Votre guide complet sur l`hyperactivité vésicale
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Votre guide complet sur l`hyperactivité vésicale
Votre guide complet sur l’hyperactivité vésicale Consultez le site au Petit Coin pour obtenir plus de renseignements sur l’hyperactivité vésicale www.aupetitcoin.ca Table des matières ◆ S’informer sur l’hyperactivité vésicale 1 ◆ Qu’est-ce que l’hyperactivité vésicale? 2 ◆ Êtes-vous atteint d’hyperactivité vésicale? 3 ◆ Définition de l’hyperactivité vésicale 4 ◆ Différences entre l’hyperactivité vésicale et l’incontinence 4 ◆ Qui sont les personnes touchées par l’hyperactivité vésicale? 5 ◆ Dans quelle mesure l’hyperactivité vésicale peut-elle vous affecter? 5 ◆ Facteurs de risque à prendre en considération 6 ◆ Diagnostic de l’hyperactivité vésicale 7 • Tenue d’un journal de la fonction vésicale 7 • Examen de diagnostic de l’hyperactivité vésicale 7 ◆ Trouver le traitement adéquat 8 • Modification des habitudes de vie 8 • Recours aux thérapies comportementales 8 ➤ Réadaptation des muscles pelviens (exercices de Kegel) 9 ➤ Rétroaction biologique 11 ➤ Gestion de l’apport en liquides 12 ➤ Horaire prédéterminé des visites aux toilettes – mictions anticipées 13 ➤ Rééducation de la vessie 13 • Au-delà des thérapies comportementales 14 ➤ Médicaments d’ordonnance 14 ➤ À quoi s’attendre du médicament 14 • Autres traitements ➤ Chirurgie 15 15 ◆ Prise en charge de l’hyperactivité vésicale 16 ◆ Ressources 17 ◆ Foire aux questions (FAQ) 18 ◆ Glossaire 21 ◆ Références 22 1 S’informer sur l’hyperactivité vésicale L’hyperactivité vésicale varie en intensité : elle peut n’être qu’un simple désagrément ou se révéler un problème grave pouvant perturber la vie d’une personne. Plus vous vous informerez sur ses causes et ses traitements, plus il vous deviendra facile de la prendre en charge. Le présent livret fournit les renseignements dont vous devez prendre connaissance au sujet de l’hyperactivité vésicale. Nous espérons que vous le trouverez non seulement instructif, mais qu’il saura également vous orienter dans la bonne direction, en vous aidant à résoudre vos problèmes liés à l’hyperactivité vésicale. Bon nombre de professionnels de la santé peuvent contribuer au diagnostic, au traitement et à la prise en charge de l’hyperactivité vésicale. En voici la liste : ◆ Généralistes et médecins de famille ◆ Urologues ◆ Urogynécologues ◆ Gynécologues ◆ Infirmières-conseil en incontinence Si vous présentez les symptômes de l’hyperactivité vésicale, il est important d’en parler à un professionnel de la santé. 2 Qu’est-ce que l’hyperactivité vésicale? L’hyperactivité vésicale est un problème médical chronique qui se caractérise par une envie soudaine, et parfois inconfortable, d’uriner. Cette envie peut survenir à toute heure du jour ou de la nuit. Elle n’entraîne pas nécessairement d’écoulement d’urine. L’hyperactivité vésicale se manifeste lorsque le muscle lisse de la vessie, appelé détrusor, se contracte alors que la vessie n’est pas encore pleine. Lorsqu’il se contracte, ce muscle envoie un signal au cerveau, qui se traduit par une envie d’uriner. Parfois, cette forme d’urgence mictionnelle exige davantage de visites à la toilette que la normale. Chez certaines personnes, elle entraîne un écoulement involontaire d’urine. L’hyperactivité vésicale peut se révéler tout aussi frustrante qu’embarrassante pour les personnes qui en souffrent. Heureusement, il existe des traitements et des stratégies qui peuvent vous aider à soulager vos symptômes. Vessie normale Le détrusor se contracte quand la vessie est pleine. détrusor urine Vessie hyperactive Le détrusor se contracte avant que la vessie soit pleine. urètre détrusor urine urètre 3 Êtes-vous atteint d’hyperactivité vésicale? Si vous croyez être atteint d’hyperactivité vésicale, la première étape pour obtenir un diagnostic et un traitement adéquats consiste à faire le suivi de vos symptômes afin d’en discuter avec votre professionnel de la santé à votre prochaine consultation. Ainsi, il sera en mesure de poser un diagnostic précis. Voici quelques questions simples qui pourraient vous aider à déterminer si vous présentez les symptômes de l’hyperactivité vésicale : Oui Non Éprouvez-vous des envies soudaines et irrépressibles d’uriner, qu’il est difficile de retarder? Lorsqu’elles surviennent, ces urgences mictionnelles sont-elles suivies d’un écoulement involontaire d’urine? Estimez-vous qu’il vous faut aller trop souvent à la toilette pendant la journée? Estimez-vous que vous vous levez trop souvent la nuit pour aller à la toilette? Évitez-vous les activités sociales ou intimes par crainte d’un écoulement urinaire? Planifiez-vous vos activités quotidiennes en fonction de l’accessibilité des toilettes? Si vous avez répondu oui à l’une des questions ci-dessus, vous pourriez souffrir d’hyperactivité vésicale. Parlez de vos symptômes avec votre professionnel de la santé afin d’obtenir un diagnostic pertinent, d’éliminer la possibilité d’un autre problème médical et de faciliter le choix du traitement qui vous conviendra le mieux. Rappelez-vous que le fait de collaborer avec votre professionnel de la santé favorisera grandement la maîtrise efficace de vos symptômes d’hyperactivité vésicale. Vous pouvez prendre activement part à votre traitement en acquérant un maximum de connaissances sur l’hyperactivité vésicale et ses possibilités de prise en charge, grâce à des ressources éducationnelles, comme le présent livret. 