Lettre n°7 - Direccte Nord - Pas-de
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Lettre n°7 - Direccte Nord - Pas-de
DIRECCTE La lettre de la en Février 2015 | n°07 Picardie L’Etat au service des entreprises, des salariés et des consommateurs picards entreprises, emploi et économie Pôle 3E P3 PÔLE T PÔLE C Délais de paiement Glass Vallée P8 Réorganisation de l’Inspection du Travail P10 PRÉFÈTE DE LA RÉGION PICARDIE SOMMAIRE EDITO Sommaire Pôle Entreprises, Emploi, Economie (Pôle 3E) Le dossier de cette lettre consacre notamment quelques pages à la nouvelle organisation de l’Inspection du Travail mise en place depuis le 1er janvier 2015. Cette nouvelle organisation entraîne des changements importants dans la composition, les compétences et les coordonnées des sections d’Inspection du Travail. Il est important, dans un contexte qui évolue, que les agents de contrôle puissent continuer à exercer leurs missions d’information, de conseil et de contrôle, toujours avec une analyse au plus proche des employeurs et des salariés. D’autre part, il me parait également important de faire un point concernant le contexte économique en Picardie. En légère baisse au 2ème trimestre 2014, le niveau de chômage est de nouveau en progression au 3ème trimestre 2014 dans la région. Il demeure nettement plus élevé qu’en moyenne nationale (11,7 % de la population active, contre 9,8 % en France métropolitaine). Même si dans l’Oise, le niveau du chômage reste proche du niveau national, il progresse dans l’ensemble des territoires, des départements et zones d’emploi. Dans le même temps, la situation du marché du travail continue à se dégrader, cependant moins fortement qu’en moyenne. Le Gouvernement continue à se mobiliser et le Ministre du Travail vient de présenter un plan de lutte contre le chômage de longue durée. Parmi une vingtaine de mesures proposées, il est prévu une prise en charge individualisée des demandeurs d’emploi de plus de 12 mois, en favorisant un accompagnement renforcé de ces personnes et en leur ouvrant le droit à une formation qualifiante. Le Ministère prend également en considération les obstacles de la vie rencontrés par les demandeurs d’emploi, tels que la nécessité de faire garder leurs enfants ou encore les problématiques de santé et propose des solutions adaptées. Enfin, il est prévu de mettre en place une période de mise en situation en milieu professionnel destinée à accompagner le nouveau salarié et à encourager l’employeur qui s’engage. Les agents de la Direccte sont complètement mobilisés sur ces sujets au travers de missions nombreuses et variées et je sais pouvoir compter sur leur compétence au quotidien. Yasmina TAIEB Directrice Régionale 2 - Manifestation organisée par «La Glass Vallée» - DLA - La Picardie se mobilise pour l’emploi des jeunes - Pôle de Compétitivité I-Trans démontre son savoir-faire - Dispositif «Garantie jeunes» - Médaille du tourisme p. 3 p. 4 p. 6 p. 6 p. 7 p. 7 Pôle Concurrence, Métrologie (Pôle C) - Délais de paiement entre professionnels - Opération régionale de contrôle des pompes à essence par le service métrologie légale de la Direccte Picardie p. 8 p. 9 Pôle Travail (Pôle T) - Réorganisation de l’inspection du Travail p. 10 Repères sur l’économie en Picardie - Les ruptures conventionnelles en Picardie en 2014 p. 12 AGENDA 1er janvier : Réorganisation de l’Inspection du Travail 1er janvier : Création de l’Agence « Expertise France » 29 au 31 janvier : Finales nationales des 43ème Olympiades des Métiers à Strasbourg 3 février : Création de l’Agence du Numérique 5 février : Remise du rapport sur la Normalisation 12 au 14 février : Les journées du bonheur au travail à la Gaité Lyrique à Paris 30 mars au 5 avril : 5ème Semaine de l’Industrie ACTUALITÉ En Picardie depuis le 1er janvier 2015 : - 442 Emplois d’Avenir (EA) ont été prescrits et 139 EA en renouvellement au 2 mars 2015. - 1 746 Contrats Uniques d’Insertion (CAE et CIE) prescrits au 2 mars 2015. - 872 Contrats de Génération ont été prescrits en Picardie, depuis le 17 mars 2013, au 1er mars 2015. La lettre de la Direccte en Picardie | N°07 - Février 2015 Pôle 3E entreprises, emploi et économie Manifestation organisée par « La Glass Vallée » « La Glass Vallée », pôle mondial du flaconnage de luxe de la vallée de la Bresle, a organisé le jeudi 2 octobre 2014, le lancement du flacon La Glass Vallée du parfum créé à cette occasion par le pôle de compétitivité Parfums, Arômes, Senteurs, Saveurs (PASS) et la projection du film réalisé à cet effet « Naissance d’un flacon ». Cette manifestation a eu lieu sous le haut patronage de Madame Nicole KLEIN, Préfète de la région