Répertoire des actions innovantes
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Répertoire des actions innovantes
LES JEUNES, ACTEURS D’UN TERRITOIRE EN CONSTRUCTION Répertoire des actions innovantes SOMMAIRE 1. Des actions en faveur de l’insertion professionnelle et l’accès à l’emploi............................................................................................................6 1.1. Coaching et accès à l’emploi.................................................................................6 Cellule recrutement, Mission Locale de Marseille. ..................................................6 Club Ambition, Pôle emploi.....................................................................................................9 Trouver un emploi durable, Chambre de commerce . et d'industrie Marseille Provence..................................................................................... 15 1.2. Accompagner la création d’activité............................................................ 18 Accompagnement des jeunes entrepreneurs, . Boutique de Gestion Acces Conseil................................................................................. 18 Initiation à la création d’entreprise Marseille Nord, . couveuse Interface. ................................................................................................................... 21 1.3. Territoires, représentations et emploi.................................................... 25 L’animation emploi, Association Pour . l’Emploi dans les Quartiers (APEQ)................................................................................. 25 1.4. Entreprises et offres d’emploi. ........................................................................ 31 Le recours aux clauses sociales ...................................................................................... 31 Devellopeur de l'apprentissage......................................................................................... 34 1.5. Informer, orienter, accompagner, soutenir les projets...... 38 Ecole de la Deuxième Chance de Marseille. .............................................................. 38 Cité des métiers de Marseille et Provence Alpes Côte d’Azur........................ 42 Centre Régional d’Information Jeunesse Provence Alpes................................ 46 Service civique, Unis-Cité Méditerranée...................................................................... 50 3 SOMMAIRE 2. Informer, accompagner, permettre le logement................... 52 Centre Régional d’Information Jeunesse Provence Alpes................................ 52 Itinérance des jeunes vers le logement, ADDAP 13. ............................................. 55 Association d’Aide aux jeunes travailleurs.................................................................. 58 3. Mobilité et emploi.............................................................................................................. 60 La Centrale de mobilité.......................................................................................................... 60 La carte ZOU !, Région Provence Alpes Côte d’Azur. ............................................ 64 4. Permettre les pratiques culturelles........................................................ 65 Danses africaines : racines en mouvement, . association iles du sud, Kaloum........................................................................................ 65 Centre Régional d’Information Jeunesse Provence Alpes................................ 68 Association Heart Color Music........................................................................................... 72 Atelier ABCDERE, Planète Emergences. ..................................................................... 76 4 RÉPERTOIRE NON EXHAUSTIF D’ACTIONS EN FAVEUR DE L’INSERTION DES JEUNES En 2013, le Conseil de développement de la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole a consacré une partie importante de ses travaux aux jeunes, « acteurs d’un territoire en construction ». Dans leur grande diversité, ceux-ci sont l’avenir de la métropole. Ils doivent aussi avoir les moyens de se l’approprier et d’en être acteurs à part entière. La réflexion s’est inscrite dans le cadre d’ateliers, rencontres et d’un colloque de restitution organisé le 3 octobre 2013. Trois thèmes ont fait l’objet de ce travail de plusieurs mois : l’insertion professionnelle, l’accès au logement et à la mobilité, l’accès à l'offre et aux pratiques culturelles. Pour en débattre, le Conseil de développement a réuni des acteurs de terrain, des experts et des jeunes, peu qualifiés et issus de quartiers en difficulté. Les acteurs et professionnels mobilisés ont présenté des actions autour desquelles se sont organisés les travaux. D’autres acteurs, d’autres actions existent. Mais il n’était pas possible de tous les réunir, de toutes les présenter. Le Conseil de développement vous propose dans le présent document un répertoire non exhaustif d’actions innovantes menées par les acteurs du territoire qui produisent actuellement des résultats significatifs. Ces actions dont les process et la valeur ajoutée ont été débattus lors des différents ateliers et ont permis de dégager des lignes de convergence quant aux orientations et pistes d’actions à mettre en œuvre. 5 1. Des actions en faveur de l’insertion professionnelle et l’accès à l’emploi 1.1. Coaching et accès à l’emploi ATELIER « LES JEUNES ET L’INSERTION PROFESSIONNELLE » FICHE ACTION Cellule recrutement, Mission Locale de Marseille 1. Intitulé de l’action « Cellule de Recrutement » 2. Portage Le portage de l’action est effectué par la Mission Locale de Marseille. La référente technique est : Stéphanie ORDANO Directrice Opérationnelle 62 La Canebière - 13001 Marseille 06 13 64 31 79 [email protected] 3. Contexte La Mission Locale de Marseille est une association de Loi 1901, créée en 1997 sous l’impulsion de la Ville de Marseille avec, au sein de son Conseil d’Administration, l’ensemble des partenaires institutionnels de terrain (Etat, Conseil Régional, Ville de Marseille, Union Européenne, Conseil Général...). Au service des Marseillaises et des Marseillais, âgés de 16 à 25 ans, elle intervient sur un champ qui englobe l'accueil, l'accompagnement, la création d'emplois et d'activités, le rapprochement des jeunes et des entreprises, la formation, ainsi que les problèmes de la vie quotidienne. Actrice du développement local, elle contribue à l'élaboration et à la mise en œuvre de politiques d'insertion professionnelle et sociale mobilisant les moyens des diverses administrations et institutions concernées et, plus généralement de l'ensemble de ses partenaires. Afin d'assurer une réelle efficacité opérationnelle et de proximité, l'action de la Mission Locale de Marseille est portée sur le territoire par ses antennes, ses espaces emploi accompagnement et ses relais de proximité. La cellule de recrutement vient compléter ce dispositif de moyens en mettant l’accent sur le placement en emploi des jeunes marseillais. 6 4. Objectifs L’action a pour but d’améliorer l’accès à l’emploi des jeunes éloignés de l’emploi et de moderniser le SPE par une approche innovante de la recherche d’emploi. Pour cela elle intervient à trois niveaux dans la recherche d’emploi des jeunes : −− La préparation • Aider les jeunes à valoriser leur parcours • A exprimer leurs motivations et leurs compétences • A développer l’esprit d’entreprise −− L’emploi • Mise en relation avec les entreprises qui recrutent dans votre secteur d’activité ou d’autres • Recrutements par les filières professionnelles de la Mission Locale • Immersion en entreprise −− Le suivi • Aide à la mobilité • Suivi de l’intégration en entreprise durant la période d’essai 5. Description PROCESS CELLULE DE RECRUTEMENT Sollicitation par l’ENTREPRISE CANDIDATS PRÉPARÉS CANDIDATS PRÉPARÉS Mises en Relation sur Offres d’emploi Finalisation CV (en adéquation avec l’offre) BILAN DE PROGRÈS EN COLLABORATION AVEC O.M.I Mise en Relation sur Offres d’emploi Contrat Alternance Finalisation CV (en adéquation avec l’offre Alternance) ENTRETIEN DE VALIDATION ENTRETIEN DE VALIDATION Validation de l’employabilité et des compétences Validation de l’employabilité et des compétences – Spécifique Alternance RENCONTRES ET CONSEIL ENTREPRISE RENCONTRES ET CONSEILS ENTREPRISE Spécifique Alternance ATELIER SIMULATIONS D’ENTRETIENS D’EMBAUCHE VIDÉO JOB DATING Prestation MDE CONNAISSANCE DE SOI COACHING VOCAL MIROIR ET IMAGE FORMALISATION Parrainage IMAGE DE SOI EXPRESSION ORALE ATELIER INTÉRÊTS ET COMPÉTENCES Évaluation du degré d’employabilité (+ groupe Spécifique Alternance) PMP ATELIERS CV et Lettre de Stage en Entreprise Motivation Si nécessaire MISSION LOCALE orientation candidat ENTRETIEN INDIVIDUEL ENTRETIEN INDIVIDUEL Orientation Offre d’emploi Orientation Contrat Alternance INFORMATION COLLECTIVE INFORMATION COLLECTIVE CMA CANDIDAT Sollicitation par l’ENTREPRISE 7 6. Localisation Les locaux se situent au 3 rue Papère dans le 2ème arrondissement, mais l’action concerne tous les jeunes du territoire marseillais inscrits à la Mission Locale de Marseille. 7. Bénéficiaires Plus de 1000 jeunes accompagnés et plus de 50 % de jeunes en emplois. Répartition par age 23-25 / 27% Répartition par sexe HOMME 56% 18-20 / 38% 21-22 / 28% FEMME 44% 16-17 / 9% Répartition par niveau de formation Niveau V / 33% Niveau IV / 32% Niveau V bis / 14% Niveau III et + et + / 5% zus NON 56% OUI 44% 8. Financement Co-financement dans le cadre de l’axe 2 du FSE (convention 2007/2013) et la Ville de Marseille : 350 K2/an Ce financement comprend les moyens humains et matériels. Sous le pilotage de la Directrice Opérationnelle : −− 5 conseillers. −− 1 assistante de gestion. −− Des locaux dédiés. −− Des moyens matériels (informatique, communication…). 9. Evaluation L’évaluation annuelle est effectuée par le FSE dans le cadre du CSF (Contrôle Service Fait). 10. Valeur ajoutée et perspectives de développement à 5 ans La principale valeur ajoutée est le taux de placement en emploi qui augmente de 15% par rapport aux placements effectués dans le cadre des accompagnements individuels du droit commun de la Mission Locale de Marseille. L’objectif est la pérennisation de l’action et son amplification. 8 ATELIER « LES JEUNES ET L’INSERTION PROFESSIONNELLE » FICHE ACTION Club Ambition Pôle emploi 1. intitulé de l’action Club Ambition 2. Portage Porteur : Pôle emploi DT 13 avec le soutien financier de l’ACSE et de MPM (et d’autres partenaires CUCS sur le reste du département) Référents : Sylvie Lorenzi [email protected] Laurence Guillamaud [email protected] Stéphane Goupil (hors Marseille) [email protected] 3. Contexte Afin d’apporter des solutions visant à favoriser l’accès à l’emploi des jeunes de bas niveau de qualification issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville, Pôle emploi a répondu à la sollicitation du PDEC en menant depuis 2007, des expérimentations sur Marseille au bénéfice de ce public. Ces actions ont montré leur efficacité en termes de sortie emploi et de pertinence vis-à-vis du public (service répondant aux problématiques d’éloignement vis-à-vis du marché de l’emploi et de sélectivité des entreprises voire de discrimination latente). Fort de cette expérience réussie et reconnue (catalogue des actions innovantes de l’ACSe), l’ambition de Pôle emploi est de renforcer son engagement vis-à-vis des publics des quartiers prioritaires, de lutter contre les discriminations et de promouvoir l’égalité des chances en matière d’accès à l’emploi. Le projet porté par Pôle emploi est de renforcer le nombre et enrichir la formule de ces clubs en consolidant leur offre de service, et d’essaimer la méthode sur des territoires sensibles ou auprès d’autres publics. L’expérience marseillaise a démontré les éléments suivants : −− En apportant des réponses spécifiques et innovantes, en mettant les demandeurs d’emploi au centre d’un dispositif d’accompagnement intensif, la relation gagne en proximité et en confiance. Elle permet à terme de découvrir les talents, de déployer les potentiels, de renforcer la motivation. −− En faisant converger les opportunités du tissu économique et du territoire vers une cible privilégiée de public, la confrontation avec le marché du travail devient une réalité tangible. Chacun peut alors saisir l’occasion de se mettre en situation réelle de recherche d’emploi, et va devoir se préparer à cette nouvelle posture. −− En étant accepté comme personne, objet d’un suivi spécifique, dans un environnement professionnel et hors de son environnement habituel, chacun bénéficie d’un espace temps et lieu où il peut s’évaluer dans un nouveau contexte, tirer des enseignements sur ce qu’il est, ce qu’il fait, sur ses projets et ses ambitions. 9 Sur ces bases de travail, les initiatives et les actions individuelles mises en œuvre par chaque bénéficiaire (méthode de recherche d’emploi, démarchage, immersion, etc.…) permettent de renforcer l’image de soi et de se projeter sur le marché du travail avec une ambition de conquête et non d’échec. Après 2 ans de fonctionnement, le dispositif Club Ambition mis en place en 2011 sur les Bouchesdu-Rhône (14 implantations au total) a permis de démontrer que les méthodes et techniques mises en œuvre ainsi que le fonctionnement de cette action (animateur /coach, groupe de 12 à 15 personnes, travail sur la dynamisation et la préparation intensive de la rencontre avec l’entreprise, travail sur les représentations, l’image de soi et les discriminations) sont efficaces pour mieux accompagner un public éloigné du marché et peu autonome dans sa recherche d’emploi mais surtout pour favoriser la reprise d’emploi dans un délai court (3 mois). Au vu des résultats de sortie emploi enregistrés, les « Clubs Ambition » sont apparus comme un dispositif nouveau à tester auprès d’un public plus âgé et en mesure de répondre aux attentes spécifiques de cette population. Plusieurs « Clubs Ambition » du département sont aujourd’hui dédiés en partie ou en totalité à un public de + de 45 ans. (Miramas depuis mai 2012 en formule 45 ans et + ainsi que Arles et La Ciotat depuis septembre 2012 en formule intergénérationnelle). 4. Objectifs Les « Clubs Ambition » ont pour objectif final de favoriser l’insertion professionnelle des demandeurs d’emploi jeunes ou seniors grâce à la mise en œuvre d’une offre de service dédiée intégrant un accompagnement intensif de type coaching mobilisant toutes les opportunités d’emploi du territoire. Les résultats quantitatifs concernant à la fois la typologie du public et les résultats de sortie. Typologie du public : Le public résidant en ZUS/CUCS doit représenter au moins 80% des entrées (politique de la ville). Pour les clubs Jeunes : les moins de 25 ans doivent tendre à représenter 80% des publics de moins de 30 ans bénéficiaires des Clubs. Entrées : Pour les entrées : le nombre minimum de bénéficiaires par an a été fixé à 84 participants, le système d’entrée sortie permanente générant un flux important. Sorties : Pour les « sorties emploi » : l’ambition est de réaliser 50% de sorties en emploi durable et 18% en sortie emploi temporaire ou saisonnier. Les sorties emploi durable s’entendent comme embauche en CDI, en CDD de plus de 6 mois. Résultats qualitatifs : Les résultats qualitatifs s’apprécient par différents moyens : −− sur la mesure et l’analyse des écarts, −− sur la base des récits de réussite (situation d’arrivée dans le Club et situation de sortie, l’autonomie des bénéficiaires et leur avis sur l’action), −− par une mesure de satisfaction réalisée via un questionnaire. 10 5. Description Principes et fonctionnement opérationnel Le volontariat La formule « Club » demande une adhésion du bénéficiaire à titre gracieux. Elle se traduit sous forme de la signature d’un contrat individuel d’accompagnement et de la charte des « Clubs Ambition ». Le rôle de l’accompagnateur/coach Chaque « Club Ambition » est sous la responsabilité d’un animateur qui assure auprès du groupe la fonction d’accompagnateur/coach. L’activité de l’animateur est entièrement consacrée au groupe de bénéficiaires qu’il suit : recherche de bénéficiaires, information, préparation à la recherche d’emploi, prospection auprès des entreprises, recherches d’offres d’emploi, promotion des jeunes suivis en Club auprès des équipes des agences pôle emploi, organisation des évaluations et des immersions en entreprises, implication des partenaires, recherche de parrainage de la part des entreprises, « SAV » auprès des employeurs ayant recruté des adhérents des Clubs, suivi dans l’emploi. L’animateur devient l’interlocuteur privilégié des bénéficiaires du club, leur coach « emploi ». Les membres du club ont communication du numéro de téléphone mobile de l’animateur ; Ils peuvent l’appeler pour obtenir un conseil, une préparation à entretien, une interface avec l’entreprise en cas d’embauche ou de difficulté. La situation en agence Pôle emploi Les bénéficiaires en devenant membre d’un « Club Ambition » signent une charte d’adhésion qui va les engager à respecter les règles de fonctionnement du Club mais également celles de l’agence Pôle emploi qui les accueille (identification par un badge, présentation au personnel de l’agence, accès à des zones réservées, etc.…). Le fait d’occuper un espace professionnel, d’être entouré de personnes qui réalisent une activité demande un effort d’adaptation du comportement, du langage, un changement d’habitudes. Cette modalité de fonctionnement constitue une première approche physique avec le monde du travail et peut jouer le rôle d’une immersion en entreprise. Cette présence dans les agences Pôle emploi leur permet aussi d’être plus facilement et plus rapidement identifiés par les conseillers qui pourront se porter garant de leurs candidatures auprès des entreprises. Le rôle des membres du « Club Ambition » Par la durée et l’intensité de l’accompagnement dont ils bénéficient, les membres du Club sont amenés à mettre en œuvre des processus d’entraide. Chaque membre va donc porter une attention particulière sur les offres et opportunités d’emploi dont il a connaissance et en fera bénéficier les autres membres. Cette entraide est confortée par la possibilité donnée aux bénéficiaires du Club d’aller prospecter les entreprises dans le but de recueillir des offres d’emploi. Connaissant les profils des membres du Club, ils pourront dans certaines situations faire directement la promotion d’un candidat à l’embauche. Dans leur entourage, ils vont aussi faire la promotion de l’action et convaincront d’autres personnes d’y participer. La formule « intergénérationnelle » des Clubs accueillant un public mixte renforce également le processus d’entraide. 11 Méthode et modalités Le programme des « Clubs Ambition » s’articule sur plusieurs séquences organisées sur une durée de 3 mois en fonction d’une logique de progression dans la définition de la cible professionnelle, de recherche d’autonomie et de travail sur les représentations. L’animation des séquences fait alterner : −− des périodes de regroupement au cours desquelles se joue la constitution du groupe, de l’esprit d’entraide, −− des entretiens individuels au cours desquels sont mesurés les écarts, pointer les difficultés personnelles et périphériques ou les freins à l’emploi. Moyens mis en œuvre Locaux Pôle emploi accueille les « Clubs Ambition » et « Ambition 45 » dans les locaux de ses agences. Offres d’emploi Pôle emploi met à disposition des membres du Club l’intégralité des offres d’emploi disponibles dans l’agence et sur le site internet www.pole-emploi.fr. Les profils des membres du Club sont communiqués aux équipes professionnelles qui peuvent les présenter directement aux entreprises qui recrutent. Moyens de communication Chaque animateur de Club dispose d’un téléphone mobile. Les participants ont la possibilité d’utiliser les moyens de communication internes de Pôle emploi (fax, mails, courriers destinés à décrocher un entretien) dans le cadre des regroupements et des entretiens individuels. Promotion et Partenariat local Afin « d’aller vers » le public, chaque animateur de Club a la charge d’identifier et de rencontrer les partenaires locaux les plus à même d’orienter les publics cible vers l’action (Mission locale, PLIE, centres sociaux, associations, etc..). Il dispose de matériel de promotion qu’il peut, le cas échéant mettre à disposition des partenaires (affiches, flyers). Le public non repéré peut ainsi être informé de l’existence d’un « Club Ambition » et peut prendre contact avec l’animateur ou s’inscrire à une session d’information. Pour mieux faire connaitre le dispositif et afin de mettre en valeur les candidatures des bénéficiaires, l’animateur de « Club Ambition » peut organiser des mini-événements promotionnels en direction des entreprises et des recruteurs et/ou faire participer les bénéficiaires du Club à des forums. En 2013, Pôle emploi va développer le parrainage des « Clubs Ambition » avec des entreprises. 