4 Définition de l’hyperactivité vésicale D’après l’Association des urologues du Canada, quatre caractéristiques principales constituent l’hyperactivité vésicale et permettent de la définir : Urgence mictionnelle : Besoin impérieux d’uriner qu’il est souvent difficile de retarder Incontinence impérieuse : Écoulement involontaire d’urine accompagné ou précédé d’une urgence mictionnelle Fréquence : Besoin d’uriner au moins huit fois pendant la journée Nocturie : Fait de se réveiller au moins une fois la nuit dans le but d’uriner Différences entre l’hyperactivité vésicale et l’incontinence Bien que l’on fasse fréquemment référence à « l’hyperactivité vésicale » et à « l’incontinence » comme s’il s’agissait d’un seul et même problème, il importe que vous compreniez qu’elles diffèrent l’une de l’autre. L’incontinence urinaire, terme plus général, se définit par un écoulement accidentel, involontaire ou indésirable d’urine. Elle peut se manifester à tout âge. Lorsque nous vieillissons, toutefois, sa fréquence peut augmenter en raison des transformations du corps et des maladies qui affectent la fonction vésicale. Les fuites urinaires peuvent constituer un symptôme de l’hyperactivité vésicale, qui n’est toutefois pas généralisé. Il existe également plusieurs formes d’incontinence. Incontinence urinaire à l’effort : Écoulement involontaire d’urine lié à l’effort, dont les éternuements ou la toux. Incontinence mixte : Écoulement involontaire d’urine lié à l’urgence mictionnelle ou à l’effort. Incontinence impérieuse : Écoulement involontaire d’urine accompagné ou précédé d’une urgence mictionnelle. 5 Qui sont les personnes touchées par l’hyperactivité vésicale? Dans une certaine mesure, vous serez peut-être soulagé d’apprendre que vous n’êtes pas seul. En effet, de 12 à 18 pour cent des Canadiens souffrent d’hyperactivité vésicale. Près des deux tiers de ces Canadiens sont atteints d’hyperactivité vésicale de type sec (sans incontinence impérieuse), et le tiers restant est atteint d’hyperactivité vésicale de type humide (avec incontinence impérieuse). Bien que l’hyperactivité vésicale atteigne des personnes de tous âges, sa fréquence a tendance à augmenter avec le vieillissement. Les hommes risquent autant que les femmes de présenter les symptômes de l’hyperactivité vésicale. Néanmoins, les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’en parler et d’obtenir un traitement. Dans quelle mesure l’hyperactivité vésicale peut-elle vous affecter? L’hyperactivité vésicale n’est pas une maladie mortelle. Cependant, elle engendre un état de détresse émotionnelle qui peut nuire aux activités quotidiennes et à la qualité de vie. À titre d’exemple, vous pourriez éprouver les difficultés suivantes : ◆ Réduction de l’activité sociale : Vous ne sortez plus aussi souvent ou vous cessez de pratiquer les activités qui vous plaisent. ◆ Stress, frustration et anxiété : Vous craignez souvent de subir un accident urinaire. ◆ Troubles du sommeil : Vous vous levez fréquemment la nuit afin d’aller à la toilette. ◆ Éruptions cutanées et infections urinaires : Ces problèmes peuvent se manifester en raison de la fréquence des accidents urinaires et d’un lavage excessif à l’eau et au savon en vue de prévenir les odeurs. ◆ Augmentation du risque de chute et de fracture : Le risque d’accidents et de blessures peut augmenter en raison des déplacements précipités vers la toilette, particulièrement la nuit. ◆ Difficultés professionnelles : L’hyperactivité vésicale peut nuire à la productivité au travail. Cette situation peut comporter des implications financières directes et indirectes (absence du travail, perte de revenus, emploi de serviettes d’incontinence) 6 Facteurs de risque à prendre en considération Bien que l’on n’ait déterminé aucune cause précise, divers facteurs de risque sous-jacents peuvent contribuer à l’hyperactivité vésicale. Voici quelques facteurs de risque courants : ◆ Infections urinaires ◆ Effets indésirables des médicaments ◆ Obésité ◆ Grossesse ◆ Ménopause D’autres facteurs, moins répandus, sont cependant plus graves : ◆ Lésion nerveuse causée par une lésion ou un traumatisme médullaire ◆ Maladie neurologique (sclérose en plaques, maladie de Parkinson) ◆ Accident vasculaire cérébral ◆ Blocage de l’urètre causé par l’hypertrophie de la prostate ◆ Chirurgie de la prostate Bien que tous ces facteurs de risque puissent être associés à l’hyperactivité vésicale, certains peuvent être liés à diverses formes d’incontinence. À titre d’exemple, certaines personnes peuvent subir des fuites urinaires à l’effort, notamment à cause des éternuements, du rire, de la toux ou de l’exercice. Cette forme de fuite est désignée par l’expression « incontinence urinaire à l’effort », qui diffère de l’hyperactivité vésicale. 