N°516 Le journal des Esplanadiens Sommaire
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> Edito > Coup de cœur de la rédaction > Formation et partenariat de l’ARES avec le TNS Page 2 : > L’art sur le campus de l’Esplanade > En bref... > Carnaval de l’Esplanade > Bâtissons à corps, à chœurs et à sons > 2016 : une année bissextile Page 3 : > Coup de projecteur sur... > Informations de la Mairie de quartier > A la Ruche 35 > CompoStra, association de promotion du compostage urbain à Strasbourg Page 4 : > A l’ARES et au Théâtre du Tambourin > Opération Archimède 2016 ! > Adhérer à l’ARES, c’est soutenir son action ! > Vive les livres ! > Thé dansant à l’ARES > Les stages de théâtre et de clown Le journal des Esplanadiens > Mot d’humeur et jeux de mots L’art se pratique… et s’apprend L’éducation artistique est un des volets essentiels et anciens de l’action de l’ARES dans son rôle de centre socioculturel. Elle prend chez nous différentes formes : notre école de musique est importante et reconnue ; si j’ajoute les nombreux ateliers d’arts plastiques et l’ouverture à toutes les danses, j’illustre aisément la diversité de notre offre dans ce domaine. Depuis quelques années, nous avons créé une école de théâtre, et ce projet, qui n’entrait dans aucun moule, nous a amenés à devoir répondre à quelques questions fondamentales à propos de ces activités. D’abord un constat : l’expression artistique, c’est d’abord de la technique, souvent beaucoup de techniques et parfois fastidieuses. Ensuite, il faut déterminer la part d’enseignement et la part d’expression. Dit trivialement, c’est, par exemple, la distribution entre cours et auditions de concert. Plus généralement, ce sera donc bien un équilibre à trouver entre projet pédagogique et projet artistique. L’expérience montre que - dans ce domaine - les débats peuvent être longs et passionnés, les solutions fluctuantes selon le contexte et les équipes pédagogiques. Ce qui doit nous importer, c’est de répondre aux aspirations des pratiquants. Nous ne devons jamais perdre de vue que nous ne sommes pas une école d’artistes professionnels. Notre réussite doit se mesurer à notre capacité à ajouter un volet artistique à la personnalité de Monsieur et Madame tout le monde, c’està-dire, par définition, à quelqu’un qui s’initiera et pratiquera par intérêt, voire par passion, mais pas forcément par la découverte d’un talent hors norme. Les conservatoires de tous ordres sont faits pour cette dernière catégorie. Mais qu’on ne s’y trompe pas, c’est la nature des exigences que je précise. Amateur ne signifie jamais médiocre à l’ARES et l’accessibilité au plus grand nombre n’implique pas de renoncer à la rigueur et à la qualité. C’est notre manière de respecter la passion artistique de Monsieur et Madame tout le monde. Claude Gassmann, Président © ARES - OF Février 2016 N°516 ARES Sommaire Page 1 Coup de cœur de la rédaction Formation et Partenariat de l’ARES avec le Théâtre National de Strasbourg (TNS) Nous avons eu le plaisir de participer à une formation au TNS il y a quelques semaines. Quoique très condensée, elle a été extrêmement riche. Nous avons pu participer à de petits exercices de pratique théâtrale proposés par Stanislas Nordey – Directeur du TNS - à la fois du point de vue de l’acteur et de celui du public. Ce temps, ludique mais aussi très impressionnant, nous a permis de nous rendre compte de la sensation que l’on ressent lorsqu’on nous regarde, lorsqu’on se sent observé et jugé. Nous avons eu l’opportunité de fouler le « Plateau » de la Grande Salle du TNS à cette occasion. Maïté a déjà pu mettre en place des activités similaires lors de ses ateliers théâtre avec les collégiens, et ces exercices sur le regard ont nourri certaines séances. Ils lui ont également donné des arguments plus parlants sur le fait d’apprendre à être spectateur. La plupart des jeunes n’ont pas les codes, ne savent pas comment se comporter dans une salle de spectacle. Le fait d’avoir été devant un public et de se rendre compte que le moindre mouvement, toussotement, rire, s’entend