KIEV - 60 - Www Thydelor Eu

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RBTD _60
KIEV -60
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Mode d’emploi
(v.2)
La v.1 a déjà quelques années, après la demande de renseignements d’un internaute, je l’ai relue et l’ai trouvée un peu « légère » donc
je l’ai réécrite, complétée et remaniée.
ATTENTION : ce mode d’emploi ne fait qu’exposer ce que j’ai découvert de mon Kiev 60 et la façon dont je
l’utilise. Ce contenu n’est en rien contrôlé par Arsenal® (le fabricant) !… Il est toujours possible que certaines
actions dépassent les tolérances de fabrication…
Je vous livre ce « mode d’emploi » dans l’état ! Si vous n’êtes pas habitués aux appareils « anciens » et donc que
vous n’avez pas un esprit suffisamment critique pour savoir si vous devez ou non appliquer le contenu de ce
document, ne le lisez pas !… Je ne saurais en aucun cas être tenu pour responsable en cas d’incident (perte d’un
film dont le contenu était très précieux) ou d’accident (dommage causé à l’appareil) faisant suite à une
manipulation proposée dans ces pages…
Modification, diffusion et reproduction INTERDITES
ATTENTION ! Si vous n’avez pas une
bonne
connaissance
des
appareils
photographiques anciens et/ou des
appareils soviétiques, NE TOUCHEZ
PAS A VOTRE KIEV 60 AVANT
D’AVOIR LU ET COMPRIS LA
TOTALITE DE CE PETIT MANUEL
!!!!!…
MON « MANUEL DE L’UTILISATEUR »
RBTD _60
(KIEV -60)
Le RBTD_60 n’est plus fabriqué depuis une date indéterminée (1990 ? 2009 ?). Il existe de nombreux types de RBTD_60, selon les
vendeurs actuels. Chacun modifiant le RBTD_60 original pour lui donner son propre nom de marque (certains conservent le nom de
RBTD ou de KIEV). Les modifications retrouvées sur ces « nouvelles versions » peuvent être intéressantes (pour certaines) mais la
plupart ne correspond qu’à l’amélioration d’un « défaut de conception » qui n’a jamais existé que dans la rumeur que le vendeur a, luimême, lancé sur internet… Il en est même qui le proposent en format 45x60 ! Sans intérêt !… Posséder un appareil 60x60, ayant le
poids d’un 60x60, la taille d’un 60x60 et ne faire que
du 45x60 !… Sans compter que ce format rectangulaire
est prévu vertical (normal…) ! Pour créer une photo «
classique » (horizontale) il faut tenir son Kiev (de 2kg)
tourné à 90° et se « battre » avec le déclencheur !…
Quoi qu’il en soit, modification intéressante ou non, le
vrai collectionneur et le vrai amoureux d’appareils
photographiques soviétiques préfèrera trouver un
lacunes ou les faiblesses éventuelles de son propre
RBTD_60 original, quitte à améliorer lui-même les
exemplaire !… En effet, la seule rumeur qui soit
fondée, concernant les appareils photo soviétiques est
celle qui affirme que la qualité de fabrication n’est
pas constante mais fonction des objectifs de plan (on
devait fabriquer un nombre d’appareils fixé par l’état
sur une année, on n’était nullement tenu à une
production de qualité ! En avance sur le plan ? On prendra plus de temps pour chaque appareil ! En retard sur le plan ? On accélère la
cadence…). C’est ainsi que, si le RBTD_60 n°10 est de bonne qualité, le n°11 peut être totalement loupé et le n°12 être parfait… Dans
ce cas, essayez votre RBTD_60, s’il peut faire 4 films sans rendre l’âme, il s’agit d’un RBTD_60 n°10, s’il peut faire 10 films, il s’agit
d’un RBTD_60 n°12… Mais, même s’il ne s’agit que d’un n°10, les problèmes ne devraient pas être trop graves et facilement
réparables… Si, par malheur, il s’agit d’un RBTD_60 n°11, échangez-le immédiatement !!! D’où l’importance d’acheter votre
RBTD_60 (idem pour tout le matériel soviétique !) chez un vendeur honnête qui garanti l’échange ou le remboursement du matériel
défectueux !!!
NOTES IMPORTANTES CONCERNANT L’UTILISATION DU RBTD_60
Quelle que soit sa date de fabrication, il faut considérer le RBTD_60 comme un appareil ANCIEN !!! Le RBTD_60 est un RBTD_6C qui
a perdu sa capacité à recevoir les films 220 et qui (heureusement !) a vu son bouton déclencheur situé à droite de l’appareil. Le
RBTD_60 est un RBTD_6C à qui on a ajouté une synchro-flash. Tout le reste est STRICTEMENT identique ! On doit donc considérer
notre RBTD_60 comme un RBTD_6C !
Il est donc INDISPENSABLE de prendre quelques précautions lors de l’utilisation du RBTD_60 ! Si vous ne respectez pas ces
quelques conseils, vous devez vous attendre à un problème avec votre superbe RBTD_60 !
 Quand vous armez l’obturateur du RBTD_60, il faut absolument tirer le levier d’armement doucement, à fond et en un seul
mouvement
 Quand l’obturateur du RBTD_60 est armé, il faut absolument accompagner le levier d’armement jusqu’à sa position de repos, si
vous le lâchez, vous ferez « sauter » des ressorts fragiles…
 Quand vous avez pris une photographie, si vous prévoyez de ne pas vous servir de votre RBTD_60 avant un certain temps, il
faut absolument éviter d’armer l’obturateur, les ressorts de l’obturateur sont très fragiles et n’aiment pas être sous tension trop
longtemps
 Quand vous avez pris une photographie, si vous prévoyez de faire une autre photographie, il faut absolument réarmer
immédiatement l’obturateur de votre RBTD_60, en effet, sur les moyens formats anciens (et le RBTD_60 en est un), le miroir ne
redescend pas automatiquement une fois l’obturateur refermé et le rideau de l’obturateur reste donc exposé à la lumière. Si un
rayon de soleil traverse l’objectif, il sera focalisé par ce dernier et viendra « brûler » un trou dans le rideau de l’obturateur (tissu
noir) ce qui aura pour effet de voiler tous les films à venir !!! Au pire, replacez le capuchon d’objectif si vous ne souhaitez pas
réarmer…
 Ne perdez jamais les capuchons de vos objectifs : outre le fait de protéger vos objectifs, ils protègent le rideau de l’obturateur
contre le problème décrit ci-dessus
 Quand vous ouvrez le dos du RBTD_60, ne forcez jamais ! Il ne s’ouvre pas totalement !!! Le RBTD_60 est très lourd mais son
poids n’est pas dû au dos qui n’est pas très épais mais très grand… Il peut se voiler facilement et, si cela devait arriver, le
RBTD_60 ne serait plus étanche à la lumière ! Donc inutilisable !
 Quand vous fermez le dos du RBTD_60, ne le « claquez » pas ! Accompagnez-le dans sa course, aidez-le à se placer exactement
en face de son emplacement dans le corps de l’appareil avant de le presser pour la fermeture. Si vous ne le faites pas, vous
risquez de voiler le dos et ainsi perdre l’étanchéité du RBTD_60 à la lumière…
 Quand le dos du RBTD_60 est ouvert, ne touchez JAMAIS le rideau de l’obturateur !… Il est très grand, très fin et très fragile
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Si, dans le viseur du RBTD_60 vous voyez des poussières voire des poils, retirez le viseur prismatique (s’il est en place) et
soufflez fortement sur le dépoli. Soufflez également fortement sur la vitre inférieure du viseur prismatique. Ne touchez jamais à
ces éléments et encore moins avec des produits de nettoyage !!! Si le souffle puissant ne suffit pas à faire disparaître les
éléments « gênants », tant pis, laissez-les, ils n’apparaîtront jamais sur la photo ! (ce conseil ne s’applique pas uniquement au
RBTD_60)
Si vous repérez la présence de poussières ou de poils sur le miroir, ne faites rien ! Le miroir est très grand et très fin donc
extrêmement fragile (ce conseil ne s’applique pas uniquement au RBTD_60)
N’essayez JAMAIS d’ouvrir le corps du RBTD_60! Même si vous pensez qu’un simple dépoussiérage du mécanisme peut être
bienvenu ! Le RBTD_60 est un vrai réveil ! Avez-vous déjà ouvert un réveil mécanique ? Non ? Et bien, à peine ouvert, il
« explose » littéralement !… Confiez toujours le RBTD_60 à un professionnel ou un amateur (vraiment) éclairé !!!
Si vous utilisez le viseur prismatique TTL sur votre RBTD_60, fixez le sabot porte accessoire amovible (le porte flash). En
effet, le viseur prismatique est fixé par deux petites pattes métalliques dont une seule est protégée. Le fait de placer le sabot
porte accessoire empêchera physiquement l’accès de la patte métallique protégée à vos doigts ! Impossible de faire tomber le
viseur prismatique accidentellement (on ne doit rajouter que quelques grammes aux quelques centaines que pèse le viseur, ça
en vaut la peine !…)
Quand vous installez un objectif sur le RBTD_60, posez l’appareil à plat sur son dos, placez l’objectif bien à sa place (placez la
petite patte métallique dans son logement) puis vissez la bague de blocage de la baïonnette à fond mais sans forcer, vous
risqueriez de ne plus pouvoir débloquer la baïonnette !!! Il n’y a aucun « clic » de fin de course prévu
En plus de ces conseils, appliquez systématiquement cette loi : douceur obligatoire quelle que soit la manipulation effectuée sur
le RBTD_60.
