La salle Georges Fontaine - Ville de Saint-Paul-Trois
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information et vie municipale n° 21 • septembre - novembre 2012 dossier La salle Georges Fontaine a suivre La rentrée Vie municipale Saint-Paul numérique HISTOIRE ET MÉMOIRE Patrimoine caché ÉDITO sommaire Le mot du maire Après un été riche en événements, nous voici déjà à la veille de la rentrée des classes. Juillet et août auront été deux mois foisonnant de compétitions sportives, festivals musicaux et autres rencontres en tout genre. Pour la deuxième année consécutive, notre ville s’est parée, l’espace d’une journée, des couleurs du Tour de France. Une multitude de concerts, allant du blues au jazz en passant par la musique classique, ont fait vibrer les soirées des Tricastins. Les familles ont également pu en prendre plein les yeux lors des séances de cinéma en plein air, offertes dans la cour de l’école Notre-Dame. Petit à petit, la ville s’habille de ses couleurs d’automne, et la rentrée 2012 connaît son lot de changements. De nouveaux instituteurs arrivent et remplacent ceux qui partent. Des classes ouvrent tandis que d’autres ferment. Cette année sera une année de changements pour l’école. Les vacances de la Toussaint rallongées permettront à nos enfants de trouver un rythme plus serein et de tenir jusqu’à Noël. Mais, au-delà de ces initiatives, il s’agit avant tout d’une refonte d’un système en profonde difficulté depuis de nombreuses années. Les enfants, véritable socle du dynamisme de notre cité, pourront s’investir dans diverses activités, qu’elles soient sportives ou culturelles. Les Tricastins sont d’ailleurs invités à participer au Forum des associations, qui aura lieu le samedi 8 septembre. Par ailleurs, le Festival du film, événement incontournable de Saint-PaulTrois-Châteaux, fête ses 25 ans en octobre. Un quart de siècle à voyager en compagnie de réalisateurs de courts et longs métrages. Un quart de siècle à questionner avec eux les problématiques de nos sociétés contemporaines. Mais la plus grande nouveauté de cette rentrée 2012 sera sans conteste l’ouverture et l’inauguration de la salle Fontaine. Après des mois de travaux, Saint-Paul-Trois-Châteaux retrouve un espace où manifestations culturelles et associatives pourront être accueillies dans des conditions de confort et d’acoustique parfaites. Cet espace, trop longtemps resté sans nom, possède désormais une identité bien à lui. Certes, il s’agit là de la fin de travaux d’envergure. Mais une ville comme la notre ne pouvait plus continuer à proposer des événements dans un tel contexte. Il s’agit de la vitalité de notre commune et de ses acteurs. Il s’agit de l’avenir de nos enfants ! Magazine municipal d’information / Directeur Kaligram / Service communication Ville de Saint-Paul- Document labellisé 12 mm Trois-Châteaux / Rédaction : Agence ELC2 et Service communication de la ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux / Photographies : Agence ELC2 / Service communication / P. Huguet / E. Tavet / E. Expert / Distribution : Ville de Saint-Paul-Trois-Châteaux / N°21 / septembre 2012 / Tirage : 4 700 ex. / Réalisation & impression : GRAPHOT 26130 Saint-Paul-Trois-Châteaux. 2 03 03 04 04 05 05 05 RÉTROSPECTIVE Tour de France Médiathèque Un été en festivals Eurodif 06 06 07 07 GENS D’ICI Portraits 08 DOSSIER Rénovation de la salle Georges Fontaine 3 questions, 3 réponses 09 11 Vie municipale Le Resseguin Liens sociaux e-Saint-Paul 12 12 12 Vie ÉCONOMIQUE Vino Café et La Cave de Soye 13 Expression Groupes politiques 14 HISTOIRE Domaine des Dominicains 15 > Jean-Michel Catelinois Maire de Saint-Paul-Trois-Châteaux Si vous ne recevez pas le magazine dans votre boîte aux lettres signalez-le au Guichet unique de la mairie. de publication : Jean-Michel Catelinois / Maquette : À SUIVRE À SAINT-PAUL Saint-Paul insolite A l’attention des petits chineurs Rentrée scolaire Forum associations Fête des vins primeurs L’âge de raison Semaine bleue 8 mm Toutes les infos sur internet : www.ville-saintpaultroischateaux.fr Coin civique Et voilà Véolia Depuis le 1er juillet 2012, les Tricastins abonnés à Véolia bénéficient d’un accueil clientèle à Saint-Paul. L’agence se trouve au rond point d’Intermarché et est ouverte du lundi au jeudi de 14 h à 16 h 30. Vous pourrez y trouver des renseignements sur votre abonnement, demander une intervention sur le réseau, signaler une fuite… Le numéro d’appel, lui, n’a pas changé : 0 810 000 777. les événements à ne pas manquer 15 et 16 septembre Journées Européennes du Patrimoine Saint-Paul insolite Maristes, pour un voyage dans l’histoire de 1236 à 1940 (voir aussi page 15). La promenade inédite propose la visite commentée, pendant 2 h 30, des jardins et des bâtiments d’un site fermé au public le reste de l’année, et d’admirer, entre autres, un tableau daté de 1640, jamais présenté et restauré pour l’occasion. Rendez-vous à 14 h 30, les 15 et 16 septembre, entrée Nord du Courreau (au niveau du Lycée agricole). Le cabinet de curiosités des Maristes Une partie de la collection d’objets insolites ramenés du monde entier par les Frères Maristes (voir aussi page 15) est à découvrir au Musée d’archéologie tricastine : minéraux, fossiles, oiseaux empaillés, tortues géantes, monnaies antiques… Destinées à l’éducation des jeunes au XIXe siècle, ces curiosités ne manqueront pas de nous ravir au XXIe. La 29e édition des Journées du patrimoine se consacre au thème des « patrimoines cachés » et veut « pousser les portes, découvrir les cours et les coulisses, partir à la rencontre du patrimoine souterrain, enfoui, en hauteur ou insolite. » Saint-Paul lève le voile. Visite exceptionnelle du domaine des dominicains La Société d’Archéologie et d’Histoire vous invite à découvrir le domaine des Dominicains, devenu celui des Frères Musée ouvert et gratuit de 14 h 30 à 18 h. Et davantage À travers de multiples objets et illustrations, l’association ACT propose un voyage dans l’école d’autrefois. De quoi retrouver ou découvrir le goût des buvards, des encriers et des tableaux noirs à l’heure des tablettes numériques. Rendez-vous salle Chausy du 9 au 16 septembre, les après-midi de semaine et de 10 h à 18 h 30 samedi et dimanche. Plus d’infos : www.ville-saintpaultroischateaux.fr. à suivre à saint-paul EN BREF Les conférences du musée Deux conférences automnales sont organisées par le Musée d’archéologie tricastine. Comme l’an passé, celles-ci proposent un éclairage complémentaire sur l’archéologie locale et sur celle de notre proche région. Rendez-vous le 26 octobre à 18 h, salle Pommier, pour les dernières nouvelles de l’archéologie en Tricastin. Conférence gratuite de Mylène Lert, directrice du musée. Deuxième séance le 22 novembre à 18 h, salle Pommier : La Grotte Mandrin à Malataverne, par Ludovic Slimak (entrée 3,30 €). Renseignements : 04 75 96 92 48, musat.fr. Santé collective Dans le cadre de l’analyse des besoins sociaux engagée par la Ville de Saint-PaulTrois-Châteaux en 2008, un collectif Santé Ville a été mis en place et regroupe toutes les structures et les professionnels confrontés aux problématiques de santé publique. Deux outils ont ainsi été mis en place par le CCAS à destination des professionnels : un répertoire santé et des rendez-vous Info’Santé. Ces rencontres trimestrielles, dont la prochaine se tiendra en octobre, permettent des échanges entre professionnels de santé. 