sos animaux pays de gex - SOS Animaux du Pays de Gex

SOS ANIMAUX PAYS DE GEX
Affiliée à la confédération des SPA de France
reconnue d’utilité publique
Route de M ourex – PITEGNY – 01170 GEX
Tél. : 04 50 41 74 80
http://sosanimauxpaysdegex.free.fr
Bulletin d’information
Juin 2007
Accu eil de tout animal en détresse, perdu, blessé ou abandonné
Enquête et intervention en cas de mauvais traitement d’animaux
Urgences de 8h00 à 12h00 au 04 50 42 34 57
Refug e ouvert au public tous les jours de 14h30 à 18h00
BENEVOLES : LE REFUGE A BESOIN DE VOUS
Sans votre aide, nous ne pouvons rien.
Le refuge SOS ANIMAUX Pays de Gex est une petite structure; mais les chiffres sont parlants, et le
P ays de Gex est dans la triste moyenne du nombre d'abandons par habitant.
Durant l'année 2006, nous avons accueilli 285 chiens, 310 chats, 6 lapins, 1 cochon dinde et 1
buse. Derrière ces chiffres, ce sont :
- des locaux qu'il faut nettoyer, désinfecter, entretenir tous les jours, dimanches et jours fériés.
- une organisation interne sans faille afin que les tâches quotidiennes soient effectuées : recueil
des animaux, déplacements chez le vétérinaire, soins, nourriture, accueil du public,
interventions pour les mauvais traitements.
- une gestion des finances rigoureuse et transparente.
P our faire fonctionner le refuge, chaque jour, une équipe de bénévoles et d'employés motivés et
enthousiastes est à pied d'oeuvre. Mais nous ne sommes jamais assez nombreux pour assurer
un travail de qualité et apporter un maximum d'affection et de soins à nos animaux. Aussi,
nous lançons souvent des appels pour recruter de nouveaux bénévoles.
P our nos nouvelles recrues, c'est souvent l'étonnement: "J'avais peur de venir comme bénévole;
je ne pensais pas que les animaux du refuge étaient aussi bien".
Bien sur, rien ne vaut la vie de famille, mais en attendant de leur trouver un foyer, nous
oeuvrons depuis 17 ans pour rendre l a vie de nos pensionnaires l a plus agréabl e possibl e :
► Les chiens sont installés dans des boxes spacieux avec corbeilles et
couvertures (merci à nos fournisseurs !), chauffés en hiver.
La journée, ils s'ébattent en toute liberté dans les parcs extérieurs.
◄ Quant aux chats, après un passage obligé
dans les cages de quarantaine avant le
dépistage des maladies, la stérilisation, les vaccins... c'est la liberté
dans 2 grandes pièces avec jardin privatif; le "club med"... pour chats
en quelques sortes !
► Les chatons sont isolés dans la nursery…
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Etre bénévol e au refuge en quoi ça consiste ?
Chaque matin, de 8h à 12h, c'est le nettoyage du chenil, de la chatterie et
des espaces extérieurs Vous pouvez, selon vos possibilités, aider au
nettoyage, brosser chiens et chats, câliner à volonté ►
◄ L'après-midi, de 14h30 à 17h, venez
promener les chiens et vous verrez, c'est la
fête!
Ou passez un peu de temps dans la chatterie;
vous ne serez pas assis que vos
genoux seront pris d'assaut par nos
minous en mal d'affection.
Si vous souhaitez vous investir davantage, alors rejoignez l'équipe
de bénévoles qui assurent les permanences aux heures d'ouverture
de 14h30 à 18h pour l'accueil du public, les adoptions ►
P our toute aide apportée, vous ne repartirez pas les mains vides;
vous emporterez toute leur reconnaissance pour la tendresse que vous leur aurez donnée.
SPA / SOS ANIMAUX : QUELLE DIFFERENCE Y A T-IL ?
Il n'y a pas en France une SPA " nationale", dont le siège serait à P ARIS, et qui chapeauterait
l'ensemble des refuges de provinces. Il existe bien une SPA à PARIS totalement indépendante
des 250 refuges de Province. Aucun lien, ni statutaire, ni juridique, ni économique, ne relie la
SPA de PARIS avec les refuges de régions. Ceux-ci, chacun dans leur secteur, se battent
quotidiennement pour assurer leur survie toujours très difficile, chacun en toute autonomie.