7 Diagnostic de l’hyperactivité vésicale Tenue d’un journal de la fonction vésicale Seul votre professionnel de la santé peut diagnostiquer l’hyperactivité vésicale. Toutefois, vous pouvez contribuer au diagnostic en tenant un journal rigoureux et actualisé de votre fonction vésicale. En ajoutant un tableau de vos symptômes au journal de votre fonction vésicale (fréquence des mictions, degré d’urgence, accidents urinaires), vous aiderez votre professionnel de la santé à poser un diagnostic adéquat. Voici l’aspect que pourrait revêtir votre journal : ACCIDENTS Heure Boissons Type Quantité Fuites accidentelles Mictions Fréquence Quantité (encerclez une réponse.) (encerclez une réponse.) Avez-vous ressenti le besoin urgent d’uriner? (encerclez une réponse.) 19 h – 21 h Oui Non 21 h – 23 h Oui Non 23 h – 1 h Oui Non 1h–3h Oui Non 3h–5h Oui Non 5h–7h Oui Non 7h–9h Oui Non 9 h – 12 h Oui Non 12 h – 14 h Oui Non 14 h – 16 h Oui Non 16 h – 18 h Oui Non Que faisiez-vous à ce moment-là? Éternuement, exercice, rapport sexuel, soulèvement d’une charge, etc. J’ai utilisé _______ serviettes. J’ai utilisé _______ couches aujourd’hui. Questions à poser à mon professionnel de la santé : __________________________________________________________________________________ _________________________________________________________________________________________________________________________________ Vous pouvez télécharger un exemplaire du journal de la fonction vésicale en consultant le site Web à l’adresse suivante : www.aupetitcoin.ca Examen de diagnostic de l’hyperactivité vésicale Dans certains cas, un spécialiste peut procéder à un test, désigné par l’expression « examen urodynamique », afin d’évaluer la cause de vos symptômes et d’orienter le choix de votre traitement. Pour accomplir cet examen, on pourrait insérer un cathéter (mince tube en plastique) dans la vessie et le rectum, puis on remplira la vessie de liquide. Pendant l’examen, on vous demandera de décrire les sensations que vous éprouverez au niveau de la vessie et d’indiquer les moments où vous éprouverez l’envie d’uriner. Lorsque vous urinerez, on consignera le débit urinaire et la pression exercée dans la vessie. Les résultats de l’examen contribueront à déterminer le fonctionnement de votre muscle vésical. 8 Trouver le traitement adéquat Plusieurs types de traitements peuvent contribuer à soulager vos symptômes d’hyperactivité vésicale. Vous déterminerez, en collaboration avec votre professionnel de la santé, le genre de traitement qui vous conviendra le mieux en fonction de vos besoins et de vos symptômes. La modification des habitudes de vie, des exercices spéciaux et certains médicaments d’ordonnance constituent des moyens de maîtriser l’hyperactivité vésicale. Modification des habitudes de vie En général, la modification des habitudes de vie représente la première étape du traitement de l’hyperactivité vésicale. Elle est non effractive, présente peu de risques d’effets indésirables et constitue bien souvent un moyen efficace de soulager les symptômes de l’hyperactivité vésicale. L’efficacité de ce type de traitement repose sur l’enseignement de techniques qui permettent d’atténuer les symptômes de l’hyperactivité vésicale sans médication. La modification des habitudes de vie peut contribuer au soulagement de l’hyperactivité vésicale. Elle se traduit notamment par des changements alimentaires, par la gestion de l’apport en liquides contribuant aux symptômes (café, thé, boissons gazeuses), par la réduction du tabagisme ou par l’abandon du tabac et par la perte de poids, entre autres. Recours aux thérapies comportementales La recherche a révélé que les thérapies et les modifications comportementales atténuent les symptômes de l’hyperactivité vésicale. En voici la liste : ◆ Réadaptation des muscles pelviens (exercices de Kegel) ◆ Gestion de l’apport en liquides ◆ Horaire prédéterminé des visites aux toilettes – mictions anticipées ◆ Rééducation de la vessie Un professionnel de la santé spécialisé, notamment une infirmière-conseil en incontinence ou un uro-physiothérapeute, peut offrir ces thérapies. 