La Lettre de la
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La Lettre de la Président : Dr. Christian BOUSTIERE Hôpital Saint Joseph Service d’Hépato-Gastroentérologie Bd de Louvain 13825 MARSEILLE Tél : 04.91.80.70.61 Fax : 04.91.80.70.62 e-mail : [email protected] APRÈS L’AGA, LA SFED EN ORDRE DE MARCHE Vice-Président : Dr. Jean-Christophe LETARD Polyclinique de Poitiers 1, rue de la Providence 86035 Poitiers Tél. : 05.49.61.72.65 Fax : 05.49.61.71.96 e-mail : [email protected] Secrétaire Général : Pr. René LAUGIER Hôpital de la Timone Service d’Hépatogastro-entérologie et d’oncologie digestive 264, rue Saint Pierre 13385 MARSEILLE CEDEX 5 Tél : 04.91.38.60.23 Fax : 04.91.38.48.73 e-mail : [email protected] Secrétaire Général Adjoint : Dr. Jean-Pierre ARPURT CH - BP 347 35, rue Raoul Follereau 84029 Avignon Cedex Tél. : 04.32.75.33.91 Fax : 04.32.75.33.92 e-mail : [email protected] Secrétaire International : Pr. Thierry PONCHON Hôpital Edouard Herriot 5, place d’Arsonval 69437 Lyon Cedex 3 Tél. : 04.72.11.01.46 Fax : 04.72.11.01.47 e-mail : [email protected] Trésorier : Dr. Pierre-Adrien DALBIES 30, boulevard du Président John Kennedy 34500 Béziers Tél. : 04.67.31.79.89 Fax : 04.67.31.79.51 e-mail : [email protected] Trésorier-Adjoint : Dr. Bruno VEDRENNE Hôpital Emile Muller Service d’Endoscopie Digestive 20, rue du Docteur Laennec BP 1370 68070 MULHOUSE CEDEX Tél : 03.89.64.70.49 Fax : 03.89.64.70.21 [email protected] Membres du Conseil d’Administration : Membre à titre consultatif : Pr. Gérard GAY CHU de Nancy/Hôpitaux de Brabois Unité de Médecine Interne à orientation digestive 54511 Vandœuvre-lès-Nancy Cedex Tél. : 03.83.15.43.66 Fax : 03.83.15.40.12 e-mail : [email protected] Editorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . P. 344 Des nouvelles de l’AGA . . . . . . . . . . P. 345 Sommaire Dr. Thierry BARRIOZ, Poitiers Pr. Marc BARTHET, Marseille Dr. Jean CASSIGNEUL, Toulouse Pr. Christophe CELLIER, Paris Dr. Bernard CROGUENNEC, Limoges Pr. Jean ESCOURROU, Toulouse Pr. Denis HERESBACH, Rennes Dr. Bernard MARCHETTI, Marseille Dr. Bertrand NAPOLEON, Lyon Dr. Bruno RICHARD-MOLARD, Bordeaux Dr. Gilbert TUCAT, Paris Endoscopie et MICI . . . . . . . . . . . . . P. 349 Evaluation des pratiques professionnelles . . . . . . . . . . . . . . . . P. 351 Actions de la commission recommandation en 2007 et 2008 . . . . . . . . . . . . . . . P. 352 Deux jours d’endoscopie en France 2007 du 19 novembre au 1er décembre 2007 . . . . . . . . . . . P. 353 Programme prévisionnel de Vidéo-Digest 2007 . . . . . . . . . . . . P. 354 Réunions sous l’égide de la SFED . . . P. 355 Remise des prix SFED . . . . . . . . . . . . P. 356 Demande d’admission . . . . . . . . . . . P. 357 Numéro 37 • Juin 2007 Lettre de la SFED Numéro 37 – Juin 2007 E d i t o r i a l « L’ambition scientifique et la Formation comme moteurs » L e rôle des sociétés savantes représentant tout ou partie d’une spécialité, telle la SFED pour l’endoscopie digestive dans le cadre de l’Hépato Gastroentérologie, est actuellement indiscutable et ne cesse de croître ces dernières années. Ainsi, la SFED, qui compte plus de 1 000 membres adhérents, est appelée à intervenir dans de multiples actions d’enseignements, de formation continue, ou d’expertises auprès des tutelles en apportant sa caution scientifique qui s’appuie sur les compétences et les nombreux travaux de ses experts. Nous avons pu apprécier lors de la DDW à Washington, le dynamisme de notre spécialité dans laquelle l’endoscopie digestive est omniprésente avec une très forte représentation de notre homologue américaine, la société américaine d’endoscopie digestive (ASGE) à ce congrès. Sans vouloir égaler le gigantisme américain, avec environ 12 000 membres inscrits à l’ASGE, la SFED doit s’inspirer de ce dynamisme et de son efficacité. Nous avons, dans ce but, pris ainsi de nombreux contacts avec ses dirigeants. Nous avons surtout constaté la place importante de l’ASGE au niveau de l’enseignement et de la formation avec un learning center très bien structuré et qui ne désemplissait pas, relayé par la diffusion et la vente de multiples ouvrages ou DVD sur tous les domaines de l’endoscopie. Tout cela nous montre le chemin. Par ailleurs, évaluation des pratiques et promotion de la qualité en endoscopie digestive étaient à l’ordre du jour avec un thème récurrent : le cancer colo-rectal car les Américains ont véritablement posé le problème du dépistage avec en particulier une conférence de Douglas Rex confirmant la place incontournable de la coloscopie. Avec de multiples stands d’informations, des sessions, des communications ou des séances plénières, tous les domaines de l’endoscopie étaient présents ou discutés même les plus modernes comme le « NOTES » qui fait encore débat à la frontière de l’endoscopie et de la chirurgie, et avec, à chaque fois, des salles pleines montrant l’intérêt des Gastroentérologues pour l’endoscopie digestive. C’est dans ces directions que la SFED va engager son action pour les prochaines années et devenir ainsi un organe de formation pour tous les Gastroentérologues qui veulent progresser, tant pour la formation initiale, que pour la formation continue en endoscopie qui est un objectif essentiel pour les libéraux. La SFED participera également à l’évaluation des pratiques professionnelles en apportant naturellement son expertise aux structures qui seront agréées et, en allant dans le sens souhaité actuellement par l’HAS, d’efficacité, de simplicité et d’accompagnement de cette évaluation sans contrainte supplémentaire pour le praticien. Enfin, la SFED qui représente tous les Gastroentérologues libéraux et hospitaliers travaillera pour que l’amélioration de la qualité en endoscopie devienne un des buts principaux de tous et, ce, en respectant la diversité des pratiques et en veillant à ce que les moyens alloués soient en adéquation avec les buts à atteindre. Christian BOUSTIÈRE Président de la SFED Volume 37 - N° 3 - 2007 344 Acta Endoscopica Lettre de la SFED Numéro 37 – Juin 2007 DES NOUVELLES DE L’AGA Bruno VEDRENNE, Bruno RICHARD-MOLARD, Thierry BARRIOZ, Gilbert TUCAT, Jean-Christophe LETARD Nouvelles Technologies D’autres techniques d’ESD plus classiques ont été présentées : « Needle Knife », « IT Knife », « TT Knife » (Triangular Tip Knife). Oyama de l’Hôpital de Saku au Japon a présenté les résultats d’ESD dans l’œsophage à l’aide d’un « Hook Knife » : dans 207 cas de cancers superficiels (197 épidermoïdes, 10 adénocarcinomes) le traitement a été complet en un seul fragment dans 94 % des cas sans aucune perforation ni sténose. Le taux de récidive était de 1 % avec un suivi de 30 mois. Les taux de perforation étaient très variables selon les séries, de même que les taux de résections complètes qui allaient de 70 à 98 %. On retiendra cependant que dans la pratique d’un service pionnier comme celui d’Inoue à l’Hôpital de Séoul, la proportion d’ESD par rapport aux EMR prend de plus en plus de place en raison de ses avantages. En cas de dysplasie de haut grade ou de cancer superficiel sur EBO, l’avenir est sans doute à l’association de méthodes de destruction de l’endobrachyœsophage en traitement complémentaire à la dissection sous muqueuse endoscopique. En effet, si la résection muqueuse endoscopique, ou sans doute dans l’ avenir, l’ESD, sont préconisées pour la résection de dysplasie de haut grade ou de cancer in situ, l’EBO sur lequel se sont développées ces lésions est un état pré-cancéreux qui peut justifier une destruction complète. La longueur de l’EBO et le caractère multifocal de la dysplasie sur EBO incitent à traiter celui-ci de façon radicale. On sait que la coagulation au plasma d’Argon a pour défaut de laisser du « buried EBO » c’est-à-dire des glandes en profondeur, sous l’épithélium de type épidermoïde reconstitué en superficie après la destruction par Argon. Plusieurs méthodes ont été présentées qui semblent permettre la destruction de l’EBO sans laisser subsister de glande en profondeur. La cryothérapie a été testée par