22 septembre Brocante Juniors A l’attention des petits chineurs La 4e Brocante juniors de Saint-Paul-TroisChâteaux a lieu cette année le samedi 22 septembre de 9 h à 13 h le long de la Grand rue et sur la place Saint-Jean. Elle s’adresse à tous les élèves du CE2 à la 5e scolarisés sur la commune et celles des alentours. Le placement des différents stands se fait le matin à partir de 8 h et jusqu’à 9 h. L’inscription est gratuite pour les exposants, mais nécessaire. Un formulaire sera distribué dans toutes les écoles de la ville et devra impérativement être retourné dûment rempli à la mairie avant le 20 septembre. A noter cette année, la présence d’un stand UNICEF à l’initiative des membres du Conseil municipal Jeunes. Renseignements : Guichet Unique 04 75 96 78 78. 3 à suivre à saint-paul les événements à ne pas manquer 8 septembre Forum des associations Associations d’idées Les associations tricastines, qu’elles œuvrent dans la solidarité, le sport ou la culture, sont comme chaque année à l’honneur en cette rentrée des classes. Le samedi 8 septembre, de 10 h à 18 h, à l’espace animation de Saint Paul 2003, 65 associations viendront présenter leurs activités. Vous pourrez ainsi décider de vous impliquer dans une association qui vient en aide aux plus démunis, d’inciter votre belle-mère à s’engager dans une association culturelle, de mettre votre ado au BMX et votre petite dernière aux échecs ! Depuis 2011, les Tricastins peuvent même prendre leur adhésion sur place. Au-delà de ce forum, la vie associative est soutenue et accompagnée par la municipalité au quotidien. Le Pôle animation organise le Forum des associations mais il est également en charge du suivi des dossiers de demandes de subventions, des contrats d’objectifs et des contrats d’occupation des locaux qui leur sont mis à disposition. La municipalité œuvre aussi au bon déroulement de toutes les manifestations ! Rentrée année scolaire 2012-2013 Au programme Tout le monde est à l’œuvre dès le mois de juin pour préparer la rentrée des jeunes Tricastins et garantir une réussite scolaire dans un confort maximal. Petit tour sous les préaux. École en mouvement Dans les écoles, la rentrée porte son lot de changements. On peut par exemple noter l’ouverture d’une nouvelle classe et l’arrivée de 3 nouveaux enseignants remplaçant 3 départs à l’école Plein Soleil, et à l’école Germaine Gony on compte 2 départs et l’arrivée d’une nouvelle enseignante. À l’école du Serre Blanc, en plus du départ d’un enseignant, on enregistre la fermeture d’une classe. Mise en place par le Conseil général de la Drôme en lien avec la Région Rhône-Alpes, la carte OùRA est un titre de transport facilitant les déplacements. Gratuite pour les moins de 16 ans, elle est ensuite payante. Le CCAS propose depuis cette année un appui financier sous condition de ressources aux familles tricastines. Renseignements au 04 75 04 49 00. Loisirs pour tous Les travaux estivaux A côté de la restructuration du groupe scolaire du Resseguin, les bâtiments scolaires ont connu leur lot de travaux d’été : remplacement des portes du gymnase du Resseguin, nouvelles peintures pour la salle de jeux et cuisine réaménagée pour l’école du SerreBlanc et enfin toile tendue devant l’ALSH du Resseguin. Le restaurant scolaire de l’école Plein Soleil vivra quant à lui ses dernières heures avant la mise en place progressive d’un self. Renseignements : Guichet Unique 04 75 96 78 78. Logiciel du Guichet unique Depuis deux mois déjà, les agents de la Ville utilisent un logiciel de gestion des inscriptions à la restauration scolaire et au périscolaire. Si, pour les parents, la démarche se fait toujours à la mairie, bientôt, elle pourra se faire directement depuis chez soi, via Internet (voir page 12). 4 OùRA, la liberté de voyager n’a pas de prix Pour permettre à tous d’accéder aux loisirs éducatifs, le CCAS souhaite contribuer à l’allégement du coût des séjours, avec ou sans hébergement, pour les enfants des familles aux ressources faibles ou modestes. Nouveautés cette année, l’harmonisation des aides et la création de nouvelles tranches, ainsi que la mise en place d’un soutien financier pour l’accès aux activités culturelles ou sportives. Peut-être êtes-vous concerné ? Renseignements au 04 75 04 49 00. à suivre à saint-paul 12 au 17 octobre Festival du film L’âge de raison Le Festival du film fête ses 25 ans en octobre prochain. Un quart de siècle où quelques grands noms du cinéma comme Eric Rohmer, Patrice Leconte, Jean-Jacques Tachella, Bernard Farcy, Firmine Richard, Claire Nebout et bien d’autres, ont partagé de grands moments de bonheur cinématographique. Aujourd’hui manifestation incontournable de l’automne tricastin, porté par une trentaine de bénévoles passionnés, le Festival du film séduit encore avec sa recette des « peuples et cultures ». De Conte d’automne à Rumba, en passant par Quand la mer monte, autant de coups de cœur, de soirées chaleureuses et de films inoubliables qui ont marqué la ville d’une empreinte indélébile. Le festival a également traversé beaucoup de tempêtes et de conflits, en diffusant notamment Cleveland contre Wall Street, Kandahar ou Benda Bilili. « Voici 25 ans que les courts et longs métrages inondent l’écran du 7e Art jour et nuit pendant une semaine au mois d’octobre. L’anniversaire de ce quart de siècle sera fêté de la plus belle des manières. Tous les ingrédients seront au rendez-vous pour bien vous accueillir et vous faire partager des moments de cinéma chaleureux et festifs » assure Noëlle Vachon, présidente du festival. Nouveauté de cette 25e édition : le prix du public. Des amateurs, des cinéphiles et des passionnés, formeront un jury du public qui visionnera l’ensemble des courts-métrages en compétition. Il remettra également un prix particulier lors de la soirée de clôture du samedi 20 octobre. Cette année, le festival débutera le vendredi 12 octobre, par l’habituelle et réputée Nuit du Court. La grande soirée anniversaire aura lieu le samedi 13 octobre à Saint Paul 2003. La compétition débutera quant à elle le mercredi 17 octobre. Venez nombreux découvrir et savourer cette semaine où le cinéma est à l’honneur ! 