14.09.2008 SEPTEMBRE MUSICAL

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14.09.2008 SEPTEMBRE MUSICAL
DOSSIER DE PRESSE
FESTIVAL DE
MUSIQUE CLASSIQUE
MONTREUX
VEVEY
62ème édition
28.08. – 14.09.2008
SEPTEMBRE MUSICAL
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Sommaire
Edito de Tobias Richter
page 1
Programmation
page 2
Projets spéciaux : Jazz meets classic, exposition
page 7
Biographie des artistes
page 9
Biographie du directeur du festival
page 37
Informations pratiques
page 38
Prix des billets
page 39
L’équipe du festival
page 40
Les partenaires du festival
page 41
Edito
C’est à un authentique événement que vous convie le concert d’ouverture de la 62ème
édition du Septembre Musical : la réunion, pour la toute première fois, des deux grandes
formations orchestrales de la Suisse. L’Orchestre de la Suisse Romande et l’Orchestre de la
Tonhalle de Zurich joueront ensemble le Requiem de Berlioz, sous la direction de Marek
Janowski. Le magnifique Schweizer Kammerchor, préparé par son chef Fritz Näf, s’associera
à ce concert, signe de notre volonté constante de mise en valeur du potentiel musical de la
Suisse. La présence des Orchestres de chambre de Lausanne et de Zurich participe elle aussi
de cette fraternité musicale des entités romande et alémanique.
Ces soirées sont aussi emblématiques de notre désir de présenter à l’Auditorium Stravinski,
dans l’esprit du Septembre Musical de toujours, les grandes formations orchestrales
européennes: la Staatskapelle de Dresde et son chef Fabio Luisi, la Philharmonie Tchèque et
Zdeněk Mácal, le Royal Philharmonic Orchestra sous la direction de Charles Dutoit, ont ainsi
répondu à notre invitation. Les deux concerts du RPO marqueront le retour de « l’enfant du
pays » Charles Dutoit, après de longues années d’absence.
Mais le Septembre Musical veille depuis sa renaissance a unir tradition et modernité : après
Mauricio Kagel (2005) et György Kurtág (2006), l’un des grands créateurs actuels, notre
compatriote Beat Furrer, investira le Théâtre de Vevey. A la tête de l’Ensemble
Contrechamps, il présentera la création suisse de son récent Concerto pour piano, et Fama,
pièce de théâtre musical pour comédienne et grand ensemble – visage contemporain du
genre de l’opéra auquel nous sommes si attachés. Le Théâtre de Vevey abritera aussi un
concert de Gidon Kremer et sa Kremerata Baltica en compagnie des humoristes virtuoses
Igudesman & Joo. Le compositeur, pianiste, et improvisateur Fazil Say, lui, tendra la main au
Montreux Jazz Festival, complice désormais régulier.
Comme chaque année, pas plus la musique de chambre (avec les quatuors Auryn et
Badke) que les jeunes musiciens ne sont oubliés, dans la continuité du partenariat étroit
établi avec l’Académie du Festival de Verbier, vivier des grands de demain – ne manquez
pas le récital de la violoniste Alexandra Soumm -, mais aussi avec le Concours International
Tchaïkovski de Moscou, dont les lauréats se produiront dans le pittoresque Palais l’Alcazar.
Elle aussi chère à notre cœur, la Salle del Castillo accueillera avant sa fermeture pour
travaux un concert gratuit confié à Julian Arp et Caspar Frantz.
Enfin, Grigory Sokolov donnera à nouveau un récital, rendez-vous toujours très attendu du
Septembre Musical, précédant de quelques jours le Premier Livre du Clavier bien tempéré
joué par Angela Hewitt – première apparition de Johann Sebastian Bach dans notre
programmation ! Deux soirées placées en quelque sorte sous la protection de Clara Haskil, à
laquelle sera dédiée une exposition photographique issue des collections léguées par le
musicologue et écrivain Jérôme Spycket.
Tobias Richter
Directeur général
1
Programmation musicale
JEUDI 28 AOÛT
20h
Auditorium Stravinski
Orchestre de la Suisse Romande
Orchestre de la Tonhalle de Zurich
Marek Janowski, direction
Joseph Kaiser, ténor
Schweizer Kammerchor, prepare par Fritz Näf
Hector Berlioz (1803-1869) – Grande messe des morts op. 5 (Requiem)
VENDREDI 29 AOUT
20h
Auditorium Stravinski
Staatskapelle Dresden
Fabio Luisi, direction
Kai Vogler, premier violon
Hélène Grimaud, piano
Carl Maria von Weber (1786-1826) – Ouverture d’Obéron
Robert Schumann (1810-1856) – Concerto pour piano
Richard Strauss (1864-1949) – Ein Heldenleben (Une vie de héros),
poème symphonique op. 40, version avec le final sous sa forme originale
SAMEDI 30 AOUT
20h
Auditorium Stravinski
En collaboration avec Montreux Jazz Festival
Düsseldorfer Symphoniker
John Fiore, direction
Anna Gourari, piano
Dimitri Chostakovitch (1906-1975) – Jazz Suite n° 2
George Gershwin (1898-1937) – Rhapsody in Blue
Robert Schumann (1810-1856) – Symphonie n° 3
DIMANCHE 31 AOUT
19h
Auditorium Stravinski
Récital de piano
Grigory Sokolov
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) - Sonate en fa majeur KV 280
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) - Sonate n° 12 en fa majeur KV 332
Frédéric Chopin (1810-1849) – 24 Préludes op. 28
2
LUNDI 01 SEPTEMBRE
20h
Théâtre de Vevey
Gidon Kremer, violon
Aleksey Igudesman, violon
Richard Hyung-Ki Joo, piano
Kremerata Baltica
Nadja Maleh, production
« Cinéma & Comédie : l’ascension et la chute d’un musicien classique »
Des sketches sur la musique de Schubert, Morricone, Chaplin, Nyman, Kremer,
Igudesman, Joo…
En langue anglaise
MARDI 02 SEPTEMBRE
20h
Montreux Palace
Quatuor Auryn
Ludwig van Beethoven (1770-1827) – Quatuor op. 18/n° 4 en do mineur
Joseph Haydn (1732-1809) – Quatuor op. 76/n° 6 en mi bémol majeur
Ludwig van Beethoven (1770-1827) – Quatuor n° 12 en mi bémol majeur op. 127
MERCREDI 03 SEPTEMBRE
18h
Salle del Castillo
Julian Arp, violoncelle
Caspar Frantz, piano
Robert Schumann (1810-1856) - Phantasiestücke op. 73
Ludwig van Beethoven (1770-1827) – Sonate op. 5 n° 2
Félix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847) – Sonate en ré majeur op. 58
20h30 Château de Chillon
En collaboration avec Verbier Festival Academy
Badke Quartet
Joseph Haydn (1732-1809) - Quatuor à cordes N° 5 en fa mineur Hob. III:35
Béla Bartók (1881-1945) - Quatuor à cordes N° 2 Sz. 67
Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Quatuor à cordes N° 9 en ut majeur op. 59 n° 3
« Razumovsky »
JEUDI 04 SEPTEMBRE
20h
Château de Chillon
Angela Hewitt, piano
Jean-Sébastien Bach (1685-1750) – Le clavier bien tempéré, volume I
3
VENDREDI 05 SEPTEMBRE
20h
Château de Chillon
En collaboration avec Verbier Festival Academy
David Kadouch, piano
Dimitri Chostakovitch (1906-1975) – Vingt-quatre Préludes op. 34
Joseph Haydn (1732-1809) – Andante et variations pour piano en
fa mineur (Hob.XVII.6)
Claude Debussy (1862-1918) – Les fées sont d’exquises danseuses,
prélude n° 4 (Livre II) – Ce qu’a vu le vent d’ouest, prélude n° 7 (Livre I)
SAMEDI 06 SEPTEMBRE
20h
Auditorium Stravinski
Royal Philharmonic Orchestra London
Charles Dutoit, direction
Jean-Yves Thibaudet, piano
Hector Berlioz (1803-1869) – Ouverture du Corsaire op. 21
Camille Saint-Saëns (1835-1921) – Concerto pour piano et orchestre n° 5
Sergueï Prokofiev (1891-1953) – Suite Roméo et Juliette (arr. Charles Dutoit)
DIMANCHE 07 SEPTEMBRE
17h
Montreux Palace
En collaboration avec Verbier Festival Academy
Leonard Elschenbroich, violoncelle
Vadim Gladkov, piano
Ludwig van Beethoven (1770-1827) – Sonate pour violoncelle et piano n° 5
en ré majeur op. 102/2
Alfred Schnittke (1934-1998) – Sonate pour violoncelle et piano n° 1 op. 129
Robert Schumann (1810-1856) – Trois romances pour violoncelle et piano op. 94
Sergueï Rachmaninov (1873-1943) – Sonate pour violoncelle et piano en sol
mineur op. 19
DIMANCHE 07 SEPTEMBRE
20h
Auditorium Stravinski
Royal Philharmonic Orchestra London
Charles Dutoit, direction
Renaud Capuçon, violon
Gautier Capuçon violoncelle
Jean Sibelius (1865-1957) – Finlandia, tableau symphonique op. 26
Johannes Brahms (1833-1897) – Double concerto pour violon et violoncelle op. 102
Igor Stravinski (1882-1971) – Petrouchka (1911)
Maurice Ravel (1875-1937) – La Valse
4
LUNDI 08 SEPTEMBRE
20h
Théâtre de Vevey
Ensemble Contrechamps
Beat Furrer, direction
Isabelle Menke, comédienne
Nataša Marić, flûte
Bahar Dördüncü, piano
Beat Furrer (né en 1954) – Concerto pour piano et ensemble
Beat Furrer – FAMA Szenen, théâtre musical pour comédienne et grand ensemble
Avec le soutien de la République et canton de Genève et de la Ville de Genève, Pro Helvetia, la Fondation
Nestlé pour l’Art
MARDI 09 SEPTEMBRE
20h
Auditorium Stravinski
Philharmonie Tchèque
Zdeněk Mácal, direction
Bedřich Smetana (1824-1884) – Vyšehrad - Vltava - Šárka
Antonin Dvořák (1841-1904) - Symphonie n° 8 en sol majeur
Concert organisé grâce à la coopération transfrontalière avec le Festival International de musique de Besançon
Franche-Comté (du 10 au 20 septembre 2008)
MERCREDI 10 SEPTEMBRE
20h
Auditorium Stravinski
Orchestre de Chambre de Lausanne
Christian Zacharias, direction et piano
Carl Maria von Weber (1786-1826) – Konzertstück pour piano et orchestre
en fa mineur, op. 79
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) – Concerto pour piano n° 17 en sol majeur K 453
Georges Bizet (1838-1875) – Symphonie n° 1 en do majeur
JEUDI 11 SEPTEMBRE
14h
Auditorium Stravinski
Orchestre du Collège de Genève
Philippe Béran, direction
Nadège Rochat, violoncelle
Représentation destinée aux jeunes. Interprétation de thèmes connus de musiques
de films, par exemple, Le Beau Danube bleu, Tableaux d'une exposition,
Le Seigneur des Anneaux, La Panthère Rose etc.
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JEUDI 11 SEPTEMBRE
20h
Palais l’Alcazar
Lauréats du Concours International Tchaïkovski de Moscou
Trio Tchaïkovski
Nikolay Sachenko, violon
Kirill Rodin, violoncelle
Vladimir Ovchinnikov, piano
Piotr Ilyitch Tchaïkovski (1840-1893) – Méditation
Piotr Ilyitch Tchaïkovski (1840-1893) - Valse-scherzo
Luigi Boccherini (1743-1805) - Adagio et Allegro
Piotr Ilyitch Tchaïkovski (1840-1893) - Nocturne
Alexandre Glazunov (1865-1936) - Sérénade espagnole
Sergueï Rachmaninov (1873-1943) - Moments Musicaux n° 5 et n° 4
Piotr Ilyitch Tchaïkovski (1840-1893)/Percy Grainger (1882-1961) - La Valse des fleurs
du ballet Casse noisette
VENDREDI 12 SEPTEMBRE
20h
Palais l’Alcazar
Lauréats du Concours International Tchaïkovski de Moscou
Quatuor Tchaïkovski
Nikita Borisoglebsky, violon
Hyun-Su Shin, violon
Sergey Baturin, alto
David Pia, violoncelle
Piotr Ilyitch Tchaïkovski (1840-1893) - Quatuor à cordes n° 3 en mi bémol mineur
George Crumb (né en 1929) - Sonate pour violoncelle
Eugène Ysaÿe (1858-1931) - Sonate n° 5 op. 27
Henryk Wieniawski (1835-1880) - Variations sur Faust (de Charles Gonoud)
DIMANCHE 14 SEPTEMBRE
17h
Auditorium Stravinski
Orchestre de Chambre de Zurich
Muhai Tang, direction
Niu Niu, piano
Leoš Janácek (1854-1928) – Idylle pour orchestre à cordes
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) – Concerto pour piano et orchestre en
mi bémol majeur « Jeunehomme » K 271
Félix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847) – Symphonie pour orchestre à cordes n° 8
en ré majeur
Concert organisé grâce à la coopération transfrontalière avec le Festival International de musique de Besançon
Franche-Comté (du 10 au 20 septembre 2008)
20h
Château de Chillon
En collaboration avec Verbier Festival Academy
Alexandra Soumm, violon
Julien Quentin, piano
Robert Schumann (1810-1856) - Sonate n° 1 en la mineur op. 105
Sergueï Prokofiev (1891-1953) – Sonate pour violon et piano n° 2 en ré majeur op. 94a
Ernest Chausson (1855-1899) – Poème op. 25
Witold Lutoslawski (1913-1994) – Subito pour violon et piano
Franz Waxman (1906-1967) – Carmen Fantaisie pour violon et piano
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Projets spéciaux
« JAZZ MEETS CLASSIC »
Grâce à la collaboration entre Montreux Jazz Festival et le Septembre Musical, un concert
exceptionnel est présenté au Château de Chillon, avec Fazil Say, interprète virtuose,
compositeur éclairé et génial improvisateur.
VENDREDI 18 JUILLET
21h
Château de Chillon
Fazil Say, piano
Burhan Öçal, percussions
Carte blanche autour du Rondo alla Turca
- Prix des places : CHF 100
- Billetterie : http://www.montreuxjazz.com
EXPOSITION PRESENTEE A L’AUDITORIUM STRAVINSKI PENDANT LE SEPTEMBRE MUSICAL
Une exposition sera montée à l’Auditorium Stravinski pendant toute la durée du Septembre
Musical, le soir des concerts :
Dans le souvenir de Clara Haskil (1895-1960), quelques portraits
En février 2008, la Bibliothèque Cantonale et Universitaire a reçu en don un lot important de
photographies qui avaient été assemblées par Jérôme Spycket. Ce musicologue et écrivain de
talent, aujourd’hui décédé, avait réuni un gisement photographique extraordinaire pour ses
publications, albums et articles sur la grande pianiste d’origine roumaine, Clara Haskil,
notamment les livres Album Clara Haskil (Lausanne, Payot, 1984) et Clara Haskil Préface de
Herbert von Karajan (Lausanne, 1975, 1992).
C'est à partir de ce legs que sont sélectionnés une série de portraits de cette interprète de génie,
à l’affiche du Septembre Musical en 1956, 1957, 1959 et 1960. Il faut également évoquer que
pour honorer et perpétuer le souvenir de l’incomparable pianiste, le célèbre concours de piano
de Vevey porte son nom. Fondé en 1963, le Concours Clara Haskil, se déroule tous les deux ans à
Vevey où Clara Haskil vécut de 1942 jusqu'à sa mort.
Les tirages ont été effectués à partir de documents originaux par le laboratoire de la
Bibliothèque Cantonale et Universitaire de Lausanne et seront présentés dans le hall de
l’Auditorium Stravinski pendant toute la durée du Septembre Musical.
Exposition montée en collaboration avec la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne
7
Biographies des artistes
(non exhaustive)
Orchestre de la Suisse Romande
Fondé en 1918 par Ernest Ansermet qui en est le chef titulaire jusqu’en 1967, l’Orchestre de la
Suisse Romande, qui compte 112 musiciens permanents, assure ses concerts d’abonnement à
Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel en
faveur de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève.
Son Directeur artistique et musical depuis le 1er septembre 2005 est Marek Janowski.
Formation de réputation mondiale, l’Orchestre de la Suisse Romande, sous l’égide de son chef
fondateur, puis des directeurs musicaux successifs - Paul Kletzki (1967-1970), Wolfgang Sawallisch
(1970-1980), Horst Stein (1980-1985), Armin Jordan (1985-1997), Fabio Luisi (1997-2002), Pinchas
Steinberg (2002-2005) - contribue activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le
soutien de compositeurs contemporains de première importance, dont les œuvres sont créées à
Genève : Benjamin Britten, Claude Debussy, Peter Eötvös, Heinz Holliger, Arthur Honegger,
Michael Jarrell, Frank Martin, Darius Milhaud, Igor Stravinski, etc. Depuis l’an 2000, l’Orchestre a
réalisé plus de vingt créations mondiales, en collaboration avec la Radio Suisse Romande. Il
soutient également la création suisse par le biais de commandes régulières aux compositeurs
William Blank et Michael Jarrell.
Collaborant étroitement avec la Radio Télévision Suisse Romande, l’Orchestre de la Suisse
Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques et le réseau hertzien et donc capté par
des millions de personnes à travers le monde. Rapidement, le disque accroît cette diffusion grâce
à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements
légendaires. L’OSR a enregistré avec Æon, Cascavelle, Denon, EMI, Erato, Harmonia Mundi, et
Philips, enregistrements couronnés par d’importantes récompenses. Avec PentaTone, il a
commencé l’enregistrement de l’intégrale des symphonies de Bruckner qui sera terminé en 2011.
Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Asie (Tokyo,
Séoul, Pékin) et d’Europe (Berlin, Francfort, Hambourg, Vienne, Salzbourg, Madrid, Barcelone,
Bruxelles, Amsterdam, Budapest, Istanbul, Londres, Paris, etc.) ainsi que dans les grandes villes
américaines (Boston, New York, San Francisco, Washington etc.). Au cours de la saison 2008/2009,
l’OSR jouera à Montreux, à Rome, à Paris, à Berlin, à Cologne, à Buenos Aires, à São Paulo, à Rio
de Janeiro, à Montevideo et à Amsterdam.
Il est l’invité de nombreux festivals. Citons, depuis 2000, le Budapest Spring Festival, les Chorégies
d’Orange (réinvitation en 2008 pour Carmen), le Festival de Música de Canarias, le Festival de
Pâques de Lucerne, le Festival de Radio France et de Montpellier, le Menuhin Festival Gstaad, les
Robeco Zomerconcerten, le Septembre Musical à Montreux ou encore le Festival de Bucarest en
2009.
Orchestre de la Tonhalle de Zurich
Depuis 1999, année où l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich reçut le Prix de la critique allemande
du disque pour un enregistrement de l’intégrale des symphonies de Beethoven qui allait faire
date, cet orchestre symphonique, le plus ancien de Suisse, jouit d’une renommée internationale.
Entre-temps, plus d’un million d’exemplaires de ces CD ont été vendus. Fondé en 1868,
l’orchestre a rapidement joué un rôle essentiel dans la vie musicale suisse alémanique, surtout à
partir de 1895, lorsque fut inaugurée la Tonhalle de Zurich, l’une des salles de concert qui a la
meilleure acoustique à l’échelle mondiale. Des chefs titulaires célèbres ont marqué de manière
décisive l’histoire de l’orchestre, parmi lesquels on peut citer Volkmar Andreae, Hans Rosbaud,
Rudolf Kempe, Gerd Albrecht et Christoph Eschenbach. La liste des chefs régulièrement invités
est longue et impressionnante, puisque l’on y retrouve les noms de personnalités comme Ernest
Ansermet, Karl Böhm, Wilhelm Furtwängler, Otto Klemperer, Carl Schuricht, Bruno Walter, Rafael
Kubelik et Georg Solti ou, plus récemment, Frans Brüggen, Ton Koopman, Charles Dutoit, Bernard
Haitink, Marek Janowski, Mariss Jansons, Gennady Rozhdestvensky, Mstislav Rostropovitch, Kurt
Sanderling, Herbert Blomstedt et Wolfgang Sawallisch. Aujourd’hui, l’Orchestre de la Tonhalle de
Zurich est constitué de plus de 100 musiciens et donne une centaine de concerts par saison avec
une cinquantaine de programmes différents. Les concerts en Suisse, les tournées dans les
8
métropoles européennes et mondiales ainsi que les nombreux CD publiés, sur lesquels on trouve
notamment des enregistrements d’œuvres pour orchestre de Richard Strauss, les symphonies de
Schumann ou l’intégrale des ouvertures et des concertos de Beethoven, n’ont cessé d’améliorer
encore l’excellente réputation de l’orchestre auprès du public et de la critique.
Schweizer Kammerchor
Le Schweizer Kammerchor (Chœur de Chambre Suisse) a été fondé en 1997 sous l’impulsion de
Fritz Näf et de l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich. Ce chœur professionnel se concentre
principalement sur la musique d’oratorio et la musique symphonique, ainsi que la musique a
cappella du 17ème au 21ème siècle. Très vite le Schweizer Kammerchor a pu prouver son excellent
niveau artistique sous la direction des plus grands chefs, tels que David Zinman, Herbert
Blomstedt, Frans Brüggen, Colin Davis, Ton Koopman, Kurt Sanderling, Wolfgang Sawallisch, Kurt
Masur, Pierre Boulez, Sir Simon Rattle ou Claudio Abbado.
