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new mag 25 15/06/07 15:21 Page 1 MAGAZ INES N° 25 juin 2007 Communication à 360° Quel rôle pour le média magazine ? © Fotolia Parler de communication à 360°, c’est un sujet qui touche à la fois à l’élargissement de la palette des moyens de communication, à la fonction que remplit chacun des médias, à une organisation transversale qui est en train de se mettre en place (tant au sein des agences médias que des régies) et à la nécessité de disposer d’outils permettant de suivre le consommateur dans son parcours média au sens large, afin d’enrichir les relais et les rebondissements entre chacun de ses points de contact. Dans ce cadre, la presse magazine a plusieurs atouts reconnus – sa capacité de ciblage, la qualité de ses liens avec le lecteur, sa puissance – et d’autres moins connus. Revue de détail… (suite p. 6) 25 EDITORIAL Puissance et permanence Louis Gillet, SOMMAIRE Pdg de Manchette Publicité P2/3 NEWS Imaginez un journal quotidien qui touche en moyenne, chaque jour, 2,4 millions de lecteurs lisant 24 pages, soit au total 57,6 millions de pages “vues”/jour. Se gargariser d’un site à 300 millions de pages vues par mois, c’est bien, mais gardons en tête les proportions : ce chiffre ne représente finalement que 5 jours de ce quotidien ! Oublions le joke, mais restons conscient pour ne pas nous laisser aveugler, une fois de plus, par un phénomène de mode. De plus, les sites internet, dont la commercialisation n’est pas toujours mature, privilégient la quantité, pas toujours la qualité, au détriment du juste prix, en tirant outrancièrement vers le bas le prix réel de la pub. Face à cette tendance, les marques de presse ont un rôle à jouer car elles apportent une caution, là où l’information se banalise. Celles qui ont la chance d’offrir des complémentarités médias seront encore plus fortes demain. Car on va découvrir le rôle central du print dans un plan de communication. Il atténue le côté fugace des médias audiovisuels et numériques en apportant la permanence et la rémanence de la chose imprimée. Pour défendre ce rôle, la presse doit engager une réflexion rapide sur ses méthodes de commercialisation et sur la vitesse de communication de ses chiffres de vente et d’audience, Net et TV se mesurant de façon instantanée. La presse reste le seul média à se vendre à l’unité, là où TV, radio vendent des vagues, et l’affichage des réseaux et des périodes. Il va donc falloir rapidement réformer, simplifier et vendre des cibles sur des périodes en oubliant le sacro-saint prix moyen à la page. C’est à ce prix que se regagneront des parts de marché. • MESURE D’AUDIENCE : AudiPresse au travail, • MÉDIA-PLANNING : la Media DNA de ZenithOptimedia décrypte les valeurs communes entre marques média et annonceur, • BEST PRACTICES : les bonnes recettes de l’alimentaire. P4/5 EFFICACITÉ P6/7/8 DOSSIER EFFIPRESSE : le cas L de Lolita Lempicka permet de mesurer l’effet média d’une campagne 100 % presse magazine sur le lancement d’un parfum. LA COMMUNICATION À 360° : puissance, affinité, qualité des liens avec le lecteur, valeur de marques : les qualités de la presse mag la prédisposent à un rôle de pivot dans le dispositif. Alimentaire : que du bon ! Avec l’été, les campagnes alimentaires font peau neuve. Barilla, Lustucru (pour les pâtes), Carte d’Or (pour lancer sa glace au soja), Bonne Maman (pour ses nouvelles recettes Fruité Intense)… investissent dans la presse cuisine et gastronomie. Côté création, les tendances s’affirment : “Nous avons soit des campagnes très épurées, presque design, soit des publi-reportages très riches en termes d’informations, et peu d’annonces entre ces deux genres”, résume AnneSandrine Backes, directrice de la publicité de Elle à Table. Parmi toutes les nouveautés destinées à entretenir notre appétence, nous en avons retenu deux montrant le large spectre de la presse magazine : une opération cross média Carte Noire pour vanter les vertues antioxydantes du café et une campagne image promouvant les sauces italiennes Sacla. (Lire page 3) 1 new mag 25 15/06/07 N EWS 15:21 Page 2 L E T T R E D ’ I N F O R M AT I O N D E L A P R E S S E M A G A Z I N E M E S U R E D’AU D I E N C E Sébastien Danet, Audipresse : vice-président de ZenithOptimedia lors de la remise des étoiles de l’OJD : “Il n’y aura pas de cross média sans la presse, car les marques fortes se trouvent dans le domaine de la presse.” © Fotolia MEDIA DNA COMPARE LES VALEURS DE L’ADN ZenithOptimedia fait le pari de décrypter l’ADN des marques annonceurs et médias pour mieux les associer en toute affinité dans un but d’optimisation des plans médias. 