14.09.2008 SEPTEMBRE MUSICAL
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14.09.2008 SEPTEMBRE MUSICAL
DOSSIER DE PRESSE FESTIVAL DE MUSIQUE CLASSIQUE MONTREUX VEVEY 62ème édition 28.08. – 14.09.2008 SEPTEMBRE MUSICAL www.septmus.ch Contact presse en France Opus 64 / Valérie Samuel, Sandrine Nawrot - 71 rue Saint-Honoré F-75001 Paris Tél : +33 1 40 26 77 94 – [email protected] Contact presse en Suisse Illyria Communication / Illyria Pfyffer – 2-4 Route des Molards CH-1281 Russin/Genève Tél : +41 79 217 15 63 – [email protected] Contact presse en Allemagne Kontakte für Kultur / Claudia Holthausen- Düsseldorfer Str. 31 – Im Hof D-41749 Viersen. Tél : +49 2162 961 540 - [email protected] Sommaire Edito de Tobias Richter page 1 Programmation page 2 Projets spéciaux : Jazz meets classic, exposition page 7 Biographie des artistes page 9 Biographie du directeur du festival page 37 Informations pratiques page 38 Prix des billets page 39 L’équipe du festival page 40 Les partenaires du festival page 41 Edito C’est à un authentique événement que vous convie le concert d’ouverture de la 62ème édition du Septembre Musical : la réunion, pour la toute première fois, des deux grandes formations orchestrales de la Suisse. L’Orchestre de la Suisse Romande et l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich joueront ensemble le Requiem de Berlioz, sous la direction de Marek Janowski. Le magnifique Schweizer Kammerchor, préparé par son chef Fritz Näf, s’associera à ce concert, signe de notre volonté constante de mise en valeur du potentiel musical de la Suisse. La présence des Orchestres de chambre de Lausanne et de Zurich participe elle aussi de cette fraternité musicale des entités romande et alémanique. Ces soirées sont aussi emblématiques de notre désir de présenter à l’Auditorium Stravinski, dans l’esprit du Septembre Musical de toujours, les grandes formations orchestrales européennes: la Staatskapelle de Dresde et son chef Fabio Luisi, la Philharmonie Tchèque et Zdeněk Mácal, le Royal Philharmonic Orchestra sous la direction de Charles Dutoit, ont ainsi répondu à notre invitation. Les deux concerts du RPO marqueront le retour de « l’enfant du pays » Charles Dutoit, après de longues années d’absence. Mais le Septembre Musical veille depuis sa renaissance a unir tradition et modernité : après Mauricio Kagel (2005) et György Kurtág (2006), l’un des grands créateurs actuels, notre compatriote Beat Furrer, investira le Théâtre de Vevey. A la tête de l’Ensemble Contrechamps, il présentera la création suisse de son récent Concerto pour piano, et Fama, pièce de théâtre musical pour comédienne et grand ensemble – visage contemporain du genre de l’opéra auquel nous sommes si attachés. Le Théâtre de Vevey abritera aussi un concert de Gidon Kremer et sa Kremerata Baltica en compagnie des humoristes virtuoses Igudesman & Joo. Le compositeur, pianiste, et improvisateur Fazil Say, lui, tendra la main au Montreux Jazz Festival, complice désormais régulier. Comme chaque année, pas plus la musique de chambre (avec les quatuors Auryn et Badke) que les jeunes musiciens ne sont oubliés, dans la continuité du partenariat étroit établi avec l’Académie du Festival de Verbier, vivier des grands de demain – ne manquez pas le récital de la violoniste Alexandra Soumm -, mais aussi avec le Concours International Tchaïkovski de Moscou, dont les lauréats se produiront dans le pittoresque Palais l’Alcazar. Elle aussi chère à notre cœur, la Salle del Castillo accueillera avant sa fermeture pour travaux un concert gratuit confié à Julian Arp et Caspar Frantz. Enfin, Grigory Sokolov donnera à nouveau un récital, rendez-vous toujours très attendu du Septembre Musical, précédant de quelques jours le Premier Livre du Clavier bien tempéré joué par Angela Hewitt – première apparition de Johann Sebastian Bach dans notre programmation ! Deux soirées placées en quelque sorte sous la protection de Clara Haskil, à laquelle sera dédiée une exposition photographique issue des collections léguées par le musicologue et écrivain Jérôme Spycket. Tobias Richter Directeur général 1 Programmation musicale JEUDI 28 AOÛT 20h Auditorium Stravinski Orchestre de la Suisse Romande Orchestre de la Tonhalle de Zurich Marek Janowski, direction Joseph Kaiser, ténor Schweizer Kammerchor, prepare par Fritz Näf Hector Berlioz (1803-1869) – Grande messe des morts op. 5 (Requiem) VENDREDI 29 AOUT 20h Auditorium Stravinski Staatskapelle Dresden Fabio Luisi, direction Kai Vogler, premier violon Hélène Grimaud, piano Carl Maria von Weber (1786-1826) – Ouverture d’Obéron Robert Schumann (1810-1856) – Concerto pour piano Richard Strauss (1864-1949) – Ein Heldenleben (Une vie de héros), poème symphonique op. 40, version avec le final sous sa forme originale SAMEDI 30 AOUT 20h Auditorium Stravinski En collaboration avec Montreux Jazz Festival Düsseldorfer Symphoniker John Fiore, direction Anna Gourari, piano Dimitri Chostakovitch (1906-1975) – Jazz Suite n° 2 George Gershwin (1898-1937) – Rhapsody in Blue Robert Schumann (1810-1856) – Symphonie n° 3 DIMANCHE 31 AOUT 19h Auditorium Stravinski Récital de piano Grigory Sokolov Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) - Sonate en fa majeur KV 280 Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) - Sonate n° 12 en fa majeur KV 332 Frédéric Chopin (1810-1849) – 24 Préludes op. 28 2 LUNDI 01 SEPTEMBRE 20h Théâtre de Vevey Gidon Kremer, violon Aleksey Igudesman, violon Richard Hyung-Ki Joo, piano Kremerata Baltica Nadja Maleh, production « Cinéma & Comédie : l’ascension et la chute d’un musicien classique » Des sketches sur la musique de Schubert, Morricone, Chaplin, Nyman, Kremer, Igudesman, Joo… En langue anglaise MARDI 02 SEPTEMBRE 20h Montreux Palace Quatuor Auryn Ludwig van Beethoven (1770-1827) – Quatuor op. 18/n° 4 en do mineur Joseph Haydn (1732-1809) – Quatuor op. 76/n° 6 en mi bémol majeur Ludwig van Beethoven (1770-1827) – Quatuor n° 12 en mi bémol majeur op. 127 MERCREDI 03 SEPTEMBRE 18h Salle del Castillo Julian Arp, violoncelle Caspar Frantz, piano Robert Schumann (1810-1856) - Phantasiestücke op. 73 Ludwig van Beethoven (1770-1827) – Sonate op. 5 n° 2 Félix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847) – Sonate en ré majeur op. 58 20h30 Château de Chillon En collaboration avec Verbier Festival Academy Badke Quartet Joseph Haydn (1732-1809) - Quatuor à cordes N° 5 en fa mineur Hob. III:35 Béla Bartók (1881-1945) - Quatuor à cordes N° 2 Sz. 67 Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Quatuor à cordes N° 9 en ut majeur op. 59 n° 3 « Razumovsky » JEUDI 04 SEPTEMBRE 20h Château de Chillon Angela Hewitt, piano Jean-Sébastien Bach (1685-1750) – Le clavier bien tempéré, volume I 3 VENDREDI 05 SEPTEMBRE 20h Château de Chillon En collaboration avec Verbier Festival Academy David Kadouch, piano Dimitri Chostakovitch (1906-1975) – Vingt-quatre Préludes op. 34 Joseph Haydn (1732-1809) – Andante et variations pour piano en fa mineur (Hob.XVII.6) Claude Debussy (1862-1918) – Les fées sont d’exquises danseuses, prélude n° 4 (Livre II) – Ce qu’a vu le vent d’ouest, prélude n° 7 (Livre I) SAMEDI 06 SEPTEMBRE 20h Auditorium Stravinski Royal Philharmonic Orchestra London Charles Dutoit, direction Jean-Yves Thibaudet, piano Hector Berlioz (1803-1869) – Ouverture du Corsaire op. 21 Camille Saint-Saëns (1835-1921) – Concerto pour piano et orchestre n° 5 Sergueï Prokofiev (1891-1953) – Suite Roméo et Juliette (arr. Charles Dutoit) DIMANCHE 07 SEPTEMBRE 17h Montreux Palace En collaboration avec Verbier Festival Academy Leonard Elschenbroich, violoncelle Vadim Gladkov, piano Ludwig van Beethoven (1770-1827) – Sonate pour violoncelle et piano n° 5 en ré majeur op. 102/2 Alfred Schnittke (1934-1998) – Sonate pour violoncelle et piano n° 1 op. 129 Robert Schumann (1810-1856) – Trois romances pour violoncelle et piano op. 94 Sergueï Rachmaninov (1873-1943) – Sonate pour violoncelle et piano en sol mineur op. 19 DIMANCHE 07 SEPTEMBRE 20h Auditorium Stravinski Royal Philharmonic Orchestra London Charles Dutoit, direction Renaud Capuçon, violon Gautier Capuçon violoncelle Jean Sibelius (1865-1957) – Finlandia, tableau symphonique op. 26 Johannes Brahms (1833-1897) – Double concerto pour violon et violoncelle op. 102 Igor Stravinski (1882-1971) – Petrouchka (1911) Maurice Ravel (1875-1937) – La Valse 4 LUNDI 08 SEPTEMBRE 20h Théâtre de Vevey Ensemble Contrechamps Beat Furrer, direction Isabelle Menke, comédienne Nataša Marić, flûte Bahar Dördüncü, piano Beat Furrer (né en 1954) – Concerto pour piano et ensemble Beat Furrer – FAMA Szenen, théâtre musical pour comédienne et grand ensemble Avec le soutien de la République et canton de Genève et de la Ville de Genève, Pro Helvetia, la Fondation Nestlé pour l’Art MARDI 09 SEPTEMBRE 20h Auditorium Stravinski Philharmonie Tchèque Zdeněk Mácal, direction Bedřich Smetana (1824-1884) – Vyšehrad - Vltava - Šárka Antonin Dvořák (1841-1904) - Symphonie n° 8 en sol majeur Concert organisé grâce à la coopération transfrontalière avec le Festival International de musique de Besançon Franche-Comté (du 10 au 20 septembre 2008) MERCREDI 10 SEPTEMBRE 20h Auditorium Stravinski Orchestre de Chambre de Lausanne Christian Zacharias, direction et piano Carl Maria von Weber (1786-1826) – Konzertstück pour piano et orchestre en fa mineur, op. 79 Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) – Concerto pour piano n° 17 en sol majeur K 453 Georges Bizet (1838-1875) – Symphonie n° 1 en do majeur JEUDI 11 SEPTEMBRE 14h Auditorium Stravinski Orchestre du Collège de Genève Philippe Béran, direction Nadège Rochat, violoncelle Représentation destinée aux jeunes. Interprétation de thèmes connus de musiques de films, par exemple, Le Beau Danube bleu, Tableaux d'une exposition, Le Seigneur des Anneaux, La Panthère Rose etc. 5 JEUDI 11 SEPTEMBRE 20h Palais l’Alcazar Lauréats du Concours International Tchaïkovski de Moscou Trio Tchaïkovski Nikolay Sachenko, violon Kirill Rodin, violoncelle Vladimir Ovchinnikov, piano Piotr Ilyitch Tchaïkovski (1840-1893) – Méditation Piotr Ilyitch Tchaïkovski (1840-1893) - Valse-scherzo Luigi Boccherini (1743-1805) - Adagio et Allegro Piotr Ilyitch Tchaïkovski (1840-1893) - Nocturne Alexandre Glazunov (1865-1936) - Sérénade espagnole Sergueï Rachmaninov (1873-1943) - Moments Musicaux n° 5 et n° 4 Piotr Ilyitch Tchaïkovski (1840-1893)/Percy Grainger (1882-1961) - La Valse des fleurs du ballet Casse noisette VENDREDI 12 SEPTEMBRE 20h Palais l’Alcazar Lauréats du Concours International Tchaïkovski de Moscou Quatuor Tchaïkovski Nikita Borisoglebsky, violon Hyun-Su Shin, violon Sergey Baturin, alto David Pia, violoncelle Piotr Ilyitch Tchaïkovski (1840-1893) - Quatuor à cordes n° 3 en mi bémol mineur George Crumb (né en 1929) - Sonate pour violoncelle Eugène Ysaÿe (1858-1931) - Sonate n° 5 op. 27 Henryk Wieniawski (1835-1880) - Variations sur Faust (de Charles Gonoud) DIMANCHE 14 SEPTEMBRE 17h Auditorium Stravinski Orchestre de Chambre de Zurich Muhai Tang, direction Niu Niu, piano Leoš Janácek (1854-1928) – Idylle pour orchestre à cordes Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) – Concerto pour piano et orchestre en mi bémol majeur « Jeunehomme » K 271 Félix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847) – Symphonie pour orchestre à cordes n° 8 en ré majeur Concert organisé grâce à la coopération transfrontalière avec le Festival International de musique de Besançon Franche-Comté (du 10 au 20 septembre 2008) 20h Château de Chillon En collaboration avec Verbier Festival Academy Alexandra Soumm, violon Julien Quentin, piano Robert Schumann (1810-1856) - Sonate n° 1 en la mineur op. 105 Sergueï Prokofiev (1891-1953) – Sonate pour violon et piano n° 2 en ré majeur op. 94a Ernest Chausson (1855-1899) – Poème op. 25 Witold Lutoslawski (1913-1994) – Subito pour violon et piano Franz Waxman (1906-1967) – Carmen Fantaisie pour violon et piano 6 Projets spéciaux « JAZZ MEETS CLASSIC » Grâce à la collaboration entre Montreux Jazz Festival et le Septembre Musical, un concert exceptionnel est présenté au Château de Chillon, avec Fazil Say, interprète virtuose, compositeur éclairé et génial improvisateur. VENDREDI 18 JUILLET 21h Château de Chillon Fazil Say, piano Burhan Öçal, percussions Carte blanche autour du Rondo alla Turca - Prix des places : CHF 100 - Billetterie : http://www.montreuxjazz.com EXPOSITION PRESENTEE A L’AUDITORIUM STRAVINSKI PENDANT LE SEPTEMBRE MUSICAL Une exposition sera montée à l’Auditorium Stravinski pendant toute la durée du Septembre Musical, le soir des concerts : Dans le souvenir de Clara Haskil (1895-1960), quelques portraits En février 2008, la Bibliothèque Cantonale et Universitaire a reçu en don un lot important de photographies qui avaient été assemblées par Jérôme Spycket. Ce musicologue et écrivain de talent, aujourd’hui décédé, avait réuni un gisement photographique extraordinaire pour ses publications, albums et articles sur la grande pianiste d’origine roumaine, Clara Haskil, notamment les livres Album Clara Haskil (Lausanne, Payot, 1984) et Clara Haskil Préface de Herbert von Karajan (Lausanne, 1975, 1992). C'est à partir de ce legs que sont sélectionnés une série de portraits de cette interprète de génie, à l’affiche du Septembre Musical en 1956, 1957, 1959 et 1960. Il faut également évoquer que pour honorer et perpétuer le souvenir de l’incomparable pianiste, le célèbre concours de piano de Vevey porte son nom. Fondé en 1963, le Concours Clara Haskil, se déroule tous les deux ans à Vevey où Clara Haskil vécut de 1942 jusqu'à sa mort. Les tirages ont été effectués à partir de documents originaux par le laboratoire de la Bibliothèque Cantonale et Universitaire de Lausanne et seront présentés dans le hall de l’Auditorium Stravinski pendant toute la durée du Septembre Musical. Exposition montée en collaboration avec la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne 7 Biographies des artistes (non exhaustive) Orchestre de la Suisse Romande Fondé en 1918 par Ernest Ansermet qui en est le chef titulaire jusqu’en 1967, l’Orchestre de la Suisse Romande, qui compte 112 musiciens permanents, assure ses concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel en faveur de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Son Directeur artistique et musical depuis le 1er septembre 2005 est Marek Janowski. Formation de réputation mondiale, l’Orchestre de la Suisse Romande, sous l’égide de son chef fondateur, puis des directeurs musicaux successifs - Paul Kletzki (1967-1970), Wolfgang Sawallisch (1970-1980), Horst Stein (1980-1985), Armin Jordan (1985-1997), Fabio Luisi (1997-2002), Pinchas Steinberg (2002-2005) - contribue activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains de première importance, dont les œuvres sont créées à Genève : Benjamin Britten, Claude Debussy, Peter Eötvös, Heinz Holliger, Arthur Honegger, Michael Jarrell, Frank Martin, Darius Milhaud, Igor Stravinski, etc. Depuis l’an 2000, l’Orchestre a réalisé plus de vingt créations mondiales, en collaboration avec la Radio Suisse Romande. Il soutient également la création suisse par le biais de commandes régulières aux compositeurs William Blank et Michael Jarrell. Collaborant étroitement avec la Radio Télévision Suisse Romande, l’Orchestre de la Suisse Romande est très tôt diffusé sur les ondes radiophoniques et le réseau hertzien et donc capté par des millions de personnes à travers le monde. Rapidement, le disque accroît cette diffusion grâce à un partenariat avec Decca (plus de 100 disques), qui donne naissance à des enregistrements légendaires. L’OSR a enregistré avec Æon, Cascavelle, Denon, EMI, Erato, Harmonia Mundi, et Philips, enregistrements couronnés par d’importantes récompenses. Avec PentaTone, il a commencé l’enregistrement de l’intégrale des symphonies de Bruckner qui sera terminé en 2011. Les tournées internationales de l’OSR le conduisent dans les salles prestigieuses d’Asie (Tokyo, Séoul, Pékin) et d’Europe (Berlin, Francfort, Hambourg, Vienne, Salzbourg, Madrid, Barcelone, Bruxelles, Amsterdam, Budapest, Istanbul, Londres, Paris, etc.) ainsi que dans les grandes villes américaines (Boston, New York, San Francisco, Washington etc.). Au cours de la saison 2008/2009, l’OSR jouera à Montreux, à Rome, à Paris, à Berlin, à Cologne, à Buenos Aires, à São Paulo, à Rio de Janeiro, à Montevideo et à Amsterdam. Il est l’invité de nombreux festivals. Citons, depuis 2000, le Budapest Spring Festival, les Chorégies d’Orange (réinvitation en 2008 pour Carmen), le Festival de Música de Canarias, le Festival de Pâques de Lucerne, le Festival de Radio France et de Montpellier, le Menuhin Festival Gstaad, les Robeco Zomerconcerten, le Septembre Musical à Montreux ou encore le Festival de Bucarest en 2009. Orchestre de la Tonhalle de Zurich Depuis 1999, année où l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich reçut le Prix de la critique allemande du disque pour un enregistrement de l’intégrale des symphonies de Beethoven qui allait faire date, cet orchestre symphonique, le plus ancien de Suisse, jouit d’une renommée internationale. Entre-temps, plus d’un million d’exemplaires de ces CD ont été vendus. Fondé en 1868, l’orchestre a rapidement joué un rôle essentiel dans la vie musicale suisse alémanique, surtout à partir de 1895, lorsque fut inaugurée la Tonhalle de Zurich, l’une des salles de concert qui a la meilleure acoustique à l’échelle mondiale. Des chefs titulaires célèbres ont marqué de manière décisive l’histoire de l’orchestre, parmi lesquels on peut citer Volkmar Andreae, Hans Rosbaud, Rudolf Kempe, Gerd Albrecht et Christoph Eschenbach. La liste des chefs régulièrement invités est longue et impressionnante, puisque l’on y retrouve les noms de personnalités comme Ernest Ansermet, Karl Böhm, Wilhelm Furtwängler, Otto Klemperer, Carl Schuricht, Bruno Walter, Rafael Kubelik et Georg Solti ou, plus récemment, Frans Brüggen, Ton Koopman, Charles Dutoit, Bernard Haitink, Marek Janowski, Mariss Jansons, Gennady Rozhdestvensky, Mstislav Rostropovitch, Kurt Sanderling, Herbert Blomstedt et Wolfgang Sawallisch. Aujourd’hui, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich est constitué de plus de 100 musiciens et donne une centaine de concerts par saison avec une cinquantaine de programmes différents. Les concerts en Suisse, les tournées dans les 8 métropoles européennes et mondiales ainsi que les nombreux CD publiés, sur lesquels on trouve notamment des enregistrements d’œuvres pour orchestre de Richard Strauss, les symphonies de Schumann ou l’intégrale des ouvertures et des concertos de Beethoven, n’ont cessé d’améliorer encore l’excellente réputation de l’orchestre auprès du public et de la critique. Schweizer Kammerchor Le Schweizer Kammerchor (Chœur de Chambre Suisse) a été fondé en 1997 sous l’impulsion de Fritz Näf et de l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich. Ce chœur professionnel se concentre principalement sur la musique d’oratorio et la musique symphonique, ainsi que la musique a cappella du 17ème au 21ème siècle. Très vite le Schweizer Kammerchor a pu prouver son excellent niveau artistique sous la direction des plus grands chefs, tels que David Zinman, Herbert Blomstedt, Frans Brüggen, Colin Davis, Ton Koopman, Kurt Sanderling, Wolfgang Sawallisch, Kurt Masur, Pierre Boulez, Sir Simon Rattle ou Claudio