BETHUNE 2011 - Artois Comm

redevance spéciale
La Communauté d’agglomération
a l’obligation légale de facturer aux
entreprises, collectivités et administrations
la collecte des déchets issus de leur activité
assimilables aux déchets ménagers ; elle
mettra en œuvre cette disposition à partir
de janvier 2011, ce qui suppose de passer
un contrat spécifique avec chacun. ➜ P.3
ESPECE DE… CHAMPIGNONS :
UN MONDE BIEN A PART
Le plus souvent connus pour leurs seules parties visibles, les
champignons sont des intermédiaires entre le règne végétal et
le règne animal. Descendants des protozoaires (les organismes
unicellulaires originels), ils ne réalisent pas la photosynthèse
et leur peau (cuticule) contient de la chitine, que l’on
retrouve dans la carapace des insectes coléoptères. ➜ P.11
Artois Comm.
n
L e m a g a z i n e d ’ i n f o r m at i o n d e l’a g g lo m é r at i o n d e B é t h u n e - B r u ay - novembre 2010
ASSAINISSEMENT
Plus de 12 km de canalisations
et 291 branchements
nouveaux !
➜ P.10
BETHUNE
2011
Des investissements conséquents
pour atteindre la taille de capitale
régionale de la culture
RECYCLAGE
Implantée au port fluvial de
Béthune, la société Coenmans
a inauguré son tout nouveau
site…
➜ P.7
Sommaire
l’actualité de l’agglomération de Béthune-Bruay
P. 8
P. 3
Télévision
En route pour le passage
au tout numérique ! P. 4
Concertation
Plastic Omium-gare : après
la concertation, les travaux ?
P. 5
Fonds de concours
Une nouvelle vie pour la prévôté
de Gorre, à Beuvry
Deux signatures en un mois
P. 6
Recyclage
-Coenmans : le choix du
développement durable
-Avec le (double) soutien
d’Artois Comm.
P. 7
Aides aux TPE
- Un premier bilan déjà très positif
« Ça m’a permis d’investir
dans des matériels neufs »
- Des travaux à la Porte Nord
P. 8
Economie sociale et solidaire
Un secteur d’activités aux multiples
visages
P. 9
P. 10
Espèce de…
Champignons : un monde
bien à part
P. 11
Si vous souhaitez recevoir gratuitement votre revue
communautaire, Artois Comm. Le mag, chez vous par voie
postale, merci de remplir le bon de commande ci-dessous
et de nous le retourner par courrier à :
Artois Comm. - Service Communication
Hôtel communautaire - 100 avenue de Londres Bp 548 - 62411 Bethune Cedex
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Ou demande par courriel adressé : [email protected]
2
L’actualité de l’agglomération de Béthune-Bruay - Novembre 2010
Sports
17 coureurs d’Artois Athlétisme
au Marathon de Berlin
P. 14
Fête de la chartreuse
« Zoom Zoom Gosnay » :
un tournage pour rire
- Deux générations, une
même passion
P. 15
Tous vos rendez-vous Assainissement
Plus de 12 km de canalisations
et 291 branchements nouveaux
chez vous
Béthune 2011
Des travaux conséquents pour
atteindre la taille de capitale
régionale de la culture
P. 12-13
Agenda
Environnement
Artois Comm. n
P. 14
Loisirs
economie
Artois comm.
Redevance spéciale d’enlèvement
des ordures ménagères
Les premiers contacts sont pris
P. 11
P. 16
Artois Comm. Le mag - Le magazine d’information
de l’agglomération de Béthune-Bruay
Artois Comm. - Hôtel communautaire, 100, avenue de Londres,
Bp 548 - 62411 Bethune Cedex - Tel : 03 21 61 50 00
Courriel : [email protected]
Directeur de la publication : Alain Wacheux. Directeur de la rédaction :
Thierry Coulombel. Conception : Service communication Artois Comm. .
Crédit photos : toutes service communication Artois Comm., et Michel Abdellah
(page 11), Jean-Marc Hecquet (ville de Béthune), Samuel Bajeux (ville de
Bruay-La-Buissière), HMMH (page 13), Frédéric Lovino (page 16).
Mise en page : Com’Indigo. [email protected]. Impression : L’Artésienne Liévin BP 99 ZI de l’Alouette, 62802 Liévin Cedex. Distribution : Adrexo Béthune.
Tirage : 87 000 exemplaires. ISSN : 2108 8969. Dépôt légal : 2e trimestre 2010.
Exemplaire gratuit, ne peut être vendu.
Imprimé sur papier recyclé - ne pas jeter sur la voie publique.
Si vous n’avez pas reçu ce numéro dans votre boîte aux lettres, merci de nous
en informer en téléphonant au 03 21 61 99 66.
Redevance spéciale d’enlèvement des ordures ménagères
Les premiers
contacts sont pris
La Communauté d’agglomération a l’obligation légale de
facturer aux entreprises, collectivités et administrations
la collecte des déchets issus de leur activité assimilables
aux déchets ménagers ; elle mettra en œuvre cette
disposition à partir de janvier 2011, ce qui suppose de passer
un contrat spécifique
avec chacun.
Qu’est ce que la redevance
spéciale ?
Entreprises, administrations et collectivités doivent obligatoirement faire traiter
leurs déchets par un prestataire spécialisé.
Ce prestataire peut être une collectivité,
Artois Comm. par exemple, ou un prestataire privé.
Quels déchets ?
Sont concernés les déchets assimilables
aux déchets des ménages (restes de cuisine ...) et les déchets recyclables : papiers,
cartons, bouteilles en plastique, boîtes
de conserve, canettes métalliques,... Les
déchets toxiques et les déchets des activités de soin ne sont pas concernés par
cette collecte.
Quel coût ?
Le Conseil communautaire a choisi un
mode de tarification qui fluctue selon
le volume des conteneurs mis à disposition des entreprises et le nombre de
ramassage.Concrètement, un bouchertraiteur qui serait doté par exemple de
deux bacs de 340 litres pour les “ordures
ménagères” et d’un bac “recyclables”
de 240 litres serait facturé 1248 euros
par an pour une collecte par semaine,
1424,80 euros par an pour deux collectes
par semaine.
Quelles modalités
de mise en place ?
Toutes les entreprises concernées ont
été averties par courrier. Un prestataire
les rencontrera dans les semaines qui
viennent pour étudier quel type de bac
mettre à leur disposition (les bacs concernés seront de couleur spécifique, et pourront fermer à clé), et leur faire signer un
contrat de prestation de service. n
Les ménages
également mis
à contribution ?
La collecte et le traitement
des déchets ménagers étaient
jusqu’à présent financés par
la taxe professionnelle acquittée
par les entreprises.
à savoir
e
Artois comm.
Cette taxe ayant été supprimée, les élus
d’Artois Comm. ont décidé en juillet
d’appliquer la redevance spéciale, qui a
pour but de faire participer les entreprises au coût du service
(voir ci-contre). Reste que
les ménages devront, peutêtre, également mettre la
main à la poche, si les ressources de la Communauté
d’agglomération évoluent
trop défavorablement, ce
qu’on ne saura qu’au premier trimestre 2011 quand
le montant des dotations
de l’Etat et des conditions
de remplacement de la
taxe professionnelle seront
définitivement connus.