RELISEZ REGULIEREMENT CES RECOMMANDATIONS ! IL EST
INDISPENSABLE DE LES CONNAITRE PAR COEUR ! MEME SI
VOUS POSSEDEZ VOTRE RBTD_60 DEPUIS DES ANNEES, UNE
PIQURE DE RAPPEL EST TOUJOURS INDISPENSABLE !!!
LE RBTD_60 VU DE PRÈS
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appareil moyen format reflex mono objectif avec viseur prismatique TTL amovible pouvant être remplacé par un viseur
capuchon pliant (livré) permettant également la visée « sport ».
format 60x60mm sur film 120 (uniquement) même si son aspect général reprend celui des reflex petit format (24x36) en
beaucoup plus gros et plus lourd.
objectif « normal » 80mm FHCTYFK_DJKYF_3 (ARSAT-VOLNA –3) traité multicouches. F/2.8 (c’est bien), fabriqué par
FHCTYFK (ARSENAL) à Kiev. Cet objectif livré par défaut est extraordinaire : précis, doux, piqué etc. Par contre, pour la
macrophotographie… tintin, 60cm avec un objectif « normal » c’est loupé… heureusement que le RBTD_60 est livré avec deux
bagues-allonges. Cet objectif accepte des accessoires de 62mm à vis.
l’objectif présente une monture à baïonnette compatible « Pentacon Six ». Cette monture ouvre la porte à une collection vaste
est fantastique d’objectifs Carl Zeiss Jena, Schneider Kreutznach et bien sûr les objectifs Ukrainiens. Cette collection couvrant
une gamme d’objectifs allant du 30mm (non fish-eye, il couvre tout le champ de 6x6cm) au 1000mm !…
le RBTD_60 présente un fonctionnement 100% mécanique
obturateur mécanique focal en tissus
plage de vitesses d’obturation de 1/2s à 1/1000s et pose « B »
si le RBTD_60 est 100% mécanique, son viseur prismatique TTL contient une cellule CdS. Donc le boîtier ne possède pas de
logement à pile, mais le viseur oui…
l’avance du film est mécanique, vue par vue par ½ révolution du levier d’armement de l’obturateur et d’avancement du film.
compte-poses mécanique avec remise à zéro automatique
bouton déclencheur acceptant un déclencheur souple (livré)
absence de retardateur
posemètre :
o cellule CdS placée dans le viseur prismatique qui transforme le RBTD_60 en RBTD_60 TTL
o mesure de la lumière traversant l’objectif sur une zone centrale élargie
o échelle de sensibilité de 9 à 1000 UJCN (GOST) combinée à une échelle DIN {voir le chapitre traitant des conversions
UJCN/ASA/DIN}
o l’interrupteur Marche/Arrêt/Test de piles est mal placé sur le côté gauche du prisme (peu pratique)
o le posemètre est couplé à… rien du tout ! Deux diodes signalent la bonne mesure à reporter sur une échelle qui
déterminera les couples vitesse/ouverture parmi lesquels il faudra choisir et appliquer manuellement. (Ah, les
soviétiques avaient une drôle de façon de créer des choses simples !… Voyez le chapitre traitant de la mesure de
l’exposition)
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synchronisation du flash :
o prise de synchronisation : une standard sur la face avant de l’appareil
o synchronisation X à toutes les vitesses de « B » à 1/30s
système inefficace de mémorisation du type de film (une bête fenêtre destinée à recevoir le carton du film aurait été plus
pratique !…)
expositions multiples impossibles
sabot de fixation à un trépied avec pas européen standard, il faut un adaptateur (non livré) pour utiliser un trépied au pas
international
testeur de profondeur de champ (!!! très bien !!!)
le fût qui porte la monture d’objectif est surélevé par rapport à la semelle de l’appareil, ce qui fait que le bascule en avant (peu
gênant, mais sur le coup, Kiev aurait pu copier le Pentacon 6 qui, lui, portait un pied sous le fût)
odeur incomparable (enivrante mais on finit par l’aimer… si si !)

le RBTD_60 est livré avec :
o 1 boîtier
o 1 objectif « normal »
o 2 filtres
o 1 pare soleil caoutchouc
o 1 viseur prismatique TTL
o 1 viseur capuchon pliant
o 1 courroie de cou
o 2 bagues allonge
o 1 déclencheur souple
o 1 griffe porte accessoire amovible
o 1 sac (en cuir !) contenant l’ensemble du set

le RBTD_60 est un appareil modérément lourd pour un moyen format: 1950g
o avec objectif, viseur TTL, piles dans le viseur TTL, griffe porte flash
o sans sacoche, courroie, film, filtre, soleil
o mais attention, l’FHCTYFK_DJKYF_3 (ARSAT-VOLNA –3) est léger, ajoutez donc 1 kg avec un 30mm, un 250mm
ou un 500mm !… (il est préférable d’avoir une certaine expérience du moyen format pour photographier « à main
levée » avec un RBTD_60 et ce genre d’objectifs ou d’acheter un bon trépied…)
LE RBTD_60 VU DE PRÈS PAR L’IMAGE
LE RBTD_60 VU DE FACE
01 : viseur prismatique TTL
02 : logement à pile du viseur TTL
03 : sabot porte accessoire amovible
04 : bouton de sélection des vitesses d’obturation
05 : prise synchro flash
06 : objectif Volna-3
07 : logo « vérifié et certifié CCCP »
08 : déclencheur avec accueil de déclencheur souple
09 : armement de l’obturateur/avancement du film
10 : fixation de la dragonne
LE RBTD_60 VU DE DESSUS
01 : objectif Arsat Volna—3 80mm
02 : testeur de profondeur de champ du boîtier
03 : déclencheur avec accueil de déclencheur souple
04 : aide mémoire de sensibilité du film
05 : levier d’armement/avance du film
07 : bouton de mesure d’exposition
08 : diode test des piles
09 : interrupteur marche/arrêt/test des piles du viseur TTL
10 : oculaire
11 : logement des piles du photomètre
13 : sabot porte accessoire
14 : fixation/libération du viseur prismatique
15 : compte poses
LE RBTD_60 VU DE GAUCHE
01 : Arsat Volna-3
03 : sabot porte accessoire/flash
04 : vis de fixation/dépose du sabot
05 : bouton échelle du photomètre
06 : diode de test des piles du photomètre
07 : bouton marche/arrêt de la cellule/test des piles
08 : logement à piles dans le viseur prismatique
09 : oculaire
11 : prise synchro-flash
LE RBTD_60 VU DE DESSOUS
01 : objectif Arsat-Volna-3
02 : vis de fixation/dépose du sabot porte accessoire
03 : clé de libération des axes des films
04 : bouton d’ouverture du dos
05 : sabot de fixation au trépied (pas européen)
06 : levier de test de profondeur de champ
LE RBTD_60 VU DE DROITE
02 : bouton de libération du viseur prismatique
03 : objectif Arsat-Volna-3
04 : test de profondeur de champ propre à l’objectif
05 : levier de test de profondeur de champ (de l’appareil)
06 : déclencheur
07 : aide mémoire du film chargé (sans intérêt)
08 : levier d’armement de l’obturateur/avance du film
09 : oculaire
LE RBTD_60 VU DE DERRIÈRE
01 : oculaire
02 : logo « FHCTYFK » (arsenal) et numéro de série
03 : bouton de sélection de la vitesse d’obturation
04 : sabot porte accessoire amovible
05 : logement à piles du viseur prismatique
07 : bouton marche/arrêt de la cellule/test des piles
09 : bouton de libération du viseur prismatique
10 : aide mémoire du film chargé (sans intérêt)
11 : levier d’armement de l’obturateur/avancement du film
CHARGEMENT DU FILM DANS LE RBTD_60
Le RBTD_60 peut être chargé en plein jour mais de préférence dans un lieu ombragé. Il est vrai que le RBTD_60, avec son aspect de
24x36 dopé et sur vitaminé est assez unique (si on oublie les Pentacon 6, Exacta 66, Pentax 6x7 et autre Norita 66 etc) ça fait partie de
son charme, mais si cette conformation facilite l’utilisation, elle ne facilite pas vraiment la mise en place du film 120 (ce n’est rien de
le dire !) surtout que, comme tous les appareils soviétiques à dos ouvrant (non amovible), il est recommandé d’avoir des petits doigts
ou au moins d’avoir un peu d’entraînement pour charger le film en bobine dans le RBTD_60.En effet, le dos du RBTD_60 ne s’ouvre
pas à plat ! Cela ne facilite pas l’accès à la bobine d’entraînement du film (bobine de droite)…
1—ouvrir le dos du RBTD_60.
Pour ouvrir le dos du RBTD_60, il faut, sur la semelle (le fond de
l’appareil), pousser le pêne vers l’avant de l’appareil (vers
l’objectif). Arrivé en bout de course, il faut enfoncer ce pêne et…
le dos du RBTD_60 est ouvert. Il suffit de l’ouvrir comme une
porte, l’axe se trouvant sur le côté droit.
2—installer le film dans le RBTD_60.
ATTENTION : NE TOUCHEZ JAMAIS AU RIDEAU TISSU
DE L’OBTURATEUR !!!
