Cancer du col - Département de médecine générale
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Cancer du Col en Médecine Générale DMG Paris 7 DMG Paris 7 2010 1 PRE--TEST PRE A quelle ll ffréquence é d doit doitit-on pratiquer ti un frottis cervicovaginal ? 2 Quelles sont les principales méthodes de 2. frottis cervicovaginal et leurs intérêts ? 3 Quelles sont les indications de la 3. colposcopie ? 4 Quels sont les facteurs de risques du cancer 4. du col ? 1 1. DMG Paris 7 2010 2/54 Cancer du col de l’utérus épidémiologie (1 (1) – 3068 cas par an en 2005 ; fréquence :10ème rang des cancers féminins – 1067 décès en 2005 – Pic d’incidence à 40 ans – Pic de mortalité à 50 ans – Recul des cancers invasifs en 20 ans de 50% D Dans lles pays où ù un dé dépistage i t d de masse a été organisé la mortalité par cancers du col utérin a baissé de 50 à 80% Danemark Finlande, Danemark, Finlande Norvège Norvège, Suède* DMG Paris 7 2010 3/54 Évolution de l’incidence et de la mortalité 1980-2000 ((données INvS)) Incidence : moins 2 2.8 8 % par an de 1980 à 2000 ¾1980 : 4 879 nouveaux cas ¾2000 : 3 387 nouveaux cas 2005: 3068 nouveaux cas Mortalité : moins 4.4 % par an de 1980 à 2000 ¾1980 : 1941 décès ¾2000 : 1004 décès ¾2005 : 1067 décès C.Exbraya(, INVS 2003.p107-112 (www.invsante.fr) DMG Paris 7 2010 4/54 Cancer du col de l’utérus épidémiologie(2 épidémiologie( 2) En France : pas de dépistage de masse, expérimentation en cours pour 5% de la population (4 régions : Bas Rhin & Haut Rhin, Isère, Martinique) Dépistage individuel Mauvaise répartition des 6 millions de frottis annuels 40% 40 % des femmes en activité sexuelle n’ont jamais eu de frottis 40 à 50 % des femmes ménopausées échappent au dépistage DMG Paris 7 2010 5/54 Dépistage inégal Moins M i d de ffrottis: tti ouvrières, iè exploitantes l it t agricoles ,artisans commerçantes, employées , sans profession profession. Moins de frottis: bénéficiaires de cmu, sans couverture complémentaire p Incidence et mortalité par âge en 2000 DMG Paris 7 2010 7/54 Cancer du col de l’utérus Rôle du médecin généraliste Acquérir la compétence pour faire les frottis : 15% sont réalisés par des MG / 85% par des gynécologues; gy g ; la q qualité des frottis est la même Aider à respecter la périodicité des frottis Choix du laboratoire qui interprète les lames Organiser le suivi gynécologique dans le dossier DMG Paris 7 2010 8/54 Cancer du col de l’utérus se prête idéalement au dépistage Cancer fréquent Test de dépistage éprouvé et simple à réaliser : L frottis Le f tti (VPP : 99 99%) %) Agent responsable : Human Papilloma Virus Hi t i naturelle t ll llongue (13 (13 ans en moyenne)) Histoire Détecter les états précancéreux ou dysplasies Traitement bien codifié DMG Paris 7 2010 9/54 Étapes de modification de l’épithélium du col de l’utérus Plusieurs étapes de modification f : Selon épaisseur de l’atteinte épithéliale Dysplasies légères : LSIL Dysplasies moyennes et sévères :HSIL Cancers invasifs DMG Paris 7 2010 10//54 10 Contam mination n sex xuelle Histoire naturelle du cancer Incubation 8 mois (3 mois – 10 ans) 20% 50% 10% Lésions de Cancer Lésions de HPV 5ans du b bas grade d 7 à 9 anshaut h t grade d d coll 1% ………………………………….….. 15 à 20 ans ……………….…………………………. DMG Paris 7 2010 11//54 11 Facteurs de risque corrélés à l’activité sexuelle Infections : HPV + de 90% des cancers Activité sexuelle précoce avant 17ans : RR 2,4 Multiplicité des partenaires : RR 9 Immunosuppression : - greffes rénales : RR 14 - HIV Tabac : RR 2,6 < 20 cig - RR 4,3 >20 cig Bas milieu sociosocio-économique Multiparité DMG Paris 7 2010 12//54 12 Autres facteurs de risque controversés Autres agents infectieux : herpès p virus 2 ou chlamydiae y - association non retrouvée Contraception p orale : si > de 8 ans,, RR : 2,2 (+ nette pour l’adénocarcinome; expression de gênes viraux hormonodépendants hormonodépendants?) ?) Contraception par diaphragme ou préservatif : diminue le risque (protecteur des infections à HPV) Conjoint : étude