l`acidose - Chambre d`Agriculture des Landes
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l`acidose - Chambre d`Agriculture des Landes
L'ACIDOSE Une maladie de la vache moderne L'acidose est devenue une préoccupat ion majeure de la nut rit ion mode rne de nos vaches lait ières. Le progrè s génét ique et la volont é des éleve urs d'augment er la product ivit é animal e nécessite la re cherche de rat ions plus concent rées en énergie. Le maï s, cult ure incont ournable dans le départ ement , est un at out nut rit ionnel essentiel sur le plan éne rgét ique, grâce à sa ri chesse en grai ns et e n amidon. Ce pendant son ut ilisat ion da ns le s rat ions exi ge un minimum de précaution en v ue de limit er le s ri sques aci dogènes liés à une proport ion i mport ant e d'amidon, à un manque de fibres et à une di st ri but ion généreuse de conce nt ré . L'analyse des donné es de Landes Conse il Elevage de la campagne 2011 mont re que 75 % de s élevage s sont t ouchés par l'acidose à un moment ou à un aut re de l'année. A pa rt i r d'un tel const at , il pa raît primordia l d'ide nt if ier le s prat ique s en ca use et de t rouver des solut ions pour améli orer le fonct ionne ment métabolique de l'ani mal. L'ACIDOSE : une maladie métabolique... L'acidos e est une maladie d'origine nutritionnelle. La forme la plus fréquente es t l'ac idose ruminale latente, conséquence d'un déséquilibre entre une production excess ive d'acides provenant des fermentations microbiennes et les fac teurs de compensation pouvant limiter les effets de cette produc tion (tapis fibreux, absorption papilles , salive, bic arbonate). Elle se traduit par une alternanc e entre d'équilibre et une situation de déséquilibre. un état E lle est c arac térisée par le pH qui est très variable au cours de la journée. En effet, il c hute fortement après les repas , puis remonte progressivement. Ces variations de pH défavorisent le bon fonc tionnement de la flore mic robienne. C'est lorsque le pH est inférieur à 6 pendant plus de 4 heures que l'animal est considéré en état d'acidose. … avec des causes multifactorielles … liées au rationnement Pour le f ourrage grossie r et le conce nt ré - Pouvoi r acidogène des ali ment s lié à la vitesse de dégradation dans le rumen. Il est variable d'un fourrage à l'autre (maïs plus acidogène que sorgho), d'un concentré à l'autre (blé plus acidogène que maïs). 1 → lié à la compos ition (amidon, suc res , NDF ) → lié à l'équilibre minéral de la ration, exprimé par la : + + 2 BACA = (K + Na ) - (CL + S2 ) BACA herbe > BACA foin > BACA maïs > BACA betterave - P résent at ion physique → hac hage trop fin du maïs → conc entré broyé finement - Non respect de s crit ères sanit aires de la rat ion (% amidon, cellulose, NDF : Non Respect ) … liées à la conduite d'élevage - Taux d'inc orporation de concentré élevé Fourrage des tructuré à l'auge Insuffisance de fibres sèches et piquantes Absence de tapis fibreux Transitions mal gérées … liées à l'animal – Baisse d'inges tion liée au mauvais fonc tionnement du rumen – Primipares plus sensibles que les multipares (ingestion inférieure) – Recyclage salive variable en fonc tion de la fibros ité de la ration (une vache qui rumine fabrique 2 kg de bic arbonate de soude par jour) … avec des conséquences zootechniques Le dysfonctionnement animal se manifeste par des signes caractéris tiques (boiteries , fourbures, diarrhées ...) et une diminution des résultats zootec hniques (diminution de lait, du TB, infertilité...) 