Il a travaillé avec des orchestres de renommée internationale, comme par exemple le Lucerne
Festival Orchestra (Abbado), l’Orchestre Philharmonique de Berlin (Boulez, Rattle), l’Orchestre
symphonique de Londres (Davis), l’Orchestre Philharmonique de Vienne (Rattle), l’Orchestre
Philharmonique de Londres (Masur), l’Orchestre Mariinsky (Gergiev) ou le Koninklijk
Concertgebouworkest (Inbal, Haitink).
Des tournées ont conduit le Schweizer Kammerchor en Ukraine et, ensemble avec l’Orchestre de
chambre de Lausanne sous la direction de Christian Zacharias, à Francfort (Alte Oper) et Paris
(Théâtre des Champs-Elysées). En octobre 2004, le chœur a obtenu un grand succès lors de sa
tournée en Amérique du Sud, avec des concerts en Argentine (Buenos Aires), au Brésil (São Paulo
et Rio de Janeiro) et au Chili (Santiago de Chile et Viña del Mar). En mai 2007, le Schweizer
Kammerchor s’est présenté, sur l’invitation de Jeunesses Musicales de Serbie, dans des concerts à
Zrenjanin, Novi Sad, Vrsac, Belgrade et Nis.
Avec l’Orchestre de la Tonhalle, le Schweizer Kammerchor a chanté sous la direction du chef
artistique David Zinman, ainsi qu’avec Garry Bertini, Herbert Blomstedt, Ivor Bolton, Frans Brüggen,
Eric Ericson, Claus Peter Flor, Reinhard Goebel, Christopher Hogwood, Heinz Holliger, Marek
Janowski, Armin Jordan, Tonu Kaljuste, Ton Koopman, Gennady Rozhdestvensky, Kurt Sanderling
et Wolfgang Sawallisch.
Le Schweizer Kammerchor a enregistré avec l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich sous la direction
de David Zinman (Meeresstille und glückliche Fahrt op. 112 et Chorfantasie en ut op. 80, la 9ème
Symphonie et la Missa Solemnis de Ludwig van Beethoven ; les symphonies n° 2 et n° 3 de Gustav
Mahler), avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne sous la direction de Christian Zacharias (le
Requiem de Michael Haydn) et Das Nasobem, Le Nézobème, The Nosobame et l’Antiphonarium
profanum de Franz Tischhauser, a cappella sous la direction de Fritz Näf. Son concert avec le
Lucerne Festival Orchestra et Claudio Abbado (Le Martyre de Saint-Sébastien de Claude Debussy)
est disponible en DVD.
La Sächsische Staatskapelle Dresden
Le 22 septembre 2008, la Sächsische Staatskapelle Dresden fêtera son 460ème anniversaire : fondée
en 1548 par le Prince électeur Moritz von Sachsen, elle jouit d’une remarquable tradition et est
l’un des orchestres les plus vieux au monde. La Staatskapelle a été un éminent ensemble dans
différentes sphères musicales, et est unique de par son existence sans interruption depuis plus de
quatre siècles et demi.
« On entend de toutes parts que la Hofkapelle de Dresde est la meilleure d’Europe. » Extrait d’un
carnet de conversation de Ludwig van Beethoven (1823)
Des chefs d’orchestres exceptionnels et des instrumentalistes de renommée internationale ont
laissé leurs traces dans l’histoire des orchestres de cour, créant l’actuelle Staatskapelle. Parmi les
directeurs précédents, on peut citer Heinrich Schütz, Johann Adolf Hasse, Carl Maria von Weber
et Richard Wagner. Ce dernier appelait l’orchestre sa « superbe harpe ». De grands chefs
d’orchestre du 20ème siècle comme Ernst von Schuch, Fritz Reiner, Fritz Busch, Karl Böhm, Joseph
Keilberth, Rudolf Kempe, Otmar Suitner, Kurt Sanderling et Herbert Blomstedt l’ont dirigé.
Giuseppe Sinopoli fut le chef d’orchestre de 1992 jusqu’à sa mort en 2001, Bernard Haitink lui
succéda de 2002 à 2004. Fabio Luisi assumera le poste de directeur musical de la Sächsische
Staatsoper Dresden dès la saison 2007/2008, devenant ainsi le chef d’orchestre principal de la
Staatskapelle Dresden. Sir Colin Davis en est le chef d’orchestre lauréat depuis 1990.
9
Richard Strauss a tissé des liens étroits avec l’orchestre pendant plus de 60 ans. Les premières de
neuf de ses opéras se sont jouées à Dresde (y compris Salomé, Elektra et Der Rosenkavalier), il a
également dédicacé son Alpine Symphony à la Staatskapelle. En effet, l’ensemble a acquis sa
réputation internationale en tant qu’ « orchestre de Strauss » jusqu’à nos jours. De nombreux autres
compositeurs connus ont écrit des œuvres dédiées à l’orchestre ou alors se sont produits pour la
première fois à Dresde ; citons Vivaldi, Schumann, Wagner, Liszt, Hindemith, Weill, et plus
récemment, Matthus, Udo Zimmermann, Ruzicka et Rihm.
« De la richesse des merveilleux souvenirs accumulés durant ma carrière artistique, le son de cet orchestre
sans égal réveille encore toujours un sentiment de gratitude attendrie et d’admiration. » Richard Strauss à
propos du 400ème jubilé de l’orchestre en 1948
L’affectation officielle de Fabio Luisi marque aussi le début de la nouvelle collaboration de la
Staatskapelle’s avec un « Capell-Compositeur » (compositeur résident) choisi chaque année,
perpétuant de ce fait la longue tradition de cet orchestre jouant la première de nouvelles œuvres.
Pour la saison 2007/2008, il s’agira du compositeur allemand Isabel Mundry.
Actuellement, la Sächsische Staatskapelle joue environ 260 opéras et ballets au Semperoper
chaque saison, ainsi que 40 concerts symphoniques et de chambre. L’orchestre a aidé à fêter la
réouverture de la Frauenkirche de Dresde avec l’interprétation de Missa Solemnis de Beethoven,
sous la direction de Fabio Luisi ; et depuis 2005, il a donné sa propre série de concerts dans
l’église restaurée. Lors d’une active tournée d’environ 35 concerts par an, la Staatskapelle est
amenée à jouer régulièrement dans les plus grands centres musicaux d’Europe, d’Asie et des
Etats-Unis.
Dès le début des années 1920, la réputation de la Staatskapelle comme orchestre d’opéra et de
concert fut illustrée par de nombreux enregistrements, dont quelques-uns sont aujourd’hui
légendaires. Hélène Grimaud, Esa-Pekka Salonen, Lang Lang, Anna Netrebko, Rolando Villazón et
Thomas Quasthoff ont joué dans des productions récentes pour Deutsche Grammophon. Dans les
prochaines années, la Staatskapelle enregistrera avec Fabio Luisi les œuvres orchestrales
complètes de Richard Strauss pour Sony Classical. Les deux premiers enregistrements de cette série
A Hero’s Life/Metamorphoses et An Alpine Symphony/Four Last Songs (avec la soprano Anja
Harteros) sont sortis dernièrement.
« La chaleur, la clarté de cet orchestre de solistes – des idées musicales commencent à émerger
d’une simple pensée. » Wolfgang Rihm (2003)
Lors d’une cérémonie à Bruxelles en avril 2007, la Sächsische Staatskapelle Dresden fut le premier
et, jusqu’à présent, le seul orchestre à recevoir le « prix de la fondation de la culture européenne
pour la préservation de l’héritage musical mondial. »
Düsseldorfer Symphoniker
C’est l’orchestre de la ville de Düsseldorf, la capitale de la Rhénanie-du-Nord- Westphalie, la région
la plus peuplée d’Allemagne, mais également un de ses ambassadeurs de part le monde, avec
des tournées qui le conduisent à Amsterdam, à Salzbourg, à Vienne, en Chine ou encore au
Japon. Outre les concerts à la Tonhalle, il participe aux productions lyriques du Deutsche Oper am
Rhein que le Septembre Musical a déjà accueilli lors des trois dernières éditions.
La formation actuelle est issue d’une longue tradition, car déjà au XVIIIème siècle des compositeurs
célèbres comme Georg Friederich Händel et Arcangelo Corelli collaborèrent avec la
« Düsseldorfer Hofkapelle ». Lorsque la cour fut démantelée, les musiciens partirent à Mannheim
rejoindre un des orchestres les plus réputés de l’époque. Il faudra patienter près d’un siècle afin
qu’une nouvelle formation orchestrale voit le jour. En 1818, est fondé le « Städtischer Musikverein »
qui s’assure la collaboration de musiciens célèbres. Parmi ses directeurs artistiques on peut citer
Félix Mendelssohn-Bartholdy ou Robert Schumann. En 1864, l’orchestre gagne un statut municipal,
et devient ainsi, après Aachen, le deuxième ensemble communal le plus ancien d’Allemagne.
Sa reconstruction après 1945 est confiée à Heinrich Hollreiser. De prestigieux chefs se sont succédés
comme directeurs musicaux: Eugen Szenkar, Jean Martinon, Rafaël Frühbeck de Burgos, Henryk
Czyz, Willem von Otterloo, Bernard Klee, David Shallon et Salvador Mas Conde.
En 2000, John Fiore est nommé directeur musical des Düsseldorfer Symphoniker, en 2008, il fait ses
adieux au public en dirigeant La Symphonie des mille de Gustav Mahler. Andrey Boreyko lui
succèdera au cours de la saison 2009-2010.
Parmi les nombreux enregistrements de l’orchestre on peut citer le dernier CD qui comporte Also
sprach Zarathustra de Richard Strauss qui reçu de nombreuses critiques élogieuses de la presse, ou
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encore l’enregistrement de la tournée au Japon en 2006. Le catalogue d’une grande richesse et
variété comprend des enregistrements de concerts ou de productions lyriques.
Pour les enregistrements il collabore avec la City Music Society et le « Städtischer Musikverein zu
Düsseldorf ».
Les actions pédagogiques sont également au cœur des préoccupations de la formation. Des
tournées d’orchestre dans les écoles, la possibilité d’assister aux répétitions et la venue de musicien
dans les classes sont quelques unes des possibilités offertes aux structures scolaires ou universitaires
afin de familiariser le jeune public avec les activités symphoniques. Cette approche dynamique
s’accompagne de la pratique d’une politique tarifaire très avantageuse pour les élèves et les
étudiants qui peuvent ainsi assister aux différents concerts pour une somme modique de 5 Euros. Il
faut également mentionner les ateliers pour les jeunes musiciens, ainsi que toutes les activités
interdisciplinaires qui s’organisent autour de la musique et des musiciens. Le jeune public, le public
de demain n’est pas un vain concept pour les Düsseldorfer Symphoniker.
Royal Philharmonic Orchestra London (RPO)
Fondé en 1946 par Sir Thomas Beecham, avec son ambition d’apporter des représentations de
niveau mondial des plus grandes musiques composées dans les frontières du pays, le RPO
continue à préserver la contribution de Beecham en offrant aux publics au Royaume-Uni, et à
l’étranger, les standards aussi hauts que possible en matière de musique, avec quelques-uns des
artistes les plus acclamés du moment. Depuis sa formation, l’Orchestre a été dirigé par quelquesuns des meilleurs chefs d’orchestre au monde, notamment Rudolf Kempe, Antal Doráti, André
Previn et Vladimir Ashkenazy. Le RPO continue à prospérer, entreprenant activement un concert,
une tournée et un enregistrement, sous la direction inspirée de Maestro Daniele Gatti (directeur
musical depuis 1996) encensé unanimement par le public et la critique de la même manière:
‘Joue divinement avec ses solistes à vent aux fortes personnalités et ses résonances à corde
éminemment argentines et aristocratiques’ - Le Times. L’Orchestre est heureux d’annoncer que,
dès le début de la saison 2009-2010, Charles Dutoit sera son directeur artistique et chef
d’orchestre principal, et Daniele Gatti continuera à être chef d’orchestre lauréat.
L’Orchestre est basé à Londres et son siège se trouve dans la salle de concert la plus récente de
Londres le Cadogan Hall à Sloane Square. Ses récentes représentations ont inclus des artistes
reconnus internationalement tels que Sir Andrew Davis, Tasmin Little, Leonard Slatkin et the Joyful
Company of Singers. En sus du cadre intime et somptueux de son siège, le RPO s’est aussi
régulièrement produit au superbe Royal Albert Hall, jouant des œuvres de grande ampleur dans
un enchaînement varié destiné à convenir à l’immensité de cette somptueuse salle. Les temps
forts de la saison actuelle vont des classiques populaires tels que The Wasps Overture de
Vaughan Williams, Enigma Variations d’Elgar et Belshazzar’s Feast au Symphonic Rock et
Filmharmonic de Walton. En 2008, le RPO est ravi de retourner au Royal Festival Hall, récemment
rénové, où il va donner une suite de concerts de très haute envergure.
Le RPO met à
contribution son agenda dans la capitale comme un tremplin pour une vaste tournée régionale
comprenant des étapes à Northampton, à Croydon, à Lowestoft, à Wimbledon, à Catford et à
Crawley. Chaque été l’Orchestre joue également pour des dizaines de milliers de personnes dans
tout le pays lors de concerts en plein air.
En tant qu’orchestre international, le RPO est parti en tournée dans plus de trente pays dans les
cinq dernières années, y compris des représentations pour le Pape Jean-Paul II au Vatican et le
Président de la Chine sur la place Tienanmen. Parmi ses récentes tournées, on peut citer une
tournée d’un mois aux Etats-Unis avec Pinchas Zukerman, la première tournée que le RPO n’ait
jamais faite en Egypte, se produisant dans les Opéras du Caire et d’Alexandrie, avec Leonard
Slatkin, ainsi que des représentations en Espagne, en Italie et en Allemagne.
Le RPO élargit son oeuvre artistique avec un programme communautaire et éducationnel vivant
et innovateur. Se servant de la musique comme d’une puissante force de motivation, le RPO
travaille sur une variété d’actions comprenant des projets avec des jeunes sans-abri, des clubs
de jeunes, le service de probation, les écoles et les familles. Les projets communautaires et
éducationnels du RPO encouragent à faire de la musique en direct, reflétant la diversité des
personnes concernées ainsi que le propre passé de l’Orchestre.
Le RPO enregistre souvent pour toutes les grandes maisons de disque commerciales; parmi ses
CD, pas moins de huit figurent dans les records des classements de l’année dernière. L’Orchestre
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a également son propre label d’enregistrement, qui comprend la série populaire Here Come The
Classics™. Ces enregistrements reflètent la polyvalence du répertoire du RPO, allant d’oeuvres
orchestrales et chorales populaires aux films classiques et à la musique des comédies musicales.
Quelques citations de presse :
‘L’Orchestre philharmonique royal ... reste une puissance dont il faut tenir compte. En effet, ce fut
peut-être le concert le plus gratifiant auquel j’ai assisté cet été. Manifestement, il s’agit là du duo
chef-orchestre le plus dynamique à Londres à l’heure actuelle.’ Sunday Times
‘Le philharmonique royal joue divinement, avec ses solistes à vent aux fortes personnalités et ses
résonances à corde éminemment argentines et aristocratiques’ The Times
‘Empreint d’une passion et d’un lyrisme somptueux et sombre.’ Daily Telegraph
La Philharmonie Tchèque
La Philharmonie Tchèque appartient aux orchestres mondiaux qui peuvent s’enorgueillir d’une
longue tradition : son premier concert fut en effet dirigé en 1896 par Antonín Dvořák, et elle fut
formée par des personnalités prestigieuses de la direction d’orchestre, nationales et
internationales. Durant l’entre-deux-guerres, Václav Talich se trouve à sa tête et sous sa conduite,
son niveau est tel que très vite, elle est intégrée parmi les meilleures formations européennes. Des
chefs d’orchestre d’exception relaient alors la personnalité de Talich : Rafael Kubelík (1942–1948),
Karel Ančerl (1950–1968) et Václav Neumann (1968–1990).
Dans les années quatre-vingt-dix, au côté du chef d’orchestre permanent, Vladimír Válek, se
succèdent au pupitre de chef d’orchestre principal : Jiří Bělohlávek, Gerd Albrecht et Vladimir
Ashkenazy, parallèlement à la présence de chefs invités permanents comme Sir Charles
Mackerras et Ken-Ichiro Kobayashi.
La participation à d’illustres festivals internationaux (Salzbourg, Edinburgh, Lucerne, Londres) et
l’apparition au sein de lieux musicaux reconnus (Vienne, Londres, Berlin, New York, Tokyo) ont
contribué à la renommée internationale de l’orchestre. Les voyages à l’étranger continuent
donc d’être nombreux. Au cours des dernières saisons, l’orchestre a donné des concerts en
Amérique du Sud (2006) et en Espagne (2006). Il est invité de façon répétée en Allemagne, en
Italie et en Autriche et, en novembre 2006, il s’est rendu en Grande-Bretagne et en Irlande. Lors
de sa 112e saison de concerts, la Philharmonie Tchèque a visité la Chine, le Japon et Taiwan et
au printemps 2008, elle a effectué une tournée de trois semaines aux Etats-Unis.
La Philharmonie Tchèque dispose d’une discographie très riche et abondante : elle comprend
des enregistrements d’ensemble de symphonies de Gustav Mahler, Antonín Dvořák et Bohuslav
Martinů. Pour ses prises de son, l’orchestre a déjà obtenu depuis 1960, le Grand Prix du disque de
I’Académie Charles Cros à dix reprises, cinq fois le Grand Prix du disque de l’Académie de
disque français et toute une série d’autres prix, parmi lesquels des disques d’or au Japon et le
Cannes Classical Awards remis dans le cadre du Marché International de la Musique, le MIDEM
de Cannes.
Orchestre de Chambre de Lausanne
L’Orchestre de Chambre de Lausanne a été créé en 1942 par le violoniste et chef d’orchestre
Victor Desarzens. Chef titulaire pendant trente ans, il accorde une place importante à la
musique contemporaine et dirige un grand nombre de créations.
L’OCL est dirigé, dès ses premières années, par les plus grands chefs de son temps :
Otto Ackermann, Ernest Ansermet, Günter Wand, etc. et par des compositeurs, tels que Paul
Hindemith et Frank Martin. Après Armin Jordan, Lawrence Foster et Jesús López Cobos, Christian
Zacharias est nommé directeur artistique et chef titulaire à partir de la saison 2000/2001. En
janvier 2007, il reçoit la distinction Artiste de l’année par le Midem de Cannes.
L’effectif d’une quarantaine de musiciens permet d’aborder un répertoire couvrant près de
quatre siècles de musique. Partenaire privilégié de l’Opéra de Lausanne, l’OCL joue en fosse
pour la majorité de ses productions. L’Orchestre de Chambre de Lausanne donne environ 90
concerts par an à Lausanne (Salle Métropole, résidence de l’orchestre) et à l’étranger.
D’importantes tournées l’ont amené dans les salles prestigieuses des Etats-Unis, de l’ExtrêmeOrient (Japon), d’Amérique du Sud (Brésil, Argentine, Uruguay) et d’Europe (Francfort,
Wiesbaden, Vienne, Berlin, Zagreb, Paris où depuis 2001 l’OCL est invité chaque année au
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Théâtre des Champs-Elysées, Rome, Bruxelles et Londres où il a été l’invité des célèbres BBC
Proms, etc.)
De nombreux festivals invitent l’OCL : La Roque d’Anthéron, Quincena Musical de San Sebastián,
George Enescu à Bucarest, Festival d’Edimbourg, Festival de Zermatt, Festival de Rheingau, la
Folle Journée de Nantes, la Folle journée de Tokyo, etc. Au cours de la saison 2008/2009, l’OCL
jouera, entre autres, à Zermatt, à Turin, à Montreux, au Japon avec l’Opéra de Lausanne, à
Berne, à Paris, à St-Gall, à La Roque d’Anthéron et à San Sebastián.
La Radio Suisse Romande, partenaire de l’OCL depuis sa création, enregistre la majorité de ses
activités, assure à l’orchestre un rayonnement international par le biais de ses diffusions sur les
ondes et sur internet où tous les concerts de la saison se retrouvent en écoute. Une première sur
le site de la RSR-Espace2 ! La RSR produit également quelques concerts, dont une tournée
annuelle en Suisse romande ; la dernière a mené l’orchestre à Genève, à La Chaux-de-Fonds, à
la Fondation Gianadda à Martigny et à Fribourg.
L’OCL prend part à de nombreux projets originaux et interdisciplinaires, en collaboration avec
des institutions telles que la Collection de l’Art Brut à Lausanne, la Cinémathèque Suisse, le Béjart
Ballet Lausanne, etc. et propose régulièrement des activités pédagogiques pour la jeunesse.
L’OCL est, en outre, le premier orchestre suisse à engager, tous les deux ans, un compositeur en
résidence afin de soutenir la création contemporaine. Le violoncelliste et compositeur helvétique
Thomas Demenga a été choisi lors la saison 2007/2008. La discographie de l’OCL compte près de
250 titres. Avec la venue de Christian Zacharias, une nouvelle collaboration est née avec la firme
allemande MDG. Les enregistrements avec Christian Zacharias, en qualité de chef et de pianiste,
recouvrent des œuvres de Mozart, de Schumann, de Michael Haydn et de Frédéric Chopin.
