Anarthron vs NSAIDs PDF
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Une étude d’efficacité multicentrique comparative du polysulfate de pentosane sodique versus carprofène dans le traitement de l’ostéoarthrose du chien (arthrose) JG Smith#, RL Hannon#, L Brunnberg*, V Gebski^, D Cullis-Hill# * Freie Université, Berlin, Allemagne ; # Biopharm Australia, Sydney, Australie ; ^ Université de Sydney, Australie Cent quatre chiens présentant de l’ostéoarthrose (OA) ont été inclus dans une étude multicentrique randomisée comparative, menée en Allemagne en double aveugle versus produit de référence pour établir l’efficacité du médicament anti-arthrosique modifiant la maladie, le polysulfate de pentosane sodique (NaPPS – ® commercialisé sous le nom de CARTROPHEN VET en comparaison avec le produit de contrôle anti® inflammatoire non stéroïdien, le carprofène (Rimadyl , Zenecarp) dans le traitement des signes cliniques de l’OA. L’efficacité a été évaluée par la réduction des signes cliniques d’OA, à savoir la boiterie et la douleur à la manipulation, par des vétérinaires pendant le traitement (semaines 1, 2, 3 et 4) et quatre semaines après l’arrêt du traitement (semaine 8). Il a été démontré qu’une injection sous-cutanée hebdomadaire de NaPPS à la dose de 3 mg/kg pendant quatre semaines et quatre semaines d’administration orale de carprofène à la dose de 4 mg/kg sont efficaces pour traiter l’OA avec des améliorations significatives dans tous les paramètres d’évaluation primaire, c'est-à-dire la boiterie, la douleur et le score orthopédique (p < 0,05). L’efficacité du NaPPS s’est maintenue plus longtemps que celle du carprofène avec une amélioration significative dans le score orthopédique à la semaine 8 (p = 0,013) suite au traitement NaPPS en comparaison avec carprofène. Introduction L’ostéoarthrose (OA) est une maladie qui peut atteindre toutes les articulations mais qui est plus présente dans la colonne vertébrale et les articulations périphériques qui supportent le poids [Felson, 1988 ; Altman, 1991 ; March and Brooks, 1996]. L’OA est caractérisée d’un point de vue pathologique par une fibrillation et une érosion focales du cartilage articulaire, des modifications de l’os sous-chondral telles que la sclérose, l’ostéolyse, et ostéophytose et une inflammation synoviale [Gardner, 1983 ; Mankin, Brandt and Shulman, 1986 ; Ghosh, 1991 ; Hamerman, 1993] (voir la figure 1). Alors qu’il y a peu d’études sur l’OA d’apparition naturelle chez le chien [Van Pelt, 1965 ; McDevitt et al., 1974 ; McDevitt et Muir, 1976 ; Alexander, 1979 ; Lust et Summers, 1981 ; Pederson, Pool et Morgan, 1983 ; Kealy et al., 1997], il existe dans la littérature de nombreux rapports sur les arthropathies canines induites expérimentalement. Les modèles les plus communément utilisés ont été l’induction d’OA traumatique dans les articulations canines par méniscectomie [Cox et al., 1975 ; Ghosh et al., Ghosh, 2001] ou par la section transversale du ligament croisé antérieur (LCA) [Sandy et al., 1984; Altman et al., 1984 ; Pelletier et al., 1985 ; Dunham et al.,1985 ; Fife, 1986 ; Johnson et Poole, 1990; Myers et al., 1990 ; Brandt et al., 1991 a,b ; Carney et al., 1985, 1992 ; Ratcliffe et al., 1993; Guilak et al., 1994; Adams, 1994; Venn et al. 1993, 1995 ; Dourado et al., 1996]. Le résultat clinique de la section transversale VETERINÄRMÖTET 2002 expérimentale du LCA imite la pathologie survenant naturellement [Elkins et al., 1991 ; Vasseur et Berry, 1992]. Ces études ont confirmé collectivement, que les événements pathologiques et biochimiques qui surviennent dans la synoviale, le cartilage et l’os souschondral lors d’OA canine, sont analogues à ceux décrits dans la pathologie humaine. En effet, ces modèles canins ont été fréquemment utilisés pour identifier les changements moléculaires qui apparaissent dans les tissus articulaires pendant le début et la progression de l’OA. De plus, ces modèles canins d’OA ont été utilisés pour évaluer des agents pharmacologiques suspectés de modifier les voies pathobiologiques impliquées dans la maladie [Pritzker, 1994]. L’ensemble des connaissances qui se sont accumulées sur la composition, la structure et la fonction des cartilages