montagnes à calottes de neige s'élevant très haut dans le ciel, de chutes tumultueuses, de forêts sempervirentes animées d'une faune abondante et la rivière Athabasca - une des plus belles et des plus anciennes rivières du Canada. Traversant ce paysage accidenté, je me souviens des paroles d'un vacancier dans cette région de l'Alberta: “L'attrait des régions sauvages nous rappelle toujours”. C'est parmi ces richesses que les touristes viennent l'été pour jouir de ce lieu demeuré à l'état naturel, l'automne pour savourer les paysages d'ambres et de dorés, l'hiver pour faire du ski et le printemps pour admirer les vallées de fleurs qui percent les nappes de neige. Ces caractéristiques attirent chaque année trois millions de visiteurs en provenance des quatre coins du globe. Créé en 1907 sur les pentes est des Rocheuses, le parc national de Jasper constitue le plus grand parc des Rocheuses canadiennes, s'étalant sur une superficie de quelque 10 878 km carrés (4200 milles carrés) Il est doté de 1200 km (745 mi) de sentiers sauvages. Partie du site du patrimoine mondial des Rocheuses canadiennes, le parc est un bel exemple de lieu où l'on peut participer à une myriade d'activités récréatives de plein air au sein d'un écosystème montagneux protégé. Certains l'ont surnommé “le paradis sur terre” à cause de ses beautés naturelles exceptionnelles et de sa magnificence intacte. La Promenade des glaciers Souvent appelé la route la plus panoramique au monde, la Promenade des glaciers offre d'incroyables paysages, de nombreuses aires de pique-nique et de camping et des sentiers de randonnée pédestre à accès facile. Les conducteurs séduits par la nature et considérant s'arrêter à une halte routière doivent savoir qu'un chevreuil ou un autre animal sauvage peut à tout moment être en train de marcher d'un pas lent sur la route. Avançant en direction nord sur la Promenade des glaciers, reconnue comme la route la plus panoramique au monde, nous nous sommes arrêtés à maintes reprises pour prendre en photo des animaux sauvages se trouvant au bord du chemin ou sur les versants des montagnes. La zone montagnarde s'étendant en aval de la zone sub-alpine, au travers de laquelle la ligne ferroviaire passait, était une altitude de montagne qui convenait tant à la bête qu'à l'homme. Nous allions parfois du coté de la route pour admirer des panoramas accrocheurs ou simplement pour contempler l'incroyable œuvre de dame nature. Nous avons fait une halte un moment aux chutes Sunwapta pour observer, avec d'autres touristes, les eaux de la rivière Sunwapta descendre en cascade dans une gorge calcaire. M'avançant pour mieux voir les chutes, j'entends une femme dire à sa fille: “Regarde comme la nature est prodigieuse ! Les eaux qui dévalent fougueusement ! Les montagnes aux blancs sommets et aux versants couverts de forêts. Quel lieu enchanteur, n'est-ce pas ?” Les chutes Athabasca Poursuivant notre trajet pittoresque, nous avons bifurqué à quelques kilomètres de la route nationale pour pouvoir admirer les chutes Athabasca, un endroit où la rivière Athabasca est canalisée dans une étroite gorge. Quelque 38 km (23 mi) de plus et nous arrivions à Jasper, localité principale du parc, d'environ 4500 habitants. Jasper niche au sein des Rocheuses, au beau milieu d'un sanctuaire de la nature inviolée. Ses édifices bien entretenus sont enlacés par d'imposantes montagnes. Jasper est un paradis de villégiature idyllique. Ses installations de premier ordre offrent le confort aux visiteurs, et ceux-ci peuvent profiter à souhait des nombreux attributs naturels du parc. Ici, peu importe la saison, les touristes sont invités à prendre part aux aventures en montagne et à observer de plus près la faune d'un environnement sauvage. Le lendemain, quittant ce centre de villégiature confortable et bien entretenu, nous sommes arrivés en moins de 20 minutes au canyon Maligne où nous avons contemplé un paysage époustouflant: des eaux tourbillonnantes et tumultueuses qui ont élimé les roches calcaires à des profondeurs de 55 m (165 pi). Située à 11,7 km (7 mi) de la ville de Jasper, il s'agit d'une des gorges les plus spectaculaires des Rocheuses canadiennes, intégrant un très important réseau de rivières tant de surface que souterraines. Nous étions debout sur l'un des six ponts du Canyon, trempés par les éclaboussements de la rugissante rivière Maligne, alors qu'une touriste américaine à mes côtés -des milliers d'Américains visitent le parc chaque année - passa la remarque: “C'est comme si on redevenait des enfants. Sauf que cette fois, c'est la main majestueuse de dame nature et non un tuyau qui arrose la pelouse”. Lac Medicine Au-delà du lac Medicine de 6,3 km (4 mi) de long, - lac qui n'a aucun déversant de surface et qui disparaît à l'automne et en hiver par des canalisations souterraines - nous sommes parvenus au lac Maligne situé à 48 km (29.8 mi) de Jasper. S'étalant sur 22 Voir Parc national de Jasper en page 18 visitez / visit www.jasp Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Été 2005 er / Jasper National Park Jasper National Park Continued from page 15 with icy crevasses and ice-fed streamlets. As we moved along, our guide pointed to the edging glaciers, "They're majestic! Are they not?" He went on, "But if they continue receding at the present rate, in some 650 years they will disappear." Jasper National Park After returning from our 90 minute Icefields exploration, on the road again on our way to the town of Jasper, 103 km (64 mi) away, we entered a vast world of pine and spruce, emerald lakes, deep canyons, rugged sky-reaching snow-capped mountains, tumbling waterfalls, large wildlife-filled evergreen forests and the Athabasca River - one of the most historic and beautiful rivers in Canada. Driving through this landscape, I recalled the words of a traveller in this part of the province of Alberta, "The lure of the Wilds always called us onwards." Amid these endowments, tourists come in summer to enjoy the unspoiled hand of nature, in autumn to glory in a landscape of amber and gold, in winter to ski and in spring to admire the valleys of flowers breaking through patches of snow. Annually, these attributes draw 3 million visitors from the four corners of the world. Established in 1907 on the eastern slopes of the Rockies, Jasper National Park is Canada's largest Rocky Mountain Park covering an area of some 10,878 sq km (4,200 sq mi)) with 1,200 km (745 mi) of wilderness trails. A part of the Canadian Rocky Mountain World Heritage site, the Park is a fine example of enjoying outdoor recreation