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LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES Saint-Quentin SQY MAG en -Yvelines FEMMES CHEF(FE)S D'ENTREPRISE n°12 Janvier 2016 www.saint-quentin-en-yvelines.fr Coignières I Élancourt I Guyancourt I La Verrière I Magny-les-Hameaux I Les Clayes-sous-Bois Maurepas I Montigny-le-Bretonneux I Plaisir I Trappes-en-Yvelines I Villepreux I Voisins-le-Bretonneux SQY SOMMAIRE 12 P4 ACTUALITÉS AGGLOMÉRATION P6 ACTUALITÉS DES COMMUNES P12 DOSSIER ENTREPRENDRE AU FÉMININ P20 SOCIÉTÉ LE BIO À SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES P26 ÉCONOMIE LES LAURÉATS DU SQY ENTREPRISES CHALLENGE P22 PORTRAIT HOSHI, LA VOIX DU SUCCÈS P27 CULTURE/LOISIRS P31 SPORT P33 TRIBUNES 9RXVQHUHFHYH]SDV64<0$*b" &RQWDFWH]QRXVDX9RXVSRXYH]DXVVLOHW«O«FKDUJHUVXUbwww.sqy.fr SQY MAG n° 12 – &RXUULHOb [email protected] • 'LUHFWHXU GH OD SXEOLFDWLRQb Gérald Favier • Directeur de la U«GDFWLRQb François Legoupil • 5HVSRQVDEOH GHV «GLWLRQVb Marie-Christine Plaud • 5«GDFWHXU HQ FKHIb 'avidb Canova • -RXUQDOLVWHVb Elsa Burette, Vincent Leymonie, Nicolas Gervais, Catherine Cappelaere, Ralf Woodall • 'LUHFWHXUGHFU«DWLRQb Stéphan Joubert • 3KRWRVb Jean-Julien Kraemer, Christian Lauté, Serge Blondeau • &RXYHUWXUHb Cithéa Communication • ΖFRQRJUDSKLHb Jean-Julien Kraemer • &RQFHSWLRQ JUDSKLTXHb Cithéa Stratégies – Tél. : 01 82 50 26 06 • 5«DOLVDWLRQb Cithéa Communication – www.citheacommunication.fr – Tél. : 01 53 92 09 00 • ΖPSUHVVLRQb Ζmprimerie Moraultb – Tél.b : 01 53 35 95 15 • '«S¶W O«JDOb en cours • Ζ661b 2425-2514 • 7LUDJHb 110ɋ000b e[emplaires • GLWHXUb Communauté dȇagglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines – 1, rue Eugªne-+éna – BP 10118 8192 Trappes Cede[ – Tél.b: 01 39 44 80 80. 2 SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES Saint -Quentin SQY MAG en-Yvelines SQY12 ÉDITO SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES, TERRE D’ENTREPRENEUR(E)S AU FÉMININ Avec ses 16b000 entreprises et ses 145b000 emplois, le nouveau Saint-Quentinen-Yvelines se classe facilement à la seconde place des pôles économiques de l’ouest parisien. En fusionnant le Saint-Quentin-en-Yvelines historique avec Plaisir, les Clayes-sous-Bois, Villepreu[, Maurepas et Coigniªres, notre territoire change de dimension, couvrant un réel bassin de vie, offrant de belles perspectives de développement avec des pôles commerciau[ d’envergure régionale qui nous propulsent à la première place des Yvelines et à la cinquième place de l’Île-de-France. Avec une partie dans le cluster Paris-Saclay, son développement devrait être accéléré par l’attractivité de cette ]one de recherche et d’e[cellence qui a vocation à devenir la première d’Europe et une des premières du monde. Parmi les milliers d’entrepreneurs saint-quentinois, la place des femmes ne cesse d’augmenter. Il est loin le temps où l’accès de certaines grandes écoles comme Polytechnique leur étaient fermé. Aujourd’hui, leur part ne cesse de cro°tre, jusque dans les écoles scientiȴques et d’ingénieurs où les femmes sortent souvent major de promotion. Aujourd’hui notre société a évolué, les femmes sont présentes dans toutes les professions, du garagiste au conducteur de chantier, de l’architecte à l’artisan, et souvent dans des postes d’encadrement. Chez les trentenaires, le cabinet KPMG a noté que la part des cadres féminins a presque doublé en di[ ans et que ce mouvement s’accélère. Sur certaines professions libérales, comme les avocats, leur part est devenue majoritaire. Si les parcours de Laurence Parisot, Anne Lauvergeon, Christine Lagarde, ou Pascal RIBON qui dirige l’école d’ingénieurs ESTACA brestent des e[ceptions, ces ȴgures féminines ont ouvert la voie comme Anne Chopinet à son époque à Polytechnique. Impossible cependant de nier l’e[istence persistante d’un plafond de verre qui empêche encore les femmes d’être présentes en nombre dans les postes de cadres dirigeants. Sur le territoire de Saint-Quentin, les femmes cadres, chef(fe)s d’entreprises ou e[erçant une profession libérale se regroupent au sein de clubs et d’associations d’entrepreneures comme CréActives. Ces derniers jouent un rôle important de partage d’e[périences et de mobilisation. Ils fédèrent des femmes au[ parcours très diérents, ambitieuses, avec une volonté de casser les clichés et de faire changer les mentalités, de se dépasser. Territoire d’innovation et d’entrepreneuriat, Saint-Quentin-en-Yvelines l’est et entend bien être aussi le lieu où les entrepreneurs, femmes comme hommes, peuvent créer et développer leur société. Dans le monde de l’entreprise comme dans la vie sociale, l’avenir de l’Homme, c’est aussi la femme… © Christian Lauté www.saint-quentin-en-yvelines.fr Toute l’actualité de votre communauté d’agglomération @sqy www.facebook.com/st.quentin.en.yvelines SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES 3 ACTUALITÉS AGGLOMÉRATION © Christian Lauté SQY PROFESSIONNELS Christian Lauté © Jean-Julien Kraemer DE SANTÉ : CHOISISSEZ SAINT-QUENTIN L’AGGLO SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX Facebook, Twitter, Instagram, Saint-Quentin-en-Yvelines est bien présent sur les réseau[ sociau[b Pour les nouveaux Saint-Quentinois ou les anciens, découvrez toute l’actu de SQY, les bons plans, partagez vos photos, vos évènements, vos humeurs, il y a en a pour tous les goûts… www.facebook.com/ st.quentin.en.yvelines www.facebook.com/kiosq.sqy www.facebook.com/sqy.sport www.twitter.com/sqy www.instagram.com/saintquentin78 Jeudi 28bjanvier, SQY accueille une aprèsmidi d’échanges pour les professionnels de santé souhaitant s’installer dans les Yvelines ou le Val-d’Oise. Au programmeb: des ateliers pour savoir où exercer, comment s’installer en libéral ou connaître l’activité complémentaire. À cette occasion, l’Institut de promotion de la santé tiendra un stand pour présenter l’ore de santé disponible sur Saint-Quentin-en-Yvelines ainsi que le territoire et son attractivité. L’objectif est de faire venir à SQY de nouveaux professionnels de santé. En eet, l’Agglomération est confrontée à des inégalités d’accès aux soins dues à une diminution de professionnels de proximité sur le territoire, alors même que les besoins ne cessent d’augmenter en raison du vieillissement de la population. Pour répondre à cette problématique, l’Agglomération a notamment lancé des projets de Maisons de santé pluridisciplinaires. À l’UFR des sciences de la santé GHOȇ8964Ȃ3DULV6DFOD\MHXGLbMDQYLHU de 14h à 19h. Le chiffre du mois de l’Observatoire de la ville 1 706 C’est le nombre d’entreprises créées en 2014 sur le territoire élargi de Saint-Quentin-enYvelines comprenant 12 communes. Insee – Répertoires des entreprises-Traitement DEPP 4 SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES SAINT-QUENTIN AU CŒUR DES RÉFLEXIONS SUR LE MANAGEMENT PUBLIC L’université de Versailles Saint-Quentinen-Yvelines est réputée pour la qualité de ses recherches en management public, notamment grâce au laboratoire Larequoi de l’Institut supérieur de management (ISMUVSQ). Ce dernier organisera le 4bfévrier un symposium sur le rôle du manager territorial dans le débat public. L’objectif est de partager les expériences de pilotage de politiques publiques, de s’inspirer des pratiques dans divers types de collectivités et établissements publics ou autres structures pour accompagner le manager dans un environnement en pleine mutation et nourrir sa réȵexion sur l’évolution de ses pratiques. Plus d’information sur www.ism.uvsq.fr Retrouvez toutes les infos sur www.sqy.fr SQY © Jean-Julien Kraemer Christian Lauté ACTUALITÉS AGGLOMÉRATION ATTIRER LES TALENTS ET FAVORISER L’INNOVATION UN NOUVEAU PRÉSIDENT Les 12es rencontres élus-Codesqy (Conseil de développement de SQY) se sont déroulées samedi 21bnovembre. Les élus communautaires et municipaux des douze communes du territoire, les membres du Codesqy, les personnalités de la société civile, représentants du monde de l’entreprise, de la ȴnance et du monde académique, ont répondu présent pour échanger sur le thème de la dynamique de notre territoire au cœur du cluster de l’innovation Paris-Saclay. Ce temps fort autour de l’économie de l’innovation a illustré la vocation du territoire de Saint-Quentin-en-Yvelines à participer pleinement à la réussite de l’Opération d’intérêt national (OIN) Paris-Saclay et à apporter sa contribution au projet mbParis ville mondeb}. Comme l’a rappelé Jean-Michel Fourgous, mbleSrePLertDleQt TuȇRQGRLtDYRLrcȇestGȇDttLrerlestDleQtsb}. En eet, les conditions de réussite d’un clusterbrésident dans la matière grise. Elles demandent aussi des infrastructures, un environnement et un cadre de vie dynamique. C’est pour cela, ont conclu les participants, que la réalisation des infrastructures dont notre territoire a besoin doit s’accélérer et s’adapter à un monde en constante mutation. Les transports, notamment la ligne 18 du Métro du Grand Paris, et le haut débit sont à cet égard indispensables à la réussite du projet. POUR LA CITÉ DES MÉTIERS Créée en 2010 à Saint-Quentin-en-Yvelines, sous la forme d’un groupement d’intérêt public (Gip), la Cité des métiers change de statut et devient associative. L’assemblée constitutive s’est réunie le bdécembre pour élire son président et son bureau. Jean-Pierre Lefevre, élu d’Élancourt au développement économique et conseiller communautaire, a été élu à la majorité absolue. La Cité des métiers n’est plus liée à la Maison de l’emploi dont les missions de plateforme RH et de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences ont été reprises par les services de la Casqy. La Cité des métiers de SQY a pour objectif d’aider le public à trouver une orientation, une formation, un emploi et à changer de vie professionnelle. www.citedesmetiers.sqy.fr www.saint-quentin-en-yvelines.fr/codesqy SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES 5 SQY ACTUALITÉS DES COMMUNES Coignières Un nouveau pôle de santé pluridisciplinaire Implanté rue de la Boissière, le centre inauguré le 11 décembre par Jean-Pierre Sevestre, maire de Coignières, a récemment ouvert ses portes au public. Les douze praticiens médicaux et paramédicaux sont dorénavant regroupés au sein de la structure située au cœur de la ville, fonctionnelle et répondant aux normes d’accessibilité. Ce pôle de santé vise à améliorer la qualité du service, de l’accueil et des soins prodigués en faveur des citoyens. UNE OFFRE DE SOINS ÉLARGIE (´YRIWYTIV½GMIHIQ, le nouveau pôle de santé pluridisciplinaire intègre douze cabinets de consultation destinés à accueillir des praticiens réglementés et paramédicaux. © Mairie de Coignières Les médecins et auxiliaires de santé, qui occupaient auparavant le centre médical Ambroise-Paré, ont emménagé dans leurs nouveaux locaux, rejoints par d’autres professionnels paramédicaux. Pôle de santé pluridisciplinaire, 3 et 5, rue de la Boissière. Les modalités de consultation de ces praticiens demeurent identiques, avec une prise de rendez-vous auprès du VHFU«WDULDWGRQWOHQXP«URUHVWHLQFKDQJ«bbbbb Les Clayes-sous-Bois Irma, tout en douceur Irma est de