Vote du budget : notre quotidien !
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Vote du budget : notre quotidien !
p bimestriel gratuit n°128 avril 2015 ort d’attache le magazine des Port de Boucains Vote du budget : notre quotidien ! Des services publics pour répondre aux besoins 4 Événement : Carnaval 6 Service public : Coordination culturelle 8 Portrait : Corinne Bravo 22 Dossier : Budget magazines Port d’Attache z Femmes et Libertés Du 8 au 28 mars, la femme était Pluri'ELLES à Port de Bouc. Mère, célibataire, salariée, bénévole, étudiante, artiste ou retraitée… L'association V.I.E au Féminin et le collectif « Port de Bouc en marche pour les droits de toutes les femmes » les ont mises à l'honneur lors de rencontres culturelles qui ont rythmé le mois de mars. 40 ans après la loi Veil et 70 ans après l'obtention du droit de vote des femmes en France, le respect des droits des femmes dans la société reste un combat quotidien. Au lancement de la 4ème marche mondiale des femmes le 8 mars à Marseille, Port de Bouc a levé le poing pour plus de respect pour toutes les femmes. oom arrière Texte : M. Rodriguez Photos : Service Communication L’édito « Lorsque les Port de Boucains se mobilisent pour promouvoir l’intérêt général et donner un essor nouveau à notre ville, nous obtenons de réelles avancées. La période de crise que nous vivons est difficile au quotidien pour le plus grand nombre d’entre nous, et les restrictions des dotations budgétaires du gouvernement ne vont pas aider les élus locaux à formuler des projets ou à préserver les services publics pour répondre aux besoins : l’accès à une santé de proximité et de qualité, à l’éducation, à se loger dignement. La présence à Port de Bouc de services publics dotés de moyens à la hauteur de ces besoins est indispensable. Pourtant ils sont menacés comme la CAF, la Sécurité sociale. Agissons encore plus qu’hier, rassemblons-nous pour porter, ensemble, haut et fort, notre exigence pour les conserver mais aussi les développer et les rénover. Pour améliorer le quotidien et bâtir le Port de Bouc que nous voulons, ce sont aussi de grands projets de développement que nous devons réussir. Port de Bouc et sa population en ont les atouts. La reconnaissance par l’Etat de nos besoins à travers le Programme National de Rénovation Urbaine (PNRU) est à la fois un outil et une formidable opportunité pour un nouvel essor de notre ville. Ce sont des moyens importants de rénovation de quartier, de l’habitat collectif et individuel que nous avons obtenus. Il s’agit aussi de développer le logement intermédiaire pour les Port de Boucains qui ne peuvent se loger dans le parc privé et qui aspirent à un parcours résidentiel diversifié. D’ailleurs le Comité interministériel sur la rénovation urbaine du 6 mars dernier fixe comme objectif que le « logement intermédiaire et l'accession à la propriété seront favorisés dans les quartiers retenus". "Les mécanismes d'attribution des logements ne doivent pas amplifier la ségrégation mais la combattre » a pris comme engagement le Premier ministre. Parmi les moyens obtenus des pouvoirs publics, nous signerons le 16 avril prochain la Convention de la Politique de la Ville qui nous permet de maintenir de nombreuses actions publiques pour les Port de Boucains de toutes générations confondues. je suis persuadée qu’ensemble nous relèverons ces défis. » Avec tout mon dévouement, Patricia Fernandez-Pédinielli Port d’attache 3 é Texte/Photos : Marjorie Rodriguez/Service Communication Le Carnaval de la ville vénement P Dimanche 12 avril, à 14h, la ville de Port de Bouc vous donne rendez-vous à l'anse Aubran pour son traditionnel Carnaval. 4 Port d’attache our la seconde année consécutive, la ville de Port de Bouc a choisi d'organiser le Carnaval un dimanche afin de réunir un maximum d'habitants et d'enfants pour cette fête traditionnelle. Son parcours reste inchangé avec une arrivée sur le Cours Landrivon. Entièrement réalisé par des bénévoles jeunes et adultes, le Carnaval 2015 proposera 11 chars hauts en couleur. Même si le thème est libre cette année, la mer sera représentée par les centres sociaux Fabien Menot, Nelson Mandela et Jacques Brel mais aussi par l'association Les Amis du Bénin, par Sono Plus, par la Commission des Fêtes et par la fanfare de Port de Bouc qui viendra habillée en marins. Les dessins animés ont également inspiré plus d'un char avec Pinocchio pour l'association Latino'ce, Turbo l'Escargot pour l'A.S.L et Les Schtroumpfs pour le Foyer Véran Guigue. Le centre social Lucia Tichadou reviendra quant à lui sur l'époque des Pharaons avec l'Egypte en toile de fond. La troupe Brasilia Carnaval et son groupe Casa Do Samba proposeront un défilé de Batucada avec des danseuses brésiliennes au rythme endiablé. La troupe Macadam déambulera dans le défilé du Carnaval aux côtés de la fanfare et des majorettes de Port de Bouc. Le goûter sera offert à tous les enfants participants en même temps que la remise des trophées aux bénévoles du Carnaval. « Il faut dire que le travail des bénévoles est particulièrement intense durant plusieurs mois. Des plus petits aux plus grands, chaque année, ils rivalisent d'idées et d'originalité pour proposer un beau Carnaval aux Port de Boucains », ajoute Nicole Chayne, responsable du service Festivités. Service Festivités : 04 42 40 66 34. s e l a c i s u m s n atisoa do Samba - Fanfare et majorettes anidm am - Ca rue A. Bouc rue C. Nédelec arrivée cours Landrivon / 03-2015 rue F. Bonnet avenue M. Thorez rue D. Papin rue C. Nédelec 04 42 06 06 75 départ à 14 h anse d’Aubran avenue de la Mer Borel Réalisation : F. Maca toutes les photos www.portdebouc.fr Services publics près de chez vous Le service de la coordination culturelle « La culture n'a de sens que si elle est partagée » Texte/Photos : M.-F. Nunez/Service Communication La culture en partage Le service de la coordination des actions culturelles vise à faire de la culture un élément du quotidien des habitants au service du vivre ensemble. Il travaille à l'organisation de manifestations culturelles en développant des partenariats avec l'ensemble des structures et associations culturelles, sociales et éducatives de la ville. « L'objectif est de fédérer les acteurs locaux autour de manifestations dont la ville est à l'initiative ou partie prenante » indique Marie-Pierre Thomas, directrice du service. Elle souligne l'importance de ce travail collaboratif : « S'appuyer sur le dynamisme des associations, des structures culturelles, 6 Port d’attache sociales et éducatives et leur connaissance du terrain permet d’aller vers des publics qui participent peu à la vie culturelle locale, la culture n’a de sens que si elle est partagée. Mais nous sommes tributaires des financements publics et au niveau national, le budget de la culture est en constante baisse tout comme les subventions et dotations allouées aux communes. Si beaucoup de villes ont annulé d'ores et déjà des manifestations culturelles, nous ne renonçons pas ! ». Des manifestations toute l'année Entre manifestations récurrentes et ponctuelles, la vie culturelle port de boucaine est en constante effervescence ! Au mois de mars, les journées des droits des femmes à l’initiative de VIE au féminin alternent rencontres, projections, débats, expositions, spectacles musicaux pour défendre les droits des femmes et promouvoir l'égalité hommes/femmes. En juin, c’est la fête de la musique et de la solidarité. Pour l'édition 2015, la formule sera renouvelée. Sous l'impulsion de la commission culturelle présidée par Patrice Chapelle, adjoint à la culture, elle donnera plus de place à la pratique musicale amateur et permettra de découvrir de nouveaux talents locaux. Elle aura lieu le 20 juin sur le cours Landrivon. Au Une équipe motivée et efficace Deux agents épaulent la directrice : une secrétaire et un agent du patrimoine. Anne Marcomichelakis assure la gestion administrative et l'accueil des partenaires et du public. « C'est une tâche très importante car avec les structures et les associations, sont sollicités les particuliers et nous devons répondre à de multiples demandes ». mois de septembre, avec les journées du patrimoine qui fédèrent de nombreux partenaires locaux et bénévoles, «il s'agit de faire connaître et valoriser notre territoire à partir de son identité ouvrière, maritime et multi-culturelle » précise Marie-Pierre Thomas. Cette année, elles auront lieu du 19 septembre au 6 octobre et aborderont le thème de la vie à Port de Bouc de 1939 à 1945. « L'occasion de rendre hommage à ceux qui, par leurs luttes, ont conquis les avancées sociales et démocratiques remises en cause aujourd'hui ». Des manifestations ponctuelles complètent le calendrier. Elles concernent des projets en élaborés avec les habitants en favorisant le mieux vivre ensemble. En 2011, l’histoire de notre ville a été retracée par les jeunes dans une « comédie musicale », les Racines du Futur. En 2014, les relations intergénérationnelles ont été mise en scène sous forme de « théâtre-forum ». Parfois, ils suscitent même des vocations : plusieurs jeunes pratiquent le théâtre amateur depuis cette