in a protected mountain ecosystem. Due to its outdoor splendour and unspoiled grandeur, some have labelled it 'Paradise on Earth'. The Icefield Parkway Often called the most scenic highway in the world, the Icefield Parkway is made up of fantastic scenery as well as numerous picnic areas and campgrounds along with easy access to hiking trails. Drivers ensnared with nature and thinking of stopping at some rest area need beware that at any time a deer or another wild animal might amble onto the road. Making our way northward on the Icefield Parkway, considered to be the most scenic route on earth, we stopped numerous times to take pictures of wild animals by the roadside or on the mountainsides. The montane zone below the sub-Alpine Zone through 17 which the railway passed was a friendly mountain level for both beast and man. At other times we moved to the side of the highway to admire some eye-catching scenic site or just admire the breathtaking hand of nature. We stopped awhile at Sunwapta Falls watching with other travellers the Sunwapta River tumbling into a limestone gorge. Moving forward to have a good look at the Falls I heard a woman tell her daughter, " See how wondrous is nature! The plummeting waters! The white tipped mountains and the tree-covered mountainsides. Isn't it enchanting!" The Athabasca Falls Continuing on our picturesque drive, we turned a short distance off the main road to admire the Athabasca Falls, a spot where the Athabasca River is funnelled into a narrow canyon. Some 38 km (23 mi) further on and we were in the town of Jasper, the Park's main town of some 4,500. Nestled in the bosom of the Rockies amidst an unspoiled part of nature, its well-kept buildings, cuddled by towering mountains, has made it an idyllic vacation mecca. Its first class tourist facilities, makes it easy for visitors to be comfortable and at the same time enjoy the many natural attributes of the Park. Here, whatever the season, travellers can partake in mountain adventure and make contacts with the animals of the wild. The next day, from this neat-cosy resort, in less than 20 minutes we were in the eye-bulging Maligne Canyon, formed by the swirling and churning waters, which have worn the limestone rocks in places 55 m (165 ft) deep. Located 11.7 km (7 mi) from the town of Jasper, it is one of the most spectacular gorges in the Canadian Rockies, incorporating an extensive above and underground river system. Standing on one of the Canyon's six bridges, while being soaked with the spray of the thundering Maligne River, an American woman beside me, one of the thousands of US citizens that annually pour into the park, remarked, "It's like we're children again. Only this time it's the majestic hand of nature, not a hose watering the grass." The Medicine Lake Past the 6.3 km (4 mi) long Medicine Lake, which has no surface outlet, and disappears in autumn and winter through underground channels, we came to Maligne Lake - 48 km (29.8 mi) from Jasper. Stretching for 22 km (14 mi), it is the second largest glacier-fed lake in the world. Set in the imposing Maligne Valley, the lake, the largest in Jasper National Park, is surrounded by glacier-studded mountain peaks. Atop its waters we enjoyed a 90minute boat ride, before returning to Jasper for the night. That evening, I reminisced about our two-day exploration of Jasper National Park with its Icefield. It had been a fulfilling experience. The sky-reaching mountains, colourful and icy rivers, thundering waterfalls, endless forests of fir and spruce, and, above all its prehistoric Icefields made it a once in a lifetime journey. See Jasper National Park on page 18 percanadianrockies.com Travel Times / Canadian World Traveller Summer 2005 18 Parc national de Jasper suite de la page 16 km (14 mi), c'est le deuxième lac en importance au monde qui est alimenté par un glacier. Serti dans l'imposante vallée Maligne, le plus grand lac du parc national de Jasper est entouré de pics glaciaires. Nous y avons fait une ballade en bateau de 90 minutes, avant de revenir passer la nuit à Jasper. Ce soir là, je me suis remémoré nos deux jours d'exploration du parc national de Jasper et son champ de glace. Quelle expérience épanouissante ! Les montages “gratte-ciel”, les rivières colorées et glacées, les chutes bouillonnantes, les forêts sans fin d'épinettes et de sapins et surtout les champs de glace d'origine préhistorique en ont fait un voyage inoubliable. Comment s'y rendre La ville de Jasper est située à plus ou moins égale distance de Calgary et d'Edmonton (capitale de l'Alberta) - un trajet en voiture d'environ cinq heures. Les deux villes offrent un excellent service de liaison aérienne, terrestre et ferroviaire. Il y a aussi de bonnes liaisons par train ou par autocar avec Jasper. Toutefois, pour se rendre au centre de villégiature, le mieux est de louer une voiture, ce qui permet d'explorer le parc. Les routes du parc sont excellentes et les belvédères foisonnent. Des excursions sont en outre proposées depuis aussi bien Calgary qu'Edmonton. D'autres sites remarquables Le Jasper Tramway, le plus long téléphérique au Canada propose une randonnée de 7 minutes, sur 2500 m (8205pi) au sommet du mont Whistler. Les sources thermales Miette, à plus ou moins 60 km (37 mi) à l'est de Jasper. À 53º C, voici les sources d'eau minérale les plus chaudes des Rocheuses. Pour les baigneurs, leurs eaux sont cependant chlorées et refroidies à 40º C. La Pyramide et les lacs de la Pyramide, à tout juste 8 km (5 mi) du centre-ville, ce site vaut le déplacement, ne serait-ce que pour constater la beauté des deux lacs à l'ombre de l'imposante montagne Pyramid. Deux des meilleures adresses d'hébergement L'hôtel Fairmont Jasper Park Lodge - s'étend le long de la courbe du Lac Beauvert. À deux pas de la ville, il est doté d'un terrain de golf et allie luxe ultime, quiétude et beauté sereine de la nature. Un village en soi, il offre de somptueux chalets en cèdre et de princières cabanes en rondins. Courriel: [email protected]. Site Web: www.fairmont.com/Jasper. Le Marmot Lodge - les chambres ont une vue sur la magnificence des montagnes s'élevant au dessus des terrains-parc et des forêts. Courriel: [email protected]. Site Web: www.marmotlodge.com. Des excursions fascinantes Jasper National Park Continued from page 17 How to Get There Jasper is situated about the same distance from Calgary and Edmonton, Alberta's capital - about a five-hour drive. Both have excellent air, road and rail connections. Also, there are good rail and bus connections with Jasper. However, the