La Gazette du GBC - n°4

Le journal officiel ou presque du Gorron Basket Club - édité par le Gorron Basket Club
La Gazette du GBC
Année 2006, n°4
Date de parution : 27/01/2007
Au sommaire :
→ L’histoire, courte c’est vrai, de Tony Parker, le basketteur préféré des demoiselles
→ La rubrique mode : les nouvelles tendances de maillots au GBC
→ Le résumé du match d’anthologie entre les deux équipes minimes gorronnaises
→ Le bilan de la première partie de saison des cadets
→ Le bilan senior
→ Le résumé de la victoire surprise des seniors à Saint-Berthevin
→ Les classements des poules seniors
Papa Noël est passé...
La phrase du GBC :
« Ça va se jouer aux lancers francs, allez m’en faire
une série, on va en avoir besoin... »
(Coach Thierry Roisil, qui ne croyait pas si bien dire
à la mi-temps du match contre l’US Saint-Berthevin :
victoire à l’arrachée 66-65… sur un lancer franc de
Nico Perez)
Dans ce numéro :
Connaître Parker le champion Tony
2-3
Cadets : le bilan de la 1ère partie de saison
4-5
Résultats du 3ème tour de challenge
5
Un exploit réalisé dans la douleur
6
On joue avec les moyens du bord !
7-8
Dans la sueur et la bonne humeur...
8
Le GBC « fashion victime » ?
9
Mémorable
10
Classements seniors
11
L’image
12
Alexis Priault et Alexis Gourdet peuvent être contents, dans la même journée ils
auront gagné le match contre leurs collègues de l’équipe 2, reçu de nouveaux
maillots, et été pris en photo sur les genoux de Papa Noël.
Oulà, y a pas beaucoup de place,
va falloir faire court : alors selon
vous pourquoi c’est toujours le metteur en page qui se tape l’édito à
écrire ? Ben parce que le rédacteur
peut pas savoir combien de place il
aura pour l’écrire. Eh oui, on a un
fonctionnement vachement professionnel, même Ouest-France nous
l’envie, enfin on croit. Pourquoi cette
petite indiscrétion sur le fonctionnement ultra-secret de La Gazette du
GBC ? Parce qu’on a besoin de
monde : mi-février, le metteur en
page retourne à ses études. Vu
qu’accessoirement il est aussi photographe (et boucheur de blancs dans
le journal : bruits de parquets, la
phrase du mois, etc…), il se propose
de ne faire que le minimum syndical, le reste étant diffcile lorsqu’on
ne rentre pas le week-end, c'est-àdire mettre en page le journal. Si
des bonnes volontés sont partantes
pour prendre des photos, relater
toutes les bêtises ou les exploits (oui
y en a) du club, nous sommes preneurs. Pas besoin d’être un senior
pour ça, on accepte tout le monde, y
a pas besoin d’être journaliste depuis 20 ans (même si oui ça peut
aider). Pour cela, s’adresser à Stéphane Fouilleul ou Maxime Audurier. Déjà 4 numéros, ça serait dommage de pas finir l’année non ?
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Connaître Parker le champion Tony !
A gauche, Tony Parker le fils dans les bras de Tony
Parker le père. Après un peu de football, Tony commence le basket près de Rouen, passe par la case
Centre Fédéral, et joue une année sous le maillot du
Paris Basket Racing (à droite), aux côtés de Laurent
Sciarra, alors meneur de l’équipe de France.
Sans doute l’actuel meilleur
joueur de basket français (*), à seulement 21 ans, collectionnant déjà un
grand nombre de trophées nationaux
et européens à son palmarès. Né à
Bruges le 17 mai 1982, d’une mère
mannequin (aujourd’hui naturopathe)
et d’un père ancien basketteur professionnel, le jeune Tony a vécu entre
deux milieux très éloignés : la mode
et le basket. Étrangement, il porte le
même prénom que son père : William
Tony Parker (de son grand-père aussi), et s’oriente vers la même carrière
sportive. Le basket se trouve être une
histoire de famille, car ses deux frères
sont aussi de futurs espoirs : le plus
jeune, Pierre, 19 ans, progresse dans
le championnat universitaire américain (NCAA), tandis que Terence Junior (« TJ »), 21 ans joue dans l’équipe
du Paris Racing. Pourtant, le prodige
Parker débute par le football, en évoluant comme avant centre, mais c’est
en voyant jouer la star américaine
Michael Jordan avec son équipe les
Chicago Bulls que Tony est attiré par
le basket.
Des débuts flamboyants
Arrivé en NBA, Tony s’impose à 19 ans comme le
meneur titulaire des San Antonio Spurs au bout d’une
poignée de matchs. Lors de sa 1ère saison, il profite de
l’expérience d’une légende vivante de la NBA, David
Robinson, et de la présence de Tim Duncan.
Formé à Fécamp, il est repéré par
Lucien Legrand, entraîneur de la sélection cadet et du Centre fédéral de
l’INSEP qui l’embarquera dans une
première aventure. Désigné 4ème
joueur européen avec les cadets de la
génération 1981 (alors qu’il est de
82), il confirme ses qualités de chef
d’orchestre, excellant en pénétration
et se montrant déjà très adroit devant
le panier. Lors de cette saison, il
tourne en moyenne à 15 points par
match et l’équipe INSEP réalise ses
meilleurs résultats. Dans la foulée, il
signe pour le Paris Racing et découvre en même temps le championnat
de France professionnel de Pro A.
C’est un chamboulement dans la vie
du jeune joueur qui quitte l’internat
du Centre fédéral pour emménager
dans un appartement à BoulogneBillancourt. Il se débrouille pour
poursuivre
sa
terminale
STT
(commerce) en jonglant avec deux
entraînements par semaine.
Le rêve américain
Néanmoins, un seul rêve trotte
dans la tête de Parker : accéder le
Robinson parti, Ginobili débarque. Le bondissant plus rapidement possible au chamarrière argentin forme avec Duncan et Parker le « Big pionnat américain de NBA. Retenu
pour participer à Nike Hoop Summit,
Three » des Spurs.
une sélection mondiale contre les
meilleurs joueurs lycéens américains,
il tape dans l’œil des recruteurs par
sa qualité de jeu et ses statistiques
impressionnantes. Courtisé par les
grandes universités américaines de
basket, le premier grand succès de
Tony sera le titre de champion d’Europe junior avec l’équipe de France à
Zadar en Croatie. La seconde consécration arrive lorsqu’il signe un
contrat avec les San Antonio Spurs en
2001. En 2004, âgé de 21 ans, il devient avec son équipe champion de
NBA en battant en final New Jersey
Nets. Quelques mois après, Tony participe au championnat d’Europe avec
la France en obtenant une 4ème place.
