État islamique - L`Orient
Transcription
État islamique - L`Orient
Le gouvernement américain a fait savoir hier qu’il a fait appel de la décision d’un juge qui a qualifié de « quasi orwellienne » la surveillance de particuliers par la NSA, via la collecte des métadonnées de leurs téléphones. La cinglante injonction préliminaire du juge Richard Leon, si elle est confirmée, pourrait conduire à interdire à la NSA de collecter les métadonnées de millions de communications téléphoniques. Une prison attaquée au Mexique : neuf morts ABONNEMENT Surveillance « quasi orwellienne » : le gouvernement US fait appel samedi 4-dimanche 5 janvier 2014 | N°13937 Neuf personnes ont été tuées hier dans une prison du Guerrero après qu’un groupe d’hommes armés eut réussi à y pénétrer, a annoncé le ministère public de cet État du sud du Mexique. Les hommes armés ont pu confondre en pleine nuit les gardes de la porte principale de la prison de Tuxpan, à Iguama, en se faisant passer pour des agents accompagnant un prisonnier. Sur les neuf tués, cinq sont des assaillants et quatre autres sont des détenus. Quotidien libanais d’expRession française www.lorientlejour.com | 2000 L.L. Commentaire Page 9 / Christine LAGARDE Révolte Page 11 Turquie Page 11 Rendre des forces à l’économie mondiale Les rebelles syriens infligent un lourd revers aux jihadistes Les sympathisants d’Erdogan ne savent plus « qui croire » L’éditorial Les seigneurs des anneaux Entre fin d’année et début d’an nouveau, d’attentat sinistrement routinier en opération-suicide, c’est le même climat d’effroi que des mains criminelles œuvrent à instaurer au Liban en se livrant, à coups de bombes ambulantes, à une infernale partie de ping-pong. Inextricables sont désormais ingérences régionales et coupables passions locales ; dès lors, ce n’est plus d’un cercle vicieux, mais de plusieurs de ces mortels anneaux, qu’est prisonnier notre infortuné pays. À l’évidence, le premier et le plus cruel de ceux-ci a trait à l’état de la sécurité. Soutenir que seule l’union nationale permettra de mettre fin à la vague de terrorisme, comme le font les hommes politiques des bords les plus divers, est évidemment réconfortant à entendre. Mais ce n’est là en réalité qu’un vœu pieux. S’en satisfaire, c’est supposer que les attentats passés étaient invariablement conçus et exécutés par des citoyens libanais ; c’est faire imprudemment l’impasse sur les tireurs de ficelles étrangers. Or ce sont bien ces ramifications extérieures qui sont à la source du mal. Ainsi, la preuve est abondamment faite que l’on ne peut pas jouer avec le feu en Syrie sans provoquer un retour de flammes sur sa propre chaumière. C’est, disait-il, pour enrayer la menace jihadiste pesant sur le Liban que le Hezbollah s’en était allé combattre aux côtés du régime de Damas. Et maintenant qu’il a pratiquement invité sur place – chez lui, chez nous tous – ses adversaires, il s’obstine à trouver dans cet angoissant développement une raison supplémentaire de s’enferrer dans la guerre de Syrie, comme de redoubler d’intransigeance au plan domestique. Cercle éminemment vicieux, à son tour, que le débat politique, axé en ce moment sur la formation d’un nouveau gouvernement. Une équipe de personnalités neutres comme l’envisagent, en dernier recours, le président de la République et le Premier ministre désigné ? Attention, chaos ou bien alors boycottage chiite, avertit la milice qui exige d’être représentée, avec tous les honneurs dus à son rang, au sein d’une équipe dite d’unité nationale. Or celle-ci ne serait en réalité qu’une double supercherie. Fort de son fameux tiers de blocage, le Hezbollah aurait vite fait de réduire le pouvoir exécutif à l’inaction, à la paralysie. Et de surcroît, on aurait proposé une fois de plus, une fois pour toutes, au monde, la ridicule fiction d’un Liban affirmant se tenir à l’écart d’un conflit syrien auquel prend part néanmoins, de la plus forcenée des manières, une des principales composantes de son gouvernement. Au seuil d’une année jalonnée d’échéances cruciales, dont la moindre n’est pas l’ouverture, dans quelques jours, aux Pays-Bas, du procès Hariri, c’est d’un dilemme supplémentaire, juridico-diplomatique celui-là, que vient de s’encombrer, bien malgré lui, le Liban. La capture du Saoudien Maged al-Maged, haut dirigeant d’une branche d’el-Qaëda impliqué dans le récent attentat contre l’ambassade d’Iran, a vite donné lieu à une véritable foire d’empoigne. Le royaume wahhabite voudrait bien se voir livrer ce redoutable individu, recherché pour y avoir supervisé divers actes terroristes. S’y opposent naturellement, et vont jusqu’à menacer de bloquer l’accès à l’aéroport, les familles des victimes libanaises tombées dans l’agression aux explosifs contre l’ambassade iranienne. Cette dernière n’est pas en reste, qui exige en effet d’être associée à l’enquête : tout cela aggravé par le risque de représailles d’el-Qaëda, alors que la justice et le ministère de l’Intérieur ont déjà bien du mal à gérer le dossier du pénitencier de Roumieh qui abrite des dizaines de militants islamistes convaincus de menées terroristes. Il y a, dit-on, un dieu pour les ivrognes. S’il en existe un aussi pour les pays livrés au délire, il serait grand temps qu’il se manifeste. Issa GORAIEB Un foie gras 100 % Que va dire Maged ? de chez nous Que va décider Sleiman ? Tout le monde à pied d’œuvre sur la scène de l’attentat à Haret Hreik. Pages 2 et 3, nos informations et les articles de Fady NOUN et Sandra NOUJEIM L’an dernier, le ferme a élevé 22 000 canards de souche française, exclusivement nourris au maïs. Entreprise La ferme SaintJacques, établie dans la région de Bechtoudar sur les hauteurs de Batroun, est depuis 10 ans l’unique élevage de canards du MoyenOrient. Retour sur un savoir-faire artisanal qui contribue aussi à revigorer la région de Batroun. Page 8, l’article de Rana ANDRAOS Interview Michel Kilo à « L’OLJ » : Les Syriens ne pardonneront pas au Hezbollah... Page 4, l’article de Michel TOUMA Les villes irakiennes de Ramadi et Fallouja proclamées « État islamique » Violences La province sunnite d’al-Anbar en Irak, bastion de l’insurrection proche d’el-Qaëda et haut lieu de la contestation contre le Premier ministre chiite Nouri alMaliki, est en feu depuis lundi. Les combats se concentrent à Ramadi et Fallouja, déclarées « État islamique » par les rebelles de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL). Hier, au moins 32 civils et 71 insurgés islamistes ont été tués. Page 11 Liban Citoyen grognon Faux départ Page 4, la rubrique d’Anne-Marie EL-HAGE Culture Cimaises Helen Zughaib : vol plané pictural vs vent debout Le E, blanc pour Rimbaud, est Espoir pour elle, le I rouge du poète est Inchallah, le U vert devient Union, le O bleu Odalisque... L’exposition de Helen Zughaib à Washington. Joseph Eid/AFP L’état de santé de l’islamiste saoudien est « grave », son interrogatoire reporté l Participation d’enquêteurs iraniens : le chef de l’État tranchera l Haret Hreik : l’hypothèse d’un attentat salafiste privilégiée l Aujourd’hui Page 6, la correspondance de Irène MOSALLI Économie France Industrie : l’Hexagone à contre-courant du rebond européen Page 9 International Soudan du Sud Ouverture de négociations sur un cessezle-feu entre les émissaires de Kir et de Machar Page 10 Égypte Heurts entre police et pro-Morsi : au moins 11 morts Page 11 Bahreïn Manama accuse les pasdaran d’entraîner des opposants Page 11 Un peu plus de... Le roi est nu ! Page 15, l’article de Médéa AZOURI Ici et ailleurs Loisirs Le luxe façon Marlon Brando... À Ramadi, les douilles de mitrailleuses jonchent le sol, témoignant de l’intensité des combats. Azhar Shallal/AFP L’« accord-cadre » de Kerry qui n’emballe pas grand monde Proche-Orient Au second jour de sa 10e mission dans la région, le secrétaire d’État américain John Kerry s’efforçait de rapprocher hier les vues d’Israël et des Palestiniens sur un projet « d’accord-cadre ». Alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu exprimait réserves et inquiétudes sur les propositions de Kerry, l’extension des colonies à Jérusalem-Est annexée et en Cisjordanie occupée ainsi que le statut de la vallée du Jourdain pesaient du côté palestinien. Page 10 Page 16 Ciné/Expos/Spectacles 6 Carnet, météo 7 Bourse 8 Petites annonces 9 Télévision 13 Horoscope, jeux 14 BEYROUTH min. max. 12° / 19° 2 Liban samedi 4 janvier 2014 La situation Va-t-on vers une déconfiture totale ? Fady NOUN L’attentat de Haret Hreik a été jugé d’intensité moyenne par certains chroniqueurs de presse, qui se plaisent à mettre au point une échelle des déflagrations, comme pour les séismes. Erreur, grave erreur. L’attentat de Haret Hreik est loin d’être d’intensité moyenne, même s’il a relativement fait peu de victimes. Il dénote au contraire, malgré un déni venu de la famille du kamikaze, une escalade de la haine tout à fait remarquable, au sein de la communauté sunnite, dont certains membres sont prêts désormais à se transformer en bombes vivantes, pour secouer le joug qu’ils subissent, face au pouvoir dominant du Hezbollah, face à l’impunité dont il jouit au Liban, face au défi qu’il continue de lancer à la justice libanaise et internationale, face à la désinvolture dont il fait preuve à l’égard des sentiments de l’immense majorité des Libanais, qui condamne son aventurisme en Syrie. C’est cette problématique, plutôt que celle de la formation du gouvernement, qui attend d’abord, aujourd’hui, le président Sleiman, retour d’un congé de quelques jours en Hongrie. Une problématique aggravée par « la décision officielle » récente du Front al-Nosra et de « l’État islamique en Irak et au Levant » d’opérer militairement au Liban. La décision a été rapportée hier par une dépêche de l’agence UPI, qui cite « le courant salafiste en Jordanie ». La dépêche précise qu’un document écrit est parvenu à l’agence indiquant que les deux chefs des organisations en question, Abou Mohammad al-Joulani et Abou Bakr al-Baghdadi, « ont pris la décision d’entrer militairement au Liban, jusqu’au retrait total du Hezbollah du territoire syrien et la libération de tous les prisonniers qu’il détient ». C’est à la lumière de ces nouvelles données que le président Sleiman et le chef du gouvernement désigné, Tammam Salam, sont invités à poursuivre leurs efforts, pour former le nouveau gouvernement. L’élan retombe Cependant, selon des sources bien informées, l’élan qui devait conduire à la formation d’un gouvernement neutre avant l’ouverture, le 16 janvier, du procès Rafic Hariri à La Haye est retombé, et l’on réfléchit à nouveau à une formule gouvernementale d’unité nationale, compte tenu de la gravité des défis lancés. Selon ces sources, la détermination du chef de l’État s’est heurtée à trois résistances, celle du président de la Chambre, Nabih Berry, celle de Walid Joumblatt et celle du patriarche maronite, alerté semble-t-il par M. Berry. Une quatrième résistance est venue de M. Salam lui-même, qui ne veut pas – plus ? – d’un gouvernement « ne disposant pas d’une couverture politique suffisante ». De son côté, Walid Joumblatt, emboîtant le pas au Hezbollah et au mouvement Amal, refuserait catégoriquement de se joindre à un gouvernement neutre, considéré de facto comme « un gouvernement de fait accompli », et serait attaché à la formule 9-9-6. Selon les sources citées, placé devant le fait accompli, mais soucieux de stabilité, le Hezbollah ne ferait pas tomber le gouvernement « dans la rue », mais par les voies parlementaires, soit en se retirant de la séance de vote, soit en faisant pression sur les ministres appartenant à la communauté chiite. Toujours est-il que si M. Salam lui-même n’en veut plus, dans les conditions d’urgence évoquées, et si M. Joumblatt imite le Hezbollah, c’est d’eux-mêmes que les efforts de M. Sleiman retomberont, puisque le gouvernement qu’il aura formé sera « contraire au pacte national », en l’absence de représentants de deux des grandes composantes de la société politique. Sachant par ailleurs que M. Mikati refuse net tout projet de renflouement du gouvernement démissionnaire, qu’il continue pourtant de présider, tant que sa démission n’a pas été formellement acceptée. La série noire Côté Baabda, on sait que la formation d’un nouveau gouvernement ne mettra pas fin à la série noire des attentats terroristes qui menace, en dépit de tous les efforts que l’on pourra déployer. Toutefois, on précise que l’existence d’un gouvernement jouissant de la plénitude du pouvoir exécutif facilitera la prise de certaines décisions indispensables, notamment en ce qui concerne le lourd fardeau de l’accueil de centaines de milliers de réfugiés syriens. Un fardeau qui risque de s’alourdir si, comme il semble que cela soit le cas, la perspective de la conférence Genève 2 sur la Syrie s’éloigne, et celle de nouvelles aides militaires à la rébellion se précise. Sans ce gouvernement, un maillon de la chaîne de transmission des aides internationales manquera, à l’approche des dates du 15-16 janvier, au cours de laquelle une conférence d’appui au Liban se tiendra à Koweït, sous égide onusienne, précise-t-on en haut lieu. D’autres échéances seraient également bien mieux vécues, par les Libanais, en présence d’un gouvernement, comme celle de l’ouverture du procès Hariri, le 16, ou encore celle de la conférence de Rome, début mars, consacrée à l’aide aux forces armées libanaises. On pourrait facilement ajouter à cette liste de sujets brûlants celui de la prospection gazière dans les eaux territoriales, qui doit faire du Liban un pays producteur. Cercle vicieux Cela étant, comment sortir du cercle vicieux ? Le véritable signe de l’intelligence, ce ne sont pas les connaissances, mais l’imagination, affirmait Albert Einstein. Mais l’imagination politique fait défaut en ce moment et celui qui en paraissait le plus doué, la colombe Mohammad Chatah, a été éliminé. Les autres continuent à tourner en rond, liés par leurs propres engagements aussi bien que par ceux qu’ils ont pris à l’égard des puissances étrangères auxquelles ils sont liés. Sans gouvernement depuis neuf mois, sans Parlement depuis encore plus de mois, le Liban va-til vers une nouvelle vacance au niveau de la présidence ? Le Liban se dirige-t-il vers une déconfiture totale ? Mikati fait état d’une « décision internationale » de maintenir le calme au Liban Le Premier ministre sortant, Nagib Mikati, fait état d’une « décision internationale » visant à maintenir la stabilité au Liban et affirme qu’il est hors de question de renflouer le gouvernement démissionnaire. « Je pense qu’il existe une décision internationale et un parapluie protégeant la stabilité au Liban », déclare M. Mikati dans une interview au dernier numéro de la revue de la Sûreté générale, qui paraît ce matin. Il souligne toutefois que « l’intervention des protagonistes libanais dans la guerre syrienne a ses retombées négatives (sur le Liban), alors même que l’ingérence de telle partie et de telle autre ne peut rien changer au cours de la guerre ». Évoquant la question des réfugiés syriens, M. Mikati se dit « déçu de la communauté internationale qui n’a pas su répondre aux besoins de l’État libanais » en la matière, et appelle l’Occident à « déployer des efforts pour mettre en place des camps de réfugiés dans des régions sûres à l’intérieur du territoire syrien ». « Ceux qui ont pu démanteler l’arsenal chimique de la Syrie peuvent imposer l’édification de ces camps », ajoute-t-il. Rappelant la décision de son gouvernement de suivre la politique de « distanciation » à l’égard du conflit syrien, il explique que cette décision « nous repose et nous permet de rester à distance égale des deux parties au conflit ». « Nous avons appelé à la neutralité devant toutes les questions litigieuses dans le monde arabe et nous avons consacré cette position dans la déclaration de Baabda. Je considère que notre tranquillité et la solution à nos désaccords résident dans notre engagement à respecter intégralement la politique de distanciation et la déclaration de Baabda », poursuit-il. Sur le dossier gouvernemental, M. Mikati exhorte toutes les parties à « prendre conscience de la gravité de la situation dans le pays ». « Soyons réalistes et arrêtons de poser des conditions de part et d’autre à la formation du cabinet », ditil, tout en soulignant que le renflouement du gouvernement sortant est « tout à fait hors de question car cela n’est pas prévu dans Taëf et la Constitution ». Joumblatt plaide auprès de Davutoglu la cause de la stabilité du Liban une visite en Turquie en compagnie notamment du ministre sortant des Affaires sociales, Waël Abou Faour. Le leader druze a exprimé « son appréciation des positions turques de soutien à la stabilité du Liban dans cette phase critique », et souligné « l’importance de la protection de cette stabilité à la lumière des défis grandissants sur les plans local et régional », précise le communiqué. La question syrienne a été au centre des discussions, selon le texte, qui indique que les points de vue étaient concordants sur le fait que « les agressions continues du régime syrien, et dernièrement à Alep, ont aggravé la crise humanitaire ». Le ministre turc a convié MM. Joumblatt et Abou Faour à un déjeuner, en présence de son épouse et de celle du chef du PSP. ministre sortant de l’Intérieur, en inspectant hier le site de l’attentat de Haret Hreik : « J’appelle les hommes politiques à aider les responsables sécuritaires en réduisant la tonalité de leurs discours. » « L’enfer mobile vise tous les Libanais. Le temps est venu pour nous tous de nous convaincre que la solution réside dans les retrouvailles des protagonistes au moins pour s’entendre afin de faire face à la vague de terrorisme. » affres à venir. » et la réhabilitation des institutions. » l Nabil de Freige, député l Jamal Jarrah, député de Le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, a plaidé hier à Ankara auprès du ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, la cause de la stabilité au Liban. Selon un communiqué du PSP, M. Joumblatt effectuait Ils ont dit : l Marwan Charbel, de Beyrouth et membre du bloc du Futur, à la Voix du Liban 93.3 : « Il nous faut abandonner les accusations de félonie, nous asseoir ensemble à la table de dialogue et former un gouvernement qui ne soit un défi pour personne. » l Samir Mokbel, vice- président du Conseil sortant, dans une déclaration : la Békaa-Ouest (bloc du Futur), à la Voix du Liban 100.3-100.5 : « Nous avons besoin d’une décision courageuse et patriotique. Il nous faut protéger le Liban et soutenir l’armée libanaise en la déployant à la frontière (libano-syrienne) et en étudiant les modalités d’assistance des Nations unies, le cas échéant, afin de protéger le Liban des l Robert Ghanem, député (indépendant) de la Békaa-Ouest, dans un communiqué : « Combien de victimes innocentes faudra-t-il au Liban pour que les chefs des factions se retrouvent et définissent ensemble le cadre qui sera à même d’empêcher la scène libanaise de rester à ce point à découvert ? » l Yassine Jaber, député l Alaeddine Terro, ministre l Élias Aoun, président de l’ordre des journalistes, dans une déclaration : « Nos leaders devraient tirer la leçon de tous ces attentats et s’asseoir autour d’une même table afin de s’entendre sur le salut de notre chère patrie. » sortant des Déplacés et député membre du bloc joumblattiste, dans une déclaration à la presse : « La riposte à l’attentat passe par la table de dialogue, la formation d’un gouvernement rassembleur de Nabatiyeh et membre du bloc Berry, dans un communiqué : « Le terrorisme ne fait pas de distinction entre une région et une autre, et entre une confession et une autre. Nous ne pourrons en venir à bout que par l’unité nationale intérieure. » Affaire Maged : réticences libanaises à la participation d’enquêteurs étrangers Sécurité L’Iran a décidé d’envoyer « une équipe pour aider dans l’enquête sur le double attentat contre l’ambassade d’Iran à Beyrouth ». Sandra NOUJEIM Les tests d’ADN effectués sur « l’inconnu » arrêté le 26 décembre par les services de renseignements de l’armée ont confirmé ce qui était déjà attendu : l’homme en question est le Saoudien Maged al-Maged, l’émir des Brigades Abdallah Azzam, groupe islamiste lié à el-Qaëda qui avait revendiqué le double attentat contre l’ambassade d’Iran à Beyrouth survenu le 19 novembre dernier. Un échantillon de son sang avait été confié par les autorités libanaises aux autorités saoudiennes, qui l’ont comparé à des échantillons prélevés sur ses proches. Les résultats des tests ont été confirmés par l’armée, dans un communiqué qui dément en même temps « tous les récits véhiculés dans les médias, sur des scénarios d’arrestation de Maged al-Maged ». Cette arrestation a en tout cas été qualifiée de « prouesse » par les observateurs et l’enquête qui s’ensuit « se déroule dans le secret », a rappelé le communiqué. L’interrogatoire devrait néanmoins attendre le rétablissement de Maged al-Maged, qui se trouve actuellement à l’hôpital militaire de Baabda, où d’importantes mesures de sécurité ont été prises. Son état de santé serait « grave », selon une source médicale citée par l’AFP. Cette source, qui aurait suivi le patient de près avant même son arrestation, a affirmé qu’il « souffre d’une déficience rénale, lui imposant des dialyses régulières ». Un autre élément, de nature politique et diplomatique, s’annonce déterminant pour la suite de l’enquête : celui des convoitises régionales sur le dossier. La demande iranienne D’abord, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Jawad Zarif, a annoncé hier dans un entretien avec l’agence UPI que l’Iran a décidé d’envoyer « une équipe pour aider dans l’enquête sur le double attentat contre l’ambassade d’Iran à Beyrouth ». Selon UPI, l’équipe doit également participer à l’interrogatoire de Maged al-Maged. M. Zarif avait par ailleurs transmis, lors d’un appel à son homologue libanais Adnane Mansour, les remerciements du président iranien Hassan Rohani aux autorités libanaises pour leurs efforts et l’arrestation du principal suspect dans l’attentat contre l’ambassade d’Iran, selon l’agence iranienne IRNA. Néanmoins, une participation iranienne à l’enquête n’est pas tranchée. Elle reste contestée par l’Arabie saoudite, comme l’a rapporté hier le quotidien al-Joumhouriya. L’attentat contre l’ambassade d’Iran au Liban revendiqué par les Brigades Abdallah Azzam. Le principal argument invoqué serait la nationalité saoudienne de Maged al-Maged. Autrement dit, Téhéran n’est pas en mesure d’enquêter sur un ressortissant saoudien, au risque de renforcer le clivage avec Riyad, sans manquer d’embarrasser le Liban. Ce dernier vient d’accepter une donation saoudienne de trois milliards de dollars US pour le renforcement de son armée. En contrepartie, Maged al-Maged fait partie de la liste des 80 personnes les plus dangereuses recherchées par l’Arabie saoudite. Il occupe la 69e place sur cette liste, qui comprend par ailleurs 35 autres Saoudiens. Ces considérations sous-tendent la volonté déclarée de l’Arabie de prendre part à l’enquête, « mais seulement à la demande des autorités libanaises », selon les milieux diplomatiques saoudiens. « Maged planifiait le meurtre de Assiri » D’ailleurs, le quotidien saoudien al-Watan a fait état de « nouvelles informations sur un attentat que planifiait Maged al-Maged contre l’ambassadeur saoudien au Liban, Ali Awad Assiri, en personne ». Le quotidien rapporte ainsi les propos de l’ambassadeur Assiri, dont la teneur serait que « Maged a attaqué le royaume d’Arabie avant de viser l’ambassade d’Iran à Beyrouth ». Le même quotidien va jusqu’à affirmer enfin que l’émir des Brigades Abdallah Azzam « a suivi des entraînements intensifs au Pakistan, et plus tard en Iran, qui avait d’ailleurs abrité des chefs d’el-Qaëda fuyant l’Afghanistan après l’intervention américaine ». Face à ces éléments extérieurs qui s’entremêlent, les autorités libanaises tendraient vers la prise en charge exclu- sive du dossier de l’enquête. L’Orient-Le Jour a appris de sources ministérielles que l’annonce de la venue d’une délégation iranienne pour prendre part à l’enquête ne scellerait pas sa participation à l’investigation. La coopération policière et judiciaire entre les États est définie par des accords préalables, à défaut desquels c’est le parquet qui juge de la compétence respective des États concernés, comme l’expliquent les mêmes sources ministérielles, rappelant que le double attentat a eu lieu en territoire libanais. « Renoncer à l’enquête équivaudrait à une défaite. » Mansour et le refus de l’extradition D’ailleurs, le ministre sortant des Affaires étrangères Adnane Mansour n’avait-il pas lui-même déclaré que « les autorités libanaises sont en droit d’enquêter sur Maged al-Maged, de le juger et de refuser de le remettre à un autre État » ? Certes, le ministre Mansour s’opposait à une possible extradition du prévenu en Arabie saoudite (sachant que celle-ci n’a toujours pas adressé de demande officielle en ce sens), mais les propos du ministre portent les mêmes arguments à même de justifier le refus, par les autorités libanaises, de toute participation étrangère à l’enquête. En tout cas, c’est le retour aujourd’hui du président de la République au pays qui devrait trancher la question, selon les mêmes sources ministérielles. De quoi apaiser peut-être les familles des victimes du double attentat contre l’ambassade d’Iran, qui ont annoncé hier, lors d’une conférence de presse, « le début de leur mobilisation » pour empêcher l’extradition « du criminel saoudien qui doit être jugé au Liban, là où il a commis ses crimes abominables ». Rien n’a été dit sur la demande iranienne de participer à l’enquête. « Les autorités libanaises sont en droit d’enquêter avec Maged alMaged, de le juger et de refuser de le remettre à un autre État », avait asséné Adnane Mansour il y a quelque temps... Pour l’ambassadeur d’Arabie, « il n’y a pas de différence entre un terrorisme et un autre » L’ambassadeur d’Arabie saoudite, Ali Awad Assiri, a condamné hier l’attentat qui a visé la région de Haret Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth, le qualifiant d’« acte criminel ». « Il n’y a pas de différence entre un terrorisme et un autre, a assuré le diplomate dans un communiqué. Bâtir une entente nationale est le seul moyen de faire face à cette vague. » M. Assiri a enfin appelé certains médias à ne pas aiguiser les tensions et à œuvrer pour le calme. L’ambassadeur d’Iran Ghadanfar Rokon Abadi a, pour sa part, rencontré le chef du législatif, Nabih Berry, et le vice-président du Conseil supérieur chiite, Abdel Amir Kabalan, avec lesquels il a passé en revue les développements locaux et régionaux. « Nous nous sommes penchés sur les derniers développements au Liban, en particulier l’attaque terroriste de la banlieue sud de Beyrouth. Nous avons échangé nos points de vue sur les opérations terroristes qui secouent le pays et avons estimé qu’une même partie en est responsable », a affirmé l’ambassadeur à l’issue de sa rencontre avec M. Berry. « Toutes ces attaques servent les intérêts de l’ennemi sioniste », a-t-il ajouté. Sur un autre plan, l’ambassadeur de Russie, Alexandre Zassypkine, a reçu une délégation du Hezbollah qui lui a présenté ses condoléances aux proches des victimes de l’attentat de Volgograd. Le responsable du parti, Ammar Moussaoui, a estimé sur ce plan que « ceux qui portent atteinte au Liban dans la banlieue sud, à Beyrouth ou au Nord sont les mêmes et visent à ébranler l’unité nationale ». Pour sa part, le commandant de la Finul, le général Paolo Sierra, a stigmatisé l’explosion, souhaitant que les autorités libanaises puissent dévoiler l’identité des criminels. L’attentat qui a secoué jeudi la région de Haret Hreik a en outre été dénoncé par l’ambassade du Japon, qui a signalé qu’« il est inadmissible de justifier un acte terroriste, quelles que soient les circonstances », avant de présenter ses condoléances aux proches des victimes et de souhaiter un prompt rétablissement aux blessés. Le député des Français de l’étranger Alain Marsaud a, quant à lui, publié un communiqué dans lequel il a estimé que « l’affrontement, d’une ex- Nabih Berry recevant l’ambassadeur d’Iran. trême violence entre les clans et groupes antagonistes, est de nature à mettre en œuvre une déstabilisation durable de l’État libanais ». « Nous sommes conscients que partout sur la zone moyen-orientale se met en place un affrontement entre chiites et sunnites. Cette guerre est en train de détruire ce qui reste de l’Irak. On sent bien qu’il existe chez certains, dans divers camps, une volonté ferme d’importer à Beyrouth et au Liban le même conflit », a-t-il ajouté. Et le député français de poursuivre : « Si cela devait être le cas, nous retournerions aux années les plus noires qu’a connues Photo ANI ce pays, ami de la France. En effet, si rien n’est mis en œuvre pour appeler les différentes factions et leurs alliés étrangers à l’apaisement, l’année 2014 risque de voir le Liban devenir, à l’égal de ses voisins, une nation décomposée, sans État, faisant le malheur de tous les Libanais. Est-ce que la France peut faire encore quelque chose afin d’appeler à la raison ? Il faudrait pour cela qu’elle ait une ligne directrice ferme, non sujette aux modes successives du moment. C’est sans doute pour la France l’impérieuse nécessité d’être aux côtés des Libanais et de les assister dans cette épreuve. » Liban samedi 4 janvier 2014 Haret Hreik : l’hypothèse d’un attentat salafiste sérieusement retenue, malgré des zones d’ombre 3 La famille Satem jette des doutes sur un scénario d’attentat impliquant son fils Terrorisme L’expertise médico-légale confirme que le conducteur de la voiture piégée est bien le jeune sunnite Katibé al-Satem, originaire de Wadi Khaled. De nouveaux éléments sont apparus hier dans l’enquête sur l’attentat qui a fait jeudi 5 morts et 75 blessés dans la rue principale (la « rue large » ) de Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth. L’expertise comparée des restes du conducteur de la voiture piégée et de celle de sa famille, originaire du Akkar, a prouvé sans l’ombre d’un doute que le conducteur du véhicule piégé est bien Katibé al-Satem (20 ans), le jeune sunnite dont on a retrouvé sur le site de l’attentat les papiers d’identité. Auparavant dans la journée, le ministre sortant de l’Intérieur Marwan Charbel, qui avait examiné les lieux de l’explosion, avait affirmé que « l’attentat a été perpétré d’une manière grossière à l’aide d’une voiture dont les papiers ont été retrouvés ». « C’est comme si l’agresseur ne voulait pas se cacher, comme si l’agresseur se moquait d’être découvert ou connu, a-t-il précisé. Tout cela va nous aider dans l’enquête. » On sait que dès jeudi, le Hezbollah avait privilégié la thèse d’un attentat-suicide exécuté assez maladroitement par un homme qui n’a pas trouvé d’endroit où garer dans la rue de Haret Hreik, et qui a fait exploser son véhicule loin de toute cible identifiable. Dès jeudi, le ministre de l’Intérieur avait corroboré les propos tenus par les députés du Hezbollah, précisant que l’armée recherchait « depuis dix jours déjà » un véhicule piégé. Notons que M. Charbel s’est rendu sur les lieux de l’attentat en compagnie de Wafic Safa, responsable de la sécurité du Hezbollah. Plus tôt dans la journée, le procureur général près la Cour Une photo de Katibé al-Satem prise à Wadi Khaled, publiée par le site nowlebanon. Les enquêteurs, hier, sur la scène de l’attentat. de cassation par intérim, Samir Hammoud, et le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, Sakr Sakr, avaient assuré que l’enquête se concentrait sur l’identité de la personne dont des restes ont été trouvés sur les lieux de l’explosion, confirmant que l’hypothèse d’un attentat-suicide était « plausible ». Ces déclarations avaient suivi la découverte sur le site d’un extrait d’état civil appartenant à Katibé Mohammad al-Satem, originaire de Wadi Khaled, au Akkar (LibanNord), sur les lieux de l’attentat de Haret Hreik. Le jeune homme, qui pourrait être un converti récent au salafisme, est soupçonné de s’être fait exploser avec son véhicule – une jeep Grand Cherokee vert oli- ve immatriculée 341580/G – dans une artère commerçante, dans le seul but de faire le plus de victimes possibles. Porté disparu À la suite de cette découverte, les enquêteurs avaient entendu les parents de Katibé al-Satem (né en 1994). Réagissant aux enquêteurs, le père de Katibé avait révélé avoir rapporté la disparition de son fils du domicile familial dès le 28 décembre (lire par ailleurs). La chaîne du Hezbollah alManar, citant des sources non identifiées, a affirmé de son côté que sous l’influence de la pensée salafiste le jeune homme s’était rendu en Syrie, il y a quelques mois, pour se battre aux côtés de la rébellion syrienne. Il en était revenu à l’in- sistance de son père, qui était intervenu auprès du groupe de combattants que son fils avait rejoint. La famille a, bien entendu, formellement démenti