l’équipe de Cleveland : l’utilisation d’azote liquide en spray à faible pression permet de détruire des dysplasies de haut grade et des cancers intramuqueux avec des taux respectifs de 90 et 75 % entraînant peu d’effets secondaires. Cette technique n’a pas été testée directement pour la destruction de l’EBO non dégénéré mais pourrait y être appliquée. L’équipe de Paul Fockens et de Jacques Bergman d’Amsterdam a pour sa part présenté l’association du système « Halo » de destruction par radiofréquence locale. Le taux de destruction complète était de 92 % avec 1 cas sur 13 de sténose. Sur les 284 biopsies réalisées après le traitement il n’y avait pas de glande De la résection muqueuse endoscopique à la dissection sous muqueuse Si la mucosectomie (EMR – Endoscopic Mucosal Resection) est devenue une technique couramment utilisée pour l’éxérèse des dysplasies de haut grade ou des cancers superficiels du tube digestif, la dissection sous muqueuse endoscopique (ESD – Endoscopic Sub-mucosal Dissection) prend maintenant son essor. Elle a été initialement pratiquée essentiellement au niveau gastrique mais des publications au niveau rectal et même colique ainsi qu’au niveau œsophagien montrent sa faisabilité. L’intérêt de l’ESD est de permettre une résection «monobloc», ce qui entraîne un moindre risque de récidive et permet une meilleure analyse anatomo-pathologique que celle de fragments multiples parfois difficiles à orienter avec un doute possible sur les marges latérales de résection. Une méta-analyse des résultats de l’EMR et de l’ESD pour les polypes coliques étendus a été présentée par Spuli de l’Université du Missouri, il rapporte un taux de 71 % de résection en une seule pièce avec des marges indemnes lorsque la résection est réalisée par EMR. La plupart des études colligées dans cette métaanalyse contenaient un grand nombre d’EMR, si bien que le taux de 71 % repose sur un nombre assez limité d’ESD. Plusieurs techniques ont été présentées permettant de réaliser des ESD dans l’œsophage, notamment pour les dysplasies de haut grade sur endobrachyœsophage (EBO) ou pour les cancers intra-muqueux œsophagiens, tant adénocarcinomateux qu’épidermoïdes. Vincent Lepilliez (Lyon) a présenté un travail expérimental sur l’animal à l’aide d’un dissecteur à eau qui permet d’obtenir un soulèvement très rapide de la lésion à traiter mais aussi une très bonne dissection sous muqueuse. Des zones de 5 à 10 cm de hauteur d’œsophage ont pu être disséquées, cette augmentation des surfaces traitées est obtenue sans augmentation du risque thérapeutique. Le « Flush Knife® » (Fujinon) est un autre dissecteur à eau présenté par Toyonaga de l’Hôpital de Kishiwada : il s’agit d’une pointe diathermique combinée à un jet d’eau à haute pression qui a permis le traitement de 62 lésions chez 52 patients dans différentes localisations (œsophage, estomac et rectum) ; permettant une résection complète de dysplasies de haut grade et de cancers intra-muqueux, cela sans complication. Acta Endoscopica 345 Volume 37 - N° 3 - 2007 Lettre de la SFED Numéro 37 – Juin 2007 dans la profondeur de la muqueuse en dessous de l’épithélium épidermoïde. Une étude est en faveur de l’intérêt du NBI qui prouve sa supériorité par rapport à l’examen en lumière blanche mais n’a pas été comparé au Lugol ; l’intérêt est en réalité surtout la rapidité et la simplicité d’utilisation par rapport au colorant vital. simplifier les suites opératoires et de diminuer ainsi le temps de récupération. Les principaux problèmes rencontrés sont le risque infectieux et de péritonite, la difficulté de réaliser une fermeture pariétale parfaite, la création d’outils adaptés à la chirurgie endoscopique. Le risque septique semble bien contrôlé, dépendant de la voie d’abord, l’abord trans-vaginal représentant probablement un risque moindre. Curieusement, l’étude de marqueurs de l’inflammation montre la survenue d’une sorte d’immunosuppression transitoire dont on ne sait la signification réelle (MF Mac Gee 825). La fermeture de la voie d’accès est un problème majeur, divers dispositifs ont été inventés permettant la création de bourses enserrant l’overtube pendant la réalisation du geste puis fermés par un nœud en titane, diverses techniques qui peuvent être également utilisées en cas de complications notamment de perforation lors de coloscopies par exemple (C Thompson Sp 362 ; P.O. Park 344 ; P. Swain 564 ; R. Zorron Ti569). Le développement d’outils spécifiques et de plates-formes ont été décrits permettant d’améliorer la triangulation (C. C Thompson Sp362, P. Swain), l’introduction d’outils magnétiques permettant d’écarter les organes (M Ryou 791) ou d’intervenir à distance de l’endoscope (DJ Scott 566 ; DG Fong 567). Au total, NOTES semble être une procédure réalisable et relativement sûre, les premières publications chez l’homme apparaissent, ce qui soulève beaucoup de questions sur son avenir. Il faudrait maintenant démontrer le bénéfice réel pour le patient, l’effet cosmétique n’étant pas le plus négligeable, car la demande du public peut constituer, comme cela a été le cas pour la laparoscopie un atout majeur au développement, suscitant l’intérêt de l’industrie pour investir dans la recherche. Qui devra se former ? Verra-t-on apparaître un Hépato Gastroentérologue « mini-invasif spécialiste » à l’instar des chirurgiens « mini-invasifs spécialistes » ? Si l’on suit la réflexion de Michael L. Kochman (Sp 712), il semble que l’avenir de NOTES soit plutôt chirurgical. L’appréciation du risque, notion essentielle ici comme en France, du temps passé, du coût comparativement à la laparoscopie seront dans l’avenir des données décisives pour confirmer le potentiel de NOTES. Une enquête effectuée auprès de chirurgiens américains confirme leur curiosité pour la technique, mais également leur grande méfiance (E.T. Volckmann M2183). Evolution naturelle de l’endoscopie, ou révolution de l’abord chirurgical ? La création de « teams médico-chirurgicaux » interventionnels pourrait elle être une solution ? Il paraît avisé de s’intéresser de très près à l’avenir de NOTES. Myotomie endoscopique pour achalasie ! Une étude sur la myotomie endoscopique du SIO, réalisée par les équipes de la Mayo Clinic et du John’s Hopkins Hospital de Baltimore a été présentée par Pasricha. Il s’agit en fait d’une extension de la technique d’ESD. Cette méthode expérimentale testée sur le cochon consistait à réaliser un soulèvement sous muqueux par injection de sérum salé puis une incision comme pour la réalisation d’une dissection sous muqueuse. Un ballon de dilatation de 12 mm était alors introduit dans la sous muqueuse. Après la dilatation, l’endoscope était introduit sur le ballon dégonflé, dans la sous muqueuse disséquée, et avancé jusqu’aux fibres musculaires du sphincter inférieur de l’œsophage. Après retrait du ballon, une incision à la pointe diathermique était alors réalisée permettant une myotomie sous contrôle endoscopique. Cette procédure a permis une diminution de la pression du sphincter inférieur de l’œsophage sans aucune anomalie ni complication constatées lors des nécropsies des animaux ainsi traités. Il ne s’agit que d’un travail préliminaire consistant en une expérimentation animale sur un petit nombre de sujets avec un recul faible mais il pourrait s’agir d’une technique d’avenir. NOTES « Natural Orifice Transluminal Endoscopic Surgery » La chirurgie endoscopique transluminale par les orifices naturels (NOTES) : quelles perspectives ? La DDW qui vient de se tenir à Washington a vu plus de quarante publications et conférences consacrées à NOTES, témoignant sinon d’un engouement au moins d’une véritable curiosité pour une technique émergente dont il est encore difficile de prédire l’avenir. Quel est l’état des lieux sur la technique et surtout des réflexions suscitées par cette évolution de l’endoscopie opératoire ? La procédure NOTES consiste à franchir une paroi viscérale pour parvenir dans la cavité péritonéale. Depuis la première publication de Kallo en 2004, de multiples applications