Deux outils permettraient
de faire participer les
familles au coût de la
collecte : une taxe ou une
redevance d’enlèvement
des ordures ménagères.
La première dépend de la
valeur locative de la taxe
foncière, la seconde est
fonction de la quantité de
déchets produite par le
foyer.
Cependant, la seconde doit
couvrir, dans les 4 ans, la
totalité du coût du service,
alors que la première peut
n’en couvrir qu’une partie,
l’autre étant couverte par
les autres ressources de
l’agglomération (le « budget général »). Le Conseil
communautaire a finalement décidé,
le 30 septembre dernier, d’instaurer le
principe d’une taxe d’enlèvement des
ordures ménagères... en espérant ne
pas avoir à actionner ce levier.
L’actualité de l’agglomération de Béthune-Bruay - Novembre 2010
3
Artois comm.
TELEVISION
En route pour le passage
au tout numérique
Plus que quelques semaines
avant le passage à la télé
tout numérique :
êtes-vous prêt ?
D
ébut février 2011, la diffusion analogique des principales chaînes
nationales s’arrêtera pour être remplacée par la télévision numérique terrestre
(TNT). Avant février, tous les foyers de
la région Nord – Pas-de-Calais devront
donc s’équiper d’un mode de réception
numérique sous peine de se retrouver
devant un écran noir !
Comment savoir si vous
devez adapter votre
installation TV ?
Si la grande majorité des habitants d’Artois Comm. capte déjà la télé numérique,
parfois même sans le savoir, certains
reçoivent toujours la télévision analogique. Ces téléspectateurs non équipés
verront défiler sur leur poste TV des
bandeaux d‘information portant la
mention : “ Equipez-vous impérativement
pour le passage à la télé tout numérique avant
février 2011 ”. Si ce message d’information apparaît sur votre écran TV, cela
signifie que vous devrez impérativement
adapter votre installation pour recevoir
la télé numérique.
4
Comment recevoir la télé
numérique ?
Plusieurs possibilités existent : vous
pouvez la recevoir soit par l’antenne
râteau avec un adaptateur TNT relié à
un téléviseur classique ou à une télévision “ TNT intégrée ”. Soit par le
satellite : deux offres sans abonnement
existent : TNTSAT et FRANSAT. Enfin,
si le foyer est relié à ces réseaux, vous
pouvez la recevoir par le câble, l’ADSL
ou la fibre optique. Comme le souligne
Mathieu Stievenard, délégué régional de
France Télé Numérique, l’important est
de “ se renseigner avant d’agir ”.
Où vous renseigner ?
France Télé Numérique recommande de
s’adresser en priorité aux antennistes et
revendeurs signataires de la charte “ Tous
au numérique ”. En signant cette charte
de confiance, ces professionnels agréés
se sont engagés à guider les téléspectateurs et à leur proposer des prestations
de qualité au prix du marché. Ils sont
reconnaissables grâce à un label “ Professionnel agréé tous au numérique ”.
Un centre d’appel (0 970 818 818) et un
site internet (www.tousaunumerique.fr)
vous permettent également d’obtenir
toutes les informations nécessaires sur
les équipements et les points d’information près de votre commune.
L’actualité de l’agglomération de Béthune-Bruay - Novembre 2010
Aides financières
et assistance technique
Une aide financière est prévue pour
les foyers les plus démunis recevant
aujourd’hui exclusivement la télé à 6
chaînes (TF1, France 2, France 3, France
5/Arte, Canal+ en clair et M6) par une
antenne râteau ou intérieure. D’un montant de 25 € à 120 € maximum, cette
aide est accordée sous certaines conditions de ressources. Par ailleurs, si vous
résidez dans une zone non couverte par
la TNT, vous pouvez bénéficier d’une
aide (attribuée sans conditions de ressources et d’un montant maximum de
250 €) pour l’acquisition d’un mode de
réception alternatif à l’antenne râteau,
type parabole.
Une assistance technique est également
prévue pour accompagner les foyers vulnérables face aux changements technologiques (personnes de plus de 70 ans et/ou
souffrant d’un handicap supérieur ou égal
à 80 %). Elle consiste en une intervention gratuite à domicile, sur rendez-vous,
pour le branchement de l’adaptateur et
le réglage des chaînes.
Pour bénéficier d’une de ces aides ou
connaître précisément leurs conditions
d’attribution, contactez le 0970818 818
ou connectez-vous sur www.tousaunumerique.fr n
Artois comm.
Concertation
De nombreux habitants du quartier
se sont déplacés pour découvrir
le projet en réunion publique
et formuler leurs interrogations.
Plastic Omium-gare : après
la concertation, les travaux ?
Artois Comm. porte la réhabilitation des deux friches industrielles bruaysiennes Plastic
Omnium et la gare, afin d’y réaliser un éco-quartier regroupant logements et
commerces à la faveur du tracé du tramway. Bilan de la phase de concertation préalable.
Un aménagement majeur
pour le tissu urbain
Les grandes options d’aménagement du
projet ont été présentées aux habitants
de Bruay-La-Buissière au cours d’une
réunion publique, qui s’est déroulée le 1er
juillet dernier, puis au moyen de panneaux
d’exposition jusqu’à ces derniers jours (voir
notre numéro de juin).
L’opération d’aménagement est majeure ;
les 11 hectares de friche industrielle qui
seront réaménagés constituent une vraie
coupure urbaine, séparant des quartiers
que le projet pourrait reconnecter en prolongeant certaines rues existantes.
De surcroît, les logements et les commerces qui sortiront de terre ont vocation à
renforcer la vitalité du centre-ville.
Surtout, ces aménagements tirent le
meilleur parti du futur tramway, qui tracera comme une large avenue, bordée de
plantations, fournissant des espaces de
stationnement et surtout une contre-allée
piétonne qui pourrait devenir un lieu de
promenade prisé.
Des avis pris en compte
Les observations formulées par les Bruaysiens pendant la réunion publique ou sur
le registre de concertation ont été intégrées au projet. Ainsi, une attention toute
particulière sera portée aux espaces naturels : l’éco-quartier accueillera par exemple
des “ essences pionnières ”, comme le
bouleau, telles que celles qui se sont installées spontanément et développées sur le
site depuis qu’il n’est plus en activité. De la
même façon, la sécurité aux intersections
fera l’objet d’une grande vigilance.
Et maintenant ?
La phase de concertation sera officiellement
achevée lors d’une prochaine réunion du
Conseil d’Artois Comm. Les appels d’offre
sont en cours pour désigner les entreprises
qui seront chargées de la réalisation effective
des travaux. Et si on annonce un retard
dans la construction du tramway (voir cicontre), les premiers coups de pioche sur
la friche PO Gare devraient quand même
être donnés au premier semestre 2010.
Tramway : une seconde
phase de concertation
Le Syndicat Mixte des transports ArtoisGohelle a organisé une série de réunions
publiques au printemps 2009 (voir nos
précédents numéros) dans les communes traversées pour présenter le projet
de ligne de tramway Beuvry-BéthuneBruay-Houdain.
Un certain nombre de questions ont
été posées, qui ont amené le dossier à
évoluer sur certains détails et en particulier sur ses tracés. Le Syndicat organise
donc une seconde phase de concertation,
obligatoire, pour présenter les nouvelles
options de tracé, et recueillir vos avis, du
25 octobre au 30 novembre.