1 2 NDF : Parois cellula ires digestibles BACA : Balance Anions Cations … avec des conséquences économiques L'installation de l'ac idose latente dans un troupeau a un impact négatif sur les coûts de production et de ce fait, sur la rentabilité des élevages. Il est compliqué de chiffrer les pertes engendrées . Selon une étude américaine, l'inc idence économique, estimée sur la baisse de production laitière et l'abattage prématuré des animaux, avoisinerait 1 € par jour et par vache. Ce chiffre ne prend pas en considération les autres problèmes phys iologiques et les coûts induits . Si on applique cett e inci dence économi que à un t roupeau moyen landais (50 vaches laitières avec 16 % d'animaux en acidose : soit 8 vaches permanentes sur l'année), l'impa ct économique annuel avoisi ne 3 000 €. LES LANDES : une situation à risque L'acidose au niveau des élevages L'acidos e se traduit par un dys fonctionnement métabolique qui perturbe les fermentations au niveau de la panse et entraîne, entre autre, une diminution du taux butyreux. Le rapport TB/TP est généralement utilisé comme indicateur, inférieur à 1 ,2 , il est révélateur d'un état d'acidos e. D ans notre analyse, nous avons considéré qu'audelà d'un seuil de 20 % de vaches atteintes , l'élevage es t en ac idose. Le pourcentage d'élevages en situation d'acidos e est variable suivant la saison : - relativement f aible en période hivernal e (7 à 10 % en janvier- février) → période de stabilité au niveau du rationnement et de la conservation des silos - à risque croissant en pé riode print anière et est ivale (21 à 23% de mars à juin) → hausse des températures , évolution conservation ensilage, augmentation de la dégradabilité de l'amidon dans le silo, trans itions à la mis e au pâturage... - relativement élevé en transit ion aut omnale (27 à 42 % de septembre à novembre) → ges tion des stocks , nouvelle récolte, changement de silo, transitions alimentaires, stabilis ation des silos ... Si 25 % des éleveurs maîtrisent le ris que ac idogène, les 75 % res tants sont confrontés à cette situation de faç on variable : → pour la moitié le problème survient de façon ponc tuelle (1 ou 2 mois dans l'année) → pour l'autre moitié des élevages atteints , le problème devient récurrent (plus de 2 mois dans l'année) L'acidose au niveau des vaches Dans les élevages , il es t important de regarder la proportion de vaches atteintes (rapport TB/TP < 1,2 ). Cette valeur n'informe pas sur le degré d'acidose (latente ou aiguë, métabolique ou sanguine). Les vaches laitières sont plus prédis posées à l'acidose dans les trois premiers mois de lactation avec une sensibilité supérieure des primipares . En moyenne 14 % des vac hes sont en acidos e. Ce pourcentage est très variable selon les élevages : - 17 % des élevages ont en moyenne plus de 26 % de vaches atteintes - 17 % des élevages ont en moyenne moins de 2 % de vaches atteintes - Certains élevages sont particulièrement touchés (exemple : 87 % des animaux en juin, 64 % en moyenne s ur l'année). L'acidose : l'effet élevage est déterminant Le sys tème fourrager landais , basé sur le maïs ensilage, présente des ris ques acidogènes importants , d'autant plus que le maïs sera riche en amidon et pauvre en NDF. Ces critères sanitaires seront aussi influenc és par la fibros ité de la ration (qualité des fibres de l'ensilage et du foin). Toutes choses étant égales par ailleurs , le pourc entage de maïs et le pourcentage de concentré influencent fortement la baisse du pH ruminal. Impact du pourcenta ge de maï s dans la rat ion La quantité d'ensilage de maïs consommée par vache, influenc e le risque acidogène d'autant plus que : - le maïs est ric he en amidon - l'ensilage à l'auge est dés tructuré - le silo es t ancien (augmentation fermentescibilité du maïs avec le temps ) - la proportion de fibres effic aces est faible Il n'y a pas de corrélation entre le pourcentage de vac hes en acidose et les quantités de maïs ingérées (c f. schéma ci-contre). L'eff et élevage est donc dét ermina nt . Impact de la qua nt it é de concent ré La quantité de concentrés dis tribuée influence le risque acidogène d'autant plus qu'ils : - sont consommés le matin à jeun - sont broyés finement - ont un pouvoir acidogène élevé - ne sont pas adaptés à la ration de