En route vers la Première Communion…

Transcription

En route vers la Première Communion…
En route vers la Première Communion…
Ce feuillet est destiné aux parents qui accompagnent leur enfant.
1. Sacrement, signe d’amour
Pour mieux expliquer…
Depuis sa mort et sa résurrection, Jésus n'est plus visible aux yeux des hommes.
Mais il reste présent à son Église, en particulier par les sacrements.
L'eucharistie est un des sacrements. Elle est une vraie rencontre avec Jésus-Christ. Le
pain et le vin sont le signe de la présence du Christ, de sa vie donnée pour tous. À
travers le pain et le vin, corps et sang du Christ, nous recevons la vie même de Jésus
ressuscité.
En recevant un sacrement avec sincérité, nous répondons avec foi, de tout notre
cœur, au don de Dieu.
Tout au long de la vie, les sacrements rythment l'existence des croyants. Certains ne
sont reçus qu'une fois : ils marquent des étapes de la vie en Église.
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Le Baptême
La Confirmation
Le Mariage
L’ordre
D'autres peuvent être célébrés plusieurs fois : ils nourrissent la vie tout au long du
chemin.
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la Réconciliation (ou Pardon)
l’Eucharistie (ou Communion
l’Onction des malades.
Pour vivre la 1ère communion, il est nécessaire d’être baptisé. La preuve du
baptême est fournie par un certificat.
Pour aller plus loin :
www.portstnicolas.org : au sommet de n’importe quelle page, taper ‘sacrements’ et
cliquer sur ‘chercher’…
2. Les repas d’aujourd’hui
Pour mieux expliquer…
Notre foi, c'est comme notre corps : elle a besoin de se nourrir.
Profitez de vivre une célébration avec toute votre famille (dans notre secteur, des
messes des familles ont lieu régulièrement dans chaque paroisse).
Les petits plus…
Proposition de prière avant le repas : (Dire cette prière en se donnant la main autour de la
table.)
« Béni sois-tu Seigneur
pour le moment de ce repas
pour la joie d'être ensemble à partager le même pain
rendons grâce à Dieu.
Amen»
Pour aller plus loin : quelques questions
Faim dans le monde : répartition des biens, comment je mange ?
Que mange une famille en Afrique, en Asie, ...
Qu'est-ce que je mange ?
Communication à table, rythme, suggestions ?
Avant les repas, osez-vous une prière pour dire merci ?
Votre enfant mange-t-il seul à midi ? Et si vous organisiez un tournus avec d'autres
parents pour assurer un repas de qualité ?
Pour aller plus loin : quelques liens
Je mange bien, je suis bien.
Sans parler de régime, ni de calories mais de plaisir et de cuisine. Apporter une
information claire et exacte au plus grand nombre de personnes en matière de
nutrition, l’association « la fée Goût d’pousse » vous propose cela. Allez faire un tour
sur le site : www.jemangebienjesuisbien.fr.
La convivialité à table.
Les repas n’ont pas pour seule fonction de se nourrir, ils ont une fonction sociale
importante. Ils sont un temps privilégié pour la communication, l’échange et
l’apprentissage des règles de vie en société. Essayez d’inventer un repas qui vous
ressemble.
Instaurez quelques règles pour vos repas, expliquez-en le bien fondé aux enfants.
Faites–en un jeu et non une contrainte.
Exemples de règles à respecter le temps d’un repas :
- Apprendre à écouter ce que l’autre dit.
- Ne pas couper la parole.
- Echanger sans violence.
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-
Supprimer tout gros mots
Manger sans bruit.
Ne pas parler la bouche pleine.
Ne pas manger avec les doigts.
Ne pas s’agiter dans tous les sens.
Manger la bouche fermée.
Ne pas mettre les coudes sur la table.
Pour que cela marche, soyez fermes sur le respect des règles et amusez-vous.
Un lieu à visiter en famille : l’alimentariun à Vevey, vous trouverez toutes les infos en
tapant : www.alimentarium.ch. Ludique, instuctif et drôle, à visiter en famille.
Qui mange quoi ?
Partager le repas est une habitude universelle. Mais qui mange quoi ? Quelques
familles nous présentent ce qu’ils mangent durant une semaine :
www.menzelphoto.com (cliquer sur ‘food’)
3. Jésus t’invite à son repas
Pour mieux expliquer… faire mémoire
La messe est un acte de mémoire et une actualisation. Elle rend présent ce qui nous
a été transmis par ceux qui nous précèdent. Jésus lui-même y a invité ses disciples :
« faites ceci en mémoire de moi ». Cette invitation s’adresse aussi à nous aujourd’hui,
qui faisons Eucharistie vingt siècles plus tard.