En renouvelant son contrat avec
les Spurs pour 66 millions de dollars
sur 6 ans, il devient le sportifs français le mieux payé (loin devant Zidane). Avec son agent, c’est aussi
comme actionnaire principal de son
ancien club le Paris Racing qu’il devient non pas seulement une star du
basket, mais en plus un businessman.
En 2005, il décroche un deuxième
titre de NBA en battant en finales les
Detroit Pistons 4 victoires à 3, remporte une médaille de bronze à l’Euro
en Serbie Monténégro en gagnant la
petite finale pour la troisième place
contre l’Espagne 98-68. Malgré cette
compétition où il sera jugé décevant,
il se rattrape lors de ce match en inscrivant 25 points. Enfin, les entraîneurs l’ont choisi l’an passé dans l’équipe de la conférence Ouest du All
Star Game, devenant ainsi le premier
français à connaître pareil honneur.
Cependant, la fin de saison 2006 s’avère plus difficile, avec une élimination en demi-finale par les Dallas Mavericks avec son club de San Antonio.
Il comptait sur les championnats du
monde au Japon avec l’équipe de
France, mais une blessure au doigt
l’oblige à déclarer forfait.
Ses points forts
L’une des premières capacités
techniques de Tony Parker, c’est l’utilisation de sa vitesse sur le parquet,
une adresse sous le cercle, en utilisant son fameux tear drop (un tir en
cloche lui permettant d’éviter les
(*) Remarque du metteur en page : ceci n’engage que
le rédacteur. Antoine Rigaudeau ou Bruno Fremondière
sont sans doute bien meilleurs. Comment ça pas Bruno
Fremondière ? Un peu de respect pour les anciens s’il
vous plait...
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contres des intérieurs). Un peu moins
adroit au tir à longue distance, il utilise un coach spécialisé pour progresser. C’est un travail à long terme qui
devrait le conduire d’ici deux ans à
détenir un shoot consistant. Reconnu
comme étant l’un des basketteurs les
plus rapides de la NBA, il est très
difficile de défendre sur lui.
Il est vrai que les capacités techniques de Tony peuvent faire rêver.
Néanmoins, ceux qui n’apprécient pas
forcément l’idole des jeunes basketteurs ne pourront que tomber sous le
charme de sa compagne : la magnifique Eva Longoria, vedette de Desperate Housewises. A noter que depuis
le 7 octobre 2006, une statut Tony
Parker lui a été dédiée au musée Grévin.
A 21 ans, Tony devient le premier français champion NBA. Le trophée dans un bras, Mlle Longoria
dans l’autre, le bonhomme doit faire des jaloux...
La spéciale Tony Parker : le « tear drop ». Ce tir en cloche, qu’il exécute depuis longtemps, lui permet de
shooter de près par-dessus les intérieurs grand format. Comme ici, face à Dirk Nowitzki et Shawn Bradley,
mesurant respectivement 2,13 m et 2,29 m. Même pas peur...
Lors de l’Euro 2005, le médiatique Tony Parker s’efface devant « le Roi » Antoine Rigaudeau, nommé logiquement capitaine. La fougue et la rapidité du premier, complétée par le shoot chirurgical et la vision du
jeu de l’ancien, mèneront les bleus jusqu’à la troisième marche du podium.
Palmarès :
Records :
• Champion d'Europe Juniors en 2000 et élu MVP du tournoi.
• Plus grand nombre de points sur un match : 38 points contre les
Miami Heat.
• Meilleur espoir parisien, meilleur espoir de Pro A, meilleur
progression de Pro A : en 2001.
• Plus grand nombre de passes décisives sur un match : 15 contre les
Los Angeles Clippers.
• Plus grand nombre de rebonds sur un match : 10 ( à deux reprises ).
• Sélectionné pour le Rookie Game NBA en 2002.
• Plus grand nombre de ballons volés sur un match : 6 ballons contre
• Champion NBA avec les San Antonio Spurs en 2003 et 2005.
• Médaille de bronze à l'Euro 2005 en Serbie Monténégro.
• Sélectionné pour le All Star Game NBA en 2006 à Houston.
La fiche de William Anthony « Tony » Parker :
Surnom : TP
Né le 21 mai 1982 à Bruges (Belgique)
Taille : 1,86 m
Poids : 79 kg
les Seattle Supersonics.
• Plus grand nombre de minutes jouées sur un match : 53 contre les
Los Angeles Clippers.
• Plus grand nombre de contre dans un match : 1 (27 fois).
Clubs successifs : Fécamp (1992-1993), Deville-les-Rouen (199495-96), Mont Saint-Aignan (1997), Centre fédéral à l'INSEP (1998-99),
Paris Basket Racing (2000-2001), San Antonio Spurs (Etats Unis, NBA
depuis 2002)
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CADETS
Le bilan de la première partie de saison
Des performances encourageantes
pour l’avenir
La première partie de saison disputée par l’équipe cadet, avant les
vacances de Noël, s’est avérée plus
que positive et rien ne semble empêcher une future accession en poule A
(l’équivalent de la 1ère division départementale), même si les gorronnais
devront encore batailler pendant les
six prochaines rencontres très importantes, qui décideront de leur sort.
Ensuite, c’est au cours du mois de
mars qu’un nouveau championnat
reprendra, avec probablement deux
clubs de poule B qui auront peut-être
le privilège de grimper à l’échelon
supérieur. A l’issue de la 9ème journée
qui a laissé place à la trêve hivernale,
les cadets se positionnent à une 2ème
place méritée, d’un classement dominé de bout en bout par l’entente
Daon-Bierné-Azé,
l’équipe
sud
mayennaise totalisant 24 points. Un
parcours parfait pour le champion
d’hiver qui comptabilise 8 victoires,
sans aucun faux pas. A priori, la première place semble acquise et même
si la victoire en terre gorronnaise 6772 fut obtenue dans la douleur, il sera
difficile de venir titiller le leader qui
possède la meilleure attaque de la
poule (616 points inscrits en 8 mat-
Composition de l’effectif cadet 2006-2007 coaché par Bertrand Landais
Nom
Prénom
Age
Poste en attaque
Poste en défense
Guis
PierreEmmanuel
18


Heuveline
Emilien
18

Huard
Kevin
17


Huart
Mathieu
18

Landais
Pierre
18


Lechat
Rémy
16

Lecomte
Benjamin
17


Lefèvre
Hugo
18


Legauffre
Fabien
18


Moussay
Baptiste
16


Perez
Lucas
16


chs, soit 77 points en moyenne). Du
côté gorronnais, excepté la défaite
évoquée précédemment et un match
nul face à Laval Maghreb ASC
(quelque peu injuste paraît-il), le
groupe cadet est parti en vacances
avec six victoires dans la musette, en
terminant dans le même temps meil-
leure défense du classement (371
points concédés soit une moyenne de
46,38 pts). Même si la première marche semble conquise, celle de dauphin
synonyme de montée, peut encore
être disputée par deux équipes. En
effet, les gorronnais ne sont pas à
l’abri d’un retour de l’entente Louverné-Bonchamp. La confrontation du
match aller entre les deux équipes
avait tourné à l’avantage des joueurs
du nord Mayenne. Derrière ces trois
prétendants à l’accession, l’écart significatif de 6 points entre le 3ème et le
4ème montre que les poursuivants possèdent un niveau plus faible et ne
viendront normalement plus perturber la bataille du haut de classement.