Orchestre de Chambre de Zurich
Fondé par Edmond de Stoutz au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’orchestre de
Chambre de Zurich compte aujourd’hui parmi les premières formations de son genre. Après avoir
conquis pendant une décennie, sous la baguette d’Howard Griffiths (à partir du milieu des
années quatre-vingt dix), la réputation d’orchestre de chambre de premier rang sur la scène
internationale, l’ensemble a nommé, au début de la Saison 2006/07, Muhai Tang en premier chef
d’orchestre et directeur artistique.
Régulièrement invité à des festivals prestigieux, l’Orchestre de Chambre de Zurich dont la
réputation n’est plus à faire, se produit dans les salles de concert les plus célèbres d’Europe et, à
l’occasion de vastes tournées dans des Etats-Unis et de Chine. Une importante discographie,
acclamée par la presse spécialisée, documente la production artistique de l’ensemble.
Outre le soin apporté à un répertoire diversifié qui s’étend de la musique baroque à la musique
contemporaine, en passant par le classicisme et le romantisme, l’Orchestre de Chambre de
Zurich ne cesse d’innover, tant par sa remise au goût du jour de compositeurs oubliés que par sa
collaboration avec des musiciens venus d’horizons aussi divers que le jazz, la musique folklorique
et la variété. L’encouragement de jeunes instrumentistes et la formation de futurs mélomanes
(grâce aux concerts d’enfants) sont, pour l’Orchestre de Chambre de Zurich, tout aussi
importants que sa collaboration permanente avec des solistes de renommée mondiale comme
Vladimir Ashkenazy, Sir James Galway, Hilary Hahn, Mischa Maisky, Guher et Suher Pekinel, Mikhail
Pletnev, Fazil Say ou Andreas Scholl.
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Julian Arp, violoncelle / Caspar Frantz, piano
Les deux jeunes musiciens se sont connus en 1996 à l'occasion du concours fédéral « Jugend
musiziert » et se sont fort appréciés. Ce qui n'était au début que le simple plaisir de jouer
ensemble a abouti rapidement à une formation de musique de chambre. Lors de leur première
participation en duo au concours fédéral « Jugend musiziert » à Berlin en 2000, ils ont obtenu le
premier prix.
Depuis, leurs concerts sont couronnés de succès et ils sont régulièrement invités aux festivals
internationaux de musique de chambre. Parallèlement à leurs études, ils suivent les conseils
artistiques de György Kurtág et Ferenc Rados.
Les deux jeunes musiciens sont lauréats de nombreux concours prestigieux, notamment en 2006
le premier prix du concours « Mendelssohn-Bartholdy Wettbewerb » avec le prix d'Orchestre de
Chambre des « Amis des Jeunes Musiciens », le prix spécial de la Fondation « Deutsche Stiftung
Musikleben » ainsi que le premier prix du concours international de musique de chambre « Premio
Vittorio Gui », à Florence.
La justification d'un jury : « Le duo Julian Arp et Caspar Frantz a présenté une interaction parfaite
entre le violoncelle et le piano. Les deux interprètes ont convaincu par le dynamisme de jeu,
l'enthousiasme de leur jeunesse et leur joie de jouer pleine de tempérament. La virtuosité qu'ils
ont montrée n'a jamais été une fin en soi, mais elle s'est mise entièrement au service des valeurs
de la musique de chambre. »
Quatuor Auryn
Matthias Lingenfelder et Jens Oppermann, violon - Stewart Eaton, alto - Andreas Arndt, violoncelle
Depuis plus de 25 ans, Auryn, l’amulette qui assure le don de l’intuition à son porteur dans le
roman de Michael Ende l’Histoire sans fin, est le symbole de l’un des quatuors les plus brillants de
sa génération. Le Quatuor Auryn a étudié auprès du Quatuor Amadeus à Cologne, puis du
Quatuor Guarneri à l’Université du Maryland, remportant plusieurs prix internationaux, entre autres
à Munich et à Portsmouth. Il s’est produit sur les plus grandes scènes internationales et à des
festivals comme Salzbourg, Lockenhaus, Bregenz, Lucerne, Gstaad ou Kuhmo. Il se produit
également régulièrement en Amérique du Nord (Frick Collection et Carnegie Hall de New York,
Philadelphie, Berkeley, Los Angeles, Chicago, Québec, Montréal, Ottawa, Vancouver), ainsi
qu’en Amérique de Sud, en Australie et au Japon.
Il est en résidence au Festival Schubert de l’Université de Georgetown, à Washington, aux
concerts d’été à Traunstein et au Festival de Mondsee en Autriche. Récemment le quatuor a
donné des concerts au Musikverein à Vienne, et à Washington l’intégrale des quatuors de
Beethoven ; en printemps 2008, également à Washington, un cycle avec des quatuors de Mozart
et de Britten ; des cycles Mendelssohn et Schumann à Düsseldorf et l’intégrale des quatuors de
Schoenberg à Essen. Pour l’année Haydn en 2009, le Quatuor Auryn va présenter l’intégrale des
quatuors de Haydn avec 18 concerts à Cologne et à Padoue. En septembre 2008, le quatuor
présentera encore l’intégrale des quatuors de Beethoven à Hambourg.
Son répertoire est très diversifié, de Beethoven et des romantiques allemands à la musique
contemporaine : il a assuré de nombreuses créations mondiales : des quatuors a cordes de
Günter Bialas, Wolfgang Rihm, György Kurtág, Peter Michael Hamel, Maria Cécilia Villanueva,
Charlotte Seither et de Brett Dean entre autres. Le quatuor a fondé un festival de musique de
chambre à Este, dans la région de Veneto en Italie.
Cette diversité se retrouve aussi dans les enregistrements de l’ensemble. On y trouve des disques
de Haydn (Tacet), Schubert, Wolf (cpo) ainsi que de Bartók (accord) et Lewensohn (ECM).
Beaucoup d’entre eux ont été récompensés par des prix internationaux : Preis der Deutschen
Schallplattenkritik, CD Classic Award, le Diapason d’or pour l’intégrale des quatuors de Schubert
et tout récemment le Classic Internet Award pour les 4 volumes des quatuors de Beethoven. Le
quatuor prépare actuellement l’enregistrement des quatuors de Brahms et des œuvres de
Dvorák et Schumann.
Les pianistes Peter Orth et Alexander Lonquich font partie des artistes avec qui le Quatuor Auryn
a joué en formation de quintette. Par ailleurs, on peut également citer Paul Meyer, Gérard Poulet,
Jean-François Heisser, Gérard Caussé, Michael Collins, Nobuko Imai, Tabea Zimmermann ainsi
que les membres des Quatuor Amadeus et Guarneri.
Le Quatuor Auryn donne des masterclasses en Allemagne et à l’étranger et enseigne la musique
de chambre à la Musikhochschule Detmold.
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Badke Quartet
Heather Badke et Emma Parker, violon – Matthew Jones, alto – Jonathan Byers, violoncelle
Le Badke Quartet, formé en 2002, est largement reconnu comme l’un des meilleurs jeunes
quatuors à cordes de Grande-Bretagne. Lauréats de la bourse de musique de chambre junior de
Leverhulme de la Royal Academy of Music de 2003 à 2005, et de la bourse Bulldog pour quatuor
à cordes au Trinity College of Music en 2006, le Badke Quartet a reçu des louanges de toute part
pour ses représentations dynamiques et actives.
Le quatuor bénéficie de la bourse de musique de chambre senior de Leverhulme de la Royal
Academy of Music pour 2007-08, ce qui leur permettra de donner une série de concerts.
Eté 2007, le quatuor a reçu le Premier Prix et le Prix du public de la 5ème « Melbourne International
Chamber Music Competition ».
Le quatuor se produit régulièrement lors de festivals au Royaume-Uni et aux festivals d’Aldeburgh,
Verbier et Bellerive, au Belfast Festival at Queen’s, aux « Chichester Festivities » et au « London String
Quartet Week ». Le quatuor s’est aussi produit dans quelques-unes des plus prestigieuses salles du
Royaume-Uni telles la Wigmore Hall, St. George’s Bristol, St. David’s Hall Cardiff, Bridgewater Hall, St.
John’s Smith Square et le Royal Festival Hall.
Les quatre musiciens sont diplômés de la London’s Royal Academy of Music et du Royal College
of Music, et ont travaillé avec quelques-uns des meilleurs quatuors au monde. Ils étudient avec
Gábor Takács-Nagy au IMS Prussia Cove et, en 2006, ils sont admis au cours de musique de
chambre pour quatuor Alban Berg à Cologne, où ils se sont rendus une fois par mois pour une
période d’études intenses.
Cette saison, le quatuor entreprend une tournée avec Britten-Pears à Aldeburgh, retourne se
produire au Festival de Verbier tout en étant les professeurs principaux de « l’Amateur Chamber
Music Week ». En juillet 2008, le quatuor prendra aussi part au « West Cork Chamber Music
Festival » à Bantry House en Irlande. Le quatuor a aussi joué en direct sur la BBC et, plus
récemment, sur Classic FM pour promouvoir le « Mostly Mozart Festival » au Barbican Centre à
Londres.
Sergey Baturin, alto
Sergey Baturin est né en 1952.
Il étudie au Conservatoire de Moscou et est lauréat de nombreux concours internationaux.
Sergey Baturin a créé son quatuor ainsi qu’un festival de musique de chambre, « Spring in Russia ».
Sergey a été nommé « honored artist of Russia ».
Nikita Borisoglebsky, violon
Nikita Borisoglebsky, l’un des violonistes russes les plus populaires de la jeune génération, est né à
Volgodonsk (au sud de la Russie) en 1985. A l’heure actuelle, il a obtenu son master au
Conservatoire Tchaïkovski à Moscou, où il a étudié sous la direction du professeur Eduard Grach
et Tatiana Berkul.
Il a joué avec le Mariinsky Symphony Orchestra, State Symphony Orchestra of Russia, NDR
Symphony Orchestra (Hanovre), l’Amadeus Chamber Orchestra (Pologne), Haifa Symphony
Orchestra, Lithuanian State Orchestra, St. Petersburg Capella Orchestra, National Orchestra of
Ukraine, Azerbaijani State Orchestra, sous la direction des chefs Valery Gergiev, Olari Elts,
Agnieszka Duczmal, Yoel Levi, Christoph Poppen, Eduard Grach, Farhat Kerimov, Alexander
Sladkovsky, entres autres.
Nikita a remporté de nombreux concours, dont le « Yampolskiy International Violin Competition »
à Penza, en Russie (2002), le « International Violin Competition » à Kloster-Shontal, en Allemagne
(2003), le « Joachim International Violin Competition », à Hanovre, en Allemagne (2006), le
« Oistrakh International Violin Competition », à Moscou (2007). En 2007, il est aussi médaillé
d’argent du XIIIème « Concours International Tchaïkovski à Moscou » et reçoit 5 prix spéciaux.
Nikita Borisoglebsky participe à des festivals internationaux tels que « December’s nights » de S.
Richter (à Moscou), « Stars of the White nights » et « The square of Arts » (Saint-Pétersbourg), le
festival de musique O. Kagan’s (en Allemagne), le festival d’été de Dubrovnik et le « Violino il
Magico » (en Italie). Nikita Borisoglebsky joue avec un violon Matthias Albani (du milieu du XVIIIème
siècle).
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Gautier Capuçon, violoncelle
« Nouveau Talent de l’année » aux Victoires de la Musique 2001, Gautier Capuçon, né en 1981 à
Chambéry, commence le violoncelle à 5 ans et le piano à 7 ans. Il obtient en 1995 un Premier Prix
de violoncelle et l’année suivante, un premier prix de piano. En 1997, Conservatoire Supérieur de
Paris (CNR), classe d’Annie Cochet-Zakine, Premier Prix de violoncelle. En 2000, Conservatoire
National Supérieur de Musique de Paris (CNSMP), classe de Philippe Muller, Prix violoncelle et
musique de chambre (mention Très Bien à l’unanimité). Ensuite, masterclasses à Vienne avec
Heinrich Schiff.
En 1998, Gautier Capuçon reçoit le Premier Prix de l’Académie Internationale de Musique M.
Ravel de Saint-Jean-de-Luz, en 1999 le 2ème Prix au Concours International de violoncelle de
Christchurch en Nouvelle-Zélande (concerto de Dvorák) et le Premier Grand Prix du « Concours
International André Navarra » à Toulouse grâce auquel il obtient des concerts en Allemagne, en
Angleterre, en Autriche et en France.
Parallèlement, en 1997 et 1998, Gautier Capuçon parfait son expérience au sein de l’Orchestre
des Jeunes de la Communauté Européenne avec Bernard Haitink, puis avec le Gustav Mahler
Jugendorchester avec Kent Nagano, Daniele Gatti, Pierre Boulez, Seiji Ozawa et Claudio Abbado.
Il est soliste d’orchestres prestigieux : Orchestre de Paris et Christoph Eschenbach, Orchestre
National de France et Tugan Sokhiev, Philharmonique de Radio France, Ensemble Orchestral de
Paris, Orchestres de Bordeaux, Lille, Monte-Carlo, Strasbourg, Toulouse, Belgrade, Jérusalem et
Liège, Orchestres de Chambre de Vienne et de Zurich, Munich Bayerische Rundfunk Orchester,
Munich Philharmonic et Paavo Järvi, Frankfurt Radio et Hugh Wolff, NDR Hanovre, WDR Cologne et
Semyon Bychkov, Gustav Mahler Jugendorchester, Deutsches Symphonie Orchester Berlin,
Orchestre Tchaïkovski de la Radio de Moscou et Vladimir Fedosseyev, Malmö Symphony et J.
Lopez Cobos, Santa Cecilia de Rome et Chamber Orchestra of Europe avec Myung-Whun
Chung, Academy of Saint Martin-in-the-Fields, Scottish Chamber Orchestra, BBC Wales et BBC
Scottish Orchestras, Houston Symphony, Detroit Symphony, Philadelphia Symphony avec Charles
Dutoit.
Il est invité par les Festivals de Chambéry, Côte Basque, Divonne, Menton, Saint Denis, Strasbourg,
La Roque d’Anthéron, Bergen, Jerusalem, London Mostly Mozart, Edimbourg, Berlin, Rheingau,
Schwarzenberg, Lockenhaus, Brescia-Bergamo, Spoleto, Stresa, Canaries, San Sebastian, Tokyo,
Davos, Gstaad, Verbier, Lucerne et le Festival Martha Argerich à Lugano.
Passionné de musique de chambre, il a pour partenaires son frère Renaud, Nicholas Angelich,
Martha Argerich, Daniel Barenboïm, Yuri Bashmet, Frank Braley, Gérard Caussé, Sarah Chang,
Myung Whun Chung, Michel Dalberto, Hélène Grimaud, Stephen Kovacevich, Katia et Marielle
Labèque, Gabriela Montero, Viktoria Mullova, Paul Meyer, Mikhail Pletnev, Vadim Repin, Antoine
Tamestit, Jean-Yves Thibaudet, Maxim Vengerov, Lilya Zilberstein, Nikolaj Znaider, le Quatuor
Ysaÿe. En 2005, il participe à des hommages « Friedrich Gulda » avec Martha Argerich à Buenos
Aires, Bruxelles, Munich, La Roque d’Anthéron, Tokyo. Janvier 2006 tournée aux Etats-Unis en duo
avec Renaud.
Discographie : chez EMI, les Trios de Haydn et Mendelssohn avec Martha Argerich et Renaud
Capuçon, le Trio n° 2 de Chostakovitch avec Martha Argerich et Maxim Vengerov. Chez Virgin
Classics : la musique de chambre de Ravel avec son frère Renaud et Frank Braley, des duos avec
son frère, les concertos de Haydn avec le Mahler Chamber Orchestra et Daniel Harding
(« Diapason d’Or » et « Choc » du Monde de la musique), la musique de chambre de SaintSaëns, dont le Carnaval des Animaux, La Truite de Schubert les trios de Brahms avec Renaud
Capuçon et Nicholas Angelich (Preis der Deutschen Schallplattenkritik – Diapason d’Or –
Choc/Monde de la Musique), et les trios de Schubert avec Frank Braley et Renaud Capuçon.
Récemment paru, un récital avec la pianiste Gabriela Montero (Mendelssohn/Prokofiev/
Rachmaninov).
Gautier Capuçon est lauréat de la Fondation d’entreprise Natexis Banques Populaires, d’une
bourse Lavoisier du Ministère des Affaires Etrangères et du Borletti-Buitoni Trust. Il joue un Matteo
Goffriler de 1701 et un violoncelle de Joseph Contreras de 1746 prêté par la BSI.
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Renaud Capuçon, violon
Né à Chambéry en 1976, Renaud Capuçon est admis à 14 ans au Conservatoire National
Supérieur de Musique de Paris et suit l’enseignement de Gérard Poulet et Veda Reynolds. Il
travaille ensuite avec Thomas Brandis à Berlin, puis auprès d’Isaac Stern. En 1992, il obtient le
Premier Prix de musique de chambre, 1993 le Premier Prix de violon au CNSM de Paris et, en 1995,
le Prix de l’Académie des Arts de Berlin. De 1998 à 2000 Claudio Abbado le choisit comme
Konzertmeister du Gustav Mahler Jugendorchester ce qui lui permet de parfaire son éducation
musicale avec Pierre Boulez, Seiji Ozawa, Daniel Barenboïm et Franz Welser-Moest. En 2000, il est
nommé « Rising Star » et « Nouveau talent de l’Année » aux Victoires de la Musique puis « Soliste
instrumental de l’année » en 2005. En 2006, le Prix Georges Enesco lui est décerné par la Sacem.
En novembre 2002, il débute avec le Philharmonique de Berlin et Bernard Haitink et, en juillet
2004, avec le Boston Symphony et Christoph von Dohnanyi. Avec l’Orchestre de Paris et
Christoph Eschenbach, il part en tournée en Chine en novembre 2004 et en Allemagne en février
2005.
Renaud Capuçon est soliste de prestigieuses formations : Deutsches Symphonie-Orchester,
Bayerische Rundfunk, Bamberger Symphoniker, Hessicher Rundfunk, NDR Hambourg, WDR
Cologne, Budapest Festival Orchestra, Philadelphia Orchestra, Montreal Symphony, Houston
Symphony, Washington National Symphony, Jerusalem Symphony, Philharmonique de Radio
France, Orchestre National de France, Orchestre de Paris, Ensemble Orchestral de Paris,
Orchestres de Bordeaux, Lille, Lyon, Monte-Carlo, Strasbourg, Toulouse, Gustav Mahler
Jugendorchester, Royal Danish et Swedish Radio Orchestras, Orchestre Tchaïkovski de Moscou,
Academy of Saint Martin-in-the-Fields, Chamber Orchestra of Europe, Birmingham Symphony,
Mahler Chamber, Firenze Maggio Musicale, Philharmonique de la Scala, Roma Santa Cecilia,
Tokyo Philharmonic, NHK Symphony, Orchestre de la Suisse Romande, Orchestres de Chambre
de Bâle, Lausanne, Zurich, avec Roberto Abbado, Marc Albrecht, Christian Arming, Frans
Brüggen, Semyon Bychkov, Myung-Whun Chung, J.C. Casadesus, Jesus Lopez Cobos, Thomas
Dausgaard, Charles Dutoit, Christoph Eschenbach, Vladimir Fedoseyev, Ivan Fischer, Hans Graf,
Daniel Harding, Gunther Herbig, Armin et Philippe Jordan, Emmanuel Krivine, Kurt Masur, Marc
Minkowski, David Robertson, Dennis Russel-Davis, Wolfgang Sawallisch, Leonard Slatkin, Michael
Schonwandt, Leif Segerstram, Jeffrey Tate, Hugh Wolff …
Passionné de musique de chambre, il collabore avec Martha Argerich, Elena Bashkirova, Hélène
Grimaud, Katia et Marielle Labèque, Maria-Joao Pires, Nicholas Angelich, Daniel Barenboïm,
Frank Braley, Yefim Bronfman, Myung-Whun Chung, Stephen Kovacevich, Louis Lortie, Mikhail
Pletnev, Jean-Yves Thibaudet, Vadim Repin, Maxim Vengerov, Natalia Gutman, Mischa Maisky, Truls
Mork, Gérard Caussé, Yuri Bashmet, Antoine Tamestit, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, dans les
grands festivals Berlin, Davos, London Mostly Mozart, Edimbourg, Tanglewood, Salzbourg,
Saratoga, Jerusalem, Lockenhaus, Ludwigsburg, Rheingau, Schwarzenberg, Stavanger, Davos,
Lucerne, Verbier, Lugano, Gstaad, Stresa, Brescia-Bergamo, Canaries, San Sebastian, Aix-enProvence, Colmar, Divonne, Menton, la Roque d’Anthéron, Saint Denis, Strasbourg. En 1995, il
crée son propre festival à Chambéry.