Contrairement aux 24x36, le RBTD_60 utilise exclusivement des
films 120 en bobine (contrairement au RBTD_6C, plus ancien qui
utilisait des films 120 ou 220) qui sont moins facile à installer que
les cartouches 35mm…
a—Avant toute chose, il faut préparer le RBTD_60 à recevoir la
bobine de film 120. Pour ce faire, il faut placer un axe récepteur
(vide) du côté de la manivelle d’armement/avance du film. Pour
installer les axes de film (plein ou vide) il faut :
o regarder le RBTD_60 par le dessous
o ouvrir les 2 clés de maintien des axes
o tirer ces clés
o tourner les clés dans le sens anti-horaire pour les bloquer
en position ouverte
o placer un axe de film vide à droite
o tourner la clé dans le sens horaire pour la refermer et ainsi
bloquer l’axe de film
o manipuler l’axe de film vide en le faisant tourner dans le
sens horaire jusqu’à ce qu’il soit bien en place
b—Installer le film
o placer une bobine de film (pleine) à gauche
o tourner la clé de maintien dans le sens horaire pour
bloquer l’axe du film
o manipuler la bobine de film (pleine) jusqu’à ce qu’elle
soit bien en place
o dévider une longueur de film suffisante pour que
l’extrémité puisse être insérée dans la gorge de l’axe vide
o à l’aide du levier d’avancement du film, faire défiler le
film jusqu’à ce que la double flèche se trouve assez près
du point rouge marqué sur le corps du RBTD_60 (voir
photo).
Attention : le levier d’avancement doit TOUJOURS être amené à
fond de course
Attention : quand le levier est à fond de course, ne le lâchez
SURTOUT PAS ! Accompagnez-le doucement jusqu’à sa
position de repos
Attention : n’essayez pas de positionner la flèche à sa place avec
le levier d’avancement du film, ce dernier avance le film de
63mm d’un coup et si la flèche dépasse le point rouge, la 12ème
photo du film sera « rognée » !…
o Tout en étant à gauche du point, dès que la double flèche
est visible, avancez le film EXACTEMENT en face du
point rouge en agissant directement sur l’axe de la bobine
réceptrice
o à ce stade, on peut refermer le dos du RBTD_60,
uniquement en appuyant sur l’extrémité gauche du dos
o faire
défiler
le
film
à
l’aide
du
levier
d’armement/avancement du film jusqu’à afficher « 1 » sur
le compte poses (généralement 3 déclenchements)
o dès que le levier bloque, appuyer sur le déclencheur et
reprendre.
POUR L’INSTANT, NE FAITES RIEN D’AUTRE QU’AVANCER LE FILM ET DECLENCHER !!!
PRÉPARER LA MESURE DE L’EXPOSITION AVEC LE RBTD_60
Ordinairement, sur tous les appareils photographiques argentiques, on trouve une fenêtre qui permet de placer le carton du film pour se
souvenir que l’appareil est chargé et garder une trace du type et de la sensibilité de ce film. Chez Kiev, il en va autrement (ça vous
étonne ?). Sur le levier d’avancement du film et d’armement de l’obturateur se trouve une roue qui porte un double index ainsi que des
nombres gravés en jaune et en vert. Cette roue sert à se souvenir de la sensibilité du film installé dans le RBTD_60. C’est un peu moins
pratique, mais au moins on ne peut pas perdre le carton… Si le carton vous manque, il faudra le coller sur la semelle ou sur le dos avec
un scotch, mais la technique Kiev n’est pas trop mauvaise en soi et vous allez comprendre !...
Selon que vous utilisiez le RBTD_60 avec ou sans le prisme TTL, ce rappel de sensibilité est capital ! Si vous utilisez une technique de
détermination empirique de l’exposition (voir mon site) ou un posemètre autonome à main, vous devrez connaître la sensibilité du
film. Si vous utilisez le prisme TTL, il faudra le régler à cette sensibilité. Bien sûr, si vous n’utilisez que le prisme TTL, il n’est pas
nécessaire de renseigner cet aide mémoire, il suffira de régler le posemètre TTL (voir le chapitre correspondant), mais, sait-on jamais,
si vous deviez utiliser la visée par le dessus ou la visée sport, cette trace de la sensibilité vous évitera bien des désagréments.
La roue aide mémoire porte des valeurs de sensibilité dans 2 échelles différentes : les valeurs UJCN (GOST) –l’échelle soviétique des
sensibilités (en vert) et les valeurs DIN –l’échelle européenne des sensibilités (en jaune). Vous qui êtes probablement né avec les ISO
de vos appareils numériques, vous êtes un peu perdu, et il y a de quoi !... La réglette de votre RBTD_60 vous permettra de traduire les
GOST en DIN, mais comment allez-vous traduire les ISO en DIN ?... C’est relativement simple. Voici les 3 échelles en question :
GOST
11
22
28
56
90
110
140
180
360
560
720
900
1125
2880
DIN
12
15
16
19
21
22
23
24
27
29
30
31
32
36
ASA
12
25
32
64
100
125
180
200
400
650
800
1000
1250
3200
ISO
12/12 25/15 32/16 64/19 100/21 125/22 180/23 200/24 400/27 650/29 800/30 1000/31 1250/32 3200/36
Je n’ai fait figurer ici que des valeurs communes.
Je vous ai parlé de 3 échelles tout à l’heure alors que vous en découvrez 4 dans le tableau. C’est normal ! Cette 4ème échelle est
indispensable à la compréhension du problème ! L’échelle ASA est l’échelle américaine des sensibilités. A une époque, chacun
utilisait sa propre échelle (il y en avait beaucoup plus que ces 4 là ! –voir mon site). Ce qui était, avouez-le très compliqué !... Il a donc
été décidé de trouver un consensus en créant l’échelle ISO qui n’était rien de plus que l’association des échelles américaine et
européenne : 21 DIN = 100 ASA => ISO 100/21. Malheureusement, l’hégémonisme américain tente de réduire l’échelle ISO à sa
première valeur (la valeur ASA, bien évidemment !) pour tout embrouiller encore une fois !... Mais nous, nous allons respecter les
règles !... Si vous installez un film de ISO 100/21 dans votre RBTD_60, vous allez régler l’aide mémoire du RBTD_60 sur l’échelle
jaune à la valeur 21 (c’est l’échelle DIN –rappelez-vous : ISO = ASA/DIN), l’aide mémoire traduira automatiquement en GOST en
affichant la valeur 90 verte…
Régler l’aide mémoire du RBTD_60 :
o maintenir fermement le levier d’armement/avancement du
film (c’est très important !)
o faire tourner la réglette de façon à faire coïncider la valeur
DIN de votre film en face de l’index jaune
o la valeur GOST s’affichera automatiquement de l’autre
côté sur l’index vert
Si vous avez l’intention d’utiliser le prisme TTL, c’est également le moment de régler la sensibilité du film sur le calculateur
d’exposition :
Sur le calculateur (situé sur le prisme) faire tourner la roue
centrale (schéma : flèche rose) jusqu’à ce que s’affichent dans les
fenêtres correspondantes (schéma : carrés blancs) les valeurs de
sensibilité, en GOST et en DIN. Le réglage s’effectue de la même
manière que sur la roue de l’aide mémoire SAUF que le nombre
de valeurs sur ce calculateur est moins important d’où une petite
imprécision (sans grand dommage pour la suite des événements !)
MESURER L’EXPOSITION AVEC LE RBTD_60
Qui dit mesurer l’exposition avec le RBTD_60, dit utiliser le prisme TTL, puisque, par lui-même, le RBTD_60, est totalement dépourvu
d’électronique ! Sur un reflex « moderne », la mesure de la lumière se fait sur un objectif à pleine ouverture mais est pris en compte la
valeur du diaphragme et/ou de la vitesse. Sur un reflex un peu moins « moderne », la mesure s’effectue à ouverture réelle, c'est-à-dire
que la lumière mesurée sera celle qui traverse le diaphragme pré-réglé. Sur le RBTD_60, il en va tout autrement (bien sûr !) La mesure
se fait à pleine ouverture, mais sans pouvoir tenir compte ni de la valeur du diaphragme ni de la vitesse, puisque rien ne renseigne le
posemètre… Il faut donc utiliser une « règle à calculer » pour « entrer » les paramètres de correction ! Ça semble bien compliqué, mais
en fait il ne s’agit rien de plus que d’une « cellule à main » qui a été « enfermée » dans le prisme, pour ne mesurer que la lumière qui
traverse l’objectif…
Technique de mesure :
Attention : ce n’est pas compliqué MAIS oublier une seule étape conduit à tuer la photo !
o Dans un premier temps, il faut régler la sensibilité du film
installé dans le RBTD_60. En principe, si vous avez suivi
la logique de mon exposé, c’est déjà fait, sinon remontez
d’un paragraphe
o Sur la bague grise du calculateur, à l’aide du petit picot
(schéma = flèche), il va falloir aligner la valeur
d’ouverture maximale de l’objectif installé sur le
RBTD_60 au moment de la mesure avec la flèche rouge
gravée sur le calculateur (schéma = cercle). Pour
l’exemple, je pars de l’FHCTYFK_DJKYF_3 (ARSATVOLNA –3) qui permet une ouverture de 2.8
Attention : il ne s’agit pas de la valeur de diaphragme que vous
voulez utiliser qu’il faut indiquer mais bien la valeur d’ouverture
maximale que permet l’objectif ! (le nombre le plus petit situé sur
la bague de réglage du diaphragme –voir mon site)
o
Il faut mettre le posemètre sous tension :
La position R< du bouton représente la position
o
« testeur de piles ».
La position DSRK du bouton représente la
o
position « arrêt » du posemètre.