6. Localisation Les « Clubs Ambition » sont accueillis dans les agences locales Pôle emploi de : −− Marseille (7 agences), −− Marignane, −− Port de Bouc, −− Arles, −− Aix en Provence, −− La Ciotat, −− Miramas, −− Istres /Port Saint Louis −− et bientôt Vitrolles, et d’autres agences sur Marseille 12 7. Bénéficiaires Les publics retenus dans le cadre des « Clubs Ambition » sont : −− les demandeurs d’emploi de moins de 30 ans, −− les demandeurs d’emploi de moins de 30 ans, Jeunes Diplômés, −− les demandeurs d’emploi de plus de 45 ans, −− résidant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (et/ou susceptibles d’être discriminés à l’embauche) et prêts à s’investir dans une démarche de recherche d’emploi intensive. Adaptation du public expérimentée sur plusieurs territoires des Bouches-du-Rhône. Sur Marseille, un « Club Ambition » JD (jeunes diplômés) accueille les demandeurs d’emploi de moins de 30 ans résidant en ZUS/CUCS (tout Marseille) ayant un niveau de formation supérieur ou égal à Bac + 2. Sur Miramas, un « Club Ambition 45 » accueille les demandeurs d’emploi de 45 ans et + résidant en ZUS/CUCS. Sur Arles, La Ciotat et Port Saint Louis du Rhône, Le « Club Ambition » accueille un public mixte : demandeurs d’emploi de moins de 30 ans et de + de 45 ans, résidant en ZUS/CUCS. 8. Financement 1 animateur à 100% sur chaque Club. Le coût d’un Club est d’environ 41 0002 par an. Pôle emploi prend en charge les moyens logistiques, les activités d’ingénierie, d’organisation et de coordination (auto financement) et sollicite des financements complémentaires pour mettre en œuvre cette action (coût de l’animateur). Les crédits mobilisés sur ces actions sont principalement des financements ACSE. D’autres sources de financement ont été appelées : le FEDER (pour Marseille), financements CUCS/Politique de la Ville. 9. Evaluation Tableau de suivi et de pilotage mis en place dans chaque Club pour suivre les cohortes de bénéficiaires. Typologie de public : Hommes/femmes Age ZUS/CUCS ou non Brsa Demandeurs d’emploi longue durée Indemnisés ou non Sorties positives : Emploi durable dont CDI Emploi temporaire ou saisonnier Formations 13 Résultats obtenus en 2012 sur l’ensemble des Clubs du département Entrées : 992 bénéficiaires Femmes : 52% Moins de 25 ans : 70% 26/30 ans : 23 % + de 45 ans : 7% BRSA : 7% Sorties positives : 78% Sorties emploi durable : 36% dont 12 % de CDI Sorties emploi temporaires ou saisonnier : 31 % 10. Valeur ajoutée et perspectives de développement à 5 ans Aller vers un public éloigné du marché de l’emploi (mais pas forcément de l’emploi) ; −− Sortir de l’isolement (quartiers difficiles) ; −− Redonner confiance en soi (identifier ses talents, ses points forts) ; −− Effet d’exemplarité. 14 ATELIER « LES JEUNES ET L’INSERTION PROFESSIONNELLE » FICHE ACTION Trouver un emploi durable, Chambre de commerce et d'industrie Marseille Provence 1. Intitulé de l’action Développeur de l’apprentissage : la CCIMP se mobilise pour l’alternance ! 2. Portage La Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) Marseille Provence et CCI de France, en partenariat avec l’État. Contacts : −− Sur Marseille : Jean-Marie Carré – [email protected] Olivier Brigasco – [email protected] −− Sur Aix en Provence : Bertille Rey-Giraud – [email protected] 3. Contexte Pour appuyer les entreprises dans leurs recrutements en alternance et aider les candidats dans la recherche de leur contrat, les Développeurs de l’apprentissage de la CCIMP vont chaque année à la rencontre des entreprises pour les sensibiliser à l’alternance par : −− 375 RDV individuels avec des chefs d’entreprise, −− 375 entreprises renseignées par téléphone. Pour un objectif de 150 contrats à obtenir. La CCIMP porte également plusieurs temps forts sur l’alternance durant l’année : les « Mercredi de l’Orientation et de l’Alternance », la « Nuit de l’Orientation » et le « Salon de l’Alternance et de l’Apprentissage ». 4. Objectifs Les missions du Développeur de l’Apprentissage Six missions essentielles : −− Accueillir, informer et orienter les jeunes sur les métiers et les formations qui y préparent; −− Informer les entreprises sur les mesures pour l’emploi et la législation concernant l’alternance; −− Aider les entreprises dans leur recherche de jeunes susceptibles de signer des contrats d’apprentissage et de professionnalisation; −− Accompagner les maîtres de l’apprentissage et les tuteurs chargés d’encadrer les jeunes en formation alternée; −− Être médiateur de l’apprentissage, en cas de conflit entre le jeune et l’entreprise; −− Former les tuteurs entreprises. 15 5. Description des manifestations Les « Mercredi de l’Orientation et de l’Alternance » : Chaque Mercredi après-midi, de novembre à juillet, les jeunes - de tous horizons et établissements d’origine - peuvent rencontrer au Groupe École Pratique, sur Aix et sur Marseille, un expert alternance pour échanger sur leurs attentes et projets professionnels, passer un test d’orientation, échanger sur l’alternance et ses modalités, bénéficier de conseils pratiques sur sa recherche d’entreprise. L’entrée est libre, avec ou sans rendez-vous. Site : www.groupe-ecolepratique.com La « Nuit de l’Orientation » : En février, une soirée dédiée à l’orientation aux côtés de 60 Chambres de Commerce en France. Objectifs : permettre aux jeunes (collégiens, lycéens, étudiants post-bac) de s’engager dans des voies professionnelles présentant de réels débouchés sur le territoire par une rencontre directe avec des entreprises et fédérations représentant les métiers qui recrutent. Passation d’un test d’orientation, ateliers coaching et conférence sur l’alternance et l’orientation. Site : www.nuitsdelorientation.fr Le « Salon de l’Alternance et de l’Apprentissage » : En partenariat avec le groupe L’Étudiant et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Bouches du Rhône. En Mars, au Parc Chanot (Marseille), un salon dédié à l’alternance avec 2 espaces : organismes de formation en alternance et entreprises recrutant des alternants. Conférences thématiques, notamment sur les secteurs porteurs. Objectif : informer les jeunes sur les métiers et l’ensemble des filières de formations accessibles par l’alternance, du CAP au Bac + 5. Site : www.letudiant.fr 6. Localisation Sur Marseille : Jean-Marie Carré – [email protected] – 04 91 13 86 03 – 35 rue sainte victoire – 13006 Marseille – www.ccimp.com Olivier Brigasco – [email protected] – 04 91 14 26 91 – 1 rue Saint-Sébastien – 13006 Marseille – www.groupe-ecolepratique.com Sur Aix : Bertille Rey-Giraud – [email protected] – 04 88 10 44 70 – 11 cours Gambetta – 13100 Aix en Provence – www.groupe-ecolepratique.com 7. Bénéficiaires En 2012, plus de 4 000 collégiens, lycéens et étudiants post-bac ont bénéficié de ces dispositifs innovants. Plus de 800 entreprises ont été sensibilisées à l’alternance et 400 offres ont été obtenues. 8. Financement Les principaux financements de ces dispositifs sont la CCI Marseille Provence et l’État. 16 9. Évaluation En 2012 les Développeurs de l’apprentissage de la CCI Marseille Provence ont informé et conseillé sur l’alternance 750 entreprises (dont 375 par téléphone et 375 visites en entreprise) et reçu plus de 700 jeunes. La Nuit de l’Orientation a offert à plus de 600 jeunes des pistes d’orientation vers des formations en alternance, avec 95 % de taux de satisfaction des visiteurs. Le Salon de l’alternance et de l’apprentissage a accueilli plus de 2500 visiteurs sur deux jours. 10. Valeur ajoutée et perspectives de développement à 5 ans La réussite de ce dispositifs d’orientation vers l’alternance est basée sur : −− Un appui de la CCIMP, gage de pérennité, −− Notre expertise en termes d’orientations Métiers et d’alternance, −− La fréquence et la pérennité de nos actions et dispositifs, −− La gratuité des prestations de conseil, −− Une visibilité sur les métiers et secteurs porteurs, −− Une veille permanente sur l’actualité des contrats d’alternance, −− La qualité d’Accueil et des infrastructures multi-sites, −− Une parfaite connaissance du tissu économique, −− Une mise à disposition d’outils d’orientation et de fiches Métiers, −− Une capacité à fédérer syndicats et partenaires professionnels, −− Un rayonnement sur le territoire des Bouches-du-Rhône. 17 1.2. Accompagner la création d’activité ATELIER « LES JEUNES ET L’INSERTION PROFESSIONNELLE » FICHE ACTION Accompagnement des jeunes entrepreneurs, Boutique de Gestion Acces Conseil 1. Intitulé de l’action Accompagnement des jeunes entrepreneurs 2. Portage BGE ACCES CONSEIL Actipôle 12 - 7, rue gaston de Flotte - 13012 Marseille - 04.91.90.88.66 −− Laurent BONNET, Directeur Général - [email protected] −− Céline MANCA, Responsable développement filières - [email protected] 3. Contexte Présente sur le territoire des Bouches-du-Rhône, du Var et des Alpes du Sud depuis près de 28 ans, la BGE Accès Conseil rassemble aujourd’hui une trentaine de collaborateurs tous mobilisés auprès des créateurs et chefs d’entreprise. Maillon essentiel du développement local, la BGE Accès Conseil accueille 800 personnes et accompagne à la création plus de 200 entreprises par an sur le territoire de la Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole. Accès Conseil accompagne tous créateurs et chefs d’entreprise quel que soit leur âge et leur projet de création. Fort de ces expériences, Accès Conseil s’est aperçu que nombre de jeunes et notamment ceux des quartiers prioritaires (zones urbaines sensibles, zones franches urbaines, zones de redynamisation urbaine, etc.) rêvent de créer leur entreprise mais souvent, pour de multiples raisons, ne dépassent pas le stade de l’envie. Suite à ce constat, Accès Conseil s’engage depuis plusieurs années : −− à la sensibilisation de jeunes à une meilleure connaissance de l’entreprise : participation à des forums au sein de l’AFIJ pour mieux faire connaître le secteur des services à la personne, l’économie sociale et solidaire…Intervention lors d’événements à l’Ecole de la 2eme Chance …, −− à accompagner à l’émergence de projet dans les quartiers notamment par les agents d’amorçage, −− à apporter un appui dans le cadre d‘accompagnement à la création, −− à valoriser les parcours de création à travers le concours « Talents des Cités ». 4. Objectifs Permettre aux jeunes d’être sensibilisés à la TPE et de promouvoir la culture entrepreneuriale afin de « désacraliser » le métier de chef d’entreprise. Remobilisation de parcours à travers la création d’activité. 18 5. Description Accès Conseil propose un parcours intégré aux jeunes porteurs de projet, de l’émergence à la promotion de leur entreprise à travers le concours « Talents des cités ». Le parcours intégré d’Accès Conseil permet de soutenir les jeunes entrepreneurs à toutes les étapes de la création : −− Articulation avec le service d’Amorçage de projets de la Maison de l’emploi de Marseille (dont Accès Conseil assure la coordination). Les permanences aux seins de quartiers, de « Cités » qu’il réalise permettent de sensibiliser et d’informer les jeunes, en décrochage scolaire, sur le monde de la TPE et de valoriser la création d’activité comme moyen d’insertion. Cette expérience auprès des jeunes issus des quartiers prioritaires, Accès Conseil l'a construite depuis 2005 en mettant en place le premier agent d’amorçage de projets sur le territoire de la Vallée de l’Huveaune. Aujourd’hui, le service d’amorçage de projets piloté par la Maison de l’Emploi de Marseille réuni 3 agents sur le territoire Marseillais, Accès Conseil travaille en lien étroit avec ce service. −− La modélisation des étapes de l’accompagnement des BGE, fondée sur une démarche participative et adaptative, permet aux jeunes porteurs de projets d’appréhender le « métier de chef d’entreprise » et de favoriser l’esprit entrepreneurial. −− L’approche par filière d’activités, notamment les Services à la personne, a permis de mettre en avant le potentiel de création d’emploi de ces secteurs d’activités, notamment, pour des jeunes en insertion. Le parcours de cette approche spécifique est fondé sur plusieurs étapes : sensibilisation au secteur et à la réglementation, accompagnement adapté à la filière par rapport aux contraintes de ce marché, atelier collectif permettant une mise en situation réelle sur des thématiques propres au secteur (ex : gestion des ressources humaines, marketing de services…), et un suivi post création permettant de travailler sur le développement et la pérennité des entreprises. Dans le cadre de ce parcours à la création, nous mobilisons l’outil couveuse notamment les couveuses spécifiques comme CDE SAP spécialisée dans les services à la personne. Face à la plus value de cette approche, aujourd’hui, nous avons mis en place un parcours et des outils permettant de travailler sur la notion de verdissement d’activités. L’intégration de la démarche de développement durable dans nos pratiques d’accompagnement, permet de mettre en avant la possibilité de créer des entreprises nouvelles/ responsables et d’attirer de jeunes porteurs de projet. −− Organisateur du concours « Talents des Cités » : ce concours révèle et récompense les jeunes créateurs d’entreprise ou d’association des quartiers prioritaires de la ville ou zone franche urbaine. En effet, il est important de faire la promotion de ces jeunes créateurs pour donner envie de créer son activité, et faire ainsi de la pédagogie par l’exemple. 6. Localisation Cette action en faveur du soutien de l’initiative des jeunes se réalise sur le territoire de Marseille Provence Métropole et plus largement sur l’ensemble de nos territoires d’intervention (où un effort d’articulation avec les services d’amorçage d’Arles, de l’Etang de Berre et du territoire du SAN est réalisé). 19 7. Bénéficiaires Tous les jeunes créateurs 8. Financement Moyens humains : −− Les conseillers création −− Directrice Bouches-du-Rhône −− Chef de projet pour le concours « Talents des Cités » 9. Evaluation Evaluation avant / après sur la vision de l’entreprise, sur le métier de chef d’entreprise Le nombre de jeunes sensibilisés / en accompagnement / le nombre de création d’entreprise par les jeunes 10. Valeur ajoutée et perspectives de développement à 5 ans La valeur ajoutée des actions mentionnées ci-dessus est dans l’approche du parcours intégré d’Accès Conseil permettant de soutenir les jeunes entrepreneurs à toutes les étapes de la création. L’accompagnement de jeunes entrepreneurs nécessite des compétences particulières et un outillage spécifique pour favoriser l’esprit entrepreneurial. Le concours « Talents des Cités » valorisant la promotion de jeunes créateurs depuis 2002, au niveau national et régional, permet de valoriser/récompenser des jeunes de quartier. Ce concours permet de « désacraliser », « démystifier » la création d’entreprise et de mettre en avant « les possibles » pour tous les jeunes des quartiers de la politique de la ville. Exemple illustrant l’accompagnement d’une jeune entrepreneuse : Mlle VARTANIAN Laurine 26 ans Créé un salon « Laure in Beauty » dans le village des Milles le 29/11/2012 Sa formation : CAP Esthétique Formation de Prothésie Ongulaire, massage et pose extension cils Son expérience salariée de 2004 à 2012 : Esthéticienne conseillère 2004 à 2009 Responsable d’un salon novembre 2009 à juillet 2012 En 2012, elle créé après un accompagnement d’Accès Conseil son propre salon d’esthétique, Bénéficiant du Soutien de sa famille, de ses anciennes clientes, de son réseau professionnel d’esthéticiennes installées. Elle obtient les financements lui permettant de démarrer avec un prêt NACRE et un prêt Créasol. Le positionnement de son salon : Prestation de service à destination des hommes et des femmes. Utilisation de produits 100% naturels et issus de l’agriculture biologique, sans paraben, sans thenoxyethanol, sans PGE, sans OGM et sans colorant de synthèse. Bénéficie du Label Qualité France. 20 ATELIER « LES JEUNES ET L’INSERTION PROFESSIONNELLE » FICHE ACTION Initiation à la création d’entreprise Marseille Nord, couveuse Interface 1. Intitulé de l’action « Initiation à la création d’entreprise Marseille Nord» 2. Portage Maître d’ouvrage : Couveuse Interface Partenaires : CDE SAP, CDE PETRA PATRIMONIA, Créa Jeunes, ADIE, BGE ACCES CONSEIL, Services d’Amorçage de projets, Accompagnateurs à l’Emploi, etc… Coordonnées du référent technique : TRAORE [email protected] / 0662694046 3. Contexte Le projet s’insère dans un contexte de forte proportion à la création d’entreprise dans les quartiers nord, avec un déficit notoire dans les accompagnements réalisés. Parmi le public porteur de projet, il existe une forte propension de porteurs qui échappent au parcours d’accompagnement classique : ce public exprime davantage une demande d’accompagnement de proximité associée à un besoin de financement externe: se pose un problème de mobilité, non seulement physique mais aussi « psychologique ». Un large spectre de public cible potentiel continue donc d’échapper aux réseaux d’accompagnement que ce soit faute de repérage de ce public à la base ou faute de proposition d’un parcours adapté. Alors que le dispositif couveuse est un outil sécurisant qui convient particulièrement au public fragile, et notamment aux femmes et aux jeunes, les couveuses restent peu utilisées par la population de ces territoires. Interface, par le biais des permanences, a commencé à identifier un public potentiel, mais qui nécessiterait un accompagnement spécifique. C’est la bonne connaissance par Interface du public et des parcours d’accompagnement existants qui le conduit aujourd’hui à proposer l’opération « Initiation à la création d’entreprise». L’offre actuelle d’accompagnement ne parvient pas à capter ce public, ne répond pas suffisamment à ses besoins. En instillant l’esprit d’entreprise à ce public, en élargissant la communication autour de l’acte d’entreprendre, en proposant de se familiariser avec un outil d’accompagnement comme la couveuse d’activité, le projet d’Interface s’inscrit en complémentarité vis-à-vis des opérateurs en place et contribuerait à exercer un effet de levier sur le volume des futurs créateurs et créatrices. 4. Objectifs Les objectifs du projet sont les suivants : −− ouvrir, démocratiser l’acte d’entreprendre en s’adressant à la base à un public peu mobile et difficile à toucher : jeunes en formation professionnelle (via journées d’information dans les lycées et les centres), femmes (en pied de cités, associations de femmes….), 21 −− −− −− −− permettre aux résidents des territoires, et notamment aux jeunes et aux femmes, de se former à la création d’entreprise, de susciter des idées, des projets, et de pointer des besoins en lien avec les caractéristiques de leur territoire (cela fait l’objet des tests en groupe sur des projets simulés, en phase 3, avec l’objectif d’orienter ces tests sur des secteurs d’activité en tension en termes de besoins dans ces quartiers), mieux faire connaitre le dispositif couveuse à l’ensemble des porteurs de projet potentiels, assurer un rayonnement de l’outil (par le bouche à oreille) qui favorisera son utilisation par les porteurs de projet, élargir le spectre des porteurs de projet accompagnés et donc limiter le taux de casse. Les résultats attendus de l’opération sont : sur le plan social : −− l’accès pour la population de ces territoires, peu encline à participer à des réunions d’information spontanément, à une meilleure connaissance du monde de l’entreprise et de l’Entrepreneuriat, (sensibilisation en pied d’immeuble, journée d’information dans les écoles, bouche à oreille pour augmenter les prescriptions sur les opérateurs d’accompagnement à la création d’entreprise mais aussi de l’insertion…), −− le suivi d’une formation sur des thématiques clés, pour la création mais aussi pour favoriser la recherche d’emploi, −− l’orientation du public, à l’issue du parcours, sur des dispositifs en place, selon leur stade d’avancement, −− la création d’un lien de confiance (favorisant notamment le bouche à oreille en faveur du rayonnement des « couveuses », afin de favoriser l’accès des femmes et des jeunes à cette forme d’accompagnement qui leur est particulièrement adaptée). sur le plan économique : −− l’accompagnement accru des porteurs de projet de ces quartiers, et donc la création d’autoemploi et leur pérennisation, −− l’orientation des bénéficiaires «non créateurs » sur des secteurs d’activité à enjeu pour leur territoire (BTP, Sanitaire et social,…), −− la création d’activité par les femmes en couveuse, via une mobilisation du statut de « capé » insuffisamment connu, −− la préparation du public jeune à la création d’entreprise sur des secteurs porteurs pour ces quartiers. 