retour à Saint-Quentin-en-Yvelines. Après sa prestation remarquée lors de P´MREYKYVEXMSRHY:qPSHVSQI2EXMSREPPEGLERXIYWIZEHIRSYZIEYIR¾EQQIVPIWGL œurs à l’Espace Philippe-Noiret. -PEYVEWYJ½H´YRIWMQTPIGLERWSRYRTIXMXEMVIRXVEwRERXIXHSY\GLSMWMTEV+SSKPI pour promouvoir son navigateur, pour que la jeune chanteuse franco-camerounaise WSMXTVSTYPWqIXSYXIRLEYXHIP´EJ½GLIIXHIWGLEVXW Après la sortie de l’album « Faces » et plus de cent concerts accompagnés de six musiciens sur scène, Irma prépare une nouvelle tournée plus intime avec la complicité d’un seul musicien. Une ambiance intimiste, tout en douceur, qu’elle viendra partager EZIGPITYFPMGWEMRXUYIRXMRSMWPINERZMIV 6DPHGLbMDQYLHUbKb7DULIbbȜbȜbȜ (VSDFH3KLOLSSH1RLUHWSODFH&KDUOHV'H*DXOOH7«Obbbbb Élancourt INAUGURATION DES NOUVEAUX ESPACES DU CIMETIÈRE Après d’importants travaux de réaménagement, le cimetière de la Vallée Favière sera inauguré mardi 12 janvier, à 10h, en présence de JeanMichel Fourgous, maire d’Élancourt. Entièrement remodelé, le nouveau cimetière présente un aspect beaucoup plus paysager propice au recueillement des familles. © D.R. 3OXVGȇLQIRUPDWLRQVXU ZZZYLOOHHODQFRXUWIU 6 SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES ACTUALITÉS DES COMMUNES La Verrière SQY Magny-les-Hameaux © Christian Lauté Jeu, set et match © DR C’EST NOUVEAU ET C’EST BIO Les deux courts couverts du parc Philippe-Cousteau accueilleront du 9 au 31 janvier quelque 140 joueurs venus disputer le 13e Open de tennis organisé par l’Association tennis club (A.T. La Verrière). Une rencontre qui rassemblera, cette année encore, des compétiteurs de tous âges (à partir de 16 ans) et de tous niveaux. « J’ai lancé ce tournoi lorsque je suis devenu président du club, en 2002. Ça a été un succès dès la première édition, se félicite Maurice Ely. Les joueurs et joueuses (nous avons plus d’un tiers de femmes) non-classés apprécient l’ambiance et les plus expérimentés gagnent de précieux points ! » 'XDXȂΖQIRVVXUZZZFOXEWIU as-tennis-laverriere Décidemment, Magny-les-Hameaux aime le bio (lire pages 20-21). Après les Jardins de Cocagne, le maraîcher Robert Pires, une première boutique Magny bio, voilà l’arrivée d’un nouveau supermarché bio. Naturé0 a ouvert ses portes début décembre dans le centre bourg de Magny. L’enseigne spécialiste du bio depuis 2007 ouvre ainsi son 19e magasin en France. Sur 300 m2, NaturéO propose 6 000 références de produits bio, du rayon frais aux surgelés en passant par l’épicerie, le vrac, les fruits et légumes et les produits de soin et de beauté. La nouvelle enseigne magycoise proposera des animations et ateliers pour faire découvrir ses produits. Enfin, les Magnycois devraient y retrouver des produits locaux puisque c’est un des engagements de l’enseigne. Guyancourt L’aventure parentale : comment s’y retrouver ? :IRHVIHMNERZMIV PEQEMWSRHIUYEVXMIV.SWITL/SWQEEGGYIMPPIYRIVIRGSRXVIHqFEXWYVPI XLrQI§+VERHMVEZIGWIWIRJERXW ZMZVIP´EZIRXYVITEVIRXEPI¨ 'IXXIWSMVqIWIVEERMQqITEV 2MGSPI4VMIYVTLSXSTLMPSWSTLIIXTW]GLSPSKYI © D.R. Résultats scolaires en chute, petits problèmes de santé, peur d’un avenir moins assuré, tout est sujet à questionnement. De même, l’époque actuelle n’est pas toujours facile pour les TEVIRXW9RIZMITVSJIWWMSRRIPPIXVSTTPIMRIHIWHMJ½GYPXqWHERWPIGSYTPIqPIZIVWIYPIWSR enfant, recommencer sa vie avec quelqu’un d’autre : autant d’événements qui ne sont pas sans conséquences pour les enfants. Cette aventure est toujours imprévisible et peut se révéler HqGSRGIVXERXIP´IRNIYIWXH´EFSVHH´ETTVIRHVIkIRQEwXVMWIVPIWVMWUYIWkTVIRHVIETTYM sur ses questionnements pour inventer ses propres réponses. C’est l’objectif de cette soirée. 9HQGUHGLbMDQYLHU¢KGDQVOHFDGUe du cycle mb*UDQGLUDYHFVHVHQIDQWVb}*UDWXLW5«VHUYDWLRQVDXSUªV de l’ÉFROHGHVSDUHQWVGH*X\DQFRXUWDXbbbb SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES 7 SQY ACTUALITÉS DES COMMUNES Montigny-le-Bretonneux Maurepas © Christian Lauté La ville continue son implantation de caméras Un petit jardin à cultiver Les Maurepasiennes aiment le jardinage. La preuve : ce sont elles qui cultivent plus de la moitié des trente-sept parcelles des jardins familiaux de la ville. Cet équipement public a ouvert ses portes en 2013 et il est géré par une association. L’objectif est de permettre à ceux qui n’ont pas de jardin de pouvoir cultiver une parcelle de terrain de 50 à 140m2 et ainsi récolter des légumes à moindre coût, mais avec une bonne dose de travail. « Cultiver son jardin est pour moi un moment de détente unique », GSR½I*VERpSMWI0I+Y]EHIVPERSYZIPPITVqWMHIRXIHIP´EWWSGMEXMSR «Ces jardins permettent de faire des rencontres et d’échanger. Nous nous entraidons beaucoup. Nous donnons des conseils aux nouveaux et nous partageons nos plants ou nos semis. » Chaque année quelques parcelles se libèrent et une commission d’attribution composée d’élus de la ville se réunit pour les affecter. Alors si vous habitez Maurepas et si vous avez envie de cultiver votre petit jardin, vous pouvez tenter ZSXVIGLERGI4SYVGIPEMPZSYWJEYHVEVIQTPMVYRI½GLIHIVIRWIMKRI ments à la mairie mentionnant votre quotient familial. (ITYMWPIHqFYXHYQSMWHIHqGIQFVIYRIRSYZIPPIGEQqVEHI ZMHqSWYVZIMPPERGIEqXqMRWXEPPqITPEGI'LEVPIW(I+EYPPIEY\ EFSVHWHIPEKEVI75=1SRXMKR]'IXXIMQTPERXEXMSRGSVVIWTSRH kPETSYVWYMXIHYQEMPPEKITVSGLIHIPEKEVIVYI.StP0I8LIYPIIX TPEGI'LSMWIYP(rWNERZMIVHIY\EYXVIWGEQqVEWWIVSRXTPEGqIW WYVP´EPPqIHIP´-ZVEMI« Aujourd’hui il y a 62 caméras sur la commune à l’extérieur ou aux abords des équipements »TVqGMWIÉVMG4MSXGLIJHIPE TSPMGIQYRMGMTEPIHI1SRXMKR]PI&VIXSRRIY\« C’est un bon outil de dissuasion. Ces caméras nous permettent d’intervenir sur les incivilités, sur HIWGSQTSVXIQIRXWHERKIVIY\SYWYVHIW¾EKVERXWHqPMXW2SYWEZSRWTY par exemple, l’an dernier, démanteler grâce à ce système un réseau de voleurs de vélos qui agissaient aux abords des équipements sportifs. »'I W]WXrQITIYXqKEPIQIRXVqTSRHVIEY\FIWSMRWHIPETSPMGINYHMGMEMVI IXIRZS]IVHIWMQEKIWHMVIGXIQIRXkPETSPMGIREXMSREPITSYVHIW MRXIVZIRXMSRW§2SYWEZSRWIRTIVQERIRGIYREKIRXUYMWYVZIMPPIPIW images venant de tous les quartiers de la ville, ce qui permet une très bonne réactivité »TVqGMWIÉVMG4MSX www.jardinfamiliauxmaurepas.jimdo.com PLaisir *EGIEY\RSYZIEY\IRNIY\IXHq½WHIWETSPMXMUYIWSGMEPIPEQYRMGMTEPMXq HI4PEMWMVEPERGqPI4VSNIX:MPPI7SPMHEVMXqW 0´SFNIGXMJ STXMQMWIVPIWTVMWIW IRGLEVKIHIWHMJJqVIRXIWTVSFPqQEXMUYIWWYVPIXIVVMXSMVIIXWYVXSYXQMIY\ GSSVHSRRIVP´IRWIQFPIHIWEGXIYVW®YZVERXWYVPEGSQQYRIHERWGI HSQEMRI%TVrWTPYWH´YRERHIXVEZEMPIXHIGSRGIVXEXMSRPEHq½RMXMSRHY TVSNIXEqXqZEPMHqITEVP´IRWIQFPIHIWTEVXIREMVIWIXIRXqVMRqIIRGSRWIMP QYRMGMTEP -PHq½RMXWM\E\IWHIXVEZEMP P´LEFMXEX PIWWIRMSVW PILERHMGET PE TSPMXMUYIYVFEMRIIXWSGMEPIHITVS\MQMXqP´MRWIVXMSRTVSJIWWMSRRIPPIHIW NIYRIWIXPEPYXXIGSRXVIPIHqGVSGLEKIWGSPEMVIIXPEQqXLSHSPSKMIHI GSSVHMREXMSRHIWEGXIYVW ÀTEVXMVHIGIWXLqQEXMUYIW ZMRKXEGXMSRWZSRX sXVIQMWIWIRTPEGIHIPETVqZIRXMSRHIWI\TYPWMSRWPSGEXMZIWkPEQMWIIR TPEGIH´YRXVERWTSVXEHETXqTSYVPIWWIRMSVWIXPIWTIVWSRRIWLERHMGETqIW IRTEWWERXTEVPIWSYXMIRkPETEVIRXEPMXqPEGSSVHMREXMSRHYWSYXMIRWGSPEMVI SYPEGVqEXMSRHIW1EMWSRWHIWJEQMPPIW 8 SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES © Jean-Julien Kraemer Plaisir, ville solidaire et sociale ACTUALITÉS DES COMMUNES SQY Trappes Séances de rattrapage pour les cinéphiles © Jean-Julien Kraemer (YEYNERZMIVPIW½PQWH´%VXIX)WWEMUYMSRXQEVUYqP´ERRqI WSRXkZSMVSYkVIZSMVTEVXSYXIR*VERGIEYXEVMJYRMUYIHIº kP´SGGEWMSRHYe*IWXMZEPGMRqQE8qPqVEQE4SYVPETVIQMrVIJSMW0I +VIRMIVkWIPW´IWXEWWSGMqkP´qZrRIQIRX(YVERXYRIWIQEMRIVIZMIR HVSRX k P´EJ½GLI HI ZSXVI GMRqQE XVETTMWXI HIW WYGGrW TEVQM PIWUYIPW Mustang, Taxi Téhéran SY IRGSVI L’Homme irrationnel. 2´LqWMXI^ TEW k qPMVIZSXVI½PQTVqJqVqTEVQMPIW®YZVIWWqPIGXMSRRqIWIXXIRXIVHI VIQTSVXIVYRIRYMXk4EVMWTSYVEWWMWXIVkPEVIQMWIHY4VM\HIW*IWXMZE PMIVWFYPPIXMRWHMWTSRMFPIWkP´EGGYIMP (1) avec le Pass à découper dans Télérama des 13/01 et 20/01. 'XDXȂΖQIRVVXUZZZWUDSSHVIUUXEULTXHmb$JHQGDb} Villepreux © « Mairie de Villepreux » 1SYWWEMPPSRW FMIRZI RYW k FSVH HY 2EY XMPYW 9R WEQIHM TEV QSMW PE QqHMEXLrUYI HI :MPPITVIY\ EG GYIMPPI PIW IRJERXW HI kERWEGGSQTE KRqW H´YR TEVIRX PI XIQTW HY § GSYWWMR k LMWXSMVIW ¨ 4IRHERX YRI LIYVI TIXMXW IX KVERHW WI VIXVSYZIRX EYXSYV H´YRI GSRXIYWI E½R HI HqGSYZVMV YRI RSYZIPPIEZIRXYVI9RZS]EKIkZMZVIIRQSXW©IXIRRSXIWP´qGSPI HIQYWMUYIHI:MPPITVIY\MRXIVZMIRXIRIJJIXVqKYPMrVIQIRXPSVWHIGI VIRHI^ZSYW0´SGGEWMSRTSYVPIWTPYWNIYRIWHITPSRKIV§IRPMZI¨EY G®YVHIWVqGMXW8SYWPIWHIY\QSMWYRIMRMXMEXMSRkP´ERKPEMWIWXqKEPI QIRXSVKERMWqITSYVPIWkERW4VSGLEMR§GSYWWMRWXSV]¨kXIWXIV PIWEQIHMJqZVMIV 09/01 à 11h à la médiathèque Le Nautilus, HQWU«HOLEUHHWJUDWXLWHbbisVTXDUHGHV)¬WHVȂ7«Obbbb KWWSPHGLDWKHTXHYLOOHSUHX[IU © Jean-Julien Kraemer IL ÉTAIT UNE FOIS… Voisins-le-Bretonneux VOTRE MUTUELLE DE VILLAGE Les villes qui permettent à leurs administrés d’avoir accès à une mutuelle de qualité à un coût négocié sont rares. À Saint-Quentin-en-Yvelines, Voisins est la première. Après avoir interrogé ses habitants et ses salariés, la municipalité a lancé l’été dernier un appel d’offres pour trouver la complémentaire santé qui correspondrait le mieux à leurs attentes (qu’elle soit une couverture généraliste couvrant les soins courants ainsi que les hospitalisations, soins dentaires et d’optique). L’offre de la Mutuelle de Prévoyance des Salariés (MPS) ayant été retenue et négociée par la ville, les Vicinois peuvent désormais s’y affilier, s’ils le souhaitent. 036b7«Obbbb SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES 9 SQY EN DIRECT DE L'AGGLO &¶HVWYRWp © Christian Lauté Saint-Quentin revend son réseau câblé En 2005 la communauté d’agglomération a acquis un réseau câblé (diérent de la ȴbre optique) qui couvre aujourd’hui près de 98b du territoire. Après plus d’un an de négociations, mbuQDccRrGGerDcKDtYLeQtGȇ¬tretrRuY«DYec1uP«rLc¤Eleb}, a annoncé Gérald Favier, vice-président en charge des grands projets, de la communication et du haut débit. Pour Michel Laugier, mbcelDSerPettrDGeQRuYelles recettesSRurlȇ$JJlRP«rDtLRQ«YLterDGeQRuYellesG«SeQsesetRrLrDuQr«seDurePLs¢QLYeDuSDrleQRuYeDuSrRSrL«tDLreSRurlesKDELtDQtsb} Retrouvez l'ensemble des délibérations sur www.sqy.fr/conseils © Jean-Julien Kraemer Saint-Quentin-en-Yvelines soutient l’Île de loisirs Avec sa réserve naturelle et ses nombreuses activités, l’Île de loisirs de Saint-Quentin-enYvelines est un poumon de nature au cœur des douze communes de Sqy. Si les investissements qui y sont réalisés sont ȴnancés par la région, il revient au conseil départemental et l’Agglomération de prendre en charge, à parts égales, les frais de fonctionnement et les dépenses d’exploitation de l’Île de loisirs s’ils ne sont pas couverts par les recettes. En eet, en raison de diɝcultés de gestion ou d’aléas divers (fermeture de la piscine à vagues ou étés pluvieux qui diminuent le nombre d’entrées payantes…), l’Île de loisirs présente régulièrement un déȴcit en ȴn d’année. Lors du conseil du 1bdécembre, une participation ȴnancière complémentaire de 100b000bȜ a été votée. Ainsi, en 2015, la participation globale de Saint-Quentin-en-Yvelines est de 30b000bȜ. 7KpkWUHHWSULQWHPSVGHVSRqWHV ODFXOWXUHUD\RQQH Équipement culturel phare du territoire, le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, scène nationale, reçoit des subventions d’aide au fonctionnement et d’aide au projet de l’Agglomération. En 2015, ces subventions étaient d’un montant de 1bb000bȜ pour le fonctionnement et 5b000bȜ pour la programmation de la Saison -eune 3ublic. En 201, SQY maintient son soutien au ra\onnement intercommunal du Théâtre. En attendant le vote du budget 201 et pour lui permettre d’e[ercer son activité, une avance correspondant au tiers du montant des subventions 2015, soit 50bbȜ, a été votée lors du conseil du 2bdécembre. À l’occasion du 18e Printemps des Poètes, Saint-Quentin-en-Yvelines propose d’accueillir les poètes pour un premier c\cle de résidences sur le territoire. Ainsi, trois poètes seront hébergés ¢ /a &ommanderie de la 9illedieu ¢ Élancourtb ils participeront durant leur résidence à des lectures-rencontres avec les habitants, des ateliers au sein du réseau des médiathèques… La communauté d’agglomération s’engage à verser un montant global de 1b200bȜ pour les trois mois de résidence, soit 5b00bȜ par poète. 