La Rosière - Institut Saint
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La Rosière - Institut Saint
La Rosière Pour la dixième année consécutive, Monsieur Joseph Lamotte, prof de math à l’institut Saint-Berthuin, avait organisé des vacances de neige à la Rosière, dans le sud-est de la France. Tous les jeunes étaient les bienvenus, tant qu’ils étaient en troisième ou en quatrième rénové, et tant qu’ils étaient motivés pour une semaine de sport et de délire. Ou bien parce que le prix était trop élevé ou bien parce qu’ils n’en avaient pas envie, quelques élèves sont restés, mais en général, ce fut une réussite, car le car qui démarra le vendredi 2 avril 2004 à 21h30 en direction de la Rosière était chargé de 59 élèves et 2 professeurs (MM. Lamotte et Loriaux). Mme Moiny et M. Liégeois nous attendaient déjà là-bas, et M. Avril et deux de ses filles nous ont rejoints quelque temps après. Ce qui fait en tout… 66 personnes ! Arrivés là-bas, une douzaine d’heures (ou une nuit blanche pour certains) plus tard, on nous répartit par groupes - filles dans un bungalow et garçons dans l’autre - constitués à l’avance, et on nous distribua de la nourriture sous vide : pâtes, soupes, vol-au-vent, fruits… Bref de quoi « survivre » une semaine sans trop d’ennuis. Le pain et les boissons étaient non-fournis, mais bien des magasins existaient dans le village, et il n’y eut pas trop de problèmes. On nous donna aussi les clefs de nos casiers à ski, ainsi que de nos chambres (toilettes, salle de bain, salon-cuisine). Les emplacements des lits et tables ou autres meubles n’étaient jamais les mêmes, ce qui faisait de chaque appartement un endroit unique où il faisait bon vivre ! Le samedi 2, première journée à la Rosière, fut libre et l’on put s’installer à notre aise, partir tester les pistes de skis, folâtrer gaiement dans le village, faire des réserves de chips au 8 à 8 le plus proche ou encore traînasser dans les bars du coin… Le lendemain matin, certains découvraient pour la première fois l’étrange sensation de se trouver sur des skis ou sur un snow-board, et d’autres retrouvaient un élément familier ou habituel. Durant la semaine, nous skiions le matin avec nos profs, de 9h00 à 12h30, et l’après-midi avec des moniteurs de 15h00 à 17h00. Nous étions par groupes (de un à six, selon nos capacités). Le soir, nous prenions un repos bien mérité en allant boire un petit verre au bar du coin (karaoké-billard). Et d’autres, n’aimant pas pousser la chansonnette, restaient dans leurs appartements, à regarder un bon film ou à jouer aux cartes entre amis en attendant le contrôle nocturne des profs : nous avions la permission de 22H00, mais le dernier soir le « conseil des profs » nous autorisa à rentrer à 23h00. La semaine se passa très bien et les anecdotes ne manquent pas. Sophie, par exemple, pour commencer le séjour en beauté s’aperçut à la Rosière qu’elle avait oublié son sac dans la cour de Saint-Berthuin ! Et Charline, sur les pistes, avait pris quelque peu de retard par rapport à son groupe, et pour les rattraper, avait décidé de couper court, sans savoir qu’elle faisait du hors piste et qu’un superbe ravin se trouvait juste devant elle. Elle fit un mirifique saut au-dessus de celui-ci, ce qui lui valut le surnom de « superman » pour le séjour (Heureusement, elle tomba sans se faire trop mal, pas comme la veille où elle avait atterri la tête la première et où la moitié de son corps avait été enfoui sous la neige). Le groupe 1, quant à lui, ne cessait de chanter des chansons sur les pistes (surtout « une belle petite gayolle », car la monitrice désirait apprendre le bon vieux wallon belge). Le groupe 2 ne cessait de se prendre des sapins dans des chemins tortueux et boisés. Lionel (du même groupe) perdit ses clefs près du