158 marques sont étudiées (dont 58 d’annonceurs), c’est peu face aux 120 000 actives en France, mais c’est déjà un début ! On y lit que les marques médias ressortent fortement sur des valeurs qui traduisent l’attachement et la proximité. Ainsi, en réponse à la question “Si certaines marques disparaissaient”, les interviewés placent 28 marques médias parmi les 30 qui leur semblent les plus nécessaires. Ce que change la nouvelle société La BUP 2006 est disponible ! La première réalisation a été la BUP ou Banque Unique de Presse, fusion de la bande des quotidiens et des magazines réalisée sous l’égide du CESP. La BUP offre la possibilité pour un annonceur de calculer, sur cible, la couverture d’un plan mixant presse quot. et presse mag. “Le rôle d’AudiPresse va être désormais de suivre l’enquête Epiq de la même manière qu’elle suit l’enquête AEPM”, explique Jean-Louis Marx, directeur des études d’AudiPresse. Ce qui va consister à appliquer les mêmes critères de contrôle et de qualité. “Nous procédons, par exemple, à des contrôles réguliers de la qualité du terrain, du suivi de l’échantillon, des rendements des enquêteurs…, afin de contrôler au fur et à mesure ce qui nous paraît inhabituel”, indique-t-il. “En septembre, nous présenterons en commun les résultats des derniers cumuls EPIQ et AEPM. D'une manière plus générale, nous allons chercher tout ce qui peut permettre de rapprocher quotidiens et magazines dans la mesure de leur audience.” La 2e édition de la Bande Unique Presse, réalisée par le CESP sur proposition d'AudiPresse, est disponible. Elle est bâtie sur les chiffres les plus récents (12 mois 2006). De nouvelles cibles ont été introduites (âge et effectif au foyer) et la variable “Internautes 30 derniers jours" a été ajoutée. Parlezen à votre centre serveur, ou à votre agence média... et évaluez les performances combinées de vos plans presse mag + quot. TE N DAN C E S Les jeunes aiment la pub dans les magazines Lu dans Influencia : “La dernière étude Scanner sur l’efficacité publicitaire des campagnes presse magazine dans la presse des moins de 35 ans (avec focus 15-24 sur la réceptivité à la publicité) confirme que les jeunes aiment la pub quel que soit leur âge. Ils estiment qu’elle fait partie du monde moderne, informe des dernières nouveautés des marques et d’ailleurs que le succès d’une marque passe par de bonnes pubs. Mais, ils lui demandent de les étonner, si possible en étant décalée et provocatrice. Un message que les marques branchées ont bien compris !” Cet article s’inspire des études menées par Interdeco Expert, qui depuis septembre 2006, a creusé point par point la question des jeunes et de leur rapport à la pub en général et dans la presse magazine en particulier. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site www. interdeco.fr rubrique études, puis efficacité afin de connaître les réponses aux questions : - Quels sont les stratégies efficaces sur les moins de 35 ans ? - Quelle transformation entre lien affectif et intentions d’achat des marques ? - Quel lien affectif se crée entre les - 35 ans et les marques communicantes en presse magazine ? - Quel est l’impact des campagnes presse magazine auprès des - 35 ans ? - Quelles sont les attentes de la publicité des- 35 ans ? Jeunes : qu’attendent-ils de la pub ? RÊVE 71 67 ensemble Français 69 59 +9,48 % C’est l’augmentation sur ces cinq dernières années des ventes de journaux dans le monde dont +2,3 % pour la seule année 2006. Pour l’an passé, l’Association mondiale des journaux (WAM) fait également état de recettes publicitaires en progression de 3,77 %. À l’heure des médias numériques, Gutenberg a bon pied, bon œil ! 2 INFOS 62 62 59 ORIGINALITÉ -35 ans 76 15-24 ans 43 35 22 me donne des idées d’achats sujet dont j’aime discuter 25 25 m’aide à trouver mon style Que pensent ils de la pub en presse magazine ? LÉGITIMITÉ DIVERSITÉ ensemble Français 55 56 54 -35 ans 15-24 ans 56 56 53 52 48 46 43 42 37 pub a sa place naturelle dans les magazines aime pub différente des sujets traités 41 33 29 une forme d’art 75 69 67 37 qu’elle fasse rêver 78 aime aussi prête plus pub pour attention à pub produits que pour marque je n’achète pas appréciée décalée, provocatrice qu’elle étonne, surprenne La pub reste légitime pour les jeunes, au même niveau que pour le reste de la population française. Elle est appréciée pour son intégration naturelle qui lui confère sa légitimité. Ils aiment sa qualité esthétique et qu’elle délivre de l’information gratuite sur les marques sur un ton qui leur convient. Et chez eux, l’impact est corrolé à l’agrément. Les différents tris de l’étude montrent également que la presse génére de l’acte d’achat, qui augmente d’autant plus que le message est répété, dans la presse magazine seule ou en synergie avec Internet. Source new mag 25 15/06/07 15:22 Page 3 L E T T R E D ’ I N F O R M AT I O N D E L A P R E S S E M A G A Z I N E B E ST P RACTI C E S Carte Noire : opé cross média de contenu Lagardère Active Publicité a monté une opération cross média pour Carte Noire de Kraft qui communique sur les vertus antioxydantes de son café auprès de la cible des 50 ans et plus (création : BETC Euro RSCG). En complément d’une campagne de presse classique proclamant : “Savezvous que le café contient naturellement des antioxydants ?”, un dispositif de contenu a été mis en place, capitalisant sur le renvoi entre les supports (radio, presse, digital). Montée avec Mindshare, l’opération s’est déroulée de début mai à fin juin. Son point d’orgue a été un encart de 4 pages dans Elle expliquant que le café est bon pour la santé et reprenant les codes du luxe et de la beauté. Au total une dizaine de titres ont été utilisés soit avec des formats spéciaux (cf. gatefold ci-dessus dans Elle à Table) soit – et là N EWS E F F I CAC ITÉ LES ENSEIGNEMENTS D’ INFOSCORE Marie Claire a fait un point