Abbado. Il a travaillé avec des orchestres de renommée internationale, comme par exemple le Lucerne Festival Orchestra (Abbado), l’Orchestre Philharmonique de Berlin (Boulez, Rattle), l’Orchestre symphonique de Londres (Davis), l’Orchestre Philharmonique de Vienne (Rattle), l’Orchestre Philharmonique de Londres (Masur), l’Orchestre Mariinsky (Gergiev) ou le Koninklijk Concertgebouworkest (Inbal, Haitink). Des tournées ont conduit le Schweizer Kammerchor en Ukraine et, ensemble avec l’Orchestre de chambre de Lausanne sous la direction de Christian Zacharias, à Francfort (Alte Oper) et Paris (Théâtre des Champs-Elysées). En octobre 2004, le chœur a obtenu un grand succès lors de sa tournée en Amérique du Sud, avec des concerts en Argentine (Buenos Aires), au Brésil (São Paulo et Rio de Janeiro) et au Chili (Santiago de Chile et Viña del Mar). En mai 2007, le Schweizer Kammerchor s’est présenté, sur l’invitation de Jeunesses Musicales de Serbie, dans des concerts à Zrenjanin, Novi Sad, Vrsac, Belgrade et Nis. Avec l’Orchestre de la Tonhalle, le Schweizer Kammerchor a chanté sous la direction du chef artistique David Zinman, ainsi qu’avec Garry Bertini, Herbert Blomstedt, Ivor Bolton, Frans Brüggen, Eric Ericson, Claus Peter Flor, Reinhard Goebel, Christopher Hogwood, Heinz Holliger, Marek Janowski, Armin Jordan, Tonu Kaljuste, Ton Koopman, Gennady Rozhdestvensky, Kurt Sanderling et Wolfgang Sawallisch. Le Schweizer Kammerchor a enregistré avec l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich sous la direction de David Zinman (Meeresstille und glückliche Fahrt op. 112 et Chorfantasie en ut op. 80, la 9ème Symphonie et la Missa Solemnis de Ludwig van Beethoven ; les symphonies n° 2 et n° 3 de Gustav Mahler), avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne sous la direction de Christian Zacharias (le Requiem de Michael Haydn) et Das Nasobem, Le Nézobème, The Nosobame et l’Antiphonarium profanum de Franz Tischhauser, a cappella sous la direction de Fritz Näf. Son concert avec le Lucerne Festival Orchestra et Claudio Abbado (Le Martyre de Saint-Sébastien de Claude Debussy) est disponible en DVD. La Sächsische Staatskapelle Dresden Le 22 septembre 2008, la Sächsische Staatskapelle Dresden fêtera son 460ème anniversaire : fondée en 1548 par le Prince électeur Moritz von Sachsen, elle jouit d’une remarquable tradition et est l’un des orchestres les plus vieux au monde. La Staatskapelle a été un éminent ensemble dans différentes sphères musicales, et est unique de par son existence sans interruption depuis plus de quatre siècles et demi. « On entend de toutes parts que la Hofkapelle de Dresde est la meilleure d’Europe. » Extrait d’un carnet de conversation de Ludwig van Beethoven (1823) Des chefs d’orchestres exceptionnels et des instrumentalistes de renommée internationale ont laissé leurs traces dans l’histoire des orchestres de cour, créant l’actuelle Staatskapelle. Parmi les directeurs précédents, on peut citer Heinrich Schütz, Johann Adolf Hasse, Carl Maria von Weber et Richard Wagner. Ce dernier appelait l’orchestre sa « superbe harpe ». De grands chefs d’orchestre du 20ème siècle comme Ernst von Schuch, Fritz Reiner, Fritz Busch, Karl Böhm, Joseph Keilberth, Rudolf Kempe, Otmar Suitner, Kurt Sanderling et Herbert Blomstedt l’ont dirigé. Giuseppe Sinopoli fut le chef d’orchestre de 1992 jusqu’à sa mort en 2001, Bernard Haitink lui succéda de 2002 à 2004. Fabio Luisi assumera le poste de directeur musical de la Sächsische Staatsoper Dresden dès la saison 2007/2008, devenant ainsi le chef d’orchestre principal de la Staatskapelle Dresden. Sir Colin Davis en est le chef d’orchestre lauréat depuis 1990. 9 Richard Strauss a tissé des liens étroits avec l’orchestre pendant plus de 60 ans. Les premières de neuf de ses opéras se sont jouées à Dresde (y compris Salomé, Elektra et Der Rosenkavalier), il a également dédicacé son Alpine Symphony à la Staatskapelle. En effet, l’ensemble a acquis sa réputation internationale en tant qu’ « orchestre de Strauss » jusqu’à nos jours. De nombreux autres compositeurs connus ont écrit des œuvres dédiées à l’orchestre ou alors se sont produits pour la première fois à Dresde ; citons Vivaldi, Schumann, Wagner, Liszt, Hindemith, Weill, et plus récemment, Matthus, Udo Zimmermann, Ruzicka et Rihm. « De la richesse des merveilleux souvenirs accumulés durant ma carrière artistique, le son de cet orchestre sans égal réveille encore toujours un sentiment de gratitude attendrie et d’admiration. » Richard Strauss à propos du 400ème jubilé de l’orchestre en 1948 L’affectation officielle de Fabio Luisi marque aussi le début de la nouvelle collaboration de la Staatskapelle’s avec un « Capell-Compositeur » (compositeur résident) choisi chaque année, perpétuant de ce fait la longue tradition de cet orchestre jouant la première de nouvelles œuvres. Pour la saison 2007/2008, il s’agira du compositeur allemand Isabel Mundry. Actuellement, la Sächsische Staatskapelle joue environ 260 opéras et ballets au Semperoper chaque saison, ainsi que 40 concerts symphoniques et de chambre. L’orchestre a aidé à fêter la réouverture de la Frauenkirche de Dresde avec l’interprétation de Missa Solemnis de Beethoven, sous la direction de Fabio Luisi ; et depuis 2005, il a donné sa propre série de concerts dans l’église restaurée. Lors d’une active tournée d’environ 35 concerts par an, la Staatskapelle est amenée à jouer régulièrement dans les plus grands centres musicaux d’Europe, d’Asie et des Etats-Unis. Dès le début des années 1920, la réputation de la Staatskapelle comme orchestre d’opéra et de concert fut illustrée par de nombreux enregistrements, dont quelques-uns sont aujourd’hui légendaires. Hélène Grimaud, Esa-Pekka Salonen, Lang Lang, Anna Netrebko, Rolando Villazón et Thomas Quasthoff ont joué dans des productions récentes pour Deutsche Grammophon. Dans les prochaines années, la Staatskapelle enregistrera avec Fabio Luisi les œuvres orchestrales complètes de Richard Strauss pour Sony Classical. Les deux premiers enregistrements de cette série A Hero’s Life/Metamorphoses et An Alpine Symphony/Four Last Songs (avec la soprano Anja Harteros) sont sortis dernièrement. « La chaleur, la clarté de cet orchestre de solistes – des idées musicales commencent à émerger d’une simple pensée. » Wolfgang Rihm (2003) Lors d’une cérémonie à Bruxelles en avril 2007, la Sächsische Staatskapelle Dresden fut le premier et, jusqu’à présent, le seul orchestre à recevoir le « prix de la fondation de la culture européenne pour la préservation de l’héritage musical mondial. » Düsseldorfer Symphoniker C’est l’orchestre de la ville de Düsseldorf, la capitale de la Rhénanie-du-Nord- Westphalie, la région la plus peuplée d’Allemagne, mais également un de ses ambassadeurs de part le monde, avec des tournées qui le conduisent à Amsterdam, à Salzbourg, à Vienne, en Chine ou encore au Japon. Outre les concerts à la Tonhalle, il participe aux productions lyriques du Deutsche Oper am Rhein que le Septembre Musical a déjà accueilli lors des trois dernières éditions. La formation actuelle est issue d’une longue tradition, car déjà au XVIIIème siècle des compositeurs célèbres comme Georg Friederich Händel et Arcangelo Corelli collaborèrent avec la « Düsseldorfer Hofkapelle ». Lorsque la cour fut démantelée, les musiciens partirent à Mannheim rejoindre un des orchestres les plus réputés de l’époque. Il faudra patienter près d’un siècle afin qu’une nouvelle formation orchestrale voit le jour. En 1818, est fondé le « Städtischer Musikverein » qui s’assure la collaboration de musiciens célèbres. Parmi ses directeurs artistiques on peut citer Félix Mendelssohn-Bartholdy ou Robert Schumann. En 1864, l’orchestre gagne un statut municipal, et devient ainsi, après Aachen, le deuxième ensemble communal le plus ancien d’Allemagne. Sa reconstruction après 1945 est confiée à Heinrich Hollreiser. De prestigieux chefs se sont succédés comme directeurs musicaux: Eugen Szenkar, Jean Martinon, Rafaël Frühbeck de Burgos, Henryk Czyz, Willem von Otterloo, Bernard Klee, David Shallon et Salvador Mas Conde. En 2000, John Fiore est nommé directeur musical des Düsseldorfer Symphoniker, en 2008, il fait ses adieux au public en dirigeant La Symphonie des mille de Gustav Mahler. Andrey Boreyko lui succèdera au cours de la saison 2009-2010. Parmi les nombreux enregistrements de l’orchestre on peut citer le dernier CD qui comporte Also sprach Zarathustra de Richard Strauss qui reçu de nombreuses critiques élogieuses de la presse, ou 10 encore l’enregistrement de la tournée au Japon en 2006. Le catalogue d’une grande richesse et variété comprend des enregistrements de concerts ou de productions lyriques. Pour les enregistrements il collabore avec la City Music Society et le « Städtischer Musikverein zu Düsseldorf ». Les actions pédagogiques sont également au cœur des préoccupations de la formation. Des tournées d’orchestre dans les écoles, la possibilité d’assister aux répétitions et la venue de musicien dans les classes sont quelques unes des possibilités offertes aux structures scolaires ou universitaires afin de familiariser le jeune public avec les activités symphoniques. Cette approche dynamique s’accompagne de la pratique d’une politique tarifaire très avantageuse pour les élèves et les étudiants qui peuvent ainsi assister aux différents concerts pour une somme modique de 5 Euros. Il faut également mentionner les ateliers pour les jeunes musiciens, ainsi que toutes les activités interdisciplinaires qui s’organisent autour de la musique et des musiciens. Le jeune public, le public de demain n’est pas un vain concept pour les Düsseldorfer Symphoniker. Royal Philharmonic Orchestra London (RPO) Fondé en 1946 par Sir Thomas Beecham, avec son ambition d’apporter des représentations de niveau mondial des plus grandes musiques composées dans les frontières du pays, le RPO continue à préserver la contribution de Beecham en offrant aux publics au Royaume-Uni, et à l’étranger, les standards aussi hauts que possible en matière de musique, avec quelques-uns des artistes les plus acclamés du moment. Depuis sa formation, l’Orchestre a été dirigé par quelquesuns des meilleurs chefs d’orchestre au monde, notamment Rudolf Kempe, Antal Doráti, André Previn et Vladimir Ashkenazy. Le RPO continue à prospérer, entreprenant activement un concert, une tournée et un enregistrement, sous la direction inspirée de Maestro Daniele Gatti (directeur musical depuis 1996) encensé unanimement par le public et la critique de la même manière: ‘Joue divinement avec ses solistes à vent aux fortes personnalités et ses résonances à corde éminemment argentines et aristocratiques’ - Le Times. L’Orchestre est heureux d’annoncer que, dès le début de la saison 2009-2010, Charles Dutoit sera son directeur artistique et chef d’orchestre principal, et Daniele Gatti continuera à être chef d’orchestre lauréat. L’Orchestre est basé à Londres et son siège se trouve dans la salle de concert la plus récente de Londres le Cadogan Hall à Sloane Square. Ses récentes représentations ont inclus des artistes reconnus internationalement tels que Sir Andrew Davis, Tasmin Little, Leonard Slatkin et the Joyful Company of Singers. En sus du cadre intime et somptueux de son siège, le RPO s’est aussi régulièrement produit au superbe Royal Albert Hall, jouant des œuvres de grande ampleur dans un enchaînement varié destiné à convenir à l’immensité de cette somptueuse salle. Les temps forts de la saison actuelle vont des classiques populaires tels que The Wasps Overture de Vaughan Williams, Enigma Variations d’Elgar et Belshazzar’s Feast au Symphonic Rock et Filmharmonic de Walton. En 2008, le RPO est ravi de retourner au Royal Festival Hall, récemment rénové, où il va donner une suite de concerts de très haute envergure. Le RPO met à contribution son agenda dans la capitale comme un tremplin pour une vaste tournée régionale comprenant des étapes à Northampton, à Croydon, à Lowestoft, à Wimbledon, à Catford et à Crawley. Chaque été l’Orchestre joue également pour des dizaines de milliers de personnes dans tout le pays lors de concerts en plein air. En tant qu’orchestre international, le RPO est parti en tournée dans plus de trente pays dans les cinq dernières années, y compris des représentations pour le Pape Jean-Paul II au Vatican et le Président de la Chine sur la place Tienanmen. Parmi ses récentes tournées, on peut citer une tournée d’un mois aux Etats-Unis avec Pinchas Zukerman, la première tournée que le RPO n’ait jamais faite en Egypte, se produisant dans les Opéras du Caire et d’Alexandrie, avec Leonard Slatkin, ainsi que des représentations en Espagne, en Italie et en Allemagne. Le RPO élargit son oeuvre artistique avec un programme communautaire et éducationnel vivant et innovateur. Se servant de la musique comme d’une puissante force de motivation, le RPO travaille sur une variété d’actions comprenant des projets avec des jeunes sans-abri, des clubs de jeunes, le service de probation, les écoles et les familles. Les projets communautaires et éducationnels du RPO encouragent à faire de la musique en direct, reflétant la diversité des personnes concernées ainsi que le propre passé de l’Orchestre. Le RPO enregistre souvent pour toutes les grandes maisons de disque commerciales; parmi ses CD, pas moins de huit figurent dans les records des classements de l’année dernière. L’Orchestre 11 a également son propre label d’enregistrement, qui comprend la série populaire Here Come The Classics™. Ces enregistrements reflètent la polyvalence du répertoire du RPO, allant d’oeuvres orchestrales et chorales populaires aux films classiques et à la musique des comédies musicales. Quelques citations de presse : ‘L’Orchestre philharmonique royal ... reste une puissance dont il faut tenir compte. En effet, ce fut peut-être le concert le plus gratifiant auquel j’ai assisté cet été. Manifestement, il s’agit là du duo chef-orchestre le plus dynamique à Londres à l’heure actuelle.’ Sunday Times ‘Le philharmonique royal joue divinement, avec ses solistes à vent aux fortes personnalités et ses résonances à corde éminemment argentines et aristocratiques’ The Times ‘Empreint d’une passion et d’un lyrisme somptueux et sombre.’ Daily Telegraph La Philharmonie Tchèque La Philharmonie Tchèque appartient aux orchestres mondiaux qui peuvent s’enorgueillir d’une longue tradition : son premier concert fut en effet dirigé en 1896 par Antonín Dvořák, et elle fut formée par des personnalités prestigieuses de la direction d’orchestre, nationales et internationales. Durant l’entre-deux-guerres, Václav Talich se trouve à sa tête et sous sa conduite, son niveau est tel que très vite, elle est intégrée parmi les meilleures formations européennes. Des chefs d’orchestre d’exception relaient alors la personnalité de Talich : Rafael Kubelík (1942–1948), Karel Ančerl (1950–1968) et Václav Neumann (1968–1990). Dans les années quatre-vingt-dix, au côté du chef d’orchestre permanent, Vladimír Válek, se succèdent au pupitre de chef d’orchestre principal : Jiří Bělohlávek, Gerd Albrecht et Vladimir Ashkenazy, parallèlement à la présence de chefs invités permanents comme Sir Charles Mackerras et Ken-Ichiro Kobayashi. La participation à d’illustres festivals internationaux (Salzbourg, Edinburgh, Lucerne, Londres) et l’apparition au sein de lieux musicaux reconnus (Vienne, Londres, Berlin, New York, Tokyo) ont contribué à la renommée internationale de l’orchestre. Les voyages à l’étranger continuent donc d’être nombreux. Au cours des dernières saisons, l’orchestre a donné des concerts en Amérique du Sud (2006) et en Espagne (2006). Il est invité de façon répétée en Allemagne, en Italie et en Autriche et, en novembre 2006, il s’est rendu en Grande-Bretagne et en Irlande. Lors de sa 112e saison de concerts, la Philharmonie Tchèque a visité la Chine, le Japon et Taiwan et au printemps 2008, elle a effectué une tournée de trois semaines aux Etats-Unis. La Philharmonie Tchèque dispose d’une discographie très riche et abondante : elle comprend des enregistrements d’ensemble de symphonies de Gustav Mahler, Antonín Dvořák et Bohuslav Martinů. Pour ses prises de son, l’orchestre a déjà obtenu depuis 1960, le Grand Prix du disque de I’Académie Charles Cros à dix reprises, cinq fois le Grand Prix du disque de l’Académie de disque français et toute une série d’autres prix, parmi lesquels des disques d’or au Japon et le Cannes Classical Awards remis dans le cadre du Marché International de la Musique, le MIDEM de Cannes. Orchestre de Chambre de Lausanne L’Orchestre de Chambre de Lausanne a été créé en 1942 par le violoniste et chef d’orchestre Victor Desarzens. Chef titulaire pendant trente ans, il accorde une place importante à la musique contemporaine et dirige un grand nombre de créations. L’OCL est dirigé, dès ses premières années, par les plus grands chefs de son temps : Otto Ackermann, Ernest Ansermet, Günter Wand, etc. et par des compositeurs, tels que Paul Hindemith et Frank Martin. Après Armin Jordan, Lawrence Foster et Jesús López Cobos, Christian Zacharias est nommé directeur artistique et chef titulaire à partir de la saison 2000/2001. En janvier 2007, il reçoit la distinction Artiste de l’année par le Midem de Cannes. L’effectif d’une quarantaine de musiciens permet d’aborder un répertoire couvrant près de quatre siècles de musique. Partenaire privilégié de l’Opéra de Lausanne, l’OCL joue en fosse pour la majorité de ses productions. L’Orchestre de Chambre de Lausanne donne environ 90 concerts par an à Lausanne (Salle Métropole, résidence de l’orchestre) et à l’étranger. D’importantes tournées l’ont amené dans les salles prestigieuses des Etats-Unis, de l’ExtrêmeOrient (Japon), d’Amérique du Sud (Brésil, Argentine, Uruguay) et d’Europe (Francfort, Wiesbaden, Vienne, Berlin, Zagreb, Paris où depuis 2001 l’OCL est invité chaque année au 12 Théâtre des Champs-Elysées, Rome, Bruxelles et Londres où il a été l’invité des célèbres BBC Proms, etc.) De nombreux festivals invitent l’OCL : La Roque d’Anthéron, Quincena Musical de San Sebastián, George Enescu à Bucarest, Festival d’Edimbourg, Festival de Zermatt, Festival de Rheingau, la Folle Journée de Nantes, la Folle journée de Tokyo, etc. Au cours de la saison 2008/2009, l’OCL jouera, entre autres, à Zermatt, à Turin, à Montreux, au Japon avec l’Opéra de Lausanne, à Berne, à Paris, à St-Gall, à La Roque d’Anthéron et à San Sebastián. La Radio Suisse Romande, partenaire de l’OCL depuis sa création, enregistre la majorité de ses activités, assure à l’orchestre un rayonnement international par le biais de ses diffusions sur les ondes et sur internet où tous les concerts de la saison se retrouvent en écoute. Une première sur le site de la RSR-Espace2 ! La RSR produit également quelques concerts, dont une tournée annuelle en Suisse romande ; la dernière a mené l’orchestre à Genève, à La Chaux-de-Fonds, à la Fondation Gianadda à Martigny et à Fribourg. L’OCL prend part à de nombreux projets originaux et interdisciplinaires, en collaboration avec des institutions telles que la Collection de l’Art Brut à Lausanne, la Cinémathèque Suisse, le Béjart Ballet Lausanne, etc. et propose régulièrement des activités pédagogiques pour la jeunesse. L’OCL est, en outre, le premier orchestre suisse à engager, tous les deux ans, un compositeur en résidence afin de soutenir la création contemporaine. Le violoncelliste et compositeur helvétique Thomas Demenga a été choisi lors la saison 2007/2008. La discographie de l’OCL compte près de 250 titres. Avec la venue de Christian Zacharias, une nouvelle collaboration est née avec la firme allemande MDG. Les enregistrements avec Christian Zacharias, en qualité de chef et de pianiste, recouvrent des œuvres de Mozart, de Schumann, de Michael Haydn et de Frédéric Chopin. Orchestre de Chambre de Zurich Fondé par Edmond de Stoutz au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’orchestre de Chambre de Zurich compte aujourd’hui parmi les premières formations de son genre. Après avoir conquis pendant une décennie, sous la baguette d’Howard Griffiths (à partir du milieu des années quatre-vingt dix), la réputation d’orchestre de chambre de premier rang sur la scène internationale, l’ensemble a nommé, au début de la Saison 2006/07, Muhai Tang en premier chef d’orchestre et directeur artistique. Régulièrement invité à des festivals prestigieux, l’Orchestre de Chambre de Zurich dont la réputation n’est plus à faire, se produit dans les salles de concert les plus célèbres d’Europe et, à l’occasion de vastes tournées dans des Etats-Unis et de Chine. Une importante discographie, acclamée par la presse spécialisée, documente la production artistique de l’ensemble. Outre le soin apporté à un répertoire diversifié qui s’étend de la musique baroque à la musique contemporaine, en passant par le classicisme et le romantisme, l’Orchestre de Chambre de Zurich ne cesse d’innover, tant par sa remise au goût du jour de compositeurs oubliés que par sa collaboration avec des musiciens venus d’horizons aussi divers que le jazz, la musique folklorique et la variété. L’encouragement de jeunes instrumentistes et la formation de futurs mélomanes (grâce aux concerts d’enfants) sont, pour l’Orchestre de Chambre de Zurich, tout aussi importants que sa collaboration permanente avec des solistes de renommée mondiale comme Vladimir Ashkenazy, Sir James Galway, Hilary Hahn, Mischa Maisky, Guher et Suher Pekinel, Mikhail Pletnev, Fazil Say ou Andreas Scholl. 