La position DRK du bouton représente la position
o
« marche » du posemètre
o Il faut retirer le capuchon de l’objectif !
o Il faut armer l’obturateur pour abaisser le miroir (si ce
n’est déjà fait)
o En regardant dans le viseur du prisme TTL, en haut, il
existe 2 diodes
o Sans quitter le viseur des yeux, votre sujet toujours cadré,
il faut faire tourner ma bague externe (noire) du
calculateur jusqu’à ce que les 2 diodes présentent la même
intensité.
o Il faut maintenant quitter la scène de votre sujet pour lire
les couples de valeurs sur le calculateur qui permettent
d’obtenir une « bonne exposition »
o Quand vous aurez choisi un couple de valeurs qui
correspond à ce que vous souhaitez faire (grande vitesse
ou petite profondeur de champ), il faudra reporter ces
valeurs :
o Sur la bague des diaphragmes (sur l’objectif)
o Sur la roue des vitesses (sur le boîtier)
Pour l’exemple j’ai choisi le couple 1/60è – f/8
située à gauche qui signifie « sous exposition »
située à droite qui signifie « sur exposition »
o Report de la valeur du diaphragme (lue sur la bague grise
du calculateur)
o Report de la valeur de la vitesse d’obturation (lue sue la
bague noire du calculateur)
ATTENTION : cette mesure correspond aux 18% de reflectance, il faudra la corriger (voir mon site)
Il est très important de noter que la zone de mesure du posemètre intégré au RBTD_60 est « très » large. Bien sûr on peut dire que c’est
une mesure centrale (puisqu’elle embrasse le centre de l’image) mais je dirais plutôt qu’elle effectue une mesure « globale » ! En effet,
sur une surface de 51,5mm x 49mm couverte par le prisme, le posemètre mesure une surface de 50mm x 30mm !... En fait, ce n’est pas
un mal, surtout pour les débutants, puisque celui qui ne sait pas corriger les paramètres mesurés obtiendra quoi qu’il en soit une image
« acceptablement » exposée.
La zone extérieure (56mm x 56mm) correspond à la taille du
dépoli (visualisation +/-100% de ce qui sera sur l’image finale).
La zone moyenne (53mm x 53mm) correspond à la zone couverte Si la zone couverte par le viseur prismatique (49mm x 51,5mm)
par le viseur capuchon pliant (+/-100% de ce qui sera sur l’image est la zone en bleu, la zone de couverture du posemètre (30mm x
finale).
50mm) est la zone en vert.
La zone intérieure (49mm x 51,5mm) correspond à la zone
couverte par le viseur prismatique.
LA PRISE DE LA PHOTO AVEC LE RBTD_60
Si ce n’est pas déjà fait, il faut armer l’obturateur. Cette action, c’est classique, s’effectue grâce au levier dédié, situé à main droite. Ce
levier, tout aussi classiquement, permet d’avancer le film d’une vue. Ce qui est moins classique, par contre, bien que cela se retrouve
sur de nombreux appareils « anciens » (avant que Pentax® n’invente le procédé), l’armement de l’obturateur est le seul moyen
d’abaisser le miroir de visée et donc de pouvoir visualiser une image sur le dépoli.
De par la mécanique interne d’avancement du film (63mm d’un seul coup de levier !), le levier semble être excentré lorsqu’on
l’actionne ! Cet « excentrage » oblige donc une extrême douceur dans l’action sur le levier !...
L’armement, l’abaissement du miroir et l’avancement du film se fait en un seul mouvement du levier. Ce mouvement doit être lent et
doux (je le répète) et permettre d’avancer le levier en un seul geste jusqu’à la butée située à côté de l’écran du compte vues.
Quand le RBTD_60 est armé, il ne faut surtout pas relâcher le levier d’armement (!...) mais l’accompagner dans sa course jusqu’à
son retour à sa position de repos !...
Si le levier d’armement a été poussé jusqu’en bout de course, ce dernier retournera naturellement à sa position de repos. Si, par contre,
vous n’avez pas poussé le levier jusqu’en bout de course, il s’arrêtera en chemin lors du retour à sa position de repos ! Dans ce cas,
ne le forcez surtout pas à reprendre sa position de repos, bien au contraire, reprenez le mouvement d’armement jusqu’à la
butée avant de le laisser retourner à sa position de repos !...
Quand la manœuvre d’armement a été convenablement effectuée, la fenêtre du compte vues montrera le numéro de la nouvelle vue.
La mise au point s’effectue de manière classique avec tous les objectifs qu’accepte le RBTD_60, en faisant tourner la bague de mise au
point située sur l’objectif. L’efficacité de la mise au point est visualisée sur le dépoli, soit via le viseur capuchon, soit via le viseur
prismatique. Il faut noter que tous les objectifs d’FHCTYFK (ainsi que tous les objectifs compatibles –que je sache) disposent d’une
échelle de profondeur de champ, ce qui permet de se faire une idée assez précise de ce qui sera net (ou ne le sera pas) sur l’image
finale. En plus, dans la mesure ou les objectifs FHCTYFK ne sont pas tous équipés d’un levier de visualisation de la profondeur de
champ (les autres marques compatibles non plus), on peut se féliciter de trouver ce levier sur le boîtier du RBTD_60…
Le RBTD_60 est un moyen format 6x6 (ou 60x60) c’est à dire qu’il délivre des négatifs (ou des diapositives) carrés mesurant 6 cm sur
6 cm. En réalité, les films 120 utilisés par le RBTD_60 (les films 220 aussi) mesurent 6 cm de large donc le négatif ne peut pas mesurer
6 cm !!! En fait, le format 6x6 correspond à un négatif de 56x56 mm. L’image qui sera impressionnée sur le film au moment du
déclenchement est d’abord envoyée sur un dépoli pour permettre la mise au point et la composition de l’image finale. Le RBTD_60
propose un dépoli mesurant 56x56 mm. Si vous utilisez le viseur capuchon pliant, la surface de visée ne fera plus que 53x53mm donc
la visée vous cache 327mm². Si, maintenant, vous utilisez le viseur prismatique, l’image obtenue dans le viseur prismatique ne mesure
plus que 49 mm de haut sur 51,5 mm de large ! Cela n’est pas catastrophique mais il faut tenir compte de cet « angle mort » lors de la
composition de l’image !!! Pour plus de précision lors de la visée, vous pouvez utiliser le viseur capuchon pliant qui présente presque
exactement la surface du dépoli (53x53 mm).
Notez que le dépoli du RBTD_60 porte des lignes croisées gravées pour permettre le cadrage droit de la composition. Une bonne
composition se doit de tenir compte de la profondeur de champ ! Le RBTD_60 propose donc un levier-test de profondeur de champ
mécanique. En appuyant sur ce levier, on utilise une visée à ouverture réelle (si on « ferme » l’objectif à f:22, en utilisant ce levier,
l’image dans le viseur devient très sombre) et donc on visualise précisément quelles zones sont nettes et quelles zones ne le sont pas…
Quand utiliser le viseur prismatique, quand utiliser le viseur capuchon pliant ?
Viseur prismatique
Vous aimez la visée type reflex 24x36
Vous souhaitez une mesure « rapide » de l’exposition. Mais vous
pouvez toujours utiliser une cellule à main avec ce viseur.
Vous souhaitez une vision « naturelle » dite à « hauteur d’œil »
Viseur capuchon pliant
Vous aimez la visée type moyen format « cubique »
Vous souhaitez une mesure « pointue » de l’exposition avec une
cellule à main ou par méthode « intuitive »
Vous souhaitez un point de visée « bas » dit « hauteur de
nombril »
Vous n’avez pas besoin de 100% de la couverture du dépoli pour Vous souhaitez une composition « pointue » de l’image
composer l’image
Vous ne craignez pas une augmentation du poids
Vous voulez gagner quelque 100g
Vous photographiez en atmosphère chaude ou tempérée Vous voulez travailler par grand froid
uniquement (les piles ne supportent pas le froid)
Vous photographiez sans craindre « l’agression » de votre sujet
Vous souhaitez viser de façon moins « agressive »
Vous n’assumez pas la visée inversée (le prisme redresse l’image) La visée inversée (droite/gauche) ne vous gène pas
UTILISATION DU VISEUR CAPUCHON PLIANT DU RBTD_60
Le RBTD_60 est livré avec un viseur capuchon pliant très perfectionné qui reprend un peu le principe du viseur des Rolleiflex® biobjectifs ! ATTENTION : contrairement à la visée à travers un prisme, la visée directe du dépoli inverse l’image dans le sens gauchedroite…
1—Installer le viseur capuchon sur le RBTD_60:
Voir plus loin l’installation du viseur prismatique.
2—Ouvrir le viseur capuchon pliant du RBTD_60:
Une fois le viseur fixé sur le RBTD_60, il suffit de soulever l’arrière du couvercle du viseur capuchon pour l’ouvrir
3—Utilisation basique du viseur capuchon :
Elle ne présente aucune particularité, si vous avez déjà utilisé un reflex bi-objectif, vous savez déjà comment l’utiliser ! Il suffit de
porter le RBTD_60 sur le thorax (ou plus bas) et de viser par le dessus. Cela permet un angle de prise de vue qui peut être intéressant.
4—Utilisation en mise au point de haute précision :
la visée est identique à celle du point (3) mais pour augmenter la précision de la mise au point, il suffit de débloquer la loupe intégrée
au viseur. Pour ce faire, il suffit de soulever doucement le frein métallique.