expérience. Céline Félices, agent du patrimoine, est chargée notamment de collecter tous les documents nécessaires pour illustrer l'histoire de Port de Bouc, la mémoire de la ville et de ses quartiers. Outre ce travail d'investigation, ses fonctions et qualités de médiatrice la conduisent à accueillir les groupes et assurer la visite commentée des expositions.. le port de boucain oine citoyen citoyen du du monde monde Se félicite de l'esprit de résistance et de solidarité des Port de Boucains qui se mobilisent avec une grande détermination pour la défense de leurs services publics de proximité. Il rappelle que les services publics sont le bien commun de tous les citoyens, qu'ils répondent à leurs besoins et garantissent l'égalité de traitement pour tous. Ils sont essentiels à Port de Bouc où la population est durement touchée par les effets de la crise. Pour ces raisons, avec les habitants, il demande le maintien des services de la sécurité sociale, la réouverture des permanences de la caisse d'allocations familiales, des effectifs de police nationale supplémentaires et des moyens pour la douane. Avec eux, il alerte aussi sur la situation de la santé et les difficultés rencontrées faute de médecins suffisants pour couvrir les besoins des Port de Boucains. Il participera à toutes les initiatives citoyennes qui visent à sauvegarder les services publics et le droit des Port de Boucains à vivre dignement. Port d’attache 7 P Talent aiguilles ortrait Passionnée de couture et de création, Corinne Bravo vient de voir son talent reconnu par la Chambre régionale des métiers de l’art et de l'artisanat avec l'obtention de la mention « Métiers d'art ». Photo : Service Communication P étillante et affable, c'est avec un large sourire que Corinne Bravo vous ouvre les portes de son atelier pour vous parler de son métier avec passion : « Je fais mon travail avec amour et je cherche la qualité ». Elle confie avoir hésité entre la couture et la cuisine, des métiers différents mais qui ont en commun l'exigence de précision et de rigueur : « Les deux m'intéressaient et c'est la difficulté de déplacement pour aller aux cours de cuisine qui m'a permis de trancher ! ». Elle a d'abord exercé son savoir-faire dans des ateliers de couture puis de santons marseillais où elle a développé le goût pour le travail soigné. Après un licenciement, elle s'installe à Port de Bouc pour se rapprocher de ses parents et décide d'y créer son emploi. Elle suit une formation à la Chambre des métiers et se lance dans l'aventure de l'artisanat d'abord en faisant des retouches pour des boutiques. Un savoir-faire reconnu Cinq ans après, elle a acquis une clientèle fidèle et a stabilisé son activité : « Je travaille avec une styliste spécialisée dans les spectacles. Actuellement, nous préparons un spectacle de jet d'eau pour le mois de juin à Cannes. Je fais de la confection pour les particuliers d'après un modèle mais aussi de la création d'après leurs souhaits. Les associations me sollicitent pour la réalisation de costumes pour leurs événements ». Elle transmets son savoir-faire aux élèves du lycée Mongrand. La CMA Paca vient de lui décerner la mention « Métiers d'art » qui récompense la maîtrise de son savoir-faire, sa créativité comme sa capacité à transmettre son enthousiasme pour son activité. Néanmoins, elle n'a pas oublié sa passion pour la cuisine et aime préparer de délicieuses pâtisseries qu'elle offre généreusement à ses visiteurs : « Ici, on est en famille ! ». 8 Port d’attache e ntretien avec les Élus Nos services publics, on y tient ! Les élu-e-s de la majorité municipale ont participé à un rassemblement pour la sauvegarde des services publics de proximité. Marc Depagne, adjoint aux solidarités, à la dignité et à l'action sociale, délégué aux personnes âgées et handicapées, revient sur l'enjeu des services publics pour la population. Marc Depagne, adjoint aux solidarités, à la dignité et à l'action sociale. Quelles sont les raisons de votre participation à ce rassemblement ? « Sur notre ville, après la fermeture des permanences de la caisse d'allocations familiales, les services de la sécurité sociale sont menacés, le commissariat de police nationale manque cruellement d'efffectifs et de moyens, tout comme l'accès à la santé qui devient de plus en plus difficile. Pourtant, la demande de la population est forte notamment avec cette crise qui touche, désormais, toutes les catégories ! Nous sommes donc solidaires des usagers et des salariés pour arrêter la casse des services publics ! Avec eux, nous voulons mobiliser la population car, ce qui se prépare, aura de lourdes conséquences sur les conditions de vie et de travail, notre démocratie, notre République elle-même. Nous ne voulons pas simplement les maintenir mais les développer, les rénover, à la hauteur des besoins et notamment des nouveaux besoins qui s'expriment. En effet, les services publics sont les biens communs à toute la population. Ils ont été créés pour répondre à leurs besoins les plus essentiels. Ils sont fondés sur les principes de solidarité et d'égalité entre les habitants et entre les territoires. Ils sont financés par les impôts, les taxes et les cotisations sociales. ». Quant au service public local, quelle est la situation ? Contre l'avis des populations et des élus, le Président de la République et son gouvernement s'obstinent à poursuivre les politiques d'austérité. En allégeant considérablement les cotisations des entreprises du CAC 40, il prive l'Etat de recettes importantes pour financer les services publics. Au nom du dogme de la « baisse des dépenses publiques », les dotations de l’Etat aux collectivités locales baissent de 3,7 milliards cette année. Port de Bouc perd, d'ici à 2017, 2 millions d'euros sur un budget qu’elle consacre essentiellement au service public et aux réalisations municipales. De plus, la réforme territoriale en cours risque d’aggraver la situation actuelle. Son objectif est de supprimer à terme, les communes et le département au profit de la Métropole Marseillaise. Si cette réforme était mise en œuvre, cela signifierait le démantèlement des services publics municipaux et territoriaux, des privatisations au profit des grands groupes qui lorgnent, sur la gestion de l’eau, de l’assainissement, du traitement des déchets... avec au bout du compte des hausses de factures et d’impôts pour nos populations ; la remise en cause des subventions pour le fonctionnement des associations, des centres sociaux, des structures sportives, culturelles, sociales accordées aujourd’hui par la commune et le département ; l’arrêt de l’investissement public des collectivités locales et territorialesen faveur des PME, PMI, artisans, commerçants et qui permet de soutenir l'activité économique locale et donc l’emploi. Seule la mobilisation des élus, des salariés des services publics et des habitants nous permettra de gagner ce qui et notre droit. Port d’attache 9 Discuter et réfléchir ensemble « Parlons-nous davantage pour agir mieux ensemble » Le Trophée de l’Agence Régionale de la Santé remis à l’APCME. Le 30 janvier dernier, dans l’hémicycle du Conseil Régional, Marc ANDÉOL, coordinateur de l’APCME1 , s’est vu remettre le « Trophée des actions probantes du Plan Régional Santé-Environnement 2009-2014 » pour la réalisation, sur le Web Internet, du « Cadastre » des postes de travail ayant déjà provoqué des « maladies éliminables » (dues au milieu construit par l’homme). Photos : Service Communication LEGENDE photo (de gauche à droite) : Docteur Philippe LE MERER (médecin consultant et trésorier de l’APCME), René Giorgetti, Marc Andéol (réalisateur du SIC et coordonateur de l’APCME), Rossella Cruciani-Andéol (psychologue du travail, chargée des enquêtes professionnelles), Docteur Jean-Pierre Coulon (secrétaire de l'APCME) et Docteur Christian MIZZI (Président de l’APCME). 