13 Julian Arp, violoncelle / Caspar Frantz, piano Les deux jeunes musiciens se sont connus en 1996 à l'occasion du concours fédéral « Jugend musiziert » et se sont fort appréciés. Ce qui n'était au début que le simple plaisir de jouer ensemble a abouti rapidement à une formation de musique de chambre. Lors de leur première participation en duo au concours fédéral « Jugend musiziert » à Berlin en 2000, ils ont obtenu le premier prix. Depuis, leurs concerts sont couronnés de succès et ils sont régulièrement invités aux festivals internationaux de musique de chambre. Parallèlement à leurs études, ils suivent les conseils artistiques de György Kurtág et Ferenc Rados. Les deux jeunes musiciens sont lauréats de nombreux concours prestigieux, notamment en 2006 le premier prix du concours « Mendelssohn-Bartholdy Wettbewerb » avec le prix d'Orchestre de Chambre des « Amis des Jeunes Musiciens », le prix spécial de la Fondation « Deutsche Stiftung Musikleben » ainsi que le premier prix du concours international de musique de chambre « Premio Vittorio Gui », à Florence. La justification d'un jury : « Le duo Julian Arp et Caspar Frantz a présenté une interaction parfaite entre le violoncelle et le piano. Les deux interprètes ont convaincu par le dynamisme de jeu, l'enthousiasme de leur jeunesse et leur joie de jouer pleine de tempérament. La virtuosité qu'ils ont montrée n'a jamais été une fin en soi, mais elle s'est mise entièrement au service des valeurs de la musique de chambre. » Quatuor Auryn Matthias Lingenfelder et Jens Oppermann, violon - Stewart Eaton, alto - Andreas Arndt, violoncelle Depuis plus de 25 ans, Auryn, l’amulette qui assure le don de l’intuition à son porteur dans le roman de Michael Ende l’Histoire sans fin, est le symbole de l’un des quatuors les plus brillants de sa génération. Le Quatuor Auryn a étudié auprès du Quatuor Amadeus à Cologne, puis du Quatuor Guarneri à l’Université du Maryland, remportant plusieurs prix internationaux, entre autres à Munich et à Portsmouth. Il s’est produit sur les plus grandes scènes internationales et à des festivals comme Salzbourg, Lockenhaus, Bregenz, Lucerne, Gstaad ou Kuhmo. Il se produit également régulièrement en Amérique du Nord (Frick Collection et Carnegie Hall de New York, Philadelphie, Berkeley, Los Angeles, Chicago, Québec, Montréal, Ottawa, Vancouver), ainsi qu’en Amérique de Sud, en Australie et au Japon. Il est en résidence au Festival Schubert de l’Université de Georgetown, à Washington, aux concerts d’été à Traunstein et au Festival de Mondsee en Autriche. Récemment le quatuor a donné des concerts au Musikverein à Vienne, et à Washington l’intégrale des quatuors de Beethoven ; en printemps 2008, également à Washington, un cycle avec des quatuors de Mozart et de Britten ; des cycles Mendelssohn et Schumann à Düsseldorf et l’intégrale des quatuors de Schoenberg à Essen. Pour l’année Haydn en 2009, le Quatuor Auryn va présenter l’intégrale des quatuors de Haydn avec 18 concerts à Cologne et à Padoue. En septembre 2008, le quatuor présentera encore l’intégrale des quatuors de Beethoven à Hambourg. Son répertoire est très diversifié, de Beethoven et des romantiques allemands à la musique contemporaine : il a assuré de nombreuses créations mondiales : des quatuors a cordes de Günter Bialas, Wolfgang Rihm, György Kurtág, Peter Michael Hamel, Maria Cécilia Villanueva, Charlotte Seither et de Brett Dean entre autres. Le quatuor a fondé un festival de musique de chambre à Este, dans la région de Veneto en Italie. Cette diversité se retrouve aussi dans les enregistrements de l’ensemble. On y trouve des disques de Haydn (Tacet), Schubert, Wolf (cpo) ainsi que de Bartók (accord) et Lewensohn (ECM). Beaucoup d’entre eux ont été récompensés par des prix internationaux : Preis der Deutschen Schallplattenkritik, CD Classic Award, le Diapason d’or pour l’intégrale des quatuors de Schubert et tout récemment le Classic Internet Award pour les 4 volumes des quatuors de Beethoven. Le quatuor prépare actuellement l’enregistrement des quatuors de Brahms et des œuvres de Dvorák et Schumann. Les pianistes Peter Orth et Alexander Lonquich font partie des artistes avec qui le Quatuor Auryn a joué en formation de quintette. Par ailleurs, on peut également citer Paul Meyer, Gérard Poulet, Jean-François Heisser, Gérard Caussé, Michael Collins, Nobuko Imai, Tabea Zimmermann ainsi que les membres des Quatuor Amadeus et Guarneri. Le Quatuor Auryn donne des masterclasses en Allemagne et à l’étranger et enseigne la musique de chambre à la Musikhochschule Detmold. 14 Badke Quartet Heather Badke et Emma Parker, violon – Matthew Jones, alto – Jonathan Byers, violoncelle Le Badke Quartet, formé en 2002, est largement reconnu comme l’un des meilleurs jeunes quatuors à cordes de Grande-Bretagne. Lauréats de la bourse de musique de chambre junior de Leverhulme de la Royal Academy of Music de 2003 à 2005, et de la bourse Bulldog pour quatuor à cordes au Trinity College of Music en 2006, le Badke Quartet a reçu des louanges de toute part pour ses représentations dynamiques et actives. Le quatuor bénéficie de la bourse de musique de chambre senior de Leverhulme de la Royal Academy of Music pour 2007-08, ce qui leur permettra de donner une série de concerts. Eté 2007, le quatuor a reçu le Premier Prix et le Prix du public de la 5ème « Melbourne International Chamber Music Competition ». Le quatuor se produit régulièrement lors de festivals au Royaume-Uni et aux festivals d’Aldeburgh, Verbier et Bellerive, au Belfast Festival at Queen’s, aux « Chichester Festivities » et au « London String Quartet Week ». Le quatuor s’est aussi produit dans quelques-unes des plus prestigieuses salles du Royaume-Uni telles la Wigmore Hall, St. George’s Bristol, St. David’s Hall Cardiff, Bridgewater Hall, St. John’s Smith Square et le Royal Festival Hall. Les quatre musiciens sont diplômés de la London’s Royal Academy of Music et du Royal College of Music, et ont travaillé avec quelques-uns des meilleurs quatuors au monde. Ils étudient avec Gábor Takács-Nagy au IMS Prussia Cove et, en 2006, ils sont admis au cours de musique de chambre pour quatuor Alban Berg à Cologne, où ils se sont rendus une fois par mois pour une période d’études intenses. Cette saison, le quatuor entreprend une tournée avec Britten-Pears à Aldeburgh, retourne se produire au Festival de Verbier tout en étant les professeurs principaux de « l’Amateur Chamber Music Week ». En juillet 2008, le quatuor prendra aussi part au « West Cork Chamber Music Festival » à Bantry House en Irlande. Le quatuor a aussi joué en direct sur la BBC et, plus récemment, sur Classic FM pour promouvoir le « Mostly Mozart Festival » au Barbican Centre à Londres. Sergey Baturin, alto Sergey Baturin est né en 1952. Il étudie au Conservatoire de Moscou et est lauréat de nombreux concours internationaux. Sergey Baturin a créé son quatuor ainsi qu’un festival de musique de chambre, « Spring in Russia ». Sergey a été nommé « honored artist of Russia ». Nikita Borisoglebsky, violon Nikita Borisoglebsky, l’un des violonistes russes les plus populaires de la jeune génération, est né à Volgodonsk (au sud de la Russie) en 1985. A l’heure actuelle, il a obtenu son master au Conservatoire Tchaïkovski à Moscou, où il a étudié sous la direction du professeur Eduard Grach et Tatiana Berkul. Il a joué avec le Mariinsky Symphony Orchestra, State Symphony Orchestra of Russia, NDR Symphony Orchestra (Hanovre), l’Amadeus Chamber Orchestra (Pologne), Haifa Symphony Orchestra, Lithuanian State Orchestra, St. Petersburg Capella Orchestra, National Orchestra of Ukraine, Azerbaijani State Orchestra, sous la direction des chefs Valery Gergiev, Olari Elts, Agnieszka Duczmal, Yoel Levi, Christoph Poppen, Eduard Grach, Farhat Kerimov, Alexander Sladkovsky, entres autres. Nikita a remporté de nombreux concours, dont le « Yampolskiy International Violin Competition » à Penza, en Russie (2002), le « International Violin Competition » à Kloster-Shontal, en Allemagne (2003), le « Joachim International Violin Competition », à Hanovre, en Allemagne (2006), le « Oistrakh International Violin Competition », à Moscou (2007). En 2007, il est aussi médaillé d’argent du XIIIème « Concours International Tchaïkovski à Moscou » et reçoit 5 prix spéciaux. Nikita Borisoglebsky participe à des festivals internationaux tels que « December’s nights » de S. Richter (à Moscou), « Stars of the White nights » et « The square of Arts » (Saint-Pétersbourg), le festival de musique O. Kagan’s (en Allemagne), le festival d’été de Dubrovnik et le « Violino il Magico » (en Italie). Nikita Borisoglebsky joue avec un violon Matthias Albani (du milieu du XVIIIème siècle). 15 Gautier Capuçon, violoncelle « Nouveau Talent de l’année » aux Victoires de la Musique 2001, Gautier Capuçon, né en 1981 à Chambéry, commence le violoncelle à 5 ans et le piano à 7 ans. Il obtient en 1995 un Premier Prix de violoncelle et l’année suivante, un premier prix de piano. En 1997, Conservatoire Supérieur de Paris (CNR), classe d’Annie Cochet-Zakine, Premier Prix de violoncelle. En 2000, Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSMP), classe de Philippe Muller, Prix violoncelle et musique de chambre (mention Très Bien à l’unanimité). Ensuite, masterclasses à Vienne avec Heinrich Schiff. En 1998, Gautier Capuçon reçoit le Premier Prix de l’Académie Internationale de Musique M. Ravel de Saint-Jean-de-Luz, en 1999 le 2ème Prix au Concours International de violoncelle de Christchurch en Nouvelle-Zélande (concerto de Dvorák) et le Premier Grand Prix du « Concours International André Navarra » à Toulouse grâce auquel il obtient des concerts en Allemagne, en Angleterre, en Autriche et en France. Parallèlement, en 1997 et 1998, Gautier Capuçon parfait son expérience au sein de l’Orchestre des Jeunes de la Communauté Européenne avec Bernard Haitink, puis avec le Gustav Mahler Jugendorchester avec Kent Nagano, Daniele Gatti, Pierre Boulez, Seiji Ozawa et Claudio Abbado. Il est soliste d’orchestres prestigieux : Orchestre de Paris et Christoph Eschenbach, Orchestre National de France et Tugan Sokhiev, Philharmonique de Radio France, Ensemble Orchestral de Paris, Orchestres de Bordeaux, Lille, Monte-Carlo, Strasbourg, Toulouse, Belgrade, Jérusalem et Liège, Orchestres de Chambre de Vienne et de Zurich, Munich Bayerische Rundfunk Orchester, Munich Philharmonic et Paavo Järvi, Frankfurt Radio et Hugh Wolff, NDR Hanovre, WDR Cologne et Semyon Bychkov, Gustav Mahler Jugendorchester, Deutsches Symphonie Orchester Berlin, Orchestre Tchaïkovski de la Radio de Moscou et Vladimir Fedosseyev, Malmö Symphony et J. Lopez Cobos, Santa Cecilia de Rome et Chamber Orchestra of Europe avec Myung-Whun Chung, Academy of Saint Martin-in-the-Fields, Scottish Chamber Orchestra, BBC Wales et BBC Scottish Orchestras, Houston Symphony, Detroit Symphony, Philadelphia Symphony avec Charles Dutoit. Il est invité par les Festivals de Chambéry, Côte Basque, Divonne, Menton, Saint Denis, Strasbourg, La Roque d’Anthéron, Bergen, Jerusalem, London Mostly Mozart, Edimbourg, Berlin, Rheingau, Schwarzenberg, Lockenhaus, Brescia-Bergamo, Spoleto, Stresa, Canaries, San Sebastian, Tokyo, Davos, Gstaad, Verbier, Lucerne et le Festival Martha Argerich à Lugano. Passionné de musique de chambre, il a pour partenaires son frère Renaud, Nicholas Angelich, Martha Argerich, Daniel Barenboïm, Yuri Bashmet, Frank Braley, Gérard Caussé, Sarah Chang, Myung Whun Chung, Michel Dalberto, Hélène Grimaud, Stephen Kovacevich, Katia et Marielle Labèque, Gabriela Montero, Viktoria Mullova, Paul Meyer, Mikhail Pletnev, Vadim Repin, Antoine Tamestit, Jean-Yves Thibaudet, Maxim Vengerov, Lilya Zilberstein, Nikolaj Znaider, le Quatuor Ysaÿe. En 2005, il participe à des hommages « Friedrich Gulda » avec Martha Argerich à Buenos Aires, Bruxelles, Munich, La Roque d’Anthéron, Tokyo. Janvier 2006 tournée aux Etats-Unis en duo avec Renaud. Discographie : chez EMI, les Trios de Haydn et Mendelssohn avec Martha Argerich et Renaud Capuçon, le Trio n° 2 de Chostakovitch avec Martha Argerich et Maxim Vengerov. Chez Virgin Classics : la musique de chambre de Ravel avec son frère Renaud et Frank Braley, des duos avec son frère, les concertos de Haydn avec le Mahler Chamber Orchestra et Daniel Harding (« Diapason d’Or » et « Choc » du Monde de la musique), la musique de chambre de SaintSaëns, dont le Carnaval des Animaux, La Truite de Schubert les trios de Brahms avec Renaud Capuçon et Nicholas Angelich (Preis der Deutschen Schallplattenkritik – Diapason d’Or – Choc/Monde de la Musique), et les trios de Schubert avec Frank Braley et Renaud Capuçon. Récemment paru, un récital avec la pianiste Gabriela Montero (Mendelssohn/Prokofiev/ Rachmaninov). Gautier Capuçon est lauréat de la Fondation d’entreprise Natexis Banques Populaires, d’une bourse Lavoisier du Ministère des Affaires Etrangères et du Borletti-Buitoni Trust. Il joue un Matteo Goffriler de 1701 et un violoncelle de Joseph Contreras de 1746 prêté par la BSI. 16 Renaud Capuçon, violon Né à Chambéry en 1976, Renaud Capuçon est admis à 14 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et suit l’enseignement de Gérard Poulet et Veda Reynolds. Il travaille ensuite avec Thomas Brandis à Berlin, puis auprès d’Isaac Stern. En 1992, il obtient le Premier Prix de musique de chambre, 1993 le Premier Prix de violon au CNSM de Paris et, en 1995, le Prix de l’Académie des Arts de Berlin. De 1998 à 2000 Claudio Abbado le choisit comme Konzertmeister du Gustav Mahler Jugendorchester ce qui lui permet de parfaire son éducation musicale avec Pierre Boulez, Seiji Ozawa, Daniel Barenboïm et Franz Welser-Moest. En 2000, il est nommé « Rising Star » et « Nouveau talent de l’Année » aux Victoires de la Musique puis « Soliste instrumental de l’année » en 2005. En 2006, le Prix Georges Enesco lui est décerné par la Sacem. En novembre 2002, il débute avec le Philharmonique de Berlin et Bernard Haitink et, en juillet 2004, avec le Boston Symphony et Christoph von Dohnanyi. Avec l’Orchestre de Paris et Christoph Eschenbach, il part en tournée en Chine en novembre 2004 et en Allemagne en février 2005. Renaud Capuçon est soliste de prestigieuses formations : Deutsches Symphonie-Orchester, Bayerische Rundfunk, Bamberger Symphoniker, Hessicher Rundfunk, NDR Hambourg, WDR Cologne, Budapest Festival Orchestra, Philadelphia Orchestra, Montreal Symphony, Houston Symphony, Washington National Symphony, Jerusalem Symphony, Philharmonique de Radio France, Orchestre National de France, Orchestre de Paris, Ensemble Orchestral de Paris, Orchestres de Bordeaux, Lille, Lyon, Monte-Carlo, Strasbourg, Toulouse, Gustav Mahler Jugendorchester, Royal Danish et Swedish Radio Orchestras, Orchestre Tchaïkovski de Moscou, Academy of Saint Martin-in-the-Fields, Chamber Orchestra of Europe, Birmingham Symphony, Mahler Chamber, Firenze Maggio Musicale, Philharmonique de la Scala, Roma Santa Cecilia, Tokyo Philharmonic, NHK Symphony, Orchestre de la Suisse Romande, Orchestres de Chambre de Bâle, Lausanne, Zurich, avec Roberto Abbado, Marc Albrecht, Christian Arming, Frans Brüggen, Semyon Bychkov, Myung-Whun Chung, J.C. Casadesus, Jesus Lopez Cobos, Thomas Dausgaard, Charles Dutoit, Christoph Eschenbach, Vladimir Fedoseyev, Ivan Fischer, Hans Graf, Daniel Harding, Gunther Herbig, Armin et Philippe Jordan, Emmanuel Krivine, Kurt Masur, Marc Minkowski, David Robertson, Dennis Russel-Davis, Wolfgang Sawallisch, Leonard Slatkin, Michael Schonwandt, Leif Segerstram, Jeffrey Tate, Hugh Wolff … Passionné de musique de chambre, il collabore avec Martha Argerich, Elena Bashkirova, Hélène Grimaud, Katia et Marielle Labèque, Maria-Joao Pires, Nicholas Angelich, Daniel Barenboïm, Frank Braley, Yefim Bronfman, Myung-Whun Chung, Stephen Kovacevich, Louis Lortie, Mikhail Pletnev, Jean-Yves Thibaudet, Vadim Repin, Maxim Vengerov, Natalia Gutman, Mischa Maisky, Truls Mork, Gérard Caussé, Yuri Bashmet, Antoine Tamestit, Paul Meyer, Emmanuel Pahud, dans les grands festivals Berlin, Davos, London Mostly Mozart, Edimbourg, Tanglewood, Salzbourg, Saratoga, Jerusalem, Lockenhaus, Ludwigsburg, Rheingau, Schwarzenberg, Stavanger, Davos, Lucerne, Verbier, Lugano, Gstaad, Stresa, Brescia-Bergamo, Canaries, San Sebastian, Aix-enProvence, Colmar, Divonne, Menton, la Roque d’Anthéron, Saint Denis, Strasbourg. En 1995, il crée son propre festival à Chambéry. Discographie : Quintette de Schumann avec M. J. Pirès (DGG), chez EMI avec Martha Argerich : les Trios de Haydn et Mendelssohn et le Triple de Beethoven, et chez Virgin Classics, dont il est artiste exclusif, Berlioz/Saint-Saëns/Milhaud/Ravel avec la Deutsche Kammerphilharmonie/Daniel Harding, Ravel avec son frère Gautier et Frank Braley, L’Arbre des Songes/Dutilleux avec le Philharmonique de Radio France/Myung-Whun Chung (Grand Prix Académie Charles Cros, Choc de la Musique, Diapason d’Or, Fonoforum/Stern des Monates), duos avec son frère, SaintSaëns/Carnaval des animaux, trios de Brahms avec son frère et Nicholas Angelich (Preis der deutschen Schallplattenkritik…), Schubert / La Truite, Mendelssohn / Schumann avec le Mahler Chamber Orchestra/Daniel Harding, Sonates de Brahms avec Nicholas Angelich (Gramophone/ Editor Choice - Scherzo/Excepcional - Diapason d’or -Choc/Monde de la Musique). Dernière parution : les trios de Schubert avec Gautier Capuçon et Frank Braley. Renaud Capuçon joue le Guarneri del Gesù « Panette » (1737) qui a appartenu à Isaac Stern, acheté pour lui par la Banque Suisse Italienne (BSI). 