5—Utilisation en visée « sport » :
cette visée, contrairement à la visée classique avec les viseurs capuchons, ne permet qu’une visée à hauteur d’œil, comme avec
l’utilisation du viseur prismatique. Par définition, visée « sport » veut dire visée « rapide », sans se soucier de la mise au point. On
applique une distance de mise au point, une profondeur de champ une fois pour toute une série de photos… Oui, on gagne du temps
mais, soit on a dû se placer en « hyperfocale » (voir mon site) et l’image est « plate » puisque la profondeur de champ est trop
importante, soit on doit jeter les ¾ des images (pas nettes)… Ce problème n’est plus possible avec le viseur capuchon du RBTD_60
(comme avec celui des Rolleiflex®) puisqu’un système optique permet, d’un seul coup d’œil, de voir son sujet par visée directe (visée
« sport ») et l’image formée sur le dépoli (pour la mise au point)…
Pour permettre la visée « sport », il suffit de lever la loupe (voir plus haut) puis d’appuyer doucement sur l’écusson du viseur capuchon
jusqu’à entendre un « clac ». Maintenant, vous avez en haut la visée « sport », et, en dessous, par l’intermédiaire de la lentille, la visée
sur le dépoli…
6—fermeture du viseur capuchon :
o en utilisation basique :
o abaisser les volets latéraux, un après l’autre
o en les maintenant baissés, abaisser le volet postérieur
o en maintenant tout baissé, abaisser le volet antérieur
o en utilisation à la loupe :
o abaisser le volet portant la loupe jusqu’au « clac »
o suivre la procédure précédente
o en utilisation visée « sport » :
o appuyer doucement (abaisser d’1mm) sur le volet portant la loupe, cela referme l’écusson
o suivre la procédure précédente
EFFECTUER LA MISE AU POINT AVEC LE RBTD_60
Le RBTD_60 propose un classique dépoli disposant d’un stigmomètre et d’une couronne de micro-prismes. Rien de bien
révolutionnaire mais il n’existe, à ce jour, aucun moyen de mise au point manuel plus précis !…
Comme tous les appareils (évolués) à visée reflex proposant ce moyen de mise au point, le RBTD_60 présente 3 champs d’analyse de
la mise au point :
o premier champ, commun à tous les formats (petit, moyen ou grand format, tous à visée réflexe) : le dépoli. L’image qui traverse
l’objectif du RBTD_60 (pour impressionner le film) est détournée de son trajet par un miroir incliné à 45° pour être projetée sur
une surface dépolie. L’analyse (en agrandissement si possible) de l’image formée sur le dépoli permet de savoir si le sujet est
convenablement mis au point. Le viseur capuchon pliant est donc pourvu d’une loupe pour permettre cette vérification précise
de la mise au point. Avec le viseur prismatique (qui est également grossissant), le grossissement de l’image du dépoli est
insuffisant pour se contenter de cette technique.
o deuxième champ d’analyse, le stigmomètre central. Sur le RBTD_60, il est à coupure horizontale (il peut être à 45°, ce que je
trouve plus efficace, mais bon, c’est plus rare). Ce dispositif permet de « couper » les lignes verticales tant que l’image n’est
pas convenablement mise au point. De même, il existe une différence de luminosité entre les 2 champs si on est hors focale !
o troisième champ d’analyse : la couronne de micro-prismes qui entoure le stigmomètre. Cette couronne contient de nombreux
petits prismes qui font apparaître l’image très granuleuse tant qu’elle est hors-focale.
Sur la photo ci-contre, le jeu des éclairages montre (assez)
clairement :
o le fond du dépoli
o le stigmomètre central
o et, surtout, quelques prismes de la couronne de microprismes.
Sur la photo ci-contre on voit le rôle du stigmomètre sur une
image non mise au point (zone encerclée de rouge). La ligne
verticale du sujet est effectivement coupée (c’est flagrant !)
Pour effectuer la mise au point avec le RBTD_60, il suffit donc d’utiliser un ou tous ces moyens de vérification visuelle tout en
tournant la bague de mise au point qui se trouve sur l’objectif…
Toujours au chapitre mise au point, bien que j’en ai déjà parlé plus haut, pensez au levier testeur de profondeur de champ proposé par
le RBTD_60. Certains objectifs disposent d’un tel dispositif (c’est le cas du Volna-3) mais nombreux sont ceux (la majorité) qui n’en
possèdent pas… c’est donc ainsi que le RBTD_60 permet l’utilisation précise de tous les objectifs…
DÉCHARGEMENT DU FILM DU RBTD_60
ATTENTION : NE TOUCHEZ JAMAIS AU RIDEAU DE TISSU DE L’OBTURATEUR
Bien que le RBTD_60 ressemble à un reflex 24x36, n’oubliez pas qu’il s’agit bien d’un moyen format utilisant des films 120 en
bobine !... Les films en bobine (il n’y avait pas que les films 120) ne se gèrent pas comme les cassettes 135 des 24x36 : nul besoin de
rembobiner, ne cherchez pas de bouton de déverrouillage des axes ni la manivelle de rembobinage !…
Quand vous aurez exposé les 12 poses possibles (les films 120 ne peuvent contenir que 12 poses en 6x6, même si on peut, sous
certaines conditions, en faire 13), continuez à faire avancer le film à l’aide du levier d’armement/avance du film avec l’oreille collée au
dos du RBTD_60. Quand vous entendez le « slatch » spécifique du film qui quitte le presse-film, vous pouvez ouvrir les clés de fixation
des axes des bobines (sur la semelle du RBTD_60) et les faire tourner d’¼ de tour à gauche pour les fixer en position ouverte.
Maintenant, vous pouvez ouvrir le dos du RBTD_60 et sortir la bobine de film exposé. A peine sortie, enroulez la bande de papier
gommé autour du film et humidifiez son extrémité de façon à éviter que le film se déroule accidentellement (un bout de scotch sécurise
encore plus). Une fois bien collé, placez le film à l’abri de la lumière, de la forte chaleur et de l’humidité. Déplacez l’axe de la bobine
vide du compartiment gauche dans le compartiment de réception, à droite du RBTD_60 pour accélérer l’installation du prochain film.
Refermez le dos du RBTD_60 et les clés de maintien des axes de bobines… c’est tout !…
INSTALLER/CHANGER LE VISEUR DU RBTD_60
Le RBTD_60 est livré (neuf ou en fin de stock très bien conservé dans sa boite d’origine) avec le viseur prismatique TTL en place.
Nous allons donc décrire la dépose du viseur prismatique et la pose du viseur capuchon pliant. L’inverse étant strictement identique.
1—débloquer le viseur prismatique du corps du RBTD_60. Sur le
côté gauche du viseur prismatique TTL, derrière le logement à
piles, se trouve un bouton chromé entouré d’une bague en
plastique portant un point rouge. Faire tourner la bague (comme
sur la photo) de façon à aligner les deux points rouges. Le viseur
prismatique est débloqué, il faut maintenant le désolidariser du
corps du RBTD_60.
2—désolidariser le viseur prismatique du RBTD_60. Il suffit
d’appuyer simultanément sur les deux petits boutons chromés
situés de part et d’autre du viseur prismatique TTL (comme
montré sur la photo). Remarquez que l’un de ces boutons vient
juste d’être libéré dans l’étape précédente… Quand les deux
boutons chromés sont enfoncés, il suffit de tirer DOUCEMENT
le viseur prismatique verticalement…
3—installer le viseur capuchon pliant sur le RBTD_60. Dans un
premier temps, il faut retirer le cache de protection en plastique
(celui-ci sert surtout à protéger le viseur prismatique mais il est
stocké sur le viseur capuchon). Pour cela il faut appuyer sur les
deux pattes de plastique situées de part et d’autre du cache PUIS
séparer DOUCEMENT le viseur capuchon pliant du cache de
protection.
Ensuite, placer le viseur capuchon pliant, la languette placée vers
l’arrière du RBTD_60et, en appuyant sur les petites pattes
latérales, enfoncer le viseur à son emplacement.
Voyez ci-contre l’aspect du RBTD_60 après installation du viseur
capuchon pliant.
INSTALLER/CHANGER L’OBJECTIF DU RBTD_60
Le RBTD_60 accepte des objectifs à baïonnette compatible Pentacon Six. Cette baïonnette est spécifique et inversée par rapport aux
baïonnettes actuelles… En effet, les objectifs à baïonnette actuels se fixent en pénétrant dans la monture après ¼ de tour sens horaire
(en regardant la face avant). Pour fixer (ou libérer) un objectif à baïonnette Pentacon Six, l’objectif ne tourne pas, c’est une bague fixée
au corps de l’appareil qui tourne en serrant (ou desserrant) la baïonnette de l’objectif. Ceci n’est pas spécifique à l’Europe de l’est,
Kowa® et Mamiya® utilisait le même principe…
INSTALLER/CHANGER LES PILES DU RBTD_60
Comme je l’ai déjà signalé, le RBTD_60 est un appareil 100% mécanique, l’énergie électrique ne servant qu’à calculer l’exposition. Si
vous préférez utiliser une cellule à main (c’est souvent préférable, quel que soit l’appareil), vous pouvez vous dispenser de cette
étape !...
Le RBTD_60 a besoin d’une pile de 4,35V (les appareils actuels acceptent les piles standard de 1,5V d’où fonctionnement à 4,5V si on
en utilise 3).
Le logement à pile est spécifiquement étudié pour cette pile qui………n’a jamais existé chez nous !… Il va donc falloir se débrouiller
pour pouvoir utiliser la cellule du viseur prismatique TTL du RBTD_60!… Je vais donc vous livrer la recette que j’ai appliquée (en fait,
il y a trois techniques).
1—utiliser 3 piles bouton de 1,5V type photo ou horlogerie : cette
technique délivre en fait 4,5V donc théoriquement BEAUCOUP
plus que ce dont la cellule a besoin !… En fait, ne me demandez
pas pourquoi, il semblerait que ce « survoltage » de la cellule
augmente son efficacité (j’ai toujours obtenu des expositions
exactes, on ne va pas s’en plaindre ! Il faut croire que la cellule
présentait des faiblesses à la conception mais que les
incompatibilités techniques URSS/Europe occidentale ont
corrigées cette faiblesse !…)
Pour faire fonctionner la cellule, il vous faut :
o 3 piles bouton de 1,5V
o un bout de papier collant pour solidariser les piles (il est
impossible de placer les piles dans le logement sans les
solidariser !)
o 4 pièces de 1 centime d’euro (les piles sont trop fines !!!)