Néanmoins, espérons que la légère
contre performance des gorronnais (le
match nul contre Laval) n’aura pas
d’incident sur la tournure du classement final.
Un groupe en pleine croissance
Au 1er rang, accroupis : n°12 Kevin Huard, n°9 Pierre Landais, n°7 Emilien Heuveline, n°11 Baptiste
Moussay ; au 2ème rang, debouts : n°6 Hugo Lefèvre, n°10 Benjamin Lecomte, n°8 Fabien Legauffre, n°13
Lucas Perez, n°4 Rémi Lechat. Absents : Mathieu Huart, Pierre-Emmanuel Guis, Bertrand Landais (coach).
Coaché pour la deuxième saison
consécutive par Bertrand Landais,
l’essentiel du groupe cadet se constitue de joueurs possédant très peu
d’années de basket derrière eux. Excepté les treize années de fidélité de
Pierre Landais au sein du G.B.C, les
partenaires du meneur gorronnais
sont au contact de la compétition depuis peu de temps, avec cette saison
encore l’arrivée de trois nouveaux
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joueurs (Lucas Perez, Rémy Lechat et
Baptiste Moussay). Malgré cette inexpérience, l’adaptation des nouvelles
recrues s’est faite rapidement et
même si le jeu produit par l’équipe
s’avère parfois un peu brouillon, les
2
2
3
1
1
Meneur
2
Ailier
3
Intérieur
1
résultats sont au rendez-vous et
confirment une progression intéressante pour les prochaines saisons. En
ce qui concerne l’année 2007, l’espoir
de rejoindre les grandes équipes cadet
du département est bien réel, au vu
des bonnes performances sportives
acquises en première partie de saison. Une accession permettrait de
franchir un nouveau cap, en découvrant un niveau technique supérieur,
avec des clubs comme Mayenne et St
Berthevin qui disposent de joueurs
ayant la capacité d’évoluer au niveau
régional. Si les gorronnais souhaitent
rivaliser avec les cadors de première
division, ils devront poursuivre et
accentuer le développement de leur
jeu collectif, tout en gardant cette
solidité défensive, indispensable.
Place Équipe
1
2
2
3
PAGE 5
3
Résultats au 8 janvier 2007
Craon ES
Gorron BC
28
65
Gorron BC
Azé Ch-Gontier
75
48
Gorron BC
Daon-Bierné-Azé
67
72
Laval Maghreb Gorron BC
63
63
Louverné
Bonchamp
Gorron BC
43
59
Gorron BC
Changé US 2
55
37
Gorron BC
Craon ES
104 39
Points
J
V
D
Marqués Encaissés
1
Entente Daon BAC - Bierné
ES - Azé ES
21
7
7
0
533
354
2
Gorron BC
18
7
5
1
488
330
3
Entente Louverné Bonchamp
14
6
4
2
345
322
4
Laval Maghreb ASC
13
6
3
2
357
332
5
Entente Azé ES - ChâteauGontier Basket
11
7
2
5
468
397
6
Craon ES
6
6
0
6
245
441
7
Changé US 2
5
5
0
5
157
417
Résultats du 3ème tour de challenge
3ème tour masculin (6 et 7/1/2007)
3ème tour féminin (6 et 7/1/2007)
Quelaines ASB 2 (DM1)
Azé ES 1 (DM1)
62
80
Bonchamp ES 2 (DF1)
St-Ouen BC 1 (DF1)
26
64
Château-Gontier Basket 3
(DM3)
CA Mayenne 1 (DM1)
51
81
Martigné BC 1 (DF2)
AS Ambrières 1 (DF2)
58
39
Azé ES 2 (DM2)
Laval Stade 2 (DM1)
44
75
Entente Laval FA Changé US
1 (DF2)
Laval Stade 1 (DF1)
34
39
Évron Alerte 1 (DM3)
Laval Maghreb ASC 1
(DM1)
52
102
Laval US 1 (DF3)
Quelaines ASB 1 (DF1)
51
41
Après les fêtes de Noël, la compétition reprenait ses droits pour quelques
équipes encore en liste pour ce 3ème tour
de challenge de la Mayenne. 5 clubs de
DM1, 1 de DM2 et 2 petits poucets de
DM3 avaient le privilège de préparer
leur deuxième partie de saison par une
rencontre supplémentaire, histoire de
remettre les mécanismes et les automatismes en marche, après avoir abuser
des bons chocolats et des repas bien
garnis des réveillons. Finalement, aucune surprise n’est venue marquer ce
début d’année. Après un exploit au tour
précédent contre une formation de DM1
(Cossé), les joueurs d’Evron se sont logiquement inclinés face au deuxième du
championnat de première division dans
cette première partie saison : Laval
Maghreb. Autres rencontres où la hiérarchie fut respectée : les qualifications
du CA Mayenne et du Stade Lavallois
2, respectivement victorieux de deux
pensionnaires de DM3 et de DM2. Enfin, le choc entre les 2 clubs de DM1 a
tourné à l’avantage de Azé en décrochant son billet pour le prochain tour
dans la banlieue lavalloise de Quelaines. Au final, il ne reste que 4 équipes
faisant parties du championnat de première division, pour tenter de détrôner
le tenant du titre de l’année 2006 : Château-Gontier Basket 2.
Du côté des filles, 2 matchs déséquilibrés étaient au programme de ce 3ème
tour. La surprise est venue de Laval
US1, évoluant en Dm3 humiliant de 10
points les joueuses de Quelaines (DM1).
Décidément, les vacances ne semblaient
pas totalement terminées pour une autre équipe de DF1 qui faillit aussi passer à la trappe par l’entente Laval
Francs Archers Changé US1, club de
deuxième division qui a fait vaciller
jusqu’au bout le favori, en s’inclinant
finalement de 5 points (34-35). Enfin, le
résultat de la rencontre entre les 2
équipes de première division Bonchamps ES2 contre St Ouen Basket
Club nous est inconnu. 2 clubs de DF1,
un de DF2 et un autre de DF3 tenteront
de succéder à l’équipe de St Ouen Basket Club 1.