télésiège, et fut obligé de les chercher à quatre pattes, dans la neige glacée (Heureusement, un sympathique Français les retrouva et les lui rapporta). Aurélie vécut une aventure du même genre lorsqu’elle perdit un de ses bâtons de skis près des casiers et l’autre au pied des télésièges. Et Emy, du groupe trois, cassa sauvagement un de ses skis et on dut l’abandonner au fin fond d’un chalet dans la montagne (mais devant un bon bol de chocolat chaud, tout de même), pendant qu’on allait lui chercher un nouveau ski… Il y a aussi Monsieur Liégeois, notre bon prof de gym, qui le premier jour se prit une fantastique gamelle, parce que, dit-il, il « voulait vérifier ses fixations ». Heureusement, son humeur n’en fut pas assombrie, sauf lorsque Monsieur Lamotte (et le groupe 2) l’abandonna lui et son groupe en prenant le dernier télésiège, et qu’il fut condamné à descendre de la montagne en bus. Monsieur Lamotte se prit, lui aussi une très belle gamelle en descendant à toute vitesse une piste facile. Lui aussi fut d’humeur sympathique durant tout le séjour, même si, durant une demi-heure, il eut une belle frousse bleue : Laetitia était tombée au tire-fesses, Gautier (1e snow-boardeur débutant) également. Au passage, on leur dit de regagner la piste, et que le groupe allait les rejoindre plus tard. Mais lorsque Monsieur Lamotte et son groupe furent arrivés au rendez-vous, aucun des deux élèves n’était là ! Le groupe 2 ainsi que Monsieur Lamotte stationnèrent donc, dans le brouillard, en demandant aux skieurs qui passaient s’ils n’avaient pas vu une grande blonde avec une combi rouge, et un snow-boardeur avec un bonnet bleu. Ils furent tous les deux retrouvés un peu plus tard, l’une sur les pistes et l’autre bien au chaud dans son appartement. En tout cas, personne n’oubliera cette superbe semaine. Et à l’année prochaine pour de nouvelles aventures ! `tà{|Äwx e|zâxÄÄx „ á~|{xâÜxâáx wx Fx tÇǰx L’étincelle: les 2 heures d’information données par M. Jacques Trenchant, tabacologue, dans chaque classe de 3e année sur les méfaits du tabac. Assu-études PREVENTIONS, 17, Rue Chant des Oiseaux 6530 THUIN 0496 50 60 44 – E-mail: [email protected] Le tabac, non merci… Le tabac est une des préoccupations principales de notre société actuelle. En effet, aujourd’hui, nous savons qu’il provoque de graves conséquences, qu’il est néfaste pour notre santé, et pour notre environnement également. Bizarrement, malgré les nombreuses préventions (publicités sur les paquets de cigarettes, à la T.V, dans les journaux, lois,…) le nombre de fumeurs ne fait qu’augmenter et les jeunes commencent à fumer de plus en plus tôt! L’Institut Saint-Berthuin a donc décidé de donner à tous les élèves de 3e une «information tabac», afin d’améliorer et d’approfondir leurs connaissances à ce sujet, mais aussi pour leur faire prendre conscience des risques et dangers qu’ils encourent en fumant. Par la suite, les élèves de 3A et de 3B ont mis à terme 2 projets : les premiers ont travaillé plusieurs heures, dans le cadre du cours de religion, pour élaborer un « relais » aux classes de premières, c’est-à-dire, une présentation d’une information similaire à celle qu’ils avaient reçue. Les seconds, quant à eux, ont réalisé plusieurs panneaux publicitaires qu’ils ont ensuite affichés dans l’école, et plus précisément dans la cage de verre. Leur but? Informer, car nous sommes loin de tout connaître au sujet du tabac… Qu’est-ce que le tabac? Quelles sont ses origines? Le tabac est une plante originaire des Amériques où il était connu des civilisations précolombiennes, il y a déjà plus de 3000 ans. Les Indiens roulaient les feuilles de tabac jusqu'à obtenir une sorte de grand cigare (“tabaco”) qu’ils consommaient lors d'événements sociaux ou religieux. Le tabac était