5. Description Phase 1 : découverte de l’esprit d’entreprise L’objectif consiste à proposer aux bénéficiaires du parcours « initiation à la création d’entreprise » des sessions collectives de préparation à l’esprit d’entreprise. Le public bénéficiaire ne détiendra pas forcément un projet de création (notamment le public le plus jeune). Mais l’objectif consiste justement, pour ces publics les moins avancés, à préparer le terrain, à rendre leur future réflexion fertile pour tendre vers la création effective, tout en ayant recours à des organismes d’accompagnement spécialisés. Cette phase consiste à permettre aux publics visés de découvrir et de se sensibiliser à la création d’entreprise à travers une session collective : −− visionnage du film « Histoires d’entreprendre », outil basé sur le témoignage de créateurs de T.P.E, −− travail en groupe sur les différentes thématiques du film avec des supports pédagogiques, 22 −− −− −− −− travail de « brainstorming » sur les projets et idées de projets, cette phase est organisée pour les candidats n’ayant pas encore de projet d’entreprise défini. Elle permet de le choisir par émergence parmi les créneaux d’entreprise porteurs et de mettre en évidence l’orientation pédagogique de la formation: le travail en équipe, l’échange d’expériences, l’enrichissement mutuel, l’apprentissage par l’action et le coaching. Atelier autour d’outils ludiques de la création d’entreprise Témoignages de chefs d’entreprises Selon les volumes en jeu à l’issue de la phase de sensibilisation, les sessions seront organisées par typologie de public (groupe de jeunes, groupe de femmes, groupe plus large…) ou au contraire seront mixtes d’emblée. Idéalement, l’objectif visé est de constituer des groupes dédiés pour mettre l’accent sur le public visés particulièrement par l’action. A l’issue de cette phase, les publics encore éloignés de la création effective (étudiants encore scolarisés, porteurs de projet potentiel mais insuffisamment mûr pour décider d’aller plus loin…) pourront sortir du parcours ou continuer en suivant des modules de formation ciblés en phase 2. L’objectif reste naturellement de : −− vaincre les réticences « individuelles », −− sensibiliser les publics à la démarche envisagée, −− découvrir et sensibiliser le public cible à l’esprit d’entreprise et à la création d’entreprise, −− lever les obstacles à la création d’entreprises, −− maintenir dans le parcours le plus de bénéficiaires possibles. Toutefois, il est normal que le public encore scolarisé ne dispose pas du temps nécessaire pour suivre les formations proposées en phase 2. La sortie de dispositif sera prévue à l’issue d’un entretien individualisé avec chacun, l’objectif sera de recueillir les réactions, mais aussi de familiariser ce public avec l’outil « couveuse », tout en préparant un éventuel suivi. Phase 2 : les modules de formation pour préparer à l’entrepreneuriat Ces modules sont des sessions de formation collectives organisées autour de thématiques centrales avec lesquelles tout porteur de projet doit se familiariser : −− l’étude de marché, −− le développement durable, −− l’initiation à l’informatique, −− les services à la personne, −− l’économie sociale et solidaire. Interface détient une expérience solide dans la conduite de ces différents modules, notamment expérimentée sur le territoire de la vallée de l’Huveaune. Un partenariat avec des acteurs référents pourra être noué pour développer certains modules de formation. A l’issue de ces formations, des groupes de travail seront consolidés pour passer en phase 3 du parcours : le test. 23 Phase 3 : le test d’activité Le test proposé s’adresse à un large spectre de public, ce qui en fait un dispositif innovant puisqu’il ne se destine pas aux seuls « créateurs d’entreprise» : −− les porteurs de projet les plus avancés pourront entrer directement en phase de test individuel en intégrant la couveuse Interface ; ces bénéficiaires entreront alors dans le dispositif statutaire CAPE (statut classique proposé par Interface à ses entrepreneurs à l’essai) ; un partenariat sera préparé avec des opérateurs tels que l’ADIE pour mobiliser des bourses Créa-jeunes (pour aider à la création d’entreprise pour ce public jeune) ; −− les moins avancés pourront travailler en groupe sur un projet « fictif » mais répondant à des besoins du territoire : services à la personne, BTP, sanitaire et social… ce test proposé sera réalisé dans un cadre simulateur qui sera particulièrement stimulant pour les bénéficiaires. Cette phase permettra aux bénéficiaires de se familiariser concrètement avec un projet de création d’entreprise ainsi qu’avec l’outil « couveuse », afin de favoriser le rayonnement de l’outil (bouche à oreille sur le territoire). A l’issue du parcours, un entretien individuel viendra clôturer la démarche d’ensemble. Une orientation sur des partenaires (missions locales par exemple) sera proposée. Un suivi individualisé sera préparé (constitution d’une base de données de suivi avec coordonnées). Durée de l’action : 12 mois 6. Localisation L’opération se déroulera sur le territoire des deux zones franches, 15ème et 16ème arrondissements de Marseille. Le demandeur, la couveuse Interface, y assure déjà des permanences (à la Maison pour Tous Plan d’Aou ainsi qu’au pôle emploi de Mourepiane ). Forte de cette première implantation, Couveuse Interface souhaite aujourd’hui développer ses prestations en direction d’un public plus large issu des Zones Franches Urbaines, insuffisamment touché par les prescripteurs actuels au regard des demandes qui émanent de ce territoire en mettant l’accent sur les jeunes, ainsi que les femmes. 7. Bénéficiaires Le projet porté par Interface vise donc à élargir le public cible en allant capter à la base des publics particulièrement difficiles à toucher : les jeunes (scolarisés dans un cadre technique et professionnalisé pouvant se prêter à la création d’activité) ainsi que les femmes peu mobiles, mais qui sont de plus en plus nombreuses à devoir contribuer à l’équilibre économique de leur famille. 8. Evaluation Indicateurs de Suivi et de Réalisation Nombre de journées d’information organisées dans les lycées et centres de formation Nombre de réunions de présentation vis-à-vis des opérateurs prescripteurs classiques Nombre de personnes accueillies et renseignés (dont jeunes (moins de 25 ans), dont femmes) Indicateurs de Résultats et d’Impact Nombre de personnes ayant suivi la phase 1 (dont jeunes (moins de 25 ans), dont femmes) Nombre de personnes ayant suivi la phase 2 (dont jeunes (moins de 25 ans), dont femmes) Nombre de personnes ayant suivi la phase 3 (dont jeunes (moins de 25 ans), dont femmes) 24 1.3. Territoires, représentations et emploi ATELIER « LES JEUNES ET L’INSERTION PROFESSIONNELLE » FICHE ACTION L’animation emploi, Association Pour l’Emploi dans les Quartiers (APEQ) 1. Intitulé de l’action : L’Animation Emploi au Service du Territoire et de ses Habitants 2. Portage Maître d’ouvrage APEQ (Action Pour l’Emploi dans les Quartiers), Partenaires : Centres sociaux, associations de jeunes, réseaux d’entreprises. Partenaires institutionnels : DAE13, Service Emploi du Conseil Régional. Coordonnées du référent technique : Ali AMOUCHE [email protected] – 06.26.08.93.24 3. Contexte Nous avons été amenés à intervenir sur la question de l’emploi par « accident ». Nombreux sont les acteurs sociaux qui de façon quotidienne pratiquent cette animation emploi sans pour cela le faire de façon officielle. Il s’agit de pratiques professionnelles très répandues aujourd’hui sur l’ensemble du territoire. Durant l’implantation des premières réhabilitations, de la première ZONE FRANCHE dans le 15ème arrondissement et l’arrivée de Grand Littoral en 94, nous avons été en tant qu’animateurs socioculturels amenés à intervenir sur la question de l’emploi pour la première fois. Si dans un premier temps nous avons été chargés de renvoyer les publics sur nos partenaires du service public de l’emploi, nous avons très rapidement vu revenir une partie de ce public orienté qui ne semblait pas trouver sa place dans les réponses qui lui étaient faites. Peu à peu nous avons conçu des brouillons de réponses au sein d’un espace que nous avions nommé EPI en 1996 (Espace Point Information) au sein duquel nous avions réussi à mobiliser deux permanences de la mission locale par semaine, une permanence de l’ANPE, la présence du PLIE ALLIANCE. En 1998, lors de mon recrutement à Félix Pyat, j’ai souhaité donné un cadre plus concret à cette démarche en mettant en place un espace que nous avons nommé la FARMACIE. Cet espace a organisé l’accueil de 39 entreprises différentes qui sont venues rencontrer nos candidats et en recruter certains. Ces entreprises sont : CASINO, FLUNCH, QUICK, AVENANCE, MACDONALD, GTM, RTM, SNCM, etc... Par exemple AOL a été un véritable révélateur. Il s’agissait de l’implantation de son siège européen à Marseille. Il était prévu le recrutement de 600 personnes sur les aptitudes et la méthode LEMOINE. Cette opération a montré la capacité de mobilisation des animatrices et animateurs des centres sociaux de Marseille. Nous avons en partenariat très étroit avec l’ANPE de l’époque organisé le repérage de 287 candidats venus de tous les arrondissements de Marseille en moins de 40 jours. Notre interlocuteur était le directeur de l’agence de Bougainville. Nous avons été chargés d’organiser par la suite en présence des recruteurs d’AOL et des Agents de l’ANPE les passages de tests, dans le club de football de Félix Pyat et différents centres sociaux qui avaient de grandes salles pouvant accueillir 25 100 personnes. Nos opérations s’adressaient effectivement à des groupes aussi importants. Dans ce lieu, la priorité pour moi était d’organiser l’échange et libérer la parole. Le premier point relais de la Mission Locale c’est d’ailleurs mis en place à ce moment-là sur notre espace puisque nous avions le seul et unique point relais de Marseille. Autre exemple, la SNCF a été un révélateur supplémentaire et a montré la capacité que nous avions en tant qu’acteur de l’animation sociale à mobiliser les candidats. Lors de l’opération nationale du recrutement « égalités de compétences », nous avons réussi à mobiliser 380 candidats sur les 420 candidats présents. Ceci a été possible car nous avions mis en place au préalable trois PETITS DEJEUNERS ENTREPRISES sur trois lieux différents de MARSEILLE pour rencontrer les candidats. (Il est à noter que cette action a pu un jour voir le jour car nous avons rencontré le chef de projet DSU qui a porté et accompagné la démarche au niveau institutionnel. Il a su lui donner une dimension plus large et la rendre cohérente avec l’action déjà réalisée par les acteurs du SPE). 4. Objectifs −− −− −− −− −− Développer la culture de l’emploi sur les territoires situés en ZUS par un travail de rapprochement de la culture des quartiers et de la culture de l’entreprise. Participer à l’évolution des mentalités et des aprioris qui peuvent exister d’un coté comme de l’autre de la barrière de l’emploi. Ce que nous attendons de l’action c’est que chaque entreprise qui participe à nos actions puisse changer d’avis sur l’image qu’elle a de nos territoires. Comment se décline notre action :Tous nos PETITS DEJEUNERS ENTREPRISES sont le résultat d’un travail de permanence sur les territoires qui nous accueillent. Nous y rencontrons des candidats que nous sensibilisons à la rencontre déjà prévue. Indiquer les grands objectifs de l’action et ses attendus… 5. Description Mise en place de permanences sur différents territoires au sein d’associations qui acceptent de développer avec nous l’animation emploi. Cette animation se traduit par l’affichage d’offres d’emploi sur le territoire, dans les commerces de proximité, les bars. Ce travail nous permet de nous retrouver face à un public que nous ne connaissons pas et qui se manifeste de lui-même. Le lieu qui nous accueille doit être porteur d’une démarche d’animation emploi mais ne pas en avoir les outils. Ce lieu pourra accueillir les publics tous les jours très tôt. Nous préconisons une ouverture des locaux avant 8 heures. Cette ouverture permet le repérage des publics souvent très motivés mais privés de réseaux et de stratégies. Ces publics sont souvent à la recherche d’un emploi très tôt. Cette ouverture permettrait de leur offrir un cadre, le téléphone et l’ordinateur pour ceux qui ne l’ont pas. De plus l’observation que nous posons sur ce public nous permet d’évoluer dans les réponses que nous faisons à leurs questions. Un travail d’accueil de ces publics et constitution de groupes par filières professionnelles. Cette constitution de groupes par filière est aussi un bon moyen pour mettre en place des réponses adaptées. Ce que nous préconisons c’est la mise en place d’ateliers de recherche d’emploi mais en prévisions d’un évènement emploi qui doit avoir lieu. Non seulement cela nous permet de rencontrer les candidats du territoire, mais de plus nous intégrons sur le territoire la notion d’animation emploi, la dynamique qui découle de ces évènements est toujours positive et porte ses fruits sur le long terme et sur les plus jeunes qui aujourd’hui ne sont pas concernés par les questions emploi mais le seront demain. 26 Organisation des Petits Déjeuners Entreprises sur site (dans les locaux qui accueillent nos permanences). Cette rencontre, nécessite une organisation et répond à une procédure qui nous est propre. L’objectif est de partager cette organisation avec la structure qui nous accueille pour pouvoir leur confier à moyen terme l’organisation complète de ces évènements. L’alimentation de notre Catalogue de Compétences. Ce fichier est un catalogue totalement anonyme qui permet à l’entreprise de consulter un fichier sur lequel n’apparaissent que les compétences et les aptitudes des candidats. Toutes les informations pouvant faire l’objet de discrimination n’apparaissent pas. Le nom, le sexe, l’âge, l’adresse, etc… toutes ces candidatures apparaissent référencées. Quand une entreprise est intéressée elle fait remonter la référence à notre association qui envoie les candidatures correspondantes. L’idée de ce Catalogue de Compétences est que la présence de candidats intéressants va attirer l’attention des entreprises. De plus la consultation de ce fichier par les entreprises va attirer les compétences de nos territoires. Peu à peu nous espérons avoir un fichier recensant l’ensemble des compétences professionnelles de nos quartiers non exploitées. A terme, nous pourrions mesurer le nombre d’emploi non pourvus en fin d’exercice auxquels nous aurions pu répondre. Mettre en avant ces compétences importantes et nombreuses permet de montrer notre territoire sous une autre facette. L’utilisation de notre CARNET DE ROUTE, outil indispensable à la mesure de la recherche d’emploi. Ce document a deux vertus. Il permet au bénéficiaire de mesurer ses démarches (nombre d’entreprises rencontrées, nombre de cv envoyés, ateliers suivis, etc...) mais il permet aussi au bénéficiaire de mesurer l’effort qui est fait pour lui par l’institution. Le coût investit pour sa recherche d’emploi par la solidarité générale. Cet outil a fait l’objet d’un travail et de financement par la préfecture, la Ville de MARSEILLE et le Conseil Régional. Il est en cours d’étude au sein du Conseil Général des Bouches du Rhône (Public RSA). JUMELAGE Entreprises et partenaires APEQ. Ce jumelage a déjà fait l’objet de signatures par les entreprises. Il engage l’entreprise à : −− organiser sur un site trois PETITS DEJEUNERS ENTREPRISES, −− accueillir une fois par mois l’animatrice ou animateur emploi dans ses murs, −− être présent une fois par mois dans les murs de la structure signatrice. Ceci afin de faire bénéficier l’ANIMATION EMPLOI de l’expertise de l’entreprise. Ainsi nous pourrions impliquer l’entreprise dans l’action que nous menons. Durée de l’action : l’Animation Emploi existe depuis 1999 et n’a pas fini d’évoluer. Date de démarrage : Janvier 2013 Date d’achèvement : XXXXXXXXX Communication sur le projet : un site internet, un carrefour emploi, des affiches, des flyers. Public cible : habitants des territoires ZUS et territoires prioritaires. Public cible : entreprises. Dispositif d’animation propre à l’APEQ. Composé de centres sociaux, d’associations de jeunes. 6. Localisation L’action se déroule sur Marseille. Dans différentes cités du centre-ville et des quartiers Nord. 7. Bénéficiaires Habitants des territoires ZUS et territoires prioritaires. 27 8. Financement Cout de l’action : pour quatre lieux à raison de deux permanences par mois, l’organisation de 4 PETITS DEJEUNERS ENTREPRISE, l’enregistrement des candidats sur le CATALOGUE DE COMPETENCES, l’organisation d’un CARREFOUR EMPLOI, la mobilisation de 4 ENTREPRISES sur les cités, la rencontre avec 200 candidats et la présentation de 100 de ces candidats à nos entreprises partenaires, le recrutement de 15 à 20 personnes. Nombre de permanences : 8 x12 mois = 96 permanences d’une demie journée = 48 jours. Préparation des permanences : 1 jour par semaine x 52 semaines = 52 jours. Organisation des PETITS DEJEUNERS ENTREPRISES −− Prospection des offres d’emploi. −− Envoie des offres à nos partenaires de terrain. −− Réception des candidatures et validation des candidatures. −− Organisation de l’information collective pour les candidats validés (contacter les candidats, leur expliquer l’opération, les convoquer à l’information collective par courrier). −− Animer l’information collective. −− Organiser les deux ateliers coaching pour les 20 personnes validées (contacter les candidats, les convoquer par courrier). −− Animer les ateliers coaching avec un coach professionnel mais en présence des acteurs de l’APEQ. Le contenu de cet atelier est propre à la démarche de l’APEQ. −− Envoyer les cv des personnes validées à l’entreprise prévue sur le PETIT DEJEUNER ENTREPRISE. −− Organiser le PETIT DEJEUNER ENTREPRISE (convoquer les candidats par courrier et leur demander de confirmer leur présence par téléphone. −− Animer le PETIT DEJEUNER ENTREPRISE.(distribuer les bilans de satisfaction aux candidats, à l’entreprise, etc.. −− Envoyer à l’entreprise un tableau pour retour sur les candidats. −− Faire un retour aux candidats et à leurs animatrices ou animateurs emploi. Un délai d’un mois est nécessaire à l’organisation d’un PETIT DEJEUNER ENTREPRISE. Cela correspond en fait à 12 jours de travail pour une personne. 4 PETIT DEJEUNERS ENTREPRISES = 48 jours. Alimentation du catalogue de compétences : 2 jours par mois = 24 jours. Organisation du CARREFOUR EMPLOI : 10 jours sur l’année. MASSE SALARIALE : 54 0002 LOYER : 180002 / 2 = 9 0002 DEPLACEMENTS MISSIONS RECEPTIONS : 11 000 2 ACHATS : 9 0002 (Carnets de Route) DIVERS : 2 0002 85 0002 Moyens Humains : 2,5 personnes sur l’action −− Le directeur responsable de l’animation emploi qui assurera les permanences, l’organisation des PETITS DEJEUNERS ENTREPRISES. Et assurera l’ensemble des étapes de l’action. −− Une assistante : chargée du suivi administratif de l’action, de la convocation des personnes, du suivi administratif des tableaux et bilans de satisfaction envoyés aux candidats et entreprises. −− Un animateur emploi ; chargé d’assurer les permanences en partie, d’alimenter les commerces en offres d’emploi et de faire la navette entre le siège de l’APEQ et les lieux de permanences. 28 Matériel dédiés : des lieux de permanences, un ordinateur portable. Les locaux de l’association APEQ. (130 m²) une salle de réunion. 