ont été décrites principalement expérimentales chez le cochon, puis chez l’homme. Citons la réalisation d’une appendicectomie, cholécystectomie, hépatectomie partielle, biopsie hépatique, hystérectomie, ligature de trompes, fermeture d’éventration, la voie d’entrée pouvant être l’estomac, le colon ou le vagin. L’intérêt potentiel de NOTES est d’éviter la création d’une plaie abdominale avec ses complications afférentes, de Volume 37 - N° 3 - 2007 Echo-endoscopie interventionnelle Plusieurs nouveautés ont été présentées. La curiethérapie locale par mise d’implants riches en iode 346 Acta Endoscopica Lettre de la SFED Numéro 37 – Juin 2007 radioactive associée à de la chimiothérapie a été essayée sur des cancers du pancréas entraînant un taux de 10,7 % de réponses objectives et 43 % de stabilisation et des diminutions des douleurs pendant 1 mois. Cette technique mériterait d’être comparée à de la chimiothérapie seule dans une étude randomisée. La place par rapport à une éventuelle radiothérapie externe est bien sûr à discuter. Il est possible que la tolérance soit meilleure permettant la combinaison avec la chimiothérapie puisque l’on sait que la combinaison chimiothérapie et radiothérapie externe entraîne parfois des interruptions de chimiothérapie pour cause d’intolérance, comme cela a été prouvé dans des études de traitement adjuvant. Cette nouvelle possibilité thérapeutique doit donc être évaluée et trouver sa place éventuelle dans le traitement du cancer du pancréas (traitement palliatif, traitement néo-adjuvant?). L’alcoolisation a été proposée comme traitement du kyste pancréatique, associée dans une étude à une injection de paclitaxel : cela permet la réduction du volume du kyste mais la place en pratique courante reste à préciser et elle est inutile en l’absence de potentiel malin (cas de cystadénome séreux ou des pseudo-kystes de pancréatite) ; mais à l’inverse en cas de risque de dégénérescence, l’absence de contrôle d’une destruction complète de l’épithélium des parois du kyste risque de laisser subsister des zones pouvant ultérieurement dégénérer, ce qui n’est pas sans poser de problème. Même si les différentes présentations ne permettent pas encore d’avoir des éléments tangibles à ce sujet, il est probable qu’un traitement anti-tumoral par chimiothérapie locale ou radiofréquence sous écho-endoscopie soit des alternatives thérapeutiques d’avenir. s’agit d’indications assez rares, ces techniques sont rapportées par des équipes expertes dans le domaine de l’échoendoscopie interventionnelle, ces résultats doivent être confirmés à plus grande échelle en terme de faisabilité mais surtout de morbidité. Les fistules biliaires sont très fréquentes mais semblent se tarir assez rapidement ; cependant certains auteurs rapportent par voie trans-gastrique, trans-hépatique, des hémorragies sévères avec dans une série de 20 malades, 2 décès par hémobilie (Gupta SP274). Le renouveau de la cholangioscopie ? Ce renouveau passe tout d’abord par l’arrivée de vidéo-cholangioscopes haute résolution présentant une excellente qualité d’image, qui de plus sont beaucoup plus ergonomiques (Wan Seo SP 273). L’absence de fibres optiques les rend également beaucoup moins fragiles. Certains sont même équipés du système NBI permettant une analyse très fine de la vascularisation des lésions endo-biliaires, afin d’apprécier le caractère néoplasique ou non de ces lésions ou sténoses, de mieux appréhender leur extension en surface (Itoi SP272). La cholangioscopie permet la lithotritie au contact par laser pulsé ou électrohydraulique des volumineuses lithiases biliaires enclavées. Mais cette indication reste de moins en moins nécessaire du fait des nouveaux systèmes de lithotritie mécanique passant dans le canal opérateur de l’endoscope et surtout des macro-dilatations hydrostatiques (ballonnets de 1618 mm, après sphinctérotomie) de la papille permettant ainsi l’extraction de très volumineuses lithiases ou d’importants empierrements cholédociens, sans difficulté, en une séance, et sans augmenter le taux de complications : comme l’an passé plusieurs vidéo sessions et communications étaient consacrées à cette technique (Bang M1275 ; Park M1303). Une équipe a rapporté le traitement de sténose tumorale biliaire par électrocoagulation plasma d’Argon endobiliaire soit par cholangioscopie, soit à l’aide d’un nasogastroscope monté dans les voies biliaires par voie rétrograde sur fil guide, avec pour certains malades une disparition complète et durable (> 6 mois pour une lésion maligne type cholangiocarcinome, définitive pour une lésion en dysplasie de haut grade) de la sténose (Park SP271). Mais l’intérêt actuel de la cholangioscopie est également diagnostique, avec la caractérisation sur les données macroscopiques des lésions endo-biliaires, mais surtout la possibilité de réaliser des biopsies dirigées endo-biliaires. Compte tenu du développement des traitements spécifiques des cholangiocarcinomes (thérapie photodynamique, nouvelles radio-chimiothérapies…), il est indispensable d’apporter une preuve de malignité et un diagnostic de nature de la lésion biliaire, ce qui est très rarement le cas avec les brossages à visée cytologique (20 % des cas) contrairement aux biopsies endo-biliaires dirigées dont la rentabilité dans la littérature est de 93 à 100%. Le drainage des voies biliaires, et éventuellement du wirsung guidé par écho-endoscopie soit avec pose de prothèse par voie trans-gastrique, soit avec pose d’un fil guide pour « technique du rendez-vous » dans la voie biliaire, a été présenté par M. Perez-Miranda de l’Hôpital de Valladolid. Cette technique est faisable avec 79 % de succès : ponction par voie trans-gastrique des voies biliaires intra-hépatiques gauches en cas de sténoses hilaires surtout ou éventuellement du bas cholédoque non franchissables par voie rétrograde ; ponction à l’aiguille 19 Gauge admettant un guide 0,035, permettant ensuite soit le drainage par prothèse par la même voie antérograde sur le fil guide après dilatation au ballonnet du trajet ou plus souvent par voie rétrograde à l’aide d’un duodénoscope par la « technique du rendez-vous ». Selon la même technique, l’abord et le drainage par prothèse du cholédoque par ponction trans-duodénale en amont d’un obstacle bas situé infranchissable par voie papillaire, ou du wirsung par voie trans-gastrique, là encore, en cas de sténose juxta-ampullaire (sténose ou lithiase de pancréatique chronique avec dilatation d’amont). La faisabilité de ces techniques et leurs bons résultats sont encourageants. Néanmoins, il Acta Endoscopica 347 Volume 37 - N° 3 - 2007 Lettre de la SFED Numéro 37 – Juin 2007 Dans ce domaine, une innovation très séduisante, le cholangioscope à usage unique ou système « Spy Glass® », cathéter en matière plastique de 10 French passant dans le canal opérateur des duodénoscopes, intubant facilement la papille sur fil guide, relié à une poignée avec béquillage haut-bas et droite-gauche permettant d’orienter celui-ci dans les voies biliaires. La poignée se fixe sur celle du duodénoscope, ainsi un seul opérateur peut manipuler simultanément le cholédoscope « Spy Glass® » et le duodénoscope. Le cathéter admet une sonde optique de 0,8 mm passant dans un canal de 1 mm ; cette dernière est reliée à une source de lumière couplée à un moniteur, la qualité d’image étant très bonne. Le cathéter contient aussi deux canaux de lavage et un canal permettant le passage d’une micro pince à biopsies (« Spybite® » de 1 mm) ou d’une sonde de lithotritie par onde de choc. Le coût par examen de cette technique semble nettement plus faible que pour la cholangioscopie classique, ce qui permettrait une diffusion plus large de la technique, mais cela reste à démontrer (Lo 806 ; Parsi M1333 ; Stevens 417). inconvénients : une certaine rigidité de la prothèse et du cathéter porteur ; le caractère traumatique et contendant des extrémités. La prothèse biliaire wallflex® comme ses homonymes entérales semble avoir les avantages de la wallstent® en acier, mais