Les tracés définitifs pourront ensuite être
établis, et les travaux lancés, pour une
ouverture qui pourrait intervenir vers
2016, et non plus 2014. n
renseignements
www.montram.fr.
L’actualité de l’agglomération de Béthune-Bruay - Novembre 2010
5
Artois comm.
Fonds de concours
Une nouvelle vie pour la prévôté
de Gorre, à Beuvry
Un des fleurons de Beuvry revit à la faveur de la rénovation de la prévôté de Gorre.
Une réhabilitation lourde qui rehausse la richesse architecturale et environnementale
des lieux. L’ancien prieuré et son parc le valaient bien.
L
e projet date du début des années
2000. Son objectif, “ valoriser le
caractère exceptionnel et emblématique
du domaine ” par la modification de la
dépendance (l’ancienne porcherie) et
d’une partie du corps de ferme principal, édifié entre 1733 et 1740 et connu de
beaucoup par sa tour pigeonnier caractéristique. Les travaux ont notamment
consisté en la création de sanitaires dans le
bâtiment principal et en l’aménagement,
dans ce qui fut la porcherie, de salles d’activités sur une surface de 308 m2. Elles
serviront principalement aux centres de
loisirs, associations et écoles.
Aux normes HQE…
Aussi lourd qu’il a été, le chantier n’a rien
eu d’un bouleversement. Pour l’essentiel,
la démolition a été menée “ à la petite
cuillère ” (les appentis disgracieux) et les
matériaux d’origine conservés après nettoyage. La brique et la pierre s’harmonisent ainsi parfaitement avec les poutres
en bois, le tout s’ouvrant désormais lar-
Les vestiges de
l’ancien prieuré
valaient bien cette
réhabilitation
gement sur un jardin à la française. S’il a
été tenu compte de l’architecture dans les
aménagements, l’environnement n’a pas
été oublié, loin de là. Au final, le site revu
et corrigé se caractérise par sa haute qualité
environnementale. Outre le recours au
bois, la salle est réchauffée et ventilée par
un puits canadien, une vieille technique
de récupération de la chaleur de la terre
qui permet de garder en permanence
une température de 13 à 15° dans les
locaux. De plus, afin d’éviter la destruction massive des animaux de la zone par
les engins de fauche, ce sont des vaches
qui assurent désormais la tonte des prairies.
Une gestion écologique durable du site
qui pourrait bien être poussée plus loin.
Cette réhabilitation a coûté 940 000 €. Elle
a été accompagnée par Artois Comm.
par le biais d’un fonds de concours de
280 000 € HT au titre de la mise en valeur
du patrimoine communal. n
Deux signatures en un mois
Artois Comm. a attribué deux fonds de concours le mois dernier,
par le biais de signatures de conventions.
C
réés en septembre 2006, les fonds
de concours permettent à la Communauté d’agglomération d’octroyer à
ses communes membres une aide financière pour, entre autres, la réalisation
d’équipements. A Diéval, il s’agissait de
la réalisation de travaux d’extension pour
l’école primaire, l’augmentation des effectifs de l’école ayant fait naître le besoin de
créer une classe supplémentaire. Le coût
global de cette opération a été estimé à
97 072,56 € hors taxes, dont 24 268,14 € à
6
L’actualité de l’agglomération de Béthune-Bruay - Novembre 2010
la charge d’Artois Comm.. A Labeuvrière,
c’est la prévôté qui était l’objet de toutes les
attentions lors de la signature de convention. En effet, l’Agglomération participe
à la réhabilitation de la grange et des écuries de la ferme de la prévôté, inscrite à
l’inventaire des monuments historiques, à
hauteur de près de 33 500 €. L’année 2010
verra une nouvelle étape dans la restauration de cet ensemble architectural, avec la
restauration des bâtiments de la ferme de
la prévôté, grange et charrerie-écurie. n
economie
Recyclage
Coenmans : le choix du
développement durable
Implantée depuis 1996 au port fluvial de Béthune, la société Coenmans Recyclage industriel y a inauguré, le 24 septembre, son tout nouveau site. Une inauguration tournée vers
l’avenir et qui s’insère parfaitement dans la logique en 3 volets du développement durable.
Environnement
Moyennant deux ans d’études et de
travaux et un investissement de plus
de 4 millions d’euros, le site (près de
30 000 m 2) est consacré au recyclage
des matériaux ferreux et non ferreux.
Il est totalement assis sur une dalle
empêchant les fuites. Les eaux de pluie
y sont récupérées pour être réutilisées.
Pour suivre et même anticiper sur la
règlementation, la société s’est dotée
de nouvelles installations : unité de
broyage des câbles électriques, bâtiment
de dépollution des déchets d’équipements électriques et électroniques, etc.
Depuis qu’elle s’est installée en France,
il y a 20 ans, la société a traité un million de tonnes de métaux, “ soit autant de
matières recyclées pour préserver les ressources
de nos enfants et de notre planète ”, indique
Yves Gille, le directeur.
Social
Dans le cadre d’un contrat de développement régional, Coenmans a
reçu une subvention de 288 750 €
du Conseil régional et autant d’Artois Comm. pour la construction de ses bâtiments industriels.
Cette aide a été accordée sous réserve
de la création de dix emplois en contrat
à durée indéterminée et leur maintien
durant trois ans après la fin du programme. Une condition déjà remplie.
Comme on le lira par ailleurs, la société
a bénéficié d’une offre de services
d’Artois Comm. en matière de recrutement.
Economie
La société compte doubler sa capacité de traitement (50 000 t par an
aujourd’hui) d’ici 5 à 10 ans. Et elle
Lors de l’inauguration,
les orateurs ont
insisté sur le gisement
d’activité et d’emploi
que représente
le recyclage
mise beaucoup sur le transport fluvial.
Si 50 % de ses matériaux sont transportés par voie d’eau actuellement,
l’objectif est à terme de hisser ce taux
à 75 % et cela “ sans mettre un camion de
plus sur les routes, (et) avec un bilan carbone
qui n’augmenterait que de 20 % ! ”, avance
Yves Gille. Et le même d’annoncer, pour
l’année prochaine, la construction d’un
quai de 140 m le long du canal à grand
gabarit...
Avec le (double) soutien
d’Artois Comm.
En plus d’une subvention, Coenmans a accepté l’offre de services en
matière de recrutement proposée par
la direction du développement économique volet emploi d’Artois Comm..
Etant donné les profils recherchés, le
Plan local pour l’insertion et l’emploi
(PLIE) a été chargé du pré-recrutement
(analyse des compétences et motivation
Le credo de Coenmans
exprimé par son
directeur, Yves Gille :
« Préserver les
ressources de nos
enfants et de notre
planète.»
des candidats). Les postulants retenus
ont ensuite bénéficié d’une action de
formation préalable au recrutement
(AFPR) d’une durée de 3 mois mise en
place par le Pôle Emploi de Bruay-LaBuissière. Dix habitants du territoire ont
ainsi été embauchés. Par ailleurs, deux
contrats en alternance ont été signés. n
L’actualité de l’agglomération de Béthune-Bruay - Novembre 2010
7
economie
Aides aux très petites entreprises
Un premier bilan déjà très positif
Ayant le souci de développer l’activité et l’emploi partout sur le territoire, Artois Comm. a décidé
d’élargir son soutien aux très petites entreprises (TPE) des communes de moins de 3 000 habitants.