Les refuges de Province (qu'ils s'appell ent SPA, SOS ANIMAUX, ANIMAUX SECOURS ...) :
- accueillent les animaux en provenance de l eur région,
- hébergent et soignent les chiens et les chats dont ils ont pris la charge dans leurs propres refuges,
- confient sur place leurs protégés à des adoptants,
- assument en toute indépendance tous les frais de fonctionnement de leurs exploitations,
- emploient des salariés pour le lourd travail au refuge,
- mènent des enquêtes et des actions judiciaires en cas de mauvais traitement dans leur secteur,
- animent leurs équipes de bénévoles autour de leurs animaux.
Il est important de préciser ces faits car il est difficilement supportable, pour nous, petites
associations, de voir se perpétrer l'ambiguïté entretenue volontairement par la SPA de PARIS,
dont le siège est à P ARIS et le refuge à GENNEVILLIERS.
Car l'amalgame continue à se faire.
La SP A de PARIS, forte de son budget publicitaire sans limite, poursuit ses campagnes
médiatiques bien au delà de la région parisienne : ses documents d'information, essentiellement
dirigés vers la collecte de fonds, sont largement diffusés tous azimuts (presse, boîtes aux lettres
des particuliers, maires, collectivités locales, notaires, commerçants, vétérinaires…). Et sur ces
documents, seul le terme SPA attire l'attention et en tout petit, en bas, une adresse à PARIS.
C'est donc en toute bonne foi, que beaucoup d'amis des animaux répondent à ces messages
trompeurs. Ils aident la SP A de PARIS par leurs dons, leurs legs, sans se douter qu'à quelques
kilomètres de chez eux existe un refuge, celui de sa région, qui a tant de mal pour survivre, et
dont les chiens et les chats qu'il accueille ne bénéficieront jamais du moindre centime collecté
par PARIS.
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Amis des animaux, si vous voulez aider la SPA de PARIS, c'est votre droit, bien entendu, mais
faites le en toute connaissance de cause. Sachez bien que votre don ira à PARIS, restera à
PARIS, et que privés de votre aide, la plus modeste soit-elle, les refuges de Province comme le
notre auront d'autant plus de mal à continuer leur mission.
La seule association P arisienne qui nous aide, nous, SOS ANIMAUX Pays de Gex, est la Fondation
30 Millions d' Amis, en nous fournissant de la nourriture gratuite pour nos animaux et en
participant au règlement de nos frais vétérinaires, et nous les en remercions.
LE BILLET DE TINTIN : INQUIETUDE
Voilà, il faut absolument que je vous parle. J'ai un très gros souci et j'en fais même de la
déprime; la plus belle des taupinières me laisse indifférent; la moindre odeur de sanglier me
donne la migraine; voyez la gravité du problème !
Eh oui; car je suis bien placé pour savoir ce qui se passe au refuge; il paraît que vous, les
bipèdes, vous ne voulez plus adopter que des nanas et que nous, les mecs, vous ne voulez pas
de nous, que vous nous trouvez tous les défauts.
Et là, croyez en mon expérience, il ne faut pas faire de généralités ! Car, comme chez vous les
humains, il y a des nanas biens et d'autres moins biens, pareil pour les mecs.
P ar exemples, chez nous, on est trois : deux filles, un mec (le mec, c'est moi). Il y a Jenny, ma
grande sœur super cool, toujours aimable, elle fait jamais d'histoire. Eliette, c'est ma petite
soeur; ma maîtresse l'a ramenée du refuge. "C'est un fox croisé" a t-elle dit ! Un fox avec une
grande queue, j'ai tout de suite trouvé ça louche, j'avais jamais vu ça; en plus, elle est plus
grande que moi, c'est vexant !
Les premiers jours, elle était supportable, bien que fatigante car elle voulait toujours jouer. Mais
très vite, elle s'est mise à se mêler de tout, à me prendre mes jouets, en un mot, à faire le chef.
Elle a même essayé avec ma maîtresse; heureusement qu'elle ne s'est pas laissée faire ! Bon,
Eliette je la critique mais je l'aime bien quand même; c'est juste pour vous expliquer que les
nanas, elles ne sont pas toujours aussi faciles qu'on croit.
Au refuge, quand les gens disent qu'ils ne veulent pas de mâles, ma maîtresse leur répond : « j'ai
trois chiens, le plus gentil, c'est le mâle » (c'est moi !). Elle dit que je suis le plus câlin des trois,
que je fais tout pour faire plaisir, et tout, et tout...