sur Infoscore, son observatoire des campagnes de publicité qui, début 2007, regroupait plus de 15 700 annonces passées depuis vingt ans dans le magazine. réside son intérêt – en jouant à fond l’intégration éditoriale. “Nous avons travaillé avec les rédactions pour mettre en avant l’actualité autour des antioxydants et leur intérêt pour le bien-être et la santé, explique Gautier Picquet, directeur du planning de Mindshare. Et lorsque la presse parlait du café, nous insérions des bandeaux dans les articles ou une page de publicité en face.” Sacla : recherche de notoriété Après avoir hérité d’un spot TV jouant sur l’imagerie italienne (créé pour le marché anglais) qui n’avait rapporté que deux points de notoriété à la marque, l’agence Résonnances a remis à plat la communication des sauces Sacla. “Pour intéresser des consommateurs peu impliqués en général par ce qu’ils mettent dans leurs pâtes, nous avons voulu créer de la valeur ajoutée autour du produit, explique Alexandre Claudon, directeur conseil à l’agence. Ne pas en faire une simple sauce tomate, mais un produit premium autour de légumes premium.” La campagne, qui comprend 4 visuels, se décline dans la presse cuisine haut de gamme et sur Internet. “La France reprenant son autonomie par rapport à la campagne internationale, la presse magazine nous permet de créer de la notoriété à un coût économique, explique A. Claudon. Mais ce n’est pas la seule raison qui nous pousse à l’utiliser. Par son effet caution, elle nous permet de transformer cette promesse de l’amour des légumes (à l’origine Sacla était maraîcher) en pure gastronomie italienne. Enfin, la presse magazine nous permet de travailler notre cœur de cible : les foyers aisés, urbains CSP + ayant peu ou pas d’enfant.” Quant au Net, il est destiné à donner tous les détails de l’offre produits et la manière de les utiliser. Par exemple, dans Vivre Plus (visuel ci-dessous), une information rédactionnelle proclamant “Vive le petit noir !” a été prétexte à passer dans la rubrique afférente – santé mode beauté – un petit module publicitaire renvoyant sur la double page quadri Carte Noire du numéro ainsi que sur le site internet. Autre exemple, dans Version Femina, l’article “Le match thé contre café”, est assorti d’un bandeau renvoyant à l’émission à venir de de Michel Cymes sur Europe 1 “Comment ça va bien… merci” consacrée aux bienfaits des antioxydants. “La presse magazine nous a permis de poser le discours, conclut Gautier Picquet. D’inscrire le message de Kraft (les antioxydants sont une plateforme mondiale pour la marque) dans une dynamique d’actualité et de contenu”. Arrêté à fin 2006, ce point prend en compte les résultats de la banque de données depuis 1992 (6 numéros testés par an auprès d’un échantillon de 200 lectrices régulières parmi un panel de 6 000 lectrices). Les évolutions des trois indicateurs : score de reconnaissance de la campagne, note d’agrément et opinion des lectrices (exposant, à travers des verbatim, ce qui leur a plus ou moins plu) permettent de quantifier objectivement les effets de fluctuation du taux de mémorisation moyen des annonces en fonction de différentes influences : celle du produit (qui tient en grande partie à la différence d’implication du lecteur selon les secteurs) et celles plus spécifiques à la presse : le format et l’emplacement. Il en ressort pour ces dernières : ● Sur l’apport du format (et de la couleur) Le taux de mémorisation moyen évolue de 49 % pour une simple page en noir et blanc à 63 % pour une double page quadri. Mais il monte jusqu’à 83 % pour un format spécial quadri (page avec échantillon, collage, scentseal…) ; voire 92 % pour les annonces du premier quart les mieux mémorisées. ● Sur l’influence de l’emplacement 1. Le recto fait son grand show On note un avantage de 9 points en moyenne de mémorisation par rapport au verso (référence :page quadri). Cet avantage monte même à 11 points concernant les publicités du secteur de la mode. 2. Début de magazine ou rubrique : du pareil au même À 1 % près, on note une équivalence quasi parfaite entre les annonces placées dans la partie magazine au début du numéro de Marie-Claire et celles en contexte dans les rubriques mode/beauté/cuisine de la fin. Cependant, cet exemple n’a pas de valeur universelle. Il tient au chemin de fer du magazine féminin et au fait que les rubriques qui intéressent particulièrement les lectrices sont placées en seconde partie du magazine. Or, en matière de presse féminine, les études sont constantes montrant que les lectrices considèrent la publicité, notamment mode et beauté, comme faisant partie intégrante du magazine. 