Interview of the elite athletes who are part of the UEG:

Interview de Maria Petrova/BUL
Pouvez-vous revenir rapidement sur votre passé gymnique?
2 fois Championne d’Europe – 1992 Stuttgart, 1994 Thessalonique
3 fois Championne du Monde – 1993 Alicante, 1994 Paris, 1995 Vienne
2 fois à la 5ème place lors des Jeux Olympiques – 1992 Barcelone, 1996 Atlanta
Tout au long de votre carrière d’athlète de haut niveau, quels ont été LE meilleur souvenir et LE
moment le plus difficile à gérer?
Les meilleurs moments furent – Corbeil Essonnes 1993 : j’ai terminé 1ère aux finales des 4 engins et
je savais que j’étais proche de la 1ère place pour la compétition suivante lors des ChM à Alicante.
Paris 1994 – les spectateurs furent géniaux. Je n’oublierai jamais leur amour et reconnaissance
envers moi et ce que j’ai présenté sur le praticable. 1995 : j’ai lutté pour obtenir la 1ère place et j’ai
réussi. Participer aux Jeux Olympiques fut bien évidemment une chance incroyable. Tout autour de
vous est incroyable. Spécialement pour moi à Barcelone! Et la chose la plus importante : la
gymnastique m’a appris la manière de me battre avec moi-même et comment atteindre mon but !
Pire moment – Atlanta…
Vous avez participé à LA compétition “suprême” que sont les Jeux Olympiques, pourriez-vous nous
dire ce que vous avez ressenti à cette occasion et quel souvenir vous avez gardé de votre présence
à cet événement sportif majeur?
Comme je l’ai dit plus haut, participer aux Jeux fut un plaisir immense plein de riches souvenirs. Tu
rencontres les meilleurs athlètes au monde et tu parles le même langage avec les autres, celui du
sport. Dans un village olympique, on peut trouver, en marge de la compétition, un endroit pour
s’amuser, des restaurants, des endroits pour danser, un coiffeur etc. Tout ce dont vous avez besoin
dans une grande ville est concentré dans un petit village qui capte l’esprit des grandes réalisations et
des objectifs élevés. Et surtout, une chose que seul le sport peut faire ressortir, tout le monde est
heureux de la réussite des autres.
Pouvez-vous nous expliquer quelles ont été vos motivations pour faire partie de l’Union Européenne
de Gymnastique et nous rappeler votre fonction actuelle?
Voilà déjà 8 ans que je suis membre du CT-GR de l’UEG. Dès que j’ai arrêté ma carrière sportive,
mon objectif fut de faire partie de l’UEG parce que lorsque j'étais gymnaste, j'aimais beaucoup ces
dames vêtues de tailleurs rouges chics. Nous, les gymnastes, les appelions « les dames en rouge ».
Elles semblaient si sûres d’elles, professionnelles et étaient superbes si bien que j’ai voulu faire partie
de ce monde! Et également faire partie de ce qui peut aider à une meilleure reconnaissance de la
gymnastique rythmique à travers l'Europe et le monde.
Pour revenir plus spécifiquement à ce mandat 2014 - 2017, quels sont les objectifs que vous vous
êtes fixé dans le cadre de vos fonctions au sein de l‘UEG?
Je l'ai dit ci-dessus ; la meilleure reconnaissance pour notre sport est la popularité ; plus de
spectateurs et des « compétitions transparentes ».