10 SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć /(0$*$=Ζ1('(6$Ζ1748(17Ζ1(1<9(/Ζ1(6 TEMPS DE TRAVAIL : L’AGGLOMÉRATION TROUVE UN ACCORD Avec l’élargissement du périmètre de Saint-Quentin-en-Yvelines, c’est un nouvel Établissement public de coopération intercommunal (EPCI) qui a été créé le 1erbMDQYLHUΖODGRQF«W«Q«FHVVDLUHGHȴ[HU des nouvelles modalités d’organisation du temps de travail à cette date pour permettre à tous les agents de la nouvelle collectivité de SDUWDJHUOHVP¬PHVUªJOHVGHWUDYDLOFHWWH occasion, un nouveau protocole général a été DGRSW«ORUVGXFRQVHLOGXbG«FHPEUH Il porte le temps de travail annuel ¢bbKHXUHVVRLWOHFDGUHO«JDO FRQWUHbKHXUHVSU«F«GHPPHQW mb7RXWFHTXLD«W«DFW«VHWURXYHGDQVOH SURWRFROHGȇDFFRUG-HOHGLVVROHQQHOOHPHQW WRXVOHVHQJDJHPHQWVTXHMȇDLSULVVHURQW UHVSHFW«V¢ODOHWWUHb}DWHQX¢SU«FLVHU0LFKHO Laugier à propos du processus de négociation DYHFOHSHUVRQQHOTXLDDERXWL¢FHWDFFRUG SQY © Christian Lauté TERRITOIRE ([HUFLFHLQFHQGLHjODJDUHGH0RQWLJQ\ l’Agglomération passe le test ! Samedi 28bnovembre tout est calme dans les rues du quartier Saint-Quentin, soudain une voiture s’engage dans le tunnel réservé aux bus de la gare de Montigny. Quelques instants plus tard, une épaisse fumée fait son apparition… Rassurons-nous, il ne s’agit pas ici de la première scène d’un nouveau ȴlm catastrophe mais tout simplement du dernier exercice de sécurité organisé par l’agglomération et ses partenaires. Aȴn de garantir la sécurité des passagers des bus et des voyageurs en gare de Saint-Quentin – Montigny, les services de l’Agglomération, gestionnaire avec Sqybus du réseau de transport en commun et en charge des infrastructures, organisent chaque année un test grandeur nature pour vériȴer les procédures de sécurité et apporter les modiȴcations qui s’imposent. L’opération de cette année, menée dans le contexte particulier de l’état d’urgence, a nécessité deux mois de préparation. Le scénario, mis en place par la cellule sécurité bâtiment de la direction du patrimoine bâti de l’agglomération, intégrait la participation de nombreux partenairesb : la préfecture, la police nationale et la police municipale de Montigny, le Service départemental d incendie et de secours des Yvelines (Sdis8), la SNCF, Sqybus. Au total, douze observateurs étaient en place le matin de l’exercice prévu à 10h. Chacun s’était vu rappeler son rôle quelques minutes auparavant. Si les sapeurs-pompiers avaient été prévenus (pour éviter d’interférer avec une intervention d’urgence), ce n’est pas le cas des personnels de la gare (3 agents de sécurité, 6 agents SNCF, 2 personnels d’entretien) et des commerçants installés dans la salle des pas-perdus. Pour Arnaud Densa, ingénieur sécurité de l’agglomération en charge de l’opération, mb le test sȇest ELeQ G«rRul« Ll \ D eu uQe G«tectLRQ trªs Sr«cRce Ge lȇ«Y«QePeQt G«cleQcKeur (l arrivée d’un véhicule dans le tunnel interdit à la circulation, N.D.L.R.) SDrlesDJeQtsGes«curLt«LQceQGLeTuLsRQt LQterYeQusrDSLGePeQtb} En eet, dès que la voiture a été vue sur les écrans de contrôle, le régulateur Sqybus en a été alerté. À l’apparition de la première fumée (des fumigènes pour simuler l’incendie du véhicule) celui-ci a pu stopper la circulation. Conformément aux procédures, les barrières se sont fermées et le trajet des bus a été dévié. À l’intérieur de la gare et sur les quais souterrains de la gare routière, le public a été évacué dans le calme ou invité à utiliser les accès côté avenue Paul-Delouvrier. Au même moment, à l’intérieur du tunnel, les pompiers sont intervenus pour éteindre le mbfeub}, bien aidés par les extracteurs automatiques qui ont poussé la fumée vers l’extérieur en préservant la station souterraine. Au ȴnal, il n’aura pas fallu plus que quelques dizaines de minutes pour que tout rentre dans l’ordre. ]VL SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć /(0$*$=Ζ1('(6$Ζ1748(17Ζ1(1<9(/Ζ1(6 11 SQY 12 DOSSIER SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES DOSSIER SQY 6DLQW4XHQWLQHQ<YHOLQHV ELLES SONT FEMMES ET CHEFS D’ENTREPRISE Qu’elles soient stylistes, avocates, garagistes ou PDG, les SaintQuentinoises réunies dans ce dossier partagent le même goût d’entreprendre. Des femmes qui ont su concilier désir d’indépendance au cœur d’un territoire innovant et riche en opportunités. En France, trois créateurs d’entreprise sur dix sont des créatrices. Qui sont-ellesb" Quels sont leurs atouts et leurs attentesb"… Lancé en 2012, à l’occasion de la première journée nationale des femmes entrepreneures, le baromètre mbFemmes et création d’entrepriseb } (1) apporte des éléments de réponse. Plus jeunes et mieux scolarisées (58b sont diplômées de l’enseignement supérieur contre 4b des hommes), les femmes entrepreneures sont guidées par un désir d’épanouissement personnel (pour 86b), le goût d’entreprendre (80b) et la volonté d’être indépendantes (6b). Sur le plan personnel, plus d’une femme chef d’entreprise sur deux a des enfants à charge (près de 40b des mères ont attendu d’avoir des enfants, voire de les élever, pour créer leur entreprise) et près d’une sur trois vit seule (contre 13b des hommes). Si elles optent souvent pour des secteurs d’activité tra- ditionnellement féminins (santé, services à la personne, enseignement…), les femmes entrepreneures doivent encore gagner en conȴance et lever certains freins pour égaler leurs homologues masculins (chire d’aaires plus modeste, craintes concernant la rentabilité de leur entreprise…). En même temps, elles sont désormais plus nombreuses à être accompagnées lors de la création (43b contre 35b des hommes) ou du développement (40b contre 34b) de leur entreprise. Si le soutien des proches apparaît primordial, les réseaux associatifs nationaux et locaux (dont certains exclusivement dédiés aux femmes, lLreSb) sont ainsi d’indispensables relais pour leur apporter conseils et soutien (parrainage, networking, formations, concours et trophées…). Le Fonds de garantie à l’initiative des femmes (FGIF), dispositif national conçu pour faciliter l’accès des créatrices d’entreprise aux ȴnancements, a également gagné en notoriété (plus de 1b800 garanties accordées, soit 50b millions d’euros mobilisés, en 2014, lireSb). À Saint-Quentin-en-Yvelines, créatrices en devenir et femmes chefs d’entreprise représentent un véritable potentiel lireSbet. Elles disposent de structures qui leur sont dédiées, à l’image de l’association CréActives. Cette féminisation – et, au-delà, la démocratisation de l’entrepreneuriat – est activement portée par Saint-Quentinen-Yvelines. Du futur incubateur qui sera lancé dans le courant de l’année au ȴnancement de l’innovation et de la croissance via la plateforme Initiative SQY, l’Agglomération encourage plus que jamais l’audace et la mixité entrepreneuriale. Baromètre annuel réalisé par la Caisse d'épargne et l'institut BVA. (1) ]Elsa Burette © Christian Lauté ELLES ONT TOUT NOTRE SOUTIEN Jean-Michel Fourgous Quel est le point commun entre Mercedes Erra (présidente d’Havas), Clara Gaymard GLUHFWULFHGH*HQHUDO(OHFWULF)UDQFHRX6RSKLH%HOORQSU«VLGHQWHGH6RGH[Rb"&H VRQWWRXWHVGHVIHPPHVFKHIVGȇHQWUHSULVHb6HORQ)UDQFHVWUDW«JLHbGHVIHPPHV considèrent l’entrepreneuriat comme un bon choix de carrière. Elles auraient en revanche moins souvent l'intention de se lancer que les hommes. Elles ne représentent TXHbGHVFU«DWHXUVUHSUHQHXUVHWGLULJHDQWVG HQWUHSULVHHQ)UDQFHb VHXOHPHQWGLULJHQWXQHHQWUHSULVHGHVDODUL«VRXSOXVHWVHXOHVFLQTVRFL«W«VGX &$&bVRQWDXMRXUGȇKXLSU«VLG«HVSDUGHVIHPPHV'HQRPEUHX[SURJUªVUHVWHQW¢ faire pour leur donner plus de visibilité et accroître leurs responsabilités économiques et institutionnelles dans notre pays. Sur le territoire, c’est notamment le rôle de CréActives, réseau d’entraide pour femmes chefs d’entreprise qui a tout notre soutien. SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES 13 SQY DOSSIER La réussite de jeunes pépites Elles ont moins de 30 ans et partagent le même goût d’entreprendre. Rencontre DYHFGHX[IHPPHVGȇDDLUHVHQGHYHQLUWDOHQWXHXVHVHWYRORQWDLUHV]E.B. 'HOSKLQH/RXLV une affaire de famille À 24 ans, Delphine Louis a choisi de concilier vie de famille et création d’entreprise IR JSRHERX P´qXq HIVRMIV%UYE Procédés, nouveau spécialiste de l’installation sanitaire TPSQFIVMI GLEYJJEKI© 9RI société hébergée au sein de 4VSQSTSPI k 1SRXMKR] IX soutenue par la Maison de l’entreprise que cette jeune Élancourtoise a décidé de GVqIVEZIGWSRTrVI« Monter YRI IRXVITVMWI G´IWX TVIRHVI HIW VMWUYIW )R JEQMPPI SR PIW QMRMQMWI ¨ EWWYVI GIXXI QrVI HI HIY\ IRJERXW 'SQTXEFPI de formation, Delphine Louis a occupé différents postes C’est en vacances à La Baule chez sa grand-tante Denise que Perrine, 6 ans, au sein de grands groupes découvre le tricot, la couture et la broderie… une passion est née ! Des robes comme de PME, dont la sociéesquissées pour ses poupées à son premier job d’été chez H&M, à l’Espace Xq6IGEPPk'SMKRMrVIW§.´EMEG 7EMRX5YIRXMRPENIYRIJIQQIGYPXMZIYRKSXEJ½VQqTSYVPIWX]PMWQI(IPk UYMW YRI WSPMHI I\TqVMIRGI XERX à en faire son métier, un doute subsiste… « J’adorais travailler dans la mode, IRXIVQIWHIKIWXMSR½RERGMrVI QEMW N´EZEMW FIWSMR H´sXVI EYXSRSQI ½RERGMrVIQIRX .´EM qXq IQFEYGLqI GSQQI UYIHIVIPEXMSRRIPEZERXHIQI GSQQIVGMEPITEVYRGPYFHI½XRIWWHI:SMWMRW 4YMW N´EMVINSMRXPIKVSYTI6IREYPX¨ VIXVEGIXIPPI4IVVMRI,qXMIVIRHSWWIPIGSWXYQIHI§GSQQIVGMEPIXIVVEMR¨ )R UYIPUYIW ERRqIW IPPI WI ZSMX GSR½IV PE KIWXMSR H´YRI qUYMTI KEKRI XVrW FMIRWEZMI©QEMWW´MRXIVVSKI§7SMXNIGSRXMRYEMWkJEMVIGIQqXMIVUYMQITPEMWEMX FMIRQEMWTEWkWSMXNIZMZEMWQSRVsZI4EWHIQIGTEWH´IRJERXG´qXEMXPI QSQIRX¨VqWYQIPENIYRIEYXSIRXVITVIRIYWI Soutenue par ses proches – § 9RI EQMI HIW &IEY\%VXW E GVqq QSR PSKS HIW GSTMRIWQ´SRXTVsXqHIP´EVKIRX©8SYWGIWKIRWUYMSRXGVYIRQSM pEQ´EJEMXYR FMIRJSY¨ – elle investit dans deux machines à coudre et un petit stock de QEXMrVIW TVIQMrVIW HI UYEPMXq GSXSR qUYMXEFPI QSYWWIPMRI HI WSMI© 7SR GVIHSTVSTSWIVHIWQSHrPIWIRXMrVIQIRXJEMXQEMRSVMKMREY\IXWYVQIWYVI HYQERXIEYkPEPMRKIVMI4YMWZMIRRIRXPIWVSFIWHIQEVMqI§9RI½PPIUYMXI GSR½IWSRETTEVIRGIP´YRHIWTPYWFIEY\NSYVWHIWEZMI G´IWXFIEYGSYTHITVIW WMSR©QEMWG´IWXEYWWML]TIVKVEXM½ERX¨ avoue-t-elle en dévoilant, dans le cadre GSW]HIWSREXIPMIVWEMRXUYIRXMRSMWPIWQSXWHIVIQIVGMIQIRXIRZS]qWTEVWIW GPMIRXIW+VlGIkP´%WWSGMEXMSRTSYVPIHVSMXkP´MRMXMEXMZIqGSRSQMUYI%HMIPE WX]PMWXIEVqGIQQIRXTYFqRq½GMIVH´YRQMGVSGVqHMX(IUYSMEGLIXIVWEXMRIX HIRXIPPIHI'EPEMWTSYVGSRJIGXMSRRIVHIWIW§HSMKXWH´SV¨¯GSQQIHMWEMX sa grand-tante Denise – les créations qu’elle exposera au Salon du mariage, à 4EVMWPIWIXNERZMIV www.bypoupette.com – Salon du mariage, infos et invitations : www.lesitedumariage.com 14 SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES PERGIV ¨ explique-t-elle, avant HI WSYPMKRIV UY´IPPI E FqRq½ cié d’un prêt Initiative SQY de ºTSYVGIXXIGVqEXMSR § .