alors surtout une plante sacrée et curative, utilisée par des prêtres afin de communiquer avec les esprits et d’apaiser des douleurs. En 1492 Christophe COLOMB découvre le tabac à Cuba et l'importe pour la première fois en Europe. Par la suite, le tabac arrive en France dans les poches d'un moine qui le rapporte du Brésil (en 1556), mais aussi par un diplomate Français en poste à Lisbonne : Jean NICOT (en 1560) qui, croyant à l'effet curatif de la plante, envoie de la poudre à la Reine Catherine de Médicis afin de traiter les terribles migraines de son fils François II. Le traitement a du succès et le tabac devient ainsi « l'herbe à la Reine » dont la vente sous forme de poudre est réservée aux apothicaires. En l'honneur de Jean NICOT on appelle le tabac à partir de maintenant “Nicotiana Tabacum”. Le tabac sera alors toujours consommé comme médicament en poudre, mais de plus en plus, on le fume dans la pipe par plaisir. Rapidement, on s'élève contre son usage : en Angleterre, dans les pays musulmans, en Russie où l'on risquait la peine de mort pour ce « vice » nouveau. En France, le tabac représente une source de revenu : le Cardinal de RICHELIEU instaure un Droit de Douane à l'entrée des tabacs qui, à cette époque, étaient encore importés d’Amérique. Cette décision entraîne, 7 ans plus tard, de premières plantations en France. L'usage du tabac deviendra donc populaire (on le chique, on le fume dans la pipe), il est aussi la marque d'un raffinement bourgeois. En 1674, Colbert décrète le « privilège de fabrication et de vente », faisant ainsi de la tabaculture un monopole ! Quelques années plus tard, la culture sera prohibée dans toute la France avec des condamnations pouvant aller jusqu'à la peine de mort, puis ré autorisée en 1810 grâce à Napoléon. La cigarette arrive vers 1825 en France. Son succès est immense. En 1840 sa production s'industrialise. De quoi se compose une cigarette ? Plus de 40 de ces produits toxiques causent des cancers chez les fumeurs. La nicotine est la drogue du tabac, on la considère comme l'alcool, la cocaïne ou même l'héroïne car elle cause un taux incroyable de dépendance. Le tabac entraîne bons nombres de désagréments ; odeur désagréable, jaunissement des murs et des dents du fumeur, prix coûteux, dégradation de l’environnement… Le tabac est un produit malsain : si on y regarde de près c’est un produit impropre à la consommation. Mais il provoque surtout de nombreuses maladies… Quelles sont ces maladies et les effets de celles-ci sur notre santé ? - Des problèmes cardiaques - Des problèmes vasculaires et circulatoires - Des cancers des poumons et problèmes respiratoires - Des cancers ORL (Otho-rhino-laryngé) - Des cancers de la bouche (lèvres, langue, dents et gencives) - Les cancers du rein et de la vessie - Les cancers de l’oesophage Les dangers liés tabagisme passif: QuickTime™ et un décompresseur Graphique sont requis pour visionner cette image. Ce dessin d’Emmanuelle PIOLI de l’ENSAAMA, comme beaucoup d’autres, a été primé au concours 2003 de Paris Sans Tabac au Inutile de se le cacher : la fumée secondaire est mortelle. On sait qu'elle contient quelque 4.000 substances chimiques, dont au moins 50 risquent de causer le cancer. Si vous ne vous souciez pas de votre santé, pensez au moins à celle de vos amis et de votre famille ! Vous avez enfin pris conscience que la consommation de tabac nuit à votre santé et à celle de votre entourage, mais vous ne savez comment arrêter de fumer? C’est simple, commencez par suivre ces 10 règles…Et qui sait, peut-être que vous y parviendrez ! 1. Fixez une date d'arrêt et respectez-là. 2. Après l'arrêt, évitez absolument de reprendre une cigarette, même une seule bouffée: le risque de rechute est trop important. 