3 new mag 25 15/06/07 15:22 E F F I CAC ITÉ Page 4 L E T T R E D ’ I N F O R M AT I O N D E L A P R E S S E M A G A Z I N E L’efficacité de la presse magazine A N B I L Le lancement du parfum L de EffiPresse En partenariat avec Lolita Lempicka Investie à 100 % dans la presse magazine, cette campagne parfum est l’occasion de mesurer l’effet du média sur le lancement d’une nouvelle fragrance d’une marque connue. Résultat : après 60 insertions, presque une personne sur deux connaît le parfum L. C’est énorme et bien la preuve de l’efficacité de la presse magazine ! A P P M ■ Campagne d’avril à décembre 2006 ■ Dispositif : 2 visuels, 60 insertions en simple et double page dans la presse féminine haut de gamme, soit 340 GRP sur cible ■ Testée sur un échantillon de femmes âgées de 25 ans et plus CONTEXTE P R I N C I PAU X R É S U LTAT S Neuf ans après avoir lancé 100 % en presse magazine le premier parfum féminin de Lolita Lempicka, un floral enchanteur, Pacific Création récidive pour L, un oriental frais présenté dans un flacon aigue-marine. Efficacité sur la notoriété de la marque L’objectif principal de notoriété inhérent à tout lancement est parfaitement rempli : 47 % des femmes – près grance L (+11 points) et à la marque Lolita Lempicka (+32 points). Efficacité sur l’impact et l’agrément Le peu d’écart entre le souvenir global et la reconnaissance montre que la campagne est fortement attribuée Évaluation des effets de la campagne Agrément de la campagne 100 d’une sur deux – connaissent déjà la marque L de Lolita Lempicka (et 68 % la marque Lolita Lempicka, forte de ses dix années d’ancienneté). L’effet média se mesure dans le fait que la notoriété augmente très fortement avec l’exposition à la campagne ; ce qui profite à la fois à la nouvelle fra- sur l’impact et la notoriété Gain +11 Gains 84 80 Notoriété assistée (plus exposées) 83% +32 73 Notoriété assistée (moins exposées) 51% 60 Gain +17 40 41 40% Reconnaissance (plus exposées) Reconnaissance (moins exposées) +30 10% 20 24 Souvenir global (plus exposées) Agrément ST Plu Agrément Beaucoup Plu 0 0 2 4 6 8 Souvenir global (moins exposées) 10 12 14 16 18 Nombre de contact 43% 11% +32 new mag 25 15/06/07 15:22 Page 5 Véronique Niel Évaluation des effets de la campagne (Image de Lolita Lempicka - Tout à fait d’accord) Evocatrice de sensualité (plus exposées) 37% Evocatrice de sensualité (moins exposées) 17% Qui fait preuve d'audace (plus exposées) +11 29% Qui fait preuve d'audace (moins exposées) Le bilan Effipresse montre des gains d’image en fonction de l’exposition sur presque toutes les dimensions testées ; ce qui est encore plus flagrant sur le noyau dur des femmes se déclarant tout à fait d’accord avec l’énoncé des différents items. Ainsi l’image progresse particulièrement sur les items “évocatrice de sensualité” (+18 points) et “luxueuse” (+13 points). Surtout, la campagne ne se contente pas de faire son travail d’image sur la nouvelle fragrance (cf. graphique), elle Magazines : Que vous a apporté cet Effipresse ? Véronique Niel : Cette campagne était récente, le lancement ayant eu lieu en mars de l’an passé. Or nous avons peu de juges de paix pouvant nous renseigner sur la qualité d’un visuel et sur la part de la campagne publicitaire dans l’achat d’un parfum. Ce bilan nous a donc aidés à nous situer, montrant que ce second visuel allait dans le sens de l’image de la marque. Il nous a permis d’avoir un retour sur la qualité du visuel, sur sa cohérence dans l’histoire (publicitaire et de la marque) ainsi que sur son efficacité. +13 30% Luxueuse (moins exposées) Efficacité en termes d’image +18 19% Luxueuse (plus exposées) à la marque. Tous deux progressent également fortement avec l’exposition (avec respectivement +32 et +30 points entre les “forts” et “faibles” exposées). Mais une efficacité en termes de parfum, c’est d’abord une adhésion à l’imaginaire qu’il véhicule. Opération réussie puisqu’en termes d’agrément, la campagne plaît à 79 % des femmes interrogées et à 98 % des acheteuses de la marque. Un quasi-plébiscite, d’autant que le pourcentage de femmes auxquelles elle plaît beaucoup atteint 31 % ; là encore, un excellent score ! directrice des marques de création chez Pacific Création Parfum Beauté Gains 18% continue à nourrir l’image de la marque ombrelle. Malgré des univers différents (le premier jus Lolita Lempicka avait investi la pénombre d’un sous-bois), cette campagne L, qui se déroule dans les eaux limpides du monde marin, réussit le tour de force de capitaliser sur le parfum précédent tout en créant une image particulière pour le nouveau. Une belle réussite ! Efficacité sur l’envie d’essayer et l’envie d’acheter Enfin, cette campagne a une valeur incitative importante : elle renforce l’envie d’essayer le parfum L (+19 points entre plus et moins exposées) et l’envie de l’acheter (+22 points) Dans une moindre mesure, elle recrée du désir pour la première fragrance de la marque (+6 points d’intention d’achat). Lorsqu’on leur pose la question plus directement : “Si vous deviez acheter prochainement un parfum, achèteriezvous le parfum L de Lolita Lempicka ?”, une femme sur trois répond par l’affirmative, dont 41 % des 25-34 ans et 93 % des acheteuses de la marque. L’intention d’achat progresse significativement avec l’exposition (+18 points). Qu’avez-vous particulièrement apprécié ? V.N. : Nous avons pu vérifier que cette campagne venait vraiment nourrir la marque sur les mêmes critères que l’image précédente, créée neuf ans plus tôt à l’occasion du lancement du premier parfum. C’est d’autant plus important que la mode, étant moins présente, on ne peut plus nourrir la marque que par les lancements de parfums. Quelles sont les valeurs de marque ? V.N. : Lolita Lempicka est une marque de parfums qui raconte le rêve, l’imaginaire, en mêlant le baroque et la poésie. Même si la campagne L joue vraiment une autre facette