9 Réadaptation des muscles pelviens (exercices de Kegel) Les exercices de Kegel jouent un rôle important dans le maintien de la santé du plancher pelvien. Ils renforcent les muscles pelviens qui soutiennent la vessie. Grâce au renforcement de ce groupe musculaire, l’urètre se referme adéquatement et retient l’urine, ce qui contribue à la maîtrise de l’incontinence urinaire à l’effort et à l’élimination de l’urgence mictionnelle qui caractérise l’hyperactivité vésicale. Col de la vessie Col de la vessie Muscles pelviens faibles Muscles pelviens forts Sphincter de l’urètre Sphincter de l’urètre Urètre Urètre Muscles pelviens faibles Les contractions des muscles pelviens ne parviennent pas à refermer complètement l’urètre, ce qui permet à l’urine de s’écouler de la vessie. Muscles pelviens renforcés par les exercices de Kegel Les muscles pelviens se contractent assez fortement pour refermer complètement l’urètre et emprisonner l’urine à l’intérieur de la vessie. 10 Comment exécuter les exercices de Kegel : Les exercices de Kegel s’effectuent rapidement et aisément. Peu importe le moment ou l’endroit, personne ne saura que vous êtes en train de les faire. Il existe deux séries d’exercices de Kegel, dont la description figure ci-dessous. Conseil : Lorsque vous faites ces exercices, commencez par la version prolongée, puis terminez par la version abrégée. Exercices de Kegel (version prolongée) 1. Tenez-vous en position debout, assise ou couchée. Écartez les genoux à une distance approximative de 25 cm (10 pouces). 2. Pour accomplir ces exercices, utilisez les muscles qui vous empêchent de libérer des gaz intestinaux. Contractez ces muscles vers le haut. Vous devriez sentir vos muscles rectaux se resserrer. Lorsque vous faites ces exercices, évitez de resserrer les muscles fessiers et de retenir votre souffle. 3. Maintenez cette position pendant 5 à 10 secondes. 4. Ensuite, relâchez ces muscles pendant 5 à 10 secondes. 5. Répétez les étapes décrites ci-dessus de 12 à 20 fois. Exercices de Kegel (version abrégée) 1. Contractez les muscles pelviens pendant une seconde, conformément à la description de la version prolongée des exercices. Ensuite, relâchez-les pendant une seconde. 2. Répétez cinq fois l’étape décrite ci-dessus. 3. Relâchez les muscles pendant 10 secondes. 4. Répétez trois ou quatre fois la séquence des étapes décrites ci-dessus. Il est recommandé d’exécuter les exercices de Kegel de trois à cinq fois par jour. Rappelez vous de les faire régulièrement et correctement. Si ces exercices ne donnent pas de résultats immédiats, essayez de ne pas vous décourager. Tout comme pour les autres groupes musculaires, il faut un certain temps pour renforcer ses muscles pelviens (plusieurs semaines, dans bien des cas). Qui plus est, vous devrez continuer de faire vos exercices de Kegel, et ce, même après que vos symptômes d’hyperactivité vésicale se seront atténués, afin de maintenir la vigueur de vos muscles pelviens. Comment peut-on renforcer l’efficacité des exercices de Kegel? Étant donné l’emplacement des muscles pelviens, il est difficile de savoir si l’on fait travailler correctement ce groupe musculaire. Par conséquent, la rétroaction biologique ou l’électrostimulation (décrites sous la prochaine rubrique) peuvent contribuer à accroître l’efficacité des exercices de Kegel. 11 Rétroaction biologique La rétroaction biologique, lorsqu’elle est disponible, est une intervention généralement pratiquée par un professionnel de la santé dans un hôpital ou une clinique. Cette intervention consiste à placer des électrodes aux endroits suivants : ◆ dans le vagin, chez la femme ◆ dans l’anus, chez l’homme ◆ sur la peau de la région périnéale (située entre l’anus et les organes génitaux) Ces électrodes, qui sont branchées à un moniteur, peuvent lire l’activité des muscles pelviens pendant que le patient exécute les exercices de Kegel. Au départ, une ligne horizontale apparaît sur le moniteur. Elle montre l’activité des muscles pelviens au repos et détendus. Lorsque le patient commence à contracter ses muscles pelviens, la ligne monte, indiquant la contraction active des muscles. En observant le moniteur pendant qu’il fait les exercices de Kegel, le patient peut identifier la sensation éprouvée lorsqu’il contracte correctement ses muscles pelviens. Électromyogramme, thérapie de rétroactive No d’identification du patient : 073081 12:33 Repos 10 sec. Contraction 5 sec. 20 16 12 8 4 0 12 Gestion de l’apport en liquides Pendant que vous gérez votre apport en liquides, la tenue d’un journal rigoureux et actualisé vous permettra d’identifier les types de boissons qui peuvent améliorer ou aggraver vos symptômes de l’hyperactivité vésicale. Voici quelques exemples : Liquides favorisant la maîtrise de la vessie : Liquides à éviter ou à consommer en quantité limitée : • Eau • Produits caféinés • Jus de pomme • Limiter la consommation d’alcool • Jus de canneberge • Jus d’agrumes • Jus de raisin Parfois, l’hyperactivité vésicale peut vous rendre anxieux quand vient le temps de boire, en particulier avant ou pendant vos sorties. N’essayez pas de réduire votre consommation de liquides afin d’éviter d’aller