ces affirmations. Hypothèse Selon les milieux proches de la famille, les preuves apportées par l’expertise médicolégale n’infirment pas l’hypothèse d’une machiavélique mise en scène analogue à celle qui avait été mise en place lors de l’attentat contre Rafic Hariri. Ces milieux avancent, à l’appui de leur hypothèse, la troublante insouciance dont semble avoir fait preuve le conducteur du véhicule piégé, Joseph Eid/AFP qui a pratiquement signé son crime, ainsi que des témoins oculaires qui affirment l’avoir vu sortir de la voiture en courant, quelques secondes avant l’explosion. Tout se passe comme si on cherchait à mettre la justice sur une fausse piste, concluent les milieux concernés. Quoi qu’il en soit, l’armée a relâché hier deux personnes interpellées après l’attentat, Sami Hojeiri et Mohammad Ezzedine, originaires de Ersal, dont les noms figurent dans la chaîne des propriétaires successifs du 4x4 utilisé dans l’attentat. Par ailleurs, une expertise est en cours pour identifier l’éventuel kamikaze. Le 8 Mars recherche des « garanties politiques » L’attentat de Haret Hreik a été condamné par toutes les parties, qui l’ont qualifié « de terroriste ». Le Parti national libéral l’a situé dans la suite de la guerre syrienne, « dont nous avions réclamé la distanciation afin d’éviter justement la situation actuelle où se trouve le pays ». Il a appelé les services de sécurité à « renforcer leur coopération pour plus d’efficacité ». Le Amid du Bloc national, Carlos Eddé, a relevé l’alternative actuelle : « Soit le retour au règne de la loi, soit l’affront dans les rues à coups de fusils et de voitures piégées. » Dans ce contexte, « une grande part de la responsabilité incombe aux organismes sécuritaires et judiciaires », a-t-il affirmé. Pour le 8 Mars, « c’est l’absence de garanties politiques qui cause l’état d’insécurité ». C’est ce qu’a exprimé une délégation du Tachnag, incluant le député Hagop Pakradounian, à partir du siège du Parti syrien national social. Les deux parties ont appelé à « la formation d’un cabinet fédérateur ». Pour le général Jamil Sayyed, il ne fait pas de doute que « c’est le 8 Mars qui est soucieux de la stabilité nationale ». La nécessité d’une « position unie et sincère » a été aussi soulignée par le Conseil supérieur grec-catholique. La solution serait, selon le président des instances économiques Adnane Kassar, « le retour au dialogue et la prise de décision audacieuse qui immuniserait le Liban ». La pièce d’identité du présumé kamikaze, Katibé al-Satem, retrouvée sur les lieux de l’attentat. Photo nowlebanon Des systèmes avancés de missiles guidés entre les mains du Hezbollah ? Dans la presse Des membres de la Force al-Qods iranienne superviseraient des transferts de missiles vers le Liban. Des responsables israéliens et américains soupçonnent le Hezbollah de transporter au Liban des systèmes avancés de missiles guidés en provenance de Syrie, ont rapporté le Wall Street Journal (WSJ) et le New York Times (NYT) dans leurs éditions de jeudi. Ces systèmes seraient transférés par pièces détachées afin d’évi- ter une opération israélienne contre ce genre de transport. Selon le WSJ, « ces mouvements montrent comment Israël et le Hezbollah utilisent la guerre en Syrie comme couverture à une course complexe et dangereuse (...) vers un autre conflit éventuel (entre Israël et le Hezbollah) qui pourrait altérer l’équilibre du pouvoir militaire dans la région ». Selon le quotidien américain, qui cite une source anonyme, « certaines parties d’un puissant missile antinavire ont déjà été transférées au Liban ». D’anciens et d’actuels responsables américains ont en outre indiqué au WSJ que d’autres systèmes, qui Selon des responsables israéliens et américains, le Hezbollah transporterait au Liban, en pièces détachées, des systèmes avancés de missiles guidés. Photo archives/AFP pourraient être utilisés contre des avions de chasse, navires ou bases militaires israéliens, sont stockés dans des dépôts en Syrie sous le contrôle du Hezbollah. Ces informations rejoignent les déclarations de membres des services de renseignements américains au New York Times. Ces derniers avancent que des membres du Hezbollah transfèrent au Liban des parties d’un système avancé de missile antinavire d’origine russe. Un responsable américain indique au quotidien qu’au moins « douze systèmes de missiles antinavire russes seraient entre les mains du Hezbollah en Syrie ». Il précise que certaines parties de ces systèmes ont été transportées au Liban l’année dernière, « mais le reste des composants ne l’a pas été ». Selon des responsables américains et israéliens cités par le WSJ, des membres de la Force al-Qods, les forces spéciales des gardiens de la révolution islamique en Iran, superviseraient directement ces transferts. D’après le NYT, le Hezbollah dispose d’un réseau de bases en Syrie, près de la frontière avec le Liban, lui ac- cordant des lieux de stockage stratégiques pour ces missiles. Ronen Bergman, un analyste israélien en contact avec des membres du Mossad, estime qu’avec la guerre en Syrie qui dure depuis trois ans, le stockage de ces missiles n’est plus aussi sûr, ce qui explique leur transfert au Liban. D’autres responsables ont expliqué au Wall Street Journal que « ce genre de missiles guidés pourraient constituer une évolution majeure dans l’arsenal du Hezbollah, principalement composé de roquettes et de missiles basiques ». « Ils pourraient également renforcer les capacités dissuasives du parti face à Israël », estimentils. D’après les responsables israéliens et américains que cite le WSJ, ces transferts auraient deux objectifs. Premièrement, « le développement de l’arsenal du Hezbollah par l’Iran, afin que ce dernier puisse dissuader des frappes israéliennes à l’avenir contre le Liban ou le programme nucléaire iranien ». Deuxièmement, « inciter le Hezbollah à rester engagé dans la protection du président syrien Bachar elAssad et des lignes d’approvisionnement utilisées par son régime et le Hezbollah ». Une réunion a eu lieu hier à Wadi Khaled, dans la maison familiale de Katibé Mohammad al-Satem, un jeune Libanais dont les papiers d’identité ainsi que des restes ont été trouvés dans la voiture piégée à l’origine de l’attentat perpétré jeudi à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth. La réunion a regroupé plusieurs personnalités de Wadi Khaled ainsi que des chefs de clan de la région. Dans un communiqué officiel, les participants ont dénoncé l’attentat qui a fait six morts. « Notre culture n’est pas une culture de violence, mais une culture de paix et de tolérance », ont affirmé les responsables de la région. Les parents de Katibé ont, de leur côté, affirmé avoir informé les forces de sécurité que leur fils était porté disparu depuis le 28 décembre 2013. « Notre fils n’appartenait à aucun parti politique ou religieux, poursuivent les parents de Katibé. Il planifiait de poursuivre ses études en France et était modéré. » La famille Satem a appelé les autorités judiciaires à mener une enquête juste et transparente afin de dévoiler toute la vérité dans cette affaire. Les parents de Katibé ont par ailleurs souligné que le jeune homme ne savait pas conduire. « Comment un jeune homme comme Katibé a-t-il pu conduire en toute liberté à l’intérieur du périmètre de sécurité du Hezbollah, une région qu’il ne connaît pas du tout ? s’est interrogée la famille dans le communiqué. Comment sa carte d’identité a-t-elle été retrouvée intacte dans sa poche alors que l’explosion était d’une grande puissance et pourquoi aurait-il ses papiers sur lui s’il comptait se faire exploser ? » Les services de renseignements de l’armée ont par ailleurs interrogé hier à Tripoli le père du jeune Katibé, né en 1994. De leur côté, les chefs de clan de Wadi Khaled ont accusé le Hezbollah d’avoir enlevé Katibé il y a cinq jours à l’un des barrages du parti, démentant les rumeurs qui circulent, selon lesquelles le jeune homme participait aux combats en Syrie aux côtés du Front de lutte al-Nosra. Un document d’état civil appartenant à Katibé Mohammad al-Satem avait été trouvé vendredi sur les lieux de l’attentat de Haret Hreik, dans l’un des niveaux supérieurs d’un immeuble endommagé par l’attentat. Des échantillons ADN retrouvés sur la scène du crime ont été prélevés de restes humains. Ils ont été envoyés dans un laboratoire, et les résultats seront connus ces deux jours, mais d’ores et déjà, il semblerait que cela concorde. Par ailleurs, des informations ont indiqué que Katibé al-Satem ne serait pas un kamikaze et qu’il avait été leurré. Après lui avoir demandé de garer la voiture piégée à Haret Hreik et de ne pas y rester, une autre personne aurait fait exploser la voiture à distance pendant que le jeune Katibé s’y trouvait. Les FL et Journalistes contre la violence condamnent les campagnes d’intimidation contre Fatfat, Chidiac et Koteiche Le département d’information des Forces libanaises (FL) a condamné « les campagnes d’intimidation et de menaces » menées contre le député Ahmad Fatfat et les journalistes May Chidiac et Nadim Koteiche, « à travers des agissements flagrants et arrogants indignes d’un Libanais et étrangers à nos mœurs ». Ces agissements, estiment les FL dans un communiqué, « contribuent davantage à alimenter la haine et à poursuivre les tentatives d’éliminer celui qui agit différemment ». Le département d’information des FL a appelé les autorités « à prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à ces comportements répétés et à se montrer solidaires avec Ahmad Fatfat, May Chidiac, Nadim Koteiche et toute voix libre qui réaffirme la force de la parole, de la liberté et du droit à la différence conformément à la Constitution et aux lois en vigueur ». De son côté, l’ONG Journalistes contre la violence a elle aussi condamné ces campagnes qui visent à « faire taire les voix libres et audacieuses qui désignent les choses par leur nom et s’attachent à dire la vérité et à défendre la souveraineté et l’indépendance du Liban ». Dans un communiqué, l’ONG fait assumer à « l’autorité politique la responsabilité de tout mal qui pourrait atteindre ces personnes du fait de ces campagnes les accusant de félonie et justifiant leur élimination ». Elle a appelé « les services sécuritaires et judiciaires concernés à poursuivre ceux qui n’hésitent pas à les menacer ouvertement de mort, faisant fi des lois locales et internationales comme si nous étions soumis à la loi de la jungle ». Journalistes contre la violence a aussi mis en garde contre toute « indulgence vis-à-vis de ce groupe qui prépare psychologiquement le terrain à une action terroriste ». Siniora rencontre l’amassadeur d’Égypte de l’armée, le général Jean Kahwagi, a reçu hier à Yarzé le président du Conseil supérieur de la magistrature, Jean Fahd, pour discuter d’affaires d’ordre juridique. Il a de même reçu le secrétaire général du Conseil supérieur libanosyrien, Nasri Khoury, pour évoquer les événements qui se sont récemment déroulés aux frontières libanosyriennes. Brèves politiques Plumbly reçu à Moussaitbé Le Premier ministre désigné, Tammam Salam, a rencontré hier le coordonnateur spécial des Nations unies, Derek Plumbly, avec qui il a effectué un tour d’horizon des derniers développements au Liban et dans la région. M. Plumbly s’est en outre entretenu avec le directeur de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim. Le président du bloc parlementaire du Futur, Fouad Siniora, s’est entretenu hier avec l’ambassadeur d’Égypte au Liban, Achraf Hamdi, de la situation locale et régionale. Nasri Khoury chez Kahwagi Le commandant en chef Derek Plumbly réuni avec Tammam Salam. Photo ANI Nasri Khoury reçu à Yarzé, hier. 4 Liban Michel Kilo à « L’OLJ » : Les Syriens ne pardonneront pas au Hezbollah... Interview L’évolution du conflit syrien ainsi que son impact sur les relations bilatérales libano-syriennes à la lumière de l’implication du Hezbollah dans les combats et de la position des chrétiens du 14 Mars à l’égard de la révolution syrienne sont analysés, dans une interview accordée à « L’Orient-Le Jour », il y a quelques jours à Paris, par l’un des vétérans de l’opposition syrienne, Michel Kilo. Michel TOUMA Il est l’un des vétérans de l’opposition syrienne au régime Assad, père et fils. Ancien marxiste, très proche de l’un des ténors du Parti communiste syrien, Riad el-Turk, sa lutte contre l’oppression exercée par le pouvoir en place à Damas remonte au début des années 80. Michel Kilo est bien connu de la population syrienne et de l’opinion publique libanaise du fait de son rôle de premier plan dans la rédaction de la déclaration de Damas, en octobre 2005, puis de la déclaration Beyrouth-Damas/Damas-Beyrouth, en mai 2006. Ces deux documents, qui ont revêtu un caractère historique, ont posé les jalons, après l’assassinat de Rafic Hariri, d’une vaste contestation contre la tyrannie des Assad, pour le premier, et d’une redéfinition des relations entre le Liban et la Syrie, sur des bases de confiance et de respect mutuel, pour le second. Arrêté et placé en détention prolongée à plusieurs reprises, Michel Kilo s’est employé activement, dans le sillage de la révolution syrienne enclenchée en mars 2011, à renforcer la composante démocratique et civile au sein de la vaste coalition de l’opposition syrienne. Dans une interview à L’Orient-Le Jour, accordée il y a quelques jours à Paris (avant l’explosion dans la banlieue sud), il analyse avec lucidité et en toute sérénité et franchise l’évolution de la guerre syrienne ainsi que son impact sur l’avenir des rapports entre Libanais et Syriens, à la lumière de l’implication du Hezbollah dans les combats et de la position adoptée par le 14 Mars, et plus particulièrement par les chrétiens du 14 Mars, à l’égard des enjeux du conflit syrien. « Le Hezbollah s’est exclu de la Syrie dès l’instant où il a entrepris de l’envahir militairement, souligne d’emblée et sans détour Michel Kilo. Il s’est exclu de l’esprit des Syriens et de leur monde politique. Il s’est transformé en une force hostile aux Syriens en participant aux combats meurtriers menés contre eux, en massacrant leurs femmes et leurs enfants, et en contribuant à la destruction de leurs villes et villages. Sans compter qu’il les traite de peuple takfiriste et fondamentaliste, affirmant qu’il les combattra sans répit. Je pense que le Hezbollah ne parviendra pas, quoi qu’il fasse, à récupérer la place qu’il avait acquise auprès des Syriens. Il est tombé dans un piège dont il ne pourra pas s’en sortir, même s’il remporte une bataille ici ou là. Il se noie dans le sang syrien et il se débat dans les méandres d’un problème qui dépasse ses capacités et son potentiel populaire. » À la lumière d’un tel constat implacable, Michel Kilo lance un verdict lourd de conséquences : « Les Syriens ne pardonneront pas au Hezbollah ce qu’il est en train de leur faire endurer, d’autant qu’ils lui ont accordé un soutien et une aide fraternelle durant la guerre de 2006. Le Hezbollah ne sortira pas indemne à la fin de ce conflit. Il paiera un prix très lourd du fait de l’attitude irresponsable de son leadership, de son sectarisme, de son attitude sanguinaire et agressive. » La position des chrétiens du 14 Mars Sans vouloir verser dans un certain manichéisme, Michel Kilo souligne, avec tout autant de franchise, que la position adoptée par les chrétiens du 14 Mars à l’égard de la révolution syrienne « a posé la pierre angulaire de l’établissement d’une relation bilatérale de confiance et d’une coopération fraternelle, dans l’esprit du document Beyrouth-Damas/ Damas-Beyrouth ». « Même si des fondamentalistes arrivent au pouvoir en Syrie, ajoute Michel Kilo, les chrétiens du 14 Mars seront en mesure de réclamer l’établissement de relations bilatérales fondées sur le respect mutuel, en arguant de leur appui à la révolution contre le régime, et en faisant valoir qu’ils ne sont pas tombés dans le piège de la propagande assadiste contre sur la population des régions qui échappent à son contrôle, mais il a recours aussi à une arme encore plus barbare : la famine. Michel Kilo rapporte sur ce plan le cas de la région de Mouadammiet al-Cham, à la périphérie de Damas, soumise à un implacable blocus alimentaire, à l’instar d’ailleurs d’autres secteurs. « Près de 7 000 personnes, la plupart des femmes et des enfants, sont restées dans cette zone, indique M. Kilo. Le régime a imposé un blocus alimentaire à la région, interdisant l’entrée de produits alimentaires et de médicaments. Le blocus a giés syriens « en accueillant un certain nombre d’entre eux sur son territoire ». « Elle aide aussi les pays hôtes et les pays voisins comme la Turquie, l’Irak, la Jordanie, mais surtout le Liban qui accueille le plus grand nombre des réfugiés », a-t-il ajouté, précisant que c’est la raison pour laquelle « nous essayons de trouver une solution politique à la crise syrienne ». « À travers cette visite, nous cherchons aussi à renforcer les relations bilatérales entre les deux pays », a poursuivi M. Reynders, expliquant dans ce cadre qu’un accord a été signé Faux départ C’est dans les larmes et le sang qu’a débuté l’année 2014. À l’image de 2013 qui s’est achevée dans l’horreur. Tous les vœux du monde de bonne année n’auront pas réussi à changer les choses, ni à inverser la chute du pays du Cèdre dans le chaos. Un chaos ponctué d’attentats, d’embrasements, d’enlèvements ici et là, avec leurs lots de morts, de blessés, de traumatisés, de personnes marquées à vie. Le citoyen, lui, pleure ses morts, ces personnalités assassinées certes, mais aussi et surtout ces anonymes, victimes innocentes auxquelles il d’Anne-Marie el-Hage s’identifie. Car ça aurait pu être lui ou l’un de ses proches. Où aura lieu le prochain attentat ? Qui sera visé ? Ce sont les questions qui viennent désormais aux lèvres de chacun, sitôt passés le choc, les premières réactions de panique et les condamnations. Le citoyen a-t-il accepté son sort ? C’est ce qu’il laisse penser, vu son impuissance face à ces atrocités qui se déroulent sous ses yeux. Il se calfeutre alors chez lui, dans l’espoir de ne pas figurer parmi les prochaines victimes. Que peut-il faire pour modifier la situation ? Pas grand-chose, malheureusement. À part ravaler sa colère et son indignation, et prier pour que le peuple libanais cesse d’être victime d’un conflit qui le dépasse. Dans le malheur, il n’y a ni 14, ni 8 Mars, ni sunnites, ni chiites, ni druzes, ni chrétiens, il n’y a que des hommes, des femmes, des vieillards et des enfants qui souffrent. Et qui se demandent pourquoi les Libanais sont incapables de s’entendre sur une chose essentielle. Le droit de vivre ensemble en paix et en harmonie. La mémoire des 90 ans Dans « L’Orient » du 4 janvier 1934 Riche et célibataire, le sieur Wadih Nader, vivant à Chiyah, y entretient la famille de sa sœur dont il élève les enfants comme les siens. L’un d’eux, Abdou Ayoub, malgré la surveillance de ses parents, s’était adonné depuis quelque temps à la boisson et au jeu. Pour se procurer l’argent qui lui était nécessaire, il terrorisait sa mère et lui arrachait, souvent par le fondamentalisme. » Et M. Kilo de relever dans ce cadre que « les chrétiens du 14 Mars sont parfaitement conscients du fait que la plupart des groupes fondamentalistes qui agissent aujourd’hui en Syrie sont une émanation du pouvoir qui les avait recrutés, entraînés et envoyés en Irak ». « Le régime a ensuite récupéré une grande partie de ces groupuscules afin qu’ils s’opposent à l’armée syrienne libre et à l’opposition démocratique, souligne M. Kilo. Tel est le cas de l’organisation “Daëch” (l’État islamique en Irak et au Levant) qui est déployée dans les régions nord de la Syrie. Il est important de préciser sur ce plan que contrairement à ce que pensent certains milieux étrangers, le dernier mot sur la scène syrienne ne revient pas aux fondamentalistes. Il existe une résistance pacifique et militaire contre ces derniers dans la plupart des régions où ils sont implantés. » Organiser les rangs des démocrates syriens C’est dans un tel contexte que Michel Kilo fait état d’« efforts soutenus » pour mettre sur pied « une armée nationale libre unifiée afin de faire face aux crimes perpétrés par certains fondamentalistes ». atteint un tel degré que chaque habitant n’avait droit qu’à un seul bol de riz par jour. Cette ration a ensuite été réduite à un bol de riz tous les deux jours. » Le régime a tenté d’imposer aux combattants de l’opposition des conditions qui équivalaient à une reddition pure et simple afin de lever, partiellement, le blocus alimentaire. Les habitants du secteur ont toutefois rejeté ces conditions, précise Michel Kilo qui souligne que cette situation vécue par la population de Mouadammiet al-Cham est loin d’être un cas isolé. M. T. Exprimant l’espoir que la formation d’une telle armée libre unifiée sera « imminente », M. Kilo indique en outre que des démarches sont actuellement entreprises afin d’« organiser et d’unifier les rangs des démocrates » syriens. « Nous avons formé à cette fin il y a un peu plus de deux mois l’Union des démocrates syriens, précise-t-il. Parallèlement, l’activité du courant civil s’accroît d’une manière sensible un peu partout, y compris dans les régions situées dans le périmètre de Damas. » Comment expliquer dans les conditions présentes que l’opposition n’ait pas été encore en mesure de présenter un front uni et cohérent face au régime ? Michel Kilo rappelle d’abord à cet égard que le pouvoir baassiste s’est employé pendant plus de cinq décennies à combattre, par le biais de son appareil sécuritaire, les partis et courants d’opposition, dont les cadres étaient systématiquement poursuivis et arrêtés, ce qui n’a pas manqué d’affaiblir les opposants. « À cela viennent s’ajouter les fortes interférences étrangères et le fait que la révolution est née en dehors du cadre de ces partis d’opposition », souligne M. Kilo qui se montre toutefois optimiste, malgré tout, en affirmant qu’il existe un niveau « acceptable » et « croissant » d’unification et de coordination entre les composantes du courant démocratique de l’opposition syrienne, « surtout dans la perspective de la conférence de Genève, et dans le but de juguler la dangereuse dérive de la révolution qui risque de se transformer d’une lutte pour la liberté en un combat sectaire ». Dans l’attente que ces efforts d’unification portent leurs fruits, peut-on dire que le régime est en passe de gagner cette guerre syrienne ? Michel Kilo conteste sans hésitation un tel diagnostic, soulignant que le rapport de force n’a pas globalement évolué au cours des deux dernières années. « Une offensive du pouvoir dans un secteur est contrebalancée par une offen- Reynders : Le flux massif des réfugiés syriens au Liban est devenu intolérable La crise syrienne et son impact sur le Liban ont été hier au centre des discussions qu’ont eues le ministre sortant des Affaires étrangères, Adnane Mansour, et le vice-Premier ministre belge et ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders. « Ma visite a pour objectif d’alléger la souffrance des réfugiés syriens au Liban et de ceux qui subissent les répercussions de la crise syrienne », a déclaré M. Reynders au cours d’une conférence de presse conjointe. Il a rappelé que la Belgique tente de venir en aide aux réfu- Citoyen grognon Un crime à Chiyah La famine, l’une des armes du régime pour soumettre la population Bénéficiant désormais d’une impunité totale à l’échelle internationale, du fait de la complicité active du pouvoir russe et de la passivité cynique de l’administration Obama, le régime de Bachar el-Assad ne lésine sur aucun moyen, aussi cruel soit-il, non seulement pour combattre la rébellion, mais aussi pour soumettre la population civile. S’appuyant ainsi sur l’attitude du chef de la Maison-Blanche qui a choisi de rester aveugle et muet face au drame vécu au quotidien par le peuple syrien, Bachar el-Assad ne se contente plus de lâcher ses missiles balistiques et ses barils bourrés d’explosifs samedi 4 janvier 2014 au palais Bustros. Il vise à renforcer les consultations politiques. Le chef de la diplomatie belge a également été reçu par l’ancien Premier ministre, Fouad Siniora. Expliquant que M. Siniora lui a dressé un bilan de la situation au Liban et dans la région, M. Reynders a déclaré : « Nous devons bien étudier la situation pour rapporter la vérité sur ce qui se passe au Liban en cette période difficile, non seulement en raison des derniers événements violents, mais aussi en raison de la pression que génère la crise syrienne, de la participation de certaines parties libanaises à cette guerre et de l’afflux massif de réfugiés syriens au Liban. » Cette situation est devenue « intolérable », estime M. Reynders, non pas parce que « les Libanais ne veulent pas les accueillir », mais parce que le Liban a « dépassé ses capacités d’accueil ». « Nous devons envisager des solutions à long terme », a-t-il conclu. Par ailleurs, M. Reynders a posé des gerbes de fleurs sur les mausolées de Rafic Hariri, Wissam el-Hassan et Mohammad Chatah. sive de l’Armée syrienne libre dans un autre secteur, relèvet-il. Une telle situation n’est pas susceptible de changer car elle sert l’intérêt international, comme l’indiquent les diplomates américains et russes. Il est vrai que le régime a repris le contrôle de certaines régions au Nord au cours des trois derniers mois, mais il a perdu en contrepartie des régions importantes au Sud et au centre. » Cet équilibre de la terreur qui semble s’être ainsi instauré risque de prolonger le conflit sans qu’aucune des deux parties ne soient en mesure de trancher la situation par la voie militaire, d’autant que « l’opposition est confrontée à un problème d’armement, alors que le régime fait face à un problème de combattants sur le terrain », comme le relève en conclusion Michel Kilo. À l’ombre de la tragédie vécue par le peuple syrien depuis bientôt trois ans, une question fondamentale demeure pour l’instant sans réponse : jusqu’à quand la communauté internationale continuera-t-elle à assurer l’impunité totale à Bachar el-Assad alors que quotidiennement des missiles balistiques et des barils bourrés d’explosifs s’abattent sur les villes et villages de la Syrie ? les coups, les économies qu’elle réservait au bien-être du foyer. Lundi dernier, Abdou Ayoub reçut de son oncle une somme assez rondelette pour ses étrennes. Il la joua le soir même, la perdit et rentra à Chiyah vers 1 heure du matin pour réveiller sa mère et lui demander de l’argent. Devant le refus de la malheureuse femme, le fils dégénéré la menaça de mort et entreprit de démolir tout le mobilier de la maison. Le vacarme réveilla l’oncle, père nourricier du jeune énergumène, qui accourut, affolé, et tenta de le calmer. Mais Wadih Nader n’avait pas encore articulé quelques mots que Abdou Ayoub se ruait sur lui et lui assénait plusieurs coups de couteau qui nécessitèrent son transport immédiat à l’hôpital où son état est jugé très grave. Le criminel a été arrêté et écroué. Brèves sécuritaires Arrestation de quatre Syriens à Ersal... L’armée a arrêté hier à l’aube, dans la région de Ersal (Békaa), quatre Syriens qui s’étaient introduit de manière illégale au Liban. Dans un communiqué, le commandement de l’armée a précisé que ces personnes se déplaçaient à moto et n’étaient pas munies de pièces d’identité. L’une d’entre elles a même menacé des militaires à l’aide d’une grenade. Ces personnes avaient en leur possession des équipements militaires ainsi que des munitions d’armes légères. Elles ont été livrées aux autorités compétentes. Une enquête a été ouverte. ... et de treize autres à Beddaoui et Qaa Dans le périmètre du camp palestinien de Beddaoui, au Liban-Nord, onze Syriens sans papiers ont été arrêtés jeudi par une patrouille de l’armée. Ils conduisaient une voiture également sans papiers. À Qaa entre-temps, deux autres Syriens ont été arrêtés. Ils essayaient de s’introduire en territoire libanais de manière illégale. Enquête en cours. Fausse alerte à la voiture piégée à Bir elAbed Une voiture suspecte a été signalée hier à Bir el-Abed, à Beyrouth. Alertées, les forces de sécurité ont coupé la route menant vers l’aéroport dans les deux sens. Le véhicule a été examiné. Il ne contenait pas d’explosifs. Tirs à Baalbeck sur fond d’« enlèvement amoureux » Des jeunes de la famille Mazloum ont ouvert le feu hier sur la maison de Hassan Chams, à Osseiriya à Baalbeck. La colère des jeunes a été provoquée par le comportement du fils, Mahmoud Chams. Ce dernier a enlevé une fille de la famille Mazloum avec qui il compte se marier. samedi 4 janvier 2014 Libre cours de Roula AZAR DOUGLAS Refuser l’impunité et la banalisation de la mort L’Orient des Campus Zoom sur l’Association libanaise pour l’avancement de la science L’Association libanaise pour l’avancement de la science (LAAS) vise, parmi ses objectifs, la promotion des connaissances par la recherche scientifique, y compris dans les domaines des sciences humaines et sociales. Pour en savoir plus sur LAAS, « Campus » a rencontré le Pr Naïm Ouaini, président et secrétaire général de l’association. Roula Azar Douglas Plus de 4 290 internautes libanais ont intégré le groupe « Je ne suis pas un martyr » créé sur Facebook suite à l’explosion de Starco. Cet article a été écrit avant la survenue de l’explosion dans la banlieue sud de Beyrouth. « Peut-on fêter le Nouvel An comme si de rien n’était ? N’a-t-on pas un devoir de respect et de mémoire envers les victimes de la dernière explosion à Beyrouth, dont le sang n’a pas encore séché ? », « On ne peut et on ne doit pas continuer comme si de rien n’était », « Comment poursuivre le cours normal de nos vies quand les gens se font tuer en plein jour soit parce qu’ils ont une opinion politique contraire à celle des criminels, ou tout simplement parce qu’ils ont eu le malheur de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment ? » Voici un échantillon de l’état d’esprit de nombreux jeunes Libanais après l’attentat qui a coûté la vie à huit personnes dont l’ancien ministre Mohammad Chatah et qui a blessé des dizaines de citoyens. Une réaction concrétisée par la création rapide de plusieurs groupes sur Facebook refusant la violence et la banalisation de la mort, et appelant les internautes libanais à exprimer haut et fort leur colère face à l’insécurité qui sévit au pays du Cèdre. Une semaine après le lâche attentat de Starco, la question que l’on se pose est la suivante : est-ce qu’il y a une chance que ce refus de la violence, de la deshumanisation des victimes et du fatalisme se transforme en une secousse assez forte pour avoir un impact quelconque sur la situation au Liban ? Ou bien, comme d’habitude, la vie prendrat-elle le dessus, les visages des victimes tomberont rapidement dans l’oubli et les noms des martyrs s’estomperont graduellement de la mémoire collective... jusqu’à la prochaine explosion ? La réponse est probablement négative. La page étant déjà tournée pour de nombreux Libanais. « Après un assassinat, après une explosion, les mêmes slogans fusent, les mêmes promesses aussi “On ne t’oubliera jamais”. Mais finalement, tout le monde oublie. Jusqu’au prochain martyr », observe Racha el-Halabi, jeune étudiante en conception graphique et communication visuelle à l’UL, avant d’ajouter : « Treize martyrs... En 2005, on s’est demandé : à qui la faute ? Maintenant, on se demande : c’est le tour de qui ? Apparemment, la violence est devenue le seul langage utilisé. J’ai peur de ce nouveau Liban. » La valeur de la vie humaine « Quand on assassine un homme comme le ministre Chatah, représentant le Libanais ouvert, le Libanais modèle qui a réussi ; et quand on provoque la mort de toutes ces victimes dont ce pauvre jeune Mohammad Chaar, des hommes qui ne sont pas des politiciens mais qui ont eu la malchance d’être sur les lieux de l’explosion, on ne peut qu’être triste et révolté », s’indigne Anthony Féghali, jeune avocat en devenir, très affecté par l’explosion. « J’avais vu le ministre Chatah, il y a quelques semaines, lors de la journée Racha el-Halabi piétonne qu’avait organisée l’association Achrafieh 2020. Il se promenait bras dessus, bras dessous avec sa femme à Gemmayzé, souriant, en tenue décontractée et casquette. Depuis d’un l’explosion, je ne fais que penser à cette image de couple joyeux heureux de passer un beau dimanche dans la capitale », poursuit-il. Au-delà des affinités ou des divergences politiques, le peuple tout entier, et notamment les jeunes, doivent refuser catégoriquement le recours à la violence pour marquer des points politiques. Le peuple doit lutter contre l’impunité en vigueur au Liban. Racha el-Halabi, qui confie que ce révoltant crime a ramené dans sa mémoire des images de l’assassinat du Premier ministre Rafic Hariri, poursuit : « J’ai rencontré l’ancien ministre Chatah la semaine passée lors de la conférence de coexistence organisée à Tripoli. Nous avons eu l’occasion de nous parler. Le Liban a vraiment perdu une figure de la modération