15 au 21 octobre Semaine Bleue 16 novembre Mamy blue Fête des vins primeurs Tout au long de la semaine, la programmation met les personnes âgées à la fête. Thé dansant, cinéma, chants, jeux intergénérationnels, atelier créatif… « Nous visons un public diversifié, les personnes âgées de toute la ville, pas seulement celles de la Joie de Vivre » explique Agnès Boutet, adjointe chargée des affaires sociales. Au-delà du côté festif, la Semaine bleue est avant tout un moment d’échange et de rencontre. Présentations. La Semaine Nationale des Retraités et Personnes Âgées vise à informer et sensibiliser l’opinion publique sur la contribution des retraités à la vie économique, sociale et culturelle, ainsi que sur les préoccupations et difficultés rencontrées par les personnes âgées et sur les réalisations et projets des associations. Cette année, une session d’aide aux aidants se tient en parallèle des animations. L’idée est d’inviter les aidants familiaux autour d’un café, et de parler des difficultés rencontrées pour le maintien des parents à domicile, de s’informer, d’échanger. « Les personnes dont les proches sont en placement sont aussi invitées. Même si en apparence leur problème semble résolu, il y a souvent pour elles aussi une grande souffrance. » Programme complet sur www.ville-saintpaultroischateaux.fr Renseignements : Guichet Unique 04 75 96 78 78. Une édition 100 % locale C’est une tradition en France. Le troisième jeudi de novembre, c’est le jour du vin nouveau, du vin primeur. Et à Saint-PaulTrois-Châteaux, la tradition, c’est la Fête des vins primeurs, dès le lendemain. Cette année cela tombe le vendredi 16 novembre. Vous êtes attendus à Saint-Paul 2003 à partir de 19 h. L’occasion de découvrir en les dégustant, dans une ambiance festive et chaleureuse, les saveurs nouvelles des vins nouveaux de plusieurs vignerons du cru. Et pour accompagner ces délicieux nectars, des fromages, de la charcuterie et même des desserts, tous provenant de productions locales, seront servis. L’an passé la manifestation avait accueilli près de 500 visiteurs, et l’on en attend à peu près autant cette année. Animation musicale et restauration sur place. 5 rétrospective retour sur ce qui s’est passé à Saint-Paul ÉVÉNEMENT Tour de France 2012 Détour par le Tour parcouru les 215 km de la 13e étape. Un bel hommage ! » Côté spectacle, le succès était assuré. Le 13 juillet, la Ville organisait un concert gratuit en plein air à Saint Paul 2003. Matias, Princess Erika ou encore Michael Jones se sont succédés sur le Podium d’été, devant plus de 2 000 personnes. Dans notre dernière édition, nous annoncions la venue du Tour de France dans la ville. Retour sur l’étape tricastine du Tour avec Claude Loverini, adjoint au maire chargé des sports. Le 14 juillet, avec près de 30 000 visiteurs, les rues étaient combles et Claude Loverini affiche sa satisfaction : « On en attendait 20 000. Ils étaient un peu plus ! » Mais la ville et ses habitants ne se sont pas fait prendre par surprise. Bien avant l’arrivée des premiers aficionados, Saint-Paul s’était préparée. Les ronds-points étaient décorés et les commerçants agrémentaient leurs devantures ici de maillots, là de bicyclettes. « Un concours de vitrine a même été lancé par la Ville ! », précise Claude Loverini. Il ajoute : « Et plusieurs semaines avant, le 27 juin, une quarantaine de passionnés du club de cyclotourisme ont Et le lendemain, c’était le grand jour. Dès 5 h 30, les rues s’activent. Le public se masse peu à peu le long des axes empruntés par les coureurs avant de se déchaîner au passage de la caravane. A 11 h 45, Didier Guillaume, président du Conseil Général de la Drôme donne le départ, les coureurs s’élancent. Puis vers 13 h, sur la place de la Libération où s’est installé le plateau de France Télévisions, l’émission Village Départ enflamme le public avec des vedettes aussi fameuses que Marianne James, Christophe Willem ou Jean-Luc Lahaye. Petit à petit, la ville retrouve sa quiétude habituelle. Les terrasses bondées se vident, les derniers promeneurs s’égaillent. À 17 h, plus de trace de l’événement dans les rues, seulement de beaux souvenirs dans les yeux et les oreilles. Claude Loverini rappelle : « Cette journée n’aurait pas été un tel succès sans le soutien sans faille d’une équipe de bénévoles et de nombre d’agents municipaux. L’équipe municipale tient à remercier et à saluer chaleureusement toutes celles et ceux qui ont rendu cet événement possible par leur investissement personnel et leur disponibilité. » Réaménagement Médiathèque La disco en piste Samedi 7 juillet : les lecteurs matinaux découvrent le nouveau visage de leur Médiathèque, dont l’Espace musique se trouve désormais au rez-de-chaussée. Les retours sont unanimes : une pièce neuve, conviviale et chaleureuse pour les lecteurs comme pour le personnel. « On sent déjà que la circulation se fait différemment » commente Myriam Benaied, en charge du secteur musique. « Les gens se promènent, sont attirés par ce nouvel espace où ils viennent flâner. » Le projet, né fin 2011, s’est accéléré en 2012. « Nous sommes tous tombés d’accord » explique Thierry Trial, l’un des responsables de l’établissement. « La discothèque est mieux 6 intégrée, et cela nous permet d’anticiper sur la mise aux normes d’accessibilité, prévue pour 2015. » Celle-ci ne sera vraiment effective que lorsque l’entrée se fera rue des Ecoles, en face de la galerie Angle. En parallèle d’une réorganisation du personnel se mettront en place de nouvelles banques de prêt ainsi qu’un logiciel permettant un accès Internet au catalogue de la médiathèque. « Un beau projet d’équipe » sourit Thierry Trial avec fierté. rétrospective Un été en festivals La fête a son refrain Ouvert par la Fête de la musique, le 21 juin, l’été tricastin s’est écoulé en mesures douces ou rythmées, pour le bonheur multiple des amoureux de musiques au pluriel. Rewind. Au premier jour de l’été Si les artistes professionnels au premier rang desquels Punishment Park, avec ses reprises d’Indochine, les Bras KC, ou la samba langoureuse et débridée de La Cumbia Chicharra auront porté haut le tempo de la fête sur les places tricastines, ce sont bien les Tricastins eux-mêmes qui en ont été le cœur palpitant. Artistes amateurs et public curieux et joyeux ont envahi les rues millénaires de la petite cité drômoise avec un enthousiasme inédit. Le Dauphiné lui-même, dans son édition du lendemain, comparait d’ailleurs les rues animées et bondées de la saison 2012, qui confirme le réveil amorcé depuis plusieurs années, à la torpeur d’une ancienne vie. Le rendez-vous est bien pris. Chaque 21 juin, désormais, on danse et on chante sous la nuit tricastine. 20 au 27 juillet : Musicales en Tricastin L’audacieuse 11e édition des Musicales en Tricastin a tenue toutes ses promesses. Les concerts, ambitieux, ont rencontré leur public, enchanté et sous le charme. Le festival s’est terminé en apothéose avec une invitation au voyage et au rêve : Escapade à Venise. Pas moins de 42 exécutants pour une soirée brillante et fastueuse. Fin août 6, 7, 8 juillet. Soul Jazz : Live en ville Bière Soul Jazz à la main*, jetons orange dans la poche, poignet tamponné, parfum du barbecue dans les narines, ambiance enflammée. C’est un peu comme ça qu’on se prépare au Festival Soul Jazz de SaintPaul-Trois-Châteaux. Le son de qualité est au rendez-vous, les artistes donnent le meilleur d’eux-mêmes, se lâchent et nous ravissent les oreilles. On retiendra la présence unique de Reuben Wilson, maître incontesté de l’orgue Hammond, la voix puissante et hypnotique de Sulene Fleming et le grand retour des New Mastersound. Sans compter les bénévoles présents sur tous les fronts qui choyent les festivaliers et contribuent à l’ambiance sans fausse note. À l’heure