Mise en page 1 - Chambre d`agriculture de l`Indre
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Réseau d’Observation des Systèmes Agricoles pour le Conseil et les Etudes chiffres clés édition 2012 2 Les références systèmes, au coeur des stratégies de développement, ROSACE devient INOSYS Les références systèmes font l'objet d'un intérêt croissant, tant au plan national qu'au niveau régional : le groupe Chambres d'agriculture les met au cœur de ses réflexions stratégiques pour guider ses décisions politiques et apporter un conseil toujours plus efficace et au plus près des préoccupations des agriculteurs. Les acteurs de la filière ovine veulent par exemple repérer et décrire des "systèmes d'exploitations rentables et viables" et la filière agriculture biologique a établi à nouveau des références systèmes. ROSACE devient INOSYS pour « observatoires régionaux des systèmes d’exploitations pour l’Innovation dans les Systèmes ». L’ensemble des régions françaises a tout d’abord établi ou révisé une typologie régionale des systèmes d’exploitations, consolidée au plan national permettant ainsi des analyses et une cohérence dans les bassins de production en 2011/2012. Ces typologies sont en cours de quantification sur les bases de données du recensement agricole 2010 en partenariat avec les services statistiques des DRAAF. La typologie région Centre et sa quantification se sont achevées en juin 2012 et montrent : La dominance des systèmes grandes cultures (52% des exploitations de plus d’un demi UTA)… …mais également la diversité de l’agriculture régionale (une majorité des grands systèmes d’exploitation nationaux est représentée de façon significative en région)… …ainsi que l’importance des systèmes de polycultures élevages caractéristiques de nos zones intermédiaires. ROSACE/INOSYS : une dimension renforcée sur les études Le repositionnement des références a permis de consolider les réseaux au travers de la régionalisation en renforçant leur dimension études et analyses. Le réseau grandes cultures a travaillé en 2011/2012 sur les trajectoires d’exploitations et les perspectives à 10 ans. Le réseau viticulture a achevé une analyse croisée des références systèmes avec l’approche sociologique développée par l’ESA d’Angers. Le réseau bovin lait a analysé les données disponibles en matière de coûts de production. Le groupe bovin viande a validé et proposé aux éleveurs une analyse du même type. Le réseau caprin finalise son analyse des pratiques d’alimentation en lien avec l’évolution des cahiers des charges des AOC. 3 Des références utiles aux politiques régionales En région Centre, les réseaux caprins, bovins lait, bovins viande et équins (Institut de l'élevage, Chambres d'agriculture, Contrôle laitier et CAIAC), sont pleinement insérés dans INOSYS. Leur fonctionnement satisfaisant a bénéficié à la région Centre, puisque depuis 2007, malgré la dimension modeste de son élevage, elle dispose de 4 réseaux bien étoffés avec près de 120 exploitations suivies dont la moitié bénéficient d'aides de FranceAgriMer et du fond EPERON. Les références produites sont directement valorisées dans l’élaboration des politiques de filières notamment au niveau régional. Elles sont également utiles pour mener des actions afin d’évaluer leurs impacts réels ou potentiels pour les systèmes d’élevage régionaux (exemple : évaluation des alternatives au maïs ensilage en système bovin lait). Des références systèmes en agriculture biologique Dans le cadre du développement de l’agriculture biologique, il est indispensable de se doter de références. Au delà des données techniques établies par production, il s’agit d’établir des références systèmes, bases de la compréhension du fonctionnement et de l’évolution des exploitations. En 2012, les réseaux Centre ont sorti avec le soutien financier de FranceAgriMer des références systèmes en grandes cultures, viticulture, maraîchage, bovin lait, bovin viande et caprin. Ces références bio seront particulièrement utiles pour apporter un appui aux agriculteurs en conversion et dans les différentes démarches de conseil, de formation, de sensibilisation, d’études engagées par les acteurs de la filière 4 Sommaire Les références systèmes, au coeur des stratégies de développement ...........................2-3 Lexique ..............................................................................5 Typologie régionale ...........................................................6-9 Grandes cultures ...........................................................10-11 Viticulture.....................................................................12-13 Caprins ........................................................................14-15 Bovins viande ...............................................................16-17 Bovins lait ....................................................................18-19 Equins ..............................................................................20 Volailles ............................................................................21 Etudes et publications réalisées en 2010/2011 ..................22-23 Les correspondants ............................................................24 Lexique des termes utilisés Système d’exploitation : ensemble cohérent constitué de la combinaison des productions et des facteurs de production (main d’œuvre, capitaux, mécanisation surface...) Produit : produit brut d’exploitation, c’est-à-dire la somme des produits (lait, céréales, viande, paiements directs PAC...) Charges de structure : il s’agit des dépenses de structure courantes, hors amortissements et frais financiers EBE : Excédent Brut d’Exploitation (produit diminué des charges opérationnelles et des charges de structure courantes). Attention : il ne s’agit pas du revenu disponible pour l’exploitant, puisque