D'accord, j'ai eu une petite opération; ça s'appelle la castration; il paraît que nous, les mecs, on
lève la patte partout et qu'on se sauve pour aller voir les filles et qu'après, on est plus
raisonnable.
Le problème, c'est que beaucoup d'entre vous, les humains, vous êtes rétrogrades, avouez-le !
Vous voulez bien faire stériliser les nanas, bien que j'ai entendu dire que c'est une grosse
opération (il paraît qu'on leur ouvre le ventre) ; mais nous, les mecs, vous voulez pas qu'on
touche à notre virilité, pourtant, on n'y voit pas d'i nconvénient. Après, on est sage comme des
images et on fait plus pipi sur les rosiers. Et si c'est le prix à payer, on est prêt à faire le sacrifice
pour ne pas attendre pendant des mois au refuge un adoptant qui ne soit pas sexiste, alors que
les nanas, elles, elles sont tout de suite adoptées.
Alors, s'il vous plait, n'oubliez pas mes potes qui attendent depuis
des mois au refuge; adoptez les, vous ne le regretterez pas.
Vous verrez, ce sont des gros calinous comme moi,
et s'il y a quelques problèmes techniques, pensez à la castration.
Merci pour eux, TINTIN
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NOUVELLES DE France …
Les français et l e bien-être animal
64 % des Français estiment que le bien-être des animaux d'élevage ne reçoit pas assez
d'importance. C'est ce qui ressort de l'étude sur les "attitudes des consommateurs vis-à-vis du
bien-être des animaux d'élevage", publiée par la commission européenne. Ce rapport démontre
sans ambiguïté l'attachement des Français à une amélioration des conditions de vie des
animaux élevés pour la viande, le lait et les œufs.
69 % des Français interrogés estiment que le bien-être des poules pondeuses est plutôt mauvais
voir très mauvais, et 54% des Français ont la même opinion sur le bien-être des cochons.
57 % des Européens se disent disposés à payer d'avantage pour des produits alimentaires
respectant le bien-être animal. Un seul bémol ces produits sont trop difficilement identifiables.
Les Français et l'abandon
Un sondage réalisé par l'IFOP en 2006 révèle que 8 Français sur 10 sous-estiment le nombre
d'animaux abandonnés chaque été (le chiffre réel de ces abandons de l'été est de 60 000).
T oujours selon ce sondage, l'abandon d'un animal provoque "dégoût et colère" pour 3 Français
sur 4 et "l'envie d'agir" pour plus d'un tiers de nos compatriotes. Ils sont 61% à considérer que
les peines encourues (deux ans de prison et 30 000 euros d'amande) sont justes.
10 millions de chats
Le dernier sondage de la Sofres sur la population des animaux
de compagnie en France a recensé 9,9 millions de chats et 8,5 millions
de chiens Une personne sondée sur quatre a au moins un chat.
A P aris, 12 % des foyers abritent un chat et 54 % en Province.
72 % des matous sont castrés et 60 % des chattes stérilisées.
Les animaux de compagnie des français en surpoids
Une récente enquête auprès des vétérinaires a montré que 30 à 50 % de nos animaux de
compagnie seraient en surpoids, la majorité déjà obèses. Les erreurs alimentaires et la
sédentarité seraient à l'origine de ces dérèglements qui, comme chez l'humain, ne sont pas sans
conséquences sur leur santé.
Sauvetage de trois lions
Trois lions ont été arrachés à un cirque en Dordogne par l'association One Voice. "Enfermés dans
une remorque obscure, ni nourris ni abreuvés depuis plusieurs jours, ils n'avaient plus que la peau
sur les os" témoigne la Présidente de cette association. Les trois animaux martyrs ont été soignés
puis transférés dans le sanctuaire de Shamwari, en Afrique du Sud. De façon générale, la vie de
prisonniers des animaux sauvages dans l es cirques est incompatibl e avec leurs besoins
physiologiques d'espace et de liberté. Fréquenter l es cirques, c'est contribuer à cette misère.
22 hérissons sauvés de l a casserol e
Dans un camp de gens du voyage, les gendarmes du Haut Rhin ont
découvert 22 hérissons entassés dans un bac en plastique, destinés à être
tués et mangés. Ils ont été relâchés dans la nature et l'individu qui les
détenait traduit devant le tribunal. Rappel ons que l es hérissons sont des
animaux total ement protégés en France.