Picardie, de Monsieur Pierre-Henry MACCIONI, Préfet de la région HauteNormandie, de Monsieur Claude GEWERC, Président de la région Picardie et de Monsieur Nicolas MAYER-ROSSIGNOL, Président de la région Haute-Normandie. Cet évènement est le résultat de plusieurs démarches convergentes menées par La Glass Vallée et ses financeurs. La première de ces démarches découle d’une action collective financée par l’Etat et le Fonds Européen (FEDER), en partenariat avec l’Université de Technologie de Compiègne (UTC), destinée à promouvoir l’innovation sous toutes ses formes dans les entreprises et plus particulièrement les PME de la filière. Parmi les travaux menés, l’UTC a fait une étude sur les flux existants entre les entreprises de La Glass Vallée (verriers, moulistes, entreprises de tri sélectif, décorateurs, accessoiristes, conditionnement). Il en est ressorti une préconisation innovante : réaliser un flacon en « ingénierie concourante », c’est-à-dire associer dès le début du projet tous ses acteurs potentiels, afin que chacun puisse apporter son expertise. techniques déjà maintes fois réalisées, avec nombre de projets clients. Cette symbolique s’adresse aussi à l’ensemble des salarié(e)s des entreprises de La Glass Vallée qui sont tous des maillons essentiels d’une filière unique au monde. L’objectif est donc que chacun puisse, au travers de ce flacon, parler de son métier et exprimer sa fierté d’appartenir à une filière du luxe « Made in France ». Confrontée à des difficultés de recrutement dans certains métiers, La Glass Vallée a également saisi cette opportunité pour réaliser un film présentant les différentes étapes de la fabrication de son flacon, qui est aussi un support de valorisation des métiers de la filière, grâce à plusieurs témoignages réalisés dans différentes entreprises de la Glass Vallée. Une diffusion de ce film, la plus large possible, est prévue en français et en anglais. L’ensemble de ce projet a été possible grâce au concours financier des entreprises et des partenaires de La Glass Vallée, dont l’Union Européenne par le biais du FEDER, l’Etat par l’intermédiaire des préfectures de Haute-Normandie et de Picardie, les Régions Haute-Normandie et Picardie et le Pôle PASS. En savoir plus : Marie-Christine DESAEVER [email protected] Il s’agissait ensuite de trouver un support à cette démarche. La Glass Vallée a ainsi proposé que soit réalisé un flacon éponyme. Le choix s’est porté sur un flacon fédérateur des métiers de La Glass Vallée, permettant de communiquer sur ses savoir-faire. Pour mettre en avant l’excellence des savoir-faire français dans le domaine de la parfumerie, La Glass Vallée s’est naturellement tournée vers le pôle PASS pour réaliser un flacon conditionné avec un parfum créé en France. Si cette opération s’adresse aux clients actuels et potentiels de La Glass Vallée, il s’agit plus d’un acte symbolique que d’une démonstration de prouesses La lettre de la Direccte en Picardie | N°07 - Février 2015 3 Pôle 3E Le DLA entreprises, emploi et économie Dispositif local d’accompagnement De quoi s’agit-il ? Les dispositifs locaux d’accompagnements (DLA) ont été créés en France à partir de 2002 à l’initiative de l’Etat et de la Caisse des Dépôts et Consignations avec, pour objectif principal, la consolidation et le développement des emplois et des activités d’utilité sociale. Porté à l’échelle régionale et départementale par des structures associatives connaissant parfaitement le champ de l’économie sociale et solidaire (ESS), ainsi que ses acteurs et leurs problématiques, le DLA accompagne les associations, les organismes d’insertion par l’activité économique, structures coopératives ou mutualistes d’utilité sociale à chaque étape clé de leur développement ou de la consolidation de leurs activités et de leurs emplois. Ces structures doivent être employeuses ou avoir un projet d’embauche à court terme. La structure porteuse du DLA accompagne le bénéficiaire sur une période de 3 à 6 mois, avec une moyenne de 5 jours d'accompagnement répartis sur la période. L’accompagnement se déroule en plusieurs phases, avec la participation active de la structure à l’ensemble des étapes. Le DLA se doit de répondre aux problématiques posées par la structure, en fonction de son fonctionnement, de sa gouvernance, de ses capacités et de son projet. Il intervient en complémentarité des acteurs de la vie associative du territoire (mairie, maison des associations, centre de ressource et d’information des bénévoles, réseau ...). Le DLA est gratuit car il est financé par ses partenaires publics. Il demande cependant à la structure accompagnée du temps et de la remise