ideal way to travel to the resort is to rent an auto and explore the park. The roads inside the park are excellent and the viewpoint sites are endless. In addition, there are excursions offered from both Calgary and Edmonton. Other Important Sites Jasper Tramway, the longest aerial tramway in Canada, features a 7-minute, 2,500 m (8,205 ft.) trip to the top of Whistlers Mountain. Miette Hot Springs, about 60 km (37 mi) east of Jasper. At 53º C, they are the hottest mineral springs in the Rockies. However, their waters are cooled to 40º and chlorinated for bathers. Pyramid and Pyramid Lakes, just 8 km (5 mi) from the heart of town, is well worth the trip just to view the beauty of the two lakes in the shadow of the towering Pyramid Mountain. Two Top Places to Stay The Fairmont Jasper Park Lodge - the hotel, spreading along the curve of Lac Beauvert, a short distance from town, incorporates a golf course and combines the ultimate in luxury with tranquillity and natural beauty. A village unto itself, it consists of lavish log cabins and cedar chalets. E-mail: [email protected]. Website: www.fairmont.com/Jasper. Marmot Lodge - the rooms look out upon the beauty of the mountains rising above the park-like grounds and the forests beyond. Email: [email protected]. Website: www.marmotlodge.com. Le centre Jasper Adventure Centre offre les excursions suivantes: La vallée Maligne, le Canyon Maligne et le lac Maligne coût 50$; Les sources thermales de Miette et l'observation de la faune - coût 54 $; et Les Champs de glace Columbia (à partir de Jasper) - coût 107 $. Some Interesting Tours Pour tous autres renseignements: For Further Information: Jasper Tourism & Commerce B. P. 98, Jasper, Alberta Canada TOE 1EO. Tél.: (780) 852-3858 Télec.: (780) 852-4932 Courriel: [email protected] Site Web: www.jaspercanadianrockies.com Jasper Tourism & Commerce P.O. Box 98, Jasper, Alberta Canada TOE 1EO. Tel: (780) 852-3858 Fax: (780) 852-4932 E-mail: [email protected] Website: www.jaspercanadianrockies.com Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Été 2005 Jasper Adventure Centre offers these tours: Maligne Valley, Canyon and Lake Tour - cost $50., Miette Hot Springs and Watchable Wildlife Tour - cost $54., and The Columbia Icefields Tour from Jasper - cost $107. Travel Times / Canadian World Traveller Summer 2005 21 Oporto, Portugal Patrimoine mondial de l’humanité! Patrimoine mondial de l’humanité! Oporto, Portugal UNESCO World Heritage Site UNESCO World Heritage Site S econde ville du pays de par sa population, Porto est aujourd'hui, comme autrefois, une ville de négoce et un port important. Malgré sa renommée mondiale, Porto est une ville relativement pauvre en monuments. À peine la conquête du Portugal terminée, les grands du royaume vont, en effet, lui préférer Lisbonne. Le visiteur ne doit donc pas s'attendre à être impressionné par le grand nombre d'attraits, mais sera sûrement surpris par l'atmosphère envoûtante et mystérieuse que dégage cette ville. Porto, pour des raisons qui semblent relever de l'irrationnel, possède en effet le pouvoir de séduire les passants et, après une courte promenade au cœur de la ville, le visiteur ne peut s'empêcher de succomber à son charme. Imaginez, un instant, des quartiers populaires aux maisons décrépites et, à deux pas de là, un ensemble de demeures somptueuses au décor baroque. Imaginez une ville où les églises de granit ont un aspect tellement austère qu'il a semblé bon d'en décorer l'intérieur à l'excès, les dorures y ruisselant de toute part. Imaginez encore de larges avenues bien ordonnées, côtoyant ruelles, passages et escaliers qui s'entrecroisent dans un désordre et une complexité inouïe. Enfin, imaginez le tout accroché à flanc de collines escarpées se mirant dans un fleuve sévère aux berges adoucies par la présence de barques romantiques et de quais égayés par une animation perpétuelle. Est-ce le télescopage de ces nombreux tableaux qui fait le charme de cette grande dame? Il n'en tient qu'à vous de le découvrir. Pour ce faire, voici 10 sites incontournables à Porto. Le centre de Porto Convento Igreja de Santa Clara Installé tout à côté de l'Instituto Nacional de Saúde, au fond d'une jolie petite place arborée, le Convento Igreja de Santa Clara possède l'un des intérieurs d'église les plus décorés de la ville. Une incroyable profusion de boiseries (talhas douradas) semble illu- P ortugal's second-biggest city in terms of population, Porto today remains, as in the past, a city of business and a major port. Despite its worldwide fame, Porto is relatively poor when it comes to monuments. The conquest of Portugal had scarcely ended when the movers and shakers of the day showed a preference for Lisbon. Thus, visitors should not expect to be wowed by a great number of attractions, but they will be surprised without fail by the spell-binding and mysterious atmosphere this city radiates. Porto, for reasons that seem irrational, practically seduces those that pass through it. After a short stroll through the heart of the city, visitors cannot help succumbing to its charm. Imagine, for a moment, working-class districts with decrepit houses just a few steps away from sumptuous mansions with baroque ornamentation. Imagine a city where granite churches come across as so austere that it just seemed right to decorate their interiors to excess, with gold leaf streaming everywhere. Imagine broad, orderly avenues skirting alleys, passageways and stairways that criss-cross in outrageous disorder and complexity. Finally, imagine the whole ensemble clinging to steep hillsides that overlook a harsh river whose banks are tempered by the presence of romantic boats and piers in perpetual animation. Is it the telescoping of these various pictures that creates the charm of this great lady? Decide for yourself by visiting the ten following not-to-bemissed sites. Downtown Porto Convento y Igreja de Santa Clara Situated just beside the Instituto Nacional de Saúde, at the end of a charming little tree-shaded square, the Convento y Igreja de Santa Clara has one of the city's most intensely embellished church interiors. Inside, an incredible profusion of woodwork (talhas douradas) seems to brighten the semi-darkness of the place Voir Porto, Portugal en page 22 See Porto, Portugal on page 22 Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Été 2005 Travel Times / Canadian World Traveller Summer 2005 22 Porto, Portugal suite de la page 21 miner par l'éclat de leurs dorures la pénombre des lieux. Pas un centimètre carré ne semble avoir été ici