à travers un visuel plus solaire et plus estival que le premier visuel “conte de fées” presque identificatoire pour la marque, l’univers de la magie a été préservé au-delà de mes espérances. Justement, les gains d’image les plus importants se font sur les items “marque luxueuse” et “évocatrice de sensualité”. Sont-ils des items importants pour vous ? V.N. : Oui, Lolita Lempicka est une marque qui se positionne sur le marché des parfums sélectifs. Quant à la sensualité, c’est une marque de féminité par essence. Que pensez-vous du média magazine ? V.N. : Catherine Dauphin (la DG) et moi-même sommes très consommatrices de presse magazine. C’est un média que nous aimons bien et avec lequel nous avons construit l’image de notre premier parfum durant neuf ans dans la presse féminine et les news. Grâce à cela, Lolita Lempicka se situe en troisième position sur le marché. Dans un féminin, vous pouvez commencer une histoire et la continuer car les femmes sont très fidèles à leur magazine. Trois questions à Stéphanie Courboin, directrice de clientèle chez ZenithOptimedia France Évaluation des effets de la campagne (Appréciation qualitative) Gains Me donne envie d'acheter (plus exposées) Me donne envie d'acheter (moins exposées) 42% +19 74% Me donne envie d'essayer (plus exposées) Me donne envie d'essayer (moins exposées) +22 64% Magazines : Pourquoi la presse magazine ? S. C. : Sur ce secteur des parfums, la presse magazine est l’univers de presse référent. Elle nous permet de toucher des cibles plus pointues, moins généralistes que dans d’autres médias. Nous passons dans la presse féminine haut de gamme en doubles et simples pages. Le lancement de L nous a permis d’accroître nos moyens presse sur des titres que nous avions déjà l’habitude de travailler via le premier parfum de la marque. La presse magazine est également un média visuel et c’était très important pour une première prise de parole. 55% Que demandez-vous précisément à la presse magazine ? S. C. : De travailler l’image et la notoriété. À l’occasion de ce lancement, nous avions besoin de faire connaître ce nouveau parfum. Donne une bonne opinion (plus exposées) 81% Donne une bonne opinion (moins exposées) +8 73% Est différente des publicités habituelles (plus exposées) 68% Est différente des publicités habituelles (moins exposées) 67% +1 Que retenez-vous des résultats du bilan Effipresse ? S. C. : Ils sont très bons d’une manière générale. La notoriété progresse très fortement avec l’exposition à la campagne ; les gains d’image sont excellents et en cohérence avec les valeurs que la marque voulait transmettre. De plus, la valeur incitative d’achat est d’autant plus intéressante qu’il s’agissait d’un lancement et qu’elle monte assez vite avec l’exposition et relativement peu de moyens dans un univers très concurrentiel. 5 new mag 25 15/06/07 DOSSIER 15:22 Page 6 L E T T R E D ’ I N F O R M AT I O N D E L A P R E S S E M A G A Z I N E Communication à 360° Quel rôle pour le média magazine ? © Fotolia Les développements technologiques permettent de plus en plus au consommateur lecteur/auditeur/spectateur… de consommer les médias à tout instant à travers une palette très variée de canaux. Sur certains médias, ce qui est peu le cas de la presse magazine, les moments de fréquentation arrivent même à se chevaucher, aux dépens sans doute de l’attention et de la mémorisation. L’étude Media in Life 2006 de Médiamétrie, qui analyse l’activité des consommateurs de média quart d’heure par quart d’heure, montre que les pratiques médias, à savoir le nombre de contacts entre les Français et les médias, ont augmenté de 6,2 % en 2006 versus 2005. 65 % des Français consomment désormais trois médias et plus par jour et 18,5 % pratiquent quotidiennement la presse, la télévision, la radio et Internet. La communication à 360 degrés a donc de beaux jours devant elle. Mais si le terme est très à la mode, son périmètre a comme un air de déjà vu. En évoquant les termes de communication plurimédia (au sens anglo-saxon mariant média et hors-média) mais aussi de communication intégrée, voire holistique, Olivier Goulet, directeur expertise et stratégie chez KR Média, rappelle ainsi que “le 360° est une ré-appellation marketing de quelque chose d’existant. Ce qui est nouveau en revanche, explique-t-il, c’est que les régies commercialisent de façon organisée et transversale la totalité de l’offre et que, chez les grands éditeurs, cela comprend désormais la presse, le Net, l’audiovisuel…” Mais quel que soit le nom qu’on lui donne, la communication à 360° a la même finalité : organiser et enrichir les relais et les rebondissements entre les différents médias. L’objectif ? Faire en sorte que le résultat ne soit pas une simple addition mais une “scénarisation, dixit Michel Teulière, directeur général de Carat France, avec un rôle dévolu à chaque média pour créer et renforcer l’intérêt.” Pour ce faire, la communication 360° conduit à deux sortes d’arbitrage : ● le premier concerne la cible : où sont mes consommateurs et prospects, quels types de médias fréquentent-ils et avec quels comportements de média en média ? ● le second concerne la fonction jouée par chacun des “touch points” par rapport à la cible et la stratégie définies. “La finalité