1 Association médicale pour la Prise en Charge des Maladies Éliminables 10 Port d’attache Photos : Service Communication C ’est le résultat d’une action-recherche engagée, tant d’un point de vue scientifique que social, dès 1976. Son but : outiller les médecins généralistes et leurs patients travailleurs afin qu’ils dépistent mieux les maladies dues au milieu de travail, qu’ils les fassent reconnaitre, mais aussi qu’ils aillent jusqu’à l’identification, sur le terrain, des postes de travail qui les causent (se battre pour assainir les postes de travail nocifs demande, au minimum, qu’on les recense). Dirigée par le Professeur Ivar ODDONE (médecin et, dans les années 70, animateur en Italie des grandes luttes syndicales pour l’assainissement du milieu de travail), réalisée par Marc ANDÉOL avec la consultation médicale du docteur Gilbert IGONET, la construction des « cartes brutes de risques » a d’abord impliqué les 5 médecins généralistes du centre de santé mutualiste de Port-de-Bouc et les militants des sociétés ouvrières de secours mutuel du bassin d’emploi (en tout premier lieu ceux d’Eternit, de Kuhlmann et d’UgineAciers). L’informatisation du système, son ouverture aux médecin libéraux, le développement des rapports avec l’inspection du travail et avec les CHSCT ont donné naissance au SIC (« Système d’Information Concret »). Au début des années 2000, grâce à l’action de René GIORGETTI, qui a obtenu les financements du contrat de Plan État-région, sa mise en ligne sur Internet a été portée par une association médicale indépendante, présidée par le docteur Christian MIZZI : l’APCME. Jours après jours, plus de 5000 cas ont été pris en charge. Ils ont permis de révéler la nocivité de plusieurs centaines de postes de travail dans plus de 80 installations industrielles. En 2012, c’est la validité scientifique du SIC, de cette approche qui intègre la récupération de l’expérience des producteurs, qui a été reconnue par les experts du Comité d’Évaluation scientifique de l’Institut National du Cancer. Ils ont écrit : « Ce projet mérite d'être soutenu car ses enseignements pourraient servir de modèle pour le repérage épidémiologique des situations de risque professionnel, problème qui va croissant dans un contexte de forte mobilité professionnelle ». Pour Marc Andéol, ce Trophée est une raison d’espérer : « Pour réduire le nombre de maladies professionnelles, éliminer les coûts humains et financiers considérables qui en résultent, l’urgence est d’utiliser ce que l’on connaît déjà, donc d’assainir les situations nocives révélées par les maladies professionnelles que nous faisons reconnaitre. Encore faut-il construire, cas après cas, la mémoire opérationnelle de ces postes de travail : c’est à cela que nous nous employons ». Port d’attache 11 Agir ensemble : construire la ville « Construire ensemble une ville qui nous ressemble » Texte/Photos : Marie-France Nunez, Marjorie Rodriguez/Service communication Aux Amarantes, le « bien vivre ensemble » s'inscrit dans la culture du partage, de la solidarité, de la relation à l'autre et au monde. S i l'on devait résumer la particularité des Amarantes, il suffirait de parler de mixité. Mixité sociale, mixité des cultures, ici, propriétaires et locataires, travailleurs et sans emplois, jeunes et anciens, né à Port de Bouc ou venus d’ailleurs... chacun apporte à l'autre, chacun apprend de l'autre.. Un centre social bien implanté Au cœur du quartier, le centre social Jacques Brel fédère les habitants et les encourage à être acteurs de la vie du quartier : « L'important, c'est la participation des habitants y compris dans le choix des initiatives du centre social. Toutes les propositions sont les bienvenues parce que nous voulons que chacun se sente chez soi avec des projets qui répondent à leurs besoins et à leurs envies » indique Abobikrine Diop, le directeur. Dans cet objectif, le centre social propose des activités dès la petite enfance et jusqu'aux seniors avec un projet social pour toutes les générations agréé par la CAF. Mais il n'est pas seulement un lieu de loisirs : il est aussi un vecteur de citoyenneté avec des groupes de paroles sur la parentalité, le rôle des pères, des mères, la famille et, souvent, des rencontres entre les différents groupes. Pour la jeunesse, c'est aussi un lieu d'apprentissage de la solidarité, d'ouverture et de connaissance du monde par son soutien aux initiatives internationales. « Les jeunes sont solidaires dans leur imaginaire et toujours prêts à s'investir dans les projets de solidarité internationale. Ils découvrent les situations et se sentent valorisés en apportant leur contribution. L'un d'eux a même choisi de devenir éducateur au retour d'un voyage au Sénégal où il avait été sensible à la situation des habitants et à celle des éducateurs » poursuit le directeur. Le centre social est aussi un lieu d'aide à l'insertion : « Nous accueillons des stagiaires dans tous les métiers du centre. Les jeunes découvrent le travail en équipe, les difficultés et le fonctionnement d'une structure mais aussi des savoir-être, le respect de l'autre. C'est important pour que les jeunes se construisent » 12 Port d’attache Des moments de partage précieux Rien de mieux pour bien vivre ensemble que de partager des activités, tel est le principe que les habitants mettent en pratique avec le soutien du centre social. Et les expériences sont plutôt réussies ! Une fois par mois, les habitantes préparent une spécialité pour les convives selon un calendrier établi en début d'année. Il y a aussi les goûters avec le groupe d'alphabétisation « C'est un véritable tour du monde ! On passe de l'Afrique, à l'Asie, à l'Europe... on apprend à connaître la culture de l'autre de la meilleur des façons » commente un habitant. Autre lieu de partage : le groupe de randonnée qui rassemble 42 personnes les vendredis sur les chemins du territoire et les samedis pour des sorties à la journée. « C'est grâce à l'écoute du centre que j'ai pu organiser cette activité » témoigne Marcel. Les différents ateliers ou la fête du quartier au mois de juin préparée avec les habitants sont autant de moments de convivialité qui animent le quartier tout au long de l'année et construisent, peu à peu, des liens, des souvenirs et une histoire commune à tous. Les sorties familiales concernent en général près de 300 personnes du quartier dont de plus en plus de papas qui viennent passer la journée avec leurs enfants. A propos de la fréquentation par les habitants , Jalila Oukhouia, chargée de la communication du centre social et habitante des Amarantes, précise : « Cette année nous comptons environ 800 adhérents sur l'année mais de nombreux habitants viennent nous voir régulièrement pour qu'on les aide pour leur CV, leurs papiers ou pour une simple photocopie. Les adolescents savent qu'ici on peut les aider et ils poussent la porte du centre sans problèmes ». Pour tout renseignement, contactez l'équipe du centre social Jacques Brel au 04 42 06 59 85. Les Amarantes : un quartier solidaire et ouvert sur le monde Habitants citoyens Les Amarantes, c'est aussi un quartier où les habitants prennent les questions du bien vivre ensemble à bras le corps. Ainsi, en lien avec le service municipal de la citoyenneté et la gestion sociale et urbaine de proximité (GUSP), les enfants et les adultes ont participé à la réalisation d'affiches et flyers pour une campagne de sensibilistation au respect du cadre de vie en direction des habitants. Des parents d'élèves de la maternelle Marcel Pagnol ont reconstitué « Le coin des parents » qui réunit les parents et l'équipe pédagogique pour échanger sur toutes les questions qui touchent à l'éducation. Les habitants parlent de leur quartier Yvonne est arrivée en 1977 : « J'ai vu le quartier se modifier avec le temps, des commerces disparaître, d'autres apparaître... et je n'en bougerai jamais ! J'ai connu le centre social grâce à une voisine et depuis, j'ai gagné 10 ans ! C'est vraiment un élément important dans le quartier. Il permet aux gens de se rencontrer, de se faire des amis. Le meilleur antidote à la solitude ! » « Au départ, je n'étais pas trop branchée centre social mais finalement je m'y plais vraiment ! Je rencontre plein des personnes et j'aime la convivialité des lieux », confiait Mme Rossero, habitante de Milan-Sud. « Ici, tout est fait pour que nous nous sentions bien. L'atelier des Tabliers du goût nous permet de nous enrichir les uns les autres en n partageant les recettes de toutes les cultures du quartier et elles sont nombreuses ! », ajoute Suzanne une adhérente. Pour Mme Caparros, adhérente depuis plus de 20 ans, le centre social est un véritable lieu de vie. « Je fréquente le centre social depuis toujours. J'ai créé le club de scrabble il y a 25 ans, à l'époque du directeur M. Savoy et aujourd'hui il existe encore ! Même si je ne suis pas des Amarantes, j'aime venir dans ce quartier. Tous les matins je prends mon journal chez Mo et je viens discuter en face avec le personnel du centre que je connais très bien. Il y a des activités pour tous les âges ! Parfois je participe au repas des « Tabliers du goût » ou encore aux ateliers santé du CCAS. C'est pratique car nous recevons des bons conseils pour se nourrir ou encore pour décrypter les analyses de sang. ». Un vivier de talents Chaque année, le centre organise une soirée « jeunes talents » pour mettre à l’honneur des parcours scolaires, sportifs parmi ceux-ci le jeune champion de France de full contact, Ryan Issan, l'AJAMS, l'équipe de futsal championne de Provence ou encore trois avocates dont une qui a travaillé au Haut-Commissariat des réfugiés en Palestine, un interprète à la Commission européenne, deux ingénieurs, deux doctorantes en langues orientales Port d’attache 13 Discuter et réfléchir ensemble « Parlons-nous davantage pour agir mieux ensemble » L’Association des parents d’élèves de l’école Josette Reibaut A la maternelle Josette Reibaut, les parents d'élèves viennent de créer une association pour se fédérer au sein de leur école. France, nouvellement arrivée sur Port de Bouc, a livré son témoignage. « Maman d'une petite fille, j'ai souhaité tout de suite devenir parent d'élève au sein de l'école Josette Reibaut. J'ai alors rencontré un groupe de mamans très volontaires et déjà élues qui n'avaient qu'une envie : donner de leur temps pour l'école. La création d'une association de parents s'est alors