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… ET D'AILLEURS
Union européenne : renforcement de la protection animal e
Lors d'un vote écrasant en novembre 2006, le parlement européen a approuvé une résolution
pour la protection et le bien-être des animaux. Cette résolution concerne les animaux de ferme,
ceux faisant l'objet d'expérimentation, mais est étendue à tous les groupes d'animaux.
L'Assemblée Européenne reconnaît en cela la demande du grand public "en mettant le bien-être
des animaux au cœur des politiques européennes"
Le commerce d'animaux sauvages explose sur Internet
Un rapport du bureau néerlandais de l'IFAW (International Fubd for Animal Welfare) a révélé
que le commerce illégal des animaux sauvages achetés et vendus sur Internet est devenu un
problème international qui a des conséquences sur la survie et le bien-être des animaux. En
2006, ce rapport fait état de 600 espèces d'animaux ou produits dérivés proposés à la vente sur
des sites Internet. On peut y trouver des mammifères protégés, des oiseaux, des rapaces et
perroquets, des amphibiens et des reptiles, tous également protégés... Sur ces sites de
commerce illégal, il est facile de se procurer de l'ivoire, des peaux de panthère, de léopard et de
lynx. Ce marché noir électronique sans limite se développe en toute impunité.
Un tigre dans son sal on
T oujours selon l'IFAW, 10 000 tigres seraient détenus par des particuliers aux Etats Unis, parfois
dans des conditions terribles, soit le double de la population vivant actuellement à l'état sauvage.
ANIMAUX DE FERME : ILS SOUFFRENT AUSSI
La viande ne saurait être trop chère
C'est en Amérique que cela se passe. Un agriculteur qui élève des poulets, des boeufs et des
moutons, a installé derrière sa ferme un abattoir en plein air. C'est une sorte de cuisine de plein
air sur une dalle en béton, avec des éviers en acier inoxydable, des réservoirs d'eau bouillante, des
machines à dépiauter et à plumer. T oute personne qui veut assister aux abattages est la
bienvenue. Certains voudraient que les abattoirs aient des parois de verre pour qu'on puisse voir
ce qui s'y passe. Ici, il n'y a pas de paroi, c'est encore plus simple, plus visible et plus économique.
Cet abattoir en plein air est, du point de vue moral, une idée forte. Quelqu'un qui met à mort un
poulet dans un endroit où il peut être vu de tous est enclin à agir scrupuleusement , avec de la
considération aussi bien pour l'animal qu'il tue que pour les personnes qui vont le manger.
Assister à l'abattage d'un animal n'est pas supportable par n'i mporte qui, au point de vue
émotionnel, même par des personnes qui mangent de la viande. Il est donc possible qu'en
voyant comment on met à mort un animal pour récupérer sa chair, de nombreux
consommateurs deviennent végétariens.
Vu la diminution de la consommation de la viande, les élevages
industriels, tels qu'ils sont conçus actuellement, seraient remplacés
par des élevages extensifs, si louangés par la protection des animaux.
La viande deviendrait alors plus chère, mais peut-être, lorsque nous
mangerions des animaux, le ferions nous avec la conscience et le
respect qu'ils méritent. Si chacun en était persuadé, personne ne se
plaindrait du prix de la viande.
Plus un aliment est cher, plus il est apprécié, plus il est respecté.
Le respect de la viande est lié au respect de l'animal
L'écornage en question
Amputer les cornes à une vache ou cautériser l'embryon de cornes chez le veau constitue une
mutilation de l'animal. La loi sur la protection des animaux interdit la coupe des oreilles chez
les chiens, le dégriffage les chats... et le législateur s'arrête en si bon chemin.
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Ces circonstances rappellent l'amputation de la queue chez les vaches laitières et chez le bétail
de boucherie du temps des élevages industriels. P ourquoi ? P our que le trayeur ne reçoive pas
au visage des coups de queue.... tant pis si la vache ne pouvait ensuite chasser les mouches qui
l'incommodaient. Le bétail de boucherie était si serré dans les boxes d'engraissement que les
queues étaient piétinées sur le bétail couché, il s'ensuivait des blessures, des infections, des
abcès et il fallait couper la queue et on procédait à cette coupe à titre préventif. Cela était admis
par les partisans de l'élevage intensif, concentrationnaire.
Actuellement, les mentalités ont changé, heureusement !