grâce à un nouvel alliage et une nouvelle technique de tissage, cela permet à la prothèse et donc au cathéter porteur une meilleure souplesse donc le franchissement plus aisé des sténoses complexes notamment hilaires. La prothèse épouse, une fois déployée, plus aisément les courbes de l’arbre biliaire tout en conservant son diamètre interne. De même, les extrémités de celle-ci ne sont pas traumatiques. Comme la wallstent®, elle sera commercialisée en longueur de 4 à 10 cm, et diamètres de 0,8 et 1 cm. Prochainement, une prothèse partiellement couverte sera également sur le marché, et en projet, une wallflex® entièrement couverte comportant un fil à l’extrémité distale permettant une bonne préhension, donc ouvrant la possibilité d’extraction de celle-ci. Comme pour l’œsophage, ce type de prothèse extractible, permettrait un calibrage optimisé des sténoses biliaires bénignes. Le drainage vésiculaire par voie rétrograde Endoscopie et pancréas ? Chez les malades à haut risque opératoire, il avait été décrit en alternative à la cholécystectomie : le drainage percutané de la vésicule. Une équipe a rapporté son expérience du drainage per-endoscopique rétrograde de la vésicule dans le cadre de cholécystite aiguë, notamment chez des malades cirrhotiques Child C très fragiles et souvent en attente de greffe. Le drainage était assuré par la mise en place d’une prothèse en queue de cochon, ressortant dans le duodénum. Lors de la séance de questions, il a été évoqué les possibles échecs liés au caractère souvent très tortueux du canal cystique. Les auteurs répondant qu’ils n’avaient pas eu d’échec de mise en place de la prothèse, l’insertion dans la vésicule biliaire du fil guide étant réalisé à l’aide d’un duodénoscope et dans les cas difficiles, avec canal cystique tortueux à l’aide d’un cholangioscope introduit dans le cystique. Dans cette présentation qui était plus la présentation de cas cliniques, l’antibiothérapie associée au drainage de ces malades permettait une guérison de la cholécystite et la pratique secondairement d’une transplantation hépatique chez ces malades avec insuffisance hépatique sévère. En dehors de l’abord échoendoscopique, pas de réelle nouveauté. Essentiellement des mises au point, notamment pour le traitement endoscopique des pancréatites chroniques : pas d’efficacité du traitement endoscopique des lithiases du wirsung sans l’aide précieuse de la lithotritie extra-corporelle dans la majorité des cas, permettant parfois de se passer même du cathétérisme, les débris s’évacuant spontanément. La nécessité de traitement (prothèse) pendant 2 et au mieux 3 ans si l’on ne veut pas s’exposer à des récidives précoces, dans le cadre des sténoses du wirsung de la pancréatite chronique, notion que l’on avait déjà pour le traitement des sténoses biliaires bénignes (18-24 mois). Dans le domaine de la prévention de la pancréatite aiguë post ampullectomie ou sphinctérotomie, la place de la prothèse pancréatique transitoire était débattue compte-tenu d’études contradictoires. Une métaanalyse de Singh et al. Gastrointest Endosc 2004, plaidait en faveur de la prothèse; une étude (Chahal 830) de cette année confirme également ces résultats, mais essentiellement chez les malades à haut risque de pancréatite (ampullectomie, sphinctérotomie sur voie biliaire fine, dysfonctinnement Oddien…). Dans cette étude, il n’y avait pas de différence entre prothèses de 5 et 3 F. Le débat de la forme, de la matière et du calibre de la prothèse n’est pas tranché : il n’y a pas de différence d’efficacité semble-t-il. Par contre, ce qui a été souligné par un panel d’experts dont le Pr Freeman, c’est le risque réel de lésions canalaires post prothèse (sténoses sur wirsung sain au départ !), la faveur allant pour réduire ce risque à l’utilisation Une nouvelle prothèse biliaire : la wallflex® La prothèse biliaire wallstent® de longue date est la plus utilisée du marché (80 % des ventes) ; elle allie une bonne force d’expansion, un faible raccourcissement, un maillage fin limitant la prolifération endo-luminale des tumeurs. Malgré de nettes améliorations du cathéter d’introduction, la possibilité d’utilisation d’un fil guide court, il restait quelques Volume 37 - N° 3 - 2007 348 Acta Endoscopica Lettre de la SFED Numéro 37 – Juin 2007 de prothèses de faible calibre et souples, à retirer à J 15 si elles n’ont pas migré spontanément (ASP à J15). Mais il s’agit d’une recommandation d’experts. vaisseau dont on veut assurer l’hémostase ; ensuite elle est fermée grâce à une poignée très ergonomique, puis la pince est bloquée en position fermée et c’est en tournant une molette située sur la poignée que le clip est largué. On peut ensuite rouvrir les mors de la pince et la repositionner pour placer un deuxième, troisième et éventuellement quatrième clip en quelques secondes, avec la même pince et un rechargement automatique des clips. C’est un outil dérivé des systèmes de section-agrafage de chirurgie, qui semble surtout utile pour la fermeture de fistule, perforation ou plaie post résection endoscopique ou dans le cadre de la chirurgie trans-gastrique par exemple. Une nouvelle pince multiclips La société InScope® filiale d’Ethicon®, commercialise (bientôt en France) une pince dans laquelle sont préchargés 4 clips en titane. Il existe une pince dont les mors se ferment et s’ouvrent à volonté ; donc, il s’agit d’une pince repositionnable, mais également rotative ce qui permet une mise en place précise des clips. La pince permet la préhension des tissus en plaçant ses mors de part et d’autre de la plaie à suturer ou du Endoscopie et MICI Si les colites inflammatoires ne sont responsables que de 1 à 2 % des cancers colo-rectaux (CCR), le CCR est responsable du décès de 7 à 17 % des MICI. Ceci a conduit toutes les sociétés savantes à établir des recommandations concernant le dépistage du cancer au cours des colites inflammatoires. Le but étant de dépister la dysplasie à un stade utile. Il est classique de débuter ce dépistage après 8 ans d’évolution en cas de pan-colite et de 10 à 15 ans en cas de colite gauche. Ne faudrait-il pas débuter ce dépistage plus précocement ? C’est la question que posent FP Vleggaar et al. (Utrecht). Ces auteurs estiment qu’en utilisant le début des symptômes pour calculer le temps écoulé entre le diagnostic de MICI et celui de cancer, 18 % des MICI ont développé un cancer entre 8 et 15 ans d’évolution, et 26 % entre 10 et 20 ans d’évolution, donc bien avant le début de la surveillance. Lors du dépistage, les différents « guidelines » préconisent la réalisation d’une biopsie systématique dans chaque quadrant tous les 10 cm et sur toutes les zones suspectes. La réalisation d’une coloration par de l’indigo carmin voire du bleu de méthylène est également conseillée. Les Américains semblent découvrir l’intérêt de la chromoendoscopie, bien établi par les équipes européennes (Kiesslich, Rutter…) et japonaises (Kudo, …) ; deux études ont été rapportées : AE Kandiel et al. (Cleveland), dans leur essai comparant chromoendoscopie et coloscopie conventionnelle chez 33 MICI (21 RCH, 9 MC et 3 CI), les auteurs détectent 6 formations polypoïdes (dont 5 polypes et 1 DALM) par chromoendoscopie, la coloscopie conventionnelle méconnaissant 2 lésions (polypes banaux). A signaler que sur les 1 293 biopsies systématiques réalisées au cours de cette étude, une seule a permis de détecter une dysplasie de bas grade. Ceci conduit les auteurs à poser la question de l’intérêt des biopsies Acta Endoscopica systématiques. De même, J.F. Marion et al. (New York), dans un essai prospectif, sur 102 MICI (79 RCH et 23 MC), montrent que la chromo-endoscopie a permis la détection d’un plus grand nombre de patients porteurs de dysplasie (16 avec DBG et 1 avec DHG) que la coloscopie conventionnelle avec biopsies systématiques (3 avec DBG) ou la coloscopie avec biopsies ciblées (8 DBG et 1 DHG). L’association de la technique utilisant les biopsies ciblées avec et sans coloration a permis la détection de 20 patients porteurs de dysplasie