Placez les piles, la borne « + » en haut et les couvrir par les 4
centimes d’euro… ça marche !…
ATTENTION : court circuit si les pièces sont placées sous les
piles !
2—utiliser le conteneur à piles
Il a été fabriqué par FHCTYFK (Arsenal) un conteneur à piles en
plastique (théoriquement livré avec le RBTD_60 depuis 1986)
permettant d’y insérer 3 piles bouton (HW_53) mais je n’ai pas
trouvé les caractéristiques de ces piles bouton (!!!) aussi, encore
une fois, on va prendre la technique débrouille avec :
o 3 piles bouton de 1,5V (bien de chez nous)
o un bout de papier collant pour solidariser les piles (il est
impossible de placer les piles dans le conteneur sans les
solidariser). Placez les piles, la borne « + » en haut
o mais comme il manquera 2mm pour permettre un contact,
j’ai utilisé 2 pièces de 1 centime de franc de 1960 (1mm
d’épaisseur). J’aurais pu utiliser un peu de papier alu mais
ça fait trop bricolage, surtout que les pièces de 1 centime
de franc présentent exactement le diamètre du conteneur à
piles…
En réalité, pour solidariser les piles, je ne suis pas trop partisan du
papier collant, en effet :
o En cas de panne de batteries, on n’en a pas toujours sous
la main donc le remplacement des piles sera
problématique à moins de se promener constamment avec
un rouleau de scotch dans son fourre-tout (sac photo) et
encore, dans ce cas, il ne collera plus au moment où on en
aura besoin.
o Coller les piles entre-elles aide à leur mise en place MAIS
leur diamètre est trop petit d’environs 1/3 !… Ca se
balade là dedans… Ca ne fait pas propre !!! Aussi, j’ai
remplacé le papier collant par un petit tuyau de
caoutchouc de 7mm de diamètre et 1mm d’épaisseur,
coupé dans sa grande longueur. J’y glisse les piles qui
sont donc encerclées sur environ 2/3 de leur
circonférence, plus besoin de scotch et, en plus, le
diamètre total ainsi obtenu correspond presque
exactement au diamètre intérieur du conteneur à piles !…
SUPERBE !!! Voyez sur la photo ci-contre : (1) conteneur à pile
avec, au fond les deux pièces de 1 centime de franc qui formeront
le pôle (–) . (2) les 3 piles de 1,5V reliées entre-elles grâce au
petit tuyau de caoutchouc. Cet ensemble de piles sera inséré audessus des pièces de 1 centime de franc, la borne (–) en bas
(contre les pièces). Le conteneur à piles sera alors inséré dans le
logement à piles du viseur prismatique du RBTD_60 le pôle (+)
des piles vers l’extérieur (l’erreur n’est pas possible puisque le
couvercle du compartiment à pile est gravé d’un (+) rouge sur sa
face interne…)
3—utiliser un adaptateur pour piles occidentales
On peut trouver sur internet un adaptateur permettant de placer « correctement » nos 3 piles bouton dans le compartiment à piles du
RBTD_60. Faut-il « investir » 10€ (+ transport) pour éviter ce bricolage ? A chacun sa réponse…
TESTER LE FONCTIONNEMENT DES PILES (et de notre bricolage)
Faire tourner le bouton marche/arrêt de la cellule – testeur de piles (marqué d’un « V ») sur la gauche du viseur prismatique (quand on
regarde le RBTD_60 par l’arrière) jusqu’à la position « R< ». La diode rouge située à côté doit s’allumer (si vous avez des piles en état
de marche et que vous avez bien fait le bricolage)…
PRÉCAUTIONS A PRENDRE AVEC LE RBTD_60
J’espère que vous avez bien lu le début de ce manuel, si non, retournez-y !!!
Il faut tout de même enfoncer le clou pour profiter au maximum et le plus longtemps possible de son RBTD_60.
Le RBTD_60 est un appareil fabriqué jusqu’à la fin du XXème siècle (peut-être plus ?) mais, comme toujours en ex-URSS (et juste
après la fin du régime soviétique) il n’y a aucune adéquation entre date de fabrication et date de conception !… Aussi, le RBTD_60
est-il un appareil ancien et doit donc être utilisé comme tel !!! Il est théoriquement assez facile de tuer un RBTD_60, même s’il pèse le
poids d’un âne mort et même si l’ouverture de son miroir fait un brut d’éléphant foudroyé !!! Le RBTD_60 est un tank increvable mais
avec un cœur de cristal !…
o Laisser toujours le cache objectif en place hors prise de vue : l’obturateur du RBTD_60 est focal et, en plus, en tissu
caoutchouté, si, en plus, on sait que le miroir de visée du RBTD_60 ne redescend pas après le déclenchement, on comprend
qu’un rayon de soleil qui traverse l’objectif réglé sur l’infini y fera un trou !!! Le RBTD_60 est mort à moins d’avoir une méga
technique de réparation et (c’est encore plus difficile) des pièces détachées…
o Quand vous armez le RBTD_60, il faut tirer le levier d’armement en UN SEUL mouvement DOUX et CONTINU jusqu’en fin
de course… N’armez jamais un RBTD_60 en plusieurs petits allers-retours du levier d’armement !…
o Ne visez jamais directement le soleil (pas uniquement valable pour le RBTD_60)
o Ne laissez pas le RBTD_60 dans une atmosphère très chaude ou au soleil
o Quand vous armez le RBTD_60, il faut agir LENTEMENT sur le levier d’armement. Cela n’est pas dû à l’âge du RBTD_60
mais au fait que le film 120 n’est pas pourvu de trous qui aident au défilement… Si vous armez trop rapidement, le film patine
et les photos se chevauchent… C’est comme ça qu’on finit par lire sur internet que le RBTD_60 est nul car l’espacement des
vues est très aléatoire…
o Ne lâchez pas le levier d’armement en fin de course : quand vous armez le RBTD_60, vous amenez le levier d’armement en fin
de course mais contrairement aux appareils modernes (et quelques anciens comme Zeiss-Ikon) il faut accompagner le levier
d’armement lors de son retour à sa position de repos !!! Sinon le mécanisme du RBTD_60 il souffre et, en peu de temps, il est
mort le RBTD_60, irréparable qu’il est le RBTD_60 !!!
Ne faites pas plusieurs choses en même temps : si vous armez le RBTD_60, vous ne déclenchez pas, vous ne modifiez pas la vitesse
d’obturation, vous vous concentrez sur l’armement doux et l’accompagnement du levier d’armement pour son retour et c’est tout !
Cette remarque peut paraître bizarre mais les appareils modernes permettent tellement de choses qu’on n’imagine même pas que des
appareils plus anciens ne soient pas en mesure de supporter physiquement des actions qui n’ont pas été prévues dans la « logique »
mécanique de leur fonctionnement !!! Et encore, il s’agit du RBTD_60, imaginez l’utilisation d’un Kiev –4, d’un Zorki –3 ou d’un Kiev
-88 ou autre que vous tuez si vous changez de vitesse d’obturation sans l’avoir préalablement armé ou un Seagull 205 ou autre que
vous tuez si vous changez de vitesse d’obturation alors que vous avez déjà armé !… Je suis vicieux, je n’ai pris que des exemples
eurasiatiques, mais il en va de même avec certains vieux Leica allemands, vieux Foca français etc… A ce sujet, le RBTD_60, étant un
appareil ancien, 100% mécanique, bien que je n’aie rien trouvé de négatif (j’ai même lu que ça ne faisait aucune différence) dans la
littérature concernant ce problème, je préfère considérer son fonctionnement comme superposable à celui des Kiev –4 ou Zorki –3
(dont la mécanique équipe encore les Zenit de dernière génération XXIème siècle) donc JE m’impose systématiquement d’appliquer la
règle de l’armement de l’obturateur AVANT la manipulation de la molette de choix de la vitesse d’obturateur !… Théoriquement, le
RBTD_60 n’est pas concerné par ce problème… mais principe de précaution !...
UNE CRITIQUE OBJECTIVE DU RBTD_60
Si, par hasard, il y avait un appareil photo qui ne mérite pas du tout sa mauvaise réputation, alors c’est bien le RBTD_60. Ici et là, nous
découvrons des faits mais surtout des fictions, des tentatives d’explications farfelues de ce qui se cache derrière certains contes, des
faux conseils expliquant quoi faire et ne pas faire etc… Voyons maintenant ce qu’il en est réellement et voyons pourquoi le RBTD_60
est en fait un des (sinon LE) meilleurs plans pour qui veut faire de la photographie moyen-format sans faire sauter la banque…
Le RBTD_60 a été produit par FHCTYFK PFDJL (Arsenal Zavod), une grande entreprise de Kiev, en Ukraine. Contrairement aux
allégations très répandues, bien que beaucoup plus jeune, il n’est pas un clone du Pentacon Six allemand. Ils partagent tous les deux le
principe (forme de reflex 24x36 sous stéroïdes anabolisants) et la baïonnette d’objectif mais rien d’autre, et…heureusement…
Le modèle de ce RBTD_60 est aussi simple que possible. Un corps de métal (du vrai !) avec un obturateur focal en tissu d’aviation, un
levier de transport et d’armement, un cadran de vitesse, une baïonnette d’objectif, un déclencheur, un levier testeur de profondeur de
champ, un compte pose et le tout 100% mécanique et… c’est tout (bien sûr, il y a le viseur prismatique TTL, mais ce dernier est
« facultatif »).
Que dire de toutes ces histoires concernant sa mauvaise qualité et les innombrables problèmes qu’il pose ?