aux toilettes, puisque l’hydratation est essentielle à une bonne santé. Voici plutôt d’autres moyens de vous aider à gérer votre apport en liquides. ◆ Buvez quotidiennement un minimum de cinq ou six tasses de liquides favorisant la maîtrise de la vessie. Évitez de boire tard en soirée. ◆ Réduisez votre apport en liquides après 18 h, si vous remarquez que vous devez vous réveiller au moins une fois la nuit afin d’uriner (trouble désigné par le terme « nocturie »). Ne tentez pas de compenser la réduction de la consommation de liquides pendant la journée en buvant beaucoup pendant la soirée. ◆ Évitez d’absorber un volume considérable de liquides d’un seul coup. De cette manière, vous pourriez surcharger votre vessie et entraver sa capacité de retenir l’urine. 13 Autres thérapies comportementales pouvant contribuer au soulagement des symptômes de l’hyperactivité vésicale : Horaire prédéterminé des visites aux toilettes – mictions anticipées • Allez à la toilette en fonction d’un horaire spécifique afin de réduire les envies soudaines et parfois inconfortables d’uriner. • À titre d’exemple, si vous éprouvez habituellement le besoin urgent d’uriner toutes les trois heures, vous devriez uriner toutes les deux heures. Rééducation de la vessie • Cette thérapie implique le respect d’un horaire prédéterminé des visites aux toilettes, ainsi qu’une prolongation graduelle des intervalles entre ces visites. • Cette démarche vous permet d’exercer votre vessie afin de prolonger les intervalles entre les mictions. Pour suivre chacune de ces thérapies, vous devez faire appel aux conseils d’un professionnel de la santé spécialisé. Tout comme la gestion de l’apport en liquides, l’horaire prédéterminé des visites aux toilettes et les techniques de rééducation de la vessie amélioreront vos symptômes de l’hyperactivité vésicale de façon optimale, si vous consignez régulièrement et rigoureusement vos visites à la toilette dans votre journal de la fonction vésicale. 14 Au-delà des thérapies comportementales Si les thérapies comportementales ne suffisent pas à soulager efficacement vos symptômes de l’hyperactivité vésicale, votre professionnel de la santé pourrait vous recommander d’essayer un médicament d’ordonnance. En fait, les chances de succès s’améliorent lorsqu’on associe la thérapie comportementale à un traitement médicamenteux. Médicaments d’ordonnance Une classe de médicaments appelés « agents antimuscariniques » est employée couramment dans le traitement de l’hyperactivité vésicale. Ces agents empêchent le muscle de la vessie de se contracter trop tôt, permettant à la vessie de se remplir complètement. Par conséquent, vous éprouverez moins fréquemment le besoin urgent d’uriner, vous subirez moins d’accidents urinaires et vous irez moins souvent à la toilette. Voici la liste des agents antimuscariniques mis en marché au Canada : ◆ VesicareMD (succinate de solifénacine) ◆ DetrolMD/DetrolMD LA (L-tartrate de toltérodine) ◆ DitropanMD/Ditropan XLMD (chlorure d’oxybutynine) ◆ EnablexMD (darifénacine) ◆ OxytrolMD (oxybutynine) ◆ TrosecMD (chlorure de trospium) ◆ UromaxMD (chlorure d’oxybutynine) À quoi s’attendre du médicament Bien que certaines personnes ressentent un soulagement de leurs symptômes d’hyperactivité vésicale peu après le début de leur traitement médicamenteux, il faut plusieurs semaines avant que d’autres ne remarquent que leur médicament produit un effet sur leurs symptômes. Assurez vous de bien suivre votre régime thérapeutique et continuez de prendre vos médicaments en suivant les directives prescrites par votre professionnel de la santé afin d’obtenir les meilleurs résultats possible. Si vous présentez l’un des effets secondaires courants (étourdissements, sécheresse buccale), discutez en avec votre professionnel de la santé dans les plus brefs délais. Ensemble, vous pourrez décider si vous devez modifier la posologie ou le médicament. 15 Autres traitements Dans certains cas, les modifications comportementales et le traitement médicamenteux ne suffisent pas à soulager les symptômes de l’hyperactivité vésicale. Il faudra recourir à des techniques plus effractives, notamment la chirurgie. Chirurgie La chirurgie représente un traitement plus agressif de l’hyperactivité vésicale. On y recourt en de rares circonstances, lorsque les autres traitements se sont révélés inefficaces. L’objectif principal de la chirurgie consiste à accroître la capacité de la vessie de retenir l’urine. La chirurgie peut revêtir la forme d’une intervention minimalement effractive, mais également constituer une intervention plus effractive. Neuromodulation Intervention chirurgicale impliquant l’insertion d’un dispositif électronique dans la partie inférieure de la colonne vertébrale. Le dispositif produit de faibles impulsions électriques qui régularisent le fonctionnement des nerfs maîtrisant les muscles vésicaux, sphincter et pelviens. Plafonnement de la vessie Chirurgie abdominale ou transvaginale (chez la femme). 