alors que la coloscopie conventionnelle n’a permis que la détection de 3 patients. Il faut certainement rester raisonnable et tant que nous ne disposerons pas d’études avec un nombre suffisamment important de patients, s’il semble logique de réaliser systématiquement une chromoendoscopie, il est encore trop tôt pour se passer des biopsies systématiques. Quant à l’attitude à adopter en cas de dysplasie de bas grade, elle est toujours sujette à débat. Certains préconisent la colectomie d’emblée, d’autres une surveillance endoscopique dans les 3 mois. L’agressivité des premiers tient au fait que l’examen de pièces de colectomie réalisées pour dysplasie de bas grade montrait un taux élevé de cancer associé. F Velayos et al. (San Francisco) montrent qu’avec l’amélioration des techniques endoscopiques et des prélèvements, la probabilité de cancer occulte en cas de dysplasie plane baisse pas rapport à ce qui était constaté auparavant. Toutefois, en cas de formation polypoïde sessile ou de masse, la probabilité de cancer occulte associé est respectivement de 50 et de 100 %. C’est insister une nouvelle fois sur l’importance de convaincre les patients porteurs de DALM du caractère impératif de la colectomie. EV Loftus (Rochester) a analysé les avancées réalisées ces dernières années dans le domaine de l’imagerie. 349 Volume 37 - N° 3 - 2007 Lettre de la SFED Numéro 37 – Juin 2007 le transit du grêle. Par ailleurs, malgré un aspect de sténose sur le transit chez 3 patients, la « patency » capsule a été éliminée dans des délais normaux ; l’examen par vidéo-capsule réalisé au décours s’est déroulé sans problème. S.A. Cohen et al. (Atlanta) ont évalué chez 30 enfants porteurs de MICI si l’examen par vidéo-capsule permet d’améliorer le diagnostic et modifier les décisions thérapeutiques. Chaque exploration par vidéocapsule étant précédée par un examen par «patency» capsule afin d’éliminer une sténose. La « patency » capsule a été éliminée en moins de 40 heures chez 18 (8 MC connues, 10 MC suspectées, 5 RCH ou colites indéterminées). L’examen par vidéo-capsule a permis de préciser le diagnostic chez 83,3 % des MICI, de modifier la décision thérapeutique chez 72,2 %. V. Mehendiratta et al. (Philadelphie) ont également évalué l’intérêt de la capsule chez 32 enfants porteurs de MC ou suspects de MC. Des anomalies du grêle ont été observées dans 74 % des cas dont 60 % chez des MC connues. Chez 4 patients ayant toutes les autres explorations négatives, des anomalies compatibles avec une MC ont été détectées essentiellement au niveau de l’iléon mais également du duodénum et du jéjunum. L’ensemble de ces données conduit les auteurs à conclure que la vidéo-capsule est utile dans l’appréciation de l’extension, de la sévérité des localisations du grêle de la MC tout en limitant les risques d’irradiation. L’entéroscopie à double ballon est un examen en évaluation dans la maladie de Crohn. A.S. Ross et al. (Chicago) ont évalué l’intérêt, dans une étude rétrospective, de l’entéroscopie à double ballon chez 35 patients (17 MC connues, 18 MC suspects de MC à l’examen par vidéo-capsule). Dans 74 % des cas, l’entéroscopie a permis de confirmer ou d’éliminer des lésions détectées par la vidéo-capsule. Les biopsies ont confirmé la MC dans 58 % des cas. Dans 26 % des cas, la lésion visualisée par vidéo-capsule n’a pu être atteinte par l’entéroscopie. Deux accidents sont survenus au cours de ces entéroscopies : une fièvre transitoire et une perforation au niveau d’une anastomose ulcérée. Chez 63 % des patients, l’entéroscopie a modifié la prise en charge thérapeutique. P.B. Mensink et al. (Rotterdam) aboutissent à des conclusions comparables chez 35 MC, découvrant des lésions chez 71 % des patients, sans complication. La capsule prend une part de plus en plus importante. Elle est toutefois soumise à des problèmes d’interprétation. Dans une étude réalisée par Voderholzer et al. (Berlin) portant sur l’interprétation de 546 lésions découvertes chez 40 patients porteurs soit de MC soit soumis à un traitement par AINS. L’analyse, réalisée par 3 observateurs différents, montre une variation inter-observateurs très importante, avec seulement 32 % de concordance entre les 3 observateurs mais surtout un mauvais diagnostic dans 25 % des cas. Par ailleurs, le risque de rétention de capsule est important même en l’absence de symptôme évocateur de sténose (certains auteurs ont rapporté jusqu’à 13 % de rétention). D’autres vont jusqu’à considérer que la capsule a peu d’impact thérapeutique dans le suivi des patients porteurs de MC. Dans une étude prospective portant sur 18 patients ayant subi une résection iléo-colique L. Biancone et al. (Rome) montrent que sur l’ensemble des patients ayant une MC en rémission à un an, des lésions du grêle sont décelées par la vidéocapsule chez 8 patients. Chez les 12 patients revus à 2 ans, une sténose a été décelée par le transit du grêle contre-indiquant la réalisation d’un examen par vidéo-capsule. Les mêmes auteurs ont comparé, toujours chez des MC ayant subi une résection iléocolique, les résultats de la vidéo-capsule et de l’échographie, l’iléo-coloscopie étant l’examen de référence. Ils montrent, dans une étude prospective portant sur 22 MC, alors qu’à un an tous les patients étaient en rémission (CDAI < 150), qu’il existait une sténose chez 5 MC (contre-indiquant l’examen par vidéo-capsule chez ces patients). L’iléo-coloscopie a détecté une récidive chez 21/22 MC, l’échographie chez 22/22 et la vidéo-capsule chez 16/17 MC. Cette étude montre que si la capsule est une alternative non invasive pour rechercher une récidive post-opératoire, elle nécessite au préalable un examen permettant d’éliminer une sténose. C’est pour éliminer cette contre-indication que P. Occhipinti et al. (Turin) insistent sur la nécessité de réaliser un examen avec la « patency » capsule avant tout examen par vidéo-capsule. En effet, dans une étude prospective portant sur 38 MC, la « patency » capsule n’a été détectée dans les selles que 96 heures après son ingestion témoignant d’une sténose chez 9 patients, méconnue chez 7 par Volume 37 - N° 3 - 2007 350 Acta Endoscopica Lettre de la SFED Numéro 37 – Juin 2007 ÉVALUATION DES PRATIQUES PROFESSIONNELLES « Restons simples » Bernard CROGUENNEC « l’EPP vise à promouvoir la qualité, la sécurité, l’efficience des soins et de la prévention et plus généralement la santé publique, dans le respect du code de déontologie ». Extrait du Décret relatif à l’EPP du 14 avril 2005. Santé (ES) étant en avance sur celles de l’EPP des médecins – Vous travaillez en groupe – Vous vous intégrez à la démarche de certification de votre Etablissement – Vous validez votre EPP 1. Cet extrait résume parfaitement le but de cette démarche : c) EPP et Accréditation des Equipes Médicales – Une voie d’avenir… – Vous vous inscrivez d’emblée dans une démarche continue d’amélioration de vos pratiques – Vous gérez la Sécurité de votre pratique – Vous participez à la gestion des risques dans vos Etablissements – L’objectif présenté initialement : « de diminution des primes d’assurance RCP » est certainement illusoire, n’étant qu’une « carotte » financière pour les chirurgiens, les anesthésistes et les obstétriciens... – Qualité de la pratique professionnelle – Sécurité dans la mise en œuvre de cette pratique L’efficience sera une conséquence de ces deux démarches. 2. Déjà 2 ans ! a) L’ HAS a voulu initialement donner tous les outils nécessaires et confier cette démarche aux professionnels de Santé : – URML et Médecin Habilité – Organismes Agréés 4. Comment les mettre en œuvre ? b) Cette mise en place s’est retrouvée engluée dans des outils parfois complexes (audit, audit ciblé, chemin clinique, groupe de pairs, revue de morbimortalité…) et surtout dans la méconnaissance de cette démarche de la part des médecins. a) Un tableau synthétique Mode d’exercice Validation Extérieure URML Médecin Habilité ou OA Médecins libéraux en ES URML ou CME Médecin Habilité ou OA Médecins Salariés en ES CME Médecin Expert Extérieur ou OA Médecins libéraux hors ES c) 2 ans après, l’expérience aidant, la simplification est à l’ordre du jour. L’HAS propose une Evaluation « formative et non sanctionnante » « Intégrée à l’exercice clinique ». A nous de faire vivre cette démarche en intégrant un volet d’évaluation dans notre pratique courante. Le but n’étant pas l’évaluation en elle-même mais l’amélioration des pratiques que l’évaluation nous démontrera. 