3. Débarrassez-vous de toutes vos cigarettes, briquets et cendriers. 4. Ecrivez la liste des inconvénients du tabac et des bénéfices de l'arrêt, et relisez-la pour vous motiver. 5. Utilisez un substitut nicotinique (patch, gomme à mâcher, tablette, inhalateur) ou prenez du bupropion (zyban). Ils atténuent les symptômes de manque (besoin impérieux de fumer, déprime, anxiété, irritabilité, insomnies, difficultés de concentration, prise de poids, appétit augmenté) et multiplient ainsi par deux vos chances de succès. 6. Demandez aux autres de ne pas fumer en votre présence. Les premières semaines, évitez les endroits où l'on fume. 7. Obtenez du soutien de la part de votre entourage et d'un professionnel de santé. 8. Changez de routine pour éviter les endroits et les situations où vous aviez l'habitude de fumer ainsi que les personnes avec qui vous fumiez. 9. Utilisez des activités de diversion pour faire face au besoin urgent de fumer (p. ex. se promener, boire de l'eau, chewing gum). Le besoin urgent de fumer ne dure que 3 à 5 minutes et il suffit d'attendre que ça passe. 10. S'habituer à vivre sans tabac peut prendre du temps et demande souvent plusieurs tentatives. Arrêter de fumer est une décision importante pour protéger votre santé et celle de vos proches. Il n'est jamais trop tard pour arrêter de fumer. Mais, surtout avant qu’il ne soit trop tard, sachez dire : « le tabac, non merci! » i|Çv|tÇx etáÖâtÜà Un J'M Oxfam à l'école : une expérience à vivre ! Comment ça a commencé En septembre 2003, des élèves de 3e option sciences sociales décident, sous l’impulsion de leur professeur Fabienne Libois, de réfléchir sérieusement à l’ouverture d’un nouveau J’M (Jeune Magasin) Oxfam dans l’école. L’animateur pédagogique d’Oxfam vient donner les grandes orientations et les conseils plus concrets ... et c’est parti! Un groupe super dynamique Depuis janvier 2004, de réunion en réunion, le groupe s’étoffe. Aux troisièmes s’ajoutent des quatrièmes et cinquièmes. Véronique Collet rejoint F. Libois à l’animation du groupe. Bientôt, nous sommes 26 - essentiellement des filles il faut bien le reconnaître - mais nos deux représentants masculins sont tout à fait à la hauteur! Nos premières tâches : campagne d’affichage très remarquée dans l’école, petit speech dans chaque classe, première commande, et enfin l’ouverture du magasin (installé provisoirement dans le hall du bloc béton) le 30 avril. C’est un succès : on se bouscule pour les dégustations et les ventes démarrent bien. Chacun de nous s’y est mis. Tous les talents ont pu s’exprimer : nous sommes artistes, orateurs, organisateurs, financiers, rapporteurs de réunion... Jamais nous n’aurons autant mis à profit nos (trop courts) temps de midi pour travailler! Quelles valeurs ? Pourquoi ce projet nous fait-il vibrer ? Pourquoi vendre des produits Oxfam ? Parce que - notre visite au dépôt central d’Oxfam a achevé de nous en convaincre - cette action est un geste concret pour donner un coup de pouce aux petits producteurs du Tiers-Monde qui luttent chaque jour pour leurs droits élémentaires. Nous achetons leurs produits à un prix juste. Ils sont fabriqués dans le respect des personnes et de l’environnement, "MADE IN DIGNITY" donc ! Une autre valeur qu’Oxfam met fort en avant dans les J’M, c’est la DÉMOCRATIE dans le groupe : toutes les décisions sont prises ensemble après débat, même parfois très long et animé... Et puis, c’est vrai, il y a les PRODUITS : délicieux les jus sans sucre ajouté, les barres de sésame, les chips au manioc... ! Les élèves confient leurs impressions "C’est une expérience unique qu’on ne fait pas plusieurs fois dans sa vie. C’est aussi un projet de groupe et on apprend à connaître les autres (il y avait une bonne ambiance dans l’équipe). Et c’est plus sympa d’acheter Oxfam : on sent que notre argent ne va pas n’importe où." "Se rendre compte que, même à 15-16 ans, on peut aider des gens qui vivent dans la pauvreté et l’injustice, c’est merveilleux (surtout en mangeant des chocolats pralinés … mmmh ! ). " "Cela m’a fait comprendre les conditions de vie des personnes qui vivent dans le Tiers-Monde." "C’est une chouette expérience à faire. On a vu ce que c’était que de tenir un magasin, on a appris le sens de la vente, de l’organisation, le goût du travail en équipe, la gestion des stocks et de l’argent." "C’est encore meilleur de manger quelque chose en se disant que ça a été produit au prix juste." "C’était très chouette parce que j’avais déjà entendu parler des magasins Oxfam, mais je ne savais pas trop ce que c’était. J’ai adoré vendre!" "J’ai bien aimé vendre. Au début, j’avais peur de ne pas savoir rendre la monnaie, mais quand on fait ça avec des copines, c’est super marrant." " Cela m’a apporté la satisfaction d’aider mon prochain. Et puis, les produits sont originaux - on ne trouve pas de chips-bananes dans le commerce." "La soupe du jour s’appelle J’M Oxfam. Il faut: - du monde - des réunions (même dissipées!) - de la bonne humeur - des affiches - de la bonne volonté - des marchandises On secoue le tout et on obtient ce que vous avez vu naître cette année!" Et pour la suite ? Bien sûr, on continue ! Dès septembre, le magasin rouvrira ses portes avec, c’est promis, un approvisionnement régulier. Non, vous ne resterez plus des semaines à nous demander en vain votre petit jus favori...! Outre la gestion quotidienne du magasin, nous avons d’autres projets pour 2004-05, dont notamment l’inauguration officielle, un marché artisanal et au moins une campagne de sensibilisation. Il nous faudra également aménager un nouveau lieu, plus agréable, et élargir le groupe aux troisièmes à venir. L’appel est déjà lancé ! "MERCI A TOUS DE NOUS AVOIR ENCOURAGE EN ACHETANT OU D’AVOIR PARTICIPE D'UNE AUTRE FACON" Fabienne Libois et Véronique Collet Angel revient Vu de l’intérieur Ces jeudi 27 et vendredi 28 mai 2004, les seize élèves du cours de Français 6 heures ont interprété une pièce écrite et mise en scène par leur professeur de Français Denis Riguelle. Au programme une représentation savoureuse et alléchante. En voici la recette : Ingrédients nécessaires pour une pièce réussie : — Rassembler un groupe hétérogène de 16 élèves dynamiques autour d’une nouvelle expérience humaine des plus enrichissantes. — Emincer et éplucher les traits de caractère de chacun afin d’obtenir un excellent pot-au-feu de rôles personnalisés. — Laisser étuver les dialogues avec une pincée d’humour et de dérision. — Mélanger une astucieuse mise en scène par M. Riguelle. — Laisser reposer pendant une année scolaire, puis faire lever l’ensemble de la préparation par un professeur expérimenté et passionné. — Solliciter l’aide des messieurs Avril, Debatty et de Madame Bollen ainsi que de ses élèves pour le montage final du décor. — Préparer le tout agrémenté à la sauce Riguelle. — Laisser mijoter à feux doux avec une bonne dose de patience, de travail et de rigueur.., euh pardon... de Riguelle. — Préchauffer les acteurs une semaine avant la représentation et les faire revenir durant de nombreuses répétitions pour qu’ils soient à point. — Chauffer l’ensemble de la représentation durant deux soirées burlesques. De quoi s’en lécher les babines ! Les élèves du cours de Français 6 h remercier leur professeur pour son dynamisme, sa et son attention constante tout au long de année. Nous le remercions également partage de son savoir-faire qui nous a permis de vivre une expérience théâtrale épanouissante. tiennent à présence cette pour le f°utáà|xÇ Yܰw°Ü|v~? Ix T ÅxÅuÜx wx Ät àÜÉâÑx à{°úàÜtÄx Vu de l’extérieur Les rhétos de