cas témoin : maris des cas + de partenaires sexuels / maris des témoins DMG Paris 7 2010 13//54 13 Pathogénie du cancer du col 80% des infections à HPV sont transitoires et asymptomatiques 20% vont provoquer des CIN et 1% des cancers du col 95 à 100 % des lésions pré pré--cancéreuses et cancéreuses du col sont liées à l’HPV DMG Paris 7 2010 14/54 14 /54 Réduction de l’incidence/ périodicité des frottis Périodicité % réduction 5 ans 3 ans 1 an Age : 20 20--64 84% 84% 91% 91 % 35--64 Age : 35 70% 70 % 78% 78% Age g : 2525-26 26--30 p puis 83 83% % 90% 90 % DMG Paris 7 2010 93% 93 % 15//54 15 Le dépistage • Peu P dde dé dépistage it organisé i é malgré l é les l recommandations d ti de d la l Conférence de Consensus de Lille 1990 et ANDEM 1995 Recommandations R d ti non suivies i i !! • 1frottis tous les 3 ans après 2 frottis annuels normaux chez • les femmes de 25 à 65 ans en activité sexuelle : à adapter en fonction des femmes • Fonction des facteurs de risques : si HIV + = haut risque (FCV tous les ans) ans), si âge précoce des premiers rapports : 1er FCV avant 25 ans • Poursuivre jusqu’à 70 ans si activité sexuelle DMG Paris 7 2010 16//54 16 Difficulté du dépistage • La moitié des femmes ont eu un frottis tous les 3 ans Un tiers tous les 6 ans • Un tiers de femmes atteintes de cancer du col n’ont jamais eu de dépistage • Disparité selon l’ l’age age et catégorie p ((CMU ,,+60 ,+60 ans ,,revenu socioprofessionnelle faible) DMG Paris 7 2010 17//54 17 Conditions optimales de réalisation du frottis Idé l Idéalement t par un médecin éd i Absence de saignement abondant Pas de rapports depuis 2 jours (+/(+/-) Pas de toucher vaginal g avec lubrifiant avant Meilleurs résultats si col trophique DMG Paris 7 2010 18/54 18 /54 Où prélever ? le cancer naît à la zone de jonction entre l’épithélium malpighien de l’l’exocol exocol et l’épithélium cylindrique de l’endocol l’endocol (variable en fonction de l’âge) Un prélèvement au niveau de l’endocol l’endocol l’l exocol Un prélèvement au niveau de l’exocol Un seul geste pour les 2 prélèvements si utilisation tili ti d’ une Cervex C b h brush DMG Paris 7 2010 19//54 19 Rappel histologique DMG Paris 7 2010 20/54 20 /54 Le matériel Frottis en couche mince ou traditionnel Résultats identiques q q quelque q soit la méthode choisie DMG Paris 7 2010 21//54 21 Comment prélever? DMG Paris 7 2010 22//54 22 DMG Paris 7 2010 23//54 23 DMG Paris 7 2010 24/54 24 /54 DMG Paris 7 2010 25//54 25 DMG Paris 7 2010 26//54 26 Les techniques Technique conventionnelle (sur ( lame)) : 2 lames Technique q monocouche ((en milieu liquide) q ): un seul flacon Ch i d Choix de lla ttechnique h i : dé dépend dd du llabo b Pour la patiente : même prix ((14 14,,30 30€ €) La qualité du prélèvement est essentielle pour les 2 méthodes La meilleure technique q est celle dont vous avez l’habitude DMG Paris 7 2010 27//54 27 Les 2 techniques de prélèvement DMG Paris 7 2010 28//54 28 L’étalement L étalement sur lame traditionnel DMG Paris 7 2010 29//54 29 Frottis en couches minces Pas de preuve pour l’instant de sa supériorité Automatisation,, moins de frottis non interprétables p Principal p avantage g :p possibilité de couplage p g aux tests HPV sur le même prélèvement : 47€ 47€, remboursés Indication du test HPV : devant un ASCUS Le test HPV ne remplace pas le frottis* DMG Paris 7 2010 30/54 30 /54 Aperçus DMG Paris 7 2010 31//54 31 Cas clinique n n°° 1 Vous recevez le résultat du frottis de Mlle N., 28 ans Elle Ell prend d une CO : Adepal Ad l® Le p prélèvement a été effectué le 8ème jjour du cycle DMG Paris 7 2010 32//54 32 Les résultats DMG Paris 7 2010 33//54 33 Que faites vous? DMG Paris 7 2010 34//54 34 Cas clinique n n°° 2 Le frottis de contrôle de Mlle N N., VIH+ VIH+, effectué dans les délais que vous avez fi é estt lle suivant fixés, i t Le p prélèvement a été effectué au 12ème jour du cycle La patiente est sous contraception orale DMG Paris 7 2010 35//54 35 Les résultats DMG Paris 7 2010 36//54 36 Expliquez à la