Faire mémoire, c’est davantage que rappeler : on se rappelle une date, mais on fait
mémoire d’un évènement important de sa vie. « Faire quelque chose en mémoire
de », c’est donc une affaire de cœur.
L'eucharistie, c'est la rencontre de Jésus vivant, dans sa parole, dans la
communauté rassemblée, dans le pain et le vin partagés en son nom.
Définitions :
La Passion commémore les derniers jours du Christ. Tout commence et tout finit à
Jérusalem.
Le lien entre l’eucharistie et les évènements de la Passion est si fort qu’il nous faut
entrer dans les trois jours saints de Pâques.
Le jeudi saint fait revivre l’institution de l’eucharistie au cours de la Cène ; le Christ y
fait l’offrande de son corps et de son sang comme nourriture pour une vie éternelle.
Le vendredi saint est centré sur le récit de la Passion et de la mort du Christ ainsi que
sur la méditation de la croix.
Le samedi saint est vécu dans l’attente de la proche résurrection du Christ. La veillée
pascale du samedi soir célèbre la joie de cette espérance et l’allégresse de cet
accomplissement.
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Sacrifier, c’est faire une chose sainte, agréable à Dieu.
Dans l’ancien testament, le sacrifice exprimait une alliance avec Dieu. C’était un
signe pour lui rendre grâce, détourner sa colère, susciter sa bienveillance et se
réconcilier avec lui après une faute.
On présentait à Dieu le meilleur des fruits de la terre ou on immolait un animal.
Parmi tous ces sacrifices, il y avait l’agneau pascal qu’on immolait et mangeait à la
fête de la Pâque.
Avec Jésus, le sacrifice prend une signification nouvelle. Jésus offre sa vie par amour
jusqu’à mourir sur la croix. Ce sacrifice de toute sa vie dépasse et rend inutile tous les
autres sacrifices. Jésus est le véritable agneau pascal.
Chaque eucharistie actualise le sacrifice de Jésus qui se rend présent parmi nous.
Pour aller plus loin :
Déroulement d’une Pâque juive : http://www.stjosephdesepinettes.org/repas3.htm
Référence texte : Exode 12-13
4. Une histoire d’amour
Pour mieux expliquer… l’icône de Roublev :
Il existe une peinture qui aide beaucoup à mieux comprendre que Dieu est une
communion d’amour de 3 personnes. Elle a été réalisée par Andreï Roublev, un
moine russe qui vécut au 15ème siècle. On l’appelle aussi l’icône de la Trinité. Les
chrétiens y voient la représentation de Dieu communion de trois personnes : le Père,
le Fils, le Saint-Esprit.
Le Père, le personnage de gauche, est très discrètement habillé, avec des couleurs
presque ternes, peu prononcées. Cela signifie qu’il demeure invisible, personne ne
l’a jamais vu sauf le Fils et l’Esprit Saint.
Le Fils, le personnage central est connu sous le nom de Jésus, le Christ. Il s’est fait
homme, il est né parmi les hommes, il a vécu sa vie d’homme, est mort sur une croix
et est ressuscité d’entre les morts. La cape bleue signifie qu’il est né de Marie. Sa
tunique rouge signifie qu’il a donné son sang pour le salut du monde sur la croix. Et
son écharpe d’or signifie qu’il est ressuscité et que sa vie se transmet aujourd’hui par
son eucharistie.
L’Esprit Saint porte un vêtement vert et un vêtement bleu. Ils signifient que l’Esprit
Saint est la vie même de Dieu et qu’il est à l’origine de toute vie dans l’univers.
Ils sont assis autour d’une table, laissant une ouverture, comme une invitation à nous
joindre à eux. Chaque personnage tourné vers l’autre et chaque regard sont une
invitation à entrer dans le mouvement dynamique qui nous porte vers les autres.
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Corriger pour apprendre : les 7 erreurs
4 détails importants :
-
manque le pain dans la coupe : symbole de Dieu qui donne sa vie
manque un doigt tendu au fils : 3 doigts tendus = symbole de la trinité
manque une aile au fils : symbole de son caractère divin
manque l’écharpe sur l’épaule du Fils : symbole de sa résurrection et de
l’eucharistie (cf. ci-dessus)
3 détails moins importants :
-
pied de la chaise de l’Esprit
feuillage de l’arbre derrière
une sandale du Père manque
5. Une histoire d’amour d’aujourd’hui
Corriger pour apprendre : le scrabble
Un, uni, commun, union.