L
a nouvelle mesure concerne les entreprises de moins de cinq personnes
qui ont ou auront une activité artisanale,
commerciale ou de services*, dans le
cadre d’une création, d’une reprise ou
d’un développement. Pour prétendre au
soutien de la Communauté d’agglomération, leurs dirigeants doivent avoir un
projet de d’investissement assorti de la
création d’au moins un emploi en contrat
à durée indéterminée équivalent temps
plein, dont celui du dirigeant, dans la
limite d’un effectif de 5.
La subvention d’Artois Comm. est de 15 %
d’un investissement compris entre 10 000
et 100 000 € à laquelle s’ajoutent 1 000 €
par emploi créé. En avril et septembre, les
élus du Bureau communautaire ont accepté
quatorze dossiers. Ils représentent au total
plus de 800 000 € d’investissements et 30
emplois. Les activités commerciales sont
largement majoritaires avec, par exemple,
quatre boulangeries-pâtisseries, des alimentations générales, de la restauration (un
restaurant traditionnel et une activité de
pizzas à emporter). En matière de services,
on note une activité de conception et de
commercialisation d’accessoires pour animaux (à La Couture), un institut de beauté
assorti d’un centre spa (à Richebourg), un
centre de prothèses dentaires (à Cambrin),
un garage automobile (à Sailly-Labourse)
et une affaire d’électricité, plomberie et
chauffage (à Camblain-Châtelain). Pour
l’anecdote, on notera enfin que le Bas-Pays
semble le plus dynamique. Ou le mieux
informé... n
* A l’exception des professions libérales (sauf cabinets
de groupes médicaux) et des activités immobilières
et financières.
Les aides sont
accordées aux TPE
en création, reprise
ou développement,
dans les communes
rurales.
contact
Direction du
Développement
économique,
tél. 03 21 61 49 00
Ça nous a permis
d’investir dans des
matériels neufs Originaires de l’Audomarois, Matthieu
et Stéphanie Joosten ont repris une
affaire de boulangerie-pâtisserie à
Cuinchy, qu’ils ont rouvert le 1er mai. Ils
ont bénéficié de l’aide d’Artois Comm.
et nous en parlent.
Comment en êtes-vous arrivés là ?
On recherchait une boulangerie proche du
bassin minier. Sur le littoral, c’est plutôt bouché. On est passés par un agent immobilier
puis par la CCI qui nous a accompagnés et
nous a fait connaître les aides.
A quoi vous a servi celle d’Artois Comm. ?
Elle nous a permis d’investir dans d’autres
matériels nécessaires, neufs, et on est en
train de faire une extension de la surface
de fabrication. En plus des nôtres, on a aussi
créé un emploi supplémentaire, on a embauché un boulanger.
Et comment vont les affaires ?
On s’est fait un nom dans le secteur. Les
clients qui étaient partis ailleurs reviennent :
on est la seule boulangerie du village.
rénovation
Des travaux à la Porte Nord
L
a rue Charpak, située zone commerciale de la Porte Nord fera bientôt
peau neuve. Plus facilement identifiable
comme étant la rue des restaurants (La
Boucherie, Il Ristorante, les 3 Brasseurs),
du Bowling Avenue, du cinéma Méga
CGR ou encore de l’hôtel Kyriad, cette
artère fera l’objet d’une rénovation.
Trois phases de travaux sont prévues pour
8
améliorer l’accès à tous ces établissements
et sécuriser le cheminement des piétons :
l’aménagement de l’entrée, au niveau du
Temple de la Fleur, l’aménagement piétons entre les restaurants et le cinéma et
enfin l’aménagement des trottoirs. Des
ralentisseurs seront notamment installés
et l’entrée à cette partie de la zone requalifiée pour la sécurité de tous. n
L’actualité de l’agglomération de Béthune-Bruay - Novembre 2010
Pendant les travaux, vous pourrez toujours
accéder à tous ces commerces grâce à des
déviations par les parkings par exemple.
economie
Economie sociale et solidaire
Un secteur d’activité
aux multiples visages
Chaque année, en novembre, Artois Comm. et différents partenaires participent au Mois
de l’économie sociale et solidaire organisé par la Chambre régionale de l’économie
sociale et solidaire (CRESS). Un temps privilégié pour faire
connaître un secteur d’activité important sur le territoire.
A
ssociations, mutuelles, sociétés
coopératives ouvrières de production, commerce équitable...,
l’économie sociale et solidaire (ESS) se
décline en multiples facettes. Le territoire
compte 857 structures, dont 751 associations, employant près de 5 000 personnes
au total. Toutes ont des points communs :
elles ne recherchent pas le profit pour le
profit et mettent l’homme, la femme, au
cœur de leur action. Exemples.
Stéphanie, les Etoiles
à Bruay-La-Buissière
Quel rapport entre les Etoiles et l’ESS ?
Le cinéma les Etoiles est un service public industriel et commercial (SPIC) qui fonctionne
avec une subvention attribuée par la ville.
On travaille aussi en direction des publics
ayant des difficultés d’accès à la culture, avec
une programmation spécifique, séance de
cinéma famille ou documentaire et rencontre avec des intervenants, et une tarification
adaptée.
Votre participation au Mois de l’ESS ?
Nous accueillons deux séances de cinédébat. Le 16 dans le cadre du cycle
« cinéma environnement » en partenariat
avec l’Université d’Artois (lire ci-contre) et le
19 à 20 h 30 toujours, autour du film ‘Entre
les mains’, un documentaire de Mariana
Otero. C’est une galerie de portraits de
salariées impliquées dans la (sur)vie de leur
entreprise de fabrication de sous-vêtements
féminins, qui tentent de la reprendre sous la
forme d’une coopérative…
Véronique, Maison
de la poésie du NordPas-de-Calais à Beuvry
Qu’est-ce que la Maison de la poésie ?
Implantée au domaine de Bellenville, la Maison
est un lieu de résidence pour les poètes. Nous
éditons une revue et une collection de poésie
européenne bilingue. Nous assurons surtout
des animations à destination du public (lectures, ateliers d’écriture…) et organisons des
manifestations (Printemps des poètes…)...
En quoi vous insérez-vous dans l’économie sociale et solidaire ?
Nous sommes une association avec quatre salariés. Il y a un conseil d’administration démocratique composé de personnes qui viennent
de partout, poètes, financeurs, retraités… Et il y
a beaucoup de bénévoles qui donnent de leur
temps. Les trois-quarts des actions que nous
menons ont un objectif social : on travaille
dans les écoles mais aussi avec les publics en
insertion, en difficulté…
Votre participation au Mois de l’ESS ?
Nous accueillerons tous les publics le 26 novembre, de 14 h 30 à 16 h, un moyen de faire
connaître la Maison et ses actions. La visite
sera accompagnée de ‘respirations poétiques’
qui pourront être théâtrales, humoristiques…
POur en savoir plus
www.maisondelapoesienpdc.fr
Françoise et Nathalie, Artisans du Monde,
(ADM) groupe Béthune-Bruay
Artisans du monde,
c’est qui et quoi ?