´EM TVMW PI XIQTW HI QI JSV QIVHIGSRWSPMHIVQSRTVSNIXIX HI FMIR Q´IRXSYVIV ¨ Du traiXIQIRXHIP´IEYEY\GIVXM½GEXW d’économie d’énergie, l’expertise de Jean-Yves Louis est mise à contribution dans tous les GLEQTW H´MRXIVZIRXMSR H´%UYE Procédés, le volet administratif et la prospection étant assurés TEV WE ½PPI § 6qYWWMV HERW YR WIGXIYV IWWIRXMIPPIQIRX QEWGY PMR IWX TSYV QSM YRI ZVEMI QS XMZEXMSR -P JEYX EZSMV GSR½ERGI IRWSMWEZSMVGSRZEMRGVITVSYZIV WEZEPIYV1EMWG´IWXEYWWMGIUYM QIHMWXMRKYIHIWEYXVIWHERWPI FSR WIRW© SR WI WSYZMIRX HI QSM¨WSYVMXIPPI www.aqua-procedes.fr © Christian Lauté © Christian Lauté 3HUULQH+pWLHU talent aiguilles DOSSIER SQY Femmes de goûts 3DVVLRQQ«HVGHFXLVLQHGHX[6DLQW4XHQWLQRLVHVRQWFU««OHXUHPSORL en lançant de savoureux concepts. Recette(s) de leur succès ]E.B. $OH[DQGUD'LHWfait voyager vos papilles GSQTEKRMIH´EWWYVERGITEVMWMIRRI)XTYMWN´IR EMIYEWWI^HIWXVENIXWHITYMW0IW'PE]IWHIW rapports hiérarchiques… J’ai toujours aimé cuisiner mais les contraintes d’un restaurant me semblaient incompatibles avec ma vie de JEQMPPI'´IWX½REPIQIRXQSRQEVMUYMQ´EJEMX VsZIV¯PMXXqVEPIQIRX¯HIVVMrVIPIGSQTXSMV d’un JSSHXVYGO§8VYGO]¨IWXRqRIYJQSMW plus tard, le 1erQEVW¨ © Christian Lauté AVEZ-VOUS ÉTÉ SOUTENUE 3285&(77(&5$7Ζ21b" COMMENT ÊTES-VOUS ARRIVÉE AU VOLANT '(mb0Ζ'Ζb+(85(6b}b" § J’étais acheteur grands comptes pour une QI § HqZEPMWIV ¨ EZIG PIYVW GSTMRIW IX NI ZSMW FMIRUY´IPPIWEYWWMWSRX½rVIWHIPIYVQrVI¨ QUELLES SONT LES RAISONS '(9275(68&&6b" .IXVEZEMPPIHIWTVSHYMXWWMQTPIWHIWEMWSR0IW femmes de ma famille ont toujours fait des WSYTIW (IW ZIPSYXqW EY\ WQSSXLMIW PE § TS XMSRQEKMUYI¨G´IWXYRTIYQEWMKREXYVI0IW IQTPEGIQIRXWSRXqXqHMJ½GMPIWkXVSYZIV¯IX WERWIY\NIR´EYVEMWNEQEMWSFXIRYYR½RERGI ment à hauteur de 50 % de mon projet – mais EYNSYVH´LYMN´EMYRIGPMIRXrPIVqKYPMrVIHIWqXY diants de 3IS, à Élancourt, aux salariés de VilleTVIY\SY1SRXMKR]0IWVqWIEY\WSGMEY\Q´SRX qXq XVrW YXMPIW TSYV QI JEMVI GSRREwXVI IX NI PIW YXMPMWI EGXMZIQIRX RSYZIPPI GEVXI LIFHS QEHEMVIKEPIVMITLSXSW©)XNIXVEZEMPPIEYWWM comme traiteur, avec ou sans JSSHXVYGO : servir 150 couverts par jour lors du dernier Open de +SPJG´qXEMXPEGSRWqGVEXMSR¨VMVIW § Plusieurs de mes proches ont connu des qGLIGW.´EZEMWTIYVHIRITEW]EVVMZIV©EPSVW NI QI WYMW HSRRq PIW QS]IRW HI VqYWWMV .´EM suivi une formation à l’école Ferrandi, à Paris, et effectué un stage chez un restaurateur avant d’être accompagnée par la Chambre de QqXMIVWHIW=ZIPMRIW1SRQEVMWEPEVMqQ´EMHI qRSVQqQIRX '´IWX QSR [IFQEWXIV QSR HM VIGXIYV ½RERGMIV QSR GLEVKq HI GSQQYRMGE XMSR©MPQIVIH]REQMWIGLEUYIJSMWUYIN´IREM FIWSMR)XTYMWMP]EQIW½PPIW0IZIRHVIHMNIRI http://midiaquatorzeheures.free.fr WYMWTEWPSMRHIPIYVGSPPrKI4EVJSMWIPPIWTEWWIRX 7«Ob © Christian Lauté 6DQGULQH*LUDUG la femme chocolat 8SYX IWX TEVXM© H´YR XMVEQMWY 7SR HIWWIVX JqXMGLI 7ERHVMRI +MVEVH 42 ans, en a longtemps régalé ses proches avant de toucher un cercle HITPYWIRTPYWZEWXIHIGLERGIY\KSYVQIXW§.´EMGSQQIRGqkXVEZEMPPIV GLI^.'(IGEY\k4PEMWMVEZERXH´qZSPYIVGSQQIKIWXMSRREMVIEYWIMRH´YRI GIRXVEPI H´EGLEXW k 7EMRX3YIR ¨, se remémore cette Maurepasienne H´EHSTXMSR§0SVWUY´YRTSXqXEMXSVKERMWqNITVqTEVEMWXSYNSYVWYRXMVEQMWY -PqXEMXPMUYMHqIRHM\QMRYXIW9RNSYVQIWGSPPrKYIWQ´SRXHIQERHqTSYV UYSMNIRIPIGSQQIVGMEPMWIVEMWTEW©¨%Y½PHIWQSMWPIGSVHSRFPIY PIYVTVSTSWIYRQIRYkPEGEVXIGSRGSGXqGLEUYIWSMVHERWWEGYMWMRI *MRWSRGSQMXqH´IRXVITVMWIPYMGSR½IPEVqEPMWEXMSRHYFYJJIXHI 2StPªPEGPqHIY\RYMXWFPERGLIWIXYRWYGGrW L’année suivante, à la faveur d’un plan de sauvegarde de l’emploi, l’auto-entrepreneure fait le grand saut et signe sa reconversion dans la ZIRXIHITPEXWGYMWMRqW4VS½XERXHYTEWWEKIHIWGSYVIYVWIXHIWWYT TSVXIVWk1EYVITEWPSVWHYHIVRMIV4EVMW2MGIIPPIESYZIVXWEFSY XMUYI PI QEVW HERW P´ERGMIR EXIPMIV HI WSR TrVI QMW EY\ RSVQIW IX VITIMRXEY\GSYPIYVWHIW§+¨TSYV+MVEVH+SYVQERHW+SYVQIXW § 1IW TEVIRXW H´ERGMIRW GSQQIVpERXW Q´SRX ETTSVXq PIYVW GSRWIMPW IX YRZVEMWSYXMIRQSVEP 4SYVPIVIWXI HIPEGYMWMRMrVIkPEWEPEHIXXI2(06 QIYFPIVqJVMKqVq NIQIWYMWHqFVSYMPPqIWIYPI 0IG|XqPSGEPIXJEMXQEMWSR EXSYXHIWYMXITPYIXHITYMW PIFSYGLIkSVIMPPIJSRGXMSRRI¨KPMWWIXIPPI )RXVI PE FSYXMUYI PIW PMZVEMWSRW IR IRXVITVMWIW 7MXE k 4PEMWMV%^YVIP k 1SRXMKR]©SYGLI^PIWTIVWSRRIWlKqIWIXPIWQIRYWHIJsXITIR HEMWSRWHIGVqQEMPPrVIQEVMEKIW©XMVEQMWYWKEPIXXIWHIWVSMWIXSWWS buco ont trouvé leur public ! *bUXHGH9LOOHQHXYH¢0DXUHSDVȂ7«Obbbb SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES 15 DOSSIER © Jean-Julien Kraemer SQY Les femmes s’organisent en réseau Selon les statistiques, en France, elles ne représentent que 30% des créations d’entreprises HWFHFKLUHUHVWHVWDEOHGHSXLVSOXVLHXUVDQQ«HV3RXUIDLUH«YROXHUODVLWXDWLRQHW DLGHUOHVIHPPHV¢FU«HUOHXUHQWUHSULVHGHVDVVRFLDWLRQVYRLHQWOHMRXUHWGHVV\QGLFDWV SURIHVVLRQQHOVFU«HQWGHVGLVSRVLWLIVVS«FLȴTXHVWDWGHVOLHX[]C.C. La Confédération générale des petites et QS]IRRIWIRXVITVMWIW'+41)JEMXSJ½GIHI TMSRRMrVIEYWIMRHIWW]RHMGEXWTVSJIWWMSRRIPW IPPI E GVqq YR GPYF § )RXVITVIRIYVMEX EY Jq QMRMR¨HIZIRYYRIEWWSGMEXMSRIXUYMEYRI antenne dans les Yvelines. « Il y a 10 ans, notre présidente nationale a rédigé un livre blanc pour dénoncer le faible taux de chefs d’entreprise femmes en France (24%) ainsi que le nombre de femmes présentent aux comités de direction (26%), des taux parmi les plus faibles des pays européens. Malheureusement, ces chiffres ont très peu évolué »,VEGSRXI 1YVMIP 4VMRKI^ TLSXS PE H]REQMUYI TVqWM HIRXIHYGPYF§)RXVITVIRIYVMEXEYJqQMRMR¨ 16 des Yvelines. « Le premier frein ce sont les femmes elles-mêmes. Il y a aussi beaucoup de préjugés et de stéréotypes à combattre : on ne peut pas être maman et chef d’entreprise, les femmes ont l’impression qu’elles doivent avoir 100% des compétences pour se lancer ce qui n’est pas le cas des hommes. Ces stéréotypes font souvent que les femmes restent attachées kHIWV|PIWQSMRWWMKRM½GEXMJWEYWIMRHIWIRXVI prises. » 0E QMWI IR TPEGI HI VqWIEY\ IX HI mentorat est alors fondamentale. CHANGER SES PRÉJUGÉS « En mettant en avant les femmes qui ont réussi, nous montrons aux autres que c’est possible. Puis, nous les accompagnons concrètement SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES dans leurs démarches de création. C’est dans ce sens que nous organisons les trophées nationaux de l’entreprenariat au féminin ainsi que des assises. Être en réseau, c’est aussi se sentir plus forte et oser plus facilement. » Les JIQQIW HSMZIRX qKEPIQIRX PYXXIV GSRXVI YR GIV XEMR § QEGLMWQI ¨ UYM I\MWXI IRGSVI HERWGIVXEMRIWIRXVITVMWIWIXMRWXMXYXMSRW« la grande phrase, c’est : tu es là grâce aux quotas. C’est d’ailleurs ce que m’a dit un homologue du Conseil économique et social qui, pour terminer sa phrase, m’a indiqué la place de la machine à café ! »4EVGIUYIGIGSQFEXR´IWXTEWYRM UYIQIRX GIPYM HIW JIQQIW PI GPYF EGGYIMPPI les hommes. « C’est avec eux que nous parviendrons vraiment à faire évoluer les choses. » DOSSIER SQY S’entraider pour créer 6RXWHQLUOHVIHPPHVGDQVOHXULG«HGHFU«HUXQHHQWUHSULVH YRLO¢ODPLVVLRQTXHVȇHVWȴ[«HOȇDVVRFLDWLRQ&U«$FWLYHV¢6DLQW4XHQWLQHQ<YHOLQHV]C.C. © Christian Lauté « La quasi-totalité de nos adhérentes ont créé leur propre emploi en créant leur structure. Il s’agit pour nous de les aider à trouver le bon statut, les conseilPIV IX PIW JEMVI TVS½XIV HI RSXVI VqWIEY de contacts » I\TPMUYI )QQERYIPPI 4YXEY\ RSYZIPPI TVqWMHIRXI HI P´EW WSGMEXMSR 4SYV JEMVI ZMZVI PI VqWIEY 'Vq%GXMZIW SVKERMWI YR TIXMX HqNIY RIV QIRWYIP IX YRI KVERHI NSYVRqI annuelle. « Nous voulons donner une aide très concrète pour que toutes ces JIQQIW WIYPIW JEGI EY\ HMJ½GYPXqW HI la création d’entreprise, puissent s’en sortir. Nous les accompagnons dans leur développement commercial, dans l’utilisation des outils numériques et pour leur développement personnel, pour qu’elles KEKRIRX IR GSR½ERGI ¨ 0´EWWSGMEXMSR GSQTXI EYNSYVH´LYM QIQFVIW FIEYGSYT HI GVqEXVMGIW H´SFNIXW HIW HqGSVEXVMGIWHIWGSEGLIWIXHIWKVE phistes. www.creactives.org DE NOMBREUSES ASSOCIATIONS SE MOBILISENT POUR AIDER LES FEMMES À CRÉER LEUR ENTREPRISE. PETIT TOUR D’HORIZON NON EXHAUSTIF : Action’elles (réseau pour les porteuses de projets et les femmes chefs d’entreprise) www.actionelles.fr Entreprendre au féminin, programme de l’ESSEC www.federationpionnieres.org Force femme (accompagnement et soutien des femmes de plus de 45 ans dans leurs démarches de retour à l’emploi et de création d’entreprise) www.forcefemmes.com Business professional women France (réseau de femmes salariés, chefs d’entreprise, professions libérales) www.bpw.fr Cyber Elles (association d’e-entrepreneuses et dirigeantes) www.Cyberelles.com Femmes chefs d’entreprise UN FONDS DE GARANTIE POUR LES FEMMES /H)RQGVGHJDUDQWLH¢ OȇLQLWLDWLYHGHVIHPPHV )Ζ*)DSRXUREMHFWLI GHIDFLOLWHUOȇDFFªVDX FU«GLWEDQFDLUHGHV IHPPHVSRXUȴQDQFHU la création, la reprise RXOHG«YHORSSHPHQW GHOHXUHQWUHSULVH ΖOLQWHUYLHQWVXUGHV prêts de 5 000 euros PLQLPXPSRXU une durée de prêts FRPSULVHHQWUHHW DQVΖOFRXYUH GXPRQWDQWGXSU¬W GDQVODOLPLWHGH HXURV www. franceactive.org www.fcefrance.com Mampreneurs (mamans entrepreneuses) www.reseau-mampreneurs.com SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES 17 SQY DOSSIER /0& Exclusivement féminin )ORUHQFH%RXUUHDX une garagiste pas comme les autres « J’ai appris la technique lorsque j’étais responsable des pièces de rechange chez Alfa Laval », raconte Florence Bourreau, gérante du garage du Plateau, à Guyancourt. « Je suis autodidacte. Le fonctionnement d’une voiture c’est simple, alors, quand j’explique aux clients les problèmes, je le fais simplement surtout sans faire état d’une sorte de supériorité de celui qui sait, comme le font la plupart des garagistes ! » Voilà sans doute ce qui caractérise le plus Florence, sa simplicité et sa générosité dans tout ce qu’elle fait. « En plus, moi je ne pousse jamais à la vente. Ici c’est une interdiction, on ne change que ce qui doit vraiment l’être ! » Alors, c’est certain, être à la tête d’un garage n’est pas facile tous les jours, mais elle aime ça. « Au départ les clients étaient surpris. Certains ne s’adressaient pas à moi croyant que j’étais la secrétaire. Beaucoup pensent que c’est mon employé le patron » GSR½I *PSVIRGI IR VMERX Quant à la question du management « au féminin », pour elle, c’est une évidence. « Je suis beaucoup plus cool et attentive aux problèmes de mes salariés que les autres garagistes. » Côté clients, ils apprécient puisque le garage ne désemplit pas et que 60% d’entres eux sont des habitués. Le cabinet d’avocats LMC partenaires DXQHSDUWLFXODULW«VLQJXOLªUHbLOD«W« créé par deux femmes et il est encore aujourd’hui quasiment