base (mauvaise qualité sanitaire de la ration) - font l'objet d'une sur-complémentation Il n'y a pas de corrélation entre pourc entage d'acidose et quantité de concentré. L'eff et éleva ge est à examiner en priorit é. D ans nos élevages , c omme les graphiques ci-dess us le montrent, le pourcentage de maïs dans la ration et le taux d'incorporation de concentré ont tendanc e à augmenter les problèmes d'ac idose. Alors que les c orrélations sont particulièrement fortes en conditions expérimentales , elles sont quasi inexis tantes au vu des résultats des données de Landes Conseil Elevage. L'effet élevage est déterminant. En pratique on s'attachera à vérifier la bonne application des fondamentaux. ➔ Privilégier le conf ort ani mal : hygiène et surface aire de vie, accessibilité et propreté de l'auge et des abreuvoirs , ventilation des bâtiments . ➔ Opt imiser la qua lit é et la valeur sa nit aire de la rat ion : - réfléchir à un équilibre du système fourrager en vue de proposer aux troupeaux une ration de qualité sanitaire répondant aux besoins des animaux (génisses – taries – vac hes laitières) - privilégier la qualité des fourrages : stade de réc olte, hac hage, cons ervation au silo. ➔ Respecte r les f ondame nt aux : - optimiser la qualité sanitaire des rations ➔ - aménager les transitions (3 semaines) à chaque c hangement de régime (fourrage et/ou c oncentré) - propos er aux animaux de la fibre sèche et efficace (piquante et à dis tribuer le matin à jeun) - éviter de distribuer le concentré le matin à jeun et étaler la consommation dans la journée. Comment maîtriser l'acidose ? Observer l'animal Prendre le temps d'obs erver les animaux pour repérer les signes spécifiques révélateurs d'un dysfonctionnement du troupeau, d'animaux malades et pour prévenir les risques d'acidose. L'observation au quotidien pour « un œil avisé », n'est pas très exigeante en temps , elle s'effectuera dans les phases importantes de la journée (repas , traite, déplac ements, repos ). E lle débutera par une obs ervation globale du troupeau, où on appréc iera le comportement d'ensemble et l'état général de l'animal (qualité du poil, présence de léchage, état d'engraissement...) avant de s 'intéresser à des observations plus fines lors des différentes étapes de l'as treinte journalière. Postes à observer Données optimales ₋ Compter les coups de mâchoire par bol alimen ta ire 55 – 65 : choisi r 3-4 vaches à des stades de lactation différents (début, pic et phase des cendante de lactation) ₋ Les vaches ont-elles un appétit régulier ? Appréc ier les variat ions de consommation d'un jour à l'autre, repére r les animaux à risque (début de lactat ion, primipares...) ₋ Observer le comportement d'ensemble du troupeau : léchage activité homogène Le t roupeau doit donner l'impre ssion de calme et de comportemen t homogène. A un moment déte rminé une majori té des vaches (75%) doit avoir une même act ivité (repas, repos, rum ination...) ₋ Observer les bouses ₋ Observer les pieds ₋ Observer les yeux, le nez, le mufle ₋ Su rve iller l'évolution de la production laitière S our c e: FI D C O LCo ns el i l Ee va ge Sous la pression des pieds, la t race de la semelle reste apparente et la bouse ne col le pas. Faible présence de grai ns. Peu de fibres longues et co urtes. Les bouses ne péti llent pas. Il n'y a pa s d'odeur aci de suffocante. Absence de bo iterie. Absence d'inflammation. Absence d'ulcè re – cerise - fourbure Absence de croûtes et d'écoulement au niveau des yeux et du nez. Pas de muqueuses et de nez rouge. Absence de chu te du Taux Butyreux, de produc tion laitière et de dégradation de la qualité sanitai re du la it. Vérifier la ration Le bon fonctionnement du rumen passe par une mas tication optimis ée, la présence de fibres effic aces et le respec t des normes sanitaires de la ration. Postes à observer - Vérifier la qualité de hachage à l'auge Données