Réellement, la plupart ne sont que des rumeurs, entendues et propagées sur internet. L’anonymat d’internet a permis et ouvert la voie
aux cancans des gens qui passent leurs jours dans des groupes de discussion traitant de photo en prêchant que le RBTD_60 est la
« Yugo » des appareils photo moyen-format (que dire du Holga 120 alors ?) et autres contes similaires. Chacun y allant de sa
surenchère (ce qu’il faut faire pour faire croire à ses contemporains qu’on sait plus de choses que tout le monde). Je suis prêt à parier
qu’aucun d’entre eux n’a jamais vu ou possédé au moins un RBTD_60… Certaines critiques ne devant même pas s’appliquer au
RBTD_60 mais plutôt au Pentacon Six, qui, lui, bizarrement, est « encensé » par ces mêmes personnes… voire au RBTD_88 (ou
Saliout S) qui n’a pourtant rien à voir !… Pourquoi critiquer ainsi ce « pauvre » RBTD_60 ? Je vois plusieurs hypothèses dont la plus
probable (à mon humble avis) est d’ordre politique et propagandiste ! Le RBTD_60 est très bon et en plus de fabrication soviétique,
internet est une fabrication américaine, la guerre froide n’est pas terminée pour tout le monde…
Voyons ce qu’on lui reproche le plus souvent :
o l’espacement des vues est très aléatoire :
o l’espacement aléatoire existe sur les anciens RBTD_60 qui ne fonctionnaient efficacement qu’avec les films soviétiques
beaucoup plus épais que les films occidentaux. Si c’est le cas du vôtre, il est possible de le faire ajuster par un
professionnel de la réparation d’appareils photos ou rectifier le problème par un petit bricolage (voir chapitre suivent).
Si vous achetez votre RBTD_60 chez un « bon vendeur » il aura été réglé ou au moins testé !
o l’espacement aléatoire se retrouve si vous armez trop énergiquement votre RBTD_60.
o l’espacement aléatoire est fréquent (comme tous les autres problèmes) sur les appareils datés de 1990 (n’achetez
AUCUN matériel soviétique datant de 1990 : n° de série commençant par 90)
o l’espacement aléatoire se retrouve sur les RBTD_60 ayant souffert des mains des anciens propriétaires.
o l’espacement aléatoire est en réalité un défaut du Pentacon Six avec son laminoir auxiliaire complexe qui n’a jamais
fonctionné efficacement.
o j’ai possédé plusieurs RBTD_60. Tous (sauf le dernier) étaient moribonds (les anciens propriétaires étaient des
« buses ») mais aucun ne présentait de problème d’espacement des vues. Mon RBTD_60, qui n’est pas jeune (1987), qui
n’a pas été acheté chez un « bon revendeur » puisque directement sorti de chez Arsenal, n’a jamais posé aucun
problème avec des films occidentaux (Ilford®) qui ne sont pas connus pour être particulièrement épais !
o L’ouverture intempestive de l’obturateur lors de l’armement :
o Ce problème a été observé sur une petite série du début de 1990 : n’achetez jamais un RBTD_60 datant de 1990 (leur
numéro commence par 90 !). Là encore, un bon marchand aura vérifié. J’insiste sur les mots « bon marchand » ou
« vendeur honnête » car, puisque votre RBTD_60 sera un appareil d’occasion ou un survivant de fin de stock, il pourra
présenter des problèmes couverts par aucune garantie si vous l’achetez au coin de la rue ou aux puces ! Une « garantie »
implicite de quelques jours (ou semaines) s’applique chez un vendeur « installé »
o Le film n’est pas plan, l’image présente des zones nettes et des zones floues :
o Ce problème est un problème posé par le Pentacon Six, pas le RBTD_60 ! Même si des intermédiaires de postproduction affirment le contraire (Arax par exemple)…
o Ce problème peut éventuellement se produire si votre film a passé un certain temps en haute température avant d’être
utilisé
o Il existe des fuites de lumières à travers l’objectif. Vous ne saurez si votre RBTD_60 est touché qu’après avoir développé le
premier film sur lequel vous découvrirez des taches noires. C’est possible (voir le chapitre suivant) mais ça peut être du à des
réflexions à l’intérieur du RBTD_60. On dit que l’intérieur n’est pas assez mat en forte luminosité. On dit aussi que c’est très
souvent le cas en utilisant le Zeiss-Jena Sonnar 180mm ou l’Arsat Volna-3 avec une distance < à 90cm et le soleil placé sur le
côté (ce qui me fait penser que c’est plus un problème d’objectif). Quoi qu’il en soit, je n’ai jamais possédé de RBTD_60 avec
ce genre de problème, il est plus spécifique aux RBTD_88 ou aux Saliout et Saliout S. Cette critique provient certainement
d’une erreur de cible (ce qui prouve que les auteurs des critiques n’y connaissent rien !) De toute façon, il existe pour peu cher
des kits auto-adhésifs qui corrigent cet éventuel « problème ». Mais ça aussi c’est superflu (je n’ai jamais rencontré ce
problème) !…
o Le choc du miroir lors de sa levée est tel qu’il fait vibrer le RBTD_60 et rend les photos floues :
o Le choc du miroir n’est ni pire ni meilleur sur le RBTD_60 que sur les autres appareils moyen-format ! Il est nécessaire
que le miroir ait une certaine taille et donc un certain poids…
o Les vibrations dues à ce miroir sont incontournables sauf en utilisant un dispositif de levée du miroir avant l’ouverture
de l’obturateur. Cette « amélioration » est proposée par certains vendeurs qui « re-fabriquent » le RBTD_60. Est-il
judicieux de proposer cette fonction sur un appareil présentant une forme de 24x36 ? Ne serait-ce pas plutôt un
accessoire à réserver aux moyens formats de studio (de forme cubique) avec lesquels un pied est systématiquement
utilisé ? En effet, si vous levez le miroir, que vous attendez la fin des vibrations avant d’ouvrir l’obturateur, l’image que
vous obtiendrez ne sera peut être pas floue mais sera « bougée » ou au mieux ne correspondra plus du tout au sujet
visé ! A l’instant où le miroir se lève, vous ne voyez plus rien dans le viseur donc… vous bougez !!!
o Sachez que sur mon Pentax 6x7 (moyen format de même forme mais plus grand et beaucoup plus lourd que le
RBTD_60) je n’utilise JAMAIS la levée du miroir dont il dispose pourtant !… et je n’ai JAMAIS expérimenté d’images
floues dues au miroir géant (beaucoup plus grand que celui du RBTD_60)
o Sachez que j’ai souvent utilisé le RBTD_60 à des vitesses inférieures au 1/30ème de seconde, pas de « bougé », pas de
tremblement dû au miroir !!! Pour information j’ai déjà utilisé le RBTD_60 avec l’Arsat 30mm monté, ça fait un
appareil pesant 3 kg (excusez du peu), et j’ai « tiré » à une vitesse de 2 secondes sans pied (oui vous avez bien lu – mais
bon, j’étais assis, arc-bouté sur mon fourre tout—d’accord c’était un grand angle, mais tout de même !) : pas de
« bougé » et pas de flou dû au miroir !!!
o Le choc du miroir du RBTD_60 est mal étudié ? Mythe émanant des « fabricants » de RBTD_60 avec levée anticipée du
miroir ou encore des histoires dues aux « malfaisants » de l’internet ??? Peut-être ce problème se produit-il chez des
photographes amateurs atteints de la maladie de Parkinson et qui préfèrent imputer le flou à l’appareil ??? A vous de
voir !!! En plus, un RBTD_60 à qui on a ajouté un dispositif de levée de miroir n’est plus tout à fait un RBTD_60!…
Sans compter que greffer des mécanismes augmente les risques de panne et diminue d’autant la fiabilité de
l’ensemble…
o Obturateur et mécanisme de transport hors service : il a été trouvé des RBTD_60 dans cet état (ce sont ceux que j’ai appelés
« héritiers du RBTD_60 n°11 » dans l’introduction –j’en ai connu un qui a rendu l’âme après le premier film !) (mais ce sont
aussi les RBTD_60 qui ont été manipulés par d’ex-propriétaires sans compétence concernant les appareils photo anciens !)
o Votre RBTD_60 semble être touché ? Regardez l’obturateur de près, voyez-vous un bout de ficelle blanche en haut ou
en bas du tissu de l’obturateur ? Si oui, le RBTD_60 est mort ! Remplacez-le immédiatement !!!
o Quand vous armez votre RBTD_60, le tissu de l’obturateur se déplace-t-il strictement parallèlement à la grande longueur
de l’appareil ? Non ? Alors votre RBTD_60 est mort !
o Quand vous armez votre RBTD_60, le renfort métallique du tissu de l’obturateur ouvrant n’est pas strictement
perpendiculaire à la grande longueur du tissu ? Votre RBTD_60 est mort !
o Ici aussi, la seule parade est de choisir un bon vendeur honnête plutôt qu’un marché aux puces ou un coin de rue (ou ebay.com d’ailleurs, le meilleur endroit pour se faire truander…), le RBTD_60 en mauvaise santé sera repris et
remboursé !!!
o L’habillage en (faux) cuir se décolle : c’est vrai, ça arrive !
o Si vous pensez que cela est un problème, je vous suggère de considérer les marques plus prestigieuses d’appareils
photo, y compris Leica, Hasselblad, Nikon et compagnie pour constater que… ce « problème » est valable pour eux
aussi !!!