(Équipes qualifiées pour les demi-finales en bleu)
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SENIORS : un exploit réalisé dans la douleur
Saint Berthevin US - Gorron BC : 65-66
Sans doute une des rencontres les plus
excitantes de cette première partie de saison. Au coup de buzzer final, la sensation
d’avoir réalisé une grande performance que
l’on peut qualifier d’exploit, se reflétait sur
les visages des seniors gorronnais. Avant ce
match, personne, et surtout pas un joueur,
n’aurait parié un billet sur une victoire en
terre berthevinoise, compte tenu de l’effectif
remodelé et affaibli par les absences de
joueurs d’expérience comme Denis Lafoux,
Bruno Fremondière, Kevin Gilbert et François Bedouet. Composé donc d’un groupe
senior ayant une carrière de basketteur qui
ne dépassait pas les 5 ans, excepté Maxime
Audurier ou encore la recrue du CA
Mayenne Nicolas Perez, l’équipe gorronnaise n’allait pas remporter cette rencontre
par sa supériorité technique, mais par une
solidarité exemplaire et une envie de démontrer qu’elle aussi était capable de bousculer des scénarios déjà écrits. A noter que
Coach Thierry avait fait appel au renfort
des cadets Pierre Landais et Emilien Heuveline pour pallier aux absences.
Néanmoins, quelques heures auparavant, tout le monde avait à l’esprit le déroulement catastrophique du match contre la
lanterne rouge Laval US3 qui décrochait
son premier succès (et probablement le seul
de la saison), en humiliant des gorronnais
transparents, pour ne pas dire inexistants
sur le beau parquet glissant lavallois. A
l’arrivée, un score final digne d’une première mi-temps 45-33. Par conséquent, le
piège tendu par Laval US3 pouvait largement être reconduit par une équipe de St
Berthevin supérieure, qui en profitait pour
aligner quelques joueurs évoluant habituellement dans leur équipe région. Pour cette
rencontre, les conditions s’avéraient quasi
identiques à celles qui avait opposé les gorronnais au dernier du championnat. Un
effectif presque similaire, un horaire peu
agréable (10h30 au lieu de 9h); bref, seul le
sort du match se devait d’être modifié. De
plus, les seniors avaient l’honneur de porter
leur nouveau jeu de maillots tout beaux tout
neufs, inauguré la veille sous une pléiade de
paparazzis, de caméras, TF1, France Télévision,… bon j’exagère ils ne pouvaient pas
être présents (ils se sont excusés). Cependant, les correspondants du Courrier de la
Mayenne, du Ouest France et du Publicateur étaient bel et bien au rendez-vous pour
couvrir l’événement : la remise des maillots
aux catégories benjamines, minimes et seniors (à lire par ailleurs en page 9).
Une réussite exemplaire au tir
Revenons au déroulement de cette rencontre où le début de match allait être à
l’avantage des gorronnais. 80% des tirs se
concrétisaient par 2 voire 3 points supplémentaires au compteur. Une réussite offensive qui allait être présente tout au long de
cette première période avec un Guillaume
Helleux des grands soirs (ou plutôt des
grandes matinées) en sortant du banc, et 8
points consécutifs d’entrée de jeu de Maxime
Audurier pour montrer l’exemple. Sans oublier Jérémy Boudier, qui pour son dernier
match. Un poison en défense, une sangsue pour le
porteur de balle, le tout avec un style inimitable.
Disons que le n°12 est le long de la ligne à 3
points ce que l’essuie-glace de sa BX est sur son
pare-brise : toujours en mouvement. Mais comment fait-il pour tenir…
match provoquait les fautes à tour de bras,
et allumait la mèche à 3 points. Un jeu collectif simple mais efficace avec le meneur
Nicolas Perez effectuant les 40 minutes sur
le terrain, en organisant très intelligemment le rythme des offensives, mais aussi
infatigable en première ligne de défense
avec ses compères Stéphane Fouilleul, Sébastien Doudard et Pierre Landais qui formaient des duos efficaces avec l’ancien
joueur mayennais. Sereins et libérés, les
seniors rentraient à la pause avec 12 points
d’avance, en ayant dominé de bout en bout
ces 20 premières minutes. Néanmoins, un
détail important hantait quelque peu les
esprits gorronnais. C’était cette réussite
flagrante, mais inhabituelle (même lorsque
l’équipe est au complet) qui pouvait s’évaporer aussi rapidement qu’elle était arrivée.
Guillaume Helleux : on ne lui en voudra pas cette
fois d’avoir rigolé tout le match. Il peut se marrer
en effet, les Berthevinois en ont vu de toutes les
couleurs : shoots à mi-distance, sous l’arceau, en
déséquilibre… le tout avec réussite. Prometteur.
Nicolas Perez : déjà un vieux briscard, à 19 ans et
11 matchs seniors seulement. C’est ce que peut
laisser penser sa gestion du jeu gorronnais. Dangereux à 3 points, efficace en pénétration, le meneur
gorronnais a en plus remarquablement distribué le
jeu, fournissant Guillaume Helleux en munitions.
Sans compter que face à une défense individuelle,
le garçon sait prendre le jeu à son compte.
Résistance et solidarité
Enfin, citons Jérémy Boudier, auteur d’un gros
match défensivement, et plein de culot en attaque.
Après un discours du coach Thierry
Bonne rentrée en fin de match également de
(plus agréable à l’oreille que celui entendu à
Pierre Landais, qui a permis au GBC de disposer
Laval US), les gorronnais reprenaient les
de 2 meneurs pour remonter le ballon sous la
bonnes habitudes du début de match, avec
pression des verts.