les annuités et les frais financiers à court terme ne sont pas déduits Disponible : EBE diminué des annuités et frais financiers à court terme Potentiel agronomique : établi à partir des rendements du blé tendre d’hiver sur 5 ans : Potentiel faible < moyen bon 65 q/ha 65 à 75 q/ha > 75 q/ha Coût de production après rémunération en grandes cultures : charges opérationnelles + charges de structure courantes + amortissements + frais financiers + rémunération de l’exploitant et des membres de la famille participant aux travaux sur la base forfaitaire de 1,5 SMIC par UMO (SMIC à 15 463 € brut/an) + rémunération des capitaux propres sur la base de 4 %, le tout ramené à la surface et divisé par le rendement de la culture Les chiffres contenus dans cette publication s’appuient sur un réseau de fermes dont les résultats sont modélisés sous forme de cas-types. Les composantes stables des exploitations (surface, troupeau, cultures..) sont le fait de 19 années de pratiques. Les rendements sont stabilisés selon le potentiel du sol, les prix lissés sur 3 ans en grandes cultures et viticulture. Les paiements PAC sont ceux observés sur l’année étudiée. La typologie et les éléments de caractérisation des systèmes sont revus tous les 3-4 ans pour prendre en compte les évolutions observées. 5 6 Typologie régionale des systèmes d’exploitation Afin de sélectionner les systèmes suivis par nos réseaux pour construire des références utiles au conseil, il est nécessaire de disposer d’une connaissance fine de l'agriculture régionale. L'approche typologique développée dans le cadre du projet INOSYS, coordonné par l’APCA, donne une lecture à dire d'experts de nos réalités agricoles. Elle est consolidée et devient exhaustive par le croisement avec les bases de données du recensement agricole. Ce croisement est réalisé en partenariat étroit avec le service statistiques de la DRAAF. Une agriculture régionale diverse Les systèmes régionaux se caractérisent par leur diversité malgré une dominante marquée des systèmes spécialisés en grandes cultures (53% des systèmes régionaux). Ainsi, un grand nombre d’orientations de productions nationales sont présentes de façon significative en région (élevages lait et viande, viticulture, arboriculture, élevages de granivores…). De plus, les systèmes grandes cultures sont eux même divers : céréales et oléo-protéagineux avec ou sans irrigation, présence de betteraves, de pommes de terre, de cultures légumières de plein champ, variabilité des potentiels de sols, des tailles… Enfin, les systèmes de polycultures élevage caractéristiques de nos zones intermédiaires sont toujours très présents en région (18%). I exploitations non professionnelles 25 080 5 599 exp. en région Centre 0 Statuts spéciaux, chevaux, abeilles, fourrure, spécialisés II Exploitations végétales Exploitations professionnelles 12 569 19 483 Exploitations avec élevage IV Exploitations avec élevage spécialisé granivore 866 IV1 Granivore et polyculture 607 6 310 III Exploitations avec élevage herbivore 5 444 IV2 Spécialisées élevage granivore III2 élevage lait 1 840 259 III2A Polyculture poly élevage dont élevage lait 824 604 II1 Grandes cultures 10 157 II2 Cultures pérennes ou spécialisées 2 404 III1 élevage spécialisé en viande 3 604 III1A élevage viande et polyculture 1 507 III1B Spécialisées élevage viande 2 097 III2B Spécialisées élevage dont élevage lait 1 016 III2Ba Expl. de poly élevage 351 III2Bb Expl. spécialisées élevage lait 665 7 Les systèmes à orientation végétale En systèmes grandes cultures, les exploitations se distinguent par la présence de cultures industrielles ou spécialisées, la part de surface irriguée et les potentiels de sol. Les systèmes développant des cultures spéciales de façon significative (betteraves, légumes de plein champ, …) comptent 2 589 exploitations. Les systèmes céréales et oléo protéagineux spécialisés sont au nombre de 6 652 dont 5 148 sans irrigation. Parmi ces systèmes COP, les exploitations les plus représentées développent des tailles moyennes de 75 à 150 ha et de 150 à 250 ha quel que soit leur potentiel de sol ou leur niveau d’irrigation. Les systèmes viticoles sont la deuxième orientation de production des systèmes végétaux. 1 312 exploitations sont à dominante viticole avec une part importante d’exploitations valorisant la majorité de leur production après vinification en cave particulière. Les systèmes mixtes sont cependant encore très présents mais en évolution. La quantification dénombre ensuite 264 exploitations en horticulture/pépinière, 213 en arboriculture dont une majorité spécialisée en pommes avec vente en circuits longs, 152 en maraîchage. Systèmes grandes cultures COP et industrielles ou légumes de plein champ effectifs par PRA a plus de 150 50 à 150 10 à 50 3 à 10 Sources : ©IGN - BD Carto Agreste - RA 2010 DRAAF Centre Avril 2012 Conception DRAAF Centre 0 20 Kilomètres 40 8 Les systèmes à orientation animale En matière d’élevage, la typologie distingue les systèmes herbivores des exploitations à orientation granivore dominante (porcs, volailles, lapins) avec respectivement 5 444 et 866 exploitations. Ces effectifs sont en régression par rapport à 2000, en lien avec une spécialisation de plus en plus forte en productions végétales. En bovin lait, les groupes les plus importants, spécialisés lait ou avec un atelier de grandes cultures significatif, présentent des systèmes fourragers orientés maïs ou mixte herbe. En caprin lait, les systèmes avec transformation à la ferme, qu’ils soient positionnés sur des circuits longs ou courts, représentent 37% des exploitations en polyculture et élevage caprin, et 52% des spécialisées en élevage caprin. Le nombre total de systèmes caprins a cependant fortement diminué par rapport à 2000 passant de 960 exploitations à 614 en lien avec un agrandissement