Tout cela étant dit, le RBTD_60 est un très bon appareil photo pour un amateur (pourquoi pas aussi un pro ?) qui peut posséder un
appareil et l’ensemble de ses accessoires et périphériques (objectifs compris) pour moins que le prix de certains accessoires simples
d’une grande marque allemande ou suédoise (voire japonaise) {bien sûr je ne parle que de moyen format}… Pour les amateurs qui
n’ont pas forcément les moyens de s’offrir du matériel renommé auprès des professionnels, le RBTD_60 est capable de grands
résultats, au moins aussi bons que l’attirail professionnel. Moins sophistiqué, moins « classieux », et peut être un petit peu moins fiable
(reste à le prouver sur un nombre représentatif !!!), un kit RBTD_60 (quasiment) neuf (ou déjà ancien mais jamais utilisé, comme celui
que j’ai trouvé en Russie en 2003 et fabriqué en 1987) est bien meilleur marché qu’une simple révision d’un Hasselblad, Pentax ou
Bronica…
La monture d’objectif à baïonnette permet au RBTD_60 d’accepter les objectifs fait par Arsenal (bien sûr), par Carl Zeiss Jena et
Meyer Goerlitz pour le Pentacon Six, par Schneider Kreuznach pour l’Exakta 66, ainsi que la nouvelle série d’objectifs de
remplacement d’origine vague, censés être fabriqué en République Tchèque par Hartblei. Le choix d’objectifs s’étend donc d’un
excellent super grand angle ukrainien de 30mm jusqu’au célèbre 1000mm à miroir de Carl Zeiss Jena en passant par toute la gamme
classique, les objectifs spéciaux (décentrement) et quelques zooms.
Des lots d’accessoires tels que tubes d’extension et soufflets ou adaptateurs pour télescopes ou microscopes peuvent être trouvés en
parfait état pour une bouchée de pain sur le marché de l’occasion…
Toutes les histoires horribles telles qu’appareils hors d’usage, chevauchement des images, volets d’obturation etc. viennent de gens qui
ont acheté leur RBTD_60 aux enchères (e-bay) ou au marché aux puces ou au marché noir dans les rues des pays de l’est (à l’époque
soviétique). Le plus drôle c’est que la plupart d’entre eux ont payé leur matériel aussi, voir plus, cher qu’un matériel parfaitement
efficace acheté auprès d’une bonne source !!!
Et le Pentacon Six dans tout ça ? Il semble plus solide et plus fiable (d’après internet) ? Ne vous laissez pas berner ! Le Pentacon Six
est d’un développement beaucoup plus ancien qui souffre de plus de défauts qui ne peuvent se résoudre d’un simple coup de tournevis.
Le plus gros problème du Pentacon Six est le mécanisme de transport du film. Son presse film ne vaut vraiment rien, son obturateur est
très discutable, son viseur est aussi sombre qu’un donjon et ne couvre que 59% (!!!) du cadre réel sans compter que ces appareils sont
âgés de 15 à 20 ans de plus que les RBTD_60 et le tissu caoutchouté de l’obturateur devient raide et entraîne une tension
supplémentaire sur l’obturateur qui n’avait vraiment pas besoin de ça !!! Autant de bonnes raisons pour s’éloigner du boîtier du
Pentacon Six et préférer utiliser ses excellents objectifs sur le RBTD_60 …
REMARQUE IMPORTANTE : concerne aussi bien le RBTD_60 que tous les appareils moyen-format : vous avez certainement tous lu
ou entendu qu’à l’utilisation des objectifs de longue focale il fallait utiliser un statif (pied) dès qu’on prévoit de photographier à une
vitesse supérieure à l’inverse de la focale de l’objectif installé. Vous avez, pour beaucoup, utilisé de très longs téléobjectifs en 24x36
sans utiliser de pied et sans problème. Avec les appareils moyens formats, oubliez cette tentative !!! Utiliser un 1000mm en 24x36 est
beaucoup plus facile qu’utiliser un 500mm en moyen format (même si 500mm en 6x6 correspond au grossissement d’un 300mm en
24x36) ! De par le poids des appareils et des objectifs et par le grossissement de l’objectif, soit vous ne pourrez jamais conserver un
cadrage assez longtemps pour impressionner le film soit vous aurez un bougé !
Utilisez un 500mm à 1/500ème de seconde (ou moins), un 250mm à 1/250ème de seconde (ou moins)… ou utilisez un pied !…
TESTS ET BRICOLAGES SIMPLES POUR LE RBTD_60
TESTS :
► Vous venez d’acheter un RBTD_60, présente-t-il un problème d’espacement des vues ? Autant le savoir rapidement pour le faire
ajuster rapidement par le vendeur (gratuitement pour vous) ou pour vous faire rembourser pendant les quelques jours de « garantie »
proposés par les marchands honnêtes. Voici ma technique, elle est im…pa…ra…ble :
1. récupérez le papier protecteur d’un film 120 (ou allez en demander un chez un photographe, il en a des kilomètres dans ses
poubelles) ainsi que 2 axes 120 (le photographe en a des centaines dans ses poubelles)… Euh ! ça c’était encore vrai pour la
version 1 de mon mode d’emploi… j’ai bien peur que ce soit plus difficile aujourd’hui !...
2. rembobinez le papier protecteur sur un axe, l’emplacement de la photo n°12 en premier, l’emplacement de la photo n°1 en
dernier
3. montez ce « film » dans votre exemplaire de RBTD_60.
4. faites défiler le film (comme indiqué plus haut) en exerçant une légère pression sur la bobine « pleine » de façon à aligner la
double flèche du « film » sur le point rouge marqué dans le corps du RBTD_60. Affinez, si besoin, l’alignement sans utiliser le
levier d’armement mais en faisant tourner au doigt l’axe récepteur.
5. toujours en exerçant une légère pression sur la bobine « pleine », faites défiler le papier protecteur (je vous rappelle qu’il n’y a
pas de film dans ce test) en manœuvrant 4 fois le levier d’armement (et déclencher entre 2 armements, bien sûr)
6. vous venez de placer la zone correspondant à la première photo devant l’objectif. Regardez le chiffre « 1 » imprimé sur le
papier. S’il est placé au milieu de la chambre d’exposition (ou à peu près), votre RBTD_60 ne posera pas de problème
d’espacement inter-images si vous ne vous excitez pas sur le levier d’armement…
► L’obturateur de votre RBTD_60 s’ouvre-t-il lors de l’armement ?
1. ouvrez l’objectif au maximum (3.5, 2.8 si possible, encore moins si possible)
2. ouvrez le dos de votre RBTD_60.
3. dirigez l’objectif vers une lumière puissante (pas le soleil bien sûr !!!)
4. regardez attentivement l’obturateur et armez lentement
5. vous avez vu le jour (même furtivement) ? ramenez votre RBTD_60 à votre vendeur, l’appareil est mort ou peu s’en faut !
► Obturateur et mécanisme de transport hors service ?
1. Regardez l’obturateur de près, voyez-vous un bout de ficelle blanche en haut ou en bas du tissu de l’obturateur ? Si oui, le
RBTD_60 est mort ! Remplacez-le immédiatement !!!
2. Quand vous armez votre RBTD_60, le tissu de l’obturateur se déplace-t-il strictement parallèlement à la grande longueur de
l’appareil ? Non ? Alors votre RBTD_60 est mort !
3. Quand vous armez votre RBTD_60, le renfort métallique du tissu de l’obturateur ouvrant n’est pas strictement perpendiculaire à
la grande longueur du tissu ? Votre RBTD_60 est mort !
BRICOLAGES :
► Vous souhaitez résoudre le problème de chevauchement des vues sans désosser votre RBTD_60 (ni le laisser à un réparateur),
essayez ceci, cela fonctionne généralement (sur les plus anciens modèles de RBTD_60) :
1. prenez une bobine de film vide
2. sur toute la surface de l’axe central faites 2 tours avec du « chatterton » (pensez à ménager une gorge pour insérer l’amorce du
film)
3. refaites le test du problème d’espacement des vues (ci-dessus)
4. reprendre au n°2. jusqu’à obtention d’un test efficace
► Vous remarquez une fuite avec l’objectif Arsat-Volna-3 en photographiant un sujet situé entre 60 et 90 cm de l’appareil avec un
éclairage latéral (valable pour tout objectif avec testeur de profondeur de champ intégré) :
1. procurez-vous du « chatterton » noir
2. de part et d’autre du bouton testeur de profondeur de champ de l’objectif placez un bout de « chatterton » noir qui chevauche la
patte métallique. ATTENTION : n’écrasez pas ce testeur, sinon vous viserez toujours en ouverture réelle (déconseillé)
3. n’utilisez plus QUE le levier testeur de profondeur de champ situé sur l’appareil
► Vous remarquez un flou sur les bords de vos images ? (attention pas du vignettage, je dis bien du flou !) C’est surprenant mais bon !
1. procurez-vous un rouleau de papier protecteur de film 120 de marque Ilford®. Ce n’est pas de la publicité, c’est juste que leur
papier protecteur, sur le côté blanc du moins, est le plus lisse et le plus « glissant » de tous ceux que j’ai utilisés !
2. découpez dans ce papier un carré aux dimensions du presse film du RBTD_60
3. collez votre papier Ilford® sur le presse film du RBTD_60 côté noir contre le presse film. Vous compenserez ainsi la différence
d’épaisseur entre ce que procure votre film et ce qu’attend le presse film du RBTD_60. Mais je répète que ce problème n’existe
généralement pas avec le RBTD_60…
J’ai dit beaucoup de choses sur ce merveilleux RBTD_60, je pense que vous aurez compris qu’il occupe une place particulière dans ma
collection… et que c’est sans honte aucune que je le défends, au même titre que mes Pentax® et Mamiya® et autres que j’adore !…
Visitez régulièrement mon site pour apprendre des tas de choses sur la photographie et les appareils photographiques.
Thierry Delorraine
[email protected]
www.thydelor.eu/

KIEV - 60 - Www Thydelor Eu

Transcription

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