C’est le premier réseau associatif
de commerce équitable en France. Un partenariat entièrement
transparent et démocratique
avec les producteurs du Sud : on
écoule la marchandise au Nord,
eux garantissent la qualité de
leurs produits. Cela signifie aussi
qu’ils auront un salaire décent,
que leurs enfants ne travailleront
pas, alors que des personnes en
difficulté travailleront, elles : les
intouchables en Inde, les femmes
de Palestine, les handicapés...
Localement, nous sommes une
quinzaine
de bénévoles à œuvrer dans les
3 axes d’ADM : vente de produits,
éducation au commerce équitable, campagnes de sensibilisation, aux peuples indigènes,
à l’agriculture paysanne, par
exemple.
Que ferez-vous durant
ce Mois ?
Le 16 novembre, de
9 h à 17 h, nous organisons deux étudiants en fait - une vente
ouverte à tous à l’IUT. Et invitons
à une soirée-débat à 20 h 30 au
cinéma Les Etoiles autour du film
‘Moi, la Finance et le Développement durable’, un documentaire
de Jocelyne Lemaire Darnaud
(gratuit pour les étudiants ;
3,80 € pour tous les autres).
Le 20 novembre, de 16 h à
18 h au marché bio d’Hesdigneul, nous ferons de la vente
avec dégustation de guaranito,
une boisson énergétique. Grâce
à ADM, le peuple satéré-mawé
(Amazonie) continue à vivre avec
le guarana, exactement comme
ses ancêtres il y a des siècles.
contact
03 21 56 22 87
http://admbb.over-blog.org
L’actualité de l’agglomération de Béthune-Bruay - Novembre 2010
9
Environnement
Assainissement
Plus de 12 km de canalisations
et 291 branchements nouveaux !
Artois Comm. investit toujours et encore pour l’assainissement. A preuve, les chantiers
engagés en ce dernier trimestre avoisinent les trois millions d’euros pour plus de 12 km
de canalisations nouvelles et près de 300 branchements. Revue de détail…
Les travaux
qui se terminent
Ourton. Sur la D 941, un chantier
mené sur une longueur de 340 m a permis le raccordement de 24 logements.
Cette extension du réseau s’est accompagnée de l’implantation d’un poste
aéro-éjecteur, qui évite la fermentation
des effluents par l’adjonction d’oxygène.
Ces travaux se chiffrent à 183 500 €
hors taxes.
Cuinchy. La grosse opération –
elle coûtera 589 000 € - de ce début
d’automne a été la réalisation de la 2e
tranche du réseau de transfert en direction de la station d’épuration. Elle s’est
caractérisée notamment par la pose
d’une canalisation d’un diamètre de
250 mm sur une longueur de 2,3 km et
la création d’un poste de refoulement
de type “ aéro-éjecteur ”, pour éviter
la fermentation des eaux.
Cuinchy. Des travaux d’extension du
réseau ont été menés parallèlement, rue
Anatole-France, sur une longueur de
530 m, moyennant 267 000 €. Ces deux
chantiers ont permis le raccordement
de 63 habitations supplémentaires.
Rebreuve-Ranchicourt. Rue
du Général-de-Gaulle, une extension de
réseau de 400 m a permis 26 nouveaux
branchements. Un investissement de
98 600 €.
Hesdigneul. 47 logements des rues
du 8-Mai et de l’Eglise seront raccordés
au réseau suite à un chantier long de
750 m (et de 10 semaines). Un poste
de refoulement est également prévu,
moyennant 257 000 € au total.
10
Sur l’un des
plus importants
chantiers de
l’année, dans
le centre-bourg
de Cuinchy.
Lozinghem. L’assainissement de la
rue Joseph-Carlier en est à sa 4e tranche (355 m). Ceci permettra 37 branchements nouveaux, pour un montant
total des travaux de 135 000 €.
Richebourg. Extension de réseau
sur 610 m, 43 branchements et création
d’un poste de refoulement moyennant
un investissement de 242 300 €, voilà
résumé le chantier mené jusqu’à la fin
novembre dans la rue du Bas-Chemin
Les chantiers
qui s’ouvrent
Locon. Un chantier important s’est
ouvert à la fin du mois dernier. Il
s’agira de réaliser le réseau de transfert
en direction de la station d’épuration
de Béthune. Ces travaux porteront sur
la pose par forage dirigé (sans ouverture de tranchée) d’une canalisation de
1,6 km de long, dont une partie passera
sous le canal. Sont également prévus
L’actualité de l’agglomération de Béthune-Bruay - Novembre 2010
l’installation d’un poste de refoulement
et d’un aéro-éjecteur, ainsi que 19 branchements. Le tout pour la somme de
418 000 € et une durée de 6 semaines.
Fresnicourt-le-Dolmen. Autre
chantier d’importance, celui du réseau
de transfert du hameau de Verdrel en
direction de Bruay-La-Buissière. Il sera
implanté sur une longueur de 4,8 km,
sans tranchée ouverte. Un poste de
refoulement de type pneumatique sera
également implanté, afin d’aider les
effluents à gravir la fameuse côte, de
nuit. Ces travaux, qui doivent durer
jusqu’à la fin de l’année, coûteront pas
moins de 535 000 €.
Houchin. Les travaux d’extension
de réseau dans les rues de Ruitz et de
l’Egalité seront menés jusqu’à la fin de
l’année. 32 branchements et un poste
aéro-éjecteur seront posés sur une canalisation de 440 m de long. Coût de cette
2e tranche : 185 600 €. n
Environnement
Espèce de…
Champignons :
un monde bien à part…
Le plus souvent connus pour leurs seules parties visibles
(1), les champignons sont des intermédiaires entre le règne
végétal et le règne animal. Descendants des protozoaires
(les organismes unicellulaires originels), ils ne réalisent pas la
photosynthèse et leur peau (cuticule) contient de la chitine,
que l’on retrouve dans la carapace des insectes coléoptères.
I
l existe beaucoup d’espèces de champignons (elles ne sont d’ailleurs pas
toutes connues encore). Les moisissures et les levures sont des champignons très simples. D’autres sont plus
complexes, ce sont les champignons
dits “ évolués ”.
Les champignons symbiotiques. La symbiose réunit des espè-
ces différentes qui trouvent des avantages mutuels dans cette union. Celle
des champignons et des arbres est bien
connue. Les filaments des champignons (hyphes) entourent les radicelles des arbres leur apportant de l’eau
et des seuls minéraux en échange de
sucres simples (sève) provenant de la
photosynthèse. On dénombre environ
2 000 espèces de ces champignons. Par
exemple le bolet ou la truffe, qui ne s’associe, elle, qu’avec le chêne, alors que
les lichens sont une symbiose entre un
champignon et une algue...
Les champignons décomposeurs. également appelés “ saprophy-
tes ”, ils décomposent la matière morte
(bois, feuilles, animaux) et la rende assimilable aux végétaux. S’ils ne sont pas les
seuls (les vers, certains insectes et bactéries décomposent eux aussi l’humus),
les champignons sont les principaux
décomposeurs de la nature. Mais il leur
faut du temps pour cela : 10 ans pour un
bouleau, 100 ans pour un chêne.
Armelea melea
décomposant une
souche de hêtre.
Les gros bois morts
sont importants
pour la biodiversité.
Sans champignons, aucune vie
ne serait possible sur terre Les champignons parasites.