qui croyait au dialogue, au langage de la raison et de la logique, et au droit à la différence des opinions. » Outre la colère et l’indignation, les jeunes éprouvent un sentiment constant de peur. Elham el-Hajj, étudiante en presse à l’UL, se trouvait aux Souks de Beyrouth au moment de l’explosion, qu’elle qualifie d’ « habituelle chez nous, au Liban ». Ordinaire donc mais « horrifiante », selon la jeune fille qui poursuit : « Je ne me rappelle plus comment l’amie qui m’accompagnait et moi-même sommes rentrées à la maison. » Elham confie qu’elle est triste et qu’elle a peur, « car peut-être qu’un jour, je serais moi-même, comme Mohammad Chaar, une innocente victime d’une explosion. » Samer Sarkis est lui aussi étudiant en journalisme à l’UL. Réaliste mais non blasé, le jeune homme fulmine : « On vit dans une jungle. C’est dramatique et ironique en même temps. Chaque jour, il y a une explosion. Si ce n’est pas une explosion au vrai sens du terme, c’est une crise économique ou sociale. Nous vivons dans un pays où chacun semble attendre son tour d’être tué. On en a marre ! Mais malgré tout, nous sommes un peuple qui veut vivre. » Vivre justement. Les jeunes sont unanimes sur ce point. Il faut résister au découragement. « Je ne suis pas de ceux qui baissent les bras. Je veux rester au Liban pour le moment. Je me dis qu’en tant que jeunes, on doit essayer de faire ce que l’on peut pour un avenir meilleur au Liban et espérer que la situation ne va pas empirer », estime Anthony Féghali avant de conclure : « On verra ce qu’on pourra apporter à ce pays et on verra bien ce que l’avenir nous réserve. » Anthony Féghali. Question – Quelle est la mission de LAAS ? Réponse – LAAS est une association professionnelle et scientifique dédiée à l’avancement des sciences et des techniques de la documentation. Son objectif est de promouvoir les connaissances par la recherche scientifique, d’étudier et de développer les éléments qui ont généré la performance de la recherche en science, la technologie et les progrès socio-économiques, et de mener des conférences et des ateliers de travail afin de présenter les résultats des recherches scientifiques. Quelle est la composition de l’équipe dirigeante de LAAS ? L’assemblée générale de LAAS se réunit, normalement, pour l’élection de ses membres, définir le budget, proposer le statut de l’assemblée générale et prendre des décisions importantes. Cette année, la majorité des membres a recommandé des membres candidats qui se sont réparti, par la suite, les fonctions comme suit : le professeur Naïm Ouaïni, moimême, président et secrétaire général ; le professeur Hassan el-Charif, secrétaire administratif ; le professeur Abdo Jurjus, trésorier et représentant auprès du ministère ; et, comme membres : les Drs Nachat Mansour, Georges Eid, Fadi Chéhadé, Karim Echtay, Mahmoud Korek et Roger Lteif. Quel rôle joue LAAS auprès des universités libanaises ? LAAS vise à renforcer le lien entre la recherche et le développement durable au Liban. Elle cherche à promouvoir les sciences du langage, le style et l’éthique dans la culture publique, en cherchant à les intégrer régulièrement dans Le professeur Naïm Ouaïni, président et secrétaire général de LAAS, assistant du recteur à l’administration publique et membre du comité technique au ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. les programmes d’enseignement dans les universités libanaises. Quels partenariats avezvous développés avec les universités européennes et américaines ? Les conférences se font normalement en coopération avec les universités européennes et américaines. Les chercheurs du Liban et d’autres pays collaborent ensemble pour soumettre des abstracts et les inclure dans le programme des conférences annuelles. Nous tenons à encourager la recherche scientifique conjointe entre les universités et les centres de recherche en échangeant des professeurs et des chercheurs. Par ailleurs, il faut assurer la modernisation continue des programmes d’enseignement scientifique. Quelles difficultés rencontrez-vous dans la réalisation de vos objectifs ? Nous tenons à inclure les établissements universitaires et les centres de recherche à notre association et souhaitons pouvoir contacter les libanais résidents à l’étranger qui bénéficient d’une renommée importante dans la recherche. Leur adhésion nous permettra d’aider la recherche. Elle nous permettra également de représenter au mieux les nouvelles avancées dans les domaines de la science. C’est la mise sur pied d’évènements et de conférences qui nous permet d’aider les chercheurs et de faire connaître les progrès récents. Plus nous sommes nombreux, plus nous pourrons soutenir et faire avancer la recherche. Quel bilan dressez-vous de vos réalisations ces dernières années ? L’Association libanaise pour l’avancement de la science a parrainé plusieurs conférences ; les réunions ont mis l’accent sur le progrès dans toutes les disciplines de la science, en présence des meilleurs experts académiques, industriels et cliniques. LAAS a pu réunir d’éminents scientifiques, chercheurs, biologistes et autres professionnels paramédicaux qui ont discuté et présenté les derniers développements importants dans la science. Parmi ces conférences, citons : la 15e réunion scientifique tenue à l’AUB en 2008, la 16e Conférence internationale scientifique tenue à la BAU en novembre 2009, la 17e Conférence internationale scientifique tenue à l’USEK en novembre 2010, la 18e Conférence internationale scientifique, tenue à la NDU en mars 2012, et la 19e Conférence internationale scientifique tenue à l’AUB en avril 2013. Jusqu’à présent, le bilan est positif au niveau des travaux de recherche scientifique, 200 à 250 chercheurs se rencontrent chaque année avec la participation d’une trentaine d’établissements d’enseignement supérieur en provenance du Liban et de la région. Que prévoyez-vous pour 2014 ? La 20e conférence internationale scientifique est prévue les 27, 28 et 29 mars à l’École doctorale des sciences et de technologie, au sein du campus de Hadeth de l’Université libanaise. Au cours de ce congrès, plusieurs travaux de recherche dans des domaines de pointe, tels que l’environnement, la science, la technologie et autres, seront communiqués. Un message aux jeunes étudiants libanais ? Je tiens à les informer que LAAS leur offre plusieurs opportunités telles que : être en contact avec des universités libanaises et étrangères, rencontrer des chercheurs nationaux et internationaux, poursuivre des études doctorales à l’étranger et obtenir des pôles d’excellence de recherche. Séries télévisées libanaises : regards des jeunes Tirées à quatre épingles, au travail, à la maison et même en dormant, les Libanaises dans les séries télévisées sont surmaquillées et artificielles. Les fictions libanaises ressemblent à des défilés de mode et reflètent peu notre réalité. Que pensent les jeunes étudiants en audiovisuel des productions locales ? « Les séries télévisées libanaises transmettent des images hypocrites qui encensent les apparences et mettent en valeur le show-off. Elles manquent lamentablement de réalisme », lance Rawad Habib, étudiant en master de cinéma, option réalisation, à l’Université SaintJoseph. Avis partagé par de nombreux jeunes dont Cynthia Sawma, diplômée en audiovisuel de l’Université antonine. « Les acteurs dans les productions télévisées locales manquent de simplicité. Je trouve également qu’il y a une faiblesse d’investissement au niveau de la production », souligne-t-elle, avant de préciser : « À mon avis, le cinéma libanais a réussi à mieux représenter notre société que les séries télévisées. » Les jeunes étudiants que nous avons interrogés estiment que les investissements dans la production des séries télévisées locales demeurent insuffisants. Ghina Abboud, fraîchement diplômée en audiovisuel de l’Institut universitaire de la Fondation al-Kafaat, insiste : « Même avec de faibles moyens financiers, on peut accomplir un travail plus créatif. Le vrai problème, c’est qu’on manque de talents et de volonté pour faire changer les choses et pour créer de peu quelque chose de valeur. » De l’avis de la majorité des étudiants interviewés, c’est surtout la faiblesse de nos feuille- Wiam Khattar, étudiant en 3e année d’audiovisuel à l’Université Notre-Dame. tons qui explique le succès que remportent les séries télévisées étrangères auprès des téléspectateurs libanais. Wiam Khattar, étudiant en troisième année d’audiovisuel à l’Université Notre-Dame, trouve que « les feuilletons étrangers, turcs ou autres, reflètent une certaine réalité sociale qui intéresse le public arabe. Par ailleurs, d’importants budgets sont alloués à la production, au décor et aux costumes, ce qui contribue à la réalisation d’un travail de bonne qualité et plus réaliste ». L’avenir des téléfilms Rawad et Wiam considèrent que les scripts et les scénarios Joane Dagher, étudiante en 3e année d’audiovisuel à l’Université Notre Dame. devraient être « travaillés » davantage. « Le langage et les expressions “ trop poétiques ” employés dans les séries libanaises sont loin des gens, qui ne les utilisent pas dans leur vie quotidienne », souligne Wiam. Cynthia, elle, estime que le changement se fera en misant sur des gens qualifiés et compétents pour former l’équipe de travail. « Il faut embaucher des gens talentueux. Des gens qui, au moins, ont suivi des études de théâtre », précise-t-elle. Joanne Dagher, également étudiante en troisième année d’audiovisuel à l’Université Notre-Dame, pose mal- gré tout un regard positif sur l’avenir des productions télévisées locales. Par ailleurs, elle appuie la collaboration libanoétrangère – libano-syrienne ou libano-egyptienne par exemple – que l’on retrouve depuis peu sur nos petits écrans et qui « enrichit nos feuilletons ». L’art sous toutes ses formes reflète la réalité de la société. Il joue un rôle-clef puisqu’à travers les messages qu’il porte, il influence le public. Nos jeunes étudiants reconnaissent les points faibles des émissions télévisées. Pourvu qu’ils travaillent pour y remédier. Dominique JABRA Zoom sur... 5 Les clubs étudiants de la LAU n’ont pas chômé au mois de décembre. Les jeunes étudiants ont organisé différents événements pour lever des fonds afin d’aider les plus démunis de la société. Ils ont par la suite acheté des vêtements et des denrées alimentaires qu’ils ont généreusement distribués aux familles nécessiteuses dans toutes les régions du Liban. Cap Campus Séminaire « Avocats, contrats et négociation » En raison de la mondialisation de la pratique juridique, l’influence croissante de la Common Law et la prédominance de l’anglais dans le monde, notamment dans la rédaction et la négociation d’un contrat sont, aujourd’hui, des compétences indispensables pour toute entreprise ainsi que pour tout avocat ou toute personne impliquée dans le commerce international. Compte tenu de cet environnement, la faculté de droit organise, du 10 au 14 mars 2014, un séminaire sur les avocats, les contrats et la négociation. Le séminaire est prévu à la salle des conférences, au campus principal de l’USEK. Bourses FUCE Comme chaque année, la Fédération des universités catholiques européennes offre des bourses d’échange aux universités partenaires membres. Ces bourses d’échange sont à la disposition des étudiants en licence, au master et au doctorat ainsi qu’à la disposition du personnel académique. Le dernier délai pour déposer la candidature au bureau des relations internationales de l’USJ est fixé au 14 mars prochain. Pour plus de détails : www.usj.edu.lb/actualites/ news.php ? id=3140#. UsRsmW9jckQ Bourses Erasmus Mundus L’USJ offre à ses étudiants, enseignants, chercheurs et membres du personnel l’opportunité de bénéficier de bourses Erasmus Mundus. Ces bourses couvrent le billet d’avion, les frais d’assurance et de visa, les frais de scolarité à l’université d’accueil et une allocation mensuelle répartie comme suit : 1 000 euros aux étudiants en licence et en master ; 1 500 euros aux étudiants en doctorat ; 1 800 euros aux personnes inscrites en postdoctorat et 2 500 euros aux membres du Raha, 25 ans, première Saoudienne à gravir l’Everest Avec cet exploit, l’étudiante veut être un symbole d’espoir pour les jeunes filles de son pays qui n’ont pas le droit de conduire une voiture ni de pratiquer un sport. Dans son pays, les filles ne peuvent même pas faire de sport et elle a escaladé le toit du monde. Raha Mouharraq a gravi l’Everest en mai 2013 accompagnée d’un Qatari, d’un Palestinien et d’un Iranien. Elle est la première Saoudienne à avoir réussi l’ascension du plus haut sommet au monde. « J’espère que je ne serai pas la dernière », a déclaré cette jolie brunette au large sourire. Son exploit est un vrai pied de nez à la restriction des libertés des femmes qui sévit dans son pays. Sous l’abaya qui lui couvre le corps et lui encadre le visage alors qu’elle célèbre son exploit, elle assure : « Je n’ai rien fait qui aille à l’encontre de ma culture et de ma religion. » La jeune étudiante de 25 ans souhaite insuffler l’espoir. « Je crois que notre action va pousser les Saoudiennes à se lancer des défis », a-t-elle affirmé. L’attaché culturel de l’ambassade saoudienne aux Émirats arabes unis a salué la charge symbolique de son geste : « C’est un message pour les hommes avant les femmes d’Arabie saoudite, disant En partenariat avec : personnel. Le dernier délai pour présenter les candidatures est fixé pour les bourses Hermes (www.hermes-mundus.eu) au 31 janvier et pour les bourses Medastar au 26 février (www.medastar.eu). Pour toute information supplémentaire prière de contacter Nayla Hocheimy Hajj par courriel sur [email protected] ou par téléphone au 01/421000 extension 1158 ; Rayanne Abou Mrad sur [email protected] ou 01/421000 extension 1 275. qu’une fille de ce pays est parvenue au sommet de l’Everest et est donc parfaitement capable de réaliser ce que font les hommes. » Raha s’est entraînée rigoureusement pendant un an et demi pour gravir ces 8 848 mètres de glace tout en dégelant les carcans conservateurs de son pays. L’Arabie saoudite suit une version extrêmement rigoriste de l’islam et les femmes ne sont pas autorisées à conduire ou à voyager sans la compagnie d’un proche. Raha a dû se battre, d’abord en convaincant sa famille de la laisser partir à l’assaut de l’Everest, devenant ainsi la plus jeune Arabe à le faire. Plusieurs membres de la famille et des gens en Arabie saoudite en général y étaient opposés. Même si le roi Abdallah a autorisé en 2013 les femmes à voter lors des prochaines élections municipales en 2015, le sport féminin reste quasi inexistant dans le royaume. Les autorités viennent d’autoriser sa pratique uniquement dans les écoles privées de jeunes filles. Sous la pression des instances sportives internationales, le royaume avait envoyé deux athlètes femmes aux Jeux olympiques de Londres de l’été 2012. http ://etudiant.lefigaro.fr/ les-news/actu/detail/article/ raha-25-ans-premieresaoudienne-a-gravir-leverest-2018/ 6 Culture samedi 4 janvier 2014 Helen Zughaib : vol plané pictural vs vent debout Cimaises Le « E » blanc pour Rimbaud est Espoir pour elle, le « I » rouge du poète est Inchallah, le U vert devient Union, le O bleu Odalisque... WASHINGTON, d’Irène MOSALLI Une palette heureuse, sciemment dénuée de noir, d’une peintre américaine rêvant de beaux jours pour sa région d’origine. Elle se nomme Helen Zughaib, fait partie de la deuxième génération d’émigrés libanais. Elle vit et travaille à Washington, et expose actuellement à la galerie Syra Art une série d’œuvres sur le thème « Esprits en envol ». Elle croit ferme que cette partie du monde peut relever les défis et s’élever au-dessus de son lot de tourments et de déchirures. Ses toiles aux coloris chatoyants veulent rappeler l’existence de visions paisibles, dont tout un chacun a indéniablement envie et qui sont enfouies dans ce tumulte. Cela commence par un très beau tourbillonnement de derviches tourneurs qui, tout en atteignant l’état transcendantal, semblent une nuée d’oiseaux aux ailes déployées. Ailleurs, un ensemble d’oiseaux au plumage flamboyant mais aux ailes repliées sont placés dans un espace cloisonné, restreignant tout mouvement, ou la liberté et la beauté piégées, synonyme de la frustration du printemps arabe. Des visions anticoups de poing Helen Zughaib refuse de rompre le fil de l’espoir, de la paix et de l’optimisme. Elle a placé l’esthétique harmonieuse de sa culture initiale dans le cadre américain aux angles aigus de son pays d’adoption, pour mieux effectuer son transfert d’un monde à l’autre. Observatrice de ces deux mondes, elle les aborde par le biais de leurs grandes marques et de leur imagerie. Sa toile intitulée La Paix reimaginée aligne, sur fond de ciel bleu, mosquées et églises longilignes et ornées de fins motifs pastel. Il y a aussi Les Femmes vs la nuit, des silhouettes côte à côte faisant un front uni. Elle pousse plus loin la volonté de bonheur et de sérénité avec le Rêve de Sirine, une belle et sa longue chevelure étendue comme une odalisque sur les flots bleus, et La Pêche au clair de lune où tout est tranquillité, à l’ombre d’un paon stylisé, symbole du renouveau. Il y a donc chez cette artiste L’histoire est comme un conte de fées. Avec sourire, promesse des premiers essais concluants, paillette, projecteurs, costumes de scène et succès retentissants. Choriste et soliste pour des chants où les enfants apprennent discipline et pouvoir des feux de la rampe, Jonas Kaufmann, loin de passer inaperçu, est vite repéré. Et retenu. Retenu pour des études musicales dans sa ville natale, Munich, il sera l’élève très doué et apprécié de plusieurs professeurs, dont Josef Metternich. Voix ample et puissante, presque rare avec ses infinies nuances et ses éclats sombres, Jonas Kaufmann a aussi un atout physique capital. Celui de jeune premier. Avec ses cheveux bouclés noir de jais, sa carrure de rugbyman ou de footballeur, son regard d’épervier rapace, ses dons de comédien, il accumulera, dans sa jeune et brillante carrière, les rôles de héros romantiques. Braves, intrépides, séduisants et transis d’amour. Jolie palette pour des émotions qui sont la tessiture même de l’art lyrique. Éclat de l’union de la beauté et du talent. Ce qui fait rêver ces dames et rend, à juste titre, un L’envol freiné du printemps arabe. née au Liban les structures formelles orientales, les délicates touches des enluminures, des miniatures persanes et des éléments du patrimoine. Le tout ordonné dans une épure moderniste. Helen Zughaib s’est imposée par des visions anticoups de poing, mais reflétant la compréhension de l’autre à travers ses différences. Ainsi, à l’issue d’une visite officielle à Washington, le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, s’est vu offrir par le président Barack Obama l’une de ses peintures. Intitulée La Prière de minuit, elle donne à voir une suite de mosquées, à dominante verte et bleue, paisiblement imbriquées les unes dans les autres. Et en se rendant en visite officielle au Maroc, l’ancienne secrétaire d’État, Hillary Clinton, avait dans ses bagages une toile de cette même artiste, dédiée au roi Mohammad VI. Aujourd’hui, Helen Zughaib continue son vol plané vs vent debout. – Debademba (« La grande famille » en bambara) a publié fin octobre son deuxième album, Souleymane (World Village), et sera en concert à Paris le 23 avril (Cité de la musique). Cette formation interprète une musique ouest-africaine explosive et entraînante, une synthèse de diverses musiques d’Afrique (mandingue, mbalax, high life, afro-beat, musique sud-africaine). Un orgue et des cuivres apportent des couleurs jazzy et funk. Créé par le guitariste burkinabè Abdoulaye Traoré, Debademba a pris une ampleur nouvelle lorsqu’il a rencontré en 2009 le chanteur Mohammad Diaby, grandi en Côte d’Ivoire et qui maîtrise la Cinéma Premières visions Mariah Mundi s’associe avec un aventurier pour retrouver sa famille kidnappée par le mystérieux Otto Luger. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/ Debademba, un groupe né à Paris de la rencontre de deux musiciens chevronnés d’Afrique de l’Ouest, publie son deuxième album et donnera prochainement plusieurs concerts dans la capitale. Agenda ★ Mariah Mundi and the curse of the midas box de Jonathan Newman, avec Michael Sheen. Dans l’Angleterre victorienne, le jeune Pour connaître les horaires du circuit Empire, appeler le 1 269. Planète Abraj 01/292 192 Grand Cinemas 01/209 109 ABC Achrafieh Grand Cinemas 04/444 650 ABC Dbayeh Grand Concorde 01/343 143 Grand Las Salinas 06/540 970 Grand Saïda Mall 07/723 026 CinemaCity DORA 01/899 993 CinemaCity BEIRUT 01/391 691 SOUKS 03/681 000 Métropolis Cinéma01/204 080 Vox B.C. Center 01/285 582 À voir absolument À voir À voir à la rigueur Ne pas se déranger Pas vu ★★★ ★★ ★ ❍ ■ Art lyrique Une voix et un physique qui ne courent pas les rues. Héros romantique par excellence, Jonas Kaufmann, 44 ans, a déjà reçu plus de vingt distinctions et récompenses. Dont plusieurs Diapason d’or et la dernière en date est le Bayerisher Kammer Sänger. Lumière sur un ténor bavarois haut de gamme. Edgar DAVIDIAN Concorde/Las Salinas/Saïda Mall,Vox B.C. Center, CinemaCity (Dora et Beirut Souks) Paranormal activity de Christopher Landon, avec Molly Ephraim. Alors que Jesse, marqué par des forces mystérieuses, est suivi par celles-ci, sa famille essaye de le sauver. Saga Paranormal, vous n’en avez pas marre ? Grand Cinemas ABC Achrafieh/ ❍ Dbayeh/Concorde/Las Salinas//Saïda Mall, Cinemall, Vox B.C. Center, CinemaCity (Dora et Beirut Souks) Police Story encore un film de Jackie Chan. Pour les adeptes. Grand ■ Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall, Planète Abraj/City Complex Tripoli, Cinemall, Vox B.C. Center, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Galaxy, Espace ★ ★ The Butler de Lee Daniels, avec Forrest Whitaker. Inspirée librement de la vie d’Eugene Allen, l’histoire raconte la vie du majordome au parcours atypique qui accompagnera la vie de sept présidents à la Maison-Blanche. Cinemacity (Dora et Beirut Souks), Métropolis Empire Sofil/Dunes/Première, Espace, Cinemall Jonas Kaufmann, une jeune et brillante carrière. peu jaloux les hommes qui ne dénient guère toutefois l’exceptionnelle beauté de sa prestation vocale et de sa capacité de passeur d’émotion intense. Bien sûr ce sont les lieds qui l’attirent et il en chante partout dans ses nombreux voyages et récitals, tout en peaufinant et aiguisant les caractères de ses personnages avec les partitions et les livrets de Mozart, Offenbach, Bizet, Strauss, Verdi et Berg. La révélation et l’envol de sa carrière ont lieu en 1999 au Festival de Salzbourg où il campe le Dr Faust de Gounod. Dès lors, les contrats pleuvent et les sollicitations ne se font plus attendre. Infatigable voyageur, Jonas Kaufmann sera un adroit jongleur avec le temps et les latitudes. Le public l’applaudira aussi bien dans le chevalier Des Grieux que Florestan, et il sera tour à tour Néron, Tamino, Alfredo, Caravadossi et Don Carlo... Il hantera, sous les applaudissements nourris, les scènes d’Amsterdam, Hambourg, Bruxelles, Turin, Londres, la Bastille de Paris et le Métropolitan de New York. Pour ces fêtes, quoi écouter de ce ténor hors pair et dont la discographie donne déjà l’embarras du choix ? Vers ce qui a défrayé la chronique, enthousiasmé public et critiques, et fait sa réputation, bien entendu, on mettrait volontiers par conséquent sur la platine les Arias romantiques (Decca) sous la baguette de maestro Marco Armiliato. Mais tout aussi bien seraient bienvenus les Verismo Arias (aussi chez Decca) avec pour chef d’orchestre Antonio Pappano ou, pour rester exclusivement dans le sillage du génie de Roncole, l’Album Verdi (Sony) sous la férule de Giorgio Morandi. Plus qu’un petit bonheur, une écoute qui gomme le temps et brise les chaînes de toutes les servitudes. Un voyage éthéré vers un monde où le chant a le pouvoir d’un lever de soleil, la chaleur des promesses qui réconcilient avec la vie... « La Belle et la Bête », le musical de Broadway, cartonne à Paris Helen Zughaib devant le monument de George Washington recouvert de mosaïques dans l’une de ses toiles. Brèves Courrier jazz et musiques du monde, Debademba à Paris Jonas Kaufmann, ou la voie royale d’un ténor technique du chant des griots. – Album et série de concerts pour Balval. Balval (« Le vent » en romani), un groupe qui interprète une musique d’inspiration slave et tzigane s’ouvrant parfois au rock et à la chanson française avec des petits détours vers le folk et la musique cajun, sera en concert le 25 janvier à Roanne. Les cinq membres de Balval sont d’horizons très divers : la violoniste est franco-néerlandaise, le guitariste Daniel Mizrahi, fils du cinéaste Moshe Mizrahi, est israélien, et la chanteuse Awena Burgess de père américain et de mère d’origine palestinienne. Balval vient de publier Ten Hand Band (DOM Disques), son troisième album dont la grande nouveauté est l’ouverture au rock sur certaines compositions. Les chansons sont interprétées en français, en anglais et en romani – la langue des Roms qu’Awena Burgess a apprise. (Source AFP) Succès de Broadway créé en 1994, vu par plus de 35 millions de spectateurs dans 21 pays, la comédie musicale La Belle et la Bête, dans une version inspirée du dessin animé de Disney, fait un carton en France sur la scène de Mogador, temple parisien du genre depuis les années vingt, écrit Jean-François Guyot, de l’AFP. Après Cabaret, Le Roi Lion, Zorro, Mamma Mia et Sister Act, la société de production Stage Entertainment, qui importe depuis 2006 le savoirfaire de Broadway en France où elle possède Mogador, propose à Paris l’adaptation scénique en français de l’une des plus belles histoires d’amour de la littérature. Le conte, très ancien, devient populaire en France avec la version de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont en 1757. Dans un mode sombre et onirique, Jean Cocteau l’a porté à l’écran en 1946 avec Jean Marais et Josette Day. À l’affiche de Mogador, c’est la version familiale, joyeuse et colorée, imaginée par Disney en 1991 pour son 39e dessin animé, qui est donnée depuis fin octobre par une troupe de 32 comédiens, danseurs et chanteurs, accompagnée par un orchestre de sept musiciens, selon les codes de Broadway où la musique enregistrée n’a The right kind of wrong comédie romantique de Jeremiah Chechik, avec Ryan Kwanten. Jesse va essayer de convaincre une jeune fille prête à se marier qu’il est lui-même l’homme de sa vie. Comment va-t-il faire alors qu’il foire tout ? Grand Cinemas ABC Achrafieh/ produit par The Talkies et interprété par Georges Khabbaz. Lorsque dans un village libanais naît Ghadi, un garçon pas comme les autres, les esprits s’échauffent. Doit-on le garder ? Le chasser ? Comment feront ses parents pour faire accepter Ghadi. Métropolis ★★ The Hobbit (3D) de Peter Jackson, avec Martin Freeman. Second volet de la trilogie. Pour les amateurs de ce cinéma fantastique, ils ne seront pas déçus. Planète Abraj, CinemaCity (Dora ★★ The En salle Grudge Match de Peter Segal, avec Robert De Niro. Quand deux vétérans de la boxe se défient. Empire ■ Concorde, Cinemall, Vox B.C. Center, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Galaxy. ■ Bébé film libanais. Grand Concorde/ Saïda Mall, Planète Abraj/City Complex Tripoli, CinemaCity (Dora), Empire Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall 47 Ronin Keanu Reeves en nouveau samouraï. CinemaCity (Dora et Beirut Souks), ■ Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall, Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall, Planète Abraj/City Complex Tripoli ★★ Frozen film animé des studios Disney avec bonhomme de neige, rennes et toute l’ère glaciaire. Pour grands et petits. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Galaxy, Espace, Planète Abraj/City Complex Tripoli, Cinemall, Vox B.C. Center ★★★ Ghadi film libanais d’Amin Dora, Empire Sofil, Planète Abraj ■ Première Justin Bieber believes Vox B.C. Center, Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh ■ ■ Last Vegas de John Turteltaub, avec Robert De Niro, Michael Douglas et Morgan Freeman. Quand quatre copains de longue date partent à Las Vegas, c’est une occasion pour régler leurs comptes. CinemaCity (Dora et Beirut et Beirut Souks), Empire Dunes/Première, Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh, Vox B.C. Center Secret life of Walter Mitty de et avec Ben Stiller. Lorsqu’un homme coincé dans son travail va à la recherche de l’aventure autour du monde. Très drôle. CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Métropolis Empire Sofil/Première/Galaxy, Vox B.C. Center ★ ★ The Wolf of Wall street de Martin Scorsese, avec Leonardo Di Caprio. Drôle et irrévérencieux, pas vu mais promet beaucoup. CinemaCity Souks), Empire Dunes/Première, Vox B.C. Center, Cinemall ■ Pinocchio film animé. CinemaCity (Dora et Beirut Souks (Dora et Beirut Souks) Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall, Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/ Concorde, Planète Abraj/City Complex Tripoli ■ ■ Tarzan (3D) film animé de Reinhard Klooss. Lorsque la science-fiction s’invite dans l’histoire classique. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Galaxy, Cinemall, Vox B.C. Center Walking with dinosaurs film animé de Barry Cook. CinemaCity (Dora, et Beirut Souks), Empire Dunes/Espace, Vox B.C. Center, Planète Abraj . N.B. : Les programmes ci-dessus sont donnés sous toute réserve. Une vue du spectacle. pas cours. Près de 80 000 billets ont déjà été vendus, à raison de 1 500 places par jour, selon la production française, un rythme que Mogador avait connu en 2007 avec Le Roi Lion, vu au final par plus de 1,3 million de spectateurs. « Nous sommes premier des ventes Fnac, leader des billettistes français, pour les spectacles en France. Ce résultat est d’autant plus remarquable que La Belle et la Bête ne partira pas en tournée : l’infrastructure de décors est trop imposante », a indiqué à l’AFP Arnaud Cazet, directeur de la communication de Stage Entertainment. La Belle et la Bête, donnée dans la version de Broadway supervisée par le metteur en scène américain Glenn Casale, CINÉ-CLUB Potiche de François Ozon à l’Institut français de Baalbeck à 16h00. Tél. : 08/377436. Expos Randa Ali Ahmad : Rising the only way is up à Art 56th Gemmayzé rue Youssef Hayeck jusqu’au 11 janvier. Tél. : 01/570331 Cynthia Nouhra : La volonté d’être à la galerie Cynthia Nouhra Furn el-Chebback 200m après l’ordre des médecins jusqu’au 6 février. Tél. : 01/281755 Beyond Relief à la galerie Espaces éphémères Saïfi Port district centre-ville jusqu’au 31 janvier. Tél. : 01/442265 L’Empire des sens à Artheum La Quarantaine jusqu’au 6 janvier. Tél. : 71/781783 Spectrum à Art Factum Gallery jusqu’au 25 janvier. Tél. : 01/443263 Mahmood al-Daoud : In the emptiness au 392Rmeil jusqu’au 10 janvier. Tél. : 03/242193 Exposition collective à la galerie Hamazkayin Bourj Hammoud centre a enthousiasmé les premiers spectateurs et bénéficie d’un excellent bouche-à-oreille. La nouvelle production de Mogador se révèle comme l’un des plus ambitieux spectacles familiaux à l’affiche à Paris, avec un savoir-faire indéniable, des décors spectaculaires et des tableaux qui se succèdent sans temps morts, entraînant les spectateurs dans la féerie du dessin animé, très bien rendue sur scène. Les chansons et chorégraphies sont au cordeau, sans souffrir pour une fois de la traduction en français. Magie du décor Comme par magie, l’effrayant château de la Bête se transforme en place du village ou en forêt gardée par les loups. Shaghzoyan jusqu’au 10 janvier. Tél. : 01/241262 Tammam Azzam : Moi le syrien à la galerie Ayyam jusqu’au 30 janvier. Tél. : 01/374450 Henry Dakak jr., TouFic el-Zein et Lee Frederix au Rosa Maria Concept Mar Mikhaël 56 rue de Madrid jusqu’au 10 janvier. Tél. : 01/571985 Albert Camus 1913-2013 aux Instituts français de Saïda, de Nabatiyeh et de Deir el-Qamar jusqu’au 10 janvier. Tél. : 07/762744 – 07/720192 – 05/510016 Akram Zaatari : This day @ Ten à la galerie Sfeir Semler imm. Tannous La Quarantaine jusqu’au 22 mars. Tél. : 01/566550 Lamia-Maria Abillama : Your Excellencies à la galerie Tanit Mar Mikhaël après EDL jusqu’au 27 janvier. Tél. : 76/557662 Michel C. Zoghzoghi : A Vanishing World à Smogallery 77 rue du Sénégal La Quarantaine imm. Dagher jusqu’au 5 janvier. Tél. : 01/572202 Exposition collective à la galerie Alwane Saifi Village jusqu’au 31 mars. Tél. : 01/975250 Georges David Corm : Lebanese Rappelant l’univers d’Alice au pays des merveilles, les domestiques de la Bête sont d’amusants meubles vivants (lustre, horloge, commode, théière...), dédramatisent les situations où la beauté des âmes l’emporte toujours. Pour sauver son père, prisonnier de la Bête, la Belle renonce à sa liberté en prenant sa place. Le temps effacera la haine et la méfiance pour laisser place à l’amour avec le disgracieux maître du château qui se révélera le plus romantique des princes charmants. Manon Taris, repérée sur la comédie musicale Le Petit prince, est une « Belle » idéale. Yoni Amar, doublure sur plusieurs autres spectacles dont Sister Act, décroche son premier rôle titre en incarnant la « Bête ». « Cette œuvre parle à tout le monde. La version de Broadway était un peu plus enfantine. À Paris, nous avons développé les caractères et la sincérité des personnages. Le second degré s’y prêtait moins, mais l’humour n’a pas été mis de côté », a expliqué à l’AFP Véronique Bandolier, metteur en scène résidente à Mogador. « La comédie musicale est un art à part entière. C’est une pièce de théâtre mise en musique, projetant le spectateur dans une autre dimension. » Painterly humanism à Art Gallery de l’AUB jusqu’au 19 avril. Tél. : 01/350000 ext. : 4375 Paul Guiragossian : The Human Condition au Beirut Exhibition Center BIEL jusqu’au 6 janvier. Tél. : 01/962000, ext. : 2883 Exposure 2013 et Niko Koronis : LED is more au Beirut Art Center Jisr el-Wati Adlieh jusqu’au 11 janvier. Tél. : 01/397018 Haig Aivazian à la galerie Sfeir Semler La Quarantaine imm. Tannous jusqu’au 5 janvier. Tél. : 01/566550. Théâtre Al-Sayyida au Casino du Liban à 20h30 jusqu’au 5 janvier. Tél. : 01/999666 Kan ya Ma kan au théâtre Caracalla à 20h45 jusqu’au 5 janvier. Tél. : 01/999666 Spike Heels au théâtre Monnot à 20h30 jusqu’au 19 janvier. Tél. : 01/202442 – 01/999666 ossa kbiré à l’hôtel Monroe à 21h30. Tél. : 03/217062 Comedy Night au Playroom à Zalka près Mobili Top à 21h30. Tél. : 70/757500. Carnet samedi 4 janvier 2014 Pour placer vos annonces Carnet à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Carnet ». Pour les hommages, s’adresser à Mlle Thérèse SABER. Tél. : 05/956444. Nécrologie Son père Arthur Son épouse Sandra Husseini Ses enfants Shelby et Mathias Arthur ainsi que les familles Norberg, Husseini, Achkar, Jreissati, Ayoub et Tawil ont la douleur d’annoncer le décès de THOMAS GREGORY NORBERG Les funérailles auront lieu aujourd’hui samedi 4 janvier à 15h30, en l’église Saint-Georges, à Khreibeh, Hadeth, ancienne route de Baabda. Les condoléances seront reçues aujourd’hui samedi 4 et demain dimanche 5 janvier, de 11h à 18h, dans le salon de l’église. z Les sœurs du Bon Pasteur Liban-Syrie Faouzi Abou Jaoudé et famille La famille de feu Fayez Abou Jaoudé Raymond Abou Jaoudé et famille ainsi que les familles Abou Jaoudé, Asmar, Badr et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur de faire part du décès, survenu vendredi 3 janvier 2014, de leur regrettée sœur, belle-sœur et tante Sœur MARIE-ROSE FOUAD ABOU JAOUDÉ L’absoute sera donnée aujourd’hui samedi 4 janvier à 15h, en l’église Notre-Dame de l’Annonciation, à Aïn Saadé. Les condoléances seront reçues avant l’absoute à partir de 10h, ainsi que demain dimanche 5 janvier, de 10h à 18h, dans le salon du couvent du Bon Pasteur, Aïn Saadé. Prière de remplacer les couronnes par des dons au couvent des sœurs du Bon Pasteur, Aïn Saadé, et de considérer cet avis comme tenant lieu de faire-part personnel. z Les associés et les employés de la société 961 BEER ont la douleur de faire part du décès de leur partenaire THOMAS GREGORY NORBERG Condoléances Leila Geryès Raï Me Alain Gemayel, son épouse Chahira Lee Yehya Khodr Me Aline, épouse Me Abdallah Wafic Fawaz, et leurs enfants : Christopher et Caithleen Diana, épouse Dany Fahd Succar Émile Gemayel, ses enfants et leurs familles Yaacoub Gemayel, ses enfants et leurs familles Souad, Vve Édouard, et famille Salwa, Vve Hanna, ses enfants et leurs familles Émilie, Vve Chafic, ses enfants et leurs familles Nayla, Vve Gergès, ses enfants et leurs familles ainsi que les familles Gemayel, Abou Doumit, Sayyah, Raï, Khodr, Fawaz, Succar, Awad, Eid, Rayès, Younès, et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur de faire part du décès, survenu mardi 31 décembre 2013, de leur regretté époux, père, beau-père, grand-père, frère, beaufrère et oncle Me cheikh IBRAHIM RACHED GEMAYEL Les condoléances seront reçues aujourd’hui samedi 4 janvier, de 11h à 19h, dans le salon de l’église Notre-Dame des Secours, à Aïn el-Kharroubé, ainsi que demain dimanche 5 janvier au domicile du défunt, à Rabieh, rue n° 9-B, derrière hôpital Serhal, immeuble John Moufarrège. Me Antoine Khoury el-Hélou Wajih Khoury el-Hélou, son épouse Renata Gulisova et leurs enfants Maya Khoury el-Hélou et famille Philippe Fiani, époux de feue Lilia, et ses enfants Jacqueline Hélou, Vve Assaad Daou, et ses enfants (à l’étranger) Me Georges Daou, son épouse Zeina Farah et leurs enfants Corine, épouse Wadih Maroun, leurs enfants et leurs familles Najah, épouse Boutros Khoury el-Hélou, leurs enfants et leurs familles ainsi que les familles Khoury el-Hélou, Daou, Chucri, Gulisova, Khallouf, Fiani, Maroun, Hélou, Farah, Salhab, Harfouche, Inga, Dahdah, tous les habitants de Baabda et de Batroun ont la douleur de faire part du décès de leur regrettée épouse, mère, belle-mère, grand-mère, sœur, belle-sœur et tante YOLANDE JOSEPH DAOU épouse Me Antoine Khoury el-Hélou Les condoléances seront reçues aujourd’hui samedi 4 et demain dimanche 5 janvier, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Mar Abda et Phocas, à Baabda, puis mardi 7 janvier, de 11h à 18h, dans le salon de la cathédrale Saint-Estéphan, à Batroun. z Rita Saliba Jean Chaoui Tania Chaoui Marlène et famille (à l’étranger) Mireille et famille (à l’étranger) André Georges Chaoui ont la douleur d’annoncer le décès de leur regretté époux, père, frère, oncle et cousin Dr RAJA’I JEAN CHAOUI Les condoléances seront reçues aujourd’hui samedi 4 et demain dimanche 5 janvier, de 11h à 18h, dans le salon de l’église SaintMichel, rue du Fleuve. Quarantième Pour le quarantième jour du décès du regretté ABDEL-JALIL YACOUB ARABI une messe sera célébrée pour le repos de son âme, demain dimanche 5 janvier à 10h30, en la cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation des syriaques-catholiques, place du Musée. La famille du disparu prie les parents et amis de s’associer à ses prières. z Pour le quarantième jour du décès de la très regrettée ANNA CARAPIPÉRIS née Malaxos une messe sera célébrée pour le repos de son âme, aujourd’hui samedi 4 janvier à 12h, en l’église Saint-Élie des grecs-orthodoxes, à Mtayleb. La famille de la défunte prie les parents et amis de s’associer à ses prières. Commémoration Pour la première commémoration du décès de la regrettée MIJOU SALIM CHÉBLI née Kyriakos Saad une messe sera célébrée pour le repos de son âme, aujourd’hui samedi 4 janvier à 12h, en l’église Saint-Joseph de La Sagesse, Achrafieh. Prière de considérer cet avis comme tenant lieu de faire-part personnel. z Pour la première commémoration du rappel à Dieu du regretté NADIM MICHEL JAHEL une messe sera célébrée pour le repos de son âme, mardi 7 janvier à 12h, en l’église Saint-Sauveur, rue Monnot. Pensée pieuse z Georgette Chidiac Dr Abdallah Chammas, son épouse Zeina Merhej et famille Me Edmond Chammas, son épouse Me Rita Selwan et famille René Chammas Nayla Chammas Jean Chammas et famille La famille de feu Karim Chammas Victoria Chammas, Vve Alfred Khozami, et famille Dr Nassim Daher et famille Blanche Daher, épouse Toni Najem, et famille Yolla Daher, épouse de l’ingénieur Rahif Fayad, et famille ont la douleur de faire part du décès de leur regrette époux, père, beau-père, grand-père, frère et oncle NADIM ABDALLAH CHAMMAS Les condoléances seront reçues aujourd’hui samedi 4 janvier, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Notre-Dame, à Amioun, ainsi que lundi 6 janvier, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Saint-Nicolas, Achrafieh, Beyrouth z Araxi Georges Fleifel Hani, son épouse Irma et leurs enfants : Rana et Shakib-Peter Najwa, épouse Peter Shebaya, et leurs enfants : Tarek et famille, Mariam et famille, Sirine et famille, et Halim ainsi que les familles el-Ashkar, Tawil, Fleifel, Habib, Shebaya, Abou Assly, Sahyouni, Tayeh, Tannous, Haddad, Abou Jaoudé, Barbara, Yazgur et leurs alliés au Liban et à l’étranger. ont la douleur de faire part du décès, survenu samedi 28 décembre 2013, de leur regretté époux, père, beau-père, grand-père, oncle, beau-frère et arrière-grand-père SHAKIB AMIN EL-ASHKAR Les condoléances seront reçues aujourd’hui samedi 4 janvier, de 11h à 19h, et dimanche 5 janvier, de 14h à 19h dans le salon de l’église évangélique nationale à Rabieh, New Naccache. z Pour la première commémoration du rappel à Dieu de JOSEPH ABDO KASSAB une pensée pieuse est demandée à tous ceux qui l’ont connu et aimé. « La sève du cèdre, bouquet de musiques libanaises » au Collège de Jamhour 19h, à l’auditorium Naoum Khattar, bâtiment Wafic Rida Saïd, au collège. Les bénéfices de ce concert seront reversés aux bourses scolaires. Les billets seront disponibles pour la vente à l’accueil du Centre sportif et à l’entrée du Centre culturel. Pour plus d’informations, appeler le 05/924 002 Aide humanitaire Centre social du CJC – cas 4613 Une femme âgée de 54 ans, mère d’enfants en bas âge, souffre d’insuffisance rénale, est sous séances de dialyse. Périodiquement, elle a besoin d’un traitement coûteux et suivi, qui n’est pas assuré toujours par le ministère de À l’occasion de son 50e anniversaire, le nouveau Concours de dessin Fabriano a été lancé le 4 novembre 2013 avec cinq thèmes d’actualité qui sont les suivants : - Dites-le avec le cœur - Imaginez vos bus scolaires comme vous rêvez de les avoir - Imaginez nos ancêtres, vivant comme nous, il y a 5 000 ans - Découvrez la faune, la flore et le patrimoine culturel de la réserve naturelle de Jabal Moussa - Fêtez avec Fabriano ses cinquante ans d’existence. La date limite de remise des dessins a été fixée au samedi 31 mai 2014. Ce concours de dessin, initié en 1964 par M. Raymond Nahas, intéresse plus de 100 000 élèves, chaque année, dont l’âge varie entre 5 et 25 ans, pouvant réaliser plusieurs dessins afin d’augmenter leurs chances de gagner. Chaque élève est prié de mentionner au verso de la Santé. Souhaiterions réunir la somme de 300 000 LL comme contribution à ce cas. Le cas 4612 est couvert. Merci. Fransabank – Tabaris n° 20.10.0302648.03. Tél. : 01/335844, cell.: 70/145301, après-midi 01/335750. son dessin son nom et son prénom, son âge et le nom de son établissement scolaire. Tous les dessins présentés à Fabriano devront être obligatoirement réalisés sur carton Fabriano dans les formats A4 ou A3. Toutes les écoles et universités intéressées sont priées d’appeler aux numéros suivants afin de leur envoyer un délégué : 01/810159 – 01/807725 – 04/718881-2-3 – 03/301303 – 03/301304 – 03/278271 – 03/404443. Ce concours est réalisé en partenariat avec Heartbeat, Roadster Diner, Commercial Insurance, A.N. Boukather, Otokar, Apave, Sidon British Museum Excavations, Jabal Moussa, ainsi qu’avec la coopération de L’Orient-Le Jour, L’OrientLe Jour Junior, l’ACIL et Patrick Saad Graphic Workshops. Détails supplémentaires sur la page Facebook/Concours Fabriano de dessin. Rotary Clubs de Beyrouth et de Baabda Une réunion statutaire conjointe des Rotary Clubs de Beyrouth et de Baabda se tiendra le lundi 6 janvier à 19h au restaurant Tawlet, Mar Mikhaël. Les rotariens et les rotariennes ainsi que leurs invités seront les bienvenus. Déjeuner des seniors de l’UFE L’UFE – représentation du Liban invite tous ses aînés français et franco-libanais âgés de plus de 65 ans à son traditionnel déjeuner des seniors, le samedi 11 janvier à 12h30, au Centre sportif, culturel et social du Collège Notre-Dame de Jamhour. Pour le transport, des cars UFE seront mis à la disposition de ceux qui le désirent. Les places sont limitées et les inscriptions sont obligatoires aux numéros suivants : 04/871551 et 03/173355. La carte UFE 2013 sera demandée à l’entrée. Bourses offertes par la Roumanie aux étudiants libanais L’ambassade de Roumanie à Beyrouth souhaite annoncer que le gouvernement roumain offre des bourses universitaires aux citoyens libanais et étrangers pour l’année scolaire 20142015. Les 85 bourses sont attribuées pour les études universitaires et postuniversitaires en Roumanie, au moyen de la sélection des dossiers de candidature organisée par le ministère des Affaires étrangères et le ministère de l’Éducation. Les bourses sont accordées pour trois niveaux d’études : licence, maîtrise et doctorat. La priorité sera accordée aux candidats qui postulent pour sciences politiques et administratives, des études de l’éducation, de la culture et civilisation roumaine, journalisme, études techniques, de pétrole et du gaz, des études agricoles, médecine vétérinaire, architecture, art. Les demandes dans d’autres domaines seront également prises en compte. Afin de promouvoir la langue et la culture roumaine, les bénéficiaires des bourses doivent étudier uniquement dans La rencontre annuelle des Franciscaines missionnaires de Marie (Badaro) est reportée à la fête de la Chandeleur, samedi 1er février à 10h30. La messe sera suivie d’une rencontre d’échange de vœux pour l’année 2014. RSVP : 01/380332 – 03/827254 À l’occasion de la fête de Noël de l’Église arménienne-orthodoxe, le catholicos Aram Ier célébrera l’office divin le lundi 6 janvier à 10 heures, en la cathédrale d’Antélias. Le catholicos procédera à son DOCTORS AT HOME 01/444400 Home Care Lebanon : 01/388344 Liban Le Musée de Cilicie - Antélias 10h00 à 17h00, fermé lu. Tél.: 04/523461 Le Musée archéologique de l’AUB 09h00 à 17h00, fermé sa./ di. Tél.: 01/340549 SERVICES PUBLICS Communications internationales : 100 Information (télé.) : 1515 Ogero (réparations des lignes téléphoniques) : 139 Aéroport : 150 Électricité du Liban : 01/442720 Office des eaux de Beyrouth : 01/386760 Le Musée Pépé Abed, Byblos, 10h00 à 18h00 Le Musée du savon, rue Moutran, Médina de Saïda, 09h00 à 18h00, fermé vendredi. Tél.: 07/733353 Robert Mouawad Museum rue de l’Armée, Zokak el-Blatt. Tél.: 01/980970 Musée Terbol, écomusée de la Békaa 09h00 à 18h00, fermé lu. Planète de la découverte Musée des sciences pour enfants, rue Omar Daouk centre-ville. Tél.: 01/980650. Musée du palais de Beiteddine 10h00 à 18h00, fermé lu. Tél.: 05/503650 Le Musée du palais Debbané vieille ville de Saïda, 09h00 à 18h00, fermé le vendredi. Tél.: 07/720110 Musée Marie Baz, palais Fakhreddine II, Deir el-Qamar, 8h30 à 20h00. Tél.: 05/511666 Musée maritime Tél.: 01/891548 – 03/626069 Le Musée de la préhistoire libanaise rue de l’Université Saint-Joseph, ma./me./ve./ sa. 09h00 à 15h00. Tél.: 01/339702 -2/6° 9/19° 5/12° 1/13° 1/13° 12/19° 2/14° Musées Le Musée national de Beyrouth ouvert tous les jours de 09h00 à 17h00 sauf les lundis. Tél. : 01/612295 homélie à 11 heures et bénira les eaux à 11h30. Il recevra par ailleurs les félicitations ce jour-là, de midi à 13h30 et de 16h à 19h, puis le mardi 7 janvier, de 10h à 13h. Météo Annuaire Forces de Sécurité Intérieure : 112 Pompiers : 175 Défense civile : 125 Croix-Rouge : 140 la langue roumaine. Les candidats qui ne connaissent pas le roumain se verront offrir une année préparatoire supplémentaire pour étudier la langue. La bourse consiste en un enseignement gratuit, l’hébergement gratuit en conformité avec les règlements de l’enseignement et un petit soutien financier pour les dépenses. La date limite pour la soumission des dossiers de candidature à l’ambassade de Roumanie à Beyrouth est le 31 janvier 2014. Les dossiers de candidature soumis directement au ministère des Affaires étrangères ou au ministère de l’Education, ainsi que les dossiers de candidature reçus après la date limite annoncée ne seront pas pris en considération. Pour obtenir toutes les informations nécessaires sur les bourses (conditions, les documents nécessaires, le calendrier d’inscription), les candidats doivent consulter le site Web de l’ambassade de Roumanie au Liban à http ://beirut.mae.ro et http :// www.mae.ro/en/node/10251 Aram Ier célébrera la messe pontificale de la Noël des Arméniens Anciennes des Franciscaines missionnaires de Marie Appels d’urgencE Concert Le Centre du patrimoine musical libanais – Espace Robert Matta (CPML) du Collège Notre-Dame de Jamhour organise un concert « La sève du cèdre, bouquet de musiques libanaises », avec Christine Marchais au piano et Marc Sieffert au saxophone, deux compositeurs spécialement venus de Paris, le mardi 21 janvier à Concours Fabriano de dessin 2014 7 Le pressoir à mélasse traditionnel à Ras-Baalbeck. Tél. : 03/360805 Musée maritime : Les merveilles de la mer, Jdeidet el-Metn. Tél.: 01/891548. Musée du Patrimoine libanais Aïn Najm, Beit Méry de 8h30 à 17h00. Tél.: 03/850800. 8/20° Vent N-O à N-E – 10 à 30 km/h. Humidité 50 à 70 %. Visibilité bonne. Mer peu agitée, 19°. Temps relativement stable sur le BMO. Aujourd’hui, temps peu nuageux, accompagné d’une légère baisse des températures. Des pluies intermittentes et légères peuvent être attendues en hauteur. Demain, temps partiellement nuageux, accompagné d’une légère baisse dans les températures. Pluviométrie BEYROUTH-AÉROPORT • De jeudi 8h à vendredi 8h : 0 mm. • Depuis septembre : 235,6 mm. • Au cours de la même période de l’année dernière : 448,2 mm. • Moyenne sur 30 ans : 339 mm. ZAHLÉ • De jeudi 8h à vendredi 8h : 0 mm. • Depuis septembre : 157,4 mm. • Au cours de la même période de l’année dernière : 360,4 mm. • Moyenne sur 30 ans : 222 mm. TRIPOLI • De jeudi 8h à vendredi 8h : 0 mm. • Depuis septembre : 250,9 mm. • Au cours de la même période de l’année dernière : 440,7 mm. • Moyenne sur 30 ans : 356 mm. Moyen-Orient Abou Dhabi 17/22° Dubaï 16/23° Amman 6/13° Istanbul 8/9° Ankara -3/6° Le Caire 11/19° Bagdad 8/16° Mascate 18/23° Damas 6/13° Nicosie 8/17° Djeddah 20/26° Riyad 20/27° Doha 14/22° Téhéran -1/7° International Alger 12/19° Marrakech 8/21° Amsterdam 4/8° Marseille 7/12° Athènes 9/15° Milan 4/6° Berlin 3/7° Minsk -1/1° Bucarest -1/6° Montréal -16/-16° Budapest 3/8° Moscou -3/-1° Buenos Aires 19/32° Munich 1/8° Bruxelles 4/9° New York -6/-3° Copenhague 4/6° Paris 5/9° Dublin 5/6° Prague 2/6° Genève 2/7° Rio de Janeiro 23/26° Kiev -1/2° Rome 11/14° Lisbonne 11/15° Tunis 11/19° Londres 6/9° Varsovie 1/7° Madrid 2/11° Vienne 4/8° Économie 8 samedi 4 janvier 2014 S&P 500 Dow Jones Nasdaq 100 Euro Stoxx 50 CAC 40 –0,03 % +0,17 % –0,70 % +0,47 % +0,48 % 1 831,4 16 470 3 538,7 Bourse de Beyrouth Volume Les valeurs – BLOM Stock Index 8 782 Solidere A 659 Solidere B – Solidere - GDR – Bank Audi - SAL 3 600 Bank Audi - GDR – Bank of Beirut 22 000 Byblos Bank – BEMO Bank – BLOM Bank – BLOM Bank - GDR – Rasamny Younis Motor – Holcim Liban SAL Taux de change (L.L.) Devise Dollar US Livre syrienne Dinar irakien Dinar koweïtien Dinar jordanien Dinar bahreïni Dirham EAU Rial qatari Rial saoudien Livre égyptienne Livre sterling Franc suisse Yen (100) Franc CFA (1 000) Dol. canadien Dol. australien Euro Prix Var. (%) Montant 1 155,03 11,11 11,11 10,90 6,30 6,60 19 1,55 1,84 8,25 8,80 0 +0,82 –0,18 0 0 +1,69 0 –1,27 0 0 0 – 98 363 7 324 N/A N/A 23 760 N/A 34 200 N/A N/A N/A 3,50 15,66 0 0 N/A N/A Achat 1 501 10,59 1,29 5 257,44 2 118,56 3 981,43 408,66 412,25 400,26 215,73 2 470,20 2 440,07 14,39 2,92 1 476,64 1 983,72 2 048,26 Vente 1 514 10,69 1,30 5 302,98 2 136,91 4 015,92 412,20 415,82 403,72 217,60 2 491,59 2 462,07 14,51 2,95 1 489,42 2 000,90 2 066,00 Taux croisés £ GBP CHF ¥ YEN € EUR – 1,64 1,10 0,0096 1,3605 £ Sterling 0,60 – 0,67 0,0058 0,82 CHF Franc suisse 0,90 1,48 – 0,0087 1,23 104,57 171,73 115,54 – 142,32 0,73 1,20 0,81 0,0070 – $ Dollar US ¥ Yen € Euro Taux d’intérêt Devise 2 j. 1 m. 3 m. 6 m. 1 an $ USD 0,25 0,16 0,23 0,34 0,58 £ GBP 0,50 0,48 0,52 0,61 0,90 CHF 1,00 –0,005 0,02 0,08 0,21 ¥ YEN 0,10 0,10 0,14 0,20 0,37 € EUR 0,25 0,18 0,25 0,35 0,51 Pétrole WTI +0,69 % –1,25 % 16 291,3 Or 94,3 1 237,7 +1,07 % Nom Rendement Euro obligations libanaises - 5 ans Euro obligations libanaises - 10 ans Obligations américaines - 10 ans Obligations du Trésor français - 10 ans Obligations du Trésor allemand - 10 ans Obligations du Trésor britannique - 10 ans Obligations du Trésor japonais - 10 ans L’Europe de 2014 Rendons à César ce qui revient à César : alors que ça n’a pas toujours été évident, les autorités européennes ont réussi à sauver l’euro. Aujourd’hui, plus personne ne suggère que l’euro pourrait prendre fin, ce qui, étant donné qu’une monnaie repose sur la confiance, assure sa pérennité. D’accord, l’euro est sauvé. La question fondamentale est peut être : l’Europe a-t-elle encore une envie d’avenir ? Le continent est vieillissant et garde, même dans son marasme, une grande qualité de vie, en tous les cas pour beaucoup de citoyens (et tous ceux qui détiennent les leviers de pouvoirs). Regardons la France : oui, « le pays est en crise » mais, honnêtement, pour une famille qui possède sa maison et a des emplois stables (dont un aux 4/5es dans la fonction parapublique pour madame) dans une zone périurbaine, la vie est franchement pas mal. On mange bien, on vit bien. Monsieur et madame sont « contre » la crise et pensent qu’il faut « faire quelque chose ». 5,24 % 6,44 % 2,99 % 2,55 % 1,94 % 3,02 % 0,73 % Mais si le « quelque chose» c’est « précariser » monsieur et faire que madame travaille plus tard afin que l’immigré, qui habite dans les barres de béton de l’autre côté de l’agglomération et qui galère depuis des années puisse avoir un emploi, monsieur et madame risquent d’être beaucoup moins d’accord. En fait, la crise et la stagnation profitent à monsieur et madame. C’est ça le problème de l’Europe. Ce n’est pas ses politiques, ses élites, ses patrons, aussi déficients soient-ils. Dans une démocratie, on a les élites qu’on mérite. Le problème c’est que pour monsieur et Medame tout-le-monde, la crise leur profite. Donc on vote pour des candidats qui proclament « la rupture » et « le changement » dont on sait, au fond, qu’ils ne rompront et ne changeront rien. Parce qu’on se dit qu’on veut que ça change, mais au fond, on ne veut pas que cela change. 2014 sera-t-elle une année de stagnation ou de reprise ? On n’est pas optimiste... En partenariat avec www.fidus.com.lb 20,2 +0,51 % Euro 1,3605 –0,51 % Yen 104,5 +0,34 % Un foie gras 100 % de chez nous Entreprise La ferme Saint-Jacques, établie dans la région de Bechtoudar sur les hauteurs de Batroun, est depuis 10 ans l’unique élevage de canards du Moyen-Orient. Retour sur un savoir-faire artisanal qui contribue aussi à revigorer la région de Batroun. L’an dernier, le ferme a élevé 22 000 canards de souche française, exclusivement nourris au maïs. Le foie gras, un mets que l’on associe généralement aux spécialités culinaires françaises, est, depuis une dizaine d’années, disponible au Liban en version 100 % made in Lebanon. À la base du projet, cinq associés qui y croient dur comme du fer. « La chaîne de production est totalement réalisée au Liban », explique une des fondatrices et directrice marketing du label La Ferme Saint-Jacques, Jihane Féghali. L’appellation vient du fait qu’elle est située sur les terres du couvent SaintJacques, près du village de Douma. De la reproduction de canards à la distribution, en passant par l’abattage, l’alimentation et l’empaquetage, toutes les étapes sont effectuées au Liban, indique non sans fierté Mme Féghali, qui met en avant le volet social du projet, à savoir une redynamisation de l’emploi dans une région aride et donc a priori peu favorable à l’agriculture. Avec un investissement initial de 800 mille dollars obtenus grâce à un prêt agricole et deux prêts Kafalat, La Ferme Saint-Jacques se met lentement mais sûrement en place. Désormais la seule conserverie artisanale de la région Mena propose 40 produits dérivés à ses clients : des foies gras crus ou mi-cuits, en terrine ou en conserve, des confits, des gésiers, des magrets, etc. La vente des produits La Ferme Saint-Jacques se fait dans les hôtels, restaurants et cafés, mais aussi dans les supermarchés et les épiceries fines. 40 % de la production est destinée à l’export, souligne Jihane Feghali, qui précise que le label la ferme Saint-Jacques est sur les marchés de Jordanie, du Koweït, de Dubaï et du Qatar. La responsable regrette de ne pouvoir exporter vers les marchés européens en raison des barrières protectionnistes à la production. La ferme Saint-Jacques, qui compte aujourd’hui quelque 35 salariés et dont le chiffre d’affaires s’élève à 1,2 million de dollars, a déjà fait l’unanimité des chefs français établis au Liban. « Paradoxalement, les plus réticents sont les chefs libanais », affirme La ferme Saint-Jacques compte désormais 40 produits dérivés. Mme Féghali, qui explique que, comme le canard ne fait pas partie des habitudes culinaires libanaises, il faut encore redoubler d’efforts pour habituer le public à ce type de goût. L’entreprise est pourtant la première au MoyenOrient à avoir obtenu la certification ISO 22 000, une certification « très difficile à obtenir », précise Jihane Féghali qui avoue non sans fierté qu’elle compte parmi ses plus fidèles clients l’ambassade de France et que certains des produits sont proposés sur les vols Air France au départ de Beyrouth. Le mois de décembre représente 30 % du chiffre d’affaires annuel de la société, « ce qui n’est pas une proportion élevée à Énergie Bons du Trésor Argent Liban Rana ANDRAOS $ USD Devise 4 247,7 3 074,4 Nikkei Achat de transformateurs électriques pour Tripoli, Achrafieh et la banlieue sud Le ministre sortant de l’Énergie et de l’Eau Gebran Bassil a signé hier avec le groupe libanais Matelec un contrat pour l’achat et l’installation de transformateurs à gaz comprimé pour trois centrales électriques à Tripoli, à Achrafieh et dans la banlieue sud de Beyrouth. Cet accord, signé avec le directeur général de Matelec Sami Saghir et en présence du directeur général d’Électricité du Liban (EDL) Kamal Hayek, fait partie du plan d’urgence visant à augmenter la production électrique de 700 mégawatts. « Le contrat est d’une valeur de 108 millions de dollars et nous sommes heureux de le conclure avec une société libanaise qui a présenté la meilleure offre », a affirmé M. Bassil. Selon lui, les défis pour une bonne distribution électrique restent nombreux « à cause notamment des câbles à haute tension qui posent problèmes dans certaines régions comme à Mansourieh ». « Alors que le pays vit ses heures les plus sombres au rythme des attentats, nous essayons de redonner à la vie quotidienne son dynamisme, Le ministre Bassil signant avec le directeur général de Matelec un contrat d’une valeur de 108 millions de dollars. en installant par exemple dans la banlieue sud de nouveaux transformateurs électriques », a indiqué le ministre sortant de l’Énergie et de l’Eau, ajoutant que « c’est par cette voie que nous combattrons ceux qui cherchent à semer la mort ». comparer avec la France dont le mois de décembre représente 70 % des ventes pour les producteurs de foie gras ». Cette part timide est due au fait que les distributeurs locaux préfèrent mettre en avant les produits importés du fait qu’ils ne peuvent pas renvoyer les invendus, explique Mme Féghali. Les produits de la ferme Saint-Jacques sont en moyenne 30 % moins chers que les produits importés « pour une qualité égale ou supérieure », ajoute-t-elle. Toutefois, elle tient à préciser que les produits importés peuvent être conservés deux ans puisque le foie gras est cuit à des températures très élevées, ce qui le rend plus proche du pâté. « À la ferme Saint-Jacques, nous abattons deux fois par semaine et donc la fraîcheur de notre foie gras cuit au torchon ne nous permet pas une conservation qui va audelà de deux mois », souligne-t-elle. Au-delà d’un savoir-faire 100 % local et de clients de plus en plus séduits, c’est également les bienfaits de la viande de canard que Jihane Féghali met en avant. Longtemps boudée par les personnes obnubilées par le « manger sain », la viande de canard, même si elle est calorifique, est riche en acides gras mono-insaturés et contribue à la prévention des troubles cardio-vasculaires et du diabète, précise-t-elle. Alors, oubliée la culpabilité postfêtes... Le foie gras ? On en reprendra bien un peu. Brèves Choucair inquiet pour l’avenir des PME « si le vide institutionnel persiste » Le président de l’Union des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture, Mohammad Choucair, a reçu hier son homologue à la tête de l’Association des commerçants d’Achrafieh, Tony Eid. Ils se sont penchés sur la situation économique actuelle du pays et les conséquences négatives de l’instabilité politico-sécuritaire sur l’activité du secteur commercial. « Le secteur privé libanais a connu de lourdes pertes en 2013 », a déploré à cette occasion M. Choucair, exprimant ses craintes pour l’avenir des petites et moyennes entreprises (PME) « si le vide institutionnel persiste en 2014 ». Le ministère de l’Agriculture dévoile les résultats de Telefood Une conférence de presse s’est tenue hier au siège du ministère de l’Agriculture pour présenter les résultats du programme Telefood pour la période 2012-2013. Financé par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ce programme vise à soutenir les petits agriculteurs et améliorer leurs conditions de vie. « Quelque 60 projets de petite envergure ont été mis en place depuis 1997 dans le cadre de Telefood, à raison d’un financement de 5 000 dollars environ par projet et d’un taux de réussite de 90 % », a précisé le ministre sortant de l’Agriculture, Hussein Hajj Hassan. Moyen-Orient Devises L’inflation à 7,4 % en Turquie en 2013, nettement au-dessus des prévisions L’inflation a atteint 7,4 % au cours de l’année 2013 en Turquie, au-dessus des prévisions de la Banque centrale et du gouvernement qui anticipaient une hausse des prix de 6,8 % seulement, a annoncé hier l’Institut turc de la statistique (Tüik). L’indice des prix a progressé de 0,46 % au mois de décembre, essentiellement à cause de la hausse des prix de l’alimentation et des transports, a précisé l’institut. L’inflation a dépassé toutes les prévisions en raison essentiellement de la chute de la devise turque, touchée de plein fouet depuis l’été par le resserrement monétaire annoncé par la Réserve fédérale américaine (Fed) qui a frappé tous les pays émergents. Cette crise, qui a vu la livre turque (TL) perdre plus de 15 % depuis janvier, avait contraint la Banque centrale turque et le gouvernement à réviser leurs prévisions d’inflation de 6,2 % à 6,8 % pour 2013, et de 5 % à 5,3 % pour 2014. En 2012, l’inflation avait atteint 6,2 % en Turquie. « Nous nous attendons à ce que l’affaiblissement continu de la monnaie se reflète de plus en plus dans les chiffres de l’inflation », a commenté Gökçe Celik, économiste à la Finansbank, citant notamment les prix du gaz et de l’électricité, liés aux fortes importations d’énergie. « En outre, nous pensons que la pression à la baisse sur la TL va s’intensifier, alors que les tensions politiques actuelles s’ajoutent à l’évaluation déjà négative provoquée par les importants déséquilibres extérieurs de la Turquie dans un environnement de mouvements de capitaux très volatils », a ajouté Mme Celik. Depuis le 17 décembre, la devise turque subit, comme la Bourse d’Istanbul, le contrecoup du scandale de corruption qui fait tanguer le gouvernement du Premier ministre islamo-conservateur, Recep Tayyip Erdogan, à la veille des élections municipales de mars et présidentielle d’août 2014. Après avoir atteint son plus bas niveau historique à 2,18 TL pour un dollar jeudi, la livre s’échangeait hier à la mi-journée à 2,1737 TL pour un dollar, tandis que le principal indice de la Bourse stambouliote reculait de 0,39 % à 66 726,25 points. (Source : AFP) Économie 9 samedi 4 janvier 2014 International Industrie : l’Hexagone à contre-courant du rebond européen Rendre des forces à l’économie mondiale Par Christine LAGARDE Enquête « Les entreprises interrogées mentionnent un climat d’incertitude persistant », affirme la société Markit. L’Europe qui redémarre alors que la France piétine : c’est la conclusion de l’enquête de décembre de la société Markit auprès des industriels, qui montre des Français paralysés, alors que les Allemands, mais aussi les Espagnols vont de l’avant. « Les fabricants français signalent une nouvelle détérioration de la conjoncture dans le secteur manufacturier français en décembre. L’indice des acheteurs PMI se replie de 48,4 en novembre à 47,0 » le mois dernier, soit le plus bas niveau depuis 7 mois, a indiqué Markit, qui souligne que « les replis de la production et des nouvelles commandes se renforcent », tandis que « le recul de l’emploi s’accélère ». Lorsque l’indice dépasse les 50 points, cela signifie que l’activité progresse, tandis qu’elle se replie s’il est en dessous de ce seuil, comme en France. Selon Jack Kennedy, économiste chez Markit, « le secteur manufacturier français termine l’année 2013 sur une note décevante », et « les entreprises interrogées mentionnent un climat d’incertitude persistant ». Selon lui, un « retournement de situation ne se profile pas encore à l’horizon ». Les données françaises contrastent avec les enquêtes menées par Markit dans le reste de la zone