un Guillaume Helleux qui poursuivait son
grand numéro, en faisant grimper le
score par des tirs à mi-distance. A quelSt-Berthevin US 2
23
65
ques minutes de la fin du match, même
si les gorronnais maintenaient un léger
N° Joueur
Fautes Points
écart, les esprits s’échauffaient : un chronomètre qui n’avançait plus naturelle6
Baptiste Trémeau
5
4
ment (une seconde par si, une seconde
par là « d’oubliée » régulièrement, qui se
7
Michael Gousse
4
17
transformait bientôt en plusieurs minutes), une avalanche de fautes avec une
8
Julien Royer
5
12
rencontre qui tournait presque au
concours de lancers francs. Néanmoins,
9
Lucas Dubourg
1
0
quelques éclairs de génie comme ce panier venu d’ailleurs du bondissant et
13
Kevin Costa
1
13
volant Emilien Heuveline, qui ajoutait
4
Yoann Mehat
3
8
deux points précieux. La fin de match
allait être palpitante, les deux équipes
10
Clément Musset
1
11
se tenaient et le vainqueur ne se désignait pas. La défense tenait bon et la
11
Renaud Mamet
1
0
prestation de Sébastien Travers prenant
tout au long de la rencontre un nombre
12
Christian Chupin (cap)
2
0
incalculable de rebonds était bénéfique
pour ces dernière minutes. Moins en vue
Coach Christian Chupin
0
en attaque que son compère à l’intérieur
Guillaume Helleux, il compensait ce
Gorron BC 1
25
66
manque par une présence rassurante
sous le panier et la victoire qui se dessiFautes Points
nait était aussi due en grande partie à ce N° Joueur
travail de récupération de ballons, sans
4
Maxime Audurier (cap)
4
8
doute moins visible de l’extérieur que de
marquer des paniers, mais indispensable
8
Jérémy Boudier
5
4
pour contenir les assauts adverses. Finalement, malgré un dernier tir berthevinois manqué, le buzzer retentissait et
délivrait des gorronnais heureux et soulagés de rentrer avec une victoire à l’arrachée 66-65.
10
Sébastien Travers
4
5
12
Stéphane Fouilleul
1
5
13
Nicolas Perez
1
10
5
Guillaume Helleux
3
24
6
Sébastien Doudard
0
0
7
Emilien Heuveline
5
2
9
Pierre Landais
2
8
Stéphane Fouilleul : peut-être l’homme du Coach Thierry Roisil
0
-
Ils sont en forme :
Sébastien Travers : le gobeur de rebonds
ultime. « Gros Seb » a fait parler ses épaules
de déménageur, et confisqué les ballons qui
traînaient, ne laissant aucune deuxième chance
aux intérieurs adverses. Indispensable lorsqu’il joue comme cela.
A NNÉ E 2 0 0 6 , N° 4
LA G A ZE T T E D U G B C
PAGE 7
SENIORS : on joue avec les moyens du bord !
Le bilan de la première moitié de saison
Au terme de la onzième journée
qui clôturait la première partie de
saison, les seniors avaient le mérite
de se positionner à la 3ème place du
classement, à seulement une marche
du wagon menant à l’accession en
division supérieur. La reprise du
championnat avait lieu le week-end
du 13 janvier 2007, mais la rencontre
que devait disputer les gorronnais
contre le second Ahuillé était reportée
au mois de février. D’où un classement un peu tronqué depuis deux
semaines qui a fait chuter l’équipe
senior à la 6ème place (après la rencontre à domicile de samedi dernier
face à Azé). Malheureusement, depuis
le week-end dernier, les seniors ont
mis fin à une bonne série de 3 victoires consécutives, car après les onze
rencontres disputées, le bilan gorronnais se résume à 7 victoires pour 4
défaites (+ 1 pour la 2ème partie de
saison), soit une moitié de championnat mi figue mi raisin. Quelques reL’effectif complet, poste par poste
2
2
3
1
1
Meneur
2
Ailier
3
Intérieur
grets sont encore présents dans les
esprits, au vu du scénario de certains
matchs décevants.
Même si la surprenante équipe
d’Ahuillé n’a concédé qu’un seul revers contre Montsûrs, probablement
sacré futur champion de DM2, les
gorronnais n’ont pas totalement digéré la courte défaite de la première
journée. Opposée à une équipe ahuilléenne qui accédait pour la toute première fois de son histoire à ce championnat de division 2, l’effectif gorronnais exceptionnellement au complet
(pour l’une des seules fois de la saison) tombait dans le piège d'un nouveau club âgé seulement de 2 ans.
Trois autres défaites composaient le
bilan mitigé des seniors avant la
trêve hivernale, dont une concédée
logiquement contre le leader Montsûrs, une autre face à Quelaines et
enfin surtout l’humiliation reçue par
la lanterne rouge Laval US 3. En se
déplaçant un dimanche matin à 9h,
Nom
Prénom
avec une équipe privée de ses meilleurs éléments, les seniors gorronnais
se faisaient surprendre par une
équipe lavalloise qui n’avait pas besoin de forcer son talent pour faire
vaciller l’équipe du nord Mayenne et
obtenir leur premier succès de la saison. Cependant, quelques semaines
plus tard, avec un effectif quasi similaire, les gorronnais allaient créer la
surprise, en obtenant une victoire à
l’arrachée dans la belle salle de St
Berthevin.
L’instabilité qui freine
la progression
Depuis le début de la saison, il est
difficile de tirer beaucoup d’enseignements, lorsqu’un effectif varie constamment, ne réussissant pas à trouver un élan de stabilité. Depuis deux
ans, rares ont été les fois où Coach
Thierry a pu aligner consécutivement
suite page suivante →
Age
Clubs précédents
Attaque
Défense
Fremondière (2) Bruno
33
AS Neuvy-en-Mauges, au club
depuis 1994
/
/
Lafoux (2)
Denis
22
-
/
//
Bedouet
François
20
-
/
/
Helleux
Guillaume
19
-
/
Boudier (4)
Jérémy
20
-
/
/
Gilbert
Kevin
21
-
/
/
Lefèvre (3)
Mathieu
21
-
/
Audurier (4)
Maxime
21
-
/
/
Doudard
Sébastien
21
-
Travers
Sébastien
23
-
/
Perez
Nicolas
19
Alerte Évron, CA Mayenne, au
club depuis 2005
Fouilleul
Stéphane
21
-
Betton
Jérémy
24
Gorron BC entre 1994 et 2000.
Revenu en 2006.
/
Leroy
Jonathan
19
CA Mayenne, au club depuis
2006
Heuveline (1)
Émilien
17
-
/
Landais (1)
Pierre
17
-
/
1
1
2
2
3
3
(1)
: cadets appelés en cas d’effectif limité.
: difficilement présents pour raisons familiales et/ou professionnelles.
(3)
: ont stoppé leur carrière en cours d’année.
(4)
: ne joueront plus ou très peu cette saison pour des raisons professionnelles.
