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Expertise/Défiscalisation Expertise/Défiscalisation Implanté en Guyane depuis une quinzaine d’années, Groupe Océanic a développé une forte expertise sur le marché immobilier de ce département français situé en Amérique du Sud et dont l’économie est particulièrement dynamique. Il propose des programmes d’immobilier de défiscalisation conformes aux dispositifs Girardin et Pinel outre-mer à Cayenne et ses environs. «Nous avons été les premiers à y proposer un programme immobilier il y a quelques années. Les niveaux de loyer y sont inférieurs par rapport à ceux pratiqués à Cayenne tout étant très proche de la principale zone commerciale de Guyane», indiquent les dirigeants qui précisent que les investisseurs peuvent actuellement acquérir 11 villas sur le programme des Maripas de Soulas et 24 sur le programme du Clos des Savanes. Aspect non négligeable de ce programme, les Nouvelles résidences de Macouria bénéficient d’un permis de construire obtenu le 30 juillet 2010 et sont donc de ce fait éligibles à la fois à la loi Girardin (IR et IS) et à la loi Pinel outre-mer. Pour définir le dispositif le plus adapté, les experts de Groupe Océanic proposent d’accompagner les investisseurs dans toutes les démarches, ce qui leur permettra d’optimiser leur investissement. Comment souscrire ? L a Guyane n’est naturellement pas la première destination à laquelle on pense pour nos investissements immobiliers. Il s’agit d’un territoire peu connu des Français parmi lesquels rares sont ceux qui savent la situer sur une carte. Pourtant, il s’agit d’un marché immobilier actif avec des assurances et des garanties de très bon niveau. Les normes de construction qui y sont imposées sont quant à elles légèrement supérieures à celles que nous connaissons en métropole. Un marché très porteur La croissance économique de la Guyane est forte, tout comme la croissance démographique. Le département compte aujourd’hui 250 000 habitants, dont la moitié est concentrée à Cayenne. Selon les observateurs, la population locale devrait doubler d’ici 2030, une tendance qui sera nourrie par un taux de natalité élevé (26,8 ‰) et l’arrivée de nombreux nouveaux habitants. Le déficit de logement est considérable et il le restera. L’engouement pour ce micromarché n’est donc pas près de s’estomper. Ceci d’autant que l’Etat soutient activement la promotion immobilière dans les DOMTOM. Le besoin de logements neufs avec 24 David Regin des niveaux de loyer intermédiaires est récurrent et important. «C’est la raison pour laquelle il y a toujours eu des solutions de défiscalisation pour soutenir le secteur de la construction qui reste – et c’est une autre raison du soutien gouvernemental – un gros pourvoyeur d’emplois locaux», observe David Regin, responsable des opérations de Groupe Océanic. Les atouts de la défiscalisation outre-mer Le rendement locatif est confortable. Groupe Océanic mentionne des exemples de T3 de 70 m2 loués à 950 euros par mois pour des prix de revient au m2 de l’ordre de 2 500 à 3 000 euros. «La tension sur le marché et le bon niveau de rendement incitent nos clients à conserver leur bien au-delà de la période d’obligation locative exigée par le dispositif de défiscalisation», notent les dirigeants du groupe fondé par Patrice Azria. Un autre atout de la défiscalisation outremer est le plafond rehaussé à 18 000 euros pour les niches fiscales, contre 10 000 euros pour les opérations effectuées en métropole. Une différenciation dont Groupe Océanic se félicite : «Il s’agit indéniablement d’un atout compétitif fort Supplément Option Finance n°1316 - Lundi 4 mai 2015 / Funds n°81 - Juin 2015 pour quelqu’un qui paye 20 000 euros d’impôt sur le revenu. La loi Duflot outremer manquait d’attraits, elle a été remplacée par la loi Pinel au 1er septembre dernier qui propose des durées de défiscalisation variables (6, 9 ou 12 ans) et qui est plus souple que la loi précédente. Par contre, par rapport à la loi Girardin, elle abaisse le plafond des ressources des locataires et celui des loyers. A titre de comparaison, nous étions à 14 euros du m2 par mois pour le loyer plafond avec un dispositif Girardin IR. Avec la loi Pinel, on se situe entre 8,5 et 10 euros du m2 par mois. La loi Pinel outre-mer implique donc parfois le refus de locataires qui ont des revenus trop importants par rapport aux nouvelles dispositions», indique David Regin. Macouria – L’opportunité du moment Groupe Océanic commercialise actuellement les Nouvelles résidences de Macouria. Il s’agit plus précisément de deux nouveaux programmes, les Maripas de Soula et le Clos des Savanes situés dans la