16 Prise en charge de l’hyperactivité vésicale Nous espérons que ce livret a répondu à la plupart de vos questions sur l’hyperactivité vésicale et qu’il vous a fourni suffisamment d’information pour vous permettre de mieux comprendre vos symptômes et de discuter librement de l’hyperactivité vésicale avec votre professionnel de la santé. Nous espérons également que vous vous rappellerez les quatre principaux aspects favorisant le soulagement des symptômes de l’hyperactivité vésicale : Consultez votre professionnel de la santé : Aborder le sujet de l’hyperactivité vésicale avec un professionnel de la santé constitue la première étape vers le soulagement de ses symptômes et le début d’un soulagement. Rappelez-vous que les professionnels de la santé sont à votre service. Suivez votre traitement à la lettre : Tout comme dans le cas d’un régime alimentaire ou d’une remise en forme physique, vos chances d’obtenir les résultats souhaités s’amélioreront si vous vous en tenez à votre programme. Vous obtiendrez de meilleurs résultats si vous suivez à la lettre votre programme de traitement de l’hyperactivité vésicale. Faites preuve de patience : Les symptômes de l’hyperactivité vésicale mettent un certain temps à s’atténuer. Essayez de ne pas vous décourager. Quelques semaines ou quelques mois pourraient s’écouler avant que vous ne constatiez une amélioration. Adoptez une démarche équilibrée : La recherche a démontré que l’atteinte d’un équilibre entre la modification des habitudes de vie et la prise adéquate d’un médicament d’ordonnance offre les meilleures chances d’amélioration des symptômes de l’hyperactivité vésicale. Pour plus l d d’information i f i sur ll’hyperactivité h i i vésicale, consultez le site Web à l’adresse www.aupetitcoin.ca. 17 Voici d’autres ressources qui pourraient vous être utiles : Sites Web Au Petit Coin : Le site Web à l’adresse www.aupetitcoin.ca est une communauté virtuelle qui est ouverte aux personnes vivant avec l’hyperactivité vésicale et leur vient en aide. Sur ce site Web, vous trouverez des renseignements fiables et des conseils pratiques. De plus, vous pourrez faire part de votre expérience, de vos préoccupations et de réflexions liées à l’hyperactivité vésicale. Fondation d’aide aux personnes incontinentes (Canada) : www.continence-fdn.ca Maritime Women’s Bladder Health : www.womensbladderhealth.com The Simon Foundation for Continence : www.simonfoundation.org Le Réseau canadien pour la santé des femmes : www.cwhn.ca Femmes en santé : www.womenshealthmatters.ca Vancouver Coastal Health : www.vch.ca American Urological Association : www.urologyhealth.org Livres The Incontinence Solution: Answers for Women of All Ages (en anglais seulement) Par William Parker, Amy Rosenman et Rachel Parker Managing and Treating Urinary Incontinence (en anglais seulement) Par Diane Kaschak Newman Urinary & Fecal Incontinence: Current Management Concepts (en anglais seulement) Par Dorothy B. Doughty Overcoming Overactive Bladder: Your Complete Self-Care Guide (en anglais seulement) Par Diane K. Newman and Alan J. Wein 100 Q&A About Overactive Bladder and Urinary Incontinence by Pamela Ellsworth I Laughed So Hard I Peed My Pants!: A Woman’s Essential Guide for Improved Bladder Control (en anglais seulement) Par Kelli Berzuk 18 Foire aux questions (FAQ) 1. Serai-je atteint d’hyperactivité vésicale pour toujours? Il n’existe aucun traitement permettant de guérir complètement l’hyperactivité vésicale. Heureusement, il est toutefois possible d’en assurer la prise en charge efficace grâce à la thérapie comportementale et (ou) à la prise d’un médicament d’ordonnance. Ensemble, vous et votre professionnel de la santé pouvez élaborer la meilleure stratégie qui permettra d’atténuer vos symptômes de l’hyperactivité vésicale. Pour ce faire, vous devrez peut-être modifier vos habitudes de vie et (ou) prendre un médicament d’ordonnance. Avec votre professionnel de la santé, discutez des différents traitements qui favoriseront le soulagement de vos symptômes d’hyperactivité vésicale. 2. Je suis encore jeune. Pourquoi suis-je atteint d’hyperactivité vésicale? Bien que son risque d’apparition à tendance d’augmenter avec l’âge, l’hyperactivité vésicale peut toucher des personnes de tous âges. Parmi les facteurs de risque soupçonnés dans les cas d’hyperactivité vésicale, citons la grossesse, la ménopause, l’obésité, l’infection urinaire, la dysfonction vésicale et une activité anormale du muscle de la vessie. Ces facteurs de risque peuvent nous affecter à un moment ou l’autre de notre vie. 3. Les femmes sont-elles davantage susceptibles de souffrir d’hyperactivité vésicale que les hommes? L’hyperactivité vésicale est également répandue chez les hommes et les femmes. Toutefois, les femmes ont davantage tendance à discuter de leur état et à obtenir un traitement. 