en question. La disponibilité et l’implication des bénévoles et des salariés sont essentielles pour la réussite d’un accompagnement. Source : Avise septembre 2013 La mise en oeuvre Au niveau régional : L’organisme porteur du DLA régional participe à l’animation du dispositif au niveau national et local. Il coordonne l’action des DLA départementaux, et leur vient en appui si nécessaire. Il assure l’interface avec les centres de ressource nationaux. Il veille à l’articulation du DLA avec les autres dispositifs, et participe directement à l’accompagnement des structures demandeuses de niveau régional, ou à l’élaboration d’accompagnements collectifs lorsqu’il apparaît qu’un nombre significatif de structures de l’ESS font état de besoins ou problématiques similaires. 44 Le Mouvement Associatif de Picardie (ex CPCA) a été retenu pour être DLA régional sur la période 2014-2016. Au niveau départemental : Les organismes porteurs des DLA départementaux participent à l’animation du dispositif mais leur rôle est avant tout opérationnel. Ils accueillent, informent et orientent les structures de l’ESS. En charge des accompagnements individuels (hors structures de niveau régional), ils élaborent les diagnostics et réalisent la mise en œuvre du plan d’accompagnement et son suivi. Les organismes porteurs retenus pour la période 2014-2016 sont : - le GRIEP (Groupement Régional pour l’Insertion par l’Activité Economique) pour l’Aisne et la Somme. - la Boutique de gestion Picardie pour l’Oise. Le rôle de la Direccte Picardie La Direccte organise les appels à projet visant à désigner les structures qui porteront le DLA pendant 3 ans, au niveau régional et départemental. Elle anime le comité de sélection, puis conduit les dialogues de gestion avec les structures retenues, en partenariat avec la Direction Régionale de la Caisse des Dépôts et le Conseil régional, qui participent avec elle au financement du dispositif. A cette occasion, la Direccte porte à la connaissance des structures porteuses les priorités définies au niveau national par la DGEFP et la Caisse des Dépôts et les orientations approuvées au niveau local entre les partenaires financeurs. Les objectifs sont définis et validés entre les financeurs et la structure porteuse. Sur cette base, l’unité régionale de la Direccte assure le pilotage et le suivi régulier de la mise en œuvre opérationnelle du DLA. Elle participe aux comités de pilotage organisés par la structure porteuse du DLA régional. Elle valide les actions et les orientations proposées par le DLA régional, et veille à leur adéquation avec les objectifs définis initialement. Elle valide également les propositions d’accompagnement des demandeurs de niveau régional. Les unités territoriales de la Direccte sont étroitement associées au dispositif. Présentes aux dialogues de gestion, elles participent aux comités techniques départementaux, au cours desquels les organismes porteurs des DLA départementaux présentent pour approbation les demandes d’accompagnement qui leurs sont adressées. La lettre de la Direccte en Picardie | N°07 - Février 2015 Pôle 3E entreprises, emploi et économie La DLA en quelques chiffres Nombre d’ingénieries* réalisées en 2013 Ingénieries collectives Ingénieries individuelles DLA Aisne DLA Oise DLA Somme Total PIcardie 4 5 5 14 22 21 30 73 *L’ingénierie est une prestation réalisée par un cabinet extérieur, dont peut bénéficier une association sur la problématique identifiée au moment du diagnostic élaboré par l’opérateur DLA. L’objet de la prestation varie donc d’une association à l’autre : RH, projet associatif, communication de la structure, comptabilité, mutualisation, etc. La prestation d’ingénierie s’étale sur 3 mois à raison d’en moyenne 5 jours d’intervention sur place. En savoir plus : Marion TANCOGNE [email protected] La lettre de la Direccte en Picardie | N°07 - Février 2015 55 Pôle 3E entreprises, emploi et économie ARTICLES La Picardie se mobilise pour l’emploi des jeunes Donner une nouvelle chance aux jeunes les plus éloignés de l’emploi, c’est l’objectif de l’initiative européenne pour la jeunesse (IEJ) portée par l’Union Européenne. Le dispositif vise à offrir un parcours d’insertion aux jeunes les plus en difficulté et doit concourir plus largement à la mise en œuvre de la Garantie européenne pour la jeunesse. Dans ce contexte, le déploiement de l’IEJ a été ciblé là où les besoins sont les plus grands. En Picardie, le décrochage scolaire est préoccupant, avec le plus fort taux de sortie avant la fin du second cycle du secondaire (11,5 %). Une situation qui se répercute sur les chiffres du chômage : 27,0 % des 18-24 ans sont sans