depuis la scène et conditionne les acteurs permettra sans doute aux jeunes fréquentant l’ARES d’être plus bienveillants et respectueux envers les acteurs du prochain spectacle qu’ils iront voir. Pendant la formation, outre les deux spectacles que nous avons pu voir et dont nous avons pu débattre lors de séances en présence des acteurs, nous avons également participé à un atelier d’écriture. En plus de nous donner quelques pistes et exercices à mettre en place avec nos publics, le formateur a pris le temps de décrypter nos écrits, de s’intéresser à nos choix, notre vocabulaire, et nous en avons beaucoup appris les uns sur les autres, et sur nous-mêmes. Cette formation nous a beaucoup plu car elle était dirigée par des personnes motivées, intéressantes, habitées, ce qui rendait nos découvertes et notre apprentissage encore plus grisants. Nous espérons sincèrement qu’il y aura une suite à ces rencontres entre professionnels du monde du théâtre et professionnels de l’animation socio-culturelle. Nous réfléchissons ensemble à la mise en place de sorties culturelles (pour aller voir des spectacles vivants) avec un groupe d’adolescents et d’adultes et avec un groupe d’enfants et des familles. Amélie, Anne et Maïté, animatrices de l’ARES L’art sur le campus de l’Esplanade Depuis les années 60-70, l’Université de Strasbourg a appliqué la procédure dite du « 1 % artistique ». Cette procédure, voulue par André Malraux, incite les administrations à consacrer 1 % des crédits alloués pour les constructions publiques à l’installation d’œuvres d’art. 14 œuvres ont été répertoriées dans ce cadre sur le campus. ARES-flash vous les présentera dans les numéros à venir. François Stahly : un sculpteur à redécouvrir Stahly fait partie de ces grands sculpteurs de l’après-guerre, injustement sous-estimés aujourd’hui, et qui mériteraient largement une réhabilitation de leur travail et de leurs recherches formelles. Il est né en 1911 à Constance et passe sa jeunesse en Suisse. En 1931, il s’installe à Paris où il est brièvement l’élève de Maillol, comme beaucoup de sculpteurs du XXème siècle. De 1960 à 1965, il séjourne aux Etats-Unis où il est chargé d’enseignement dans plusieurs universités. Il y installe alors un nombre important de sculptures monumentales. De retour en France en 1966, il réalise de nombreuses commandes officielles, et notamment cet « Esprit de la Mathématique » installé sur le campus de l’Esplanade. Il décède à Meudon en 2006. Deux sculptures remarquables de Stahly à l’Esplanade Les sculptures de François Stahly s’inspirent généralement de formes biologiques et organiques - épanouies, exubérantes et lyriques - réalisées dans la pierre, le béton, le métal et surtout dans le bois. « Esprit de la Mathématique », 1967, bronze, dispositif 1 % Dans le patio verdoyant et japonisant de l’UFR de Mathématique et d’Informatique, l’élégant totem de Stahly est organisé en quatre colonnes serrées s’élevant parallèlement pour s’interpénétrer en modules et se répondre dans leur élévation commune. Il mêle ainsi, dans un même mouvement vertical, les deux dimensions complémentaires – organiques et géométriques – qui caractérisent les travaux de Stahly tout au long de son œuvre. La sculpture est installée au milieu d’un bassin en double ellipse, malheureusement très dégradé et qui mériterait un sérieux travail de restauration. Il donne à cet espace clos et élégant une dimension poétique qui incite à la contemplation. N’hésitez pas à entrer dans le bâtiment pour en profiter ! « Arbre-mère », 1961, bronze patiné, dépôt du Fonds National d’Art Contemporain cite dans le titre même de l’œuvre. La sculpture se déploie en ramifications et en éléments d’équilibres mouvants qui semblent la résultante d’un développement quasi végétal. Alain Allemand « L’arbre-mère », installé sur l’avenue du Général de Gaulle, est une des pièces maîtresses de l’Allée des Sculptures de l’Esplanade. Ici, la dimension organique et exubérante est expli- Vous trouverez une présentation et un diaporama de cette œuvre - ainsi que d’autres - sur le site