4. Quel genre de modification du comportement et (ou) des habitudes de vie dois-je accomplir pour atténuer mes symptômes d’hyperactivité vésicale? Vous pouvez effectuer diverses modifications qui pourraient favoriser le soulagement de vos symptômes d’hyperactivité vésicale : ➤ Évitez les boissons contenant de l’alcool ou de la caféine ➤ Maintenez-vous en bonne condition physique ➤ Cessez de fumer ➤ Faites les exercices de Kegel ➤ Déterminez l’horaire de vos visites à la toilette ➤ Maintenez votre régularité intestinale ➤ Perdez du poids 19 5. Si je réduis mon apport en liquides de façon draconienne, éviterai-je d’aller aussi souvent à la toilette? Non. Réduire sa consommation de liquides ne constitue pas une habitude saine. En agissant ainsi, vous pourriez aggraver votre état, puisque l’urine concentrée peut irriter la vessie. Pour fonctionner adéquatement, votre corps a besoin de liquides. Par conséquent, buvez au moins de cinq à six tasses de liquide par jour. Rappelez-vous tout simplement de consommer des liquides favorisant le soulagement des symptômes de l’hyperactivité vésicale. 6. J’ignore si je fais correctement mes exercices de Kegel. Puis-je en parler à quelqu’un? Oui! Consultez le médecin ou le professionnel de la santé (infirmière-conseil en incontinence, physiothérapeute) qui vous a enseigné la pratique des exercices de Kegel. 7. Lorsque je commencerai à prendre mes médicaments d’ordonnance, combien de temps devrai-je attendre avant de constater une amélioration de mes symptômes d’hyperactivité vésicale? Ce délai varie d’une personne à l’autre. Certaines personnes constatent une amélioration de leurs symptômes après quelques semaines, d’autres commenceront à observer une atténuation de leurs symptômes après plus d’un mois de traitement. Rappelez-vous ce conseil fondamental : continuez de prendre vos médicaments selon les directives de votre professionnel de la santé. 8. Je dois bientôt assister à un événement important. Puis-je prendre mes médicaments uniquement ce jour-là afin de soulager mes symptômes d’hyperactivité vésicale? Non. Le médicament d’ordonnance que votre professionnel de la santé vous a prescrit ne fait pas pleinement effet avant quelques semaines, au minimum. Par ailleurs, les médicaments d’ordonnance produisent des effets différents d’une personne à l’autre. Par conséquent, ils pourraient agir plus rapidement ou plus lentement, dans votre cas. 9. Qu’arrivera-t-il si je cesse de prendre mes médicaments? Si vous cessez de prendre vos médicaments, les symptômes de l’hyperactivité vésicale pourraient réapparaître. Étant donné qu’il n’existe aucun remède contre l’hyperactivité vésicale, vous devez continuer à prendre vos médicaments afin d’en réduire les symptômes. 20 10. Si je continue de suivre mon traitement d’ordonnance, devrai-je toujours porter une serviette protectrice ou un vêtement absorbant? Nous espérons bien que non! L’objectif de la prise d’un médicament d’ordonnance consiste à atténuer vos symptômes d’hyperactivité vésicale, afin que vous puissiez reprendre l’entière maîtrise de votre situation. Si vous prenez vos médicaments d’ordonnance selon les directives de votre professionnel de la santé sans obtenir les résultats désirés, demandez-lui conseil afin de connaître d’autres types de traitements ou des thérapies complémentaires qui vous permettront d’obtenir un soulagement optimal. Ces options pourraient comprendre l’augmentation de la posologie ou le remplacement de vos médicaments. 11. La grossesse et l’accouchement peuvent-ils entraver la maîtrise de la fonction vésicale? Oui. Certaines femmes souffrent d’incontinence à l’effort après l’accouchement. En général, toutefois, elles reprennent la maîtrise de leur fonction vésicale en moins de six semaines. Malheureusement, il est possible que certaines femmes n’y parviennent pas. Dans ce cas, elles doivent recourir à un traitement. 12. Que puis-je faire pour réduire au minimum mes symptômes d’hyperactivité vésicale pendant un rapport sexuel? Les personnes atteintes d’hyperactivité vésicale éprouvent couramment ce problème embarrassant. Le fait d’uriner avant les rapports sexuels peut contribuer à réduire vos symptômes d’hyperactivité vésicale. 13. Pourquoi dois-je éviter de consommer des produits contenant de la caféine? Vous devez vous efforcer de limiter votre consommation de produits caféinés. En effet, la caféine accroît la production d’urine par les reins. Ainsi, la vessie se remplit plus rapidement, ce qui augmente la fréquence des mictions. 14. Pourquoi dois-je limiter ma consommation d’alcool à un verre par jour? Il est bon de limiter votre consommation d’alcool, puisqu’il peut nuire à la maîtrise de la fonction vésicale. À l’instar de la caféine, l’alcool accroît la production d’urine par les reins. Par conséquent, il peut aggraver vos symptômes d’hyperactivité vésicale. 