où nous rédigeons le magazine, le Parfum de jazz les 24 et 25 août n’a pas encore eu lieu. Mais nous sommes bien certains que les quintets de Jean-Jacques Milteau, d’Eric Luter ou de Juan Carmona auront su poursuivre et conclure, dans la délicatesse et dans la fièvre, un été en ut majeur. *Absorbée avec la modération qu’il convient. Fermeture d’usine Eurodif, c’est fini… Depuis le 7 juin 2012, l’usine Georges Besse, plus connue sous le nom d’EURODIF, est à l’arrêt. Il faut dire qu’elle n’était plus toute jeune, et qu’en matière de nucléaire, on ne rigole pas ! Lorsqu’elle a été inaugurée en 1979, l’usine spécialisée dans l’enrichissement d’uranium était programmée pour une durée de vie de 25 ans. Les progrès technologiques, la maintenance et les modernisations aidant, elle aura au final duré près de 10 années de plus. Place désormais aux opérations de rinçage de l’usine, préalables à son démantèlement avec la récupération de 300 tonnes d’uranium revalorisables. Ces opérations de rinçage, d’une durée de 3 ans, commenceront en 2013 pour s’achever en 2015 et permettront ensuite le début des opérations de démantèlement en toute sécurité. Cette usine d’enrichissement d’uranium tout juste arrêtée est remplacée par la toute nouvelle usine Georges Besse II, construite sur site, à proximité immédiate de l’ancienne usine. Cette nouvelle unité, en cours de construction, a commencé à produire de l’uranium enrichi dès avril 2011 et produira à pleine capacité en 2016. Un investissement de 3 milliards d’euros pour remplacer l’usine d’EURODIF pour les 30 prochaines années. A suivre donc ! Rendez-vous sur la page officielle Facebook Saint-Paul Soul Jazz festival pour retrouver en photos et vidéos les moments forts de ces trois jours placés sous le signe de la musique en live. 7 gens d’ici des Tricastins qui font la ville Eric Mezin La voie intérieure La légende nippone dit que le judo, littéralement voie de la souplesse, naquit, comme l’une des fables de La Fontaine, de l’observation des roseaux, flexibles, un jour de neige abondante, qui se débarrassaient de leur agresseur immaculé tandis que les branches pourtant dures des cerisiers cassaient sous le poids des flocons accumulés. Un enseignement devenu art martial auquel Eric Mezin adhéra, dès la prime enfance, voilà 42 ans. La discipline, en effet, est affaire de famille : sa bellemère donne des cours tandis que son père, toujours vaillant sur les tatamis à 72 ans, est président du Judo Club Tricastin, où le fils s’entraîne aussi bien au waza* qu’à l’ukemi**. « Il ne faut pas hésiter à tomber pour apprendre » explique-t-il avec philosophie. De ce sport olympique dans lequel les Français s’illustrent en médailles depuis 1972, Éric Mezin connaît aussi son lot de compétitions : « J’ai fait beaucoup de compétitions durant mon parcours. Celle qui m’a le plus marquée c’est le championnat du monde des vétérans à Sao Polo, où j’ai fini 7e. J’en garde un souvenir impérissable. » Noué à la taille de son judogi, le judoka porte la ceinture rouge et blanche des 6e Dan et compte bien ne pas en rester là. Mais le judo, par les valeurs qu’il porte, constitutives de sa pratique, agit bien au-delà du dojo : respect, amitié, courage, politesse, sincérité, modestie, honneur et contrôle de soi. Un art de vivre. *technique, mouvement **chute 8 Alizée Hochart Une jolie tête bien ancrée sur les épaules A priori, rien ne différencie Alizée Hochart des autres jeunes filles de Saint-PaulTrois-Châteaux, et pourtant ! A 19 ans, étudiante en pharmacie, Alizée a déjà un parcours hors norme. C’est vers 15 ans que les choses commencent. Se rendant chez un photographe pour des photos d’identité, le professionnel de l’image remarque son visage et sa photogénie. Il lui parle des concours de beauté. « C’était un peu éloigné de ma réalité. Je connaissais Miss France à la télé, mais c’est tout » explique Alizée. Mais l’idée fait son chemin et à 18 ans révolus, elle s’inscrit au concours de Miss Drôme Montélimar. Au terme de la sélection, elle repart avec « ... je ne pensais le diadème sur pas être élue…» la tête et sans doute beaucoup d’émotion dans le cœur. « Je ne pensais pas être élue, mais j’étais quand même très fière et très contente ! » confie en souriant la désormais Miss Drôme Montélimar 2011. En 2012, elle prétend au titre de Miss Dauphiné et, là encore, Alizée fait preuve de sagesse : « Je sais que les concours n’ont qu’un temps. J’y participe car l’esprit me plait et que c’est l’opportunité d’expériences qui ne se présentent pas deux fois dans l’existence. » Mais aucune grâce extérieure n’étant complète sans beauté intérieure, Alizée consacre beaucoup de son temps libre à l’association Défi du Cœur qui vise à mettre en place un maximum de défibrillateurs dans les lieux publics et à donner des formations aux premiers secours. Danièle Corréard 7 jours sur 7 La peinture « réalisée par Sabine, une amie », sur la base de dessins préparatoires, a permis à Danièle Corréard, patronne du Mazagran, de remporter le premier prix du concours de vitrines et façades décorées, organisé par la Ville à l’occasion du départ de la 13e étape de la Grande Boucle. Tout le long de la véranda vitrée du Bar PMU s’étirent le logo de la Petite Reine révolutionnaire, inventé par la Ville pour célébrer le passage du Tour de France, et quatre coureurs qu’on imagine échappés du peloton, encadrés de drapeaux tricolores et de fleurs de Provence. Issue d’une famille de commerçants et d’agriculteurs drômois, Danièle, à ses débuts, fut institutrice avant de se lancer résolument dans l’aventure entrepreneuriale, en ouvrant, voilà 23 ans, le Mazagran puis il y a neuf ans le P’tit Bouchon. Autant dire que, depuis, Danièle travaille sept jours sur sept, sans relâche, « ni congés ni repos » explique-t-elle comme une devise. L’étape tricastine du Tour ne l’aura évidemment pas vue chômer : « Tout le monde était en piste dès 5 h 30 du matin. On était prêts, parés, préparés. Heureusement, parce qu’il y a eu énormément de monde, bien davantage que l’an passé. La bonne ambiance et la bonne humeur étaient aussi au rendezvous, malgré le coup de feu permanent. On a bien travaillé, en somme. » L’infatigable et fringante sexagénaire, cavalant d’un établissement à l’autre, se réjouit de son prix : deux places pour assister à l’arrivée du Tour sur les Champs-Élysées. En espérant pouvoir se libérer… dossier REPORTAGE Rénovation de la salle Fontaine Les Tricastins l’attendaient. Les artistes l’attendaient. Depuis plusieurs années, il manquait à Saint-Paul une véritable salle de spectacle, adaptée aux concerts comme aux pièces de théâtre, comme aux manifestations locales. Le 10 novembre, avec l’inauguration de la salle Fontaine métamorphosée, la fête retrouve une terre d’accueil, de sons et de lumières. Retour sur un projet phare. Lumière ! La vie après Pagnol En 2008, les spectacles se tenaient encore dans une salle Fontaine rafistolée, dans des conditions approximatives d’acoustique, de confort et d’accueil, sans visibilité. La salle Pagnol avait été rasée quelques mois auparavant par l’équipe municipale précédente sans