exclusivement composé de femmes. « J’ai créé le cabinet LMC Partenaires avec une amie avocate en 1994. Le cabinet est resté féminin jusqu’en 2011 date à laquelle trois hommes sont arrivés. Être majoritairement des femmes était une volonté mais cela correspondait aussi à une réalité. Les femmes candidates pour rejoindre le cabinet étaient plus sérieuses, plus stratégiques, plus tenaces, dynamiques et accrocheuses », explique Florence Mercadé-Choquet, l’une des fondatrices associées de LMC qui compte aujourd’hui sept avocats, une juriste et des assistantes (neuf femmes et un homme). « Au début, cela suscitait beaucoup d’interrogations. On nous demandait si on travaillait le mercredi ou comment nous faisions pour gérer les grossesses. Beaucoup avaient du mal à comprendre que notre cabinet se développe autant. » Une WTqGM½GMXqUYMR´IWXTEWYRTVSFPrQIHERWPIQMPMIYEWWI^JqQMRM sé des avocats du droit social. « On retrouve les hommes dans le HVSMXTqREPPIHVSMX½WGEPSYPIHVSMXHIWEJJEMVIW¨, constate Aurélie Segonne-Morand, l’autre associée du cabinet. « Dans notre profession, il y a un respect mutuel, il y a des professionnels en face de professionnels… »'|XqQEREKIQIRXPIWHIY\EWWSGMqIWKrVIRX le cabinet comme une entreprise en étant attachées au bien-être de leurs collaborateurs. Les locaux sont ainsi dotés d’une grande cuisine conviviale et d’une salle de sport. Chacun a choisi la couleur et la décoration de son bureau. Les associées estiment que se sentir bien au travail est indispensable dans une profession si WXVIWWERXISPEGLEVKIHIXVEZEMPIWXXVrWMQTSVXERXI © Christian Lauté 18 © Christian Lauté Elle a racheté le garage du Plateau en 1999, et depuis, elle est à la tête de cette activité considérée comme très masculine. Elle assume tout avec un large sourire. SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES DOSSIER SQY 0DULH/XFH*RGLQRW la première femme au comité de direction de Bouygues Construction 'HOSKLQH$QVTXHU Rodenstock a une directrice générale Exceptionnelle, elle l’est a plus d’un titre. Marie-Luce Godinot est la nouvelle directrice de l’innovation et du développement durable de Bouygues ConstrucXMSR'´IWXPETVIQMrVIIXPEWIYPIJIQQIkWMqKIVEYQMPMIYHIWHM\LYMXLSQQIW du comité de direction. Souriante et chaleureuse, cette polytechnicienne, maQERHIUYEXVIIRJERXWEVqYWWMWEGEVVMrVIWERWVIRSRGIVkWEZMIJEQMPMEPIKVlGI à une organisation entre elle et son mari. « Les mentalités doivent évoluer pour que les aménagements du temps, arriver plus tard ou partir plus tôt, ne soient pas considérés comme un manque d’implication personnelle ou d’ambition. Il faut également lutter contre ce qui peut, au départ, être de bons sentiments. Elle a un enfant en bas âge, elle ne pourra pas faire beaucoup de déplacements… C’est aux femmes de faire les choix de leur organisation et à personne d’autre. » Pour promouvoir la diversité et inciter les femmes à s’engager aux postes à responsabilité, Marie-Luce Godinot a créé, avec d’autres, un réseau de femmes au sein du Groupe Bouygues Construction. « La question de l’ambition au féminin est complexe. Face à un poste à pourvoir, les femmes vont exprimer leurs craintes, ce que fera moins un homme. Les recruteurs, internes ou externes, doivent en être conscients et privilégier l’analyse des compétences. Les hommes et les femmes ont des points de vue différents et des manières différentes d’aborder les choses. C’est une richesse extraordinaire et c’est un facteur de performance pour l’entreprise. » (Lire la suite de l’article sur www.sqyentreprises.com) SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES © Christian Lauté © Christian Lauté §-PJEYXTPYWGSQFEXXVIIXW´EJ½VQIVUYIPIWLSQQIWTSYVVqYWWMV¨ GSR½I(IPTLMRI%RWUYIVTVIQMrVIHMVIGXVMGIKqRqVEPIHYKVSYTI allemand Rodenstock. Pourtant ce groupe, elle l’avait quitté en 1995. §.´EZEMWYRITIXMXI½PPIIXUYERHSRTEVXEMXHYFYVIEYkL le directeur général nous disait qu’on prenait notre après-midi. C’était intenable », raconte-t-elle. Elle revient dans le groupe en 2005, puis, en 2011, elle postule pour être la directrice générale de la ½PMEPIJVERpEMWI« Les femmes sont tout à fait capables de diriger une entreprise, il faut qu’elles en soient conscientes ! Les femmes WIQIXXIRXHIWJVIMRWIPPIWR´SRXTEWEWWI^GSR½ERGI-PJEYXUYIPIW mentalités évoluent et il faut que les femmes soient proactives. » En tant que dirigeante, elle prône pour un management basé sur le dialogue et l’écoute « le compromis plus que la terreur ! J’essaie de faire en sorte que les salariés soient le mieux possible dans P´IRXVITVMWI.IWYMWqKEPIQIRXXVrWEXXEGLqIkP´qKEPMXqHIWEPEMVI IRXVILSQQIWIXJIQQIW¨)R½RIXG´IWXPSMRH´sXVIYRHqXEMP (IPTLMRI%RWUYIVR´SVKERMWINEQEMWHIVqYRMSRIR½RHINSYVRqI 19 SQY SOCIÉTÉ © Christian Lauté &RQVRPPDWLRQ Le bio grandeur nature /HELRDOHYHQWHQSRXSHb)UXLWVHWO«JXPHVĕXIVSURGXLWVODLWLHUVȐHQSUªV GHVL[)UDQ©DLVVXUGL[bFRQWUHbHQHQRQWFRQVRPP«U«JXOLªUHPHQW. 8QHWHQGDQFHTXLQHVHG«PHQWSDV¢6DLQW4XHQWLQHQ<YHOLQHVR»OHVPDJDVLQV VS«FLDOLV«VFRQQDLVVHQWXQHEHOOHFURLVVDQFH «B ien manger, c’est le début du bonKeurȐb } Tracée sur une ardoise, entre brassées de pains frais et rayon épicerie joliment achalandé, cette petite phrase résume bien l’état d’esprit de Nathalie Girard et Clément Sorret (photo). Depuis le mois d’avril, le jeune couple a repris la gérance du magasin bio Un petit tour à la ferme, à Montigny-le-Bretonneux. «b 'es comSléments alimentaires au ra\on Srimeur Ȃ l’un des éléments SKares de notre boutiTue Ȃ, nous SroSosons des Sroduits de Tualité Tue nous connaissons bien Sour les consommer nous-mêmes et des marques cKoisies en toute indéSendanceb }, résume ce néo-commerçant venu au bio par le sport. Des paniers composés de fruits et légumes de saison, 100b personnalisables, peuvent également être retirés en boutique. Implantée depuis 15 ans au cœur de Montigny-le-Bretonneux, l’enseigne Biocoop Pleinchamp dans la ville rassemble, quant à elle, près de 10b 000 références sur une superȴcie de 300b m2 avec espaces 20 boulangerie, traiteur, épicerie, produits frais… Au rayon nouveautés, des paniers repas permettent désormais aux salariés, étudiants ou habitants des alentours de déjeuner sur le pouce, bio et équilibré. Du pâtidou (2) farci aux galettes végétariennes, plus de 250 recettes sont proposées sur le site qui liste, par ailleurs, les animations organisées chaque mois par l’équipe du magasin (ateliers culinaires, aromathérapie…). Parmi les 245 magasins bios du réseau La Vie Claire, deux sont implantés dans les communes de Maurepas et Plaisir. Outre une gamme étendue de produits sains et naturels, du sirop d’agave au dentifrice à l’Aloe vera, ces deux points de vente permettent de passer commande en ligne, grâce au service mbCliquez Biob}, puis de récupérer ses emplettes en magasin. Sur les rayonnages de Magny Bio, niché route de Versailles, une sélection variée allant des laitages aux cosmétiques en passant par des produits locaux oubsans gluten. Choux romanesco, panais et betteraves rouges sont également proposés sous forme de paniers hebdomadaires. SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć /(0$*$=Ζ1('(6$Ζ1748(17Ζ1(1<9(/Ζ1(6 Et peut-être connaissiez-vous Harmonial, qui a fermé ses portes mi-novembre à Élancourtb" Aȴn de pallier cette disparition, Mélissa Le Yaouanq, Élancourtoise mère de quatre enfants, planche sur la création d’une nouvelle boutique bio en ligne. Un projet à découvrir sur http://melyssa.org/bio. ]Elsa Burette Baromètre 2015 Agence BIO/CSA. Courge blanche striée de vert au goût proche de la châtaigne. (1) (2) VOS BOUTIQUES EN LIGNE www.unpetittouralaferme.fr www.magnybio.fr www.biocoop-pleinchamp.fr www.natureo-bio.fr/magasinles-clayes-sous-bois www.lavieclaire.com/ magasin-bio/maurepas.html www.lavieclaire.com/ magasin-bio/plaisir.html SOCIÉTÉ SQY =RRPVXU« NaturéO 'X&DUUHIRXUGHOȇ(VSDFH6DLQW4XHQWLQDX$XFKDQGH0DXUHSDV ODJUDQGHGLVWULEXWLRQFXOWLYHHOOHDXVVLOHELRGDQVVHVUD\RQV&RPPHQW XQVXSHUPDUFK«WHOTXH1DWXU«2DX[&OD\HVVRXV%RLVHWGHSXLVG«FHPEUH ¢0DJQ\VHGLVWLQJXHWLOGHVJUDQGHVHQVHLJQHVmbFODVVLTXHVb}b" NDWXU«2b$OSKD3DUNDYH nue Henri-Barbusse aux Clayessous-Bois – 7«Obbbb www.natureo-bio.fr/magasinles-clayes-sous-bois Marché bio © Christian Lauté «bCe qui nous démarque, c’est la grande diYersité des Sroduits b bio que nous SroSosons sur Srªs de bm2, la Srésence de ra\ons traditionnels boucKerie, boulangerieȐ et les liens SriYilégiés que cKaque 1aturé2 construit aYec des Sroducteurs locau[b}, résume Mathieu Souchard, directeur de l’enseigne clétienne ouverte en 2012. De l’espace mbbeauté santéb} à l’univers mbbébéb}, conseils avisés et animations régulières font aussi la diérence. ]E.B. Mathieu Souchard et son équipe privilégient les producteurs locaux. Depuis le mois d’avril, le marché dominical de la Sourderie, place Jacques-Cœur à Montigny-le-Bretonneux, fait désormais la part belle aux produits bio et artisanaux. Au PHQXbYLDQGHHWĕXIVSURGXLWVGDQVXQHIHUPHELRORJLTXH au cœur de la Normandie, charcuterie artisanale, légumes solidaires du Jardin de Cocagne, tisane d’ortie… L’occasion GHFRQFLOLHUȴOLªUHVFRXUWHVHWSODLVLUGHVSDSLOOHVb Artisans du Monde : éthique et biologique /DQRXYHOOHERXWLTXH$UWLVDQVGX0RQGH SURSRVHXQYR\DJHJRXUPDQGHWVROLGDLUHHQWUH FU«DWLRQVDUWLVDQDOHVFRVP«WLTXHVHWSURGXLWV DOLPHQWDLUHV«TXLWDEOHVELRSRXUODSOXSDUW RENDEZ-VOUS Le mois de mai sera celui de la femme dans le réseau Artisans du Monde. À suivre dans votre boutique guyancourtoise. Artisans du Monde 6DLQW4XHQWLQHQ<YHOLQHVb mail des Saules à Guyancourt T«Obbbb www.artisansdumonde.org (UXEULTXHmbSUªVGHFKH]YRXVb} SXLVmbSDUU«JLRQb} © Christian Lauté Basée à Trappes durant dix ans, l’association Artisans du Monde a emménagé dans de nouveaux locaux en juin dernier, à Guyancourt. Outre les stands animés chaque week-end sur les marchés (Maurepas, Plaisir…), une vingtaine de bénévoles se relaie désormais au cœur de cette boutique de 48bm2. «b 1ous interYenons aussi dans les établissements scolaires, aȴn de sensibiliser les Slus Meunes au commerce équitable, et organisons des Yentes en entreSrises (gis, $reYa, 2range, 6aIran ou encore le Crédit agricole nous ont déM¢ ouYert leurs Sortesb }, explique Annic Thomasset, la présidente. Chocolat de Bolivie (l’un des produits stars), noix de muscade du Sri Lanka, café d’Éthiopie… «b 7ous nos Sroduits ne sont Sas certiȴés bio mais tous sont cultiYés dans le resSect de l’enYironnement absence de Sesticides, acKeminement Sar bateauȐ Sar des Sroducteurs Sartenaires Mustement rémunérés Sour leur traYailb }, précise Régine Chardel, trésorière de l’association. ]E.B. Du thé au quinoa, le bio fait partie des standards du commerce équitable. SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć /(0$*$=Ζ1('(6$Ζ1748(17Ζ1(1<9(/Ζ1(6 21 PORTRAIT © Jean-Julien Kraemer SQY 22 SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES PORTRAIT SQY +RVKL LA VOIX DU SUCCÈS Ignymontaine de 19 ans, Mathilde Gerner, alias Hoshi, a déjà de nombreuses scènes à son actif. Après avoir coché les cases "The Voice" et "Rising star", elle va sortir son premier album cette année. M ais quel parcoursb Au Vélodrome National, avec Sanseverino, en décembre dernier pour le