euro et qui ont été publiées jeudi. L’indice PMI d’activité dans l’industrie de l’ensemble de la zone euro atteint ainsi en décembre son plus haut niveau depuis 31 mois et affiche sa plus forte progression en plus de deux ans et demi, à 52,7 points contre 51,6 en novembre. Cette embellie européenne généralisée est portée en particulier par l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie, trois pays qui, selon Markit, ont enregistré en décembre leur plus forte croissance d’activité dans l’industrie depuis le premier semestre 2011. La Grèce, qui part d’une situation économique particulièrement dégradée, retrouve, elle, un niveau de PMI qu’elle n’avait plus atteint depuis quatre ans. Du côté des économistes, le retard pris par la France sur le reste des Européens, mais aussi les bonnes performances de l’Espagne ne surprennent pas. Le PMI « n’est pas une bonne nouvelle » et montre « qu’au minimum, la France est à la traîne », indique ainsi Frederik Ducrozet chez Crédit agricole CIB, qui discerne en particulier un « réel écart entre l’Espagne et la France », deux pays dont les structures industrielles sont selon lui assez similaires pour autoriser une comparaison pertinente. « L’Espagne est en avance dans le rebond », juge l’économiste, qui rappelle toutefois que le pays, soumis à de dures réformes, a souffert d’une récession plus prononcée que la France. Pour M. Ducrozet, « le salut de la France ne pourra venir que des autres », c’està-dire des pays en meilleure forme économique et dont la demande va tirer l’industrie française. L’économiste relativise toutefois l’enquête Markit, qui semble condamner la France et en particulier son industrie à la récession. Pour lui, le scénario le plus probable reste celui d’une petite reprise dans les prochains mois, conformément à d’autres baromètres de l’industrie publiés par l’Insee ou la Banque de France, qu’il juge « plus solides ». Même opinion de la part de Jean-Luc Proutat, chez BNP Paribas, selon qui l’indice Markit en décembre « ne donne pas la bonne indication » dans sa composante française. Et de rappeler que l’enquête mensuelle sur l’industrie de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), qui, elle, fait état pour décembre d’un mieux dans le secteur, est menée auprès de 4 000 entreprises, contre 400 pour Markit. Selon l’Insee, le climat dans l’industrie française vient même de retrouver sa « moyenne de long terme », ce qui n’était plus arrivé depuis septembre 2011, et le secteur se trouve dans « une dynamique conjoncturelle favorable ». M. Proutat juge qu’en plus de la demande extérieure, l’industrie française pourrait être stimulée un peu dans les mois qui viennent par « un besoin d’investir et de renouveler le capital fixe ». Mais s’il croit à une petite reprise, elle ne sera selon lui que « très, très poussive ». (Source : AFP) Le marché français de l’auto au plus bas depuis 15 ans en 2013 Consommation Le recul atteint 5,7 % en données brutes, avec 1,79 million de voitures neuves vendues seulement. L’économie mondiale en 2013 est restée suspendue entre espoir et incertitude. Bien que la reprise se soit accélérée, en particulier dans certaines économies avancées, l’économie mondiale ne tourne pas encore à plein régime – et restera probablement à bas régime l’an prochain. Les dernières prévisions du Fonds monétaire international situent la croissance du PIB mondial à 3,6 % pour 2014, ce qui est raisonnable mais reste en dessous de la croissance potentielle qui s’établit autour de 4 %. En d’autres termes, le monde pourrait encore générer beaucoup plus d’emplois sans alimenter de pressions inflationnistes. Cela signifie que les membres du FMI – qu’il s’agisse d’économies avancées, émergentes ou en développement – ont encore du travail sur la planche. Une reprise forte et durable capable d’améliorer la situation de tous les pays et tous les peuples exige que les décideurs aillent de l’avant sur tous les fronts – budgétaire, structurel et financier. En même temps, la communauté internationale doit relancer ses efforts pour renforcer la coopération par l’intermédiaire du G-20, du FMI et d’autres acteurs. En effet, ce n’est que par une telle collaboration que nous pourrons surmonter l’impact persistant de la crise mondiale. Nous avons certainement évité le pire scénario (une grande dépression II) au cours des cinq dernières années, grâce aux efforts des décideurs mondiaux – en particulier la détermination des Banques centrales à maintenir les taux d’intérêt mondiaux bas et de soutenir le système financier, couplée à un stimulus budgétaire dans certains pays. Mais le temps est d’aller plus loin, y compris en utilisant l’espace créé par les politiques monétaires non conventionnelles pour mettre en œuvre les réformes structurelles qui pourront relancer la croissance et créer des emplois. Le sort des économies avancées est essentiel pour les perspectives mondiales et, en dépit de leur meilleure performance récemment, les risques de stagnation et de déflation restent impor- faire avancer l’intégration tants. Les Banques centra- financière, mais seulement les ne devraient revenir à s’ils sont bien menés. L’Eudes politiques monétaires rope doit également stimuplus classiques que lorsque ler la demande, renforcer sa la croissance robuste sera structure financière et fiscale, et mettre en place des solidement enracinée. Les États-Unis ont long- réformes structurelles pour temps été le principal mo- assurer une croissance souteur de l’économie mondia- tenue et la création d’emle et la demande privée y a plois. Au cours de la dernière repris vigueur. Mais il reste des défis majeurs à relever. demi-décennie, les marchés Par exemple, il est extrême- émergents ont été à l’avantment important que les dé- garde de la reprise éconocideurs donnent suite à l’ac- mique : avec les pays en décord budgétaire récent et en veloppement, ils ont été la terminent avec les querelles source de trois quarts de la politiques sur l’avenir fi- croissance du PIB mondial. nancier du pays. Une plus Cependant, l’élan de ces économies grande certia ralenti en tude quant à 2013 à cause l’orientation de l’incertide la polititude sur le que pourrait calendrier restaurer la de la normacroissance lisation de à un niveau la politique qui profitemonétaire rait à toute aux Étatsl’économie Unis et des mondiale. doutes qui se Au Japon, sont installa reprise a lés au même été stimumoment à lée par une propos de combinaison la viabilité de politiques Lagarde est la de leur tram o n é t a i r e s Christine directrice générale du Fonds jectoire de et fiscales monétaire international. croissance. agressives Bien que connue sous le nom de « Abenomics ». Il les pires craintes se soient s’agit d’un développement estompées, les économies important. Le défi consiste émergentes font face à de maintenant à s’accorder sur nouveaux défis politiques. les ajustements budgétaires En réponse au ralentisseà moyen terme et de mettre ment de la demande, les en œuvre les réformes struc- décideurs doivent se méturelles – notamment la fier des excès financiers, déréglementation des mar- notamment sous la forme chés et des mesures visant de bulles d’actifs ou d’une à renforcer la part des fem- augmentation de la dette. mes sur les lieux de travail Ils devraient également se – qui sont nécessaires pour concentrer sur le renfordonner une base solide à la cement de la régulation croissance et enfin bannir le financière afin de gérer les cycles de crédit et les flux de spectre de la déflation. L’Europe est également capitaux plus efficacement, à un moment-clé. La zone ainsi que sur le rétablisseeuro montre enfin des si- ment de marges de manœugnes de reprise, mais la vre budgétaires. Les pays à faible revenu croissance est inégale et déséquilibrée. Alors que de ont également été une lueur nombreux pays se portent d’espoir pour l’économie bien, la demande reste fai- mondiale au cours des cinq ble en général et le chôma- dernières années. Ils ont ge dans la périphérie reste bien résisté face à la crise, obstinément élevé, en par- et beaucoup – en particulier en Afrique, où la production ticulier pour les jeunes. Une zone d’incertitude annuelle a augmenté d’envipour l’Europe concerne la ron 5 % en 2013 – connaissanté de ses banques. Les sent une forte croissance. stress tests et contrôles de Il est maintenant temps de qualité à venir peuvent aider construire sur ces acquis, à restaurer la confiance et à principalement en renfor- çant la capacité de ces pays à augmenter leurs recettes. Alors que la demande des marchés émergents est en train de faiblir, les pays à faible revenu devraient renforcer leurs défenses pour éviter une grave récession, tout en continuant à concentrer leurs dépenses sur des programmes sociaux et des projets d’infrastructure fondamentaux. Les pays du MoyenOrient en transition font face à des défis supplémentaires sous la forme d’instabilité sociale et d’incertitude politique. Ces problèmes devraient être traités en jetant les bases d’économies dynamiques transparentes, en favorisant une croissance plus inclusive et en assurant un soutien continu de la communauté internationale. Bien que les défis varient selon les pays et la région, de nombreux problèmes communs doivent être abordés dans les années à venir. Trop de pays sont confrontés à un héritage composé de stocks élevés de dette publique et privée, de déséquilibres budgétaires et de la balance courante, ainsi que de modèles de croissance incapables de générer suffisamment d’emplois. La communauté internationale doit également boucler les réformes réglementaires nécessaires pour créer un système financier plus sûr et capable de mieux soutenir les besoins de l’économie réelle. Ce ne sont pas des défis abstraits. Ce n’est que si nous y faisons face que nous pourrons assurer la prospérité future à un moment où des milliards de personnes ont de plus en plus d’aspirations – de trouver un emploi, de sortir de la pauvreté et de rejoindre un jour la classe moyenne mondiale. En 2014, nous devons prendre les mesures qui pourront aider à faire de ce rêve une réalité. Le FMI s’est engagé à travailler avec ses 188 pays membres pour définir et mettre en œuvre les mesures qui peuvent alimenter les moteurs de la croissance – et offrir à toutes les personnes une prospérité retrouvée. © Project Syndicate, 2013. Traduit de l’anglais par Timothée Demont Petites annonces Pour placer vos Petites Annonces à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Petites Annonces ». demande d’emploi Secrétaire administrative 65 ans cherche emploi. 03/301687. offres d’emploi Le marché automobile français a renoué en 2013 avec ses plus bas niveaux depuis plus de 15 ans avec 1,79 million de voitures neuves vendues, et seul un léger rebond est attendu cette année. Le recul atteint 5,7 % en données brutes et 5 % à nombre de jours ouvrables comparables, selon les chiffres publiés par le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA). Les ventes de véhicules utilitaires légers ont baissé de 4,4 % en données brutes. L’année 2013 avait très mal commencé après un mauvais millésime 2012, mais le marché s’est progressivement redressé au second semestre. En décembre, les immatriculations ont encore bondi de 9,4 % en données brutes, sans que les professionnels y voient forcément la conséquence de la hausse de la TVA au 1er janvier ou du durcissement des malus auto. « Le millésime 2013 est à oublier », estime cependant Flavien Neuvy, de l’observatoire spécialisé Cetelem. PSA Peugeot Citroën et Renault, qui dominent le marché hexagonal avec 53 % de part de marché, s’en sont dans l’ensemble mieux sortis que leurs concurrents étrangers. Renault, avec sa marque au losange et Dacia, a grappillé 0,8 %, mais PSA Peugeot Citroën a vendu 7,7 % de voitures en moins. L’année s’est bien passée pour Renault, se félicite son directeur commercial Bernard Cambier, avec pour preuve la Clio IV qui est le modèle le plus vendu dans le pays. « On termine l’année avec un carnet de commandes en hausse de 24 % par rapport à l’année dernière », souligne-t-il. En 2014, sortira aussi la nouvelle Twingo. Citroën a traversé en revanche une période compliquée par « des perturbations (liées à) la fermeture de l’usine d’Aulnay », explique son directeur, France Philippe Narbeburu. Résultat, ses immatriculations ont reculé de 10,6 % sur l’année. Mais la production a repris normalement et la marque compte notamment sur ce modèle, plus le C4 Picasso et le C Cactus qui sera commercialisé vers juin pour tirer les ventes. À fin décembre, son carnet de commandes a pro- gressé de plus de 20 %. « L’année a été globalement positive » pour Peugeot, a estimé son directeur France Xavier Duchemin, soulignant le succès des motorisations hybrides de la gamme. Les ventes de la marque au lion ont néanmoins baissé de 5,2 %. Parmi les marques étrangères, le numéro un européen Volkswagen a lâché 8,1 % et les groupes américains General Motors et Ford ont plongé de 15,8 % et de 17,3 %. Seuls le japonais Toyota (+5,5 %) et l’italien Fiat (+2,4 %) ont connu une progression de leurs ventes. « On a atteint le fond de la piscine et le marché devrait rester stable en 2014 », estime un porte-parole du CCFA. Il est retombé à son niveau de 1997. Son analyse est partagée par les marques et les analystes. M. Neuvy prévoit « un léger rebond de 2 % ». « Les prévisions macroéconomiques sont plus favorables pour 2014 », souligne-t-il. Pour autant, aucun redressement significatif n’est à attendre « tant que le chômage n’aura pas significativement dimi- nué », tempère Jean-François Belorgey, associé chez EY (ex-Ernst & Young). Tous deux estiment qu’il faudra encore plusieurs années avant que le marché ne renoue avec ses niveaux d’avant-crise et plus de 2 millions d’unités. Parmi les rares éclaircies, en 2013, les segments des 4x4 urbains et du low cost se sont bien portés, et la tendance devrait se poursuivre cette année, soulignent les analystes. En revanche, « l’électrique n’est toujours pas là », avec des ventes qui restent anecdotiques, relève M. Belorgey, et les ventes de voitures diesel ont chuté de 13,3 % en 2013 sur un an. La guerre des prix devrait aussi se poursuivre, ce qui n’est pas sans conséquence sur les marges des groupes automobiles dont certains, comme PSA, sont déjà mal en point. En Europe, le marché automobile espagnol a réalisé une meilleure performance en 2013, avec un rebond de 3,3 %. Il reste toutefois à un niveau très bas avec 722 703 voitures neuves vendues. (Source : AFP) Pour prestigieux restaurant à Dubaï, nous recherchons personnel qualifié pour les postes de sommelier, maître d’hôtel, HR manager, serveurs, hôtesses, commis et autres. Merci d’envoyer vos CV et photo à: [email protected] immobilier location Appt meublé 100m2, Saïfi, 2 chambres, 2 s. d. b., 3e étage, sans ascenseur, vue sur mer. 70/248289. Sin el-Fil, appt neuf 330m2, cuis. équipée, vue dégagée, 4 ch., 2 park., 34000$/ an. Tél.: 01/616000, www.sodeco-gestion.com Studio meublé, Kaslik, parfait état, vue panoram., dégagé, calme, ensoleillé, a/c, marbre, etc. Pour renseign. 03/668772. immobilier vente Achrafieh, appartement 155m2, en voie de construction, 3 chambres + bonne, parking, superluxueux, 445000$. Tél.: 71/566008-9 – 71/367776. Achrafieh, appartement 157m2, zone Nazareth, en voie de construction, 3 chambres + bonne, 2 parkings et cave, 470000$. Tél.: 71/566008-9 – 71/367776. Achrafieh, appartement superluxueux, loft 103m2, zone Nazareth, en voie de construction, 10e étage, 370000$. Tél.: 71/566008-9 – 71/367776. Sami el-Solh, appt 250m2, joliment rénové, cuis. équipée, 4 ch., 850000$. Tél.: 01/616000, www.sodeco-gestion.com Faqra, chalet duplex 100m2, price 289000$, delivery December 2015, Tilal Faqra area. Tel.: 03/906182. Bayada, luxurious apartment 260m2, price 489000$, delivery June 2014. Tel.: 03/906182. Hazmieh, Mar Takla, appt 260m2, superluxueux, neuf dans un projet résidentiel, 2 parkings et cave, 495000$. Tél.: 71/566008-9 – 71/367776. Mtayleb, appt 260m2, vue imprenable 3 ch., 2 park., cave, 494000$. Tél.: 09/916816, www.sodeco-gestion.com 10 International samedi 4 janvier 2014 Ouverture de négociations sur un Kerry tente difficilement cessez-le-feu entre les émissaires d’aplanir les divergences entre de Kir et de Machar Israéliens et Palestiniens Soudan du Sud L’armée « progresse » vers la ville stratégique de Bor. Des négociations sur un cessez-le-feu au Soudan du Sud se sont ouvertes hier à AddisAbeba pour mettre fin à près de trois semaines de combats meurtriers. « Les négociations ont commencé » avec les émissaires du président Salva Kiir et de son rival et chef de la rébellion, l’ex-vice président Riek Machar, qui séjournent dans un même hôtel, a déclaré le ministère éthiopien des Affaires étrangères dans un communiqué. Les deux parties rencontreront dans un premier temps des représentants des pays de la région. Des pourparlers directs entre les deux camps, dont l’affrontement depuis le 15 décembre a fait des milliers de morts, ne devraient pas débuter avant aujourd’hui. L’IGAD, l’Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique de l’Est qui chapeaute les discussions, « s’est engagée à soutenir (les négociations) par tous les moyens possibles », ajoute le texte. Les pourparlers doivent d’abord porter sur la mise en œuvre d’un cessez-le-feu puis sur une solution aux différends politiques à l’origine de la confrontation. « Nous participons aux discussions parce que nous voulons la paix pour notre peuple, même si les groupes rebelles n’ont pas accepté une cessation des hostilités », a dit le gouvernement dans un communiqué publié jeudi soir. Mardi, M. Machar avait exclu un cessez-le-feu dans l’immédiat et un tête-àtête avec le président Kiir. 200 000 déplacés Pendant ce temps, l’armée gouvernementale disait progresser vers la ville stratégique de Bor. « Nos forces sont suf- Des Kényans fuyant les combats au Soudan du Sud ont atterri sains et saufs à l’aéroport de Nairobi. Simon Maina/AFP fisantes pour vaincre les rebelles dans les 24 heures », a dit à la presse le porte-parole de l’armée, Philip Aguer, ajoutant que « les rebelles étaient en train de se replier » de la ville qu’ils avaient reconquise mardi. Des combats intenses, impliquant des chars et de l’artillerie, se déroulent dans les environs de Bor, selon certaines informations, une ville située à 200 km de Juba, la capitale, et qui a changé trois fois de mains depuis le début du conflit à la mi-décembre. Capitale de l’État du Jonglei, Bor est une des zones les plus touchées par les combats qui auraient déjà fait des milliers de morts et déplacé quelque 200 000 personnes. Plusieurs milliers de personnes y ont trouvé refuge sur les bases de l’ONU, et des dizaines de milliers d’autres ont fui la ville en traversant le Nil blanc infesté de crocodiles. Face à la détérioration de la situation sur le terrain, l’ambassade des États-Unis à Juba a appelé hier les ressortissants américains à quitter le pays et décidé de réduire davantage son personnel en raison de la dégradation de la sécurité. Un nouveau vol d’évacuation « vers le pays voisin sûr le plus proche » devait être organisé hier et les services consulaires seront fermés aujourd’hui, précise un communiqué. La situation a également amené le responsable humanitaire de l’ONU au Soudan du Sud à demander aux soldats gouvernementaux comme aux rebelles d’épargner les civils et de permettre de leur apporter une aide dans un contexte qu’il a décrit comme « critique ». (Source : AFP) Manmohan Singh annonce sa retraite politique et appelle Rahul Gandhi à lui succéder Inde À 43 ans, l’arrière-petit-fils de Nehru et petit-fils de la Première ministre Indira Gandhi fait l’objet de toutes les attentes. Le Premier ministre indien Manmohan Singh a annoncé hier sa retraite politique après les élections prévues cette année et appelé l’héritier de la dynastie Gandhi, Rahul, à lui succéder en cas de victoire improbable du parti du Congrès. « Dans quelques mois, après les élections législatives, je remettrai le pouvoir à un nouveau Premier ministre », quel que soit le résultat du scrutin, a-t-il dit lors de sa première conférence de presse en trois ans. Le Congrès, dirigé par la mère de Rahul, Sonia Gandhi, pourrait officiellement désigner son candidat au poste de chef du gouvernement dès la prochaine réunion de son comité directeur, le 17 janvier. À 43 ans, Rahul, arrière-petit-fils de Nehru et petit-fils de la Première ministre Indira Gandhi assassinée en 1984, fait l’objet de toutes les attentes depuis l’assassinat de son père Rajiv, en 1991. Toujours célibataire, il a longtemps paru se dérober aux obligations de son illus- Janata Party, formation hindoue nationaliste dirigée par Narendra Modi. « Présidant au massacre d’innoncents » Si le Congrès venait à remporter les élections face au parti d’opposition Bharatiya Janata Party, Rahul Gandhi, 43 ans, pourrait être le prochain Premier ministre indien. (Photo d’archives) Prakash Singh/Files/AFP tre lignée avant d’accepter le poste de numéro deux du Congrès en janvier 2013. Homme discret, élégant et sportif, il a fait ses études en Angleterre et aux États-Unis. Des télégrammes diplomatiques américains révélés par WikiLeaks le qualifiaient en 2004 d’« homme sans consistance ». Selon les sondages, le Congrès a toutefois très peu de chances de remporter les élections prévues d’ici au mois de mai face au parti d’opposition Bharatiya ouvert le feu hier à Phnom Penh sur une manifestation d’ouvriers du textile, faisant au moins trois morts, dernier épisode violent d’une mobilisation qui dure depuis des semaines pour réclamer des augmentations de salaires. Il s’agit des « plus graves violences commises contre des civils depuis 15 ans au Cambodge », a dénoncé la Ligue cambodgienne de défense des droits de l’homme. embuscade tendue par cette rébellion islamiste, a déclaré le gouvernement congolais. Le colonel Ndala a été tué à Matembo, dans le territoire de Beni, dans le nord de la province du Nord-Kivu. Il était crédité pour la victoire sur le principal groupe armé de la région, le Mouvement du 23 Mars (M23), qui a capitulé en novembre après une offensive de l’armée congolaise et de la brigade d’intervention de l’ONU. Le gouvernement a d’autre part démenti que des tirs aient eu lieu dans la soirée à l’aéroport militaire de Kinshasa, trois jours après des attaques de l’aéroport international proche d’autres lieux stratégiques de la capitale et d’aéroports de province qui ont fait plus de 100 morts selon un Manmohan Singh, 81 ans, en a profité pour livrer une charge sans précédent contre Modi, chef du gouvernement local de l’État du Gujarat. L’homme a été mis en cause pour son rôle controversé dans les émeutes religieuses de 2002, lors desquelles 2 000 personnes, essentiellement des musulmans, avaient trouvé la mort dans le Gujarat peu après son arrivée au pouvoir. « Il serait catastrophique pour le pays d’avoir Narendra Modi comme Premier ministre », a dit Manmohan Singh. M. Modi n’a pas fait la preuve de ses qualités de leader en « présidant au massacre d’innocents », a-t-il ironisé. M. Modi a récemment bénéficié d’un non-lieu dans ce dossier, mais une femme à qui il avait confié un portefeuille ministériel a été condamnée à 28 ans de prison. (Source : AFP) Brèves Madagascar Le candidat du régime vainqueur de la présidentielle, son adversaire conteste Hery Rajaonarimampianina, soutenu par le régime sortant, a remporté l’élection présidentielle à Madagascar selon le décompte définitif rendu public hier, mais la confirmation de sa victoire dépend de la décision d’une cour chargée d’examiner les recours en annulation déposés par son adversaire, Robinson Jean Louis. Le vainqueur potentiel a appelé à la retenue dans l’attente de la décision de justice, qui doit intervenir sous quinze jours. Cambodge La police ouvre le feu sur des manifestants à Phnom Penh : trois morts La police cambodgienne a RDC Un chef militaire tué dans une embuscade au Nord-Kivu Un chef militaire chargé d’opérations contre des rebelles ougandais actifs dans l’est de la République démocratique du Congo a été tué jeudi dans une bilan officiel. Vatican Devant les jésuites, le pape prêche contre « les coups de bâton inquisiteurs » Le pape François a prêché hier pour « la douceur » et contre « les coups de bâton inquisiteurs », en célébrant à Rome une messe pour le père français Pierre Favre (1506-1546), son modèle jésuite préféré, déclaré saint le mois dernier. Lors d’une messe célébrée à l’église du Gesù, où le fondateur de la Compagnie de Jésus, Ignace de Loyola, est enterré, le pape a appelé les jésuites à ne « pas être centrés sur eux-mêmes » et, comme l’a été Pierre Favre, à ne jamais perdre « le désir de changer le monde ». Proche-Orient Netanyahu a exprimé de profondes réserves sur les propositions du secrétaire d’État américain. Le secrétaire d’État américain John Kerry s’efforçait de rapprocher hier les vues d’Israël et des Palestiniens sur un projet « d’accord cadre » traçant les grandes lignes d’un règlement final de leur conflit, au second jour de sa 10e mission dans la région. M. Kerry s’est entretenu pendant trois heures avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem, après l’avoir rencontré déjà la veille cinq heures durant. Le secrétaire d’État, qui est parvenu en juillet à relancer des négociations de paix interrompues depuis près de trois ans, devait être reçu en soirée par le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie, dans un climat de pessimisme. Durant sa mission de quatre jours, John Kerry examine avec Israéliens et Palestiniens un projet traçant les grandes lignes d’un règlement définitif – les frontières, la sécurité, le statut de Jérusalem et le sort des réfugiés palestiniens. « Un accord cadre accepté (par les deux camps) serait une percée significative qui permettrait de couvrir tous les problèmes de fond », a-t-il ainsi fait valoir. Les détails du texte n’ont pas été officiellement révélés. Selon le sénateur républicain John McCain, en visite en Israël et proche de la droite au pouvoir, M. Netanyahu, qu’il a rencontré hier, a exprimé de profondes réserves sur les propositions de M. Kerry. « Le Premier ministre Netanyahu a de très sérieuses inquiétudes quant au plan qui lui a été présenté, qu’il s’agisse de la capacité d’Israël à défendre ses frontières ou la fiabilité d’un État palestinien et de ses intentions », a déclaré M. McCain à des journalistes. « Pas une seule minute » de plus Selon le commentateur israélien Ben Caspit, le plan de M. Kerry ne serait qu’un document « vague, un exposé général sur les arrangements auxquels on peut s’attendre », qui a pour objectif de justifier la prolongation des négociations au-delà de la date butoir du 29 avril, terme des neuf mois prévus pour les pourparlers de paix. Le négociateur en chef palestinien Saëb Erakat a toutefois averti qu’« il est impossible de prolonger les négociations une seule minute après les neuf mois » impartis, dans une interview hier au journal Asharq al-Awsat. Depuis la reprise des négociations, Israéliens et Palesti- Israël a supprimé la plupart des responsables des attentats de Buenos Aires Israël a éliminé la plupart des responsables des attentats contre la mutuelle juive AMIA et contre son ambassade à Buenos Aires, dans les années 1990, a affirmé jeudi dans un entretien l’ex-ambassadeur de l’État hébreu en Argentine, Itzhak Aviran. « La grande majorité des coupables n’est plus de ce monde, et nous l’avons fait nous-mêmes », a déclaré M. Aviran à l’Agence juive d’information (AJN), basée à Buenos Aires. S’il est avéré, le mode opératoire rappelle la série d’assassinats de commanditaires de la prise d’otages de sportifs israéliens lors des JO de 1972, immortalisée au cinéma par le film de Steven Spielberg, Munich, qui met en scène la traque effectuée par le Mossad. Le 18 juillet 1994, l’explosion dans la capitale argentine d’une bombe devant le siège de la mutuelle juive AMIA avait fait 85 morts et des centaines de blessés. Deux ans plus tôt, le 17 mars 1992, 29 personnes avaient péri lors d’un attentat contre l’ambassade d’Israël. niens s’accusent mutuellement de saboter les efforts de paix. M. Netanyahu a reproché à M. Abbas d’avoir accueilli en « héros » les prisonniers palestiniens relâchés cette semaine par Israël qui les qualifie d’« assassins ». « On doute de plus en plus en Israël que les Palestiniens soient engagés pour la paix », a-t-il averti. Plusieurs contentieux, en particulier l’extension des colonies à Jérusalem-Est annexée et en Cisjordanie occupée, et le statut de la vallée du Jourdain, pèsent sur les entretiens de John Kerry. M. Abbas a menacé de saisir des instances internationales contre « le cancer de la colonisation » et renouvelé son refus de « toute présence militaire israélienne dans des territoires appartenant à l’État indépendant de Palestine », allusion à la vallée du Jourdain, aux frontières de la Cisjordanie et de la Jordanie. Contentieux du Jourdain Selon le quotidien israélien Maariv, lors de son dernier déplacement en décembre, M. Kerry a proposé « une présence militaire israélienne limitée aux points de passage sur le Jourdain pour un nombre limité d’années ». Une commission ministérielle israélienne vient d’adopter un projet de loi, présenté par la droite ultranationaliste, qui prévoit l’annexion de la vallée du Jourdain, même en cas d’accord de paix. Bien qu’il ait, selon les commentateurs israéliens, surtout une valeur symbolique, ce projet a été dénoncé par les Palestiniens, qui acceptent uniquement le déploiement d’une force internationale dans la vallée du Jourdain, une solution rejetée par Israël. Au moment où le secrétaire d’État poursuivait ses entretiens, Israël a procédé avec succès à un second test de son système Arrow 3 mis au point avec les États-Unis pour intercepter les missiles balistiques, a indiqué le ministère de la Défense. La visite du chef de la diplomatie américaine a par ailleurs coïncidé avec des violences à Gaza. Un Palestinien de 16 ans est décédé après avoir été blessé jeudi par un tir israélien dans la bande de Gaza, où l’aviation israélienne a aussi mené des raids de représailles à un tir de roquettes sur Israël. Deux autres Gazaouis ont été blessés séparément hier par des tirs israéliens. (Source : AFP) Les organes vitaux d’Ariel Sharon se « dégradent graduellement » Le fonctionnement des organes vitaux de l’ex-Premier ministre israélien Ariel Sharon, dans le coma depuis huit ans, se « dégrade graduellement », a déclaré hier Zeev Rotstein, le directeur de l’hôpital où il est soigné à Tel-Aviv. Il n’a pas caché son pessimisme. « Je ne pense pas que sa situation va s’améliorer avec le temps, et nous savons ce qui se passe en général dans les situations de ce genre », a-t-il indiqué, en allusion à son décès. Il a précisé que des traces d’infection avaient été détectées dans le sang d’Ariel Sharon, 85 ans. Ses fils, Omri et Gilad Sharon, qui ont décidé de le maintenir en vie sous assistance médicale depuis huit ans, ne quittent pas son chevet, selon lui. « Malheureusement, ils comprennent que c’est la fin. Ce sont les derniers heures ou jours d’Arik (diminutif d’Ariel). C’est difficile. Nous avons évité ce moment pendant huit ans », a déclaré un ami de la famille Sharon, cité par le site d’information Ynet. La presse israélienne, à l’exception du quotidien de gauche Haaretz, consacrait hier ses unes à l’état de santé de l’ancien général. Une tempête de neige paralyse le nord-est des États-Unis Intempéries À New York, les températures devraient descendre jusqu’à -13°C. Une tempête de neige dans le nord-est des États-Unis perturbait fortement hier le transport aérien, alors que New York tournait au ralenti, écoles et tribunaux fermés. Au moins trois décès ont été attribués au mauvais temps, l’un en Pennsylvanie et deux dans l’État de New York, où une femme de 71 ans souffrant de la maladie d’alzheimer est morte de froid après être sortie de chez elle. Plus de 850 vols avaient déjà été annulés dans la matinée de ou vers les trois aéroports newyorkais, Newark, LaGuardia et JFK. Les vols, suspendus pendant trois heures à JFK en raison d’une visibilité nulle et de violentes bourrasques de neige, ont repris partiellement en milieu de matinée. À Boston, où la neige est tombée en abondance, plus de 170 vols ont été annulés. Des centaines d’autres ont été retardés. La température devait descendre jusqu’à -21° C hier. Les écoles sont restées fermées, la garde nationale a été mobilisée. New York, elle, était recouverte d’un épais manteau de neige, qui dépassait 15 cm à Central Park. Il y faisait –9°C et les températures devaient descendre jusqu’à -13°C hier soir, avec un ressenti de -23°C en raison du vent, selon la météo nationale. Le maire de New York Bill de Blasio, filmé en train de déneiger l’accès à sa petite maison de Brooklyn, a recommandé aux New-Yorkais qui le peuvent de rester chez eux. « La tempête reste dangereuse. Il va faire très froid aujourd’hui, et les New-Yorkais doivent être extrêmement prudents à l’extérieur », a-t-il déclaré. « La meilleure chose à faire est de ne pas utiliser les routes, afin que nous puissions les dégager, et de À Central Park et malgré les appels à la prudence du maire de New York Bill de Blasio, certains coureurs invétérés n’ont pas pu résister à un jogging sous la neige. Timothy Clary/AFP vérifier que les personnes âgées et voisins vulnérables n’ont pas besoin d’aide », a-t-il ajouté. La tempête de neige, nommée Hercules par les services météo, constituait un premier test pour le nouveau maire, qui a pris ses fonctions mercredi. Une alerte à la tempête hivernale avait été décrétée jeudi de Chicago aux États de New York, du New Jersey, de la Pennsylvanie et d’une partie de la Nouvelle-Angleterre, jusqu’à la capitale américaine, Washington. La chute de température a également frappé le centre du pays, où la neige continuait hier à perturber le trafic à l’aéroport international O’Hare à Chicago. La région de Long Island, à l’est de New York, a fait l’objet d’une alerte au blizzard. 