17 Bahar Dördüncü, piano Bahar Dördüncü est née en Turquie. Elle a fait ses études au Conservatoire de Musique d’Ankara avant de se perfectionner au Conservatoire de Musique de Genève, où elle a obtenu le Premier Prix de Virtuosité dans la classe de Harry Datyner. Après la virtuosité, elle a suivi des cours avec François-René Duchâble et Vlado Perlemuter. Elle est régulièrement invitée à jouer en soliste avec l’Orchestre d’État d’Ankara et d’Istanbul. Elle maîtrise un important répertoire contemporain, plusieurs œuvres ayant été spécialement écrites pour elle, et possède un large répertoire pour deux pianos. Elle forme avec sa sœur le Duo Dördüncü, qui se produit régulièrement en Europe, aux États-Unis et en Amérique du Sud. Elles ont assuré, à New York, la création d’une œuvre du compositeur Louis Pelosi et vont prochainement créer une pièce de Stefano Gervasoni avec leurs partenaires du Quatuor Makrokosmos. Depuis 1992, elle est membre de l’Ensemble Contrechamps. Entre autres rencontres qui ont marqué son parcours musical, il faut citer des artistes aussi variés que Maurice Bourgue, Thierry Fischer, Pascal Rophé, Peter Ustinov, Heinz Holliger, Armin Jordan. Par ailleurs, elle se produit régulièrement en duo avec le flûtiste Felix Renggli. Sa discographie comprend plusieurs disques de musique contemporaine et de pièces pour deux pianos. Elle a donné de nombreux récitals et participé à des festivals de premier plan, notamment aux États-Unis, en Italie, Allemagne, en Amérique du Sud, en Chine, au Japon et en Australie, et enregistré pour plusieurs radios dans ces pays. Elle a aussi été invitée à divers stages internationaux de musique de chambre. Charles Dutoit, direction Récemment nommé chef d’orchestre et conseiller musical du Philadelphia Orchestra ainsi que directeur artistique et chef d’orchestre principal du Royal Philharmonic Orchestra, Charles Dutoit collabore régulièrement avec les orchestres et solistes les plus prestigieux. Célèbre pour ses interprétations raffinées et idiosyncrasiques recouvrant une aire éclectique de styles musicaux depuis sa première apparition avec le Philadelphia Orchestra en 1980, Charles Dutoit est invité chaque saison à diriger d’autres grands orchestres des Etats-Unis, dont ceux de Boston, New York, Los Angeles, Chicago, San Francisco et Pittsburgh. Il se produit aussi régulièrement avec tous les grands orchestres d’Europe, dont le Berlin Philharmonic et le Concertgebouw Orchestra d’Amsterdam, ainsi qu’avec tous les orchestres de Londres, les principaux orchestres du Japon, d’Amérique du Sud et d’Australie. Charles Dutoit a fait énormément d’enregistrements, entre autres labels, pour Decca, Deutsche Grammophon, EMI, Philips, CBS, Erato avec des orchestres américains, européens et japonais. Ses enregistrements – qui se montent à plus de 170 - dont la moitié avec le Montreal Symphony Orchestra, ont remporté plus de 40 prix et distinctions dans le monde. Durant 25 ans (de 1977 à 2002), Charles Dutoit fut directeur artistique du Montreal Symphony Orchestra, ce partenariat musical dynamique fut reconnu de par le monde. Il fut aussi étroitement associé au Philadelphia Orchestra depuis 1990 en tant que directeur artistique et chef d’orchestre principal du festival d’été de l’orchestre au Saratoga Performing Arts Center du nord de New York et dirigea l’orchestra lors d’une suite d’enregistrements distinctifs. Entre 1991 et 2001, Charles Dutoit est directeur musical de l’Orchestre National de France avec lequel il fait plusieurs enregistrements loués par la critique et fait de nombreuses tournées sur les cinq continents. En 1998, il est nommé directeur musical du NHK Symphony Orchestra (Tokyo) avec lequel il part en tournée en Europe, aux Etats-Unis, en Chine et en Asie du sud-est. Il est aujourd’hui directeur musical honoraire de l’Orchestre. Alors qu’il n’est âgé que d’une vingtaine d’années, Charles Dutoit est invité par Herbert von Karajan à diriger le Vienna State Opera. Depuis il dirige régulièrement le Royal Opera House à Covent Garden, le Metropolitan Opera à New York et le Deutsche Oper, à Berlin. Il a également dirigé une nouvelle production très applaudie du chef-d’oeuvre de Berlioz Les Troyens au Los Angeles Music Center Opera. En 2003, il entame une série d’opéras de Wagner - Der fliegende Holländer et le cycle complet du Ring - au Teatro Colón de Buenos Aires. Directeur artistique durant trois saisons du Sapporo Pacific Music Festival, Charles Dutoit est actuellement directeur artistique du Miyazaki International Music Festival au Japon, ainsi que directeur artistique du Canton International Summer Music Academy (CISMA) à Guangzhou (Canton), en Chine, qu’il a fondé en 2005. 18 Charles Dutoit a également participé à une série de films documentaires éducatifs intitulés « Cities of Music » produits par la Télévision NHK de Tokyo et qui présente dix capitales musicales dans le monde. En 1991, Charles Dutoit est nommé citoyen d’honneur de la Ville de Philadelphie. En 1995, le gouvernement du Québec le nomme Grand Officier de l'Ordre national du Québec et en 1996, il reçoit la distinction de Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres du gouvernement français. Lauréat de deux prix de la Canadian Conference of the Arts, Charles Dutoit est investi, en 1998, de la distinction de Honorary Officer of the Order of Canada, la plus haute distinction du pays en matière artistique, dont les autres récipiendaires honoraires comprennent John Kenneth Galbraith, James Hillier, Nelson Mandela, la Reine Mère, Vaclav Havel et Boutros Boutros-Ghali. Charles Dutoit est né à Lausanne, en Suisse. Sa formation musicale poussée a compris l’histoire de la musique, la composition, le violon, l’alto, le piano et la percussion aux Conservatoires de Genève, Sienne, Venise et Boston. Globe-trotter motivé par sa passion pour l’histoire et l’archéologie, la science politique, l’art et l’architecture, Charles Dutoit a voyagé dans les 195 pays du monde. Il partage son temps entre ses résidences en Suisse, à Paris, Montréal, Buenos Aires et Tokyo. Leonard Elschenbroich, violoncelle Le violoncelliste Leonard Elschenbroich, âgé de vingt-deux ans, a récemment attiré l’attention des plus grands chefs d’orchestre internationaux actuels. Les invitations subséquentes à des introductions orchestrales comprennent : Valery Gergiev et le Basel Symphony, Semyon Bychkov et le WDR Symphony, Christoph Eschenbach et Anne-Sophie Mutter au festival du SchleswigHolstein, ainsi que des invitations personnelles de la part de Fabio Luisi, Paavo Järvi et Manfred Honeck. Il a également été invité à jouer de la musique de chambre par Gidon Kremer au festival de Lockenhaus, par Katia et Marielle Labèque au Festival de Verbier et par Anne-Sophie Mutter à Weimar et Munich. Dans le cadre des séries de concert « Masters on Tour », il jouera des récitals au Concertgebouw à Amsterdam, ainsi qu’à Moscou, St. Pétersbourg, Kiev, Bratislava, Prague, Tallinn et Helsinki. Il vient d’entreprendre un enregistrement pour Naxos qui sortira cet été, comprenant les œuvres d’Alfred Schnittke, ainsi qu’une composition hommage de Leonard Elschenbroich. Il s’est récemment produit en tant que soliste avec le Kremerata Baltica, le Bremen Philharmonic et le Belarus National Philharmonic au Concertgebouw. Il a joué des récitals (avec des pianistes de renom tels que Marc-André Hamelin, Martin Helmchen, Kirill Gerstein et Anna Vinnitskaya) dans 16 pays européens. Lors du dernier festival « Kronberg Cello », il a reçu le « Landgraf-v.-Hessen-Prize ». Parmi ses précédentes récompenses, citons: « Meilleur nouvel artiste » de la Société Pro Europa en 2005, le Prix Eugene-Istomin en tant que « jeune artiste le plus prometteur » en 2004 et « le prix du meilleur violoncelliste » de l’Académie de Verbier en 2003. Leonard a également reçu une aide importante de la fondation Anne-Sophie Mutter en tant qu’unique violoncelliste de cette fondation. Né à Francfort, il fut invité à l’Ecole Yehudi Menuhin à Londres à l’âge de 10 ans et donna plus d’une centaine de concerts en Angleterre comme soliste au Royal Festival, aux Queen Elizabeth et Wigmore Halls. Il dispose actuellement d’une bourse à la Royal Academy of Music de Londres. Il joue un violoncelle « Leonard Rose » de Matteo Goffriller, qui lui est prêté par la Violoncello Society of London. Ensemble Contrechamps Fondé en 1980, l’Ensemble Contrechamps s’est donné pour mission de jouer le répertoire de la musique du XXème siècle et de susciter de nouvelles œuvres. Il anime une saison à Genève comprenant de nombreuses créations et premières auditions. Son répertoire va de la musique de chambre à un ensemble de vingt-cinq musiciens. L’Ensemble Contrechamps a travaillé avec des chefs tels que Peter Eötvös, Heinz Holliger, George Benjamin, Emilio Pomàrico, par exemple, ainsi qu’avec de nombreux solistes comme Cathy Berberian, Rosemary Hardy, Hedwig Fassbender, Luisa Castellani, Pierre-Laurent Aimard, Catherine Ciesinsky, Teodoro Anzelotti, Claude Helffer… Il est régulièrement invité à l’étranger et a participé à des festivals tels que Musica à Strasbourg, le Festival d’Automne à Paris, Voix nouvelles à Royaumont, Ars Musica de Bruxelles, Villeneuve-lez-Avignon, Rencontres Gulbenkian de Lisbonne, le Festival d’Ankara, le Festival de Bogotá, les Journées SIMC à Francfort, les Journées de musique de chambre contemporaine à Witten, le Festival de Salzbourg, la Biennale 19 de Venise, Wien-Modern, De Singel à Anvers, le Festival d’Akiyoshidai à Yamaguchi (Japon), le Barossa Music Festival à Adelaïde, etc. En Suisse, il se produit régulièrement aux Tage für Neue Musik à Zurich et a participé en 2001 aux Musikfestwochen de Lucerne. En France, Contrechamps joue régulièrement dans la saison ProQuartet à Fontainebleau et s’est présenté pour la première fois en 2004 au Festival International de Musique de Besançon. L’Ensemble a commandé et créé de nombreuses œuvres et enregistré plusieurs disques. Il travaille de façon privilégiée avec les compositeurs pour la réalisation de ses concerts. La direction artistique de l’Ensemble a été assurée par Philippe Albèra pendant vingt-cinq ans. En 2005, Damien Pousset prend le relais. John Fiore, direction D’origine américaine, John Fiore est actuellement le chef d’orchestre du Deutsche Oper am Rhein, un syndicat intercommunal qui regroupe les villes de Duisbourg et de Düsseldorf avec probablement le plus grand ensemble d’Allemagne, une compagnie qui pratique le système du répertoire (plus de 50 titres différents au cours de la saison 2008-2009. En 2000, il est nommé Directeur Musical (Generalmusikdirektor) des Düsseldorfer Symphoniker, ,mais également chef principal du Deutsche Ope ram Rhein, et partage ainsi ses activités entre le symphonique et le lyrique. Avec la Symphonie des mille de Gustav Mahler au printemps 2008, il termine son mandat de directeur musical auprès des Düsseldorfer Symphoniker tout en restant chef principal à l’opéra jusqu’à la fin de la saison 2008-2009. Au cours de la saison écoulée, John Fiore a assuré la création mondiale de Fashion, un opéra ayant pour thème la mode, du compositeur italien Giorgio Battistelli. Il a également dirigé deux autres nouvelles productions : Nabucco de Giuseppe Verdi et Lady Macbeth of Mtsensk de Dimitri Shostakovich, mais aussi des reprises du répertoires telles que Parsifal et Die Meistersinger de Richard Wagner, Les Troyens d’Hector Berlioz, Jenufa de Leoš Janáček, Gianni Schicchi de Giacomo Puccini ou La traviata de Giuseppe Verdi. Né à New York City dans une famille de musiciens, John Fiore reçoit sa première formation de son père pianiste et directeur de chorale, ainsi que de sa mère artiste lyrique. C’est à Seattle qu’il étudie le piano, le violoncelle et d’autres instruments à cordes. A l’age de 14 ans, il est le pianiste et le professeur pour la production annuelle de l’Opera de Seattle : Der Ring der Nibelungen de Richard Wagner. Plus tard il fréquente l’Eastman School of Music à Rochester. En 1981 il rejoint l’équipe de l’Opéra de Santa Fe où il développe une affinité particulière pour les compositions de Richard Strauss. Très rapidement, il devient un assistant apprécié auprès des trois plus grandes compagnies lyriques d’Amérique du Nord : San Francisco, Chicago et New York Metropolitain Opera. Au cours de l’été 1986, il se rend en Europe afin d’assister Zubin Metha pour Die Meistersinger à Florence, puis à Bayreuth pour travailler avec Daniel Barenboim sur la production de Tristan und Isolde. Il revient sur la verte colline la saison suivante pour Parsifal et Tristan. En 1988 il est l’assistant sur la nouvelle production du Ring mise en scène par Harry Kupfer. C’est également durant cette période qu’il est l’assistant de Leonard Bernstein. En 1986 il se sent prêt à commencer sa carrière de chef et fait ses débuts à l’Opéra de San Francisco en dirigeant Faust de Charles Gounod. Une carrière internationale le mène dans les plus grandes maisons lyriques. C’est en 1990 qu’il débute sa carrière en Allemagne, à l’opéra de Cologne, une ville voisine de Düsseldorf, en dirigeant Manon Lescaut de Giacomo Puccini. Il y retournera fréquemment pour diriger des ouvrages de Richard Strauss, de Richard Wagner,, de Giuseppe Verdi, de Giacomo Puccini ou de leos Janacek.A Cologne il dirige également le célèbre Gürzenich Orchester pour plusieurs programmes symphoniques. Pendant plus de dix ans il est invité au Metropolitain Opera de New York où il dirige la première production de Rusalka d’Antonín Dvořák qui sera reprise en 1997. Il y dirige également Aida, La traviata, Madama Butterfly, La Bohème, Un ballo in maschera, Carmen ainsi que Tosca en 20032004. Il se produit également souvent au Bayerische Staatsoper de Munich (Un ballo in maschera, Aida, Nabucco, Der fliegende Holländer, Tosca, Carmen), ou encore à Dresde au Staatsoper (Arabella,Die Entführung aus dem Serail, Nabucco, Aida, La traviata, La Cenerentola). Il se produit également dans de grandes villes italiennes : Gênes, La Bohème et La Gioconda, Rome, 20 La traviata. Il se rend aussi régulièrement sur certaines grandes scènes lyriques américaines : Chicago, San Francisco ou Houston au Grand Opéra pour y diriger Tannhäuser en 2001. En 2005, il entame une relation privilégiée avec le Théâtre National de Prague où il dirige le premier Ring complet dans l’histoire de cette institution, mais également le premier présenté à Prague depuis la fin de la 2ème guerre mondiale. Il s’agit d’une coproduction avec le Deutsche Oper am Rhein. Il y retourne pour une nouvelle production de La fanciulla del West de Giacomo Puccini qui est reprise en mars et avril 2008, ainsi que pour diriger des concerts lors du Prague Spring Festival. Il garde également une affection particulière pour l’Opéra de Santa Fe où il dirige durant l’été 2003 la création mondiale de Madame Mao de Bright Sheng. Au cours de la saison 2007-2008, il fait ses débuts avec le Norwegian Opera (Oslo) où il dirige une version concertante de Die Götterdämmerung de Richard Wagner. Il ne néglige aucun répertoire, et s’intéresse aux œuvres du XXème sièlcle et à la création contemporaine. C’est ainsi qu’il achève en 2008-2009 un cycle des œuvres de Janacek, qu’il a dirigé Lulu d’Alban Berg et Pelléas et Mélisande de Claude Debussy et qu’il a assuré la création mondiale de Vipern un ouvrage de Christian Jost. Sa carrière symphonique commence en 1990 sur trois continents simultanément. Chaque année il enrichit son répertoire et tisse des liens avec de nouvelles formations. En 1996 lors du Hollywood Bowl il dirige le Requiem de Verdi à la tête du Los Angeles Philharmonic. Sa performance fut remarquée et louée par les médias. En Amérique du Nord on peut citer quelques orchestres tels que le Boston Symphony, le Minnesota Orchestra, le New York Chamber Symphony, le Seattle Symphony ou le Toronto Symphony avec lesquels il travaille. En Europe il est invité pour diriger, entre autres, des formations telles que la Dresdner Staatskapelle, l’orchestre du Deutsche Oper Berlin, les Bamberger Symphoniker, le Gürzenich Orchester, l’Orchestre Rheinland-Pfalz en Allemagne, l’Orchestra de Teatro Communale di Firenze et l’Accademia di Santa Cecilia en Italie, l’Orchestre National de Lyon et l’Orchestre Philharmonique de Montpellier en France, le Basler Radio Symphony ou encore l’Orchestra Radio Svizzera Italiana. A la tête des Düsseldorfer Symphoniker il a dirigé 5 programmes symphoniques par saison, ainsi que des concerts en tournée dans les villes musiciens. Par des actions régulières il entretient une relation permanente avec les jeunes et le public. Lors de conférences nommées « Impulse » il présente les œuvres symphoniques tout comme à l’opéra il présente au piano les nouvelles productions qu’il dirige. Beat Furrer, compositeur Né en 1954 en Suisse, il s’est installé à Vienne en 1975 pour y étudier la composition avec Roman Haubenstock-Ramati et la direction avec Otmar Suitner. En 1984, il est lauréat du « Concours international de composition de la jeune génération en Europe », de Cologne. Il fonde en 1985 l’Ensemble Société de l’Art Acoustique qui devient ensuite le Klangforum Wien et dont il assure la direction jusqu’en 1992. Il dirige alors des œuvres d’Edgard Varèse, Morton Feldman, Roman Haubenstock-Ramati, Salvatore Sciarrino ainsi que ses propres compositions. Depuis 1991, il est professeur de composition à la Hochschule für Musik und Darstellende Kunst Graz et se produit dans les plus grands festivals internationaux de musique contemporaine. Beat Furrer élabore depuis une quinzaine d’années un monde original, empreint de nuances et d’éruptions dynamiques, où se conjuguent les voix, les simulacres sonores et leur déploiement commun dans un espace singulier. « J’aime ce qui est dramatique, a-t-il déclaré un jour. Le récit, dit-il, comprimé en un moment précis qui se répète sans cesse, est projeté dans des espaces perpétuellement modifiés – diverses couches se retrouvent tour à tour au premier plan ou en arrière-plan grâce à un processus de filtrage, et donnent ainsi naissance à des perspectives. Les processus sont alors “verticalisés” et l’écoulement linéaire du temps remplacé par l’idée d’une profondeur de champ. » Chez Beat Furrer, la forme se crée autant par la superposition de différents processus que par la répétition obstinée de figures dont le mouvement et l’automatisme vident les textures musicales de toute expression subjective. Comme le note Peter Oswald, dans sa musique, c’est par l’élimination de toutes les solutions approuvées lors du processus de composition que chaque détail doit arriver à sa forme définitive. Les modèles dynamiques avec lesquels il travaille sont souvent simples et familiers, des gestes quotidiens. Ainsi, poser l’oreille sur le bureau, dessiner avec le crayon un mouvement circulaire sur la planche de bois, prêter l’oreille aux bruissements produits par le tournoiement est source d’inspiration. Pris en tant que tels, ces gestes ne racontent rien. En revanche, placés dans un contexte scénique