emploi, contre 22,0 % pour la moyenne française. Dans la région, 18,4 millions de fonds européens sont mobilisés pour agir sur l’emploi des jeunes, d’ici à la fin de l’année 2015. Véritable « effet de levier » pour les dispositifs existants et les projets innovants, ce nouveau fonds est une réelle opportunité. L’IEJ cible en effet tous les jeunes âgés de moins de 26 ans sans emploi et ne suivant ni études ni formation, et qui sont inactifs ou chômeurs (y compris les chômeurs de longue durée), qu’ils soient inscrits ou non en tant que demandeurs d’emploi. Il concerne donc autant les jeunes chômeurs indemnisés, qui peuvent être diplômés, que les jeunes « décrocheurs » qui ne fréquentent pas le service public de l’emploi. En Picardie deux appels à projets ont été lancés à la fin de l’année 2014 par la Direccte et une trentaine de dossiers ont été déposés par les Missions locales et d’autres partenaires de la politique de l’emploi. Les premiers projets ont été présentés le 23 janvier dans un comité de programmation. Les premières actions ont débuté en janvier 2015. Davantage d’information sur : http://www.picardie.direccte.gouv.fr/Appel-a-projets-pour-l-Initiative En savoir plus : Sylvain LABLANQUIE [email protected] Dispositif « Garantie Jeunes » La Garantie Jeunes est un dispositif d’Etat, destiné à aider les jeunes de 18 à 25 ans, en situation de précarité dans leur accès à l’autonomie et à l’insertion professionnelle. La « Garantie Jeunes » c’est : - un engagement du jeune à aller vers l’autonomie en construisant, avec son conseiller, un parcours intensif d’accès à l’emploi et à la formation ; - un engagement de l’Etat et de ses partenaires à l’accompagner dans ce parcours en l’aidant à déceler les opportunités d’emploi et en lui apportant un soutien financier indispensable à son insertion. Conclue sous la forme d’un contrat réciproque d’engagements d’un an entre un jeune et une mission locale, la Garantie Jeunes propose un programme d’accompagnement basé sur le principe de « l’emploi d’abord » et la possibilité de 6 multiplier les périodes d’emploi. La mission locale accompagne le jeune de façon intensive et personnalisée en construisant avec lui un parcours dynamique, individuel et collectif, combinant expériences de travail, élévation du niveau de connaissances/compétences clefs et suivi social. L’accompagnement se déroulera sur une période d’un an renouvelable, en principe par tranche de 12 mois, mais la commission locale d’attribution de l’allocation aux jeunes pourra décider d’une durée plus courte si le parcours du jeune le justifie. Le ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social a étendu aux 3 départements picards l’expérimentation du dispositif. La lettre de la Direccte en Picardie | N°07 - Février 2015 En savoir plus : [email protected] Pôle 3E entreprises, emploi et économie Le pôle de Compétitivité I-Trans démontre son savoir-faire Le pôle de compétitivité I-Trans, structure financée par l’Etat et les régions Picardie et Nord Pas de Calais pour soutenir l’innovation dans les Transports Terrestres a organisé jeudi 5 février son premier Innovation Day Automobile à Amiens. Cette journée a été l’occasion pour le pôle de mettre en avant les résultats de certains projets, notamment «Sural’Hy», sur la suralimentation hybride pour des moteurs de cylindrée réduite ; «CESAM», sur la conception d’équipement d’air silencieux pour automobiles modernes ; «ADN», outil de gestion du savoir ou «COMOSEF», sur le véhicule intelligent et les réseaux de véhicules. Au travers de ces présentations, le pôle a pu présenter les travaux de certains de ses adhérents, qu’ils soient grande entreprise, PME ou encore partenaire académique. Cette journée s’est achevée par une table ronde, posant les bases d’une stratégie d’innovation française dans le contexte d’un marché où les clients sont d’envergure mondiale et leurs sous-traitants internationaux. projet Sural’Hy En savoir plus : Kevin CHASLES [email protected] La médaille du tourisme La médaille du tourisme est destinée à récompenser les personnes qui, par leur contribution bénévole ou leur valeur professionnelle, ainsi que par la durée et la qualité des services rendus, ont efficacement contribué au développement du tourisme et des activités qui s'y rattachent, soit par leur activité professionnelle en France et à l'étranger, soit par leur action au service des associations et organisations spécialisées en ce domaine. 