épargné par les sculpteurs! L'église ainsi que le couvent attenant datent du XVe siècle, mais ont subi des modifications importantes aux XVIIe et XVIIIe siècles. Estação de São Bento Occupant l'emplacement d'un ancien couvent, l'Estação de São Bento (la gare centrale) mérite une visite pour son élégante salle des pas perdus. Vous pourrez y admirer de très belles scènes sur azulejos, peintes par Jorge Colaço en 1930, et retraçant quelques grands événements historiques du Portugal ainsi que l'évolution des transports. Rua Santa Catarina Connue pour être la rue la plus commerçante de Porto, la Rua Santa Catarina recèle également quelques curiosités qui sont d'autant plus plaisantes à découvrir que les lieux ont été aménagés en zone piétonnière. Une réalisation que l'on souhaiterait plus fréquente dans la ville. Museu Nacional de Soares dos Reis Aménagé dans un ancien palais datant de la fin du XVIIIe siècle, le Museu Nacional de Soares dos Reis est surtout consacré au sculpteur Soares dos Reis (1847?1889), vénéré au Portugal surtout pour sa célèbre sculpture O Desterrado (le banni), symbolisant la saudade. Outre ces œuvres, le musée renferme également des peintures d'artistes portugais et étrangers datant surtout des XIXe et XXe siècles, ainsi que quelques meubles anciens et des faïences orientales. La Ribeira et les chais Rua das Flores La Rua das Flores mérite une visite non seulement pour admirer ses jolies demeures de style baroque et ses nombreux magasins d'orfèvrerie, mais aussi pour contempler la très belle façade baroque de l'Igreja da Misericórdia, œuvre de Niccolo Nazoni. Son intérieur est décoré de très beaux azulejos. Fons Vitae La Casa da Misericórdia expose l'un des plus beaux et énigmatiques tableaux de Porto: la Fons Vitae (la Fontaine de Vie). L'œuvre représente un Christ crucifié au milieu d'une fontaine dans laquelle coule son sang. Agenouillés, le roi Dom Manuel, son épouse et ses deux enfants lui font face, tandis que les membres du clergé prient tout autour. Exécuté vers 1520, le tableau demeure l'œuvre d'un artiste inconnu. À ce jour, les spécialistes avancent les noms de Holbein et même de Van der Weyden. Igreja de São Francisco Accolée à l'ancienne Bourse et surélevée par rapport à la rue, l'Igreja de São Francisco est une des églises les plus richement Voir Porto, Portugal en page 23 Porto, Portugal Continued from page 21 thanks solely to the shine of its gilding. It would seem the sculptors didn't miss a single inch! The church and the adjoining convent date from the 15th century, but underwent substantial modifications in the 17th and 18th centuries. Estação de São Bento Occupying the site of a former convent, Estação de São Bento (the central railway station) is worth visiting just to see its elegant waiting room. There you can admire the gorgeous azulejo scenes painted by Jorge Colaço in 1930. They relate several of Portugal's great historical events as well as the evolution of transport. Rua Santa Catarina Known as the busiest shopping street in Porto, Rua Santa Catarina also harbours a few interesting sights that are a pleasure to discover: indeed, the street has been laid out as a pedestrian precinct, a wonderful concept that is not common enough throughout the city. Museu Nacional de Soares dos Reis Located in a former palace dating from the end of the 18th century, this museum is dedicated mostly to the sculptor Soares dos Reis (1847-1889), venerated in Portugal most of all for his famous O Desterrado (The Banished), symbolizing saudade (nostalgia). Besides these works, the museum also houses paintings by Portuguese and foreign artists, mostly from the 19th and 20th centuries, as well as some antique furniture and oriental porcelain. La Ribeira and the Wine Storehouses Rua das Flores Rua das Flores merits a visit not only to admire its pretty baroquestyle dwellings and its many silver shops, but also to contemplate the stunning baroque facade of Igreja da Misericórdia, also the work of Nicolo Nasoni. Its interior is decorated with gorgeous azulejos. Fons Vitae The Casa de Misericórdia displays one of Porto's most paintings, Fons Vitae (The Fountain of Life). The work portrays a crucified See Porto, Portugal on page 23 Armor Manoir Sherbrooke 157, rue Sherbrooke Est / East Montréal, Québec H2X 1C7 Tél.: 514-845-0915 / 514-285-0895 Sans frais / Toll-free: 1-800-203-5485 Fax: 514-284-1126 www.armormanoir.com Porto, Portugal Porto, Portugal suite de la page 22 Continued from page 22 décorées du Portugal. Elle mérite à ce titre une visite approfondie. Que ce soit dans la nef centrale, dans les chapelles latérales, dans les bas-côtés, dans le transept ou dans le chœur, partout les talhas douradas dominent. Partant du sommet des voûtes, la richesse semblant ainsi provenir du ciel, puis descendant le long des colonnes, les dorures semblent entourer les fidèles de manière tellement oppressante que l'Église finit par interdire le culte en ce lieu. Il est vrai que cette décoration exubérante, effectuée vers 1753 avec 210 kilos d'or, n'avait pas vraiment de quoi inciter à l'abnégation et au dépouillement! Parmi les pièces maîtresses, ne manquez pas d'observer le magnifique Arbre de Jessé, situé dans le bas?côté gauche. Ponte Dom Luís I Le Ponte Dom Luís I , construit entre 1880 et 1886 par une société belge, est l'œuvre de l'ingénieur portugais Teófilo Seyrig. Il comprend deux tabliers accessibles à la circulation automobile et aux piétons, et reliant entre elles les basses villes et les hautes villes de Porto et de Vila Nova de Gaia. Il est relativement peu agréable de traverser à pied le tablier supérieur, car il constitue un grand axe de circulation et le bruit incessant y gâche le plaisir de la vue. Pour les personnes circulant en voiture, nous en conseillons toutefois le passage, car il offre, à 60 m de hauteur, une vue très impressionnante sur la ville de Porto, s'étalant au loin, et, de l'autre côté, sur la vallée du Douro, surplombée par le très beau pont ferroviaire Dona Maria Pia. C'est le célèbre Gustave Eiffel qui fut chargé d'ériger celui?ci entre 1875 et 1877. Christ in the middle of a fountain that flows with his blood. King Dom Manuel, his wife and his two children face him on their knees while members of the clergy are praying all around. Executed around 1520, this painting is the work of an unknown artist. To this day, experts suggest it may be a Holbein or even a Van der Weyden. Igreja de São Francisco Perched next to the former board of trade and raised in relation to the street, the Igreja de São Francisco is one of the