optimales Fines se d e hac hage à l’aug e re che rc hée po ur l’ens ila ge de ma ïs a u s ilo si reprise a vec : à l'a uge Dés ile use à fra is e Mé lange us e Dés ile us e à frai se + mé lange us e <1 % < 1,5 % < 1,5 % < 1,5 % 8 – 10 % 10 – 12 % 9 – 12 % 12 – 15 % < 40 % < 30 % < 35 % < 25 % Source C henais F., IE 2003 Gros se s parti cul es (> 2 0 mm) P a rticules moy enne s (10 à 20 mm) P a rticules fi nes (< 6 mm) - Vérifier la qualité sanitai re de la ration Qual ité s ani taire de la rati on : Pa ra mètres à s urvei ller Equi libre de la rati on (P DI /U F L) P roc he de 1 00 P a rt de c once ntré dans la ra tio n tota le (ra tion à ba se d’e ns ila ge maï s) < 25 % - 3 0% % d’amidon dans l a ratio n < 28% 21% A DF Structure chimique des fo urra ge s - Vérifier l'état de con se rvation de l'ensilage 2 5 à 2 8% ND F F ibro si té chimique de la ra tion to tal e (frac tio n N DF ) > 3 5% N D F C e llulos e brute > 18% Structure phys ique de l a ra tio n Gratta nt I ndic e de mas tica tio n 40 min/k g MS ingé rée Ba la nc e A nio ns C a tio ns (BA C A ) > 250 mE q/k g MS Source Landes C onseil Elevage Absence de moisis sures Absence d'odeu r de vinaigre, de mou che rons La température du si lo ne dépasse pas la température exté rieure de plu s de 5 degrés. Adopter les bonnes pratiques L'analyse des résultats départementaux met en évidence un « effet élevage » important sur la prévalenc e de l'ac idose. L'optimisation des pratiques en matière de conduite d'élevage est donc une néc essité au quotidien. Postes à observer Données optimales - P rivilégier le tapis fibreux Distribuer 2 kg de fibres sèches et piquantes le matin à jeun Laisser du foin en libre service. - Apport de concentré Broyé grossièrement ou éclaté, consommation étalée dans la jou rnée - Respecter les transit ions Minimum 3 semaines à chaque changement de régime, de silo pour le fourrage et le concentré - Optimiser la récolte des fourrages : . MS Maïs 32 – 35 % de M S . hachage Faire régler la dimension de co upe à : 17 mm pour un maïs < à 32 % de MS 14 mm pour un maïs à 3 2-35 % de MS 10 mm pour un maïs > à 35 % de MS . herbe Récol te r à un stade jeune (avant épiaison) en préfané - Maîtriser la conservation de l 'e nsilage : . tassement Permanent avec matériel lourd et roues jumelées Avec ensi leu se performante, ouvrir deux silos si nécessai re . couverture Immédiate avec chargement de la bâche . gestion du front d'attaque Net, sans éboulement Avancement minimum 20 cm/jour en été Dimensions du silo à adapter à l'importan ce du tro upeau Sécuriser la ration... … à court terme avec les moyens présents sur l'exploitation − Diluer la part d'amidon en incorporant d'autres fourrages à la ration (maïs moins ric he en amidon, herbe verte ou ens ilée, déc hets de maïs doux ou plante entière, céréales immatures ...) − Augmenter la fibrosité de la ration par l'apport de foin grossier (fibre sèche et piquante) − Si pas de solution par les fourrages, apport de 300 g de bicarbonate par jour et par vache … à long terme par une réflexion sur l'évolution du système Pour éviter l'ac idos e et sécuriser les rations , il faut trouver des alternatives au système « tout maïs » qui permettent de réduire et/ou de diluer l'amidon et d'augmenter la fibrosité phys ique et chimique. O pt imiser la qual it é alime nt aire de la rat ion Il s'agit de recherc her des fourrages complémentaires au maïs qui, distribués en quantités raisonnées , permettent une sécuris ation de la ration et des performances zootechniques très proc hes de la ration « tout maïs » grâce à une meilleure valoris ation par l'animal. Ens ila g e M a ïs D é c he ts M a ïs do ux En s. S o r gho B MR 0,87 à 1 0,7 7 à 0,83 0,8 à 0,97 0,70 à 0,75 2 8 à 38 % 9 à 12 % 3 % Jus qu' à 12 % ave c ép i 37 % 5 5 à 60 % < 25 % U FL / k g M S % a m i do n % ND F ta ux d'i nco po r a tio n da n s la ra ti o n Ens . C é r é a le s