articulaires sains ou arthrosiques chez l’Homme, est ainsi une source de référence de valeur pour l’évaluation de la même maladie chez le chien et réciproquement. Des traitements médicaux de l’OA avaient, jusqu'à récemment, pour cible les signes cliniques de la maladie, plutôt que les pathologies profondes qui en étaient responsables. Les analgésiques et les antiinflammatoires stéroïdiens ou non stéroïdiens (AINS) sont et demeurent encore, les bases du traitement [Brandt et Slowman-Kovac, 1986 ; Gabriel et Wagner, 1997 ; Johnston et Budsberg, 1997 ; Fox et Johnston, 1997]. Cependant les effets secondaires délétères qu’ils provoquent chez le chien et chez l’Homme lors de l’utilisation de beaucoup de ces agents (par exemple sur le tractus gastro-intestinal, les reins et le cartilage articulaire) [McKenzie et al., 1976 ; Palmoski et Brandt, 1980 ; Innes, 1995 ; Lichenstein et al., 1995 ; Manoukian et al., 1996 ; Isaacs, 1996] ont conduit à un déclin constant de leur utilisation au cours de ces dernières années. De nouvelles substances commercialisées aujourd’hui ont été reportées comme étant des inhibiteurs spécifiques du COX-2 à de faibles concentrations plasmatiques [Vane et Botting, 1996 ; Engelhardt, 1996 ; Noble and Balfour, 1996 ; Engelhardt et al., 1995 ; Hulse 1998 ; McLaughlin, 2000]. Alors qu’il a été décrit que ces nouveaux AINS avaient des effets indésirables atténués sur le tractus gastro-intestinal, ces médicaments demeurent toujours associés à d’autres toxicités qui deviennent maintenant plus apparentes alors que leurs usages cliniques augmentent. C’est particulièrement flagrant pour les reins où les enzymes COX-2 sont exprimées et jouent un rôle important dans les fonctions physiologiques [Perazella et Tray, 2001]. De plus, ® chez le chien, le carprofène (Rimadyl ) est associé à une toxicité hépatique [MacPhail et al., 1998] chez certaines races. En outre, il n’y a pas de preuve que les anti-inflammatoires stéroïdiens ou AINS apportent un quelconque bénéfice sur les anomalies hématologiques profondes qui existent dans les articulations arthrosiques, ce qui peut contribuer non seulement aux signes cliniques de la maladie mais aussi à sa progression. En effet, il est connu que l’usage chronique des corticostéroïdes exacerbe la 1 coagulation intra-vasculaire ainsi que l’ostéonécrose [Jones, 1993] et pour ces raisons peuvent contribuer à la progression de la maladie. Une classe de médicaments, les polysulfates de pentosane (PPS) qui ont été l’objet de recherche active pendant plus de 40 ans, a été maintenant développée pour le traitement de l’OA [Ghosh, 1999]. Les propriétés du PPS modifiant la maladie sont résumées dans la figure 2. Il a été montré que l’intervention thérapeutique avec le polysulfate de pentosane sodique (NaPPS) dans le modèle canin d’ostéoarthrose du LCA déficient, a permis le maintien de la structure et de la biochimie du cartilage [Rogachefsky et al., 1993]. L’hypothèse en est que cet effet était dû à la capacité du NaPPS à bloquer les activités des protéases, permettant les effets observés induits par le facteur de croissance. Lors d’une étude similaire sur le genou du chien dans le modèle d’atrophie par immobilisation, Grumbles et al. (1995), ont émis l’hypothèse du rôle concomitant du PPS et du facteur de croissance 1 analogue à l’insuline (IGF-1) comme thérapie prophylactique du déficit en inhibiteur tissulaire des métalloprotéases. Il a aussi été démontré que le NaPPS inhibe l’élastase lysosomiale humaine, une sérine protéase [Baici et al., 1981]. La douleur observée lors d’OA est le symptôme le plus important chez l’Homme [Moskowitz, 1984] et les animaux domestiques [Caron, 1996 ; Innes, 1995 ; Johnston, 1997 ; Hulse, 1998 ; McLaughlin, 2000]. La douleur est la principale cause de réduction des performances et sa pathogénicité est habituellement multifactorielle. Cependant de nombreux aspects de la réaction du système nerveux aux stimuli nocifs (nociception) et l’expérience sensitive et émotionnelle associée à un stimulus nocif (douleur) demeurent obscurs [Caron, 1996 ; Johnston, 1997]. Les sites d’action du PPS concernant la douleur lors d’OA sont résumés en figure 3. Il est reporté que la neuroanatomie périphérique