Art’Esplanade : https://sites.google.com/site/artesplanade En bref... Carnaval de l’Esplanade 2016 : une année bissextile Il suffit de trois fois rien pour se déguiser... et nous retrouver pour parader dans les rues du quartier ! Samedi 27 février dès 15h30 Place de l’Esplanade • 15h30 : stand maquillage • 16h30 : départ du défilé en musique • 17h30 : crémation du bonhomme hiver et distribution de chocolat chaud Les enfants restent sous la responsabilité des parents. Les Façonneurs de Son, le groupe Nota Bene du Caahm, la chorale de l’IMPro ARSEA, l’atelier chorégraphique de Bischheim et les professeurs de l’école de musique de l’ARES ont le plaisir de vous inviter à : « Bâtissons à corps, à chœurs et à sons » Une création collective interprétée par des danseurs et musiciens valides et non valides Au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg 1 Place Hans-Jean Arp Vendredi 12 février 2016 à 13h30 Entrée libre. Merci de confirmer votre présence au 03 88 40 04 48 ou par courriel à : [email protected] CABINET STAENGEL SARL de courtage d’assurances www.cadrass.com chez vous. Un assureur près de ASSURANCES PARTICULIERS / entreprises : Auto, Habitation, Santé, Prévoyance, Dommages, Multirisques, Responsabilité Civile... A votre service depuis 1964 3, Place de l’Esplanade • 67000 STRASBOURG www.staengel.fr • [email protected] Tél : 03 88 61 31 67 • Fax : 03 88 61 29 58 ORIAS n°07 027 364 • www.orias.fr Il n’aura échappé à personne que le mois de février de l’année 2016 compte 29 jours. Pourquoi ? jours à la latine a été remplacé par la méthode que nous connaissons que le jour bissextil a été décalé au 29 février. Cette particularité revient tous les 4 ans, quand l’année est divisible par 4 ; l’année ainsi considérée est qualifiée de bissextile. Pourquoi ? Cet ajout quadriennal a été motivé par le besoin de rattraper le décalage croissant entre l’année civile et l’année solaire qui avait été constaté par les Anciens. Comme le calendrier julien ne permettait pas de combler totalement le retard, le calendrier grégorien – instauré en 1582 par le pape Grégoire XIII – a affiné les choses et a supprimé 3 années bissextiles par tranche de 4 siècles (quand le millésime qui se termine par « 00 » n’est pas divisible par 400). L’adjectif « bissextil » dérive du latin bissextus – littéralement «2 fois 6e » –, terme qui, dans le calendrier julien (instauré par Jules César en 46 av. J.-C. et entré en vigueur l’année suivante), désignait un jour ajouté tous les 4 ans avant le 24 février, c’est-à-dire précédant le 6e jour avant les calendes de mars (1er jour dudit mois). Il convient de préciser que, dans leur calendrier, les Romains désignaient les jours en les comptant à rebours à partir de 3 grandes dates (calendes, nones, ides) ; le 24 février était donc le 6e jour quand on comptait à partir des calendes de mars. Le jour ajouté devenait ainsi le « 2e 6e » jour (avant les calendes) puisque le 23 février restait le 7e. Ce n’est que lorsque le décompte des nou vea u Restaurant Le Bistronome 27 rue Vauban 67000 Strasbourg-Esplanade Tél. 09 82 59 27 80 www.restaurant-le-bistronome.com Ouvert du lundi au vendredi midi et soir menu du jour à 9€50 Quoi qu’il en soit, une année bissextile compte 366 jours... Jean-Pierre Beck Sources : Dictionnaire historique de la langue française, Le Robert, 2000. https://fr.wikipedia.org/wiki/Année _bissextile https://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier _grégorien https://fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier _julien Coup de projecteur sur... Informations de la Mairie de quartier : retour sur 2015... La Ville de Strasbourg s’est mobilisée tout au long de l’année 2015 pour effectuer des aménagements de proximité destinés à améliorer la qualité de vie au quotidien à l’Esplanade. La réalisation la plus visible a été la mise en zone 30 de la partie est du quartier, un projet déjà évoqué dans ces colonnes et qui faisait suite à une demande du Conseil de quartier. Cela s’est accompagné d’interventions ponctuelles bien utiles, comme la réfection de