et 21 dramatique, comme c’est le cas dans FAMA, ils déploient tout leur potentiel narratif. Dans cette œuvre, le compositeur multiplie les échanges insolites entre la voix, la sonorité de la langue et la sonorité instrumentale. Avec Roland Barthes, nous pourrions dire que Beat Furrer agit un peu « à la manière de l’ancien Grec, tel que le décrit Hegel : il interrogeait, dit-il, avec passion, sans relâche, le bruissement des feuillages, des sources, des vents, bref, le frisson de la Nature, pour y percevoir le dessin d’une intelligence ». C’est ce frisson de sens que le compositeur de FAMA interroge en écoutant le bruissement du langage. Après Narcissus, après Begehren élaboré avec l’architecte Zaha Hadid, Beat Furrer rassemble ici tous les éléments d’une dramaturgie inspirée. Vadim Gladkov, piano Né à Kiev, Vadim Gladkov étudie le piano au Conservatoire de sa ville natale avant de rejoindre la classe de Dimitri Bashkirov à l’Ecole supérieure de musique de la Reina Sofia à Madrid (199598). Le pianiste ukrainien a également suivi les masterclasses avec Andras Schiff et Leon Fleischer et est lauréat d’une dizaine de concours internationaux. Actuellement, Vadim Gladkov mène en parallèle une carrière de chambriste et de professeur : il dirige le département piano au Centre musical Katarina Gurska de Madrid. Depuis 2003, il travaille en tant qu’accompagnateur piano dans la classe du célèbre professeur de violon Zakhar Bron. Il a participé à de nombreux festivals européens tels que le Festival de Tolède, les Flâneries Musicales de Reims, le Festival de violoncelle de Kronberg… Dans le domaine de la musique de chambre, il collabore régulièrement avec des chanteurs, des violoncellistes et des violonistes, comme Mayuko Kamio. Il fait partie du Duo de pianos Grieg et a enregistré avec différents partenaires de musique de chambre tels que l’altiste Gérard Caussé ou le corniste Radovan Vlatkovic. Anna Gourari, piano Anna Gourari, née à Kazan, Russie, est considérée comme une des artistes les plus remarquables de sa génération. Elle commence des cours de piano à l’âge de cinq ans et à partir de 1979 elle étudie à l’école pour enfants surdoués à Kazan avec Kira Shashkina (professeur de Mikhaïl Pletnev) et donne son premier récital la même année. Par la suite, elle suit des cours avec Vera Gornostaeva (professeur d’Ivo Pogorelich). En 1990, Anna déménage en Allemagne pour poursuivre ses études à la Hochschule für Musik und Theater de Munich avec Ludwig Hoffmann. Anna est lauréate de plusieurs concours dont le premier prix du concours Kabalevsky (Russie) en 1986 et du Concours International Chopin de Göttingen en 1990. Elle reçoit une bourse du « Studienstiftung des deutschen Volkes » et le « Staatliche Förderungspreis » pour jeunes musiciens. Elle reçoit la récompense de « Promising Young Artist » de l’ECHO Klassik 2000 pour son premier enregistrement de Scriabine et celle du « Instrumentalist of the Year » pour son enregistrement des concertos de Strauss. Fait marquant, en 1994, elle gagne le concours International Clara Schumann avec des membres du jury des plus prestigieux: Martha Argerich, Vladimir Ashkenazy, Nelson Freire, Alexis Weissenberg et Joachim Kaiser. Ses récents concerts marquants incluent des récitals au Baden-Baden Festspielhaus, Wiener Konzerthaus, Bad Kissinger Festspiele, etc. ainsi qu’une tournée avec l’Orchestre symphonique de St Pétersbourg en Allemagne : Munich, Stuttgart, Cologne, Düsseldorf, Frankfurt am Main… Elle a aussi donné des concerts en Chine et au Japon où elle a été réinvitée en 2009. Anna a joué dans la plupart des plus grandes salles de concert et elle est régulièrement invitée à jouer avec de grands orchestres et à des festivals. Elle a été en tournée d’orchestre sous la direction de Lorin Maazel, Zubin Mehta, Sir Roger Norrington, Sir Colin Davis et Iván Fischer. Anna Gourari a un intérêt tout particulier pour la musique du 20e siècle. Elle enregistre les œuvres de Prokofiev, Hindemith, Bartók et Poulenc et des compositeurs contemporains Gubaidulina, Shchedrin, Widmann, Bialas et Hiller. Jörg Widmann lui dédie sa Sonate, d’après Les Fleurs du Mal de Baudelaire et Rodion Shchedrin écrit pour elle une suite Diary. Ces enregistrements sur les labels KOCH Classics et Decca/Universal. “Vous ne faites pas de la musique, vous êtes la musique.” disait Werner Herzog d’Anna. Le légendaire producteur de films et d’opéras l’engage dans le rôle principal de son film « Invincible » (avec Tim Roth, Udo Kier et Max Raabe), dont la première a eu lieu au Festival du Film à Venise en 2001. En 2007, Anna Gourari est rentrée en Russie après seize ans d’absence. Pour la chaîne de television allemande, Deutsche Welle, elle produit six courts documentaries intitulés “Anna Gourari – ma Russie”. Des films sur l’art et la culture d’aujourd’hui à Moscou, avec le portrait de son premier professeur de piano et son école de musique à Moscou, une visite dans les ateliers du peintre Erik Bulatov et du designer Valentin Yudashkin, etc. 22 Hélène Grimaud, piano Hélène Grimaud a étudié la musique dans sa ville natale d’Aix-en-Provence, à Marseille avec Pierre Barbizet et, dès l’âge de 12 ans, au Conservatoire National Supérieur de Musique à Paris sous l’égide de Jacques Rouvier, György Sándor et Leon Fleischer. L’année 1987 a marqué un tournant décisif dans sa carrière lorsqu’elle remporta le Prix de la Musique Classique au MIDEM de Cannes ; la diffusion en direct de ce résultat incita Daniel Barenboïm à l’inviter à passer une audition pour lui. S’ensuivirent une invitation à l’Orchestre de Paris et un enchaînement de contrats de grande envergure dont sa première prestation au Festival de Piano de La Roque d’Anthéron et son récital à Tokyo. Depuis, Hélène Grimaud s’est produite régulièrement dans d’éminents centres musicaux et avec des orchestres y compris le Concertgebouw, le Philharmonique de St-Pétersbourg, l’Orchestre Symphonique NHK et l’Orchestre de chambre d’Europe. Aux Etats-Unis, elle continue d’apparaître de la côte est à la côte ouest avec des orchestres tels que les Philharmoniques de Los Angeles et de New York, l’Orchestre de Philadelphia et les Orchestres Symphoniques de Chicago, San Francisco et Boston. Dès le début de sa carrière, Hélène Grimaud a travaillé avec des chef d’orchestre du plus haut niveau, allant d’Ashkenazy, Chailly, Haitink, Harding, Masur, Sanderling, Temirkanov à Zinman. Dans les prochaines saisons, elle collaborera à nouveau avec Claudio Abbado, cette fois avec l’Orchestre du Festival de Lucerne ; avec Neeme Järvi et le Philharmonique de Berlin ; elle retourne au Festival de Baden-Baden pour des concerts avec Valeriy Gergiev et l’Orchestre Kirov. Musicienne de chambre et récitaliste enthousiaste, elle se produit régulièrement dans les plus prestigieux festivals et capitales musicales avec des artistes tels que Thomas Quasthoff, Janine Jansen, Truls Mørk, Jörg Widmann, Christine Schaefer et Renaud Capuçon. En 2002, Hélène Grimaud a signé un contrat d’enregistrement exclusif avec le label Deutsche Grammophon, et son enregistrement le plus récent – Concerto pour piano N° 5 de Beethoven avec la Staatskapelle de Dresde et Vladimir Jurowski combiné à la sonate pour piano n° 29 op. 101 de Beethoven – est sorti début septembre 2007. Les enregistrements précédents comprennent Reflection, caractérisé par les œuvres de Johannes Brahms et à la fois Robert et Clara Schumann ; Credo, avec des œuvres de Beethoven et Pärt jouées avec l’Orchestre de la Radio suédoise et Esa-Pekka Salonen ; un disque récital Chopin/Rachmaninov ; et le Concerto pour piano n° 3 de Bartók enregistré avec l’Orchestre Symphonique de Londres et Pierre Boulez. Cette artiste enregistre des disques depuis ses 15 ans et son premier catalogue comprend des œuvres de Liszt, Ravel, Rachmaninov, Strauss et Gershwin. Lauréate de nombreux prix à travers le monde, Hélène Grimaud a également été reconnue dans sa France natale, où elle a été nommée « Officier dans l’ordre des Arts et des Lettres » par le Ministère français de la Culture en 2002. En 2005, elle a reçu le prix Echo dans la catégorie « Instrumentaliste de l’année ». Hélène Grimaud est l’auteur de deux livres, Variations Sauvages et Leçons Particulières, tous deux publiés par les Editions Robert Laffont. Variations Sauvages a déjà été traduit dans plusieurs langues et est paru en anglais sous le titre Wild Harmonies en début d’année. Les deux livres ont connu un énorme succès en France, où ils sont arrivés en tête des meilleures ventes de livres. En 1999, Hélène Grimaud a fondé le Wolf Conservation Center, une cause qu’elle continue de défendre. Plus récemment, elle a donné son nom et son soutien à un certain nombre d’autres œuvres de charité, parmi lesquelles Amnesty International, l'International Children's Camp Villa Sans Souci et le WWF. Angela Hewitt, piano Angela Hewitt s’est imposée au plus haut niveau surtout grâce à ses brillants enregistrements. Ses enregistrements de toutes les grandes oeuvres pour clavier de Bach fut décrits comme “un des enregistrements les plus splendides de notre ère” et lui a valu un grand nombre d’admirateurs. Après 10 ans, le dernier épisode de cette collection est sorti en 2005: l’intégrale des Concerti pour clavier avec l’Australian Chamber Orchestra, avec qui elle fit d’ailleurs une tournée en Amérique du nord. Elle fut saluée comme “la pianiste prééminente de notre époque jouant du Bach” (The Guardian) et “la pianiste qui déterminera l’interprétation au piano de Bach pour les années à venir” (Stereophile). Sa discographie comprend des CD de Beethoven, Schumann Messiaen, Ravel, Chopin, Couperin, Rameau et Chabrier. Les temps forts des récentes saisons d’Angela Hewitt incluent des récitals au Carnegie Hall et au Concertgebouw alors que ses concerts orchestraux ont comporté des représentations avec le Cleveland Orchestra, Detroit Symphony, 23 Toronto Symphony, London Philharmonic, Hallé Orchestra, BBC Scottish Symphony et l’orchestre du Salzburg Mozarteum. Ses récitals l’ont emmenée au Festival de piano de Lucerne ainsi qu’aux festivals d’Edimbourg, de Prague, d’Osaka, de Hong-Kong, du Schleswig-Holstein et d’Oslo, pour n’en citer que quelques-uns. Les billets pour les concerts qu’elle donne fréquemment au Wigmore Hall sont vendus des mois à l’avance. En 2005, elle joua son premier récital au Royal Festival Hall. Angela Hewitt consacre la saison 2007/8 à une tournée mondiale où elle interprète l’intégrale du Clavier bien tempéré de Bach en deux récitals avec des concerts au Royal Festival Hall, à la Tonhalle de Zurich, à la Philharmonie de Cologne, à la Herkulessaal de Munich, à la La Fenice de Venise, au Carnegie Hall de New York ainsi qu’à Oslo, à Rotterdam, à Varsovie, à Dublin, à Lisbonne, à Bilbao, à Los Angeles, à Toronto, à Montréal, à Tokyo, à Hong-Kong, à Shanghai, à Melbourne, à Sydney et dans de nombreuses autres grandes villes à travers le monde. Née dans une famille de musiciens, Angela Hewitt commença à étudier le piano à l’âge de trois ans, joua en public à quatre ans et décrocha sa première bourse une année plus tard. A neuf ans, elle donna son premier récital au Royal Conservatory of Music de Toronto où elle étudia par la suite. Elle poursuivit ses études avec le pianiste français Jean-Paul Sévilla. Elle remporta le premier prix du Concours Viotti en Italie (1978), et était parmi les lauréats du Concours international Bach de Leipzig, de celui de Washington D.C. et du Concours Dino Ciani à La Scala de Milan. En 1985, elle remporta la Toronto International Bach Piano Competition. Angela Hewitt fut nommée ‘Artiste de l’année’ lors des Gramophone Awards de 2006. Elle est Officier de l’Ordre du Canada (2000) et fut promue Officier de l’Empire britannique (OBE) lors du Queen’s Birthday Honours en 2006. Elle vit entre Londres, le Canada et l’Ombrie, en Italie, où elle invite, chaque été, des musiciens internationaux à participer à son propre Festival de musique Trasimeno. Pour de plus amples informations, consultez www.angelahewitt.com Aleksey Igudesman, violon Le polyvalent violoniste virtuose Aleksey Igudesman est également un compositeur, un comédien et un chef d’orchestre internationalement reconnu. Il a joué et travaillé avec quelques-unes des plus grandes icônes de la musique du monde dont Bobby McFerrin, Billy Joel, le compositeur lauréat d’un Academy Award Hans Zimmer et les violonistes vedettes Julian Rachlin et Janine Jansen. Il est membre fondateur du trio à cordes de renommée internationale „TRIOLOGY“. Le groupe a enregistré plusieurs CD pour le label BMG, dont un avec le fabuleux guitariste de jazz, Wolfgang Muthspiel. Le jeu et les arrangements d’Igudesman figurent également sur les bande-son de “The Road to El Dorado” de Disney et du film "Spanglish” de James L. Brooks, lauréat d’un Academy Award. Ce musicien, né à Saint-Pétersbourg, a étudié à l’Ecole Yehudi Menuhin, puis au Conservatoire de Vienne avec Boris Kuschnir. Sa passion pour la comédie et la musique classique l’a mené à fonder sa “Music & Comedy Company”. En tant que compositeur, les oeuvres d’Igudesman sont jouées partout dans le monde par de nombreux orchestres, comme l’Ambassade Orchestra Vienna et le San Remo Symphony Orchestra, où il est aussi régulièrement chef d’orchestre d’honneur. Sa musique est publiée par Universal Edition. Depuis le succès, tant au niveau de la critique que du public, de la première mondiale de „A Little Nightmare Music“, joué en 2004 dans l’une des salles les plus prestigieuses au monde, le Musikverein à Vienne, Igudesman & Joo ravissent le public dans des théâtres, des salles de concert et des festivals internationaux partout dans le monde. Aleksey Igudesman joue sur un violon Santo Serafin 1717, qui lui est aimablement prêté par . www.igudesmanandjoo.com 24 Marek Janowski, direction Depuis 2002, Marek Janowski est Directeur artistique du Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin (RSB). Entre-temps en 2005, il prend la direction artistique et musicale de l’Orchestre de la Suisse Romande. Il collabore régulièrement aux Etats-Unis avec les orchestres symphoniques de Pittsburgh, Boston et San Francisco, de même qu’avec le Philadelphia Orchestra ; en Europe, il dirige entre autres l’Orchestre de Paris, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, l’Orchestre de la Radio danoise à Copenhague et le NDR Sinfonieorchester Hamburg. Né à Varsovie en 1939, Marek Janowski grandit et fait ses études en Allemagne. Ses fonctions de chef de chant et de « Kapellmeister » à Aix-la-Chapelle, Cologne, Düsseldorf puis Hambourg le mènent au poste de Directeur musical à Fribourg-en-Brisgau (1973-1975) et à Dortmund (19751979). Durant cette dernière période, les engagements à l’étranger se succèdent, tant à l’opéra qu’au concert. Que ce soit au Metropolitan Opera de New York ou à la Bayerische Staatsoper de Munich, à Berlin, Hambourg, Vienne, Paris ou San Francisco et Chicago, il n’est de maison d’opéra de renommée mondiale qui ne l’accueille régulièrement depuis la fin des années soixante-dix. Marek Janowski se retire du monde de l’opéra dans les années quatre-vingt dix afin de se consacrer uniquement aux concerts où il incarne la grande tradition allemande. Les orchestres d’Europe et d’Amérique du Nord l’apprécient pour l’efficacité de son travail basé sur des considérations très précises au niveau de l’interprétation, ses programmes innovants et ses idées très personnelles sur des œuvres souvent sous-estimées ou au contraire très connues. De 1984 à 2000, en tant que Directeur musical, il mène l’Orchestre philharmonique de Radio France au plus haut niveau international et en fait un des orchestres français de tout premier plan. De 1986 à 1990, il est chef du Gürzenich-Orchester à Cologne ; en outre, de 1997 à 1999, il est premier chef invité du Deutsches-Symphonie Orchester Berlin. De 2000 à 2005, Marek Janowski est à la tête de l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo. De 2001 à 2003, il est également chef de la Dresdner Philharmonie. Plus de 50 enregistrements souvent récompensés par des prix internationaux – parmi lesquels plusieurs intégrales d’opéras et de cycles symphoniques – assurent depuis plus de trente-cinq ans la réputation de Marek Janowski dans le monde. Jusqu’à ce jour, l’enregistrement de L’Anneau du Nibelung de Richard Wagner avec la Staatskapelle Dresden (1980-1983) est une référence discographique de cet ouvrage. Richard Hyung-ki Joo, piano Salué par Yehudi Menuhin comme “un être humain charmeur d’un immense talent”, le pianiste et compositeur anglo-coréen Richard Hyung-ki Joo a envoûté le public partout dans le monde. Le fabuleux auteur-compositeur, Billy Joel, a choisi Joo pour arranger et enregistrer les morceaux classiques de piano de Joel pour l’album “Fantasies and Delusions” qui est sorti sous le label Sony Classical et s’est hissé en tête des classements pendant dix-huit semaines. L’artiste, né en Angleterre, de parents sud-coréens, commença sa formation à l’Ecole Yehudi Menuhin, puis obtint ses diplômes de Bachelor et Master of Music à la Manhattan School of Music, où il a étudié avec Nina Svetlanova. En tant que soliste, il a joué avec des orchestres tels que le London Philharmonic, Royal Philharmonic, Seoul Philharmonic, KBS, et le Warsaw Sinfonia. Il est membre fondateur de son trio de piano “DIMENSION”. Ils ont gagné la South East Music Scheme Award ainsi que la International Parkhouse Chamber Music Competition. Lidia Baich, Michael Collins, Gervase de Peyer, Martin Fröst, Nobuko Imai, Monika Leskovar, Janine Jansen, Mischa Maisky, Julian Rachlin et Radovan Vlatkovich ont été, parmi d’autres, ses partenaires de musique de chambre. Depuis le succès, tant au niveau de la critique que du public, de la première mondiale de „A Little Nightmare Music“, joué en 2004 dans l’une des salles les plus prestigieuses au monde, le Musikverein à Vienne, Igudesman & Joo ravissent le public dans des théâtres, des salles de concert et des festivals internationaux partout dans le monde. www.igudesmanandjoo.com 25 David Kadouch, piano Né en décembre 1985, David Kadouch débute le piano au Conservatoire National de Région de la ville de Nice dans la classe d'Odile Poisson. Il entre à l’âge de 14 ans au CNSM de Paris où il est reçu à l’unanimité dans la classe de Jacques Rouvier. Après un Premier prix obtenu avec la mention Très Bien en juin 2003, il rejoint la classe de Dimitri Bashkirov au Conservatoire Reina Sofia de Madrid où il poursuit actuellement sa formation. Remarqué par le grand violoniste ltzhak Perlman, il joue, à l’âge de 13 ans, au Metropolitan Hall de New York puis au Carnegie Hall, en 2000 et en 2004, sous la direction du Maestro. A 14 ans, il est invité à se produire dans la grande salle Bolchoï du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou. En 2001, David Kadouch a obtenu le Premier prix du Centenaire de Gaby Casadesus, le Premier prix du Concours Lions Club-France ; en août 2005, le prix récompensant le meilleur pianiste dans l’Académie de Salzbourg, en août 2007, le prix du meilleur pianiste au Festival du Verbier, et en décembre 2005, le Troisième prix du « Beethoven Bonn Competition ». Depuis janvier 2007, il est lauréat de l’ADAMI et de la Fondation Natexis Banques Populaires. David Kadouch participe à de nombreux festivals parmi lesquels le Festival de Lucerne sous la