imposée d'elle-même ». une légitimité pour les fonds et surtout, leur volontariat apporte une aide véritable à l'école ». En deçà des projets liés au fonctionnement l'école, l'association des parents d'élèves de Josette Reibaut s'investit aussi pour la sécurité de leurs enfants. Début janvier, soutenues par la municipalité, les mamans ont distribué des tracts de sensibilisation à la sortie de l'école pour contrer le stationnement anarchique récurent. « C'est un état de faits ! Certains parents déposent leur enfant comme si la rue était un déposeminute et bloquent ainsi la voie de circulation alors qu'il y a des places de stationnement ! Nous avons donc décidé ensemble de les alerter sur la sécurité car il est parfois difficile de faire respecter les règles de l'école », confie Sophie. Contact : www.facebook.com/pages/Association-des-parents-délèves-de-lécoleJosette-Reibaut-Port-de-Bouc. Photo : KG Studio Parmi les projets en cours, Manelle explique : « Notre première action a été de vendre du blé pour la sainte Barbe afin de récolter des fonds pour la fête de Noël. Nous avons été surprises de voir un tel engouement, d'autant plus que ces fonds ont permis par la suite de faire venir un « vrai » Papa Noël, une compagnie de jongleurs, d'offrir un livre à chaque enfant ou encore des chocolats », Pour la suite, « les parents ont encore pleins d'idées », ajoute Djamila la présidente de l'association. « Nous avons pensé à nous investir dans le Carnaval de la ville et celui de l'école, pour la kermesse et aussi pour la fin de l'année ». Fière de cette démarche participative, la directrice de la maternelle, Jacqueline Orsini, n'avait jamais vu une aussi grande énergie au sein des parents d'élèves. « C'est la première fois en presque 30 ans que des parents créent une association. C'est bien de l'avoir fait car au moins elles ont un cadre et 14 Port d’attache Ilham, Djamila, Manelle, Sophie, Aurélie, Céline, Faïza, France, Mathilde, Mélissa, Sameh et Sanae forment l'association des parents d'élèves Bilan TAP Le 19 février, la Municipalité a présenté, lors d’une réunion publique de l’Assemblée Générale de l’Education, un point des actions mises en place dans le cadre des Temps d’Activités Périscolaires. Monique Malaret, adjointe au scolaire et à la petite enfance a rappelé le contexte de la réforme des rythmes scolaires : « Nous partageons, depuis l'annonce de cette réforme intitulée « refondation de l'école », des critiques fortes et comme dans d'autres villes nous nous sommes mobilisés car elle n'est pas à la hauteur des enjeux et des attentes de la communauté éducative, notamment en termes de moyens humains et financiers, de contenus d'apprentissage, de formation, de lutte contre l'échec scolaire (…) Pourtant, la responsabilité de la réussite scolaire est bien celle de l'Etat et non pas celle des communes. L'Education Nationale a pour objectif la réussite scolaire, l'éducation populaire contribue à cette réussite scolaire ». Monique Mallaret est revenue sur les objectifs de la municipalité : assurer la sécurité des enfants, la qualité et gratuité des activités. Elle a annoncé la finalisation de son projet éducatif de territoire en citant les axes de travail : structurer le partenariat éducatif, favoriser l'épanouissement des enfants et des jeunes, éduquer à la citoyenneté, valoriser le rôle éducatif des parents et améliorer la maîtrise de la langue écrite et orale. Une précision a été rappelée: alors que la ville prévoit un coût de 350 000€pour la réalisation des TAP, l’Etat ne versera que 50 euros par an et par enfant et cela pour les rentrées 2014 et 2015. Un point des actions mises en place a été présenté (voir chiffres ci-dessous). L’année scolaire n’étant pas achevée, le bilan ne pouvant être dressé qu’en fin d’année. Farid Roguiai, responsable du service enfance-éducation a rappelé que la ville s’est dotée de moyens : « Un secteur péri et extra-scolaire a été créé au sein du service éducation de la mairie. Il est l'axe central des liens avec les enseignants, les services et les parents avec pour mission de répondre au mieux aux besoins en matière de prise en charge des enfants tout en favorisant leur épanouissement et en harmonisant tous les temps de l'enfant scolaires et hors scolaires ». Retour d'expériences Des parents d’élèves et des enseignants ont fait part de leur désaccord sur le fond de la réforme gouvernementale tout en soulignant les efforts déployés par la Municipalité. Ils ont évoqué la possible organisation d'un mouvement de grève en accord avec les enseignants. « Nous pourrions nous organiser tous ensemble sur la ville pour contester cette réforme », a proposé un directeur d'école primaire. A propos de la fatigue des enfants, les appréciations sont partagées ; il est difficile de dresser un constat global. L’échange a été aussi l’occasion d’apporter des précisions sur les thèmes d’activité et leur déroulement dans chacune des écoles. Certains intervenants souhaiteraient une plus grande diversité dans les activités. Au fil des discussions, la question d’un éventuel changement de matinée le samedi à la place du mercredi a été posée. Il a été convenu de ne pas modifier l'organisation actuelle car cela déstabiliserait trop les enfants. En conclusion, face à cette réforme qui insatisfait la communauté scolaire, Monique Mallaret a assuré le soutien de la Municipalité contre cette réforme qui creuse les inégalités entre les communes, notamment en termes de moyens. Les TAP en chiffres Evolution Démarrage des TAP (septembre 2014) : 839 enfants inscrits (342 maternelles et 497 primaires) Aujourd'hui (février 2015) : 1013 enfants soit une augmentation de 22% des effectifs. (L'effectif varie en fonction des réservations effectuées) Participation En moyenne, 60% des enfants inscrits dans une école maternelle participent au TAP contre 58% pour les enfants en élémentaires. Encadrement Ce que la règlementation permet : 1 adulte peut encadrer 14 enfants de moins de 6 ans et 18 enfants de plus de 6 ans. Ce que nous faisons : 1 adulte pour 11 enfants en maternelle et 1 adulte pour 13 enfants en élémentaire. Précision : Les douze adultes chargés de la coordination des TAP ne sont pas inclus dans le calcul du personnel d'encadrement ci-dessus, alors que la règlementation prévoit de les comptabiliser... Qualification Ce que la Loi dit : 50% du personnel encadrant les enfants doit être qualifié au sens de la réglementation de l'Accueil collectif des mineurs. Ce que nous faisons : 80,2% du personnel encadrant les TAP sur Port de Bouc est qualifié. Ce qui représente la mobilisation de 81 personnes, 69 personnes chargées de la mise en œuvre du parcours éducatif et 12 personnes assurant la coordination. Port d’attache 15 P L'éducation, ratique l'affaire de tous Photo : Service Communication Bâtir des ponts entre le collège et les quartiers Mis en place il y a 10 ans par le centre social Mandela suite à des constats de violence, le groupe des parents relais travaille avec le collège Frédéric Mistral pour renforcer les liens entre les familles et l'institution. L e groupe des parents relais est né il y a plus de 10 ans à l'initiative de parents d'élèves. Au départ, il se réunissait au centre social Nelson Mandela puis, grâce à la volonté des équipes éducatives du collège Frédéric Mistral, il dispose de la salle du foyer de l'établissement un mardi par mois. Son objectif est de favoriser les relations entre les familles et l'institution pour créer les meilleures conditions de la réussite des élèves. Co-animé par une assistante sociale et une psychologue, il se compose d'une vingtaine de parents. Les échanges partent des préoccupations des familles et s'articulent autour de la vie de l'établissement : scolarité, discipline, relations entre les familles et l'équipe pédagogique, mise en place d'actions en direction d'élèves qui manifestent des besoins particuliers, dispositions gouvernementales pour l'éducation nationale... « Les familles n'ont pas toujours les clés de ce que l'école attend des élèves or ; la difficulté 16 Port d’attache comportementale, l'absentéisme et le refus de travailler sont le reflet d'un mal être. Les enseignants s'informent sur le groupe et le sollicitent pour la mise en place de projets » indique la principale Madame Beaucousin. « C'est une vraie ouverture du collège sur la ville ! Les informations sont relayées dans les quartiers par les parents et nous travaillons en lien avec les centres sociaux » ajoute Madame Blain Pereillo, psychologue. « Ils sont à la disposition des familles pour les aider à trouver les meilleures solutions avec le collège. Il n'y a qu'à Port de Bouc que l'on voit ça ! » commente Mme Nolasco, assistante sociale. Le groupe a participé à un colloque initié par l'UDAF et l'inspection académique sur le thème « Absentéisme scolaire : comment intégrer les parents ». « Nous avons partagé notre expérience en présentant le fonctionnement du groupe. Cela a donné des idées à d'autres établissements ! » se félicite Fatima Saya. Emplois saisonniers de la période estivale Dans les services municipaux : Chaque année, des jeunes port de boucains