Discographie : Quintette de Schumann avec M. J. Pirès (DGG), chez EMI avec Martha Argerich : les
Trios de Haydn et Mendelssohn et le Triple de Beethoven, et chez Virgin Classics, dont il est artiste
exclusif, Berlioz/Saint-Saëns/Milhaud/Ravel avec la Deutsche Kammerphilharmonie/Daniel
Harding, Ravel avec son frère Gautier et Frank Braley, L’Arbre des Songes/Dutilleux avec le
Philharmonique de Radio France/Myung-Whun Chung (Grand Prix Académie Charles Cros, Choc
de la Musique, Diapason d’Or, Fonoforum/Stern des Monates), duos avec son frère, SaintSaëns/Carnaval des animaux, trios de Brahms avec son frère et Nicholas Angelich (Preis der
deutschen Schallplattenkritik…), Schubert / La Truite, Mendelssohn / Schumann avec le Mahler
Chamber Orchestra/Daniel Harding, Sonates de Brahms avec Nicholas Angelich (Gramophone/
Editor Choice - Scherzo/Excepcional - Diapason d’or -Choc/Monde de la Musique). Dernière
parution : les trios de Schubert avec Gautier Capuçon et Frank Braley.
Renaud Capuçon joue le Guarneri del Gesù « Panette » (1737) qui a appartenu à Isaac Stern,
acheté pour lui par la Banque Suisse Italienne (BSI).
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Bahar Dördüncü, piano
Bahar Dördüncü est née en Turquie. Elle a fait ses études au Conservatoire de Musique d’Ankara
avant de se perfectionner au Conservatoire de Musique de Genève, où elle a obtenu le Premier
Prix de Virtuosité dans la classe de Harry Datyner. Après la virtuosité, elle a suivi des cours avec
François-René Duchâble et Vlado Perlemuter.
Elle est régulièrement invitée à jouer en soliste avec l’Orchestre d’État d’Ankara et d’Istanbul. Elle
maîtrise un important répertoire contemporain, plusieurs œuvres ayant été spécialement écrites
pour elle, et possède un large répertoire pour deux pianos. Elle forme avec sa sœur le Duo
Dördüncü, qui se produit régulièrement en Europe, aux États-Unis et en Amérique du Sud. Elles ont
assuré, à New York, la création d’une œuvre du compositeur Louis Pelosi et vont prochainement
créer une pièce de Stefano Gervasoni avec leurs partenaires du Quatuor Makrokosmos.
Depuis 1992, elle est membre de l’Ensemble Contrechamps. Entre autres rencontres qui ont
marqué son parcours musical, il faut citer des artistes aussi variés que Maurice Bourgue, Thierry
Fischer, Pascal Rophé, Peter Ustinov, Heinz Holliger, Armin Jordan. Par ailleurs, elle se produit
régulièrement en duo avec le flûtiste Felix Renggli.
Sa discographie comprend plusieurs disques de musique contemporaine et de pièces pour deux
pianos. Elle a donné de nombreux récitals et participé à des festivals de premier plan,
notamment aux États-Unis, en Italie, Allemagne, en Amérique du Sud, en Chine, au Japon et en
Australie, et enregistré pour plusieurs radios dans ces pays. Elle a aussi été invitée à divers stages
internationaux de musique de chambre.
Charles Dutoit, direction
Récemment nommé chef d’orchestre et conseiller musical du Philadelphia Orchestra ainsi que
directeur artistique et chef d’orchestre principal du Royal Philharmonic Orchestra, Charles Dutoit
collabore régulièrement avec les orchestres et solistes les plus prestigieux.
Célèbre pour ses interprétations raffinées et idiosyncrasiques recouvrant une aire éclectique de
styles musicaux depuis sa première apparition avec le Philadelphia Orchestra en 1980, Charles
Dutoit est invité chaque saison à diriger d’autres grands orchestres des Etats-Unis, dont ceux de
Boston, New York, Los Angeles, Chicago, San Francisco et Pittsburgh.
Il se produit aussi régulièrement avec tous les grands orchestres d’Europe, dont le Berlin
Philharmonic et le Concertgebouw Orchestra d’Amsterdam, ainsi qu’avec tous les orchestres de
Londres, les principaux orchestres du Japon, d’Amérique du Sud et d’Australie.
Charles Dutoit a fait énormément d’enregistrements, entre autres labels, pour Decca, Deutsche
Grammophon, EMI, Philips, CBS, Erato avec des orchestres américains, européens et japonais. Ses
enregistrements – qui se montent à plus de 170 - dont la moitié avec le Montreal Symphony
Orchestra, ont remporté plus de 40 prix et distinctions dans le monde.
Durant 25 ans (de 1977 à 2002), Charles Dutoit fut directeur artistique du Montreal Symphony
Orchestra, ce partenariat musical dynamique fut reconnu de par le monde.
Il fut aussi étroitement associé au Philadelphia Orchestra depuis 1990 en tant que directeur
artistique et chef d’orchestre principal du festival d’été de l’orchestre au Saratoga Performing
Arts Center du nord de New York et dirigea l’orchestra lors d’une suite d’enregistrements
distinctifs. Entre 1991 et 2001, Charles Dutoit est directeur musical de l’Orchestre National de
France avec lequel il fait plusieurs enregistrements loués par la critique et fait de nombreuses
tournées sur les cinq continents. En 1998, il est nommé directeur musical du NHK Symphony
Orchestra (Tokyo) avec lequel il part en tournée en Europe, aux Etats-Unis, en Chine et en Asie du
sud-est. Il est aujourd’hui directeur musical honoraire de l’Orchestre.
Alors qu’il n’est âgé que d’une vingtaine d’années, Charles Dutoit est invité par Herbert von
Karajan à diriger le Vienna State Opera. Depuis il dirige régulièrement le Royal Opera House à
Covent Garden, le Metropolitan Opera à New York et le Deutsche Oper, à Berlin. Il a également
dirigé une nouvelle production très applaudie du chef-d’oeuvre de Berlioz Les Troyens au Los
Angeles Music Center Opera. En 2003, il entame une série d’opéras de Wagner - Der fliegende
Holländer et le cycle complet du Ring - au Teatro Colón de Buenos Aires.
Directeur artistique durant trois saisons du Sapporo Pacific Music Festival, Charles Dutoit est
actuellement directeur artistique du Miyazaki International Music Festival au Japon, ainsi que
directeur artistique du Canton International Summer Music Academy (CISMA) à Guangzhou
(Canton), en Chine, qu’il a fondé en 2005.
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Charles Dutoit a également participé à une série de films documentaires éducatifs intitulés
« Cities of Music » produits par la Télévision NHK de Tokyo et qui présente dix capitales musicales
dans le monde.
En 1991, Charles Dutoit est nommé citoyen d’honneur de la Ville de Philadelphie. En 1995, le
gouvernement du Québec le nomme Grand Officier de l'Ordre national du Québec et en 1996, il
reçoit la distinction de Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres du gouvernement français.
Lauréat de deux prix de la Canadian Conference of the Arts, Charles Dutoit est investi, en 1998,
de la distinction de Honorary Officer of the Order of Canada, la plus haute distinction du pays en
matière artistique, dont les autres récipiendaires honoraires comprennent John Kenneth
Galbraith, James Hillier, Nelson Mandela, la Reine Mère, Vaclav Havel et Boutros Boutros-Ghali.
Charles Dutoit est né à Lausanne, en Suisse. Sa formation musicale poussée a compris l’histoire de
la musique, la composition, le violon, l’alto, le piano et la percussion aux Conservatoires de
Genève, Sienne, Venise et Boston. Globe-trotter motivé par sa passion pour l’histoire et
l’archéologie, la science politique, l’art et l’architecture, Charles Dutoit a voyagé dans les 195
pays du monde. Il partage son temps entre ses résidences en Suisse, à Paris, Montréal, Buenos
Aires et Tokyo.
Leonard Elschenbroich, violoncelle
Le violoncelliste Leonard Elschenbroich, âgé de vingt-deux ans, a récemment attiré l’attention
des plus grands chefs d’orchestre internationaux actuels. Les invitations subséquentes à des
introductions orchestrales comprennent : Valery Gergiev et le Basel Symphony, Semyon Bychkov
et le WDR Symphony, Christoph Eschenbach et Anne-Sophie Mutter au festival du SchleswigHolstein, ainsi que des invitations personnelles de la part de Fabio Luisi, Paavo Järvi et Manfred
Honeck. Il a également été invité à jouer de la musique de chambre par Gidon Kremer au
festival de Lockenhaus, par Katia et Marielle Labèque au Festival de Verbier et par Anne-Sophie
Mutter à Weimar et Munich. Dans le cadre des séries de concert « Masters on Tour », il jouera des
récitals au Concertgebouw à Amsterdam, ainsi qu’à Moscou, St. Pétersbourg, Kiev, Bratislava,
Prague, Tallinn et Helsinki. Il vient d’entreprendre un enregistrement pour Naxos qui sortira cet été,
comprenant les œuvres d’Alfred Schnittke, ainsi qu’une composition hommage de Leonard
Elschenbroich. Il s’est récemment produit en tant que soliste avec le Kremerata Baltica, le
Bremen Philharmonic et le Belarus National Philharmonic au Concertgebouw. Il a joué des récitals
(avec des pianistes de renom tels que Marc-André Hamelin, Martin Helmchen, Kirill Gerstein et
Anna Vinnitskaya) dans 16 pays européens. Lors du dernier festival « Kronberg Cello », il a reçu le
« Landgraf-v.-Hessen-Prize ». Parmi ses précédentes récompenses, citons: « Meilleur nouvel
artiste » de la Société Pro Europa en 2005, le Prix Eugene-Istomin en tant que « jeune artiste le plus
prometteur » en 2004 et « le prix du meilleur violoncelliste » de l’Académie de Verbier en 2003.
Leonard a également reçu une aide importante de la fondation Anne-Sophie Mutter en tant
qu’unique violoncelliste de cette fondation. Né à Francfort, il fut invité à l’Ecole Yehudi Menuhin
à Londres à l’âge de 10 ans et donna plus d’une centaine de concerts en Angleterre comme
soliste au Royal Festival, aux Queen Elizabeth et Wigmore Halls. Il dispose actuellement d’une
bourse à la Royal Academy of Music de Londres. Il joue un violoncelle « Leonard Rose » de
Matteo Goffriller, qui lui est prêté par la Violoncello Society of London.
Ensemble Contrechamps
Fondé en 1980, l’Ensemble Contrechamps s’est donné pour mission de jouer le répertoire de la
musique du XXème siècle et de susciter de nouvelles œuvres. Il anime une saison à Genève
comprenant de nombreuses créations et premières auditions. Son répertoire va de la musique de
chambre à un ensemble de vingt-cinq musiciens.
L’Ensemble Contrechamps a travaillé avec des chefs tels que Peter Eötvös, Heinz Holliger,
George Benjamin, Emilio Pomàrico, par exemple, ainsi qu’avec de nombreux solistes comme
Cathy Berberian, Rosemary Hardy, Hedwig Fassbender, Luisa Castellani, Pierre-Laurent Aimard,
Catherine Ciesinsky, Teodoro Anzelotti, Claude Helffer… Il est régulièrement invité à l’étranger et
a participé à des festivals tels que Musica à Strasbourg, le Festival d’Automne à Paris, Voix
nouvelles à Royaumont, Ars Musica de Bruxelles, Villeneuve-lez-Avignon, Rencontres Gulbenkian
de Lisbonne, le Festival d’Ankara, le Festival de Bogotá, les Journées SIMC à Francfort, les
Journées de musique de chambre contemporaine à Witten, le Festival de Salzbourg, la Biennale
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de Venise, Wien-Modern, De Singel à Anvers, le Festival d’Akiyoshidai à Yamaguchi (Japon), le
Barossa Music Festival à Adelaïde, etc.
En Suisse, il se produit régulièrement aux Tage für Neue Musik à Zurich et a participé en 2001 aux
Musikfestwochen de Lucerne. En France, Contrechamps joue régulièrement dans la saison
ProQuartet à Fontainebleau et s’est présenté pour la première fois en 2004 au Festival
International de Musique de Besançon. L’Ensemble a commandé et créé de nombreuses
œuvres et enregistré plusieurs disques. Il travaille de façon privilégiée avec les compositeurs pour
la réalisation de ses concerts. La direction artistique de l’Ensemble a été assurée par Philippe
Albèra pendant vingt-cinq ans. En 2005, Damien Pousset prend le relais.
John Fiore, direction
D’origine américaine, John Fiore est actuellement le chef d’orchestre du Deutsche Oper am
Rhein, un syndicat intercommunal qui regroupe les villes de Duisbourg et de Düsseldorf avec
probablement le plus grand ensemble d’Allemagne, une compagnie qui pratique le système du
répertoire (plus de 50 titres différents au cours de la saison 2008-2009.
En 2000, il est nommé Directeur Musical (Generalmusikdirektor) des Düsseldorfer Symphoniker,
,mais également chef principal du Deutsche Ope ram Rhein, et partage ainsi ses activités entre
le symphonique et le lyrique. Avec la Symphonie des mille de Gustav Mahler au printemps 2008, il
termine son mandat de directeur musical auprès des Düsseldorfer Symphoniker tout en restant
chef principal à l’opéra jusqu’à la fin de la saison 2008-2009.
Au cours de la saison écoulée, John Fiore a assuré la création mondiale de Fashion, un opéra
ayant pour thème la mode, du compositeur italien Giorgio Battistelli. Il a également dirigé deux
autres nouvelles productions : Nabucco de Giuseppe Verdi et Lady Macbeth of Mtsensk de
Dimitri Shostakovich, mais aussi des reprises du répertoires telles que Parsifal et Die Meistersinger
de Richard Wagner, Les Troyens d’Hector Berlioz, Jenufa de Leoš Janáček, Gianni Schicchi de
Giacomo Puccini ou La traviata de Giuseppe Verdi.
Né à New York City dans une famille de musiciens, John Fiore reçoit sa première formation de son
père pianiste et directeur de chorale, ainsi que de sa mère artiste lyrique. C’est à Seattle qu’il
étudie le piano, le violoncelle et d’autres instruments à cordes. A l’age de 14 ans, il est le pianiste
et le professeur pour la production annuelle de l’Opera de Seattle : Der Ring der Nibelungen de
Richard Wagner.
Plus tard il fréquente l’Eastman School of Music à Rochester.
En 1981 il rejoint l’équipe de l’Opéra de Santa Fe où il développe une affinité particulière pour les
compositions de Richard Strauss.
Très rapidement, il devient un assistant apprécié auprès des trois plus grandes compagnies
lyriques d’Amérique du Nord : San Francisco, Chicago et New York Metropolitain Opera.
Au cours de l’été 1986, il se rend en Europe afin d’assister Zubin Metha pour Die Meistersinger à
Florence, puis à Bayreuth pour travailler avec Daniel Barenboim sur la production de Tristan und
Isolde. Il revient sur la verte colline la saison suivante pour Parsifal et Tristan. En 1988 il est l’assistant
sur la nouvelle production du Ring mise en scène par Harry Kupfer. C’est également durant cette
période qu’il est l’assistant de Leonard Bernstein.
En 1986 il se sent prêt à commencer sa carrière de chef et fait ses débuts à l’Opéra de San
Francisco en dirigeant Faust de Charles Gounod.
Une carrière internationale le mène dans les plus grandes maisons lyriques. C’est en 1990 qu’il
débute sa carrière en Allemagne, à l’opéra de Cologne, une ville voisine de Düsseldorf, en
dirigeant Manon Lescaut de Giacomo Puccini. Il y retournera fréquemment pour diriger des
ouvrages de Richard Strauss, de Richard Wagner,, de Giuseppe Verdi, de Giacomo Puccini ou
de leos Janacek.A Cologne il dirige également le célèbre Gürzenich Orchester pour plusieurs
programmes symphoniques.
Pendant plus de dix ans il est invité au Metropolitain Opera de New York où il dirige la première
production de Rusalka d’Antonín Dvořák qui sera reprise en 1997. Il y dirige également Aida, La
traviata, Madama Butterfly, La Bohème, Un ballo in maschera, Carmen ainsi que Tosca en 20032004. Il se produit également souvent au Bayerische Staatsoper de Munich (Un ballo in maschera,
Aida, Nabucco, Der fliegende Holländer, Tosca, Carmen), ou encore à Dresde au Staatsoper
(Arabella,Die Entführung aus dem Serail, Nabucco, Aida, La traviata, La Cenerentola). Il se
produit également dans de grandes villes italiennes : Gênes, La Bohème et La Gioconda, Rome,
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La traviata. Il se rend aussi régulièrement sur certaines grandes scènes lyriques américaines :
Chicago, San Francisco ou Houston au Grand Opéra pour y diriger Tannhäuser en 2001.
En 2005, il entame une relation privilégiée avec le Théâtre National de Prague où il dirige le
premier Ring complet dans l’histoire de cette institution, mais également le premier présenté à
Prague depuis la fin de la 2ème guerre mondiale. Il s’agit d’une coproduction avec le Deutsche
Oper am Rhein. Il y retourne pour une nouvelle production de La fanciulla del West de Giacomo
Puccini qui est reprise en mars et avril 2008, ainsi que pour diriger des concerts lors du Prague
Spring Festival. Il garde également une affection particulière pour l’Opéra de Santa Fe où il dirige
durant l’été 2003 la création mondiale de Madame Mao de Bright Sheng.
Au cours de la saison 2007-2008, il fait ses débuts avec le Norwegian Opera (Oslo) où il dirige une
version concertante de Die Götterdämmerung de Richard Wagner.
Il ne néglige aucun répertoire, et s’intéresse aux œuvres du XXème sièlcle et à la création
contemporaine. C’est ainsi qu’il achève en 2008-2009 un cycle des œuvres de Janacek, qu’il a
dirigé Lulu d’Alban Berg et Pelléas et Mélisande de Claude Debussy et qu’il a assuré la création
mondiale de Vipern un ouvrage de Christian Jost.
Sa carrière symphonique commence en 1990 sur trois continents simultanément. Chaque année
il enrichit son répertoire et tisse des liens avec de nouvelles formations.
En 1996 lors du Hollywood Bowl il dirige le Requiem de Verdi à la tête du Los Angeles
Philharmonic. Sa performance fut remarquée et louée par les médias. En Amérique du Nord on
peut citer quelques orchestres tels que le Boston Symphony, le Minnesota Orchestra, le New York
Chamber Symphony, le Seattle Symphony ou le Toronto Symphony avec lesquels il travaille. En
Europe il est invité pour diriger, entre autres, des formations telles que la Dresdner Staatskapelle,
l’orchestre du Deutsche Oper Berlin, les Bamberger Symphoniker, le Gürzenich Orchester,
l’Orchestre Rheinland-Pfalz en Allemagne, l’Orchestra de Teatro Communale di Firenze et
l’Accademia di Santa Cecilia en Italie, l’Orchestre National de Lyon et l’Orchestre
Philharmonique de Montpellier en France, le Basler Radio Symphony ou encore l’Orchestra Radio
Svizzera Italiana.
A la tête des Düsseldorfer Symphoniker il a dirigé 5 programmes symphoniques par saison, ainsi
que des concerts en tournée dans les villes musiciens. Par des actions régulières il entretient une
relation permanente avec les jeunes et le public. Lors de conférences nommées « Impulse » il
présente les œuvres symphoniques tout comme à l’opéra il présente au piano les nouvelles
productions qu’il dirige.
Beat Furrer, compositeur
Né en 1954 en Suisse, il s’est installé à Vienne en 1975 pour y étudier la composition avec Roman
Haubenstock-Ramati et la direction avec Otmar Suitner. En 1984, il est lauréat du « Concours
international de composition de la jeune génération en Europe », de Cologne. Il fonde en 1985
l’Ensemble Société de l’Art Acoustique qui devient ensuite le Klangforum Wien et dont il assure la
direction jusqu’en 1992. Il dirige alors des œuvres d’Edgard Varèse, Morton Feldman, Roman
Haubenstock-Ramati, Salvatore Sciarrino ainsi que ses propres compositions. Depuis 1991, il est
professeur de composition à la Hochschule für Musik und Darstellende Kunst Graz et se produit
dans les plus grands festivals internationaux de musique contemporaine.
Beat Furrer élabore depuis une quinzaine d’années un monde original, empreint de nuances et
d’éruptions dynamiques, où se conjuguent les voix, les simulacres sonores et leur déploiement
commun dans un espace singulier. « J’aime ce qui est dramatique, a-t-il déclaré un jour. Le récit,
dit-il, comprimé en un moment précis qui se répète sans cesse, est projeté dans des espaces
perpétuellement modifiés – diverses couches se retrouvent tour à tour au premier plan ou en
arrière-plan grâce à un processus de filtrage, et donnent ainsi naissance à des perspectives. Les
processus sont alors “verticalisés” et l’écoulement linéaire du temps remplacé par l’idée d’une
profondeur de champ. » Chez Beat Furrer, la forme se crée autant par la superposition de
différents processus que par la répétition obstinée de figures dont le mouvement et
l’automatisme vident les textures musicales de toute expression subjective. Comme le note Peter
Oswald, dans sa musique, c’est par l’élimination de toutes les solutions approuvées lors du
processus de composition que chaque détail doit arriver à sa forme définitive. Les modèles
dynamiques avec lesquels il travaille sont souvent simples et familiers, des gestes quotidiens. Ainsi,
poser l’oreille sur le bureau, dessiner avec le crayon un mouvement circulaire sur la planche de
bois, prêter l’oreille aux bruissements produits par le tournoiement est source d’inspiration. Pris en
tant que tels, ces gestes ne racontent rien. En revanche, placés dans un contexte scénique et
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dramatique, comme c’est le cas dans FAMA, ils déploient tout leur potentiel narratif. Dans cette
œuvre, le compositeur multiplie les échanges insolites entre la voix, la sonorité de la langue et la
sonorité instrumentale. Avec Roland Barthes, nous pourrions dire que Beat Furrer agit un peu « à la
manière de l’ancien Grec, tel que le décrit Hegel : il interrogeait, dit-il, avec passion, sans
relâche, le bruissement des feuillages, des sources, des vents, bref, le frisson de la Nature, pour y
percevoir le dessin d’une intelligence ». C’est ce frisson de sens que le compositeur de FAMA
interroge en écoutant le bruissement du langage. Après Narcissus, après Begehren élaboré avec
l’architecte Zaha Hadid, Beat Furrer rassemble ici tous les éléments d’une dramaturgie inspirée.