9. Evaluation Méthodologie : mise en place d’un comité de pilotage sur chaque lieu de permanence. Ce comité de pilotage sera composé de la structure d’accueil, des éducateurs, des centres sociaux voisins. Il se réunira une fois par mois. Il fera le point sur le mois écoulé et le mois à venir. Nous pourrons mesurer le nombre de personnes reçues sur le territoire, le PETIT DEJEUNER ENTREPRISE passé, et faire un point. Ensuite, nous pourrons faire un point sur l’organisation du mois à venir en termes d’évènements emploi, forum, cité des métiers, etc… Tous les trimestres, nous organiserons une rencontre avec l’ensemble des lieux d’accueil de permanences. Ceci afin de permettre un échange de pratiques entre les différents partenaires du territoire marseillais. Courant janvier 2014 nous espérons organiser avec ces partenaires les premières assises de l’animation emploi et ainsi présenter un cadre officiel dans lequel l’ANIMATION EMPLOI peut évoluer en toute quiétude. Les difficultés vont se traduire par la difficulté pour nous de trouver cohérence avec le dispositif du SPE. 10. Valeur ajoutée et perspectives de développement à 5 ans « L’animation emploi est le meilleur moyen et le plus rapide pour rencontrer le candidat. C’est ce que l’entreprise mettrait en place si elle devait demain recruter de manière importante ». Propos d’un employeur que je ne peux nommer car je n’en ai pas eu son aval. L’animation emploi se pratique sur un territoire au sein d’une structure de proximité. Elle s’appuie sur une connaissance d’un territoire et du public qui y vit. De plus, très souvent, le public reconnait la structure et les professionnels qui y interviennent. L’animation emploi se traduit par l’animation d’un espace au sein duquel vont pouvoir évoluer les publics avant d’aller à la rencontre d’un acteur de l’accompagnement à l’emploi. Leur première confrontation avec le projet professionnel, leur permet de mesurer quels sont les principaux manques, et les points d’amélioration. C’est muni de ces informations, que le chercheur d’emploi rencontre alors un accompagnateur à l’emploi avec lequel il va pouvoir échanger. Très souvent, le chercheur d’emploi rencontre les acteurs de l’accompagnement à l’emploi totalement démunis sans avoir l’impression de pouvoir intervenir sur le choix de son parcours. Avoir évolué au préalable sur le champ de l’animation emploi lui donne plus d’aisance et d’éléments pour échanger d’égal à égal sur la construction d’un projet professionnel. La plus-value se traduit par l’officialisation de la présence de nombreux acteurs sur la question de l’emploi. Elle structure au plus près du territoire et de ses habitants un réseau d’acteurs en contact permanent avec le public de chercheurs d’emploi. Sur 5 ans, nous souhaitons : −− officialiser l’Animation Emploi, −− officialiser le CARNET DE ROUTE, −− proposer nos modules de formations d’animation emploi que nous travaillons depuis 4 ans déjà, −− mettre en place le jumelage entreprise/partenaires APEQ qui a déjà fait l’objet de signatures par les entreprises, −− signer une convention pluri annuelle avec les partenaires et bénéficier d’un accompagnement technique de leur part pour donner toute sa place à l’Animation emploi dans le grand champ de la recherche d’emploi, −− organiser pour la cinquième fois notre évènement « ASSISES DE L’ANIMATION EMPLOI ». 29 Notre action a été repérée puisque BRUXELLES nous a invité à présenter notre travail les 31 mai et 1er juin dernier. Mais plus près, c’est le VAR avec les villes d’Hyères, la Seyne sur Mer qui nous ont contactés pour développer sur leur territoire l’ANIMATION EMPLOI. Plusieurs réunions ont eu lieu avec leurs services emploi, la mission locale, et la directe. 30 1.4. Entreprises et offres d’emploi ATELIER « LES JEUNES ET L’INSERTION PROFESSIONNELLE » FICHE ACTION Le recours aux clauses sociales ENGAGER UNE DEMARCHE D’ACHAT SOCIO RESPONSABLE DANS LE CADRE D’UNE PROCEDURE D’ACHAT : LE RECOURS AUX CLAUSES SOCIALES Qu’est-ce qu’une clause sociale ? La clause sociale est une mesure juridique prévue dans le Codes marchés publics et applicable dans le cadre d’un marché de droit privé. Pour l’acheteur, concrètement, il s’agit d’intégrer des clauses sociales dans les spécifications, les conditions d’exécution et/ou les critères de choix des consultations lancées dans le cadre des marchés de travaux, services ou fournitures. Il s’agit de demander aux entreprises titulaires de ces marchés de prendre l’engagement de réserver une part des heures de travail générées par le marché à des personnes rencontrant des difficultés d’accès à l’emploi. Quels achats peuvent être concernés ? D’une manière générale, tout marché mérite d’être étudié pour définir la faisabilité d’introduction d’une clause : marchés de travaux, marchés de services (gardiennage, nettoyage, restauration…), marchés de prestations intellectuelles et marchés de fournitures (sous-traitance à une structure du secteur insertion ou handicap). Comment les entreprises titulaires en mettent en œuvre une clause sociale ? 3 options sont prioritairement proposées : −− embauche directe par l’entreprise via l’ensemble des contrats susceptibles d’être mobilisés : CDD, CDI, contrats aidés, contrats en alternance… −− mutualisation des heures d’insertion : l’entreprise est en relation avec un organisme extérieur qui met à sa disposition des salariés en insertion pendant une période donnée : entreprise de travail temporaire d’insertion (ETTI), groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification (GEIQ), association intermédiaire (AI) ou encore entreprise de travail temporaire (ETT). −− sous-traitance ou co-traitance à une entreprise d’insertion productrice de biens et services et située dans le secteur concurrentiel marchand, mais dont la finalité est avant tout sociale. Qui sont les personnes bénéficiaires ? Les personnes concernés sont des personnes bénéficiaires de minimas sociaux, demandeurs d’emploi de longue durée, jeunes de moins de 26 ans sans expérience ou sans qualification, personnes reconnus travailleurs handicapés… Il peut s’agir aussi bien de personnes diplômées que de personnes sans qualification. 31 Bilan 2011 en quelques chiffres −− + 106 000 heures d’insertion réalisées Soit une augmentation de 55% par rapport à 2010. Dont 15% dans le cadre des programmes de rénovation urbaine et près de 50% sur le territoire Euroméditerranée −− 18 donneurs d’ordre mobilisés (publics et privés) Modalités de mise en œuvre similaires à 2011, soit 50% de mise à disposition de personnel, 19% via la sous traitance et 31% en embauche en direct −− −− −− 218 personnes ont bénéficié d’au moins un contrat de travail, 58% d’entre eux résident en zone urbaine sensible marseillaise 282 contrats signés, dont 82 de plus de 6 mois (classiques et insertion) 58624 heures d’insertion ont été réalisées par l’intermédiaire de SIAE, soit plus de 55% de la réalisation totale Comment le facilitateur clauses sociales peut accompagner ces démarches ? Emergence(S), association d’animation du Plan local pour l’insertion et l’emploi Marseille Provence Métropole Centre, a développé une mission d’ingénierie de la clause sociale : −− au service des donneurs d’ordre inscrit dans une politique d’achat socio responsable pour les accompagner dans : l’identification des marchés, la quantification des heures d’insertion (calibrage de la clause) et le suivi de l’exécution contractuelle et son évaluation ; −− afin de répondre aux besoins des entreprises attributaires en les mettant en relation avec des structures insertion par l’activité économique ou en leur proposant une pré sélection de personnes éligibles dont le profil correspond à leurs attentes, mais aussi en travaillant en amont à la sensibilisation, l’évaluation, la formation et la redynamisation de candidats pouvant être positionnés sur des offres d’emploi souvent pénuriques… Contact : Amandine LANTEZ / 06 74 89 30 13 / [email protected] Chargée de mission « clauses sociales » SABLE 32 33 Publication de l’offre aide au choix des modalités de mise en œuvre des actions d’insertion actions conduites en lien avec le service public de l’emploi suivi des publics et mesure des résultats en insertion dans l’emploi suivi des heures d’insertion effectuées et compte-rendu auprès de l’acheteur Facilitateur clauses sociales Acheteurs Evaluation de l’effet « emploi » du recours à la clause sociale Exécution du marché Facilitateur clauses sociales Acheteurs / maîtrise d’oeuvre Accompagnement des attributaires Evaluation des effets de la clause sociale Vérification des engagements pour le compte du maître d‘ouvrage et évaluation du dispositif Actions en lien avec les attributaires (entreprises, SIAE) Identification et mobilisation des publics Notification Consultation Information et conseil Elaboration du marché « Calibrage » de la clause Intermédiation offre/ demande Facilitateur clauses sociales Appui technique Evaluation des capacités du territoire Facilitateur clauses sociales Acheteurs / Service marchés Accompagnement dans la réalisation des pièces du marché Actions auprès du donneur d’ordre Actions auprès des soumissionnaires potentiels (entreprises, SIAE) Synthèse de la méthodologie ATELIER « LES JEUNES ET L’INSERTION PROFESSIONNELLE » FICHE ACTION Developpeur De l'apprentissage 1. Intitulé de l’action Action de promotion ciblée au bénéfice des jeunes demandeurs d’emploi ou de formation. 2. Portage En partenariat avec le Cabinet CEDAG APTM - association de Promotion des Territoires et de leurs Métiers 38/40 rue de la République – 13001 Marseille Tél. 04 91 90 14 52 - Email : [email protected] Coordonnées du référent technique : Jean-Pierre GIANNOLI, Directeur d’APTM Mobile : 06 60 58 12 03 Email : [email protected] 3. Contexte Depuis 1987, APTM et CEDAG oeuvrent dans la diffusion ciblée de curriculum vitae au bénéfice des demandeurs d’emploi. Cibles principales de la diffusion : les 93 % d’entreprises du territoire dont la taille est inférieure à 10 salariés, soit plus de 5 millions d’établissements. Le contact avec ces établissements d’entreprise doit permettre le recueil des offres dormantes de ces acteurs (TPE & PME). 4. Objectifs Au-delà de l’objectif principal qui est la promotion de l’ensemble des publics demandeurs d’emploi, l’objectif subséquent demeure plus particulièrement la mise en relation des publics jeunes avec les offres recueillies. L’accompagnement de ces publics se fait au travers des structures telles que les Missions Locales puisqu’il s’agit d’un processus de back office. Nota. Au-delà des publics jeunes, certains Conseils Généraux ont engagé des opérations similaires au bénéfice des bénéficiaires du RSA. 5. Description Sans objet. 34 LOGIGRAMME D’INTERVENTION PROCESS CELLULE DE RECRUTEMENT Formation de l’ensemble des référents Code gestion attribué après la formation Ouverture du dossier « jetrouveunemploi.com » par référent Candidat bénéficiaire Analyste « Je trouve un emploi.com » Traitement du dossier conjointement avec le référent. Echange pour validation Validation des cibles entreprises et des secteurs souhaités par « jetrouveunemploi.com » OPTION 1 OFFRE D’EMPLOI Le conseiller emploi prend le relais pour concrétiser ce contact. Diffusion CV par email et par fax aux 1 500/ 2 000 entreprises ciblées OPTION 2 La diffusion génère des contacts et offres d’emploi sur un autre profil que celui diffusé : les offres recueillies par le conseiller référent devront bénéficier, par mutualisation, aux autres candidats non diffusés. OPTION 3 PAS D’OFFRES D’EMPLOI APTM mettra à la disposition de chaque conseiller référent, le listing complet des entreprises vers lesquelles a été adressé le CV. Forum d’information des publics en présence des entreprises contactées T E C H N I Q U E Message qualififié vers les entreprises S O U T I E N Donneur d’ordre D E Instruction du dossier, entretien et suivi professionne Entretien téléphonique pour validationV Accueil physique H O T L I N E Forum d’information préalable des publics Forum d’information des publics en présence des entreprises contactées 35 6. Localisation Sans objet. 7. Bénéficiaires Sans objet. Tableau de résultats compilés OPERATION Donneur d’ordre Nombre total de dossiers traités Conseil Général de l’Yonne Dont 18/26 ans 28/60 ans CDD>3 mois <6 mois CD3 61/100ans mois 15 7 8 CDD>6 mois Alternance CDI TOTAL* Ratio : Offres recueillies/ Nombre de dossiers diffusés Nombre de messages générés vers les entreprises 7 10 12 6 5 40 3,67 150000 Candidats individuels 1252 414 623 215 528 629 199 265 83 1704 1,36 1252000 Cellule reclassement Var 1528 332 796 400 354 488 279 347 42 1510 0,99 687600 Com. Communes de Velaux 208 63 115 30 32 70 37 43 16 198 0,95 208000 25 8 16 1 4 9 16 5 2 36 1,44 25000 24 1 Com. D’agglo d’Ajaccio Conseil Général de la Loire 30 5 Ville de Toulon 60 60 Total 3118 Soit 100% 889 1582 28,51% 50,74% 647 3 9 18 7 3 40 1,33 30000 5 14 21 11 16 67 1,12 60000 684 167 3595 1,40** 2412600 4,65% 100% 933 1229 582 20,75% 25,95% 34,19% 16% (*) Le total des offres reccueillies et le ratio qui en découle ne sont à l’appui que des offres portées à notre connaissance. Nous escomptons en moyenne 20 % d’offres supplémentaires, méconnues du back office que nous assurons. (**) moyenne ratio : offres reccueillies/dossiers diffusés. 8. Financement Le financement de chaque opération est pris en charge dans sa totalité par la structure porteuse, généralement des Collectivités Territoriales ou des associations. Elles peuvent bénéficier de fonds de concours du FSE. 9. Evaluation Lire tableau ci-dessus. Concernant les difficultés rencontrées, celles-ci sont de deux ordres : −− Ce processus remet en cause l’organisation des relations avec les entreprises. ne nécessitant pas d’embauches supplémentaires, il est vécu comme une « concurrence » méthodologique, alors même qu’il est un complément judicieux des actions engagées par les institutions de l’emploi. −− Ce processus est d’une évidente complémentarité avec Pôle emploi. Pourtant, et malgré les démarches répétées, aucune expérimentation conjointe n’a pu être réalisée. 36 10. Valeur ajoutée et perspectives de développement à 5 ans Les perspectives de développement de l’outil « jetrouveunemploi.com » sont évidentes : −− La prise de pouvoir du numérique dans la communication et l’échange confirme l’intérêt du processus. −− La prise en compte individuelle des problématiques d’emploi peut, grâce à la grande adaptabilité du processus, être mise en oeuvre sans difficultés particulières. −− La difficulté à mobiliser des budgets conséquents pour augmenter les moyens humains mis à la disposition de la prospection pour l’emploi est manifeste. Cet outil n’obère pas l’utilisation de ces ressources. Il concourt à leur développement dans un contexte financier très tendu. 37 1.5. Informer, orienter, accompagner, soutenir les projets ATELIER « LES JEUNES ET L’INSERTION PROFESSIONNELLE » FICHE ACTION N°2 Ecole de la Deuxième Chance de Marseille 1. Intitulé de l’action Ecole de la Deuxième Chance de Marseille 2. Portage Association de Gestion de l’Ecole de la Deuxième Chance de Marseille (AGEDEC), composée de 5 membres : Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Conseil Général des Bouches-du-Rhône, Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole, Ville de Marseille, Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille Provence. Président : Jean-Louis REIFFERS Directeur Général : Lionel URDY ([email protected]) 3. Contexte Chaque année, près de 140 000 jeunes quittent l’éducation nationale française sans diplôme ni qualification, soit 19% d’une classe d’âge (source MEN, France métropolitaine et Dom, données moyennes de 2008 à 2010). En France, si le taux de chômage moyen des 15-24 ans a atteint un nouveau record en 2013 (25,7% des actifs de la classe d’âge, en hausse de 3,4 points sur un an, soit 730 000 personnes fin 2012 – source INSEE, taux de chômage BIT), il est près de deux fois plus élevé si l’on ne considère que les jeunes non-diplômés. Plus révélateur encore, dans les zones urbaines sensibles, où les jeunes sans diplôme sont nombreux, la part des 15-24 ans qui ne sont ni en emploi, ni en éducation, ni en formation était en 2011 de près de 26% contre 12% en moyenne française (source ONZUS, 2012 et Eurostat, 2012). Les Ecoles de la Deuxième Chance sont l’une des initiatives proposées dans le Livre Blanc « Enseigner et apprendre. Vers une société cognitive », porté par Edith Cresson en 1995, pour lutter contre l’exclusion. La caractéristique forte de ce dispositif est de se concentrer sur des franges de la population particulièrement fragilisées : de jeunes adultes, sortis sans diplôme des systèmes d’enseignement traditionnels et qui doivent, aujourd’hui, faire face à des difficultés sociales et humaines marquées. Le Livre Blanc énonce notamment trois grands principes sur lesquels les Écoles de la Deuxième Chance fondent leur fonctionnement : −− Faire plus pour tenir compte de leur situation sociale et de leur sentiment d’exclusion ; −− Associer dès le départ les entreprises à l’effort de formation, en particulier de formation professionnelle ; −− Utiliser des pédagogies actives facilitant la mise en action plutôt que l’apprentissage passif. Ouverte officiellement fin 1997, l’Ecole de la Deuxième Chance de Marseille a été la première école de ce type instaurée en Europe. L’exemple de Marseille, depuis près de 15 ans, a permis une large dissémination du dispositif. Plus d’une centaine de dispositifs de Deuxième Chance ont été créés 38 en Europe. La France est le pays d’Europe où les E2C se développent le plus rapidement ; elles sont même reconnues par la Loi depuis 2007. Début 2013, en France, 42 E2C gèrent 107 sites répartis dans 18 Régions métropolitaines, 4 DOM-TOM et 46 Départements où elles accueillent plus de 13 000 jeunes. L’E2C Marseille est co-fondatrice et 1ère Vice-présidente du réseau français. 4. Objectifs La mission de l’E2C Marseille est d’assurer l’insertion professionnelle et sociale, par l’éducation, de jeunes adultes de 18 à 25 ans, sortis du système scolaire depuis au moins un an, sans diplôme ni qualification. En lien avec son installation dans les locaux de Saint-Louis, l’E2C a également une mission « politique de la ville », dite « d’ouverture », qui consiste à accueillir dans ses locaux diverses manifestations (forums, rencontres sportives, séminaires, réunions) au bénéfice de structures (collectivités, entreprises, associations). 5. Description Les premiers stagiaires de l’E2C Marseille ont fait leur rentrée en avril 1998 et, depuis, près de 5 000 jeunes ont été suivis. Site E2C Marseille : www.e2c-marseille.net Site des stagiaires et anciens stagiaires : www.destinationchance.net Présentation du dispositif : L’E2C fonctionne en « entrées – sorties » permanentes : chaque année l’Ecole organise une trentaine de rentrées (soit environ une rentrée toutes les deux semaines) pour des groupes de 12 à 15 stagiaires. Le parcours type est de 9 mois, le parcours réel moyen se situant autour de 6,2 mois. Il est axé sur une remise à niveau individualisée, en fonction du niveau à l’entrée, mise au service du projet personnel et professionnel de chaque stagiaire. Le tiers du parcours se fait en entreprise. Dans le parcours en alternance proposé par l’E2C, chaque stagiaire bénéficie d’un accompagnement individualisé et renforcé en termes professionnels, pédagogiques et sociaux : −− −− −− L’action de l’E2C est construite avec les entreprises (début 2013, plus de 2 700 entreprises ou regroupements d’entreprises sont partenaires de l’Ecole) : les chargés de mission du pôle entreprise de l’Ecole travaillent en direct avec les entreprises afin d’accompagner les stagiaires dans leur processus de construction d’un projet professionnel par l’alternance (Ecole/stage) et pour l’accès à l’emploi ; L’action pédagogique de l’Ecole est concentrée sur la remise à niveau sur les compétences fondamentales : savoir lire, écrire, compter, raisonner, maîtriser l’outil informatique. Dans le cadre d’une formation en alternance, la pédagogie est totalement individualisée et adaptée au niveau réel des stagiaires lorsqu’ils intègrent l’Ecole ; En partenariat avec les associations du territoire, l’action de l’E2C intègre aussi tous les problèmes périphériques que rencontrent ses stagiaires. L’action transversale de la Vie collective concerne tous les stagiaires pendant la totalité de leur parcours à l’Ecole dès leur recrutement. Elle est complétée par des projets et actions menés avec les partenaires de l’E2C. 39 6. Localisation Les activités de l’Ecole se développent dans : −− Son siège social de Saint-Louis, qui reste de très loin la plus grosse localisation E2C de France en termes de nombre de jeunes suivis (13015) −− L’antenne Montolieu (13002) −− L’antenne Ouest-Provence basée à Istres (13800) −− L’antenne Marronniers ouverte depuis le 12/11/2012 (13010) 7. Bénéficiaires Depuis sa création, l’Ecole de la Deuxième Chance de Marseille a reçu près de 5 000 jeunes. Pour la seule année 2012, l’Ecole a suivi 651 jeunes stagiaires : −− 99% n’ont aucun diplôme −− 94% ont au maximum un niveau V non validé −− 84% n’ont pas d’expérience professionnelle −− 80% habitent un quartier « politique de la ville » −− 18% sont des mineurs −− 45% sont des femmes −− 10% ne sont pas de nationalité française −− L’âge moyen est de 19,8 ans −− Ils ont quitté le système scolaire depuis environ 2,3 ans −− Le parcours réel moyen est de 6,2 mois 8. Financement Hors mise à disposition et rémunération des stagiaires, les principaux financements de l’Ecole étaient, en 2012 : la Ville de Marseille, l’Etat (DIRECCTE et ACSé), la Région Provence-Alpes Côte d’Azur, le Conseil Général des Bouches-du-Rhône et des financements privés (taxe d’apprentissage et mécénat). En 2012, en valorisant la totalité des coûts mobilisés (y compris les mises à disposition gratuites), le coût annuel moyen d’un stagiaire est d’un peu plus de 6,5 K2. A titre de comparaison, en France, le coût annuel moyen d’un collégien (premier cycle du secondaire) était de plus de 8,3 K2 en 2011, celui d’un lycéen de près de 12 K2 et le coût annuel moyen d’un étudiant de 10,2 K2 (source Ministère de l’Education Nationale – RERS 2012). 