patiente ce que fera le spécialiste p àq qui vous allez la confier DMG Paris 7 2010 37//54 37 Le système de Bethesda actualisé en 2001 doit être le seul utilisé pour formuler les résultats du frottis Abandon de la classification de Papanicolaou (en groupe de I à V) terminologie uniforme Réduit le manque de reproductibilité entre les différentes classifications Permet une prise en charge adaptée aux mêmes entités DMG Paris 7 2010 38/54 38 /54 ( 1) I Qualité du prélèvement (1 Satisfaisant pour évaluation : s’il est interprétable Si 50 à 70 % des cellules peuvent être examinées, le prélèvement est considéré comme satisfaisant ti f i t mais i les l élé éléments t gênant ê t lla zone de lecture doivent être décrits Absence de cellules endocervicales (< (<10 10%): %): à signaler dans le CR, frottis interprétable Études rétrospectives p :p pas d’association entre faux négatifs et absence de cellules endocervicales DMG Paris 7 2010 39//54 39 Recommandations pour le suivi d’un frottis sans cellule endocervicale refaire f i un ffrottis tti dans d un an ou refaire un frottis dans 6 mois SI : o antécédents d’anomalies malpighiennes pg ou g glandulaires o test HPV positif dans l’année en cours o Col non visible ou endocol difficile à prélever lors du élè t prélèvement o patiente immunodéprimée o premier frottis effectué chez la patiente DMG Paris 7 2010 40//54 40 I Qualité du prélèvement (2) prélèvement élè t non satisfaisant ti f i t: 2 possibilités non techniqué correctement en raison d’une d une lame brisée ou non étiquetée techniqué et examiné mais non satisfaisant : – trop peu de cellules (< 10 10% % de la lame) – ou plus de 70 % des cellules non interprétables car masquées par du sang, une inflammation, des superpositions cellulaires , des contaminations ou des artéfacts. REFAIRE LE FROTTIS DMG Paris 7 2010 41//54 41 II Interprétation et résultats (1 (1) Le L ffrottis tti estt normall : 95 95% %d des cas Il n’y ’ a pas d de lé lésion i iintra t é épithéliale ithéli l ou d de signes i d de malignité L CR peutt ffaire Le i mention ti d’élé d’éléments t di divers pouvantt être utiles : trichomonas filaments – présence de micromicro-organismes : trichomonas, mycéliens, bactéries, modifications cellulaires associées à l’herpès. – Modifications réactionnelles : DIU, inflammation, irradiation – Atrophie post post--ménopausique… DMG Paris 7 2010 42/54 42 /54 II Interprétation et résultats (2 (2) L ffrottis Le tti estt anormall : 5% d des cas atypie des cellules malpighiennes : ASC 2 groupes ASC –US : atypies des cellules malpighiennes de signification indéterminée 2 à 3 % des Frottis Doute sur une lésion sous jacente ASC--H : atypies des cellules malpighiennes ne ASC permettant pas d’exclure une lésion de haut grade Sans diagnostic définitif et certain DMG Paris 7 2010 43//54 43 Prise en charge des ASC At i d Atypies des cellules ll l pavimenteuses i t <5 % des frottis ASC-H Colposcopie Biopsie ASC-US Cytologie à 6 mois DMG Paris 7 2010 Recherche HPV oncogène 5 44//54 44 II Interprétation et résultats (3 (3) Lésions épithéliales de bas grade LSIL : koïlocytose, dysplasie légère et CIN1 CIN 1 (cervical intra épithélial néoplasie) Lésions intra épithéliales de haut grade HSIL : dysplasie modérée ou sévère sévère, carcinome in situ (CIS), CIN 2 et 3 Carcinome Malpighien DMG Paris 7 2010 45//54 45 II Interprétation et résultats (4 (4) A Anomalies li épithéliales é ithéli l touchant t h t les l cellules ll l glandulaires : Colposcopie nécessaire Atypies des cellules glandulaires AGC : endocervical , endométrial ou origine non spécifiée (NOS) Atypies des cellules g glandulaires évoquant une yp q néoplasie Adénocarcinome in situ Adénocarcinome : endocervical, endométrial, extra--utérin, non précisé extra DMG Paris 7 2010 46//54 46 Indication de la Colposcopie Toutes T t les l lésions lé i HSIL(lésions HSIL(lé i malpighiennes intra épitheliales de hauts grades) d ) Toutes les lésions glandulaires g Lésions LSIL: pas de typage HPV S it contrôle t