(2)
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LA G A ZE T T E D U G B C
A NNÉ E 2 0 0 6 , N° 4
On joue avec les moyens du bord (suite et fin)
durant 2 rencontres un cinq majeur
homogène (c’est à dire une équipe type
identique débutant les rencontres). Par
conséquent, la capacité d’organisation
tactique, les défauts à corriger ou encore les points positifs sont difficilement
analysables, compte tenu de l’équipe
remodelée au fil des matchs. Pourtant,
excepté les quelques recrues (Nicolas
Pérez, Jonathan ……. Jérémy Betton),
le groupe qui rivalisait encore il y a
quelques années avec les ténors de division 1, tels que Mayenne, Bonchamp,
Laval FA,…, est pratiquement resté
identique. Mais aujourd’hui, les absences (pour des raisons professionnelles
bien sûr valables) empêchent la création d’une équipe solide et réellement
motivée. D’où ce souci pour analyser la
progression du groupe senior, mais aussi la difficulté de juger des performan-
ces quelque peu irrégulières. De plus,
les carences en effectif durant les matchs se répercutent forcément lors des
entraînements. Le départ de l’ancien
entraîneur gorronnais Ludovic Bouvier,
en provenance de l’AGL Fougères agit
aussi sur la cohésion d’un groupe senior
qui semble un peu se disloquer, au vu
de ces absences qui ne se reflètent pas
uniquement sur les résultats en dents
de scie. Elles mettent peut-être aussi en
péril la continuation d’un avenir soudé
pour cette génération senior.
Tout n’est pas écrit d’avance !
Cependant, après ces lignes cidessus un peu tristes, n’oublions pas
que la saison est encore loin d’être terminée. Après la défaite concédée le
week-end dernier contre Azé, les gor-
ronnais ont probablement laissé passer
le dernier brin de chance d’évoluer la
saison prochaine à l’échelon supérieur,
mais de nombreux points restent à
prendre. Composée d’une moyenne
d’âge dépassant à peine les 21 ans,
l'équipe fanion ne remporteront pas
forcément de prochaines victoires par
une domination technique et tactique,
mais par une fougue qu’il faudra faire
surgir à chaque rencontre, car excepté
le leader Montsûrs qui semble audessus du lot, l’équipe gorronnaise peut
réellement battre n'importe qui, pour
peu qu'elle sache utiliser l’énergie de sa
jeunesse, et retrouver une bonne dose
de confiance. L'objectif ? Accrocher cette
3ème place qui donnerait tort à tous ceux
qui pensent que l’effectif senior serait
sur le déclin.
Dans la sueur et la bonne humeur...
Un (trop) court article pour
vous parler des joueurs « loisir » (ou
vétérans, ne le prenez pas mal), qui
se retrouvent tous les dimanches
matins à la salle omnisports, aux
alentours de 10h30. Au programme
de la séance dirigée par Coach
Thierry : un footing de 2h, et des
séries de pompes. Plus sérieusement, les objectifs sont bien sûr de
se faire plaisir, tout en acquérant
quelques fondamentaux du basket.
Au programme également, quelques explications de base sur les
règles de ce sport, ainsi qu’un cours
magistral de Thierry Roisil sur le
sujet suivant : : « Comment remplir une feuille de match ? ». Vous
vous demandiez encore comment le
dimanche matin on peut éduquer
son corps et son esprit au lieu de
regarder téléfoot en pantoufles ? Une partie des courageux et courageuses qui se lèvent le dimanche matin pour tâter la balle orange, acAlors on vous donne rendez-vous compagnés de quelques benjamines, et encadrés par Thierry Roisil (deuxième en partant de la droite).
dimanche prochain.
Bruits de parquets
La boulette du mois : l’entorse de
la cheville de Nicolas Perez
contre Azé, au bout de 30 secondes de jeu. Énorme coup dur
pour le GBC, privé pour environ
2 mois de son meneur. Besoin
d’une preuve ? Le GBC a perdu
son match de 5 points après
avoir mené de 7 points à 3 minutes de la fin, Coach Thierry
étant obligé de faire jouer François Bedouet meneur, lui qui n’a
sans doute plus joué régulièrement à ce poste depuis... ses
années minimes.
L’action du mois : le lancer franc
de Nicolas Perez qui redonne un
point d’avance au GBC contre
St-Berthevin. Dire que le gar-
çon, habituellement très adroit,
s’est permis d’en manquer 3
auparavant...
Le (la) joueur(se) du mois : les
joueurs du mois : l’un dans l’ombre, l’autre dans la lumière. Si
les 5 petits points de Sébastien
Travers contre St-Berthevin US
peuvent paraître maigres, sachez que le bonhomme a réalisé
une véritable moisson aux rebonds. Même s’ils n’ont pas été
comptabilisés, on peut facilement tabler sur une vingtaine de
prises, voire plus. A l’autre bout
du terrain, son compère de la
raquette gorronnaises Guillaume Helleux. Profitant des
espaces créés par les fixations de
Sébastien, bien servi aussi en
ballons par Nico Perez, il a planté 24 points après avoir commencé le match sur le banc. Les
2 collègues ont remplacé au pied
levé les 2 titulaires habituels à
ces postes, François Bedouet et
Kevin Gilbert. Pas dans le même
style, mais sacrément efficace et
prometteur, quand ils sont décidés à jouer ensemble.
chs, condition physique diminuée. Son nom : « les études ».
Dernière victime en date : Jérémy Boudier, qui après avoir
terminé son stage dans la région, a conclu sa saison par un
bon match et une victoire contre
Saint-Berthevin. Retour à Paris
désormais. Bon rétablissement à
lui. Qui sera la prochaine victime...
Cette grave maladie décime
peu à peu les effectifs du club,
généralement à partir de la catégorie cadet, pour prendre de
l’ampleur en senior. Les symptômes sont facilement identifiables : absentéisme chronique
aux entraînements et aux mat-
On vous avait parlé de Denis
Lafoux précédemment, comme
quoi le n°8 bleu était en passe de
devenir arbitre en Gironde (un
comble ?). Eh bien c’est fait,
Denis officie désormais le weekend sur Bordeaux et ses environs.
A NNÉ E 2 0 0 6 , N° 4
LA G A ZE T T E D U G B C
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Le GBC « fashion victime » ?
Le 16 décembre dernier, peu après le match de l’année entre les deux équipes minimes, le GBC présentait ses nouveaux maillots ;
pour ceux qui n’ont pas pu encore les voir, les voici, en attendant de les voir portés par les licenciés et licenciées.
Équipe benjamine
Les benjamines abandonnent,
du moins pour le moment, leur
maillot actuel. Avec bonheur sans
doute, puisque celui-ci n’était autre que celui utilisé il y a encore
quelques années par l’ancienne
équipe senior féminine (paix à son
âme). Même si les nouveaux sont
un peu grands, les benjamines
devraient déjà être un peu plus à
l’aise ; en revanche, les shorts ne
sont pas loin de convenir à des
joueurs format NBA, les benjamines pourront toujours les porter
en pantalon (ou les échanger avec
ceux des seniors hommes).