9. Evaluation L’E2C s’engage à suivre les stagiaires un an après leur sortie de l’Ecole. Ainsi, chaque année les données publiées sont un état au 31/12. Sur la période 1998 à fin 2012, bien qu’impactés par la crise internationale et les fortes difficultés d’accès à l’emploi que rencontrent les jeunes sans diplôme ni expérience reçus par l’E2C, le taux de réussite de l’E2C Marseille est de plus de 57%. Ces « réussites » sont : −− des contrats de travail dans 51% des cas ; −− des contrats de travail en alternance (contrat d’apprentissage ou de professionnalisation), dans 13% des cas ; −− dans 36% des cas, d’une entrée ou d’une reprise de formation qualifiante ou diplômante, correspondant au projet professionnel construit à l’E2C ; Tous contrats confondus, à l’issue du parcours, le taux d’accès à l’emploi ou à la formation s’élève à plus de 67% des stagiaires sortis. 40 En 2012, pour toutes les Ecoles de la Deuxième Chance françaises, le taux de réussite était de l’ordre de 58%, preuve que si l’on respecte certains principes (labellisation en qualité d’E2C), les jeunes les plus éloignés de l’emploi peuvent valoriser leurs compétences auprès des entreprises. 10. Valeur ajoutée et perspectives de développement à 5 ans Les principaux atouts et spécificités du dispositif E2C relèvent de : −− −− −− −− son action pluridisciplinaire, mêlant accompagnement social, remise à niveau pédagogique et construction, par l’alternance d’un projet professionnel sa capacité à s’adapter aux enjeux d’un territoire : demande sociale et tissu productif. Cette capacité d’adaptation est vérifiée en continu par le processus national de labellisation, conçu comme un élément de contrôle qualité du dispositif ; son partenariat étroit avec les entreprises (qui va jusqu’à un financement privé du fonctionnement des E2C) : lieux de stage, simulation d’entretiens, présentations métiers, opérations de recrutement… les stagiaires sont en contact permanent avec le monde de l’entreprise. Ce lien individualisé avec les partenaires entreprises de l’E2C permet aux équipes du Pôle Entreprise d’organiser chacun des stages pour chaque stagiaire (5 à 7 stages par stagiaire). Lorsqu’ils intègrent l’E2C, ses stagiaires sont majoritairement trop éloignés de l’emploi pour les laisser chercher seuls des lieux de stages ; pour permettre la construction d’un projet professionnel, l’alternance doit être construite, surtout pour les publics qui ne disposent pas des compétences socioprofessionnelles fondamentales. Une expertise pédagogique dynamique dans une logique de valorisation des compétences acquises : les équipes de l’E2C Marseille continuent à faire évoluer leurs référentiels (connaissances, compétences et évaluations) et la plateforme de formation individualisée EDAE2C – utilisée aujourd’hui par près de 5 000 personnes partout en France. Au-delà de la remise à niveau sur les compétences fondamentales l’E2C propose à ses stagiaires des projets pédagogiques très diversifiés : culture, art, sport, visite, sciences, et construit, actuellement, un référentiel de connaissances et compétences dédié à la création et à la gestion d’une petite activité. En 2011, l’E2C a lancé un Centre de Développement et d’Evaluation des compétences (CEDEC) afin de multiplier, structurer et évaluer ces projets (lauréat de la sélection nationale des investissements d’avenir pour son volet valorisation de la culture scientifique et technique et égalité des chances). A moyen terme, les perspectives de développement de l’E2C sont autant quantitatives que qualitatives : La croissance du nombre de jeunes accueillis afin de répondre en vraie grandeur à l’enjeu pour l’aire métropolitaine marseillaise : croissance du nombre de stagiaires suivis dans le sud/sud est de Marseille, mais aussi ouverture de une à deux nouvelles Ecoles ou antennes afin d’atteindre 1000 à 1500 stagiaires suivis par le dispositif et répondre ainsi au flux de jeunes quittant l’éducation nationale sans diplôme chaque année (4 à 5 000 sur l’aire métropolitaine marseillaise). −− Intégrer, dans le socle de compétences et connaissances fondamentales, les éléments clés permettant la création et la gestion d’une petite activité – afin d’introduire la culture privée dans la remise à niveau pédagogique. Faire reconnaître par l’Etat, dans une logique non diplômante, le contenu de l’Attestation de Compétences Acquises remise par les E2C françaises à leurs stagiaires (dont seule l’existence est aujourd’hui reconnue dans le code de l’éducation). 41 ATELIER « LES JEUNES ET L’INSERTION PROFESSIONNELLE » FICHE ACTION Cité des métiers de Marseille et Provence Alpes Côte d’Azur 1. Intitulé de l’action Journée Jeunes : Jeux d’Rôles À travers des mises en situation sous forme de jeux de rôles, filmés et commentés, amener des jeunes à réfléchir sur les notions de comportement et de savoir-être en situation professionnelles. 2. Portage Association Cité des Métiers de Marseille & de Provence-Alpes-Côte d’Azur : • pilotage global de l’évènement, • coordination logistique et organisationnelle, • création des supports de communication, • mobilisation du public et des lycées partenaires. En partenariat avec : CLEE Marseille Centre et CLEE Marseille Nord : • mobilisation des enseignants et des élèves, • mise à dispo de locaux pour le tournage de la vidéo, • de l’information auprès des établissements scolaires. Lycée Leau et Lycée la Calade • mobilisation d’élèves et participation à l’accueil de l’évènement, • sensibilisation des élèves au «savoir-être professionnel» dans le cadre d’ateliers, • participation à la mise en place de la vidéo «Jeux d’rôles», • participation aux conférences suivant la diffusion des vidéos, dans le cadre de la Journée Jeunes organisée le 22 novembre 2012 dans les locaux marseillais de la Cité des Métiers. Autres coorganisateurs et partenaires : Pôle emploi - Académie d’Aix-Marseille - AJE (Accociation Jeunesse Entreprise) - CIDFF - UPE 13 - CGPME 13 3. CONTEXTE : La Cité des Métiers de Marseille & de PACA propose depuis 2008 des actions à l’attention des publics jeunes. Tout au long de l’année via des : • entretiens de conseil : 2145 jeunes de - 25 ans accueillis en 2012, • visites de groupes : 399 collégiens, 450 lycéens en 2012, • infos métiers animées par des Fédérations Professionnelles ; • ateliers et Infos collectives, animées par des professionnels de l’emploi (CV & Lettre de motivation ; Convaincre en entretien ;Travailler à l’étranger ; Découvrir les métiers en s’amusant....). 42 A l’occasion de temps forts et événements dédiés : • événements métiers (journées thématiques / semaines sectorielles) : 3 359 personnes de de 25 ans ont été accueillies en 2012, • journée jeunes : 690 jeunes ont été accueillis le 22 novembre 2012. L’expérience d’accueil du public « jeunes» acquise depuis plusieurs années et l’analyse des attentes de ce public et de celles des professionnels de l’orientation qui les accompagnent (via des questionnaires de satisfaction) a fait ressortir un fort besoin de retravailler la notion de savoir-être , de comportement et de valorisation des aptitudes. Le choix innovant de l’outil vidéo s’est imposé par son aspect ludique, interactif. De plus, il permet une large sensibilisation des établissement scolaires, via la diffusion de la vidéo pilote réalisée en 2012. 4. OBJECTIFS : • • • • créer les conditions favorables d’échange entre le monde du travail et l’éducation, et mettre en place des partenariats pérennes, faire prendre conscience aux jeunes des enjeux du savoir-être professionnel et les aider à valoriser leurs aptitudes et acquis pour développer créativité, et esprit d’initiative, faire découvrir aux jeunes le fonctionnement de l’entreprise et les sensibiliser aux notions de mixité professionnelle et de diversité. 5. DESCRIPTION : Le projet a été initié en 2012, à l’occasion de la Journée Jeunes organisée chaque année depuis 5 ans par la Cité des Métiers de Marseille & PACA dans le cadre de la semaine Ecole-Entreprise. Il a été piloté par une conseillère de Pôle emploi détachée à plein temps à la Cité, spécialisée dans l’accueil et l’accompagnement du public «jeunes», sous le pilotage du pôle Evénementiel, Partenariat et Territoire. Le projet s’est mis en place sur plusieurs semaines à travers différents temps : • 2 comités de pilotage, réunissant les partenaires de la Journée Jeunes, qui ont permis de fixer orientations et contenus de la journée et de valider le principe des «jeux d’rôles» . Ces réunions regroupaient des professeurs, responsables d’établissements et documentalistes, qui ont pu exprimer à la Cité des Métiers leurs attentes et orienter la recherche de partenaires entreprises. La mobilisation du CLEE Nord et du CLEE Centre a permis la difffusion de l’information. • un temps consacré à la mobilisation des directeurs d’établissements et ensuite par leur intermédiaire à celle des élèves concernés ; • une semaine consacrée à la préparation des jeux d’rôles avec les différentes classes ; • 2 demi-journées de tournage ; • un temps collectif inter-établissements et partenaires, pour la diffusion de la vidéo et un temps d’échange sur la thématique : « Etre ou ne pas être pro, telle est la question ! ». 1ère conférence : 4 intervenants dont le CIDFF, l’entreprise St Microelectronics et les élèves du Lycée Leau. Avec la participation de 7 établissements encadrés par 12 professeurs 2ème conférence : 4 intervenants dont le CIDFF et l’UPE 13, l’entreprise St Microelectronics et les élèves du Lycée Leau. 43 Avec la participation de 4 établissements encadrés par 11 professeurs Communication mise en place sur le projet par la Cité des Métiers Marseille & de PACA. Différents supports ont été créés pour la promotion de la Journée Jeunes. Une affiche éditée en 200 exemplaires envoyés à plus de 80 contacts sur l ’ensemble de la région PACA. Un QR-Code positionné sur tous les supports, permettant de récupérer via mobile l’ensemble des infos liées à l’évènement. 2 000 flyers 44 6. LOCALISATION Les locaux marseillais de la Cité des Métiers de Marseille & de PACA. 7. BENEFICIAIRES Le public concerné se composait de classes de 3ème et de lycéens, d’enseignants, de chefs de travaux, de responsables d’établissements, de Conseillers d’orientation et de documentalistes. 11 classes ont été impliquées dans l’action et 290 jeunes se sont déplacés dans les locaux de la Cité des Métiers pour assister à la projection de la vidéo et aux conférences « Jeux d’Rôles». 8. FINANCEMENT L’action a été montée sans budget spécifique et financée via les subventions annuelles des différentes institutions partenaires de la Cité des Métiers de Marseille & PACA : Etat – DIRECCTE PACA - Conseil Régional PACA - Ville de Marseille. 9. EVALUATION Comme tout événement organisé par la Cité des Métiers de Marseille & de PACA, l’action «Jeux d’Rôles» a fait l’objet d’une évaluation, à travers un questionnaire de satisfaction remis aux participants. Une large majorité a été satisfaite des contenus proposés (plus de 82%). 10. PISTES D’AMELIORATION L’impact positif de l’utilisation des jeux de rôles et de la vidéo auprès des jeunes a étéunanimement salué : adhésion au concept, appropriation des outils, remise en cause de certains comportements, prise de confiance dans ses aptitudes et acquis. Tous ces éléments liés au savoir-être sont le socle indispensable à l’acquisition des compétences professionnelles. Les principaux axes de pérennisation et d’optimisation de l’action identifiés sont : • une meilleure mobilisation des partenaires, notamment entreprises, pour favoriser la mise en place des jeux de rôles et le tournage des vidéos dans les conditions réelles du milieu professionnel, en y associant éventuellement des salariés d’entreprises; • un élargissement des publics jeunes concernés : décrocheurs scolaires via la Mission Locale ; jeunes en centres d’insertion professionnelle ; jeunes en échec scolaire (via la mise en réseau de classes «difficiles» avec des classes «pilotes». Sur des aspects purement opérationnels et logistiques, des moyens financiers permettant de filmer de façon plus professionnelle et de diffuser plus largement la vidéo , pour un meilleur maillage territorial sur l’ensemble des établissements de la région PACA. L’action peut également être facilement diffusée et mutualisée avec des partenaires de la Région PACA impliqués dans l’orientation professionnelle et la formation des jeunes. Enfin de synergies initiées au niveau local peuvent être développées sur le territoire, via un partage d’expérience au sein du Réseau international des Cités des Métiers. 45 ATELIER « LES JEUNES ET L’INSERTION PROFESSIONNELLE » FICHE ACTION Centre Régional d’Information Jeunesse Provence Alpes 1. Intitulé de l’action Actions innovantes au CRIJPA en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes 2. Portage Equipe des informateurs-documentalistes du CRIJPA, plus les services : Espace Initiatives Jeunes et Europe Direct. 3. Contexte Selon la Charte de l’Information Jeunesse, l’accès à l’information doit être garanti comme un droit pour tous les jeunes, sans discrimination. C’est une composante fondamentale de la responsabilité, de l’engagement social et de la participation citoyenne, de l’épanouissement personnel, de la lutte contre l’exclusion et de la mobilité des jeunes. Dans un contexte particulièrement tendu en matière d’insertion professionnelle pour les jeunes, le CRIJPA et son réseau en Provence Alpes apporte son soutien aux jeunes. D’une part ils ne savent pas toujours comment et où chercher un emploi, et d’autre part, ils manquent d’expérience professionnelle, très souvent réclamée par les employeurs. Enfin, certains ont aussi l’envie de créer leur propre activité, sans connaître les aides existantes. 4. Objectifs Nous avons mis en œuvre plusieurs actions susceptibles de les aider pour répondre à ces trois objectifs : connaître le réseau d’aide à l‘emploi, acquérir une certaine expérience professionnelle, et créer son activité. En amont, nous proposons une action particulière pour lutter contre le décrochage scolaire, en lien avec nos compétences sur ces trois thématiques. Emploi : si le CRIJPA est partenaire des acteurs d’aide à l’emploi des jeunes, il ne s’y substitue pas : il accueille les jeunes, les écoute, analyse leurs demandes et apporte une réponse adaptée à l’aide de ressources actualisées et pertinentes. Enfin il aide les jeunes à bien connaître les acteurs et à oser les rencontrer, à se préparer à ces rencontres. Expérience professionnelle : nous pensons que des expériences tels que le job, l’engagement facilitent l’insertion professionnelle. Un ou plusieurs jobs d’été ou ponctuels tout au long de l’année apporte aux jeunes, expérience, connaissance du monde du travail et de ses règles. L’engagement bénévole, volontaire et associatif des jeunes leur permet aussi de bénéficier d’une expérience formatrice au sein de structures et en lien direct avec des professionnels, d’acquérir des compétences à valoriser et à mettre en œuvre dans la recherche d’un emploi. Par ailleurs les expériences de mobilité en Europe et à l’international permettent d’acquérir des compétences mais aussi de développer l’autonomie, les qualités d’adaptation, une ouverture d’esprit, une assurance qui rendent les jeunes plus aptes à s’intégrer dans la vie professionnelle. 46 Création d’activité : complexe, elle nécessite un accompagnement de qualité, ce dont les jeunes n’ont pas souvent conscience. Nous leur donnons les outils pour commencer et suivre les étapes du montage de projet. Lutte contre le décrochage scolaire : notre constat est que les jeunes qui n’ont pas d’objectif précis sur leur orientation ou qui ont une idée mais se découragent parce qu’ils ne se sentent pas entendus ou aidés, ont du mal à persévérer dans leurs études. Ils « décrochent »…Evidemment, sans qualification, il leur est alors très difficile d’accéder à un emploi, même peu qualifié. Afin d’aider à la prévention, le CRIJPA propose deux actions innovantes : d’une part les ateliers « un avenir plus net », qui consistent à apprendre aux jeunes à trouver l’information sur l’orientation sur le web, d’autre part les séances « l’information jeunesse hors les murs » : pour faire connaître les aides aux projets, à la mobilité et au volontariat. Nous savons par expérience aussi que parvenir à monter et réaliser un projet peut changer un jeune, lui permet en tous cas d’acquérir des compétences réelles, une autonomie, qui lui seront évidemment utiles en situation d’emploi. 5. Description Emploi −− Forums emploi : soit spécialisés (Jobs dans l’animation, Emploi en Economie Sociale et Solidaire…), soit généralistes (jobs d’été), au CRIJ et dans le réseau Provence Alpes. Soit le CRIJPA est organisateur, soit il participe à des forums stage, emploi, jobs, alternance et mobilité auxquels il est invité. −− En amont des forums et tout au long de l’année : travail des jeunes avec Act’emploi (travail sur le CV et la lettre de motivation, préparation à l’entretien) et l’Encre Bleue (écrivain public : travail sur CV et lettre de motivation), ateliers, rencontres métiers avec l’AFIJ. −− Site du CRIJPA rubrique « emploi » et nos offres disponibles sur place et en ligne toute l’année. −− Fiche de synthèse « Trouver un emploi » qui liste toutes les pistes en Provence Alpes. −− Guide « Trouver un job », outil d’information et d’aide à la recherche de job, distribué gratuitement en 10 000 exemplaires sur tout le territoire Provence Alpes. −− Partenariat avec Pôle Emploi, missions locales, AFIJ. Expérience professionnelle En plus de ce qui précède, le CRIJPA participe à la plateforme régionale Volontariats et accueille chaque année dans sa structure des jeunes sur des missions de volontariat en service civique. Le CRIJPA reçoit et diffuse les offres de ses partenaires sur son site et auprès de son réseau. Un soin particulier est mis sur le tutorat des jeunes accueillis, le CRIJPA mettant toutes ses ressources en œuvre pour que ces jeunes aient trouvé une formation ou un emploi à leur sortie du dispositif. D’autre part, le service Europe Direct, service d’information labellisé par la Commission européenne, favorise la diffusion d’information et l’accès des jeunes à des dispositifs et programmes européens favorisant la mobilité des jeunes en Europe et à l’international : stages professionnels, volontariats européens et internationaux, jobs ou emploi (292 entretiens, 1445 personnes informées sur les différentes actions en 2012). Dans l’objectif de permettre à de nombreux jeunes d’accéder à ces programmes, le CRIJPA travaille régulièrement en partenariat avec les acteurs associatifs et institutionnels de cette mobilité et forme les professionnels en contact direct avec ces jeunes pour une démultiplication de l’information. 