sont embauchés à la Mairie de Port de Bouc par période de 15 jours en qualité de saisonniers. Qui peut postuler ? Les candidats doivent répondre à 4 critères : Habiter Port de Bouc Avoir, au minimum, 18 ans dans l'année Ne pas avoir déjà travaillé dans la commune en qualité de saisonnier les années précédentes Être scolarisé en classe de terminale (Bac général ou professionnel) ou dans le supérieur (BTS, faculté, classes préparatoires...) Aux Sardinades : L'association PROMOMER pour le site des Sardinades. Les dossiers d'inscriptions sont disponibles depuis le lundi 30 mars 2015 à l'antenne du Pôle Emploi à la Maison des Services au Public (rue Charles Nédélec). Conditions pour postuler : Comment postuler ? Retirer la demande d'emploi saisonnier en Mairie (service du personnel) ou télécharger sur le site www.portdebouc.fr Remettre la demande dûment complétée au service du personnel le 30 avril 2015 au plus tard - Se rendre à Pôle Emploi - Avoir 18 ans avant le début des Sardinades (samedi 27 juin) Port d’attache 17 à Culture, animation et sport ne pas manquer Texte/Photos : Marjorie Rodriguez/Service communication Elargir la pratique Le club hippique de Castillon Véritable havre de Paix caché sous les bois, le club hippique de Port de Bouc se trouve au cœur du domaine forestier de Castillon. Sa position géographique, excentrée de la ville, fait de ce centre équestre un des rares à se trouver en pleine nature. Avec près de 100 licenciés et plus de 500 enfants de l'extérieur qui fréquentent le centre à l'année, le club hippique de Castillon accueille actuellement des adhérents de 4 à 69 ans. « Nous proposons la pratique du cheval et du poney pour tous les niveaux. Le matériel est fourni gratuitement et toutes nos installations sont aux normes. Nous détenons plusieurs agréments comme celui de la Fédération Française d'Equitation, de l'Education nationale et celui de Jeunesse et Sports depuis 1959. Le club hippique de Castillon est labellisé Club de France de Cheval et Club de France de Poney et nous avons l’autorisation de l'ONF* pour effectuer des balades sur le domaine », explique Valérie Vierne, la trésorière et responsable pédagogique. En plus des cours dispensés à l'année, le Club hippique de Castillon accueille environ neuf concours par an sous l'égide du Comité départemental d'Equitation. Les compétitions de Dressage et les Concours de Sauts d'Obstacles (CSO), organisés le dimanche, permettent aux adhérents de Port de Bouc de se confronter à d'autres clubs de la région. « Nous encourageons nos jeunes cavaliers à tester leur niveau et à se surpasser en s'inscrivant aux concours. Ceux-ci étant entièrement ouverts au public, ils permettent aussi de faire connaître le club et d'avoir un public nouveau à chaque fois », ajoute Valérie. 18 Port d’attache Consciente du coût qu’implique la pratique équestre, la présidente du club a revu ses prestations en proposant des formules plus abordables et en organisant le plus possible des compétitions à domicile. « Avec l'augmentation de la TVA à 20% et les difficultés ressenties par de plus en plus de familles, on a du s'adapter pour élargir au maximum la pratique et la découverte ! Par exemple, j'essaie le plus possible de recevoir les concours sur Castillon afin que nos adhérents évitent des frais en se déplaçant à l'extérieur ». Toute l'année, le club hippique reçoit des enfants de structures jeunesses, associatives et d'écoles alentours. « Tous les mercredis, nous accueillons les enfants de l'Ajès qui sont inscrits dans un projet pédagogique. Ils suivent des cours théoriques et ludiques sur l’univers du cheval avec pour objectif final de faire une balade en groupe et en autonomie dans la forêt ». Du côté de Saint Mitre les remparts, c'est une classe d'enfants handicapés qui vient une fois par semaine pour pratiquer le poney. « Je suis très sensible à l'ouverture de la pratique au plus grand nombre. C'est pourquoi le club hippique de Castillon est ouvert à tous et reçoit aussi les patients de l'Hôpital de jour du Tassy. D'ailleurs, dans le domaine, un parcours est réservé exclusivement aux personnes à mobilité réduite ». Des activités multiples Au niveau des pré-adolescents, le collège Frédéric Mistral a lancé une école ouverte en partenariat avec le club hippique en donnant la priorité aux jeunes qui n'ont jamais pratiqué l’équitation. « Ils viennent s'occuper des chevaux le matin et l'après-midi ils suivent leurs cours scolaires. Certains ont beaucoup progressé dans l'approche des chevaux et je trouve que c'est très intéressant comme immersion », précise Valérie. Durant les vacances scolaires, le club propose également des activités ouvertes à tous : passage d'examens fédéraux pour valider les galops* du niveau 1 à 7; Pony Games; Horse Ball; Ethologie (étude comportementale des équidés); Cross (CSO sur des obstacles naturels); Mini poney à partir de 4 ans; Voltige et jeux de cirque; Balades et mini randonnée au sein du domaine forestier. Le club hippique de Castillon participe également à des manifestations dans la ville. Récemment la présidente était présente au forum des métiers du collège Frédéric Mistral et au salon Terramar organisé par l'Office de tourisme. Le club hippique de Castillon est ouvert tous les jours de 8h à 12h et de 14h à 17h30 (ou 19h les mercredis et samedis). Ciné-club : la dimension citoyenne du 7ème art Texte/Photo : M.-F. Nunez/Service communication « Déconstruire le côté consommation du cinéma, lui rendre une dimension citoyenne et participative », c'est en ces termes que le directeur du Méliès, Emmanuel Vigne, a introduit l'ouverture du ciné-club samedi 14 février devant une trentaine d’adhérents. Valérie Vierne et sa jeune stagiaire, Anaïs Bargigli, qui prépare actuellement son BAPAAT* d'animatrice poney vous accueillerons avec grand plaisir sur le domaine. Club hippique de Castillon Domaine Forestier de Castillon 13110 Port de Bouc Présidente : Fabienne Hemery Bigorne 04 42 35 19 53 / [email protected] / Blog : http://castillon-team-forum.skyrock.com/ Lexique : *ONF : Office National des Forêts. *Galop : Le Galop est un diplôme fédéral qui atteste d'un certain niveau équestre du cavalier. *BAPAAT : Brevet d'Aptitude Professionnelle d'Assistant Animateur Technicien. Le Club Hippique de Castillon est une écurie disposant de : Le ciné-club se réunira un samedi par mois pour préparer la programmation avec l'équipe du Méliès. « Le ciné-club sélectionnera des films pour le prochain programme, à partir du visionnage des bandes annonces de l'actualité du cinéma d'auteurs internationaux et il élira le « choix du club » » a poursuivi le directeur dans sa présentation. Le ciné-club vise également à « recréer de la cinéphilie » par une meilleure connaissance du 7ème art grâce à la mise en place de « Leçons de ciné » où seront abordées les thématiques suivantes : le faux documentaire, le cinéma de genre, les débuts du cinéma, les films interdits, l'industrie du cinéma, la grammaire du cinéma, les images clandestines dans le cinéma. Les « Leçons de ciné » alterneront avec les « Cinétoyens », ces projectionsdébats que les habitués connaissent bien. Le Méliès entend aussi créer des passerelles entre les disciplines artistiques par une étroite collaboration avec les partenaires culturels locaux. « Nous souhaitons accueillir dans le hall une petite bibliothèque, une exposition, de la musique en rapport avec le thème de la soirée pour aiguiser la curiosité du spectateur en matière de culture, l'amener vers d'autres formes d'expression artistique ». Philippe Carrese, auteur, réalisateur, dessinateur et musicien, a ouvert le bal de ces soirées culturelles « protéiformes » avec le vernissage de l'exposition photographique Philippe Carrese/Stéphane Michel et un concert du groupe Carrese&Friends pour la projection du film « Comme un rat ». Contact : 04 42 06 29 77 − 25 boxes en intérieur et de 40 paddocks en extérieur − 55 animaux allant du plus petit poney « A » à la jument de trait (4 naissances l'an dernier et 3 juments qui vont bientôt mettre bas) − Un domaine forestier de 297 hectares − Pensions pour chevaux et poneys qui comprennent l'entretien journalier des équidés, le nettoyage des boxes, l'alimentation (foin de Crau AOC et granulés 100% bio) et un forfait de 12 cours par mois (facultatif). − Personnel qualifié avec des moniteurs diplômés d'Etat (BEES ou BPJEPS) et des entraîneurs formés à la compétition de haut niveau en dressage et CSO. Port d’attache 19 a Infos ville arrêt sur image 53ème anniversaire des accords d'Evian Démocratie participative La concertation continue avec la population dans le Nord de la commune sur le projet de reconstruction du collège Paul Eluard. Un terrain appartenant à la Capm a été proposé et validé à l'unanimité par les 42 habitants présents. Le 19 mars 2015 la ville de Port de Bouc a honoré la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, restant fidèle à la devise de la FNACA : « Tisser jour après jour des liens d'amitiés avec les peuples algériens, tunisiens et marocains ». Victoire écrasante 32 ème Un hiver en douceur La municipalité n'a pas failli à la tradition des chocolats, début mars, à la maison de retraite la Presqu'île. Les résidents ont reçu leurs petites douceurs avec le sourire. 