Vadim Gladkov, piano
Né à Kiev, Vadim Gladkov étudie le piano au Conservatoire de sa ville natale avant de rejoindre
la classe de Dimitri Bashkirov à l’Ecole supérieure de musique de la Reina Sofia à Madrid (199598). Le pianiste ukrainien a également suivi les masterclasses avec Andras Schiff et Leon Fleischer
et est lauréat d’une dizaine de concours internationaux. Actuellement, Vadim Gladkov mène en
parallèle une carrière de chambriste et de professeur : il dirige le département piano au Centre
musical Katarina Gurska de Madrid. Depuis 2003, il travaille en tant qu’accompagnateur piano
dans la classe du célèbre professeur de violon Zakhar Bron. Il a participé à de nombreux festivals
européens tels que le Festival de Tolède, les Flâneries Musicales de Reims, le Festival de
violoncelle de Kronberg… Dans le domaine de la musique de chambre, il collabore
régulièrement avec des chanteurs, des violoncellistes et des violonistes, comme Mayuko Kamio. Il
fait partie du Duo de pianos Grieg et a enregistré avec différents partenaires de musique de
chambre tels que l’altiste Gérard Caussé ou le corniste Radovan Vlatkovic.
Anna Gourari, piano
Anna Gourari, née à Kazan, Russie, est considérée comme une des artistes les plus remarquables
de sa génération. Elle commence des cours de piano à l’âge de cinq ans et à partir de 1979 elle
étudie à l’école pour enfants surdoués à Kazan avec Kira Shashkina (professeur de Mikhaïl
Pletnev) et donne son premier récital la même année. Par la suite, elle suit des cours avec Vera
Gornostaeva (professeur d’Ivo Pogorelich). En 1990, Anna déménage en Allemagne pour
poursuivre ses études à la Hochschule für Musik und Theater de Munich avec Ludwig Hoffmann.
Anna est lauréate de plusieurs concours dont le premier prix du concours Kabalevsky (Russie) en
1986 et du Concours International Chopin de Göttingen en 1990. Elle reçoit une bourse du
« Studienstiftung des deutschen Volkes » et le « Staatliche Förderungspreis » pour jeunes musiciens.
Elle reçoit la récompense de « Promising Young Artist » de l’ECHO Klassik 2000 pour son premier
enregistrement de Scriabine et celle du « Instrumentalist of the Year » pour son enregistrement
des concertos de Strauss. Fait marquant, en 1994, elle gagne le concours International Clara
Schumann avec des membres du jury des plus prestigieux: Martha Argerich, Vladimir Ashkenazy,
Nelson Freire, Alexis Weissenberg et Joachim Kaiser. Ses récents concerts marquants incluent des
récitals au Baden-Baden Festspielhaus, Wiener Konzerthaus, Bad Kissinger Festspiele, etc. ainsi
qu’une tournée avec l’Orchestre symphonique de St Pétersbourg en Allemagne : Munich,
Stuttgart, Cologne, Düsseldorf, Frankfurt am Main… Elle a aussi donné des concerts en Chine et
au Japon où elle a été réinvitée en 2009. Anna a joué dans la plupart des plus grandes salles de
concert et elle est régulièrement invitée à jouer avec de grands orchestres et à des festivals. Elle
a été en tournée d’orchestre sous la direction de Lorin Maazel, Zubin Mehta, Sir Roger Norrington,
Sir Colin Davis et Iván Fischer.
Anna Gourari a un intérêt tout particulier pour la musique du 20e siècle. Elle enregistre les œuvres
de Prokofiev, Hindemith, Bartók et Poulenc et des compositeurs contemporains Gubaidulina,
Shchedrin, Widmann, Bialas et Hiller. Jörg Widmann lui dédie sa Sonate, d’après Les Fleurs du Mal
de Baudelaire et Rodion Shchedrin écrit pour elle une suite Diary. Ces enregistrements sur les
labels KOCH Classics et Decca/Universal.
“Vous ne faites pas de la musique, vous êtes la musique.” disait Werner Herzog d’Anna. Le
légendaire producteur de films et d’opéras l’engage dans le rôle principal de son film
« Invincible » (avec Tim Roth, Udo Kier et Max Raabe), dont la première a eu lieu au Festival du
Film à Venise en 2001. En 2007, Anna Gourari est rentrée en Russie après seize ans d’absence.
Pour la chaîne de television allemande, Deutsche Welle, elle produit six courts documentaries
intitulés “Anna Gourari – ma Russie”. Des films sur l’art et la culture d’aujourd’hui à Moscou, avec
le portrait de son premier professeur de piano et son école de musique à Moscou, une visite dans
les ateliers du peintre Erik Bulatov et du designer Valentin Yudashkin, etc.
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Hélène Grimaud, piano
Hélène Grimaud a étudié la musique dans sa ville natale d’Aix-en-Provence, à Marseille avec
Pierre Barbizet et, dès l’âge de 12 ans, au Conservatoire National Supérieur de Musique à Paris
sous l’égide de Jacques Rouvier, György Sándor et Leon Fleischer.
L’année 1987 a marqué un tournant décisif dans sa carrière lorsqu’elle remporta le Prix de la
Musique Classique au MIDEM de Cannes ; la diffusion en direct de ce résultat incita Daniel
Barenboïm à l’inviter à passer une audition pour lui. S’ensuivirent une invitation à l’Orchestre de
Paris et un enchaînement de contrats de grande envergure dont sa première prestation au
Festival de Piano de La Roque d’Anthéron et son récital à Tokyo. Depuis, Hélène Grimaud s’est
produite régulièrement dans d’éminents centres musicaux et avec des orchestres y compris le
Concertgebouw, le Philharmonique de St-Pétersbourg, l’Orchestre Symphonique NHK et
l’Orchestre de chambre d’Europe. Aux Etats-Unis, elle continue d’apparaître de la côte est à la
côte ouest avec des orchestres tels que les Philharmoniques de Los Angeles et de New York,
l’Orchestre de Philadelphia et les Orchestres Symphoniques de Chicago, San Francisco et Boston.
Dès le début de sa carrière, Hélène Grimaud a travaillé avec des chef d’orchestre du plus haut
niveau, allant d’Ashkenazy, Chailly, Haitink, Harding, Masur, Sanderling, Temirkanov à Zinman.
Dans les prochaines saisons, elle collaborera à nouveau avec Claudio Abbado, cette fois avec
l’Orchestre du Festival de Lucerne ; avec Neeme Järvi et le Philharmonique de Berlin ; elle
retourne au Festival de Baden-Baden pour des concerts avec Valeriy Gergiev et l’Orchestre
Kirov. Musicienne de chambre et récitaliste enthousiaste, elle se produit régulièrement dans les
plus prestigieux festivals et capitales musicales avec des artistes tels que Thomas Quasthoff, Janine
Jansen, Truls Mørk, Jörg Widmann, Christine Schaefer et Renaud Capuçon. En 2002, Hélène
Grimaud a signé un contrat d’enregistrement exclusif avec le label Deutsche Grammophon, et
son enregistrement le plus récent – Concerto pour piano N° 5 de Beethoven avec la
Staatskapelle de Dresde et Vladimir Jurowski combiné à la sonate pour piano n° 29 op. 101 de
Beethoven – est sorti début septembre 2007. Les enregistrements précédents comprennent
Reflection, caractérisé par les œuvres de Johannes Brahms et à la fois Robert et Clara Schumann
; Credo, avec des œuvres de Beethoven et Pärt jouées avec l’Orchestre de la Radio suédoise et
Esa-Pekka Salonen ; un disque récital Chopin/Rachmaninov ; et le Concerto pour piano n° 3 de
Bartók enregistré avec l’Orchestre Symphonique de Londres et Pierre Boulez. Cette artiste
enregistre des disques depuis ses 15 ans et son premier catalogue comprend des œuvres de Liszt,
Ravel, Rachmaninov, Strauss et Gershwin. Lauréate de nombreux prix à travers le monde, Hélène
Grimaud a également été reconnue dans sa France natale, où elle a été nommée « Officier
dans l’ordre des Arts et des Lettres » par le Ministère français de la Culture en 2002. En 2005, elle a
reçu le prix Echo dans la catégorie « Instrumentaliste de l’année ».
Hélène Grimaud est l’auteur de deux livres, Variations Sauvages et Leçons Particulières, tous deux
publiés par les Editions Robert Laffont. Variations Sauvages a déjà été traduit dans plusieurs
langues et est paru en anglais sous le titre Wild Harmonies en début d’année. Les deux livres ont
connu un énorme succès en France, où ils sont arrivés en tête des meilleures ventes de livres.
En 1999, Hélène Grimaud a fondé le Wolf Conservation Center, une cause qu’elle continue de
défendre. Plus récemment, elle a donné son nom et son soutien à un certain nombre d’autres
œuvres de charité, parmi lesquelles Amnesty International, l'International Children's Camp Villa
Sans Souci et le WWF.
Angela Hewitt, piano
Angela Hewitt s’est imposée au plus haut niveau surtout grâce à ses brillants enregistrements. Ses
enregistrements de toutes les grandes oeuvres pour clavier de Bach fut décrits comme “un des
enregistrements les plus splendides de notre ère” et lui a valu un grand nombre d’admirateurs.
Après 10 ans, le dernier épisode de cette collection est sorti en 2005: l’intégrale des Concerti pour
clavier avec l’Australian Chamber Orchestra, avec qui elle fit d’ailleurs une tournée en Amérique
du nord.
Elle fut saluée comme “la pianiste prééminente de notre époque jouant du Bach” (The
Guardian) et “la pianiste qui déterminera l’interprétation au piano de Bach pour les années à
venir” (Stereophile). Sa discographie comprend des CD de Beethoven, Schumann Messiaen,
Ravel, Chopin, Couperin, Rameau et Chabrier. Les temps forts des récentes saisons d’Angela
Hewitt incluent des récitals au Carnegie Hall et au Concertgebouw alors que ses concerts
orchestraux ont comporté des représentations avec le Cleveland Orchestra, Detroit Symphony,
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Toronto Symphony, London Philharmonic, Hallé Orchestra, BBC Scottish Symphony et l’orchestre
du Salzburg Mozarteum. Ses récitals l’ont emmenée au Festival de piano de Lucerne ainsi qu’aux
festivals d’Edimbourg, de Prague, d’Osaka, de Hong-Kong, du Schleswig-Holstein et d’Oslo, pour
n’en citer que quelques-uns. Les billets pour les concerts qu’elle donne fréquemment au
Wigmore Hall sont vendus des mois à l’avance. En 2005, elle joua son premier récital au Royal
Festival Hall.
Angela Hewitt consacre la saison 2007/8 à une tournée mondiale où elle interprète l’intégrale du
Clavier bien tempéré de Bach en deux récitals avec des concerts au Royal Festival Hall, à la
Tonhalle de Zurich, à la Philharmonie de Cologne, à la Herkulessaal de Munich, à la La Fenice de
Venise, au Carnegie Hall de New York ainsi qu’à Oslo, à Rotterdam, à Varsovie, à Dublin, à
Lisbonne, à Bilbao, à Los Angeles, à Toronto, à Montréal, à Tokyo, à Hong-Kong, à Shanghai, à
Melbourne, à Sydney et dans de nombreuses autres grandes villes à travers le monde.
Née dans une famille de musiciens, Angela Hewitt commença à étudier le piano à l’âge de trois
ans, joua en public à quatre ans et décrocha sa première bourse une année plus tard. A neuf
ans, elle donna son premier récital au Royal Conservatory of Music de Toronto où elle étudia par
la suite. Elle poursuivit ses études avec le pianiste français Jean-Paul Sévilla.
Elle remporta le premier prix du Concours Viotti en Italie (1978), et était parmi les lauréats du
Concours international Bach de Leipzig, de celui de Washington D.C. et du Concours Dino Ciani
à La Scala de Milan. En 1985, elle remporta la Toronto International Bach Piano Competition.
Angela Hewitt fut nommée ‘Artiste de l’année’ lors des Gramophone Awards de 2006. Elle est
Officier de l’Ordre du Canada (2000) et fut promue Officier de l’Empire britannique (OBE) lors du
Queen’s Birthday Honours en 2006. Elle vit entre Londres, le Canada et l’Ombrie, en Italie, où elle
invite, chaque été, des musiciens internationaux à participer à son propre Festival de musique
Trasimeno.
Pour de plus amples informations, consultez www.angelahewitt.com
Aleksey Igudesman, violon
Le polyvalent violoniste virtuose Aleksey Igudesman est également un compositeur, un comédien
et un chef d’orchestre internationalement reconnu. Il a joué et travaillé avec quelques-unes des
plus grandes icônes de la musique du monde dont Bobby McFerrin, Billy Joel, le compositeur
lauréat d’un Academy Award Hans Zimmer et les violonistes vedettes Julian Rachlin et Janine
Jansen.
Il est membre fondateur du trio à cordes de renommée internationale „TRIOLOGY“. Le groupe a
enregistré plusieurs CD pour le label BMG, dont un avec le fabuleux guitariste de jazz, Wolfgang
Muthspiel.
Le jeu et les arrangements d’Igudesman figurent également sur les bande-son de “The Road to El
Dorado” de Disney et du film "Spanglish” de James L. Brooks, lauréat d’un Academy Award.
Ce musicien, né à Saint-Pétersbourg, a étudié à l’Ecole Yehudi Menuhin, puis au Conservatoire
de Vienne avec Boris Kuschnir.
Sa passion pour la comédie et la musique classique l’a mené à fonder sa “Music & Comedy
Company”.
En tant que compositeur, les oeuvres d’Igudesman sont jouées partout dans le monde par de
nombreux orchestres, comme l’Ambassade Orchestra Vienna et le San Remo Symphony
Orchestra, où il est aussi régulièrement chef d’orchestre d’honneur. Sa musique est publiée par
Universal Edition.
Depuis le succès, tant au niveau de la critique que du public, de la première mondiale de „A
Little Nightmare Music“, joué en 2004 dans l’une des salles les plus prestigieuses au monde, le
Musikverein à Vienne, Igudesman & Joo ravissent le public dans des théâtres, des salles de
concert et des festivals internationaux partout dans le monde.
Aleksey Igudesman joue sur un violon Santo Serafin 1717, qui lui est aimablement prêté
par
.
www.igudesmanandjoo.com
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Marek Janowski, direction
Depuis 2002, Marek Janowski est Directeur artistique du Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin (RSB).
Entre-temps en 2005, il prend la direction artistique et musicale de l’Orchestre de la Suisse
Romande. Il collabore régulièrement aux Etats-Unis avec les orchestres symphoniques de
Pittsburgh, Boston et San Francisco, de même qu’avec le Philadelphia Orchestra ; en Europe, il
dirige entre autres l’Orchestre de Paris, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, l’Orchestre de la
Radio danoise à Copenhague et le NDR Sinfonieorchester Hamburg.
Né à Varsovie en 1939, Marek Janowski grandit et fait ses études en Allemagne. Ses fonctions de
chef de chant et de « Kapellmeister » à Aix-la-Chapelle, Cologne, Düsseldorf puis Hambourg le
mènent au poste de Directeur musical à Fribourg-en-Brisgau (1973-1975) et à Dortmund (19751979). Durant cette dernière période, les engagements à l’étranger se succèdent, tant à l’opéra
qu’au concert. Que ce soit au Metropolitan Opera de New York ou à la Bayerische Staatsoper
de Munich, à Berlin, Hambourg, Vienne, Paris ou San Francisco et Chicago, il n’est de maison
d’opéra de renommée mondiale qui ne l’accueille régulièrement depuis la fin des années
soixante-dix. Marek Janowski se retire du monde de l’opéra dans les années quatre-vingt dix afin
de se consacrer uniquement aux concerts où il incarne la grande tradition allemande. Les
orchestres d’Europe et d’Amérique du Nord l’apprécient pour l’efficacité de son travail basé sur
des considérations très précises au niveau de l’interprétation, ses programmes innovants et ses
idées très personnelles sur des œuvres souvent sous-estimées ou au contraire très connues.
De 1984 à 2000, en tant que Directeur musical, il mène l’Orchestre philharmonique de Radio
France au plus haut niveau international et en fait un des orchestres français de tout premier
plan. De 1986 à 1990, il est chef du Gürzenich-Orchester à Cologne ; en outre, de 1997 à 1999, il
est premier chef invité du Deutsches-Symphonie Orchester Berlin. De 2000 à 2005, Marek
Janowski est à la tête de l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo. De 2001 à 2003, il est
également chef de la Dresdner Philharmonie.
Plus de 50 enregistrements souvent récompensés par des prix internationaux – parmi lesquels
plusieurs intégrales d’opéras et de cycles symphoniques – assurent depuis plus de trente-cinq ans
la réputation de Marek Janowski dans le monde. Jusqu’à ce jour, l’enregistrement de L’Anneau
du Nibelung de Richard Wagner avec la Staatskapelle Dresden (1980-1983) est une référence
discographique de cet ouvrage.
Richard Hyung-ki Joo, piano
Salué par Yehudi Menuhin comme “un être humain charmeur d’un immense talent”, le pianiste
et compositeur anglo-coréen Richard Hyung-ki Joo a envoûté le public partout dans le monde.
Le fabuleux auteur-compositeur, Billy Joel, a choisi Joo pour arranger et enregistrer les morceaux
classiques de piano de Joel pour l’album “Fantasies and Delusions” qui est sorti sous le label Sony
Classical et s’est hissé en tête des classements pendant dix-huit semaines.
L’artiste, né en Angleterre, de parents sud-coréens, commença sa formation à l’Ecole Yehudi
Menuhin, puis obtint ses diplômes de Bachelor et Master of Music à la Manhattan School of
Music, où il a étudié avec Nina Svetlanova. En tant que soliste, il a joué avec des orchestres tels
que le London Philharmonic, Royal Philharmonic, Seoul Philharmonic, KBS, et le Warsaw Sinfonia.
Il est membre fondateur de son trio de piano “DIMENSION”. Ils ont gagné la South East Music
Scheme Award ainsi que la International Parkhouse Chamber Music Competition.
Lidia Baich, Michael Collins, Gervase de Peyer, Martin Fröst, Nobuko Imai, Monika Leskovar,
Janine Jansen, Mischa Maisky, Julian Rachlin et Radovan Vlatkovich ont été, parmi d’autres, ses
partenaires de musique de chambre.
Depuis le succès, tant au niveau de la critique que du public, de la première mondiale de „A
Little Nightmare Music“, joué en 2004 dans l’une des salles les plus prestigieuses au monde, le
Musikverein à Vienne, Igudesman & Joo ravissent le public dans des théâtres, des salles de
concert et des festivals internationaux partout dans le monde.
www.igudesmanandjoo.com
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David Kadouch, piano
Né en décembre 1985, David Kadouch débute le piano au Conservatoire National de Région de
la ville de Nice dans la classe d'Odile Poisson. Il entre à l’âge de 14 ans au CNSM de Paris où il est
reçu à l’unanimité dans la classe de Jacques Rouvier. Après un Premier prix obtenu avec la
mention Très Bien en juin 2003, il rejoint la classe de Dimitri Bashkirov au Conservatoire Reina Sofia
de Madrid où il poursuit actuellement sa formation.
Remarqué par le grand violoniste ltzhak Perlman, il joue, à l’âge de 13 ans, au Metropolitan
Hall de New York puis au Carnegie Hall, en 2000 et en 2004, sous la direction du Maestro. A 14
ans, il est invité à se produire dans la grande salle Bolchoï du Conservatoire Tchaïkovski de
Moscou. En 2001, David Kadouch a obtenu le Premier prix du Centenaire de Gaby Casadesus, le
Premier prix du Concours Lions Club-France ; en août 2005, le prix récompensant le meilleur
pianiste dans l’Académie de Salzbourg, en août 2007, le prix du meilleur pianiste au Festival du
Verbier, et en décembre 2005, le Troisième prix du « Beethoven Bonn Competition ». Depuis
janvier 2007, il est lauréat de l’ADAMI et de la Fondation Natexis Banques Populaires.
David Kadouch participe à de nombreux festivals parmi lesquels le Festival de Lucerne sous la
direction de Pierre Boulez, le Klavier-Festival Ruhr, le Festival de Gstaad, le Festival International du
Jeune Soliste, le Festival de Jérusalem, les Flâneries Musicales de Reims, le Festival Tchaïkovski, le
Festival de Santander en trio avec les prestigieux musiciens Zakhar Bron et Natalia Shakhovskaya…
Il joue en Russie, en Chine, aux Etats-Unis, au Japon.