most elaborately decorated churches in Portugal. For this reason, it merits an in-depth visit. Whether in the central nave, in the side chapels, in the verge, in the transept or in the choir loft, talhas douradas predominate. Starting from the top of the vaults, with an intensity that seems to come from the sky, and running down the columns, this gilding surrounds the faithful in such oppressive fashion that the 23 See Porto, Portugal on page 24 Voir Porto, Portugal en page 24 Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Été 2005 Travel Times / Canadian World Traveller Summer 2005 Porto, Portugal 24 Continued from page 23 Porto, Portugal suite de la page 23 Les Chais La visite des chais, est un attrait qu'il ne faut manquer sous aucun prétexte. Établis en grand nombre de ce côté du Douro, ils arborent fièrement le nom de leur maison de vins au?dessus des toits. C'est ainsi que vous pourrez y voir de grands noms tels que Sandeman, Borges, Taylor's, Ferreira, Cálem et bien d'autres encore. La quasi-totalité d'entre eux vous proposent des visites guidées avec dégustation gratuites. Bien entendu, vous pourrez également y faire des achats à des prix relativement avantageux. Avant d'entamer votre visite des chais cependant, prenez le temps de flâner le long de l'Avenida Diogo Leite, qui longe le Douro et d'où une magnifique vue, peut-être la plus belle, s'offre sur Porto. La ville et ses quais se reflètent de manière presque irréelle dans les eaux du fleuve. Amarrés le long de la berge, plusieurs rabelos, chargés comme autrefois de tonnelets de vin, ajoutent encore une touche de romantisme à la vue. L'Avenida Boavista Casa Serralves La Casa Serralves est reconnue pour être la "perle rare" de l'Avenida Boavista. Cet ensemble des années trente intéressera particulièrement les fervents de l'Art déco. Érigée entre 1925 et 1944 pour le compte d'un riche industriel appelé Carlos Alberto Cabral, cette création est le résultat, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur, de plusieurs intervenants prestigieux tels que les célèbres architectes José Marques da Silva (pour l'essentiel du corps du bâtiment), Ruhlmann, Leleu, Lalique et Silva Bruhns (pour le mobilier et les décors intérieurs). Acquis par l'État portugais en 1987, le domaine est aujourd'hui géré par la Fondation de Serralves, qui utilise le bâtiment comme centre culturel contemporain. church ended up forbidding worship services here. Granted, this exuberant decoration, executed around 1753 with 210kg of gold, was perhaps not conducive to abnegation and deprivation! Among the outstanding pieces, do not miss the magnificent Tree of Jesse, located in the left verge. Ponte Dom Luís I Built between 1880 and 1886 by a Belgian company, this bridge is the work of Portuguese engineer Teófilo Seyrig. It has two levels accessible to cars and pedestrians, and it links the lower and upper towns of Porto and Vila Nova de Gaia. It is fairly unpleasant to for it constitutes a major traffic artery, and the continuous noise spoils the pleasure of the views. It is a better option for those who are travelling by car; 60m up, it offers a very impressive view of the city of Porto stretching in the distance and, on the other side, of the Douro Valley and the beautiful Dona Maria Pia railway bridge. The famous Gustave Eiffel was put in charge of erecting the latter between 1875 and 1877. The Storehouses Today, the main attraction is a visit to the wine storehouses, an absolute must. Established in great numbers on this side of the Douro, each one proudly displays the company name above the roof. Thus, you will see great names such as Sandeman, Borges, Taylor's, Ferreira, Cálem and many others. Most wine storehouses offer guided tours of their facilities with free samplings. They also sell wine for better prices than you would pay elsewhere. Before beginning your tour of the wine storehouses, however, take the time to stroll along Avenida Diogo Leite, which runs alongside the Douro and provides a breathtaking view of Porto, perhaps the most beautiful of all. The city and its piers are reflected in almost surreal fashion in the waters of the river. Moored along the bank, several rabelos, loaded with wine casks as in the past, add a further touch of romanticism to the scene. Avenida Boavista Vila Serralves Vila Serralves is known as the "rare pearl" of Avenida Boasvista. This 1930s ensemble will be of particular interest to those who like Art Deco. Built between 1925 and 1944 for a wealthy industrialist named Carlos Alberto Cabral, this is the work, both inside and outside, of several prestigious architects and designers including José Marques da Silva (for most of the structure), and Ruhlmann, Leleu, Lalique and Silva Bruhns (for the furniture and the interior decoration). Acquired by the Portuguese government in 1987, the estate is now managed by the Serralves Foundation, which uses the building as a centre for contemporary culture. Guide de voyage - Porto Porto Travel Guide Ce texte est tiré du Guide Ulysse Porto, par Marc Rigole et Claude-Victor Langlois, disponible dans toutes les bonnes librairies ou sur le site www.guidesulysse.com. This text is an excerpt from Ulysses' travel guide Porto, by Marc Rigole and Claude-Victor Langlois, available in all good bookstores or on the Web at www.ulyssesguides.com. Are you a gambler? Leaving without travel insurance is the worst gamble of your life. For worry free travel, make sure you are well protected. We have access to all the best companies. Call Suzanne Langlois! Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Été 2005 Tel: (514) 932-8660 ext. 230 Fax: (514) 932-7747 Toll Free: 1-877- 464-4589 E-mail: [email protected] Travel Times / Canadian World Traveller Summer 2005 25 La Malaisie Entre traditions et ambition Entre traditions et ambition Par Lise Giguère [email protected] Malaysia A Rich Past, A Bold Future A Rich Past, A Bold Future By Lise Giguère [email protected] R ésolument tournée vers l'avenir, la Malaisie n'en demeure pas moins fidèle à ses traditions millénaires. Constamment secoué entre ces deux pôles, le voyageur ne prend conscience que beaucoup plus tard du philtre, distillé dans ses veines, qui le soumet désormais à l'appel de l'Asie et de ses mystères. Nous voilà au cœur de l'Asie du Sud Est… Mais où sont donc les petites maisons de bois, les rues en terre battues, les forêts tropicales et même, pourquoi pas, les campements de mineurs d'étain qui, à la fin du 19e siècle, s'agglutinaient au confluent des rivières Klang et Gombak ? Pfffttt… Disparus ! Et pourquoi ? Pour faire place à un univers de gratte-ciel dont les sommets vertigineux se perdent dans le nuage de brouillard qui masque trop souvent la dynamique capitale de la Malaisie, familièrement appelée KL. Bordée par la Thaïlande au Nord et Singapour au sud, la Malaisie est un pays fascinant à l'héritage multiracial très riche. Sa capitale, Kuala Lumpur, dont l'aéroport international, une merveille de haute technologie, peut accueillir jusqu'à 25 millions de passagers par année, a connu un essor constant, dans les 3 dernières décennies et ce, malgré le déclin du commerce de l'é- A lthough resolutely committed to a bright new future, Malaysia remains faithful to its thousand-year-old traditions. Visitors are constantly confronted by these two apparent contradictions. It's only much later that one becomes aware of the potent love potion, now coursing through one's veins, which causes one to succumb to the siren call of Asia and its many mysteries. Finally! Here we are in the heart of the Southeast Asia. But if that's so, where are the tiny wooden shacks, the dirt roads, the tropical forests and even, why not, the camps of tin miners who, at the end of the 19th century, bound themselves in protest at the confluence of the Klang and Gombak Rivers? Poof! Disappeared! And why? To make room for a new landscape of skyscrapers, whose dizzying rooftops are sometimes lost in the clouds of fog, which only too often shroud the dynamic capital of Malaysia, Kuala Lanpur, familiarly referred to as KL. Bordered by Thailand in the north and Singapore in the south, Malaysia is a very attractive country with a very rich, multiracial heritage. Kuala Lumpur's international airport is a wonder of modern technology. It can comfortably accommodate up to 25 million passengers per year. Voir Malaisie en page 27 See Malaysia on page 27 Êtes-vous un casse-cou? Voyager sans assurance, c’est prendre un risque inutile. Voyager en toute tranquillité avec l’assurance voyage. Nous avons accès à toutes les meilleures compagnies. Appelez Suzanne Langlois: Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Été 2005 Tél: (514) 932-8660 Local 230 Fax: (514) 932-7747 Sans frais: 1-877-464-4589 Courriel: [email protected] Travel Times / Canadian World Traveller Summer 2005 Malaisie Malaysia suite de la page 25 Continued from page 25 27 Malaysia has constantly made great strides in the last three decades, in spite of the decline of the trade in tin, which was its initial claim to fame. Now, its envied location in the heart of the Southeast Asia has made it an exceptional venue for conferences, expositions and many other significant international events. Inevitably, its historical face has changed. Today, along with its 1.5 million multiethnic inhabitants, KL is rejuvenated, dynamic and modern. The city is full of action, exhilaration and innovations. tain qui avait fait sa renommée. Sa situation privilégiée au cœur de l'Asie du SudEst, en a fait un lieu d'accueil exceptionnel pour divers événements, conférences ou expositions à portée internationale. Forcément, son visage a changé. Aujourd'hui, avec ses 1,5 millions d'habitants, aux racines multiethniques, KL se veut jeune, dynamique, moderne entièrement tourné vers l'action, l'exaltation et les découvertes. The World's Highest Towers Parfait symbole de modernisme, les tours jumelles Petronas (compagnie pétrolière nationale), deux piliers "intelligents" (entièrement contrôlés par ordinateur), s'élancent à 452 mètres au-dessus de la rue, visibles peu importe où l'on se trouve dans la ville. Elles proposent aux visiteurs 88 étages de bureaux, magasins, boutiques, restaurants, galerie d'art ainsi qu'une salle de concert. Le Skybridge, une passerelle vitrée qui les relie en leur centre, suscite l'admiration et, il faut bien l'avouer, un certain frisson, quand suspendu à 170 mètres, on laisse son regard errer sur la ville et les jardins. Fierté des Malais, elles dominent la ville, mais n'en révèlent pas son âme, comme savent si bien le faire les quartiers ethniques, colorés et authentiques où se concentre le peuple Malais. Si les marchés ont suivi la tendance et donnent l'illusion de la richesse en plongeant dans la contrefaçon (Gucci, Dior, Chanel, Cartier, Sony, Samsung, ils y passent tous), c'est pourtant chez les artisans du batik, de la verrerie ou de la broderie qu'on touche aux traditions millénaires. C'est également en prenant le temps de parcourir KL à pied, malgré la qualité de ses transports, qu'on fera les plus The twin towers of Petronas (Malaysia's national oil company) are the perfect symbol of modernity. These two "intelligent" pillars (entirely computer-controlled) rise some 452 meters above the street and are visible from every point in the city. They offer visitors 88 floors of offices, stores, boutiques and restaurants, as well as an art gallery and a concert hall. The Skybridge, a glass-encased footbridge that connects them in their center, is stunning, but causes many a visitor a considerable amount of shivers as they cross it. Suspended some 170 meters above the street, it affords a panoramic view of the city and its gardens. The pride of Malaysia, the towers dominate the landscape of the city, but they do not reveal the true heart of KL as do the surrounding vibrant, authentic ethnic districts in which most of the ordinary Malay people live. The markets may give the illusion of wealth, with their counterfeit Gucci, Dior, Chanel, Cartier, Sony and Samsung products, which are quite prevalent. However, it's in the innate craftsmanship of the batik, glassmaking and embroidery artisans that one finds Malaysia's thousandyear-old traditions. It is also by taking the time to travel around KL on your own, in spite of its unpredictable public transportation system. In this way, you will meet KL's smiling and cordial locals, who sensing your interest, will direct you to their temples, the former glorious symbols of their religion, now seeming to sleep in the shadow of the city's modern buildings. The Mugambigei temple, standing at the foot of an ultramodern shopping centre, is undoubtedly the best example. The story goes that the company, which had obtained the contract to demolish the tem- Voir Malaisie en page 28 See Malaysia on page 28 Les plus hautes tours du monde Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Été 2005 Tune in to The CJAD Travel Show with Olga & Laurie Saturday Mornings 11:00 am - 12:00 pm Every Saturday morning, L&O speak to Travel Industry representatives with great tips and ideas for you. Listeners are