Explication de ‘communion’ :
Social : harmonie d’action et de sentiment dans un groupe.
Christianisme : Actualisation du repas de Jésus la veille de sa passion.
Communion des saints : union de l’ensemble des fidèles vivants et
morts, unis par leur appartenance au Christ
Les petits plus…une histoire à lire à votre enfant
Le conte de Mischa
Il y a très longtemps, dans un pays très loin d’ici, se trouvait un village perdu dans la
montagne. Et dans ce village arriva une bien étrange aventure.
C’était la fin de l’hiver, presque le début du printemps. Pour dire vrai, on aurait dû déjà voir le
printemps. Le soleil aurait dû éclairer plus fort, on aurait dû voir du ciel bleu, la neige aurait dû
être presque fondue sur les montagnes qui entouraient le village, on aurait dû voir un peu
d’herbe verte dans les prés et les premières pâquerettes.
Or c’est tout le contraire qui arrivait. Le ciel était encore plein de nuages gris et sombres, il
gelait encore très fort dans les prés, il y avait du givre aux fenêtres, les arbres n’avaient même
pas encore de bourgeons. Et les gens étaient tous de très mauvaise humeur.
Dans le village, on commençait à avoir peur… Les plus vieux grands-pères disaient : « On n’a
jamais vu ça. A cette époque de l’année, le printemps devrait être là ».
On commençait à avoir peur, parce que dans les bûchers, la réserve de bois diminuait.
L’hiver avait été très froid, alors les gens avaient puisé dans le tas de bois en se disant qu’au
printemps on irait de nouveau en couper dans la forêt. Et dans les maisons, les bougies qui
servaient à éclairer diminuaient aussi. Les gens se disaient : « Si ça continue, avec quoi va-ton se chauffer ? Avec quoi va-t-on s’éclairer ? » Et tout le monde était inquiet.
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La peur devint très grande lorsqu’on s’aperçut que la seule route qui conduisait à la vallée,
vers la ville était complètement fermée par un immense tas de cailloux et de neige qui
étaient tombés de la montagne. Il était absolument impossible de passer.
Oh ! bien sûr, comme toujours, quelques familles riches avaient bien assez de bois et de
bougies en réserve. Elles avaient pu acheter toutes les bûches qui restaient chez le bûcheron,
et toutes les bougies que l’épicier gardait dans son magasin.
Mais pour les autres, c’était bien différent : avant de remettre une bûche dans le fourneau,
on attendait le tout dernier moment, juste avant que la braise ne s’éteigne. Et on se serrait
autour du fourneau, pour avoir le plus de chaleur possible.
Et on n’allumait plus qu’une seule bougie à la fois, quand vraiment il faisait trop noir et qu’on
ne pouvait plus faire autrement. Cela devenait vraiment terrible : on avait de plus en plus
froid et on y voyait de moins en moins clair. Et le printemps qui ne venait toujours pas !
Dans une des familles les plus pauvres, il y avait un petit garçon qui s’appelait Mischa. Un jour,
sa maman lui dit : « Mischa, va dans le bûcher me chercher une bûche. Prends la plus grosse,
pour chauffer un peu mieux, car ta petite sœur est malade. »
Mischa obéit. Mais quand il revint, en portant sa bûche, il était tout pâle. « Maman » dit-il tout
bas, en lui donnant la bûche, « c’est la dernière ». « O mon Dieu ! » s’écria la maman en
pleurant. « Mais qu’allons-nous devenir ? »
Et elle n’osa pas mettre la bûche dans le fourneau.
Plus tard, quand le papa de Mischa revint du travail, Mischa lui apprit la nouvelle : on n’avait
plus de bois à la maison. Le papa s’assit comme si on lui avait donné un coup. « C’est terrible,
dit-il ». Et pendant un bon moment, il se taisait. Puis il disait de nouveau, en secouant la tête :
« C’est terrible ! C’est terrible ! »
Mischa, qui commençait à sentir le froid, mit son manteau et sortit doucement de la maison.