Téléthon, au Gibus, sur les scènes locales… Hoshi est à l’aise partout et elle est de plus en plus demandée. Chanceuse " Certes, mbhoshib} signiȴe mbétoileb} en japonais, mais cette fan de manga doit surtout son succès à son talent. L’EXPÉRIENCE DE LA SCÈNE À six ans, elle joue déjà du piano. À quatorze ans, elle se met à la guitare et signe ses premières compositions. À seize ans, elle commence à brûler les planches avec son groupe Transtory. L’aventure démarre bien, mais elle sera éphémère. «b 2n a débuté en Iaisant du rock Iran©ais et ©a s’est terminé en métal anglais, commente la jeune femme -e n’\ trouYais Slus mon comSteb} Elle se lance alors en solo et présente le concours mb Jeunes talentsb } du Service de musique ampliȴée de Montigny-leBretonneux (Sma), qu’elle remporte. Marc Isacco, le directeur du Sma, croit en elle et lui propose son aide. «bΖl m’a réellement suiYie de Srªs, conȴe Hoshi. Ζl Yenait au[ réSétitions, me Srésentait des musiciens SroIessionnels et il m’a Iait Mouer ¢ la salle /ouis--ouYet, ¢ la salle -acques-Brel, Sour la )ête de la musiqueȐb} THE VOICE ET RISING STAR Un parcours scénique qui aguerrit la jeune artiste. Mais qu’en pense le publicb" Elle choisit de passer l’épreuve du Net et poste un titre sur Youtube. Remarquée par la production de mb The Voiceb }, programmée sur TF1, elle est alors contactée pour passer un casting… qu’elle réussitb Mais, juste avant d’arriver devant le fameux jury, elle quitte l’émission. « Ζls Youlaient m’imSoser une cKanson qui ne me corresSondait Sas du tout et M’ai reIusé de SoursuiYre l’aYentureb} Une attitude atypique qui fait le buzz. Entre articles, réseaux sociaux et forums, Hoshi se retrouve au centre de toutes les discussions. Stéphane Jourdan, son manager rencontré à l ex-Scène Bastille (Badaboum), l’emmène alors en studio pour enregistrer ses premiers titres. Marc Isacco, quant à lui, l’aide à réaliser un clip. Une vidéo qui lui permet d’être repérée par la production de l’émission mbRising starb}, diusée sur M6. Elle passe les quatre castings et est retenue pour faire le direct. Nous sommes en octobre 2014. Sa prestation est saluée par le jury mais il manque 2 des surages du public pour aller plus loin. Elle apprendra par la suite que les votes ont débuté en retard… UN ALBUM À VENIR Mais l’expérience est bénéȴque. Désormais, on reconnaît Hoshi dans la rue. Épaulée par le label Styiens, elle s’épanouit aujourd’hui dans un style pop-rock teinté d’électro. Quant à ses textes, ils reȵètent le quotidien de sa génération. «b-e Sarle de moi bien s½r, de ce que Me ressens, mais aussi des attentes et des enYies des Meunes de mon ¤ge -’obserYe beaucouSb} Après huit mois passés en studio, son premier album est prêt. Il sortira courant 2016. Plusieurs radios seraient déjà intéressées pour diuser ses titres et on les comprend… Qui se priverait d’une bonne mbétoileb}b" ]Nicolas Gervais wZZIDFHERRNFRP+RVKL2ɝ FLHOOH SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES 23 SQY ÉCONOMIE Un site de covoiturage SRXUO¶(XURSHHWOHPRQGH Medhi Bouretima habite Montigny-le-Bretonneux et il vient de créer un nouveau site de covoiturage Europe carpooling. Son idéeb: miser sur l’innovation et l’international. et une ouverture du site vers l’Europe et ensuite vers le monde entier «b/e site fonctionne partout où il y a Google map. /e systªme repªre Yotre adresse ΖP et Yous propose en priorité tous les trajets les plus procKes de cKe] Yousb}, explique-t-il. LE SITE INNOVE GRÂCE À DE NOUVELLES FONCTIONNALITÉS © Christian Lauté Europe carpooling est multilangue avec déjà six langues proposées (français, anglais, espagnol, portugais, allemand et italien) et bientôt le russe et le tchèque. Il propose également des spécificités comme les trajets vers les aéroports, des voyages mb shoppingb } ou des trajets de proximité. «b Ζl e[iste aussi une fonctionnalité b ladies onlyb pour des femmes qui ne désirent pas coYoiturer aYec des Kommes. Pour elles, c’est plus sécurisant et ça correspond à une Yéritable demandeb}, précise Mehdi Bouretima. Après quatre mois d’activité, le site compte plus de 1 500 membres et son créateur compte bien récupérer des parts de marché du géant Blablacar. Son modèle économique est simple, le site récupère 10% des sommes engagées pour chaque trajet. «P our des déplacements écologiques et économiquesb }, telle est la devise de Mehdi Bouretima, créateur saint quentinois du site de covoiturage Europe carpooling. «b-e me déplace beaucoup pour les affaires en France et en (urope Ζl \ a partout des embouteillages 24 terribles et le nombre de YéKicules aYec une seule personne ¢ bord est impressionnant Ζl faut arrêter ce g¤cKisbb} Fort de son expérience du covoiturage avec le géant du marché Blablacar, cet informaticien, créateur de l’entreprise 2iiBM, décide il y a quatre mois, de créer son propre site. Son idéeb: améliorer l’existant avec un renfort de fonctionnalités SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES Actuellement le jeune entrepreneur cherche des investisseurs et des partenaires pour développer encore sa plateforme et la faire connaître. Enfin, il ne compte pas s’arrêter là puisqu’il vient de créer un autre site pour le transport de marchandises. mbb(cotruck poolingbpermet de mettre en relation des cKauffeurs de poids-lourds et des particuliers. Ces derniers pourront trouYer des espaces dans des camions pour transporter leur colis et ce à un co½t réduit. -e suis certain que ça Ya faire un cartonbb}, conclut-il avec un large sourire. ]Catherine Cappelaere www.europe-carpooling.com SQY © Christian Lauté ÉCONOMIE /RJHPHQWGHVVDODULpV Saint-Quentin-en-Yvelines au plus près des entreprises L e logement est une préoccupation importante pour bon nombre de Français, particulièrement en Ile-deFrance. Saint-Quentin-en-Yvelines (SQY) tente d’apporter des solutions et agit pour rapprocher emploi et habitat. L’ensemble de ces mesures a été présenté lors d’une rencontre destinée aux petites et moyennes entreprises (PME) organisée le 5bnovembre dernier. Réunis dans les locaux de Promopole, à Montigny-le-Bretonneux, de nombreux chefs d’entreprise Saint-Quentinois ont pu rencontrer les acteurs du logement à Saint-Quentin et prendre connaissance du guide pratique pour les salariés édité par SQY. En introduction, Michel Laugier a tenu à rappeler le rôle de l’Agglomérationb: «b1ous essayons d’être encore plus procKes du monde économique et des préoccupations des entreprises. Beaucoup de logements ont été construits à Saint-Quentin-en<Yelines et il y a encore des projets dans toutes nos communes pour b¤tir en répondant à la diYersité des demandes, aYec un objectif de b logements par an selon le Programme local de l’Kabitat P/+ aYec une diYersité de produits pour répondre à la diYersité des demandes, logements pour les jeunes actifs, accession aidée etc.} rapprochement a des eets positifs sur la santé des salariés (moins de stress), sur le développement de l’économie locale et sur l’environnement. Au niveau local, les enjeux sont forts. Selon une enquête réalisée en 2012, parmi les 64b08 salariés habitant Saint-Quentin-enYvelines, 42b000 travaillent en dehors de la communauté (65b%). À l’inverse, 8b000 salariés viennent travailler chaque jour sur l’une des douze communes de SQY. Seulement un cinquième des emplois du territoire sont donc pourvus par des Saint-Quentinois. Le rapprochement emploi/habitat fait donc partie des priorités de l’Agglomération et une convention d’équilibre, prévoyant la construction de 2mt de logement pour 1mt d’activité construit, a été mise en place pour la période 2011-2015. Les premiers bilans en sont d’ores et déjà satisfaisants. Une ore de logements est également réservée pour le rapprochement habitat/emploi à travers le contingent de logements sociaux de SQY (en moyenne 0 attributions par an). Ce Un travail en commun avec les entreprises a donc été mis en place pour mieux cerner les besoins, aȴn d’adapter la production de logements, de travailler en amont et en aval avec les collecteurs de Action Logement (pour répondre aux besoins des salariés souhaitant s’installer sur le territoire) et d’organiser des événements au sein des entreprises pour mieux informer les salariés. De fait, les services de SQY sont régulièrement présents au sein des entreprises et à leur demande, pour y organiser des forums logement. Et pourquoi pas bientôt dans votre entrepriseb" ]Vincent Leymonie Consultez le guide mb/RJHPHQW0RGHGȇHPSORLb} sur www.sqy.fr/les-publications/ guides-pratiques Contactez la Direction GHOȇKDELWDWDXbbbb SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES 25 SQY ÉCONOMIE /HVHQWUHSUHQHXUV jO¶KRQQHXU © Christian Lauté Thibault Lataillade a reçu le prix du meilleur porteur de projet et 2 000 euros de la Casqy pour son entreprise STEMT qui propose des traitements de thérapie cellulaire à usage vétérinaire. «bCréer une entreprise, c’est dans mes tripes depuis que je suis au lycée. Ζl me fallait le bon projet et les bonnes rencontresb}, confie le jeune entrepreneur de 27 ans. D’une famille de propriétaires de chevaux, c’est presque un hasard qui lui fait mettre le pied à l’étrier de l’entrepreneuriat. « 8n cKeYal s’est blessé et nous aYons testé une formule que nous aYions créée de maniªre artisanale sur lui. a a marcKébb} Fini alors l’artisanat, il élabore sa formule de cellule souche pour soigner l’arthrose et les tendinites des chevaux et la lance sur le marché. Éric Carmès a quant à lui reçu le prix mbCoup de cœurb} du jury pour son entreprise 6wind. Issue en 2001 d’un essaimage du groupe Thalès, cette PME innovante est spécialisée dans la fourniture de logiciels calibrés pour doper les performances des infrastructures réseaux.bSi les débuts n’ont pas été simples aujourd’hui l’entreprise compte plus de 65 salariés. Elle est implantée en Chine et au Japon et travaille avec les plus grands opérateurs, Nokia, Alcatel, Orange, ATT et même Cisco qui vient d’investir dans la société.b«b1ous sommes plus connus à l’international qu’en France et notre cKire d’aaires se fait à plus de à l’e[portb}, explique Éric Carmès. Le prix du SQY Entreprises Challenge pourrait lui permettre un meilleur ancrage dans le tissu saint-quentinois, c’est en tout cas le souhait du chef d’entreprise. Bruno Bris, créateur d’Everdata, a reçu le prix de l’entreprise innovante et 4 000 euros de la Casqy. Sa PME, créée il y a un an et demi, propose une solution de sauvegarde sur le Cloud aux TPE et PMI. «b-’ai toujours eu l’¤me d’un créateur. tre cKef d’entreprise, c’est e[istant et trªs motiYant. À la suite de la liquidation de l’entreprise dans laquelle je traYaillais, j’ai décidé de me lancer. -’ai constaté que les petites entreprises étaient mal aimées des gros éditeurs comme 0icrosoft ou +P sur ce créneau du Cloud, alors je l’ai e[ploité.b} 26 SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES © Christian Lauté Kenny Gagigas et Emmanuel Jan ont reçu le prix de l’économie résidentielle et 3 000 euros de la Casqy pour la création de leur concept Vertical’Art. Avec un troisième ami, ces passionnés d’escalade ont ouvert, il y a 2 ans, une salle de mur d’escalade jumelée avec un lieu de restauration. Fort de leur succès, ils vont agrandir le site qui va devenir la plus grande structure de blocs en France. Ils ont le projet d’ouvrir une deuxième salle courant 2016 à Nantes et une autre encore en région parisienne. «bC’était une enYie deYenue une obsessionb}, raconte Kenny en riant. «bQuand on crée son entreprise, il n’ y a pas d’intermédiaire. 