parallèle des cheptels et donc une augmentation du nombre total de chèvres. Systèmes grandes cultures et atelier porçin effectifs par PRA plus de 10 5 à 10 3à 5 Sources : ©IGN - BD Carto Agreste - RA 2010 DRAAF Centre Avril 2012 Conception DRAAF Centre 0 20 Kilomètres 40 9 Les systèmes en agriculture biologique La région compte 546 exploitations recensées en agriculture biologique (certifiées ou en conversion). Ces systèmes sont fortement présents au sein des exploitations viticoles avec vente en circuits courts, où la part des systèmes en bio atteint 16% (217 exploitations). Les systèmes grandes cultures malgré un taux plus faible compte 128 exploitations en agriculture biologique ou en conversion sans toutefois de logique particulière liée aux critères typologiques. En lait, les systèmes bio ont plutôt une orientation fourragère à dominante herbe. Enfin, les systèmes viande (ovin et bovin) comptent 97 exploitations en bio ou en cours de conversion. La méthode La typologie ROSACE INOSYS se présente sous la forme d’un arbre décisionnel dichotomique, avec au total neuf niveaux de tri. Les critères de tri varient suivant les groupes auxquels ils s’appliquent, et reprennent les éléments structurants les exploitations. Les critères de tri sont appliqués à l’ensemble de la base de données du recensement général agricole 2010 de la région Centre. La clef typologique régionale a été déterminée par consultation d’experts régionaux de provenances diverses : Chambres d’agriculture, Instituts techniques, coopératives, entreprises privées… au nombre de 60, nous tenons à les remercier pour leur disponibilité. Réalisation de la typologie en partenariat avec le service statistique de la DRAAF du Centre. Conseillers réalisateurs de la typologie : Emmanuelle Pautrat et Alexandre Dumontier (Chambre régionale d’agriculture) Philippe Colin (DRAAF-SRISE) 10 Grandes cultures N° de système Description résumée SAU (ha) Produit (€/ha) Charges de Coût de production EBE structure blé tendre au ql après (€/ha) (€/ha) rémunération (€) Grandes cultures seules GC 120 b 100-150 ha potentiel agronomique faible 120 1 050 381 368 12,5 GC 121 70-120 ha potentiel agronomique moyen 100 1 360 427 574 13,3 GC 121 bio 80-130 ha potentiel agronomique moyen 100 1 388 425 834 13,3 GC 122 50-100 ha potentiel agronomique bon 1 430 475 576 13,7 GC 124 120-180 ha potentiel agronomique moyen 150 1 323 425 488 13,7 GC 125 100-150 ha potentiel agronomique bon 135 1 467 460 633 11,4 GC 126 100-150 ha exploitation irriguée 130 1 523 449 552 12,6 GC 127 180-300 ha potentiel agronomique moyen 250 1 348 501 480 11,9 GC 127 bio 180-300 ha potentiel agronomique moyen 235 1 347 564 638 27,5 GC 128 100-250 ha potentiel agronomique bon 220 1 486 526 552 11,8 90 Grandes cultures avec cultures spéciales GC 131 a 60-120 ha grandes cultures avec betteraves en système irrigué 1 811 620 593 13,9 GC 131 b 80-140 ha toutes cultures spéciales (hors betteraves) en système irrigué 130 2 435 836 832 - GC 131 b bio 80-130 ha potentiel agronomique bon 100 1 982 685 678 - 90 Campagne de commercialisation 2011/2012 (récolte 2011) à R E TEN IR Le réseau ROSACE observe depuis 19 ans les réalités des exploitations agricoles de la région Centre. Il met en évidence la prédominance de projets de plus en plus personnalisés. La volatilité des prix, confirmée à la hausse, s'accélère rendant aléatoire les stratégies de vente figées. La gestion des risques devient donc toujours un peu plus cruciale à moyen terme. Le ralentissement de l’économie mondiale en 2010 et 2011 n’a pas stabilisé le coût des intrants agricoles entre 2010 et 2012 (+ 15 points de l’indice IMPAMPA cependant entre juin 2010 et mai 2012) après cependant des campagnes de volatilité encore plus importante (+ 20 point de l’indice entre juin 2007 et juin 2008 ; - 9 points entre juin 2008 et mai 2009), les stratégies d'achat demeurent donc très importantes afin d’optimiser ses coûts de production. La fertilisation de fond sert par exemple souvent de tampon pour gérer les trésoreries difficiles. La volatilité des prix de vente, nettement perceptible depuis 2006, incite les agriculteurs à une réflexion plus intense, à court terme pour atténuer les fluctuations et réguler le revenu, à moyen terme pour sécuriser le chiffre d'affaires. Les différentes formes de gestion des risques (contractualisation, recherche de niches de commercialisation, assurance récolte, assurance revenu, outils d’optimisation fiscale…) restent donc très importantes malgré un contexte favorable. à RE T ENI R 11 En 2009-2010, dans un contexte économique défavorable, des agriculteurs ont choisi de passer en agriculture biologique afin de s’adapter et de donner pour certains un nouveau sens à leur métier. Les premières modélisations en grandes cultures biologiques montrent des niveaux de rentabilité comparables entre exploitations conventionnelles et biologiques en rythme de croisière. Le choix de la bio implique une technicité accrue et une maîtrise agronomique de la rotation. Cette rentabilité est également possible si l’on accepte de perdre en rendement potentiel, le contexte des marchés bios et les gains en charges opérationnelles permettant aujourd’hui de l’atteindre. En matière de trajectoires d’exploitations, l’étude des dix dernières années des exploitations du réseau montrent deux stratégies distinctes indépendantes du type de système. Le moteur de ces trajectoires est l’existence ou non d’un repreneur potentiel. En fonction, les exploitations se sont orientées sur un agrandissement significatif de leurs surfaces (de 40% à 100%) puis sur une optimisation économique liée au travail dans le cadre de la transmission (reprise seul des surfaces, embauche d’un salarié). Sans vision sur la transmission (moyen terme ou non planifiée), le second groupe d’exploitations a pu