des articulations est similaire chez beaucoup d’espèces [Caron, 1996]. La classification conventionnelle des terminaisons nerveuses des articulations appendiculaires des mammifères qui décrit quatre types de récepteurs - types 1, 2, 3 et 4, est universellement acceptée. Les mécanorécepteurs de Type 1 sont situés dans les zones superficielles de la capsule articulaire et sont des récepteurs de seuil bas. C'est-à-dire qu’ils sont stimulés par des stimuli mécaniques relativement modérés et ils demeurent actifs lorsqu’un stimulus mécanique persiste. Les récepteurs de Type 2 sont situés plus profondément dans la capsule articulaire et sont des mécanorécepteurs de seuil bas et d’adaptation rapide. Ils sont inactifs lorsque les articulations sont immobiles et deviennent actifs lorsque les articulations sont mises en mouvement ou subissent une tension. Les récepteurs de type 3 sont de grande taille et leur localisation est limitée aux ligaments intra- et périarticulaires près de leurs insertions. Mécanorécepteurs de seuil élevé et d’adaptation lente ; ils sont inactifs dans les articulations immobiles et lors de mouvements actifs ou passifs au-delà d’une amplitude restreinte et ils deviennent actifs uniquement lors d’excursions articulaires proches des limites physiologiques ou lorsque les ligaments qui les comprennent subissent de puissantes forces de traction. Les récepteurs de type 3 sont aussi nocicepteurs et modifient les réflexes dans lesquels interviennent les récepteurs de type 1 et 2. VETERINÄRMÖTET 2002 Les « récepteurs » de type 4 sont des terminaisons nerveuses libres plutôt que des récepteurs spécifiques comme les récepteurs 1 à 3. Ils sont de deux types – types 4a et 4b. Les terminaisons de type 4 sont des nocicepteurs de seuil élevé, d’adaptation lente et ils sont activés par des signaux de danger ou des dommages tissulaires réels. Les terminaisons de types 4 sont polymodales et répondent aux stimuli mécaniques, thermiques et aux stimuli chimiques comme l’acide lactique, les kinines, la sérotonine, l’histamine et la prostaglandine E2. Les activités puissantes anti-inflammatoires et anti complément des PPS ont été démontrées invariablement dans différents modèles d’inflammation sévère. Kalbhen et ses collègues [Kalbhen 1971, 1972, 1973 ; Kalbhen et al., 1978] ont utilisé les œdèmes induits sur les pattes des rats par injection de dextran, de formaldéhyde, de trypsine, de hyaluronidase, de carragénine ou de kaolin. Pour tous ces œdèmes générés expérimentalement, une corrélation dose – réponse a été observée lors d’utilisation de NaPPS administré par voie sous-cutanée à des concentrations allant de 25 à 100 mg/kg. Kalbhen (1973, 1978) a conclu que contrairement au salicylate de sodium, au phénylbutazone ou à l’indométacine, le NaPPS était efficace contre tous les types de substances inflammogènes qui ont été examinées dans son groupe. Le mécanisme d’action à cet égard a été attribué largement à la stabilisation du système périphérique vasculaire et à l’amélioration de la microcirculation dans les tissus enflammés. Selon Walb, Loos et Hadding (1971), le NaPPS présente des activités anti-complément marquées. L’utilisation in vitro d’érythrocytes sensibilisés a montré que le NaPPS était dix fois plus puissant que l’héparine pour prévenir la lyse par une préparation du complément lorsqu’il est utilisé à des concentrations supérieures à la fourchette de 5,0 – 8,3 μg/ml. Le NaPPS a aussi inhibé in vitro l’estérase C1 du complément, la DE50 se répartissant entre 7 et 8 μg/ml. Dans une série de publications consécutives, Berthoux et ses collègues (1977 a,b) ont confirmé l’activité anti-complément du NaPPS à la fois in vitro et in vivo. Ces études ont démontrées que l’activité anticomplément in vivo du NaPPS était suffisamment puissante pour suggérer qu’une diminution de la libération des médiateurs humoraux de l’inflammation serait observée lors de son utilisation clinique. L’action anti-inflammatoire du PPS se fait par plusieurs voies intermédiaires dont les plus importantes sont représentées dans la figure 4. Matériel et méthodes Schéma expérimental et recrutement des chiens L’étude était une étude multicentrique, menée en double aveugle, contrôlée