LE VESUVE Un volcan à sensations

LE VESUVE
Un volcan à sensations
“Salut ! Moi, c’est Vésuve. Je vais vous présenter mon petit chez moi, mes catastrophes du
premier millénaire et mon éruption la plus populaire.”
1) La situation géographique du Vésuve
2) Les catastrophes du Vésuve
“En tant que maître supérieur, vous pouvez me
comparer à la plupart des volcans qui se dressent à
l’intersection de deux plaques tectoniques. J’habite
en Italie méridionale, à proximité de la baie et de
la ville de Naples. Solitaire, mon plus haut sommet
s’élève à 1277 mètres au beau milieu de la plaine de
Campanie. Malheureusement, je suis constamment
surveillé par un observatoire installé sur mon
épaule.”
“Vous savez quoi ? En 1631, c’était la super
forme ! Du coup, j’ai provoqué la destruction de 5
villes et la mort de 3000 personnes. En 1794,
histoire de me défouler, j’ai anéanti Tore del
Greco. Durant mon long repos, j’ai provoqué
quelques petites éruptions (juste pour ne pas me
faire oublier). Mais pris d’une colère effroyable en
avril 1906, je me suis remis en activité pendant 10
jours. Bilan : de graves dégâts et 2000 personnes
décédées. En 1913, 1926, 1929 et 1944, mes
éruptions se sont affaiblies. Il faut avouer que je
commençais à me faire vieux et que j’étais à bout
de forces.”
3) Une éruption du volcan mystérieux
Nos impressions:
“Au lever du soleil, le 24 août de l’an 79, je
secoue les Pompéiens et fais résonner une terrible
explosion ! Savez-vous ce qu’ils ont pensé ? Je
parie qu’ils ont cru à la colère des Dieux !!! Mais
non ! Sous mes airs de montagne, personne ne se
doute que c’est moi qui explose et qui fais jaillir
mon sang chaud sur la ville de Pompéi... Mon
immense chapeau noir s’envole et le haut de mon
crâne se décompose en gros blocs incandescents
qui détruisent les alentours. C’est alors que ma
chevelure enflammée descend du ciel, rendant l’air
irrespirable. Le soir, j’ai anéanti tout Pompéi : sa
riche cité romaine et ses belles villas. Mais qui se
souviendra de ma gigantesque colère ?”
Plutôt cool comme volcan , mais un
peu coléreux. En fait... Pompéi... ça
ne nous tente pas trop. Et vous ? Juste un petit conseil ! Vérifiez les jolies
montagnes à côté de chez vous, ne serait-ce pas des volcans endormis ?
Sérieusement, si nous, Carla, Christel et Coralie avions été des jeunes filles de l’époque,
aurions-nous eu peur ? Nous serions-nous enfuies ? Aurions-nous été impressionnées ? Très
bonnes questions, mais nous ne le saurons jamais.