choisir des stratégies variées d’optimisation mais sans augmentation significative de surface : travail, environnement, économie, stratégies combinées. Paiements directs PAC perçus/EBE (%) L’application du bilan de santé de la PAC couplée à l’embellissement des marchés en 2011 et 2012 a contribué, malgré le lissage des prix et des rendements dans les cas-types, à améliorer le ratio des paiements PAC sur EBE. Les systèmes sont moins directement liés aux évolutions de la PAC. Leurs résultats demeurent cependant corrélés aux possibles évolutions de la politique européenne. GC 131b 34 % GC 131a GC 131b bio 59 % 60 % irrigué GC 126 54 % bon GC 125 48 % GC 122 46 % GC 128 50 % 75 q GC 121 moyen 44 % GC 124 53 % GC 127 52 % 60 q GC 121 bio 44 % faible 0 50 ha GC 120 b 100 ha GC 127 bio 65 % 72 % 150 ha 200 ha 250 ha 300 ha 350 ha SAU Conseillers réalisateurs Marc ROGER (CA18), Thomas PONSARD (CA28), Mathieu WULLENS (CA36), Patrice MENETRIER (CA37), Emmanuel RETIF (CA41), Jean-Claude JULLIEN (CA45), Alexandre DUMONTIER (CRA Centre) 12 Viticulture N° de système Description résumée Besoin en salariés Surface Produit en vigne (K€) (ha) EBE (K€) Nbre ha vigne/UMO VITI G10 Vente raisin – 15-25 ha Touraine 0,5 18 65 25 VITI G11 Vente raisin –15-25 ha Anjou Saumur 0,5 18 92 36 12 VITI G31 Vente vrac négoce – 15-25 ha Nantais Touraine Anjou 0,5 22 133 53 14,6 VITI G40 Vente mixte – Vrac moût bouteille 1525 ha – Nantais Anjou Touraine 0,9 20 185 43 8 VITI G51 Vente bouteilles petit vrac circuit court 20-35 ha - Touraine Anjou 2 25 344 87 6 VITI G52 Vente bouteille particuliers – 10-15 ha Centre Loire 3 14 584 157 2,8 VITI G52 AB Vente bouteille particuliers – 10-15 ha Centre Loire VITI G60 Vente bouteille et petit vrac 35-60 ha - Nantais VITI G61 12 3 14 582 149 2,5 4,5 45 603 96 7,5 Vente bouteille petit vrac – 15-25 ha Touraine, Anjou, Saumur 2 22 471 115 5,5 Vente bouteille petit vrac – 15-20 ha VITI G61 bio Touraine, Anjou, Saumur 3 17 383 114 4 à R ET E NI R Campagne de commercialisation de la vendange 2010 Les systèmes spécialisés en viticulture observés par les Chambres d'agriculture du Val de Loire dans le réseau INOSYS sont typés selon deux critères : le mode de commercialisation (vente directe, vente au négoce et à la coopérative, vente mixte…) et les niveaux des prix de vente souvent en relation avec la nature de l'appellation (Touraine, Muscadet…, d'une part, Sancerre, Saumur-Champigny, Chinon, Vouvray…, d'autre part) induisant une valorisation plus ou moins conséquente. L'avenir des systèmes en sera ainsi très différent : les systèmes en vente directe en bouteilles continuent à dégager de bons résultats ; les systèmes à commercialisation par coopératives ou négoces connaissent des difficultés en Touraine et une crise en Muscadet. Les systèmes mixtes sont eux aussi fortement impactés. 13 à RE TE NI R Au niveau du Val de Loire, la campagne 2010/2011 est stable au niveau des sorties de chais par rapport à l’année précédente avec cependant des différences importantes entre rouges et blancs. La fin de campagne de commercialisation 2011/2012 confirme une baisse des achats du négoce qui met en difficulté les systèmes qui commercialisent de façon significative du vrac. La tendance de tassement de la vente directe observée la campagne précédente se confirme (érosion de la clientèle, baisse du pouvoir d’achat et crise économique…) L’actualisation 2012 des cas types met en évidence globalement une diminution de l’EBE. Cette évolution est surtout liée à l’augmentation des charges, notamment de matières sèches (conditionnement, emballage), de transport, de main d’œuvre qui ont impacté plus fortement les systèmes vente bouteille. Depuis quelques années, l’évolution des EBE est sur une tendance baissière qui pourra poser question quant aux adaptations nécessaires sur les systèmes. Des charges en augmentation pour les systèmes qui commercialisent leur vin en lien avec l’augmentation des charges sèches : Charges vigne €/ha Charges opérationnelles €/ha 300 €/Hl +vrac +bouteilles 7 €/Btle G61 G61 ab 22 ha 4 UMO 17 ha 4 UMO 41 571 € 11 142 € 21 409 € 5 227 € 22 529 € 6 705 € 4,5 €/Btle 100 €/Hl G11 18 ha 1,5 UMO 60 €/hl eq. raisin G52 ab 14 ha 5,5 UMO 47 714 € 11 714 € 120 €/Hl 80 €/Hl G52 14 ha 5 UMO G31 G40 22 ha 1,5 UMO 20 ha 2,5 UTH 6 045 € 2 363 € 5 111 € 1 944 € 9 250 € 2 150 € G51 25 ha 4,5 UMO 13 760 € 3 480 € 2,5 €/Btle G10 G60 18 ha 1,5 UTH 45 ha 6,5 UTH Prix moyen raisin et vin vrac 3 611 € 1 333 € Systèmes Raisin Coop et négoce 13 400 € 2 133 € Moût Coop et négoce Vin vrac négoce Mixte vin vrac négoce et bouteilles Bouteilles et petit vrac Vente particuliers dominante Bouteilles et petit vrac Vente professionnels dominante Prix de vente HT/Btle (ou eq.) sortie cave Conseillers réalisateurs Virginie ARNALDI-MARTIN (CA18), Adeline MALLET (CA37), Christophe JOFFROY (CA41), Alexandre DUMONTIER (CRA Centre), Elise KOHSER (CA49), Alain TRETON (CA44) 14 Caprins Produit (K€) Description résumée CAP 221 Caprins et grandes cultures : vente en lait ; 110 ha 170 chèvres à 800 l 1,7 UMO fam 197 34 29 73 43 26 CAP 321a Caprins spécialisés petite surface vente en lait ; 45 ha 200 chèvres à 800 l 1,7 UMO fam 125 43 22 51 30 17 CAP 322 Caprins spécialisés transformation fromagère et vente directe ; 20 ha 65 chèvres à 750 l 1,7 UMO fam + 0,3 UMO salariée 95 22 36 40 23 18 CAP 323 Caprins spécialisés transformation fromagère et vente affineur ; 30 ha 110 chèvres à 800 l 1,7 UMO fam 113 27 25 54 32 24 CAP 327 Caprins et bovin viande ; vente en lait ; 90 ha 200 chèvres à 800 l ; 30 VA 1,7 UMO fam + 0,3 UMO salariée 179 43 24 60 35 23 GC 328 Caprins spécialisés transformation fromagère et vente directe ; 35 ha 140 chèvres à 800 l 1,7 UMO fam + 1,6 UMO salariée 188 29 41 57 34 21 1 2 EBE (K€) EBE/UMO fam (K€) Paiements directs PAC/EBE (%) N° de système