Pendant longtemps, il marcha dans le village un peu pour se réchauffer, un peu pour trouver
une idée, un peu pour passer le temps. Il se mit à compter les maisons, comme ça, pour
jouer : une, deux, trois… sept…onze…vingt… Et il chantonnait pour se donner du courage :
« Je voudrais des bûches… je voudrais des bûches… »
Soudain, il s’arrêta : une idée ! Il avait une idée ! Si on mettait ensemble toutes les bûches qui
restent dans le village, ça ferait un formidable feu ! Et tout le monde aurait chaud ! Et Mischa
était très content de son idée. Mais presque aussitôt il se dit, tout triste : « Non, ça ne
marchera pas. Ici, les gens sont toujours en chicane. Jamais ils ne voudront. »
Pourtant Mischa s’en alla chez le chef du village qu’on appelait le Grand Kassis. Et Mischa
expliqua son idée : « Si on mettait toutes nos bûches ensemble, on pourrait faire un grand feu,
un seul et tout le monde se mettrait autour, et tout le monde aurait chaud ».
Le Grand Kassis regarda Mischa. Il se gratta la tête, il se gratta le nez, il se gratta le menton et
finit par dire : « Tu es fou ? Qu’est-ce que tu me racontes là ! » Et il se gratta de nouveau et
même plusieurs fois, ce qui fit presque rire Mischa. Après un long moment de silence pendant
lequel il ne faisait que Hum ! Hum !
Le Grand Kassis dit enfin : « C’est une idée. Oui, c’est une idée. On peut toujours essayer. Tu
sais, avec les gens d’ici, ça ne va pas être facile. Mais de toute façon, on n’a rien à perdre.
Bon, que tout le monde vienne dans la grande salle de ma maison : il y a de la place pour
tous, et puis, il y a surtout une grande cheminée. Je vais faire avertir les gens ».
Mischa partit en courant à la maison et raconta ce qui se passait. Et toute la famille de
Mischa s’en alla vers la maison du Grand Kassis. Son papa portait sa petite sœur qui était
malade. Mischa, lui, portait dans ses bras la dernière bûche de la maison. Arrivé dans la
grande salle, c’est lui qui alluma le feu dans la cheminée.
Puis arrivèrent les gens, les uns après les autres, tout timides, se disant à peine bonjour. Il faut
dire que depuis le temps qu’ils se chicanaient pour tout et pour rien, ils avaient perdu
l’habitude de se parler. Mais quand la chaleur commença à remplir toute la salle, les gens se
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sentirent moins gênés. Et quand le feu se mit à pétiller comme un fou, les gens osèrent se
regarder et commencèrent à se parler. Il n’y avait d’ailleurs rien d’autre à faire…
Et ce soir-là, ce fut le premier miracle : on se parla tant et si bien qu’on se mit à rite de toutes
ces bêtises qui avaient jeté le malheur sur le village.
Et pour finir, tenez-vous bien, quelqu’un chanta, et bientôt tout le monde chantait et dansait
au son de l’accordéon. On fit une fête à tout casser, à tel point qu’on y passa toute la nuit,
réchauffé et éclairé par le feu que Mischa faisait vivre avec les bûches que les gens avaient
apportées.
Et c’est au petit matin qu’arriva le deuxième miracle.
En se penchant, Mischa aperçut par la fenêtre une toute petite lumière. Alors, il cria très fort :
« Une étoile ! Je vois une étoile par la fenêtre ! » Tout le monde s’arrêta de danser stupéfait.
« C’est ma foi vrai » dit le Grand Kassis, en regardant lui aussi.
Alors il se passa quelque chose d’incroyable. Tous les gens coururent dehors et regardèrent
ver le ciel. Une, deux, dix, puis vingt, puis mille étoiles apparurent dans le ciel.
Il soufflait un vent chaud qui chassait les affreux nuages qui cachaient le ciel. Les gens
criaient de joie et pleurèrent d’émotion quand bientôt, vers les montagnes une lumière se
montra, toujours plus grande, jusqu’à devenir le soleil lui-même.
Alors les gens firent une immense ronde en chantant.
6. L’église, lieu de rassemblement
Pour mieux expliquer… le jour du Seigneur
Chez St Luc toutes les apparitions de Jésus ressuscité ont lieu le « premier jour de la
semaine » selon l’expression utilisée dans cet Évangile.
Ce premier jour de la semaine devient donc tout naturellement pour les premiers
chrétiens le jour de la résurrection. A ce jour particulier et unique, ils donnèrent le
nom de « jour du Seigneur », ce qui se dit en latin : « dies domini » et qui se traduit en
français par : « dimanche ».