Toutes équipes, maillot blanc
De l’avis de plusieurs personnes, sans doute le plus
joli, on vous laisse juger. Ce maillot remplace le bon
vieux « marcel » aux couleurs… d’Intermarché. Bien
connu de tous les licencié(e)s qui ont eu l’occasion (on
ne dira pas le privilège) de le porter, ce dernier porte
les stigmates du temps, et des nombreux mauvais
traitements subis en match (tirages de maillot, voire
même ventres un peu trop bedonnants). A présent, les
joueurs et joueuses du GBC troqueront sans regret
leur maillot habituel pour du blanc lorsque les équipes visiteuses joueront en bleu. La classe...
Équipe senior
Attention, une page de l’histoire du club se tourne. Après
un premier bouleversement culturel lors du remplacement
des shorts taille « caleçon » par d’autres d’une longueur plus
conforme aux standards actuels, on assiste carrément à une
révolution avec l’abandon du maillot « Super U ». En deux
ans, les seniors ont rattrapé plus de dix ans de retard stylistique ; quoi qu’en disent les mémoires du club (Thierry Roisil
en tête), les actuels joueurs, Bruno Fremondière mis à part,
n’ont sans doute jamais vu l’équipe jouer avec un autre maillot que le célèbre « Satisfait ou remboursé ». Pour les nostalgiques de son décolleté plongeant et de ses fines bretelles,
pas de panique, les cadets vont avoir l’honneur de revêtir la
tunique de leurs (glorieux ?) aînés. D’un style beaucoup plus
actuel, le nouveau tricot a fière allure, et a déjà été baptisé
par une probante victoire contre SaintBerthevin, club expert en beaux maillots.
Et avec deux sponsors du bâtiment, le GBC
devrait pouvoir casser des briques...
Que deviennent les anciens maillots ?
Le jeu de maillots des benjamines va bien sûr rester en réserve,
dans l’attente de pouvoir habiller une future équipe senior.
Les cadets lèguent leurs maillots bleus « Ets Louvigné » à l’une des
équipes minime, pour enfiler les anciens maillots seniors « Super U ».
Quant aux maillots « Intermarché », eux, personne n’en veut ?
Le GBC remercie chaleureusement les Assurances
Auvray - AXA, Bruno Heuveline, Les Éditions du Chocolat, Foisnet Bâtiment, Les Rillettes Gorronnaises et
MGC - Stéphane Gontard pour leur généreuse contribution. Remerciements aussi à Annie Gendry pour le
flocage, ainsi qu’à Norbert Lafontaine pour les démarches effectuées.
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LA G A ZE T T E D U G B C
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Mémorable
Match minime GBC 1 - GBC 2 : 63 - 62
A grands coups d’affiches généreusement placardées par les benjamines,
ainsi que Jean-Noël et Nathalie Rebours, le GBC a fait salle comble pour
un match qui restera dans les annales
du club. Devant environ 200 supporters
et supportrices, les deux équipes minimes ont en effet livré un match éblouissant, avec une fin disputée au couteau.
Alexis Priault inarrêtable
Sans doute moins sous pression que
son adversaire, l’équipe 2 a rapidement
creusé un écart en début de rencontre.
Grâce aux contributions de Jonathan
« Joe » Pautonnier et Corentin « Coke »
Heuveline, l’avance atteignait rapidement 10 points. Jusqu’ici bien contenue
en attaque, l’équipe 1 rattrapait son
retard avec l’entrée en jeu d’Alexis
Priault, qui faisait parler la poudre en
contre-attaque. Quelque peu sonnés, les
bleus laisaient les blancs leur rendre la
monnaie, et encaissaient à leur tour un
retard de 10 points à la mi-temps.
Au retour des vestiaires, la « 2 » tentait de revenir, notamment grâce à Romain Beaudet. Malheureusement pour
eux, les deux Alexis (Priault et Gourdet) ainsi que Pierre Lafontaine, répondaient du tac au tac. L’écart se tenait
aux alentours de 8 points pendant une
bonne dizaine de minutes, jusqu’au réveil de Freddy Romagné. Discret jusqu’ici (6 points en 1ère mi-temps), le capitaine bleu enquillait 12 points d’affilée, et grâce à une bonne défense, la 2
revenait puis dépassait de peu son homologue. Kevin Douillet marquait son
premier panier pour redonner l’avantage aux blancs, Freddy Romagné répondait par un petit shoot mi-distance :
c’était « à toi, à moi » entre les deux
équipes. 7 fautes pour chaque équipe,
les lancers francs tombaient à chaque
faute, et c’est à ce petit jeu que semblait
se décider le sort du match.
Le réveil d’Adrian Dutech
Si les blancs n’étaient pas en réussite
sur la ligne de réparation, c’était pire
pour les bleus, avec un Freddy Romagné qui, pression ou bruit du public
oblige, avait les mains tremblantes. Un
lancer tout de même inscrit par Alexandre Chavrimootoo, puis Jonathan Pautonnier marquait 2 points, et convertissait un lancer ; sauf qu’entre temps,
Adrian Dutech maintenait le contact,
avec lui aussi 2 points. Peu en vue des
deux côtés du terrain jusqu’ici, le n°11
blanc allait ruiner les derniers espoirs
des bleus. 61-62 en faveur de l’équipe 2,
et encore quelques secondes à jouer,
Il aura manqué peu de choses pour que l’équipe 2 ne créé la surprise, finalement la logique est respectée, et
l’équipe 1 a mérité sa victoire. Peut-être qu’avec Coach Thierry, habituellement sur le banc (mais arbitre
pour ce match), le résultat aurait été différent... Rendez-vous au match retour pour avoir la réponse ?
Pierre Lafontaine redonne l’avantage
aux siens. Euphorie chez les blancs, qui
oublient Romain Beaudet, parti faire le
sprint de sa vie pour recevoir une passe
de l’autre bout du terrain. La balle de
match dans les mains, les 2 bancs et le
public debout, il restait au 10 bleu à
assurer son double-pas. C’était sans
compter sans le diable d’Adrian Dutech,
le rapide de l’Ouest, qui revenait derrière son adversaire et poussait la balle
en touche, au moment ou le buzzer retentissait. 63-62, les cris de joie et de
soulagement pour les blancs qui auront
honoré de justesse leur statut d’équipe
1, les visages hagards des bleus, voire
même les pleurs de certains : autant
qu’un jeu de qualité, c’est l’émotion qui
était présente. La revanche pour clôturer la saison s’annonce très, très
chaude.
Affluence record : pas loin de 100 personnes massées dans les tribunes ont
assisté au match. D’après notre envoyée
spéciale Lucie Lafontaine, des supporters en majorité pour les bleus.