Campagne de commercialisation 2011 Colonne «1» : % charges opérationnelles/produit brut Colonne «2» : % charges de structure hors amortissements et frais financiers/produit brut R E TE N I R L’année 2011 a été marquée par des hausses importantes du prix des aliments et de l’énergie (carburants, électricité). Le poste "paille litière" s’est également envolé. Concernant les concentrés et compte tenu de la forte volatilité des prix, les éleveurs qui avaient de la trésorerie et qui ont pu s’approvisionner au bon moment ont été moins pénalisés que ceux qui ont attendu la fin de campagne. Selon les secteurs, les conséquences de la sécheresse ont été plus ou moins marquées. à En 2010, la prime à la chèvre et le rééquilibrage des aides ont à peine compensé la baisse du prix du lait. En 2011, la chute du prix du lait se répercute totalement sur le produit, qui accuse une diminution de 3 % chez les éleveurs laitiers les plus spécialisés. Dans le contexte général et la morosité économique, les fromagers ont hésité à augmenter le prix de leurs fromages. Au final, cette conjoncture difficile entraine tous les revenus à la baisse et en particulier chez les plus spécialisés et les moins autonomes mais aussi chez certains élevages très herbagers qui ont été sévèrement touchés par la sécheresse. La crainte de nouvelles baisses du prix du lait, la mise en place de la grille de paiement sur les cellules, un IPAMPA qui se maintient depuis un an au-delà de son précédent record de 2008 n’augurent rien de bon pour 2012. 15 Commercialisation des fromages fermiers en région Centre En 2002, le réseau ROSACE publiait un dossier sur les modes de commercialisation du fromage de chèvre fermier pratiqués par les transformateurs de la région Centre. Depuis, de nouveaux modes de commercialisation sont apparus, la réglementation a évolué, les économies d’eau et d’énergie préoccupent davantage les éleveurs, des solutions pour simplifier le travail ont été mises en place. Avec ce nouveau dossier, le réseau ROSACE aborde ces thèmes nouveaux sans oublier de faire le point sur la valorisation du litre de lait, les charges de transformation et de commercialisation. Ce dossier aborde également la fromagerie et ses investissements et les conditions de production dans les 5 AOP et la Certification de Conformité de Produit de la région Centre. Février 2011 - Réf. 0011 55 001 Conseillers réalisateurs Karine LAZARD (CA18), Florence PIEDHAULT (CA 36), Vincent LICTEVOUT (Touraine Avenir Lait), Benoit FOISNON (CA41), Jean-Yves LEHERIAU (CAIAC), Nicole BOSSIS (Institut de l’Elevage) 16 Bovins viande N° de système Description résumée SAU (ha) Charges Chargement Produit de (UGB/ha (K€) structure SFP) (€/ha) EBE (K€) Paiements directs PAC/EBE (%) (1) Bovins charolais spécialisés BV 11010 En zone herbagère, sur 60 à 75 ha, une production de broutards lourds 1 UMO, 52 vêlages, 75 UGB 72 1,20 90 432 35 90 % BV 11040 En zone herbagère, produire des broutards lourds et des femelles finies 1,5 UMO, 62 vêlages, 100 UGB 95 1,17 114 408 41 94 % BV 11070 En zone herbagère, sur 200 ha gérés par 2 associés, produire des broutards de 10 mois et des vaches finies 2 UMO, 140 vêlages, 208 UGB 200 1,15 241 407 89 94 % BV 11150 En région herbagère, une production de vaches, génisses et boeufs finis pour le marché français 1 UMO, 64 vêlages, 130 UGB 125 1,15 147 405 57 85 % Bovins charolais avec cultures en complément BV 21010 En zone herbagère séchante, des broutards précoces associés à des cultures 1,2 UMO, 64 vêlages, 86 UGB 125 1,17 134 410 47 90 % BV 21031 En zone herbagère séchante, des broutards repoussés et des femelles finies associés à des cultures1,5 UMO (0,5 salarié), 90 vêlages, 154 UGB 170 1,30 204 477 58 101 % BV 21040 Produire des jeunes bovins et des femelles finies avec une conduite intensive 1,5 UMO, 53 vêlages, 107 UGB 92 1,59 134 494 45 78 % 175 1,26 226 477 78 72 % Bovins charolais et grandes cultures BV 31020 En zone à potentiel limité, des cultures associées à une production de broutards 2 UMO, 60 vêlages, 84 UGB Campagne de commercialisation 2011 (1) Paiements directs : primes couplées et découplées, ICHN (Indemnité Compensatrice de Handicap Naturel) et PHAE (Prime Herbagère Agro-Environnementale) 17 2011 : Nouvelle poussée des charges, redressement des cours de la viande finie et du maigre en fin d’année En 2011, les systèmes de production de broutards ont connu un sort très différent selon la période de commercialisation des produits. En effet, les ventes de broutards repoussés positionnés en début d’année ont subi une nouvelle érosion des prix par rapport à 2010. A partir du mois d’avril, les prix remontent et au final l’impact annuel sur le prix des produits commercialisés en maigre reste modéré. Les cours de la viande finie remontent de façon significative sur le deuxième semestre bénéficiant d’une demande soutenue dans un contexte de faibles disponibilités. à R E T E NI R Grandes cultures : On retrouve en 2011 une conjoncture de prix élevés dynamisée par la baisse des rendements consécutive à la sécheresse printanière et une forte demande sur le marché mondial. Evolution des charges : En 2011, l’augmentation du prix des céréales se répercute sur le prix des aliments ; le prix des engrais repart à la hausse et l’ensemble des charges opérationnelles progresse de 10 à 20% selon les situations. Les charges de structure s’élèvent de 3 à 5% avec l’augmentation générale des prix (services et fournitures) et en particulier de l’énergie qui retrouve les niveaux élevés de 2008. Effets de la conjoncture Pour les systèmes herbagers, la modeste amélioration enregistrée sur les produits ne parvient pas à contrer la progression des charges et le revenu connaît un nouveau recul après le répit vécu en 2010 (baisse de l’EBE de 0 à 8%). A cette conjoncture de prix défavorable, les