20 Port d’attache Salon de Printemps Du 14 au 27 mars, l'association Arts et Création a inauguré son 32ème Salon de Printemps au centre d'arts plastiques Fernand Léger. Laurent Beaumont, Vincent Sarrazin et Guy Thibert ont proposé une exposition riche en couleurs et influencée par les arts de la rue. Le Futsal Club Port de Bouc a affronté la Ciotat samedi 7 mars au gymnase Frédéric Mistral dans le cadre d'un match Elite. Les Port de Boucains ont remporté le match 7 buts à 1. a Séjour à la montagne Tous citoyens au CS Mandela ! Le Point Accueil Jeunes de la ville a organisé deux séjours en montagne durant les vacances d'hiver. Une occasion pour certains de découvrir le ski et pour d'autres de profiter des joies de la glisse ! Neuf jeunes adultes du centre social Mandela ont monté un projet sur la citoyenneté sur le thème « A quoi ça sert de voter ? ». Mohamed.L, Imad, Nebil, Melisa, Kamel, Mohamed.M, Cyrina, Larry et Elisa ont visité la mairie, l'Hôtel de l'agglomération et le conseil général et régional pour comprendre leur fonctionnement. A terme, ils visiteront l'Assemblée nationale et le Sénat à Paris (+ d'infos dans le prochain Bouc'in). par un enfant. Forum des métiers Pour favoriser l'orientation et développer la curiosité chez les collégiens, le collège Frédéric Mistral a organisé un forum des métiers au mois de février. Le CDI a fait appel aux services de la mairie, aux structures culturelles, jeunesses et sociales de la ville et à d'autres branches de métiers pour intervenir auprès des jeunes. Portes ouvertes des lycées et CFA Samedi 21 mars, les deux lycées professionnels de la ville et le CFA ont ouvert leurs portes au public. Travaux, discussions, visites d'expositions et démonstrations des différentes sections ont rythmé cette journée basée sur l'orientation scolaire. Le Meilleur Apprenti de France (MAF) Fin mars, trois élèves de la section Métiers de la piscine ont remporté une médaille au concours du MAF au CFA Henri Rol Tanguy. Benoit Baccaro et Guillaume Buron se qualifient pour le concours national en décrochant l'Or régional. Bravo également à Ibrahima Nader pour la médaille d'argent ! arrêt sur image Port d’attache 21 Conseil municipal du 18 mars 2015 Un budget pour répondre aux besoins, un budget de résistance ! Interview de Patricia Fernandez-Pédinielli , Maire de Port de Bouc Le budget de Port de Bouc a été voté en séance du Conseil municipal du 18 mars, que pouvez-vous nous dire du contexte dans lequel il a été élaboré ? La définition du budget est l’acte le plus important pour une municipalité car celui-ci concerne la vie quotidienne des habitants et des agents mais aussi l’avenir pour les générations futures. Il s’agit d’un acte d’autant plus important que la crise génère des souffrances sociales de plus en plus intolérables : se loger, se soigner, éduquer ses enfants, se cultiver, gagner dignement sa vie devient, vous le savez comme moi, de plus en plus difficile. Les communes, comme les habitants, sont frappés de plein fouet. L’Etat a pris la décision d’une réduction drastique des dotations et cela pour un montant de 11 milliards d’euros à l’horizon 2015-2017. Pour Port de Bouc, les dotations diminueront de 2 millions d’euros en 4 années. C’est-à-dire que l’Etat prive la population de 2 millions de recettes d’ici 2017, soit 10% des recettes.. Rappelons que les dotations d’Etat ne sont pas des subventions ou un don. Il s’agit de la contrepartie des transferts de compétences opérés ces dernières années lors des lois de décentralisation des années 80. II faut savoir que le budget des communes doit être équilibré entre dépenses et recettes. 22 Port d’attache Comment construisez-vous le budget ? La réponse aux besoins de la population, des agents et l’action constructive et rassembleuse pour satisfaire au mieux l’intérêt général, guident nos choix. Notre démarche est simple : susciter l’envie des habitants afin qu’ils formulent leurs préoccupations mais aussi leurs souhaits pour la ville. Nous élaborons les actions et les projets de la commune notamment lors des visites et réunions de quartiers pour le présent et l’avenir: • Le développement économique avec l’aménagement de la zone de Caronte, • Encore mieux l’entretenir, la fleurir, l’embellir, • Plus de présence et d’actions de services publics comme la CAF, la Sécurité sociale, la Poste, la police nationale… • Développer la mobilité par les transports collectifs • Plus de sécurité routière, d’efficacité contre les incivilités routières, plus de moyens à la police nationale pour assurer le droit pour tous de vivre en toute tranquillité • Le développement du commerce de proximité avec la requalification de la Respelido • Parcours résidentiel par le développement de l’habitat collectif et individuel qu’il soit locatif ou en accession à la propriété Nous sollicitons aux côtés des services de la ville, les services de l’Etat, de la Région, du Conseil Départemental et de la Capm, ou encore l’ensemble des associations afin que tous ces partenaires développent leurs compétences, leurs missions leur présence dans notre ville dans l’intérêt des Port de Boucains de tous âges. C’est au quotidien, dans la transparence et dans la durée que les réponses se construisent à partir de l’intérêt général. Si notre mairie ne peut pas tout et surtout pas remplacer l’Etat dans ses propres responsabilités, elle vise à améliorer le quotidien des habitants d’après ses compétences. Il s’agit de travailler ensemble, habitants, personnel, associations, syndicats et élus, les besoins, comme nous le faisons depuis des années. C’est à partir de ces besoins que nous forgeons les projets. e n bref conseil municipal Quelques précisions sur les travaux et les projets sur 2015 ? Projets structurants : • Etudes dans le cadre des projets de l’ANRU • Réhabilitation de l’espace public de la Respelido et du centre-ville • Aménagement de la zone de Caronte Programme annuel 2015 • Travaux de génie civil Moins de recettes mais qu’en est-il des dépenses ? • Entretien des bâtiments communaux • Entretiens des espaces publics Les services rendus à la population sont nombreux et bien sûr tout aussi utiles les uns que les autres : écoles, propreté, environnement, équipements sportifs, culturels et sociaux, voiries… Du fait de l’augmentation des prix du carburant, de l’énergie, des assurances et des nouveaux transferts de charges de l’Etat, ces dépenses augmentent. Je pense notamment à la mise en place de la réforme des rythmes scolaires qui coûtera 350 000euros de dépenses supplémentaires avec seulement une aide de l’Etat de 50 euros par an et par enfant. Permettez-moi d’insister, les enjeux sont importants. Trop c’est trop ! • Acquisition et renouvellement parcs informatique et automobile, mobiliers… Projets à engager sur 2015 : • Achèvement des travaux d’aménagement des ateliers municipaux • Achèvement des travaux du parc paysager de la Presqu’ile • Achèvement des travaux de pluvial du Vallon Clément Mille Comment s’opèrent les grands choix du budget ? • Acquisition d’appareil de levage et de remorque pour le port de plaisance et de pêche Déjà, il est hors de question de faire subir aux Port de Boucains ou aux agents du service public les conséquences des choix gouvernementaux comme le font certaines communes qui suppriment ou privatisent des services rendus à la population. Avec mon équipe nous refusons d’être les relais de l’austérité gouvernementale. Retrouvez les comptes rendus sur www.portdebouc.fr Nous faisons le choix d’un budget 2015 qui • refuse le transfert de charges sur la population sans hausse d’impôts et avec la maîtrise des prix des services à la population • maintient le service public en l’adaptant aux besoins de la population • maintient les subventions aux associations locales • poursuite des travaux dans la ville même s’ils ne sont pas à la hauteur des années précédentes. La ville de Port de Bouc a été retenue parmi les 200 quartiers inscrits dans le Programme National de Rénovation Urbaine (PNRU), cela permet-il de nouveaux moyens d’action pour la ville ? 