ôl à 6 mois i puis i 12 mois i Soit Soit colposcopie p p d'emblée Normalisation fréquente à 18 mois Attention au sur traitement Communication des résultats ? Difficile! Et difficile de répondre Pourquoi moi ? Depuis combien de temps ? Mon partenaire m’am’a-t-il été infidèle, doitdoit-il se faire examiner ? Devons--nous mettre des préservatifs? Devons A qui puispuis-je le transmettre ? Aurais--je un cancer ? Aurais Pourquoi on ne me l’a pas dit plus tôt ? DMG Paris 7 2010 48//54 48 La vaccination Les vaccins anti HPV et leur place dans la prévention du cancer du col DMG Paris 7 2010 49 Les vaccins: V i M Vaccin Merck kG Gardasil Gardasil® d il® il® V i GSK Cervarix® Vaccin Cervarix C i ® Tetravalent: HPV 16/ 16/18/ 18/6/11 Mis sur le marché français le 23 23//11 11//2006 Remboursement le 13 Juillet 2007 ((cf AMM)) Bivalent HPV 16 & 18 Mis sur le marché français le 18 18//4/2008 DMG Paris 7 2010 50//54 50 Protocoles de vaccination trois injections G Gardasil Gardasil® d il® il® (Merck) (M k) J0 – M2 – M6 Rappel ? C Cervarix® Cervarix i ® (GSK) J0 – M1 – M6 Rappel ? Prix: 123.66 Euros pour le vaccin Merck GARDASIL Remboursement en 2007 L’avis du conseil supérieur p d’hygiène yg publique p q fin Mars 2007 Est favorable à cette vaccination Préférence pour le vaccin tétravalent DMG Paris 7 2010 51//54 51 Caractéristiques Vaccin prophylactique et non thérapeutique Protection contre les virus oncogènes 16 et 18 responsables de 70 70% % des cancers du col (40 souches oncogènes sont identifiées) HPV 6 et 11 responsables des Condylomes A i é Acuminés Vaccination de 100 100% % de la population; protection de 70% 70 % à 80 80% % seulement Durée de l’immunité inconnue DMG Paris 7 2010 52//54 52 Les questions en suspens suspens… Q i vacciner Qui i – Les jeunes filles avant contact avec les virus HPV – Les hommes : pas de preuves pour l’instant l instant Quel « rattrapage » possible ? A quel âge : AMM obtenue pour: Fille de 14 ans, ou jeune femme entre 15 et 23 ans n’ayant n ayant pas encore eu de rapports sexuels Quel retentissement sur les comportements sexuels? Quel impact sur les programmes de dépistage… DMG Paris 7 2010 53//54 53 Principaux p champs p à aborder Sexualité F tilité Fertilité Mortalité L’information des patientes est capitale DMG Paris 7 2010 54//54 54 Et ll’avenir avenir ? Développement de nouvelles techniques de dépistage : les marqueurs cellulaires Développement de nouvelles thérapeutiques la stimulation du système immunitaire La vaccination anti HPV : 2ème génération… L vaccination La i i thérapeutique hé i DMG Paris 7 2010 55//54 55 BIBLIOGRAPHIE (1)-Vacher Vacher--Lavenu MC. Histologie et cytologie des cancers du col. La Revue du praticien 2001 ; 51 : 1417 1417--1423 1423.. (2)-BoulangerJC , Naepels P. Dépistage et diagnostic des cancers du col. La Revue du praticien 2001 ; 51 : 1426 –1430 . (3)-Lesur A. , Watelet J., Verhaeghe JL. Le frottis cervical : plus un geste de prévention é ti que d de di diagnostic ti précoce. é L La R Revue d du praticien ti i – Médecine Méd i générale 1994 ; 8 : 3333-41. 41. (4)-Conférence de consensus : conduite à tenir devant un frottis anormal ANAES 2000 +actualisation 2002 (5)-Weidmann C., Schaffer P., Hedelin G. L’incidence du cancer du col de l’utérus régresse régulièrement en France. BEH 1998 ; 5 :1717-19. 19. (6)-Monsenego J. British Journal of Cancer 2001 ;8484-3 :360360-366. 366. (7)-Coste J. J Cross sectional study of conventionnal cervical smear,monolayercytology,and human papillomavirus DNA testing for cervical cancer screening.BMJ 2003 ; 326 :733733-736. 736. (8)-Figon S., Flori M., Le Goaziou MF. Dossier frottis cervicovaginal. La R Revue d du praticienpraticien ti i -Médecine Méd i générale é é l 2004 ; 646 646--647 :1. (9)Descamps Ph,Baldauf JJ, Bonnier P:dépistage des cancers gynécologiques et mammaires Masson 2004 2004;; Avis du conseil sup d’hygiène d hygiène publique relatif aux iST 2006 DMG Paris 7 2010 56//54 56
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