Corriger pour apprendre : la maison du Seigneur
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L’ambon : c’est de cet endroit que la Parole de Dieu est proclamée ; c’est
une sorte de pupitre sur lequel on pose la Bible ou le « lectionnaire » (le
livre des lectures).
L’autel : c’est l’endroit principal de l’église. Il est placé au milieu de
l’espace qu’on appelle le chœur. C’est sur l’autel que la messe est
célébrée ; il est sur une estrade pour que tout le monde le voie bien.
L’autel représente le Christ qui rassemble les hommes.
Le baptistère : c’est l’endroit où sont célébrés les baptêmes. Souvent, il se
trouve près de la porte puisque le baptême est le sacrement d’entrée
dans l’Église, peuple de Dieu.
Le bénitier : il se trouve souvent près de la porte. Il contient de l’eau bénite
=> la même que celle du baptême. En entrant, les chrétiens y trempent la
main avant de faire le signe de croix.
Le clocher : c’est le signal de l’Église. Sur le toit, il y a une croix et souvent
un coq : de même qu’à la campagne le coq réveille les gens, de même
les cloches nous aident à nous réveiller, à nous souvenir de la messe.
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La croix : c’est l’emblème des chrétiens. Elle nous rappelle que c’est par
amour que Jésus a donné sa vie pour nous. Elle est le signe de la vie
nouvelle et éternelle.
La sacristie : dans cette pièce attenante à l’église, on range tout ce qui
sert à la messe et aux autres célébrations.
Le tabernacle : dans ce petit coffre, on conserve les hosties consacrées
pendant la messe. C’est une réserve pour pouvoir porter la communion
aux malades. Lorsqu’on passe devant le tabernacle, on s’incline, puisque
le corps du Christ y est présent. Pour le signaler, une petite lampe rouge est
allumée près du tabernacle !
Les statues : de Marie ou de saints, c’est-à-dire de grands témoins de la foi
chrétienne. Souvent on allume des bougies devant les statues ; elles
servent à nous représenter : comme leurs flammes montent vers le ciel, nos
prières montent vers Dieu.
Les vitraux : ils représentent souvent des scènes tirées de la Bible, de
l’Évangile ou de la vie des saints. C’est tout cela qui nous éclaire et qui
nous aide à comprendre ce qu’est « être croyant ».
7. La messe : l’Accueil
Pour mieux expliquer… les parties de la messe
1. Le rassemblement
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Accueil
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Pardon
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Prière
2. La Parole
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Nous écoutons
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Nous répondons
3. L’Eucharistie
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Offrande
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Prière
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Communion
4. L’envoi
Définitions :
Eucharistie : Ce mot signifie « action de grâce », « remerciement ». C’est l’autre nom
de la messe : c’est le repas où Jésus dit merci à son Père parce que son amour est
plus fort que le mal et la mort.
Le signe de la Croix : C’est le signe des chrétiens. Il rappelle que Jésus a donné sa
vie sur la croix pour sauver tous les hommes. Par ce geste, les chrétiens disent qu’ils
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veulent suivre le Christ avec leur intelligence, leur cœur et leur force. Ils affirment leur
foi en Dieu, Père, Fils et Esprit.
Amen : Ce mot hébreu signifie « solide », et « vrai ». Jésus l’utilise souvent. Quand
nous répondons « Amen » c’est pour dire « C’est vrai, nous croyons ».
8. La messe : la Parole
Pour mieux expliquer…les différentes lectures
Première lecture : D’habitude, on lit un passage de l’Ancien Testament en lien avec
l’Evangile du jour. Pendant le temps de Pâques, on lit les Actes des Apôtres. Ils
racontent la vie des amis de Jésus après la Résurrection.
Le psaume : En réponse à la première lecture, l’assemblée chante (ou lit) une très
belle prière de la Bible, prière du peuple d’Israël, donc de Jésus aussi, reprise par la
tradition chrétienne.
La deuxième lecture : On lit un passage d’une lettre d’un apôtre. Paul, Pierre,
Jacques ou Jean donnent des nouvelles, des conseils, des avertissements aux
premières communautés chrétiennes.
Alléluia : Ce mot vient de l’hébreu et veut dire « Louez Dieu ! Acclamez-le ». On le
chante pour acclamer la Parole de Dieu et le Christ ressuscité, sauf pendant le
Carême, pour marquer l’attente de Pâques.