autre forme de projet. En 2008, la nouvelle majorité se trouve confrontée à une attente forte de la population, et à un contexte budgétaire où chaque dépense doit se penser pesamment. Fidèle à ses engagements de campagne, le choix de l’équipe municipale s’oriente rapidement vers une rénovation profonde de la salle Fontaine, plutôt que sur la création d’un nouvel équipement. Tout nouvel équipement subordonne évidemment un budget de fonctionnement supplémentaire (entretien, réparation, maintenance, personnel). En moyenne, un investissement d’1 million d’euros génère une dépense annuelle de fonctionnement de 100 000 euros. Par ailleurs, un équipement se doit de répondre à la réalité du territoire, aux usages, aux habitudes, comme à la démographie. Il s’agit de permettre non seulement la venue d’artistes majeurs, mais pas seulement, il faut également garantir la polyvalence, pour accueillir les événements locaux organisés par les acteurs de la commune. « Le choix s’est naturellement porté sur la rénovation de la salle Fontaine qui pouvait répondre à toutes ces contraintes techniques et financières, autant qu’à ces objectifs et ces enjeux. Pas de projet pharaonique, mais un beau projet, un projet tricastin » explique Christine Etuy, adjointe à la culture. Un choix que justifiait aussi l’histoire de la ville, pour une pertinence de vue que confirme le soutien du Conseil général à hauteur de presque 500 000 euros. 9 dossier REPORTAGE Rénovation de la salle Fontaine Investir en temps de crise ? Les questions de budget et de déficit public animent plus que jamais les conversations sinon les inquiétudes des administrés aussi bien que des élus. À l’heure où la dette publique préoccupe tous les États européens, à l’heure où le récent gouvernement s’attelle à trouver les outils d’un juste équilibre entre l’impératif d’un service public de qualité, d’une société équitable et de résorption de la dette, il n’est pas inutile de rappeler qu’en France plus de 70 % des investissements sont réalisés par les collectivités, qui n’ont pas le loisir de pouvoir présenter des budgets où les dépenses dépasseraient les recettes. À Saint-Paul, depuis 2008, en témoigne régulièrement le magazine municipal, des investissements majeurs transforment peu à peu le paysage tricastin : piscine d’été (1 million d’euros), ALSH (1,5 millions d’euros), école du Resseguin (3,5 millions d’euros), Pôle technique municipal (1,6 millions d’euros), salle Fontaine (3,6 millions d’euros)… Gabegie ? Folles dépenses ? Course échevelée aux travaux ? En réalité, la municipalité, à travers la réalisation de ces projets, répond aux attentes et aux besoins des Tricastins et du territoire en matière d’éducation, de loisirs, de culture, de service public, en un mot de qualité de vie, comme de rationalisation des dépenses d’équipements et de personnels. D’ailleurs, une équipe du Pôle animation sera détachée à la gestion de la salle Fontaine, pas de personnel en plus donc. En réalité, l’équipe conduite par Jean-Michel Catelinois tient ses engagements et ses promesses. Sans écraser les familles de fiscalité et sans endetter la Ville d’un centime. Aucun emprunt n’a en effet été contracté pour ces investissements. C’est ainsi que la rigueur de gestion peut se conjuguer à une action publique volontaire, généreuse, au service de tous. CQFD. 10 Renouer avec « le Tube » En réalité, les vieux Tricastins se souviennent qu’à ses origines, avant Pagnol, la salle Fontaine faisait office de salle polyvalente. Toute construite de métal et de forme cylindrique, on l’appelait le Tube. Un tube devenu depuis, au gré de l’histoire, un hangar à l’aérodrome de Pierrelatte. Le projet d’aujourd’hui renoue avec les origines d’hier. Une fois actée la décision, une concertation s’engage avec les Tricastins, les comités consultatifs en particulier, pour définir les attentes en matière d’équipement culturel. Un souhait principal émane des discussions : le besoin de modularité. Un cabinet spécialisé, qui compte notamment la réhabilitation du palais des Festivals de Cannes, accompagne dès lors le projet. Un cahier des charges est dressé, des plans et des coûts sont présentés avant que le projet d’une salle Fontaine rénovée de fond en comble ne passe du papier aux engins de chantier, pour sortir de terre. Entre temps, le long déploiement des procédures de marchés publics, très encadrées, conduit à l’examen des offres d’entreprises selon les cœurs de métiers concernés par les très nombreux travaux compris dans le cahier des charges. « Les travaux ont été divisés en 16 lots, cela va du plombier au plaquiste, en passant par l’éclairagiste ou le couvreur » explique Claude Loverini, adjoint au sport, qui a suivi le chantier à la loupe. « Nous avons d’ailleurs eu de la chance, aucune entreprise n’a fait faillite pendant le temps du chantier, ce qui arrive parfois et génère des retards très importants parce qu’il faut reconduire une procédure d’appels d’offres, avec des délais de réponse légaux, un nombre d’offres suffisant, etc. » Qualité et performance À exigences précises, travaux précis. La salle Fontaine qui passe de 1000 m2 à 1674 m2 bénéficiera désormais d’une scène modulable allant jusqu’à 200 m2, d’une régie son et lumière professionnelle, de tribunes télescopiques déplaçables selon la nature des événements, offrant quelques 900 places assises, pour environ 2500 places debout. On comptera également un hall utilisable comme lieu d’expositions, une cuisine dédiée, deux loges individuelles à l’étage et deux loges multiples en rez-de-chaussée avec salle de bains pour chacune, des sanitaires flambant neufs pour le public, un parquet sur champ en chêne clair, des chaises rouge, ou encore un bar en orange stratifié et une nouvelle climatisation. Une ambiance à la fois chaleureuse, faite de bois et de verre, et contemporaine, via des poutres apparentes en métal gris anthracite. L’enveloppe du bâtiment a également été modifiée avec la création d’ouvertures adaptées pour la réception du matériel technique et des accès cuisine notamment. Les façades bétons seront lazurées pour moderniser les pignons du bâtiment, classé Haute Qualité Environnementale. Enfin, en plus de l’accessibilité Personnes à Mobilité Réduite, un mur végétalisé sur lequel un rang de diodes électroluminescentes (LED) colorées donnera lumière, sera imaginé, installé et entretenu par le service Espaces verts de la Ville. Bien sûr les accès et le parking du site seront équipés, à l’aide de caméras boule, en vidéosurveillance. © Photo Lot dossier Inauguration le 10 novembre Avant d’accueillir le concert de Nolwenn le 24 novembre, la salle Fontaine rénovée sera inaugurée le 10 novembre. Au programme des réjouissances : le Cirque en cascade animera la première partie de soirée de 18 h à 20 h, tandis qu’à 21 h, des cousins ukrainiens de Joe Dassin, Les Dassin d’Odessa, rejoueront, à leur manière endiablée et festive, les tubes du chanteur populaire. Une soirée entièrement gratuite, sur présentation d’un des 1600 billets d’entrée édités en deux séries. Renseignements pour réserver ces places limitées : Guichet unique de la