la couche de roulement dans le premier tronçon de la rue de Londres, l’aménagement d’un véritable parvis pour le collège de l’Esplanade et la création de places de stationnement supplémentaires. D’ailleurs, les Esplanadiens voient régulièrement fleurir de nouveaux arceaux à vélos, qui sont un autre élément très concret d’une politique de promotion des modes alternatifs de déplacement. Cette zone 30 doit permettre à l’ensemble des usagers de partager l’espace public en toute sérénité et en toute sécurité, une préoccupation constante pour la collectivité. Le raisonnement a été le même pour la CTS lorsqu’il s’est agi de sécuriser la plateforme du tram dans la rue Vauban. Le secteur connaissait un grave problème de stationnement sauvage, qui mettait en danger réel les élèves de l’école Robert Schuman. Les services ont accompagné la CTS dans la définition et la mise en œuvre d’une solution adaptée. Parmi les autres interventions à retenir en 2015, la réfection du parvis de l’église de la Très-Sainte-Trinité, la pose d’une stèle d’hommage aux morts du 3ème régiment de tirailleurs algériens sur la place du même nom à l’initiative d’une association, mais aussi la réfection des réseaux d’eau et d’éclairage dans les rues Tarade et de Kehl, une opération en deux phases et qui se terminera en 2016. Et projets pour 2016... Et justement, quel est le menu pour l’année qui s’ouvre ? A l’entrée du parc de la Citadelle, les troncs d’arbres couchés au sol et destinés à ordonner le stationnement des véhicules sont particulièrement usés. Ils seront remplacés par des lisses en bois, tout à fait fonctionnelles et plus esthétiques. Place de l’Esplanade, sur le petit parking devant les immeubles 1 à 4, les dalles de sol sont régulièrement descellées et, du coup, instables. On les remplacera par un revêtement plus adapté. Last but not least, à la limite du quartier, l’école élémentaire Louvois va faire l’objet d’une complète restructuration. Un chantier de grande ampleur, qui commencera au premier trimestre 2016 et s’étendra sur plusieurs années. A terme, l’entrée principale de l’école sera située côté rue du Jura, avec un tout nouveau parvis. Afin que les familles et les enfants puissent circuler facilement, dès l’été 2016 une voie douce (piétons et cycles) sera créée, depuis ledit parvis jusqu’au quai des Alpes. N’hésitez pas à contacter Olivier Bitz, Adjoint de quartier, et la Mairie de quartier (tél. : 03 90 41 17 20) lorsqu’un dysfonctionnement est constaté et qu’une petite intervention ou un petit aménagement permet de le résoudre. La Mairie de quartier A la Ruche 35 La Ruche 35 est un collectif d’associations du quartier situé 35 rue Vauban. Chaque mois, ARES-flash vous présente une ou plusieurs de ces associations. CompoStra : association de promotion du compostage urbain à Strasbourg de compostage et il a dû en augmenter la taille avec l’aval de la Mairie de quartier, générant des besoins financiers. Pour avoir accès aux subventions de la Ville, une association a été créée par les membres du collectif le 13 janvier 2012. CompoStra était né. E n juin 2011, à la suite de la réfection très réussie de la place Arnold, la Mairie du quartier Orangerie-Conseil-Rotterdam a installé trois bacs de compostage. En accès libre et sans consignes strictes d’utilisation, ces bacs sont rapidement devenus trois grandes pou- belles. Des habitants du quartier, à la fois enthousiasmés par le projet de compostage urbain et exaspérés par son évolution, ont créé en septembre 2011 un collectif pour faire vivre le site, organisant des permanences et assurant la formation des composteurs. Le collectif a très vite été dépassé par le succès foudroyant du site IMMOBILIERE ELSAESSER 68 avenue des Vosges - 67000 Strasbourg Tél. 03 88 36 36 00 - Fax. 03 88 35 67 89 [email protected] Ventes - Locations Ventes - Locations Gérance immeubles Gérance immeubles Syndic Syndicdedecopropriétés copropriétés Aujourd’hui CompoStra gère six sites de compostage urbain dans le quartier et tient sept permanences de dépôt. Elle gère en outre un site de maturation