et randomisée. L’objectif de l’étude était d’établir l’efficacité et la tolérance du NaPPS commercialisé sous le nom de CARTROPHEN VET® à la dose de 3 mg/kg dans le traitement de l’OA. Les animaux (chiens) étaient issus de dix clientèles vétérinaires privées en Allemagne. Des chiens mâles ou femelles de tout âge, de toute race souffrant d’OA quelles qu’en soient la durée et la sévérité, étaient acceptés dans l’étude. A la suite du screening et du consentement éclairé, les animaux étaient assignés de façon aléatoire aux groupes de traitement en utilisant un programme de randomisation préparé par le promoteur. Les vétérinaires et les propriétaires étaient en aveugle pour les traitements pendant la période de l’étude dans la mesure où les 2 médicaments étaient délivrés dans des emballages sans identification. Les chiens appartenant au groupe de contrôle ont été traités avec le carprofène ® (Rimadyl , Zenecarp) à la dose de 4 mg/kg pendant 28 jours consécutifs et une injection hebdomadaire de placebo quatre fois à 7 jours d’intervalle. Les chiens appartenant au groupe du NaPPS (CARTROPHEN ® VET ) ont reçu une injection hebdomadaire à la dose de 3 mg/kg quatre fois à 7 jours d’intervalle et des capsules de placebo pendant 28 jours consécutifs. Le diagnostic d’OA était fondé sur l’examen radiographique et la présence des signes cliniques d’OA en fonction des critères conventionnels tels que la boiterie, la douleur à la palpation, la raideur et la réduction d’activité. Les cas étaient diagnostiqués spécifiquement en fonction de leur anamnèse, d’un examen clinique complet et d’un examen radiographique (2 incidences). Les clichés radiographiques devaient démontrer l’existence d’OA. Les modifications en accord avec le diagnostic d’OA comprenaient la formation d’ostéophytes, un épanchement de synovie, une sclérose souschondrale, un espace articulaire diminué et un gonflement des tissus mous. Protocole de réexamen Les chiens étaient évalués par le vétérinaire chaque semaine pendant le traitement (semaines 1 à 4) et quatre semaines après l’arrêt du traitement (semaine 8). Le même vétérinaire était chargé de l’examen clinique d’un chien donné à chacune des visites. Les critères d’évaluation primaires étaient l’amélioration par rapport aux données initiales, aux semaines 4 et 8 de la boiterie (évaluée par une échelle à cinq scores allant de 0 = pas de boiterie à 4 = ne veut pas l’utiliser), de la douleur à la manipulation (évaluée sur l’échelle de Likert à cinq scores allant de 1 = pas de douleur à 5 = crie lors de douleur) et du score orthopédique (somme des scores de la douleur et de la boiterie), ainsi que l’impression globale de l’investigateur à la semaine 8. De plus aux semaines 4 et 8 on mesurait les critères d’évaluation secondaires d’amélioration par rapport aux valeurs initiales de l’ataxie de la démarche, de la faiblesse de la démarche, de la raideur de la démarche, de l’état du pelage, de l’état général du chien, du poids corporel et du « lève toi et vas ». La tolérance était mesurée en enregistrant la fréquence et la sévérité de toute réaction secondaire suspectée. Mesures des critères d’évaluation et analyse des données L’analyse des données a été établie pour déterminer si le carprofène et le NaPPS étaient des traitements efficaces de l’OA et pour déterminer s’il y avait des différences entre l’efficacité des deux traitements. Le test stratifié des rangs de Wilcoxon [Bajorski et Petkau, 1999] a été utilisé pour déterminer, les différences d’amélioration entre les deux traitements pour la boiterie, la douleur, le score orthopédique, l’ataxie de la démarche, la faiblesse de la démarche, la raideur de la démarche, et le « lève toi et vas ». Cette méthode est le test de référence pour établir les inférences et les conclusions de l’étude. Les strates utilisées étaient les valeurs de départ et les statistiques pour toutes les strates de chaque semaine étaient regroupées. L’analyse de l’impression des vétérinaires était traitée en utilisant le modèle « continuation-ratio ». …L’approche de « continuation-odds ratio » a été VETERINÄRMÖTET 2002 utilisée pour déterminer la différence entre les traitements dans l’amélioration de la boiterie, la