2 sessions ont lieu chaque année pour la médaille du tourisme : - pour la promotion du 1er janvier, la date limite de réception des dossiers de candidatures à la sous-direction du tourisme est fixée au 30 octobre. - pour la promotion du 14 juillet, la date limite de réception des dossiers de candidatures à la sous-direction du tourisme est fixée au 30 avril. Plus d’infos sur http://www.entreprises.gouv.fr/tourisme/ la-medaille-tourisme-distinction-qui-honore-acteurs-tourisme En savoir plus : Catherine GRANDIN [email protected] La lettre de la Direccte en Picardie | N°07 - Février 2015 7 Pôle C entreprises, emploi et économie ARTICLE Les délais de paiement entre prof Règles générales Le délai convenu entre les parties pour régler les sommes dues ne peut dépasser 45 jours fin de mois ou 60 jours nets à compter de la date d'émission de la facture. De plus, le délai de paiement des factures périodiques (prévues au 3 du I de l’article 289 du code général des impôts) ne peut dépasser 45 jours à compter de la date d’émission de la facture. A défaut de délai convenu entre les parties, un délai supplétif s’applique, d’une durée de 30 jours à compter de la réception des marchandises ou d’exécution de la prestation demandée. Les professionnels qui ne respecteraient pas ces dispositions encourent une amende administrative dont le montant ne peut excéder 75 000€ pour une personne physique et 375 000€ pour une personne morale. Les sociétés dont les comptes annuels sont certifiés par un commissaire aux comptes publient des informations sur les délais de paiement de leurs fournisseurs et de leurs clients suivant des modalités définies par décret. Cas particuliers Il existe un certain nombre de cas particuliers, notamment s'agissant du transport routier de marchandises ou de la location de véhicules, où les délais de paiement convenus ne peuvent en aucun cas dépasser 30 jours à compter de la date d'émission de la facture. Par ailleurs, un certain nombre de produits alimentaires périssables ont des délais de paiement strictement encadrés. Ces délais sont de : • 30 jours après la fin de la décade de livraison pour les achats de produits alimentaires périssables et de viandes congelées ou surgelées, de poissons surgelés, de plats cuisinés et de conserves fabriqués à partir de produits alimentaires périssables, à l'exception des achats de produits saisonniers effectués dans le cadre de contrats dits de culture visés aux articles L. 326-1 à L. 326-3 du Code rural ; • 20 jours après le jour de livraison pour les achats de bétail sur pied destiné à la consommation et de viandes fraîches dérivées ; • 30 jours après la fin du mois de livraison pour les achats de boissons alcooliques passibles des droits de consommation prévus à l'article 403 du Code général des impôts ; • 45 jours fin de mois ou 60 jours nets à compter de la date d'émission de la facture pour les achats de raisins et de moûts destinés à l'élaboration de vins ainsi que de boissons alcooliques passibles des droits de circulation prévus à l'article 438 du Code général des impôts. 8 Les professionnels qui ne respecteraient pas ces délais de paiement spécifiques encourent une amende administrative, dont le montant ne peut excéder 75 000€ pour une personne physique et 375 000€ pour une personne morale. Possibilité d'accords au niveau d'un secteur économique Les professionnels d'un secteur peuvent convenir soit de réduire le délai maximum de 45 jours fin de mois ou 60 jours, soit de retenir la date de réception des marchandises ou d'exécution de la prestation de service comme point de départ de ce délai, soit d'utiliser les deux possibilités. La loi n° 2012-387 du 22 mars 2012 précitée, a permis aux professionnels de formaliser de nouveaux accords dérogatoires pour une durée maximale de 3 ans sous réserve de respecter trois conditions cumulatives. Après avis de l’Autorité de la concurrence, 5 accords dérogatoires ont été homologués, pour une période de 3 années, par les décrets suivants : • dans le secteur des articles de sport (Journal officiel du 28 mars 2013). • dans le secteur du jouet (Journal officiel du 28 mars 2013). • dans le secteur du cuir (Journal officiel du 4 avril 2013). • dans le secteur de l’horlogerie, la bijouterie, la joaillerie et l’orfèvrerie (Journal officiel du 28 juin 2013). • dans le secteur des matériels d’agroéquipement (Journal officiel du 28 juin 2013). Les autres modalités de lutte contre les retards de paiement Il a été créé ainsi une indemnité forfaitaire due en cas de retard de paiement, dont la mention et le montant devront obligatoirement figurer dans les conditions générales de vente et dans les factures. Le débiteur en retard de paiement doit verser à son créancier une indemnité forfaitaire pour frais de recouvrement de 40 €. Des pénalités de retard sont dues en cas de paiement