direction de Pierre Boulez, le Klavier-Festival Ruhr, le Festival de Gstaad, le Festival International du Jeune Soliste, le Festival de Jérusalem, les Flâneries Musicales de Reims, le Festival Tchaïkovski, le Festival de Santander en trio avec les prestigieux musiciens Zakhar Bron et Natalia Shakhovskaya… Il joue en Russie, en Chine, aux Etats-Unis, au Japon. Il est invité par Gaëlle le Gallic pour son émission « Dans la Cour des Grands » sur France Musique en juin et en novembre 2006, et par Alain Duault dans « Toute la musique qu’ils aiment » sur France 3. Parallèlement à ses études auprès de Dimitri Bashkirov, il se perfectionne auprès de grands maîtres tels que Murray Perahia, Vitaly Margulis, Elisso Virsaladze, Alexander Satz, Emanuel Krasovsly, Maurizio Pollini, Maria-Joao Pires, Itzhak Perlman et Daniel Barenboïm. En janvier 2005, David Kadouch après avoir été sélectionné par Daniel Barenboïm, a participé à l’enregistrement du DVD « Barenboïm on Beethoven » au Symphony Center de Chicago. Arte l’a suivi et réalisé un documentaire diffusé à la sortie du DVD, en février 2007, dans son émission hebdomadaire « Maestro ». De plus, en juin 2007, David Kadouch a enregistré pour le label Naxos le concerto Empereur nº 5 de Beethoven lors d’un concert live à la Philharmonie de Cologne accompagné par l’Orchestre de Chambre de Cologne. Joseph Kaiser, ténor Avec son rôle de Tamino dans l’adaptation cinématographique de La Flûte Enchantée signée Kenneth Branagh sous la direction musicale de James Conlon qui est sortie sur les écrans du monde entier en 2007, Joseph Kaiser a été plébiscité par le public pour la beauté de son timbre, l’intelligence de son interprétation, ainsi que pour son sens inné du style et de l’élégance. Il s’est vite imposé comme l’un des artistes les plus doués de sa génération et il jouit d’un grand succès dans les domaines de l’opéra, de l’oratorio et en concerts tant en Amérique du Nord qu’en Europe. Cette saison, Joseph Kaiser fera ses débuts très attendus au Metropolitan Opera aux côtés d’Anna Netrebko dans le rôle titre de Roméo & Juliette sous la direction de Plácido Domingo et offrira son interprétation tant appréciée de Tamino aux côté d’une distribution dirigée par Kirill Petrenko. Il fera également ses débuts à Covent Garden dans le rôle de Narraboth dans une production de Salomé dirigée par Philippe Jordan, interprètera Mao-Tse Tung dans Nixon in China sous la direction de Marin Alsop avec l’Opera Colorado et Jonas dans Adriana Mater de Kaija Saariaho au Santa Fe Opera. Son planning de concert très chargé inclut Das Paradies und die Peri avec Sir Simon Rattle et le Philharmonia (au Kimmel center et au Carnegie Hall), le Requiem de Berlioz sous la direction de Donald Runnicles avec l’Atlanta Symphony Orchestra et le Berlin Philharmonic, et une tournée de récital en Amérique du Nord accompagné par Craig Rutenberg au piano. Gidon Kremer, violon Né à Riga (Lettonie), Gidon Kremer reçoit à 4 ans ses premières leçons de violon de son père. Ensuite, il étudie à l'école de musique de Riga avec Woldemar Sturestep, élève de Sevcik. Enfin, pendant huit ans, il sera dans la classe de David Oistrakh au Conservatoire de Moscou. Lauréat de Grands Concours Internationaux (Bruxelles 1967 et Tchaïkovski 1970), de nombreuses invitations, qu’il ne peut accepter, arrivent d'Europe, mais il joue dans plus de 160 villes 26 soviétiques. En 1974, avec l’intervention de David Oistrakh, il peut donner son premier récital à Vienne. Dès lors, commencent les nombreuses tournées dans plusieurs pays d'Europe et aux Etats-Unis. En 1978, Gidon Kremer obtient l'autorisation de séjourner librement en Europe et joue avec les grands chefs du monde occidental, notamment avec Herbert von Karajan, Leonard Bernstein, Claudio Abbado, Zubin Mehta, Riccardo Muti, Christoph Eschenbach, Nikolaus Harnoncourt, James Levine, Lorin Maazel, Sir Neville Marriner, Valery Gergiev. Gidon Kremer joue en duo et musique de chambre avec Martha Argerich, Valery Afanassiev, Keith Jarrett, Oleg Maisenberg, Andras Schiff, Yuri Bashmet, Tatiana Grindenko, YoYo Ma, Mischa Maisky, Kim Kashkashian, Thomas Zehetmair. Autant que sa technique éblouissante ou sa sonorité raffinée, ce sont son indépendance d'esprit, son goût des répertoires aventureux et son discernement dans le choix de ses partenaires qui définissent la personnalité de Gidon Kremer. C'est dans cet esprit qu'il fonde en 1981 en Autriche, à Lockenhaus, son festival de musique de chambre. En 1997 il fonde la Kremerata Baltica, orchestre de chambre composé des meilleurs jeunes musiciens des trois pays baltes. Avec cette formation, il a effectué de nombreuses tournées mondiales et s’est produit dans les plus prestigieux festivals et salles de concerts. Ils ont aussi gravé ensemble chez Teldec et Nonesuch des œuvres de Peteris Vasks et Astor Piazzolla, After Mozart et comme nouvelle parution chez Nonesuch Happy Birthday. L'intérêt de Gidon Kremer va à toute la musique, des débuts du baroque à notre temps. Particulièrement remarquable est sa disponibilité pour jouer des œuvres peu connues du répertoire classique aussi bien que des compositions contemporaines. De nombreuses œuvres ont ainsi été créées par lui ou lui ont été dédiées. Grâce à son activité infatigable on a pu découvrir des compositeurs tels qu’Alfred Schnittke, Sofia Gubaidulina, Arvo Pärt, Luigi Nono, Giya Kancheli, Valentin Silvestrov, Erwin Schulhoff, Arthur Lourié, Aribert Reimann, Peteris Vasks, John Adams ou Astor Piazzolla. Gidon Kremer a enregistré plus de 100 disques dont nombreux ont été récompensés internationalement en reconnaissance de ses exceptionnelles qualités interprétatives : « Grand Prix du Disque », « Preis der Deutschen Schallplattenkritik », « Ernst-von-Siemens Musikpreis», « Bundesverdienstkreuz », « Premio dell’Accademia Musicale Chigiana », « Triumph Prize (Moscou) » et le « Prix de l‘Unesco » en 2001. En 2002 son enregistrement « After Mozart » avec Kremerata Baltica (Nonesuch) reçoit le « Grammy » dans la catégorie « Best small Ensemble Performance » et le « Echo » en Allemagne. Gidon Kremer joue un « Nicola Amati » de 1641. Il est également l’auteur de trois livres publiés en Allemagne. Kremerata Baltica La Kremerata Baltica, fondée en 1997 par Gidon Kremer, est aujourd'hui l'un des plus célèbres ensembles internationaux en Europe. Par son travail avec cet orchestre de chambre, Gidon Kremer souhaite transmettre sa grande expérience musicale à de jeunes musiciens des trois pays baltes, mais aussi promouvoir et inspirer le renouveau d'une musique balte. Un objectif de la Kremerata Baltica est de faire preuve, avec diverses formations, d'une présence musicale intense et innovatrice dans les pays baltes dont un programme de promotion commun permet de donner chaque année de nombreux concerts en Lituanie, en Lettonie et en Estonie. Les membres de l'orchestre doivent passer un concours rigoureux avant de pouvoir se produire avec le groupe et présenter au public un programme varié et innovateur dans le cadre de concerts, de tournées, de festivals ou d'enregistrement de disques. Il va de soi que si la possibilité de coopérer avec des solistes et chefs d'orchestre de renommée mondiale est un défi pour ces jeunes musiciens, elle les motive également au plus haut point. Une part non négligeable des quelques 60 concerts annuels de l'orchestre sont ceux qu'il donne avec son directeur artistique Gidon Kremer. Le Kammermusikfest de Lockenhaus en Autriche, festival également fondé par Kremer, est en quelque sorte le port d'attache musical de l'ensemble qui y trouve chaque année de nouvelles impulsions et y noue de nombreux contacts. Après plus de 10 ans d'activités concertantes, la Kremerata Baltica est aujourd'hui un orchestre de chambre accueilli avec enthousiasme dans le monde entier. Après des tournées au Japon, aux Etats-Unis et en Amérique du Sud en 2004 et 2007, de nombreux concerts en Asie, en Amérique du Sud et, bien sûr, en Europe suivront pendant la saison 2007/08. L'ensemble est l'hôte des prestigieux festivals de Dresde et Baden-Baden, du Schleswig-Holstein, de Montpellier et de Verbier, mais aussi des Festspiele de Salzbourg, du Printemps de Prague ou encore des BBC PROMS à Londres. 27 Ses nombreuses tournées ont amené la Kremerata Baltica à jouer avec des solistes et chefs d'orchestre de renom tels Jessye Norman, Oleg Maisenberg, David Geringas, Boris Pergamenschikow, Tatiana Grindenko, Sir Simon Rattle, Christoph Eschenbach, Kent Nagano, Saulius Sondeckis, Andrey Boreyko, Roman Kofman, Mischa Maisky et Vladimir Ashkenazy. Les rencontres musicales dans le cadre de différents concerts et à Lockenhaus ont conduit la Kremerata Baltica à organiser des tournées futures avec des artistes tels Heinrich Schiff, Piotr Anderszewski et Evgeny Kissin et à se profiler ainsi comme une institution autonome. L'orchestre consacre une importante partie de son travail à la musique contemporaine ; outre différentes premières et créations d'œuvres de Pärt, Kancheli, Vasks, Desyatnikov et Raskatov (œuvre lui étant dédiée), l'ensemble inscrit fréquemment des compositions de Schnittke, Gubaidulina, Enesco et Piazzolla à son programme. Une coopération particulièrement fructueuse avec la maison de disques Nonesuch a donné naissance à deux enregistrements qui feront date : Eight Seasons qui combine la musique d'Astor Piazzolla et les Quatre saisons de Vivaldi et Tracing Astor, un hommage au grand compositeur argentin. Ces productions ont été suivies par Silencio, une fascinante compilation d'œuvres contemporaines de Pärt, Glass et Martynov, et After Mozart, une rétrospective musicale sur Mozart dans la perspective du 21ème siècle. Ce dernier enregistrement a été récompensé par le Grammy Award en février 2002. Les titres suivants étaient Enescu-Oktett, Happy Birthday, Russian Seasons et Kremerland (DGG). Le dernier CD de l'ensemble nous présente une version pour orchestre de chambre du Quatuor de Schubert en sol majeur D 887 (ECM, 2005). Le journal allemand Süddeutsche Zeitung écrivait au sujet d'un concert donné dans le cadre du Kammermusikfest de Lockenhaus : « Une musique d'une telle intensité est une expérience rare », et le magazine britannique Strad commentait la participation de l'ensemble aux Proms à Londres en ces termes : « Kremer et ses musiciens ne font pas seulement preuve d'une virtuosité hors du commun ; ils prennent également plaisir à la musique qu'ils jouent ». Fabio Luisi, direction Fabio Luisi a assumé le poste de directeur musical de la Sächsische Staatsoper et de la Staatskapelle Dresden au début de la saison 2007/2008. Il a ainsi pris place dans la lignée de brillants chefs d’orchestre tels Fritz Busch, Karl Böhm, Josef Keilberth, Rudolf Kempe et Giuseppe Sinopoli. Né à Gênes en 1959, il étudia le piano avec Aldo Ciccolini à Paris avant de suivre une formation de chef d’orchestre avec Milan Horvat à Graz. Après un premier engagement au Théâtre de Graz, il fit rapidement ses premières apparitions aux opéras de Berlin, Munich et Vienne – trois salles où il a, par la suite, joui de relations étroites, dirigeant de nombreuses premières et des reprises. Entre 1995 et 2000, il fut le chef d’orchestre principal du Symphony Orchestra of Lower Austria à Vienne, et, entre 1997 et 2002, il fut en charge de postes semblables pour l’Orchestre de la Suisse Romande à Genève, et de 1999 à 2007, pour le MDR Radio Symphony Orchestra à Leipzig. Depuis 2005, il est le chef d’orchestre principal du Vienna Symphony Orchestra. Outre ces affectations, Fabio Luisi est régulièrement invité à se produire avec les principaux orchestres du monde (tels que le New York Philharmonic, le Vienna Philharmonic, le Munich Philharmonic et l’Orchestre de Paris), ainsi que pour des opéras et festivals. Depuis 2005, sa collaboration avec la Metropolitan Opera, où il a dirigé jusqu’ici “Don Carlo”, “Simone Boccanegra” et “Die Ägyptische Helena”, a été particulièrement couronnée de succès. Après une première rencontre avec la Sächsische Staatskapelle au festival de Salzbourg en 2002, il a, par la suite, dirigé différentes œuvres à Dresde. Celles-ci incluent le cycle complet du “Ring” de Wagner, “Turandot” de Puccini, “Die Liebe der Danae” de Strauss, et “Missa Solemnis” de Beethoven (lors d’un concert spécial en 2005 pour célébrer la rénovation de la Frauenkirche de Dresde). Après son inauguration en septembre 2007, il entreprit une tournée européenne très réussie avec la Staatskapelle et Hélène Grimaud. “Die Meistersinger von Nürnberg” de Wagner sera la première fois où il jouera la première d’un opéra, au Semperoper, en octobre 2007. Fabio Luisi et la Staatskapelle Dresden enregistreront, pour Sony BMG, toutes les oeuvres orchestrales de Richard Strauss. Les deux premiers enregistrements de cette série “A Hero’s Life/Metamorphosis” et “An Alpine Symphony/Four Last Songs” (avec la soprano Anja Harteros) sont sortis. Fabio Luisi a reçu l’Austrian Cross of Honour for Arts and Sciences, et fut décoré, en 2006, de l’ordre de la “Cavaliere Ufficiale” par la République italienne. 28 Zdeněk Mácal, direction Zdeněk Mácal (1936) fait ses études à Brno où il étudie le piano et la batterie au conservatoire, et la direction à l’Académie Janáček des arts musicaux. Il sort diplômé en 1960 et débute comme chef d’orchestre en 1963, avec l’Orchestre philharmonique Morave d’Olomouc. Sur le plan international, il se fait remarquer en remportant le concours international de chef d’orchestre de Besançon (1965) et l’année suivante, en obtenant le 3e prix de la Dmitri Mitropoulos Competition à New York (le président du jury était Leonard Bernstein). Dès le début de son parcours, Zdeněk Mácal travaille avec la Philharmonie Tchèque, avec laquelle il se produit en 1966 au Printemps de Prague, puis part en tournée en Roumanie, Bulgarie, Turquie, Allemagne et Suisse. Durant la saison 1967/68, il est le principal chef d’orchestre de l’Orchestre symphonique de la ville de Prague FOK puis se produit avec la Philharmonie Tchèque en Allemagne de l’Ouest et en Suisse. En 1968, l’occupation par les armées du Pacte de Varsovie enferme la Tchécoslovaquie de l’époque dans l’isolation soviétique et Zdeněk Mácal prend la décision d’émigrer. Il développe alors une riche carrière internationale, sans bien sûr pouvoir se produire dans son pays. En 1992, il devint citoyen des USA. Zdeněk Mácal a successivement occupé les fonctions de directeur musical de l’orchestre symphonique de la radio de Cologne, de l’orchestre de la radio de Hanovre, de chef d’orchestre principal du Sydney Symphony Orchestra, directeur musical du Milwaukee Symphony Orchestra, principal chef d’orchestre du Grant Park Summer Festival de Chicago puis du New Jersey Symphony Orchestra de 1993 à 2002. Il a dirigé comme chef invité le New York Philharmonic, le Chicago Symphony Orchestra, le Philadelphia Orchestra, le Washington National Symphony, le Pittsburgh Symphony, le Los Angeles Philharmonic, le Boston Symphony Orchestra, la philharmonie de Berlin, tous les orchestres de Londres, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France, la symphonie de Vienne, la philharmonie de Munich ou l’orchestre symphonique de la radio bavaroise. L’activité de chef invité l’a conduit également au Japon (NHK Tokyo), à l’orchestre de la Scala de Milan, à l’opéra de Cologne et dans d’autres maisons d’opéra de premier plan. Au total, durant sa carrière de chef d’orchestre il a dirigé plus de 160 orchestres sur quatre continents. Il a participé aux principaux festivals internationaux (Vienne, Lucerne, Montreux, Edinburgh, Zurich, Besançon, Athènes, Casals Festival à Porto Rico, Ravínia, Tanglewood, Wolf Trap et Hollywood Bowl aux États-Unis). Il a également réalisé des enregistrements pour les labels Delos, Koss (entre autres les symphonies complètes de Dvořák), Sony, EMI, Decca, Deutsche Grammophon ou Supraphon. En 1996, revenant aux pays après 30 ans d’absence, il dirige la Philharmonie Tchèque au festival du Printemps de Prague. En 2001, il devient le premier chef d’orchestre de l’Orchestre symphonique de la ville de Prague FOK. La relation de longue date avec la Philharmonie Tchèque se transforme en lien durable depuis la saison 2003/04 et en septembre 2007 où il en devient le chef d’orchestre principal. Zdeňek Mácal a reçu une série de distinctions. Il est notamment docteur honoris causa du Westminster Choir College ; le président de la République tchèque lui a remis une médaille nationale du mérite pour les arts. En janvier 2006, il obtient pour son apport « dans le domaine de la science et des idées humanitaires » la Médaille d’honneur de l’Académie des sciences de République tchèque. Il est également docteur honoris causa de l’Université Palacký d’Olomouc et de l’académie Janáček des arts musicaux. Nadja Maleh, production Nadja Maleh est née à Vienne en 1972 où elle fait ses études de théâtre. Depuis 1982, elle travaille dans la production de pièces de théâtre, de films pour la télévision (dont le Wochenschau sur SAT1). Elle travaille aussi sur ses productions : SIMPL, Absolut genial sur ATV, Gott sei Dank dass Sie da sind sur Pro7. Elle est en train de préparer un nouveau Cabaret Show : Flugangsthasen. 29 Nataša Marić, flûte Nataca Marić est née à Novi Sad, en Serbie et Monténégro. Après des études dans son pays, elle poursuit sa formation musicale en Allemagne chez Renate Greiss-Armin puis à Bâle, où elle obtient un diplôme de soliste auprès de Felix Renggli. Elle est lauréate de plusieurs concours nationaux en Serbie et du « Concours international Pacem in terris » à Bayreuth. Elle est engagée comme flûte solo à l’Orchestre philharmonique de Freiburg de 1999 à 2001, puis à l’Orchestre de chambre Pommerigi musicali de Milan (2002). Elle joue aussi régulièrement avec le SWR Sinfonieorchester Baden-Baden, l’Orchestre de chambre de Munich, l’Orchestre symphonique du Festival de Ludwigsburg, etc. En tant que chambriste ou soliste, elle s’est produite lors de nombreux festivals (Schleswig-Holstein Musikfestival, Musikfestival Davos, Berliner Festwochen, Ludwigsburger Festspiele, Heidelberger Frühling) en compagnie d’artistes comme Kolia Blacher, Natalia Gutman, Jörg Widmann et Reinhold Friedrich. Son intérêt pour la musique contemporaine l’a amenée à collaborer avec divers ensembles (Ensemble Askolta Stuttgart, Ensemble Resonanz Hamburg, KNM Berlin, Ensemble Contrechamps). Depuis cette saison, elle est flûte solo de l’Ensemble Contrechamps. Elle donne régulièrement des cours à la Musikhochschule d’Essen ; elle enseigne à la Musikhochschule de Mayence en tant que professeur invitée ainsi qu’au Conservatoire populaire de Genève. Isabelle Menke, comédienne Isabelle Menke a suivi des études d’art dramatique au Mozarteum de Salzbourg de 1986 à 1989. De 1989 à 1993, elle est engagée de façon régulière à Wilhelmshaven et Lübeck, puis, de 1993 à 1999, elle est membre permanent de la troupe du Théâtre Neumarkt de Zurich où elle mène de nombreux travaux avec le metteur en scène et compositeur suisse Ruedi Häusermann, notamment la création en 2002 du monologue Rosamunde de Elfriede Jelinek dans le cadre du Festival Steirischer Herbst à Graz. De 2000 à 2006, elle travaille au Staatstheater de Hanovre. En été 2006, elle a rejoint le Théâtre de Bâle. Parmi les metteurs en scène avec lesquels Isabelle Menke a collaboré, il faut citer Jossi Wieler, Jürjen Gosch, Nicolas Stermann, Barbara Frei, Stefan Bachmann… Au cinéma, elle tourne, entre autres, dans Liebe Lügen de Christof Schertenleib (Festival de Locarno, 1998), Flick de Finton Connolly (Festival de Galway, 2000) ou Montag kommen die Fenster d’Ulrich Köhler (Forum Berlinale, 2006). En 2005, elle tient le rôle principal de l’opéra de Beat Furrer, FAMA. Fritz Näf, préparation du chœur Fondateur et directeur des Basler Madrigalisten et du Schweizer Kammerchor, Fritz Näf étudie le chant aux conservatoires de Zurich et de Fribourg-en-Brisgau et continue ses études entre autres auprès de Jenny Tourel (New York) et de Ernst Häfliger (Munich). Il donne des concerts en tant que ténor dans la plupart des pays européens et suit une formation de chef de chœur et d’orchestre. Entre 1976 et 1986, il enseigne le chant et l’ensemble vocal à la Schola Cantorum Basiliensis où il fonde les Basler Madrigalisten en 1978. Entre 1986 et 2000, il occupe d’abord le poste de directeur de l’école de musique et du conservatoire de Winterthur (Ecole supérieure de musique) avant de devenir recteur de l’Ecole supérieure de musique et de théâtre de Zurich, fondée récemment. En 1997, il fonde le Schweizer Kammerchor en collaboration avec l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich. Depuis le mois de décembre 2000, il travaille à plein temps comme directeur artistique du Schweizer Kammerchor et des Basler Madrigalisten, ainsi que comme chef invité de différents chœurs et orchestres (entre autres la Radio della Svizzera Italiana de Lugano, le Chœur de Radio France, l’Orchestre du Musikkollegium Winterthur, des orchestres baroques comme le Concerto Köln, L’Arpa Festante de Munich ou Les Cornets Noirs de Bâle, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, l’Orchestre de Chambre de Kiev et l’Orchestre philharmonique de Tscherniwzi). 