3. Que faire en Hépato Gastroentérologie ? Et plus particulièrement en Endoscopie Digestive ? On s’aperçoit, dans toutes les situations, du rôle important des Organismes Agréés : – Proposer des méthodes d’évaluation adaptées à chaque pratique – Valider une démarche d’évaluation proposée par votre CME – Organiser le suivi de la démarche – Enfin VALIDER cette démarche a) EPP individuelle – Une voie certainement difficile, car ce travail d’EPP individuelle n’est accessible qu’à des HGE très sensibilisés à la démarche d’évaluation – Nécessite d’avoir recours soit à un Médecin Habilité (URML) soit à un Organisme Agréé (OA) – La démarche « ponctuelle » initiale demandera une étape secondaire qui sera une démarche « continue » b) À qui s’adresser ? – Plusieurs OA d’EPP nationales proposent leurs services – Des OA régionales seront également de bonnes adresses – L’EA HGE proposera différentes solutions associant des outils d’EPP classique, des b) EPP et V2 – La voie de recours actuelle la plus fréquente. La démarche de Certification des Etablissements de Acta Endoscopica Certificat d’EPP 351 Volume 37 - N° 3 - 2007 Lettre de la SFED Numéro 37 – Juin 2007 démarches d’EPP « continue » (RCP, RMM, Registre…) et une démarche d’Accréditation des pratiques médicales. d) Quelle évolution ultérieure ? La démarche Qualité initialisée par l’HAS pour les ES sous forme d’Accréditation V1, de Certification V2, développée ensuite pour les praticiens avec l’Evaluation des Pratiques professionnelles, et l’accréditation des Médecins sera évolutive. Le projet actuel se fait vers un suivi d’indicateurs aussi bien pour les ES que pour les Praticiens. La niveau faible d’un indicateur devra pousser à la mise en place de mesures correctives confirmant bien le caractère « continu » de la démarche de Qualité. Le critère de choix sera fonction : – De votre statut hospitalier ou libéral – De la pérennité et de l’évolutivité de la structure OA – D’une proposition de plusieurs types de démarche d’Evaluation – D’une aide à la gestion de son dossier. Un élément qui semble important est le maintien d’un contact étroit entre l’OA et les Sociétés Savantes car comment envisager la mise en œuvre de recommandations de pratiques sans l’avis des Sociétés Savantes ? Conclusion Prenons le temps de bien comprendre la démarche pour ne pas se lancer dans des Evaluations non validantes. Répondons présents à la démarche V2 de nos établissements ; ces derniers seront toujours, par obligation, en avance sur la démarche individuelle des Médecins. Créons, sous contrôle des sociétés savantes, les structures organisationnelles utiles à ces démarches pour que les recommandations de pratique restent de notre domaine. c) Dans quel délai ? La Validation d’une démarche continue d’EPP est valable pour une période de 5 ans ; logiquement, les textes de «mise en œuvre» datent de 2004, il faudrait donc remplir cette obligation avant 2009. Or le barème quinquennal en matière de FMC, incluant le forfait de 100 crédits d’EPP, date de Juillet 2006, de ce fait, une superposition des obligations est évidente repoussant (selon avis personnel) la date « butoir ». ACTIONS DE LA COMMISSION RECOMMANDATION DE LA SFED EN 2007-2008 Denis HERESBACH (J.-P. Arpurt, M. Barthet, C. Boustière, A. Lachaux, R. Laugier, J.-C. Létard, B. Napoléon, B. Richard-Mollard) Cette commission va prolonger son action en publiant 3 fiches en septembre 2007 (préparation colique, désinfection en endoscopie, GPE) et en assurant la parution d’un livret de la collection de 12 fiches publiées de 2004 à 2006. L’objectif de cette commission est de poursuivre son action en réalisant des fiches sur les sujets ayant trait à l’endoscopie réalisée par le plus grand nombre et quotidiennement en essayant de se rapprocher d’une méthodologie de l’evidence based medicine « même si nos moyens ne permettent pas » de se substituer aux instances ou agences qui souvent récusent certains thèmes faute de transversalité. Il est vrai que beaucoup de décisions en endoscopie sont à prendre en direct, parfois seul et que tout consentement éclairé bien mené ne peut envisager tous les cas de figures, en particulier en endoscopie interventionnelle. Cette dualité doit inviter la commission recommandation à publier régulièrement des consensus en endoscopie digestive (CED) avec une méthode biblio- Volume 37 - N° 3 - 2007 graphique connue (traçable), l’endoscopie se prêtant particulièrement à l’établissement de CED avec des standards (reconnus unanimement) des options (adoptées par le plus grand nombre) et des recommandations (grade A), ces dernières étant aussi rares qu’incontournables. Nous ne manquerons cependant pas d’agir en transversalité, la commission recommandations en relation avec d’autres acteurs ou commissions de la SFED ayant également pour objectif d’organiser des tables rondes en partenariat avec d’autres sociétés savantes et de publier les CED qui en seront issues ; ainsi sont envisagées fin 2007 avec la SFR « la place de la coloscopie virtuelle et des méthodes morphologiques dans le dépistage du cancer du colon » et pour juin 2008 « Modalités et limites de la résection endoscopique des néoplasies digestives précoces ». Cette transversalité sera également favorisée en intégrant un membre d’une société savante impliquée dans le thème pour chaque nouveau CED afin de favo- 352 Acta Endoscopica Lettre de la SFED Numéro 37 – Juin 2007 riser l’appropriation de ces CED par l’ensemble des acteurs de l’endoscopie digestive : la SFAR pour préparation colique et endoscopie en pédiatrie ; la SPILF pour l’actualisation de l’antibio-prophylaxie en endoscopie ; le GFHGNP pour l’endoscopie en pédiatrie... Je souhaite la bienvenue aux membres de cette commission que j’ai le plaisir de coordonner, les sollicite pour leur courage et pugnacité objective afin de convaincre nos collègues ou tutelles de la place « réelle » de l’endoscopie digestive en aidant à la diffusion de tous les résultats objectifs et scientifiques disponibles de nos jours mais qui souvent trouvent moins de relais médiatiques que les nouvelles molécules. DEUX JOURS D’ENDOSCOPIE EN FRANCE 2007 DU 19 NOVEMBRE AU 1er DÉCEMBRE 2007 Cancer et endoscopie, endoscopie et cancer restent les mots clés de cette 8e enquête afin de démontrer la place incontournable et toujours croissante de l’endoscopie digestive dans le diagnostic, la prévention, le traitement radical et palliatif de tous les cancers du tube digestif. Beaucoup copiée mais jamais égalée (en toute modestie), cette enquête nous permet d’avoir des chiffres indiscutables sur les conditions d’exercice, les indications, les résultats, le volume des actes, le nombre de gestes diagnostiques et thérapeutiques toujours croissant, les complications, l’impact des campagnes de dépistage, la place majeure de la Acta Endoscopica coloscopie (900.000 polypes enlevés en 2006 pour 500 000 en 2000) et, enfin, l’importance de la population à risque suivie, probablement plus de 1 500 000 voire 2 000 000 de polypectomisés sans compter les mucosectomisés. Bref, ces chiffres sont indispensables pour obtenir enfin la reconnaissance de l’endoscopie digestive et montrer, à tous nos partenaires institutionnels, qu’il serait éminemment dangereux de toucher à l’endoscopie digestive tant en matière de CCAM que de T2A. Docteur Jean-Marc CANARD Coordinateur de l’étude 353 Volume 37 - N° 3 - 2007 Lettre de la SFED Numéro 37 – Juin 2007 PROGRAMME PRÉVISIONNEL DE VIDÉO-DIGEST 2007 PARIS, PALAIS DES CONGRÈS MERCREDI 3 OCTOBRE 08 h 30 – 12 h 30 et 14 h 00 – 16 h 00 : Démonstrations en direct depuis l’Hôpital Européen Georges-Pompidou à Paris Opérateurs : M. BARTHET (Marseille), P. BULOIS (Lille), D. COUMAROS (Strasbourg), J. DEVIÈRE (Bruxelles, Belgique), M. GIOVANNINI (Marseille), D. HERESBACH (Rennes), R. LAUGIER (Marseille), G. LESUR (Boulogne-Billancourt) et L. PALAZZO (Paris). Démonstrations de : biopsies sous NBI ou FICE dans un endobrachyœsophage, capsule vidéo-endoscopique colique, coagulation par plasma argon, coloration pancolique, dissection sous-muqueuse endoscopique, dilatation pneumatique d’une complication de Nissen ou dilatation d’une sténose simple, gastroscopie diagnostique à la japonaise, mucosectomies colique et gastrique, nasogastrostomie, pose de prothèse, retrait de ballon intragastrique, sphinctérotomie, traitement d’un Crohn colique, traitement d’une rectite radique. 