Les parasites primaires sont souvent
des champignons moins évolués, tels
les rouilles et oïdiums. Ils peuvent attaquer un arbre même en bonne santé. Les
secondaires s’attaquent, eux, aux arbres
affaiblis (par blessure, par manque de
lumière ou en cas de sécheresse).
Certains de ces champignons peuvent
s’associer à des insectes pour assurer la
dissémination de leurs spores. La disparition des ormes est ainsi due à un petit
coléoptère entré en symbiose avec un
champignon. En creusant sous l’écorce,
l’insecte dépose les spores du champignon ce qui occasionne la mort de l’arbre
mais aussi celle de son tueur.
Un cycle naturel normal puisque,
durant ce temps, de nombreux insectes
et champignons se succéderont sur et
dans le bois mort. Les oiseaux viendront
y nidifier (pics) et s’en nourrir. n
(1) Le champignon est composé d’une partie visible
occasionnelle (à l’automne et /ou au printemps le plus
souvent) et d’une partie souterraine permanente, le
mycellium, des filaments plus ou moins développés
qui assurent l’essentiel de ses fonctions vitales.
Un bolet à pied rouge
en symbiose avec
un hêtre centenaire.
Attention ! Certains champignons sont toxiques
voire mortels. Ne cueillez que ceux que vous
connaissez parfaitement ou faites contrôler votre
récolte par un mycologue ou un pharmacien.
L’actualité de l’agglomération de Béthune-Bruay - Novembre 2010
11
Loisirs
Des investissements consé
la taille de capitale régio
C
Mises en lumière de sites emblématiques par des
« illuminés » réputés, modernisation des lieux d’accueil
incontournables, scène itinérante permettant d’amener
des spectacles dans les communes de moins de
2 000 habitants, Béthune 2011 capitale régionale de la
culture, c’est d’abord un gros programme de travaux.
es réalisations, qui marqueront durablement le territoire,
seront autant d’écrins destinés
à accueillir ou à sublimer une programmation qui s’annonce alléchante,
à l’image de la seule “ pépite ” révélée
pour l’heure, la rencontre (attendue)
entre Carolyn Carlson et Bartabas. Tour
d’horizon... n
L’année des lumières
Photo © HMMH
Les pièces maîtresses du projet sont incontestablement les deux œuvres –
car il s’agit bien d’oeuvres – spécialement commandées pour l’occasion
Scène itinérante
en campagne
Afin de rendre accessible l’événement au
plus grand nombre, une scène mobile sillonnera les espaces ruraux de l’agglomération
d’avril à octobre 2011. D’une capacité de 84
places assises et 150 debout, ce chapiteau
imposant s’arrêtera dans les villages de
moins de 2 000 habitants pour une durée de
deux semaines à chaque fois.
La scène proposera une programmation
spécifique concoctée par Culture commune
en concertation avec les communes. Sous
la condition qu’ils soient pertinents, elle
accueillera également les projets artistiques
émanant des communes elles-mêmes et/ou
autres groupements qui auront été retenus
dans le cadre de la capitale de la culture.
A noter d’ores et déjà que cette structure
sera pérennisée au-delà de 2011.
12
BETHUNE Après avoir paré d’un patchwork coloré le beffroi de Béthune (inscrit
au patrimoine de l’UNESCO) dans le cadre de
Lille 2004, capitale européenne de la culture,
le « Hollandais allumant » Krijn de Köning
a été rappelé pour poursuivre son œuvre.
Cette fois horizontale, l’œuvre, intitulée
« Fontaine de la Grand’Place », prendra la
forme d’une succession de 13 bassins de
tailles (pour 20 000 l au total) et de couleurs
différentes posés au pied du beffroi, histoire
de « replacer au cœur de la ville un élément
fondamental de la ville : l’eau. » Si ces fontaines lumineuses seront astucieusement
visibles le jour, l’œuvre prendra toute sa
plénitude à la nuit tombée avec ses jets
d’eau teintés de 50 cm à 1,60 m de haut.
Le tout pourra être découvert à partir du
marché de Noël.
BRUAY-LA-BUISSIERE Inscrit à l’inventaire des monuments historiques depuis
1997, le stade-parc dans son ensemble fait
actuellement l’objet d’une profonde mue
visant à lui redonner son lustre (art déco)
d’antan tout en l’inscrivant dans son époque
(nos éditions précédentes).
Dès cette fin d’année, cette mue sera même
progressive, mouvante mais permanente
L’actualité de l’agglomération de Béthune-Bruay - Novembre 2010
grâce à la mise en lumière de Yann Kersalé.
Les arbres et les différentes pièces d’architecture seront ainsi sublimés.
Si le nom de Yann Kersalé ne vous dit pas
grand-chose, précisons qu’on lui doit notamment les illuminations du musée Branly, du
Sony Center de Berlin, de la Torre Agbar de
Barcelone et, prochainement, celles du
musée du Louvre d’Abu Dhabi.
Loisirs
quents pour atteindre
nale de la culture
Un coup de neuf
pour les grandes salles
BETHUNE. Edifié en 1912 (eh oui, il fêtera
son centenaire très bientôt) et entièrement
repensé dans le style art déco en 1928, le
théâtre municipal avait besoin d’un sérieux
lifting, le dernier d’ampleur ayant été opéré en
1961. L’aménagement a touché tant sa vénérable façade que ses intérieurs et, notamment,
ses 500 fauteuils et strapontins qui ont été
rhabillés de neuf cet été en Auvergne.
BRUAY-LA-BUISSIERE.
Dans la deuxième capitale, c’est
l’ancienne salle des fêtes des
Houillères, l’espace culturel Grossemy (477 places), qui a fait l’objet
d’une belle rénovation. Le public
découvrira (a déjà découvert pour
les habitués) le hall d’accueil et le
bar revus et corrigés ainsi que les
nouveaux gradins, alors que les
premiers artistes de la saison ont
apprécié leurs nouvelles loges.
Le Lab-Labanque
en travaux en 2012
L’ancienne succursale béthunoise de la Banque de France,
devenu centre de production et de diffusion des arts visuels et
équipement d’intérêt communautaire en 2007, sera l’un des
espaces incontournables de la programmation de Béthune renseignements
2011. Pendant l’événement, fidèle à lui-même, il accueillera Le Lab-Labanque
des expositions de grande qualité et, parallèlement, il offrira est ouvert à la visite
également la possibilité à des artistes de produire des œuvres jusqu’au 26 novembre,
du lundi au vendredi
nouvelles, éventuellement présentées hors ses murs.
(et jours fériés de 14
C’est seulement à l’issue de cette année que le Lab-Laban- h à 19 h. L’occasion de
que fera l’objet de travaux visant à améliorer les conditions (re-) découvrir ce lieu
singulier.
d’accueil du public. Il pourrait alors être hébergé ailleurs…
3 questions à…
Alain Wacheux,
Président d’Artois Comm.
L’agglomération est partenaire
de Béthune 2011, capitale régionale de la culture, qui débutera
dans quelques mois. C’est une
chance pour Béthune-Bruay ?