Saint-Berthuin, sous la houlette de Denis Riguelle, pour revenir sur les planches pour la quinzième fois, font revenir Angel ! Devant la difficulté de trouver de bons textes nécessitant un grand nombre de jeunes acteurs, Denis Riguelle, depuis presque dix ans maintenant, a pris le parti de rédiger – seul ou avec ses élèves – le texte de la pièce qui va être présentée, de façon à ce que chacun puisse y trouver un rôle à sa mesure. Cette année, ces 27 et 28 mai, ce fut ANGEL REVIENT. Georges, alias Angel, fait partie d’une bande de bons copains. Il avait quitté le pays pour les États-Unis et après sept ans, le voilà qui revient, fortune faite. C’est Marc, la bonne âme du groupe, qui va l’accueillir chez lui. Et tous les copains s’y donnent rendez-vous et y préparent une fête qui se voudra mémorable. C’est souvent le prétexte, chez Denis Riguelle : les retrouvailles d’anciens copains de classe, après des années de séparation. On en a vu de franchement comiques, d’autres plutôt grinçantes. Celle-ci est assez légère. Chaque personnage est construit en fonction des traits distinctifs des acteurs qui les incarnent. Certains sont très typés. Il y a Marc, le gentil, qui accueille et qui a épousé une « bobonne », grande chasseresse de poussières, il y a le snob qui pourtant s’échine – malhabilement – à rendre service, la secrétaire d’Angel, en tailleur strict, mais qui se lâche après avoir démissionné, la baba-cool qui enfile le tailleur strict pour remplacer la secrétaire, le paumé qui était parti lui aussi aux Etats-Unis et en était revenu ruiné, le chômeur professionnel qui trouve un boulot magnifique chez l’associé du paumé, la factrice qui-voit-tout-qui-sait-tout, etc. Tout ce petit monde, avant et après l’arrivée d’Angel, se souvient de ce qu’il a été, des amours ébauchées, de la vie pas toujours drôle. Peu d’action ; plutôt un tableau vivant. Avec, pour cette fois, une surprenante finale où le riche Angel s’avoue complètement ruiné et où le paumé retrouve sa fortune. Félicitations aux acteurs, d’une belle homogénéité, ici aussi (Michel, Fanny, Pauline, Maxime, Sébastien, Frédéric, Théodora, Allison, Tatiana, Rémy, Sophie, Thomas, Vanessa, Émilie, Sylvia, Monika) et bien sûr au créateur-metteur en scène. Merci à tous ceux qui ont apporté leur aide, Madame Bollen, Fanny, Marion, Hugues qui ont peint les décors, Bruno Avril et Michel Debatty qui les ont montés. Concluons en disant que avions l’impression d’avoir devant nous plus qu’une classe, un vrai groupe d’amis, soudés et enthousiastes. Souhaitons-leur de se retrouver eux-mêmes dans sept ans, toujours amis, et n’ayant que du positif à partager. c|xÜÜx WâvtÜÅx? ÑÜÉyxááxâÜ ÜxàÜt|à° Le cercle des poètes retrouvés (4e édition) Douceurs fruitées, salées... Bon nombre de mets aux saveurs enivrantes ont été partagés autour d’une table pour fêter la quatrième édition du « Cercle des poètes retrouvés ». Tous les élèves de Mr Schoofs, réunis pour un moment exquis, ont eu l’occasion d’apprécier différents plats plus originaux les uns que les autres dans une atmosphère conviviale. Ensuite place à l’imagination pour exploiter la poésie sous toutes ses latitudes. Imagination certes très développée pour certains en solo, en duo ou en trio, toutes les prestations propres à chacun furent riches en créativité et en émotion malgré le stress qui nous envahissait. Expérience enrichissante qui a permis une large ouverture d’esprit, une approche libre de la poésie même lors de la scène imposée tantôt interprétée passionnément, tantôt posément. Que ce soit au niveau des montages, du théâtre et du repas festif, tous nos sens furent accompagnés de ce brin de poésie flottant, agrémenté d’un parfum de fierté. Tout simplement, merci pour ce moment partagé ensemble. atw¢zx c|Çv{tÜà? Hx U