du 360° : faire en sorte que le résultat ne soit pas une simple addition mais une scénarisation.” C’est le moment d’établir un constat : sur la plupart des marchés, les plans monomédias sont rares. Dès que l’on dispose d’un budget suffisant, le plurimédia est, de fait, très efficace en termes de complémentarité de cibles et d’effets. Ces dernières années, les régies de presse magazine ont beaucoup travaillé à créer les outils montrant l’efficacité du média dans cet univers plurimédia. Les premiers résultats de cross rating, outil d’évaluation et d’optimisation des investissements publici- 360° une appellation multi sujets Qui n’a pas son 360° ? titrait CB News le 12 février dernier, constatant : “le terme, entré dans le langage courant, est devenu générique.” Et mis à toutes les sauces dans les marques et noms de produits (comme la Xbox 360…), dans les noms des agences de communication (Compagnie 360 Euro RSCG, K Agency 360…), dans les offres des sociétés d’études (Next*360 d’Ipsos…) et même dans des médias (le journal de TNS Media Intelligence, les pages fédérant l’actualité dans La Tribune)… Et le journal de conclure qu’avant même de passer de mode, le terme risque d’être “galvaudé”. 6 taires dans le cadre de campagnes bimédias, l’ont, une nouvelle fois, démontré à travers une multitude de cas, variant les secteurs, les cibles et les niveaux de pression des investissements. Pourquoi ? La presse magazine est le média le plus puissant sur cible L’intérêt d’un dispositif de supports à 360°, c’est d’arriver à toucher la cible de façon pointue, pertinente et économique ; le nec plus ultra étant de jouer la complémentarité plutôt que la répétition, avec des messages qui collent aux différents médias. C’est le moment de rappeler que la presse est le média le plus puissant sur cible. Elle se situe en effet entre des médias extrêmement puissants mais sans grande capacité de ciblage comme la télévision ou la radio et des médias micropuces de type web dès que l’on cible une catégorie de personnes.Via ses mensuels notamment, la presse magazine offre des millions de lecteurs sur des cibles précises dans des thématiques précises. Ce qui ne doit d’ailleurs pas faire oublier que la presse magazine est aussi en soi un média puissant. Chaque nouvelle vague de résultats de l’AEPM new mag 25 15/06/07 15:22 Page 7 Le contact presse magazine a donc une valeur qui croît, sous réserve que le magazine sache les intéresser”, énonce-t-il. Les magazines placent la marque sous les feux de l’actualité “On enterre un peu vite les médias traditionnels”, a aussi exposé Éric de Rugy, directeur associé de Né Kid lors de la Semaine de la Presse Magazine, expliquant qu’il y a quatre niveaux d’action des médias : les communications de sensibilisation, interactive, expérientielle et interpersonnelle. “Sans sensibilisation (niveau où se situe principalement le magazine), il n’y a pas de pénétration des couches suivantes”, rappelle-t-il. “La presse magazine, regroupe des médias de la curiosité, de l’actualité, des tendances, ajoute Michel Teulière. Dans une plate-forme de communication, utiliser la presse magazine est donc une façon de la mettre sous vitrine dans un environnement de curiosité, de mode, de tendance… et c’est une première fonction importante d’utilisation de ce média. Dans toute communication média, on cherche en effet à la fois à stimuler la curiosité et à jouer au niveau de la profondeur de la communication. La presse magazine offre la double possibilité soit de rester dans le message général, soit d’entrer dans le détail, en L’attachement aux marques est plus forte dans la presse L’étude DNA de ZenithOptimedia (cf. p. 2) n’est pas la seule à montrer le très fort attachement des consommateurs aux marques de presse. Depuis trois ans, KR Média réalise à l’attention de ses clients l’étude Value Star, qui vise à identifier les points de force des marques et des médias en termes de jugements et d’attitudes. Médias et marques grand public ne sont pas jugés en tant que tels, l’étude se focalisant sur les valeurs de leur consommation (et non les valeurs que les consommateurs leur donnent). Comprenez : on ne cherche pas à savoir si Elle est une marque sympathique et Renault aussi, mais si les deux correspondent à des femmes qui s’intéressent à l’économie, posant qu’un même point d’intérêt crée une proximité.Value Star étudie les marques médias majeures et 8 000 marques de consommation courante sur 250 critères d’attitude. “Les magazines ce sont des marques et des valeurs de marques avec des contenus très riches d’image, ce qui leur donne une place de choix dans le dispositif 360°.” rappelle en effet que plus de 95 % des Français (97,2 % en 2006) sont lecteurs d’au moins un magazine. “La presse magazine est un média puissant. Que cette puissance s’exprime par un titre luimême puissant ou par un cumul de titres plus ciblés dont la combinaison produira des performances qui n’ont rien à envier à des plans sur d’autres médias”, résume donc Olivier Goulet. Le média des “influenceurs” et de l’affinité Mais revenons à notre cœur de cible. Par la multiplication de ses titres et leur organisation autour des styles de vie, des centres d’intérêt…, la presse magazine offre notamment la possibilité de toucher