Ens . H e r be e t Im m a tur e s E ns. L uze rn e F o in L uze r ne P a ill e P â tur e 0 ,70 à 0,8 0 0,65 à 0 ,70 0 ,4 2 0,9 à 1 2 à 3 % 2 % 2 % 1 % 1 % 50 % 45 % 55 % 55 % 78 % 50 % < 25 % < 25 % < 25 % < 3 kg MS < 1 kg MS Source Landes Cons eil Elevage L'enthousiasme généré pour la luzerne néglige l'intérêt des autres légumineus es et notamment du trèfle violet, plante tout aussi intéressante sur le plan nutritif et plus tolérante au niveau des conditions du sol. En conditions expérimentales , le foin de graminées , appétent, fibreux (de type RGI en 1 sécurise aussi bien la ration au niveau de l'ac idose que le foin de luzerne. En ensilage, il es t souhaitable pour tous les fourrages verts de les préfaner, l'ajout d'un conservateur efficace est obligatoire pour la luzerne. ère coupe) Choisir sa solut ion en connai ssance de ca use E n s il ag e M aï s Fa c il ité d 'a d a p ta tio n a u so l Fa c il it é d e le v é e Fa c il ité d e s h er ba g e Ré s is t an c e à l a v er s e Re n d e m en t + + ++ = ++ D éc h e ts m a ï s d o ux a c ha t d es dé c h e ts o u p la n te e n ti ère E n s il ag e S o rg ho B MR + - E n s il ag e C ér éa l es im m a tu re s + + E n s il ag e H e rbe E n s il ag e Lu z e rn e -- + -- + -- ++ + + = - So urce Landes Cons ei l Elev age Les fourrages proposés c i-dessus ont leurs propres carac téris tiques de mise en place. I l conviendra à chac un de choisir la culture qui sera la plus adaptée à sa situation et à ses objec tifs . La diversific ation en termes de cultures fourragères nécessite l’acquisition de nouvelles compétenc es (maîtris e technique du semis du sorgho, récolte du foin de luzerne...) L'herbe pâturée reste dans tous les cas de figure le fourrage le plus économique. Exploitée jeune, elle permet de couvrir une produc tion de 25 kg de lait. Compte-tenu de l'évolution des conditions climatiques on cherchera à pâturer un maximum entre le 15 septembre et le 15 juin. La réalis ation d'un bon foin de luzerne es t une opération délicate, il s'agit de conserver un maximum de feuilles lors de la récolte pour préserver sa bonne valeur protéique. Choisir la solut ion la mieux adaptée à vos object if s Dans le tableau ci-dessous, on considère que les fourrages sont produits sur l'exploitation. Les notes attribuées sont à relativiser en fonc tion des situations. L'achat de fourrage aura un impac t négatif sur la dépendance alimentaire et le coût de production du lait. év iter l'a ci dos e sé curis er le sys tèm e fo urra ger amél iorer le s con diti ons de trav ail In térêt éc on omiq ue au gmen ter l'au tono mie proté iqu e En sil age Ma ïs - - ++ = - D éc hets maï s do ux + + - - - En sil age S orgho B MR ++ + -- + - En sil age C é ré ales im mature s ++ + + - = En sil age G ram inée s ++ + -- - + En sil age Lég umin eus es ++ + -- - ++ +++ + --- + = ++ + - à + + +++ Je chois is : Foin Pâ ture Le système landais à forte proportion de maïs, ric he en amidon, est générateur de ris que acidogène. La maîtris e de ce ris que passe par l'application rigoureuse des fondamentaux et la mis e en plac e de bonnes pratiques en matière de rationnement. La gestion du risque est facilitée par l'introduction de cultures complémentaires (herbe, sorgho, céréales immatures...) ou l'achat de déchets de maïs doux. La réflexion du sys tème fourrager doit aussi tenir compte de la dépendance protéique et du réchauffement climatique. In fine, le c hoix de l'évolution du système fourrager sera retenu en fonc tion de chaque situation personnelle : travail et disponibilité de main d’œuvre, accessibilité et potentiel des sols . Chambre d'Agriculature des Landes Contact : Hélian VALDEAVERO BP 279 – 40005 Mont de Marsan Cedex Email : [email protected] www.landes.chambagri.fr 05 58 85 45 25 Réalisation Chambre d'Agriculture des Landes - O ctobre 2012 Je r echer che à :
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