1 700 chasse-neige Le responsable des services de la voirie de New York, John Doherty, a déclaré qu’en dépit des 1 700 chasse-neige mobilisés, les New-Yorkais ne devaient pas s’attendre à revoir immédiatement le revêtement des rues, le froid rendant le sel inefficace. « Ce n’est pas un temps à sortir », a également mis en garde le gouverneur du New Jersey, qui avait décrété jeudi l’état d’urgence. Le gouverneur de l’État de New York Andrew Cuomo a également décrété l’état d’urgence et fait activer le Centre d’opérations d’urgence en raison du mauvais temps. Il a appelé les résidents à utiliser les transports publics et a fait fermer durant la nuit de jeudi à vendredi trois autoroutes pour éviter que des voitures ne s’y retrouvent bloquées. Dans le Connecticut, le gouverneur Dannel Malloy avait autorisé les fonctionnaires de l’État à ne venir travailler qu’en milieu de matinée. Le gouverneur du Massachusetts, Deval Patrick, a de même appelé les milieux d’affaires à suspendre leurs activités afin que les services de la voirie puissent travailler plus facilement. (Source : AFP) International 11 samedi 4 janvier 2014 Les sympathisants d’Erdogan ne savent plus « qui croire » Les combats s’intensifient à al-Anbar Turquie Entre l’enquête anticorruption et la défense du gouvernement, les Turcs se montrent sceptiques ou fatalistes. Les habitants du quartier populaire de Fatih à Istanbul, bastion du Parti de la justice et du développement (AKP), se demandent « qui croire », persuadés, malgré les révélations de l’enquête anticorruption en cours, que des « groupes » agissent pour déstabiliser le pouvoir. « Qui dit vrai ? » s’interroge Nese Balci devant les cuisines de son petit établissement proche de la mosquée de Sultaniyé. La quinquagénaire hésite encore entre les accusations de la justice et la défense du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. « Tout le monde s’est rempli les poches. Cette affaire de corruption, c’est vraiment moche », tranche-t-elle sous son voile. Dans les ruelles en travaux qui rayonnent autour de la mosquée, les plus fidèles au parti au pouvoir n’hésitent pas à manifester leur soutien à l’AKP, qui a raflé près de 70 % des voix au dernier scrutin municipal. Les plus déçus, eux, préfèrent dire qu’ils n’ont jamais voté pour lui. « Aux prochaines élections, je voterai pour celui en qui je crois, que je pense être honnête », confesse Nese Balci, incapable de citer d’autres organisations politiques que l’AKP. En Turquie, tous les yeux sont déjà rivés sur le calendrier électoral, avec des municipales en mars, qui auront valeur de test pour le parti de M. Erdogan avant la première présidentielle au suffrage universel direct en août. Depuis 15 jours, le pouvoir est dans la tourmente dévastatrice d’une enquête anticorruption sans pareil qui a révélé les fragilités de l’exécutif. Une vingtaine de personnalités ont été incarcérées à la suite des révélations de corruption et de blanchiment d’argent. Et trois ministres ont démissionné, obligeant le Premier ministre à procéder à En Turquie, tous les yeux sont déjà rivés sur le calendrier électoral, avec des municipales en mars, qui auront valeur de test pour le parti du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan (photo) avant la première présidentielle au suffrage universel direct en août. Umit Bektas/Reuters un vaste remaniement. À qui profite le crime ? « Nous continuerons à soutenir notre Premier ministre dans ce combat », lance, déterminé, Murat Akbaya, 43 ans, un ancien sympathisant du parti nationaliste MHP. « Il y a toujours eu de la corruption en Turquie, qu’importe », relativise l’homme, qui préfère s’interroger sur les raisons pour lesquelles « les médias étrangers s’intéressent autant à la Turquie », y voyant une « mainmise occidentale » sur les événements. « On parle de 87 milliards de dollars blanchis », dit-il. À comparer avec les « 120 milliards de dollars qu’a coûtés ce scandale », selon le porte-parole du gouvernement Bülent Arinç. « À qui ont profité ces 120 milliards ? » « Tout ça, c’est la faute de groupes qui tentent, depuis la Turquie ou l’étranger, Pas d’amnistie générale pour les officiers condamnés Le gouvernement turc n’envisage pas d’amnistie générale pour les centaines d’officiers condamnés dans deux récents procès pour complot contre le régime du Premier ministre islamoconservateur Recep Tayyip Erdogan, a assuré hier son porte-parole, le vice-Premier ministre Bülent Arinç. Il a insisté toutefois sur la nécessité de respecter le droit à un « procès équitable ». Les propos de M. Arinç interviennent après la publication par la presse d’une plainte de l’état-major des forces armées turques (TSK) sollicitant la révision de deux procès retentissants qui ont envoyé en 2012 et 2013 plusieurs centaines de gradés derrière les barreaux, au motif que les preuves utilisées contre eux ont été fabriquées. d’ébranler le pays », renchérit le propriétaire d’une échoppe voisine, Mehmet Kurt, 50 ans. « L’objectif est de déstabiliser le pays qui progresse au niveau économique depuis 11 ans et mettre un coup de frein aux pourparlers avec les Kurdes », poursuit-il. Si une majorité des habitants soutiennent encore haut et fort leur mentor, d’autres font preuve d’un peu plus de scepticisme. « Depuis 11 ans, l’AKP a fait beaucoup, il a réalisé ce qu’aucun autre parti n’aurait pu faire », résume Celal Kogasla, 33 ans. Mais « les magistrats doivent juger les prévenus dans l’affaire de corruption », estime-t-il avant de les inviter à travailler « aussi bien qu’ils l’ont fait avec les militaires dans l’affaire Ergenekon ». Dans cette affaire, un tribunal de Silivri, dans la banlieue d’Istanbul, a prononcé en août de lourdes peines de prison contre 275 accusés, dont de nombreux officiers, des élus et des journalistes, soupçonnés d’avoir tenté de renverser le gouvernement de M. Erdogan. En Turquie, « les affaires de corruption sont assez mal perçues par l’opinion publique », estime le professeur Jean Marcou, de l’Observatoire de la vie politique turque. Ce scandale politico-financier est « une affaire qui met en cause le respect de l’éthique politique, à laquelle une partie de la base électorale conservatrice et religieuse (de l’AKP) est très attachée », explique-t-il. « Tout ces élus ont eu le temps d’en profiter », juge Celal Sevin, 55 ans, depuis le chantier d’un immeuble. « Et après leur départ, il y aura bien d’autres élus pour en profiter à leur tour », lâche-t-il, fataliste. © AFP Trente-six manifestants inculpés pour « terrorisme » Des procureurs d’Istanbul ont inculpé 36 manifestants ayant participé à la vague de violentes manifestations antigouvernementales qui ont agité Istanbul en juin dernier pour des faits qualifiés de « terroristes », a rapporté hier le journal turc Hürriyet. Ces personnes sont poursuivies pour toute une série de crimes et délits allant de « l’appartenance à une organisation terroriste » à la « propagande terroriste », en passant par la « possession de substances dangereuses », selon l’acte d’accusation cité par le quotidien. Ils encourent des peines allant de trois à 58 ans de réclusion. Le mois dernier, le bureau du procureur d’Istanbul avait déjà renvoyé 255 personnes, dont sept citoyens étrangers, devant le tribunal pour leur participation à ces manifestations. Transition La Constituante lance la procédure d’adoption de la Loi fondamentale en Tunisie La Constituante tunisienne a lancé hier la procédure d’adoption de la Constitution qui doit être achevée avant le 14 janvier, troisième anniversaire de la révolution qui déclencha le printemps arabe, afin de doter enfin la Tunisie d’institutions pérennes. « Nous sommes passés par des moments difficiles marqués par le manque de confiance. C’est une étape complexe qui a nécessité des sacrifices et de la patience », a déclaré le président de l’Assemblée nationale constituante (ANC), Mustapha Ben Jaafar. Les députés ont dans un premier vote approuvé par 175 voix sur 184 électeurs présents le titre de la Loi fondamentale : « La Constitution de la République tunisienne ». Les élus ont ensuite validé trois paragraphes du préambule de la Constitution, qui évoquent notamment « la fierté au sujet de la lutte de notre peuple pour accéder à l’indépendance (...) et par la suite, pour se débarrasser de la tyrannie » ou encore « l’attachement de notre peuple aux enseignements de l’islam ». Après une interruption de plus de trois heures pour permettre de clarifier des règles de procédure, les députés ont repris les débats. Élue en octobre 2011, l’ANC devait achever ses travaux un an plus tard, mais le climat politique délétère, alourdi par l’essor de groupes jihadistes armés et des conflits sociaux, a ralenti le processus. La classe politique s’est néanmoins engagée à adopter le texte avant le 14 janvier 2014. Compromis « La présidence de la Répu- son régime », y est-il inscrit. Un autre compromis trouvé concerne les prérogatives du chef de l’État, sujet-clé après cinq décennies de dictature. Ennahda, qui voulait les réduire au maximum, a finalement accepté que le Premier ministre et le président partagent le pouvoir exécutif. Le chef de l’État, élu au suffrage universel, pourra notamment imposer un vote de confiance au gouvernement, mais si son initiative échoue à deux reprises, il devra démissionner. Le président dispose aussi d’un droit limité de dissolution du Parlement. Les députés d’Ennahda, le parti islamiste au pouvoir, débattent entre eux des articles de la Constitution. Fethi Belaïd/AFP blique est sûre que messieurs et mesdames les membres de l’ANC feront tout pour achever la Constitution avant le 14 janvier pour que ce jour soit celui de la chute de la dictature et le jour de l’avènement de la démocratie », a souligné la présidence dans un communiqué. Les principaux partis, l’islamiste Ennahda majoritaire à l’ANC et l’opposition en tête, ont négocié des compromis pour permettre l’adoption de la Loi fondamentale à la majorité des deux tiers des 217 élus, et éviter un référendum. Si le calendrier prévu est respecté, la Tunisie pourrait enfin sortir de la crise politique la paralysant depuis l’assassinat, attribué à la mouvance jihadiste, du député d’opposition Mohammad Brahmi le 25 juillet. L’adoption de la Constitution, d’une loi et d’une commission électorales doit en effet amener à la démission du gouvernement dirigé par les islamistes et l’entrée en fonctions à la primature de Mehdi Jomaâ, un indépendant actuellement ministre de l’Industrie. Il devra conduire la Tunisie vers des élections courant 2014. Les élus doivent se prononcer sur un préambule et 146 articles du projet de Constitution finalisé en juin mais qui était loin de faire l’unanimité. Une trentaine d’amendements doivent consacrer le compromis négocié depuis. Plus de 200 autres amendements ont été déposés, dont plusieurs pour tenter d’introduire l’islam comme source du droit, mais ils n’ont que peu de chances d’aboutir. La classe politique s’est accordée sur le maintien de l’article premier de la Constitution de 1959, un compromis vague sur la place de l’islam dans le pays alors qu’Ennahda a accepté en 2012 de renoncer à la charia (loi islamique). « La Tunisie est un État libre, indépendant et souverain. L’islam est sa religion, l’arabe est sa langue et la république est Critiques Sur le plan des droits de l’homme, le projet garantit notamment les libertés d’expression, de conscience, de rassemblement et le droit de grève. Mais quatre ONG, dont Human Rights Watch et Amnesty, ont jugé certaines dispositions trop vagues et réclamé « une affirmation claire que les conventions des droits humains ratifiées par la Tunisie sont obligatoires » et « une disposition non discriminatoire énonçant le principe d’égalité entre l’homme et la femme ». Concernant l’entrée en fonctions du nouveau gouvernement, le syndicat UGTT, principal médiateur entre islamistes et opposants, a de nouveau souligné que la date limite était le 8 janvier. De multiples calendriers ont été repoussés ces derniers mois et l’actuel Premier ministre, Ali Larayedh, a souligné qu’il ne démissionnera qu’une fois la Constitution et la loi électorale adoptées. (Source : AFP) Irak Au moins 32 civils et 71 combattants d’el-Qaëda tués ; L’EIIL proclame Ramadi et Fallouja « État islamique ». Au moins 32 civils et 71 combattants d’el-Qaëda ont été tués hier dans de nouveaux affrontements opposant le réseau extrémiste à des tribus locales et aux forces de sécurité dans la province d’al-Anbar, en Irak. Les combattants de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL, lié à el-Qaëda) contrôlent depuis jeudi plusieurs secteurs de Ramadi et Fallouja, que les combattants extrémistes ont déclaré « État islamique ». Selon un officier de police, « les combats à Ramadi (...) étaient accompagnés par un déploiement supplémentaire d’el-Qaëda » dans le centre et l’est de la ville, alors que « la police et des combattants des tribus continuent de se déployer à travers la ville ». Les insurgés de l’EIIL ont gagné du terrain à la faveur de combats à l’aube dans le centre de Ramadi, et ont déployé des tireurs de précision dans une rue. À Fallouja, un colonel de police a précisé que le quart de la ville restait sous contrôle de l’EIIL, alors que les forces de sécurité et des tribus contrôlent le reste de la cité et ses alentours. Un témoin a raconté qu’à Fallouja, « plusieurs centaines de combattants cagoulés ont encerclé la place de la prière après le sermon hebdomadaire de l’imam (...) et plusieurs d’entre eux sont montés sur le podium arborant des bannières d’el-Qaëda ». Les combats avaient éclaté À Fallouja, un colonel de police a précisé que le quart de la ville restait sous le contrôle de l’État islamique en Irak et au Levant. Photo Reuters lundi à Ramadi, après le démantèlement d’un camp de protestataires antigouvernementaux présenté par le gouvernement comme un « repaire d’el-Qaëda ». Les violences se sont ensuite propagées à Fallouja. Aucun bilan global des cinq jours de violences n’était disponible hier. « La puissance, l’emprise territoriale et l’influence (de l’EIIL) s’étend sur al-Anbar depuis un moment, mais se concentrait surtout sur des zones rurales désertiques », souligne Charles Lister, chercheur au Brookings Doha Center. Mais le démantèlement du camp de Ramadi a poussé des tribus sunnites à s’opposer au gouvernement, et l’EIIL « a profité de cette vague de colère populaire sunnite », ajoute-t-il. La province à majorité sunnite d’al-Anbar est devenue depuis plus d’un an un haut lieu de la contestation contre le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki, accusé d’accaparer le pouvoir et de marginaliser les sunnites. Fallouja et Ramadi avaient été des bastions de l’insurrection ayant suivi l’invasion américaine de l’Irak en 2003. Deux ans après le retrait des derniers soldats américains en décembre 2011, Bagdad peine à faire face aux insurgés, enhardis par le conflit en Syrie voisine et le mécontentement de la minorité sunnite. (Source : AFP) Les rebelles syriens infligent un lourd revers aux jihadistes Révolte Le plus important camp de l’État islamique en Irak et au Levant démantelé en Syrie. Les combats en Syrie, hier, opposaient notamment les rebelles aux jihadistes. Les insurgés syriens se sont emparés du plus important camp de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL, lié à el-Qaëda) dans le pays, situé à Maaret al-Nooman dans la province d’Idleb, ont rapporté des militants. Les rebelles ont capturé tous les combattants islamistes qui s’y trouvaient, toujours selon ces militants. Parallèlement, des rebelles s’opposaient aux jihadistes dans la province d’Alep. Les insurgés ont notamment lancé un ultimatum aux combattants islamistes, les enjoignant de quitter la ville d’Alep et sa région. À Alep toujours, 8 personnes détenues par le régime dans la prison centrale de la ville ont péri de malnutrition ces deux derniers jours, selon un groupe de surveillance non cité. D’autre part, une explosion massive a touché hier un oléoduc proche de la ville de Tall Kalakh, frontalière du Liban. L’oléoduc qui relie Homs à Tartous a explosé au niveau de la ville d’al-Zara à proximité de Tall Kalakh. En outre, le ministre syrien du Pétrole, Suleiman Abbas, a indiqué qu’un autre oléoduc, au sud-est de Damas, avait également été saboté par une bombe. Il a accusé des « terroristes » d’être à l’origine de ce sabotage. Par ailleurs, cinq employés de Médecins sans frontières (MSF) ont été « pris jeudi dans une maison MSF dans le nord de la Syrie, par un groupe pour, semble-t-il, les interroger », a fait savoir hier l’ONG dans un communiqué. « MSF est en contact avec tous les acteurs appropriés ainsi qu’avec les familles de ses collègues et fait tout ce qui est possible pour rétablir un contact », poursuit l’organisation, qui se refuse à donner d’autres informations « pour la sécurité de ses collègues ». MSF a six hôpitaux et quatre centres de santé dans le nord de la Syrie, et gère également un programme à partir des pays voisins pour apporter un soutien à 27 hôpitaux et 56 postes médicaux en Syrie en leur fournissant des médicaments, du matériel médical ainsi qu’un soutien et des avis techniques, précise l’organisation. La situation des travailleurs humanitaires en Syrie est périlleuse. En septembre 2013, un chirurgien syrien travaillant pour MSF a été tué dans le nord de la Syrie. Et plusieurs humanitaires travaillant dans des zones rebelles ont été enlevés ou mis en détention. En octobre, sept employés du Comité international de la Croix-Rouge ont été enlevés dans la province d’Idleb. Selon une ONG syrienne, ce serait l’État islamique en Irak et au Levant qui aurait orchestré ces enlèvements. Sur un autre plan, quatre navires norvégiens et danois ont quitté Chypre hier pour la Syrie, où ils doivent retrouver et escorter les premiers chargements d’armes chimiques syriennes destinées à être détruites en mer, a indiqué un porte-parole militaire. La Norvège a envoyé un navire civil avec une frégate d’escorte, de même que le Danemark. Pour escorter les armes chimiques vers l’Italie, ces navires seront rejoints dans les eaux syriennes par des bâtiments chinois et russes, selon des mesures mises au point la semaine dernière à Moscou. L’évacuation des agents chimiques les plus dangereux de Syrie devait initialement être achevée avant le 31 janvier, mais ce délai a expiré sans qu’une nouvelle date limite ne soit fixée. Conformément au plan de démantèlement de l’arsenal chimique syrien approuvé par le Conseil de sécurité de l’ONU, les composants chimiques doivent être rassemblés dans le port syrien de Lattaquié puis transportés jusqu’en Italie, où ils doivent être transférés à bord d’un navire de la marine américaine spécialement équipé pour les détruire en mer. Ce bâtiment américain est quand à lui toujours à quai en Virginie (États-Unis). Le MV Cape Ray, un cargo roulier de 200 mètres de long équipés de deux systèmes d’hydrolyse portables capables de « neutraliser » les agents chimiques les plus dangereux, n’attend plus que l’ordre d’appareiller selon son capitaine. Le navire appareillera dans deux semaines environ en direction de la mer Méditerranée, ont indiqué jeudi pour leur part les autorités militaires américaines. Le cargo militaire est toujours en cours d’aménagement. Sept cents tonnes d’agents dits précurseurs devraient être neutralisés sur le navire américain, une tâche qui pourrait durer entre 45 et 90 jours en fonction notamment des conditions de mer, a précisé Daryl Kimball, directeur de l’Association de contrôle des armes. (Sources : agences et rédaction) Égypte Heurts entre police et pro-Morsi : au moins 11 morts Au moins 11 personnes sont mortes hier en Égypte dans des heurts en marge de manifestations de soutien au président islamiste destitué Mohammad Morsi, a annoncé le ministère égyptien de la Santé. Le ministère a également fait état de 42 blessés alors que 122 personnes ont été arrêtées. Des milliers de manifestants islamistes ont défilé à travers le pays, bravant l’interdiction de manifester et la violente répression qui s’abat sur eux, avant que la police ne les disperse, déclenchant les heurts auxquels ont également pris part des civils opposés au courant islamiste. La police a fait usage de grenades lacrymogènes et de tirs de chevrotine. Les affrontements meurtriers ont notamment eu lieu au Caire, à Alexandrie, à Ismaïliya sur le canal de Suez et dans le Fayyoum, au sud du Caire. Des heurts ont également eu lieu à Guizeh, dans l’ouest du Caire. Ces violences interviennent à quelques jours de la reprise prévue mercredi du procès de M. Morsi, seul président jamais élu démocratiquement d’Égypte, pour « incitation au meurtre » de manifestants durant sa présidence, bruta- lement terminée près d’un an jour pour jour après son élection. M. Morsi comparaît également dans deux autres affaires, l’une pour « espionnage » au profit d’organisations étrangères en vue de commettre des « actes terroristes » et le procès pour son évasion de prison début 2011 s’ouvrira le 28 janvier. (Source : AFP) Bahreïn Manama accuse les pasdaran d’entraîner des opposants Les autorités de Bahreïn ont accusé hier les gardiens de la révolution (pasdaran), l’armée d’élite du régime iranien, d’entraîner des militants à manier des explosifs pour commettre des attentats dans le pays, et a annoncé l’arrestation de cinq suspects. Le procureur général Oussama al-Oufi, cité par l’agence BNA, a déclaré que le parquet avait reçu fin décembre une missive des services de renseignements selon laquelle un « Bahreïni, Ahmad Mahfouz Moussaoui, résidant actuellement en Iran, a planifié des opérations terroristes à l’ex- plosif visant des institutions vitales et des lieux de souveraineté et de sécurité dans le royaume ». Il a ajouté que cinq suspects avaient été arrêtés et avaient « reconnu avoir rejoint le groupe pour mener des attentats terroristes (...) s’être rendus en Iran pour recevoir un entraînement dans les camps des gardiens de la révolution et avoir ensuite reçu des sommes d’argent ». Les suspects ont été inculpés « d’espionnage au profit d’un pays étranger avec le but de commettre des attaques contre Bahreïn », et « d’introduction d’armes et de muni- tions sans permis en vue de les utiliser pour des desseins terroristes ». Lundi, Bahreïn avait annoncé la saisie d’explosifs fabriqués en Iran et en Syrie, à bord de deux embarcations interceptées au large de ses côtes. Bahreïn, dirigé par une dynastie sunnite, est secoué depuis février 2011 par un mouvement de contestation animé par les chiites et que les voisins sunnites de Bahreïn accusent l’Iran d’encourager en sous-main. Selon la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), 89 personnes ont été tuées à Bahreïn depuis le début de la contestation. En outre, des dizaines de chiites ont été condamnés à de lourdes peines pour des attaques contre la police à l’aide d’engins explosifs de fabrication artisanale. Face à la persistance de ce mouvement, le pouvoir a alourdi les peines pour les auteurs de violences, et introduit la peine de mort ou la prison à perpétuité en cas de morts ou de blessés. Les autorités ont également interdit les manifestations à Manama. (Source : AFP) 12 Sports samedi 4 janvier 2014 Rallye-raid Formule 1 Le Dakar continue son périple en Amérique Michael Schumacher : le film de l’accident Le Dakar ne tient pas en place. Pour sa sixième édition sur le sol sud-américain, l’épreuve innove encore avec un parcours inédit. Si l’Argentine (départ à Rosario le 5 janvier) et le Chili (arrivée à Valparaiso le 18 janvier) restent au menu, le Pérou a disparu pour laisser sa place à la Bolivie, 28e nation visitée par la caravane. Un moyen pour ce pays pauvre mais aussi en pleine croissance (6,5 % en 2013) de s’installer en bonne position dans la vitrine médiatique d’une épreuve diffusée dans 190 pays avec un potentiel d’un milliard de téléspectateurs. L’occasion aussi pour les concurrents de prendre de la hauteur avec la traversée du plus grand désert salé de la planète, le salar d’Uyuni (deux fois la superficie de la Corse), mythique étendue plantée à 3 660 mètres d’altitude. Trop difficile d’accès pour les autos, seuls les quads et les motos s’y rendront. Bild, le quotidien au plus grand tirage de la presse allemande, a mené à Méribel une enquête d’une grande minutie. Celle-ci lui a permis de reconstituer dans ses pages le fil des événements qui ont précipité d’abord la chute de Michael Schumacher à ski, puis la dégradation de son état de santé vers le coma, dimanche 29 décembre dans la matinée. Tous sont compatibles avec les éléments donnés avec parcimonie jusqu’ici par son management, notamment la faible vitesse de course et la distance avec son fils de 14 ans au moment du drame. Tous ces éléments confirment aussi que c’est un très improbable enchaînement de circonstances et de malchances qui ont rendu ce dimanche de ski en famille particulièrement funeste. Dans son enquête sur place, outre le tournage d’images reconstituant en partie les faits sur les pistes mêmes de Méribel, Bild a établi les choses suivantes : - L’accident s’est produit plus tôt qu’annoncé, vers 10h50 ; Paris-Dakar Le célèbre rallye-raid, qui s’élancera demain pour un périple de deux semaines, traversera pour la première fois de son histoire la Bolivie. La part belle pour les étapes d’endurance Treize étapes seront au programme sur un parcours à la carte en fonction des catégories. Cinq spéciales ont ainsi été dissociées pour permettre aux quads et motos, d’un côté, et aux camions et autos, de l’autre, d’exploiter au mieux leurs capacités. Les organisateurs ont aussi voulu renouer avec l’esprit d’endurance qui animait certaines éditions africaines. « En moyenne, 50 kilomètres ont été rajou- La caravane s’élance demain pour quinze jours en Amérique du Sud, avec tous les pièges naturels que ce continent recèle… tés chaque jour par rapport à 2013. Le niveau de difficulté a été rehaussé d’un cran », explique David Castera, directeur sportif de la course. Le dirigeant espère ainsi éradiquer les étapes « sprint » un peu monotones. Pour rejoindre Valparaiso, les 439 véhicules devront avaler environ 9 000 km et plus de 5 200 km de spéciales. Autos : les Mini maxifavorites Déjà vainqueur en 2012, Stéphane Peterhansel visera un onzième succès au volant d’une Mini qui n’a pratiquement pas évolué par rapport à l’an passé. La menace viendra de son propre camp (le Team X-Raid-BMW) avec le Qatari Nasser al-Attiyah, vainqueur 2011, l’Espagnol Nani Roma (lauréat en moto en 2004 et 2e en autos en 2012) et l’Argentin Orlando Terranova. Le clan Mini devra toutefois se méfier de deux outsiders chevronnés : Giniel de Villiers (Toyota) ou Carlos Sainz et son buggy, qui disposent de moyens plus limités que Mini. L’équipe dirigée par Sven Quandt aura tout intérêt à confirmer sa suprématie une année encore. En 2015 avec la participation attendue de Peugeot, la don- ne sera différente. Motos : Despres change de monture Tenant du titre, Cyril Despres sera une nouvelle fois l’homme à battre. S’il s’est bien préparé, le Français s’élancera avec quelques incertitudes au guidon d’une nouvelle machine Yamaha. Le quintuple vainqueur sur deux roues retrouvera en face de lui Marc Coma, son ancien coéquipier mais aussi vieil ennemi, resté chez KTM. Blessé il y a douze mois, l’Espagnol aura soif de revanche pour offrir au constructeur autrichien une 13e couronne de rang dans la crème des rallyes-raids. Tennis Brisbane : Sharapova impuissante face à Serena Williams Serena Williams s’est qualifiée pour la finale du tournoi de Brisbane aux dépens de Maria Sharapova en deux sets 6-2, 7-6(7). Elle jouera le titre face à Victoria Azarenka. Serena Williams remporte ainsi son 15e match en 17 duels face à Maria Sharapova. L’Américaine, pourtant loin de son meilleur niveau, l’a emporté en deux manches face à une Russe qui a pourtant tout tenté et eu sa chance dans la seconde manche en ayant deux fois le break (3-1, 4-3). Malgré un jeu de jambes en souffrance et un service en panne (41 %), la n° 1 mondiale a encore prouvé qu’elle est bel et bien la bête noire de Sharapova : gagner en deux sets en dépit de 34 fautes directes (23 pour Sharapova) et 7 double fautes, c’est très bien payé. La 4e joueuse mondiale faisait, elle, son retour à la compétition après une blessure à l’épaule droite et elle a en partie rassuré sur son état physique. Mais son service continue de payer le prix infligé par cette épaule fragile, avec encore 8 fautes directes, souvent aux pires moments, dans ce match. Sa volonté n’a pas baissé d’un cran, et l’intensité qu’elle a mise dans ce match sans sembler écraser par le rapport de force reste impressionnante. Mais même face à une Serena Williams dans un jour moyen, elle a montré qu’elle n’a toujours pas trouvé les armes pour l’emporter. La saison ne fait que commencer, mais l’histoire semble vouée à se répéter pour la nouvelle protégée de Sven Groeneveld : dans cette rivalité, tout dépend de Williams. À Sharapova de se présenter toujours à 200 % face à la patronne du circuit pour espérer qu’un jour elle pourra profiter d’un fléchissement adverse. Elle continue d’ailleurs de chercher des solutions, à l’image de sa belle réussite au filet (6/7). Williams, elle, s’est tout autant battue contre ellemême que contre la Russe et va devoir sérieusement élever le niveau d’ici à Melbourne. Elle n’a pas passé la prépa- ration hivernale avec son coach Patrick Mouratoglou, mais chez elle avec son père notamment, et cela se sent peut-être. sont rencontrées 16 fois sur le circuit WTA depuis le début de leurs carrières, avec un avantage de 13 victoires à 3 pour l’Américaine. En 2013, les deux femmes se sont quittées sur un ex aequo de deux victoires chacune en quatre confrontations. Azarenka élimine Jankovic L’Américaine devra encore puiser toute l’expérience nécessaire pour vite corriger ce qui doit l’être et arriver à son meilleur à l’Open d’Australie. En attendant, elle a le titre de Brisbane à défendre face à sa dauphine, Victoria Azarenka, laissée en larmes la dernière fois qu’elles se sont croisées à l’US Open après la finale. Azarenka était venue un peu plus tôt à bout de la Serbe Jelena Jankovic 1-6, 6-3, 6-4, après un premier set désastreux. Outre un départ poussif, Azarenka a également peiné a boucler la rencontre. Alors qu’elle servait pour le match à 5-2, la n° 2 a vu Jankovic remonter à 5-4. En quart déjà, la Biélorusse avait gâché neuf balles de match avant de finalement l’emporter sur la Suissesse Stefanie Voegele. Williams et Azarenka se 1re course à 13h00 Propriétaires 1 - Haddara & Khoury 2 - M. Dabaghi 3 - M. Haddara 4 - T. Nasr 5 - T. Nasr Chevaux Ibn el-Hourrieh Ibn el-Hayate Zaïm el-Salam Abir el-Ward Ajibeh Start Jockeys Poids D.P. Galops 3 2 4 5 1 Samer Moulham Garly Karim Asmar 54 54 54 52,5 52,5 4,3,0 0 0,3 4,0 4 1m 21s les 1 000 m 1m 51s demi-galop 1m 21s les 1 000 m 1m 53s demi-galop 1m 16s les 1 000 m Nos pronostics : 5, 2, 4. Outsider : 3. 2e course à 13h35 Prix de Sioufi : pénalité pour chevaux de 4 ans, ayant gagné 1 ou 2 courses, prix : 3 000 000 LL, distance : 1 000 mètres. Propriétaires 1 - M. Dabaghi 2 - M. Dabaghi 3 - M. Pharaon 4 - H. Seifeddine 5 - T. Nasr Chevaux Al-Baladi Sultan Hassna’ el-Békaa Ahlame Nagham Start Jockeys Poids D.P. Galops 1 5 4 3 2 Garly Badr Moulham Sari Karim 54 54 52,5 50,5 50,5 3,3,1 2,1,1 1,2,1 0,3,1 1 1m 09s de la porte 1m 18s les 1 000 m 1m 07s de la porte Galop léger 1m 20s les 1 000 m Nos pronostics : 2, 3, 5. Outsider : 1. 