de façon particulièrement intéressante les “influenceurs” sur une thématique donnée. “Sur chaque thématique, on va retrouver les titres qui font référence et l’on va pouvoir travailler ce cœur de cible qui fera rayonner le message tout autour, assure M.Teulière. La presse magazine est donc un excellent moyen de s’assurer que le cœur de cible va être sensibilisé à la plate-forme de communication et à l’ensemble du dispositif. Par exemple, si la marque recherche les personnes dont le centre d’intérêt est la nature, nous allons pouvoir aller chercher des lecteurs qui ont eux-mêmes fait une démarche de sensibilité vis-à-vis de ce thème.” Et qui dit concerné, sous-entend plus réceptif au message… C’est l’occasion de rappeler que la presse magazine, média choisi, offre une excellente qualité de contact. “C’est un point d’autant plus important que les contacts audiovisuels deviennent de plus en plus courts et fugaces, reconnaît O. Goulet, ils ont donc besoin d’être renforcés par un dispositif plus long et plus profond avec les consommateurs. Ipsos dit tout sur le 360° en Europe donnant plus d’explications, de preuves (les publireportages, par exemple, sont une façon de répondre à certaines problématiques…).” 919 professionnels de la communication dans neuf pays (dont 70 % d’annonceurs) ont été interrogés par Ipsos pour le magazine Stratégies (n° 1433 du 09/11/06). Cette enquête montre que si l’image d’une communication 360° est bien passée, elle ne mobilise pas les annonceurs européens de la même façon. Les Anglais, suivis des Français, sont très en pointe. Si 75 % d’entre eux abordent le sujet du 360 ° régulièrement, plus de 43 % le font très régulièrement (contre 23 % des Allemands et des Italiens). Si Internet (60 % des annonceurs européens déclarent qu’ils l’utiliseront davantage) et le point de vente (+43 % pour les annonceurs français) sont présentés comme les grands gagnants d’une réallocation des moyens à l’avenir, la presse s’en sort très bien et même le mieux des grands médias. Ainsi, 76 % des interviewés disent qu’ils utiliseront autant la presse (63 %) ou davantage (13 %), pour 19 % qui l’utiliseront moins et 5 % jamais. Elle est ainsi mieux lotie que la télévision (69 % d’utilisation en plus pour 25 % d’utilisation en moins et 6 % de jamais). Une empreinte physique Un autre intérêt de la presse magazine réside aussi pour Eric de Rugy dans les caractéristiques physiques du média, à savoir un magazine c’est d’abord de l’imprimé, donc quelque chose de tangible, qui laisse une empreinte physique parmi des médias éphémères (Radio, TV, Net, Affichage). “Pour installer un logo, un packaging et plus généralement dès que l’on ressent le besoin d’un contact dans le temps (avec les reprises en main, la lecture à son rythme) le média a une grande légitimité”, explique-t-il. En effet, plus les médias sont digitaux, plus la forme physique devient une réassurance du fait de la capacité par l’imprimé à fixer des éléments et un anti-Alzheimer de la consommation. Car, l’arrêt sur image sert à nourrir l’envie. On ira par exemple sur le site du constructeur ou du magazine automobile visualiser les différentes configurations et options possibles du véhicule que l’on rêve d’acheter et voir la vidéo, mais c’est dans la presse auto et chez le concessionnaire que l’on ira rechercher une réassurance sur la dimension esthétique ; la dimension plaisir de la lecture étant plus forte dans le magazine que sur le net. Eric de Rugy range aussi dans les qualités du média le fait que “le magazine se transporte facilement tout en permettant au lecteur d’avoir sous les yeux l’ensemble du contenu, donc le contexte, donc la richesse. Les magazines peuvent correspondre à un mode de vie très nomade ; ce qui est intéressant sur des cibles qui intéressent les publicitaires”, conclut-il. 7 15/06/07 DOSSIER 15:22 Page 8 L E T T R E D ’ I N F O R M AT I O N D E L A P R E S S E M A G A Z I N E Du fait de leur valeur de marque, les magazines peuvent être un pivot dans le dispositif 360° La presse, ce sont aussi des marques et des valeurs de marques avec des contenus très riches d’image, ce qui leur donne une place au centre même du dispositif, un rôle de pivot qui permettra la redistribution des contacts. “La presse en tant que telle vivra des difficultés d’adaptation dans les années qui viennent”, prévoit Olivier Goulet ; c’est le cas lorsque tout nouveau média vient changer la donne ; pour autant, on le sait, il ne tue pas les médias existants. “Mais les marques médias de presse ont, elles, de très belles perspectives devant elles, poursuit-il. Passer de la presse à la marque média presse permet d’être beaucoup plus visionnaire et de changer de logique. On ne se situe plus sous l’angle des fortes difficultés d’adaptation mais sous celui des fortes opportunités de diversification. Car la presse, et notamment la presse magazine, a deux avantages essentiels qui jouent en sa faveur, précise-t-il : ● une vraie force d’attachement des lecteurs-consommateurs (cf. encadré p. 7) ; ● une faculté extrêmement importante d’extension à d’autres médias et supports.” Une période de mutation Pour conclure, on rappellera que la communication vit une période de mutation importante. On assiste à une double révolution