free to call with their travel questions, concerns and suggestions as well. To Advertise during The CJAD Travel Show, contact Shawn Ryan, Retail Sales Manager 514-989-3870 Email: [email protected] AU FIL DE L'EAU Sur CANAL ÉVASION Animée par Yves Soutière, cette série de 13 demi-heures nous fait découvrir les croisières et les excursions maritimes au Québec. Au fil de l'eau nous voguerons à travers les fjords du Saguenay, les îles typiques comme l'île aux grues, l'île aux lièvres sans oublier les îles de la Madeleine. Nous découvrirons les différents types de croisières qui font le charme de cette activité estivale : les croisières thématiques, les croisières d'excursions et les croisières à bord de bateaux plus imposants tel le Relais Nordik. Cet été, voguez avec Yves Soutière, au fil de l'eau….. Production : Télé-Punch II Diffusion sur CANAL ÉVASION À PARTIR DU LUNDI 11 JUILLET A 21 HEURES. Rediffusion mardi 3 heures, 9 heures et 15 heures. Travel Times / Canadian World Traveller Summer 2005 28 Malaisie Malaysia suite de la page 27 Continued from page 27 belles rencontres avec ce peuple souriant et chaleureux qui, voyant notre intérêt nous conduira vers ses temples, autrefois élevés à la gloire de leur religion, qui semblent désormais dormir à l'ombre des édifices modernes. Le temple Mugambigei, construit au pied d'un centre commercial ultramoderne, en est sans doute le meilleur exemple. Son histoire savoureuse raconte que, la compagnie qui avait obtenu le contrat de construction a brisé trois grues en essayant de déraciner l'arbre sacré de Bouddha, installé depuis des siècles sur le terrain convoité. Ces incidents répétés, interprétés comme la colère des Dieux, exigeaient réparation. Pour implorer leur pardon, et ainsi éviter que le centre commercial ne soit maudit, les investisseurs ont refait tous leurs plans et érigé ce temple, absolument magnifique, au pied du centre commercial, dans le stationnement. Sur les traces de l'histoire Bien que Kuala Lumpur ait beaucoup à offrir, c'est plutôt en quittant la "Cité de lumière" que le voyageur sent vraiment battre le cœur de l'Asie et c'est précisément à Melaka que s'infiltre le germe d'une passion naissante. Après deux heures et demie de route en longeant une forêt touffue et verdoyante, dans laquelle grouillent scorpions, serpents et autres bibittes dont on préfère ignorer l'existence, on entre dans Melaka. Cette ancienne ville forteresse, l'une des plus importantes au XVe et XVIe siècle, a vu défiler des milliers de vaisseaux qui choisissaient son port pour le commerce des épices, de la soie et de la porcelaine. Quelle cacophonie ça devait être. Surtout qu'on y parlait alors 84 langues ! Kuala Terrenganu, une petite ville de la Côte Est où la pêche demeure le principal gagne-pain des hommes s'avérera également une belle découverte. Il faut se lever tôt pour ne rien manquer. Dans le cinq étoiles, où l'on réside face à la mer, c'est le fier coq du village qui fait office de réveille-matin. Bien plus efficace qu'un wake-up call ! Surtout que ses confrères, sans doute outrés d'avoir été devancés, s'empressent de s'égosiller à leur tour. Les journées s'écoulent lentement, sans stress, entre le marché, les promenades en Trishaw (bicyclette décorée de fleurs, parapluies ou autres babioles), les découvertes culinaires ou encore la visite au Bomoh (guérisseur sorcier). Quelle expérience! Quelques jours au paradis À 45 km de là, Pulau Redang fait partie d'un groupe d'îles (9) dans la mer de Chine. On s'y rend grâce à un traversier et à une bonne dose de patience (1h et demie). À l'arrivée, une famille de chèvres nous accueille sur le débarcadère. Séduits, on s'entasse dans le Jeep qui semble ne tenir debout que par la volonté du chauffeur. Et la balade commence dans ce décor où tout semble figé dans le temps. Impassible, le conducteur contourne les singes, les chèvres et autres obstacles et poursuit sa route dans ce paradis tropical qui rappelle le film The Beach où s'ébattait Leonardo Di Caprio. C'est vrai qu'on n'en est pas très loin. Des eaux cristallines d'un beau turquoise, un sable blanc à la texture de poudre pour bébé, une ple, broke three cranes while trying to uproot the sacred tree of Buddha, installed centuries before on its coveted site. These repeated incidents were interpreted as a sign of the anger of the Gods and required reparation. To ask their forgiveness and thus prevent the shopping centre from being forever cursed, the investors revised their plans and re-erected the temple in all its splendour in the parking lot of the shopping centre. Following the Steps of History Although Kuala Lumpur has much to offer, it is by leaving the "City of light" that the traveller really experiences the beat of Asia's heart - and it's Melaka that plants the seed of undying passion for Asia in the traveller. After two and a half hours by road, skirting a dense, green forest, teeming with scorpions, snakes and other creatures whose existence one prefers to deny, you arrive at Melaka. This old fortress city, one of most important in the 15th and 16th centuries, witnessed a procession of thousands of vessels that chose its port to conduct their trade in spices, silk and porcelain. What a cacophony there must have been, especially with the 84 languages that were being spoken! Kuala Terrenganu, a small city on Malaysia's East Coast where fishing remains the principal livelihood of the men, also proves to be a beautiful discovery. Here, one should get up early so as not to miss a thing. In the five-star seaside hotel that's my temporary home, the village rooster acts as my alarm clock. He's much more effective than a telephone wake-up call! Especially since his fellow roosters, undoubtedly outraged to be upstaged by him, hasten to crow in turn. The stress-free days passed slowly between trips to the market, walks in Trishaw (bicycle decorated with flowers, umbrellas or others bobbles), culinary discoveries and a visit in Bomoh (healer wizard). What an experience! A few Days in Paradise 45 km from Kuala Terrenganu, lays Pulau Redang, one of a group of nine islands in the South China Sea. We get there by ferry and with a bit of patience (The crossing took one and a half hours). On arrival, a family of goats welcomed us on the wharf. Enchanted, we piled into the awaiting Jeep, which seems to stay on the road only by the will of the driver. The trip starts off like that and then time seems to stand still. The driver circumvents the monkeys, the goats and other obstacles, and unperturbed, carries on down the road in this tropical