et de distribution du compost mûr, rue de la Fourmi à la Robertsau. L’association recueille dans les 20 m3 de déchets par an (qui, autrement, termineraient dans nos poubelles bleues) et produit environ 12 tonnes de compost qu’elle distribue aux jardiniers de la Fourmi. Gérée par un Comité directeur de six personnes et animée par un groupe motivé et volontaire de 25 adhérents actifs, l’association a plus de 250 adhérents et un taux de croissance de 40 % en 2015. CompoStra poursuit 4 types d’objectifs : • économiques : réduire le poids des poubelles, limiter le transport et le recours à l’incinération ou l’enfouissement, • écologiques : produire un compost de haute qualité permettant d’enrichir et de fertiliser les sols de façon naturelle et durable, • pédagogiques : informer, sensibiliser et former nos concitoyens à une gestion durable des déchets, • politiques : créer du lien social et une dynamique locale de développement durable par la promotion de la coopération entre les habitants. CompoStra met son expertise à la disposition de tout collectif souhaitant se lancer dans le compostage de proximité. N’hésitez pas à nous contacter : [email protected] A l’ARES et au Théâtre du Tambourin Opération Archimède 2016 ! Dimanche 3 juillet 2016 vous avez de nouveau rendez-vous avec « l’Opération Archimède » ! Vous êtes un groupe d’amis, une association, une entreprise, engagez-vous dans cette opération en fabriquant une embarcation à vos couleurs ! Nous vous fournissons une baignoire et 4 flotteurs pour construire la base de l’embarcation. Ensuite, à vous de la décorer avec du papier mâché, des tissus, du bois... et de l’imagination. Vous n’avez pas de local : on peut arranger ça ! Puis, le jour J, votre équipe de 4 à 6 personnes présentera au public son embarcation de rêve et se lancera dans une course délirante ! Vous avez des questions ? Appelez-nous au 03 88 61 63 82 ou visitez notre site www.ares-actif.fr/operation-archimede Adhérer à l’ARES, c’est soutenir son action ! Nous agissons dans le quartier auprès de différents publics, qu’ils soient en difficultés ou non. Nous agissons pour le Vivre Ensemble, pour le respect de chacun et de tous... Vous partagez nos valeurs et souhaitez soutenir notre action, alors adhérez ! BULLETIN D’ADHESION 2015/2016 - COTISATION ARES NomPrénom Date de naissance Adresse Courriel Je verse la somme de 17€ ou * € par chèque - en espèces*. Bulletin à adresser à l’ARES - BP 15 - 67043 Strasbourg Cedex RIP CCP Strasbourg : 20041 01015 0062279E036 74 Signature : Vive les livres ! Des livres à foison, pour les petits, pour les grands, des romans, des livres historiques, des biographies, on y trouve de tout, sur les étagères de notre Pass’livres. Il est situé dans le hall de l’ARES, dans le coin des enfants. Comment il fonctionne : Rien de plus simple : vous regardez, vous choisissez, vous emportez le livre qui vous plaît. Soit vous le rapportez, soit vous en déposez un autre à la place. Le fonctionnement du Pass’livres repose sur l’envie de lire et de faire lire ce qu’on aime. Et si, d’aventure, prendre soin de notre petite bibliothèque (1 fois par semaine par ex.) venait tenter l’une ou l’un d’entre vous, contactez-moi par l’intermédiaire de l’ARES au 03 88 61 63 82 ! Martine Olff-Sommer Thé dansant à l’ARES, Samedi 13 février à 14h Musicien : Gilbert Moser. Collation offerte à 16h. Tarifs : 6 € - 4 € pour les adhérents. Renseignements : auprès de l’ARES au 03 88 61 63 82 et [email protected] Les stages de théâtre et de clown En février, La Maison Théâtre en résidence au Théâtre du Tambourin propose Stage d’écriture clownesque pour adultes • Artiste : Cécile Gheerbrant. Pour personnes ayant déjà une identité clownesque. Samedi 13 et dim. 14 février 10h>13h ou 14h30>17h30 et du lundi 15 au jeudi 18 février 19h>22h30 • Tarifs : 180 € Stage de théâtre pour enfants et adolescents du lundi 8 au vendredi 12 février 9h>17h (complet) ou du lundi 15 au vendredi 19 février 9h>17h • Tarifs : 145 € L’adhésion est annuelle et familiale. Elle est valable de septembre 2015 à août 