Oui, Lille 2004 a montré toutes les retombées que l’on pouvait espérer d’un grand
événement culturel, en termes d’image
et d’attractivité notamment. Un territoire a
d’autant plus de chances de se développer,
d’attirer des entreprises, de créer des emplois,
qu’il est attractif sur d’autres plans. Quand
Daniel Percheron nous a proposés il y a deux
ans que l’agglomération de Béthune-Bruay
puisse accueillir la deuxième capitale régionale, j’ai immédiatement accepté.
Nous devons améliorer l’attractivité
de l’agglomération ?
C’est indéniable. Lille et sa Communauté
urbaine connaissent un développement
fabuleux, lancé entre autres il y a quinze ans
par l’arrivée du TGV Europe et relancé en 2004
par la Capitale européenne de la culture. L’agglomération lensoise va connaître elle aussi,
je le pense, un essor renouvelé avec l’arrivée
du Louvre-Lens. Nous ne pouvons rester à
l’écart de ces dynamiques, nous devons lancer
des signaux forts, et la Capitale régionale, le
tramway, le développement de nos centres
de recherche, font partie de ces signes que
l’on envoie aux niveaux régional et national
pour montrer qu’il se passe des choses dignes
d’intérêt chez nous.
Que va apporter la Capitale régionale aux
habitants de notre agglomération ?
La Capitale régionale se concrétisera par des
financements, qui permettront de réaliser ou
de moderniser des équipements qui continueront à vivre après 2011 : Lab Labanque, les
fontaines lumineuses du Beffroi de Béthune,
le Stade Parc de Bruay-La-Buissière, la
scène mobile d’Artois Comm. (voir dossier ci
contre)… Elle amènera également des artistes
sur notre territoire, qui donneront des spectacles exceptionnels, et qui, pour certains,
noueront des partenariats avec des acteurs
culturels locaux. Enfin, nous avons lancé un
appel à projets qui va permettre à énormément d’acteurs du territoire de bénéficier de
financements pour monter des événements
qu’ils n’auraient pas pu réaliser sans la Capitale. Nous souhaitons en fait que la Capitale
soit un bouillonnement d’énergie, de manifestations, qui nous stimule et qui montre
la vitalité de notre agglomération. Et nous y
arriverons, car la Région, la ville de Béthune et
la Communauté d’agglomération travaillent
toutes les trois dans le même sens.
L’actualité de l’agglomération de Béthune-Bruay - Novembre 2010
13
Loisirs
sport
17 coureurs d’Artois Athlétisme
au Marathon de Berlin
Le 26 septembre dernier, 17 coureurs d’Artois Athlétisme,
club subventionné par Artois Comm., ont participé à la 37e
édition du Marathon de Berlin. Après plusieurs mois d’entrainement, première satisfaction pour l’équipe : tous sont
parvenus à franchir la ligne d’arrivée. Pas si évident lorsque
l’on doit parcourir un peu plus de 42 kilomètres… sous la pluie.
nt
Dernière séance photo ava
rathon
de prendre le départ du ma
D
imanche 26 septembre, 9 h du
matin, les marathoniens s’élancent dans les rues de Berlin pour
une course de 42,195 km. Le parcours,
totalement urbain, plat et rapide promet
de belles performances même si la pluie
vient un peu gâcher la fête. Il en faut plus
pour décourager nos 17 sportifs habitués
à s’entraîner sous les cieux capricieux du
Bruaysis. De toute façon, un petit crachin vaut mieux qu’une chaleur étouffante pour le marathonien ! C’est donc
parti pour une course de longue haleine,
où il faut jouer des coudes (et des pieds)
parmi les 48 000 participants. Courir en
solo ou entre amis, franchir la ligne d’arrivée, battre un record personnel, prendre des photos... chacun s’est fixé ses
objectifs et vit le marathon à son rythme.
L’important c’est de tenir et pour cela
le mental joue un rôle essentiel durant
la course. Notamment pour parvenir à
dépasser le fameux “ mur ” rencontré
par la plupart des marathoniens. Le
“ mur ”, fait référence à un état physique
survenant en général vers le 30e kilomè-
tre lorsque les réserves sont épuisées :
fatigue musculaire, fringale, crampes,
impression de ne plus pouvoir avancer... le coureur doit alors puiser dans
ses dernières ressources et faire preuve
d’un mental d’acier pour finir la course.
Marie, marathonienne aguerrie (Paris,
Berlin, New York, Lausanne, et on en
passe), se souvient de son premier face à
face avec le “ mur ” au cours d’un marathon
entre Lens et Lille : “ arrivée au 30e kilomètre, plus rien, je ne pouvais plus avancer, j’étais
épuisée, je n’avais plus qu’une seule idée en tête,
m’arrêter. Heureusement, je ne courais pas seule
et les encouragements des autres m’ont permis de
passer le cap et de finir la course ”. Six mois
plus tard, Marie finit sans encombre son
marathon dans la capitale allemande. Seul
mur à l’horizon, celui de Berlin dont des
portions taguées subsistent çà et là dans
la ville.
Tour de ville…
Au-delà de la performance sportive, le
marathon est aussi une manière originale
de découvrir la ville et les monuments
les plus célèbres de Berlin. Une course
chargée d’histoire au cours de laquelle
nos 17 coureurs ont pu découvrir l’impressionnant Reichstag qui accueille la
Haute assemblée allemande ou apercevoir le point de contrôle Checkpoint
Charlie, passage obligé pour se rendre à
Berlin-Est durant la Guerre froide. En
guise de ligne d’arrivée, les marathoniens
ont franchi la célèbre Porte de Brandebourg, emblème de la ville et symbole
de l’Allemagne réunifiée.Après trois mois
de préparation, à raison de trois entrainements par semaine, et plusieurs heures
de course à Berlin (entre 3 h 21 et 5 h 29
pour les coureurs d’Artois Athlétisme)
la fatigue se fait sentir mais tous sont
satisfaits d’avoir franchi la ligne d’arrivée. C’est donc heureux (et courbaturés)
que les 17 marathoniens ont regagné le
Pas-de-Calais pour s’accorder une petite
pause bien méritée avant de fouler à
nouveau la piste fraichement rénovée
du stade-parc. n
Vestiges
du mur
de Berlin
Préparatifs du marathon
sous la porte de Brandebou
rg.
14
L’actualité de l’agglomération de Béthune-Bruay - Novembre 2010
Loisirs
Fête de la chartreuse
« Zoom Zoom Gosnay » :
un tournage pour rire
La Fête de la chartreuse, organisée par Artois Comm. et Culture
commune avec la complicité de l’association Ça gère, est synonyme
de grand spectacle, à l’humour décalé le plus souvent. L’édition
2010, a été du même tonneau avec un « Zoom Zoom Gosnay » .
S
ur le plateau, l’équipe des Films à la
rue menée par le réalisateur Kasimir
Kurtturista ; Igor, chanteur du Bortsch
Orkestra choisi pour être la vedette américaine – pardon, « polonaise » - de ces
courts-métrages ; une bande d’intermittents qu’on a plaisir à retrouver au fil du
temps, les figurants inamovibles de l’association Ça gère, mais aussi celles et ceux
qui voulaient bien participer à cette nouvelle aventure. Ils ont été nombreux.
Si le tournage est bien réel - les clips seront
diffusés sur Internet et feront, peut-être,
l’objet d’un pressage CD -, c’est le délire
qui prévaut de bout en bout, chacun
apportant son grain de sable dans une
mécanique qu’on pense a priori bien huilée.