2014 : 10 millions d'euros d'investissement destinés aux projets 24 millions d'euros pour le fonctionnement du service public municipal = 34 millions d'euros pour satisfaire les besoins de la population et développer Port de Bouc. Port d’attache 23 # # # Recettes communales : depuis 2010 sans modification des taux des impôts locaux, nous assistons à la hausse de la part des impôts des ménages en raison de la baisse des recettes de l‘Etat . Tout à fait, ce grand programme de rénovation urbaine est à la fois un outil et une chance pour Port de Bouc et ses habitants. Nous avons relevé et gagné un défi : arracher la reconnaissance de nos besoins et du développement de la ville. L’objectif est l’amélioration de la vie quotidienne des habitants et une attractivité retrouvée pour notre commune. Il s’agit de refaçonner notre territoire, relier des quartiers, créer de nouveaux espaces de vie, améliorer des habitats collectif et individuel. Nous voulons articuler les réalisations et modifications urbaines avec l’Humain. C’est un souffle nouveau que nous allons ensemble donner à Port de Bouc. Lors de vos vœux à la population, vous avez évoqué un budget de résistance ? Comme dans plus de 13 000 communes de France, nous avons fait connaitre au gouvernement, par notre soutien à la motion de l’Association des Maires de France, notre opposition à la réduction des dotations. Notre gestion saine des finances locales nous a permis ces dernières années de préserver une certaine marge de manœuvre et une maitrise de l’emprunt. A ce sujet, maitriser l’emprunt, c’est se donner les moyens financiers de faire face à de l’investissement. Réaliser un équipement par exemple est un investissement pour le présent et les prochaines générations. Au fil des années, nous avons tissé des relations exemplaires avec la Capm, le Conseil départemental et le Conseil régional et ainsi concrétisé de nombreuses réalisations en partenariat et avec leur contribution financière. 24 Port d’attache Mais face à la baisse des dotations de l’Etat, je prends mes responsabilités. Nous ne baisserons pas la garde. L’intérêt général doit rassembler les habitants, les personnels et les élus. C’est l’enjeu essentiel auquel nous devons faire face. Rien ne serait pire que la fatalité ! Et surtout sans aller chercher notre dû, ce que l’Etat nous doit ! Et le courage politique c’est d’être en résistance, c’est aussi agir pour proposer, pour développer notre ville pour le quotidien et l’avenir ! Ainsi s’il faut aller chercher de nouveaux financements et des soutiens, c’est avec les Port de Boucains que nous le ferons sur la base des valeurs qui nous rassemblent. T La tribune Les textes des différents groupes du conseil municipal sont publiés sous la seule responsabilité de leurs auteurs. ribune d’expression Groupe Majoritaire : Notre ville n’est pas un ilot. La commune comme les habitants subissent les conséquences de la crise et la seule réponse apportée à ce jour par le gouvernement est une politique d’austérité. Ce qui aggrave cette même crise. Les politiques d’austérité, qui s’aggravent à leur égard, ont déjà des répercussions importantes sur leur budget et donc sur le quotidien des habitants. A Port de Bouc, ce sont 2 millions d’euros dont nous prive l’Etat d’ici 2017 ! Mais au contraire de ce qui se fait dans d’autres communes, nous refusons de prendre les habitants en otage. Est-ce à dire qu’il faut « gérer en bon père de Un budget pour améliorer le quotidien des habitants et développer Port de Bouc famille » et ne rien faire ? Surtout pas ! Les port de boucains ont besoin de services publics dans les différentes dimensions de la vie quotidienne : éducation, logement, santé, emploi, sport, culture, festivités, la voirie, l’entretien des écoles... Bien sûr, une mairie n’a pas des compétences dans tous les domaines mais, avec Madame le Maire, nous faisons le choix d’agir pour améliorer les conditions de la vie quotidienne. Nos choix budgétaires participent à atténuer les effets de la crise. Pas uniquement pour les populations les plus fragiles mais pour tous es port de boucains. Groupe « Agir pour Port de Bouc » : La succession d'évènements désastreux dont notre ville est le théâtre fait désormais que l'insécurité est un sujet qu'on ne peut plus éviter . Tout le monde sait ce qu'il se passe dans nos quartiers, les habitants de certaines cités sont confrontés quotidiennement aux trafiquants de drogue qui ne se cachent Groupe UMP : Notre budget repose sur des choix et des valeurs d’égalité, d’entraide, de mobilisation citoyenne. En cela nous sommes fidèles à notre histoire commune. Nous forgeons notre ville, la faisons évoluer avec et pour les habitants. La satisfaction de l’intérêt général, c’està-dire les besoins de la population et du développement de Port de Bouc, demeure plus que jamais notre engagement et notre ambition. Groupe communistes et partenaires. L'insécurité à Port de Bouc : un sujet tabou ! même plus et qui gangrènent notre jeunesse en toute impunité ! La municipalité en place depuis plus de 70 ans semble tout à coup découvrir cette réalité .Que va -t-il se passer avec l'arrivée massive des quartiers nord de Marseille ? Va- t -on assister impuissants à la guerre des gangs ? Et notre population , nos anciens, nos enfants, nos femmes, QUI S'EN SOUCIE ? Stéphane Didero et son groupe « Agir pour Port de Bouc » (Claude Bernex, Corinne Casano-Tetienne, Nicole Fritsch, Saler Rebbadj). Gouverner c’est prévoir ! Là c’est droit dans le mur ! Le vote du budget reste l’élément majeur de l’action municipale: c’est le moment des choix importants qui engagent la municipalité pour les années à venir. Les dépenses de fonctionnement augmentent, la capacité à investir se réduit considérablement, au-delà de 2016 les recettes ne permettront pas de dégager des marges d’investissement. Réduire notre dette va devenir mission impossible ! La majorité municipale « va droit dans le mur » sans véritable diagnostic pour anticiper les priorités, les imprévus, aucun projet ambitieux qui permettrait de sortir notre Ville du néant et de son insécurité. Jusqu’à quand va-t-on subir ces mauvais choix ? Virginie Pepe, Christiane Michel et Gérard Pinet. 0 677 307 128 Port d’attache 25 Les ENCOMBRANTS Si vous devez vous débarrasser d'encombrants, le service municipal de l'environnement effectue un ramassage tous les 1er mardis du mois pour le secteur au sud du canal et tous les 1er mercredis du mois pour les secteurs situés au nord. État civil 15 janvier au 14 janvier 2015 Bonjour les bébés Voici des conseils à prendre en compte afin de contribuer au bon déroulement du ramassage : - Sortir les encombrants la veille au soir ou avant 7 h le matin de la collecte. - Ne pas tout mélanger et faire des tas différents : bois, fer et déchets ultimes (qui ne peuvent être recyclés). - Pas plus 1m3 par tas. - Pas plus de 10 sacs par habitation. - Pas de déchets verts. Pour les déchets verts, il faut demander une benne spécifique à la mairie au 04 42 40 04 04 ou aller à la déchèterie. Ce sont des règles de bonne conduite et des gestes citoyens à suivre pour permettre un cadre de vie agréable pour l'ensemble des habitants. Par ailleurs, il est préférable de privilégier le déplacement à la déchèterie si vous le pouvez. 6 mai, 3 juin et 1er juillet. Juan Carmona, Aronn Mauris-Demourioux, Marie Azzizi, Inès Martinez, Amara Sonmez, Evenn Stevan, Tristan Federbe, Elise Lucini, Déchèteries : ils se sont unis Croix Sainte Jean-Louis Moreno et Jocelyne Santiago, Eric Poveda et Magali Ayen, Renaud Lopez et Leslie Buraud, Franck Garcia et Patricia Gonzalvez, Azzedine Zedam et Zohra Kaabeche. Au sud du canal, les mardis : 5 mai, 2 juin et 7 juillet. Au nord du canal, les mercredis : Avenue Charles Moulet, 13500 Martigues. Du lundi au samedi : 8 h 30 / 18 h 45. Dimanche et jours fériés : 8 h 30 / 12 h 30. La Couronne 04 42 42 80 18 Chemin du Vallon de Cavalas, 13500 Martigues Du lundi au samedi : 8 h 30 / 12 h et 13 h 30 / 17 h 45. Vallon du Fou (aménagée au ras du sol) 04 42 45 42 98 13500 Martigues Du lundi au samedi : 8 h 30 / 12 h et 13 h 30 / 17 h 45. Les , NUMÉROS UTILES Numéro vert mairie : 0800 09 09 26 Secours d’urgence : 15 Pompiers : 18 Police secours : 17 Médecins de garde : 04 42 49 39 49 Sos médecins : 04 42 40 00 00 CHU Martigues : 04 42 43 22 22 En cas de décès : 04 42 40 04 04 Pharmacie après 19 h 30 : 04 42 40 54 00 (police) Services voirie, éclairage : 06 72 80 14 05 Régie des eaux et assainissement : 24 h/24 h : 04 42 44 39 39 AirPaca : 08 00 17 56 17 26 Port d’attache Iliana Kara, Séléna Gonzalez, Chems-Eddine Kadi, Colombe Jadal, Antoine Fernandez, Linn Requena, Deniz Seven. ils nous ont quittés Georges Dioro, Paul Rancoux, Marie Luisetti née Tsaltoumis, Paul Narcisse, Salah Kernif, Jean-Claude Pitot, Denise Royer née Lachaud, Jean-Pierre Rimbaud, Michel Colin, José-Antonio Bergonoz, Rahima Lebkil née Barama, Charles Gassen, Chantal Munoz, Lucien Frechon, Jean-Yves Hulot, Fulvio Arcese, Maria Povéda née Herranz, Eusèbe Arribas, Alain Morata, Zohra Lakehal née Lakehal, Eugène Martinez, Joséphine Moll née Galvez, José Jodar, Nicolas Vr, Rose Bartoli née Terrones, Danièle Giudicelli, José Alcon, Manuel Garcia, Charalambe Theodorou, Victoire Convery née Fabre, Francisco Santiago Y Torres. Dans notre numéro 127 du mois de février, la personne ayant découvert l'énigme se nomme Anne-Christeline Medina et non pas Raymond Calatayud comme nous l'avions indiqué par erreur. Nous vous rappelons que les bonnes réponses aux énigmes de l'Inspecteur Boucain sont tirées au sort chaque mois et que la ville offre deux places de cinéma au vainqueur ! Bonne chance ! Communiqué du service environnement Dans le cadre de son engagement pour la protection de son patrimoine arboré, la ville de Port de Bouc reconduit cette année une campagne de piégeage de chenilles processionnaires du pin. C'est une lutte biologique respectueuse de l'environnement et des populations. Les chenilles processionnaires, reconnaissables par leur progression en file indienne, sont dangereuses pour les hommes et les animaux. Leurs poils urticants se terminent en pointe et portent à leur extrémité de petits crochets. Ils se détachent facilement de la chenille lors d'un contact ou sous l'effet du vent. Par leur structure Port d’attache bimestriel gratuit ISSN 1 279,6069, dépôt légal 19 mai 2004. Parution n° 128 avril 2015 Directeur de publication : Patricia Fernandez-Pédinielli. Responsable de la rédaction : Laurent Marchand. Éditeur : mairie de Port de Bouc, BP 201 13528 Port de Bouc. Rédaction : Marie-France Nunez, Marjorie Rodriguez. Secrétaire de rédaction : Lydia Fragnière. Photos : Aurélie Susanna, Marjorie Rodriguez, Saadia Mouttet, Marie-France Nunez. Conception, réalisation PAO : Saadia Mouttet. Impression : imprimerie CCI, 13342 Marseille CEDEX 15. 