douleur, le score orthopédique, l’impression des vétérinaires, l’ataxie de la démarche, la faiblesse de la démarche, la raideur de la démarche, le « lève toi et vas» et les paramètres articulaires secondaires (boiterie, douleur et score orthopédique). L’analyse effectuée par cette méthode était secondaire au test stratifié des rangs de Wilcoxon. Les paramètres secondaires état général des chiens, état du pelage et poids corporel, ont été évalués par une régression multiple longitudinale stratifiée. La distribution des réponses pour ces trois paramètres ne respectait pas les tests de normalité, donc le test stratifié des rangs de Wilcoxon n’a pas pu être utilisé. Cette régression multiple longitudinale stratifiée était le test adéquat pour tirer des conclusions au sujet de l’état général des chiens, l’état du pelage et le poids corporel. L’activité de chacun des traitements a été déterminée avec le test stratifié des rangs signés de Wilcoxon aussi bien pour les critères primaires que pour les critères secondaires. Le test exact de Fisher a été utilisé pour déterminer s’il y avait une différence statistique entre les traitements en ce qui concerne le nombre d’événements indésirables reportés. Le seuil de significativité pour toutes les méthodes statistiques était p<0,05. De plus, l’efficacité des traitements carprofène et ® CARTROPHEN VET dans la réduction de la boiterie sévère, la douleur sévère et le score orthopédique sévère, était évaluée par représentation graphique montrant le changement de la moyenne par rapport à la valeur initiale de ces paramètres (semaine 1). La boiterie sévère correspondait aux symptômes « ne veut pas l’utiliser » ou « pose seulement le membre affecté sur le sol », la douleur sévère était définie par une « vocalisation » du chien ou au « cri et retrait » lors de la manipulation du membre affecté et le score orthopédique sévère incluait les valeurs de 6, 7, 8 ou 9. Résultats Cent quatre chiens ont été inclus dans l’étude (51 chiens dans le groupe contrôle et 53 chiens dans le ® groupe CARTROPHEN VET ). 33 races différentes ont participé à l’étude. Le plus grand nombre d’animaux étaient âgés de 6,1 à 9,0 ans dans le groupe de traitement carprofène (16) alors que l’âge des animaux du groupe traité se situait principalement entre 3,1 à 6,0 ans (18). L’âge moyen était de 8,2 ans dans le groupe de traitement carprofène alors qu’il était de 6,9 ans dans le groupe de traitement de NaPPS. Vingt deux mâles et 29 femelles ont reçu le traitement carprofen, alors que 31 mâles et 22 femelles ont reçu le traitement NaPPS. L’analyse des paramètres primaires, la boiterie, la douleur et le score orthopédique a révélé qu’il y avait une amélioration statiquement significative du score orthopédique (p = 0,013) avec le traitement NaPPS à la semaine 8 (quatre semaines après l’arrêt du traitement) en comparaison avec le traitement carprofène. L’amélioration qui a suivi dans le groupe de traitement carprofen en comparaison avec le groupe de traitement NaPPS était statistiquement significative pour la boiterie à la semaine 2 (p < 0,001), pour la douleur aux semaines 2 et 3 (p = 0,023 et p < 0,001, respectivement) et pour le score orthopédique à la 3 semaine 2 (p = 0,041). La différence significative pour la boiterie à la semaine 2 en faveur de carprofène a diminué en semaine 8 avec NAPPS devenant le traitement le plus efficace (p = 0,129). Un résumé des résultats d’efficacité pour ces critères primaires d’évaluation est présenté en figure 5. L’impression des vétérinaires sur la réponse globale aux traitements montre que les deux traitements ont été hautement efficaces et qu’il n’y avait pas de différence significative entre les deux médicaments (p = 0,909). Cependant, un avantage discret en faveur du traitement NaPPS a été observé dans l’estimation de l’ampleur de l’effet. L’analyse des effets de chacun des traitements en comparaison avec les valeurs de départ a démontré que NaPPS et carprofène étaient des traitements très efficaces avec des améliorations statistiquement significatives observées pour chacun des critères primaires (boiterie, douleur, et score orthopédique) à toutes les semaines (p < 0,05). L’efficacité de chacun des traitements