3e course à Prix de Kantari : pénalité pour chevaux de 4 ans, prix : 3 000 000 LL, distance : 1 000 mètres. Chevaux Sultan el-Tarab Mahyoub Amirat el-Charq Bassra Jameha Anifeh 14h15 Start Jockeys Poids D.P. Galops 3 4 5 6 1 2 Amine Ala’ Karim Badr Garly Asmar 56 56 54,5 54,5 54,5 50,5 2,1,2 2,0,0 4,4,1 4,4,4 3,2,3 0,2,0 4e course 1m 11s de la porte Galop léger 1m 21s les 1 000 m 1m 09s de la porte 1m 08s de la porte Galop léger à 15h00 Prix de Cola : (course à réclamer) pénalité pour chevaux âgés, ayant gagné de 4 à 6 courses, prix : 2 000 000 LL, distance : 1 000 mètres. Propriétaires 1 - M. Haddad 2 - A. Goraieb 3 - M. Dabaghi 4 - A. Moubarak 5 - S. Berberi Chevaux Hirmane Chi Nhar Ya Ghazal Nabhane Ya Mouallem Start Jockeys Poids D.P. Galops 4 1 2 5 3 Mhannad Toufic Garly Badr Asmar 56 56 54 52 52 3,1,3 4,3,1 0,0,1 2,0,2 0,2,4 1m 05s de la porte 1m 10s de la porte 1m 09s de la porte 1m 09s de la porte 1m 22s les 1 000 m Nos pronostics : 1, 4, 2. Outsider : 5. 5e course à 15h45 Prix de Mathaf : pénalité pour chevaux âgés, ayant gagné de 4 à 7 courses, prix : 3 000 000 LL, distance : 1 400 mètres. Propriétaires 1 - M. Pharaon 2 - M. Dabaghi 3 - M. Pharaon 4 - M. Dabaghi 5 - W. Abi Nader 6 - M. Haddad Chevaux Challal Mou’aned Warwar Aïn Atta Abir Farhane Start Jockeys Poids D.P. Galops 6 2 1 3 4 5 Samer Garly Moulham Badr Nasser Mhannad 58 58 56 55 52,5 52 0,2,1 2,1,2 4,0,2 4,0,0 3,3,0 4,1,1 1m 54s demi-galop 1m 53s demi-galop 1m 52s demi-galop 1m 47s ferme Galop léger 1m 08s de la porte N.B.: Aïn Atta (n° 4) est hors paris. Nos pronostics : 2, 6, 3. Outsider : 1. 6e course à 16h30 Prix de Zarif : pénalité pour chevaux âgés, ayant gagné 2 ou 3 courses, prix : 3 000 000 LL, distance : 1 400 mètres. Propriétaires Simple messieurs (quarts de finale) : 1-Roger Federer (Sui) bat Marinko Matosevic (Aus) 6-1, 6-1 8-Jérémy Chardy (Fra) bat Samuel Groth (Aus) 7-5, 6-4 Lleyton Hewitt (Aus) bat Marius Copil (Rou) 6-4, 6-2 2-Kei Nishikori (Jap) bat Marin Cilic (Cro) 6-4, 5-7, 6-2. 1 - T. Frenn 2 - F. Najjar 3 - T. Rizkallah 4 - Éc. J. Chalhoub 5 - Z. Kanaan 6 - T. Frenn 7 - M. Dabaghi Chevaux Al-Walid Chiryane Mayssa’ Zaïm el-Midane Azm el-Assi Moubde’e Mouchagheb Start Jockeys Poids D.P. Galops 5 7 2 1 6 3 4 Amine Nasser Sari Moulham Badr Asmar Garly 54 54 52,5 52 52 52 52 1,1,2 2,3,1 1,0,3 3,1,0 1,3,1 4,1,4 1,3,2 1m 48s ferme 1m 09s de la porte 1m 53s demi-galop 1m 52s demi-galop 1m 21s les 1 000 m Galop léger 1m 22s les 1 000 m Nos pronostics : 1, 5, 2. Outsider : 7. 7e course Encore raté pour Sharapova. Celle qui court après une victoire sur Serena Williams depuis fin 2004 (Masters) a enregistré un 14e revers de suite face à l’Américaine. La Russe n’a pourtant pas démérité, notamment dans le deuxième set, où elle a longtemps fait la course en tête. Malheureusement pour elle, Sharapova ne réussit jamais à confirmer les trois breaks qu’elle réalisa dans la manche et finit par céder au terme d’un tie-break très serré (9 points à 7). William West/AFP les questions qui lui étaient posées et les mouvements de ses membres n’étaient pas maîtrisés (consulter l’article) ; - Les secours sont arrivés en 4 minutes. Michael Schumacher a été oxygéné quelques instants après son accident ; - L’hélicoptère qui l’a transporté, d’abord vers Albertville-Moutiers, a dû atterrir en urgence suite à une perte de connaissance ayant entraîné la nécessite de l’intuber aussi vite que possible, puis de le transporter à Grenoble, dans un établissement de pointe concernant les traumatismes crâniens. - Le film des événements ayant suivi cet épisode a ensuite été documenté par le CHU de Grenoble. Ces informations n’avaient pas été commentées par l’entourage de Michael Schumacher. Mais elles sont toutes compatibles avec le récit des événements tels qu’ils ont été très partiellement dépeints par Sabine Kehm et par les éléments de contexte donnés par les professionnels qui s’occupent de lui à Grenoble depuis dimanche. Le cheval du jour 5e course : Mou’aned Prix de Jnah : pour chevaux de 4 ans, n’ayant jamais gagné, prix : 3 000 000 LL, distance : 1 000 mètres. Nos pronostics : 1, 2, 5. Outsider : 4. Le poing et le « come on » rageurs que lâcha Williams à la fin du match en disent long sur son soulagement. Car disputer une troisième manche n’aurait pas forcément été favorable à la patronne du circuit féminin. En finale, elle défiera Victoria Azarenka, sa plus grande rivale, toujours très à l’aise en Australie (elle s’est déjà imposée à Brisbane en 2009 et est double tenante du titre à Melbourne, où se dispute le premier grand chelem de la saison). William West/AFP skis était resté fixé au pied de l’ancien pilote. Ses skis auraient d’ailleurs été saisis pour les besoins de l’enquête ; - Propulsé en l’air, Schumacher est retombé tête la première, côté droit, vers le sommet d’un rocher. Il n’a pas eu la possibilité ou le réflexe d’amortir l’impact avec ses bras. C’est ce qui explique que « l’énergie cinétique » dont parlaient ses neurochirurgiens en début de semaine ait été suffisamment violente pour casser son casque ; - Il portait une protection dorsale en plus de son casque, et celle-ci a aussi visiblement autant contribué à protéger sa vie que son casque ; - Confirmant les premiers éléments de récit publiés sur le site Internet de Paris Match (consulter l’article), Schumacher saignait abondamment sur le côté droit de la tempe. S’il était bien conscient après la chute, il semble que ses réactions aient été très rapidement incohérentes, ainsi que l’ont relevé ses neurochirurgiens. Sa parole n’était pas en phase avec Programme de la réunion du dimanche 5 janvier 2014 Propriétaires Tournoi ATP de Brisbane Simple dames (demi-finales) : Venus Williams (E-U) bat 5-Jamie Hampton (E-U) (forfait) 2-Ana Ivanovic (Ser) bat 3-Kirsten Flipkens (Bel) 6-0, 7-6 (7/3). - Michael Schumacher avait emprunté des skis ce matin-là ; - Il était seul au moment de sa course vers la hors piste. Il avait laissé son fils de 14 ans et d’autres membres de son entourage. Juste avant l’accident, le pilote allemand était en fait en queue de peloton de son groupe afin de surveiller les jeunes skieurs qui le devançaient. C’est là qu’une fille d’un de ses amis a chuté et qu’il a entrepris de lui porter secours ; - Pour ce faire, Schumacher a décidé de passer par une bande vingt mètres hors piste, sur « une neige très profonde », entre Biche et Mauduit. Aucun témoignage n’a pu déterminer s’il se savait hors piste et s’il avait relevé des panneaux de signalisation ; - Il n’a fallu que quelques secondes pour que sa course heurte un rocher non recouvert de neige et qu’il perde le contrôle de sa trajectoire. Il n’allait manifestement pas vite, comme l’a indiqué dès mardi sa manager Sabine Kehm ; - L’enquête lancée dès lundi semble avoir établi que l’un des COURSES 1 - T. Frenn 2 - T. Nasr 3 - T. Nasr 4 - C. Harmouche 5 - M. Dabaghi 6 - T. Frenn Les résultats des tournois ATP et WTA Tournoi WTA d’Auckland Reconstitution Alors que Michael Schumacher a eu 45 ans hier, le quotidien « Bild » a reconstitué la chaîne des événements qui ont plongé la star dans le coma. à 17h15 Prix de Badaro : (course à réclamer) handicap pour chevaux âgés, ayant gagné 7 courses, prix : 2 000 000 LL, distance : 1 600 mètres. Propriétaires 1 - N. Abi Habib 2 - F. Najjar 3 - É. Zahra 4 - A. Dabbas 5 - A. Samaha Chevaux Habib Rory Sabil Hayda Mine Rayyane Najm el-Fawz Start Jockeys Poids D.P. Galops 5 2 1 4 3 Badr Nasser Toufic Moulham Jalal Nos pronostics : 3, 2, 1. Outsider : 4. 57 56,5 56,5 56 54 1,4,1 4,4,0 1,1,1 4,2,4 4,2,4 1m 09s de la porte 1m 08s de la porte 1m 48s ferme 1m 08s de la porte 1m 57s demi-galop La course française (n° 1) à 14h15 Hippodrome de Cagnes-sur-Mer - prix Christian Fornaroli : (R 3 C 1) « haies » pour juments de 4 ans, prix : 32 000 euros, distance : 3 500 mètres. Chevaux 1 - Acta Baie 2 - Deception Island 3 - Wild Mania 4 - Glenbrook (Irl) 5 - Explosive 6 - Fille du Soleil 7 - Dame du Floc (Irl) 8 - Grivatique 9 - Beniwells 10 - I Thank You 11 - Lind de Cerisy Jockeys A. Bonduau A. Lecordier L. Philipperon Thomas Gillet Brian Beaunez J.-C. Gagnon E. Chazelle A. Acker M. Carroux B. Dulong Jo Audon Poids D.P. 66 67 66 64 64 63,5 65 65 65 63 65 4,3,5 0,4,4 6,6,3 0,4,0 4,2,0 1,4,5 5,0,0 0,0 0 4,0,6 0,0,6 Nos pronostics : 3, 6, 5. Outsider : 1. La course française (n° 2) à 15h30 Hippodrome de Vincennes - prix de Tolence : (R 1 C 4) « attelé » pour juments de 5 ans, prix : 38 000 euros, distance : 2 700 mètres. Chevaux 1 - Valencia des Près 2 - Vénus Barbés 3 - Valse du Pirai 4 - Vizzavona 5 - Victoria Delavera 6 - Venise du Milly 7 - Viva Haufor 8 - Vivella 9 - Venise Quesnot 10 - Valse d’Avignère 11 - Voile Marine 12 - Viennoise 13 - Valentina Jiel 14 - Vanda Cruz 15 - Victoria de Marzy Jockeys M. Bézier J. Lebouteiller M. Lenoir M.-X. Charlot D. Couvreux E. Audebert C.-J. Bigeon P. Levesque F. Blandin T. Duvaldestin F. Harel P. Edou. Mary J. Verbeeck Ch. Bigeon E. Raffin Specs D.P. F 5 F 5 F 5 F 5 F 5 F 5 F 5 F 5 F 5 F 5 F 5 F 5 F 5 F 5 F 5 0,0,3 3,0,4 5,2,0 5,5,4 0,0,5 0,4,3 0,0,2 3,0,0 0,0,0 0,0,0 0,0,0 2,3,0 5,3,0 0,4,0 5,4,0 Nos pronostics : 7, 12, 15. Outsider : 11. La course française (n° 3) à 16h08 Hippodrome de Vincennes - prix de Lille : (R 1 C 5) « attelé » pour chevaux de 6 ans et plus, prix : 105 000 euros, distance : 2 100 mètres. Chevaux 1 - Swedishman 2 - Talicia Bella 3 - Caballion (Suè) 4 - Roc de Montfort 5 - Récit Jéloca 6 - You Bet Hornline (Suè) 7 - Sancho du Glay 8 - Sogo 9 - Partout Simoni (Dan) 10 - Trinité des Vals 11 - Unabella Perrine 12 - Quel Chef 13 - Sage de Guérinière 14 - Un Amour d’Haufor 15 - Beckman (Suè) 16 - Quérios du Mirel Jockeys T. Duvaldestin A. Barrier J. Verbeeck D. Thomain J.I.C. Dersoir R. Bergh E. Raffin L. Guinoiseau D. Locqueneux B. Piton F. Ouvrie F.-M. Andrieu M. Abrivard Ch. Bigeon F. Nivard M. Bizoux Specs D.P. H 8 F 7 M 8 M 9 H 9 M 8 M 8 H 8 M 7 F 7 F 6 H 10 H 8 M 6 H 7 H 10 5,0,0 1,2,1 2,0,0 4,6,0 1,4,0 6,0,0 6,0,0 0,6,0 0,5,0 0,4,0 0,3,4 6,3,2 2,0,0 4,0,2 1,1,1 0,0,0 Nos pronostics : 15, 2, 5. Outsider : 12. La course française (n° 4) à 16h45 Hippodrome de Vincennes - prix de Gontaud : (R 1 C 6) « attelé » pour chevaux de 4 ans, prix : 36 000 euros, distance : 2 700 mètres. Chevaux 1 - À Nous Trois 2 - Archibald 3 - As d’Urfist 4 - Atino de L’Ormerie 5 - Athletic Charm 6 - Aéro King 7 - Arlington Dream 8 - Amour Royal 9 - As du Gite 10 - Armany d'Hermès 11 - Alcazar de Sienne 12 - Alpha d’Azif 13 - Apollon du Corta 14 - Arthuro Boy Jockeys L. Baudron P. Levesque L. Guinoiseau B. Le Beller E. Dubois D. Lecroq Y. Lebourgeois J. Verbeeck B. Piton M. Abrivard A. Houssin F. Nivard L.-C. Abrivard Y. Dreux Specs D.P. M 4 H 4 M 4 H 4 H 4 H 4 M 4 H 4 M 4 H 4 M 4 H 4 M 4 M 4 0,1,1 1,1,0 1,2,6 4,0,4 2,2,0 2,1,0 0,0,1 4,3,0 5,0,0 3,0,0 0,0,0 4,4,1 5,0,0 3,1,3 Nos pronostics : 14, 1, 2. Outsider : 12. Mony ESSEILY Sports 13 samedi 4 janvier 2014 Basket-ball Télévision Sélection du week-end réalisée par Rania Raad Tawk Programmes communiqués par les chaînes et publiés sous toute réserve. Samedi Chaînes locales LBCI 07:30 Théâtre 11:30 Fatma 14:30 Infos 15:00 Bassmet Watan 18:00 Min el-Aleb 18:45 Aayli 3a Fard Mayli 19:53 Journal 20:35 The Voice 23:00 Aala Marr el-Zaman. Future TV Dimanche Chaînes locales LBCI 08:30 Yawm el-Rab 11:30 Fatma 16:00 Wa Achrakat el-Chamess 18:00 Star Academy 19:53 Le journal 20:35 Wa Achrakat el-Chamess 21:30 Comikaze 23:00 Aala Marr el-Zaman. 09:00 Infos 09:15 Kalam Beyrouth 10:15 Aalam el-Sabah 13:30 Valet Parking 17:30 Little Men 18:30 Documentaire 19:30 Le journal 20:30 Mou2abad 22:30 Nass we Nass. Future TV OTV OTV 11:30 Hiwar el-Yaoum 12:30 Lawla el-Hob el-Da’e3 14:15 Infos 16:30 Journal arménien 17:45 Aa Nar Latifi 19:45 Le journal 20:30 Ich Beyrouth 22:30 El-Kelmi Elak. MTV 08:20 MTV Alive 14:00 Beyrouth el-Yaoum 16:00 Spécial Sport 16:30 NRJ 17:00 At MTV 18:00 Aghani, Aghani 18:30 Property Yours 18:40 Sabaa 19:52 Le journal 20:45 Taratata 22:00 Entertainment Specials. Chaînes câblées TF1 18:00 Série Ghost Whisperer 19:45 50 min Inside 21:50 Foresti, Party, Bercy 23:45 Samedi, tout est permis avec Arthur. France 2 16:15 Les petits meurtres d’Agatha Christie 19:55 Mot de passe 21:00 Journal 21:45 Tenue de soirée exigée 00:00 Robin des Bois, le spectacle vu des coulisses. France 3 18:20 Les carnets de Julie 20:00 Le 19/20 21:15 Zorro 21:45 Téléfilm Le général du roi 00:00 Téléfilm La nuit du réveillon. M6 20:45 Le 19.45 21:05 Scènes de ménages 21:50 Série Blue Bloods. Arte 17:15 Méditerranée sauvage 19:35 Arte reportage 21:01 Vietnam, du cobra au menu 23:25 Sociétés secrètes 00:25 Bettie Page se dévoile. TV5 Monde Europe 17:00 Taratata 17:29 Questions pour un champion 18:03 Les carnets de Julie 19:00 64’ le monde en français – 1re partie 19:23 Terriennes 19:30 Les derniers trésors de Rome 20:55 Les animaux stars des zoos 21:30 Le journal de France 2 22:00 Questions pour un champion 00:16 Le journal de la RTS 00:42 TV5 Monde le journal Afrique 01:00 L’invité. TV5 Monde Orient 16:59 Questions pour un champion 17:31 Méditerranéo 17:58 Comme un lion 19:36 Les vingt chefs-d’œuvre de la nature 20:02 Terriennes 20:07 Les carnets de Julie 21:00 Acoustic 21:30 Le journal de France 2 22:02 Titeuf, le film 23:27 Si tu veux revoir ta mère 23:37 Ce n’est pas un film de cow-boy 23:49 Oh merde ! 00:00 TV5 Monde le journal Afrique 00:23 Le journal de la RTS 00:51 Terriennes. 00:59 Le grand Georges. 09:00 Infos 09:15 Kalam Beyrouth 11:15 Aalam el-Sabah 19:30 Le journal 20:30 Film Our Song 22:45 Documentaire Savouring the World 00:00 Little Men. 10:00 Messe 11:30 Hiwar el-Yaoum 13:45 What’s Up 14:15 Infos 18:45 The Coach 19:00 Beyti 19:45 Le journal 20:30 Dohk we Jadd 22:30 Sabaya. MTV 08:00 Infos 08:20 MTV Alive 09:30 Messe 13:00 Auberge 14:00 Beyrouth el-Yaoum 16:00 People 17:30 Preview 18:50 Tahkik 19:52 Le journal 20:45 Dancing with the Stars. Chaînes câblées TF1 18:05 CSI : Miami 19:00 Sept à huit 21:50 Action Transporter 3 23:55 Criminal Minds. France 2 18:30 Stade 2 19:50 Vivement dimanche prochain 21:45 Comédie Le hérisson 23:25 Non élucidé. France 3 18:00 Les chansons d’abord 18:55 Questions pour un superchampion 21:45 Série Jackson Brodie détective privé 23:15 Jackson Brodie, détective privé. M6 19:40 66 minutes : grand format 21:50 Documentaire S’en sortir à plusieurs 00:00 Enquête exclusive Drogue. Arte 19:40 Jordi Savali dirige Magnificat et Jubilate Deo 21:10 Cuisines des terroirs 21:45 Comédie La maison aux esprits 00:05 Documentaire Contes de la virginité. TV5 Monde Europe 17:32 Opération lune 19:00 64’ le monde en français – 1re partie 19:23 Le JT des nouvelles technos 19:30 La quête des vents 20:23 360°, géo 21:15 S’il n’en restait qu’une 21:30 Le journal de France 2 22:01 Futures vedettes 23:35 Baba Noël 00:00 Le journal de la RTS 00:27 TV5 Monde le journal Afrique 00:45 L’invité. TV5 Monde Orient 17:44 Géopolitis 18:01 Katia & Marielle Labèque, rock et baroque 18:58 Nec plus ultra 19:30 64’ le monde en français – 1re partie 19:53 Le JT des nouvelles technos 20:00 64’ le monde en français – 2e partie 20:20 L’invité 20:28 64’ l’essentiel 20:33 Taratata 21:00 Maghreb-Orient Express 21:30 Le journal de France 2 21:57 Le journal du Dakar 22:03 Les derniers trésors de Rome 23:31 Les vingt chefs-d’œuvre de la nature. Radio Liban 96,2 FM 10:00 RL Flash-back 12:00 RL Rush-Hour 13:00 RL Journal + Aprem 13:30 RFI En direct 16:00 RL L’interview de samedi 17:00 RL Poivre noir, piment rouge 18:00 RL Espresso-Double 19:00 RL Journal 20:00 RL Ruptures 21:00 RL Saturday Night Show 22:00 RL PatchWork 23:00 RL Programme arménien. 07:00 RFI En direct 10:00 RL Décalages 12:00 RL Programme anglais 13:00 RL Journal + Aprem 13:30 RFI En direct 17:00 RL Poivre noir, piment rouge 18:00 RL Espresso-Double 19:00 RFI En direct 20:00 RL Champ sonore 21:00 RL The Trip 22:00 RL Blues & Rock 23:00 RFI Le fil musical. San Antonio, Oklahoma et Miami KO NBA Plusieurs gros bras sont allés au tapis. En l’occurrence, Golden State a remporté le choc face à Miami, en Floride, avec une adresse insolente. Les Knicks ont quant à eux dominé les Spurs à San Antonio, alors que les Nets l’ont emporté à Oklahoma City après avoir été courts de 16 points. Certains bookmakers ont dû ramasser une petite fortune durant cette soirée NBA... Plusieurs cadors ont chuté, à commencer par Miami. S’il a tout de même terminé avec 26 points, LeBron James était dans un jour sans pour affronter Golden State (8 pertes de balle). Pas Stephen Curry... L’artilleur en chef de Golden State a terminé avec 36 points, 12 passes décisives et rentré 8 tirs de ses 15 tirs primés pour mener son équipe vers sa septième victoire consécutive sur le parquet des champions (114-123). Les résultats Cleveland-Orlando 87-81 ap Miami-Golden State 114123 Chicago-Boston 94-82 OKC-Brooklyn 93-95 San Antonio-New York 101105 Phoenix-Memphis 91-99 Utah-Milwaukee 96-87 Portland-Charlotte 134-104 Sacramento-Philadelphie 104-113. Si les Warriors étaient déjà diablement adroits en première période, il n’y avait que quatre points d’écart à la pause (6165), et ce principalement en raison de leurs pertes de balle. Un problème réglé après le break... Ils ont tourné à plus de 65 % de réussite jusque tard dans le troisième quart-temps (56,1 au final) et mené 91-76. LBJ a ramené les siens à -6 en fin de match, mais Curry avait décidément réponse à tout. Il repoussait encore le Heat dans ses cordes. À trois points bien sûr... À noter les 32 points d’un David Lee toujours aussi intraitable. 22 points pour Dwyane Wade, 19 pour Chris Bosh. Large victoire de Portland Les Spurs aussi ont été battus sur leur parquet, par... New York (101-105). Et ce malgré les 32 points de Marco Belinelli, qui a manqué le panier de la gagne dans les ultimes secondes. Notamment auteur d’un trois points et d’une claquette dans la dernière minute, Iman Shumpert a été « clutch » pour les Knicks, lui qui a terminé avec 27 points. 27 points aussi pour Carmelo Anthony, de retour de blessure. Le Thunder a connu la même issue que SA face aux Nets de Deron Williams, à OKC (93-95). Kevin Durant et ses compères ont pourtant mené de 16 points dans cette partie. Ils étaient toujours à +10 avec un peu moins de sept minutes à jouer avant de sombrer définitivement ! Les Nets avaient perdu six de leurs sept précédents matches. Ils ont notamment passé un 14-0 à leurs hôtes dans le quatrième quarttemps (89-79 puis 89-93). Parmi les autres faits marquants, la nouvelle belle victoire de Portland contre Charlotte (134-104). Wesley Watthews (25 pts), Damian Lillard (24 pts, 6/6 à 3 pts) et compagnie ont rentré 21 tirs à trois points au total (record de la franchise égalé). Joakim Noah (17 pts, 11 rbs, 9 pds) et les Bulls ont retrouvé des couleurs au United Center face à Boston (94-82). Zach Randolph (20 pts, 15 rbs) et les Grizzlies ont dominé les Suns – sans Eric Bledsoe – à Phoenix malgré les 33 points de Goran Dragic (91-99). Privés de Kyrie Irving, les Cavaliers ont néanmoins battu Orlando avec un Anderson Varejao intenable, qui a fini avec un double-double monstrueux : 18 points et 25 rebonds (87-81) ! Thaddeus Young (28 pts), Evan Turner (24) et les 76ers ont remporté une troisième victoire de rang, à Sacramento, malgré les 33 points de DeMarcus Cousins (104113). Enfin, le Jazz de Gordon Hayward (22 pts) a remporté un match de bas de classement face aux Bucks (96-87). Quand Stephen Curry joue comme il l’a fait contre Miami, il n’y a pas grand-chose à faire... À part éteindre les lumières de la salle. Et encore... Le meneur des Warriors a terminé avec 36 points à 13/22 aux tirs et 8/15 à trois points sur le parquet du Heat. Il a aussi compilé 12 passes décisives, une paire de rebonds et 4 interceptions en 44 minutes. « Curry a été spectaculaire. S’il ne faisait pas le All Star Game, je pourrais prendre ma retraite », a lancé son coach, Mark Jackson, après le succès de ses joueurs en Floride (114-123). À noter que Stephen Curry a inscrit 14 de ses 36 points dans le troisième quart-temps, c’est-à-dire lorsque Golden State a fait son écart. Steve Mitchell/Reuters Athlétisme Awada et Élias remportent la course du Nouvel An organisée par Élite En coopération avec l’Université libanaise et l’armée libanaise, le club Élite a organisé sa traditionnelle course du Nouvel An (ou de la Saint-Sylvestre) à l’UL Hadeth intra muros. Cette course, longue de 10 kilomètres, a connu un franc succès puisque plus de cent coureurs, appartenant à l’armée libanaise, aux Forces de sécurité intérieure ainsi qu’à la quasi-totalité des clubs d’athlétisme affiliés à la fédération libanaise, y ont pris part. Sur le plan des résultats, l’armée libanaise côté hommes ainsi que le club Élite côté dames ont confirmé leur suprématie sur le plan national dans la discipline de la course à pied, surtout sur les moyenne et longue distances. En effet, Bilal Awada a terminé l’épreuve en moins de 33 minutes, alors que son plus proche poursuivant (hors armée libanaise) a franchi la ligne d’arrivée avec près de cinq minutes de retard. Chez les femmes, Élite a placé deux de ses athlètes sur le podium, Sylvie Antoun des Blue Stars étant parvenue à s’intercaler entre Nicole Élias (1e) et Aline Merheb (3e). Voici par ailleurs les résultats détaillés : Armée libanaise : 1- Bilal Awada 32’54’’ 2- Omar Issa 32’59’’ 3Ismat Ghoreyzi 33’05’’. Catégorie hommes : 1- Saleh Zeaïter (Abtal) 37’30’’ 2- Omar Faour (FSI) 37’45’’ 3- Ahmad Farroukh (Élite) 37’54’’. Catégorie dames : 1- Nicole Élias (Élite) 43’43’’ 2- Sylvie Antoun (Blue Stars) 46’56’’ 3- Aline Merheb (Élite) 47’45’’. Bilal Awada et Nicole Élias, les deux vainqueurs de la course Élite du Nouvel An pour l’année 2013. Football Ballon d’or 2013 : le nom du gagnant serait révélé ! À une dizaine de jours de la révélation du Ballon d’or 2013, la bataille fait toujours rage entre Lionel Messi, Cristiano Ronaldo et Franck Ribéry, les trois prétendants à cette prestigieuse récompense individuelle. Si Lionel Messi peut compter sur le soutien du Brésilien Ronaldo, Zinedine Zidane a opté pour Cristiano Ronaldo alors que Franck Ribéry peut bénéficier de l’appui de son compatriote Éric Abidal. Favori début novembre, Franck Ribéry voit la récompense lui échapper au fur et à mesure des jours qui passent. La cause ? Le report des votes opéré par la FIFA et critiqué par Ribéry qui avantage largement Crisitano Ronaldo. Le Portugais a quasiment qualifié à lui tout seul son pays pour la Coupe du monde au Brésil avec quatre buts en deux matchs face à la Suède. Foot express La FA Cup est-elle de trop ? À en croire le manager d’Aston Villa Paul Lambert, les grands clubs anglais se passeraient bien de disputer la FA Cup : « Je pense que si vous demandiez à la plupart d’entre eux s’ils sont honnêtes, ils vous répondraient oui. Pas seulement à cause de l’argent mais parce que la survie en championnat est vitale. C’est être réaliste que de reconnaître cela. » Onzième de la Premier League, Aston Villa ne fait donc clairement pas de ce troisième tour contre Sheffield United aujourd’hui un enjeu de sa saison : « Je ne veux pas ne pas passer au tour suivant, mais notre objectif principal, c’est le championnat. On n’a pas une équipe très fournie, et les points sont trop importants. Si les gens sont honnêtes, ils vous diront la même chose. » Pas de mercato pour le Real Madrid Alors que le Real Madrid semblait à la recherche d’un attaquant supplémentaire pour la seconde partie de la saison, Karim Benzema va pouvoir Et ce n’est pas le tweet de Pascal Praud posté sur son compte Twitter qui va rassurer le joueur du Bayern Munich. « Si informations exactes, Cristiano Ronaldo sera le prochain Ballon d’or. Franck Ribéry est arrivé en tête du collège des journalistes (...) Pardonnez cette précaution oratoire. Je vous rappelle que le vote du scrutin n’est pas révélé. Cela n’empêche pas les fuites », a Foot express dormir sur ses deux oreilles. Le club de la capitale espagnole n’a pas l’intention de recruter en janvier. « Pour nous, le mercato est déjà terminé. Personne ne viendra ni ne partira », a lâché Carlo Ancelotti après la victoire face au PSG (0-1) en amical. Lewandowski pour quatre ans au Bayern ? En fin de contrat avec le Borussia Dortmund en juin 2014, Robert Lewandowski est libre de s’engager avec le club de son choix depuis le 1er janvier. Selon le site du quotidien munichois Abendzeitung, l’attaquant polonais de 25 ans serait attendu à Munich dans les prochains jours pour passer sa visite médicale. Si tout se passe bien, il devrat signer un contrat de quatre ans avec le leader du championnat d’Allemagne qu’il rejoindra à la fin de la saison. Ce transfert était attendu depuis la saison dernière. Lewandowski retrouvera en Bavière Mario Götze, son ancien partenaire au BvB, qui a indiqué le journaliste. Il y a deux semaines déjà... Une révélation qui confirme celle du journaliste de France Football, Vincent Machenaud, il y a deux semaines. À Madrid pour interviewer Cristiano Ronaldo, le journaliste avait quasiment vendu la mèche sur l’identité du vainqueur en postant le message suivant : « Hier, de passage à Foot express rejoint le Bayern l’été dernier. pour l’été prochain peut-être... » Le PSG aurait proposé 7 M€ annuels à Pogba La folle rumeur Balotelli à Galatasaray En fin de contrat en juin 2016 avec la Juventus, Paul Pogba devrait se voir proposer la semaine prochaine une prolongation de contrat jusqu’en juin 2018, assortie d’un nouveau salaire de 4 M€ (plus des bonus). Une offre que le milieu de terrain tricolore n’étudiera peut-être pas, La Gazzetta dello Sport assurant hier que son agent Mino Raiola a rencontré cheikh al-Thani à Doha, en marge de la rencontre PSGReal Madrid. Le propriétaire du PSG lui aurait ainsi signifié que son club était disposé à offrir 7 M€ net par saison à son poulain. Pour rappel, le président du PSG Nasser al-Khelaïfi confirmait dans les colonnes du Parisien son intérêt pour l’international français : « Il est parisien comme votre journal... C’est un grand joueur, il représente l’avenir de la France. Ce n’est pas pour cet hiver, Madrid, une belle rencontre avec un célèbre footballeur portugais toujours aussi aimable et disponible. Un type en or, quoi... » Quelques instants plus tard, le journaliste de France Football avait démenti ses propos en précisant que Lionel Messi et Franck Ribéry avaient eu droit au même traitement. Pas très convaincant. Du suspense ? Pas vraiment. Il faudra désormais Le média italien Sport Mediaset, fondé par un certain Silvio Berlusconi, affirme que des dirigeants de Galatasaray avaient récemment rencontré Mino Raiola, l’agent de Paul Pogba donc, mais aussi de Mario Balotelli, en vue d’un transfert de l’attaquant italien à Istanbul. Une information forcément relayée ce matin par la presse turque qui ajoute, à l’image du quotidien Fotomaç, que Galatasaray serait disposé à offrir 20 M€ à l’AC Milan pour réunir Super Mario et Roberto Mancini, qui se sont côtoyés à l’Inter Milan et à Manchester City avec le lot de rebondissements que l’on connaît. Arsenal prêt à casser sa tirelire pour Diego Costa ? Alors que l’arrivée peu coûteuse de Dimitar Berbatov à Arsenal est évoquée depuis 24 heures, beaucoup de talent à la FIFA pour ménager le suspense tant le sacre de Cristiano Ronaldo le 13 janvier à Zurich semble assuré. La star du Real Madrid était créditée de presque la moitié des votes d’après des estimations en novembre dernier. Peu probable que Ribéry, qui rêve de gagner ce trophée, soulève un nouveau titre malgré une année 2013 exceptionnelle avec le Bayern Munich. Foot express le Daily Star assure dans son édition du jour que les Gunners souhaitent toujours s’attacher les services du goleador Diego Costa. Les Londoniens seraient même prêts à débourser le montant de la clause libératoire du joueur, fixée à 38 M€ par l’Atletico Madrid. Berbatov trompe tout le monde sauf Wenger Dimitar Berbatov à Arsenal. Hier matin, le transfert de l’attaquant bulgare de Fulham était une quasi-certitude. Le montant du transfert était connu – environ 2,5 millions d’euros. Le joueur lui-même avait suggéré son arrivée via Facebook en publiant une photo de lui accompagnée de la mention « Pourrait conduire Arsenal vers le titre ». Problème, le club ne s’était pas encore exprimé sur l’éventuel transfert de l’ancien mancunien aujourd’hui âgé de 32 ans. Et Arsène Wenger s’est empressé de mettre fin aux rumeurs. « Berbatov n’est pas un nom auquel nous avons pensé pour le moment, il n’y a pas de contacts avec lui », a-t-il lancé en conférence de presse. Une déclaration qui a surpris tout le monde, y compris dans les rangs des Gunners. L’espoir français Yaya Sanogo s’était laissé prendre au piège en publiant plus tôt sur son compte Facebook un message de bienvenue à l’attention de l’international bulgare (78 sélections). Message qu’il s’est empressé de supprimer après la conférence de presse de son entraîneur. L’ancien Auxerrois s’est même fendu d’un tweet : « Tout le monde fait des erreurs. » Naples sur Juan Mata Juventus, Inter Milan, Paris SG, Manchester United, Liverpool... Les meilleurs clubs d’Europe sont attentifs à la situation de Juan Mata du côté de Chelsea. Le Mirror ajoute un nom à cette longue liste de prétendants : celui du Napoli de Rafa Benitez. Le quotidien anglais ajoute que l’international espagnol va tout faire pour quitter les Blues cet hiver. 14 Détente samedi 4 janvier 2014 8 7 4 9 1 3 6 9 7 4 7 9 1 8 6 8 Sudoku moyen 249 8 9 5 7 3 2 1 4 6 1 8 5 9 2 3 7 2 4 1 6 8 2 5 4 6 7 3 9 9 3 7 1 2 8 6 6 1 8 5 9 4 7 1 4 3 2 6 7 5 7 2 9 3 8 5 4 5 8 6 9 4 1 3 6 3 Solution du précédent numéro 4 6 7 3 9 5 1 8 5 4 3 2 8 9 6 1 2 7 Règle du jeu Sudoku moyen 251 3 1 5 4 9 8 2 7 4 8 2 6 5 9 Les mots fléchés 9 6 2 1 7 3 8 5 3 1 6 8 2 7 6 8 7 9 5 4 3 4 2 9 3 1 7 6 1 5 3 8 2 6 4 8 7 6 5 4 9 1 2 9 4 7 3 1 5 Une grille de Su Doku est composée de 9 carrés de 9 cases, soit 81 cases. Le but est de parvenir à inscrire tous les chiffres de 1 à 9 (sans qu’ils se répètent), dans un ordre quelconque dans chaque ligne, dans chaque colonne et dans chaque carré de neuf cases. Sudoku moyen 253 3 4 2 6 7 9 8 5 8 9 3 2 1 7 7 1 6 4 8 5 3 4 2 3 5 9 8 6 6 9 1 7 3 4 2 8 5 7 1 6 2 4 2 3 4 9 1 7 5 9 7 8 2 5 6 1 1 6 5 8 4 3 9 Sudoku moyen 255 9 6 2 4 3 8 7 5 3 7 6 2 1 9 8 1 4 7 9 5 3 2 9 3 8 1 6 4 6 7 5 2 4 9 8 4 8 1 3 5 7 6 1 2 8 9 6 4 5 3 4 6 5 7 2 1 7 5 9 1 8 3 2 7 6 3 1 5 4 4 9 1 2 8 5 9 7 2 3 6 8 UN MOT DE 9 LETTRES : MAÎTRISE Ce texte contient 20 erreurs. Marquez un point chaque fois que vous en trouvez une et essayez d’obtenir 20 sur 20. 1 8 Le mot secret La dictée piégée de L’Orient-Le Jour « Je ne crois pas au fatôme », disait mon grand-oncle, un brun naturaliste. « Rien n’est écris, tu es libre de ta décision, à chaque instant, de bifurquer, à droite ou bien à gauche ; mais tu ignore ce qui t’attend, si tu prend à gauche, plutôt qu’à droite, ou l’inverse... » Et de m’abrever de ses appologues de prédilection, comme celui de la chenille gravissant un chaîne, seçile ou pédonculée, peu importe ; ou peut-être un bouleau pubescent, ou un robuste châtaignier. Était-ce une chenille de zezère, de moriaud, ou de zijène ? Je parierais pour un bombix. La petite chenille, partie d’un cespiteux bouquet d’hypholômes couleur de briques, entreprend un long voyage vers l’azur, et chaque ramification lui propose un dilemne : rencontrera-t-elle les bostriches ou les scolytes fossoyeurs de bois, prendra-t-elle des fasmes, arc-boutés sur leurs six pattes grêles, pour des brindilles, ne croisera-t-elle pas l’amophile attachée à sa perte, ou l’épeiche ravie de cette aubaine gastronomique ? Parfois, la fin du trajet, c’est l’acmé, l’apex, l’apothéose ; d’autres fois, ce sont les folioles les plus rapprochées qui dissimulent mal sa déconfiture... Sudoku moyen 250 1 9 2 8 7 6 9 7 8 5 3 4 6 2 4 1 5 3 4 7 3 4 5 9 6 1 3 6 1 8 1 3 2 2 6 5 8 5 9 9 2 7 7 8 4 6 5 5 7 9 8 3 2 4 5 3 7 9 4 9 1 8 1 4 7 3 8 6 6 2 1 2 5 4 8 2 6 1 5 7 3 1 9 2 7 3 8 9 6 4 BETE CALMER COLERE CONTENIR CONTROLER CRUCIAL EMOTIVE EMPIRE ENJEU ESCLAVE ESSAYER ETRES JADIS JEUNE JUGULER FAIRE FEMME FILLE FLEAU FOULE MAESTRIA MAITRISABLE MAITRISER MAJOR MANIABLE MATER MERITE METIER MIEUX MILITAIRE MODERE MOINE MONDE HABILE HOMME HUMAIN IMPORTANT INCENDIE EMOTIF EMOTION REAGIR REFLEXE REVOLTE SECOUE SILENCE SOUMETTRE SOUMIS VAINCRE VERTU NERFS R C P R A E I D N I A M A I T R I S E R T T E M U O O S N M I L I T A I R E L O R T N O C S I A M T V F P T E S M E V I T O M E 8 A N P M R M E E T E O L F L E A U R M I O B E I R M R N C N A A N D S V 1 U A R I S L S I M U O S N C I E F I H B T E S C L A V I P R D R E 4 B EA N BT RC S DA M EF LF R GE AH O IO OJ N 2 1I T T I T M S P A R E N T T M M U T 6 A L 2E 7 3N 3 J 4E L A E A S E I B E J L E L T E E 4 5 6 7 E I O V U O P A C P I M E C S L I O S I D A J E X E L F E R U S A N T D N B E T E U U O D U C A A U G U L E R I D P T U T C O N R Y Q E M R A L T L T I R E A longs. Quand vous aurez inséré tous les mots de la liste, il vous restera les lettres formant le mot secret. Pour former un mot, les lettres peuvent se suivre horizontalement de gauche à droite C I M E E A E R S V E R ou de droite à gauche, verticalement de bas en haut ou de haut en bas et en diagonale de droite à gauche ou de gauche à droite. Une même lettre peut servir pour plusieurs mots. L’horoscope Problème n° 13 937 A B C D E F G H I J BÉLIER (21 Mars au 19 Avril) : Pas question d’hésiter ou de tergiverser. L’influence toute puissante des astres vous poussera à prendre des décisions tranchées. En plus, vous refuserez de tenir compte des conseils de votre entourage. TAUREAU (20 Avril au 20 Mai) : Les amours exotiques ou peu traditionnelles vous attireront plus que jamais. Pourtant si vous souhaitez faire votre vie avec une personne de nationalité étrangère, des problèmes se poseront. GÉMEAUX (21 Mai au 20 Juin) : Votre vie amoureuse sera des plus animées. Vous pourrez user et abuser tout à loisir de votre pouvoir de séduction. Cependant à force de papillonner attention aux complications sentimentales. CANCER (21 Juin au 22 Juillet) : À Solution du n° 13 936 A B C D E F G H C A R C E R E C A R T E I N T E R N N E M I D T D E P E U S E E M A B C D E F G H I J CRA RE C G E R LA L EE SE E C A R T E L E A IAN V T E E R NU A T S N N E G DE ME LPI DE ENI DNOU SET T UE S ES E E M S AF MS R E G L E E C F A A L A I N S I J L E S E A T S O S D U E F M C F A O E L S D E S P I R E A V E U N O E L S G E L E N T D E S(Référence : Petit Larousse 2004) 10 E S E A S P I R E 8 9 2 3 7 5 8 7 1 2 9 4 6 6 3 1 5 8 4 R R 10 3 E M vous repérez un mot, rayez les lettres de ce mot dans la grille et barrez-le dans la liste au-dessus de la grille. Pour plus de facilité, commencez par les mots les plus 2 S I 7 Marche à suivre : Dès que 1 C N M H N 5 5UX UR EI GI MA GE RR EE VE OE FL AT EI RR 9 6Solution du précédent mot secret : IMMIGRATION Sudoku moyen 254 6 9 8 5 VERTICALEMENT 2 -7B. Frais3 1 1 de leçons. A.4 Donneur de scolarité en Suisse. Person5 3 7 2 nel 6 - C.8Salvador4 pour1 23 9réfléchi. Amanda. Propre à un certain flocon. - D. Interrogatif, pour sa7la suite. Dans 8 5la plus9stricte6 4 1 2 4 3 voir intimité. - E. Démonstratif. Ne 5 montre aucun goût pour la 3 fantaisie. 