L'écornage est une survivance de l'élevage concentrationnaire. Les bêtes ne disposant pas d'un
espace suffisant pour que la hiérarchie s'établisse dans un troupeaux il s'ensuivait des coups de
cornes et des blessures. Ce ne sont pas les cornes qui sont dangereuses, c'est le manque de place
dans une stabulation libre, le manque de psychologie de l'éleveur à l'égard de ses bêtes. Les
agriculteurs qui n'écornent pas leurs bêtes sont ceux qui leur donnent suffisamment de place
pour que les vaches d'un rang inférieur puissent s'écarter devant une vache d'un rang supérieur.
On donnait aussi comme raison de l'écornage que l'on risquait de recevoir des coups de corne
dans les yeux en attachant le bétail à l'étable. Il y a certes un danger pour les imprudents, mais
actuellement, on attache de moins en moins le bétail et cette raison n'est plus valable.
L'homme est porté à éliminer tout ce qui le gêne par simple commodité et les animaux en sont
souvent les victimes.
Même effectué sous anesthésie, l'écornage est une mutilation qui affecte l'animal. Les cornes
sont, chez le bétail, un élément marquant de la hiérarchie, de la vie en société, en troupeau.
Elles sont un moyen de défense pour les plus faibles, un moyen de s'i mposer pour les plus forts.
Lorsque les vaches se blessent avec leurs cornes, ce ne sont pas leurs cornes qui sont
responsables, mais le manque de place à disposition du troupeau, Cela dépend donc du
propriétaire du troupeau.
Source : Courrier des Bêtes
Compagnons de misère
La misère animale, même après des années de refuge, on ne s’y fait pas.
Deux cas nous ont particulièrement émus en ce début 2007 :
Vador vivait attaché dans un escalier de cave.
Quand nous l’avons récupéré, nous ne savions pas
ce qui se cachait sous ce poil feutré, empestant le
mazout. Après un bon toilettage, nous avons
découvert un caniche plus tout jeune, qui a eu la
chance de trouver tout de suite une famille.
Nous aimerions que Laïka ait autant de chance. Elle a huit ans et a passé toutes ces années
sur un balcon. A son arrivée au refuge, elle était maigre, affamée, et ses ongles démesurément
longs. « On lui donnait bien à manger » osaient pourtant affirmer ses anciens maîtres.
Laïka n’en veut à personne ; elle est
restée joyeuse, a grossi et apprécie les
promenades. Malgré son âge et ses
misères passées, elle est en pleine
forme et a de belles années devant elle.
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La selection du webmaster
Retrouvez sur
notre site les
photos de :
Fripouille
(adopté en
février 2007)
et Lysa
(adoptée en
janvier 2006)
Fripouille
Lysa
CHENILLES PROCESSIONNAIRES : ATTENTION DANGER
L'ingestion de chenilles processionnaires du pin par nos compagnons est un accident de plus en
plus fréquent et constitue toujours une urgence vétérinaire.
Dès le retour des premières chaleurs entre mars et mai de longues files de plusieurs dizaines de
chenilles brunes avec des tâches orangées et recouvertes de longs poils urticants descendent des
pins. Ces chenilles de 30 à 40 mm de long, dites processionnaires, sont la forme larvaire d'un
petit papillon de nuit inoffensif le Thaumetopea pityocampa.
Ce Lépidoptère dont l'espérance de vie à l'air libre n'est que de quelques jours pond ses oeufs l'été
sur les pins. 30 à 45 jours après la ponte, des chenilles éclosent vont se développer sur le pin
pouvant causer des ravages importants. Au cours de leur croissance, elles changent de couleur et
ont de plus en plus de poils urticants (jusqu'à 1 million). Ceux-ci très cassants sont libérés dans
l'atmosphère et transportés par le vent et peuvent être à l'origine de problèmes de santé pour les
hommes et les animaux aux abords de pins parasités : irritations oculaires, risques d'allergie,
oedème ....
L'automne, les chenilles construisent un abri en soie toujours côté sud, visible très facilement
depuis le sol. P uis elles passent les jours d'hiver dans ce nid, ne sortant que la nuit pour
l'entretenir et se nourrir.
Et c'est au printemps , à partir de fin février et jusqu'au mois de mai suivant l'arrivée des
premières chaleurs que cette colonie quitte son abri d'hiver, se dirige vers le sol par le côté sud du
tronc d'arbre. T outes les chenilles se tiennent l'une derrière l'autre en de longues files : c'est la
procession. Mais vers quelle destination sont elles attirées ?