Il est invité par Gaëlle le Gallic pour son émission « Dans la Cour des Grands » sur France Musique
en juin et en novembre 2006, et par Alain Duault dans « Toute la musique qu’ils aiment » sur
France 3. Parallèlement à ses études auprès de Dimitri Bashkirov, il se perfectionne auprès de
grands maîtres tels que Murray Perahia, Vitaly Margulis, Elisso Virsaladze, Alexander Satz,
Emanuel Krasovsly, Maurizio Pollini, Maria-Joao Pires, Itzhak Perlman et Daniel Barenboïm.
En janvier 2005, David Kadouch après avoir été sélectionné par Daniel Barenboïm, a participé à
l’enregistrement du DVD « Barenboïm on Beethoven » au Symphony Center de Chicago. Arte l’a
suivi et réalisé un documentaire diffusé à la sortie du DVD, en février 2007, dans son émission
hebdomadaire « Maestro ». De plus, en juin 2007, David Kadouch a enregistré pour le label Naxos
le concerto Empereur nº 5 de Beethoven lors d’un concert live à la Philharmonie de Cologne
accompagné par l’Orchestre de Chambre de Cologne.
Joseph Kaiser, ténor
Avec son rôle de Tamino dans l’adaptation cinématographique de La Flûte Enchantée signée
Kenneth Branagh sous la direction musicale de James Conlon qui est sortie sur les écrans du
monde entier en 2007, Joseph Kaiser a été plébiscité par le public pour la beauté de son timbre,
l’intelligence de son interprétation, ainsi que pour son sens inné du style et de l’élégance. Il s’est
vite imposé comme l’un des artistes les plus doués de sa génération et il jouit d’un grand succès
dans les domaines de l’opéra, de l’oratorio et en concerts tant en Amérique du Nord qu’en
Europe. Cette saison, Joseph Kaiser fera ses débuts très attendus au Metropolitan Opera aux
côtés d’Anna Netrebko dans le rôle titre de Roméo & Juliette sous la direction de
Plácido Domingo et offrira son interprétation tant appréciée de Tamino aux côté d’une
distribution dirigée par Kirill Petrenko. Il fera également ses débuts à Covent Garden dans le rôle
de Narraboth dans une production de Salomé dirigée par Philippe Jordan, interprètera Mao-Tse
Tung dans Nixon in China sous la direction de Marin Alsop avec l’Opera Colorado et Jonas dans
Adriana Mater de Kaija Saariaho au Santa Fe Opera. Son planning de concert très chargé inclut
Das Paradies und die Peri avec Sir Simon Rattle et le Philharmonia (au Kimmel center et au
Carnegie Hall), le Requiem de Berlioz sous la direction de Donald Runnicles avec l’Atlanta
Symphony Orchestra et le Berlin Philharmonic, et une tournée de récital en Amérique du Nord
accompagné par Craig Rutenberg au piano.
Gidon Kremer, violon
Né à Riga (Lettonie), Gidon Kremer reçoit à 4 ans ses premières leçons de violon de son père.
Ensuite, il étudie à l'école de musique de Riga avec Woldemar Sturestep, élève de Sevcik. Enfin,
pendant huit ans, il sera dans la classe de David Oistrakh au Conservatoire de Moscou. Lauréat
de Grands Concours Internationaux (Bruxelles 1967 et Tchaïkovski 1970), de nombreuses
invitations, qu’il ne peut accepter, arrivent d'Europe, mais il joue dans plus de 160 villes
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soviétiques. En 1974, avec l’intervention de David Oistrakh, il peut donner son premier récital à
Vienne. Dès lors, commencent les nombreuses tournées dans plusieurs pays d'Europe et aux
Etats-Unis. En 1978, Gidon Kremer obtient l'autorisation de séjourner librement en Europe et joue
avec les grands chefs du monde occidental, notamment avec Herbert von Karajan, Leonard
Bernstein, Claudio Abbado, Zubin Mehta, Riccardo Muti, Christoph Eschenbach, Nikolaus
Harnoncourt, James Levine, Lorin Maazel, Sir Neville Marriner, Valery Gergiev. Gidon Kremer joue en
duo et musique de chambre avec Martha Argerich, Valery Afanassiev, Keith Jarrett, Oleg
Maisenberg, Andras Schiff, Yuri Bashmet, Tatiana Grindenko, YoYo Ma, Mischa Maisky, Kim
Kashkashian, Thomas Zehetmair. Autant que sa technique éblouissante ou sa sonorité raffinée, ce
sont son indépendance d'esprit, son goût des répertoires aventureux et son discernement dans le
choix de ses partenaires qui définissent la personnalité de Gidon Kremer. C'est dans cet esprit
qu'il fonde en 1981 en Autriche, à Lockenhaus, son festival de musique de chambre. En 1997 il
fonde la Kremerata Baltica, orchestre de chambre composé des meilleurs jeunes musiciens des
trois pays baltes. Avec cette formation, il a effectué de nombreuses tournées mondiales et s’est
produit dans les plus prestigieux festivals et salles de concerts. Ils ont aussi gravé ensemble chez
Teldec et Nonesuch des œuvres de Peteris Vasks et Astor Piazzolla, After Mozart et comme
nouvelle parution chez Nonesuch Happy Birthday.
L'intérêt de Gidon Kremer va à toute la musique, des débuts du baroque à notre temps.
Particulièrement remarquable est sa disponibilité pour jouer des œuvres peu connues du
répertoire classique aussi bien que des compositions contemporaines. De nombreuses œuvres
ont ainsi été créées par lui ou lui ont été dédiées. Grâce à son activité infatigable on a pu
découvrir des compositeurs tels qu’Alfred Schnittke, Sofia Gubaidulina, Arvo Pärt, Luigi Nono,
Giya Kancheli, Valentin Silvestrov, Erwin Schulhoff, Arthur Lourié, Aribert Reimann, Peteris Vasks,
John Adams ou Astor Piazzolla.
Gidon Kremer a enregistré plus de 100 disques dont nombreux ont été récompensés
internationalement en reconnaissance de ses exceptionnelles qualités interprétatives : « Grand
Prix du Disque », « Preis der Deutschen Schallplattenkritik », « Ernst-von-Siemens Musikpreis», «
Bundesverdienstkreuz », « Premio dell’Accademia Musicale Chigiana », « Triumph Prize (Moscou) »
et le « Prix de l‘Unesco » en 2001. En 2002 son enregistrement « After Mozart » avec Kremerata
Baltica (Nonesuch) reçoit le « Grammy » dans la catégorie « Best small Ensemble Performance »
et le « Echo » en Allemagne.
Gidon Kremer joue un « Nicola Amati » de 1641. Il est également l’auteur de trois livres publiés en
Allemagne.
Kremerata Baltica
La Kremerata Baltica, fondée en 1997 par Gidon Kremer, est aujourd'hui l'un des plus célèbres
ensembles internationaux en Europe. Par son travail avec cet orchestre de chambre, Gidon
Kremer souhaite transmettre sa grande expérience musicale à de jeunes musiciens des trois pays
baltes, mais aussi promouvoir et inspirer le renouveau d'une musique balte.
Un objectif de la Kremerata Baltica est de faire preuve, avec diverses formations, d'une présence
musicale intense et innovatrice dans les pays baltes dont un programme de promotion commun
permet de donner chaque année de nombreux concerts en Lituanie, en Lettonie et en Estonie.
Les membres de l'orchestre doivent passer un concours rigoureux avant de pouvoir se produire
avec le groupe et présenter au public un programme varié et innovateur dans le cadre de
concerts, de tournées, de festivals ou d'enregistrement de disques. Il va de soi que si la possibilité
de coopérer avec des solistes et chefs d'orchestre de renommée mondiale est un défi pour ces
jeunes musiciens, elle les motive également au plus haut point.
Une part non négligeable des quelques 60 concerts annuels de l'orchestre sont ceux qu'il donne
avec son directeur artistique Gidon Kremer. Le Kammermusikfest de Lockenhaus en Autriche,
festival également fondé par Kremer, est en quelque sorte le port d'attache musical de
l'ensemble qui y trouve chaque année de nouvelles impulsions et y noue de nombreux contacts.
Après plus de 10 ans d'activités concertantes, la Kremerata Baltica est aujourd'hui un orchestre
de chambre accueilli avec enthousiasme dans le monde entier. Après des tournées au Japon,
aux Etats-Unis et en Amérique du Sud en 2004 et 2007, de nombreux concerts en Asie, en
Amérique du Sud et, bien sûr, en Europe suivront pendant la saison 2007/08.
L'ensemble est l'hôte des prestigieux festivals de Dresde et Baden-Baden, du Schleswig-Holstein,
de Montpellier et de Verbier, mais aussi des Festspiele de Salzbourg, du Printemps de Prague ou
encore des BBC PROMS à Londres.
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Ses nombreuses tournées ont amené la Kremerata Baltica à jouer avec des solistes et chefs
d'orchestre de renom tels Jessye Norman, Oleg Maisenberg, David Geringas, Boris
Pergamenschikow, Tatiana Grindenko, Sir Simon Rattle, Christoph Eschenbach, Kent Nagano,
Saulius Sondeckis, Andrey Boreyko, Roman Kofman, Mischa Maisky et Vladimir Ashkenazy.
Les rencontres musicales dans le cadre de différents concerts et à Lockenhaus ont conduit la
Kremerata Baltica à organiser des tournées futures avec des artistes tels Heinrich Schiff, Piotr
Anderszewski et Evgeny Kissin et à se profiler ainsi comme une institution autonome. L'orchestre
consacre une importante partie de son travail à la musique contemporaine ; outre différentes
premières et créations d'œuvres de Pärt, Kancheli, Vasks, Desyatnikov et Raskatov (œuvre lui
étant dédiée), l'ensemble inscrit fréquemment des compositions de Schnittke, Gubaidulina,
Enesco et Piazzolla à son programme. Une coopération particulièrement fructueuse avec la
maison de disques Nonesuch a donné naissance à deux enregistrements qui feront date : Eight
Seasons qui combine la musique d'Astor Piazzolla et les Quatre saisons de Vivaldi et Tracing Astor,
un hommage au grand compositeur argentin. Ces productions ont été suivies par Silencio, une
fascinante compilation d'œuvres contemporaines de Pärt, Glass et Martynov, et After Mozart,
une rétrospective musicale sur Mozart dans la perspective du 21ème siècle. Ce dernier
enregistrement a été récompensé par le Grammy Award en février 2002. Les titres suivants
étaient Enescu-Oktett, Happy Birthday, Russian Seasons et Kremerland (DGG). Le dernier CD de
l'ensemble nous présente une version pour orchestre de chambre du Quatuor de Schubert en sol
majeur D 887 (ECM, 2005).
Le journal allemand Süddeutsche Zeitung écrivait au sujet d'un concert donné dans le cadre du
Kammermusikfest de Lockenhaus : « Une musique d'une telle intensité est une expérience rare »,
et le magazine britannique Strad commentait la participation de l'ensemble aux Proms à Londres
en ces termes : « Kremer et ses musiciens ne font pas seulement preuve d'une virtuosité hors du
commun ; ils prennent également plaisir à la musique qu'ils jouent ».
Fabio Luisi, direction
Fabio Luisi a assumé le poste de directeur musical de la Sächsische Staatsoper et de la
Staatskapelle Dresden au début de la saison 2007/2008. Il a ainsi pris place dans la lignée de
brillants chefs d’orchestre tels Fritz Busch, Karl Böhm, Josef Keilberth, Rudolf Kempe et Giuseppe
Sinopoli.
Né à Gênes en 1959, il étudia le piano avec Aldo Ciccolini à Paris avant de suivre une formation
de chef d’orchestre avec Milan Horvat à Graz. Après un premier engagement au Théâtre de
Graz, il fit rapidement ses premières apparitions aux opéras de Berlin, Munich et Vienne – trois
salles où il a, par la suite, joui de relations étroites, dirigeant de nombreuses premières et des
reprises. Entre 1995 et 2000, il fut le chef d’orchestre principal du Symphony Orchestra of Lower
Austria à Vienne, et, entre 1997 et 2002, il fut en charge de postes semblables pour l’Orchestre
de la Suisse Romande à Genève, et de 1999 à 2007, pour le MDR Radio Symphony Orchestra à
Leipzig. Depuis 2005, il est le chef d’orchestre principal du Vienna Symphony Orchestra. Outre
ces affectations, Fabio Luisi est régulièrement invité à se produire avec les principaux orchestres
du monde (tels que le New York Philharmonic, le Vienna Philharmonic, le Munich Philharmonic et
l’Orchestre de Paris), ainsi que pour des opéras et festivals. Depuis 2005, sa collaboration avec la
Metropolitan Opera, où il a dirigé jusqu’ici “Don Carlo”, “Simone Boccanegra” et “Die
Ägyptische Helena”, a été particulièrement couronnée de succès. Après une première
rencontre avec la Sächsische Staatskapelle au festival de Salzbourg en 2002, il a, par la suite,
dirigé différentes œuvres à Dresde. Celles-ci incluent le cycle complet du “Ring” de Wagner,
“Turandot” de Puccini, “Die Liebe der Danae” de Strauss, et “Missa Solemnis” de Beethoven (lors
d’un concert spécial en 2005 pour célébrer la rénovation de la Frauenkirche de Dresde). Après
son inauguration en septembre 2007, il entreprit une tournée européenne très réussie avec la
Staatskapelle et Hélène Grimaud. “Die Meistersinger von Nürnberg” de Wagner sera la première
fois où il jouera la première d’un opéra, au Semperoper, en octobre 2007. Fabio Luisi et la
Staatskapelle Dresden enregistreront, pour Sony BMG, toutes les oeuvres orchestrales de Richard
Strauss. Les deux premiers enregistrements de cette série “A Hero’s Life/Metamorphosis” et “An
Alpine Symphony/Four Last Songs” (avec la soprano Anja Harteros) sont sortis.
Fabio Luisi a reçu l’Austrian Cross of Honour for Arts and Sciences, et fut décoré, en 2006, de
l’ordre de la “Cavaliere Ufficiale” par la République italienne.
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Zdeněk Mácal, direction
Zdeněk Mácal (1936) fait ses études à Brno où il étudie le piano et la batterie au conservatoire, et
la direction à l’Académie Janáček des arts musicaux. Il sort diplômé en 1960 et débute comme
chef d’orchestre en 1963, avec l’Orchestre philharmonique Morave d’Olomouc. Sur le plan
international, il se fait remarquer en remportant le concours international de chef d’orchestre de
Besançon (1965) et l’année suivante, en obtenant le 3e prix de la Dmitri Mitropoulos Competition
à New York (le président du jury était Leonard Bernstein). Dès le début de son parcours, Zdeněk
Mácal travaille avec la Philharmonie Tchèque, avec laquelle il se produit en 1966 au Printemps
de Prague, puis part en tournée en Roumanie, Bulgarie, Turquie, Allemagne et Suisse. Durant la
saison 1967/68, il est le principal chef d’orchestre de l’Orchestre symphonique de la ville de
Prague FOK puis se produit avec la Philharmonie Tchèque en Allemagne de l’Ouest et en Suisse.
En 1968, l’occupation par les armées du Pacte de Varsovie enferme la Tchécoslovaquie de
l’époque dans l’isolation soviétique et Zdeněk Mácal prend la décision d’émigrer. Il développe
alors une riche carrière internationale, sans bien sûr pouvoir se produire dans son pays. En 1992, il
devint citoyen des USA.
Zdeněk Mácal a successivement occupé les fonctions de directeur musical de l’orchestre
symphonique de la radio de Cologne, de l’orchestre de la radio de Hanovre, de chef
d’orchestre principal du Sydney Symphony Orchestra, directeur musical du Milwaukee Symphony
Orchestra, principal chef d’orchestre du Grant Park Summer Festival de Chicago puis du New
Jersey Symphony Orchestra de 1993 à 2002. Il a dirigé comme chef invité le New York
Philharmonic, le Chicago Symphony Orchestra, le Philadelphia Orchestra, le Washington National
Symphony, le Pittsburgh Symphony, le Los Angeles Philharmonic, le Boston Symphony Orchestra,
la philharmonie de Berlin, tous les orchestres de Londres, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National
de France, la symphonie de Vienne, la philharmonie de Munich ou l’orchestre symphonique de
la radio bavaroise. L’activité de chef invité l’a conduit également au Japon (NHK Tokyo), à
l’orchestre de la Scala de Milan, à l’opéra de Cologne et dans d’autres maisons d’opéra de
premier plan. Au total, durant sa carrière de chef d’orchestre il a dirigé plus de 160 orchestres sur
quatre continents. Il a participé aux principaux festivals internationaux (Vienne, Lucerne,
Montreux, Edinburgh, Zurich, Besançon, Athènes, Casals Festival à Porto Rico, Ravínia,
Tanglewood, Wolf Trap et Hollywood Bowl aux États-Unis). Il a également réalisé des
enregistrements pour les labels Delos, Koss (entre autres les symphonies complètes de Dvořák),
Sony, EMI, Decca, Deutsche Grammophon ou Supraphon.
En 1996, revenant aux pays après 30 ans d’absence, il dirige la Philharmonie Tchèque au festival
du Printemps de Prague. En 2001, il devient le premier chef d’orchestre de l’Orchestre
symphonique de la ville de Prague FOK. La relation de longue date avec la Philharmonie
Tchèque se transforme en lien durable depuis la saison 2003/04 et en septembre 2007 où il en
devient le chef d’orchestre principal.
Zdeňek Mácal a reçu une série de distinctions. Il est notamment docteur honoris causa du
Westminster Choir College ; le président de la République tchèque lui a remis une médaille
nationale du mérite pour les arts. En janvier 2006, il obtient pour son apport « dans le domaine de
la science et des idées humanitaires » la Médaille d’honneur de l’Académie des sciences de
République tchèque. Il est également docteur honoris causa de l’Université Palacký d’Olomouc
et de l’académie Janáček des arts musicaux.
Nadja Maleh, production
Nadja Maleh est née à Vienne en 1972 où elle fait ses études de théâtre.
Depuis 1982, elle travaille dans la production de pièces de théâtre, de films pour la télévision
(dont le Wochenschau sur SAT1).
Elle travaille aussi sur ses productions : SIMPL, Absolut genial sur ATV, Gott sei Dank dass Sie da sind
sur Pro7. Elle est en train de préparer un nouveau Cabaret Show : Flugangsthasen.
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Nataša Marić, flûte
Nataca Marić est née à Novi Sad, en Serbie et Monténégro. Après des études dans son pays, elle
poursuit sa formation musicale en Allemagne chez Renate Greiss-Armin puis à Bâle, où elle
obtient un diplôme de soliste auprès de Felix Renggli. Elle est lauréate de plusieurs concours
nationaux en Serbie et du « Concours international Pacem in terris » à Bayreuth. Elle est engagée
comme flûte solo à l’Orchestre philharmonique de Freiburg de 1999 à 2001, puis à l’Orchestre de
chambre Pommerigi musicali de Milan (2002). Elle joue aussi régulièrement avec le SWR
Sinfonieorchester Baden-Baden, l’Orchestre de chambre de Munich, l’Orchestre symphonique
du Festival de Ludwigsburg, etc.
En tant que chambriste ou soliste, elle s’est produite lors de nombreux festivals (Schleswig-Holstein
Musikfestival, Musikfestival Davos, Berliner Festwochen, Ludwigsburger Festspiele, Heidelberger
Frühling) en compagnie d’artistes comme Kolia Blacher, Natalia Gutman, Jörg Widmann et
Reinhold Friedrich.
Son intérêt pour la musique contemporaine l’a amenée à collaborer avec divers ensembles
(Ensemble Askolta Stuttgart, Ensemble Resonanz Hamburg, KNM Berlin, Ensemble Contrechamps).
Depuis cette saison, elle est flûte solo de l’Ensemble Contrechamps.
Elle donne régulièrement des cours à la Musikhochschule d’Essen ; elle enseigne à la
Musikhochschule de Mayence en tant que professeur invitée ainsi qu’au Conservatoire populaire
de Genève.
Isabelle Menke, comédienne
Isabelle Menke a suivi des études d’art dramatique au Mozarteum de Salzbourg de 1986 à 1989.
De 1989 à 1993, elle est engagée de façon régulière à Wilhelmshaven et Lübeck, puis, de 1993 à
1999, elle est membre permanent de la troupe du Théâtre Neumarkt de Zurich où elle mène de
nombreux travaux avec le metteur en scène et compositeur suisse Ruedi Häusermann,
notamment la création en 2002 du monologue Rosamunde de Elfriede Jelinek dans le cadre du
Festival Steirischer Herbst à Graz. De 2000 à 2006, elle travaille au Staatstheater de Hanovre. En
été 2006, elle a rejoint le Théâtre de Bâle. Parmi les metteurs en scène avec lesquels Isabelle
Menke a collaboré, il faut citer Jossi Wieler, Jürjen Gosch, Nicolas Stermann, Barbara Frei, Stefan
Bachmann… Au cinéma, elle tourne, entre autres, dans Liebe Lügen de Christof Schertenleib
(Festival de Locarno, 1998), Flick de Finton Connolly (Festival de Galway, 2000) ou Montag
kommen die Fenster d’Ulrich Köhler (Forum Berlinale, 2006). En 2005, elle tient le rôle principal de
l’opéra de Beat Furrer, FAMA.