47 Création d’activité - L’Espace Initiatives Jeunes du CRIJPA, service du CRIJPA a pour mission d’accueillir les jeunes qui ont une idée, un rêve, un projet, et de les aider à le réaliser, d’une part en se faisant accompagner et d’autre part en mobilisant des aides techniques et financières. Pour cela, toute l’année, nous recevons des jeunes (320 en 2012) en entretien individuel, nous les écoutons, et construisons avec eux un parcours étape par étape. Nous leur donnons des outils et leur ouvrons notre carnet d’adresses (réseau de partenaires). Nous les aidons à candidater pour les bourses du Défi-jeunes (aide de l’Etat en PACA) et de 13 IJ (CG13), ou d’autres aides dont nous établissons une liste, mise à jour chaque année (voir ci-dessous). - Fiches de synthèse : trois documents mis à disposition et mis à jour chaque année : « Aides aux projets », document innovant en ce qu’il rassemble toutes les aides aux projets en Provence Alpes, par public (individuels, associations…), par thématique (musique, audio-visuel, création d’entreprise…), « Création d’association » (ou comment créer, par qui se faire aider, où trouver des finances…), « Créer ou reprendre une entreprise ». Ces documents sont destinés autant aux jeunes qu’aux professionnels, qui les connaissent et les utilisent largement. - Pour valoriser le travail mené par les jeunes pour réaliser leurs projets, le CRIJPA organise régulièrement des soirées présentation-débat « les jeunes parlent aux jeunes ». Le principe est que les jeunes porteurs de projets montrent à d’autres jeunes qui ont une idée comment s’y prendre pour les concrétiser. L’information par les pairs est une formule efficace. - Guide des initiatives en PACA : en ligne depuis 2011, ce document est en cours de mise à jour et sera diffusé sous forme papier fin 2013. Il reprend les informations que le CRIJPA diffuse sur l’ensemble des questions liées aux projets, à la mobilité et l’engagement des jeunes. Lutte contre le décrochage scolaire - Ateliers « un avenir plus net » : ateliers d’initiation à l’orientation en ligne où les jeunes et les adultes relais apprennent à se diriger sur le web pour trouver la bonne information sur les métiers et les formations, 8 ateliers pour 80 jeunes seront réalisés et 40 adultes relais (parents ou professionnels chargés de relayer l’information auprès des jeunes) seront formés en 2013 sur place au CRIJPA. - Les séances « l’Information Jeunesse hors les murs » (nouveau en 2013) : pour faire connaître les aides aux projets, à la mobilité et au volontariat. Les séances sont proposées aux établissements scolaires, lycées professionnels notamment et CFA, une intervention de 30 à 40 minutes puis des échanges questions/réponses et prise de rendez-vous pour ceux qui veulent. Le but est de convaincre que ces aides sont pour eux, que l’accueil et l’accompagnement sont gratuits, que monter un projet va leur apprendre à développer des compétences telles que concevoir un projet, monter un budget, convaincre des partenaires, réaliser et valoriser ce qu’ils auront fait. Pour 2013, une dizaine d’interventions sont prévues, de mai à décembre. Nous nous appuierons sur notre réseau de 79 BIJ et PIJ (Bureaux et Points information Jeunesse) du territoire, dont certains travaillent en étroite collaboration avec les établissements scolaires. 6. Localisation Toutes les actions se dérouleront en Provence Alpes, sur le territoire du CRIJPA et de son réseau de BIJ et de PIJ (Bureaux et Points information Jeunesse). 7. Bénéficiaires Ce sont les jeunes, en principe jusqu’à 30 ans, mais en réalité le CRIJPA ne fait pas de discrimination sur l’âge, et accueille tout public. Nous avons accueilli 9 760 personnes en 2012 au CRIJPA et 69 000 sur l’ensemble du réseau IJ Provence Alpes. 48 8. Financement Ces actions font partie de la mission de service public du CRIJPA, mais d’autres pistes de financement sont à explorer pour optimiser leur impact. 9. Evaluation Le CRIJPA utilise des grilles d’enregistrement quotidien et d’évaluation de ses actions, qui lui permettent de vérifier si les engagements correspondent aux attentes du public jeune. Par ailleurs, le fait d’aller à la rencontre des jeunes (Information Jeunesse hors les murs) va nous permettre cette année de toucher ceux qui ne se déplacent pas forcément jusqu’au centre-ville de Marseille ou qui n’osent pas pousser les portes des institutions ou des organismes. Nous prenons régulièrement leur avis sur les actions proposées afin de réajuster notre offre pour être sûrs qu’elle correspond aux besoins. 10. Valeur ajoutée et perspectives de développement à 5 ans Le Centre Régional Information Jeunesse Provence Alpes est la seule structure à offrir aux jeunes l’ensemble d’informations aussi diverses que les études, les métiers, l’emploi, la formation professionnelle, la vie sociale (logement, santé…), les loisirs et les vacances, les aides aux projets et initiatives, la mobilité locale, européenne et internationale, l’engagement, la citoyenneté et le volontariat…le fait d’être généraliste permet de cerner les problèmes des jeunes dans leur ensemble et non pas de façon morcelée. Nous savons aussi travailler avec nos partenaires et les structures expertes, indispensables relais de nos actions. Nous prévoyons de développer ces actions, notamment celles qui porteront l’information sur les aides aux projets et à la mobilité directement auprès des jeunes dans les établissements scolaires afin de toucher le plus possible de jeunes. Tous les jeunes ont droit à l’information la plus large possible (cf. la Charte). 49 ATELIER « LES JEUNES ET L’INSERTION PROFESSIONNELLE » FICHE ACTION Service civique, Unis-Cité Méditerranée 1. Intitulé de l’action Mise en place d’un service civique en équipe à destination de tous les jeunes de 16 à 25 ans 2. Portage Association Unis-Cité Méditerranée – 25 Bd Larousse 13014 Marseille – 0491533420 – [email protected] Matthieu Galland – Directeur 3. Contexte Trois fondatrices : Unis-Cité est une association indépendante & laïque, fondée en 1994 par une étudiante américaine et deux étudiantes de l’ESSEC. Une inspiration : City Year & Americorps (le Service Civique américain). Un rêve : qu’un jour, il soit offert à tous les jeunes la possibilité de consacrer un moment de leur vie à la collectivité, et que cette expérience puisse être un temps de construction de soi et d’ouverture aux autres. 4. Objectifs Une double mission : −− expérimenter sur le terrain un modèle de Service Civique fondé sur le travail d’équipe et le brassage social, −− promouvoir la généralisation d’un Service Civique des jeunes de qualité en France Sur le terrain : depuis 1995, Unis-Cité offre ainsi aux jeunes de 16 à 25 ans, de toutes origines sociales et culturelles, et de tous niveaux d’études, la possibilité de s’engager à temps plein et en équipe, durant 6 ou 9 mois, sur des missions d’intérêt général. Présente dans une cinquantaine de villes, elle a déjà mobilisé plus de 8500 jeunes volontaires, dont 2000 sur l’année 2013. 5. Description Unis-Cité recrute ses volontaires uniquement sur la motivation et propose un engagement citoyen à temps plein et en équipe sur une durée de 6 à 9 mois environ. Pendant la durée de son engagement, un volontaire consacre 80% de son temps à des projets d’intérêt général et 20% de son service est consacré à des temps de formation. Les équipes de volontaires viennent appuyer les acteurs de terrain pour créer du lien social, lancer des opérations innovantes, ou répondre à des besoins urgents. Par exemple, les volontaires : • rendent visite à des personnes âgées isolées, • sensibilisent des familles modestes aux gestes éco citoyens, 50 • • favorisent l’accès aux loisirs des personnes handicapées, développent le vivre-ensemble dans les écoles primaires. En parallèle chaque jeune bénéficie d’un accompagnement à plusieurs niveaux : −− un tutorat, −− un accompagnement individuel dans la définition d’un projet professionnel et la constitution d’un portefeuille de compétences, −− un accompagnement collectif sur un bilan personnel, un travail de valorisation de leur expérience de service civique, travail sur le cv, simulations d’entretiens, −− de rencontres avec le monde de l’entreprise (Jeunes et Entreprises Autrement), −− d’un programme de formation citoyenne, −− de rencontres avec des élus et acteurs des institutions dans le cadre du parrainage civique, −− d’un accompagnement en équipe dans la réalisation de leurs missions (méthodologie de projet, organisation, etc.). 6. Localisation Marseille, Aix-en-Provence, Miramas, Nice 7. Bénéficiaires Les jeunes de 16 à 25 ans, de tous horizons. Environ 250 jeunes mobilisés chaque année sur un engagement de 9 mois environ à temps plein, dont environ 150 à Marseille. 8. Financement Les partenaires d’Unis-Cité Méditerranée sont : L’Etat, Le Conseil Régional PACA, Le Conseil Général 13, Les villes de Marseille, Aix-en-Provence, Miramas et Nice, Les contrats urbains de cohésion sociale, les organismes publics (ARS), les Centres communaux d’action sociale (Marseille, Nice), les partenaires privés et fondations. 9. Evaluation Unis-Cité met en place une évaluation à plusieurs niveaux : −− Suivi individuel (trimestriel) et collectif (hebdomadaire) des jeunes engagés. −− Evaluation des différentes missions réalisées avec les différents partenaires. −− Evaluation des programmes de formations et de sensibilisation mis en place. −− Suivi post service civique des jeunes à 6 et 12 mois. 10. Valeur ajoutée et perspectives de développement à 5 ans Le Service Civique est une réelle opportunité pour les jeunes, et ce quelque soient leurs parcours. Il permet aux jeunes de vivre une première expérience de terrain dans une démarche solidaire au profit de la société. C’est un premier apprentissage de travail en équipe qui permet de développer un certains nombres de compétences, savoir-faire et savoir être. Ce projet se veut également être un outil pour travail sur le brassage et la rencontre entre des jeunes d’horizons très différents. En parallèle, il permet aux jeunes, de se remobiliser, de travailler sur leur projet d’avenir, et de mettre en place les premières étapes de ce parcours. Dispositif encore discret aujourd’hui, il est cependant sollicité par les jeunes (4 demandes pour 1 place) et peut se développer quantitativement et géographiquement. 51 2. Informer, accompagner, permettre le logement ATELIER « LES JEUNES ET L’ACCÈS AU LOGEMENT ET AUX TRANSPORTS » FICHE ACTION Centre Régional d’Information Jeunesse Provence Alpes 1. Intitulé : Actions du CRIJ Provence-Alpes en faveur de l’accès au logement des jeunes 2. Portage Equipe des informateurs-documentalistes du CRIJ PA CRIJ Provence-Alpes Centre Régional Information Jeunesse 96 la Canebière 13001 Marseille Tél : 04 91 24 33 50 www.crijpa.com [email protected] Accueil du public gratuit et sans rendez-vous du lundi au vendredi de 10h à 17h et le mardi de 10h à 17h. Informations téléphoniques du lundi au vendredi de 13h à 17h. 3. Contexte Selon la Charte Information Jeunesse, l’accès à l’information doit être garanti comme un droit pour tous les jeunes, sans discrimination. C’est une composante fondamentale de responsabilité, de l’engagement social, de la participation citoyenne, de l’épanouissement personnel, de la lutte contre l’exclusion et de la mobilité des jeunes. Dans un contexte régional de pression démographique forte, la question du logement des jeunes est un problème aigu, notamment en raison du coût élevé des logements. Face à ce constat difficile, le CRIJ PA et son réseau en Provence-Alpes tentent d’apporter leur soutien à ce public, parfois en grandes difficultés, à travers des outils, des actions et des partenariats. 52 4. Objectifs Le CRIJ PA et son réseau ont mis en œuvre plusieurs actions susceptibles d’aider les jeunes dans leur recherche de logement : −− Diffusion gratuite d’offres de logement de particuliers, −− Parution annuelle du Guide du Logement (gratuit – 8000 exemplaires), −− Journées d’information sur le logement, −− Information directe auprès des jeunes sous forme d’entretiens individuels. 5. Description Diffusion d’offres de logement de particulier Depuis de nombreuses années, le CRIJ PA diffuse gratuitement des offres de logement de particuliers. Ces offres concernent essentiellement des hébergements dédiés au public étudiant et jeune actifs (chambres chez des particuliers, studios, T1, logements en colocation). Elles sont diffusées au sein de l’espace d’accueil du CRIJ PA situé au 96 la Canebière, Marseille 1er, ainsi qu’en accès direct sur son site internet www.crijpa.com. Ces logements se situent pour la plupart sur Marseille et parfois dans les villes alentours telles qu’Aix-en-Provence ou Aubagne. A titre indicatif, 369 offres de logements ont été mises à disposition du public par le CRIJ PA sur l’année 2012. Parution annuelle du Guide du Logement Le service Documentation du CRIJ PA édite chaque année le Guide du Logement. Ce guide gratuit diffusé à 8000 exemplaires a pour objectif d’apporter des conseils et des adresses utiles sur la recherche d’un logement : où trouver des annonces, les droits et devoirs du locataire, les adresses des résidences et des centres d’hébergement, les formalités administratives à effectuer... Il est disponible en différentes versions : papier ou numérique (téléchargeable sur le site www.crijpa.com). De nombreux partenaires sont destinataires de cette publication : Missions Locales, universités et associations étudiantes, structures sociales, centres de formation… Journées d’information sur le logement Le CRIJ PA est devenu au fil des années un acteur incontournable sur la thématique du logement des jeunes. Ainsi son équipe est sollicitée pour participer et collaborer à des évènements relatifs au logement : Forum logement ESF à Marseille, Forum du logement des jeunes d’ADAMAL à Salon de Provence, Semaine du logement de l’AAJT…etc. C’est l’occasion pour le CRIJ PA de rencontrer et renseigner le public jeune tout en mettant à leur disposition des offres de logement. Par ailleurs le CRIJ PA et son réseau sont les partenaires privilégiés de l’opération « Journées du logement étudiant » mise en place chaque année de juin à juillet et qui se déroule sur plusieurs lieux en Provence-Alpes. Cet évènement a pour but d’informer les étudiants et futurs étudiants sur la recherche de logement : par quelles étapes commencer, qui contacter, quelles sont les aides financières, les pièges à éviter... Ces journées sont organisées conjointement par l’association Sortie d'amphi (présente sur les campus universitaires), le CRIJ PA - Maison de l'Etudiant et le BIJ d'Aix-en-Provence. Information directe auprès des jeunes sous forme d’entretiens individuels L’équipe du CRIJ PA accueille les jeunes de manière anonyme et gratuite, les écoute, analyse leurs demandes et apporte une réponse adaptée à l’aide de ressources documentaires actualisées et pertinentes. Le CRIJ PA aide les jeunes, quelque soit leur statut, à bien connaître et identifier les acteurs du territoire (exemples : foyers de jeunes travailleurs, réseau des CLLAJ, associations 53 d’éducateurs, résidences étudiantes…). Il ne s’agit pas pour le CRIJ PA de se substituer aux organismes d’accompagnement au logement au contraire d’informer puis orienter les jeunes vers ces structures spécialisées. 6. Localisation Toutes les actions se dérouleront en Provence Alpes, sur le territoire du CRIJPA et de son réseau de BIJ et de PIJ (Bureaux et Points information Jeunesse). 7. Bénéficiaires Ce sont les jeunes, en principe jusqu’à 30 ans, mais en réalité le CRIJPA ne fait pas de discrimination sur l’âge, et accueille tout public. Nous avons accueilli 9 760 personnes en 2012 au CRIJPA et 69 000 sur l’ensemble du réseau IJ Provence Alpes. 8. Financement Ces actions font partie de la mission de service public du CRIJPA, mais d’autres pistes de financement sont à explorer pour optimiser leur impact. 9. Evaluation Le CRIJ PA utilise des grilles d’enregistrement quotidien et d’évaluation de ses actions, qui lui permettent de vérifier si les engagements correspondent aux attentes du public jeune. Par ailleurs, le fait d’aller à la rencontre des jeunes (Information Jeunesse hors les murs) va nous permettre cette année de toucher ceux qui ne se déplacent pas forcément jusqu’au centre-ville de Marseille ou qui n’osent pas pousser les portes des institutions ou des organismes. Nous prenons régulièrement leur avis sur les actions proposées afin de réajuster notre offre pour être sûrs qu’elle correspond aux besoins. 10. Valeur ajoutée et perspectives de développement à 5 ans Le Centre Régional Information Jeunesse Provence Alpes est la seule structure à offrir aux jeunes l’ensemble d’informations aussi diverses que les études, les métiers, l’emploi, la formation professionnelle, la vie sociale (logement, santé…), les loisirs et les vacances, les aides aux projets et initiatives, la mobilité locale, européenne et internationale, l’engagement, la citoyenneté et le volontariat…le fait d’être généraliste permet de cerner les problèmes des jeunes dans leur ensemble et non pas de façon morcelée. Nous savons aussi travailler avec nos partenaires et les structures expertes, indispensables relais de nos actions. Le CRIJ PA souhaite poursuivre sont travail d’information auprès des jeunes en renouvelant des évènements et manifestations afin de faciliter leur accès au logement. CRIJ PA – Juin 2013 54 ATELIER « LES JEUNES ET L’ACCÈS AU LOGEMENT ET AUX TRANSPORTS » FICHE ACTION Itinérance des jeunes vers le logement, ADDAP 13 1. Intitulé de l’action Itinérance des jeunes vers le logement 2. Portage A.D.D.A.P.13 Pôle MISS-Service Logement Immeuble « Le Flamant » 2 Bd Gustave Ganay – 13009 MARSEILLE Chef de Service Educatif - Réjane Hermann 3. Contexte En début d’année 2000, dans une perspective de développement, nous avons conduit une étude de faisabilité sur l’ensemble des communes et points de travail où les éducateurs de la prévention spécialisée interviennent. Notre avant-projet mettait alors en exergue la nécessité de prendre en compte la question de l’habitat des jeunes en difficulté âgés de 18 à 25 ans. Les équipes éducatives, désireuses de travailler sur cette problématique, ont confirmé l’existence d’un besoin réel. Nous en avions conclu la nécessité de mettre en place un dispositif rigoureux et souple ; véritable outil de travail éducatif et social pour la prévention spécialisée. Pour ce faire, nous avions souligné la nécessité de mettre en place au sein de l’addap13 une équipe gérant et coordonnant le dispositif « Pôle Logement » ayant pour mission de gérer, coordonner et développer les actions d’insertion par l’habitat. 4. Objectifs Le Pôle Logement de l’addap13 est un service d’accueil, d’orientation et d’hébergement dont l’objectif est d’apporter des réponses adaptées à chaque situation, pour permettre une insertion sociale et professionnelle. Ce travail est fait en lien étroit avec les différents partenaires et dispositifs. Répondre aux situations d’exclusion rencontrées par les jeunes. Permettre la continuité dans le parcours résidentiel et apporter des réponses et du lien social face aux situations d’errance, mobiliser les intervenants sociaux pour une approche concertée des situations. Proposer aux jeunes une mise à l’abri malgré leur problème d’insolvabilité. Favoriser leur insertion durable à travers des dispositifs adaptés. Proposer un accompagnement personnalisé permettant une amélioration de leurs conditions et un travail de projection vers l’avenir au rythme de chacun et sur les pôles d’intérêt qu’ils souhaitent privilégier. Construire avec eux les objectifs d’une insertion durable. Nous traitons et nous orientons lors des problématiques liées à l’endettement locatif, le squat, le logement insalubre. Maintenir notre observation sur l’hébergement et le logement des jeunes, affiner des outils, décliner des préconisations et fédérer un partenariat opérationnel autour du suivi. Faciliter l’accès au logement de droit commun ou aux solutions d’hébergement adaptées à leur problématique. 55 Contenus de l’action : −− Accueillir traiter et orienter la demande d’hébergement et de logement. −− Héberger des jeunes avec un contrat d’objectifs visant à leur insertion sociale et professionnelle. −− Mise en place de commissions de suivi et d’attribution avec les partenaires et les référents. −− Rechercher les possibilités de sortie des jeunes adaptées à leur besoin et possibilités (logement de droit commun, interpellation de dispositif CHRS, retour en famille (médiation), résidence sociale…). 5. Description Capacité d’accueil : 45 contrats d’occupation sur 16 logements temporaires. Durée moyenne de séjour : les contrats d’occupation vont de 3 à 6 mois avec une moyenne de 6 mois. 12 T1 et 3 T2 – 1 chambre. 6. Localisation 7 à Marseille – 4 en Arles – 1 à Tarascon – 1 à Châteaurenard– 1 à St Martin de Crau – 2 à Miramas. Total : 16 logements. Permanences d’accueil sur les villes, participation aux commissions d’attribution, veille sociale et ingénierie aux projets expérimentaux … 7. Bénéficiaires Jeunes majeurs de 18 à 25 ans connaissant des difficultés susceptibles de compromettre gravement leur équilibre, en précarité sociale en rupture familiale. Célibataires, couples, jeunes sortant de prison. Nous avons reçu cette année 159 demandes d’hébergement ou de logement de jeunes que nous avons traitées et orientées sur les villes, le département et hors département en particulier le Vaucluse. Nous avons hébergé 44 jeunes dont 24 filles et 20 garçons âgés principalement entre 18 et 21 ans ayant pour la grande majorité une problématique de rupture familiale. 8. Financement Total bilan 2012 charges : 337 558 2. Moyens humains : deux éducateurs assurant le suivi, mis à disposition par l’addap13 prévention spécialisée, financement Conseil Général 13 ; un chef de service assurant la gestion de l’action. Matériels : du mobilier et des appareils ménagers de première nécessité, un véhicule de service. Financement : Politique de la ville (l’État et les communes), Conseil Régional PACA, DDCS, ALT, participation des jeunes. 9. Evaluation Nombre de jeunes touchés par l’action Les origines géographiques Âge, sexe Problématiques liées à la demande, à l’hébergement Degré de mobilisation du partenariat L’évolution du projet professionnel Les sorties de l’hébergement. 