2016. Renseignements et inscriptions : [email protected] Retrouvez toutes les actualités de l’ARES sur notre site : www.ares-actif.fr et sur notre page facebook : www.facebook.com/aresactif Associations, écoles, institutions de l’Esplanade, vous avez une information à faire paraître dans ARES-flash, contactez-nous : [email protected] Mot d’humeur et jeux de mots Un musée à ciel ouvert Nous vous avons déjà présenté les statues qui illuminent nos rues, et parmi celles-ci la petite sirène rêveuse de Jean Henninger ainsi que l’étonnante Allée des Sculptures de l’avenue du Général de Gaulle. Peu de quartiers, à Strasbourg ou ailleurs, disposent d’autant d’œuvres d’art accessibles aux regards. Ajoutons à ce précieux patrimoine celui de l’architecture. La perspective parfaite de notre avenue, la Faculté de droit estampillée « Patrimoine du XXème siècle », nos édifices religieux : toutes ces constructions sont remarquables. Bien loin de la tenace réputation de laideur que notre quartier supporte depuis sa naissance, notre environnement est d’une particulière qualité. Nous ha- bitons au cœur d’un ensemble représentatif des artistes de la fin du XXème siècle certainement unique au monde. Mais nous sommes tellement habitués à vivre dans ce véritable musée de l’art de notre temps que nous ne le remarquons même plus ! Ouvrons les yeux, juste pour le plaisir de la redécouverte… Et ce n’est pas tout : chaque bâtiment du Campus universitaire recèle une expression artistique. Certaines sont visibles de l’extérieur, les autres n’attendent que votre visite car elles sont accessibles aux heures d’ouverture de ces locaux. Elles vous seront présentées dans les prochains numéros de la revue. Jacques, du 26 de l’Avenue. Fève Avec l’esprit d’escalier (làngi Leitung, pour les lecteurs dialectophones) qui le caractérise, votre serviteur n’en vient que maintenant à traiter d’un sujet qui aurait été de mise le mois dernier. Nul doute que chaque lecteur (-rice) se sera délecté(e), début janvier, de la galette des Rois, dans l’espoir de trouver la fève et recevoir ainsi la couronne. Issu du latin faba, le mot « fève » est apparu dans notre langue en 1170, mais c’est vers 1220 qu’il en est venu à désigner la « graine que l’on met dans un gâteau le jour de la fête des Rois » puis, par extension, une petite figurine du même usage. On constate que, de nos jours, le matériau dans lequel est faite ladite fève est des plus divers... Appartenant à la famille des légumineuses, la fève, « plante annuelle dont les graines se consomment fraîches ou conservées », s’apparente aux vesces (à ne pas confondre avec les vesses...). Le mot désigne aussi la « graine de cacaoyer contenue dans la cabosse » (est-ce pour cela qu’on parle de quelqu’un qui n’a qu’une graine dans la caboche ?… !). Et au Canada, il s’agit du haricot sec. Mais on pense rarement à la « chrysalide du ver à soie »… Féval n’est pas l’adjectif greffé sur « fève »... mais le nom de l’auteur du Bossu. Si vous voulez ressembler à ce héros de cape et d’épée – et que vous n’avez pas bâillé d’ennui à la lecture de ces lignes consacrées à la fève… – riez !!! Jean-Pierre Beck Sources : Dictionnaire des mots rares et précieux, 1965. Dictionnaire historique de la langue française, Le Robert, 2000. Le nouveau Petit Robert. Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française, 2004. ARES - Centre socio-culturel et Association des Résidents de l’Esplanade • 10 rue d’Ankara • 67000 Strasbourg Tél. 03 88 61 63 82 • www.ares-actif.fr • [email protected] Fondateur ARES : Jean-Marie Lorentz • Président et directeur de publication : Claude Gassmann • Rédacteur en chef : Alain Allemand • Infographiste : Véronique-E. Wolff Illustrations : Caro 05 57 36 38 75 • Visuel fond : © fotolia.com • Mensuel tiré à 7 700 ex sur papier recyclé (80%) par Ott Imprimeurs • Dépôt légal : février 2016 ASSURANCES MULTIRISQUES DOMMAGES • RESPONSABILITÉ CIVILE • TRANSPORT DE MARCHANDISES • CONTRATS SPÉCIAUX • FLOTTE AUTOMOBILES • PREVOYANCE COLLECTIVE • RETRAITE
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