Fritz Näf, préparation du chœur
Fondateur et directeur des Basler Madrigalisten et du Schweizer Kammerchor, Fritz Näf étudie le
chant aux conservatoires de Zurich et de Fribourg-en-Brisgau et continue ses études entre autres
auprès de Jenny Tourel (New York) et de Ernst Häfliger (Munich). Il donne des concerts en tant
que ténor dans la plupart des pays européens et suit une formation de chef de chœur et
d’orchestre. Entre 1976 et 1986, il enseigne le chant et l’ensemble vocal à la Schola Cantorum
Basiliensis où il fonde les Basler Madrigalisten en 1978. Entre 1986 et 2000, il occupe d’abord le
poste de directeur de l’école de musique et du conservatoire de Winterthur (Ecole supérieure de
musique) avant de devenir recteur de l’Ecole supérieure de musique et de théâtre de Zurich,
fondée récemment. En 1997, il fonde le Schweizer Kammerchor en collaboration avec
l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich. Depuis le mois de décembre 2000, il travaille à plein temps
comme directeur artistique du Schweizer Kammerchor et des Basler Madrigalisten, ainsi que
comme chef invité de différents chœurs et orchestres (entre autres la Radio della Svizzera Italiana
de Lugano, le Chœur de Radio France, l’Orchestre du Musikkollegium Winterthur, des orchestres
baroques comme le Concerto Köln, L’Arpa Festante de Munich ou Les Cornets Noirs de Bâle,
l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, l’Orchestre de Chambre de Kiev et l’Orchestre
philharmonique de Tscherniwzi).
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Niu Niu, piano
Niu Niu, onze ans, a fait preuve d’un incroyable talent pour la musique dès l’enfance. A l’âge de
quatre ans, son père Zhang Chang-feng lui apprend à jouer au piano. A six ans, Niu Niu donne un
récital de piano avec brio à Xiamen. Deux ans plus tard, l’école primaire affiliée au
Conservatoire de Shanghai déroge à la règle en l’inscrivant en tant que plus jeune étudiant
jamais inscrit. Le mentor actuel de Niu Niu est William Chen Dip.RAM, un pianiste australo-chinois.
En juillet 2007, Niu Niu signe un contrat avec EMI en tant que plus jeune pianiste. En mars 2008, il
enregistre une collection de Mozart et distribue son premier CD à travers le monde. Jusqu’à
présent, Niu Niu a fait des concerts dans des salles réputées en Amérique, en Grande-Bretagne,
en France, en Suisse, en Allemagne, à Hong-Kong, à Taipei, à Pékin et à Shanghai et a participé
à quelques importants festivals de musique, coopéré avec les chefs d’orchestres Leslie Howard,
Muhai Tang, Chen Xie-yang, Tan Li-hua, Cao Peng, Zheng Xiao-ying, Zhang Guo-yong. Le
répertoire actuel de Niu Niu comprend cinquante concertos pour piano et des morceaux
représentatifs de Bach, Mozart, Beethoven etc., et reçoit par conséquent de grands éloges en
tant que « talent exceptionnel comme on en rencontre peu en un siècle » par le pianiste
autrichien de renommée internationale Paul Badura-Skoda.
Vladimir Ovchinnikov, piano
"Quiconque connaît le jeu d’un des pianistes les plus sensibles et expressif aura conscience des
ombres subtiles, de la clarté et la poussée que son esprit et ses doigts créent ensemble."
Ces mots du London Daily Telegraph reflètent les traits particuliers de l’image artistique de
l’extraordinaire pianiste russe Vladimir Ovchinnikov.
Vladimir Ovchinnikov perpétue la tradition de l’école de piano mondialement connue
G. Neighaus. Il est diplômé de la fameuse Central Special Music School et du Conservatoire de
Moscou.
Seul pianiste ayant remporté les plus hauts prix du « Concours International Tchaïkovski de
Moscou » (1982) et du « Concours International de Leeds » (1987), Vladimir Ovchinnikov est
également lauréat du « Concours International de Montréal » (Canada, 1980, 2ème prix), et du
« Concours International des ensembles de chambre » à Vercelli (Italie, 1984, 1er prix). Ce fut son
succès à Leeds, cependant, qui a lancé sa carrière internationale et permis une première
performance triomphale à Londres en présence de Sa Majesté la Reine.
Il se produit régulièrement avec d’éminents orchestres dans le monde entier, dont le Royal
Philharmonic Orchestra, le Philharmonia Orchestra, BBC Symphony Orchestra, le Royal Scottish
National Orchestra, le City of Birmingham Symphony Orchestra et l’English Classical Players au
Royaume-Uni. Il s’est également produit avec le Chicago Symphony Orchestra, Leipzig
Gewandhaus Orchestra, Montreal Symphony Orchestra et de nombreux autres orchestres du
monde entier. En Russie, il travaille avec le St. Petersburg Philharmonic Orchestra, Moscow
Philharmonic Orchestra, le Great Symphony Orchestra et le State Academic Symphony
Orchestra.
Au cours de sa carrière, il a joué avec de nombreux grands chefs d’orchestre comme E.
Svetlanov, Sir Georg Solti, V. Ashkenazy, R. Barshay, M. Bamert, J. Brett, W. Weller, A. Wit, A.
Dmitriev, J. Kraizberg, L. Pesek, G. Rozhdestvensky, S. Skrowaczewski, V. Fedoseev, M. Jansons, N.
Jarvi, A. Lazarev, R. Martynov, Y. Simonov, V. Poliansky, A. Vedernikov, T. Sanderling, J. Conlon, V.
Gergiev, M. Gorenstein, M. Shostakovich.
V. Ovchinnikov a un large répertoire et se produit dans toutes les grandes villes d’Europe et des
Etats-Unis. En tant que pianiste de renommée internationale, il a eu l’honneur de jouer dans les
plus prestigieuses salles de concert comme la Grande salle du Conservatoire d’Etat de Moscou,
la Grande Salle du Philharmonique de St. Pétersbourg , le Carnegie Hall et le Lincoln Centre à
New York, le Albert Hall et le Royal Festival Hall à Londres, le Gewandhaus en Allemagne, le
Vienna Musikverein, Conservatorio Milano Verdi, le Théâtre des Champs-Elysées à Paris, Suntory
Hall à Tokyo et a reçu les plus grandes louanges de la part du public, de la critique musicale et
de la presse. Parmi sa participation à des festivals, citons: Carnegie Hall et Hollywood Bowl (EtatsUnis), Edinburgh et Cheltenham (Royaume-Uni), Schleswig Holstein (Allemagne), Sintra (Portugal),
Stresa (Italie), le Festival de Singapour, BBC Proms à Londres, V. Cliburn au Concert Festival (EtatsUnis).
Il a également enregistré les Transcendental Etudes de Liszt, Etudes-Tableaux de Rachmaninov,
les 9 sonates et œuvres du ballet Cinderella de Prokofiev chez EMI. Pour Collins Classics, il a
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enregistré le premier concerto pour piano de Chostakovitch, avec l’Orchestre philharmonique,
dirigé par Maxim Chostakovitch ainsi que Pictures at an Exhibition. D’autres enregistrements
incluent des sonates pour violon et piano de Grieg (avec le violoniste Vinnitsky) - pour le label
Russian Seasons également - Liszt, Tchaïkovski, Taneev, Rubinstein pour Gold Club.
Durant plusieurs années, il fut professeur invité au Royal Northern College of Music en Angleterre.
Il est actuellement professeur résident au Conservatoire de Moscou, à l’Université d’état de
Moscou et professeur invité à l’Université Sakuyo, au Japon. Il a également été membre du jury
de nombreux concours internationaux.
En 2005, Vladimir Ovchinnikov a reçu la plus haute distinction et le plus grand honneur de Russie
pour les musiciens - le titre d’Artiste National de Russie, décerné par Président Vladimir Poutin.
David Pia, violoncelle
David Pia est né en Suisse en 1982.
A l’âge de 11 ans, il joua pour la première fois pour le célèbre violoncelliste brésilien Antonio
Meneses, qui fut, par la suite, son professeur durant de nombreuses années à l’Académie de
musique de Bâle. Il étudia ensuite avec Clemens Hagen, professeur au Mozarteum de Salzbourg
et membre du célèbre quatuor Hagen.
David Pia fut finaliste du Concours Tchaïkovski en 2007 et remporta le second prix et le prix de la
meilleure interprétation du « International Adam Cello Competition” de Nouvelle-Zélande en
2003. Depuis 2002, David Pia bénéficie de la bourse “Migros Kulturprozent“ et a reçu les honneurs
de la “Basel Orchestral Company”.
Il a, entre autre, participé à des cours de maître donnés par David Geringas, Bernhard
Greenhouse, Janos Starker et Menahem Pressler. Il a appris la musique de chambre avec le
professeur Gérard Wyss, avec lequel il a enregistré pour la radio suisse “DRS2” en 2002.
L’année dernière, il fut invité à plusieurs festivals de musique tels que le Festival Kronberg
“musique de chambre unit le monde" où il a joué avec Menahem Pressler et Eduard Brunner. Il a
ensuite pris part au Festival Ravinia à Chicago et a étudié dans des cours de maître avec Ralph
Kirschbaum, Miriam Fried et Pamela Frank. David Pia a joué plusieurs fois en tant que soliste avec
le Basel Symphony and Chamber Orchestra et a souvent été invité à jouer au festival de musique
“jeunes artistes en concert“ à Davos (Suisse). David Pia a joué dans plusieurs villes européennes
et fut invité à une tournée à travers le Brésil en 2003.
Il joue sur un violoncelle Giovanni Grancino, fabriqué à Milan en 1697.
Julien Quentin, piano
Ce musicien sensible et mature, né en 1974, est apprécié pour ses talents très divers, du classique
à la musique électronique. Lauréat des Concours Internationaux de Córdoba en Argentine et
Città di Stresa en Italie, il fait ses études au Conservatoire de Genève avec Alexis Golovine, puis
avec Emile Naoumoff à l’université d’Indiana où il devient professeur assistant et reçoit le Presser
Award. Il rejoint György Sándor à la Juilliard School et suit les conseils précieux de Paul BaduraSkoda, Nikita Magaloff, György Sebök et Earl Wild. Il se produit dans les grandes salles du monde
entier, Wigmore Hall, Louvre, Alice Tully et Steinway Hall à New York et dans les festivals de
Verbier, Lucerne, Schwetzingen, Mecklenburg-Vorpommern, Ludwigsburg, Radio France
Montpellier, Saint-Denis, Guebwiller, Harrogate, Ventura ou Virginia Arts, donnant aussi des
concerts radiodiffusés. Il joue avec Nicola Benedetti, Corey Cerovsek, Sayaka Shoji, Tatjana
Vassiljeva et Julian Bliss avec lequel il a enregistré pour EMI. Cette saison, il se produit en soliste et
chambriste en Angleterre, Finlande, France, Allemagne, Italie, à Puerto Rico, en Suisse et aux
Etats-Unis, notamment au Carnegie Hall de New York. C’est un habitué du Verbier Festival où il a
joué en 2007 avec entre autres, Sarah Chang et Thomas Quasthoff.
Kirill Rodin, violoncelle
Né à Moscou, en 1963, Kirill Rodin est professeur au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou et
soliste à la Société philharmonique de Moscou ainsi que professeur invité au Conservatoire
central de musique de Pékin (Chine). Il a fait ses études à l’Ecole spéciale Gnessin de Moscou et
au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou.
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Il est lauréat de nombreux concours dont le XIVème Concours International « Jeunesses musicales »
de Belgrade en 1984, (1er prix et prix spécial « Golden harp ») et le VIIIème « Concours International
Tchaïkovski » (Moscou, 1986, 1er prix et médaille d’or).
Il s’est produit dans plus de 40 pays en Europe, en Amérique, en Asie, en Afrique, en Australie et
en Nouvelle-Zélande et il a suivi des masterclasses au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, en France, en
Allemagne, en Espagne, en Croatie, en Italie, au Japon, en Corée, en Chine, en Australie et à
Singapour. Kirill compte de nombreux enregistrements à son actif des compositeurs suivants :
Bach, Haydn, Beethoven, Brahms, Grieg, Tchaïkovski, Rachmaninov, Chostakovitch, Myaskovsky
et Piazzolla. Il est actuellement membre du jury du « Concours International Tchaïkovski de
Moscou ».
Nikolay Sachenko, violon
Nikolay Sachenko est né à Alma-Ata en 1977. Il commence ses études de violon à l’âge de 6 ans
avec le prof. Georgy Awakumov à Petropavlovsk-Kamchatsky. En 1991, à la mort de ses parents,
son professeur devient son tuteur légal. Après 3 ans d’études, Nikolay entre au Conservatoire de
Moscou où il étudie avec Zoja Makhtina.
En 1995, Nikolay est lauréat du Concours Léopold Mozart de Augsbourg et reçoit le prix du
public. C’est à ce moment que les familles Shmuk et Vesterhoif lui offrent un violon français du
17e siècle. C’est avec ce violon que Nikolay gagne la médaille d’or au Concours Tchaïkovski de
Moscou en 1998. La presse est unanimement élogieuse sur son incroyable talent.
Suite au prix Tchaïkovski, Nikolay Sachenko est invité à se produire partout ; il effectue des
tournées en Russie, au Japon, en Autriche, aux Etats-Unis, en Allemagne, en République
tchèque, en Chine, en Pologne et en Yougoslavie. Il a aussi participé à plusieurs festivals :
Festival Rostropovich à Evian, Young Prague et Pekin International Music Festival jouant avec
des orchestre prestigieux, comme le, Russian National Orchestra, le Russian State Orchestra, le
Young Russia, le Guangzhou Symphony Orchestra, le Philharmonic of Nations, le Tokyo
Metropolitan Symphony Orchestra et le Tokyo Symphony.
Tout en parcourant le monde, il reste très proche de l’Orchestre de chambre Kamchatka, créé
par son premier professeur, également violoniste et chef, Georgy Awakumov.
Hyun-Su Shin, violon
Hyun-Su Shin est née le 16 juillet 1987. A l’âge de neuf ans, elle remporte le Grand prix de la
Honam Arts Violin competition, et, en 1997, le premier prix de la Korean Newspaper music
competition. Dès lors, elle entre dans le Jeonju municipal Symphony Orchestra, et, en 1998, elle
rejoint le Russian National Symphony Orchestra.
Participant à de nombreux concours, elle donne des récitals et participe à des tournées de
concerts qui la mène progressivement dans le monde entier. Elle gagne alors les plus grandes
salles,
comme
le
Bolchoï
avec
le
Russia
Tchaikovsky
Conservatory.
Hyun-Su Shin étudie actuellement auprès du Professeur Nam Yun Kim, à la Korean National
University of Arts.
Grigory Sokolov, piano
Virtuose très jeune auprès d’Emil Gilels et figure importante sur la scène musicale russe depuis le
début de son adolescence, Grigory Sokolov s’est forgé un statut presque mythique parmi les
amateurs de musique et les pianophiles à travers le monde. A 16 ans, il a ainsi reçu le premier prix
de piano du Concours International à Moscou en 1966. Par son jeu exceptionnel qu’un critique
américain qualifiait récemment d’ « une sorte de pianisme, musicalité et qualité artistique qu’on
pensait disparue pour toujours », il est considéré par beaucoup aujourd’hui comme le meilleur
pianiste vivant au monde. Depuis son premier récital important à Leningrad à l’âge de 12 ans,
Sokolov a en effet stupéfait le monde à maintes reprises par l’ampleur colossale de son répertoire
et son immense, presque physique, puissance musicale. Utilisant la petite pédale, ainsi qu’un
doigté magistral, il fait surgir du piano de concert une immense variété de sons ; il a une palette
illimitée de couleurs, une imagination spontanée et un contrôle magique des gammes. Ses
interprétations sont poétiques et extrêmement individuelles, sa liberté rythmique ainsi que
l’élasticité de son expression sont sûrement inégalées parmi les pianistes d’aujourd’hui.
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Ceux qui sont habitués à son art sont particulièrement attirés par le naturel de sa façon de jouer,
qui fait partie de son credo artistique. Sa façon de jouer ne trahit aucune influence des maîtres du
passé, son style et son approche sont entièrement à lui et sont totalement uniques. Quoi que
Grigory Sokolov joue, que ce soit une pavane de William Byrd, une fantasia de Bach, mazurka de
Chopin ou un prélude de Ravel, tout semble complètement nouveau. Même une sonate familière
de Beethoven peut être redécouverte comme un nouveau morceau. Mais toute cette magie a
des origines terrestres : Sokolov en connaît plus sur un Steinway que beaucoup de techniciens de
piano, et avant de s’asseoir pour jouer d’un instrument inconnu, il examine d’abord sa mécanique
interne, en le démontant. Il a l’habitude d’étudier pendant plusieurs heures chaque jour et même
le jour d’un concert, il s’exerce sur la scène durant des heures, « apprenant à connaître » le piano.
Qu’il préfère enregistrer ses CD en direct n’est pas étonnant, étant donné qu’il aime capturer les
moments sacrés d’un concert réel et vivant et éviter l’atmosphère stérile d’un studio.
Grigory Sokolov est l’invité régulier des salles de concert et des festivals les plus prestigieux
d’Europe. Il a joué à Londres, Paris, Vienne, Berlin, Madrid, Salzbourg, Munich, Rome, New York, et
travaillé avec de nombreux chefs d’orchestres parmi les plus importants du monde comme
Myung-Whun Chung, Valery Gergiev, Trevor Pinnock, Neeme Järvi, Herbert Blomstedt, Sakari Oramo,
Alexander Lazarev, Moshe Atzmon, etc. Il a travaillé avec des orchestres comme le New York
Philharmonic, Montreal Symphony, Münchner Philharmoniker, Leipzig Gewandhaus, the
Philharmonia et Amsterdam Concertgebouw. Sokolov a effectué un certain nombre
d’enregistrements en direct pour les labels Melodya et Opus 111. Ceux-ci comprennent les
œuvres de Bach, Beethoven, Brahms, Chopin, Rachmaninov, Prokofiev, Schubert, Schumann,
Scriabine et Tchaïkovski. Sa dernière publication est un DVD dirigé par Bruno Monsaingeon
filmant un récital de Grigory Sokolov au Théâtre des Champs-Elysées à Paris.
Alexandra Soumm, violon
Enfant prodige, née en 1989, elle débute ses études avec son père et donne son premier
concert en Ukraine à l’âge de 7 ans. Quatre ans plus tard, elle entre au Conservatoire de Vienne
et à l’Université de Musique de Graz dans la classe de Boris Kuschnir. Elle remporte le Grand Prix
du « Concours du Conservatoire de Vienne » en 2002, et en 2004 celui de « l’Eurovision pour
jeunes musiciens ». En 2005 elle bénéficie des bourses Herbert von Karajan de Vienne et Banque
Suisse BSI, puis fait ses début au festival « d’Hiver de Saint-Pétersbourg ». Elle joue également pour
la première fois avec le Grazer Philharmonisches Orchester ainsi que l’Orchestre National de
Montpellier. En 2006, elle joue avec l’Ensemble Orchestral de Paris et fait ses débuts aux Festivals
de Martha Argerich, Montepulciano, Verbier et Mecklenburg-Vorpommer avant de retrouver
l’Orchestre Philharmonique d’Israël et Joël Levi, puis de jouer avec l’Orchestre National d'Ile-deFrance. L’année 2007 s’ouvre avec l’Orchestre Symphonique de Mulhouse et se poursuit avec
l’Orchestre Philharmonique de Nice, suivi d’un retour à Graz, d’un récital aux Sommets Musicaux
de Gstaad et avec l’Orchestre National de Lyon.
Muhai Tang, direction
Muhai Tang est né à Shanghai où il fait ses classes au conservatoire. Il est lauréat du
conservatoire de Munich dans les disciplines de la composition et de la direction d’orchestre. En
1983, Herbert von Karajan l’invite à diriger l’Orchestre Philharmonique de Berlin. Par la suite il
dirige successivement de très grands ensembles comme la Staatskapelle de Dresde, le
Gewandhaus de Leipzig, l’Orchestre Symphonique de la Radio de Bavière, le London
Philharmonic, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France, le Symphony Orchestra de San
Francisco et celui de Sydney. L’Orchestre Gulbenkian de Lisbonne fut placé sous la baguette de
Muhai Tang de 1987 à 1999. Au début de la Saison 2005/06, Muhai Tang dirige, au titre de
membre d’honneur et conseiller artistique le Brisbane Symphony Orchestra du Queensland, la
Philharmonie Royale des Flandres, le China National Symphony Orchestra et l’Opéra National
d’Helsinki, Finlande. Depuis le début de la saison 2006/07, Muhai Tang est directeur artistique et
chef d’orchestre du ZKO. A ce titre, il dirigera lui-même une trentaine de concerts annuels. Parmi
les solistes éminents qu’il a conduits de sa baguette, citons notamment Mstislav Rostropovitch,
Yehudi Menuhin, Itzhak Perlman, Jean-Pierre Rampal, Martha Argerich et Anne-Sophie Mutter.
Depuis 2005, Muhai Tang est en outre membre d’honneur et conseiller artistique du Queensland
Orchestra. Depuis 2006, il est directeur artistique du Concert Hall de Shanghai, dont il assume la
programmation.