tardif. A défaut de stipulation contractuelle sur ce point, le taux de ces pénalités correspond au taux directeur (taux de refinancement ou Refi) semestriel de la Banque Centrale Européenne (BCE), en vigueur au 1er janvier ou au 1er juillet, majoré de 10 points. La lettre de la Direccte en Picardie | N°07 - Février 2015 Pôle C entreprises, emploi et économie fessionnels Cependant les conditions contractuelles peuvent définir un taux inférieur, sans toutefois être en-deçà du taux minimal correspondant à 3 fois le taux de l'intérêt légal. Les pénalités sont exigibles sans qu'un rappel ne soit nécessaire. Enfin, la durée des procédures de vérification et d’acceptation des marchandises sera désormais limitée. La durée de cette procédure est fixée conformément aux bonnes pratiques et usages commerciaux et, en tout état de cause, n'excède pas 30 jours à compter de la date de réception des marchandises ou de réalisation de la prestation des services. La loi n° 2014-344 du 17 mars 2014 relative à la consommation a complété cette disposition. Désormais, la durée de la procédure d’acceptation ou de vérification ne peut avoir pour effet ni d’augmenter la durée, ni de décaler le point de départ du délai maximal de paiement prévu au 9ème alinéa du I de l’article L. 441-6, à moins qu’il n’en soit expressément stipulé autrement par contrat et pourvu que cela ne constitue pas une clause ou pratique abusive. Opération régionale de contrôle des pompes à essence par le service métrologie légale de la Direccte Picardie Une opération régionale de contrôle des pompes à essence et des dispositifs libre-service associés servant au paiement direct par carte bancaire a été menée par les agents de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte), du 19 août au 10 octobre 2014, dans les 3 départements picards (Aisne, Oise, Somme). Le pilotage et la coordination de ces contrôles ont été assurés par le bureau métrologie de la Direction Générale des Entreprises (DGE). Les contrôles ont porté, pour la Picardie, sur 64 sites (stations services) : 12 dans l’Aisne, 29 dans l’Oise et 23 dans la Somme. 496 instruments (pompes à essence ou pistolets distributeurs) ont été contrôlés : 110 dans l’Aisne, 268 dans l’Oise et 118 dans la Somme. Plus de 25 % de ces instruments, soit 131 pour la Picardie, ont fait l’objet d’essais métrologiques et ce notamment afin de s’assurer de l’exactitude des quantités délivrées aux consommateurs : 28 dans l’Aisne, 43 dans l’Oise et 60 dans la Somme. La loi n° 2014-344 du 17 mars 2014 relative à la consommation permet aussi de sanctionner de nouvelles pratiques. Le fait de ne pas respecter les modalités de computation des délais de paiement convenues entre les parties est désormais sanctionné d’une amende administrative, dont le montant ne peut excéder 75 000€ pour une personne physique et 375 000€ pour une personne morale. Les éléments ci-dessus sont donnés à titre d'information. Ils ne sont pas forcément exhaustifs et ne sauraient se substituer à la réglementation applicable. Pour tout renseignement complémentaire, reportez-vous aux textes applicables ou rapprochez-vous du Pôle Concurrence, Consommation, Répression des fraudes et Métrologie légale de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (Direccte) de Picardie. En savoir plus : Patrick DONETTE [email protected] L’ensemble des instruments contrôlés se sont révélés conformes à la réglementation. L’erreur de mesure moyenne, pour les 10 838 pompes à essence contrôlées sur l'ensemble du territoire national, est de l’ordre de 0,03 %, et est similaire à celle constatée lors de l’opération de 2010. Pour un plein de carburant de 50 litres, l’erreur de mesure moyenne représente une quantité de 1,5 centilitre, soit un écart de 0,023€ en prenant comme référence un prix du litre de carburant égal à 1,50€. Les agents du service métrologie de la Direccte Picardie procèdent régulièrement à des contrôles similaires sur les différents types d’instruments de mesure utilisés dans le commerce tels que les balances, les taximètres ou les compteurs de fioul sur les camions de livraison. Ils surveillent également l’action des organismes agréés qui effectuent les contrôles techniques obligatoires de ces instruments. Cette chaîne de contrôle contribue à assurer la justesse des instruments et la loyauté des transactions commerciales, au bénéfice de la compétitivité des entreprises et de la protection des consommateurs. En savoir plus : Hervé BOEYAERT [email protected] La lettre de la Direccte en Picardie | N°07 - Février 2015 9 Pôle T Politique du travail Nouvelle organisation de l’Inspection du Travail depuis le 1er janvier 