mairie, 04 75 96 78 78 Un espace sans nom L’espace comprenant les salles Fontaine, Pommier et Girard, qui n’a jamais eu de dénomination propre, a fait l’objet d’un concours d’idées pour réparer cet oubli de l’histoire locale. Une fois baptisé, une nouvelle signalétique sera créée pour rendre visible l’équipement dans la commune et au-delà. À l’heure où nous rédigeons ces lignes, le nom n’a pas été choisi, mais il semble que la mémoire du site, à travers celle de la gare ou des carriers, soit majoritairement évoquée dans les propositions des Tricastins, plusieurs centaines à ce jour. 1er concert : Nolwenn Leroy le 24 novembre. Renseignements pour réserver ces places limitées : Guichet unique de la mairie, 04 75 96 78 78 Privé/public : même combat ? Le matériel public ne répond ni aux mêmes usages, ni aux mêmes contraintes, ni aux mêmes coûts que le matériel des particuliers. Un aspect qui influe notablement sur les budgets d’équipements publics. Ainsi une chaise destinée à accueillir, sa vie durant, un nombre impressionnant de postérieurs, dans des conditions de confort et de sécurité optimales, autrement dit une chaise publique, avoisinera-t-elle aisément les 160 euros, sans se targuer de luxe. Les tissus ornant les ouvertures de salle n’ont, non plus, rien de commun avec les rideaux de nos portes-fenêtres : publics, ils se doivent de résister aux flammes et aux déchirements. Dès lors c’est leur prix qui flambe… 3 questions, 3 réponses à : Claude LOVERINI Adjoint aux sports et à la sécurité liée aux risques industriels Vous avez suivi le chantier de près, quels ont été les aspects les plus délicats à gérer ? Je retiens notamment la création de la cuisine. La réglementation et les normes sont drastiques, ainsi « le sale » ne doit jamais croiser « le propre », ça n’a l’air de rien, mais cela doit se traduire en termes d’aménagements. Et s’il faut bien sûr respecter les réglementations, garantes de la sécurité alimentaire, il faut aussi penser le lieu comme un espace de travail, pratique et confortable pour les personnels de cuisine. Aussi avons-nous travaillé avec des traiteurs professionnels dont les conseils ont été précieux. Avez-vous craint des retards ? Bien sûr ! Les retards font malheureusement partie des grands classiques des grands projets. Il suffit qu’une entreprise mette la clef sous la porte et il faut reconduire toute la démarche d’appels d’offres. En attendant, cela retarde les autres corps de métier censés intervenir après celui-là, etc. Cela peut se transformer en cauchemar épouvantable. La phase de préparation de chantier se révèle également très délicate. Les sondages du sol ont révélé des anomalies, ce qui nous a conduit à des injections de béton dans les cavités observées, strictement géologiques. Des opérations qui ont pris là encore un bon mois. Enfin, on aura compté, pendant la phase de travaux, pas moins de 17 jours d’intempéries rendant impossibles l’utilisation de la grue, pour cause de vent, ou le coulage du béton en raison du gel. Au final, la salle devrait être opérationnelle fin octobre, on a tenu les délais. On peut respirer. Plutôt des bonnes surprises, donc ? Oui. Maintenant, il faut que l’équipement s’inscrive dans le paysage culturel de la Ville, que les Tricastins y prennent leurs habitudes. Il ne suffit pas de rénover. Mais je crois que les Tricastins seront au rendezvous parce que les grosses manifestations locales trouveront là toute leur place. Ici, avec une vraie scène, un vrai son, des vraies lumières, je suis certain que tout le monde s’y retrouvera. 11 vie municipale ce que le Conseil municipal décide Le portail citoyen logiciel e-Saint-Paul Bientôt, la ville sera dotée d’un outil informatique visant à alléger considérablement les démarches administratives et à suivre avec facilité le règlement des services consommés. Présentation. Pour l’équipe municipale, cette innovation permettra surtout d’adapter les services proposés aux besoins réels grâce notamment aux statistiques qu’il sera possible d’exploiter. Une approche qui permettra une politique tarifaire plus juste et plus équitable. Depuis 2 mois déjà, le logiciel est en expérimentation en mairie pour la cantine et le périscolaire, et devrait être ouvert aux familles à partir de janvier 2013. Suivra ensuite le Portail Citoyen qui permettra à chaque usager de réaliser ces mêmes opérations depuis chez lui, grâce à Internet, en quelques clics. Saint-Paul numérique SUIVI DE CHANTIER Liens sociaux 2.0 Le Resseguin fait peau neuve Avec 9914 visites depuis l’an dernier, 31406 pages vues et 70 % de nouveaux visiteurs, le site internet de la ville prend tranquillement son essor. Infos pratiques et actualités comptent parmi les rubriques les plus consultées. Pour autant, si les internautes sont de plus en plus nombreux, de moins en moins surfent via un ordinateur. C’est pourquoi la Ville a décidé d’une version 2 du site. Dès la rentrée, son site internet bénéficiera du format Responsive Web Design, une innovation qui permet l’adaptation du contenu au support quel que soit l’outil, smartphone ou tablette. En parallèle, il est prévu de développer l’outil QR code qui permet d’accéder à un contenu multimédia via un mobile. Chacun pourra ainsi profiter, au gré de sa promenade, de commentaires éclairés du patrimoine tricastin en scannant les codes apposés aux panneaux historiques. Depuis quelques temps enfin, la ville s’affiche sur Facebook et Tweeter. Mais au-delà des « j’aime » égocentrés et des « tweet » disorthographiques, les réseaux sociaux participent surtout d’une réponse au besoin d’appartenance à une communauté de valeurs et d’intérêt. En développant les réseaux sur la toile, ce sont bien les liens réels, la vie en société, qui sont en jeu. Rien de virtuel en vérité. 12 Le Guichet Unique est dorénavant pourvu d’un logiciel informatique (CIRIL) qui permet une gestion facilitée et fiabilisée de tout ce qui concerne le scolaire et le périscolaire, le tout en utilisant une seule et même base informatique. Résultat : meilleure lisibilité sur les nombres de repas et les places à la cantine, simplification des tâches de saisie et de contrôle, minimisation du risque d’erreur. Il permettra également de faciliter les démarches des parents par un accès internet sécurisé, notamment pour le paiement de la cantine. Lieu de vie, d’apprentissage et de partage, l’école publique du Resseguin pâtissait quelque peu d’un âge vénérable. Soucieuse d’accueillir élèves et enseignants dans les meilleures conditions, la Ville a décidé de la restaurer. « L’objectif est aussi de répondre aux enjeux du développement durable, ce qui va se traduire notamment par des bâtiments basse consommation » explique Jean-Yves Capart, directeur du pôle Bâtiment. Les travaux ont commencé le jeudi 28 juin et devraient se terminer dans 18 mois environ. Ils s’effectueront en deux phases principales : d’abord l’agrandissement de la maternelle et son restaurant, puis l’optimisation des salles de l’école élémentaire. Les élèves de l’école maternelle sont accueillis au centre de loisirs (ALSH depuis un an déjà. L’école élémentaire déménagera à