04 91 03 18 30 particulière, ces poils s'accrochent facilement aux tissus (la peau et les muqueuses). Durant la période de février à mai, les chenilles quittent le nid en faisant une procession (file indienne) pour s'enfouir dans un sol meuble à quelques centimètres de profondeur afin de se développer en chrysalide puis en papillon. Le mois de janvier ou février est donc idéal pour récupérer ces chenilles et détruire ces nids. Pour lutter contre cette prolifération au sol, le service environnement continue son expérimentation en utilisant deux procédés de piégeage : l'éco-piège et le piège à phéromone. Le service environnement de la ville de Port de Bouc est inscrit dans un réseau de surveillance régional piloté par le FREDON (Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles). Il définit des lieux prioritaires pour continuer l'expérimentation de ce procédé. Plusieurs pièges ont été posés, près des écoles et haltes-garderies, à la cantine Victor Hugo, à la pinède de l'avenue René Cassin, à l'entrée de l'immeuble G11 aux Aigues-Douces, au rond point Clément Mille et aux abords de la RN 568 à Milan-Sud. Cependant, le service environnement reste vigilant pour définir si d'autres lieux représentent des risques potentiels. Ce mois-ci, les rubriques de « l'Inspecteur Boucain » et de « A vos fourneaux » ont été exceptionnellement remplacées par ce communiqué municipal. Elles reviendront dans le prochain numéro 129. L’origine des noms Rue Julian Grimau Grimau est un symbole de la répression de la dictature que la générosité d’une mobilisation mondiale ne parviendra pas à sauver. En 1936, au déclenchement de la guerre civile, le jeune ouvrier typographe, né en 1918, adhère au Parti communiste espagnol. Il passe la guerre à Barcelone comme agent du SIM (Servicio de Investigacion Militar), le service de sécurité du gouvernement républicain. Après la défaite de la République, il s’exile en Amérique latine pour s’établir ultérieurement en France. En 1954, lors du congrès du parti réuni à Prague, il est élu membre du comité central. À partir de 1959, il est chargé de la direction du parti en Espagne où il réside clandestinement durant diverses périodes. Son activité en fait l'une des personnes les plus recherchées par la police espagnole. Après son arrestation le 7 novembre 1962, il est torturé et défenestré mais suvit. Le18 avril 1963, il est traduit devant un tribunal militaire qui le condamne à mourir fusillé. En 1964, Léo Ferré lui rend hommage : « L’heure n’est plus au flamenco. Déshonoré, Mister Franco. Nous vivons l’heure des couteaux. Nous sommes à l’heure de Grimau ». Un an plus tard, il reçoit à titre posthume la médaille d’or du Conseil mondial de la paix. L’anniversaire de son assassinat est l’occasion pour les organisations mémorielles d’exiger des autorités l’annulation de tous les procès et sentences prononcés par les conseils de guerre et les tribunaux spéciaux du franquisme. Port d’attache 27 Agenda Vendredi 10 avril no. À Concert Jean Dui w.portdebouc.fr également sur ww 20h cole de Musique. l’Auditorium de l’É à parents adhérents Entrée 8€/pers, 5€ . ire to va er Cons l’EIR, 3€ élèves du 06 72 07. 42 04 : ns Réservatio Samedi 18 avril . Histoires toutes 10h30 Enfantines de comptines et douces ponctuées . 1 an. Médiathèque ritournelles. Dès e. tionale 3 Féminin 21h Handball na . ux llo Bi . Gymnase Port de Bouc/Apt avril 28 et 29 avril e de modelage : De 18h à 20h Stag anisé par Art et Francis Olive. Org €. Fernand Léger, Créations. Tarif 60 04 42 43 31 20. renseignements : mai Du 28 avril au 9 K’nex, Légos… , as pl er jeux. Ka Ateli ction seront à Les jeux de constru . ans. Médiathèque l’honneur. Dès 5 Dimanche 19 e, organisé régional de coiffur rs , ou ge nc ya Co vo 9h de s et rn Gagarine. De 9h30 à 17h Ca Rol Tanguy. Salle s A ue CF tiq le as r pl pa Mardi 28 avril ts ar d’ et ériques et atelier d’écriture de et de pratiques num rt s ue Po er èq e, eli th nc At ia lle h éd ce 14 M Ex la l al À « Contes Handb animé par Jo Ros. rt de onstrorobots » et Po M ions : 14h30 1 « at D rv s 0 se tif h3 éa Ré cr 16 r. ge er. Lé d ations : Bouc/Fos sur M au Centre Fernan ux. Dès 8 ans. Réserv . llo ». 20 Bi r 31 se tu fu na 43 en ym 42 G e. 04 Bouc/Gardann édiathèque. 04 42 06 65 54 ou 04 42 06 65 54.M St pe ui Éq L’ ante de Du 20 au 22 avril cueillera la De 10h à 16h Broc antes Bât L. ar Am e ac Mercredi 29 avril éâtre « La s Le . ul Pa Le Port de Plaisanc Vincent de Th 10h et 14h30 Vélo berté III ». ! Li « ire te sto let hi e oé puits croit que le G un du oi : Tourisme ille au fond de ou en ce 10h30 Raconte-m gr ffi O ts s en te m et rtir de 6ans. Renseigne s et chansonn urne rond ». À pa to l Lectures d’album cie . 28 27 . 04 42 06 Médiathèque 42 06 39 09. pour les 3-6 ans. Réservations : 04 « Des histoires Sémaphore. Mardi 21 avril 14h Balade contée « Galino » de et co cle ta ar ec M sp de eau ur ct Cl Le ec 18h » av iathèque. pleine de Plantes Jeudi 30 avril et et Racines. bine Tamisier. Méd s Sa te r an pa Pl iques numériques n tio ia oc de l’Ass h Ateliers de prat 14 es nt Co ). « 2h et ée » (dur obots Forêt de Castillon ndredi 24 avril éatifs « Monstror cr Ve : tre e. ns En io ism « at ur on rv To de ns. Rése l’expositi Inscription Office en futur ». Dès 8a 18h Vernissage de nstant. Co n tia édiathèque. ris M Ch . 54 de 42 06 65 l et terre » ril 04 cie av 12 e . ai ch m an 22 Dim oins avril au Exposition du 25 épartemental des m Rugby Tournoi D . co Dimanche 3 mai ger. an Lé Bi d et es Baudillon Centre Fernan ad St s. an 10 8/ 6/ de 15h Football PHB, se ur euf 2. Stade Bo ril e av èm 25 17 i télie ACPB1/Chateaun Samed ! ire sto De 9h à 18h. Phila hi e oi un . Gagarine. Baudillon. 10h30 Raconte-m toutes collections sonnettes an ch . et s 65 m 27 bu al 05 d’ 04 42 Lectures Renseignements : 5 et 6 mai Médiathèque. modelage : pour les 3-6 ans. de rt pa dé , lle vi h à 20h Stage de la 18 de e D . pt em 14h Carnaval FCPDB/Ex anisé par Art et 11h Futsal Élite, Francis Olive. Org l’Anse Aubran. €. Fernand Léger, Gymnase Mistral. Créations. Tarif 60 43 31 20. Lundi 13 avril ance, sur le eignements : 04 42 lég s ns l’É de re re de oi e ist iré H So « 0 l’art. 20h3 de mode, 18h Les lundis de Conférence du casino. Défilé », e s lle èm se th er iv un Vendredi 8 mai ns Port de Bouc et expositio de e d in an Re 8 mai 1945, Le rn la Fe t de n Ar io élect ntre d’ de 11h Cérémonie du ce ffi O ns io avec Ève Roy. Ce . at rv 20 se square du 8 mai ents : 04 42 43 31 bal. Gagarine. Ré cortège partira du aux . 28 Léger. Renseignem 27 06 re au Monument Tourisme : 04 42 1945 pour se rend bération ril Mardi 14 avril dimanche 26 av . Morts, Place de la Li ec av et l ica 25 i us m ed m eil Év Sa À 9h30 et 10h15 Tournoi de la Ville Dès 6 mois à la ACPB organise le e. L’ or oc Samedi 9 mai on Bu ne Josia AMS 2. on et Bianco. ill ud Ba es l Élite, FCPDB/AJ ad tsa St Fu h . 11 ue èq th ia Méd ril Gymnase Mistral. Dimanche 26 av age. Club Mercredi 15 avril ire. En ress lade découverte du ttéra 9h Concours de D De 14h à 16h Ba de 19h Patrimoine Li le llon. . Inscription Office t. Rencontre avec Hippique de Casti Sentier du Pourra approchant Becket édiathèque. ym Zen 5€/pers, Tourisme. Théâtre Nono. M 9h Balade avec G au site u’ sq ju n /Bastia Agglo. llo sti Ca tsal D2, AJAMS1 ée 3h). De Fu ur h (d 16 ril ce av an sé 17 et di se Vendre Saint Blai . s» archéologique de Gymnase Billoux « Rêves de garçon Club du g in rk pa 14h Café-lecture V RD de Gym Zen. . e. Médiathèque. ns 04 42 06 27 28 de Laura Kasishk Mardi 12 mai ippique. Inscriptio H ncontre avec les r pa intemps h À Voix Haute Re 18 s , de n io at ér lib 20h Concert de pr ues de la À la Médiathèque , Amadeus, Musiq 11h Anniversaire anielle Mémoire. D s de l ia or ém Orchestres : E.I.R o 54. tration M e Vocal Enfance D rens : 04 42 06 65 camps de concen rice au Actuelles et Group M ue en av . re és lib rn e, entrée déportés et inte Ré. Salle Gagarin Samedi 16 mai t an ez nd 54e Salon or te at Th En « o on 18h Vernissage du 20h30 Théâtre N s arts plastiques., l Beckett. méditerranéen de Du 27 au 30 avril h à 16h30 Stage Godot » de Samue . Espace n du 16 au 29 mai de 14 io et sit h po 12 à Ex . h re 10 ho e ap D Sém 12 iévale. Pour les 8Gagarine. de sculpture Méd r, ge Lé d an rn Fe ans, tarif 60€. 04 42 43 31 20. renseignements : Samedi 11 avril
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