2015 QUELS CHANGEMENTS ? Face aux mutations économiques et sociales de ces dernières années, l’inspection du travail évolue pour répondre à ces nouveaux enjeux. Le système d’inspection du travail va pouvoir ainsi augmenter sa capacité à connaître et analyser les évolutions du monde du travail, à en percevoir les dérives, pour y apporter des réponses plus efficaces dans le cadre de ses missions d’information, de conseil et de contrôle. La réorganisation de l’inspection du travail a été mise en place en Picardie, à partir du 1er janvier 2015. Elle entraîne des changements importants dans la composition, les compétences et les coordonnées des sections d’inspection du travail. La proximité avec les usagers reste la règle : - les agents de contrôle de l’inspection du travail restent affectés dans leur quasi-totalité, dans une section d’inspection infradépartementale, au contour géographique resserré et sont regroupés au sein d’unités de contrôle (2 dans la Somme, 2 dans l’Aisne et 3 dans l’Oise). Dans chaque département, les secteurs de l’agriculture et des transports sont regroupés au sein de sections d’inspection du travail dédiées. - un service de renseignements continue d’accueillir et renseigner le public dans chaque département de la région. - chaque entreprise est suivie par un même agent de contrôle qui reste l’interlocuteur unique pour les salariés et le chef d’entreprise. Au niveau régional, une unité régionale d’appui et de contrôle du travail illégal, ainsi qu’un réseau de risques particuliers relatif à l’amiante, sont créés pour fournir un appui aux services d’inspection et pourront initier des actions dans les territoires de la région Picardie. Vous pouvez disposer de toutes les informations concernant cette réorganisation sur le site de la Direccte Picardie : www.picardie.direccte.gouv.fr RAPPEL : le nom et les coordonnées de votre agent de contrôle doivent être affichés sur le lieu de travail. Les unités de contrôle (UC) dans l’Aisne UC 1 Laon Soissons 1 8 9 10 15 13 11 6 UC 2 Saint Quentin 3 6 13 18 2 4 7 17 16 14 12 Transport 5 Agriculture 17 Aisne - UC 1 Laon-Soissons : Luc SOHET, responsable Section 01 : Jacques DUPLENNE Section 02 : Régine RASSELET Section 03 : Alberti MEKINDA-ELOUMOU 6 Aisne - UC 2 Saint-Quentin : Jean-Claude LEMAIRE, responsable Section 04 : Claire BRESOU Section 05 : Dany PELTIER Section 06 + Agriculture + Transport : Viviane WEBER Section 12 : Laurent AGOR Section 13 + Transport : Alain SAIGNAC Section 07 + Agriculture : Marc RENAUD Section 14 : Laurence FONTANA Section 08 : Section 15 : Philippe-André RYBCZYNSKI Section 09 : Salima MEROUANI Section 16 : Catherine BRASSELET Section 10 : Dominique LEFEBURE Section 17 + Agriculture : Vincent DECOTTIGNIES Section 11 : Héloïse KAG Section 18 : Emmanuel FACON Laon : 03 23 20 48 27 Soissons : 03 23 76 46 00 Saint-Quentin : 03 23 62 36 92 [email protected] [email protected] [email protected] Unité Régionale d’Appui et de Contrôle de lutte contre le Travail Illégal : [email protected] 10 La lettre de la Direccte en Picardie | N°07 - Février 2015 7 Pôle T Politique du travail 1 Les unités de contrôle (UC) dans l’Oise 8 UC 1 Beauvais 3 9 5 6 18 17 11 Oise - UC 1 Beauvais Section 01 : Franciane BIZET 4 Section 02 : Laurent BASTIEN 13 12 14 UC 3 Compiègne 15 16 7 2 19 25 20 Oise - UC 2 Creil Section 05 : Nicaise POUNGA Section 06 : Virginie VOISELLE Section 11 : Marion WATERNAUX Section 07 : Christine HELOU Section 12 : Bessy COUPE Section 08 + Agriculture : Elisabeth GUIMARAES Section 13 : Viviane FAMERY Section 10 + Transport : Anne-Marie GAUDICHET Transport Agriculture Section 17 + Transport : 18 Section 19 : Stéphanie LASSALLE Section 20 : Fabrice TREHOREL Section 21 : Xavier GERARD Section 22 : Vincent BENTOUNSI Section 23 : Corinne KOLOR Section 18 + Agriculture : 25 Oise - UC 3 Compiègne UC3 Compiègne UC1 Beauvais Section 14 : Section 15 : Céline BELLAMY Section 16 : Renaud SIMONET 8 26 17 24 26 Section 04 : Patricia LANDRIN Section 09 + Transport : Catia GOMES DA SILVA 09 23 21 22 Section 03 : Sylvie FEUILLETTE 10 10 UC 2 Creil Section 24 : UC2 Creil Section 25 + Agriculture : Martine PAGNET Section 26 + Transport : Beauvais : 03 44 06 26 85/55 [email protected] Creil : 03 44 55 60 81 [email protected] Compiègne : 03 44 06 26 81 [email protected] Unité Régionale d’Appui et de Contrôle de lutte contre le Travail Illégal : [email protected] Les unités de contrôle (UC) dans la Somme 3 5 6 4 2 7 Section 10 : Florence BOINET Section 15 : Thierry DAVERGNE Section 11 + Agriculture : James DEPOORTER Section 16 : Marie-Christine COQUELLE Section 12 + Agriculture : Cathy FERTE Section 