56 Les évaluations sont faites dans le cadre d’une réunion hebdomadaire de l’équipe du Pôle Logement. Les objectifs sont écrits lors de la contractualisation avec les jeunes à leur entrée sur le Pôle Logement. L’accompagnement social doit leur permettre la réalisation de ces objectifs. De l’accompagnement en analyse de pratiques professionnelles. 10. Valeur ajoutée et perspectives de développement à 5 ans Ce dispositif permet de mettre à l’abri des jeunes sans logement et d’orienter vers des partenaires selon les problématiques ; santé, soins, structures de type CHRS, médiation familiale... Il permet également d’observer, de qualifier, de quantifier les besoins des jeunes et d’initier des actions innovantes telles que : −− Développement sur Marseille d’un dispositif expérimental, s’adressant aux jeunes majeurs de 18 à 25 ans, hommes ou femmes, qui connaissent des difficultés susceptibles de compromettre gravement leur équilibre, en situation de grande précarité sociale et de rupture familiale. Il s’agit de jeunes personnes qui pour la plupart ne réunissent pas les conditions d’accès aux dispositifs d’insertion de droit commun, ou qui en ont été éloignés par leurs difficultés. La phase d’accompagnement au projet a été financée par le DLA-ESIA et conduite par le bureau d’étude Cap Méditerranée. 10 partenaires constituent le collectif. −− Mise en œuvre sur le nord du département et l’Etang de Berre des logements en « ALT volante » sur des territoires géographiques dépourvus de solutions d’hébergement et de logement. Le jeune pourra rester dans le logement seul son statut changera. 57 ATELIER « LES JEUNES ET L’ACCÈS AU LOGEMENT ET AUX TRANSPORTS » FICHE ACTION Association d’Aide aux jeunes travailleurs 1. Intitulé de l’action Insertion par le logement 2. Portage Equipe du service habitat de l’AAJT en partenariat avec les dispositifs d’urgence, le dispositif DALO et des agences immobilières. 3. Contexte Créée en 1954 l’AAJT est une association de loi 1901. On soutient matériellement et moralement principalement les jeunes travailleurs, apprentis, étudiants et toute personne nécessitant que lui soit offerte la possibilité d’entrer et de demeurer dans la vie active de manière décente, sans aucune distinction. 4. Objectifs −− −− −− Permettre une stabilité de la personne. Maintenir, réaliser le projet professionnel de la personne. Prévenir la sortie du dispositif et accéder à un logement autonome. 5. Description L’action se fait le temps de la location de la personne (de 1 à 3 ans). Dans un 1er temps, il y a une période de stabilisation : orientation vers des partenaires selon les besoins et favoriser l’adaptation du jeune dans son nouvel environnement. Dans un second temps on vise l’accession à un logement autonome, suivant la situation : constitution des dossiers HLM et du recours DALO, conseiller et soutenir la personne dans ses recherches dans le parc privé. Nous agissons avec le jeune et lui laissons le plus d’autonomie possible. Notre but est de lui permettre de réaliser les démarches futures seul et de sortir des dispositifs temporaires. 6. Localisation Sur l’ensemble de Marseille 7. Bénéficiaires Les jeunes de 18 à 25 ans pour FJT et de 18 à 30 ans pour les Résidences sociales et les logements en diffus. Les personnes doivent avoir un projet professionnel défini avec un minimum de ressources : CDD, CDI, intérim, formation rémunérée… 8. Financement Equipe du service habitat : 1 responsable, 2 Conseillères en Economie Sociale Familiale et 2 gestionnaires locative. 58 9. Evaluation Mise en place du projet avec la personne, les objectifs sont fixés ensemble et des entretiens réguliers sont faits. 10. Valeur ajoutée et perspectives de développement à 5 ans Notre difficulté principale est la sortie du dispositif quand le parc privé n’est pas accessible. Propositions : −− Mettre en place un système de bail glissant : le jeune pourra garder un environnement sécurisant et le propriétaire sera rassuré. −− Améliorer le partenariat dans le cadre de la loi DALO. Créer une fluidité entre les différents opérateurs : Préfecture, organisme HLM, personne demandeuse. Les personnes ne sont pas tenus informées à partir du moment où une proposition est faite et on ne sait plus vers qui se tourner. Il y a un réel manque de communication entre les préfectures et les organismes HLM. 59 3. Mobilité et emploi ATELIER « LES JEUNES ET L’ACCèS AU LOGEMENT ET AUx TRANSPORTS » FICHE ACTION La Centrale de mobilité 1. Intitulé de l’action Centrale de Mobilité dédiée à l’insertion professionnelle et au maintien dans l’emploi. 2. Portage La Centrale de Mobilité, maîtrise d’ouvrage déléguée de la Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole à la Maison de l’Emploi de Marseille, est financée par l’ACSE, l’Europe, dans le cadre du programme opérationnel FEDER, MPM et la MDEM. Partenariat : Pôle emploi, PLIE, Mission Locale, Cap emploi, DAE 13, SIAE, opérateurs de transports, Etat, CG13, Conseil Régional PACA, associations d’entreprises. Contact : Anne-Laure Desvigne - Chargée d’animation de la centrale de mobilité Maison de l’Emploi de Marseille - 38 rue Breteuil- 13006 Marseille 06 27 66 61 44 / 04 88 15 16 41 [email protected] 3. CONTEXTE Pour travailler, il est essentiel de pouvoir se déplacer, la mobilité géographique est devenue un élément incontournable de l’accès et du maintien dans à l’emploi. Les déplacements domicile-travail représentent aujourd’hui un quart de l’ensemble des motifs de déplacements. D’autre part, la mobilité géographique est une véritable compétence et fait partie intégrante des attendus professionnels dans certaines filières comme la Sécurité, l’Hôtellerie et la Restauration, le Service à la Personne, le BTP, le commerce, ou la logistique. Par exemple, plus de 90% des offres d’emploi dans la Sécurité et le Gardiennage requièrent le permis de conduire, voire le véhicule. Dans ce contexte, la Centrale de Mobilité , dispositif mis en place en 2010, propose non seulement des solutions matérielles pour répondre aux problématiques des demandeurs d’emploi ou des salariés en difficulté, mais aussi un diagnostic complet et un accompagnement pédagogique pour faire de la mobilité non plus un frein mais un atout pour accéder ou se maintenir en emploi. La Centrale de Mobilité joue également un rôle dans la coordination des politiques publiques (Transport et Emploi) et offre un espace de concertation, d’échanges et d’innovation aux différents acteurs publics et privés. 4. OBJECTIFS Il s’agit de proposer, en partenariat avec l’ensemble des acteurs du territoire, des solutions de mobilité géographique aux DE et salariés du territoire prioritairement des CUCS, facilitant l’accès ou le 60 maintien dans l’emploi (bilan individuel « mobilité », atelier mobilité, sensibilisation aux transports alternatifs à la voiture, aide matériel, coordination de porteurs de projets en lien avec les AOT, ….). Résultats attendus : −− Sensibiliser les intermédiaires de l’emploi à la problématique mobilité, −− Faciliter l’accès à l’emploi en améliorant le potentiel mobilité des publics, −− Permettre l’appropriation de la réalité de la problématique mobilité par l’ensemble des partenaires. 5. DESCRIPTION Durée de l’action : 3 ans Date de démarrage : 1er/08/2010 Date de fin : 31/10/2013 Les Bénéficiaires Il s’agit de demandeurs d’emploi, stagiaires de la formation professionnelle, intérimaires, salariés précaires et/ou à temps partiel. La prescription L’entrée sur le dispositif se fait uniquement sur prescription du service public de l’emploi (Pôle emploi, Mission Locale, PLIE) mais également des structures relevant de l’insertion par l’activité économique (IAE) ou encore les acteurs privés et associatifs (organismes de formation et d’accompagnement des publics). La prescription et le suivi se fait sur l’intranet mobilité de la Centrale. Le projet professionnel doit s’inscrire prioritairement dans les filières cibles suivantes : services à la personne hôtellerie/restauration, gardiennage/sécurité, commerce/grande distribution, BTP propreté, logistique, culture L'Offre de services −− L’Entretien Approfondi en Mobilité, véritable diagnostic individuel, permet de faire le lien entre emploi et mobilité, mettre en évidence les principaux freins à la mobilité et réaliser un plan d’actions adapté. −− Les Ateliers Mobilité portent sur les différentes problématiques rencontrées concernant la connaissance et l’usage des transports collectifs (lecture de carte, tarification, internet, intermodalité, etc.), le test de transport alternatif (2 roues électriques), le budget transport, la notion de mobilité et d’emploi (faire de sa mobilité un atout). −− La Sensibilisation et formation des acteurs de l’emploi (comprendre l’enjeu de la mobilité pour l’emploi, développer les connaissances en matière d’offre de transport alternatif et d’aides mobilité, optimiser l’utilisation de la Centrale de Mobilité). −− Les Aides au transport collectif (valorisation des réseaux de transport en commun, financement de titres de transport, abonnements). −− Les Aides à la conduite (évaluation, Brevet de Sécurité Routière, financement d’heures de conduite). −− Les Aides à la location de véhicules à petit prix (voitures avec et sans permis, deux roues électriques et thermiques). −− Les sessions de sensibilisation : des sessions sont organisées à destination des intermédiaires de l’emploi pour les former à la fois à la problématique de la mobilité pour l’emploi mais aussi à l’utilisation de la centrale ainsi qu’aux modes de transports alternatifs. 61 Les autres actions de la Centrale : assurées par la chargée de mission, les actions d’animation et de coordination de la Centrale se déploient sur plusieurs axes : • Animation de groupes de travail. • Mise en place doutils dinformation. • Veille sur les dispositifs mobilité. • Développement des PDE et PDIE. • Participation à lévaluation du dispositif. • Mobilisation des partenaires (opérateurs emploi et formation, AOT, opérateurs de transport, employeurs). • Coordination des dispositifs daide à la mobilité afin de participer à la levée du frein mobilité des personnes en parcours dinsertion professionnelle. 6. Localisation Le Territoire. Si les bénéficiaires doivent être issus majoritairement des quartiers prioritaires de Marseille, Septèmes, Allauch, ou Plan-de-Cuques, les déplacements pris en compte (domicile-travail) peuvent couvrir le bassin d’emploi (département). 7. Bénéficiaires Demandeurs d’emploi, stagiaires de la formation professionnelle, intérimaires, salariés précaires et/ou à temps partiel, issus prioritairement des quartiers sensibles et résidants sur le territoire de Marseille, Allauch, Plan de Cuques et Septèmes-Les-Vallons. 8. Financement Origine des financements Période du 1er/08/2010 au 31/10/2013 . Montants conventionnés (annexe fin FEDER) FEDER 295795 ETAT : Dynamique Espoir Banlieue 304000 CUMPM (CUCS) 60000 Autofinancement MDE 100000 TOTAL 759795 9. Evaluation Une évaluation est réalisée au fil de l’eau depuis le démarrage de l’action. Ce travail a permis tout d’abord, un réajustement du dispositif en continu, puis une valorisation grâce aux différents indicateurs des effets positifs de la Centrale. Non seulement les sorties positives emploi et formation, imputées directement aux actions de la centrale (prêt de véhicules, aides au transport, etc.) mais aussi les évolutions plus « subtiles » comme l’augmentation du potentiel de mobilité et du périmètre de recherche d’emploi. 62 10. Valeur ajoutée et perspectives de développement à 5 ans L’animation est le coeur de la compétence de la Centrale, et c’est là que le portage par la MDE prend tout son sens. Ce volet représente une véritable plus-value, dans l’absolu mais aussi pour l’articulation, la conjonction entre le volet animation et le volet opérationnel. En effet, la force de la centrale vient de cette coordination : bénéficiaires, intermédiaires, opérateurs. L’ingénierie et le travail partenarial qui a donné lieu à de nombreuses actions (partenariat Pôle emploi/RTM, Service Développement durable MPM/Pôle emploi, Kit Mobilité, Projet Terrasses du Port, etc.), le rayonnement au niveau national (travail avec l’Institut pour la Ville en Mouvement et le Grand Lyon par exemple) mais aussi local (MDE de Nîmes, Arles et Toulon, Communauté du Pays d’Aix, etc.) fait de la Centrale un acteur de référence en terme de mobilité sur le territoire. Des perspectives de consolidation du dispositif sont envisagées jusqu’en fin 2014. 63 ATELIER « LES JEUNES ET L’ACCÈS AU LOGEMENT ET AUX TRANSPORTS » FICHE ACTION La carte ZOU !, Région Provence Alpes Côte d’Azur 1. Intitulé de l’action Action de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur en faveur des jeunes précaires : Un accès facilité à la mobilité par la carte ZOU ! 2. Contexte Le coût du transport pour les jeunes et les familles peut constituer un handicap pour l’accès aux études, à l’emploi, à la culture, aux loisirs. 3. Description La Région développe depuis 2010 la gamme tarifaire ZOU ! sur les trains régionaux, les cars régionaux et la ligne Nice-Digne des chemins de fer de Provence : ZOU ! Etudes : carte à 15 2 par an pour les moins de 26 ans, offrant 50 % de réduction sur les transports régionaux, et la gratuité des trajets domicile – études, domicile – lieu d’apprentissage. ZOU ! 50/75% : carte à 15 2 (30 2 si plus de 26 ans), offrant 50 % de réduction sur les transports régionaux, et 75 % sur l’achat de carnets de 10 tickets (même origine / destination) … pour ceux qui n’ont pas le statut de collégiens, lycéens, étudiants, apprentis. ZOU ! Hebdomadaire ou mensuel : forfait libre circulation sur une origine / destination du réseau régional, soit environ 75% de réduction si l’on prend la train ou la car tous les jours, et le forfait est remboursable pour moitié par l’employeur (c’est ce qu’on appelle la prime transport, obligatoire) ; des formules ZOU ! + et ZOU ! Alternatif permettent de combiner l’usage du train, du car départemental et des transports urbains. ZOU ! Solidaire : carte gratuite offrant 90 % de réduction aux chômeurs faiblement indemnisés. Près de 80 000 cartes ZOU ! sont délivrées par an sur l’ensemble du réseau régional. 64 4. Permettre les pratiques culturelles ATELIER « LES JEUNES ET L’ACCES A l’OFFRE ET AUX PRATIQUES CULTURELLES » FICHE ACTION Danses africaines : racines en mouvement, association iles du sud, Kaloum 1. Intitulé de l’action Danses Africaine : Racines en Mouvement 2. Portage Marie-Christine Saby pour l’association Iles du Sud, Kaloum, Rue de L’arc, 13001 Marseille Tel : 06 83 19 64 31 Véronique Debauche pour Le Collège Jacques Prévert - 13013 Marseille 3. Contexte A l’origine du projet il y a Véronique DEBAUCHE (professeur au collège Jacques Prévert, Marseille et titulaire d’une licence en Médiation Culturelle de L’art) et Marie-Christine SABY (danseuse, chorégraphe, agent de développement dans l’association Iles du Sud – Kaloum depuis 2002). Pour chacune la création de cet atelier s’est imposée comme une évidence pour combler un « manque » au regard des constats qu’elles ont établi. D’une part, Véronique DEBAUCHE constate au fil des ans que, de par leur origine géographique, territoriale et sociale il est quelquefois difficile pour les jeunes qu’elle côtoie, de trouver un positionnement dans la société. Ils sont enfants d’émigrés (majoritairement d’Afrique) mais français. Très fortement imprégnés de leur culture d’origine, ils la rejettent pourtant. Est-ce la manifestation d’un classique conflit de génération ou l’expression d’un malaise plus profond ? Marie Christine Saby, danseuse chorégraphe, spécialisée en danses africaines traditionnelles et urbaines constate, dans sa pratique artistique, que l’art chorégraphique africain peine à être reconnu comme une discipline noble du 4ème art. Elle remarque également que la danse africaine se résume aux danses traditionnelles africaines (parfois même uniquement aux danses mandingues). Cependant il existe également des danses modernes, populaires et urbaines (n’dombolo, coupé décalé, kudur…), très pratiquées par les africains, les personnes d’origines africaines mais aussi par les jeunes des quartiers populaires. Celles-ci ne sont absolument pas reconnues en tant qu’art et sont parfois même dénigrées dans le milieu artistique africain. L’atelier de création L’existence d’un atelier danses africaines traditionnelles et urbaines donne une légitimité aux formes artistiques qu’affectionnent les jeunes issus de quartiers populaires, férus de Coupé Décalé notamment. 65 En effet, ces formes chorégraphiques soulèvent la question de l’origine, de la transmission, et du devenir ici et maintenant. Concrètement, Marie-Christine Saby met en exergue les liens chorégraphiques et sémantiques existant entre les danses africaines traditionnelles (inconnues des élèves) et les danses africaines urbaines à l’image d’une passerelle lancée entre les cultures et les générations. 4. Objectifs L’action intitulée « Danses Africaines, Racines en Mouvement » a pour objectif de proposer à des élèves de collège, une pratique artistique visant à s’interroger sur l’importance des origines, la transmission et le devenir. Cet atelier met en valeur les compétences des élèves au travers d’une pratique que nous avons voulu exigeante et visant l’excellence. Le fait que le support soit les danses africaines, montre, en premier lieu aux élèves, que cette forme chorégraphique n’est pas une sous discipline artistique. Plus largement cet atelier montre à tous que l’excellence habite aussi les quartiers populaires et qu’elle peut être véhiculée par des danses Africaines. Afin d’enrichir l’univers artistique des élèves danseurs et dans le cadre de l’apprentissage à être spectateur, Véronique Debauche convie les élèves à deux ou trois spectacles de danse dans le cadre du Printemps de la danse à l’Espace Culturel Busserine ou dans le cadre du Festival de Marseille. F/D/am/M 5. Description Cet atelier existe depuis janvier 2008. Les élèves bénéficient chaque année d’une vingtaine d’ateliers de 2h dispensés par Marie-Christine Saby de Novembre à Mai. Un percussionniste accompagne les danses mandingues. Selon la hauteur du budget un stage intensif de 2, 3 ou 4 jours est organisé. Ce temps est consacré exclusivement à la danse et à la création. Il a été organisé la première fois en Ardèche en 2009, puis sur l’ile du Frioul en 2011, 2012 et 2013. Depuis 2011 cet atelier est corrélé à un autre atelier, toujours dispensé par Marie-Christine saby. Il est destiné à des femmes du quartier fréquentant le Centre Social de Frais vallon. L’objectif est de faire le lien entre les danses appartenant au bagage culturel de ces femmes et celles exécutés par les jeunes filles dans une pratique interculturelle et intergénérationnelle. 6. Localisation Quartier de Frais Vallon - 13013. Rayonnement : Sur le quartier de Frais Vallon et sur toute la région grâce à la diffusion Chaque année 3 à 4 représentations publiques sont données à l’Espace Culturel Busserine (13eme) et dans des festivals Marseillais tels que le Festival Marseille-Dakar le Festival Africa Fête…Le Monde est chez nous, le Festival de Danse et des Arts Multiples de Marseille… 7. Bénéficiaires Une 30aine d’élèves du collège Jacques Prévert. Une 10aine de femmes du quartier de Frais-Vallon. 8. Financement Cout total de l’action 120002 Personnes impliquées : 2 salariés 1 bénévole 66 9. Evaluation Notre mode d’évaluation de l’action est d’une part quantitative. En 2012 13, 30 élèves ont fréquentés l’atelier et 17 sont restés jusqu’au bout du projet ce qui est beaucoup pour le collège. Beaucoup d’habitant toutes générations confondues se sont déplacé pour voir les spectacles. (Plus d’une 100aine de spectateurs à l’Espace Culturel Busserine à chaque représentation) Les difficultés sont toujours d’ordre financier. Nous peinons à trouver les financements nécessaires à la réalisation intégrale du projet. Avec un financement plus sûr et davantage conséquent nous pourrions aller plus loin dans la recherche chorégraphique, nous pourrions davantage convier les élèves à voir des spectacles, et serions capable d’envisager sereinement les projets à venir. 