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Jean-Yves Thibaudet, piano
Le pianiste Jean-Yves Thibaudet sillonne les quatre coins du monde, avec son style élégant, sa
brillante technique et une magnifique intensité de couleur. Ses interprétations mélangent une
impérieuse virtuosité et une expressivité lyrique et poétique, ce qui fait de lui un pianiste convoité
à la fois par les orchestres, les chefs d’orchestre, les festivals et les musiciens pour sa polyvalence
et sa sensibilité artistique. Les temps forts de sa saison 2007-08 aux Etats-Unis comprennent trois
représentations au Carnegie Hall de New York avec le Boston Symphony Orchestra, National
Symphony Orchestra et le Takács Quartet. Les apparitions orchestrales supplémentaires
comprennent le Los Angeles Philharmonic, le Baltimore Symphony, le Minnesota Orchestra, le
Detroit Symphony Orchestra, le Houston Symphony et le Cincinnati Symphony Orchestra.
Internationalement, la saison a amené Jean-Yves Thibaudet dans seize pays répartis sur cinq
continents : tournées avec l’Orchestre Philharmonique de Luxembourg, le London Philharmonic
Orchestra et l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, ainsi que des concerts avec des
ensembles aussi renommés mondialement que le London’s Philharmonia Orchestra, le NHK et le
Singapore Symphony Orchestras, l’Oslo Philharmonic, le Radio Philharmonic Holland, le Tonhalle
Orchester Zurich, l’Orchestre de la Suisse Romande, le Seville Royal Symphony Orchestra et le
Valencia Orchestra.
En 2007-08, Jean-Yves Thibaudet a brillamment interprété un récital au Théâtre des ChampsÉlysées à Paris, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Carnegie’s Zankel Hall à New York et au
Chicago’s Symphony Hall. D’autres récitals l’ont amené au Japon, en Allemagne, en Espagne et
dans plusieurs villes des Etats-Unis. La saison de J.Y. Thibaudet est complétée par des
représentations dans quelques-uns des festivals les plus renommés, parmi lesquels les festivals
Tuscan Sun, Ravinia et Saratoga en été 2007, les nuits historiques de décembre du Festival
Sviatoslav Richter à Moscou, suivis de représentations au festival Cartagena en Colombie en
janvier et au festival de Nouvelle-Zélande en mars. Vif musicien de chambre, Jean-Yves
Thibaudet collabore régulièrement avec d’autres artistes remarquables, et est en tournée avec
le Takács Quartet en avril 2008.
Jean-Yves Thibaudet a enregistré plus de 30 albums, exclusivement chez Decca, avec lesquels il
a remporté de nombreux prix, comme le Schallplattenpreis, le Diapason d’Or, le Choc de la
Musique, un Gramophone Award, deux Echo awards, et le prix Edison. Son dernier
enregistrement, Saint-Saëns, Concerti pour Piano n° 2 & 5, avec l’Orchestre de la Suisse
Romande, sorti au début de l’automne 2007, a suivi l’album, Aria - Opera Without Words, sorti en
février 2007, inspiré par l’amour et l’admiration que l’artiste a pour la voix humaine en tant que
« meilleur véhicule de l’expression dans la musique. » Le disque présente des transcriptions des
arias d’opéra de Saint-Saëns, R. Strauss, Gluck, Korngold, Bellini, J. Strauss II et Puccini ; quelquesunes des transcriptions sont de Mikhashoff, Sgambati et Brassin, d’autres de Jean-Yves Thibaudet
lui-même. Il est également le soliste de la bande-son nominée aux Oscars en 2005 de Pride and
Prejudice d’Universal Pictures, et la même année, il sort un enregistrement de Burleske de Strauss
avec le Leipzig Gewandhaus Orchestra. Parmi ses nombreux enregistrements, mentionnons,
Satie: The Complete Solo Piano Music, et des albums jazz : Reflections on Duke - Jean-Yves
Thibaudet plays the music of Duke Ellington et Conversations with Bill Evans, un hommage à deux
grands de l’histoire du jazz.
Jean-Yves Thibaudet est né à Lyon, en France, où il commence à étudier le piano dès l’âge de
cinq ans et fait sa première apparition publique à sept ans. A douze ans, il entre au
Conservatoire de Paris pour étudier avec Aldo Ciccolini et Lucette Descaves, ami et
collaborateur de Ravel. A quinze ans, il gagne le Premier Prix de Conservatoire et trois ans plus
tard, il remporte les Young Concert Artists Auditions à New York. En 2001, la République française
lui décerne le prestigieux Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres et l’année, on lui attribue le
Premio Pegasus du festival Spoleto en Italie, pour ses réussites artistiques et son engagement de
longue durée pour le festival. Sa plus récente consécration est une Victoire d’Honneur en 2007,
qui le récompense pour l’ensemble de sa carrière et qui constitue la plus haute distinction
décernée par les Victoires de la Musique en France.
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Kai Vogler, premier violon
Le violoniste Kai Vogler est issu d’une famille de musiciens berlinois. Dès l’âge de 5 ans il
commence ses études de violon et les poursuit au Berliner Musikhochschule « Hanns Eisler » avec
Michael Vogler et Werner Scholz ainsi qu’avec Wolfgang Marschner à Fribourg.Kai Vogler a
remporté de nombreux prix internationaux dont le Concours Zino-Francescatti en France,
le Concours International Bach à Leipzig, et le Concours Ludwig-Spohr à Fribourg. Après avoir
été premier violon au Berliner Sinfonie Orchester, il est engagé, en 1989, en tant que premier
violon du Sächsische Staatskapelle Dresden.Kai Vogler est aussi un soliste et chambriste engagé
et il participe de 1989 à 1991 au Marlboro Music Festival dans le Vermont (Etats-Unis) où il joue,
entre autres, avec Paul Tortelier, David Soyer, Isidore Cohen, Bruno Canino et Siegfriend Palm.En
1990, Kai Vogler créé, avec Roglit Ishay (piano) et Peter Burns (violoncelle), le Dresdner Klaviertrio. Kai Vogler fait aussi parti des fondateurs du Festival de musique de chambre Schloss
Moritzburg dont il était le directeur artistique de 1993 à 2000.Il se produit régulièrement en Europe,
en Amérique du Sud, au Japon et aux Etats-Unis où il joue au Carnegie Hall en 2004. Outre le
répertoire classico-romantique, il inscrit régulièrement à son programme des concertos plus
rarement joués, comme ceux de Schumann, Berg, Schnittke ou Philip Glass. Kai Vogler enregistre
des CD sous plusieurs labels : Berlin Classics, Deutsche Grammophon, BIS, Hänssler et Sony
Classical. Parmi les plus importants, citons l’enregistrement en 1998 de la Sonate pour violon de
Beethoven avec Roglit Ishay (piano), en 2006 un CD du Dresdner Klaviertrio (des œuvres de
Dvorák et Janácek) et en 2007 l’enregistrement du Heldenleben (Strauss) avec le Staatskapelle
Dresden, sous la direction de Fabio Luisi.
Christian Zacharias, direction et piano
Christian Zacharias est considéré comme l’un des grands pianistes allemands d’aujourd’hui et un
remarquable explorateur musical. Il attire l’attention internationale en tant que lauréat du
Concours de Genève en 1969 et du Concours Van Cliburn en 1973. En 1975, il remporte le
Premier Prix du Concours Ravel à Paris et débute une carrière internationale en récital dans les
grandes capitales européennes et en concert avec les plus grands orchestres et chefs
d’orchestre. Christian Zacharias se produit en musique de chambre avec le Quatuor Alban Berg,
le Quatuor Guarneri, le Quatuor à cordes de Leipzig, avec Heinrich Schiff et Frank Peter
Zimmermann. En 1992, Christian Zacharias fait ses débuts en tant que chef d’orchestre avec
l’Orchestre de la Suisse Romande. Dès lors, il reçoit de nombreuses invitations à diriger les
principaux orchestres européens. En 2000, il dirige aux Etats-Unis l’Orchestre philharmonique de
Los Angeles et en 2006 l’Orchestre philharmonique de New York. Suivront de régulières
réinvitations d’orchestres américains renommés. En septembre 2000, Christian Zacharias est
nommé Directeur artistique et Chef principal de l’Orchestre de Chambre de Lausanne. Depuis la
saison 2002-2003, il est chef principal invité de l’Orchestre symphonique de Göteborg. Dès la
saison 2009/2010, Christian Zacharias sera « partenaire artistique » du St. Paul Chamber Orchestra.
Après La Clémence de Titus avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne au Grand Théâtre de
Genève en 2006, Christian Zacharias dirigera son second opéra, La belle Hélène de Jacques
Offenbach, avec le même orchestre en décembre 2008. Christian Zacharias est directeur
artistique du Festival Mozart Barcelona qui a lieu chaque année. Le thème de cette année est
« Paris et l’esprit français » ; Christian Zacharias et l’Orchestre symphonique de Barcelone y
présenteront, entre autres, des œuvres de Mozart, Ravel, Gounod, Poulenc et Haydn.
Jusqu’en 1997, Christian Zacharias enregistre chez EMI. Depuis, une nouvelle collaboration est
née avec la firme allemande MDG (Musikproduktion Dabringhaus & Grimm). Il reçoit de
nombreuses distinctions pour ses enregistrements comme par exemple le « Diapason d’Or » pour
son CD des fantaisies, rondos, sonates et autres pièces pour piano de Mozart. Avec l’Orchestre
de Chambre de Lausanne, des œuvres de Mozart, Schumann, Chopin et Michael Haydn sont
disponibles. En 2007, Christian Zacharias signe un enregistrement de la Sonate D 959 de Franz
Schubert et en 2008 un troisième volume de concertos de Mozart avec l’Orchestre de Chambre
de Lausanne. Parallèlement, il participe régulièrement à des émissions radiophoniques et des
films documentaires : « Christian Zacharias joue Domenico Scarlatti à Séville », « Robert Schumann –
Le Poète parle » (réalisation : INA, Paris, Collection Opus) et « Entre scène et loge » (WDR-Arte),
« Zacharias, Scarlatti, Avison et les autres… » (TSR).
En janvier 2007, il est nommé Artiste de l’année par le MIDEM de Cannes.
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Prof. Tobias Richter, directeur
Tout en étudiant la philosophie à Genève et à Zurich, Tobias Richter débute
professionnellement au Grand Théâtre de Genève en 1972 dans le domaine de la mise en
scène. Après cette période d'apprentissage comme assistant personnel du célèbre
Directeur d’Opéra, Götz Friedrich, il travaille par la suite avec Jean-Pierre Ponnelle et avec le
Directeur Général de Munich, August Everding, qui l'appelle à ses côtés en 1977 à la
Bayerische Staatsoper.
En 1980, Tobias Richter présente sa première mise en scène au Marstalltheater, à Munich
sous l'égide de la Bayerische Staatsoper. La même année, il devient metteur en scène
permanent à l'Opéra de Kassel, et en 1982-83 devient Directeur Général Adjoint dans cette
même maison avec la responsabilité de la programmation artistique pour le lyrique, le
théâtre dramatique, le ballet et les concerts.
Entre 1982 et 1983, il est Directeur Général de l'Opéra de Kassel. En 1984, il est nommé
Directeur Général de L'Opéra de Brême. Il y développe son activité de metteur en scène et
collabore avec de grands peintres allemands qui lui signeront ses décors, tels que Jörg
Immendorff pour Elektra (Richard Strauss), Albert Oehlen pour Tannhäuser (Richard Wagner)
et enfin Markus Lüpertz (Directeur de la prestigieuse Ecole des Beaux-Arts de Düsseldorf) pour
La Tempête de Frank Martin.
Tobias Richter poursuit sa carrière de directeur de théâtre en prenant la direction générale
de la Deutsche Oper am Rhein à Düsseldorf/Duisburg en 1996 (nommé en 1994) et y
reconstruit la plus grande troupe lyrique d’Allemagne, capable de présenter jusqu’à 400
spectacles par saison. La Deutsche Oper am Rhein emploie près de 600 personnes à l’année
et travaille avec deux orchestres, notamment l’Orchestre Philharmonique de Duisburg avec
ses 95 musiciens et l’Orchestre Symphonique de Düsseldorf avec 130 musiciens.
Il a également développé une importante carrière de metteur en scène dans de prestigieux
théâtres comme le Théâtre du Capitole, le Teatro Regio di Torino, l'Opéra de Monte-Carlo,
Teatro La Fenice Venise, le Teatro San Carlo di Napoli, l'Opéra National de Zagreb, le Teatro
Municipal de São Paulo, le Théâtre du Châtelet Paris, l'Opéra de Montpellier, l'Opéra
national du Rhin, l’Opéra de Lyon, l'Opéra de Nice… Il a également travaillé pour de grands
festivals internationaux comme Aix-en-Provence et Les Arènes de Vérone.
Il a réalisé pour la ZDF (2ème chaîne allemande) un documentaire sur son père, le fameux
organiste et chef d'orchestre Karl Richter, intitulé « L'Héritage de Karl Richter », diffusé à
plusieurs reprises sur les télévisions autrichienne et allemande, récemment paru en DVD chez
Deutsche Grammophon.
Depuis 1998, il est Professeur d'Art Lyrique au Conservatoire Supérieur Robert Schumann de
Düsseldorf et en 2003 il est élu Vice-Président de la Opernkonferenz, avec Alexander Pereira,
Directeur Général de l’Opéra de Zurich. Cette association réunit les 15 plus importantes
maisons d’Opéra en Europe du système de répertoire.
Tobias Richter est membre de la Chambre Professionnelle des Directeurs d’Opéras (France),
du Conseil d’Administration de l’Association Lyrique Européenne « OperaEuropa » et de la
« Deutsche Akademie der Darstellenden Künste ».
En novembre 2004 il est également nommé Directeur du Festival International de Musique
Classique Septembre Musical de Montreux-Vevey en Suisse puis, Président du Jury pour le
« Lion d’Or » de la musique contemporaine à la Biennale di Venezia 2006.
En 2007, il devient Président du Jury au « Concours International de Violon Tibor Varga » à
Martigny / Suisse et en novembre, il est nommé Directeur Général du Grand Théâtre de
Genève à compter de la saison 2009-2010.
Il est Chevalier des Arts et Lettres de la République française.
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Informations pratiques
BILLETTERIE
• Internet :
Impression à domicile :
www.septmus.ch
Impression du formulaire de commande
et envoi des billets par la poste
www.septmus.ch
Bulletin de commande à renvoyer au :
Septembre Musical, Billetterie, Case postale 127, CH-1820 Territet-Montreux
• Points de vente
- Auditorium Stravinski / Montreux / Grand-Rue 95 (fermé du 30 juin au 4 août)
- Montreux-Vevey Tourisme / Vevey / La Grenette, Grand-Place 29
- Théâtre de Vevey / Vevey / Rue du Théâtre 4 (fermé du 19 juin au 17 août)
- FNAC : Genève, Lausanne, Fribourg, Bâle / www.fnac.ch
- TICKETCORNER : Auprès de tous les points de vente / www.ticketcorner.com
Call Center : 0900 800 800 (CHF 1.19/min) / +41 900 800 800
• Informations :
Septembre Musical
Tél. : +41 21 962 80 05 du lundi au samedi de 10h à 15h
INFORMATIONS
• Septembre Musical - Festival de Musique Classique Montreux-Vevey
Case postale 127, CH-1820 Territet-Montreux
Tél : +41 21 962 80 00 / Fax : +41 21 962 80 01
www.septmus.ch / [email protected]
• Service de presse en France
Opus 64
Valérie Samuel / [email protected]
Sandrine Nawrot / [email protected] / Assistante
Tél : +33 1 40 26 77 94 - Fax : +33 1 40 26 44 98
71 rue Saint-Honoré, F-75001 Paris
• Service de presse en Suisse
Illyria Communication
Illyria Pfyffer / [email protected] / Mob : +41 79 217 15 63
Yunus Durukan / [email protected] / Mob : +41 78 707 03 02 / Assistant
Tél : +41 22 970 00 85 - Fax : +41 22 970 00 84
2-4 route des Molards, CH-1281 Russin/Genève
• Service de presse en Allemagne
Holthausen Kontakte für Kultur
Claudia Holthausen / [email protected]
Tél : +49 2162 961 540 / Mob : +49 151 1915 5550
Düsseldorferstrasse 31 – Im Hof / D-41749 Viersen
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Prix des billets
Catégories
A
B
C
D
E
AOÛT
28 jeu 20h
Stravinski
Orchestre de la Suisse Romande
Orchestre de la Tonhalle de Zurich
Schweizer Kammerchor
160.- 130.- 110.- 80.- 50.-
29 ven 20h
Stravinski
Staatskapelle Dresden
140.- 120.- 95.- 70.- 45.-
30 sam 20h
Stravinski
Düsseldorfer Symphoniker
140.- 120.- 95.- 70.- 45.-
31 dim 19h
Stravinski
Grigory Sokolov
120.- 105.- 85.- 60.- 35.-
SEPTEMBRE
1 lun 20h
Théâtre de Vevey
Kremerata Baltica
105.- 95.- 85.- 60.- 40.-
2 mar 20h
Montreux Palace
Quatuor Auryn
70.- 45.-
3 mer 18h
Castillo
Julian Arp & Caspar Frantz
Entrée libre
3 mer 20h30 Chillon
Badke Quartet
50.- (non-numéroté)
4 jeu 20h
Chillon
Angela Hewitt
60.- (non-numéroté)
5 ven 20h
Chillon
David Kadouch
50.- (non-numéroté)
6 sam 20h
Stravinski
Royal Philharmonic Orchestra London I
140.- 120.- 95.- 70.- 45.-
7 dim 17h
Montreux Palace
Leonard Elschenbroich & Vadim Gladkov 50.- 40.-
7 dim 20h
Stravinski
Royal Philharmonic Orchestra London II
140.- 120.- 95.- 70.- 45.-
8 lun 20h
Théâtre de Vevey
Ensemble Contrechamps
70.- 45.- 35.- 25.- 20.-
9 mar 20h
Stravinski
Philharmonie Tchèque
140.- 120.- 95.- 70.- 45.-
10 mer 20h
Stravinski
Orchestre de Chambre de Lausanne
105.- 95.- 85.- 65.- 40.-
11 jeu 14h
Stravinski
Concert des écoles
Entrée libre
11 jeu 20h
Palais l’Alcazar
Trio Tchaïkovski
70.- 60.- 45.-
12 ven 20h
Palais l’Alcazar
Quatuor Tchaïkovski
70.- 60.- 45.-
14 dim 17h
Stravinski
Orchestre de Chambre de Zurich
105.- 95.- 85.- 65.- 40.-
14 dim 20h
Chillon
Alexandra Soumm & Julien Quentin
50.- (non-numéroté)
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L’équipe du Septembre Musical
Direction
Prof. Tobias Richter, directeur
Jean-François Monnard, directeur adjoint
Caroline van de Ven, chargée de mission
Valentin Hardmeyer, chargé de mission
Jean-Luc Cougn, assistant administratif
Brigit Eichenberger, assistante
Isabelle Lanini, responsable billetterie
Ana Lugumerski, assistante billetterie
Communication
Service de presse en France : Opus 64 / Valérie Samuel
Service de presse en Suisse : Illyria Communication / Illyria Pfyffer
Service de presse en Allemagne : Kontakte für Kultur / Claudia Holthausen
Photographie
Yunus DURUKAN, Illyria Communication, Genève
Graphisme
ADB Atelier Dominique Broillet, Genève
Chargé du sponsoring
Ralph Krieger, GPS Performance, Lausanne
Membres du Conseil de la Fondation du Septembre Musical Montreux-Vevey
Comité de direction :
François Margot, président
Charles-Edouard Lambelet, vice-président
Régine Kopp
Frédéric Küng
Pierre-Antoine Morard
Olivier Rapin
Conseil :
Bernard Blatter
Madeleine Burnier
Christine Chevalley
Olivier Cornaz
Daniel Krähenbühl
Jean-Claude Reber
Tobias Richter
Karl Anton Rickenbacher
Laurent Wehrli
Caroline van de Ven, secrétaire
Comité de l'Association des Amis du Septembre Musical
Olivier Rapin, président
Jacqueline Burri, secrétaire
Madeleine Burnier
Stefano Casa, trésorier
André Darbellay
Valentin Hardmeyer
Marion de Lattre-Wiesel
Jacqueline Moser
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Les partenaires du festival
REMERCIEMENTS
La Fondation du Septembre Musical Montreux-Vevey remercie ses sponsors, partenaires
institutionnels et partenaires artistiques de leur généreux soutien
•
Lombard Odier Darier Hentsch & Cie
•
Nestlé
•
k-werkstatt
•
Gétaz Romang
•
Lexus
•
Multifiduciaire Léman S.A.
•
Laurent Perrier
•
Fondation Leenaards
•
Fondation Casino Barrière Montreux
•
Fonds Culturel Riviera
•
La Loterie Romande
•
Etat de Vaud
•
Commune de Montreux
•
Commune de Vevey
•
Montreux-Vevey Tourisme
•
Société des Hôteliers Montreux-Vevey Riviera
•
Fairmont Le Montreux Palace
•
Royal Plaza
•
Hôtel du Lac
•
L’Hebdo
•
RSR Espace 2
•
Du
•
NZZ
•
Association des Amis du festival
•
Concours International Tchaïkovski de Moscou
•
Montreux Jazz Festival
•
Verbier Festival Academy
•
Festival International de musique de Besançon Franche-Comté
41