17 + Transport : Jean-Philippe WISCART Section 13 + Agriculture : Fabienne SYBILLIN Section 18 + Transport : Agathe KHERBACHE Section 14 : Sofia TERCHANI Section 19 + Transport : Marie-Claude JOURDAIN 19 8 1 Somme - UC 2 Amiens Sud : Nadège PIERRET, responsable 17 18 9 Somme - UC 1 Amiens Nord : Martine DEVILLERS, responsable UC 1 Amiens Nord Section 01 : Asmaa DINI Section 02 : Jean-Michel HANON Section 07 : Catherine MC ALEER Section 03 : Thibaut VILBERT Section 08 : Isabelle LACQUEMANT Section 04 : Myriam MERCIER Section 09 : Vadim HOSEJKA Section 05 : Bernard CESPEDES 19 17 12 13 16 15 Section 06 : Claude ROUSSEAU Agriculture Transport 11 11 18 UC 1 Amiens Nord UC 2 Amiens Sud 12 13 10 14 UC 2 Amiens Sud Amiens Nord : 03 22 22 41 14 [email protected] Amiens Sud : 03 22 22 41 15 [email protected] Secrétariat Agricole : 03 22 22 41 35 Unité Régionale d’Appui et de Contrôle de lutte contre le Travail Illégal : [email protected] En savoir plus : [email protected] www.picardie.direccte.gouv.fr La lettre de la Direccte en Picardie | N°07 - Février 2015 11 Secrétariat Général Etude Statistique Evaluation ETUDE Les ruptures conventionnelles en Picardie en 2014 Les salariés concernés En 2014, les ruptures conventionnelles demandées en Picardie sont plus équilibrées entre les hommes (51 %) et les femmes (49 %). En 2013, la part des hommes était de 54 % et celle des femmes de 46 %. En 2014, la Picardie a enregistré 7230 demandes de ruptures conventionnelles ce qui représente 7,3 % de plus qu’en 2013. Parmi ces demandes, 84 % ont été homologuées soit en moyenne 505 dossiers par mois, les autres ayant été considérées comme irrecevables ou refusées principalement pour non-respect des délais administratifs ou d’indemnités trop faibles. Les ruptures conventionnelles homologuées en 2013 et 2014 en Picardie 7 000 Près de 70 % des salariés qui ont fait l’objet d’une demande de rupture conventionnelle est âgée de 25 à 50 ans, 11 % avait 55 ans et plus, les jeunes de moins de 25 ans et les 50 à 55 ans représentent 8 % chacun. Les ruptures conventionnelles demandées en 2014 en Picardie par qualification Employés Ouvriers qualifiés ou non qualifiés 6 000 Cadres et cadres dirigeants 2013 5 000 Techniciens, contremaîtres, agents de maîtrise 2014 4 000 NR 3 000 Source : Dares 1 000 0 Aisne Source : Dares Oise Somme Picardie Unité : nombre Suite à l’accord national interprofessionnel de janvier 2008, la loi portant modernisation du marché du travail a mis en place, en août 2008, la rupture conventionnelle, nouveau mode de rupture du contrat de travail à durée indéterminée (CDI) qui s’ajoute à la démission ou au licenciement. Dans le cadre d’une rupture conventionnelle, le salarié et l’employeur peuvent convenir en commun des conditions de la rupture du contrat, via la signature d’une convention signée par les deux parties et soumise à l’homologation des services du ministère en charge du Travail et de l’Emploi ; les services de la Direccte sont ainsi amenés à vérifier la présence des mentions obligatoires sur le formulaire, l’existence d’un délai de rétractation de 15 jours calendaires après la signature de la rupture par le salarié et l’employeur au cours desquels l’un et l’autre peuvent revenir sur leur décision, le respect du délai d’instruction, le respect des règles d’assistance ou d’indemnisation. Le département de l’Oise enregistre la part des ruptures conventionnelles homologuées la plus importante 45 % (46 % en 2013).La Somme représente 29 % de ce mode de rupture du contrat de travail (30 % en 2013) et l’Aisne, 25 %, comme en 2013. 12 0 10 20 30 40 50 60 Unité : % A l’image de la structure de la population active de la Picardie, les ruptures conventionnelles concernent majoritairement les employés (50 %) et les ouvriers (26 %). Le dispositif des ruptures conventionnelles est principalement utilisé pour les salariés ayant une faible ancienneté : 64 % avaient moins de 5 ans d’ancienneté dans l’entreprise. L’indemnité moyenne pour cette catégorie de salariés atteint 2245€ en 2014. En savoir plus : Line LEROUX - Latifa BEN ASSOU [email protected] DIRECCTE de PICARDIE La lettre de la Direccte en Picardie | N°07 - FEVRIER 2015 Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (Direccte) 40 rue de la Vallée - CS 54203 - 80042 Amiens Cedex 1 Téléphone : 03 22 22 42 42 - Télécopie : 03 22 22 42 00 www.picardie.direccte.gouv.fr Directrice de la publication : Yasmina TAIEB, Directrice régionale Coordination rédactionnelle : Annie FRERE Réalisation graphique : Virginie RICHARD La lettre de la Direccte en Picardie | N°07 - Février 2015 Crédits photos : Direccte Picardie - Fotolia 2 000