30 Niu Niu, piano Niu Niu, onze ans, a fait preuve d’un incroyable talent pour la musique dès l’enfance. A l’âge de quatre ans, son père Zhang Chang-feng lui apprend à jouer au piano. A six ans, Niu Niu donne un récital de piano avec brio à Xiamen. Deux ans plus tard, l’école primaire affiliée au Conservatoire de Shanghai déroge à la règle en l’inscrivant en tant que plus jeune étudiant jamais inscrit. Le mentor actuel de Niu Niu est William Chen Dip.RAM, un pianiste australo-chinois. En juillet 2007, Niu Niu signe un contrat avec EMI en tant que plus jeune pianiste. En mars 2008, il enregistre une collection de Mozart et distribue son premier CD à travers le monde. Jusqu’à présent, Niu Niu a fait des concerts dans des salles réputées en Amérique, en Grande-Bretagne, en France, en Suisse, en Allemagne, à Hong-Kong, à Taipei, à Pékin et à Shanghai et a participé à quelques importants festivals de musique, coopéré avec les chefs d’orchestres Leslie Howard, Muhai Tang, Chen Xie-yang, Tan Li-hua, Cao Peng, Zheng Xiao-ying, Zhang Guo-yong. Le répertoire actuel de Niu Niu comprend cinquante concertos pour piano et des morceaux représentatifs de Bach, Mozart, Beethoven etc., et reçoit par conséquent de grands éloges en tant que « talent exceptionnel comme on en rencontre peu en un siècle » par le pianiste autrichien de renommée internationale Paul Badura-Skoda. Vladimir Ovchinnikov, piano "Quiconque connaît le jeu d’un des pianistes les plus sensibles et expressif aura conscience des ombres subtiles, de la clarté et la poussée que son esprit et ses doigts créent ensemble." Ces mots du London Daily Telegraph reflètent les traits particuliers de l’image artistique de l’extraordinaire pianiste russe Vladimir Ovchinnikov. Vladimir Ovchinnikov perpétue la tradition de l’école de piano mondialement connue G. Neighaus. Il est diplômé de la fameuse Central Special Music School et du Conservatoire de Moscou. Seul pianiste ayant remporté les plus hauts prix du « Concours International Tchaïkovski de Moscou » (1982) et du « Concours International de Leeds » (1987), Vladimir Ovchinnikov est également lauréat du « Concours International de Montréal » (Canada, 1980, 2ème prix), et du « Concours International des ensembles de chambre » à Vercelli (Italie, 1984, 1er prix). Ce fut son succès à Leeds, cependant, qui a lancé sa carrière internationale et permis une première performance triomphale à Londres en présence de Sa Majesté la Reine. Il se produit régulièrement avec d’éminents orchestres dans le monde entier, dont le Royal Philharmonic Orchestra, le Philharmonia Orchestra, BBC Symphony Orchestra, le Royal Scottish National Orchestra, le City of Birmingham Symphony Orchestra et l’English Classical Players au Royaume-Uni. Il s’est également produit avec le Chicago Symphony Orchestra, Leipzig Gewandhaus Orchestra, Montreal Symphony Orchestra et de nombreux autres orchestres du monde entier. En Russie, il travaille avec le St. Petersburg Philharmonic Orchestra, Moscow Philharmonic Orchestra, le Great Symphony Orchestra et le State Academic Symphony Orchestra. Au cours de sa carrière, il a joué avec de nombreux grands chefs d’orchestre comme E. Svetlanov, Sir Georg Solti, V. Ashkenazy, R. Barshay, M. Bamert, J. Brett, W. Weller, A. Wit, A. Dmitriev, J. Kraizberg, L. Pesek, G. Rozhdestvensky, S. Skrowaczewski, V. Fedoseev, M. Jansons, N. Jarvi, A. Lazarev, R. Martynov, Y. Simonov, V. Poliansky, A. Vedernikov, T. Sanderling, J. Conlon, V. Gergiev, M. Gorenstein, M. Shostakovich. V. Ovchinnikov a un large répertoire et se produit dans toutes les grandes villes d’Europe et des Etats-Unis. En tant que pianiste de renommée internationale, il a eu l’honneur de jouer dans les plus prestigieuses salles de concert comme la Grande salle du Conservatoire d’Etat de Moscou, la Grande Salle du Philharmonique de St. Pétersbourg , le Carnegie Hall et le Lincoln Centre à New York, le Albert Hall et le Royal Festival Hall à Londres, le Gewandhaus en Allemagne, le Vienna Musikverein, Conservatorio Milano Verdi, le Théâtre des Champs-Elysées à Paris, Suntory Hall à Tokyo et a reçu les plus grandes louanges de la part du public, de la critique musicale et de la presse. Parmi sa participation à des festivals, citons: Carnegie Hall et Hollywood Bowl (EtatsUnis), Edinburgh et Cheltenham (Royaume-Uni), Schleswig Holstein (Allemagne), Sintra (Portugal), Stresa (Italie), le Festival de Singapour, BBC Proms à Londres, V. Cliburn au Concert Festival (EtatsUnis). Il a également enregistré les Transcendental Etudes de Liszt, Etudes-Tableaux de Rachmaninov, les 9 sonates et œuvres du ballet Cinderella de Prokofiev chez EMI. Pour Collins Classics, il a 31 enregistré le premier concerto pour piano de Chostakovitch, avec l’Orchestre philharmonique, dirigé par Maxim Chostakovitch ainsi que Pictures at an Exhibition. D’autres enregistrements incluent des sonates pour violon et piano de Grieg (avec le violoniste Vinnitsky) - pour le label Russian Seasons également - Liszt, Tchaïkovski, Taneev, Rubinstein pour Gold Club. Durant plusieurs années, il fut professeur invité au Royal Northern College of Music en Angleterre. Il est actuellement professeur résident au Conservatoire de Moscou, à l’Université d’état de Moscou et professeur invité à l’Université Sakuyo, au Japon. Il a également été membre du jury de nombreux concours internationaux. En 2005, Vladimir Ovchinnikov a reçu la plus haute distinction et le plus grand honneur de Russie pour les musiciens - le titre d’Artiste National de Russie, décerné par Président Vladimir Poutin. David Pia, violoncelle David Pia est né en Suisse en 1982. A l’âge de 11 ans, il joua pour la première fois pour le célèbre violoncelliste brésilien Antonio Meneses, qui fut, par la suite, son professeur durant de nombreuses années à l’Académie de musique de Bâle. Il étudia ensuite avec Clemens Hagen, professeur au Mozarteum de Salzbourg et membre du célèbre quatuor Hagen. David Pia fut finaliste du Concours Tchaïkovski en 2007 et remporta le second prix et le prix de la meilleure interprétation du « International Adam Cello Competition” de Nouvelle-Zélande en 2003. Depuis 2002, David Pia bénéficie de la bourse “Migros Kulturprozent“ et a reçu les honneurs de la “Basel Orchestral Company”. Il a, entre autre, participé à des cours de maître donnés par David Geringas, Bernhard Greenhouse, Janos Starker et Menahem Pressler. Il a appris la musique de chambre avec le professeur Gérard Wyss, avec lequel il a enregistré pour la radio suisse “DRS2” en 2002. L’année dernière, il fut invité à plusieurs festivals de musique tels que le Festival Kronberg “musique de chambre unit le monde" où il a joué avec Menahem Pressler et Eduard Brunner. Il a ensuite pris part au Festival Ravinia à Chicago et a étudié dans des cours de maître avec Ralph Kirschbaum, Miriam Fried et Pamela Frank. David Pia a joué plusieurs fois en tant que soliste avec le Basel Symphony and Chamber Orchestra et a souvent été invité à jouer au festival de musique “jeunes artistes en concert“ à Davos (Suisse). David Pia a joué dans plusieurs villes européennes et fut invité à une tournée à travers le Brésil en 2003. Il joue sur un violoncelle Giovanni Grancino, fabriqué à Milan en 1697. Julien Quentin, piano Ce musicien sensible et mature, né en 1974, est apprécié pour ses talents très divers, du classique à la musique électronique. Lauréat des Concours Internationaux de Córdoba en Argentine et Città di Stresa en Italie, il fait ses études au Conservatoire de Genève avec Alexis Golovine, puis avec Emile Naoumoff à l’université d’Indiana où il devient professeur assistant et reçoit le Presser Award. Il rejoint György Sándor à la Juilliard School et suit les conseils précieux de Paul BaduraSkoda, Nikita Magaloff, György Sebök et Earl Wild. Il se produit dans les grandes salles du monde entier, Wigmore Hall, Louvre, Alice Tully et Steinway Hall à New York et dans les festivals de Verbier, Lucerne, Schwetzingen, Mecklenburg-Vorpommern, Ludwigsburg, Radio France Montpellier, Saint-Denis, Guebwiller, Harrogate, Ventura ou Virginia Arts, donnant aussi des concerts radiodiffusés. Il joue avec Nicola Benedetti, Corey Cerovsek, Sayaka Shoji, Tatjana Vassiljeva et Julian Bliss avec lequel il a enregistré pour EMI. Cette saison, il se produit en soliste et chambriste en Angleterre, Finlande, France, Allemagne, Italie, à Puerto Rico, en Suisse et aux Etats-Unis, notamment au Carnegie Hall de New York. C’est un habitué du Verbier Festival où il a joué en 2007 avec entre autres, Sarah Chang et Thomas Quasthoff. Kirill Rodin, violoncelle Né à Moscou, en 1963, Kirill Rodin est professeur au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou et soliste à la Société philharmonique de Moscou ainsi que professeur invité au Conservatoire central de musique de Pékin (Chine). Il a fait ses études à l’Ecole spéciale Gnessin de Moscou et au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou. 32 Il est lauréat de nombreux concours dont le XIVème Concours International « Jeunesses musicales » de Belgrade en 1984, (1er prix et prix spécial « Golden harp ») et le VIIIème « Concours International Tchaïkovski » (Moscou, 1986, 1er prix et médaille d’or). Il s’est produit dans plus de 40 pays en Europe, en Amérique, en Asie, en Afrique, en Australie et en Nouvelle-Zélande et il a suivi des masterclasses au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, en France, en Allemagne, en Espagne, en Croatie, en Italie, au Japon, en Corée, en Chine, en Australie et à Singapour. Kirill compte de nombreux enregistrements à son actif des compositeurs suivants : Bach, Haydn, Beethoven, Brahms, Grieg, Tchaïkovski, Rachmaninov, Chostakovitch, Myaskovsky et Piazzolla. Il est actuellement membre du jury du « Concours International Tchaïkovski de Moscou ». Nikolay Sachenko, violon Nikolay Sachenko est né à Alma-Ata en 1977. Il commence ses études de violon à l’âge de 6 ans avec le prof. Georgy Awakumov à Petropavlovsk-Kamchatsky. En 1991, à la mort de ses parents, son professeur devient son tuteur légal. Après 3 ans d’études, Nikolay entre au Conservatoire de Moscou où il étudie avec Zoja Makhtina. En 1995, Nikolay est lauréat du Concours Léopold Mozart de Augsbourg et reçoit le prix du public. C’est à ce moment que les familles Shmuk et Vesterhoif lui offrent un violon français du 17e siècle. C’est avec ce violon que Nikolay gagne la médaille d’or au Concours Tchaïkovski de Moscou en 1998. La presse est unanimement élogieuse sur son incroyable talent. Suite au prix Tchaïkovski, Nikolay Sachenko est invité à se produire partout ; il effectue des tournées en Russie, au Japon, en Autriche, aux Etats-Unis, en Allemagne, en République tchèque, en Chine, en Pologne et en Yougoslavie. Il a aussi participé à plusieurs festivals : Festival Rostropovich à Evian, Young Prague et Pekin International Music Festival jouant avec des orchestre prestigieux, comme le, Russian National Orchestra, le Russian State Orchestra, le Young Russia, le Guangzhou Symphony Orchestra, le Philharmonic of Nations, le Tokyo Metropolitan Symphony Orchestra et le Tokyo Symphony. Tout en parcourant le monde, il reste très proche de l’Orchestre de chambre Kamchatka, créé par son premier professeur, également violoniste et chef, Georgy Awakumov. Hyun-Su Shin, violon Hyun-Su Shin est née le 16 juillet 1987. A l’âge de neuf ans, elle remporte le Grand prix de la Honam Arts Violin competition, et, en 1997, le premier prix de la Korean Newspaper music competition. Dès lors, elle entre dans le Jeonju municipal Symphony Orchestra, et, en 1998, elle rejoint le Russian National Symphony Orchestra. Participant à de nombreux concours, elle donne des récitals et participe à des tournées de concerts qui la mène progressivement dans le monde entier. Elle gagne alors les plus grandes salles, comme le Bolchoï avec le Russia Tchaikovsky Conservatory. Hyun-Su Shin étudie actuellement auprès du Professeur Nam Yun Kim, à la Korean National University of Arts. Grigory Sokolov, piano Virtuose très jeune auprès d’Emil Gilels et figure importante sur la scène musicale russe depuis le début de son adolescence, Grigory Sokolov s’est forgé un statut presque mythique parmi les amateurs de musique et les pianophiles à travers le monde. A 16 ans, il a ainsi reçu le premier prix de piano du Concours International à Moscou en 1966. Par son jeu exceptionnel qu’un critique américain qualifiait récemment d’ « une sorte de pianisme, musicalité et qualité artistique qu’on pensait disparue pour toujours », il est considéré par beaucoup aujourd’hui comme le meilleur pianiste vivant au monde. Depuis son premier récital important à Leningrad à l’âge de 12 ans, Sokolov a en effet stupéfait le monde à maintes reprises par l’ampleur colossale de son répertoire et son immense, presque physique, puissance musicale. Utilisant la petite pédale, ainsi qu’un doigté magistral, il fait surgir du piano de concert une immense variété de sons ; il a une palette illimitée de couleurs, une imagination spontanée et un contrôle magique des gammes. Ses interprétations sont poétiques et extrêmement individuelles, sa liberté rythmique ainsi que l’élasticité de son expression sont sûrement inégalées parmi les pianistes d’aujourd’hui. 33 Ceux qui sont habitués à son art sont particulièrement attirés par le naturel de sa façon de jouer, qui fait partie de son credo artistique. Sa façon de jouer ne trahit aucune influence des maîtres du passé, son style et son approche sont entièrement à lui et sont totalement uniques. Quoi que Grigory Sokolov joue, que ce soit une pavane de William Byrd, une fantasia de Bach, mazurka de Chopin ou un prélude de Ravel, tout semble complètement nouveau. Même une sonate familière de Beethoven peut être redécouverte comme un nouveau morceau. Mais toute cette magie a des origines terrestres : Sokolov en connaît plus sur un Steinway que beaucoup de techniciens de piano, et avant de s’asseoir pour jouer d’un instrument inconnu, il examine d’abord sa mécanique interne, en le démontant. Il a l’habitude d’étudier pendant plusieurs heures chaque jour et même le jour d’un concert, il s’exerce sur la scène durant des heures, « apprenant à connaître » le piano. Qu’il préfère enregistrer ses CD en direct n’est pas étonnant, étant donné qu’il aime capturer les moments sacrés d’un concert réel et vivant et éviter l’atmosphère stérile d’un studio. Grigory Sokolov est l’invité régulier des salles de concert et des festivals les plus prestigieux d’Europe. Il a joué à Londres, Paris, Vienne, Berlin, Madrid, Salzbourg, Munich, Rome, New York, et travaillé avec de nombreux chefs d’orchestres parmi les plus importants du monde comme Myung-Whun Chung, Valery Gergiev, Trevor Pinnock, Neeme Järvi, Herbert Blomstedt, Sakari Oramo, Alexander Lazarev, Moshe Atzmon, etc. Il a travaillé avec des orchestres comme le New York Philharmonic, Montreal Symphony, Münchner Philharmoniker, Leipzig Gewandhaus, the Philharmonia et Amsterdam Concertgebouw. Sokolov a effectué un certain nombre d’enregistrements en direct pour les labels Melodya et Opus 111. Ceux-ci comprennent les œuvres de Bach, Beethoven, Brahms, Chopin, Rachmaninov, Prokofiev, Schubert, Schumann, Scriabine et Tchaïkovski. Sa dernière publication est un DVD dirigé par Bruno Monsaingeon filmant un récital de Grigory Sokolov au Théâtre des Champs-Elysées à Paris. Alexandra Soumm, violon Enfant prodige, née en 1989, elle débute ses études avec son père et donne son premier concert en Ukraine à l’âge de 7 ans. Quatre ans plus tard, elle entre au Conservatoire de Vienne et à l’Université de Musique de Graz dans la classe de Boris Kuschnir. Elle remporte le Grand Prix du « Concours du Conservatoire de Vienne » en 2002, et en 2004 celui de « l’Eurovision pour jeunes musiciens ». En 2005 elle bénéficie des bourses Herbert von Karajan de Vienne et Banque Suisse BSI, puis fait ses début au festival « d’Hiver de Saint-Pétersbourg ». Elle joue également pour la première fois avec le Grazer Philharmonisches Orchester ainsi que l’Orchestre National de Montpellier. En 2006, elle joue avec l’Ensemble Orchestral de Paris et fait ses débuts aux Festivals de Martha Argerich, Montepulciano, Verbier et Mecklenburg-Vorpommer avant de retrouver l’Orchestre Philharmonique d’Israël et Joël Levi, puis de jouer avec l’Orchestre National d'Ile-deFrance. L’année 2007 s’ouvre avec l’Orchestre Symphonique de Mulhouse et se poursuit avec l’Orchestre Philharmonique de Nice, suivi d’un retour à Graz, d’un récital aux Sommets Musicaux de Gstaad et avec l’Orchestre National de Lyon. Muhai Tang, direction Muhai Tang est né à Shanghai où il fait ses classes au conservatoire. Il est lauréat du conservatoire de Munich dans les disciplines de la composition et de la direction d’orchestre. En 1983, Herbert von Karajan l’invite à diriger l’Orchestre Philharmonique de Berlin. Par la suite il dirige successivement de très grands ensembles comme la Staatskapelle de Dresde, le Gewandhaus de Leipzig, l’Orchestre Symphonique de la Radio de Bavière, le London Philharmonic, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France, le Symphony Orchestra de San Francisco et celui de Sydney. L’Orchestre Gulbenkian de Lisbonne fut placé sous la baguette de Muhai Tang de 1987 à 1999. Au début de la Saison 2005/06, Muhai Tang dirige, au titre de membre d’honneur et conseiller artistique le Brisbane Symphony Orchestra du Queensland, la Philharmonie Royale des Flandres, le China National Symphony Orchestra et l’Opéra National d’Helsinki, Finlande. Depuis le début de la saison 2006/07, Muhai Tang est directeur artistique et chef d’orchestre du ZKO. A ce titre, il dirigera lui-même une trentaine de concerts annuels. Parmi les solistes éminents qu’il a conduits de sa baguette, citons notamment Mstislav Rostropovitch, Yehudi Menuhin, Itzhak Perlman, Jean-Pierre Rampal, Martha Argerich et Anne-Sophie Mutter. Depuis 2005, Muhai Tang est en outre membre d’honneur et conseiller artistique du Queensland Orchestra. Depuis 2006, il est directeur artistique du Concert Hall de Shanghai, dont il assume la programmation. 