En fait aucune place n'est faite à un quelconque voyage mystique; au bout de plusieurs jours,
elles s'arrêtent dans un endroit bien exposé au soleil et sur un terrain meuble elles s'enfouissent.
Dans le sol elles vont tisser des cocons individuels et se transforment en chrysalide. La
métamorphose en papillon s'effectuera au bout de plusieurs mois et un soir d'été sortira ce
papillon de nuit aux couleurs ternes et sans danger.
Chenilles processionnaires : un danger dans nos jardins !!
C'est lorsque la chenille est en déplacement sur le sol que surviennent les accidents avec nos
compagnons chiens et chats .Nos amis peuvent lécher ou toucher les chenilles avec leur museau.
Les poils urticants se terminent en pointe et portent à leur extrémité de petits crochets qui
s'accrochent facilement aux tissus vivants (peau et muqueuses) et provoquent des réactions
violentes. L'animal a très mal, se met à baver, la langue gonfle, et présente une couleur sombre
voire violette, un oedème de la face est visible. La nécrose de la langue et son amputation sont
une conséquence fréquente.
L'ingestion est plus rare car sous l'effet de la douleur, l'animal recrache les chenilles mais celle ci
est toujours très grave et peut aboutir à la mort de l'animal dans certains cas.
La première chose à faire est d'éloigner votre compagnon des chenilles. Il faut éviter de frotter, de
donner à boire ou à manger car cela dissémine les poils. Il faut se rendre au plus vite chez le
vétérinaire qui pratiquera les soins d'urgence nécessaires afin de limiter l'i mpact de la substance
urticante, d'éviter un état de choc et de traiter la douleur.
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Les moyens de lutte
Lutte mécanique : elle consiste à enlever les nids accrochés aux pins l'hiver. Il est préférable de
faire appel à des professionnels car ceux-ci sont toujours situés assez haut dans les arbres et leur
manipulation ne peut se faire sans protection adéquate (combinaison, lunettes, masque et gants)
Lutte biologique : la méthode la plus utilisée est la pulvérisation d'un produit disponible dans le
commerce spécialisé à base d'une bactérie qui va contaminer les chenilles et les tuer.
Une autre méthode consiste à déposer des pièges à papillons mâles.
La lutte par insecticide est peu efficace et déconseillée car elle n'est pas spécifique et détruit tout
insecte.
Alors au cours de l'hiver observez bien vos pins et faites intervenir des professionnels si tout abri
de soie est détecté.
Docteur Lamouille, Vétérinaire
Parrainez un de nos protégés
Des nouvell es de vos filleuls :
Bob : consternation au refuge ; nous étions si heureux que Bob ait trouvé un foyer !
Malheureusement victime d’un problème familial, il se retrouve à nouveau au refuge avec
Pilou, son copain d’infortune. Nous lançons un appel à tous les amis du refuge pour nous
aider à trouver un nouveau foyer pour Bob, et pourquoi pas pour son copain Pilou.
Mir aussi a été adopté. Il s’entend bien avec le chat et le chien de la famille et profite du jardin.
Popeye nous a quitté le 20 janvier pour le paradis des chats, suite à une attaque cérébrale. Au
revoir P opeye, et merci à tous ses parrains et marraines.
Newton : grace aux actions d’une chaîne d’amis et au bel article de Julie dans la « T ribune de
Genève », il a enfin trouvé un foyer. Merci Julie.
Il s cherchent un parrain :
Au refuge depuis le 31
mars 2005, BOB est un
Griffon né le 30 mai
2002 ; affectueux,
optimiste, rigolo et sans
état d’âme, il a besoin
d’un jardin et de
grandes promenades.
Bayla, née en septembre
2003, est au refuge
depuis le 10 février 2006.
Bayla est une grande
affectueuse, un peu
brutale dans ses marques
d’affection ; ça n’est pas
du goût de tout le monde!
Parrainage d’un animal :
Je choisis comme filleul
Je vous adresse mon parrainage pour
mois à 8 euros, soit
euros
Adresser toute correspondance ou dons à :
> SOS Animaux Pays de Gex
Route de Mourex – Pitegny
01170 G EX
> Pour la Suisse : Poste du Grand-Saconnex
Compte n° 17.239515- 6
1218 GRAND-SACO NNEX
Je désire recevoir une carte de membre de l’association :
Nom, prénom :
Adresse :
Montant :
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