élevages ont été confrontés à un épisode de sécheresse printanière qui a fait chuter le rendement des surfaces fourragères en 1ère coupe et occasionné une complémentation au pâturage plus soutenue. Les zones herbagères ont le plus subi cette situation avec moins de solutions alternatives qu’en région de polyculture où l‘implantation de cultures dérobées et l’extension des surfaces en maïs étaient plus facile. Les surcoûts engendrés par cette sécheresse se sont alourdis avec l’envol du prix de la paille. Sur les systèmes diversifiés avec cultures, on observe une évolution comparable des résultats économiques avec des marges cultures en hausse, une évolution du produit viande en lien avec le type d’animaux produit et la période de vente, et une hausse des charges difficile à contrer parce que plus consommateurs d’intrants. Au final, l’EBE varie dans une plage allant de -5% à +5%. Conseillers réalisateurs Louis-Marie de BOURAYNE (CA18), Claude VINCENT et Frédéric GUY(CA 36), Yann PROUTEAU (CA37), Vincent GAILLARD (CA41), Jean-Paul BELLAMY (Institut de l’Elevage) 18 Bovins lait Orientation Lait +allaitant Structure Au moins 40 % d’UGB lait/total UGB Système UMO fourrager Herbager 3,0 pâturant (moins de 6000 l/ha de cultures de vente) SAU supérieure à 200 ha (plus de 6000 l/ha de cultures de vente) SAU inférieure à 200 ha 350 000 à 550 000 L de quota Moins de 350 000 L de quota 420 000 60 180 700 000 80 250 Mi-maïs mi-herbe 3,5 660 000 80 250 (44 % maïs irrigué de la SFP) Maïs dominant 3,5 1,5 375 000 50 150 3,0 600 000 72 120 Mi-maïs mi-herbe 2,0 430 000 60 100 43 60 (46 % maïs de la SFP) Maïs dominant (45 % maïs irrigué de la SFP) voie stock Mi-maïs mi-herbe 1,7 285 000 voie pâturage Sol à bon potentiel Lait bio* (en autonomie fourragère) auto consommées) voie stock Plus de 550 000 L de quota Lait dominant VA Ha de grandes SAU cultures (ha) (dont (+70 VA non primées) Maïs dominant Lait+ cultures de vente Lait vendu (l/an) Plus de 3 500 L de lait/ha de SAU Sol à faible potentiel Moins de 3 500 L de lait/ha de SAU 2,0 300 000 60 80 2,0 250 000 50 80 30 ha (25 ha) 184 ha (6 ha) 154 ha (10 ha) 98 ha (4 ha) 50 ha (0 ha) 44 ha (8 ha) 15 ha (6 ha) 12 ha (12 ha) 9 ha (9 ha) EBE 2010 (K€) Revenu Evolution disponible 2010/2011 par UMO de l’EBE familiale non salariée (K€) 88,0 0% 14,7 200,0 0% 45,0 190,5 +2 % 47,0 110,0 0% 35,6 103,6 +6 % 32,0 94,0 +3 % 25,3 50,0 +5 % 21,0 86,0 -7 % 31,0 68,4 -7 % 24,0 Campagne de commercialisation et résultats 2011 (*) En 2011, deux nouveaux cas-types décrits en agriculture biologique 19 Bonne conjoncture pour le lait, la viande et les céréales à RE T ENI R Après le retour de marchés porteurs en 2010, les exploitations laitières de Centre et de l’Allier continuent à bénéficier d’une conjoncture favorable en production laitière et en céréales. La campagne laitière 2011-2012 se déroule avec une augmentation du prix du lait de 7% et du produit viande de 5 à 7%. La demande soutenue de l’industrie laitière a permis des attributions et prêts de quotas supplémentaires. Dans le même temps, les cours des céréales se maintiennent à la hausse (+ 18%). Hausse des intrants tout au long de l’année La sécheresse du printemps a provoqué de vives inquiétudes et a engendré pour certains des achats de paille et d’aliments. La pluviométrie estivale a rétabli une bonne partie des stocks de s (maïs et repousse d’automne). Les coûts des intrants continuent à progresser sous l’effet de l’augmentation des concentrés azotés (+10%), des aliments de production (+25%) et des engrais (+10%). L’effet sur les charges opérationnelles annuelles (en moyenne +10%) varie selon les opportunités d’achat en raison de la forte volatilité des coûts. La hausse des carburants (+10%) participe également à l’accroissement des charges de structure (de 2 à 5%). Faible variation de l’EBE et du revenu disponible Les systèmes d’exploitations laitières bénéficient de la remontée des cours, le produit brut augmente de 5 à 7%. Ils sont pénalisés par la hausse du coût des intrants :en effet les charges augmentent de 6 à 8% et retrouvent le niveau record de 2008 ! Les systèmes spécialisés lait ont mieux résisté à l’augmentation des charges que les autres. Evolution du disponible/UMO dans les fermes du réseau ROSACE lait Depuis 2006, volatilité des cours et forte variabilité du résultat économique. 45 000 € 40 000 € 35 000 € 30 000 € 25 000 € 6M 20 000 € 3M 15 000 € 7P 10 000 € 5 000 € 20 00 20 01 20 02 20 03 20 04 20 05 20 06 20 07 20 08 20 09 Es tim 20 at 10 io n 20 11 0€ En 2011, les hausses des charges et des produits conduisent à un maintien du revenu. En 5 ans la SAU des exploitations du réseau Rosace lait a augmenté de 28%, le volume de lait produit de 26%,le tout à main d’œuvre constante. Conseillers réalisateurs Valérie LEROUX (CA18), Philippe LOQUET (CA28), Guillaume GLEMOT (CA36), Pascal THIOU (Touraine Avenir Lait 37), Marthe VIVANT (CA41), Marie SCHATZKINE (CA45), Jean-Philippe GARNIER (CA03), Jean-Luc REUILLON (Institut de l’Elevage) 20 é quin N° de système Description résumée Nombre % de Produit SFP Chargement juments Nombre d’équins en (ha) (UGB/ha) sailies en d’équins pris en K€ pension moyenne par an EBE en K€ Marge brute atelier équin en €/UGB 4 960 EQ sport spécialisés Elevage de chevaux de saut d’obstacles avec quelques pensions, 34 ha, 1,6 UMO 30 0,5 4 26 35 % EQ sport diversifiés Elevage de chevaux de sport pour le saut d’obstacles 26 ha, 1,5 UMO 80 1 6 32 14 % 209 75 1 822 EQ pensions loisir Elevage de chevaux de sport avec atelier céréalier et/ou bovins viande, 131 ha, 2,1 UMO 42 0,3 - 28 66 % 24 3 054 57 80 -6 % de juments de selle saillies en 2010 au niveau national Malgré une tendance générale de diminution des juments saillies, le nombre de juments saillies par élevage dans notre groupe se maintient à 5 en moyenne par structure. En