a aussi été démontrée pour les critères secondaires avec des améliorations significatives pour la raideur de la démarche et le « lève toi et vas » à toutes les semaines et pour l’ataxie et la faiblesse de la démarche aux semaines 3, 4 et 8 (p < 0,05). Aucune modification statistiquement significative n’a été observée pour l’état général des chiens, l’état du pelage ou le poids corporel quel que soit le traitement et la semaine (p > 0,05). Afin d’évaluer l’efficacité de chacun des traitements lors d’OA sévère, les animaux qui présentaient une boiterie sévère, une douleur sévère et un score orthopédique sévère ont été analysés par la différence de la moyenne en comparaison avec les valeurs de départ (semaine 1). Même si le nombre des effectifs dans chaque groupe étaient limités, on a démontré que NaPPS et carprofène étaient des traitements efficaces pour les animaux souffrant d’OA sévère. La figure 6 résume la différence des moyennes par rapport aux données de départ pour la boiterie, la douleur et le score orthopédique chez les animaux qui présentaient une OA sévère. Six événements indésirables ont été reportés pendant l’étude - quatre dans le groupe NaPPS et deux dans le groupe carprofène. Aucun des quatre événements indésirables du groupe NaPPS n’a été considéré en relation avec le traitement, alors que les deux événements indésirables du groupe carprofène ont été considérés comme possiblement liés au traitement. La fréquence des événements indésirables d’une valeur de 2/51 pour le groupe de carprofène et de 4/53 dans le groupe NaPPS n’est pas statistiquement significative (p= 0,687). CONCLUSION Le NaPPS, un médicament anti-arthrosique modifiant la maladie présentant des activités anti-inflammatoires est aussi efficace que carprofène, AINS et analgésique, dans le traitement de la boiterie et la douleur associées à l’OA à la fin de la période des 4 semaines de traitement. L’efficacité du NaPPS a été maintenue plus longtemps comme l’indique l’amélioration significative qui suit le traitement NaPPS en comparaison avec le carprofène pour le score orthopédique à la semaine 8 (p = 0,013). De plus le NaPPS et le carprofène ont été efficaces dans le traitement des signes cliniques sévères de l’OA avec certaines preuves que le traitement NAPPS est supérieur. VETERINÄRMÖTET 2002 Références Adams M (1994) Changes in aggrecan populations experimental osteoarthritis. Osteoarthritis Cart 2 :155-164. in Alexander JW (1979) Osteoarthritis (Degenerative Joint Disease) in the dog. Canine Practice 6(1) :31-34. Altman RD (1991) Classification of disease: Osteoarthritis. Semin Arthritis Rheum 20 (6) Supp 2:40-47. Altman RD, Tennenbaum J, Latta L, Riskin W, Blanco LN,Howell DS (1984) Biomechanical and biochemical properties of dog cartilage in experimentally induced osteoarthritis. Ann Rheum Dis 43:83-90. Baici A, Salgam P, Fehr K, Böni (1981) A. Inhibition of human elastase from polymorphonuclear leucocytes by gold sodium thiomalate and pentosan polysulfate (SP-54®). Biochem Pharmacol 30 703-708. Bajorski, P et Petkau, J (1999). 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VETERINÄRMÖTET 2002 6 Figure 2 : Propriétés du PPS modifiant la maladie ( sites d’action du PPS)) Figure 3 : Origines biochimiques de la douleur lors d’OA et les sites d’intervention du PPS Figure 4 : Action anti-inflammatoire du PPS VETERINÄRMÖTET 2002 7 Figure 5 : Changement de la moyenne par rapport aux données de base des scores des paramètres primaires de boiterie, douleur et score orthopédique pendant le traitement (semaines 2, 3 et 4) et 4 semaines après l’arrêt du traitement (Semaine 8) (*=significatif à p < 0,05). Figure 6 : Changement de la moyenne par rapport aux données de base de la boiterie, de douleur et du score orthopédique chez les animaux présentant une OA sévère. Cet article a été initialement publié en langue Anglaise dans la publication VETERINÄRMÖTET 2002. Traduction française effectuée par Forte Healthcare Ltd Pour plus d’information, contactez: FORTE Healthcare (Europe)Limited Cougar Lane Naul, Co. Dublin Irlande TELEPHONE : +353 1 6903381 FAX : +353 1 8416353 E-MAIL : [email protected] VETERINÄRMÖTET 2002 8
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