1 fé-7 6 8 6 2 4 moindre 5 9- F. Résine tide. Agence spatiale. - G. Musi7 de Tonton David. Tourné 4 7 5 1 que 2 9 3 6 en8 8 partant. Prend le chemin. - H. Teinter aux couleurs de l’arc-en9 1 3 6 ciel. 8 Exerce7 une4pression. 5 - I.2 109 Finit par baisser les bras. Sarthe et Mayenne jusqu’à la Loire. - J. 5 vaut3ne rien1leur confier. 8 9 2 4 6 7 Mieux 3 8 1 9 6 4Solution7 des mots 5 2 fléchés du précédent numéro 7 5 9 8 1 2 6 3 4 9 QUALITE O 8 Sudoku moyen 252 2 1 9 7 5 6 4 8 3 9 5 7 6 8 3 4 1 2 910 Les mots croisés 3 4 8 2 9 1 7 6 5 6 5 3 7 8 1 9 2 4 HORIZONTALEMENT 1. En chef, c’est une meneuse 7 3 5 9 developpe. Palmier 2revue.8- 2. Enlève 6à la une 1noixen--4 1 2 3. Sport équestre. Le bourdon, 8 6 4 3 par 1 exemple. 7 -54. Trouveras 9 2 3 suffisamment de crédit pour ac4 un mandat. Un voisin de 9 5 7 6 corder 2 3 1 4 8 5 la daurade. - 5. Possessif. Pays de la reine Christine. - 6. On y 6 à9 la carte. Arbre décimé6 4 8 3 1 travaille 7 2 5 7 par la maladie. - 7. Elles s’étalent sur une palette. Article de 8 - 8.3 Visées,9 pour les ambi-7 8 4 6 2 1 5 souk. 9 tieux. Sort après coup. - 9. Pays Sudoku moyen 256 1 5 7 8 3 4 6 4 9 8 6 2 5 1 2 6 3 9 1 7 4 9 4 2 3 6 8 5 5 8 6 4 7 1 3 7 3 1 5 9 2 8 8 1 5 7 4 9 2 3 7 4 2 8 6 9 6 2 9 1 5 3 7 PARENT PASSION PERDRE PERSONNE PEUPLE POUVOIR LARME LUTTE GRADE DIETE OBEIR J à la Bannière étoilée. Lit creusé par l’orage. - 10. Opère la jonction. Ne se trouvent pas dans les grandes surfaces. 5 1 4 6 2 9 1 7 8 5 9 3 6 8 3 4 7 2 AIDER ALLURE ARMEE ARRET ASSERVIE ASSERVIR ASSUJETTIR AUCUNE AUTORITE M A Le texte exact. En italique, les mots qui ont été modifiés. 7 8 3 2 Moyen « Je ne crois pas au fatum », disait mon grand-oncle, un brin naturaliste. « Rien n’est écrit, tu es libre de ta décision, à chaque instant, de bifurquer, à droite ou bien à gauche ; mais tu ignores ce qui t’attend, si tu prends à gauche, plutôt qu’à droite, ou l’inverse... » Et de m’abreuver de ses apologues de prédilection, comme celui de la chenille gravissant un chêne, sessile ou pédonculé, peu importe ; ou peut-être un bouleau pubescent, ou un robuste châtaignier. Était-ce une chenille de zeuzère, de morio, ou de zygène ? Je parierais pour un bombyx. La petite chenille, partie d’un cespiteux bouquet d’hypholomes couleur de brique, entreprend un long voyage vers l’azur, et chaque ramification lui propose un dilemme : rencontrera-t-elle les bostryches ou les scolytes fossoyeurs de bois, prendra-t-elle des phasmes, arc-boutés sur leurs six pattes grêles, pour des brindilles, ne croisera-t-elle pas l’ammophile attachée à sa perte, ou l’épeiche ravie de cette aubaine gastronomique ? Parfois, la fin du trajet, c’est l’acmé, l’apex, l’apothéose ; d’autres fois, ce sont les folioles les plus rapprochées qui dissimulent mal sa déconfiture... Sudoku moyen 250 SU|DO|KU Au menu Figues à la crème d’amandes Préparation 15 min. Cuisson 10 min. Pour 4 personnes. 8 figues, 50 cl de lait, 4 jaunes d’œufs, 100 g de sucre en poudre, 200 g de poudre d’amandes, quelques brins de menthe. Portez le lait à ébullition avec la poudre d’amandes. Couvrez. Laissez infuser 10 min puis filtrez. Chauffez à nouveau. Dans une terrine, fouettez les jaunes d’œufs et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Délayez avec le lait parfumé bouillant. Reversez le tout dans la casserole et faites cuire à feu doux en remuant sans cesse jusqu’à ce que la préparation nappe la spatule et sans jamais laisser bouillir. Versez cette crème refroidie dans des assiettes. Garnissez de figues coupées en deux. Décorez de brins de menthe. Accompagnez du reste de crème. Conseil : pour accélérer le refroidissement, vous pouvez verser immédiatement la crème dans un récipient froid placé dans un autre plus grand contenant de l’eau et des glaçons. vous les grands projets ! Tant qu’à faire autant viser haut et c’est pourquoi vous serez partant pour toutes les entreprises audacieuses. Certains d’entre vous décideront de monter leur propre affaire. LION (23 Juillet au 22 Août) : Évitez si possible de vous attaquer à des problèmes financiers délicats. Par contre vous serez dans de meilleures dispositions d’esprit dans les prochains jours. Il y aura aussi de la promotion dans l’air. VIERGE (23 Août au 22 Septembre) : Vous êtes fondamentalement positif et entreprenant. Il faut que vous soyez premier en tout et partout. Même si votre autorité peut paraître pesante à certains qui eux aussi aimeraient bien avoir la vedette. BALANCE (23 Septembre au 22 Octobre) : Vous subjuguez les autres par votre enthousiasme et votre confiance en vous. Vous arriverez à les rendre plus sûrs d’eux et de cela ils vous seront reconnaissants. SCORPION (23 Octobre au 21 No- vembre) : Vous êtes impulsif. Cela peut être un danger pour les amitiés délicates. Soyez réfléchi et vigilant : votre meilleur ami est peut-être celui que vous rencontrerez demain. SAGITTAIRE (22 Novembre au 21 Décembre) : Vous brillez par la prudence et le besoin de stabilité. Votre sens pratique est inébranlable et vous pensez être toujours en mesure de maîtriser les événements et les individus mais vous oubliez que vos amis ne sont pas prêts à se plier à vos quatre volontés. CAPRICORNE (22 Décembre au 19 Janvier) : Votre dynamisme est épatant. Mais n’essayez pas d’accomplir trop de tâches à la fois. Vous êtes trop perfectionniste pour cela. VERSEAU (20 Janvier au 19 Fé- vrier) : Veillez à ce qu’une simple boutade ne dégénère pas en conflit généralisé. N’êtes-vous pas le plus raisonnable ? Ménagez la susceptibilité d’une personne qui vous est chère. Elle pourrait douter de votre affection. POISSONS (20 Février au 20 Mars) : Vous récoltez ce que vous avez semé il y a trois mois. Et l’importance de la moisson va bien au-delà de vos espérances. À voir, à écouter 15 samedi 4 janvier 2014 Un peu plus de... de Médéa Azouri Le roi est nu ! Durant ces derniers jours, plein de petits garçons et de petites filles ont découvert avec stupéfaction que le Père Noël n’existait pas. Sept ans à peu près de leur petite vie où leurs parents, les médias, les amis leur ont fait croire que ce gros bonhomme à la barbe blanche, habillé de rouge, muni d’une hôte et traîné par des rennes volants, allait leur déposer des cadeaux sous le sapin. Sept ans qu’on leur mentait. Et ce qui les a le plus troublés, ce n’est pas la nonexistence du Père Noël mais le mensonge de leurs parents. Pourquoi ? Les yeux embués de larmes, pourquoi ? Au commencement, il y a le mensonge. Et la mauvaise foi. Le cocktail le plus horripilant chez l’être humain. Celui qui rend fou, qui inscrit l’autre dans le paradoxe. Pourquoi le mensonge ? Pourquoi ment-on ? Pourquoi cache-t-on la vérité ? « Ce n’est pas beau de mentir », nous diton depuis l’enfance. Pourtant, on le fait deux ou trois fois par jour. Tous. On le fait tous. Un mensonge égoïste, un mensonge altruiste. Un pour nous. Un pour les autres. Un, pour donner une bonne image de soi, pour obtenir un avantage, pour éviter une punition, un conflit ou une rupture. Un autre, pour ne pas faire de la peine ou pour faire plaisir, parce qu’on ne sait pas dire non, par peur d’être privé de l’amour de l’autre. Nous sommes obligés de mentir parce que toute vérité n’est pas bonne à dire. « Le mensonge est essentiel à l’humanité » écrivait Proust. Il l’est à cause du poids des conventions, du savoir-vivre. Il l’est parce qu’on doit rester conforme à ce que les autres attendent de nous. À partir du moment où l’on vit avec les autres, on ne peut pas ne pas mentir à l’autre. Pas dans le but de l’abuser ou de le manipuler. Pas dans le but de le trahir, mais parce que c’est ainsi qu’on peut vivre avec l’autre. Un menteur n’est pas forcément un manipulateur diabolique. On ment pour éviter la corvée d’un dîner, on ment pour ne pas dire que ça ne va pas. On ment parce qu’on a peur du jugement de l’autre. On ment par réflexe, par instinct. Par considération pour ce que l’autre est capable d’entendre, ou pas. Pour mieux communiquer parfois. Le menteur connaît la vérité, il a le choix de la dire ou pas. C’est pour ça que le mensonge est le problème de celui qui l’énonce et non pas de celui à qui on a menti. Le mensonge de politesse, le mensonge blanc, le mensonge par omission ne sont pas bien graves, mais il faut avoir une sacrée bonne mémoire pour ne pas oublier ce qu’on a dit. « La corde du mensonge est courte », dit notre proverbe. Effectivement, elle l’est. Tout finit par se savoir. Surtout au Liban où tout se sait, où tout se dit. Et même s’il est souvent indispensable, le mensonge fait mal. Quand on le découvre. Il est plus violent que la vérité que l’on redoute. Il est brutal. Destructeur. Il fait mal parce qu’il est mensonge. Il fait mal parce qu’on réalise ce qu’on ne voulait pas voir : la face cachée de l’autre. Sa faiblesse, sa manipulation. Il fait surtout mal quand on est en couple. Quand on est dans l’amour. On ment au début d’une relation. Pour donner une bonne image de sa personne. Une image plus flatteuse. Mais ensuite ? Le couple devrait être le cadre où l’on ment le moins. Où la sincérité devrait être à la base de tout. Et même si mentir ne veut pas dire manquer de sincérité, et même si sincérité n’est pas synonyme de vérité, le mensonge ne devrait pas exister (ou si peu) entre deux personnes qui s’aiment. Le mensonge ne devrait pas exister parce que cet autre-là est celui à qui l’ont doit tout dire. Parce que c’est celui qui vous aime. Et parce que s’il doit y avoir tromperie, le courage doit prendre le pas sur la lâcheté. Parce que l’amour doit être véritable et qu’on doit prendre des risques. Parce que lorsqu’on aime, on pardonne. Parce que lorsqu’on est aimé, on pardonne. On pardonne l’erreur de l’autre quand il dit la vérité. On lui pardonne mieux, plus sereinement que lorsqu’on découvre son mensonge. Parce que même si c’est cliché, totalement judéo-chrétien, inscrit dans tout ce que les poncifs ont de meilleur, l’amour c’est le pardon. Et le couple c’est l’authenticité. Les relations se doivent d’être authentiques parce qu’elles nous permettent de mieux se connaître soi-même et de mieux connaître les autres. Il faut oser dire la vérité, oser affronter les problèmes. Comme ce petit garçon chez Andersen qui osa dire au roi qu’il était nu. Il faut tout simplement oser. Parce qu’après, il sera trop tard. Les CD Les DVD MYLÈNE FARMER Timeless 2013 MAÎTRE GIMS Subliminal – La face cachée Maître Gims, ex-membre du groupe Section d’assaut dont le succès n’est plus à relever, a cartonné en 2013. Explosant tous les records. Le rappeur du 9e arrondissement de Paris offre à son public, en ce début d’année, une nouvelle édition de cet album record. Sorti en mai dernier, le disque fort de tubes comme J’me tire, Bella ou encore Oneshot contient des inédits, bien évidemment, pour allécher les auditeurs. Bref, sept au total sur cette face cachée. BERNARD LAVILLIERS Baron Samedi Lorsque Mylène Farmer annonce sa prochaine tournée, les billets – particulièrement pour Bercy – se vendent en deux temps, trois mouvements. Alors quand elle sort un double album live, c’est pareil. Sa tournée avait réuni plus d’un demi-million de spectateurs. Le spectacle avait fait l’unanimité dans la presse. Le CD sort enfin, quelques mois avant la sortie du DVD. Mais déjà sur le 2e CD, on peut voir la bande-annonce du film Timeless. KICK-ASS 2 : BALLS TO THE WALL Jeff Wadlow RED 2 Dean Parisot « Je voulais un album qui ait du souffle », dit Bernard Lavilliers. Et bien, c’est réussi. Baron Samedi, le 20e album de sa carrière, explore le monde d’aujourd’hui et sa mémoire. Il va de mythe en mythe, d’histoire en histoire. Sur ce double opus, Lavilliers propose deux concepts : dix chansons sur un CD et sur l’autre un monument : l’adaptation de Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France de Blaise Cendrars – « depuis le temps que j’en parle », sourit Bernard Lavilliers. Lorsque l’agent retraité de la CIA Franck Moses apprend la mort de son ancien collègue Marvin, il se rend à son enterrement avec sa compagne Sarah, sans se douter qu’il va au-devant de gros problèmes... Mais il ne doit son salut qu’à l’intervention de Marvin qui avait simulé sa mort. Ils se lancent alors dans une course-poursuite à travers le monde pour découvrir le secret du « Projet Nightshade ». Un peu trop formaté, le deuxième volet de ce film reste néanmoins divertissant. Surtout avec la présence de Bruce Willis et John Malkovich, Zeta-Jones et Hopkins. ZAMBEZIA Wayne Thornley On est d’accord, Kick-Ass 2 : Balls to the Wall est un film débile et assez vulgaire. Antihéros filmés sans consistance, mais bon. Si vous avez écumé les salles de cinéma durant les fêtes, que vous avez terminé toutes les dernières saisons des séries que vous matez, que vous avez vu en DVD tous les films que vous n’aviez pas vu au cinéma et que vous vous emmerdez un peu en zappant à la télé, alors, vous pouvez regarder ce film. Il est fort à parier que vous vous endormirez devant. Bonne sieste. La semaine sur votre petit écran À ne pas manquer de Rania Raad TAWK Life of Pi Samedi Le Général du roi Français, dra- me, 2013. Réalisation de Nina Companeez, avec Louise Monot, Samuel Le Bihan et Natacha Lindinger. En Vendée, durant la Révolution française, une jeune femme et un officier téméraire appartenant à la petite noblesse tentent de s’aimer malgré le tourbillon des événements. France 3, 21:45. Tu seras mon fils Français, dra- Américano-taïwanais, aventures, science-fiction, 2012. Réalisation d’Ang Lee, avec Suraj Shamra, Adil Hussain, Irrfan Khan et Gérard Depardieu. Après une enfance passée à Pondichéry, en Inde, Pi Patel, 17 ans, embarque avec sa famille pour le Canada où l’attend une nouvelle vie. Mais son destin est bouleversé par le naufrage spectaculaire du cargo en pleine mer. Il se retrouve seul survivant à bord d’un canot de sauvetage. Seul, ou presque... Richard Parker, splendide et féroce tigre du Bengale, est aussi du voyage. L’instinct de survie des deux naufragés leur fera vivre une odyssée hors du commun au cours de laquelle Pi devra développer son ingéniosité et faire preuve d’un courage insoupçonné pour survivre à cette aventure incroyable. Une incroyable épopée, pur délice visuel et cinématographique, qui vous transporte dans un monde imaginaire tout en vous laissant sur sa rive, perplexe... Vendredi sur Canal + à 21:55. séparer, brisant les espoirs de bonheur de sa fille. Arte, 21:45. Lundi The Hi-Lo Country Américain, western, 1998. Réalisation de Stephen Frears, avec Woody Harrelson, Patricia Arquette et Penélope Cruz. À la fin des années 40, deux cow-boys luttent contre les gros éleveurs. Arte, 21:50. Game Change Américain, dra- me, 2011. Réalisation de Gilles Legrand, avec Niels Arestrup, Laurant Deutsch et Patrick Chesnais. Un fils, rejeté et humilié depuis toujours par son père, veut prouver à cet homme cruel et charismatique qu’il est capable de reprendre le vignoble familial. Canal +, 21:55. me, 2012. Réalisation de Jay Roach, avec Julianne Moore, Woody Harrelson et Ed Harris. En 2008, la campagne présidentielle américaine bat son plein. Pour trouver un second souffle, le candidat républicain John McCain choisit une colistière, Sarah Palin. Canal +, 21:55. The House of the Spirits Amé- Star Wars : Episode I – The Phantom Menace Américain, Dimanche ricano-danois, 1993. Réalisation de Bille August, avec Meryl Streep, Jeremy Irons, Glenn Close, Winona Ryder et Antonio Banderas. Dans l’Amérique du Sud des années 20, un riche propriétaire terrien, Esteban Trueba, épouse Clara, une jeune femme dotée d’étranges pouvoirs et du don de divination. La popularité politique d’Esteban s’accroît et il voit sa famille se déstabiliser. L’éclatement politique du début des années 70 achève de les Mardi science-fiction, 1999. Réalisation de George Lucas, avec Liam Neeson, Ewan McGregor, Natalie Portman et Jake Lloyd. Escortés d’une jeune reine, d’un gamin surdoué et d’un gaffeur, deux chevaliers partent en guerre contre les troupes d’une mystérieuse entité maléfique. M6, 21:50. Trouble with the Curve Améri- cain, drame, 2012. Réalisation de Robert Lorenz, avec Clint « The Hi-Lo Country ». Eastwood et Chelcie Ross. Alors qu’il perd progressivement la vue, un découvreur de talents de base-ball, au crépuscule de sa vie, entame avec sa fille mal-aimée un ultime voyage à la recherche d’un futur champion. Canal +, 21:55. Mercredi Noce blanche Français, drame, 1989. Réalisation de JeanClaude Brisseau, avec Vanessa Paradis, Bruno Cremer et Ludmila Mikaël. La passion tourmentée entre un professeur de philosophie, quinquagénaire et marié, et l’une de ses élèves. Arte, 21:50. Jeudi Up in the Air Américain, comédie dramatique, 2009. Réalisation de Jason Reitman, avec George Clooney, Vera Farmiga et Anna Kendrick. Sollicité « Noce blanche ». des multinationales qui ont pour seul souci de dégraisser, un spécialiste du licenciement comprend que sa vie n’a guère de sens. France 3, 21:45. Daredevil Américain, fantastique, 2003. Réalisation de Mark Steven Johnson, avec Jennifer Garner, Ben Affleck et Colin Farrell. Avocat le jour, justicier la nuit, un héros aveugle tente de faire tomber le chef de la mafia locale. NT1, 21:45. Vendredi War Horse Américain, film de guerre, 2012 . Réalisation de Steven Spielberg, avec Jeremy Irvine, Emily Watson et Peter Mullan. Pendant la Première Guerre mondiale, un cheval et l’adolescent qui l’a élevé traversent nombre de vicissitudes et de batailles, tout en tentant de survivre. Canal +, 00:00. « The House of the Spirits ». « Game Change ». Il y a beaucoup de films d’animation qui sortent en DVD pendant les fêtes. Normal, le cinéma pour enfants et en 3D cartonne depuis quelques années. Et puis, c’est quand même pour eux. La morale de Zambezia (il y a toujours une morale dans les films pour gamins) est la suivante : l’épanouissement personnel au sein d’une communauté (« aucun oiseau n’est une île »). Maintenant, le film est un peu léger. Les gags battent de l’aile et l’histoire ne décolle jamais vraiment. Mais les enfants vont aimer. 16 Ici et ailleurs samedi 4 janvier 2014 Le luxe à la Marlon Brando... Le dessin de pinter Loisirs Le rêve de la légende du cinéma américain prend corps : un hôtel écologique haut de gamme sur un atoll désert en Polynésie française. Après deux ans de travaux et 100 millions d’euros, le rêve de Marlon Brando prend corps : un hôtel de luxe écologique va bientôt ouvrir ses portes sur son atoll inhabité de Tetiaroa, en Polynésie française. L’acteur américain, mort en 2004, était fasciné par la Polynésie, où il avait tourné Les révoltés du Bounty (1962). Il avait acheté l’atoll de Tetiaroa, au nord de Tahiti, et y avait bâti un petit hôtel, qui a depuis été fermé. La société Tahiti Beachcomber loue les 78 hectares du motu (îlot, en tahitien) Onetahi aux héritiers de Marlon Brando. Selon cette société spécialisée dans l’hôtellerie haut de gamme, le Brando sera un hôtel « 100 % écolo », comme le souhaitait l’acteur. La climatisation, par exemple, sera assurée par un procédé déjà éprouvé dans un autre hôtel du groupe, à Bora Bora : le SWAC (See Water Air Conditioning). Le principe est de puiser de l’eau de mer à un peu plus de 900 mètres de profondeur pour la remonter à la surface. La température basse de ces eaux profondes (4°C) permet de refroidir un autre circuit d’eau en surface, avec un impact très faible sur l’environnement. En dehors de la climatisation, les besoins énergétiques de l’hôtel seront couverts par des centaines de panneaux solaires et par un groupe électrogène fonctionnant à l’huile de noix de coco, produite en Polynésie. Un osmoseur permettra de disposer d’eau potable, et les déchets seront réacheminés vers Tahiti, principale île de la Polynésie française. « Dans la construction, on prend des aito, qui sont des espèces invasives qui prennent le dessus sur la végétation endémique, on prend aussi du bois de forêt d’origine certifiée, renouvelée durablement », a souligné Laurent Darcy, directeur en charge des projets vironnement très minimal », a assuré M. Darcy. Chef étoilé et recherche scientifique Une vue générale de l’hôtel 100 % écolo que Marlon Brando avait imaginé sur son île polynésienne. Gregory Boissy/AFP Les clients du Brando devront débourser 3 000 euros par nuit pour une « villa », un bungalow de grand luxe équipé d’une piscine, d’une baignoire en terrasse avec vue sur un lagon turquoise. Gregory Boissy/AFP spéciaux du groupe Pacific Beachcomber, dont la société Tahiti Beachcomber est une émanation. « On s’interdit le recours à certains matériaux, comme des colles ou des sol- vants, on est en autonomie énergétique : tout cela est fait pour avoir un impact sur l’en- Depuis deux ans, l’atoll s’est peuplé de quelque 300 ouvriers, qui devraient achever l’hôtel au premier semestre 2014. Il pourrait ouvrir en mai pour une phase de test et accueillir ses premiers clients en juillet. Ils devront débourser 3 000 euros par nuit pour une « villa », un bungalow de grand luxe équipé d’une piscine, d’une baignoire en terrasse et d’une vue sur un lagon turquoise. Ceux qui viennent en famille préféreront sans doute les villas à plusieurs chambres, dont la plus grande sera proposée à environ 8 000 euros la nuit. A ce prix-là, tout est inclus, des excursions avec guides naturalistes, jusqu’aux repas gastronomiques proposés par le chef trois étoiles Guy Martin, qui tient le Grand Vefour à Paris. Pour acheminer ces touristes fortunés sur l’atoll depuis Tahiti, une nouvelle compagnie, Air Tetiaroa, va acquérir deux petits avions de neuf places : des Britten-Norman 2T, qui feront le trajet en 20 minutes. L’ouverture de cet hôtel offrira un bol d’air frais au tourisme polynésien, qui peine à redécoller après dix ans de crise. Même s’il ne pourra pas accueillir plus d’une centaine de touristes, le Brando emploiera environ 160 personnes. Il accueillera aussi des missions scientifiques liées à l’environnement. En 2012 à Tetiaroa, une introduction de mâles stérilisants parmi les moustiques de l’atoll avait donné des résultats concluants. Elle pourrait être approfondie sur place par l’Institut Louis Malardé car les maladies transmises par le moustique constituent d’importants problèmes de santé publique en Polynésie. Animaux À Berlin, chiens et chats ont désormais leur épicerie de luxe (Source : AFP) Le « ventre de la mer » de Tokyo va déménager Japon Tsukiji, le plus grand marché de poissons au monde, est aujourd’hui « totalement dépassé ». Comme les Halles de Paris il y a une quarantaine d’années, le marché aux poissons Tsukiji de Tokyo, le plus grand du monde, va bientôt quitter le cœur de L’Orient : Fondé par Georges Naccache en 1924 Le Jour: Fondé par Michel Chiha en 1934 Société Générale de Presse et d’Édition SAL Baabda-route de Damas Imm L’Orient-Le Jour B.P. 45-254 - Hazmieh Tél : 05/956444 Abonnement 05/453665 [email protected] Administration Fax 05/454201 [email protected] Rédaction Fax 05/957444 [email protected] Carnet, petites annonces Tél. Fax 05/454108 Régie publicitaire - Pressmedia Tél. 01/577000 - Fax 01/561380 Président-directeur général Michel EDDÉ Administrateur délégué Nayla de FREIGE Éditorialiste, conseiller du PDG Issa GORAIEB Rédacteur en chef Nagib AOUN Rédacteurs en chef adjoints Abdo CHAKHTOURA (directeur responsable) Gaby NASR Secrétaire général de la rédaction Michel TOUMA (directeur responsable) Liban Élie FAYAD Tilda ABOU RIZK Culture Maria CHAKHTOURA International Antoine AJOURY Économie Rana ANDRAOS Sports Makram HADDAD Rédaction Web Émilie SUEUR Directeur financier Georges CHAMIEH Informatique Ghassan KHNAISSER Département technique Fady SAAIBY Yehya HAMDAN la capitale pour des locaux plus fonctionnels mais sans doute moins pittoresques. Car, depuis son ouverture en 1935, pas grand-chose n’a changé à Tsukiji. 05h30, la nuit enveloppe encore Tokyo. Quelque part dans le sud-est de la ville, une cloche retentit. C’est le signal du début des enchères dans ce véritable temple de la mer où tous les jours on vend à la criée environ 2 900 tonnes de poissons, coquillage et fruits de mer, avec un chiffre d’affaires quotidien d’environ 18 millions de dollars. Noblesse oblige : au pays des sushis et sashimis, le roi de Tsukiji, c’est le thon rouge, dont le Japon consomme les trois quarts des prises mondiales. À Tsukiji, certaines enchères pour des thons rouges exceptionnels atteignent des sommes folles. Ainsi, lors de la première criée de l’année dernière en janvier 2013, un specimen de 222 kilos est parti 1,8 million de dollars ! Le poisson avait été acheté par le propriétaire d’une célèbre chaîne de restaurants de sushis. Ça, c’est l’exceptionnel. Le quotidien, ce sont ces interminables rangées le long desquelles s’affairent des centaines de personnes autour de carcasses massives de thons, dont l’aileron est tranché pour laisser apparaître cette chair rouge dont raffolent les Japonais. À l’intérieur du marché, ces mastodontes sont toujours transportés dans des chariots de bois, comme au bon vieux temps. La criée elle-même se fait d’ailleurs aussi à l’ancienne. Ici, pas d’informatique pour gérer les transactions. Dans le flic-floc des bottes en caoutchouc, les gens hurlent leurs ordres à pleins poumons en les doublant de signes cabalistiques de la main. Bref, au bout de 80 ans, la modernité n’a pas encore eu raison du charme désuet de cet univers bruyant et iodé. C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles le déménagement, programmé Lilly, une chienne du quartier huppé de Grunewald se lèche les babines devant la vitrine pendant qu’on lui prépare son repas. David Gannon/Topshots/AFP Depuis son ouverture en 1935, pas grand-chose n’a changé à Tsukiji : des carcasses massives de thons rouges dont raffolent les Japonais sont toujours transportées dans des chariots de bois, comme au bon vieux temps. Yoshikazu Tsuno/AFP pour 2016, ne fait pas l’unanimité. Le charme de Tsukiji Situé non loin du quartier chic de Ginza, Tsukiji est devenu au fils des années une attraction touristique très prisée des lève-tôt, y compris japonais. « Tout ce bazar, toute cette foule, c’est ça qui fait le charme de Tsukiji ; franchement je ne pense pas que j’irai dans le nouveau », témoigne ainsi Tetsuya Kojima, un touriste venu de province. « Tsukiji 2 », 40 % plus grand et qui sera 2,3 km plus loin, n’est pas encore né et pourtant suscite déjà des polémiques. Son prix d’abord : 3,8 milliards de dollars (2,75 milliards d’euros) pour notamment assurer une chaîne du froid dernier cri. Sans compter une ardoise imprévue d’un demi-milliard de dollars pour la municipalité de Tokyo : on a découvert que les 40 hectares du site retenu pour le futur Tsukiji étaient gravement pollués en sous-sol en raison de l’activité d’un complexe gazier pendant des années. Du coup, quelques opposants au déménagement ont déposé plainte en justice car les opérations d’assainissement seront finalement à la charge du contribuable. Quant au terrain actuel sur lequel est installé le marché, personne ne sait exactement ce qu’il va devenir. On parle de construire une nouvelle avenue qui reliera le centre de la capitale à des sites olympiques pour les Jeux de 2020, mais certains soupçonnent une juteuse opération immobilière. Makoto Nakazawa, un vieux syndicaliste qui a pris la tête d’un mouvement antidéménagement, en est persuadé. « Tokyo veut faire dégager le marché pour satisfaire les appétits des promoteurs immobiliers, je ne vois pas d’autre raison que celle-là », s’emporte-t-il. Loin de ces querelles, Hiroyasu Ito, le président de l’Association des grossistes en produits de la mer, justifie, lui, le déménagement par la nécessité absolue de garantir la plus grande fraîcheur des produits. L’actuel marché, assure-t-il, n’est techniquement pas capable de maintenir une chaîne du froid efficace. « Les clients réclament des produits toujours plus frais qu’ils peuvent ainsi manger crus sans crainte. Alors bien sûr, ça nous met la pression, et aussi sur ceux qui nous livrent ici au marché », dit M. Ito. « Tsukiji est totalement dépassé. Dans le futur marché, on a prévu d’isoler les installations de l’air extérieur et de maintenir la section poissons à une température constante », poursuit-il. Malgré la nostalgie des uns et l’opposition des autres, la municipalité est bien décidée à faire déménager Tsukiji en mars 2016. « Nous sommes conscients de toutes les difficultés, mais on le fera », a ainsi assuré Masataka Shimura, le responsable du futur projet à la mairie. (Source : AFP) Une épicerie fine pour chiens et chats a ouvert ses portes à Berlin durant les fêtes de fin d’année, une première en Allemagne, selon le propriétaire. Pets Deli propose des friandises pour chiens et chats dans le quartier huppé de Grunewald. On y trouve des menus tout préparés coutant entre trois et six euros, de petits gâteaux pour quatre euros, de l’huile de saumon pour neuf euros dans une boutique au design luxueux, a constaté l’AFP. Des gamelles intégrées dans le mobilier permettent aux animaux de consommer sur place, dans un environnement spécialement pensé pour eux : des bûches provenant d’un bois où sont souvent promenés les chiens du quartier créent un environnement olfactif censé les Le 4 janvier dans l’histoire 1809 : naissance de Louis Braille, inventeur de l’alphabet en relief pour les aveugles. 1933 : Jean Renoir va adapter Madame Bovary au cinéma. Ce sera son quinzième film. 1960 : mort accidentelle d’Albert Camus avec son éditeur, Michel Gallimard, sur la route entre Sens et Joigny. 1964 : premier voyage d’un pape (Paul VI) en Terre sainte. mettre à l’aise. « Berlin a-t-elle vraiment besoin d’un restaurant gastronomique pour chiens ? » s’interrogeait le quotidien populaire Bild sur une demi-page de son cahier local consacré à la capitale allemande. « Un magasin aussi décadent donne l’impression que l’on fait plus de choses pour les animaux que pour les enfants », a critiqué Wolfgang Büscher, de l’association caritative Arche, cité dans Bild. Bien-être animal Face à ces accusations, le propriétaire de l’endroit, lui, plaide le bien-être animal. C’est parce que son chien ne pouvait pas digérer la nourriture vendue en supermarché que David Spanier, 31 ans, a eu l’idée d’ouvrir ce lieu. « La nourriture industrielle est mauvaise pour les bêtes. C’est comme si j’allais tous les jours manger dans un fast-food : je trouve ça bon, mais c’est très mauvais pour la santé », affirme-t-il. Spécialiste en diététique animalière, la gérante de l’épicerie Katharina Warkalla prodigue des conseils nutritionnels. Elle sert des portions de bœuf, kangourou ou dinde, accompagnées de brocoli ou de baies, avec des féculents (riz, pâtes ou pommes de terre...) dans des barquettes en plastique à emporter. « Les viandes sont d’une qualité telle qu’elles peuvent être consommées sans danger par des humains », se félicite M. Spanier. (Source : AFP)
Documents pareils
Télécharger 2995.5 Kb
De quoi sont remplies nos colonnes ces joursci : d’une polémique interministérielle sur le caractère cancérigène ou pas du blé que nous mangeons,
d’un rapport sur la présence de matière fécale et ...
Liban - Observatoire européen de l`audiovisuel
publication relève de la seule responsabilité de l’unité d’appui au développement des
capacités du programme Euromed Audiovisuel III et ne peut aucunement être considéré
comme reflétant le point de...