revanche, les résultats de reproduction sont en baisse 52% contre 61% les trois années précédentes. Le taux d’avortement est toujours aussi élevé, de 19% en moyenne. R E T EN I R Depuis 2009, le prix de vente des chevaux de sport en élevage mais aussi dans les écuries spécialisées dans la valorisation de chevaux diminuent. Dans les élevages, le prix médian des chevaux de 4 à 6 ans est de 5 400 € en 2010 contre 7 900 € en 2009 et 9 800 € en 2008. Cette baisse est sans doute liée à la conjoncture économique ainsi qu’à une évolution du marché du cheval de selle plutôt défavorable. Si le nombre d’achats de chevaux de selle est stable en 2010 au plan national, le nombre d’importations augmente très fortement (13%) ce qui peut avoir des répercussions sur ces transactions. à Une baisse des prix de vente de chevaux de sport malgré un nombre d’achats plutôt stable Une nécessaire diversification des activités pour dégager un revenu En sport, les ventes de chevaux, au vu de l’aléa de la production et de l’instabilité du marché ne suffisent pas pour dégager un revenu. L’EBE moyen des élevages de chevaux de sport spécialisés est de 4 k€. Seules les exploitations développant des activités de services avec des pensions de chevaux, des prestations de travail, du coaching parviennent à dégager un EBE moyen de 23 k€. En fait, la marge brute par UGB équin de ces élevages varie de -500 à 2 800 €/UGB ce qui illustre bien le degré d’optimisation du produit. Les écuries proposant des pensions au pré ou au box à des cavaliers pratiquant l’équitation de loisir ont un EBE moyen de 24 k€ ; ils proposent également d’autres prestations pour accompagner le client dans son activité. Conseillers réalisateurs Nathalie Foisnon (CA 18), Philippe Rochais (CA 36), Marthe Vivant (CA 41), Sophie Boyer (Institut de l’Elevage) V olailles Un dispositif d’analyse technico-économique des élevages avicoles en région Centre En 2011 et dans le cadre de la réalisation d’enquêtes technico-économiques auprès d’un échantillon de 65 aviculteurs de la région Centre, les résultats suivants ont été élaborés : Descriptif Nombre Indice de de lots consommapar an tion Marge poussins aliment /m2/an en € Revenu Marge brute EBE /m2/an disponible /m2/an en € /m2/an en € en € Poulets standards Production à forte densité (22 poulets / m²). Souches à croissance rapide. Absence de parcours extérieur. 6,26 1,8 kg 49,20 24,97 18,17 11,91 Dindes standards Production à forte densité (7,5 dindes / m²). Souches à croissance rapide Absence de parcours extérieur. 2,46 2,34 kg 49,96 34,60 28,83 25,87 Poulets certifiés Production à densité moyenne (18 poulets / m²). Souches à croissance moyenne. Absence de parcours extérieur. 4,12 2,24 kg 33,86 21,00 15,13 12,92 Poulets label Production à faible densité (11 poulets / m²). Souches à croissance lente. Parcours extérieur. 3,01 3,19 kg 34,74 25,70 19,30 13,18 à R E TEN IR Des résultats économiques corrects pour les ateliers avicoles de la région Centre La majorité des élevages avicoles de la région Centre ont peu de remboursements d’emprunts en cours, à l’exception des agriculteurs récemment installés, ainsi que de la dizaine d’éleveurs ayant investi dans des bâtiments neufs. Par ailleurs, une autre proportion des éleveurs ont rénové leurs bâtiments. C’est cette situation de faible endettement des élevages qui permet d’atteindre des niveaux de revenus disponibles de l’ordre de 20 k€ / travailleur, voire 30-40 k€ / travailleur pour les productions « standard ». Enfin, la « bonne santé financière » des éleveurs ayant des investissements récents en bâtiment(s) neuf(s) est très dépendante de leurs résultats techniques. Ces derniers ont l’obligation de se situer dans le ¼ supérieur technique pour obtenir un revenu disponible suffisant, soit plus de 20 k€ / travailleur. Conseillers réalisateurs Christophe DEBRABANDERE (CA 18), Philippe DEBARRE (CA 41), Agathe KOHL (CA 45) 21 22 Etudes et publications réalisées en 2011/2012 Liste des principales études, et des publications qui en découlent, réalisées dans l’année ou de façon un peu antérieure à partir des castypes ou des exploitations du réseau ROSACE/INOSYS Centre : Productions végétales Trajectoire des exploitations en grandes cultures 2000/2010 et perspectives à 10 ans Analyse des parcours des exploitations du réseau grandes cultures entre les deux recensements agricoles. Cette étude dégage deux trajectoires très distinctes de la vision moyenne d’augmentation des surfaces des exploitations. Le premier groupe a pour moteur l’installation d’un enfant et la transmission de l’exploitation, cette option conduit effectivement à un agrandissement des exploitations. Le second groupe n’a pas connu de réelles évolutions en taille mais a choisi différentes options : optimisation travail, environnementale, économique… Synthèse quatre pages – juillet 2012 Résultats des cas types grandes cultures en conjoncture annuelle Données de campagne 2010/2011 saisies dans les cas types : rendements, charges opérationnelles, charges de structures réels. Projection sur les prix après trois mois de campagne de commercialisation ; Résultats par système comparé aux résultats en lissé sur 5 ans. Synthèse recto-verso – octobre 2011 Synthèse annuelle des observations ROSACE viticulture de la campagne 2010/2011 Repérage des faits marquants observés sur les systèmes suivis durant la campagne de commercialisation 2010/2011 par le groupe "INOSYS viticulture Val de Loire" : stratégies d'organisation collective et de délégation, difficultés d'installation et de transmission, innovations dans les systèmes. Synthèse recto-verso – juillet 2012 Analyse croisée : typologie des systèmes viticoles et socio-types en Val de Loire Les deux analyses permettent d’identifier cinq socio-types (profils de métier) de production et de commercialisation