16 h 30 - 18 h 10 : Module sur l’État de l’Art en Endoscopie Digestive : « Lésions pré-néoplasiques et néoplasiques superficielles de l’œsophage et de l’ampoule de Vater » Modérateurs : T. BARRIOZ (Poitiers), M. GREFF (Saint-Laurent-du-Var) et J.C. SAURIN (Lyon). – Diagnostic endosocopique de l’œsophage de Barrett, par J. BOYER (Angers) : • anatomie normale de l’œsophage de la jonction œso-gastrique ; • œsophage de Barrett : diagnostic et bilan. – Diagnostic et bilan d’un cancer épidermoïde, par E. VAILLANT (Paris). – Thérapeutiques endoscopiques des lésions superficielles de l’œsophage, par T. PONCHON (Lyon). – Diagnostic et traitement des lésions débutantes de l’ampoule de Vater, par B. NAPOLÉON (Lyon). Responsables : J.M. CANARD (Paris) et C. CELLIER (Paris), assistés de C. BOUSTIÈRE (Marseille) et J. BOYER (Angers). Modérateurs : – le matin : C. BOUSTIÈRE (Marseille), M. DELVAUX (Nancy), J.C. LÉTARD (Poitiers), F. PRAT (Paris) et B. RICHARD-MOLARD (Bordeaux) ; – l’après-midi : J. CASSIGNEUL (Toulouse), P. PIENKOWSKI (Montauban), D. SAUTEREAU (Limoges) et G. TUCAT (Paris). JEUDI 4 OCTOBRE 08 h 00 - 10 h 00 : Ateliers : – Bistouris électriques et plasma argon, par J.M. CANARD (Paris) et S. LAFON (Erbé). – Endoscopie d’urgence, par J.P. ARPURT (Avignon), G. LESUR (Boulogne-Billancourt) et B. VEDRENNE (Mulhouse). – EPP et accréditation, par B. CROGUENNEC (Limoges) et P. CABARROT (HAS). – Mucosectomie et polypectomie, par D. COUMAROS (Strasbourg) et B. RICHARD-MOLARD (Bordeaux). – Nouveautés en endoscopie biliaire, par T. BARRIOZ (Poitiers) et F. CESSOT (Limoges). – Prothèses et dilatation, par B. BOBOC (Paris) et R. LAUGIER (Marseille). Volume 37 - N° 3 - 2007 – Quels critères de choix en écho-endoscopie? Par C. BOUSTIERE (Marseille) et O. CROIZET (Toulouse). – Techniques de la coloscopie et des colorations et état des lieux du dépistage du cancer colo-rectal, par A. CALAZEL-BENQUE (Toulouse), J.C. LÉTARD (Poitiers) et D. SAUTEREAU (Limoges). 10 h 30 - 12 h 30 : A propos du direct : analyse et discussion des cas cliniques présentés, par T. PONCHON (Lyon) et M. PELLETIER (Bourgoin-Jallieu). Modérateurs : T. BARRIOZ (Poitiers), M. GREFF (Saint-Laurent-du-Var) et J.C. SAURIN (Lyon), plus tous les opérateurs. 354 Acta Endoscopica Lettre de la SFED Numéro 37 – Juin 2007 RÉUNIONS SOUS L’ÉGIDE DE LA SFED Informations / Inscriptions : ALEOU / Meeting-pro 5, allée des Acacias - 77100 Mareuil-les-Meaux Tél. +33 (0)1 64 33 33 33 - Fax + 33 (0)1 64 33 40 31 e-mail : [email protected] Web : www.meeting-pro.com 10e JOURNÉE EN ENDOSCOPIE ET CHIRURGIE DIGESTIVE DU LIMOUSIN Limoges (France), 23 juin 2007 Organisateur : Professeur Denis SAUTEREAU Hôpital Dupuytren 2, avenue Martin Luther King 87042 Limoges Cedex Tél. +33 (0)5 55 05 66 32 / +33 (0)5 55 05 66 20 Fax +33 (0)5 55 05 66 30 e-mail : [email protected] VIDÉO-DIGEST 2007 PARIS (FRANCE) Palais des Congrès Renseignements / Inscriptions : Nathalie JEAN Laboratoires AstraZeneca GSM +33 (0)6 87 12 91 83 e-mail : [email protected] Docteur Franck DUMEIRAIN Webmaster de la SFED GSM +33 (0)6 81 45 97 64 e-mail : [email protected] 3 et 4 octobre 2007 Dans la continuité duquel se déroulera le 17e Séminaire de Formation de la SNFGE les 4 et 5 octobre 2007 Secrétariat technique : Hélène FOURNIER 96, boulevard du Montparnasse - 75014 Paris Tél. +33 (0)1 42 79 06 35 - Fax +33 (0)1 42 79 06 51 e-mail : [email protected] Inscriptions : BCA 38, rue Anatole France - 92594 Levallois-Perret Cedex Tél. +33 (0)1 70 94 65 00 - Fax +33 (0)1 70 94 65 01 e-mail [email protected] Web : www.b-c-a.fr INTERVENTIONAL GI ENDOSCOPY TECHNIQUES Strasbourg (France), IRCAD/EITS 4-6 juin 2007 Organisateur / Renseignements / Inscriptions : Docteur Dimitri COUMAROS IRCAD/EITS Hôpitaux Universitaires 1, place de l’Hôpital - 67091 Strasbourg Cedex Tél. +33 (0)3 88 11 90 00 - Fax +33 (0)3 88 11 90 99 e-mail : [email protected] -Web : www.eits.fr 20e COURS INTENSIF EUROPÉEN EN ENDOSCOPIE DIGESTIVE DE LA SMIER Strasbourg (France), Hôtel Hilton 14-15 décembre 2007 Organisation scientifique : Professeur Gérard GAY Docteur Michel DELVAUX Service de Médecine Interne J Hôpital de Brabois - Allée du Morvan 54511 Vandœuvre-lès-Nancy Cedex Tél. +33 (0)3 83 15 43 66 - Fax +33 (0)3 83 15 40 12 e-mail: [email protected] [email protected] Informations / Inscriptions : ALEOU / Meeting-pro 5, allée des Acacias 77100 Mareuil-les-Meaux Tél. +33 (0)1 64 33 33 33 - Fax +33 (0)1 64 33 40 31 e-mail : [email protected] Web : www.meeting-pro.com 22e JOURNÉE D’ACTUALITÉS DIGESTIVES DU TROCADÉRO 7e RÉUNION PARIS / ÎLE-DE-FRANCE : ÉTAT DE L’ART EN ENDOSCOPIE DIGESTIVE Paris (France), Pavillon Dauphine, 29 septembre 2007 Organisateur : Docteur Jean-Marc CANARD 96, boulevard du Montparnasse - 75014 Paris Tél. +33 (0)1 43 21 51 31 - Fax +33 (0)1 40 47 69 81 e-mail : [email protected] Acta Endoscopica 355 Volume 37 - N° 3 - 2007 Lettre de la SFED Numéro 37 – Juin 2007 9e JOURNÉE DE RÉFLEXION SUR L’ENDOSCOPIE DIGESTIVE EN FRANCE JOURNÉES FRANCOPHONES DE PATHOLOGIE DIGESTIVE 2008 Paris (France) 19 janvier 2008 Paris (France), Palais des Congrès 8-12 mars 2008 Organisation : SNFGE - ACHBT - CHDH - SFCD - SFED - SIAD SNFCP - FMC-HGE. Organisation scientifique : Professeur René LAUGIER Hôpital de la Timone Service d’Endoscopie 242, rue Saint Pierre 13385 Marseille Cedex 5 e-mail : [email protected] Informations : Secrétariat de la SNFGE CHU Trousseau - 37044 Tours Cedex 01 Tél. +33 (0)2 47 48 23 01 - Fax +33 (0)2 47 48 23 02 e-mail : [email protected] Informations / Inscriptions : ALEOU / Meeting-pro 5, allée des Acacias 77100 Mareuil-les-Meaux Tél. +33 (0)1 64 33 33 33 - Fax +33 (0)1 64 33 40 31 e-mail : [email protected] Web : www.meeting-pro.com Inscriptions : BCA 38, rue Anatole France - 92594 Levallois-Perret Cedex Tél. +33 (0)1 70 94 65 00 - Fax +33 (0)1 70 94 65 01 e-mail : [email protected] - Web : www.b-c-a.fr Remise des prix SFED lors des journées francophones de pathologie digestive à Lyon le 21 mars 2007 L’ensemble du conseil d’administration de la Société Française d’Endoscopie Digestive adresse toutes ses félicitations aux 5 lauréats qui sont : Le Docteur A. BAJU Le Docteur C. CABRAL Le Docteur N. CEZE Le Docteur V. COTTET Le Docteur V. LEPILLIEZ La Lettre de la SFED est éditée par la Société Française d’Endoscopie Digestive Directeur de la publication : Christian BOUSTIÈRE Rédacteur en Chef : Jean-Christophe LÉTARD Secrétariat de rédaction : Hélène FOURNIER 96, bd du Montparnasse 75014 Paris N° ISSN : 16235762 Document réalisé avec le soutien du laboratoire NORGINE Mise en page et impression : bialec, nancy (France) - Dépôt légal n° 67348 - juin 2007 Volume 37 - N° 3 - 2007 356 Acta Endoscopica Lettre de la SFED Numéro 37 – Juin 2007 DEMANDE D’ADMISSION NOM : ____________________________________________ PRÉNOM : __________________________________ Nationalité : ______________________________________ Date de Naissance : __________________________ (en lettres capitales) Adresse Professionnelle : __________________________________________________________________________ Code postal : ____________________ Ville : __________________________ Tél : ____________________________ Pays : ______________________ Fax : __________________________ E-Mail : ____________________ PARRAINAGE Conformément aux statuts, chaque adhérent doit être présenté par deux parrains déjà membres de la SFED Premier Parrain : NOM : ____________________________________________ PRÉNOM : __________________________________ Adresse : ________________________________________________________________________________________ Tél : ______________________________________________ Fax : ________________________________________ Signature : Deuxième Parrain : NOM : ____________________________________________ PRÉNOM : __________________________________ Adresse Professionnelle : __________________________________________________________________________ Tél : ______________________________________________ Fax : ________________________________________ Signature : Votre dossier complet (curriculum vitae court, éventuels titres et travaux, lettre de motivation et demande d’admission) doit être adressé au : Professeur René LAUGIER Secrétaire Général SFED 96, bd Montparnasse 75014 PARIS La cotisation de 170 euros vous permet : – – – – – De recevoir les revues Endoscopy et Acta Endoscopica (valeur d’abonnement seul 258 + 152 = 410 euros) De bénéficier d’une remise de 100 euros à Vidéo-Digest D’une inscription à taux réduit à l’ESGE pour 50 euros donnant l’accès à l’UEGW En cours d’élaboration, services réservés sur le site sfed.org aux seuls membres régulièrement inscrits En cours de négociation, inscription à l’ASGE à un tarif préférentif avec la revue Gastrointestinal Endoscopy comprise et l’accès à la DDW (tarif probable 215 $ = 180 €) RÉGLEMENT Votre adhésion ne pourra être effective qu’à réception de votre règlement par chèque bancaire ou postal à l’ordre de la SFED. Vous trouverez le coupon de règlement à remplir et à nous retourner sur l’appel de cotisation Acta Endoscopica 357 Volume 37 - N° 3 - 2007 NOUVEAU NOUVEAU NOUVEAU NOUVEAU PEG + ASC (PEG 3350 + ascorbate de sodium + acide ascorbique + sulfate de sodium + électrolytes) La nouvelle génération de lavage intestinal MOVIPREP, poudre pour solution buvable en sachets Composition: Sachet A: Macrogol 3350, Sulfate de sodium anhydre, Chlorure de sodium, Chlorure de potassium. Excipients: aspartame (E 951), acésulfame de potassium (E 950), arôme citron (maltodextrine, citral, huile essentielle de citron, huile essentielle de limette, gomme xanthane, vitamine E). Sachet B: Acide ascorbique, Ascorbate de sodium. Pour plus d’informations, consulter la monographie MOVIPREP® du dictionnaire Vidal. Indications thérapeutiques: MOVIPREP® est une solution, administrée par voie orale, destinée au lavage intestinal préalablement à tout examen nécessitant un intestin propre (par exemple: exploration endoscopique ou radiologique). Posologie et mode d’administration: Adultes et personnes âgées: Boire deux litres de solution de MOVIPREP®, plus un litre de liquide clair (eau, soupe claire, jus de fruit sans pulpe, boisson non alcoolisée, thé et/ou café sans lait). Obtenir un litre de MOVIPREP® consiste à dissoudre 1 sachet A et 1 sachet B dans un litre d’eau. Mode d’administration: - soit en deux fois avec un litre de MOVIPREP® ingéré la veille au soir de l’examen et un litre ingéré tôt dans la matinée le jour de l’examen. - soit en une fois avec les deux litres de MOVIPREP® ingérés la veille au soir de l’examen. Enfants: MOVIPREP® n’est pas recommandé chez les personnes de moins de 18 ans. Pour plus d’informations, consulter la monographie MOVIPREP® du dictionnaire Vidal. Contre-indications: Ne pas utiliser chez les patients ayant des antécédents ou suspicions de: - Occlusion ou perforation intestinale - Trouble de la vidange gastrique (gastroparésie) - Ileus - Phénylcétonurie (en raison de la présence d’aspartame) - Déficit en Glucose-6-phosphatedéshydrogénase (en raison de la présence d’ascorbate) - Hypersensibilité à l’un des composants - Mégacôlon toxique dans des conditions d’inflammations sévères du tractus intestinal (y compris dans la maladie de Crohn et la recto-colite hémorragique). Ne pas utiliser chez des patients inconscients. Mises en garde et précautions particulières d’emploi: La diarrhée est un effet attendu de l’utilisation de MOVIPREP®. MOVIPREP® doit être administré avec précaution chez les patients fragiles ou en cas de: - Troubles de la déglutition, ou tendance à l’inhalation ou à la régurgitation - Troubles de la vigilance - Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min) - Insuffisance cardiaque (NYHA grade III ou IV) - Déshydratation - Poussées sévères de maladie inflammatoire - Risque de déséquilibre électrolytique Si les patients présentent des symptômes tels que ballonnement sévère, distension abdominale, douleur abdominale ou autre réaction rendant la poursuite du traitement difficile, la prise de MOVIPREP® peut être ralentie ou temporairement arrêtée et les patients devront consulter leur médecin. Pour plus d’informations, consulter la monographie MOVIPREP® du dictionnaire Vidal. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions: Les traitements oraux habituels ne doivent pas être pris dans l’heure précédant l’ingestion de MOVIPREP®. Pour les médicaments à marge thérapeutique étroite ou à demi-vie courte, l’efficacité peut être particulièrement affectée. Pour plus d’informations, consulter la monographie MOVIPREP® du dictionnaire Vidal. Grossesse et allaitement: MOVIPREP® devra être utilisé uniquement si le médecin considère que c’est essentiel. Pour plus d’informations, consulter la monographie MOVIPREP® du dictionnaire Vidal. Effets indésirables: La diarrhée est un effet attendu de la préparation colique. Effets liés à la nature de l’examen: nausées, vomissements, ballonnements, douleurs abdominales, irritation anale et troubles du sommeil Effets liés au macrogol: réactions allergiques (rash, urticaire, œdème et anaphylaxie). Effets très fréquents: douleur abdominale, distension abdominale, malaise, inconfort anal, sensation de soif et nausées. Effets fréquents: augmentation de l’appétit, troubles du sommeil, vertiges, vomissements, dyspepsie et frissons. Pour plus d’informations, consulter la monographie MOVIPREP® du dictionnaire Vidal. Surdosage: En cas de diarrhée sévère des quantités abondantes de liquides devront être données. Dans les rares cas de déséquilibre métabolique sévère, une réhydratation par voie intraveineuse peut être effectuée. Pour plus d’informations, consulter la monographie MOVIPREP® du dictionnaire Vidal. Propriétés pharmacodynamiques: Code ATC A06AD Laxatif osmotique - Action osmotique intestinale - Stimulation de la motricité colique par augmentation du volume des selles - Risque de déshydratation évité par électrolytes et prise complémentaire de liquide clair Pour plus d’informations, consulter la monographie MOVIPREP® du dictionnaire Vidal. Propriétés pharmacocinétiques: Pour plus d’informations, consulter la monographie MOVIPREP® du dictionnaire Vidal. Données de sécurité précliniques: Pas de potentiel de toxicité systémique significatif. Pour plus d’informations, consulter la monographie MOVIPREP® du dictionnaire Vidal. Durée de conservation: 3 ans. Après reconstitution, à conserver 24 heures à une température ne dépassant pas 25°C ou au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Garder la solution dans un conditionnement fermé. Précautions particulières de conservation: A conserver dans l’emballage extérieur à une température ne dépassant pas 25°C. Instructions concernant l’utilisation et la manipulation et l’élimination: Le patient doit attendre la dissolution complète de la poudre avant de boire la solution. Pour plus d’informations, consulter la monographie MOVIPREP® du dictionnaire Vidal. AMM n° 378 816-4 (2007): Boîte composée de 2 sacs contenant chacun 1 sachet A et 1 sachet B. Prix libre. Non Remb. – Non Collect. NORGINE PHARMA 2, rue Jacques Daguerre 92565 Rueil Malmaison cedex - France Tél : 01.41.39.94.00 MVP/C1/207 MOVI011 • SCORE Reclamebureau Un volume réduit de PEG pour un côlon propre.
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