10. Valeur ajoutée et perspectives de développement à 5 ans La force de ce projet réside en son contenu (les danses africaines traditionnelles et urbaines) qui fait échos auprès des élèves. Cet atelier les rend fières de leurs cultures d’origine qu’elles même considéraient comme désuètes. De la même façon elles sont fières de danser et faire découvrir aux néophytes ou au public averti que leurs danses (coupé décalé) ne se dansent pas seulement dans les halls d’immeuble, dans la cour de l’école ou en boite de nuit mais trouve sa place sur des scènes prestigieuses. Le fait que les créations soient, à plusieurs reprises, diffusées sur scène est une autre valeur ajouté. Les élèves se sentent valorisées, et voient que leur travail et reconnu et respecté. Ces sorties sont aussi l’occasion de rencontrer des artistes et ainsi de découvrir d’autres formes artistiques. Perspectives L’atelier est aujourd’hui bien inscrit dans le collège et le quartier. Les élèves qui commencent en 6ème poursuivent jusqu’en 3ème dans la majorité des cas. Ils atteignent un très bon niveau artistique, sont très impliqués dans le projet et sont des spectateurs avertis. Cependant, la classe de 3ème marque la fin du collège et la fin de l’atelier. Notre projet étant arrivé à maturité au sein du collège, nous souhaitons aujourd’hui poursuivre notre travail en aval. Ce qui nous motive c’est que nos élèves ont eux aussi atteint une maturité suffisante pour aller encore plus loin dans leur apprentissage artistique. Sur le terrain, nous envisageons de créer un autre atelier comme une suite de celui existant au collège. Le centre Culturel Frais Vallon semble prêt à nous héberger et nous savons que nos élèves actuels et anciens sont partants. Notre objectif et de mettre en scène des créations et de les diffuser plus largement qu’aujourd’hui. En effet, le jeune âge des collégiens ne nous permet pas de les mobiliser autant que nous le voudrions. A terme et dans un futur que nous envisageons relativement proche, nous souhaiterions nous monter en compagnie avec les danseurs les plus impliqués. Cette expérience pourrait leur ouvrir des perspectives de carrière dans les domaines artistiques ou culturels. 67 ATELIER « LES JEUNES ET L’ACCES A l’OFFRE ET AUX PRATIQUES CULTURELLES » FICHE ACTION Centre Régional d’Information Jeunesse Provence Alpes 1. Intitulé de l’action : Actions innovantes au CRIJ PA en faveur de l’accès à la culture par les jeunes. 2. Portage L’ensemble de l’équipe du CRIJ PA CRIJ Provence-Alpes Centre Régional Information Jeunesse 96 la Canebière 13001 Marseille Tél : 04 91 24 33 50 www.crijpa.com [email protected] Accueil du public gratuit et sans rendez-vous du lundi au vendredi de 10h à 17h et le mardi de 10h à 17h. Informations téléphoniques du lundi au vendredi de 13h à 17h. 3. Contexte Le Centre régional Information Jeunesse Provence-Alpes (CRIJ PA) s’emploie à offrir une information claire et actualisée sur l’ensemble des thématiques qui touchent de près les jeunes, leurs familles ainsi que les professionnels de la jeunesse. Le travail du CRIJ PA est fondé sur le développement personnel, l’engagement et la participation citoyenne des jeunes. C’est à travers cet axe que le CRIJ PA s’implique également dans le domaine de la culture. Il est en effet important de préciser combien l’accès à la culture et à l’art est un facteur essentiel dans la prise d’autonomie. Cette donnée prend d’ailleurs une toute autre dimension avec Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture. 4. Objectifs - description Dans ce contexte fort, le CRIJ souhaite sensibiliser et accompagner son public sur l’accès à la culture, ceci de manière transversale. Voici les différentes actions menées : Le CRIJ soutient la jeune création artistique Le Centre régional Information Jeunesse Provence-Alpes ouvre régulièrement ses portes aux jeunes artistes et leur propose un espace d’expression gratuit qui leur permet d’expérimenter la promotion et la mise en œuvre de leur travail et de leur apporter une première visibilité. Cet espace peut être dédié à des expositions (photos, sculptures, peintures, graphs, etc), des projections-débats, des performances, des scénographies… 68 Le CRIJ a accueilli de nombreuses expositions dont voici quelques illustrations : Aide au montage de projets en France et à l’étranger : L’Espace Initiatives Jeunes (EIJ), service du CRIJ PA, a pour mission d’accueillir les jeunes qui ont une idée, un rêve, un projet, et de les aider à le réaliser, d’une part en se faisant accompagner et d’autre part en mobilisant des aides techniques et financières. Pour cela, toute l’année, nous recevons des jeunes (320 en 2012) en entretien individuel, nous les écoutons, et construisons avec eux un parcours étape par étape. Nous leur donnons des outils et leur ouvrons notre carnet d’adresses (réseau de partenaires). Nous les aidons à candidater pour les bourses du Défi-jeunes (aide de l’Etat en région PACA) et de 13 IJ (Conseil Général des Bouches-du-Rhône), ou d’autres aides dont nous établissons une liste, mise à jour chaque année. Documentation : −− Fiches de synthèse : parmi les documents mis à disposition et mis à jour chaque année, le public du CRIJ a la possibilité de consulter les fiches d’information « Aides aux projets », document innovant en ce qu’il rassemble toutes les aides aux projets en Provence-Alpes, par public (individuels, associations…), par thématique (musique, audiovisuel, création d’entreprise…) ; « Création d’association » (ou comment créer, par qui se faire aider, où trouver des financements…), « Créer ou reprendre une entreprise ». Ces documents sont destinés autant aux jeunes qu’aux professionnels, qui les connaissent et les utilisent largement. −− L’Espace Initiatives Jeunes travaille en lien avec des structures expertes dans le domaine culturel vers lesquelles les jeunes porteurs de projets peuvent être éventuellement orientés : Pôle Info Musique, Couveuse CADO, Images et Paroles Engagées, Les Têtes de l’Art, l’ADCEI… −− Pour valoriser le travail mené par les jeunes pour réaliser leurs projets, le CRIJ PA organise régulièrement des soirées présentation-débat « les jeunes parlent aux jeunes ». Le principe est que les jeunes porteurs de projets montrent à d’autres jeunes qui ont une idée comment s’y prendre pour les concrétiser. L’information par les pairs est une formule efficace. Le mardi 12 février 2013 le service Espace Initiatives Jeunes a organisé une soirée intitulée « Expoz’Toi, À la rencontre de nos talents », dédiée à la valorisation de projets artistiques et culturels. Cet événement avait pour principal objectif de mettre en lumière les jeunes porteurs de projets, amateurs et/ou en voie de professionnalisation, dont le CRIJ PA a assuré le suivi. −− Guide des initiatives en PACA : en ligne depuis 2011, ce document est en cours de mise à jour pour l’année 2013. Il reprend les informations que le CRIJ PA diffuse sur l’ensemble des questions liées aux projets, à la mobilité et l’engagement des jeunes. 69 Information culturelle et diffusion : Les usagers du CRIJ PA peuvent trouver au sein de notre espace d’accueil, au 96 la Canebière, Marseille 1er, une documentation actualisée sur les activités culturelles proposées sur Marseille et l’ensemble de la région : concerts, pièces de théâtre, expositions, stages culturels… les usagers ont un accès direct à ces informations qui se présentent sous forme de flyers, catalogues, livrets ou affiches. Relais d’évènements et de dispositifs : Le CRIJ PA communique régulièrement sur des évènements et des dispositifs d’accès à la culture tels que le Pass Culture + proposé par le Conseil Régional PACA (diffusion via le web, dans notre espace d’accueil et sur notre page Facebook) et le Festival Primed du Centre méditerranéen de la communication audiovisuelle - CMCA). Information sur les métiers des arts et de la culture : la particularité du CRIJ PA est d’être non seulement un lieu ressources mais aussi un lieu de production d’information : l’équipe d’informateursdocumentalistes réalisent en effet différents produits documentaires relatifs aux thématiques Jeunesse, dont des fiches métiers qui répertorient les adresses des organismes de formation en Provence-Alpes. Ces fiches sont des compléments régionaux aux dossiers métiers édités par notre tête de réseau, le CIDJ (Centre d’Information et de Documentation Jeunesse) situé à Paris. Toutes les familles de métiers sont traitées dont celles qui concernent l’art et la culture : −− −− −− −− −− −− −− −− −− Les études artistiques, Les métiers de l’artisanat d’art, Les métiers du spectacle vivant, Les métiers de la danse, Les métiers de la musique, Les métiers du management culturel, Les métiers de l’audiovisuel, Les métiers de la photographie, … Cette documentation est en consultation libre au CRIJ PA et dans nos antennes régionales (Bureaux et Points Information Jeunesse), et disponible sous forme d’abonnement pour les professionnels (Missions Locales, Pôle Emploi, structures sociales, universités, centres de formation…). 70 5. Localisation Toutes les actions se dérouleront en Provence Alpes, sur le territoire du CRIJPA et de son réseau de BIJ et de PIJ (Bureaux et Points information Jeunesse). 6. Bénéficiaires Ce sont les jeunes, en principe jusqu’à 30 ans, mais en réalité le CRIJ PA ne fait pas de discrimination sur l’âge, et accueille tout public. Nous avons accueilli 9 760 personnes en 2012 au CRIJ PA et 69 000 sur l’ensemble du réseau IJ Provence Alpes. 7. Financement Ces actions font partie de la mission de service public du CRIJ PA, mais d’autres pistes de financement sont à explorer pour optimiser leur impact. 8. Evaluation Le CRIJ PA utilise des grilles d’enregistrement quotidien et d’évaluation de ses actions, qui lui permettent de vérifier si les engagements correspondent aux attentes du public jeune. Par ailleurs, le fait d’aller à la rencontre des jeunes (Information Jeunesse hors les murs) va nous permettre cette année de toucher ceux qui ne se déplacent pas forcément jusqu’au centre-ville de Marseille ou qui n’osent pas pousser les portes des institutions ou des organismes. Nous prenons régulièrement leur avis sur les actions proposées afin de réajuster notre offre pour être sûrs qu’elle correspond aux besoins. 9. Valeur ajoutée et perspectives de développement à 5 ans Le Centre Régional Information Jeunesse Provence-Alpes est la seule structure à offrir aux jeunes l’ensemble d’informations aussi diverses que les études, les métiers, l’emploi, la formation professionnelle, la vie sociale (logement, santé…), les loisirs et les vacances, les aides aux projets et initiatives, la mobilité locale, européenne et internationale, l’engagement, la citoyenneté et le volontariat…le fait d’être généraliste permet de cerner les problèmes des jeunes dans leur ensemble et non pas de façon morcelée. Nous savons aussi travailler avec nos partenaires et les structures expertes, indispensables relais de nos actions. Concernant l’accès à la culture, le CRIJ PA souhaite poursuivre et développer tout particulièrement le soutien technique et logistique auprès de jeunes artistes. De nouveaux partenariats pourraient également voir le jour (Cultures du Cœur, Espace Culture…). CRIJ PA – Juillet 2013 71 ATELIER « LES JEUNES ET L’ACCES A l’OFFRE ET AUX PRATIQUES CULTURELLES » FICHE ACTION Association Heart Color Music 1. Intitulé de l’action HEART COLOR MUSIC Association de soutien et de promotion artistiques Fête ses 20 ans d’actions de terrain (depuis 1993) 2. Portage CONTARET Diessy - Directeur Téléphone/Fax: 04 91 70 67 91 Mobile: 06 19 40 73 64 E-mail: [email protected] Association Heart Color Music Les Cèdres Bt K1 36, rue Marathon 13013 Marseille 3. Description A l’origine, l’association Heart Color Music a été créée en 1993 dans l’objectif de soutenir un collectif de jeunes musiciens issus du 13ème arrondissement. Depuis, elle est restée fidèle à son projet associatif qui met au centre l’art et la culture comme vecteur d’échanges, de créativité, d’éducation et de lien social, en collaboration étroite avec les enseignants et les professionnels du spectacle. Implantée au cœur des Cèdres dans le secteur de Malpassé, Heart Color Music œuvre principalement dans le domaine des cultures urbaines, tout en conservant une large ouverture vers les autres formes d’expressions artistiques. Afin de dynamiser la vie de notre secteur, Heart Color Music met en avant les pratiques artistiques et culturelles de la région, considérées comme créatrices de valeurs et de nouveaux modes d’expression « la culture urbaine ». Pour atteindre ses objectifs, l’association tente de répondre aux besoins des jeunes artistes en les soutenant dans leur travail et en apportant des réponses à leur professionnalisation sous la forme de création, de production et de diffusion. Elle s’adresse également à un plus large public en proposant à chacun de s’initier à la pratique artistique. En 2013, l’association poursuit sa démarche de découverte et d’épanouissement artistique en renouvelant ses ateliers en direction des enfants et des adolescents. Elle propose une approche de la pratique artistique dans de multiples disciplines telles que la création musicale, la guitare, le piano, les percussions, la danse hip hop, capoeira, salsa, orientale, flamenco, indienne et contemporaine, l’écriture slam/rap, le théâtre, le conte, et l’art plastique. Heart Color Music tient à poursuivre et à mettre en exergue son travail de fond : amener les jeunes à se mobiliser sur un projet de création individuelle et collective en les incitant à prendre des initiatives, et les valoriser pour promouvoir leur créativité. Ainsi, tout travail mené au sein de ces ateliers de création poursuit un objectif de réalisation et se 72 prolonge par la création d’un spectacle voire d’une œuvre originale: livre édition jeunesse, fresque, spectacle vivant (musique et danse). La création pluridisciplinaire « Les 5 éléments suite… », coproduite par le Théâtre du Merlan en 2003 fut couronnée de succès, son originalité et sa qualité artistique reconnues par le public, les professionnels et la presse spécialisée. Ce spectacle autour d’une création musicale originale a permis, le temps d’une représentation, à vingt jeunes artistes issus de nos ateliers de perfectionnement, de démontrer leurs talents. Dans la même dynamique, l’association va organiser cette année la 13ème édition du FESTIVAL GROOVE 13, qui clôture ses 4 jours de manifestation dans une salle de spectacle prestigieuse ; permettant ainsi à de nombreux artistes de Marseille et la région et pour certains issus des ateliers artistiques mis en place avec nos différents partenaires de se produire aux côtés de têtes d’affiches sur une scène prestigieuse dans un cadre professionnel. HEART COLOR MUSIC Association de soutien et de promotion des pratiques artistiques Ateliers d’initiation, perfectionnement et création NOM : HEART COLOR MUSIC Raison sociale : Association loi 1901 Année de création : 1993 Siège social : Les Cèdres, Bat K1, porte 237 – 36 rue Marathon 13013 Marseille Code APE : 9001 Z Siret : 392 150 397 000 33 Tel / Fax : 04.91.70.67.91 Port : 06.19.40.73.64 Email : [email protected] Salariés : administratifs : 1 poste à temps plein 1 poste à temps partiel Intervenants artistiques : 12 Public concerné : 6 -10 ans : 316 11 -15 ans : 107 16- 18 ans : 74 19- 25 ans : 50 + de 25 ans : 35 Public total : 582 Adhésion annuelle : 10 2, donnant accès à tous les ateliers proposés Activités proposées par l’association : −− Atelier de Pratiques Musicales : Chant gospel - Guitare - Clavier – Percussions - Musique Assistée par Ordinateur (MAO) −− Atelier d’Expression Corporelle : Danse hip hop - Capoeira - Salsa - Orientale – Indienne - Flamenco −− Atelier de Sensibilisation de l’Imaginaire : Ecriture Rap - Théâtre / Conte - Mini Bibliothèque – Graff 73 LOCAL ACTUEL −− Bailleur : Habitat Marseille Provence −− Superficie de l’appartement aménagé : 70m2 DEMANDE DE LOCAUX ADAPTES A NOS ACTIONS * * Aménagement ou construction Superficie : 500 m2 −− 3 salles d’activités : une salle de musique, une salle de danse et une salle polyvalente −− 1 salle : bibliothèque / médiathèque −− 3 bureaux administratifs −− 1 salle de réunion −− 1 pièce de rangement −− 1 salle d’eau et toilettes LIEUX D’INTERVENTION ARTISTIQUE DEPUIS 20 ANS −− Local de l’ association Heart Color Music −− Centre Social et culturel Val Plan Bégudes −− Centre Social de Malpassé −− Centre Social Saint Just Corot −− Association Hygia −− Association Massabielle −− Centre Social Plan d’Aou AUTRES LIEUX D’INTERVENTION EN PARTENARIAT DEPUIS 20 ANS Conventions établies avec les Mairies de Secteur −− Centre d’Animation de Malpassé . Maison de Quartier de Luminy −− Centre d’Animation Saint-Just Bellevue −− Centre d’Animation de Font Obscure −− Espace Culturel Busserine Etablissements scolaires −− Lycée Technique Denis Diderot . Ecole élémentaire Bouge −− Lycée La Floride . Ecole élémentaire Les lauriers −− Collège Edmond Rostand . Ecole élémentaire les Lilas −− Collège Auguste Renoir . Ecole élémentaire Plan d’Aou −− Collège Edgar Quinet . Ecole élémentaire Chateaubriand −− Collège Henri Barnier . Ecole élémentaire La Feuilleraie −− Ecole élémentaire Les Oliviers . Ecole élémentaire Eugène Cas Bibliothèques −− Bibliothèque du Merlan −− Banque Régionale du livre (COBIAC) TERRITOIRES TOUCHES 13ème - 14ème- 3ème- 4ème- 7ème- 9ème- 16ème arrondissements 74 MISE EN PLACE D’EVENEMENTS ET CREATION D’OEUVRES ORIGINALES Permettant la promotion du travail réalisé au sein des ateliers d’initiation et perfectionnement 1993 – 2012 : Création d’oeuvres avec les artistes prometteurs en musique et en danse 1994 : Organisation d’un Tremplin Jeune 1999 : Manifestation « Malpassé au carrefour des rencontres » 2000 - 2012 : Le Festival Groove 13 (organisé sur 3 jours) 2001 : Création de projets autour du graff Création d’un conte théâtral : « Priscilla et les bonbons ensorcelés » Stages de pratiques artistiques à portée régionale au théâtre du Merlan 2003 : Création d’une mini bibliothèque au sein de l’association 2003 : « Les 5 éléments suite » création pluridisciplinaire 2006 : « Veillée Urbaine, Le bébé et le Sultan » conte illustré PARTICIPATION A LA VIE CULTURELLE MARSEILLAISE et d’ailleurs… −− Le Festival de la Villette . Le Festival de Marseille −− La Marcéleste . L’Espace Julien −− La Friche de la Belle de Mai . L’Affranchi −− La Cité de la Réussite . La Fête du Panier −− Le Festival International de la ville . Appel à projets scientifiques et techniques du CG13 −− La Fête Bleue . Le Planète Jeunes au Dôme de Marseille −− La Guinguette . Africa Fête −− Le Casino de Paris (hip hop international) . Le Pasino d’Aix (hip hop international) 75 ATELIER « LES JEUNES ET L’ACCES A l’OFFRE ET AUX PRATIQUES CULTURELLES » FICHE ACTION Atelier ABCDERE, Planète Emergences 1. Intitulé de l’action Planète Emergences – Atelier ABCDERE 2. Portage Madame Christine COULANGE Sisygambis [email protected] www.sisygambis.org Planète Emergences 72 rue Paul Coxe 13014 Marseille - France http://planetemergences.org/ 3. Description Sisygambis aime partager son expérience du multimédia. Et susciter des actions-réactions à partir de ses voyages et de sa collecte d’images en d’autres pays, d’autres cultures. Ici, c’est un atelier multiple qui, dans le cadre du projet «ABCD’ère» est mené sur 16 semaines avec des femmes qui fréquentent le centre social Val Plan Begudes, quartier de La Rose, à Marseille. Badra, Haby, Samira, Yasmina, Isabelle, Sihem, Hasma, Zahra, Faouzia, Eman, Martine, Christine, Emmanuelle, Phaka, Chaky, Valérie et Nicole sont de culture algérienne, marocaine, sénégalaise, comorienne, italienne ou cambodgienne... Elles vivent ici, elles sont d’ici et d’ailleurs, tout ensemble. 76 Elles réagissent aux photos prises par Sisygambis au Maroc, en Egypte, aux Comores : elles se parlent, elles nous parlent de leur rapport aux paysages, à la vie quotidienne, aux relations familiales, à l’entr’aide sociale, aux fêtes et aux rites. Au cours de ces séances émergent les mots pour dire ce qu’ici et là-bas elles distinguent, ce qu’elles revendiquent, ce qui demeure et ce qui change, ce qu’entre elles elles assemblent. Elles sont gaies et lucides, engagées, solidaires. Puis elles abordent la fabrication d’un site internet, les principes de sélection et de valorisation du graphisme. De ces travaux naissent en juin 2013 «La Couleur des mots», une installation visuelle et sonore présentée par Planète Emergence à la Mairie du 13-14 à Marseille et l’accrochage de 5 grandes bâches sur les murs-pignons de la Cité Val Plan Begudes, dans le cadre du «Musée urbain» (en septembre). Un projet MPP 2013. Equipe Sisygambis de l’Atelier : −− Christine Coulange / photos - réalisation −− Christine Rodès / dynamique de parole −− Donia Leminhbach / musique - initiation internet −− Philippe Musso / montage −− Sylvain Hourany / graphiste - Perméable Equipes du Centre Social et Culturel Val Plan Bégudes 77 78 CONSEIL DE DÉVELOPPEMENT MARSEILLE PROVENCE MÉTROPOLE Immeuble CMCI 2, rue Henri Barbusse 13001 Marseille Téléphone : 04 95 09 50 41 Fax : 04 95 09 50 59 [email protected] www.conseil-developpement-mpm.fr 80