21 Glossaire Agents antimuscariniques : Groupe de médicaments modifiant les voies de signalisation normales qui régularisent le besoin urgent d’uriner. Détrusor : Muscle lisse de la vessie. La contraction du muscle de la vessie entraîne l’expulsion de l’urine par l’urètre. Fréquence : Besoin d’uriner au moins huit fois pendant la journée. Incontinence mixte : Écoulement involontaire d’urine lié à un besoin urgent d’uriner, ainsi qu’à un effort physique, à un éternuement ou à la toux. Nocturie : Fait de se réveiller au moins une fois pendant la nuit dans le but d’uriner. Incontinence à l’effort : Écoulement involontaire d’urine lié à un effort, dont l’éternuement ou la toux. Urètre : Tube qui transporte l’urine provenant de la vessie à l’extérieur du corps. Incontinence impérieuse : Écoulement involontaire d’urine accompagné ou précédé d’un besoin urgent d’uriner. Urgence : Besoin impérieux d’uriner qu’il est difficile de retarder. Incontinence urinaire : Tout écoulement involontaire d’urine. 22 Références : 1. Corcos, J. et coll. Directives sur l’incontinence urinaire de l’Association des urologues du Canada, Can J Urology, vol. 12, 2006, p. 3127-3138. 2. Ouslander, J. « Management of Overactive Bladder ». N Engl J Med, vol. 350, 2004, p. 786-799. 3. Irwin, D., Milsom, I., Hunskaar S. et coll. « Population-Based Survey of Urinary Incontinence, Overactive Bladder, and Other Lower Urinary Tract Symptoms in Five Countries: Results of the EPIC Study », European Urology, vol. 50, 2006, p. 1306-1314. 4. Wein, A. et R. Rackley. « Overactive Bladder: A Better Understanding of Pathophysiology, Diagnosis and Management » J Urology, vol. 175, 2006, S5-S10. 5. Corcos, J. et coll. « Prevalence of Overactive Bladder and incontinence in Canada », Can J of Urology, vol. 11, 2004, p. 2278-2284. 6. Milsom, I., Abrams, P., Cardozo L. et coll. « How widespread are the symptoms of an Overactive Bladder and how are they managed? A population-based prevalence study », BJU International, vol. 87, 2001, p. 760-766. 7. Kelleher, C. et coll. « Improved Quality of Life in Patients with Overactive Bladder Symptoms Treated with Solifenacin » BJU International, vol. 95, 2005, p. 81-85. 8. Freeman, R. et Adekanmi, O. « Overactive Bladder », Best Pract Res Clin Obstet Gynaecol, vol. 19, 2005, p. 829-841. 9. Association des urologues du Canada. Overactive Bladder, 2005. 10. Association des urologues du Canada. Consultation : janvier 2007. Adresse : http://www.cua.org/ 11. Fondation d’aide aux personnes incontinentes (Canada). Pelvic Muscle Exercises – Kegel Exercises for Urinary Incontinence. Consultation : août 2006. Adresse : http://www.continence-fdn.ca/pdf/pelvicmuscleexercises.pdf 12. Brown, C. « Urinary Incontinence? Biofeedback May Help! », Fondation d’aide aux personnes incontinentes (Canada). Consultation : août 2006. Adresse : http://www.continence-fdn.ca/pdf/URINARY%20INC%20BIOFEEDBACK.pdf 13. Fondation d’aide aux personnes incontinentes (Canada). Consultation : août 2006. Adresse : http://www.continence-fdn.ca 14. Abrams, P. et coll. « Muscarinic receptors: their distribution and function in body systems, and the implications for treating overactive bladder ». Br J Pharmacology, vol. 148, 2006, p. 565-578. 15. Monographie de Vesicare. Astellas Pharma Canada, Inc., 2006. 16. Monographie de Detrol. Pfizer Canada, Inc., 2006. 17. Monographie de Detrol LA. Pfizer Canada, Inc., 2006. 18. Monographie de Ditropan. Janssen-Ortho Inc., 2006. 19. Monographie de Ditropan XL. Janssen-Ortho Inc., 2006. 20. Monographie d’Enablex. Novartis Pharmaceuticals Canada, Inc., 2006. 21. Monographie d’Oxytrol. Paladin Inc., 2006. 22. Monographie de Trosec. Oryx Pharmaceuticals Inc., 2006. 23. Monographie d’Uromax. Purdue Pharma, 2005. 24. Wein, A. « Diagnosis and Treatment of the Overactive Bladder », Urology, vol. 62 (suppl. 5B), 2003, p. 20-27. 25. Greenwell T. et coll. Augmentation Cystoplasty. BJU International 2001;88:511-525. 26. Fondation d’aide aux personnes incontinentes (Canada). Pregnancy, Childbirth and Bladder Control. Consultation : août 2006. Adresse : http://www.continence-fdn.ca/pdf/pregnancychildbirth.pdf 23 Notes www.aupetitcoin.ca Votre guide complet de l’hyperactivité vésicale est diffusé par l’intermédiaire d’au Petit Coin, programme interactif et éducationnel conçu pour encourager la communication sur l’hyperactivité vésicale. Cet espace favorise la mise en commun d’expériences, de questions, de préoccupations, de témoignages et de réflexions sur l’hyperactivité vésicale. Joignez-vous dès aujourd’hui à cette communauté virtuelle en pleine expansion, en accédant à l’adresse www.aupetitcoin.ca. Au Petit Coin doit son existence à une subvention éducative d’Astellas Pharma Canada, Inc., chef de file dans le domaine de l’urologie. Un fier supporteur de : VES1107029FR
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