dans laquelle, dans le même temps : ● l’homme de marketing doit piloter l’interaction avec un consommateur plus actif et moins fidèle, afin d’appréhender les nouvelles valeurs d’attachement aux marques et les nouveaux processus de consommation ; ● l’homme média doit comprendre les parcours de ce consommateur qui élargit ses pratiques médias, afin de mieux organiser et enrichir les points de contact entre les différents supports. Il doit donc bien appréhender leurs fonctions. Aujourd’hui en effet, quel que soit le support de base, tout le monde propose de l’audiovisuel. Mais le même message n’a ni le même impact, ni la même résonance en fonction du média. Par exemple, la télévision peut fonder l’officialisation, la presse magazine la connivence et l’influence, le Net la participation (mais à quoi ? Pas forcement à l’acte d’achat…). Ce n’est plus le message qui détermine le média, ni le canal qui détermine le message, mais bien une interaction entre les deux. 360° Ce que les annonceurs en disent Entre déclinaison ou création des campagnes pour chaque média, entre complémentarité ou répétition des effets, les voies sont multiples pour essayer de toucher un consommateur qui élargit ses pratiques médias. HSBC : une complémentarité de moments, de contextes de réception, de style de vie… “Notre campagne en cours est destinée à augmenter la notoriété de HSBC auprès des entreprises, explique Chantal Nedjib, directeur de la communication de la banque. Nous souhaitons recruter de nouveaux clients en faisant passer l’idée auprès des entreprises qu’il est important pour elles de nous choisir comme banque principale. Nous investissons beaucoup en presse et notamment en presse magazine qui représente 35 % de notre budget ; chaque annonce comportant la mention du site internet et un numéro d’appel. Nous investissons par ailleurs 8 % de notre budget sur le Net, dont 1/3 sur des sites liés à des magazines. Nous faisons également de la radio. La presse magazine nous permet de toucher la cible des directeurs d’entreprise. Même si les plus jeunes d’entre eux et ceux des petites sociétés ont la pratique du Net, les plus classiques sont encore très habitués à lire des magazines. Le média magazine nous permet donc d’aller chercher de la complémentarité en matière de style de vie, d’âge et de type d’entreprises. Nos différentes cibles ayant des pratiques médias différentes selon les moments de la journée, il est important pour nous de travailler la complémentarité des médias. Ainsi, la répétition se fait beaucoup par des médias complémentaires ; ce qui nous permet de travailler des moments, des contextes et des conditions de réception différents.” © Fotolia new mag 25 Une double expertise qui passe par la connaissance et par l’apprentissage. Et qui dit apprentissage dit forcément expérience, mais aussi intuition. Une valeur qui, parions-le, va avoir le vent en poupe… Nissan Marie Claire : ou l’intégration de la valeur de marque de presse au média Nissan vend 80 % de sa Micra à la gente féminine et, depuis plus d’un an, le constructeur communique sur le territoire de l’émotionnel avec la campagne du “I love”. Cherchant une animation pour faire parler du produit auprès des femmes sans entrer dans le discours promotionnel dominant sur le marché des petites voitures, il a créé une série spéciale en cobranding : la Micra Marie Claire. Un modèle mis en avant dans la presse féminine bien au-delà du groupe Marie Claire (presse haut de gamme et généraliste féminine, news magazine, presse auto), mais également en affichage, en radio et sur Internet. Un minisite a notamment été créé, racontant la vie de six femmes aux profils différents avec leur Micra, avec un travail faisant correspondre modèle de la gamme et titres. (Par exemple : le coupé cabriolet pour la femme Cosmo.) “Nous avons choisi Marie Claire, car le magazine a des valeurs proches de celles de notre cible, explique Valérie Depincé, manager marketing Communication de Nissan. Sur une cible large de femmes en termes d’âge et d’état d’esprit, il nous apporte sa caution, la pérennité de sa marque et sa polyvalence sur tous les sujets concernant les femmes.” Outre l’aspect central du nom, qui irradie tout le dispositif, quel est l’intérêt du média magazine dans un dispositif 360° ? “La presse magazine permet d’avoir de la place pour s’exprimer, répond V. Depincé. Le lecteur peut aussi prendre du temps pour décrypter le message ; ce qui n’est pas le cas en affichage. On peut donc développer le contenu produit, comme ici les équipements de la série spéciale Marie Claire”, conclut-elle. Prochain numéro le 5 septembre. Si vous préférez recevoir la e-lettre d’information de la presse magazine, inscrivez-vous sur www.pressemagazine.com. Magazines, la lettre d’information de la presse magazine, est édité par l’Association pour la promotion de la presse magazine (APPM), 45, rue de Courcelles, 75008 Paris.Tél. : 01 42 89 32 60. Directeur de la publication : Xavier Dordor. Rédactrice en chef : Françoise Vidal ([email protected]). Réalisation : Stromboli (01 46 03 22 09). Magazines est imprimé sur papier UPM Fine 110 g fabriqué par UPM, partenaire de l’APPM et des grands groupes de presse magazine. 8
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