son tour durant le temps des travaux. Tous les semestres, en accord avec les directeurs et les parents d’élèves, la Ville organise une réunion de suivi de chantier. En parallèle, le maire en informe le Conseil municipal (le dernier date du 25 juin 2012). VIE ÉCONOMIQUE PortraitS d’entreprises Le Vino Café et la Cave De Soye La gastronomie au service de l’économie locale Par son histoire et sa géographie, Saint-Paul-Trois-Châteaux entretient des liens privilégiés entre produits et producteurs du terroir, métiers de bouche et palais gourmands des consommateurs. Un souffle puissant pour l’économie locale, au service du bien vivre. Un souffle renouvelé sans cesse. Présentation de deux de ces nouveaux acteurs économiques qui cultivent l’amour de leur métier et de leur territoire. autrement dit des idées. Mathieu, cuisinier de longue expérience, joue de son imagination et préfère « miser sur des produits authentiques pour satisfaire les papilles, en proposant une cuisine authentique. » Au bout de quelques mois d’activité, il est difficile d’établir un bilan définitif de l’activité mais « nous sommes contents du démarrage » sourit Clarisse. Un sourire accru par la période estivale et touristique, les nombreux festivals et le passage du Tour de France. Une démarche éthique que l’on souhaite voir rimer avec réussite économique. Le Vino Café, du goût, des valeurs et des idées Place du Marché, le Vino Café a été acquis en février par Clarisse et Jean-Baptiste, les patrons des lieux. L’établissement, qui se décline en restaurant, café et bar à vins, propose aux clients attablés en terrasse un panel de produits frais. Un choix gustatif autant qu’éthique : « Utiliser des produits provenant directement de chez les producteurs apporte de grands avantages en restauration. Ce procédé valorise aussi bien l’établissement que les productions alimentaires locales, l’équipe soutient ainsi le travail des producteurs de la région et renforce enfin la notoriété et la qualité des produits utilisés. Travailler main dans la main avec les producteurs locaux, c’est aussi un tremplin pour valoriser les produits du terroir. Au final, c’est autant l’économie locale que le goût, que nous soutenons. Tout le monde s’y retrouve ». Alors bien sûr, comme le menu change selon les saisons et les arrivages de légumes au marché, cela nécessite, derrière les fourneaux, une certaine adaptabilité, La Cave de Soye, le vin à l’honneur C’est dans un endroit frais, propice à la dégustation, que l’ancien maître d’hôtel et sommelier de l’Esplan, Blaise Desoye, reçoit les amateurs de vins. Il affiche une soixantaine de références de vins de la Vallée du Rhône et d’ailleurs. « J’aime particulièrement faire découvrir des bouteilles inconnues du grand public dont le domaine se trouve parfois juste à côté de chez soi », explique le caviste. Ouvert en septembre dernier, son commerce, situé place de l’Esplan, constitue un véritable miroir de la région viticole. Blaise Desoye travaille en direct avec les producteurs locaux, et compte également plusieurs cépages fameux. Particuliers et entreprises peuvent ici découvrir les larges horizons des vins du Tricastin et de France, qu’il accompagne de ses conseils éclairés. « Le vin c’est comme une sorte de trait d’union entre la terre et les hommes. Ici, on prend le temps d’échanger, de discuter et déguster de nombreuses appellations autour de la terrasse. » Comme tout caviste, Blaise Desoye fournit également des restaurateurs dans les environs de Saint-Paul-TroisChâteaux. Créée tout récemment, la gestion de la cave lui prend beaucoup de temps, d’autant qu’il travaille seul et confie « attendre la fin de l’année pour confirmer la viabilité financière de l’entreprise. Pour autant, je suis moins inquiet qu’occupé, j’ai même hâte de conduire certains projets. » 13 expression des groupes politiques Priorité Jeunesse … La rentrée approche, petits et grands reprennent le chemin de l’école. Les Communes ont la charge des locaux scolaires et des fournitures de base. Mais la Ville de Saint-Paul fait beaucoup plus que ce que la loi lui impose. Depuis longtemps elle a construit tout un ensemble de prestations qui enrichissent le temps scolaire et en même temps complètent au profit des enfants, en dehors de l’école, l’enseignement des maîtres et des maîtresses. On citera, de manière forcément incomplète, l’anglais dés l’école maternelle, les séances de piscine et de sport à l’école encadrées pas le personnel communal, l’éveil musical, le théâtre, l’initiation aux échecs entre midi et deux, la participation à l’opération « école et cinéma » ; les ateliers gratuits au Musée d’archéologie tricastine, le Racontoir à la Médiathèque, les repas à la Cantine facturés à 3,65 € au maximum alors qu’ils reviennent à 12 € à la collectivité…… En plus des gros investissements comme le Groupe scolaire du Resseguin (le programme, retardé par les appels d’offre, représente un investissement total de 4,3 millions d’euros, le chantier avance bien, les entreprises ont travaillé tout l’été) la ville apporte pour les dépenses courantes des écoles des sommes très importantes ( chaque famille tricastine peut très utilement comparer le montant de sa taxe d’habitation avec le coût total annuel pour le budget communal pour un enfant scolarisé à Saint-Paul en école élémentaire : 718 € et en classe maternelle : 1391 € !!) Tout cela traduit bien entendu des choix et une volonté politique, celle de notre équipe. Mais, et il faut toujours en avoir conscience, tout cela est rendu possible par les recettes fiscales qui viennent des entreprises industrielles du site nucléaire. C’est la rigueur dans l’utilisation de l’argent public qui permet de privilégier, comme nous choisissons de le faire, d’une part les écoles mais aussi l’ensemble de nos enfants à travers la Maison de l’Enfance, le soutien aux multiples associations sportives, l’action de la Médiathèque et l’appui aux associations culturelles qui savent animer au profit des jeunes des manifestations comme le Salon du livre, le Festival du film, les événements autour de la musique ou du théâtre. Assurément le désœuvrement n’est pas ce qui menace le plus les petits Tricastins. Fadma Abbassi, Isabelle Aracil, Stéphanie Bakhtar, Chantal Bélézy, Jacqueline Bessière, Agnès Boutet, Georgia Brun, Jean-Michel Catelinois, Bernard Decome, Romain Entat, Christine Etuy, Jean-Bernard Faugier, Philippe Gourin, Pauline Groffe, Jean-Luc Lenoir, Claude Lovérini, Jean-Claude Monnier, Eliette Richez, Daniel Rollet, Serge Scotto Di Vettimo, Tahar Sellal, Sandra Terrasse. La démocratie bafouée. Opacité toujours … Le soir des élections législatives. Les Tricastins attendent la fin du dépouillement. Mr le Maire prend le micro et annonce les résultats. > Tour de France, A ses côtés Fabien Limonta, député suppléant d’Hervé Mariton, vainqueur des élections. Il est aussi Conseiller Général du canton et Conseiller municipal d’opposition à Saint Paul. L’usage et la courtoisie veulent qu’après une élection les candidats remercient leurs électeurs. Ce dernier demande donc à Mr le maire de lui passer le micro. Refus catégorique : « Il n’en est pas question !» Les Tricastins s’offusquent. Fabien Limonta en appelle à la raison et au sens civique de Jean-Michel Catelinois qui concède enfin le micro. Sur la ligne de départ du Tour de France (où ne risquent pas de se trouver les Conseillers Municipaux de l’Opposition auxquels on a tout simplement omis de dire qu’ils auraient pu avoir une accréditation) Fabien Limonta, non accrédité par la Mairie, donc, affiche sa présence justifiée à triple titre. L’équipe organisatrice du Tour, très mal à l’aise, lui intime publiquement l’obligation de quitter le lieu sur ordre de Mr le Maire pour qui, le député Hervé Mariton, représenté ici par son suppléant, le Conseiller Général, le Conseiller Municipal et les Tricastins ici représentés par leur élu, sont, manifestement, personnes indésirables. De mémoire d’élu, 30 ans de présence politique sur notre territoire, Fabien Limonta témoigne n’avoir jamais été témoin d’un tel comportement de la part d’un élu, maire de surcroît ! Dans la course au non-respect de la démocratie Monsieur Catelinois franchit toutes les étapes avec succès, champion ! Les élus de l’Opposition : Martine Duriaud, Raoul Garcia, Vanina Gilot, Fabien Limonta, Annie Roux, Michel Seux. 14 Une belle fête : les Tricastins peuvent être fiers du travail accompli par les employés municipaux. Mais combien cela coûte-t-il à la collectivité ? les sponsors nous dit-on ! Le saurons-nous un jour ? Ou aurons-nous le même compte-rendu qu’en 2011 ? Les conséquences des choix doivent être communiquées. > École du Resseguin, Après une interruption de presque 1 an provoquée par une décision du Tribunal Administratif (TA), les travaux ont repris mais beaucoup de questions restent sans réponse pour les élus et les Tricastins. Les quelques communications de Monsieur le Maire ou des Adjoints concernés ne nous ont pas éclairés sur les raisons profondes et réelles de ce disfonctionnement sanctionné par les Autorités. Personne ne peut croire qu’un TA saisi par un Préfet casse un marché public sur de simples « questions de forme » comme le déclare, dans la presse, l’Adjoint aux Travaux. Une clarification s’impose. Cependant, nous sommes bien conscients que les enfants et leurs professeurs resteront une année de plus dans des locaux, climatisés certes, mais mal adaptés à une action pédagogique efficace. Que penser de la délocalisation future de l’école élémentaire (8 classes) dans ces même locaux, déjà trop exigus pour l’école maternelle (5 classes) ? > EPA – Maison de l’Enfance, La Directrice coordinatrice est en longue maladie depuis un an et ne reviendra pas ! Le Directeur général est parti en congés puis il sera en retraite ! Qu’attend la Présidente pour accélérer leur remplacement ? Gérard CLERC, association Unir & Agir coup d’œil sur notre passé HISTOIRE ET MEMOIRE ARCHÉOLOGIE Domaine des Dominicains* Il était une foi… À la faveur des tensions religieuses du XVIIe siècle, un évêque et fin stratège, Claude Rufier, permit l’implantation au cœur de la cité de Saint-Paul, jugée trop calviniste, d’un couvent de Dominicains devenu 200 ans plus tard propriété des Frères Maristes. Un domaine immense, aujourd’hui partagé entre maison de retraite, Lycée agricole et jardins. Histoire singulière d’un lieu méconnu. capucins et de religieuses de Cluny : « (…) nos ombrelles suffisaient à peine à nous préserver d’une insolation. Bientôt cependant notre embarcation (…) accosta (…) et un quart d’heure après nous mettions le pied sur le sol de la cathédrale, suivie d’une foule considérable (…). » D’autres se rendent en Colombie en 1889, ralliant Buenaventura à Popayán à dos de mulet au cours d’un périple si éprouvant que l’un d’eux, gagné par la fièvre, mourut quelques heures après son arrivée. Les missions se poursuivent au Mexique (1899), en Argentine (1903), au Chili (1911). Certains vivent et meurent làbas, d’autres, rappelés par l’âge, reviennent en Tricastin, leurs bagages débordant de souvenirs insolites des terres lointaines, versés au cabinet des curiosités du domaine, matière à instruction et émerveillement**. Aujourd’hui 1236-1664 : De l’église au couvent Comprenant depuis le XIIIe siècle une église hors les murs de la ville, Notre-Dame de Pitié qui résonna des prières des Tricastins frappés par la peste en 1629, le site doit son essor aux guerres de Religion, avec la création d’un couvent de Dominicains en 1664. Une nouvelle église absorbe dès lors la chapelle primitive autour de laquelle s’aménagent des bâtiments et des espaces agricoles où les moines cultivent la luzerne, la vigne aussi bien que les orangers. Une plaque dans l’actuel réfectoire du Lycée agricole témoigne de la consécration d’une nouvelle église. Jusqu’à la Révolution, les Pères et Frères dominicains officient, prient et travaillent dans ce domaine qui va connaître plusieurs vies. 1825 : Un lieu d’instruction religieuse et scientifique La Révolution française renverse l’ordre ancien sans abattre les murs. Le domaine, dès lors, est vendu aux enchères. Au début du XIXe siècle, de loin en loin, des propriétaires pétris de piété en font alors don aux Frères de l’Instruction Chrétienne qui s’y installent en 1825. Une communauté qui se fond bientôt dans un ensemble plus vaste : les Petits Frères de Marie, plus tard les Maristes, dont ils partagent les visées d’instruction et d’éducation de la jeunesse. En 1842, l’ancien couvent est profondément transformé et s’assortit d’un parc agrémenté d’un jardin, pour accueillir jusqu’à 300 personnes, Pères, Frères et novices, et même une fabrique de biphosphate de chaux. Les voyages pour former la jeunesse Des Frères Maristes, dès lors, partent du domaine tricastin pour instruire de religion et de science les enfants du monde. En 1884, cinq Frères de Saint-Paul naviguent jusqu’aux Seychelles pour assurer la direction de l’école de Port-Victoria, cheflieu de l’île Mahé. Leurs écrits témoignent de leur arrivée en compagnie de Pères Avec l’interdiction des communautés religieuses au début du XXe siècle, la communauté des Frères Maristes se disperse en Italie, et le domaine, racheté par des particuliers pour le soustraire à la confiscation des biens, connaît des fortunes diverses, avant d’être rendu aux Maristes en 1933 par le diocèse de Valence. En 1939, l’abside de la chapelle sera repeinte par un artiste catalan en exil, Carlos LlobetRaurich. Aujourd’hui, la maison de retraite des Frères Maristes et le Lycée agricole Tricastin-Baronnies occupent en partie le domaine, apaisé, qui retrouvre ses origines : la sérénité des pères, la vitalité des enfants. Tous nos remerciements à Nicole Chandru sans qui la rédaction de l’article eût été simplement impossible. Illustrations : Saint-Paul-Trois-Châteaux, regard sur son passé, Jean Valentin, éditions La Mirandole. * Domaine privé. Visite exceptionnelle dans le cadre des Journées européennes du patrimoine les 15 et 16 septembre. Voir page 3. ** Une partie de cette fabuleuse collection sera visible au Musée d’archéologie tricastine dans le cadre des Journées du patrimoine. Voir page 3. 15
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