Malgré les aléas, voulus ou non, le résul-
Didier, président de Ça gère
tat final a été conforme aux attentes du
très célèbre réalisateur serbo-franco-américain... : « C’est forrrmidable. Avec cette flammme
slaave, on se crroirrait chez moi ! » Vivement
l’édition 2011 ! n
Fonds de concours
Richebourg : un bel outil
au service de tous
L
a médiathèque, intégrée au centre
social et ouverte depuis novembre
2008, a été officiellement inaugurée le
17 septembre dernier. Cet espace a logiquement pris le nom de Ginette Delestrez, mairesse de la commune de 1995
à 2001 et fondatrice de la bibliothèque.
Les Richebourgeois y trouvent 4 500
livres pour adultes, 6 000 pour enfants
et 400 DVD, le tout agréablement
agencé sur une surface de 107 m 2.
La création de cet outil a bénéficié d’un
fonds de concours Artois Comm. d’un
montant de 78 787,50 €, soit la moitié de
son coût. Par ailleurs, 30 000 € ont été
2 générations,
1 même passion
attribués au Relais d’assistantes maternelles, situé juste en face. n
Le samedi 27 novembre, de 14 h à 18 h, séance de
dédicace avec animations pour les enfants, en présence de Philippe Bialek, habitant du village, auteur
de romans pour adultes et d’un livre pour enfant.
Pourquoi la Fête de la
chartreuse ?
Le Mont Sainte-Marie a longtemps
été abandonné. On est là pour que
la chartreuse soit vivante. On veut
que les gens de Gosnay viennent
voir le spectacle et retrouvent leur
chartreuse.
Comment fonctionnez-vous ?
Il y a un travail à l’année, avec des
ateliers. Pour la fête, on était 30 sur
le terrain toute la semaine et 80 ces
trois derniers jours. Les gens qui
nous aident viennent maintenant de
partout. Il y en a de Gosnay, bien sûr,
mais aussi d’Hesdigneul, de Bruay, de
Béthune, de Cambrin… C’est l’intercommunalité qui se met en fusion.
Et au-delà ?
On a l’ambition de créer l’atelier
hip-hop pour les plus petits. Il y a de
plus en plus de demandes, on va y
répondre. Un atelier de djembé et un
autre de guitare sont en vue. Le but,
c’est que les jeunes ne ‘zonent’ plus. »
Faustine, 14 ans
Comment en es-tu venue
aux ateliers ?
J’ai des connaissances qui faisaient
du hip-hop et du théâtre. Et ça fait
quatre ans et demi que je suis les ateliers. Si j’ai participé aux « Neuf sortes
de territoire » de François Andes, j’ai
surtout fait du hip-hop cette année, y
compris pour « Zoom Zoom ».
Et ça t’apporte quoi ?
On s’est beaucoup amusés et ça me
plaît de faire plein de choses comme
ça. Cela peut être contraignant, mais
c’est un plaisir. Quand on aime, on
prend le temps de venir. »
L’actualité de l’agglomération de Béthune-Bruay - Novembre 2010
15
A g e n da
Novembre 2010
musique
Du 10 au 12 décembre, Gosnay
Week-end musique et art sacré
L’unité d’art sacré de l’église SaintLéger de Gosnay accueille les ensembles vocaux et instrumentaux Alla
Francesca, Discantus et Alta, pour
des concerts exceptionnels. Seront
interprétés des musiques sacrée et
profane allant du XIIe au XVIe siècle.
Vendredi 10 à 20 h 30, Le Ludus ou
Jeu de l’Homme nouveau d’Adam
de La Bassée avec l’ensemble Alla
Francesca / René Zosso.
Samedi 11, 16 h 30/17 h 30,
Musiques pour alta capella, Ensemble
Alta, Intermezzi d’instruments à vents
18 h : Hypnos, Récital Pierre Hamon
(flûtes...), Musiques médiévales, traditionnelles et contemporaines
Dimanche 12 à 15 h 30, L’Argument
de beauté avec l’ensemble Discantus.
A l’église Saint-Léger de Gosnay.
Entrée libre sur réservation auprès
du service culturel d’Artois Comm.,
(T) 03 21 61 50 36
danse
théatre
Le 16 novembre à Béthune
« Mundus Imaginalis »
Carolyn Carlson / Centre
chorégraphique national
(CCN) Roubaix – Nord-Pas-de-Calais
Inspirée par des œuvres plastiques et
picturales, Carolyn Carlson investit des
lieux d’exposition et met en danse, en
corps et en mouvement des tableaux,
sculptures, vidéos, installations
contemporaines.
Lors des deux représentations, Brahim
Bouchelaghem est invité à se joindre
aux autres danseurs et à proposer sa
propre vision de l’art et de la danse.
A 19 h et 21 h, au 169 du boulevard
Poincaré.
Entrée libre sur réservation au 03 20
24 66 66 (CCN)
Jusqu’au 19 novembre, Béthune
« No way, Véronica ou nos gars ont
la pêche »
A 20 h, au Studio-Théâtre
Du 30 novembre au 10 décembre,
Béthune
« Ennemi public »
A 20 h au Palace (relâche le 5)
Du 14 au 16 décembre, Béthune
« La Coupure »
A 20 h au Palace
Jusqu’au 17 décembre, tournée
« El Nino »
Le 17 novembre à Béthune,
le 19 à Divion, le 27 à Richebourg,
le 3 décembre à Marles-les-Mines,
le 16 à Maisnil-les-Ruitz,
le 17 à Bruay-La- Buissière
Conférence
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Réservation ob
mbre, Beuvryt, les écogardes,
 Le 28 no.ve
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Salon nature Aveurs et ambassadeurs du tri
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guides compo .. Contes, sorties découverte,
d’Artois Commication de boules de graisse
ateliers de fabr s, etc.
Gorre
et de mangeoire
à la prévôté de
De 10 h à 18 h
Le 18 novembre, Béthune
La chartreuse de Gosnay se dévoile
Après un été de fouilles archéologiques riches en découvertes, Martine
Valdher, professeur à l’Université d’Artois, et Thomas Jérôme, spécialiste de
l’ordre des Chartreux, présentent les
pièces mises au jour, dont une statue
de moniale chartreuse, représentation
unique de cet ordre féminin.
A 18 h à l’hôtel communautaire,
rue de Londres. Entrée libre
littérature
Du 17 au 20 novembre
Itinérance littéraire
Troisième et dernière semaine de
la résidence en Artois Comm. des
écrivains Patricia Nolan et Patrick
Raynal, « Regards croisés ». Les deux
auteurs reviennent pour nous livrer
leurs témoignages et nous présenter
leur ouvrage commun : Des Dragons
et des Roses.
Médiathèque de Beuvry,
le mercredi 17 à 14 h
Libraire Quilit-Quilit de Béthune,
le mercredi 17 à 19 h
Bibliothèque de Richebourg,
le jeudi 18 à 18 h 30
Bibliothèque de Labeuvrière,
le vendredi 19 à 18 h 30
Bibliothèque de Sailly-Labourse,
le samedi 20 à 10 h
Bibliothèque de Givenchy-lès-La
Bassée, le samedi 20 à 14 h.
Entrée libre.
Renseignements au 03 21 71 40 99