paradise which was the setting for the film "The Beach" starring Leonardo Di Caprio. It's true that here one is never far from a beach. With its crystalline water of beautiful turquoise, white sand the texture of baby powder, tropical forest teeming with wild monkeys (not forgetting the lizards and others creatures who like to make surprise visits at nightfall), Pulau Redang really does resemble a film set. This marine park soon proves to be the ideal place for the snorkelling or scuba diving. The fish approach so close to your Voir Malaisie en page 29 See Malaysia on page 29 Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Été 2005 Travel Times / Canadian World Traveller Summer 2005 Malaisie 29 suite de la page 28 forêt tropicale touffue avec des singes en liberté (sans oublier les lézards et autres bibittes qui aiment bien faire des visites surprises à la tombée de la nuit), l'endroit ressemble fort à un décor de cinéma. Ce parc marin s'avère bientôt l'endroit idéal pour le snorkeling ou le scuba diving. Les poissons s'approchent si près du visage qu'on les surnomme là-bas, les Kissing fish. Quant aux plongeurs, que d'histoires ils remontent avec eux à la surface ! Rencontre avec des Barracudas ou des requins ou fouille en règle des carcasses du H.M.S. Prince of Wales et du H.M.P. Repulse, deux navires coulés pendant la deuxième guerre mondiale alors que les Japonais occupaient la Malaisie, n'en sont qu'une partie. La natation ? La majorité des baigneurs préfèrent se laisser flotter dans cette eau chaude comme celle dont on emplit notre baignoire par temps frais. Oups… j'allais oublier. La nourriture, très épicé exige la prudence. Osez toutefois goûter au Satay (brochette de boeuf ou de poulet) ou au Steamboat (soupe que l'on prépare soi-même en y plongeant des crevettes, poissons, champignons, légumes, nouilles, poulet et œufs dans un bouillon de poulet) et laissez ce pays aux milles parfums vous envoûter. Malaysia Continued from page 28 face that the locals call them "Kissing Fish". As for the divers, what stories they bring up with them to the surface! They often report exciting encounters with barracudas or sharks while exploring the wrecks of the H.M.S. Prince of Wales and the H.M.P. Repulse. These two ships that were sunk during the Second World War during the Japanese occupation of Malaysia is only one part of an unforgettable experience. Swimming? The majority of the sea bathers prefer to let themselves float in these warm waters, which is like soaking in a nice hot bathtub during cold weather. Oops... I almost forgot. Food in Malaysia is very spicy and requires prudence for the uninitiated. However, be daring and try the Satay (beef or chicken brochette) or the Steamboat (soup you prepare yourself by plunging shrimps, fish, mushrooms, vegetables, noodles, chicken and eggs into a boiling chicken stock) and let this country of a thousand scents bewitch you. Votre v oyage vous f era c hanger d e fuseau h oraire? Pourquoi mettre plusieurs jours à vous remettre du décalage horaire quand vous pouvez arriver plus frais et dispos grâce à NO-JJET-LLAGMD, un médicament homéopathique fabriqué en NouvelleZélande et dont l'efficacité a été prouvée en essais cliniques. Les voyageurs d'affaires et les vacanciers tout comme les équipes sportives et le personnel navigant des compagnies aériennes font confiance à NO-JJET-LLAGMD. 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Les prix varient de 200,00$ à 350,00$ pour les week-ends (2 jours) et de 300,00$ à 500,00$ pour 5 jours durant la semaine. 1 très grand lit, 1 lit double et un canapé-lit Salle de bain 1 avec baignoire & douche Salle de séjour Concept à aire ouverte/ salle à manger/ cuisine/ foyer en pierre Divertissement TV/VCR, DVD & système de son Électroménagers Cuisinière, réfrigérateur, four à micro-ondes, lave-vaisselle, laveuse & sécheuse Piscine 2 piscines & chute d'eau plus saunas et bain tourbillon BBQ Grand barbecue et mobilier de jardin sur un patio en pierre of Tremblant. Guests can take the courtesy shuttle bus to and from the ski lift or to the village resort with its boutiques, restaurants and movie theatres. Prices ranges from $200.00 to $350.00 per weekend (2 days) and from $300.00 to $500.00 for five days during the week. One (1) king-sized bed, 1 double bed & 1 sofa bed Bathroom One (1) with tub & shower Living Room Open concept living / dining / kitchen / stone fireplace Entertainment TV/VCR, DVD & stereo system Appliances Stove, fridge, microwave, dishwasher plus washer & dryer Pool Two pools & waterfall plus saunas and Hot Tub BBQ Large BBQ and patio set on a stone patio Pour réserver ou obtenir de plus amples informations, vous pouvez joindre Anthony au 514-486-1531 For reservations or more info, contact Anthony at 450-689-7396 Courriel/Email: [email protected] Nouvelles de Voyages / Voyageur Canadien du Monde - Été 2005 Travel Times / Canadian World Traveller Summer 2005 L ES S P É C I A L I S T E S DE L ’A S I E ET DU P A C I F I C S UD / A S I A & S O U T H P A C I F I C S P E C I A L I S T S Circuits privés - Minimum 2 passagers / Private tours - Minimum two passengers VIETNAM INDE / INDIA à partir de/from txs incl. à partir de/from 4124 $ 2693 $ Peuples et Traditions People & Traditions 17 jours, 28 repas 17 days, 28 meals THAILANDE THAILAND Épices et cocotiers: Coconuts & Spices: Chennai, Pondichery, Madurai, Mysore, Bangalore 13 jours, 23 repas 13 days, 23 meals à partir de/from BALI 2143 $ à partir de/from txs incl. Thaïlande Plage: Thailand's beaches: Koh Chang, Rayong, Krabi, Phuket AUSTRALIE AUSTRALIA à partir de/from 2998 $ Australie Express: Sydney, Ayers Rock, Grande Barrière de Corail Australia Express: Sydney, Ayers Rock, Great Barrier Reef 12 jours, 9 repas 12 days, 9 meals 1878 $ Bali Plage: Bali's beaches: Kuta, Jimbaran, Nusa Dua, Benoa 14 jours, 12 nuits, tour de Bangkok et Ayuthaya 14 days, 12 nights, tour of Bangkok and Ayuthaya 17 jours, 13 repas, 5 excursions 17 days, 13 meals, 5 excursions NOUVELLE ZÉLANDE NEW ZEALAND à partir de/from 1542 $ Par voiture, 9 jours, 9 repas By car, 9 days, 9 meals Tous les prix sont sujets à changement sans préavis / All prices subject to change without notice Détenteur d'un permis du Québec / Québec permit holder SVP c ontactez v otre a gent d e v oyages p our p lus d e d étails / P lease c ontact y our l ocal t ravel a gent f or d etails ou v isitez n otre s ite w eb e n f rançais: w ww.tours-hh ai.com / o r v isit o ur E nglish w ebsite: w ww.tours-hh ai.com/asia
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