La feuille de match
Gorron BC 1
N°
Joueur
Gorron BC 2
63
Points
N°
Joueur
62
Points
5
Alex Lepauvre
0
4
Freddy Romagné
22
7
Alexis Gourdet
2
8
Corentin Heuveline
16
8
Alexis Priault
31
10
Romain Beaudet
6
10
Pierre Lafontaine
15
11
Alexandre Bui-Khac
0
13
Valentin Janvier
5
13
Jonathan Pautonnier
15
4
Thibaut Coutard
0
5
Alexandre Chavrimootoo
1
9
Arnaud Havard
4
7
David Houdoux
2
11
Adrian Dutech
4
14
Kevin Douillet
2
Coachs :
Gorron BC 1 : Sébastien Travers & Dominique Gourdet
Gorron BC 2 : Maxime Audurier
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LA G A ZE T T E D U G B C
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Classements seniors DM1 & DM2
Classement après la 13ème journée de DM1
Place Équipe
Points
J
V
D
Marqués Encaissés Quotient
1
Laval Maghreb ASC 1
23
13
10
3
1182
903
1.309
2
Laval US 2
23
13
10
3
1030
915
1.126
3
Laval Stade 2
22
12
10
2
950
785
1.21
4
Château-Gontier Basket 2
22
13
9
4
931
796
1.17
5
Quelaines ASB 2
21
13
8
5
1037
840
1.235
6
CA Mayenne
20
12
8
4
872
823
1.06
7
Daon BAC
19
13
6
7
975
962
1.014
8
Argentré US
17
13
4
9
831
886
0.938
9
L’Huisserie BA
16
13
3
10
802
1016
0.789
10
Azé ES 1
15
11
4
7
838
808
1.037
11
Bonchamp ES
14
12
2
10
784
1086
0.722
12
Cossé Avant Garde
13
12
1
11
677
1089
0.622
Le promu lavallois fait la loi !
Laval Maghreb, après un début
de saison timide, explose les
compteurs. Meilleure attaque de
la poule (91 points de moyenne !),
une défense dans la moyenne, et
les lavallois se payent le luxe d’être devant Laval US, descendu de
région. En revanche ca va moins
bien pour l’ancien club de Nico
Perez, le CA Mayenne tombe à la
6ème place. C’est pire encore
pour l’autre promu, Cossé. Montés « par défaut » en DM1, les
sud-mayennais se sont embarqués dans une belle galère : 1
victoire au compteur, une attaque
famélique et une défense passoire, la saison est longue… Enfin, l’autre mromu, L’Huissrie,
défend son bout de gras en luttant à la 9ème place, tout comme
Argentré, une place au dessus.
Reste que cette division est clairement dominée par 3 clubs lavallois, qui trustent le haut du
tableau. Rien d’étonnant puisque
2 d’entre elles sont des réserves
d’équipes évoluant en régionale
ou nationale.
Classement après la 13ème journée de DM2
Place Équipe
Points
J
V
D
Marqués Encaissés Quotient
1
Montsûrs USCP
25
13
12
1
935
752
1.243
2
Ahuillé BC
23
12
11
1
806
691
1.166
3
Laval Maghreb ASC 2
21
13
8
5
878
802
1.095
4
Quelaines ASB 3
21
13
8
5
823
804
1.024
5
St Berthevin US Basket 2
20
13
7
6
978
855
1.144
6
Gorron Basket Club
19
12
7
5
715
705
1.014
7
Craon ES Basket-ball
19
13
6
7
750
761
0.986
8
Laval Francs Archers 2
18
13
5
8
842
933
0.902
9
St Denis de Gastines JG
17
13
4
9
772
807
0.957
10
Bierné Étoile Sportive
16
12
4
8
734
745
0.985
11
Azé Étoile Sportive 2
15
12
3
9
661
782
0.845
12
Laval US 3
13
13
1
11
569
826
0.689
Le leader a chuté. Invaincu
jusqu’ici, le promu Ahuillé a enfin
subi la loi d’une autre équipe, en
l’occurrence Montsûrs, qui a infligé un sévère 66 - 44 aux banlieusards lavallois, pour prendre la
tête du championnat, avant de
lourdement chuter à St-Berthevin
: 54 - 90. Attention cependant à ce
classement tronqué, puisque 4
équipes dont Gorron ont un match
en retard. Le GBC est pour sa part
loin de ses ambitions de début de
championnat, puisqu’il pointe à
une peu reluisante 6ème place.
L’objectif pour la fin de saison
n’est donc plus la remontée en
DM1, mais de finir au moins sur le
podium, ce qui est à la portée
d’une équipe possédant l’une des
meilleures défenses de la poule, et
une attaque à peaufiner. On peut
également jeter un œil sur nos
voisins : St Denis de Gastines descend lentement mais sûrement
vers le bas du tableau. Cette
équipe qui, il a quelques années
encore possédait de très bons
joueurs, se fait vieillissante, et en
paye le prix.
GORRON BASKET CLUB
Président : Dominique Gourdet
Secrétaire : Mathieu Lefèvre
Secrétaire adjointe : Laurence Reau
Trésorière : Emilia Houdoux
Nos sponsors :
L E J O U R N AL O F FI C I E L O U P R E SQ U E D U G O R R O N
B A S K E T C L UB - É DI T É P A R L E G O R R O N B A S K E T
CLUB
Pour toute question, remarque, suggestion :
Téléphone : 06 84 12 28 38
Messagerie : [email protected]
Rédaction : Stéphane Fouilleul - [email protected]
Mise en page : Maxime Audurier - [email protected]
« GBC Motivé »
L’image
Gorron BC 1 - Gorron BC 2 : 63 - 62 ; En attendant le match retour...
En blanc, l’équipe 1, en bleu l‘équipe 2 ; accroupis de gauche à droite : Alexis Priault (8), Freddy Romagné (4), Thibaut Coutard (4), Pierre Lafontaine (10), Alex
Lepauvre (5), Kevin Douillet (14) ; debouts de gauche à droite : Alexandre Bui-Khac (11), Arnaud Havard (7), Corentin Heuveline (8), Alexis Gourdet (9), Jonathan
Pautonnier (13), David Houdoux (7), Valentin Janvier (13), Romain Beaudet (10), Adrian Dutech (11), Alexandre Chavrimootoo (5). Coachs : Sébastien Travers et
Dominique Gourdet (équipe 1), Maxime Audurier (équipe 2).
ÉDITÉ PAR LE GORRON BASKET CLUB, IMPRIMÉ AVEC L’AIDE DE LA MAIRIE DE GORRON
Pour recevoir la Gazette du GBC en couleur au format pdf, envoyer un mail à : « [email protected] ».