L’Evangile : Après l’Alléluia, on proclame un passage de l’Evangile. C’est ce passage
du Nouveau Testament qui donne tout son sens à la liturgie de la Parole. Il y a quatre
évangélistes, Matthieu, Marc, Luc et Jean.
Le Credo : Ce mot latin signifie « Je crois ». C’est le nom des textes ( le Symbole de
Nicée-Constantinople, le Symbole des Apôtres) que les chrétiens ont écrits pour
résumer leur foi. Pour nous, ce sont des repères reçus de l’Eglise pour avancer
toujours plus profondément dans la foi.
Pour aller plus loin…
Lire l’évangile du dimanche aux enfants avant la messe dominicale :
www.aelf.org/office-messe
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9. La messe : l’Eucharistie
Pour mieux expliquer…l’eucharistie
Nous voici devant le grand mystère qui est au cœur de l’eucharistie. Le prêtre refait
les mêmes gestes que Jésus a faits au cours de son dernier repas. Depuis Pâques et
depuis des siècles, à travers ces gestes, Jésus se rend présent au monde et à son
Eglise, dans le sacrement de l’eucharistie. Toute notre vie, nous découvrirons les
trésors de sa présence.
Définitions :
Prière eucharistique : Grande prière de louange adressée au Père, au cours de
laquelle les chrétiens font mémoire de la mort et de la résurrection de Jésus en
demandant à l’Esprit Saint d’agir dans le cœur des hommes et dans l’Eglise.
Corps et Sang du Christ : A la consécration, au nom de l’assemblée, le prêtre prie le
Seigneur d’envoyer son Esprit sur les offrandes. L’Esprit Saint rend réelle la présence
du Christ dans le pain et le vin, comme Jésus l’a promis au cours de son dernier
repas. Le pain et le vin deviennent Corps et Sang du Christ. Ainsi Jésus-Christ se fait
nourriture pour celui qui le reçoit.
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10. La messe : l’Envoi
Définitions :
Bénédiction : Bénir, c’est dire « le bien ». A la fin de la messe, quand le prêtre bénit
l’assemblée au nom de Dieu, il annonce que Dieu reconnaît ce qu’il y a de bon en
chacun, qu’il désire le bonheur des hommes et qu’il leur donne sa force.
Pour mieux expliquer…les prolongement de l’Eucharistie dans le quotidien
L’Eucharistie nous apprend à rendre grâce.
La vie est dure, mais ceux qui savent dire merci reconnaissent sa richesse et savent
apprécier chaque instant.
L’Eucharistie nous fait entendre la Parole de Dieu qui est une lumière et une
espérance sur notre route de chaque jour.
L’Eucharistie nous met en contact avec le Christ qui donne sa vie.
Au quotidien, nous sommes bien appelés, nous aussi, à donner quelque chose de
notre vie pour le bien des autres.
L’Eucharistie nous unit à ceux qui sont proches de nous mais aussi à tous les hommes,
les vivants et les morts.
La civilisation d’aujourd’hui nous montre de plus en plus que tous les hommes sont en
relation les uns avec les autres.
Sortant de l’église le dimanche et, le lundi, retournant au travail, nous ne quittons pas
le Christ.
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Annexe : bibliographie
Pour suivre et vivre la messe :
Prions en Eglise junior Editions Bayard Presse
Pour accompagner les enfants et les aider à comprendre
le sens de la messe, Prions en Eglise Junior vous offrira tous
les 2 mois :
- les textes complets du dimanche : lectures, Evangile.
- une explication adaptée aux lecteurs dès 8 ans
- des idées d'actions, de jeux… pour aller plus loin dans le
quotidien
Trésors de la messe. Editions TARDY – La Diffusion Catéchistique - Lyon
Un vrai missel pour participer aux célébrations eucharistiques et découvrir
les liens entre la liturgie, la vie de Jésus et celle des enfants.
La messe, une fête! Editions du Signe
L’accueil, le pardon, la Parole, l’eucharistie et l’envoi, tous les
temps forts expliqués de manière simple et attrayante pour
vivre la messe comme une vraie fête.
Les pages centrales une fois détachées permettent au jeune
lecteur de fabriquer son propre petit missel...
Sites internet : prières, jeux, animations et questionnaires pour découvrir les Evangiles
et la parole de Dieu.
- http://www.idees-cate.com/
- http://www.cate-ouest.com/tempsordi/catechese.html
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