2n Yoit concrªtement les résultats de ce que l’on met en ĕuYre.b} Ce qu’ils feront de leur prix et de sa dotation « inYestir, toujours inYestirb}, aɝrme Emmanuel. © Christian Lauté © Christian Lauté Le 17 décembre à l’Estaca, ils ont reçu les trophées du premier SQY Entreprises Challenge. Ils sont entrepreneurs à Saint-Quentin-en-Yvelines et leur PME est innovante. Portraits. SQY © Christian Lauté CULTURE -R\HX[8UEDLQV On n’a pas tous les jours 20 ans ! Originaires de Saint-Quentin-en-Yvelines, les Joyeux Urbains mêlent humour et musique depuis vingt ans. Un anniversaire qu’ils fêteront dès ce mois-ci avec, notamment, plusieurs dates au Point-Virgule, à Paris. C' était il y a 20 ans, le 4 avril 1995. Un groupe assurait son tout premier concert sur le parking de l'université de Saint-Quentin-en-Yvelines pour le festival Campus à l'Oreille. Son nomb: Les Joyeux Urbains. Une appellation d’origine contrôlée composée avec les patronymes de deux jeunes Trappistesb: Arnaud Joyet et Emmanuel Urbanet. Ensemble, ils se sont frottés à l’impro avec Déclic Théâtre, Jamel Debbouze, Sophia Aram et Arnaud Tsamère. Ils en ont gardé un goût prononcé pour les mises en scène théâtrales et décalées. C’est d’ailleurs ce qui fait, depuis, la marque de fabrique du groupe (qui prend toute sa dimension humoristique sur scène). Quant aux chansons, elles oscillent entre bons mots, situations absurdes, tendresse, émotion ou rire, mais elles sont toujours impeccablement écrites. Les Saint-Quentinois ont d’ailleurs pu s’en rendre compte une nouvelle fois, le 18 décembre dernier, à l’occasion de la répétition publique de leur tout nouveau spectacle au Scarabée. Car, si ce show anniversaire a bien été créé à l’Usine à chapeau, à Rambouillet, la mise en scène et les lumières ont été ȴgnolées dans la salle verriéroise, à la faveur d’une résidence artistique. TREIZE DATES AU POINT-VIRGULE Une création qui sera notamment programmée au fameux Point-Virgule, à Paris, les dimanches et lundis, du 17 janvier au 29 février. «bC’est à la fois un best of et un tout nouYeau spectacle, puisque Sébastien /alanne a signé une mise en scªne inédite, commente Arnaud Joyet. Pour le cKoi[ des titres, nous aYons fait un mélange entre les différentes enYies de cKacun. /es fans ont aussi participé sur Facebook. $u final, il y aura de trªs anciennes cKansons, que nous n’aYions pas cKantées depuis longtemps, et de toutes nouYelles puisque nous aYons un album qui n’est pas encore sorti.b} Un disque qui sera certainement inséré dans une intégrale qui devrait voir le jour cette année. Et cerise sur le gâteau, pour interpréter ce spectacle anniversaire, Les Joyeux Urbains ne seront pas quatre, comme d’habitude, mais cinq, puisque David Roquier, l’ancien batteur du groupe, fera également partie de l’aventure. Une raison de plus d’être Joyeux… ]Nicolas Gervais -R\HX[8UEDLQVmbDQVbb}OHMDQYLHU à l’Usine à chapeau, à Rambouillet, et du MDQYLHUDXI«YULHUDX3RLQW9LUJXOH¢ 3DULVȂ7RXWHVOHVGDWHVGHODWRXUQ«HVXUb ZZZIDFHERRNFRPMR\HX[XUEDLQVRɝ FLHO SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES 27 CULTURE © Simon Gosselin SQY Nobody, quand le théâtre rencontre la vidéo. C’est de saison ! Arts et numériques, réseau des médiathèques, poésie… En janvier, découvrez les nouveaux temps forts de la programmation culturelle de l’agglo. E xpositions, spectacles, ou performances… Dès ce mois-ci, vous pourrez découvrir les nouveaux évènements programmés dans le cadre de la saison Arts & numériques. Des artistes qui utilisent les technologies d’aujourd’hui pour enrichir leurs créations. Ainsi, côté expo, vous ne manquerez pas « Manifester contre la pesanteur », de Florent Trochel, des installations vidéo surprenantes installées jusqu’au 20 mars à La Commanderie des templiers. Il proposera également une performance intitulée « Live text » à travers laquelle il prolongera 28 ses mots en images, le 6 février, à 21h, au Prisme. À venir également, de la danse en famille avec Joseph Kids (du 4 au 6 février au Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines) et « L’homme assis/Here comes the chaos » (le 12 février à la Ferme de Bel-Ébat), mais aussi un atelier «b 0ashup 7ableb » le 13 février à la médiathèque Le petit Canal, une exposition « Digigraphies », de Robert Lebatteur, du 4 mars au 7 mai à la médiathèque Saint-Exupéry, un opéra (Sorcières, le 19 mars à Bel-Ébat) ou encore le Trophée de la robotique, le 26 mars à la Ferme du Manet, en lien avec l’Atelier des sciences de Saint-Quentin-en-Yvelines. ]N. G. SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES ÇA BOUGE DANS LES MÉDIATHÈQUES De leur côté, les médiathèques continuent de proposer toujours plus d’événements pour les petits et les grands. Chaque semaine, les bibliothécaires organisent des séances de contes ou de lectures gratuites, des ateliers, des rencontres, des animations et des jeux pour tous. Temps forts de ce nouveau trimestre, « La BD dans tous ses états » se tiendra du 13 au 30 janvier dans tout le réseau pour faire écho au Festival d’Angoulême (lire notre article p. 30) et « Babyage », destiné au très jeune public, débutera le 2 avril. ]Nicolas Gervais CULTURE SQY /$32e6,( à l’honneur © Emile Zeizig Avec Les Itinéraires poétiques, la poésie reste au cœur de la vie culturelle saint-quentinoise. Au menub: des rencontres, des lectures, et un hommage à Aimé Césaire avec une exposition du 4 au 16 janvier à l’Espace Yves-Montand, à Guyancourt, ainsi qu’une une conférence le 8, un atelier d’écriture le 9, et un spectacle intitulé Le Cahier d’un retour au Pays natal photo ci-contre, les 14 et 15 (avec la Ferme de Bel-Ébat). Quant au 17e Printemps des Poètes, il se déroulera du 8 au 26 mars avec, notamment, un Poématon le 18 au Petit Canal et une scène ouverte le 2 avril à la médiathèque des 7-Mares. Trois poètes seront également accueillis en résidence dans trois médiathèques pendant trois mois. Yves-Jacques Bouin à Anatole-France, Mérédith Le Dez aux 7-Mares, et Yves Gaudin à Saint-Exupéry. ]Nicolas Gervais Retrouvez toute la programmation culturelle de l’agglo sur le www.kiosq.sqy.fr General Elektriks à La Batterie ! Retrouvez toutes les dates de La Batterie sur www.kiosq.sqy.fr et www.labatteriedeguyancourt.fr © D.R. La Batterie, à Guyancourt, a elle aussi dévoilé sa nouvelle programmation (de janvier à avril). Et elle est pour le moins variée. Musique classique, chanson française, jazz, rock ou électro, il y en aura pour tous les goûts ! Et parce que c’est un évènement (et aussi parce que c’est lebchouchou de la rédaction) signalons la venue de General Elektriks. Le grand maître des claviers (vintage ou non) viendra faire résonner son électropop soul et funk le 1er avril. Les adeptes deb Good City for Dreamers et de Parker Street, ses deux derniers disques, seront aux anges. D’autant qu’il faut absolument voir l’artiste sur scène. C’est en eet d’abord grâce à son jeu de jambes énergique et déjanté (qu’il libère dès qu’il touche un clavier) qu’Hervé Salters (pilier de General Elektriks, un temps exilé aux États-Unis) a d’abord été remarqué. Un démon de la danse qui est sur scène comme chez lui. ]Nicolas Gervais Hervé Salters va électriser la Batterie le 1er avril. SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES 29 SQY CULTURE IL VOUS MANQUE UNE CASE ? m/D%'GDQVWRXVVHV«WDWVb} du 13 au 30 janvier dans le réseau des médiathèques gratuit © Jean-Julien Kraemer « PLEIN FEUX SUR LES PLANCHES » À MAUREPAS En janvier, Maurepas est amatrice de théâtre… amateur ! Pendant un mois, les quatre compagnies de la commune auront l’opportunité de se produire à l’Espace Albert-Camus. Et pas seulement ! Pour la deuxième année consécutive, la salle mettra également toutes ses ressources techniques à leur disposition et les accueillera, une semaine chacune, dans les mêmes conditions que les troupes professionnelles. À l’issue de chacune de ces résidences artistiques (destinées à peaufiner in-situ le travail en cours), chaque compagnie proposera un spectacle (La Claque le 8 janvier, Tandem le 15 janvier, la Troupe du Crâne le 22, Cithem le 29). Pour les artistes, c’est une occasion en or de se faire connaître et de se produire dans des conditions professionnelles. Pour le public, c’est un bon moyen de découvrir la diversité des talents locaux. Du 8 au 29 janvier à l’Espace Albert-Camus, à Maurepas Tarifs : entre 4 € et 8 € - Tél. : 01 30 66 54 25 30 © Jean-Julien Kraemer Gandebœuf fera votre caricature le 23 à Jacques-Brel et le 30 aux 7-Mares, Michel Borderie vous parlera de romans graphiques le même jour à SaintExupéry), des échanges (venez découvrir de nouvelles BD et conseiller les vôtres, le 23 au Petit Canal et le 30 à JeanRousselot), un atelier pour maitriser les codes de la création de BD (le 23 au Petit Canal)… Le programme est divers, varié, et complet. Qu’on se le dise, en janvier, pas question de bullerb! SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES The Choice et Patrick Fiori reprogrammés ! © Rodolphe Marconi «bLa BD dans tous ses étatsb»b! C’est le nom de l’évènement concocté par le réseau des médiathèques de SaintQuentin-en-Yvelines en écho au 41e Festival international de la BD qui se tiendra du 28 au 31 janvier à Angoulême. Au menub : des expositions (les héros de BD, les souvenir de films…), un atelier-conférence sur le manga (les 16 et 27 janvier à la Médiathèque Anatole-France), des quizz et des jeux (le 20 janvier à Jean-Rousselot), des jeux vidéo (spéciale Spiderman le 22 aux 7-Mares), des rencontres (Stéphane Suite aux événements du 13 novembre, à Paris, le WUHPSOLQPXVLFDOmb7KH&KRLFHb}HWOHFRQFHUWGH 3DWULFN)LRULRQW«W«UHSRUW«VȐPDLVSDVDQQXO«Vb 9RXVSRXUUH]HQHHWOHVUHWURXYHUWRXVOHVGHX[GªV ce mois-ci, à Montigny-le-Bretonneux. Patrick Fiori VHSURGXLUDOHVDPHGLMDQYLHU¢K¢OD)HUPH GX0DQHWTXDQW¢mb7KH&KRLFHb}LOVHUDRUJDQLV«OH samedi 23 janvier à la salle Paul-Gauguin dans une YHUVLRQHQULFKLHSXLVTXȇHQSOXVGHVTXDWUHJURXSHV SRSURFNTXLVȇDURQWHURQWSRXUUHPSRUWHUOH WUHPSOLQ=«SK\U'HXYLOOH(ODVWL[7ULR3LQWȇ$WRPLF LO\DXUDGHX[mbJXHVWVb}b$6$3HW5HG%RZOLQJ%DOO tous les deux en résidence dans la salle ignymontaine du 18 au 22 janvier. Pour ne rien manquer GHOȇLQIRFXOWXUHOOHVDLQWTXHQWLQRLVHb www.kiosq.sqy.fr et www.facebook.com/kiosq.sqy SQY © Christian Lauté SPORT ©$OOHUDX[-2 pour faire une médaille » Manon Valentino, la numéro 1 française de BMX, s’entraîne depuis janvier 2014 au Vélodrome National, où elle se sent chez elle. Remise d’une grave blessure qui lui a coûté sa saison 2015, la néo saint-quentinoise travaille dur en vue des Jeux olympiques de Rio (5-21 août). V 275(6$Ζ621$7 %28/(9(56(3$581( %/(6685(&200(17 $%25'(=9286/(602Ζ6 48Ζ9Ζ(11(17" « J’ai un gros boulot