commune de Macouria qui a une situation privilégiée à la sortie de Cayenne en direction de Kourou sur l’axe économique et stratégique de Guyane. Groupe Océanic a établi des partenariats avec plusieurs conseillers en gestion de patrimoine qui constituent son principal mode de commercialisation. «Actuellement, une cinquantaine de conseillers indépendants commercialisent effectivement nos programmes en France. Ceux-ci réalisent environ 70 % de nos ventes, sachant qu’un cabinet de taille moyenne commercialise un à trois lots par an. Pour les plus importants, certains enregistrent jusqu’à dix ventes par an», déclare le groupe qui combine bien sûr ce réseau commercial efficace avec le réseau interne de vente pour les investisseurs qui viennent voir directement les équipes d’Océanic en Guyane ou à Brest. Depuis plus d’un an, Groupe Océanic dispose également d’un nouveau canal de distribution. «Le groupe Crédit Mutuel Arkéa, avec qui nous avons initié un partenariat, distribue désormais nos produits référencés par sa filiale Arkéa Immobilier Conseil. Gage de reconnaissance de la qualité de nos produits, ce partenariat nous permet d’avancer et d’adapter notre offre aux exigences d’un partenaire de cette taille», se réjouit l’équipe dirigeante qui travaille d’ores et déjà sur un prochain programme, en front de mer de Cayenne cette fois. n Thierry Bisaga David Regin, responsable des opérations de Groupe Océanic questions à… Groupe Oceanic : vents porteurs sur l’immobilier guyanais Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Strasbourg et titulaire d’un DESS de Finance de l’IEP Strasbourg, David REGIN intègre en 1998 la banque d’affaires des Banques Populaires, Natexis Banques Populaires (NBP), comme trader actions. En 2000, il crée en tant que Directeur Général délégué, la filiale, Natexis Arbitrage, qui sera le compte propre actions et dérivés de NBP avec une activité principale à Paris et un desk à New York. En 2008, il s’installe en Bretagne et rachète un groupe d’agences immobilières qu’il restructure et devient franchisé Century21 sur 3 agences. En 2013, il cède la société et intègre Groupe Océanic en tant que Responsable des Opérations (bras droit du Président fondateur Patrice Azria). Votre président, Patrice Azria, a établi Océanic Finance, son cabinet de conseillers en gestion de patrimoine à Brest en 1993. Quelle est l’origine de l’aventure guyanaise de Groupe Océanic ? Comme souvent, il s’agit d’une rencontre. Passionné de football, Patrice Azria a suivi l’évolution du Stade Brestois, où il a rencontré Bernard Lama, le célèbre gardien, dont la famille est originaire de Guyane. Il a fait découvrir le marché local à Monsieur Azria qui, fort de ses connaissances du marché immobilier et des solutions de défiscalisation, a initié un premier projet outremer au début des années 2000. Le démarrage a-t-il été rapide ? L’essai a en effet été rapidement transformé. Le premier immeuble a très vite été vendu et la rentabilité de l’opération s’est avérée plus que satisfaisante. De nombreux autres projets ont suivi. A quel niveau d’activité êtes-vous aujourd’hui ? Nous sommes devenus le premier promoteur privé de Guyane avec une progression continue pour arriver en 2015 à 200 logements livrés. Nous livrerons notre 1 000e lot cette année pour une vingtaine de résidences. Nous employons 40 personnes sur place (sur un total de 80 personnes dans le groupe) où, parallèlement à nos activités de promotion, nous avons mis en place une filiale de construction et trois agences immobilières. L’ensemble des services supports, comme par exemple la comptabilité, est centralisé à Brest. Quels types de logements proposez-vous aujourd’hui ? Initialement, nous nous étions positionnés exclusivement sur des programmes haut de gamme. A présent, nous développons également des programmes de moyenne gamme avec des prix de vente raisonnables compris entre 2 500 et 3 000 euros le mètre carré. Disposez-vous de bonnes relations avec les collectivités locales ? Effectivement, nous travaillons étroitement avec L’EPAG – l’Etablissement public d’aménagement de Guyane. L’objectif de cette structure est d’optimiser l’aménagement du territoire et plus spécifiquement plusieurs quartiers en Guyane dans les environs des deux principales villes de ce département d’outre-mer, Cayenne et Kourou. C’est ainsi que nous avons investi dans le quartier universitaire Hibiscus où nous avons été le plus important opérateur avec pas moins de cinq programmes immobiliers pour un total de 292 lots. n Supplément Option Finance n°1316 - Lundi 4 mai 2015 / Funds n°81 - Juin 2015 25
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