34 Jean-Yves Thibaudet, piano Le pianiste Jean-Yves Thibaudet sillonne les quatre coins du monde, avec son style élégant, sa brillante technique et une magnifique intensité de couleur. Ses interprétations mélangent une impérieuse virtuosité et une expressivité lyrique et poétique, ce qui fait de lui un pianiste convoité à la fois par les orchestres, les chefs d’orchestre, les festivals et les musiciens pour sa polyvalence et sa sensibilité artistique. Les temps forts de sa saison 2007-08 aux Etats-Unis comprennent trois représentations au Carnegie Hall de New York avec le Boston Symphony Orchestra, National Symphony Orchestra et le Takács Quartet. Les apparitions orchestrales supplémentaires comprennent le Los Angeles Philharmonic, le Baltimore Symphony, le Minnesota Orchestra, le Detroit Symphony Orchestra, le Houston Symphony et le Cincinnati Symphony Orchestra. Internationalement, la saison a amené Jean-Yves Thibaudet dans seize pays répartis sur cinq continents : tournées avec l’Orchestre Philharmonique de Luxembourg, le London Philharmonic Orchestra et l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, ainsi que des concerts avec des ensembles aussi renommés mondialement que le London’s Philharmonia Orchestra, le NHK et le Singapore Symphony Orchestras, l’Oslo Philharmonic, le Radio Philharmonic Holland, le Tonhalle Orchester Zurich, l’Orchestre de la Suisse Romande, le Seville Royal Symphony Orchestra et le Valencia Orchestra. En 2007-08, Jean-Yves Thibaudet a brillamment interprété un récital au Théâtre des ChampsÉlysées à Paris, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Carnegie’s Zankel Hall à New York et au Chicago’s Symphony Hall. D’autres récitals l’ont amené au Japon, en Allemagne, en Espagne et dans plusieurs villes des Etats-Unis. La saison de J.Y. Thibaudet est complétée par des représentations dans quelques-uns des festivals les plus renommés, parmi lesquels les festivals Tuscan Sun, Ravinia et Saratoga en été 2007, les nuits historiques de décembre du Festival Sviatoslav Richter à Moscou, suivis de représentations au festival Cartagena en Colombie en janvier et au festival de Nouvelle-Zélande en mars. Vif musicien de chambre, Jean-Yves Thibaudet collabore régulièrement avec d’autres artistes remarquables, et est en tournée avec le Takács Quartet en avril 2008. Jean-Yves Thibaudet a enregistré plus de 30 albums, exclusivement chez Decca, avec lesquels il a remporté de nombreux prix, comme le Schallplattenpreis, le Diapason d’Or, le Choc de la Musique, un Gramophone Award, deux Echo awards, et le prix Edison. Son dernier enregistrement, Saint-Saëns, Concerti pour Piano n° 2 & 5, avec l’Orchestre de la Suisse Romande, sorti au début de l’automne 2007, a suivi l’album, Aria - Opera Without Words, sorti en février 2007, inspiré par l’amour et l’admiration que l’artiste a pour la voix humaine en tant que « meilleur véhicule de l’expression dans la musique. » Le disque présente des transcriptions des arias d’opéra de Saint-Saëns, R. Strauss, Gluck, Korngold, Bellini, J. Strauss II et Puccini ; quelquesunes des transcriptions sont de Mikhashoff, Sgambati et Brassin, d’autres de Jean-Yves Thibaudet lui-même. Il est également le soliste de la bande-son nominée aux Oscars en 2005 de Pride and Prejudice d’Universal Pictures, et la même année, il sort un enregistrement de Burleske de Strauss avec le Leipzig Gewandhaus Orchestra. Parmi ses nombreux enregistrements, mentionnons, Satie: The Complete Solo Piano Music, et des albums jazz : Reflections on Duke - Jean-Yves Thibaudet plays the music of Duke Ellington et Conversations with Bill Evans, un hommage à deux grands de l’histoire du jazz. Jean-Yves Thibaudet est né à Lyon, en France, où il commence à étudier le piano dès l’âge de cinq ans et fait sa première apparition publique à sept ans. A douze ans, il entre au Conservatoire de Paris pour étudier avec Aldo Ciccolini et Lucette Descaves, ami et collaborateur de Ravel. A quinze ans, il gagne le Premier Prix de Conservatoire et trois ans plus tard, il remporte les Young Concert Artists Auditions à New York. En 2001, la République française lui décerne le prestigieux Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres et l’année, on lui attribue le Premio Pegasus du festival Spoleto en Italie, pour ses réussites artistiques et son engagement de longue durée pour le festival. Sa plus récente consécration est une Victoire d’Honneur en 2007, qui le récompense pour l’ensemble de sa carrière et qui constitue la plus haute distinction décernée par les Victoires de la Musique en France. 35 Kai Vogler, premier violon Le violoniste Kai Vogler est issu d’une famille de musiciens berlinois. Dès l’âge de 5 ans il commence ses études de violon et les poursuit au Berliner Musikhochschule « Hanns Eisler » avec Michael Vogler et Werner Scholz ainsi qu’avec Wolfgang Marschner à Fribourg.Kai Vogler a remporté de nombreux prix internationaux dont le Concours Zino-Francescatti en France, le Concours International Bach à Leipzig, et le Concours Ludwig-Spohr à Fribourg. Après avoir été premier violon au Berliner Sinfonie Orchester, il est engagé, en 1989, en tant que premier violon du Sächsische Staatskapelle Dresden.Kai Vogler est aussi un soliste et chambriste engagé et il participe de 1989 à 1991 au Marlboro Music Festival dans le Vermont (Etats-Unis) où il joue, entre autres, avec Paul Tortelier, David Soyer, Isidore Cohen, Bruno Canino et Siegfriend Palm.En 1990, Kai Vogler créé, avec Roglit Ishay (piano) et Peter Burns (violoncelle), le Dresdner Klaviertrio. Kai Vogler fait aussi parti des fondateurs du Festival de musique de chambre Schloss Moritzburg dont il était le directeur artistique de 1993 à 2000.Il se produit régulièrement en Europe, en Amérique du Sud, au Japon et aux Etats-Unis où il joue au Carnegie Hall en 2004. Outre le répertoire classico-romantique, il inscrit régulièrement à son programme des concertos plus rarement joués, comme ceux de Schumann, Berg, Schnittke ou Philip Glass. Kai Vogler enregistre des CD sous plusieurs labels : Berlin Classics, Deutsche Grammophon, BIS, Hänssler et Sony Classical. Parmi les plus importants, citons l’enregistrement en 1998 de la Sonate pour violon de Beethoven avec Roglit Ishay (piano), en 2006 un CD du Dresdner Klaviertrio (des œuvres de Dvorák et Janácek) et en 2007 l’enregistrement du Heldenleben (Strauss) avec le Staatskapelle Dresden, sous la direction de Fabio Luisi. Christian Zacharias, direction et piano Christian Zacharias est considéré comme l’un des grands pianistes allemands d’aujourd’hui et un remarquable explorateur musical. Il attire l’attention internationale en tant que lauréat du Concours de Genève en 1969 et du Concours Van Cliburn en 1973. En 1975, il remporte le Premier Prix du Concours Ravel à Paris et débute une carrière internationale en récital dans les grandes capitales européennes et en concert avec les plus grands orchestres et chefs d’orchestre. Christian Zacharias se produit en musique de chambre avec le Quatuor Alban Berg, le Quatuor Guarneri, le Quatuor à cordes de Leipzig, avec Heinrich Schiff et Frank Peter Zimmermann. En 1992, Christian Zacharias fait ses débuts en tant que chef d’orchestre avec l’Orchestre de la Suisse Romande. Dès lors, il reçoit de nombreuses invitations à diriger les principaux orchestres européens. En 2000, il dirige aux Etats-Unis l’Orchestre philharmonique de Los Angeles et en 2006 l’Orchestre philharmonique de New York. Suivront de régulières réinvitations d’orchestres américains renommés. En septembre 2000, Christian Zacharias est nommé Directeur artistique et Chef principal de l’Orchestre de Chambre de Lausanne. Depuis la saison 2002-2003, il est chef principal invité de l’Orchestre symphonique de Göteborg. Dès la saison 2009/2010, Christian Zacharias sera « partenaire artistique » du St. Paul Chamber Orchestra. Après La Clémence de Titus avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne au Grand Théâtre de Genève en 2006, Christian Zacharias dirigera son second opéra, La belle Hélène de Jacques Offenbach, avec le même orchestre en décembre 2008. Christian Zacharias est directeur artistique du Festival Mozart Barcelona qui a lieu chaque année. Le thème de cette année est « Paris et l’esprit français » ; Christian Zacharias et l’Orchestre symphonique de Barcelone y présenteront, entre autres, des œuvres de Mozart, Ravel, Gounod, Poulenc et Haydn. Jusqu’en 1997, Christian Zacharias enregistre chez EMI. Depuis, une nouvelle collaboration est née avec la firme allemande MDG (Musikproduktion Dabringhaus & Grimm). Il reçoit de nombreuses distinctions pour ses enregistrements comme par exemple le « Diapason d’Or » pour son CD des fantaisies, rondos, sonates et autres pièces pour piano de Mozart. Avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne, des œuvres de Mozart, Schumann, Chopin et Michael Haydn sont disponibles. En 2007, Christian Zacharias signe un enregistrement de la Sonate D 959 de Franz Schubert et en 2008 un troisième volume de concertos de Mozart avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne. Parallèlement, il participe régulièrement à des émissions radiophoniques et des films documentaires : « Christian Zacharias joue Domenico Scarlatti à Séville », « Robert Schumann – Le Poète parle » (réalisation : INA, Paris, Collection Opus) et « Entre scène et loge » (WDR-Arte), « Zacharias, Scarlatti, Avison et les autres… » (TSR). En janvier 2007, il est nommé Artiste de l’année par le MIDEM de Cannes. 36 Prof. Tobias Richter, directeur Tout en étudiant la philosophie à Genève et à Zurich, Tobias Richter débute professionnellement au Grand Théâtre de Genève en 1972 dans le domaine de la mise en scène. Après cette période d'apprentissage comme assistant personnel du célèbre Directeur d’Opéra, Götz Friedrich, il travaille par la suite avec Jean-Pierre Ponnelle et avec le Directeur Général de Munich, August Everding, qui l'appelle à ses côtés en 1977 à la Bayerische Staatsoper. En 1980, Tobias Richter présente sa première mise en scène au Marstalltheater, à Munich sous l'égide de la Bayerische Staatsoper. La même année, il devient metteur en scène permanent à l'Opéra de Kassel, et en 1982-83 devient Directeur Général Adjoint dans cette même maison avec la responsabilité de la programmation artistique pour le lyrique, le théâtre dramatique, le ballet et les concerts. Entre 1982 et 1983, il est Directeur Général de l'Opéra de Kassel. En 1984, il est nommé Directeur Général de L'Opéra de Brême. Il y développe son activité de metteur en scène et collabore avec de grands peintres allemands qui lui signeront ses décors, tels que Jörg Immendorff pour Elektra (Richard Strauss), Albert Oehlen pour Tannhäuser (Richard Wagner) et enfin Markus Lüpertz (Directeur de la prestigieuse Ecole des Beaux-Arts de Düsseldorf) pour La Tempête de Frank Martin. Tobias Richter poursuit sa carrière de directeur de théâtre en prenant la direction générale de la Deutsche Oper am Rhein à Düsseldorf/Duisburg en 1996 (nommé en 1994) et y reconstruit la plus grande troupe lyrique d’Allemagne, capable de présenter jusqu’à 400 spectacles par saison. La Deutsche Oper am Rhein emploie près de 600 personnes à l’année et travaille avec deux orchestres, notamment l’Orchestre Philharmonique de Duisburg avec ses 95 musiciens et l’Orchestre Symphonique de Düsseldorf avec 130 musiciens. Il a également développé une importante carrière de metteur en scène dans de prestigieux théâtres comme le Théâtre du Capitole, le Teatro Regio di Torino, l'Opéra de Monte-Carlo, Teatro La Fenice Venise, le Teatro San Carlo di Napoli, l'Opéra National de Zagreb, le Teatro Municipal de São Paulo, le Théâtre du Châtelet Paris, l'Opéra de Montpellier, l'Opéra national du Rhin, l’Opéra de Lyon, l'Opéra de Nice… Il a également travaillé pour de grands festivals internationaux comme Aix-en-Provence et Les Arènes de Vérone. Il a réalisé pour la ZDF (2ème chaîne allemande) un documentaire sur son père, le fameux organiste et chef d'orchestre Karl Richter, intitulé « L'Héritage de Karl Richter », diffusé à plusieurs reprises sur les télévisions autrichienne et allemande, récemment paru en DVD chez Deutsche Grammophon. Depuis 1998, il est Professeur d'Art Lyrique au Conservatoire Supérieur Robert Schumann de Düsseldorf et en 2003 il est élu Vice-Président de la Opernkonferenz, avec Alexander Pereira, Directeur Général de l’Opéra de Zurich. Cette association réunit les 15 plus importantes maisons d’Opéra en Europe du système de répertoire. Tobias Richter est membre de la Chambre Professionnelle des Directeurs d’Opéras (France), du Conseil d’Administration de l’Association Lyrique Européenne « OperaEuropa » et de la « Deutsche Akademie der Darstellenden Künste ». En novembre 2004 il est également nommé Directeur du Festival International de Musique Classique Septembre Musical de Montreux-Vevey en Suisse puis, Président du Jury pour le « Lion d’Or » de la musique contemporaine à la Biennale di Venezia 2006. En 2007, il devient Président du Jury au « Concours International de Violon Tibor Varga » à Martigny / Suisse et en novembre, il est nommé Directeur Général du Grand Théâtre de Genève à compter de la saison 2009-2010. Il est Chevalier des Arts et Lettres de la République française. 37 Informations pratiques BILLETTERIE • Internet : Impression à domicile : www.septmus.ch Impression du formulaire de commande et envoi des billets par la poste www.septmus.ch Bulletin de commande à renvoyer au : Septembre Musical, Billetterie, Case postale 127, CH-1820 Territet-Montreux • Points de vente - Auditorium Stravinski / Montreux / Grand-Rue 95 (fermé du 30 juin au 4 août) - Montreux-Vevey Tourisme / Vevey / La Grenette, Grand-Place 29 - Théâtre de Vevey / Vevey / Rue du Théâtre 4 (fermé du 19 juin au 17 août) - FNAC : Genève, Lausanne, Fribourg, Bâle / www.fnac.ch - TICKETCORNER : Auprès de tous les points de vente / www.ticketcorner.com Call Center : 0900 800 800 (CHF 1.19/min) / +41 900 800 800 • Informations : Septembre Musical Tél. : +41 21 962 80 05 du lundi au samedi de 10h à 15h INFORMATIONS • Septembre Musical - Festival de Musique Classique Montreux-Vevey Case postale 127, CH-1820 Territet-Montreux Tél : +41 21 962 80 00 / Fax : +41 21 962 80 01 www.septmus.ch / [email protected] • Service de presse en France Opus 64 Valérie Samuel / [email protected] Sandrine Nawrot / [email protected] / Assistante Tél : +33 1 40 26 77 94 - Fax : +33 1 40 26 44 98 71 rue Saint-Honoré, F-75001 Paris • Service de presse en Suisse Illyria Communication Illyria Pfyffer / [email protected] / Mob : +41 79 217 15 63 Yunus Durukan / [email protected] / Mob : +41 78 707 03 02 / Assistant Tél : +41 22 970 00 85 - Fax : +41 22 970 00 84 2-4 route des Molards, CH-1281 Russin/Genève • Service de presse en Allemagne Holthausen Kontakte für Kultur Claudia Holthausen / [email protected] Tél : +49 2162 961 540 / Mob : +49 151 1915 5550 Düsseldorferstrasse 31 – Im Hof / D-41749 Viersen 38 Prix des billets Catégories A B C D E AOÛT 28 jeu 20h Stravinski Orchestre de la Suisse Romande Orchestre de la Tonhalle de Zurich Schweizer Kammerchor 160.- 130.- 110.- 80.- 50.- 29 ven 20h Stravinski Staatskapelle Dresden 140.- 120.- 95.- 70.- 45.- 30 sam 20h Stravinski Düsseldorfer Symphoniker 140.- 120.- 95.- 70.- 45.- 31 dim 19h Stravinski Grigory Sokolov 120.- 105.- 85.- 60.- 35.- SEPTEMBRE 1 lun 20h Théâtre de Vevey Kremerata Baltica 105.- 95.- 85.- 60.- 40.- 2 mar 20h Montreux Palace Quatuor Auryn 70.- 45.- 3 mer 18h Castillo Julian Arp & Caspar Frantz Entrée libre 3 mer 20h30 Chillon Badke Quartet 50.- (non-numéroté) 4 jeu 20h Chillon Angela Hewitt 60.- (non-numéroté) 5 ven 20h Chillon David Kadouch 50.- (non-numéroté) 6 sam 20h Stravinski Royal Philharmonic Orchestra London I 140.- 120.- 95.- 70.- 45.- 7 dim 17h Montreux Palace Leonard Elschenbroich & Vadim Gladkov 50.- 40.- 7 dim 20h Stravinski Royal Philharmonic Orchestra London II 140.- 120.- 95.- 70.- 45.- 8 lun 20h Théâtre de Vevey Ensemble Contrechamps 70.- 45.- 35.- 25.- 20.- 9 mar 20h Stravinski Philharmonie Tchèque 140.- 120.- 95.- 70.- 45.- 10 mer 20h Stravinski Orchestre de Chambre de Lausanne 105.- 95.- 85.- 65.- 40.- 11 jeu 14h Stravinski Concert des écoles Entrée libre 11 jeu 20h Palais l’Alcazar Trio Tchaïkovski 70.- 60.- 45.- 12 ven 20h Palais l’Alcazar Quatuor Tchaïkovski 70.- 60.- 45.- 14 dim 17h Stravinski Orchestre de Chambre de Zurich 105.- 95.- 85.- 65.- 40.- 14 dim 20h Chillon Alexandra Soumm & Julien Quentin 50.- (non-numéroté) 39 L’équipe du Septembre Musical Direction Prof. Tobias Richter, directeur Jean-François Monnard, directeur adjoint Caroline van de Ven, chargée de mission Valentin Hardmeyer, chargé de mission Jean-Luc Cougn, assistant administratif Brigit Eichenberger, assistante Isabelle Lanini, responsable billetterie Ana Lugumerski, assistante billetterie Communication Service de presse en France : Opus 64 / Valérie Samuel Service de presse en Suisse : Illyria Communication / Illyria Pfyffer Service de presse en Allemagne : Kontakte für Kultur / Claudia Holthausen Photographie Yunus DURUKAN, Illyria Communication, Genève Graphisme ADB Atelier Dominique Broillet, Genève Chargé du sponsoring Ralph Krieger, GPS Performance, Lausanne Membres du Conseil de la Fondation du Septembre Musical Montreux-Vevey Comité de direction : François Margot, président Charles-Edouard Lambelet, vice-président Régine Kopp Frédéric Küng Pierre-Antoine Morard Olivier Rapin Conseil : Bernard Blatter Madeleine Burnier Christine Chevalley Olivier Cornaz Daniel Krähenbühl Jean-Claude Reber Tobias Richter Karl Anton Rickenbacher Laurent Wehrli Caroline van de Ven, secrétaire Comité de l'Association des Amis du Septembre Musical Olivier Rapin, président Jacqueline Burri, secrétaire Madeleine Burnier Stefano Casa, trésorier André Darbellay Valentin Hardmeyer Marion de Lattre-Wiesel Jacqueline Moser 40 Les partenaires du festival REMERCIEMENTS La Fondation du Septembre Musical Montreux-Vevey remercie ses sponsors, partenaires institutionnels et partenaires artistiques de leur généreux soutien • Lombard Odier Darier Hentsch & Cie • Nestlé • k-werkstatt • Gétaz Romang • Lexus • Multifiduciaire Léman S.A. • Laurent Perrier • Fondation Leenaards • Fondation Casino Barrière Montreux • Fonds Culturel Riviera • La Loterie Romande • Etat de Vaud • Commune de Montreux • Commune de Vevey • Montreux-Vevey Tourisme • Société des Hôteliers Montreux-Vevey Riviera • Fairmont Le Montreux Palace • Royal Plaza • Hôtel du Lac • L’Hebdo • RSR Espace 2 • Du • NZZ • Association des Amis du festival • Concours International Tchaïkovski de Moscou • Montreux Jazz Festival • Verbier Festival Academy • Festival International de musique de Besançon Franche-Comté 41