à faire. Je m’étais disloqué la cheville gauche et cassé le talon (NDLR : en mars, lors d’une chute aux USA), j’ai dû réapprendre à marcher, à refaire du vélo. Si l’opération n’avait pas réussi, j’aurais dû mettre un terme à ma carrière. Je suis restée longtemps sans pouvoir travailler les jambes, donc je me suis concentrée sur le haut du corps, sur le mental aussi. Je faisais de l’imagerie mentale. a m’a permis de revenir plus rapidement que prévu, et j’ai même été surprise de la façon dont j’ai roulé à ma reprise. Très vite, je n’avais plus mal. » 48$1'7(692865(0217( 685/(9/2b" « Le 12 juillet 2015, et j’ai dû rester tranquille pendant un gros mois. Depuis, on est monté crescendo, on a repris toutes les bases. Maintenant, les qualités que j’avais sont plus fortes encore et mes défauts ont été réduits. J’estime que cet accident est la meilleure chose qui pouvait m’arriver parce que j’avais besoin de temps pour remettre les choses en place. C’était difficile, mais surmonter ça rend plus fort. On remet beaucoup de choses en question. Ma motivation est encore plus forte. Moi, clairement, je me prépare pour les Jeux. » &200(176(62173$66(6/(6 35(89(6352/<03Ζ48(65Ζ2b" « J’étais super contente d’être en sélection car il y avait un gros travail à faire pour montrer que j’étais capable de rouler sur une piste au format olympique. C’était très bizarre de se préparer pour une compétition en sachant qu’on n’est pas en forme. Techniquement, SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES 31 SQY SPORT j’étais très bien, mais physiquement je n’avais repris l’entraînement que deux semaines avant. C’était compliqué (NDLR : elle a chuté lors de la course), mais j’étais tellement heureuse de revoir mes amis. J’avais commenté toutes les compétitions internationales à la télé, mais celle-là je ne voulais pas la louper. C’était aussi l’occasion de proȴter de l’ambiance. Rio, c’est magniȴqueb! Me retrouver avec tous les autres, ça m’a bien boostée. » 48(/6(5$9275(352*5$00( 'ȇΖ&Ζ$8;-(8;2/<03Ζ48(6b" « J’ai une compétition indoor début février, mais la saison commencera vraiment fin mars avec la première épreuve de coupe du monde en Argentine. Je n’aurais probablement pas ȴni ma préparation parce que je suis un peu en retard. Je ferais sûrement toutes les manches de coupe de France. Puis, en mars, avril, mai, on a les trois mois les plus importants avec la suite de la coupe du monde et les championnats du monde en Colombie fin mai. Les filles sélectionnables seront jugées sur les résultats de 2016 pour savoir qui va aux Jeux. Moi, je veux y aller pour faire une médaille, pour être la meilleure mondiale, pas pour être la meilleure des Françaises. Donc je travaille pour. En mai, on aura l’annonce de la sélection. Puis en juin et juillet, on se mettra en mode grosse préparation olympique. Et au mois d’août, feu d’artiȴceb! » 7(692866$7Ζ6)$Ζ7('(648Ζ3( 0(176'89/2'520((198('( 9275(353$5$7Ζ21b" « En fait, ici c’est chez moi. Le Vélodrome, c’est ma maison depuis le 12 janvier 2014 (rires). J’étais toute seule au début. Autant dire que je me suis installée. J’étais la première à utiliser la piste (de BMX), qui a considérablement évolué depuis. J’utilise aussi la piste du Vélodrome, la salle de musculation presque quotidiennement, la balnéothérapie où je vais deux à trois fois par jour pour mieux récupérer... Et puis, j’avais une chambre ici, jusqu’à ce que je déménage dans mon nouvel appartement (à Saint-Quentin-en-Yvelines). En deux ans, le centre d’entraînement a bien évolué, et moi aussi. J’ai l’impression d’avoir grandi avec lui, et je suis super contente d’avoir été là depuis le début. C’est vraiment ici que je suis le mieux. » /$3Ζ67($75()$Ζ7( /ȇ$11('(51Ζ5(&200(17 /$75289(=9286b" « Elle est géniale maintenant. C’est vrai qu’au début, il n’y avait pas grand-chose à faire, ça n’allait pas. Là, je m’éclate, il y a toujours du boulot. On peut faire plein de choses, la vitesse, la technique, les placements, les départs... Moi qui vient du sud, je trouve qu’il fait froid ici, mais on peut toujours travailler, grâce au toit. En plus, avec les autres ȴlles, ça se passe bien, il y a une bonne émulation entre nous. » 92869286Ζ03/Ζ48(=$866Ζ $8356'86(&28563238/$Ζ5( /2&$/48(//((679275($&7Ζ21b" « Je suis marraine de l’opération, je roule parfois avec les jeunes, je leur donne des conseils. Ils viennent tous les mercredis, ils sont motivés. Et puis l’ambiance est sympa, on rigole ensemble. C’est un super beau projet, on leur prête le matériel, les maillots ils ont accès à l’installation. Moi, mon but est de faire découvrir le BMX, et je suis contente qu’on m’ait demandé d’y participer. » ]Ralf Woodall MANON VALENTINO • 25 ans, née le 25 août 1990 à Valréas (Vaucluse). • Installée à Saint-Quentin-en-Yvelines depuis janvier 2014. • Championne de France 2011, 2013, 2014. • Championne d’Europe 2011, 2013, 2e en 2014. • Médaille bronze championnat du monde 2013. En BMX, le quota d’athlètes qualifiés pour les JO de Rio est limité à 16 chez les femmes (32 chez les hommes). Les pays classés entre la première et la troisième place mondiale auront deux pilotes qualifiées, et ceux situés au-delà n’en auront qu’une. Actuellement classée 6e mondial, la France ne devrait envoyer qu’une seule championne à Rio. Manon Valentino tient la corde. Chez les hommes, les Bleus devraient avoir trois qualifiés. 32 SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES © Christian Lauté UN SEUL TICKET POUR RIO TRIBUNES SQY &RQVHLOOHUVFRPPXQDXWDLUHVGLYHUVGURLWH UN NOUVEAU DÉPART POUR « SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES » C e 1 er janvier 2016, la Communauté d’Agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (CASQY) a fusionné avec la Communauté de Communes de l’Ouest Parisien (CCOP) - composée de Plaisir, des Clayes-sous-Bois et de Villepreux -, auxquelles se joignent Maurepas et Coignières. Cet ensemble de 12 communes et 230b000 habitants a été unanimement baptisé « Saint-Quentin-enYvelines ». Mais, loin d’un retour à l’histoire, il s’agit bel et bien d’un nouveau départ, au service d’une grande ambition. S$Ζ1748(17Ζ1 mb7(55Ζ72Ζ5('ȇΖ1129$7Ζ21b} La «bVille Nouvelleb» des années 70 est loin. «bSaint-Quentin-en-Yvelinesb» porte désormais une ambition qui dépasse largement ses frontières. Assumant son passé, et notamment sa longue expérience de l’intercommunalité, il se tourne résolument vers l’avenir en prenant à bras le corps les nouveaux enjeux économiques et territoriaux, en synergie avec le Département des Yvelines, la nouvelle majorité de la Région Île-de-France et le Grand Paris (avec Paris-Saclay). Dans la grande concurrence mondiale qui se joue entre les grandes métropoles, « Saint-Quentin-en-Yvelines », 2ème PIB/habitant de France (derrière Paris), classé selon le célèbre MIT parmi les 8 zones les plus innovantes du monde pour l’innovation, doit continuer à jouer un rôle majeur. Cela ne peut se faire qu’en mettant la priorité sur l’attractivité économique de notre territoire, puisque nos ressources ȴnancières proviennent essentiellement de nos entreprises, dont nous sommes très fiers, parmi lesquelles figurent de nombreux géants nationaux et internationaux. U1(;(03/(1$7Ζ21$/ '(*(67Ζ2138%/Ζ48( Au service des communes, des entreprises et des habitants, notre volonté est que le nouveau «bSaint-Quentin-en-Yvelines » soit plus moderne et plus eɝcace. Nous n’allons pas nous contenter de reproduire les vieux schémas du passé, nous allons réinventer l’action territoriale pour nous adapter aux nouveaux modes de vie, de déplacements et de production. « SaintQuentin-en-Yvelines » doit devenir un exemple national en matière de gestion publique, en permettant à nos communes de trouver de nouvelles sources d’économies, tout en vous proposant des services (transports, réseaux…) toujours plus performants aȴn de vous orir le cadre de vie le plus agréable possible. Lȇ(635Ζ7'(5(63216$%Ζ/Ζ7 Cela se fera, il faut en avoir bien conscience, dans un cadre de plus en plus contraint, puisque l’Etat continue, malheureusement, sa politique d’asphyxie ȴnancière mortifère à l’égard des collectivités locales. Gestionnaires responsables, nous ne vous faisons aucune promesse que nous ne pouvons pas tenir. Nous devons, hélas, assumer la lourde dette (400 MȜ) que nous ont léguée nos prédécesseurs socialistes qui ont trop longtemps dépensé l’argent public dans des domaines non prioritaires. Nous devrons faire des choix, et espérons que l’opposition de gauche saura enȴn faire preuve de raison, en accompagnant notre logique de bonne gestion dans un esprit républicain de responsabilité. &RQVHLOOHUVFRPPXQDXWDLUHVGHJDXFKH N otre Communauté d’agglomération s’agrandira dès le 1er janvier 2016. Aujourd’hui composée de sept villes, la CASQY en comprendra bientôt douzeb : Guyancourt, Trappes, Magny-les-Hameaux, La Verrière, Montigny-le-Bretonneux, Elancourt, Voisins-le-Bretonneux, Plaisir, Les Clayes-sous-Bois, Villepreux, Maurepas et Coignières, soit un peu plus de 226b000 habitants. Cela peut être un beau déȴ. Saint-Quentin-en-Yvelines a désormais plus de quarante ans… quarante ans de projets partagés et de réussites collectives. Ses atouts sont reconnus de tousb : un cadre de vie de qualité, une forte attractivité économique, un rayonnement culturel indéniable, un vrai dynamisme universitaire, des équipements publics de qualité au service des habitants. Ces réussites n’ont été possibles que grâce à un travail collectif et partenarial de longue haleine, au cours duquel chaque Commune était prise en compte et pouvait peser sur les grands enjeux de notre agglomération. Nous avons su surmonter nos divergences en plaçant au centre de nos préoccupations l’intérêt général et bble dialogue continu avec les maires. Il reste encore beaucoup à faire dans un contexte de fortes attentes des habitants, qui nécessite un projet de territoire porté par tous les maires et élus de la future agglomération dans un dialogue respectueux et constructif. Malheureusement, ce travail partenarial estb gravement bremis en cause par les élus de droite qui dirigent aujourd’hui la CASQY. Le Président, Monsieur bLaugier, passe en force sur les questions de composition et de gouvernance de l’agglomération. En imposant un «baccordb» local déséquilibré, il modiȴe la représentation issue des urnes des diérentes villes et prive quatre communes de tout pouvoir réel bde décision bsur des sujets pourtant fondamentaux. La situation est grave. L’installation de la nouvelle agglomération aura lieu le 9 janvier prochain. Nous ne pouvons envisager que les grandes décisions qui seront alors prises excluent de facto des communes, leur Maire et des habitants. Nous espérons encore que le bon sens et l’intérêt général l’emporteront. Sachez que nous continuerons à nous mobiliser, avec vous, pour que SaintQuentin-en-Yvelines puisse devenir bla coopérative de communes apaisée que nous appelons tous pour le bien des habitants. Vous pouvez compter sur notre engagement. Bonne année 2016 à tousb! SQYMAG Ć n°12ĆJanvier 2016Ć LE MAGAZINE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES 33