du Val de Loire. L’éclairage des profils dominants permet de mieux comprendre les logiques décisionnelles liées aux stratégies de conduite et de cerner les facultés d’adaptation et d’anticipation dans les différents systèmes. La segmentation des besoins qui découle des différentes logiques de gestion et de décision des chefs d’entreprise doit aider à adapter les accompagnements au plus près des attentes. Focus APCA – avril 2012 Références en maraîchage bio Edition de références système en maraîchage pour les exploitations maraîchères de petite taille avec vente directe. Ce travail réalisé sous la coordination de l’AFOCG du Loiret a pour originalité de s’être appuyé sur un groupe d’agriculteurs intéressés par la thématique des coûts de production et des prix de revient. C’est à partir de leurs données et de leur démarche que la référence système a été construite. Cas-type – avril 2012 23 Productions animales Les systèmes équins de la région Centre, du Massif Central et de Poitou-Charentes (Repères techniques et économiques 2009) Synthèse des résultats par type des exploitations suivies dans les trois régions : détails de la reproduction et des systèmes fourragers, de la commercialisation, résultats économiques. Plaquette 20 pages – mai 2011 Commercialisation des fromages de chèvre fermiers en région Centre Actualisation du premier dossier paru en 2002 sur les modes de commercialisation pratiqués par les transformateurs de la région Centre suite à l’apparition de nouveaux modes de commercialisation, l’évolution de la réglementation et les stratégies mises en place par les éleveurs (économie d’eau, problématique énergétique…). Dossier de 44 pages – février 2011 Résultats techniques et économiques 2010/2011 : réseau d’élevage caprins-région Centre Synthèse des résultats des exploitations suivies dans le cadre du réseau régional : caractéristiques des exploitations suivies, résultats et ratios économiques des exploitations, marge brute de l’atelier caprin, coût alimentaire, présentation des dernières publications. Synthèse recto-verso – juillet 2011 Pourquoi s’intéresser aux coûts de production en bovins viande ? Présentation sur quelques exemples de la méthode de calcul des coûts de production en système bovins viande et intérêt de la démarche dans les élevages ; l’objectif du document est d’intéresser les éleveurs à cette méthode essentielle pour approfondir la connaissance et la maîtrise des coûts de production dans une conjoncture qui fragilise les élevages. Plaquette 6 pages – février 2012 Les coûts de production de l’atelier bovin lait en région Centre Synthèse des premiers résultats de calculs de coûts de production sur 113 exploitations de 5 départements de la région Centre. Mise en évidence de l’hétérogénéité des coûts, calcul du prix de revient, démarche méthodologique et limites de l’analyse. Plaquette 4 pages – 2011 Volailles de chair : résultats 2011 technico-économiques Synthèse des résultats de l’enquête avicole, références techniques et économiques de l’atelier volailles. Plaquette 4 pages– décembre 2011 Des références en agriculture biologique –région Centre Cas types produits par les réseaux en grandes cultures, viticulture, bovin lait, bovin viande, caprin et maraîchage (partenariat AFOCG du Loiret) après deux années de suivi. Document 60 pages - mars 2012 Réalisateurs de ces travaux réseau ROSACE «bovins viande» (Chambres d’agriculture, Institut de l’élevage) réseau ROSACE «équins» (Chambres d’agriculture, Institut de l’élevage) réseau ROSACE «bovins lait» (Chambres d’agriculture, Institut de l’élevage, Contrôle laitier, coopérative CAIAC) réseau ROSACE «grandes cultures» des Chambres d’agriculture de la région Centre réseau ROSACE «caprins» (Chambres d’agriculture, Institut de l’élevage, Contrôle laitier, coopérative CAIAC) réseau ROSACE «caprins» (Chambres d’agriculture, Institut de l’élevage, Contrôle laitier, coopérative CAIAC) réseau ROSACE «viticulture» des Chambres d’agriculture du Cher, du Loir-et-Cher, d’Indre-et-Loire, du Maine-et-Loire et de LoireAtlantique références volailles (Chambres d’agriculture du Cher, du Loir-et-Cher et du Loiret). Pour tout renseignement, adressez-vous aux correspondants ROSACE (voir par production ou par départements page 20) Les correspontants départementaux et régionaux des Chambres d’agriculture Sophie AUZEL Thomas PONSARD Claude VINCENT Nathalie FLABEAU Emmanuel RETIF Jean-Claude JULLIEN Alexandre DUMONTIER Cher Eure-et-Loir Indre Indre-et-Loire Loir-et-Cher Loiret Centre INOSYS/ROSACE (Réseau d’observation des Systèmes Agricoles pour le Conseil et les Etudes) est un réseau de 200 exploitations en région Centre, représentant 49 systèmes en conventionnel et en bio. Ce dispositif, résolument complémentaire des autres observatoires (Centres de gestion et RICA notamment), sert à l’information des conseillers et des responsables professionnels dans un objectif de conseil et de prise de décision. Il décrit les systèmes d’exploitations les plus fréquents, dans leur globalité (technique, main d’œuvre, économie, mode de commercialisation), analyse les évolutions de ces systèmes et permet de procéder à des simulations. Les correspontants de l’Institut de l’Elevage Nicole BOSSIS Jean-Paul BELLAMY Jean-Luc REUILLON Sylvie BROUARD Poitiers Nevers Clermont-Ferrand Limoges ROSACE est une action des Chambres d’agriculture de la région Centre avec, pour la partie élevage, le partenariat direct de l’Institut de l’Elevage. Soutien financier de l’Office FranceAgriMer, du CAS-DAR Ministère de l’Agriculture, de l’Agro-alimentaire et de la Forêt. Réalisé par la Chambre régionale d’agriculture du Centre - Sylvie Pousse - www.centre.chambagri.fr Impression : Concordances 02 38 69 61 11 - Crédits photos : CRA Centre 8 € - septembre 2012
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